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Réflexion sur la distribution et son impact logistique au Maroc Octobre 2007
présentée par : Abdelkhalek LAHYANI
Abdelkhalek LAHYANI • Ingénieur civil des Mines de l’ENIM, Cycle supérieur de gestion de l’ISCAE, Consultant auprès de la GTZ pour le lancement de la formation duale au Maroc, Enseignant au DESS logistique à la faculté des sciences Hassan II; • Abdelkhalek LAHYANI est PDG d’une importante Entreprise de distribution leader dans son domaine d’activité et partenaire de multinationales, • Il a été directeur des opérations dans une entreprise de distribution filiale de l’ONA, Spécialiste en management et Ingénierie de la distribution et de la Logistique. Ayant occupé les postes de directeur et directeur général dans des entreprises industrielles et commerciales. • Cofondateur de NSM Consulting, cabinet de conseil spécialisé en stratégie commerciale et logistique dont il s'est vu confier récemment de nombreuses missions de conseil dans de grandes entreprises : restructuration de systèmes de distribution et de logistique, élaboration de la stratégie commerciale, choix de new go to market, stratégie de distribution, et déploiement tactique et opérationnel.
• Cofondateur de L’institut des métiers de la vente et de la logistique IMVL sise à Casablanca; • Abdelkhalek LAHYANI est membre de l’AMLOG. • Il est coach professionnel de cadre dirigeants dans l’ Accompagnement de développement personnel et professionne
• l Enfin, il a publié de nombreux articles dans des revues spécialisées
Plan de l’intervention
• Cette réflexion s’articule autour des deux axes suivants : – réflexion générale sur la logistique et la distribution au Maroc: cas du commerce intérieur,
– avenir de la distribution au Maroc sur les 10 prochaines années en fonction de son évolution socio-économique : • quelle distribution pour être compétitif ? • quelle démarche doivent adopter les entreprises marocaines pour accompagner cette évolution ? • benchmark par rapport à des pays similaires.
Une première formalisation du problème Appréhender les grandes zones de pression qui s’exercent sur la logistique (stratégies industrielles, stratégies marketing, stratégies commerciales, contraintes légales et technologiques)
Innovations technologiques (traçing…)
Identifier les synergies logistiques et la pertinence d'une posture logistique mutualisée (externalisation, structure de coordination)
Passer de la « posture » actuelle à
Stratégies industrielles
(évolution de la distribution, évolution des produits, services…)
Contraintes légales
Stratégies Marketing
Stratégies commerciales
une posture cible qui est à définir
Les composantes majeures de la « posture » cible à définir sont • le design du système logistique • le recours à des acteurs économiques • les hommes et l’organisation • les processus clefs et les principes qui les sous-tendent • les outils de gestion
Acteurs Hommes et Processus Design du système économiques organisation logistique
Outils de gestion
1.1. La logistique est un producteur de service
Intégration fonctionnelle
EQUILIBRE ENTRE LE LOCAL GLOCAL ET LE GLOBAL
MODULARISATION
LOGISTIQUE GLOBALE
Intégration géographique
MUTUALISATION EXTERNALISATION
Intégration sectorielle
1. Structure de la distribution au Maroc
Une structure commerciale largement atomisée
L’activité commerciale représente 12% du PIB marocain, soit 110 Milliards de Dirhams. Tous commerces confondus, le pays compte plus de 900 000 points de vente, dont la superficie varie de quelques mètres à plusieurs milliers de mètres carrés. Ce secteur compte 1,2 millions de salariés. La structure commerciale marocaine demeure encore largement traditionnelle représentant 91% contre 9% pour le moderne
Une structure commerciale largement traditionnelle le pays compte (Source : La vie éco du 8 Juin 2007) : 50
Grandes et moyennes surfaces GMS
2000
Franchisés commerce en réseau
850 000
Commerce de proximité ou indépendants
25 000
Commerce de gros
30
Marchés de gros
20
Halls de poissons
160
Abattoirs
860
Centres d’abattage
1
Aperçu du secteur Structure du secteur 12% PIB 60 Milliards de DH
Traditionnel 53 Milliards de DH Super Gros Traditionnel (200) Metro
Moderne 7 Milliards de DH
Gros Soukier
Demi-grossiste (1500)
60 000 détaillants Consommateur final
Marjane, Acima, Asswak Assalam, Label vie, 1174 superettes
Clarifier les métiers possibles Grossiste • Il achète des produits auprès de fournisseurs avec lesquels il entretient des relations privilégiées pour les revendre en BtB. Il assure une relative largeur et une profondeur de gamme. Il stocke les produits.
Distributeur • Il étudie son marché et conçoit un concept de distribution (fréquemment avec des points de vente) pour répondre à ces besoins. Il achète alors auprès de fournisseurs la gamme la plus adaptée de produits dont il a besoin pour répondre aux attentes de ses clients. Il travaille tant en BtB qu’en BtC
Diffuseur • Dans le cadre d ’un contrat exclusif avec un client amont, il assure dans un cadre défini, la commercialisation et la mise à disposition des produits à un réseau de clients aval
Prestataire logistique • Il assure les opérations physiques d’entreposage, de préparation de commandes et d’expédition/livraison pour le compte de tiers.
Croissance et urbanisation de la population Une croissance démographique au Maroc rapide : • Pendant la période 1971/1982, la population s’est accrue de 2,70 % par an • Pendant la période 1983/1994, la population s’est accrue de 2,06 % par an Année 1960 1971 1982
1994 2004
Pop. urbaine (en million) 3,4 5,4 8,7
Accroissement annuel % 4,2 5,4 4,7
13,4 16,5
Source : Direction de la statistique, rapporté par NACIRI, 1992, p. 6.
Taux d’urbanisation % 29 35 43
51 55
Pop. totale (en million) 11,6 15,4 20,3
26,0 29,9
1 1 3 Une urbanisation, accélérée :
• La population urbaine a dépassé le cap des 50% (55 % en 2004) alors que le % d’urbanisation n’était que de 43 % en 1982, de 35 % en 1971, de 29 % en 1960, de 15 % en 1936 et seulement de 8 % en 1900.
Croissance et urbanisation de la population • Une géo-démographie duale : • une densité de population de plus en plus importante au nord-ouest du Maroc, la migration des zones rurales vers les zones urbaines •
une population urbaine localisée : l’axe côtier Casablanca-RabatKénitra regroupe 40 % de la population urbaine du Maroc
La distribution au Maroc
La Grande Distribution ou secteur moderne : représente 10% environ du commerce
La distribution au Maroc Un commerce traditionnel atomisé (2/2) Les marchés informels, le commerce ambulant : • Ce type de commerce est constitué de migrants ruraux qui vendent des produits divers : – cigarettes, – fruits & légumes, – vêtements, … • Ce type de commerçants peut échapper aux impôts et aux frais de distribution, leur permettant de vendre à des prix très bas les produits et ainsi occasionnant une concurrence forte au commerce sédentaire
La distribution des produits de grande consommation au Maroc Un commerce traditionnel atomisé (1/2) Les épiceries, le commerce sédentaire : • Le Maroc compte 140 000 points de vente. Cette atomisation explique la solution de proximité que le consommateur marocain continue de préférer • Le commerce traditionnel propose : • la possibilité aux clients d’acheter de faibles quantités à la plus petite unité à cause du faible pouvoir d’achat dans les quartiers peuplés par des catégories socio professionnelles D et E : • la possibilité de faire « crédit » aux clients
Les phases du commerce et de la distribution dans quelques pays PHASE 1 PHASE 2 Commerce traditionnel Grande distribution Portugal
Italie Maroc
France 1980
Nombre élevé de points de vente Atomisation des magasins Gestion simple des points de vente Facteur relationnel important
Espagne
Benelux Allemagne
Réduction du nombre de points de vente Augmentation de leur taille Concentration des décisions à caractère commercial Gestion des magasins plus complexe
PHASE 3 Entreprise de commerce France
UK
Concentration du commerce Centralisation des décisions stratégiques Positionnement original et adapté Apparition ou développement de nouvelles fonctions (Mkt, merch., category mngt)
Les principaux facteurs de coût
Le nombre d’intermédiaires avec des marges additionnelles au niveau de chaque maillon de la chaîne de distribution;
L’augmentation du nombre de références; Diminution de la DLC; Spécialisation des unités de fabrication; Augmentation des GMS;
Apparition des prestataires logistiques; La dispersion, le nombre, la taille et la capacité le des points de vente nécessite un coût logistique élevé par unité de produit livrée.
Pour rationaliser l’intervention des intermédiaires il faut agir sur :
Une dimension stratégique • reconception des systèmes de distribution et logistiques
Une dimension tactique de pilotage • maîtrise des systèmes d'information pour optimiser la dimension logique de la logistique
Une dimension opérationnelle • focalisation sur l'exécution et la qualité de sa mise en œuvre
Composantes de la distribution physique
Buts/Objectifs/Cohérence Contraintes Répartition des responsabilités (cohérence des organisations) Structure et fonctionnement des interfaces fonctionnelles Engagement inter BU Système d’évaluation Organisation Evolutivité
Produire des services au moindre coût
Processus
Tendances en matière de service Trade-offs service/coût Besoins et attentes
Compatibilité des processus majeurs avec l’organisation Facteur clef de la performance des processus Aptitude des processus à l’amélioration continue Adaptation aux tendances du marché
Systèmes d'information
Fonctionnalités supports à la logistique Adaptation aux besoins du marché (traçing, besoins de la distribution au Maroc…)
2. Cette atomisation a un impact logistique
La taille excessive des camions, le manque de contrôle, la fréquence de visite inadéquate, la dispersion des points de vente et des ventes faibles expliquent les coûts élevés de distribution 1
2
Coût salaire et camion
Nº personnes par camion
Coût
Coût*
Caisses
3
4
5
6
Productivité
Densité de route
Service
Vente par client
Personnes
Route
Heures productives
Visites totales par semaine
Nº clients
Personnes
Route
Heures productives (voyage+chez client)
Visites totales par semaine
Nº clients
Caisses vendues par semaine
Valeurs Dh
391 Dh
2
1/ 367 min
6,9 min
0,8
1/4
Cause
• Taille excessive du camion
d’inefficacit é
• Utilisation faible de l’aidevendeur
• Manque de contrôle • Excès de travail administratif
• Manque de contrôle des visites, surtout en centre ville
• Fréquence de visite excessive
• Ventes faibles • Gamme de produit réduite
Estimation du coût logistique
Pour pouvoir mettre approvisionner ce tissu aussi atomisé et dispersé on estime le coût logistique à:
Pour 110 milliards aujourd’hui de Chiffre d’affaires avec 10% de coût logistique, soit environ 11 milliards de dirhams 1,2 % du PIB .
Quelques coûts logistiques de références
Produits frais
Produits cosmétiques
Eaux Minérales
Produits surgelés
5,4 Euros/kg
26 Euros/kg
1 Euro/kg
13 Euros/kg (très variable)
0,80 Euro/kg
0,17 Euro/kg
0,77 Euro/kg
3%
16%
0,42 Euro/kg 7,8%
6% (moyenne)
2. Avenir de la distribution au Maroc
Projection de la distribution au Maroc Les tendances de la distribution : Les Grossistes : • Afin de proposer un contre pouvoir à la distribution moderne et aussi afin de profiter de prix tout aussi intéressant, les grossistes pourraient développer une centrale d’achat commune (centrale d’achat de type Intermarché ou Leclerc) La Distribution Traditionnelle : • Evolution de la vente à la chine (passage d’une vente conventionnelle à une pré-vente) • Prise de la commande par un vendeur itinérant • Livraison de l’ensemble des produits au même moment
• Transformation des surfaces en libre service les plus grandes en ½ grossistes dédiés ou multi-fournisseurs pour toucher les zones rurales ou à très forte densité de commerces • Professionnalisation des magasins les plus grands, arborant une enseigne, des services et un achalandage identique
2.4. Projection de la distribution au Maroc (4/4) France 2001 : 1 hypermarché pour 63 000 habitants, soit 958 hypermarchés
Maroc 2007 : 50 grandes et moyennes surfaces
Hypermarché
Maroc 2020 : 900 GMS
Hypermarchés futurs
Projection de la distribution au Maroc Les tendances de la distribution : La Grande Distribution : • Développement des magasins GMS de types hypermarchés, supermarchés et supérettes : • Développement des services centraux de types centrale d’achats • Pilotage des flux d’approvisionnements • Développement des magasins spécialisés et franchisés
Nouveaux modes de distribution
Le marketing directe; E commerce; Vente à distance; Livraison à domicile.
Projection 2020
1,5 millions magasins en 2020 pour 350 milliards de dirhams de chiffre d’affaires annuel contre 110 milliards aujourd’hui.
900 grandes surfaces et créer 100 000 emplois directs. La projection vise un équilibre 50/50 entre les deux segments
3. Quelques exemples de l’évolution de la distribution
La France En 40 années : •Transfert du commerce traditionnel vers le commerce moderne 1960/1970 1970/1980
1980/1990
1990/1995
1995/2000
Commerce traditionnel
100%
60%
40%
8%
0%
Commerce moderne
0%
40%
60%
92%
100%
le Portugal • En 15 ans 1985-2000 : •
• •
Répartition des ventes de produits alimentaires par type de magasins en 1999
1125 points de ventes de plus de 1 499 m² : libre services 18% • Dont 50 hypermarchés épiceries • Dont 74 % des ventes totales de 8% produits alimentaires 1 hypermarché pour 250 000 habitants Le nombre d’hypermarché sera en saturation en 2007
• En 3 ans 1997-2000 : •
supermarchés 44%
hypermarchés 30%
Source : INE
La fermeture de 10 000 commerces traditionnels
• Les acteurs étrangers : •
Groupe Auchan, Carrefour, Intermarché, Lidl
• Les acteurs locaux : •
Jeronimo Martins, Sonae
• Les tendances futures du commerce au Portugal : • • • • •
Diminution du nombre de petit commerce Progression des super et hypermarchés Développement du e-commerce Modification du décret sur les autorisations d’ouverture de grandes surfaces concentrations
la Pologne • En 10 ans (1990-2000) le secteur de la distribution a été transformé : • En 2000 : • 117 400 épiceries • 95 hypermarchés (qui représentent 22 % des ventes de la distribution) • 730 supermarchés
• Les acteurs étrangers : • Groupe Auchan, Carrefour, Géant Casino, Leclerc, Intermarché, Castorama, groupe Métro (Makro, Praktiker), Tesco, Mark & Spencer • Les acteurs locaux : • Superettes Lewiatan (1450 magasins et distributeurs) • Les atouts des acteurs Français : • la maîtrise de la chaîne alimentaire frais pour laquelle les consommateurs consacrent 38 % de leurs budgets. • l’expérience des marchés émergeants
l’Uruguay • La croissance des supermarchés se réalise au détriment des boutiques :
Supermarchés Superettes Boutiques
1985
1990
1995
1999
27
31
39
55
190
245
384
492
5 240
5 120
4 485
4 130
• Les acteurs : • Disco del Uruguay (50% Casino) : 20 supermarchés • Manzanares : 90 superettes sur l’ensemble du pays • Devoto Hnos (100% Exxel Group) • Henderson y Cia, Ta-Ta, Multiahorro • Les supermarchés Uruguayens opèrent via l’intermédiaire grossistes/importateurs pour le secteur agro-alimentaire
de
• Entre 1999 et 2002, les chaînes prévoient d’ouvrir un minimum de 75 000 m² de surface de ventes.
le Chili • En 10 ans (1990-2000) : • •
les supermarchés représentent 20% du volume des ventes au détail la région métropolitaine regroupe 30% des supermarchés qui assurent 50% des ventes de la distribution (Santiago représentant 90% des points de ventes)
• Un marché avec un potentiel de croissance important : • • •
1 supermarché pour 20 000 habitants au Chili, contre 1 supermarché pour 12 000 habitants en Argentine, contre 1 supermarché pour 2 500 habitants aux Etats-Unis
• Les acteurs : • 4 groupes représentent 48,5% du marchés : • Distribucion y Servicios, Santa Isabel, Unimarc, Jumbo
• Les tendances futures du commerce au Chili : • • •
le développement de la vente câblée le développement des hypermarchés (1 hypermarché pour 450 000 habitants en 2000) la sophistication du goût du consommateur
Effets sur les surfaces de vente et sur le référencement Entre 1996 et 2005, pour la distribution, les surfaces de vente stagnent alors que le nombre de références augmentent et que leur durée de vie diminue. La stratégie montante est de « dépolluer » le point de vente de toute préoccupation logistique et de la faire prendre en charge par des centres spécialisés. Les points de vente ne sont plus ainsi préoccupés par leur réassortiment et peuvent se consacrer à leur mission principale : le commerce +110%
+8%
Code produits (EAN)
Surfaces de vente
Effets sur le packaging : promotions
Périodes
1960/1970
Packaging
Pot tronconique Pot paraffiné *1
1970/1980
1980/1990
1990/2000
plastique Groupage
Groupage
thermoformé *1
*4 *8
*16
*12 Date Limite de Consommation (DLC)
J+12
J+21
J+24
J+24 J+28 (1996)
Effets sur les choix des producteurs en matière de produits et production
1973 1973
2000 1995
25
70
20
60
Nb de 15 sites 10
50 40
5
30
0
20 0
25
50
75
100
125
150 175
Nb de références Nombre d'usine Nb de références
/sites
200
225
250
275 300
Nb réf/site
2.7. Conséquence logistique de la spécialisation
B ABCD ABCD
ABCD
ABCD A
ABCD ABCD
ABCD D
ABCD
Usine polyvalente
C
Usine spécialisée
Apparition des prestataires logistiques en France Produits de Grande Consommation
Produits de luxe
x
x
x
x
7
7
Hays Logistique
2 200
2200
8.53%
x
x
x
x
27
4
Stef-Tfe
1 600
7000
6.20%
Giraud
1 420
4250
5.51%
Gefco
1 256
9663
4.87%
Norbert Dentressangle
1 200
4800
FM Logistic
1 100
Daher
Grande Dist.
Co-packing
9.42%
Boissons alcoolisées
Co-Manufacturing
4000
Agroalimentaire
Prep Commandes
2 430
Froid dont Grand Froid
Stockage / Magasinage
Geodis Logistics
Acteurs
Transport
Poids Ent / Marché
Compétence Marché (en %) de l'activité logistique tot
CA Ent (prev 99 en MF)
Métiers
CA Log (prev 99 en MF)
Chiffres clés (en italique =
X x
x
x
x
x
4.65%
x
x
x
x
x
1400
4.27%
x
x
x
x
x
1 000
1700
3.88%
Danzas
1 000
4765
3.88%
Fret SNCF
1 000
12000
3.88%
CAT
716
6877
2.77%
Frigoscandia
700
700
2.71%
Dubois
601
2700
2.33%
Stockalliance
600
600
2.33%
x
x
x
TNT Logistique France
520
520
2.02%
x
x
x
Christian Salvesen
500
1209
1.94%
x
x
x
Sofecome-Finon
500
500
1.94%
x
x
Sernam
489
3900
1.90%
x
x
x
X
9
50
25
37 24
x
x
x
x
x
x
18
2
X x
x
x
x
x
X
x x
X x
x
x
32
x
X 2
24 5
x x
X
100 X
x
15
80 2 20
Conséquences pour les entreprises industrielles : évolution du nombre de points de livraison La diminution du nombre de points de livraison d’un industriel est du à 2 phénomènes : 70000
•1980-1987 : intensification de la grande distribution et fermeture des points de vente traditionnel
70000 67000 62000
60000
• 1987- 2000 : déploiement des entrepôts de la grande distribution
52000 50000
40000
40000
30000
Reconception permanente des systèmes logistiques
25000 20000 15000 10000
8000 3000
2000
1350
1200
1100
1000
900
800
600
1994
1995
2000
0 1980 1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
Accès au marché via les infrastructures logistiques Nbre de magasins pour Nbre de PDL pour avoir 1 000 hab. accés à 95% du marché
Italie
4,8
70 000
Portugal
4
10 000
Espagne
2,7
30 000
Belgique
1,6
600
1
300
0,9
150
0,9
5 000
France Royaume Uni Allemagne
Diversification des sources d'approvisionnement
La logistique de quelques groupes d’entreprises Exemples types
Evolution de la logistique au Maroc : deux premières alternatives stratégiques Externalisation : un business logistique • bonne maîtrise interne (processus, performance, SI, compétences…) • positionnement de la logistique comme objet stratégique • intégration rapide de ressources technologiques complémentaires • renforcement du pilotage logistique pour assurer une rentabilité des capitaux investis • intégration de nouvelles compétences et partenariats externes
Logistique au service du business • déconcentration des ressources logistiques si : - pas de synergie entre les business - profils logistiques divergents • décentralisation des processus de planification (physique) et de pilotage (logique) sur des ensembles logistiques homogènes (géographie, supply Chains)
Evolution de la logistique : matrice de positionnement Actions à développer pour la logistique Vitesse du changement
Tactique
Stratégique
Mesuré
Mutualisation des transports
Mutualisation des surfaces, informatique embarquée
Création d’une cellule logistique groupe
Externalisation logistique : Moyens, ressources, SI
Evolution de l’organisation logistique, des NTIC NTIC : Nouvelles technologies de l’information et de la communication
Mesure
Niveau de transformation
Rapide
Exemple de Schémas logistiques (1/2) E1
E2
E3
Entrepôt
Entrepôt
Entrepôt
E4
E6
E5
Entrepôt
Entrepôt
E7
E6
Entrepôt
Entrepôt
Distribution Distribution
Distribution
Distribution
Distribution Distribution
Distribution
Distribution
Distribution Lesieur
Grossiste
Epiceries
Entrepôt
Grande Distribution
Exemple de Schémas logistique (2/2) Localisation des infrastructures
E1 E2 E3 Etc
Entrepôt
Consolidation des référentiels acquis Quatre niveaux de maturité logistique sont caractérisés sur chacune des dimensions de la logistique (stratégie, tactique, opérations, SI)
Niveau 1
Niveau 2
Stratégie
Pilotage Opérations
Logistique focalisée sur les opérations
Logistique fragmentaire
Niveau 3
Niveau 4
Logistique
Logistique intégrée dans un processus de supply chain management
« orientée client » mais peu intégrée
S.I.
Evaluation ?
Évolution de la logistique de distribution : la logistique Agro-alimentaire en France Fournisseur : Filière produits frais
Fournisseur : Filière poisson
Entrepôt fournisseur
Fournisseur : Viande en barquette
Entrepôt fournisseur
Plate-Forme Flux tendus Hyper
Hypermarchés
Horaires d’exploitation
POISSONS YAOURTS FROMAGES VIANDES barquettes
Horaires d’exploitation
0hà 4h 6 h à 10 h 12 h à 16 h 18 h à 22 h
Plate-Forme Flux tendus Super
0hà 4h 6 h à 10 h 12 h à 16 h 18 h à 22 h
POISSONS YAOURTS FROMAGES VIANDES barquettes
Supermarchés/superettes
Évolution de la logistique de distribution : la logistique Sec en France Fournisseur 2
Fournisseur 1
Entrepôt fournisseur
Plate-forme Cross docking Hyper
Entrepôt fournisseur
Entrepôt Hyper
Plate-Forme Client
Hypermarchés
Fournisseur 3
Entrepôt Client
Entrepôt Super
Entrepôt Client
Supermarchés/superettes
Formaliser et faire comprendre la cible (3/3) E1
E2
E3
E4
Entrepôt Central Ambiant
Stock roulant en Approche
E5
Entrepôt Central Frais
E6
E7
Livraisons directes
Grossiste
½ grossiste Epiceries
Grande Distribution
E8
Valeur apportée aux clients amont
Achat
Génération Génération d’information d’information ventes ventesetet marchés marchés par réseau par réseau
• Permettre aux clients de mieux connaître son marché grâce à une information détaillée sur ses ventes et sur le potentiel clients
Ingénierie Ingénierie de de solutions solutions de de distribution distribution
Merchandising Merchandising etet gestion gestion des des promotions promotions
• Fournir l’assistances et les études pour choisir le canal de distribution et le réseau de distribution le plus adapté à une cible
Vente Vente
Recouvrement Recouvrement
• Assurer pour le compte de clients la prospection, la négociation commerciale, la vente et le recouvrement dans un cadre et selon des règles établis par le client • Assurer le formation des clients avals aux nouveaux produits ou aux nouveaux services
Activités Activités logistiques logistiques physiques physiques
• Réaliser les opérations physiques de distribution pour le compte d’un client •Réaliser des opérations de promotion marketing pour les actions évènementielles
Livraison Livraison terminale terminale capillaire capillaire
• Assurer la mise à disposition des produits commandés auprès des clients d’un réseau caractérisé par sa densité potentielle •Assurer le retour des produits non conformes en qualité ou/et en nombre
retour retour
Pourquoi les entreprises externalisent les activités de distribution et logistiques 1/3 Accroissement de la productivité du personnel par concentration sur les activités clés ;
Diminution des besoins en actifs (constructions,flottes, etc.). Réduction des Coûts ; Considération managériales et politiques : Plus facile de gérer un acteur externe que plusieurs départements internes.
Pourquoi les entreprises externalisent les activités de distribution et logistiques 2/3
Service à la clientèle et autres services spécialisés : - Juste à temps ; - Consolidation ; - Empaquetage ;
Technologies de l’information ; Accroissement de la flexibilité.
Pourquoi les entreprises externalisent les activités de distribution et logistiques 3/3 Une étude récente effectuée auprès des présidents d’entreprises par
le New York City-based Outsourcing Institute révèle que : : - 35 % des représentants soulignent que la réduction des coûts était la raison majeure pour laquelle leurs clients ont sous-traité les activités logistiques ; - 33 % des répondants soulignent que leurs clients ont sous-traité les activités logistiques pour éviter d’investir dans des activités qui requièrent d’importants capitaux ; - 17 % des répondants soulignent que l’accroissement du service était la raison majeure pour sous-traiter les activités logistiques.
Facteurs critiques de succès
Collaboration
Partage de risques « risk sharing » Accès privilégié à l’information en temps réel ; Infrastructure technologique de pointe ; Formalisation des contrats ; Définition claire et précise des attentes ; Etablissement d ’objectifs mesurables et faciles à suivre.
Comment externaliser ? Sélection claire et précise des activités à externaliser ; Convaincre en interne du bien fondé de l’externalisation ; Approche graduelle dans le temps, surtout pas “ tout ” et “ tout de suite ” ;
Mode d’évaluation du processus (par qui ?) au sein des entreprises,; Stratégie basée sur la collaboration entre les acteurs (vision partagée du marché et de ses opportunités) ; Complémentarité entre activités afin d ’éviter la concurrence de l’entreprise ;
Barrières à l’externalisation Résistance au changement ; Faible reconnaissance de la pertinence des intégrateurs de services ;
Historique récent ; Externalisation parfois complexe à aborder : Ressources humaines ;
Infrastructures, etc.
Benchmarking difficile (coût logistiques difficiles à déterminer précisément).
Difficultés rencontrées en pratique 1/2 1- Attentes non bien explicitées :
Les clients ne savent pas toujours ce qu’ils désirent de leurs fournisseurs ; 2- Attentes non réalistes : Les clients font l’hypothèse d’un niveau de service requis qui n’est souvent pas réaliste ; 3- Faible préparation :
Même si les clients savent ce qu’ils désirent, ils n'investissent pas assez de temps pour établir les standards de performances et les moyens pour les mesurer ;.
Difficultés rencontrées en pratique 2/2
4- Pressions dans la négociation :
Les clients sont souvent sous pression lorsqu’ils entament les négociations ; 5- Sous estimation du temps et effort requis pour gérer le relation ;
6- Climat de méfiance : Les clients sont souvent réticents à dévoiler leurs objectifs financiers à long terme à leurs fournisseurs logistiques ; 7- Rémunération du prestataire :
la rémunération est difficile à arrêter lors du lancement de l’expérience et ne contient souvent pas de mécanismes d’amélioration continue ;
Enjeux pour les intégrateurs de services Démontrer une forte compétence dans au moins une ou plusieurs
fonctions de la chaîne de valeur de l’entreprise ; Maîtriser les technologies de l’information ; Offre de services larges ; Présence géographique ; Expertise des marchés ; Culture de l’entreprise capable d’attirer et de retenir des spécialistes.
Questions ?