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prtIMATRES SUPERTEUîES l-l lrti
BREVETS DE CAPACITë
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\ BIBLIOTHÈqUN D'ÉDUOATION
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PRIMAIRES LECONS 0 DE
SCIENCES PIIYSIOUES BT NÀTUREIIES
COURS SUPÉRIEUR
PRO'GRAMME ONT'ICIEI PRESCRIT
PAR L'ARRÊTÉ DU 27 JUILTET I8C2.
ÉLÉunNts usuELS DES scIENCEs pgysteucs ET NATURELLES
couRs supÉRrBun NOTroNg DE gcrENCEg NAlttRErrrrEs, REVISION AyaO EXTENSION DU COURS MOYEN
Lthomme.
la respiration, le système les.orgales des sens. Conseils pratiques d'hygiène. -1 Abus de I'a.lcool, du tabac, etc, Notions. sur la digestion,la circula.tion,
Ter,ye.,ux,
Les animaux. Grands traits de auisibles.
ls classification. animaux utilee et
animaux
Les v6gétaux. Parties essentiellearle la plaute; principaux grouper.
.sations.
-
Eerbori.
I.res mlnôroux,
Notions sommaires sur le sol les roches, les forsiles, les terrains I exemp.Ies tirés de Ia contrée. Eicursions et petiteacoliections.
Premlères notions de Physique. Pesanteur. Levier. Premiers principes de l'équilibre des liquides. Pression atmosphérique : baromètre. Notions très élément{res et expériences les plus faciles sur la ehal-eur, la lumière, l'électricitéf le magnétiÀme (thermomètre, machine à vapeur, paratonnerre, télégraphl, boussole).
Premières notions de chimie. rtldes tles corps simples, des corps composés. Métaur et sers usuelg.
COURS COMPLEî D'ÉNSEIG IEMENT PR,IMÂIRE nëdigé confotmérnent antæ progranxnLes d,u 27 jui,Ù,et IgB2
LEÇONS
:,ntMArREs
SCTEI\CES
PHYSIOUIS ET ITATURETTES Prn Ao. t'OCILLON Âncien profc'sseur tle physiqle et de chinic uu Lycée Louis.le-Graud a'cierr directeur de,I'École primaire supéi;ieure colbe;f-"-* OlIicrer ile la L"gion d'Honrreur et de l,Instruction puliique
COUBS SUPEBIEUB DD
OUVN.{GE CONTENÀNT
lns nÉsuuÉs llr
NO.IIBREUSES CRÂVURES
DEs eursrroNNArnns.
ET RÉPONDÀNT AUx DERNIE&S pa,oGRAlIMEs Du
CERTII'ICAT D'ÉTUDES PRIMAIRES SUPÉRIEUn,TS NT DES
B8'EVETS DE
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P;\RIS LECFINE, OUDIN
ET C'., ÉntlEURS
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En résumé, le squelette détermine les lignes extérieures de notre corps, de telle façon qu'isolé de toutes les parties molles, il représente encore tout le corps humâin, comme une ombre âe ce qui fut un homme vivant. Les chairs le garnissent et limitent les diverses oavités du oorps i oelles-ci oontiennent et dissimulent aux regards ros or$a' nes souvent les plus importants. Pour avoir une idée deg actes essentiels à notre vio, il faut que nous oonnaissions ces visaères caohés dans les aavités intérieures, et il faut d'abord comprendre comment sont construites c€s cavités elles-mêmes. 2. - La poitrine. - Nous commenoerons par oello qui renferme les parties au moyen desquelles nous respirons
et notre sang est mis en mouvement pour cirsuler. On appelle aette cavité La poitrine ou le thorax; ce dernier nàh est celui qu'elle porte en greo et en latiu. Des os sont disposés Pour fournir à toutes ses
parois uno véritable charpente que I'on appelle souvent de la poitrine. D'abord c'est, en arrière et sur la ia cage ligne médiane, la colonne oeûëbrale, dont uno partie aonsidérable soutient la poitrine dans toute sa hauteur. On la voit parfaitement bien à I'extérieur au milieu du dos. Ello est formée, dans oette région, de 12 petits os qui se ressemblent ; ce sont les oe rtèbres dorsales.Chaque vertèbre se aompoËe en avant d'une sorte de rondelle de matière
osseuse appelée le corps de la uertèbre; en arrière, la matière osseuse forme un anneau qui entoure oe que I'on ngmme le trou uertébral' Nous vemons dans peu de temps à quoi sert oette partie de la vertèbre. Quant au oorps, c'est une des assises de la colonne elle.même, Ce support central du trono et de la tête est constitué par la
superposition des corps des vertèbres, comme, dans un monument, une colonne, lonsqu'elle n'est pas d'une soule pièce, consiste en une pilo de pierres amondies. - A chaque vertèbre dorsale se rattache une paire de côtes. Une côte est une sorte de baguette osseuse courbe et apla-
tie qui rappelle un peu la disposition des cercles d'un tonneau ; dans le squelette dépouillé de ses chairs , les côtes dessinent encore les parois de la poitrine, comme la charpente d'une maison représente l'ensemble do l'é-
diflce. En avant lee oôtes se rattachent à un os aplati et
allongé de haut en bas, que l'on nomme le sternum. Cet os
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du dos Sur les 12 paires de côtes, il en est T qui. se llent diroatoment au sternug ; les b autres se rattaïheni rntrs elles, I'inférieure à aelle du dessus. Les ? premières .
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oalres s'appelleqt los urai es c6tes ou côfes sternales ; les I ioirur *otit lur fausses côtes ou côtes asternales. Les intero"tt*r des'côtes sont remplis par des musoles nommés tn tsclesïntercostau* (entre les côtes)' c'est ainsi que se complètent les parois de Ia cavité tho' racique. A sa partie inférieure, elle irait se confondre avec oclle du ventre, si une oloison transv€rsale charnue ne leE intérieu' rio"-"ii I'une âe I'autre. C'est un mtrsele appuy.e tho-racique. la cage de basses plus les parties les sur eile"t "On le nomme iiaphragmt, ttom tiré du greo et qui signifie sênaration, cloison qui aép'are.Lo diaphrigme est en réalité oe n'est li" ,ô"tc' de plancher- de la poiirine ;etrnais sa_ conoavité, Das un planohei plat ;,il s'élève en voùte,
[oornà"' ou"r le'venire, fait saillie du côté du thorax.
se trouve fermée de tou[es parts la oavité gue nous décrivons. -à I'extér'ieur, où la voit s'aminË; examinant la poitrine -: cir de haut en bae sa plus grande largeur est au niveau et elle so ies"e"*e élègamment.vers la tailleles-épaufes, ^intérieurement la cavité du thorax ost précisément ùais i;inourrr, elle rappelle la forme d'un pain de sucre, c'est-
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i:àiù qo'.llu a ùire forme
conique. La partie inférieure
àn est lâ base ou la plus large ; le sommet s'attaohs au àou. Oette rrontradicfion apparente entre les formes exSur les côtes ;Jtl;*; et intérieures s'expiique facilement. sont attachés en haut les os et poitrinè, la que forme il ;ù" -.frui"'* de t'épauie. Ce sont ces parties surajoutées Ë, qui élargissent notablement le haut du tronc' = Sopé*ieurement le tronc se continue Plr le cou qui I'unit
à ia^tête. Cette partio rétrécie est principaleme.nt for' cel1o *eî p*" la première portion de !a colonne vertébrale, qtrl cer-uix, latin mot (du ceruicale région la no*ù. o*oti vertè? d^e compose se Elle c9u). tè o,i ;idifi; t" ttoqou a'tlas' (C'est Ë;il; t; pr"*'ièr" porte Ia tête et s'a.ppglle et d'es Greos des mythologiè. la q,ii, A;n* géant du r"* 1.
portaitte Àonae sur ses epaules').La seconde verI'atlas tèbre se nomme u*i*; c'est I'axe sur lequel tournent En exécutons' nout qoe mouvemcnts les clans et la tête conduits deux se trouvent avant des vertèbres cervicales par I'tln d''eux passent les aliments que' nous
Ltii;;,
charnus; venons tl'avaler ,--t'o"tru ionduit rlans la . poitrine Ïair q,ré noo* respirons' Toutes ces parties sont enveloppées
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CHAPIÎRE I. 6 par les musoles nombreux qui nous servent à exécutor les mouvements si variés du cou et de la tête.. 3. Les viscères du thorax. de la poi- La cavité trine -est remplie par les organes essentiels de la respira-
tion et de la circulation du sang. Sous le sternum et au milieu même de cette cavité, se trouve le cæur, o'est-à-diro I'organe dont les mouvements font oirculer le sang jus-
qu'aux parties l9s glu-s éloignées du corps. De chaqué
ôOtO
du oæur sont situés les deux poumons Qui ocoupent oom.plètement les deux moitiés de la portrine. Un oànal parti\ulier,-qui p-orte le nom de canal aérien, naîtde la gorge, pesse dans le cou et vient amener dans les deux poumons I'air qui est entré par les narines et par la bouche. par cette même voie ressort celui que nous rejetons après qu'il a sejourné dans nos.poumons. En arrièie du cèur, le- long
de la colonne vertébrale, est un autre conduit, celui pai
lequel les aliments introduits dang
la
bouche
se dirigènr
vers I'estontac.
ventre ou abdomen. - En dessous de la 4. - Le est la_plus grande des oavités poitrine du corps, le uentre, que I'on appello aussi abdomen. Ce nom lui à gte donné par les médecins r_omains ; i[ vient du latin qui était leur langue, et iI signilie Ia cauité qui cache les udscères. Le ventre est surtout destiné à loger les organes de la digestiôn. Ses parois ne sont pas aussi bien rénforcées par des os que celles de la poitrine. La principale portion du squelette qui protège la cavité de I'abdomen, est la partie de la colonne oertébrale faisant suite à la partie dorsàle et s'allongeant suivant la ligne médiane des reins et du siègo, jusqu'à I'extrémité du tronc. On y distingue trois régions : Ia ûgion lombaire, composée de b grosses vortèbres et correspondant à la région extérieure que I'on
appelle les-lombes ou les reins ; la région sacréercomposée do 5 vertèbres soudées entre elles de façon à former un seul os que I'on appelle le sacrum; enfin la région coccygienne, formée do 4 petites vertèbres incomplètes. Tel estle pilier osseux auquel son[ suspendus tous les viscères du ventro. Sur los oôtés et en avant, les parois du ventre sont rrniquement charnues. Les vertèbres lombaires ne portent point de côtos. et le sternum ne se continue pas dans
la partio antérieure du ventre. Mais oette cavité
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est
ûOHPS. ? timitée en bas par une solide ceinturo osseuse que I'on L'INTÊNIEUR DU
appelle le bassin. C'est la partie du squelette par laqtrelle les membres inférieurs s'attaohont au tronc; o'est uno partie tout à fa-it analogue aux épaules,.par lesquelles lec mernbres supérieuts se fixent sur la poitrine. Le bassin, comme I'indique son nom, est conformé pour recevoir et soutenir les parties contenues dans le ventre. Il termine I'abdomen en dessous, comme le diaphragme termine la poitrine. Seulement le bassin est en même temps la bass du tronc tout entier. C'est lui qui repose sur les deux pillers mobiles que forment les deux jambes: aussi est-il solidement attaché à I'os saorum, que nous avons vu faire parcie de la colonne vertébrale; il fait tout le tour du ven. tre inférieurement, et c'est sur lui que s'attaohent ler muscles plats et les fortes membranes tendineuses qul constituent en avant et sur les côtés les parois oharnues do I'abdomen.
5.
Les viscères abdominaux. -
Les parties clue
renferme le ventre sont volumineuses et y sont rangées, pour ainsi dire, en deux étages. On y trouve d'abord, auilessous du diaphragme et des dernières côtes, à gaucho l'eltomac, et le foie à dloite. Àu-dessous, les replis nombreux de cette partie du oanal digestif que I'on désigno vulgairement sous le nom de boyauæ ou d'enfrailtes, et qui s'appelle en réalité les intesfdns. Enfin, dans cette partio
inférieure appelée le bas-ventre, se trouve la uessde urinaire, c'est-à-dire la poche membraneuse où se rassemble, avant d'être rejetée au dehors r l'urine, qui se produit dans les reins. 6. - Le crâne et le canal vertébral. - Nous avons déjà parlé de la cavité du crâne qui fait partio de la téte;
oette-cavité se continue avec le canal osseux que forment les uertèbres, derrière la colonne constituée par leurs corps. Leur partie postérieure est, nous l'avons dit, con' formée en un ânneâu qui entoure le trou uertébral. De même que dans nos construotions les tuyaux en poterie se composént d'une série de bouts emmanohé o les uns à la Juite des autres, la série des anneaux vertébraux lormeuncanal continu creusé dans toute la c'lonne. Il esl soigneusement o(, rrtruite renolair quo -descotte cavité sila consorvation a p{'rrr notre vie organes dont ferme ûEe très grande importanoe. Ce sont en effcr les partier ;ftlqfr'
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6HAPIÎRE I.
extrêmerrnent délicates
et qui ne peuvent être blessées
sans qu'aussitôt des troubles très graves ne se manifestent ,langl'qxercioe de nos facultésles plus préciouses. Le crâne +t lc canal vertébral contiennent le ceroeau et la maelle lptnièrei c'est en- eux que résident Ie sentiment, I'intellijenoe etla volonté; ce sont er-lx qui règlent etprovoquent ,ous les actes cle notre vie. nÉsuuÉ Dn cEAprrRE rrr. L'lntèri.eur du corp de l,homme, l. - Lo tête comprend le crâne et la face. Le cr.âne contient 'a .edvité célébr*le. Iee orbi- La face est creugéede zcavités: :Gg, les fosees nasales, la bouehe et les oreilles. Le tronc renferme i grandes'cavités: la poitrine ou thorar, et le- ventre ou abdomen, - Dans Ia colonne vertébrale egt creusé Ie canal qui est la conti'ruation ile la cavité du crâne. - I..e squelette, chaipeute d,e notre :orps, détermiue les formes erté.rieures. 2,-La poitrine eat soutenue par la portion dorsale de la colonne 'ertébrale, res 24 côtes et Ie sternum. - Elle a Ia forme d'un cône, lont la base est en bas. Eu haut, les épaules s'y attachent de ,haque côté. - Elie ee termine supérieurement par lé cou qui porta a tête.
3.
4. -
I,* poitrine contient lc cæur et les deux poumons.
est séparé de la poitrine pa,r le àiaphragme. _ Il -Le ventre 'st soutenu par la colonne. vertébrale, porbions lùbai-re, racrég
:occygienne, et par le bassin.
5.
Le ventre renferme I'estomao, le foie, les iutestins et la - urinaire.
';essie
6.
Le crâne et le canal vertébrar forment ra cavité spéciale le cerveau et la moelle épinière.
.e trouvent
où
QUESTIONNÀIBE.
^|o_Quellet eont letpartiet du corps où l'on lrouue des caaltesl Quelles sont let cauités, qui se trouient dqns la têteî Queiles sont elles du tronc? 2o De quol est lorméc la chorpentc iôuat ae h - cst ,'oltûne? Quelle Ia limite de la ba_se de la- pottrine? De quot :e elmpose le coul -3" Quels sont les û.scères ilu thorac.l- 4" Deiuoi ;e _c0mposent_lei. pa,rots du ventre? QueIIes sant let parties Ai nt "olonne uertëbrale qui le soutl.ennent'l - 5o euels sont ies alscères ile !'abilomenl - 6o comntcnt est formée la caulté du crdne et du canûl uertébral,I Quels ulscèrc.s rcnferme-t-elle!
LE CANAL DIGESTIF.
CHAPITRtr [[.
LE CANAI" DIGESTIF. 7. - Par où passe oe que nous mangeons, - Poui notre faim, nous prenons. à I'aide de notre main, satisfairo les aliments servis devant nor:s et, nous les présentons à notre bouche, où ils sont introduits et mâ,chés; puis nous les avalons. A partir de ce moment ils cheminent dans I'intérieur de notre oorps, sans que nous sachions bien ce qu'ils deviennent et par où ils passent. La partie nourrissante de ces aliments est rctenue en nous
, les
matières
inutiles pour nous soutenir sont rej:tées par I'anus, et la digestion tout entière est accornplie. Itlle s'es[ exécutée dans une série de parties intérieures qui porte le nom de eanal digestif ; il commence à la bouche et se termine à I'anus. Les diverses parties qui
oomposent oo canal comme ii suit :
lo La bouche; 3o
l'æsophage;
4o
intérieur doivent être
énumérées
2o la gorge, anière-bouche ou pharynx; I'estomac I 5o les intestins, qui se terminent
par I'anus. La bouche fait, colnme on sait, partie de la tête. L'arrière-bouche est encore comprise dans cette partie du corps, mais elle se prolonse dans la partie supérieure du cou, oùle commencement cle l'æsophage lui fait suite. Tou't le reste de cs concluit membraneux est situé dans la poitrine et pénètre dans le ventre, à traverg le diaphragme, pour s'aboucher nvec I'estomac. 8. -Structure de la bouche. - La première partie du oanal digestif est assez oompliquée, mais il nous est faoile d'en oomprendre la disposition, puisque chacun peut s'en rendre compte sur lui-mêrne. lixtérieurement la bouohe ost bordée et fsrmée par les féules. Oe sont deux replia oharnus laissant entre eux une ouverture transversale et pouvant, par leurs mouvements, I'agrandir ou la reg-
gerrer. Du reste, les mouvements des lèr'res ont des usages beaucoup plus nobles ; ils donnent à la bouche, et par oela même à la figure, une oxpression variée en rapport avea les sentiments qui nous animent. L*
t0
CHAPTTNE
II.
En haut la bouche est soutenue par les deux os de la mtchoirE supérieur€ que I'on appelle os maxillaires supërieurs,Ils se réunis. r ," sent dans la voûte
tn du palais. En bas un autre oE ,0 est maxillaîre, celui de Ia mâchoire infé_ rieure. II peut s€ mouvoir de haut en
bas de fleon à rap_ procher les dents ôu
à les éloigner en Les gs des mâ-
ouvrant la bouche.
ohoires sont gârnis dechairs qui, sur les deux côtés du vi-
sage, forment
lee
joues, et en dessous
Ia saillie dumenton.
Intérieurement, la
cavité de
la
bouohe
ronferme la langue et les dents. Dans le
fond, la bouche est ferméeparun rideau
charnu suspendu
e
.
Ce
voile est prolongé
au milieu de
FrO. N. mmtcE
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son
forrer bOrd en Une pOinte - _fi1, t,larynr qUe I'On
Canrl dlgesrif dc I'Homno. p, boucbo; ph, pharynr;
-
à
I'amière du palais et que pour oette raison on nommo le aoile du palais,
appelle la
1ii'Jfs:l',i.l"i:î'ri,:il";'i;"?ii:';i*Lïr'.-ôn"'Jperçoit tr!o. mte$tin c0toa;
8an8 peine ces par. - fid, Intesiinr 3rûtei: ta bouche bien ouverre, devanû oo"Ïi,.;ït. i"fJ"::l* positio-n, on voit Ie voile du-. palais à .ôiiie--i.r;A; ot la luetto qut pend au miliôu, sombrJ partager ta
LE tANaL DTGEBTIF.
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gorge en deux orifices placés à côté I'un de I'autre. Toute la cavité de la bouche et la langue sont tapissées, iusqu'au bord des lèvres, par une membrane de ôouleur rose, très douoe au toucher et toujours humectée I o'est ce que I'on appelle une me??brane muqueuse, parce qutelle est toujours couverte de muoosités qui pêrmettent aux ali. ments d'y glisser sans peine.
En arrière des lèvres, Êur le bord
Les dents.
9.
- implantées les dents. Chezl'homme, des os maxillaires,sont à
adulte, il y 3t, f6 à ohague mâch oire.
t
l'âqe_
en a
Cellesqui sevoient
sur le
devant de
la bouche sont dic. posées pour couper lee aliments, et à cause de oela
' on les nomme _ I dentc incieiues. Il rlct yena4àchaque mâohoire. Apiès
no. 8.
-
0ôté
droit do la
nrâchoire inférieure
d'un les incisives Vient
de chaque côté Ifii:ihlTJi$lyi::,:iiT'"8,:il:îiTirfi: . | dent pOintue et iino-; -- pm, les g petiter ou fausses molaiiér ; -
dentalre.- rObUStef appelée dent canlne, parce qu'elle est I'analogue des crocs du ohien. Les autres ïents sont situées à la suite sur les quatre côtés. Elles servent zurtôut à mâcher, et leur formeâplatie annonoe cet usage. Ce sont les dents molairea (en forme de meules) ; les 2 pre. mièresaprès la oanine présentent deux saillies et sont tes pe. tdtes ou fausses molaires; les 3 derniètes ou grosses molaiies en présentent qu_atre. Chaque dent se compose d'une partie exterieure, visible et salllante; on la nomme la couranne. L'autre partie est la racine; beaucoup plus longue et disposée en poi nte, elle s'enfonce dans un trou de I'os nomm é I' alvéole. Les dents sont consolidées dans leurs alvdoles par le bourrelet charnu des gencioes. Celles-ci s'appliquent au collet de la dent, o'est-à-dire au point où la couionne so iointà la racine. Dges et vivantes, les dents sont de petitsJ oe très compaots. Elles sontformées d'une matière blancbe gnr, ler 3 grosoes molairer;
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cHÀPlTaE II.
que I'on nomme n)otre; celui de la couronne est revêtu d'onr oouche plus dure et plus blanohe, qui est l'émail. Au oentre de la dènt est un filet nerveux qui lui donne sa sen' sibilité et qui provoque des douleurs aiguës lorsque I'air extérieur pârvilent jusqu'à lui. C'est oe qui arrive lorsque la dent se gâte et qu'il s'y forme un trou. lO. - tâ dentitisn de lait. - Les enfants viennent au mond.e sang que leurs mâchoires portent aucune dent' A l'âge de sii, huit, dix et quelquefois douze mois, les premiè.es dents apparaissent. Ce. sont d'abord les doux incisives moyennes d'en bas, puis les inoisives moyeûnes d'en haut. Le développement continue ainsi, et, vers
t'âge de
ma-is
2
ans, cette première dentition est aohevée;
elle ne comprend que 20 dents, 10 à chaque mâchoire,
parce
iieu de
qu'il n'y a que 2 molaires de ohaque côté, au -tr;
d.ents de
On Oésigne ces premières dents sous le nom de lait, Elles tombent'toutes de 7 à l0 ans, et les dents
de rernplacernent leur succèdent-
Les soins qu'il faut donner à la bouche et aux Les dents s'altèrent faoilement; tantôt ellos se - doviennent le siège de douleurs intolérables ; gâtent et iantôt elles se cassent, ou se déchaussent et s'ébranlent. D'une autre part, toute dent que I'on perd Tait défaut dans cêltes qui restent tendent à se déplacer, et Peu la bouche ;'en vient à mâcher imparfaitement ce que I'on à peu on *ing" ; lI en résulte que I'on digère mal ou- avec peine' Auss"i faot.it prendre grand soin de sa bouohe et de ses a"ot*. Le plu's lmportànt -est de les tenir avec une très grunOu pro'preté, d'éoiter do les mettre en contact avec des itimentj ou trbp ohauds ou glacés. Les enfants -qui abusent du sucrel et des bonbons risquent de faire gryet r."rr a"ots. En tous oas, outre la toilette du matin où I'on se nettoie la bouche et les dents avec soin, il importe de les rinoer après ohaque repas I car les débris d'aliments oui restent enire les dôntg peuvent à la longue les faire hi; Il faut aussi éviter de rebrousser les gencives de ilunie* à les détacher de la base de la couronne; cela à ébranler les dents. tend. --
tr..
d,ents.
ià. - t'arrière-bouche. - Le fond de la bouohe se oontinue par ce qu'on appelle vulgairemeut la go,rge.Ires mgaecins et les anatomiltes lui donnent le nom d'arrlèteiiuon, ou pharynf ; oe dernier mst ost [e nom greo de la
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IT I}IGESTTF" gorge. De chaque côté sont deux coussins glanduleur qu'on appelle les amygdales ( en forme d'amande ), Eller produisent des mucosités à I'aide desguelles glissenf dans la gorgs toutes les matières qul y pénètront. A le partie supérieure de I'anière-bouche, derrière le voilc du palais, aboutissent les deux orifïces postérieurs del fosses nasales; de sorto que I'air introduit par les'narinel. est amené dans la gorge. La langue, qui remplit la partie inférieure de Ia bouche, se prolonge jusque dansl'arrièrE-bouche; près de sa base se trouve la gtotte (du mot grec qui signifio langue), qui est I'orifice du oanal aérien, o'est-à-dire de celui qui faitpénétrer I'air dans lee LE CANAL
poumons. La glotte est en même temps I'organe par lequel la voix prend issue vers la bouche. {.3. Un simple conL'æsophage et I'estomao.
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-
l. - L'ectomac de I'Homme avec la première -qu'on partie deo intestinr, appeléc le duodénum_(ils onlétd coupés par moitié-dc façon cn voit t'intrùËurt. ] c, tindc l'æs.phage, conduit q.ui ponte ler aliments dela boucheàl'estemac. le -'ù,être c1rdia., ouvertu.'e 4op{dsupa de I'estornac par où les aliments €ntreot pour digérés. c., carrtétle I'estomac. - d, le pylore, ouvelture infdrieure aei'esromac par. où lesali-mentspassent.de I'eetomac dàns I'intestin. €g, le duodénum. pre-
Fto.
rrrière.partiedes.inteetinsoùsontversésparleeanal f labileveiiantdu foieetieiuc venlnr o une autre gtnnde, le pancreaE.
\
f
duit membraneux descend de la gorge vers I'estomac. Il
traverse directement la poitrine de haut en bas, en arrière Ed* cæur et des gros vaisse&ux sanguins qui communifuent avec lui. Le nom de ae conduit est assez singulier I,
I
cHaPtTRE lI. 14 à I'oreille: on le nomme æsophage, ce qui veut dire en groo ie porte lee aliments, Une fois pour toutes, ne vous étonnez pas do voir constarnment en usage des noms tirég du grec ou du latin. L'organisation du corps humain a été décrite dans I'an-
naturellement ils ont donné aux organes des noms empruntés à leur langue. C'est dans leurs éorits que les anatomistes tigui"té par des médecins greos et latins, et
'7l
au xvo et au xvtc siècles, ont appris I'anatomie, qui a fait tant de progrès depuis cette époque. Voilà comment se sont conservés les noms employés par modernes,
les anciens.
A peine l'æsophage a-t-il pénétré dans le ventre, en traversant le diaphragme, qu'il aboutit à I'estomac. Celuici est une poche membraneuse plus longue que large, et courbéo sur elle-même en arrondissant sa convexité vers le bas. Les aliments doivent s'y rassembler et y séjourner un oertain temps, pour y subir un des actos les plus im. portants de la digestion. Voilà pourquoi cette portion du ôanal digestif est dilatée en une poche d'une assez grande oapaoité. De plus, lorsque I'estomac digère, il a be-qoin de rester fermé sur les aliments. Aussi son orifice d'entrée et son orifice de sortie forment chaoun un bourrelet intérieur habituellement resserré sur lui-même. L'orifice d'en' trée Be nomme le cardia (oe mot veut tlire cæur; cet orifioe est situé non loin du oæur). Lorsquo nous éprouvons une envie de vomir, le cardia g'ouvre aveo une sensation pénible que I'on appello rnal de cæut ou nausée. L'orifice dè sortie de I'estomao est désigné sous lo nom do pylore (ce mot veut dire en grec portier), paroe que son bôurrelet oharnu, très irritable, ne laisse sortir de I'ostomao que les matières totalement réduites à l'état fluide. t4.
-
Les intestins ou entrailles-
-
Après I'estotrrao,
canal digostif reprend sa forme habituelle de tube ou boyau. Mais c'esÉ un boyau d'une grando longu.eur; il n'a pai moins de 6 à 7 fois oelle du oorps. .La première partie àes intestins est moins large que la dernière. Aussi distingue-t-on d'abord les intestins grêIes,.{uil -pelotonnés dari's la oavité du ventre, y forment un véritable paquet de.
lo
boyaux enroulés les uns auprès des autres. Le 19sto
iliilîill,lf;3fi
f
-J
iîiff 'i;"âËlJl,J"',1:Hài:,.,'fl&rtT
LE CANAL DIGESTIF.
Ii
pa.rtie. nourrissante de nos aliments est séparée du restc et
lntroduite dans les vaisseaux de notre corpr. nÉsuuÉ DIt cHÀprrBE rr.
'
Le Canal ittgesflf. Les aliments introduits dans la bouche cheminent dans le rorps- àtravers le canal digestif. o-pu"ti", ,o.- on y distingue gasiyeo: bouche, arrière-bouche, cesophage, estomac et intestinc terminés par I'anus.
?.
8.
-La
bouche est souterue
par les
os des
mâchoires.
_
EUe est
ione_q-le menrou er les rÀo"Ëe; en arière, 3*f:-*,:"1:t_p:".leo par re vorle_alu parais. 41le est tapissée par une membr"oe queuac. Elle contient la langue et lée denig ^o. 9. - rr'homme adurte a t6 déntg à chaque mâchoire, soit 82 en tout. Elles se comporent de g incisives, i canine, *or"ir"*, a-*.t-8- petiteeet 12 grosses. "i-âo âans lec Les dents sont imptantées - gencives. alvéolee et maintenues par les aent se coÀpose dc - une 3 parties : couronne, racine et e6[et. rra dent est tor-eua'ivoi"e, et la couronne est recouverte d'émail; -elle est a"i*oe par-àes vrie. geaux sanguins et un filet nerveur. r0. -- L'enfant nait sans dents ; dans les deur preruières annéea, I lui en pou'se 20 r_ I rncisives, 4 canines ô *or*ir*. De 7è t0 en-s, il perd. ses dents de lait, auxquelles succèdent "t tesîz- aents de remplacement ll. - Il faut tenir les dents. trè-r propres; les nettoyer toue ree fours eù gerirlcer la bouche après chaque-repas. -N,éuriniez pas rer dents et ne bleesez pas les gencives sur leuri bords. 12.- L'arrière-bouche ou-gorge contientles amygderes, ra base dc la_langugla glotte et les orificeÀ postérieurs d.es toË.us "i,orur. - -13. - L'æsophage. traverse la poitrine pour joindr* rL.iJrË-uouche ù l'eetomac. - L'estomac egt une pocËe digestive, fu;;;; par re
-
cardia et le pylore. 14. intestins s'étendentdupylorc è I'cnug ; oa distinguo: - Les grêles et le gros intestin. intestins
reg
QÛESTIONNAIBE.
gt Queta sont ler parfies du canal dtgesrtf 7 - p-arties ot qui soutiennent I,u bouche--r _Q-uelres srini. Ies *rl.tæ iui ) ferme.nt'l Que conti.ent-elle? par q.uol est-elle'formée ei-arrière? -ie" 7o Q.uelles sont lec
g. Combicn l,hommi o.t.ti qu,oi et!;c!!e taptssé,e ? ly - sorfss uomoren dtsthgue-t-ln de
dents?
de dents ? combien u a_t-il de dents ile chaque sorte? comment Ia ilent .es.t-eile firé;-ioie queuet partles Ee compoæ-l-elle.l De quelles substances' est-e-tte--farmée I tOo comment appararssent res dents de ïenfant t coiiiei at-ir
-
v
ttt
cHAPrrnE rrr.
- lto 72o
lalt?
Quels soins faut-il donner aun dents pou' let sonl les parties que l'on trouue rlans l'arrlèreQuelles bouche? - 13o Qu'est-ee que l'æsopltage I Qu'est-ce Er,e I'estomac ? Quele sont ses orlficesl - 14" Qu;appetle-t-on les lntestlnsl de dcnts dc
conseraerl
CHAPITRE III. LA DIGESTTON DES ALISIENTS. L5.
Qu'appelle-t-on alitnents
?
-
Cornme chaoun le
- mangeolls pour nourrir notre corpg, c'est-à-dire sait, nous pour I'entretenir en bon état, lorsqu'il est complètement développé, et pour le développer, tant que nous sommes dans I'enfance et le jeune âpre. Pour subsister rtous n'avons guère recours qtt'à des substances tirées cles plantes ou des animaux. C'est du pain, qui provierit de la fnrine de blé, ce sont des légumes variés, des salades et cles fruits; voilà pour les matières végétales , pour les matièr'es animales, ce sont des viatides, du lait, avec Ie beurre et le fromage que l'on en tire, des ceufs et divers jus enriohis des parties nourrissautes du sang. Nous joignolrs à tout
cela-dela graisse provenant des viandeset des htriles tirées de certains végétaux. 't6. - Les boisso[s. - En mangeant il faut boire, et sottt toutes, pour leur plus graude partie; nos boissons formées d'eau. Il est quelques personnes 1ui boiveut de I'eau pure, mais la ma;eure partie des hommes éprouvent le besoin de boire des liqueurs fermentees. Oelles-ci sont fabliqtrées soit aveo des lruits, soit avec des qraihs, soit ilvec du lait des aninaux domestiques. Dtns tous les cas, la fermentation a pour objet de produire rlaus le liquide un corps d'une forte odeur et d'uu goùt fortifian t sJe I'on désigpe sous les nonis d'esprit ou d'alcool- Le'virt, la bière, le cidre, le ooumouis ou lait fermenté des l\Ion; gols sor-rt des liquides dont le principe fortifi&ttt est toumème. lours ' tL? le
et le sel. - Lorsque nous prenons de . - t'eau I'eau dans nos aliments et nos boissons, nous pouvons
I? ALTIIENTS. dire qu'elle nous vient de corps vivants comme nous. Mais i'eau naturelle provenant des sources ou des pluies oonvient aussi à la satisfaction de nos besoins. C'est alors, non plus un liquide organique, o'est-à-dire formé dang le corpJ des êtres vivants, mais une substance minérale, tout ausîi bien que de la pierre ou du sable I seulement 'et encette oela substance minérale est propre à nous nourrir, elle fait exception parmi les autres. Cependant, il en est encore une qu'il faut signaler comme faisant partie de notre alimentation, o'est le sel. Qu'il provienne de la mer ou qu'il ait été tiré des entrailles du sol, o'est un assaisonnement, non seulemetrt utile et agréable, mais indisLÀ DIGESTION DES
pensable, des mets que nous mangeons, et c'est le seul_qui soit de nature minérale. Le sel est une combinaison d'un gaz jaune appelé chlore aveo un métal-appelé sodium, ôarce qu'il fait partie de la soude. Le sel marin of le sel Àemme sont, I'un et I'autre, du chlorure desodium,
-
.L8. Les diverses destinations de nos aliments. - santé ne saurait s'arrânger de l'usaqe continu Notre -d'une seule et même substance choisio parmi nos aliments. Il faut, quel quo soit notre régime, en varier les éléments. Si vous réfléohissez un peu, il vous ser& facile de me faire une objeotion fondamentale. Comment conoilier ce qui vient d'être dit avec oe qui se passe pour un enfant en nourrice, pourun petit animal qui tette sa mère. Le veau, I'enfant qu'on allaite offrent bien un oxemplo d'un aliment unique, employé d'une façon continue et nourrissant si bien, que le oorps subit en même temps un développement très aotif. Pour expliquer cette exoeption apparente, je vais vous montrer qu'en réalité le lait est un régime alimentaire oomplet. Le lait est composé de trois sortes différentes d'aliments délayés ou dissous dans de l'eau. L'eau y est très abondante; dans un litre de lait, qui pèse environ t kilogramme, il y en a 900 grammes. Il est facile de s'en oonvaincre: chauffez un litre de lait jusqu'à ce que toute I'eau ge soit échappée à l'état de vapeur, et il vous resterâ Êr100 grammes de parties solides. Dans cette masse d'eàu sont contenus : du sucre de lait (ou lactose), du baurre et du fromage (caséum ov rnatLère casëeuse du lait). VoiIà los trois gortes d'alimentg dont lo mélange constitue un régime alimentaire aorwleû
viron
l8
cHAprrRE rrr.
,Le sucre représente. une première catégorie à laquelle lappartie-nnent les farines etles fécules (qui peuvent tbutes se transformer en sucre.par la ferment-atiôn), et I'aloool des boissons fermentées (qui est une transformation des matières sucréos). I,â s€ooDde catégorio, que représente
'
le beurre, est aelle des matières grasses. ces derir aatêgories d'aliments sont destinées à fournir à notre sang Ie
combustible
q-ui se consomme dans
se dégage la chaleur do notre corps.
sucrées,
la respiration
et
d-'ori
Maishi les matières
ni les matièros grasses ne pou.rraient former la
substance même de noe organes. Les àliments gui peuvent
les développer ou réparor les pertes qu'ils foni âans les divers aotes de l_a vie, sont ceux de la troisième oatégo. rie. ce sont les aliments réparateurs, les aliments ptaîtique-s, comme_ I'on dit, parce qu'ils peuvent faire en nous de la chair, des os, des membranes, eto. Les matières sucrées et les matières grasses sont seulement d.es alimente respiratoires. Dans le lait, o'est la matière oaséeuse, qui représente la troisième catégorio; c'est elle qui p'rofite à I'enfant et aooroit son corps et ses membreg. Voilâ coûI. ment le lait est un régimo alimentaire complet, et tout
régime qui nourrit convenablement des homdei est com-
posé do la même façon.
L9.
Qu'egt-ce qu'une d.igeetion ?
que nous prenons
Les alimonts
presque sont de diverse consistanoe. tous_ sont plus moins humectég ; il en est qui sont à i'é_ -ou
fat de pâte ooulante_, guelques-uns sont presque liquides. ne parle pas des bois-son5 qui contribuent i délayer nos aliments. En tous oas, la plus grande partie dessubstances que nous ingérons gont loin d'être réêllement à l'état liquide. Le travail rlo la digestion a pour objet de liquéffer toutes les parties plus ou moins solides de- nos aliirents, p.our le-s -mettre dans un état sous lequel elles peuveni s'introduire dans notre lang. cetto transformatiori sépare la partie nutritive des aliments. Le reste sera exputsê du corps lorsque la digestion sera terminéo. ï9"t9 -digestion est donc une opération qui transforme en liquides les matières suorées efféculenûei, les matières grasses et les substances plastiques, qui composent notre régime alimentaire. Je.
20. et son action sur les matières - La salive féculentes. - Le premier des actes digestifs Fo passo
LA DT&ESTION DES ALIMENTS.
dans
la
bouche. Nos aliments
y
19
sont à la fois mâohés
avec les dents et imbibés de saliue. Quel est ce liquide qui est versé dans la bouche chaque lois qu'uno matière alimentaire y est introduite? Il se produit dans des organes spécioux placésdans lespartiesmolles qui avoisinent la bouohe; on les nomme les glandes ealiuaires. It y en a trois paires : les deux moins considérables ront placées sous la mâohoire inférieur€, une paire sous la langue {gland,es sublinguales), l'autre sous les bords
de I'os maxillaire inférieur (glande* maxillairesl. La troisième paire est placée dans la joue, au-dessous de I'oreille (glandea parotides). Leurs aonduits viennent verser la galive sous la pointe de la langue et au niveau
des dents molaireg d'en haut et d'en bas. Ce liquide est sans oouleur et ressemble à de I'eau un
Il est en effet principalement formé par de I'eau pure; on y trouve, pour 100 grammes de salive, 99 gr. d'eau. Le peu de matière solide qu'il renferme a pour partie principale un ferment particulier que I'on nomme ptyaline ou diastase animale. Ce ferment salivaire est I'agent esgentielde la digestionbuceale, qui aonsiste à transformer en liquide les farines et les fécules déjà préparées par la cuisson ou par une mastication très prolongée. Sous I'influenoe de la ptyaline, cee fécules changent de nature, peu épaisse.
comme dans une fermentation, et passent à l'état de matières suorées. On peut même sentir le goût de sucre lorsqu'on a mâché longtemps de la mie de pain ou toute autre matière farineuse. Ainsi transformées, ces matières fondent dans la salive, comme le font tous les sucres.
que c'est que d.'avaler. 21. mesure que - Al'action - Ce bouchées les diverses d'aliments ont reçu de la salive, nous les aoalons: ce mot, bien connu dans ce sens
veut dire en réalité faire descendre. En effet, I'acte d'aval6r, que I'on nomme la déglutition, consiste spéoial,
à faire passer rapidement la bouchée que nous venons de mâoher, à travers le pharynx, pour la conduire dans l'æsophage. Nous sommes forcés d'avaler rapidement, d'escamoter en quelque sorte ce que nous avalons; car, pendant le moment où les aliments passent, les voies de la respiration se trouvent intemompues, les- fosses nasalos et la
glottesontpourun instant fermées. Cela ne peutdurerplus d'un instant sans quo nous ne soyons exposés
à
suffoquer.
20
CHAPITnE
lll.
[rorsquo nous avalons de travers, c'est que, pour une cairse
ou pour une autre, les alimentg n'ont point passé assez vite ; la glotte et les fosses nasnles se sont rouvertes avant
toutlùt passé dans I'cesophage. Alors le courant d'air qui sort par la glotte pousse une partie de la boisson et suelques fragments d'aliménts solides dans les fosses" riasalïs : il ei résulte une suffocation et un accès de toux que
fort désagréables. 2?..
La digestion dans I'estomac.
Dès que nos
- ce canal les - se sont engagés dans I'cnsophage, aliments bouchée franI'estomac. Chaque peu à vers peu aonduit chit le cârdia, et tout notre repas se rassemble dans cette poche digestive.
' Intérietrement, la
trirluide spécial,
membrane de I'estomao produit un que l'on appelle_le suc gastrique {ce-qui
tiqui.d,e de l'estomacl,ll est visqueux etlégèrement trouble , il a une odeur et un gofit aigres bi.çn maroûés; i[ contient une grande quantité d'eau et une'petite proportion de matières solides en dissolution. Parmi ce's rnatières, il en est une de première importance' parce gue o'est à elle que Ie suc gastrique doit ses propriétés digestives. Cette matière â reçu le nom de pepsine (ce qui signifïe proprement substance digestive) ; elle est dans le suc sasirigïe I'analogue de la ptyaline dans la salive. Seuleirent, iandis que I'action do Ia ptyaline s'exerce sur les farines et les fécrrles, celle de la pepsine atteint partiouliè-'
veït dire le
rement les matières que nous avons appelées des aliments plastiques : Ies viandes de toutes sortes,le glutendu pain, ies suÉstances qui constituent les organes des plrrntes que nous mangeons. En un mot, le suc gastrique, à I'aide de sa pepsine, désorganise et rend méconnaissables les fragments à'animaux ou de plantes que nous avons avalés. Tout cela Ee dissout dans le suc gastrique et forme uue pâte aigre, de couleur grise et presque liquide, que l'on appelle le chyme. Pendant toute cette opération, I'estomac demeure' coirplètement clos, car le cardia et le pylore sont égalemeni fermés; mais ta lluidité du chyme, lorsqu'il est comoiatu*"ttt formé, est assez grande pour qu'il sécoule péu i p** par le pylore et passe dans les intestins.
'b'eri
ainsi que I'estomac se vide peu à petr et, lorsqu'il ne
cOntient plus rien, nous commençons à é-prouver rle nou. veau ceftè sensation que nous connaissons.bien sous le nom
LÀ DIGESTIOT{ DES
ALIMENT,S.
2I
{e faim.La durée de ladigestion varÎesuivant la.naturede nos âlirnents. Les chairs proprement dites sont oelles qui se digèrent le plus vite ; rnais, en général, Ia durée d'une digestion stomàcale varie de une heure et deinie à trois heures, s'il s'agit d'un repas complet et modérément oopieux.
bile et les matières grasses. - Le chyme 23. - La de I'estomac dans les intestins est une matière qui a passé très mtlangée. Il contient, d'une part, les substances déjà
d'une autre part, les matières grasses et certaines fécules renfermées âans les plantes et que la salive n'a pu attaquer; il contient enfin les déohets de nos aliments qui sont destinés à être rejetés hors du corps. Les matières grâsses et les fécules
digérées par la salive et par le suc gastrique-;
sont digérées à leur tour, par une troisième opération dont Le siège est la partie de- l'intestin grêle qui vient,après le pylorè. Elle aenviron ?4centimètresou'12 travers de_ doigt itô longueur ; en mémoire de aette dernière faqon de la me' surer, on I'appelle le duodënum (ce mot veut dire 12 fois).
Deurliquides nouveaux vontici agirsurle chyme ;oesonIla bile, qui provient du foie, et le suc pancréatique, que fournit une glande très analogue aur glandes salivaires, et quo I'on appelle le pancréas (tout charnu). Ces deux liquides sont tiès différents I'un de I'autre : la bile est jaunâtre, amère et épaisse ; le suc pancréatique ressemble un peu à la salive. Ces deux liquides, €n se mêlant au chyme, YPro. duisent deux transformations : les fécules passent à l'état de sucre et, p;tr conséquent, se dissolvent ; les matières grasses se mêlent en se divisant aux liquides du chymo et leur donnent un aspeot laiteux parfaitement reconnaissable. Du reste, la blancheur mato et I'opacité du lait sont dues à la dispersion du beurre dans toute la masse du liquide ; le lait frais est une érnulsion de beurre. De même, dans Ie duodénum,
il
se
fait une émulsion des matières gras'
seg de nos aliments. C'est alors que toute la partie nourriseante de nos aliments est complètement digérée ; elle est
à pénétrer dane le sang et on lui donne le nom chyle. Lo reste des matières alimentaires a perdu toute aigreur et so colore peu à peu, sous l'influenoe de la bile, en un jaune sombre. 24.- Le chylevasemêler au sang. - Toutle travail de la digestionaboutit à former un liquide que nous avon$ prêto d.a
22,
crraprrRn ur.
nommé ohylo et qui renferme tous les éléments nutritifs. Il doit péné_trer dans le sang ; mais il y parvient par une sorte de {iltrage à travers les parois ds I'intestin. Dans cesparois se trouvent desvaisseaux, les unscontenant déjà du sang, ce sont des ueines; les autres renfermant un liquide lppelé lyrnphe,qui est destiné à devenir du sang. Ce sont les veines et les uaisseaux lymphatiques qui reçoivent peu
à peu le chyle abso'rbé par la membrane intérieure deJin. testins. Cette absorption du chgle est la fonction essentielle des intestins, surtout des intestins grêles. Quant à I'absorption des boissons, elle se fait principalement dans l'estomao, au moyen des veines nombreuses qui rampeut dans ses parois.
aÉsuuÉ DU cEAPrrBri rrl. La dlgestlon
d,es
aliments,
L'homme se nounit d'animaur et d.e plautes, et de sub- qui stances en proviennent. 16. Il boit de I'eau et des Iiquides fermentés. {5.
17. - Il consomme en outre une autre uatière minérale que I'eau : - sel. c'est le 18. alimentaire de I'homme doit se composer doali- Le régime ments variés. Le lait est le type d'un régime alimentaire complet.
- alimentaire complet comprend. 3 catégories d'aliTout régime -mente : 1o les aliments féculeats ou gucrég 2o les alimentr grer
; ; aliments plastiques. 19. La digestion convertit toute matière alimentaire en liquicle. - La 20. salive transforme en sucre les fécules cuites : c'est Ia digestion buccale. 21. La dégiutitionfait passer nos aliments dela bouche àl'æso3o les
-
phage, à travers I'arrière-bouche.
Le suc gastrique, sécrété dans I'estomac, dissout les ali. et produit le chyme : c'est la digestion etomacale. 23. La biie et le suc pancréatique, sécrétés par le toie et le paneréas, sont versés dans Ie duodénum ; ils dissolveut les fécules cruec et ils émulsionnent les graisses . c'est la tligestion cluodénale. 24. lee intestins, le chyle est absorbé et il est ensuite - Dane introduit dans le sang. 22.
ments -plastiques
QUnSTTONNÀrBE.
Quelles sont les bolssons - 160 ilont ll fult usage I de quelque matlère mlnëI7o Se nourrl,t-ll ralel - tlo Qomment dolt étre réglé Ie réglme ullmenta{re d,el'hommeî
t1o De ç,tol se nourcr,t l'homme ?
commenr,tart,,nli,:':,::;,:::i;iiiT,;,,,,ottutot,,oï,e. 7
goiles d'o,llments
Qu'appelle-t-an sliments îesph,orobet ct allmenls En quul conslste la dlgestl,on d'une mailère allmentulrel-,2@ pn quoi consls-te Ia il{gestion buceale? Quel esl le prlnclpe actl{ dah sallae'l 2lo-Qy'a^ppelle-t-on aaaler ! Z2o Ei quot 9onslste la dlgestion stomacale ? Quel est Ie prtnclpe actif du suc g&strlquel Qu'esl,-ce que le chymel 23o Quels sontles liquldes airsés dans Ie duod,énum? En quol conslstela dlgestlon duodë,nale? Qu,est-ee que Ie chglel 24o Cornment le chyleparulent-il dans le sang,t plasliques
?
19o
-
-
-
-
-
CHAPITRE IV. LE RÉGIME ALIMENTAIRE. 25. Lres d,ivers genres de régiimea. a un - L'homme - alimentaire, que I'on appelle omniaore, réginre c'est-à-dire emprunté aussi bien au règne végétal qu'au règne animal. Selon son tempérament, selon les travaux auxquels il se
livre, selon qu'il habite dans,Ia ville ou à la campag,ne, enfin selon ses goùts personnels, ilfait prédominer dans son
régime les végétaux ou les matières animales. En général,
dans I'alimentation des gens des villes, les viandes sont en plus grande proportion que dans oelle des gens des campagnes. A la rigueur, des hommes et même des populations entières peuvent subsister en ne consommant que des végétaux ; mais le corps humain ne saurait E'arranger d'un régime exalusivement animal.
Le nombre des espèoos d'animaux omnivores comme I'homme n'est pastrès oonsidérable. La plupart des animaux dont la conformation ressemble à celle de l'homme, ont un régirne exclusif. Les uns vivent d'herbes et de feuilles, d'au. tros defruits, de racines, de graines; d'autresau contraire ge nourrissent de viande fraiche ou avancée, d'autres en{in d'insectes, de vers, etc. La disposition du canal digestif et des dents diffère notablement suivant le régime qui leur est propre, et I'organisation ne permet pas à une espèco
de changer à son gré son genre d'alimentation. Il n'est donc pas surprenant que chez I'homme aussi le régime alimentaire omnivore soit une oonséguence. néoessaire de
la disposition
des organes digestifs.
'q
24
cHÀPrrRE rY.
prépare des aliments. 26. - L'homme - La cuisson d'une façon partioulière : sachant alluses aliments mer du feu, il les ouit avant de les manger. Il en excepte
un certain nombre de matières végétales, que I'on désigne sous le nom de orudités, et la plupart des fruits. Mais I'u' sage de la cuisson est surtout général pour les viandes et la plupart des substânces provenant des animaux. Cette habitude est tellement consacrée que la plupart des aliments nous répugnent lorsqu'ils ne sont pas cuits. Mais il y a là autre ohose qu'une question de goût. La cuisson-des alirnents a pour effet de les purifier, de les assainir. On peut afTirmer, d'après les observations des médecins et des naturalistes, qu'elle préserve I'homme contre diverses espèces d'animaux parasites, et particulièrement contre ceux que I'on appelle les uers intesti' n&u1c.
repas. - On nomme hygiène I'ensemble des 27. - Les la bonne santé et préservent qui entretiennent habitudes notre co.ps des maladies.La connaissanoe des règles d'après lesquelles se forment ces habitudes constitue la science de f hygiène. Il est de la plus grande importance quo dans touteà les familles oes règles soient connues afïn que lee soins des pères et des mères soient dirigés d'une façon éolairée. Pârmi cos règles, celles qui concernent I'alimentation sont de Ia première importanoe. .:-* =<\ Un penchant naturel nous pousse à manger ef à boire. ll faut se garder de se livrer sans mesure à ce goùt qui' peut nous mener à d.es excès nuisibles pour notre santé. il faut s'imposer pour règte de ne manger que lorsclu'on a faim et dè ne boire que lorsqu'on a soif.Il faut, en outre, habituer notre corps à manger tous les jogrs,aux mêmes houres et à peu près en même quantité. Un bon régimo a pour basè un système quotidien de repas à heures
fixês. En général, le meilleur régime quo I'on trouve en usage consiste en trois repas, dont I'un plus fort que les deui autres, c'est oelui qui se fait vers le milieu du jour. Dans les campagnesr c'eit ce qu'on appelle souvent Ie dt' ner. Les cleux-aùtreg sont un déjeuner le matin, peu après e'être levé, et le souper qui a lieu le soir, quan-d la journée de travail est terminée. Les oocupations vaqiées des personnos qui habitent la ville imposent souvent d'autree habitudes.
?b ALIMENTAIRE. En tous cas, il irnporte de ne' rien manger dans I'intervalle des repas et de résister au désir de boii'e hors dtr temps ou I'on mange. II faut en outre tenir grand oompto ds oè que l'on ressent après ohaque repas. Notre oorps, à oe moment, doit se trouver fortifié et remis ; mais il faut craindre d'avoir fait un repas trop fort, toutes les fois qu'en sortant de table on se sent alourdi , avec un sentiment de plénitude pénible à I'estomac, ou avec une sorte d'excitation et,de ohaleur à la tête. Quand vient le repas suivant, on doit éprouver un appétit franc et bien ouvert; la bouche doit être , lorsqu'on se met à table, exempte de mauvais goùt et d'empâtement. A ces signes on reconnaîtra que le repas précédent a été complètement digéré et que l'estomac est tout prêt à en receioir un autre. S'il en est autrement, il faut avoir soin de réduire le repas que I'on va faire, pour ne pas fatiguer un estomao qui n'a point terminé son @uvre. En résumé, il faut ne pas oublier que les souffrances provenant d'un
LE RÉÊI!ÉE
mauvais régime alimentaire et les exoès auxquels entrâîne la gourmandise, rendent I'existenoe on ne peut plus pénible, entravent sÉrieusement nos travaux et nous privent des récréations les plus légitimes.
28. - La sobriét'é. - Il faut se nounir pour se bien porter, avoir I'esprit sain et le corps dispos. Le régime alimentaire qui produit oet heureux résultat a pour règle la sobriété. loutes les fois qu'on s'en écarte rrotablement, on
qui peuvent dégénérer en maladies longues et dangereuses. Redoutez ce qu'on appelle les indigestdone . La santé ne résiste pas à des exaès q-ul produisent habituellement de pareils accidents. 49. - L,a tempéralrae. - De tous les exoès de régime ruiner lo oorps de I'homme, il n'en est pas qui pouvent de pius funeste que I'abus des boissons alcooliques. Dàns lo lângage vulgaire, on donne à ce genre d'excès le nom
e'expose à de graves indispositions,
brutal mais caraotéristigue d'ivrognerie. Les suites
en
sont tellement redoutables que parfois on n'a pas craint d'interdire complètement toute boisson fermentée, Le plus remarquable exemple a été donné par Mahomet,
Àprèr b'être lui-même laissé aller à boire et avoir ressenti les égarements de I'ivresse , il s'interdit eû
il interdit aux musirlmans, ses disciples religieux, I'usage du vin et de toute espèce de boisson fertnentée. tos TOC.
-
T. III.
lr+
26
CHAPITRE IY.
peupler qui s_uive_nt rigoureusement sa religion ont oontinué depuis plus de douze siècles'à ne boirà que de I'eau. Dans les p.ays du nord de I'Europe et de I Amérique, leà ravages de I'ivrognerie ont été si giands qu'on s,est efforcé {y lpposer le même remède. dn Russie, en Suède, et Norvè_g_e, en Angleterre, err Ecosse, en irlande et aux Etats'unis, il s'est formé de nombreuses sociétés de tempéranoe, dont les membres se sont imposé la loi de ne prendre auoune espèce de boisson fermèntée. Le mal au. quel on a voulu remédier-n'a pas été extirpé pour cela, mais du moins on le combat et l'on arrête ses progrès. _ L'ivrogne'ie est la source de toutes sortes dô maux. D'abord celui qui s'y livre perdcomplètement pendant quelques heures la raison et le libre êxercice de sa volônté. Trgp- souvent, dans I'ivresse, il commet des actes de brutalité ou même des orimes, sâns re savoir. souvent aussi il se blesse lui-même, quelguefois même il périt àans les accidents que provoque cet,tè folie momentairée. L'ivresse
dure plusieurs heureset, lorsqu'elle atteintsa plus grande intensité, le buveur en vientà perdre tout seïtimànt :. il est ce
g"-ol
appelle., d'une façon oaractéristique, iore_mort.
Les habitudes d'ivrognerie détruisent intâittiuement Ia santé. Elles sont d'autant plus funestes que le buveur satisfait sa-'passion en absorbânt des liqueurs plus fortes. Les eaux-de-vie communes, le kirsoh, I'absinihe surtout, et tous les mélanges de ces liqueurs que I'on déguise sous clvers noms, sont _encore plus dangereux que le vin, la bière et le cidre. Mais, quelle que Joit Ia bo^isson dont on fait excès d'habitude, l'eitomao iedétruit peu à peu, le oer. yeag s'altère, I'intelligence et la mémoirô s'émbussent, et la vie ee termine prématurément au milieu de longues et pitoya-bles souffrances. Il y a plus, les fautes des iarents retombent ici sur leurs enfanté. La santé ruinée dôs ivrognes influe de la façon la plus grave sur le tempérament -ces -malheureux de ceux qui en naissent. vieiinent au monde aveo des maladies ou des germes do maladies qui compromettent souvent toute leur existence. c'est aiisi que les habitudes d'ivrognerie,_lorsqu'elles se propagent, font dégénérer certaines races d'hommes.
30. Les empoisonuements. On appelle Ttoiaon touto matière qui, introduite dans notru y produit qes aocrdents graves pouvant aboutir à la "o"p", mort. Les poi.
LE NI'GIME ÀLIMENTAIRB.
21
sons que nous avons à redouter sont de deux sortes: .les uns sont des substances minérales et, comme telles, ne sont guère sujettes à se. renoontror dans nos aliments ; les autres proviennent de certaines plantes ou même do quelques animaux ; nous sommes plus exposés à en ressentir accidentellement les effets. Le nombre des plantes oénëneuses, o'est-à-dire renfermant quelgue poison, est considérable. Les médicaments les plus énergiques,l'opiumrla noiæ-tsomique et une multitude d'autres que vous ne connaissez pas, renferment des poisons végétaux. Pour guérir, on les emploie à faible dose ; à dose plus forte, [a plupart d'entre eux nous tueraient. Quant aux poisons minéraux, la pharmacie et la médecine s'en servent de la même façon : il en est quelques-uns qui ont une triste célébrité; topt le monde aonnaît l'arsenic (dont le véritable nom est I'acide arsénieux). Le uitriol, ou plutôt huile de uitriol, que les chimistes nomment acidesulfurique, estun poison co'rrosif non moins connu. Mais ce qu'il y a de plus dangereux, surtout pour les enfants, ce sont les poisons qu'ils renoontrent, sâns le savoir, dans la campagne: des fruits, des herbes, des champignons, dont I'aspect n'inspire aucun soupgon et dont il faut se défier sans oesse. A tous ces dangers, il faut opposer un précepte des plus salutaires : ne mettez jamais dans votre bouche et surtout gardez-vous de menger un fruit, une herbe, une plante quelconque, et en général touts, substance que vous ne savez pas bonne à manger. nÉsuMÉ ou cHÀprrRE ry. Lc régimc allmentalre, ?6. est omnivore. Les personnes qui suivent un régime - L'homme purement végétal font exception à la règle générale. - Personne ne pratiqued'une manière durable un régime exclusivement'animal. 26. L'homme cuit la plupart de eeg aliments, et il se préserve ainei de vers intestinaur et de certaines matières nuisibles. 21, - On doit prendre la nourriture par repas réglés. Dn général, on en fait trois par jour. Le eobriété est la condition d'une bonne santé. 28.
29. - L'abus des boiseons fermentées engendre des maladies mortsllos.- I.,'ivresse est une folie momentanée I I'ivrognerie altère les
focultés- de l'esprit; elle abâtardit les lacer. Un poison est une matière qui trouble la santê 30.
-
et peut
28
cHAPIIRE
v'
tir'és des plantel ou aee - on distiugue les poisons -animaur et ceux de nature minérale'
srnener Ia mort.
QûESTTONI{ÂrBE. . a-llmental're- d'e I'homme? Peut'll vivre uai' Ic rëglme 25" Quel cst ou-r*rîi de ,égétauh ou d'tanimaus | - 2ôo Quels.sont lc.s *uarr'lag,es
97o Queltu sônt lct melttettres hablso*f les dangers des cncès ? ?9-o-Quets ZW Qieltes sont les'iuttæ ile l'larognerle.? Qnels rc' ae ioirirl'turc 30' Qu'oppel'le-t-on mèd.es Iu[ a't-on opposît d,ans cerlal'nt p{lgrs æ d,ëlier 1 il potsons'iront faut ,oitiii er:iirteoun aiuri,
it"ili"ï";i*i-Ïrt-àit,r',ints? tiali aprentlrcpouràongn
l'-
-
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jitriiii
CHAPITRE V. LA RESPIRATION. 31. - Les mouvements de la poitrine' - Si Q-uelûu,undevoscamaradesvousmettaitlarnainsurlabou. imrnédiatement Ëilu-ïtlàr'no.in"r, vous sentiriez presquevotre poitrine se ;;; ;;;; itttoiot"utu. Vous étoufferiez'
appeiant I'air du dehors, et vo.us vous débatreeiriôz viotemmurit pour reprendre la liberté de votre dont la pit"tion. Respirer,'Jest 11' qn .besoin incessantsans que iatisfaction ne peut être ni gênée ni suspendue'
soulèverait
en
iâor no"r sentions
menacés
de mourir' En tout tempg,
le travail la veille to**u dans le sommeil,oudans nous nous que nous,parlions que reposr [e *o**u dans pas d'inspirer l'air cxtérieur en
dans
taisions, nous ne ôessoùs
l'air de nos dilatant notre poitrine et d'expirer ensuite quelque Ecoutez contraire' mouvement un par poumons,
altertemps, lorsque vous êtes au repos' ce mou\€T:nl 15 à 16 fois par environ lieu a iI : poitrine votr:e n"tiide travaillez de vos bras' lorsque *""à; muir,'lottqûe vous oourez,. le mouvement de vous si surtout et ;;";ilctrel plus que vous faitos plus d'autant s'acoélère lJtutoitution de ce qu'il était et dôuble It'rff"id;" il G;ùnt facilement même --Ëà"tdavantage'
respirer, notre poitrine exéoute deux mouvements inspiration et expiration' Le contraires gou l;àn
"ô**"
Z* RESPIRATION. mouvêrnent d'inspiration appelle I'air extérieur et au moment où nous I'exécutons, noug setltons, avec un LA
certain plaisir, I'air frais et pur pénétrer dans notre gorge et dane notre poitrine. L'appel de I'air a lieu par une dilatation de la poitrinequi se fait en même temps seutir surle
ventre. Cette dilatation n'est pâs habituellement aussi grande qu'elle peut l'être; mais dans certains moments ôù, comme on dit, on respire à pleins poumons, lorsque I'on bâille, lorsque I'on rit, lorsque I'on parle à pleine voix ou lorsque I'ori'chante, on dilate la poitrine autant quê possible, et les côtes se soulèvent fortement. Du riste, rien n'est plus sain pour la poitrine que de respirer par inspiration profonde, de fagon à renouveler chaque tois une grande partie de I'air qui est dans notre corps. Le mouvement d'expiration ft pour effet de chasser hors de la poitrine une partie de I'air qu'elle contient. Pour cela, il su{Iit que, dilatée pour I'inspiration, elle se relâohe et revienne à ses dimensions premières. 32. - L'air que nous expironsn'est' pas semblable à celui que nous inspirons. - L'ait' que nous prenons au dehors a une composition que ùous connaissez: c'cÊt un mélange de deux gù2, I'oxygène et I'azote. Voul vous râ,ppelez même sans doute que' dans ce mélange, il entre quatre fois plus d'azote quc d'oxygène : dans un litrc d'air, il 1'a 79 centilitres d'azote et ?{ d'oxygène.
Si I'on prend une vessie de caoutchouc pleine d'air et munied'un tube eflilé en pointe, on portrra. faire une expérieneo intéressante. Dans un verre contenant de l'eau de chaux {eau tenant en dissolution de la chaux), vous plongerezl*" pointe efiilée du tube et, pressant doucement la vessie de ôaoutchouo, vous ferez passer des bulles d'air dans I'eâu de chaux. Celle-ci ne se troublera pâs, ou tout au moins ne deviendra un peu louche qu'au bottt d'un temps très long. Faites maintenant, par comptraison, une autre expérience'
du
même genre: prenez
un tube tlans votre
bouche,
plonEez-en l'autre extrémité dans I'eau de chaux etexçÉrez han,t-le tube I'air qui sort de votre poitrine. Comme dans I'expérience précédente, une série de bulles traverse le liqulde, mais il se trouble rapidement; il prend une sPpare-nce laiteuse qui s'accuse de plus en plus, à mesure que I'expérienoe-. Le corps blanc_qui s'est formé vous plolongez -ce dernier cas est de la poussière de araie, d.e l* dans l*if
30
cHAPITRE v.
poussière _de pierre calcaire: c'est ce que les chimistec appellent du carbon ate de chaux. On lui donne ce nom parce qu'il .est--r:omposé de chaux et d'un gaz dont on a prononcé déjâ le nom devant vous, l'acide carbonique,. ô'est rlu nom de ce gaz qu'on a tiré le mot carbonate. . Que_prouve _oett-e double expérience ? Dans la première, le oarbonate de ohaux ne g'est pas produit, puisque le li. quide ne s'est pas troublé d'une fàçon sensinle. Dans la seconde, la produotion du carbonate de chauxnous démon. tre .que I'air expiré contient de I'aoide carbonique, que ne renferrnail .p"t-l'air inspiré. Ainsi, dans notre poitrine, I'air inspiré s'altère et il s'y mêle du gaz acid,e carbonique. De p_lus, _nous sav-ons tous que l'air expiré est humid.e: il .ternit les glaces, en les couvrant d'une fine buée ; unefeuille
d9 papier tenue quelque temps devant notre
bouche
s'humeote promptement. L'hiver, Iorsque le froidextérieur devient rigoureux, notre haleine forme comme un brouillard dt à la vapeur d'eau qu'elle contient. Les hommes et les animaux dont un exeroice violent accélère la respiration, rendent par los narines un air tellement huinide g.u'if folqe un léger nuage.' Par oogséquent I'air expiré s'est altéré; il s'y ost mêlé de I'acide càrbonique etde la
tapeur
d'eau.,
Ces deux gaz.o.nt pris Ia plg,ce d'une partie de I'oxygène gue_contenait I'air p-ur, car- I'air expiré ne possède-plus,
par litre, que l5 ou 16 oentilitres d'oxygène fibre.
33. Le sang change d,e couletr au contact d,e I'aiI. --.Lorsque le-,s bouchers _saignent un animal qu'ils
viennent de tuer, le sang qu'ils récueillent est coloié en rouge_ foncé tirant sur le brun sombre; o'ost ce qu,on
appelle du sang noir,tant la nuance est acoentuée. -Mais lorsque le sang est resté-quelques heures en repos danslo vase où il a été ,recueilli, on s'aperçoit que si surface a pris au contaotde I'air une couleur rouge velrmeilbeaucoup plus olair; il est devenu ce que I'on apfelle d,u sang rouge. Ce curieux changement de couleui-peut se proâuire à volonté: si l'on prend du sang noir et qu'on le-verse dans une.petite oloche, ou éprowsette, rempliè d'oxygène, il suflit de l'y agiter légèrement pour qu'il dévienne âu rougo ver. meil qui oaractérise le sang rouge. Voulez-vous dainteuant le faire revenir à sa ooulèur noirâtre, prenez une
LA RESPIRATION.
3+
autre ép_rouvette remplie d'aside carbonique; versez-y
Ie sang devenu rouge et agîtez un peu, oe même sang redevient noir. Ces.{uq* expérienoes prouvent que le sâng rougit -lorsqu'il absorbe du gaz oxygène et reprend si coule*ur noire s'il absorbe du gaz acide carbonique. Iln un mot, les deux nuances que le sang présente, tiennent au gaz qu,il contient : le sangrouge est oxggénd et le sang noiiest ôar. bonë.
34. - Le sang, guand, il respire, se dépouille do ['acid.e carbonique et prend à I'air d,e I'oxygène. L'air que nous respirons pénètre dans la poitrine, et -le
sâng renfermé dans nos vaisseaux
y passe pour
se
.renoontrer aveo lui. L'expérience nous a montré tout à l'heure que l'air expiré a perdu environ un cinquième de foxygène qu'il renfermait et s'est en échan$e chargé d'acide carbonique et de vapeur d'eau. D'une autre partn le sang amené dans les poumons est noir, ce qui veut dire chargé d'acide carbonique. Il en ressort rouge vermeif c'est-à-dire débarrassé de I'acide carbonique Àt enrichi d'oxygène. Il est dono faoile de comprendre ce qui se passe dans les poumons : le sang se trouve en présence de I'air à travers de fines membranes. Il se fait un écha.nge entre I'air, riche en oxygène, et le sangl, riche en eau et en gaz carbonique. Le sang absorbe l'oxygène et exhale par compensation de I'acide c4rbonique et de la vapeur d'eau, C,est là l'aote essentiel de la respiration I on lui donne le nom spécial d'hématose. Ce nom vient du mot grec haime, qui veut dire sangr et- il signifïe fabrication du sang. Il n'est pas vrai que_ l'échange dont nous venons de parler constitue à lui seul toute la fabrication du sang:, mais il est parfaitement exact qu'il la complète et I'aohève. Lee voies aériennes et les poumons. 35. - contient - Notre poitrine les organes spéciaux de la respiration,
I'air extérieur y est amené pâr des voies spéciales.
C'est ce qu'on appelle les uoies respiratoires. Elles commencent par les fosses nasales et oommuniquent avec I'extérieur par les narines. La bouche sert aussi à la respiration, mais elle ne lui est pas spéoialement affectée. Copendant eIIe est en rapport avec les voies respiratoires, nou seulement pour I'arrivée de I'air, mais aussi pour que la
:}g
CHAPITRE Y.
voix, formée dans une des parties dos conduits respiratofrcs, puisse être articulée par la langtte et les lèvres. Les fosses nasales s'ouvrent en arrière dans le haut de
la gorge ou pharynx; dans la gorge aussi commence! par la glotte et le larynx, le conduit aérien proprement âit. L'air extérieur qui a pénétré par les fosses nasales,
trâverse la gorge pour
r
alliver à la glotte el, pénètre dans le canal aérien.
Le larynx en est la première partie. C'est une petite caisse solide et arrondie que I'on sent au-devant du cou;
il y
forme une saillie bien collnue sous le nom de pomme d'Ad,am. C'est tlans Ie larynx que se forme la voix. Aussi
cet orgâne .est-il plus gros chez les hommes que chez les femmes, ce qui explique I'inéfle.
5. Les dcux ponmons et, entre eux, le cæur. - l, Ir'achéc-artèr'e, corr,luit par lcqrrel I'air que- I'on respire ar.r'ive dans lcs poirrnons.' d, pointo du cæur. U, partie druite du cæur. - vaisseau artôtrl-aorte, qui ,Jish'ihrre le -tgngO,venant du cæur, aux diverses partier. Y , g J p, veiles rapportant au c@ur le sanç
- divcrser.parties. dec
I r,
sang vers l0 bPas gauche.
artère portant lô
gale puissance de leur voix.
Àu-dessous du larynx, le conduit aérien
continue à descendre en avant du cou et
parvient jusqu'à la par.tie supérieure de la poi.
trine. Dans cette portion de son trajet, on lui donne le nom trachëe-artère. Ensuite le conduit se divise en deux bron. vont se ramifier chacune dans I'un de nos pouTnoùs. Ceux-ci sont les organes spongioux, parce qu'ils sont
d.e
ahes, qui
oomposés d'innombrables vésicules remplies
d'air;
en
mêmo temps viennent s'y répartir les vaisseaux très tinc qui contiennent le sang. Ces vésïcuÏes sont situées aux extrémités des plus fines ramifications des bronches : on les nomme les cellules pulmonaires; c'est là qu€ 8e
fait I'hématose.
RESPINATION. Lee dangers de I'ain conflné. - Personne LA
gO.
SS
de
vgus n'aoeepterait de se laisser enfermor dans une caisse Ui*n alo*e, dans une armoire même assez grander- ni ,O*u dans une pièee où l'air ne poufrait se renOuveler.
Une sofie Ae se;timent instinctif vous avertit qu'il y o rlanger pour vous à vOus trouver dans un air ainsi corlfinéI Vôus pouvez maintenant en expliqler les causes, À chacune .ie vos expirationsr vous exhalez un air qui a nerdu environ un oinquième de son oxygène et qui coniient une quantité équivalente d'acide carbonique. Peu à peu I'air confiné renfermerait un-e trop faible dose
une doso trop forte d'acldo carbonique. C'est tl'oiyEène -que,etdans tout espace -confïné, I'homme ou les ainsi animaux rendent peu à peu I'air qui les entoure cornplètement iruespirable. On peut s'en oonvaincre pat Lne expérience irès simple, mais quelque peu aruellet si on la pousse jusqu'au bgut' Placez dans un bocal à large ouverture un petit oiseau ; *oL" on large bouchon de liège garni d'un moroeau do rlran. fermez exactement le bocal. Au bout d'une demiiru,irb, ou. trois quarts à'heure, le petit -oiseau donnere
,"rorrrt, la pauvre bête sera bientôt morte ; mais sl vou$ lo tirez du- booal pour le remettre à I'air libre, il 8e rétablira Peu à Peu. Si I'expZrience a été poussée jusqu'à le laisser mourlr,
vorrs pourrez, en faisant une seconde victime, constater oue l'àir est bien réellement devenu irrespirable. Un seËond oiseau enfermé dans le booal où I'autre vient de
y éprouvera immédiaternent les accidents qyi té ilt", lremier ne se sont produits- qu'au bout do qu-elque temps. Il est dolo évid-ent que le premier animal a c'omplètôment altéré I'air dans lequel il a succombé. Cet
m'ourir,
air, irop pauvre en oxygèner ne pouvait-plus servir à I'hé' *"io*e, de sorte que dans les poumons le sang noir ns ss transformait plus en sâng rouge et propre à nourrir los organes. Toutes les fois que l'hématose est ainsi susnen,lue, on dit qu'il Y a asPhYæie. ' 3?. Les asph5rxies. L'asphyxio se produit to-utes. les fois que nous souffrons du défaut d'oxygène. CetÊc
34 v. 'HAPITRE I, asphyxie pe-ut étre lente ou rapide, selon que plul- ou moins.i-mpur.
l,air
est
L'asphyxiè iieu à des 'à y aon,ie acoidents manifestes qui -inïitent""pioe porter remède.
It{aJq, I'asphyxie lente est plus dangereuÀe, en ce sens qu.?lle. altère peu È peu la santé sans que l,on recon.:'naisse toujours queile est ra cause au mai. ctst ce gui se produit ahez les personnes, et surtout chez ï", enfantsr-.qui vivent hâbituellement dans un air mal renouvelé, dans des chambres petites ot*oni accumuplus-ieurs. personnes, en un mot dans des condi_ f 9"r tions où I'air n'est p-as su{Tisamment renouvelé. càs mauvaises conditionl {'hygiène sont trop fréquentes dans les villes, etla santé pluJr-obuste des genr aes'caÀp"gn"r, qoi gouvent se nounissent d'une façon moins subsiantielie, est due à ce que la plus grande partie de reur passe
. ;
au grand air. "iu-r" c'est pan I'asphyxre quo s'explique la mort des personnes noyees. u'est une erreur vulgairo qui attribue ceite
bùe. Eri réalitè; I:^l:. qu'avalent :.* :ll:: . auraienr d'eau noyés est tout . à
r"
mort
à
suanrité
fait insignifiaïte ils
.l.es ; périssent asphyxiês pai privarion d'oxygè";. fl;;'o]otunr", extérieures exercées sur re cou, ou_ Ëùr la poitrine pro. dulsent un autre- genre d'asphyxie. Lorsqu',r'ne main vigou.reuse presse Ia gorge d'un marheureux, r'introduction de.I'air par le larynx àt la traohée-artère bsi s,rrpuooo", et il ne tarde. pas. à se produiro une asphyxià.- uriu com_ pression pr.olongée-sur lesparois de ta poitrine a les mêmes erretsrunestes, car Ies mou.vementd'inspiration deviennent impossibles ; la respiration ne se fait pius. . Quant à I'asptyxie par Io oharbon, ôlle a quelque ana-
qui 8e produit dane un air'confiné. un malheuieux s'eriferme dans une chambre bien calfeutrée et qu'en outre il allume près de roi ,J. chaud de charbo_n, il ne fait qu'ajoufer a ru pràpr€ "n r€s. piration I'actiôn beaucoup.p-lus- prômpte a" qui brûle. celui-ci abso_rbe rapiàement I'oxygèrtu àul;"i" "[".Ëon tenu dans la chambre et dégage de lia"cioe "oor-ogre_aveo cefie
Quand
L'asphyxie a dono p-our cause,-diabord -
gène
et
"uruo"ique. le ;;rq;;'d,oïy_
en second lieu, les proprietes nuisiniË,
i",
g*n
quige produisent dans la combristion du charbon. ajoutons que I'on peut très bien s'asphyxier partielle. ment au moyen du oharbon sans le savoù ët rau, re vou-
r,a nEslIRÀTloN.
J5
loir. Toute chambre où brûlent des fburneaur, un poêle de fonte aveo de longs tuyaux do tôle, est exposée à devenir dangereusg, si l'air extérieur n'y pénètre pas en quantité sufïisante. L'altération de I'air est due à la fois à la combustion du charbon, et à la mino de plomb ou plombagine dont la fonte et la tôle sont souvent revêtues pour prévenir la rouille. Les premiers effete de l'asphyxie se reconnaissent alors à un mal de téte aocablant, qui augmente peu à peu. Dès que vous recevez cet avertisse-
rnent, ouvrez largement portes et fenêtres. Il faut aussi se méIier du gaz d'éclairage: il est complè-.,, tement irrespirable et, en se dégageant dans une piècC, il peut rendre I'air asphyxiant. Il est bien vrai que-l'odeur révèle sa présence et avertit du danger ; mâis si le dégagement a lieu la nuit dans la chambre où I'on couehe, I'asphyxie se produit pendant le sommeil; le patient no se réveille pas. Ayez donc toujours grand soin de bien fermer les beos d,e gaz lor.squ'ils ne brrilent pas. Soyez très attentifs à toute odeur de gaz qui peut vous r.évéler l'existenco d'une fuite et ne négligez pas d'y porter remède ou d'avertir. pour_ -que I'on_ _s'_en occupe. F)nfin rappelez-vous qus I'air mêlé de g.az d'éclairage a la funeste prbpriété de produire.une-_explosion dès que I'on y allume ou qu'on y introduit allumée une bougie, une lampe ou même une simple allumette. En tous oas, évitêz de coucher dans des pièces où sont établis des beas de gaz. nÉsuuÉ Du cEAprrBE y.
La resplratlon.
$i. - L'homme a besoin de respirer sans ce'se. La respiration - I'air ei I'expi. ge compose de d.eux mouvements contraires: inspirer r9r.. Pour inspirer, nous dilatons notre poitrinè ; noue la laieso'ne s'affaisser, pour expirer. L'inspiration introduit de I'air daus la poitrine I I'expiration en -rejette dans I'atmosphère. L'air expiré contient moins d'orygène que I'air inspiré. _ _ -32. L'orygèu-e
Iæ
sang
--33.- d.'un brun sombre
de I'homme est rouge vermeil ; mais il devient
lorsqu'il a nourri les parties dL corps : c'est le sang rouge et le sang-noir. Le sang rouge devient noir lorsqu,il absorbe de I'acide carbouique- ; Ie rang noir devient rougc lorsqu'it absorbe de I'orygène.
Sô
cHAPITnE Y.
34. - Dans la respiratiou, le sang exhale de I'acide earbonique et de la vapeur d'eau; il absorbe do I'oxygène qull prend à I'air. 35. - La respiration a lleu dans les poumous. - L,'air entre par les narines et les fosses nasales ; il continue ea route jusqu'â l'a,rrière. bouche, la glotte, le larynx, la trachée-artère etles bronches. - La bouche sert aussi à inspirer, mais surtout elle émet la voix, formée dans le larynr, et elle articule les paroles. - Chaque bronche se ramifie dans un poumon; les plus fines ramifications d.es bronches se tdrminent par les cellules pulmonaires où a lieu l'éehange de gcn
qui coostitue I'hématose. Dans un air conûné, I'homme e'asphyrie, parce que, 36.
abeorbaut de I'oxygène, il le remplace par del'acide carbonique ; I'air confiné devient ainsi irrespirable. dans ,la privat'ion de I'orygène, ce qui Bf. - L'aephyxie consiste ruspend la respiration. - L'asphyxie par le charbon a pour ceuse lr substitution de I'acide carbonique à I'oxygène dang une pièce complètementfermée. - La submersion dans I'eau produit I'asphyrie par tléfaut d'alr. - Le gaz d'éciairage peut asphyxier et aussi produire des crplosions, lorsqu'il est nêlé à I'air. - L'habitation dans des locaux mal aérée provoque une asphyxie leate qui ruine peu À peu la santé. QI'ESlIONNÂIRE.
Aucls sont les mouoements de la taspiratdon'l En quoi con3Y Quelle dlfférence g a't'il entre la composltlon dc sictent-lls? 33n Quelles sont les d,eun cou!'a[r l,nsplré et eelle tle l'alr enplré? lews tlw sang? Que dealent le so;lt,g rouge |orsqu'il ubsorbe de I'aclile carbonlque'l Que ileuient le sang nolr en absorbanl de I'onyg,è,ne ? 85'0ùla resplra94" En quolconEiste cc qîion appelle l'hématosel
8f
-
-
-
llon a-t-elle lleu? Par
mowl
Qu'appelle-l-ort,
*nt-elles,l
36o
-
- dans les peul'air arrlue-t-tl les cellules pulmonaires 'l A quol ser-
Qu,els
quellea ao{es
sont les ùangers de l'alr confiné ? Comment
- 37o Qu'cst'ce lue l'asphgole ! Quels sont ics lnconvénlcnts d,es habitallons mal aérëesl Quelle est la cause de lu mort cher les noyés? Qu'est-ce qui proiluit la mort par strangulatlon, ou par étouffement I Comment umiae l'asphyale pd,,' le flcut-otr les démontrerl
churbonl par le gar d'éclalragel
tA
CIRCIILATION DU
SANO.
37
CHAPITRE VI. LA CIRCULATION DU SANG. 38. Le sang est de la chair coulante. .- Nous gavons- tous que clans notre corps circule le sânÉT ; rlous Bavons mêrue c1u'il est cbntenu dirits cles vaisseaux dont, un certairr nornbre se motrtrertt sous notre pca,u avec une coloration bleuâtre. Cette color:rtion est celle du sang noir vu à travers la peau ; ces vaisseaux sont des veines. Voue savez encore que partorrt or'r vobre peiùu est entamée, soit par piqûre, soit par écoroliure, soit par coupure, il sort du sang. Mais il en vieut beaucoup plus si la blessure atteint une veine. Avouez que la vue du sang vous effraie ; ce n'est pâs un sentirnent blâmable, mais il ne cloit jamnis vous enlever force de vous soigner ou de vous défertch'e, ni vous
la
le secours qus devez. Le sanq circule dans notre corps pour y porber la chaleur, la vie et h nourriture. Ce précieux liquide renfer.rir€ tout ce qui est nécessaire pour clévelopper ou réparer nûs organes ; il renferme en même temps toutes les mltières dont ln combustion lente entrcticnt, en nous la chaleur, la force et le sentiment.Telle e.stl'importattce tlu sang que nous n'en pouvons perdre quelrlues c,errtrrines cle [dfâmnrss détourrrer cle porter à votre seniblable vous
lui
sans être immécliatement :rffaiblis ; toute hémorrhagie (écoulement rle sangl) trop abonrlante ou que I'on ne peut amêter, amène la mort par épuisement. Le sang est, cornme on l'a clit souvent, de la chair qui coule; c'est de lui que sont sortis tous les org,:(nes dûllt notre corps est composé et o'est Iui qrri les entretient.
Nature et propriétés du 'sang. - Ciiez I'honrme eL ohez les anitttaux qui, cotnme lui, ont urro colonne vertébrale, le sùng est rouge vermeil, lors39.
qu'il est oxyqéné ; rouge brun, presque noir,lorsqu'il est chargé çl'1çicle carbonique. En sortant rle notre corps, il estchaud (la tenrpôrrrture constlnte rlu corps de I'horrrrne est de 38o ceirt,igracles I ; c'est alors un liquide liien lié et conrplètemertt bpaquo. T. III E'OC, -
P,,8
cHAplTnE yI,
Abandonné à lui.même dans un vase où il est tranguille, il ohange d'aspect: au bout de quelques heures il est coagulC ; c'est-à-dire qu'il se sépare en deux parties : un liquide d'Ï-o* coloration très pâle,- appelé ,erulm, et une masse molle et noirâtre appelée caillbl.La surface du caill9t, qqi a été en contaot avec I'air et a pu absorber de t'oxygène, est seule colorée en rouge vif.' Le caillot est formé de oorpusoules excessivement pe.tits, semblables à
des
pièc,9s- de monnaie ; on les appelle les globules dusang.Il faut, pour bien les ape_rcevoir, un microsôopequi grossisse six à sept cents fois. Les globules sont la pariie essentielle du sang ; ils contiennent lg matière qui'passe tour à tour du rouge vif au rouge sombre, sous l,inflûence de or1 de I'acide oalbonique. plus notre sang est -l'oxygè3e_ riche en globules, plus il est colôré et plus aussi iI est énergique pour mettre en jeu nos organes et nous donnel la force et la santé. 40.- Lretraietcirculaire dusangf . - pourentretenir Le sang de notre corps, nous absorbons par les diverses surfaoes I'eau et la vapeur, plus I'oxygèné de I'air par Ia respiration; mais o'est surtout le chyle provenant cle nos aliments qui l'enriohit. Car ce liquide s'épuiserait, soit en nourrissant les parties de notre corps, solt en fournissant les matières combustibles qui entretlennent la chaleur. Les liquides et les gaz absorbés par les diversessurfaces du corps forment lalymphe qui, de mêrneque le chyle,est incessamment amenée dans le sang noir. Cclui-ci a besoin de rejeter au dehors I'acide crrbonique dont il s'est chargé et de prendre à Ia place de I'oxygène. Il faut donc que le sang noir aille dans nos poumons opérer cet échange et se transformer en sang rouge, qui est le véritable sang. En résumé-, le mouveme,nt du sang dans notre corps est une espèce de mouvement circulair-e, paroe qu'il rèvient
!.oujours à son point de départ. Voilà pourquoi on I'appelle circulation, Lorsque le sang a respiré dâns les cellules pulmonaires, il est à son plus haut degré de per-
feotion; nous_pouvons donc imaginer que c'est là son pôint de départ. Des poumons il se renù âu cæur ; celiri-ci, par le mouvement qu'il lui imprime, I'envoie dans'toutes les parties du eorps. Le sang les nouruit et les échauffe, nrais en mênre tcmps il y devient sang noir; dès lors, il
La crRcuLATroN DU sÂNÊ. 39 . faut qu'il retourne dans les poumons pour s'épurer par la respiration. Aussi est-il ramené dans un autre compartiment du cceur ; de là il est poussé par celui-ci dans les poumons, ou il redevient sang rouqe ; puis Ie mouvement oir. culatoire recommence. Il est facile de voir que, dans ce
mouvement, le,sang est rouge, oxygéné, nutritif et vivifiant
lorsqu'il va des poumolls vers toutes les parties, Au con. trairà, il est noir, carboné et impropre à nourrir,lorsqu'il revient de toutes les parties du oorps vers ,les poumonr. Le mouvement de la circulation comprend donc deux parties : le trajet du sang rouge et le trajet du sang noir. C'est dans cette seconde partie de la oirculation que le sang', avant de respirer, s'enrichit par l'aoquisition de la lymphe et du chyle.
41. - Le coeur est I'organe qui met,le sang en mouvement. exécutant le mouvement complet de - Enpasse circulation, le sang deux fois parle cæur; mais, lors du premier passage, c'est du sang rouge ; o'est du sang' noir lorsqu'il y pàsse pour la seconde fois. Comme ces deux sortes de sang ne doivent pas se mélanger, le cæur est composé de rleux moitiés sép4jées par une cloison complète. On y distingue dono une moitié gauche par otr pâsso le sang rouge, et une moitié droite par ou passe le sang noir. Parfois on appelle oes deux moitiés du cæur, cæur gauche et cæut'drait; on considère alors le cæur
comme un orgfl,ne double. Néanmoins sa forme extérieure donne à peine cette idée; il est charnu ; c'est un muscle creux_, plus large en haut et qui s'aminciten pointe vers ls bas; la.partie la plus large s'appelle la base, pàr opposition
à la pointe. chacune des deux moitiés du oæur contient deux cavités
gui
communiqu_ent ensemble
par un orifico pouvrnt
se
resserrer ou se dilater. La plus petite de ces câvités s'appelle oreillette,'I'autre oentricule. En résumé, le cæur àe
l'homme est divisé en quatro cavités, deux à
et deux
gauche
droite. Vers la base, c'est*à-dire vers le hâut du cceur, sont les deux oreillettes, I'une droite et I'autre gau. che. Dans le reste du cæur, jusqu'à la pointe, sonî les deux ventricules : ventricule droit, ventricule gruche. Chaque oreillette communique avec son ventricule, mais il n'existe aucune communication entre les cavités gauohes à
cgÀPITRE
{0
vI'
quelles disposltions,le sang of les cavités d.roites. voità par mémetemps dans Ie oceur en pa'-tenï rouge noiret Ie sang I'autre' s&ns se mêler I'un avec
{À2._I'.esvaisseauxquicontiennentlesang. poumons et se dirige vers Lorsque le.sang rouge sort des 3'urt.divers orgaI'envoie le cceurr poot qou"oelui-ci dans des Ûèinee que I'on it'ît-oontenu corpt' nes
du
ta
Ftc.0.-EsqutssedesPoumongmonttantlarlispositiondesgroavaisseauretl'inté. ug"verrtriculc st-"-"hÎ.:,;^og:,i:llljl: rieur duc@ur. - og, otËili"ii;;;;h;.; - eor'te' ouvPfte: 4p' âr'tÙre purmonarrei
iL;ii":-r;:;;;rricui6 droit i -'o, artèfe.. Jruit,'s i - vi, ve'lro cave inférieure i - ta, î;;,';î;;p"rÀ"".i..-'lluct,À'J s€ iamiôaut chacune da'r I'uo der trachéc-er.!èro ; - bb,lii"."iii'ii".-6" ui-J*it*, droit' poumonsi
-
pg, pou.ïn giuchË;
-
pd, pouwon
I'amènent d'ans I'oreille uentricule gauche, Irtt, gà""n* ielle-ci oui, f, son tour, lance le sang dans un gros vaiseoôu op'
nomme oeines pulmonail^e8, et
qui
le- pousse-dans
à touteg ;;ie ;"tt" e aotte; elle distribue ses ramilications à" ootpt. Là le sang rouge perd seo qualités i;;ili;.
blenfaisantes et sà couleur Alors il est ramené par des veines iusqu'à l'.oreillettc droite du cæIi't. Touté la masse du sang noir arriv€
grosses veineÊ appei, oôttu oavité du cæur par -cavedeux supërieurc ramène à I'oreil' Usine t caue'.. la oeine
lées
CIRCULATION DU
SÀN&.
{I
lette droite le rang qui a nourri Ia tête etles bras; laueine ceve inférieure rapporte à la même cavité le sang quia nourri les membres inférieurs et le tronc. Ce sang, dane son trajet de retour, a reçu, pour compenser ses pertes, lû lymphe et le ohylo. L'oreiltrette droite pousse le sang noir dans lo uentricule droi.t, qui aussitôt I'envoie, par I'artère pulmonaire, dans les poumons, pour y subir I'influence de I'air et revenir à l'état de sang rouge. 43.
Suelle dilférence y a-t-il entre une artère et
? une veine
Le rôle des oreillettes est de recevoir deE - qui revient au ccÊur: oeines pulmonairet veines Ie sang pour l'oreillette gauche, ueines caveE pour I'oreitte droite,
au contraire, reçoivent le sang des et le lancent hors du oceur dans les artères. Du pentricule gauche nait I'arfêre aorte; du uen/l'icule
Les ventricules,
oreillettes
droit, l' ar tèr e pulmonair e. D'après oela, les veines contiennent du sang qui revient âu ocÊur et aboutissent aux oreillettos ; tandis quo les artères reçoivent le sang chassé par I'effort dos ventricules et s'éloignent du eæur pour lo distribuer, soit aux diverses parties du corps, soit aux poumons. Les artèreg sont les voies de départ du sang, les voies de distribution. Les veines, au contrair€, sont les voies de retour et de concentration vers le cæur.Il y a là une différence de fonctions à laquelle correspond une différenoe dans la consistanoe des deux sortes de vaisseaur. Les parois des artères sont épaisses, résistantes, élastiques: ce sont des tubes sembltrbles àceur que nous faisons avec du caoutohouc. Cela leur pernret de supporter et d'amortir par l'élasticité, le choc du sarrg que pousse le ventriaule. Mais les veines n'ont poinû un pareil effort à soutenirl leurs parois sont minces, flexibles, sans élasticité; aussi les veines laissent-elles voir à trâvers leur tissu la couleur du sang qu'elles contiennent, ce que l'épaisseur del' artères ne permet pas. battements du cæur et le pouls. Cha44. - Les cun do nous porte &u milieu de la poitrine un-organe qui bat constamment, et dont les coups résonnent soug
notre oreille lorsque nous l'appliquons sur la poitrine autre homme. Oet organe, o'est le cceur : il se dilato et se contracte tortr à tour, aspirant pour ainsi dire le sang qui lui aruive par les oreillettes, et le repouscl'un
')
42
cnaprrnE vr.
sant presque aussitôt dans les artères. Les battements du coeur sont réguliers chez l'homme qui demeure en repos; alors il y en a de 60 à 70 par minuté. Il est facile de oâlcu. ler qu'en gne j-ogr1ée, et pour un homme qui ne travaills pas, cela faitg3,600 battements, c'est-à-dire-environ 84 mil. lioas pour_une année, soit au moins 2 milliards pour une existence de 60 années. Quelle incroyable énergiô a donc ce muscle creux, qui, comme le balancier de-notre eris-
tence, s'agite.ré-gulièrement et sans interruption pendant si longtemps ! Nous ne pouvons lui orclonnler de ialentir ni d'aacélérer ses batternents; mnis si nous sortons du repos, si nous nous livrons à des efforts pour travailler ou pour-marcher, auseitôt les battements s-'aooélèrent, ils montent à 90, ,100,,110 et plus-par minute, en même temps
que la respiration devient plus pressée. puisque le sang arrive plus vite aux poumons, il faut bien aussi que I'air ! pénètre plus abondamment.
A -chaque battement du cæur Ie choc du sang chassé par les ventricules se répercute dans les tubes éIastiques
des artères. Au même instant toutes les ramificationË de l'aorte cèdent sous I'effort et se dilatent ; mais aussitôt les parois élastiques reviennent sur elles-mêmes jusqu'au choo très prochain qui les dilatera de nouveau. Ii en ré_ sulte, sur certains points de notre corps, les battementsdu pouls, qui comespondent à ceux du cæur. On les sent partout où une ramification artérielle passe sous la peau. C'est ainsi qu'au poignet, en dessous de la base du pouce, il suflit de poser convenablement le doigt pour percevoir nettement les battements du pouls. 45. -: -Les plaies et leÈ coups. On nomme plaa.e toute déohirure de la peau qui laisse voir- les chairs saignantes. Beaucoup de plaies proviennent de blessures ca-usées pa_r yn coup violent ou par un outil tranohant. En général, lorsqu'un coup violent est porté sur une partie du corps,_il y a {es vais,seaux rornpus et le sang tend à so répa-ndre au dehors. Si lapeau a résisté, le sarig s'épanche en dessous ; il y a ce qu'on appelle une ecôhyrrrore ou extrauasation de sang, Il est utile, dans ce cas, d'y appli_ quer imrnddiatement une compresse d'eau salée. siibog.hqmorse enfle rapidement et *snace cle former une bosso, il faudra la oontenir au moye' d'un mouchoir ou d,une serviette, formant un bandage qui serre la partie blessée.
It.
13 LA CIRCULATION DU SANE. Souvent même il sera bon de placer sur I'ecchymose une pièce de monnaie ou tout autre oorps dur et uni, qui comprime l'enflure et I'empêche d'augmentor. Si, au con. traire, la peau est déc,hirée ou s'il s'agit d'une ooupure, le sang coule plus ou rnoins, il peut même y avoir une hémorrhagie, o'est-à-dire un écoulement de sâng. Les blessures qui portent srrr la tête et le trono se compliquentdu retentissement qu'elles ont sur les organes importants que contiennent le crâne, la poitrine et le ventre. Les coups sur le ventre peuvent blesser le foie. les intestins ou I'estomae, et, déterminer des maladieg quelquefois mortelles. Il faut surtout redouter les coups au creux de liestomac, qui portent en même ternps sur le foie, le pylore et le duoclénum. Quant à la poitrine, le oceur est bien prottigé par le sternum; cependant cet os n'est soutenu que par les côtes, qui peuvent fléohir sous lo choc. Dans ce oas, le cæur ou les gros vaisseaur sanguins qui communiquent aveo lui , pouvent être déchirés et la mort se produire immédiatement. Les côtés de la poitrine et du dos correspondent eux poumons. Dans ces parties, Ies coups, même sans être très violents, ont
souvent des conséquences dangereuses. Il se produit de ces maladies grâves que I'on connait sous les noms de pneumonie (inllammation du poumon) ou de pleurésie (inflammation de la plèvre ou enveloppe du poumon). Ce sont dono de bien mauvais jeux que ceux ou I'on donne des bourrades ou des coups de poing; et, à plus forte raison, des coups de pied, dans le ventre, le dos ou la poitrine. Même sans la moindre intention de fairo du mal, on en fait toujours et, quelquefois, on le regrette
amèrement, parce qu'il est grave ou même irréparable. Les ooups portés à la tête ont pour conséquence dangereuse I'ébranlement plus ou moins violent que ressont le cerveau. En outre, il peut y avoir fracture deg os du crâne, et trop souvent, dans ce oas, le coup est mortel. Dans vos jeux, comme dans vos mouvements de oolère, gardez-vous d'oublier ces simples enseignements ; ils vous épargneront le regret cruel d'avoir fait, sans le vouloir, un mal dont vous ne pouvez calculer les conséquences. les fois que I'on 46. de sang. - Toutes - LesIepertes voit couler sang en abondanoe, on est effrayé,et le plus souvent on a raison. S'il provient naturellement de I'inté-
{
t
cHaPrrRE vI.
rieur, soit qu'on le crache ou le vomisse, soit qu'on le rende
par I'anus ou dang les ur,ines, o'est toujours un aocident incluiétrrnt, et il faut se hàter d'appeler les secours d'un rnédecin. Ce sont là des hemorrhàgies naturelles, c'est-
à-t-lire ne provenant d'aucune biessure. Lorsque les
vomissements de sang ou les selles sanglantes se produieent à la suite de coups violents au ventre, à la poitrine ou à la tète, ils autloncent le plus souvent de graves dé-
sordres intérieuls. Le saignement de nez est une hémorrhagie qui a lieu dans les fosses nasales. Elle n'est pas grave, à moins d'être trop abondante ou de Be renouveler
trop
souvent. En
tous cas, il faut éviter, lorsque l'on saigne du nez, de se moucher, pârce qu'ainsi on prolonge et on augmente l'écoulement du sang. [l faut au contraire laver la narine, même intérieurernent, avec de I'eau froide, et arrêter Ie sang en plaçant un tampon mouillé d'eau fraîche et fortement pressé dans la narine. On se sert d'un morceau de linge ou d'un mouchoir, et on le maintient en place jusqu'à ce que le sang ait totalement cessé de couler. Les hémorrhagies qui se produisent dans les blessures annoncent généralement que quelque vaisseau a été ouvert. Il est toujours important d'éviter la perte du sang, parce qu'elle affaiblit le blessé. Mais cela est d'autant plus_ important que I'hémorrhagie est plus considérable. Si elle provient d'une artère, elle est èncore plus alar" mante. A chaque battement du cæur, les artères reçoivent un choc ; oe choo pér.iodique et fréquent empêche que I'our,er'ture de I'artère se bouche par la congulation du 6ang. Toutes les fois gu'une hémorrhagie paraît produito par une artère, I'humanité commande de I'aruêter de son nrieux et le plus vite possible. Cela sb reconnait surtout au sujet régulièrement saocadé du sang. Lorsqu'une plaie des membres donne du sang en abondance, il faut placer autour du membre, entre la
plaie et le cæur, un lien fortement serré. On le serre jusqu'à ce que I'hémorrhagie s'arrête plus ou moinp complètement. Ce
lien
enipêchd le sang venant du cæur
d'arriver jusqu'à la plaie. Si elle est placée dans une partie du corps oir I'on ne puisse facilement appliquer un lien_ de ce genre, il faut au moins former un tampon de linge 'et le maintenir énergiquement appuyé sui la
praie,
ou
.,,o,"1,,111i"ffi-i,'lii;-à.dire,",* Il
Ilnfin, il faut à tout prix ompêcher le la blessuro, jusqu'à ôe qu'un trédecin apporte ses secours. En pareil cas, avec du sang-froid, du oourage et de I'énergie, un enfant peut sâ,uver la vio d'un homme.
blessure et le cæur.
6ang de venir couler par
nÉsuuÉ Dn cEÀPlrRE vr. La clraulatlon du sang. 38.
Le rang
est contenu dans dos vaisseaux.
- nourrissantes matièree
et d.ee gubstances
Il
renferme dec
combustibles.
viennent toutes les parties de notre corpe et
De lui
la chaleur -dont il
c besoin. 39. - Le eang d.e I'homme est unliquide rouge of chaud. - Il e6 coagule lorsqu'il.est abandonné à lui-même hore de notre corps I il ee compose alors du serum et du caillot. caillot' eet formé - Le globules congtitue la L'abondance des des globules du sang. richesse du sang. Le chyle et la lymphe eont les matériaur egsentiels du 40.' sang; iI ee complète par la respiration. sang rouge en sortant - Le dans les parties du corps; des poumons 8€ rend au cceurqui le pousse c'egt la circulation du sarrg rouge. - Le sangqui a circulé dana lee parùies du corps revient arr cæur qui le pousse dans les poumons ; Ces deur trajets composent la c'eet la circulation du sang noir.
circulation du sang.
-
Le cceur est un muscle creux qui met le sang €n motryo. ment.- Il ee compose de deur moitiés qui ne communiquent pae moitié comprend une oreillette et un ventrientro ellee. - Cbaquegauche cule. L'oreillette et, le ventricule gauche gont affeetés à la circulation du sangrouge; I'oreillette droite et le ventricule droit, 4|
.
à celle du sang noir.
Les vaisseaur dane lesquele est poussé le sang au sortir du 12. g(Eur,-sont les artères ; les veines ramènent le sang aur oreillettes. 43. Les artères eont des vaisseaux à parois opaques et élastiques -: les veines sont fl.eriblen. minees et non élastiques. 44. fuê c@ur bat réguiière-ment et d.'une manière continuel ses
battements s'accélèreut lorsque nous âgissons. - Le poule est la répercusrion des battemeuts du cteur dans les artères. 15. -- On nomrne plaie toute déchirure de la peau. - Les plaies dounenÈ ordinairement du sâng. Les coups et les plaiee eont dangereur à la têbe, à la pr-ritrine -et ru ventre. Les hémorrhagies naturelles sont graves, en vomissements 46. - les Le saignement de nez est une hémorrhagie et dang selles. - grav:ité. le plur souvent sans - Les hémonhagies provenant de, z.
cHAPITRE vrl'
46
des artères sont l,ouverture des grosSes veines et surtout. de celle Dans toUte hémorrhagie ar' peuvent amener Ia mort. et -"o", circulation entre le cæur et ÏJriàii*. if faut s'efforcer d'anêter la blessure d'où lesaug s'écoule'
la-
QIIESTIONNÀIRE. 3go Quelte estl,i,mportunce dusang'l-
-
39o Qu,ell_e.e\l.sd
éiot ptqstquel Que cleulent-tt-abanrtonné ou coagulé_? ,i'-AO, rinrpi,r"le'sang'-calllé soÂ-
d
couleur
1
luï-mê,me? De quol
que lg culllot9 -Qu',est-ee O"itt sont Les-matélizur ilu sang? Comment se perfectlonne-t-il? îr,il"irÀa-ii par clrculatlon du sung rouge'! ch'culatton iht, sang nolt"l iîriiiitii" di sang en générall --4Io Quet est le rôle du cæur dant Quels sont ù'iiîrùotion ilu sàn,t?"Comblen conttent-ll ile caalté'sl 43o uelnesl
tiiir-iro,grr,!
-
4yo'Qu,tppelle-t-on artères'!
-
Quellc
ae conforrîailôi y a-t-il entre les artères et les aelnes? ]'iip1r;ippetlat-on les battiments tlu cæur7 Quelle- en est^la fréquencel 45oQu'est'ce qtlune plaiel Quels d.angert Ou'ïnneliô-t-on lepouls'l 46o Quelles sont les hémor;;":;';"1;;iraâner'les coupsetles-plales? les dungers des blessuret sont gratei? tespltis Qucl.s naturelles inàgi^ 'i"l"o*r'àt les arlèfe''ç? Cimment peut-on les coniurer?
iifirt"ti,
-
-
-
CHAPITRE VN.
LA CIIALEUR DU qORPS. LA
ET
CROISSANCE L'ENTRETIEN. à uno
Le corps d'e I'homme est comparable qu'une mààfrine. - Saîs avoir enoore appris oe q'e o'esb 'ne mutrtin" à vapeur, vous en âvez vu quelques-unes ' immenses nos traînent il;; que los lobomotivgl qyi -dirait-on pas u_n animal de ,onuoi*he ohemir d,e fer. Ne semble respirer locomotive ;ù;, de fer et d'acier? La bruvamment,etsonhaleinebrùIantes,exhaleenflo. 6is ;;;l-li;-r"Àbu au milieu des airs. Eue pousse.des sous la forme J;uiurÀ" ou d'encourRgement au travailrdit: je parsrie d,un sifllet rauque et retentissant. Elle 47 .
_
Dasseàtoutevitesse,ouj,arriveetvaism'arrêter.Elle en échânge
Ë;;;;*à
âu ctr*rrron et de-l'eau, et elle donne
Il est vrai qu'elle ne possède-pas une cervelle, avec laquelle elle prrisie penser et. vouloir' uais I'homme, qui I'a inventée, tâ monte et la dirige. Sous à. i" tor"* et du travail.
0HALEUR DU CORPS, CROISSANCE
ET ENTRETIEN. {?
les autles rapports, eette machine de force gigantesque est véritablement comparable au corps des bêtes de somme ou à celui de I'homme lui-même. Dans cette compara,ison, la machine humaine I'em-
porte de beaucoup, si.non en force, du moins en perfeotion. Lr locomotive travaille, mais elle ne sait ni s'alimenter elle-même,
ni se réparer à mesure que ses diver-
ses parties se fatiguent par I'usage ; enfin, elle ne sait pas se construire elle-même. La supériorité du corps des hom-
mes et des animaux consiste en ce que la machine vivante
se développe par elle-même, so construit, en quelque sorto,
et s'entretient par son propre travail. Je laisse ici de oôté le précieux privilège d'avoir en elle une volonté qui la fait a$ir.
De même que la locomotive, le corps humain a besoin d'emprunter à I'air ext(lrieur de l'oxygène, pour entretenir une combustion. Cette combustion est alimentée par uno consommation de matières qui se réduisent en acide carbonique et en vapeur d'oau.'Ces procluits de la combustion sont rejetés au dehons à mesure qu'ils se forment; il s'est produit de la force qui est employée à fournir du
travail.
48. Notre corps a besoin de se maintenir à un degré-de cbaleur qui ne varie pas.- L'homme a le sang chaud, c'est-à-dire qu'en toute saison, sous toutes les latitudes, son sang et tout son corps se rnaintiennent au mêrne degré de chrleur. Lorsqu'il en est autrement, lorsque le corps de I'homme se refroidit quelque peu, il €n résulte pour lui un rnalaise qui aboutit asseu rapide. ment à la mort. L'efl'et du froid so I'ait d'abord sentir
par un besoin invinoible de repos et de sommeil.
Cs
sommeil est le premier signe de I'anéantissement progres. sif des fonotions de la vie. Les malheureux qui cèdent à
ce besoin maladif ne se réveillent pas; si les oauses de refroidissement se proilongent, les hommes les plus robus. tes succombent tôt ou tard à I'engourdissement mortel résultant du refroidissement du sang. Sous les climats rigoureux, on a, besoin, pour entretenir la chaleurdu sang, de respirer plus souvent et de manger davantage. L'usage tles liqueurs alcooliques, si funegte dans les pays chauds, est au contraire favorable à la santé dans les pays froids; malheurelrsement, la plupart
48
vlt. de ce moyen puissant de des peuples du Nord abusent cHÀPITRE
du climat. Dans les contrées équala reipiration ost moins fréquente, le besoin de
résister- aux rigueurs
toriales,
{nanger est beaucoup plus restreint. Là, plus qu'ailleurs, la sobriété et la tempértrnoe sont les conditions de la bonne ganté.
Nos climats tempérés, avec leurs alternatives de saison chaude et de saison froide, nous font sentir tourà tour ces influences contraires. En hiver, sans nous en aperoevoir, nous respirons plus souvent qu'en été; o'est comme une
cheminée clont le tirage devient plus aotif' En même temps la oonsommation du charbon augmsnte. De même, lors(ue la respiration s'accélère, il faut ma,nger davantage, pouf augmenter le combustibleavec lequel notre corps se âhauffe.-E n été, c'est un effet contraire. La chaleur extérieure est assez élevée pour qu'il soit faoile de maintenir à son niveau celle de- notre corps. N'ayant pas besoin d'autant d'oxygène qu'en hiver, nous respirons- moins souvent, nous oonsommons moins de combustible dans notre sang et, par oonséquent, nous avons moins besoin do manger. L'influenoe du travail et surtout deg efforts oorporels se fait également sentir d'une façon très marquée. L'homme oisif doit, s'il veut rester bien portant manger moins que celui qui travaille. Il y a deux motifs pour qu'il en soit
ainsi. D'abord, pour produire du travail , tout homme respire davantage et la circulation du sang est chez lui plus active ; ensuite, toutes les fois que notre corps iravaille, il en résulte une certaine fatigue et, si l'on peut
diro, une oertaine usuro de nos orgânes. Il fautnécessairement réparor cela, et ce sont nos aliments qui doivent y
Ces faits sont bien connus chez les animaur que nous employons pour transporter les fardeaux, tirer nos charrois, nos instruments ou nos machines. S'il est une période ou la saison nous oblige à les laisser inactifs,nous iéd,.riroor leur ration de ohaque jour, nous les mettons à la ration d,'entretien. Maid quand rovient la période d'activité, noue changeons leur régime et nous lee mettons à la ration de trauail, plus abondante et plus substantielle. 49. - Dangers du lroid. - Le oorps de I'homme cst oaptrble de supporter cie très grandes variations de ohaud ou d" froid, pôurvu qu'ellos ne se produisent par brua-
pourvoii.
CIIALEUR DU CORPS, CROISSANoE ET
ENIRETIEN'
4u
quement. Lorsgu'll est échauffé, surtout s'il est couvert âr
*"""r,
rien n'èst plus contraire-
à
la santé q.u'ol refroidis-
se*ent rapide , q,tu I'usage- de I'eau très froide ,
et
surtout orrà boir.o' glacée. Gardez-votls, après_ un travail qui vous a mis en sueur, de vous asseoir et de rester dans' un lieu frais ou dans un courant d'air. Tout
en transpiration a, besoin de reïetlir pe_u_ à Le refroidisir,, et lentemeni à son état ordinaire. et déter' [.Àu"t brusque trouble la oirculation rlu sang los atteigne't souvent, plus qui, le *"I*.li* a** min. suoo**nu* de la respiration. Nornbre - de personn€s rapidement, ou après de longues souffrances, "àiof"nt aux suites dô oes imprudences trop fréquentes'.. homme
Nos vêtements cloiVent être ahoisis de manière à nous g"roritir du froid, sans nous tenir-trop-chaud. A cetégard, lss vêtements dô laine sont préférables aux autres : ils ànt fu précieux avantage de garantir du froid en hiver et à" ,rou', préserver, eriété, des ardeurs du soleil et de l'extrême chaleur.
50.
Inconvénients d'e l'humidité' -
L'humirlité'
uri àrr" à la présenoe de la vapeur d'eau dans I'air qui nous orrtoure. Lorsque nous vivons dans un air sec' notre corps se débaffasse,-p-ar l-a transpiration insensible, quintité co'sidérable de vapeur d'eau ; il n'en â pf"r Oe même lorsque I'air qui nous environne est hu' Ài"n* mide. La transpiration diminue à mesure que I'humidité u"g*untu, et, Lorsqu'elle est très abo-ndante, n9n soule-
oraît nous n'exhalons plus de vâpeur d'eau, mais nous en ui*à.fonr. Il en résulte une acôumulation d'eau dans le sang et un appauvrissernent très funeste de ce précieur en altéfiô"Ta" C'esi ainsi que -du I'influence de I'humidité, sâng, produit des maladies qui, rairt la composition po""- et". làntes, n'en ont pal moins les plus terribles bonséquences. Quelques-unei ont une triste célébrité, sous les noms de maiadii de poitrine, consomption ou phthiaie, scro fules, humeur s fr oides, etcs{':'ruc'
61. Notre corps perd, pour comperrser-ce qu'il g"go".- _ si nou, ile pêrdions rien en échange de tout se et la -'*ttu pâr la digestion, les absorptions flue nous acquérons " ;.rpffi;;; corps augmenterait toujours' Mais il B'en - est Pas ainsi-
D'aborà, nous perdons pas les poumons de I'acide oar-
'
50
crtaprrRE vrr. bonique et de I'eau; ensuite nous exhalons- par Ia peau les diverses matières de la transpiration; enfin^nou, expul-
sons du oorps divers.liquides,
tels que I'urine, la
Èile,
eto. c'es.t ainsi que s'établit une perie qui ,o-p"n*u no. acquisitions. Il est éviclent que, dans l'eirf*nc" ei le jeune â9e., notrecorps gagneplus qu'il ne perd,puisqu'il ,iaccroît en.taiile eten poids; dans notre âge-mûrjnos pertes équivalent à nos acquisitions ; mais à mesure que nous avançons dans la vieillesse, nous ga,gnons de môins en moins, ql n9. pertes tendent à s'accroitre, de sorte que le corps diminue peu à peu et s'altère de pius en plus'. - -nÉsuuÉ Dr/ crraprrRn vrr, tra chal,eur du corps, Io croissa,tce et l,,entratîen. 41, -.Le corpstL_e I'homme brtle. par la respiration, des matières eombustibles introduites dans le canâl digesiifj une macr,inc "o*.u à vapeur brtle le charbon_d.1nq s9'n foyei. - Comme elle, il prentl de I'oxygène à I'air et produit cle l'acidË carbonique. Coàme ette,
- oe plus, le corps humain s'entretient et se répare lui-même. 48. sang chaud, ce qui sert à maintenir chautl - L'homme aLale chaleurdu tout_son corps. cang est entretenue par la com_ bustion _-lente qui. y aqui s'alimente par la respira. .lieu-et tion. nans une atmosphère froidé, la respiration est prus fréquente, la circulation plus active, po'r chauffer le .sang Lu degré nécessaire ; on a be-soin de mangei d.avantage pa"ce qie ra com bustion est plus rapide. atmosphère àhauaei c'est i'in- Dans une plus yerse. Le travail rend..également actives la respiration et la circulatio_n : il exige un régime alimentaire plus al,ondaut. 49: Lorsque la combustion expiratoire ne peut suffire à mainteair Ie- corps chaud, sous I'influense du froid. extérieur, la vie s'engolrdit et finit par s'éteindre,- Noe vêtements nous protègent, .selon le temps, eontrele froitl ou r:ontre le chaud. 50' nuit à notre santé parce qu'elle a*ête la traus- L'humidité piration qui a lieu par la peau, et qu'e1le noùs fait absorbcr de la vapeur d'eau. la longue le sang s'appauvrit parce qu'il contient trop d'eau ; cet-a état peut cond.uire À des maladies E.",oË*. 61. de ce que notre corps gagne-par la digestion, - On.échange les absolptions et la respiration, il perd par I'expiration pulmonaire, par la transpiration innensible et par certaines sécrétiôns, ce qu'il faut pour compenser ce qu'il a acquis. -- Les enfants et les jeunes, gensplus qu'ils ne perJent ; les vieiliards per-gagnent dent plus qu'ils ne gagnent, et dans 1'âge mtr le gain et la perte Jont il produit de la force qu'il utilise en travail.
égaux.
L,INTETLIGENCE ET LÀ VOLONTÉ. QIIESTIONNÀIIIE.
47o. En quolle eorps de l'homme aluant peut-il être comparé à une machlne ù uapeur enaetionl- 48o Comment se malntlent la chaleur ilu corps? Quelle estl'influenee du temps f roill sur notre resplratlon
ct
sur
notreréglmeallmentalre? Quelle est l'influcnce du temps chaud?
Quelle est l'influence du trauall?- 49o Quels sottt les dungers rlu frottl ? \'our nolre sanlé les lnconuénlents
CHAPITRE VIII. 'L'INTELLIGENCE ET LA VOLONTÉ. 62. Dans
Le cerveau, la moelle épinière et les nerfs. le crâne et le canal vertébral, sont placés des
-orgânes formés
d'une matière molle, blanche ou d'un blontl
grisâtre, que I'on appello la substance nerveuse; clle sr: retrouve dans les nerfs qui vont se ramifier dans toutes les parties du corps. C'est là ce que I'on appelle le systènxe nerveurc,. On y distingue, sous le nom de centres nerueu,rcl les parties renfermées dans la colonne uertébrale et le crâne. Le canal vertébral contient et protège un gros cordon nerveux que I'on appellc la moelle ëpinière. Ce nom indique qu'elle est formée d'une matière molle, assez semblable d'aspect à la moello des os; quant au mot épinière, ilrappelle que cette moelle est dans I'intérieur de l'épine dorsale.
La boîte osseuse que forme le crâne renferme la plus grosse partie des centres nerveux. Hâtons-nous de remarquer que chez aucun animal le crâne n'est aussi développe
I'homme,_p€ùrce_ que chez aucun la partie des Centres nerveux qu'il enveloppe n'est aussi grosse par rapport au reste. On nomme encèphale (du grecen hëphalè, quJ rignifie dans la tête) les organes nerveux contenus dans Ie
gue chez
crâno. Les deuxprincipaux sont le cerueau, de beaucoup la plus considérable des parties de I'encéphale, etLeeeruelel,
SZ
cHAPTTRE
yrrl.
situé
en amière et en dessous du cerveau, et bien plus petit que lui. Le mot ceruelle,-si employé dans le lan$age vulgaire,- n'a pas de sens bien précis; Ie plus souvént on l'-emploie pour désigner tout ce que contient le crâne1 alors il est synonyme du mot encéphale. Dans d,autree
Fle.
.l.
-
Les ccrrtres nerveux du.systèure cer'ébr'o-spinal.esquis'és_avec dcu
prirrcipaux nerfs.
- ct, ceryeau i--
lea orlginer
ctr, c-ervelot.
occasiorrs, on I'emploie dans un sens plus restreint, pour désigner seulement le cerveau. Les centres nerveux, encéphale et moelle épinière, sont en relation avec les diverses parties de notie corps, au moyen des nerfs.
59.
Cluel est le rôle d.u système nerveux?
contres nerveux et les nerfs sont les instruments -ou Les organes de nos plus précieuses facultés. C'est à l'aide de oes pârties que I'homme connaît ce qui l'entoure
et se * connaît lui-même; o'est par leur seoours qu'il pense, raisonne, se souvient, imagine des idées; qu'il veut et qu'il aime. Le cerveau est le plu*s important;
L'INTELLIGENCB ET LA
VOLONTÉ.
ô3
en lui résident spécialement nos faoultés intellectuelles, nos sentiments et nos volontés. C'est lui qui prédomine sur le resto des centres nerveux et les dirige ; c'est par lui seul que nous sentons notre existence individuelle, que noirs comprenons tout ee que nous avons besoin de connaître et que nous avons des volontés personnelles indépendantes. Le cervelet et la moolle épinièro exercent'sur nos mouvemetrts une influence considérable, mais qui u'est
soumise à notre volonté que lorsque le oerveau conoourt avec eux. Qunnt aux nerfs, comme les fils de nos âppareils télégraphiques, ce sont de simples cordons de communioation. Lorsqu'une blessure affecte un nerf, les parties auxquelles il se distribuait sont aussitôt privées de sensibilité et de mouvement. h'Iais quand la blessure est cicatrisée et que les deux extrémités du. nerf se sont parfaitement re. jointes, cette par;.rlysie momentanée disparaît peu à peu et tout rentre dans l'état normal. Dans d'autres cas, certains nerfs sont affectés de paralysie sans être eux-mêmes ni blessés ni malades ; c'est ce qui amive, ptr exemple, dans ces maladies soudaines que I'on connaît oonmunément ' sous lenom d'apoplexies. Ce sont al
Rien n'est plus précieux et plus lragfle 54. que la santé du cerveau. L'encéphale et surtout le cerveau comptent parmi les -organes de notre corps qui jouent le rôle le plus actif. C'est celui dont nous pouvons le plus abuser par notre volonté, et o'est aussi'celui ori les excès produisent les plus terribles maladies. Chez qnelques hommes, le travail lui-même devient exoessif et le cerveau finit par en souffrir; mais ce n'est certes pas là I'excès le plus ordinaire ; ce sont d'autrgs
5{
cHapITRE vrrr.
abus_qui déterminent la plupart des maladies d,où naissent les troubles du cerveau. En général, les passions vio-
lentes aboutissent à ces tristes conséqudnces. L'orgueil indompté, I'ambition sans froin, la sôif des richesses et,- plus encore, les vices entretiennent en nous de ^ profondes et terribles émotions. sous l'action de ces chocs L?p,itt*,.I1 oerveau devient malade et la folie, t" OO*.n.", I'imbécjllité. peuvent être les tristes fruits de l,impuisJ sanoe de notre raison.
Tr'intempérance est surtout fatale, parce qu,elle pousse . abuser de liqueuls qui agissent directemeit r,* t; ;t;: tème nerveux. ll faut rapprocher des excès de vin et à.
d'eau-de-vie,
des_
halitudèi parfois aussi funestes, telles
que I'usage_immodéré du tabai, pour exciter en nous une activité maladive,. e_t de l'opium,-pour provoquer un som_ m.eil factice, mêlé de souffranpes et dè rêvôs agréables. .{,.'abu.s de fopium
produit ses ravages épouiantables
le peuple des grandes villes dJ t'nmpire chinois. Heureusement l'Europe s'est préservée jusqu'ici de ce -chez
vice hideux et meurtrier.
. Nous n-e pouvons pas en dire autant de l,abus du tabac importé_d'Amérique-en Europe, il n'a cessé depuis trois; siècles d_e se répandre et il sè oonsomme sous plusieurs formes. L'habitude de môcher le tabac est pu,t iépundue en dehors de certaines ciasses d'hommes âaonneË à une vie très dure. Le tabac à priser a eu une grande vogue au -xvrrre siècle, mais arrjourd'hui il a cédé lé pas au tabao à fumer- La pipe, le cigare, la cigarette sont ïntrés mainte. nant dans les mæurs et_trop souvent jusqu'à de clangereuS excès. Les feuilles de tabac renferrnent un poison te-rrible, lanicotine;oornme^tous le-s poisons il peut, à petite do.e, produire certains effets salufaires ; mais oeux qui fument aveo excès s'empoisonnent lentement. L'abus' du tabao ruine peu à peu I'esfomac et le rend incapable de digé_ rer , €tr outre, tout en excitant momentanément - le eervecu, il I'affaiblit à la longue et détruit particulièrement. la mérnoire , enfin, la prése'ce habituelle des feuilles dc tabac et de leur fumée chaude sur res lèvres. dans 'bouche e-t cur la langue, provoque très comnlooémunt lir, ,J.. ûancers de ces parties et prépare aux fumeurs effrénés une nroi't douloureuse et repoussante. Tout ce qui se passeen nous, gans que nous 55.
-
L'INTELLIGENCE ET LA
le voulions.
Nous {r,vons déjà
VOLONTÉ. 5b vu le oætrr sans cesse
- sans que nous lui ordonnions de battre on mouvement, et sans que nous puissions lui prescrire de s,arrêter. Il est
beaucoup d'autres parties qui agissent ainsi dans notre corps sans que notre volonté y ait aucune part. Digéronsnous parce que nous le voulons, et pouvons-nousânotre hâter ou retarder la digestion d'un de nos repas ? -g,ré Voulons-nous les mouvements de notre estomac et ceux de nos intestins.? II y a ainsi dans notre corps beaucoup
de mouvements dont nous n'âvons pas conscience ; il existô pour-les pr-oyoquer un système nèrveux spécial, que I'on appelle_habitu_ellement le systeme nerleLtx -de la ,siu orga-
nique,Il est d'ailleurs uni par des filaments nerveux au
système_qui a pour centre I'encéphale et la moelle épinière et que I'on appelle par opposition Ie systèrne neroeux d,e la uie animale.
nÉsuuri Dn cHÀprTRE yrrr. L'lntelllgence et la aolonlé,
- Le système nerveux cérébro-spinal se compose de masses eentrales, appelées I'eneéphale et la moelle épinièrg et de nerfs qrri les mettenù en communication avec toutes les parties du corps. -. r.r'encéphale est conteru dans le crâne, et la moelre épinière dàns le canal vertébral. - L'encéphale Be compose surtouC du cerveau et du cervelet. 53. : C'est- par le système nerveur eérébro-spinal que I'homme connait ce qui I'entoure et se connatt lui-même I c'est par lui qu'il pense et qu'il veut. - Le cervean domine sur les autrei parties centralee ; il est I'organe essentiel du sentiment et de Ia volonté. - Les nerfe gervent à transmettre aux divere orgenes l'action du cerveau. du cervelet et de la moelle épinière. - Lorsqu'un nerf est lésé, les parties auxquelles il se distribue perdent la sensibilité et le mouve62.
ment;ilyaparalysie.
64. Chez l'homme, le eerveau est un orgaûe des plus actifs; les ercès-de travail, de chagrin, d'inquiétude et les désordres morauxr surtout I'intempéranee, peuvent y produire des maladies ertrèmc. ment graves. L'abus de I'opiumest, en Chine, la source de mau_r effroyables, -L'abus du tabac à fumer a aussi des suites dange.
Ieuses.
-
- Les mouvements du cæur, des intestinsIlsirt d.e nos autrer viscèreg se font en nous srrns notre volonté. sous - la vies'exécutent I'iufluence d'un autre nystème nerveux, dit cle organigue, par 65.
56
cHÀPI'rRE Ix.
opposition à colui de la vie animale,
qui est le
système cérébro.
si-rinal.
qUDSTIOIiNÀIRE. 52o De qu,oi æ compose le sqstème neraeua de la ule animale| Qu'appelle-t-on centres n,eraeufr d,u système cërébro-spinal? fuellet sont les parties essentr.elles de I'encéphnlel Dans qnelle callté sonl contcnus ces cenlres ,ùerueurT- 53' Quelles sont les fondlons de l'encéphale et de la nroelle épinlere? Quel est Ie r6le du ceracau? Qu,e sonl lesnerls'! - 54o Quelles sont les cduses prtnrlpales des maladrcs du cerveaul Quelles sorft les suttes onllnaires ile I'abu.s du tabaa ù 55o Qu'est-ce que le système ,teraeuÆ ile la aie organiqucl fumert
-
CIIAPITRE IX. LES ORGANES DES
SENS.
56.- Comment connaissons-nous
ce
qui nous en.
Nous ne vtvons pâs sans voir autour de nous des objets, sans entendre les sons qui se produisent, sans connaitre le goût des objets que nous introdui*
toure ?
et sursans toucher les autres corps ou sentir qu'ils noug touohent. Toutes les sensations qui nous donneltt la oon. naissance du mondo extérieur nous'viennent du cerveau, mais pâr le moyen des organes des sens. C'est ainsi que I'on appelle les Ueux, les oreilles, la langue,le nez, et la peau qui, au bout de nos doigts, est douée d'une son3lbilité extrêmement fïne. 6?. La peau et le toucher. - Tout notre 99rps ost rc' - extéiieuremeut pâr une membrane que I'on appelle couvert la peau. Elle se coûIpo':e d'abord d'une pellicule q-ue I'on nomme I'épid,erme (de deux mots grecs qui s-ignitient: le .dessus cleia peau), et de la peau proprement dite, que I'on ôppelle \e tleime (dumotgrec qui.veut direpeau). Le- derme eËf cette partie de la peau, résistante et extensible; que, chez certains animaux (bceufs, moutons, ohevaux, chèvres), on convertiten cuir par letannage. De nombreuxfilaments nerveux se distribuent à la peau, et lui donnent sa sensibitité ; à la face, aux lèvres, et surtout dans I'intérieur dee sons dans notre bouche, sâns percevoit'les odeurs
tout
LES ORGANES DES
SENS.
B1
et aux extrémités des doigts, ces-'Jilaments sont Il en friôn pf "r abondants que partout ailleurs. nous peau' la d-e partie grantle plus la daus que, ràsulte
mains
sentons àrre" bien les objets qui nous touchent, mais notts
n. po*uon. les tâter pour les,.mieux sentir' Lorsque nouà voulons bien conriaitre la fortne, la consistance, ie
âàg.O cle chaleur des objets que nous touchons, c'est avëc Ie bout des doigts et la paume de Ia main quo nous
ces diverses connaissanoeg' acquérons - -iu puo,, du corps de I'homme est presque partout dépo*rou" cle poils ;- mais, par compJnsation, le dessus du de longs poils- que nous nomàrâne est protégé par mons les iheueur. Une lig'e de poils courts p'otège I'ceil en formant les sourcils, et les bords des paupièr'es portent une rangée de poils recourbés en arc, qui sont ies cite. Ilnfin, lè visage des honrmes est couvert inl'é-
rieurement par une barbe, qui se tléveloppe- entre | 5 et Z0 ans, et qui souvent atteint une grande longueur' La peàu pr.ocluit enoore les lanres conrées qui constituent nos ongles.
Comme la peau est sans cesse exposée au cOntact cles corps e.xtérieurs, à I'humidité, à la pluie ou à Ia séchererie, elle est partout protégée par une matière grasse qui se produit peu à peu à sa surface ; c'est ce q-u'qn appelle'la mattèie sebac,ée. Bnlin, sur certains points de la pàâu, il existe en {rutre, dans son épaisseur, des glandos qui - produisertt la sueLLr. la peau influe sur la santé cle Lé bon entretlen de I'homme. L'absorption et I'exhitlatir"rn ne s'exécutent bien que si la peau est saine, propre, souple et bien vivatrte'
Ôes conclitions résultent des soins que I'on prend pour' l'entretepir. Les .vêtements dorvent être soigneusement
tenus et changés aussi souvent. que la propreté l'exigo. Les parties qui, comlne le cou. le visirge et les mains, sont èrposées à I'air, doivent être lar'ées autant qu'il le faut poùr être to,u;ours nettes et propres- L'usage des bains ôhauds en hiver, froids en été, est un complément indispensable des soins de toilette. 'l'otttes ces pratiq-ues sont
iurtout nécessaires aux personnes qui se livrent habituel-
à des travaux col'por.els, rlans lesquels elles suent' fréquemrneut et se oouvrent cle pnitssière, de graisse et
Iement
d'autres rnatières salissilntes. Depuis que Ia pro-
!
58
qHAprrRE
Ix-
preté extérieure a fait de notables progrès ohez les peuples de. I'Europe occiclentale , on a vu disparaitre plusieurs malaclies que leurs ravages ont iadis rendues oéIèbres, les diverses lèpres, la gale", ,t 1.."'."îi d,uutres affeotions de la peru. ce sont ïes âÀ-ur nous mettent à I'abri des cliverses sortes de "ori,ltq,ri vermines que
l'on voit encore communément
lations.
oriuu-ru"ir;;fr;
popu-
6?. - Le goût, et I'od.orat. deux sens qui ros- Voilà somblent assez au toucher. celui qui nous--ruit connaitre les odeurs â, son siège dans les'fosses mais non pas dans toutes les parties de ces cavités. "urufur, Èlles sont tapissées d'une membràne analogue à tu- pu"", tou_ jours humectée; on la nomme mernËrune pituiiitie. cette membrane reçoit, comme la peau, des {ilamentr'rrr"o"o*,
ceux qui sont sensibles aux odeurs n'existent que dans le haut des fossos nasales, au niveau de la racinï du nez. Pour bien flairer lee odeurs, nous aspirons avec force fair qui nous los a-pporte, dâ manière't ;; quà" lieu de .passer dans le bâs des fosses nasales, Ë tourant ' --
d'air monte bien jusqu'au siège de I'odorat. Le sens du g-oùt s'éxerce dins la bouche. On croit géné_ ralem-ent que le palais sert spécialement a àJg"ut"r, et I'on dit souvent d'yq9 personrie qui appré"iu nfr"Àent ce qu'elle mang:e, qu'erle-a re palais aêrioai. r-.,"-putui, nu
sert à gotrter que pance loyr .que nous presùns avec la languo nos aliments et nos borssons contre sa surface résrstante , mais c'est pour mieux leur faire toucher tp langue elle-même , oï siège véritablernent ie du- goùt. Les lihments ,r"iveux qui donnent sens spé_
i,1 de saveur sônt à la face supé_ :l:.1"-T"i1 freure Oe la imfressions langue , et seulement en avant Vers- la ,
pointe et Ies bords.
59. Les oreilles. Le nerf de I'ouie est logé de - côté chaque de la- téte,- dans une partie de l'os dàs tempes, que I'on appelle re rocher ; rJeiorte qu'il se trouvo à
une profon-deur d'environ deux centimètràs et demi dans notre tête. partie du rocher qui donne asrte à ce nert
-La a une conformation toute -spéoiale et s,appele I'oreilre int_ernel il est bien e'tendu que I'on n'en'voil ,iao
debors, car deux autres compartiments e*irteni entre "o I'oreille interne et r'extérieur.^ ces d;; **puiù*uot,
LES ORGÀNES DES
SENS-
5g'
gervent à recueillir les sorls, à les diriger vers l'oreiile in* terne et à conserver leur sonorité. L_'oreille moAenne_communique aveo la gorge et rap. pelle la disposition d'une très petite caisse dé tambour. Enfin L'oreille externe est une sorte de cornet acoustique appliqué contre le tambour de I'oreille moyenne. Sur chacun des côtés de la faoe s'étale ce que I'on âppelle le pauilIon de l'oreille. sous la peau on y sent une pàitie résistante qui maintient Ia raicleur de ses formes ; au milieu le pa_ villon se creuse pour formerlaconque de I'oreille, au foncl de laquelle se trouve le concluit aud,itif : celui-ciamèneles sorrs jusqu'au ty-mpan ov tambour dont nous parlions tout à l'heure. Pour I'exercioe de I'ouie, I'oreille ilnterne est la partie essentielle. La plupart des personnes affectées de surdité . le doivent à une lésion cie oette partie, souvent même à une paralysie du nerf de I'audition. Cepen_
dant Ia surdité-peut-provenir de ce que le oonduit,quï fait communiquer I'oreille moyenne aveo la gorge , est bouché: alors il y a_ souvent moyen de rétablirians grande" peine I'exercice de I'ouie. 60. L'æil et I'orbite. Les deux youx, qui éclai-visage rent et- animent le du , et dont I'eipression -haut joue_ un si grand rôle dans notre sont logés -physionomie, au-dessous d'une saillie de I'os du front que I'on uppjlle l'éminence sourcilière. En dessous est creusée une ôâvité qui se rétré-cit -en entonnoir, et où l,æil est logé. C'est oe gu'on appelle la cavité de l'orbife. Le nerf ae U uision , venant de I'encéphale, y pénètre par le fond et aboutit au globe de l'æil. Ce globe s'aperçoit entre les deux paupières, et I'on distingue, au milieu, un cercle côloré elt blou, en gris, ou en brun plus ou moins foncé :
o'est l'irts, au centre duquel on voit un trou noir qui porte Ie
nom. d,e pupille. Souvent, dans le langage or.
, on désigne tout ce cercle ooloré àe--l'æil sous le rrorn de prunel|e. Le reste du globe est d'un J:lanc dinaire
lpur'
Le globe de l'ceil.est protégé par deux plis de la peau que I'on appelle les paupières. La paupière supérieure est beauooup plus ample que l'inférieure èt c'est elle sultout qui cache le globe de l'æil, lorsque nous ferrnons les yeux. Les cils forment à leurs bords un rideau protecteur, beaucoup plus long en haut qu'en bas. A
'
ô0
cHAPITRE Ix.
I'angle des paupières qui avoisine la bass du nez. on re. marclue une assez grirnde écliatrcrure : o'est le larrnier,
que lemplit un petit coussin charnu appelé caroncule fpetit Inorceâu de chair'; lacrymale. Ces deux norns de larmier et de lar:ryrnale noas rappellent les larmes
qui, da,nscertains cas, débordent de nos )'euxsur le visage, et qui en tout temps humectent le dessous des ,paupières et le devant du globe de I'ceil. Assez fréquemment nous abaissons et relevons vivement la paupière supérieure,
pourramasserles larmes qui tendent à se rassembler dans la paupière inférieure. Dirns ce rnouvernent, ramenées
vers le haut de I'ræil, elles maintiennent à sa surface
I'humidité dont il abesoin. Le larmier recueille I'excès des larmes : un conduit particulier mène dans la naritre cor-
respondante celles qui s'y accumuleraieut. Après avoir humeoté I'ceil, elles vont humeoter les fossesna-
sales, Dans I'orbite sont contenus les muscles
qui meuvent lo globe de l'æil. ll y en a six : I'un le clirige en haut, un autre en bas; un troisième le tourue en dehors, utr quatrième en dedans vers la base du nez. Le jeu de ces quatre muscles offre une particularité remarquable. Quand nous levofs les yeux au ciel, ou quand nous les baissous vers Ia teme, les deux muscles similaires agissent ensemble, et il nous est irnpossible de reEçarder en haut aveo un æil, tandis que I'autre regarderait en bas. Les choses se pa,ssent autrement lorsqu'il s'agit de tourner les yeux à gàuche ou à droite. Pour regarder à droite, I'ceil droit se tourne du oôté externe du visa5Je et I'ceil gauche, du côté interne. Il est donc évident qu'alors ce ne sont plus les deux muscles sirnilaires, mais bien les musoles oppo-
sés qui agissetrt ensemble. Quelquefois I'accord des I'un de ces musoles; il semble alors que les yeux regardent dans deux yeur est troublé par le retrait de
une directicn différente. Cette déplaisante infïrmité s'appelle auotr les yeux rle trauers, ou plutôt loucher. Dans la loucherie ou strabisme, on ne r'egarde pas réellement dans deux directions à la fois; le louche ne se sert réelle' ment que de I'un de ses deux yeux. On remédie à cetto infirmité en divisant, au moyen d'une incisioir, le musole raocourci qui entraine un des leux de son côté; quand les deux fragments du musole se soudent en se cicatrisant,lea
LES ORGANES DES SENS.
choses sont mal.
61.
le prus
L'intérieur
L,^
souvent rétabries dans d,e
l'æil.
l'état nor-
est - poyr que les raJrons de disposé lumièie--y pénètrent et
Le globe oculaire
viennent impressionner le nerf optique ou nerf de la vision. Lo lumière entre dans I'ceil par le milieu de Ia pru-
,
nelle, o'est-à-dire par le îrou de la pupiile; mais c'est en traversant d'abord une partie transparente, placée, à Ia ma_ nière d'un verre de montre, en avant de Ia prunelle : c'est
oo qu'on appelle la cornée transparente. Pour la bien
distinguer,.il faut observer de profil l'æil d'une personne qui regarde devant elte : alors,
en avant de la pupille, on aperçoit nettement une pâr-
tie transparente et bombée qui la recouvre. La corné'e transparente est ainsi enshâssée dans le blanc de l'æil qui est la membrane extérieure du globe, membrane épaisse et résistanter eltê l'on nomme la scléroti.que^(ce qui veut dire en grec mem.
Fto..8.
-
Coupe de I'orbite ct
I'llomnro.
dcl'æil
de
g, sclérotique I i. cho- upiiÀ'*, j,-i retinc; al,-nu.f roTJc; opdioue: - 1, rJrinJ - d, ner.f _ a, cornec tl, cotnéc [t'atrsnarenh! : à'nic' e'i D. ris, ari ; .[t'artsparenht -centrd d.u{lur)l cst percée Ia pupille pu Jril le ;;' _ f,.plocès ciliaircj, enctrâssàui le dristallrr.;,.- h, humeur a{lucuse; c,
i-
-
j . e, humcur lilr,ée; _ nrrrsclo -_ élévateur.de la parrnièr.e
cfl8urtrrn
l,
supér
rurro
;
2
,
ruusrle
tl.
c,it
iupé-
d"ur, qui sert à lcver l'æil ; 3, urrrslle droit irrfclieur, qui selt à baissel l'æil.
brnne solide). - Ce que I'on
voit dans la prunelle, à travers la cornée transparente, c'est I'iris, sdr.te d'écran percé àiun trou (ytupille) à son milieu.pqur laisser cheminer les ruyons de lumière vers le fond de l'æil. IJn arrière de ce cle I'iris eet placé le cris.tattin ; c'est encore unetrou pirrtie
; on dirait un verrs cle lunette, en forme de lentille_; il rassemble les r&.\'ons pour les réunir vers Ie fond de I'ceil. En arrière de liiris, tôut I'interieur de
transpareate
l'æil estnoin; on,le voit bien par le trou de ta pupitte te ; fond do cette espèce de chamb'e noire, derrièrô lôoristal. lrn, est rempli d'une sorte de gelée transparente qr:e I'on Foo.
-
T. rn.
62
cHAPITIIE Ix.
appelle L'humeur uitrée lqui a I'apparence duveme). Enfin, sùi te fond de l'æil, le nerf optique s'étale en un écran sènsible que I'on nomme la rëtine. Sur cette membrane nerveuse la lumière vient dessiner les images qui nous font voir les objets extérieurs. Entre la sclérotique et la rétine est une enveloppe intermédiaire de l'ceil, nommée la choroïde, qui forme en avant
I'iris, oomme la sclérotique forme, au même endroit,
Ia
cornée transparente.
Vue longue et Yne courto. - Lorsque l'æil est 62, tout à- fait bien cotrformé, nous apercevons nettement les objets rapprochés et les objets éloignés. Cependant l'éloign-ement-noue fait perdre d'autant plus de détails qu'il est flus grand, et, inversement, lorsque les objets sont par trop rapprochés de l'æil, nous les voyons mal. Du reste,
ï I'hàbitude d'apprécier la perfection de la vue d'après la distance à laquelle on distingue nettement les lettres d'un livre imprimé en caractères ordinaires, C'est 25 à
on
30 centimètres. Les persounes qui ne lisent pas nettement et facilement à cette distance sont obligées, soit de rapprooher le livre de leurs yeux, on dit alors qu'elles sont ntyopes ou qu'elles ont la oue courte ; soit au con' trarre d'éloigner le livre, dans ce oas, elles sont presbytes ou ont la oue longue.II y a des myopes dont Ia vue est si courte, que leur visage touche presque le livre or) elles lisent. Dune autre part, il y a des presbytes dont la vue est si longuo qu'en étendant complètement le bras qui tientle livre, ladistance est encore troppetite pourqu'elles lisent distinctement. 63. Lunettes de myopes. ;- Les myopes ne voient - les personrres ou les objets rapprochés I à mesure bien que que la distance augmente, leurs yeux voient tout brouillé et confus, et les objet,s lointains sont absolument indistincts. On remédie à ce défaut de l'æil par I'emploi de certaines lunettçs. Les yeux des myopes agissent trop fortement sur les rayons lumineux, de sorto que i'imago rtes objets visibles se forme en avant de la rétine et non
pas sur cette membrane. Les objets rapprochés de I'ceil forment seuls une image assez reculée pour rencontrer la rétine, à moins que l'on ne place devant l'æil un vere plus mince au oentre que sur les bords : c'est ce qu'on appelle un verre bi-concaue, paroe
LES ORGANES DES
SENS.
63
que ses deux faces sont légèrement creusées. C'est ainsi que sont disposées les lunettes de myope ; plus la vue est courte et plus les verres qui lui conviennent gont creusés sur leurs deux faces. La myopie est rn général plus forte dans la jeunesse que dan,s l'âge nùr, et souvent elle diminue ou disparaît complètement dans la vieillesse.
64. Lunettes de presbytes. - La vue longue se rencontre- rarsment chez les jeunes gens et elle annonce pour
la vieillesse un affaiblissement de la vue. Elle apparaît souvent dans les dernières années de l'âge mùr et elle est très commune chez les vieillards. Du reste, elle s€ complique souvent d'uno faiblessa due au progrès de l'âge. En tous cas, chez tous les presbytes, l'æil agit trop faiblentent sur les rayons de lumière ; I'image des objets ne se forme pas sur la rétine, et ne pourraitse produire qu'en arrière, si cette membrane ne les arrêtait da,ns leur marohe. Les objets éloignés sont seuls dans les conditions voulues pour que leur imagetombe exactement sur lefond de l'æil. Là aussi onpeutcorriger la faiblesse de l'æil, en plaçant devant lui des lunettes; mais les verres dont elles sont armées sont bombés ou convexes sur leurs deux faces, de sorte queleur épaisseurestplus grande aumilieu que sur les bonds. Quand une personne dont la vue est correcte, veut regarder del'ant elle à travers des lunettes de presbyte, elle n'y voit rien de net ; si elle les éloigne deses youx, elle finitpar ydistinguer les objets rapetissés et renversés. Avec des lunettes de myopes, les mêmes objets luiparaitraient rapetissés et, enéloignant les venes
de ses yeux, elle les verrait de plus en plus petits, mais toujours dans leur position naturello.
Gonservation d.e la vue. -- Nos yeux sont des 65. - aussi précieux que délicats; il faut avoir soin organes de leur éviter toute fatigue inutile, surtout s'ils y sont facilemenf sensibles. S'ils sont myopes ou. presbytes, il faut avoir soin de se servir de lunettes bien choisies, qui rendent la vision bien distincte, et dont I'usage prolongé n'ait absolument rien de douloureux pour l'
ô4 cHAPTTRE Ix. ou des verres à vitres éclairés en plein jour par le soleil. Quant au soleil Iui-même, gardez-vous bien
le fixer, vous pourriez être punis de cette imprudenoe par une véritable maladie soudaine des yeux. Si la lumière excessive â ses inoonr'énients et ses dairgers, le travail avec une lumièro insuffisante ne doit pas étre évité avec moins de soin. Il est très mauvais de lire, somd'écrire, de coudre à la brune ou darisunepièce trop-altère bre;. les yeux éprouverrt alors une fatigue qui les plus ou moins vite, mais qul no manque jamais, tout au molns, de les affaiblir. Le travail à la lumière artificielle,bougie, lampe à huile de
ou à pétrole, gaz ou lumière éleotrique, doit toujours ôtre astreint aux mêmes précautions : ni excès de lumière, ni insuffisance L'une ou I'autre de cos conditions n'a pas été respectée, lorsqu'après un trnvail modéré l'æil esi fatigué ou douloureux. Les personnes qui redoutent l'éclat de la lumière feront bien de protéger leurs yeux avec des verres à faces planes, mais légèrement colorés en bleu ou en brun. L'oubli des conseils destinésà la conservation de Ia vue est fréquent chez les enfants et les jounes gens.
Oependant ils rencontreront essez souvent autour d'eux des personnes que leur vue affaiblie empêche do travailler pour gagner leur vie; d'autres plus cruellement affligées, devenues aveugles par une altération de quelque partie de l'æil. Ce sont lil de tristes exemples dont on'doitprofiter.
'Les deux maladies qui oausent le plus fréquemment la cécité sont la cataracte el la gautte sereine ot an1,altroge. La cataracte consiste dans une maladie du crista\lin qui le rend opaclue, et s'oppose dès lors à ce que la lrmière errivejusqlr'à la rétine. On peut, par une opératiotr, rendro la vue au malade. Quant à la goutte sereinc, elle provient de Ia paralysio du nerf optique, et nous ne connaissons aueun moyen d'y remédier. nÉsuruÉ DU cgÀPrrRE
rx.
Les organes des sens.
Noug connaiasons ee qui noug entoure au moyen deg or: lee yeux, les oreilles, la langue, le nea et la peart. La peau est I'enveloppe générale du corps et, en mêms 67. Dlte Eecomposeduderme et de l'é' 'temps, un organe de toucher.
66.
-
ganes des 6 seng
-
LES ORGÂNES DES pialerme.
SENS.
65
Sa sensibilité est rlue aux fiiets neryeux qui s'y rendent;
ils sont surtout nombreux aux Ièvreset à I'ertrémité des doigts de la main. - La peau produit les poils, [eB ongles, la matière sébacée La propreté de la peau esù une conclition esseutielle et la sueur. de bonne santé.
siège dans le haut des fosscg rrasdes, 8u 58. - L'otlorat a son niveau de la racine du uez. - Le gott a son siège à la face supérieure de la langue, vers la pointe. se cor-npose de trois parties : oreille externe, oreillo 59. - L'oreille pavilmoyenne et oreille interne. - L'oreille externe comprenrl le Ion et ie conduit auditif I r:Ile réunit les sons et les dirige vers le fond de I'oreille. - L'oreille molenne esù une sorûe de tambour placé entre les deux nutres. parties de I'ortille ; elle comnruniquo dans le rocher, partio avec la gorge. - L'oreille interne est située de l'os de la tempe I elle contient le nerf auditif ; elle ert la partie ossentielle de I'oreille. yeux sont logés dans lea orbites, et abrités par lea 60. - Les gourcils. Le globe de I'ceil est protégé par les deur paupièrcs' que bordent les cils. - Dntre le globe de l'æil eù 1ee paupières, ront vetsées les larmee, qui s'écoulent peu À peu, par le larmi'rr dsns le fosse nasale correspondante. - L'æil est pourvu de muscles cpé' ciaur aûn d.e se diriger selon les besoins de la vision. globe de l'æil est placé à I'extrémité du nerf optique, qui 61. - Le a'épanouit dans eon intérieur. - Il est formé de troie membranes : sclilrotique, choroïde et rétine ; et de trois humeure : humeur aqueusg cristallin et humeurvitrée. - La lumière arrive dans I'ceil à tlavers la cornée trnusparente, I'humeur aqueuse' la pupille, le cristallin, l'humeur vitrée, et elle impressionne la rétine. sont les personnes qui ont la vue courte I lel 62. - Les myopeg presbytee ont Ia vue longue. plus minces au 63, - Les lunettes de myopes onl, des verres ocntre que sur lee bords: elles les font voir de loin. de presbytes ont des Yerres plus épais au 64. - Les lunettes centre gue sur les bortls ; elles les font voir de près. - La myopie rst plus marquée dang la jeunesse, ct la presbytie dans le viejlles8e, La eouservation cle la vue dépcnd des soins que I'on eu 65-. prcnd.- - Evitez toute fatigue inutile, tout excèe de lumière, tout iravail &vec nne lumière insuffisante. - Employez, e'il est besoin, lcs lunettee que récl*me la vue longue ou courte. - Par défaut de soins, on s'expose à dee maladies telles que Ia cataraete et la goutte Eereiue. QItESTToNNÀrRE.
?._('omblen aaonE nout ile sensl 560 Quets sont les org&nes des sens 57o Puets ront les usaç1es tle la peau'-? le g't'elles pûrties sc eompote' -t-elle2 A quol dolt-elle sa senslblll.lé? Quelles sont les. partles douë,es du toucher te plus détlcat'l Quellet sonl les prorluctions ile la peau?
66 58ô
cgaprrnr x.
Quel est le siegede l'od,orat
la co-mpositlon
?
Qu,el
esl Ie slège du go{tt
?-
Sgo Quelte
l;orcllle ? Quellt.s sont les paiiles d,e l'oreille enterne? Qu'est-ce que I'orellle nûllenne I Qu'est-cèque I,oreille interne? -:60o 0ù.sont placés les Eeuæ 1 Comment sont-ils-protég1és '! D'ori proalennent laurs mouuenxents? Qu'est-ce que les laimes! - 6Io quèUes sont les membranes de l'æll ? Quelles sont les humeurs? Qu,est-ce que la cornée tronsparente'! I'lrls? Qu'est-ce que Ia rëtine"? Quetle esl sa fancllon! 620 Qu'appelle-t-on aue coirte? uue longuât _ 63'-et 6-4. Quelles lunelles conutennent aur, nxllopes ? aut p,isbytes ? est
de
Quetç sorns fuut-tl prendre p,ur conseruejr la aue ? (jueilei -les 65o maludrns qui ren,dent le plus souaent ateugle t
sont
CHAPITRE X. LES MOUVEMENTS. 66.
- Les membres.
La faoulté que nous
avons
de nous mouvoir est désignée par un nom tiré du latin gt qgi signifie : mouvement pour changer de place; c'est
la locomotion Les or€îanes spécialement deÀtinés à la locomotion sont les membres. Nos membres suph.ieurs, nos bras, sont spécialement des instruments de travail ; ils nous servent à réaliser ce que nous avons conçu et ce que nous voulons exécuter. Les membres infëricurs sont
s-péoialement_affectés à soutenir notre corps, à le porter -divers dans la marche, la oourse, le saut et les Eenres d'exercices auxquelsnous avons besoin de nouslivràr. 67. Structure de nos membres. Nos bras et nos - etd.,os. Les os jambes- sont uniquement composés de chair en oecupent la partie profonde et leur donnent la riEidité. Si votre. jambe, entre_le genou et le cou-de-pied, në plie pas e_t résiste à tout effort pour la faire ployei, o'est paroe que- le tibia et le péronë sont raides eN -ne béderont que si
I'effort est assez violent pour les briser. i\Iais toït Ie membre. n'est pas- d'une seule pièoe; il a des jointures "d.es confrrrmées pour plier : c'est ce que I'on appelle articulations._ E-nlo, si les os peuventètre déplâèés, à cause de la flexibilité des articulaiions, ce ne soni pas eux-mêmes qui se meuvent: le mouvement leur est donné par les chairs,
LES
MOUVEMENTS
ti?
c'est-à-dire les nruscles qui entourent les os ets'y attachent. Telle est la stluctqre des membres de I'homme : une série de parties osseuses artioulées entre elles et mues par les
muscles. En outre, chaque membre reçoit une artère, qui va s'y ramifier et y amène le sang rouge: des veines naissent des divelses parties pour rcmporter le sa,nE noir vers le cæur; de gros nerfs viennent s'y distribuer pour clonner à la peau la sensibilité et aux muscles le rnouvem ent volontaire. 68. - Les os. -'I'ous Ies os de notre squelette onb oom. menc:é par être des organes mous, puis dans leur tissu s'est déposée une matière piemeuse qui les a durcis et enraidis. Cette matière piemeuse est composée de chaux eI
d'acide plrcsphorique; c'est du p/rosphate de chaux, avec une petite quantité de carbonate de chaux. En réalité, cc sont deux sortes de pierres calcaires ; seulement, dans lc sol, le carbonate de chaux est la pierre commune ; le phosphate de chaux est beaucoup plus rare. Les os des
animaux Vertébrés sont coinposés de la même façon que ceux de I'homme, et il est probable que les dépôts de phos. phate de chaux que le sol renferme çà et là proviennent d'anciennes dépouilles d'aniruaux qui y ont été enfouis. Lorsqu'on brùle des os au gland air, les matières calcaires résistent seules au feu, et I'on peut des cendres extraire du phosphore. En brûlant les os dans des vases bisn fermés, on les convertit en un corps noir et poreux, richo en charbon, que I'on appelle du notr animal,
Lorsque r'fent l'âge adulte, Ie squelette est oomplètement solidifié. Queiquefois ce travail s'accomplit impar faitement, et les os, nnay'ant pas toute la résistance nécessaire, se défornrent pendant Ia jeunesse et prennent délinitivement des dispositions vicieuses. Cela s'observe sur[out dans Ia oo]onne vertébrale ; comme elle est le principal support du tlonc de I'homme, cédant au poids ducorps elle se courbe ; c'est rinsi que le lronc devient bossrr
Quelquefois des tléformations semblables ont lieu dans les os des iambes.
articulations. Dans nos membres, les 69. - Lessont sorrformées -de manière à se préter à la articulations variété des rnoqvements. Néannioins ceux qu'elles peu-
vent exécuter sont limités par la fonne des os, et par la disposition des ligaments souples qui les attachent. Ainsi
CHAPITRE X. trâne. Orlitee. Os des mâchoilos.
Claviculo.
0s
de
Os de
la hanche. I'avant'brra (Rarlius
et Cubitus). Poignet ou CarPe. NlétacarPe.
Dr-,igts.
0s de la cuisse ou Fémur.
Rotule.
0s d,r la jambe (Tibia).
0s de la jambe (Péroné).
Frc. g.
-
Un Squelel'te huurain'
MOUVEÀTENTS.
6$
t,ar ticulation de l'épaule re prête à tous les genresde mouvernepts, si bien que le bras peut tourner sans difIiculté dans toutes les rlirections. Il en est de nrême de I'articulaiion cle la cuisse sur le bassin. si I'on corllpare les mouvements tlu coude à ceux de l'épaule, on reconnaît qu'ils sont beaucoup plus limités. L'avant-bras ne peut que f,â fléohir sur le bias ou s'ét,endre ; tout autre mouvement lui eËt interdit par les formes de I'articulntion du coucle. Ira même clispoiition se retrouve dans I'articulation du genou, dans oellô clesphalanpçes de nos doigts. Les articulationr
du cou-de-pieà et surtout du poignet
se prêtent à des mouvements beaucoup plus variés. Dans les articuhtions très mobiles, comme celles des membr.es. les frottements sont complètement atténués par un liquicle extrêmement onctueux qui ,baigne les extr'émités cles os et les ligaments qui les unissent ; on I'rr,ppelle sunotsie.L',immobilité prolongée des articulations des membies finit par détermiher la soudure des os dans laposition ori ils ont été maintenus ; I'articulation devieut alors infle-
il ya ankylose. on peut dired'unemanière générale i" *ouvement est la santé des artioulations. Àussi liexercice, proportionné aux forses du sujet, est-il indis-
xible, ,1oe
pensablo à tous les âges.
Les muscles. - Les muscles qui entourent 70. les os- do nos membres et. constittrent Ia chair, sont cOmposés de filaments cle couleur rouge, réulis cn faisceau^x qui eux-mêrnes forment le muscle. Ces {ilaments rouges À'appellent fibres musculaires I la viande que nouc
mu,ig"o,rr, n'étant autre choseque de la chair musculaire, oeut-montrer à tout le moncle quelle en est la structuro. La propriété spéciale des fibres musculcires est de se con' 'raà'ur', c'est-à-dire de se raccourcir sous I'influence de ia volonté, transmise pâr les Derfs. Qunnd un muscle se contracte ainsi, il s'éparssit et se raccourcit' Lorsque, au contraire, lo musole devient inacti[, il s'affaisse et reprend sa longueur ordinaire. Regar.dez un br.;rs au repos et compàrez ses formes aveo celles qu'il prencl lorsqu'il se tend ^Oour *oulever un fitrdcau. AlOrs tout s'agite sous la peau; àrr disti,rsrre très bien le gonflement des divers musoles les os I mais, quand le ["i t. contractent pour mouvoir mouvernent est terniné, tout reprend ses fortne,i premières. Lês ûlus clessontd'autant plus développésque I'on Iesnret
CHÀPITITE X.
Bouvent en action. chez les hommes voués aux travaux de I'esprit ils demeu1:_:_t,!.,tils et peu m.arqués, tandis que chez les hommes livrés à des trar.auxpénibles,'iisprennent
un développemeirt consiâéraùle.
Les fibres musculaires forment un muscle la ptrtie charnue ot
dans
colorée elt rouge; mïis les extrémités sont ce qu_gn appelle les partie s ten_ dineuses. C'est pâr là quo le muscle s'attache aux os. Les' fibres tenclineuses sont blanr_lur, résistantes, et
ne peu.vent ni s,allonger,
ni
se con_ une
tracter. Tantôt elleJ fornrent gaine qui enveloppe
le
muscle, c,est
g" . 1."'ql appelle une aponéurose; tantôt elles forment, aux extrémitéÉ desmuscles, des cordons blancs, que
I'on appelle des tcndons et qui vont tirer les parties que Ie mo*"l. doit mouvoir, Cette disposition s'observe
surtout dans les exirémités des mem; on voit sur le dos cle ,la main les tendons des museles qui ser_ vent à redresser les doigt's. Leur partie chnrnue est dans là haut de l'avant-bras , un peu au_dessous du coude. A I'intérieur du poignet, c'est-à-dire du côté de Ia pauine ie ta main, on voit aussi sous'ir puou luo tendons des mnscles qui nglniÀent sur I'avant-bras les doigts et Ia main. FrG. {0. Une jambe hu_ Leurs faisceaux charnirs ,*t énotn_ maine -dépouillëe de sa peâu, pour faire voir les _ment situés dans le haut de l,aiant_ muscles qui en forment, bras. On désigne souvent tes ien_ la chair. du dons sous le non) de nerfs,. c,esl - l, lenrlo.l musclo Droit arrtérieur de Ia cuisse ; une,confusion qu'rl faut ér,iter. L,". ?, muscle Vasle interrei - _3, rendons appnrtiennent au systèmo ngamenl annulaire: , tendon du muscle musculaire et les nerfs sont d'es ra!Jambier antérieur. mifications des centres n**ouu*], 71.. La contraction muscu_ - effort laire. Un muscle fait que lorsqu'il ;;-;;",ne tracte, et alors ces oeux extrémités tendent à se rappro_ bres
i
LES MOUVEI\ÎENTS.
7l
her. Cela serait impossible si les deux bouts du musle s'attaohaient à un même os. Aussi oela n'a-t-il jamais lieu. Le muscle en se contractant amène I'un des os vers l'autre par le jeu des jointures. Lorsque le muscle se relâche, il ne procluit. aucune force et ne peut écarter les os qu'il a rapprochés. Ainsi, quand un homme flé-
ohit le bras sur I'avant-bras, il contraote des
mus.
extenseurs sont les antagonistes des fléchisseurs teurs, ceux des abaisseurs, et ainsi de suite.
ëléaa-
oles spéciaux, qui sont les fléchisseurs; mais, pour faire Ie mouvement inverse, pour étendre l'avant-bras, il contracte d'autres muscles qui sont les extenseurs. Les premiers se voient en avant du bras, entre l'épaule et lo ooude, les seconds sont au contraire à la face postérieure du bras. Partout nos mouvements sont ainsi réglés par dee muscles qui produisent des mouvements opp.osés ; les
;les
La oontraction musculairepeut être exoitée parcertaines eauses extérieures, salls I'influenoe des nerfs. L'électricité, appliquée sur nos membres, y détermine des con.
traotions involontaires souvent très énergiques. Il est important de remarquer que la contraction musoulaire no peut durer un peu longtemps, sans produire uno fatiguo considérable à laquelle elle cède bientôt. Aussi tous lee hommes qui exécutent des travaux de force savent bien qu'ils ne peuvent rester plus de quelques minutes dans une position oir leurs muscles sont tendus. Le travail de nos membres a pour conditions nécessaires la variété et la succession des mouvement. 72. - La gymnastique. - Nos forces musculaires ne se dévcloppent et ne s'entretiennent que par I'exercice. Dans I'enfance et la jeunesse, Ies mouvements sont nécessaires pour développer les muscles, les os etles articulations. A cet âge ou les foroes sont limitées, les exercicds doivent leur êire proportionnés, et I'on doit éviter avec soin d'exi-
ger de I'enfant aucun effort exagéré.
llais il
a, soin lui-
même de s'agiter de plus en plus à mesure que les forces lui viennent. C'est une disposition naturelle qu'il fautfavoriser par les jeux vers lesquels son instinct le porte. Les jeur de I'enfanoe sont nécessaires au développernent et à la bonne santé ; ils doivent ocouper, jusqu'à six ou sept ans, à peu près tout le temps de la journée. Les premiers
travaux relatifr à I'instruction doivent laisser
un€
?l
crraprrnp x. grande place aux rêcréations, où s'achève I'ceuvre importante du premier développement corporel. Des exercices oonvenables doivent compléter. cette æuvre pend,rnt toute la jeunesse. Enfin, lorsqu'il est arrivé à l'âge m,i", I'honrmo ne conserve ni ses forces, ni sa souplesse, ni son agilité, E'il ne contrnue pâs, - pour les entretcnir, les exercices qui les ont dév.eloppées. des peuples ont graïcl -_I-,.a_plupart soin de faire,- dans l'écluoalion des infÀnts, une part importante_ à la g1'mnastique . cela est d,autant plus utile que les- nécessités de l'étucle imposent à la jeu_ nesse plus de travaux sédentaires eir vue de l;ins-
ttii.'i'Les
foulures, les luxations et les fracrures. aocrde'ts qui se produisent par un efiort exagéré, ,ôit pu" un" chute. L'a.ticulation foulée a été vioremment tiraiilée, cle façon que Ies ligaments en ont été blessés. Aussitôt tend q s'y produire une e^flure, souvent consiclérable, et des douleurs très vives se ma'ifestent dès que I'on essaio de la nrouvoir. Il y a des foulures légères, qui oèdent à un de quelques jours et à des soiiis trèsiimples I mais Iepo^s les foulures -gra'es sont souve.t très difllciles à quérir, de sorte que I'on doit. prendre garde à ses mouvements, pour les éviter autant que possible. Toute foulure doit Ol appelle foulures des :dans les jointures, soit
être soignée sans retard et d'une façon complète, oar rien n'est plus-tenace que lesmaladies des articulâtions, surtout oelles de la hanclie, du genou, du poignet et du cou-do_ pied. _ on appe.lle luxation un accicrent qui a aucsi pour siège Ies articulations. on le désigne d'hibitude ,ou*'le nom rle déboltement des os, ou I'on dit qrre la jointure est dcmise. Dans les luxations, un effort viole^t ôu un coup provenant d'une chute a déplacé les os qui forment une articulation; le plus souvent les ligaments qui les unissaient ge sont déchirés
et la jointure reste cléfoimée,aveo impos"
sibitité d'accornplir Ies mouvements habituels. Les fractures des os sont plus graves encore elles con; sisterrt dans une rupture de I'o1 et s'annonc-ent par la mobilité des_parfies qui, clans l'état sain, résistent et demeurent inflexibles. Les os cassés seréparent en géndral d'une façon complète et clans la drrrée ae queifues Fe. maines. Mais il faut, par des soins bien dirigés, éviter que
LES.MOUYEMENTS,
.?3
le membre ne soit déformé après la guérison, car les musclesqui entourent I'os brisé tirent surles fragments et tendent à troubler le travail de consolidation ou à mettre les deux bouts de I'os d'une position vicieuse I aussi le men-rbre fracturé doit être, pendant qu'il so répare, maintenu daus une immobilité complète.
nfsuuÉ Du cI{ÀPrrRE x. Les,Mauuements,
Les,nem' 66. - La locomotion estla faculté,de se mouvoir. bres sont les parties tlu corps spécialement affectées à cette fonction.
Êe composent d'os articulés entre eur et eutourés 6?. - Ils avec des nerfs, dgs artères et des veines. de muscles, Lee os sont durcis pâr un dépôt pierreux de phosphate de 68. chaux avec un peu de carbonate de chaux. - Si I'on brtle les os au graud air, il reste les matièree calcaires sous la forme de cendrel
yase clos, le résiduest noiret contieut blauches. - Si on les brtlsen beaucoup tle charbon : c'est du uoir animal. d'articlcs raides, unis par des join' 69. -- Noe membree sont fr:rmés Les formes des articulations détures ou articulations flexiblcs. terminentle genre de mouYements clont elles sont capalrlcs. - Pour frciliter Ie glissement des parlies de I'articulqtion, il s'y produit de la synovie. Un muscle se compose de fibres musculaires groupéeo en fair' ZO. La propriéié de la fibre musculaire est de se contracter cetux.sous I'influence des nerfs. - Pour mouvorrles os, Ies muscleesc coo' tractent, puis ils ee relâchcnt. - Les frbres musculaires s'attacheut aux os par dee fibree tendineusel disposées, tautôL en aponévrorel, tantôt en tcndone. le 7L. - La contraction musculsire développe de la foree, meie muscle qui ee relâche n'en développe pas: de telle sorte qu'il faul un muscle pour produire un mouverncnt et un sutre musole artago' niste pour produire le mouvement contraire. - La conlrgction mug' culairè peut être excitée par des agentsextérieurs, par exemple I'élec' tricité. - L'état de contraction ne peut se ptolonger longtemps. et morlér'é des muscles les eutretient st 72. - L'exerciee habituel les fortifie i de lÀ I'utilité de la gyurnastique dans l'enfauce, la ieuuegse et l'âge mtr' intérieure cl'une articulation. 73, - On appelle foulure une blessnre On appellé déboîtementou mieux luxation rrne déchirure de I'arti-culation la rupturo avectléplacement des os. - On appelle fracture d'un os pôr un choc violent.
soc.
- l. lrr.
CHAPITRE X.
1&
QUESTIONNÀIRE.
lui
sont 66o Qu'dppelle-l-on locomotion! Quelles Trattles ilu corps 67o De quels organes sc conxposentnos mem' néciaiémen"t allectéesl 68" be quolsonl formés-les os! Qu'obtient-on lorsqu'on les tes? 69" Qu'appelle't'on iolnture ou bfite au grûnd. atr'! enoase closl 70" De art{culanlon"l Comment teS artdculatlons sont'elles organhéesl quolse conxpose unmræclel QueIIe es, la propflétè catactér.lstique,de^la Quet est l;âspect il' un tiuscle qu| _'se eonlraete'l -Que 1{Air 'nomme-t-on ^"tirita{rel 7to Dans quel rnoment. se d'éue' aponiurosel tend,on'l lorme la foree musculalrel Qu'atrtpelle't'on muse|es antagonlstesl La o,ttto" muswlabë ne peut-etlà être encltée gue par les nerf s? Pe'ut
-
-
-
-
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perslster longtemps
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72: Quel.le est
Qrl appelte'l'on foulutel lurstion
I
l'utilité
ftaclurcl
ile
lu ggnnaûlque!
*
DEUXIÈME PARTIE LES ANIMAUX
CH
APITRE XI.
LES EMBRÂNCHEMENTS DU RÈGNE ANIMAL 74, - CIue nomme-t-on des Animaux? _ Les ittl"meux, sont des étres uiuants, c'est-à-clire cloués à t" foi,
des facultés de se nourrir et de se reprod,uire, d.e sentir et de se moupoir uolontairement. c'est en o'", lermes
que I'on définit les a'irnaux. Les végëtaui sont des êtres tiuants dépoun'us de sensibititë ei de rnouuernent ,solontaire.
La nutrition des animaux ne se fait pas oomme oelle des plantes. Tandjs que celles-ci, rixees au sol, absorbent par
leurs raoines les sucs nourrissants contenu.q dans la terre, les animaux, généralement libres de se cléplaoer, digèrent,
dans une cavité intérieure,les alime.ts qù'its ont
pris au ,qui demeurent Iixés pa" un point àe teu, corps^n'ont.point de racineset ne puisent riei dans Ie sol. La faculté de se'tir et Ie mouvement volontaire dépen. cehors ; ceux
dent, chezles *nimaux,d'un systàrne d'organes tout spéeial et qqe I'on nomme le sysfôme nerùeurc. llteur fait cànnaître les objets extérieurs.par les organes des sens ; il fe64u;, les mouvements voloutaires en pro'oquant res ôntru"tions des muscles. Les végétaux rie possèdent ni système û nerveux, ni organes des sens, ui muscles.
75.
D0ents.-
-
Répartition des animaux en embrancheBien que tous les aniruaux présentent tÀ traits
?6
CHAPITRE X]
distinctifs que nous venons d'indiquer, ils diffèrent les a". a,,ite* do telle fàçon que I'on y_peut reconnaître "n, modes essentiels de conformation. Ce qui raractérise """t". u"un d'eux, c'est le ptan génét'al tles fornres extérieures Jt à" o"rpr, et la clisposition intérieure des parties eentrales du svsîème nerve-*x et des orgânes du mouvement. Ces séparent naturellement tout lo ;;;; mocles cl'organisation "groupes mentaux, que I'on a nommés fonda en4 ;;imal ffi';;; les 4 branches
etibrancnement; cË sont, en quelque sorte' nuirrunt cl'un tronc commun. Nous connaissons déjh les : {o les Vertébrés, ;;;; des 4 embrattohements; ce sont ou i;i;r Annelés, Je les Mollusques, lo les Zoophitet les nettement d'indiquer. maintenant s;agit lt nu'ir""er. i-iriti,tArrt de chùun de ces gloupes, c'est-à-dire l-es traits leur mode d'organisatiol et los différen-
oîiâi=tirguent
cient "'t6. les trns des autres'
Carartères des Vertébrés' - Les Vertébrés sans peine, â".- formes exbérieures ou I'on reconnaît symé' moitiés tleux I'hornme, de corps le O"nr Io*** une symëtrie binaire, ;;;;;"r. C'est ce qué I'on appelle n'offre que deux i"i-o"ot clire que le corps de I'animal ne sont anima'les formes les Toutei "" [u],|j- semblablôs.suflit de se rappeler la confi'guration ex-
orri
oas d,ans oe cas :
il
mer, pour se convaincre que dans f;i;;.t'une ctoile de se compose de plusieurs parties, orr corps le ;;;;i*_l semblables entre elles' i"uott*. '-ïË-io*os cles animaux vertébrés se compose d'un présente.la tête' Le plus souvent, h;;;.;;'avant
"orri*u" nequeux cérébto- spinal, c'est-.à-dire cOntenu dans suslèrne "ftez 'ii-iie.ro l'épine clorsale ou colonne 1)ertébrale et consis' "t i"nt On"" l'eniéphale et la moe\leepmière, De lui dépendent tous les a,ctes qui s'exécutenL sous I'em-pire de la volonté. système de ceutres nerveux ii""u autre part, un secondvie qui s'exécutent en delors ;J;jâ; à toui les actes de la du sympathique, ou i;Ë volonté : o'est le système grand dernier nom indique ce ganglionnaiTe, sgstème neroeux
uï,il ,e oompose de deux séries de renflements nervcu'l ippàfe. grnfhont et réunis succossivement I'un à I'autre
LES EMBNANCHEUENTS DU RÈGNE
ANIMÀL'
7T
sorte que chaque série rappelle D&r un corcron nerveux, de *"t"*e' Le! deux séries de ganglions a:"n"
ffï";;"
verté' aïo]it""i e guuonà a" la colonne sont situées, à "oti* I'abclornen' Le de et trtorax fiu brale, dans la d";;i;";viie -"e*ù"":qpinal le centre des phéno' svstème nerveux
est
mouvement volontrrire, oÛ ;{;Ëï;- ""nriniiit. er de lauie Par cotrtre' on i;"ïpJrt système ià"''u* d'e la vieanimate' Ie système té'gétatiue' de n'","u* appelle syslètne des fonctions de centîe le est il ganglionnaire,.p;;;-qaux' nutrition et u, '.ptoduction, qui sont communes végétaux' et aux animaux par "^î;;V"r1lnré* c'nt le oorps soutenu l"té"i":::ment
et oornposé de pièun squelef te formé de matière oilseuse o:; Ce sont appelle l'on que 9'"J s'attachont cos artic,ute*. "tt'*J"fi"surièsquelles des par[ic. dures "t inntiiUes du o.-iireïe,Ies mouvoir. La parrie esser,t(el"a uertébrate te.minée en avant par
i"ïriilr", ;ï*iil- "J
f"-r" tonne
le '- arâne.
rouge. coloré Ërrîn r* sang des animaux vertébrés est second_en embranennelés' -Le
17.-C"t""tlï""-Aes cles animaux clont Ia forme offre u"to'" "o*pr.*a unesgmélrieAin'ai";*"i-lesformesgénéralessonttoutes
chement
d'urie suite d'anneaux so différentes; le corps se oompose longitudinale. L'exemple série e' lîautre à suocédant l,un don*ner est celui du'uer î;;il;;i;ple quà-l'on puisse en semblables entre eux' sont anneaux les tous ou de teme. pJus compliqué L'Ccreuisse estun exïmpru àelL
,
setrle'
i.9.""tesf
son ment dans Ia queue de I'animil !$"i "l une ::iti:9, série d'anfaoilbment reconn"it i;oî q,r" abdomen) cefie forme générale du corps ;;;;;;;irrniunre, e"1re eux. qui vJut dire composés Annelés, clu-norrtdes est l'origine d'anneaux. * por!? en avant une tête distincte ; -partiel, î;-;;tps des Ànnelés elles varientbeaucoup' ainsi que autris quant aux diverses classes de-cet nous Ie verrons'"i-eiuoi"nt les embranchement. intérieur. Les Les Anneré* nL possèdent prs de squelette dans tout n'ont sangsue' la ,rn-r]"À*À" le uer de tetre ou coriaoe peau leur maii partlg.tlu1e' ur.t,o"*. leur corp, annelée;d'ailleurs forme la ï'ès'visible conserve "n"o* de membres articulés' Les autres ont ils sont d'épourvus
sorte la peau endurcie Àe manière à forrner uno
de
?8
cHAplrRE xr.
ouirasse articulée, comme on le voitohez les Insectes, choz les Araignéos, les Mille-pieds,l'ëcreuisse, le hom.ard. et la langouste, Chez eux, les formes extérieures sont sèches et
raides, par.oe que les ohairs. c'est-à-dire les muscles, sont à I'enveloppe dure qui constitue le squelette extérieur. Les membres errx-mêmes sont orEa, nisés de cettefaçon; lapatted'uhe écrevisse oucl'un inseàte eet formée d'articles oreux que remplissent les muscles ohargés de les mouvoir. Les Annelés ainsi conformés ont au moins 3 paires de membres et souvent un bien plus grand nombre. Le systèrne nerveux, des Annelés a une disposition qui s'aocorde avec celle du corps. Il se compose dô deux séries de ganglions nerreux accolés sur la ligne médiane du corps. Chaque anneau contient une paire de ces ganglions iuxtaposés. La première paire est renfermée dans-la tlte et située au-dessus de l'cesophage, mais toutes les autres sont au-dessoug du canal digestif , de sorte qu'entre la première et la seconde paire, la double chaîne ganglionnaire entoure l'æsophage en lui formant un collier. Le système nerveux des Annelés se trouve donc tour à tour au-dessus et au-dessous du canal digestif ; chez les Verté. brés, au contraire, tous les centres nerveux sont placés audessus du canal digestif, aussi bien ceux de la vie animale que ceux de la vie végétative. Sauf des exceptions peu nombreuses, les Annelés n'ont pas le sang colorri,' c'est un liquide qui a I'aspect d'une eau très légèrement laiteuse. 78. - Caractères des Mollusques. e -Ai nsi que l'i nd i qu leur nom, Ies animaux du troisième erûbranchement ont Ie corps mou, o'est-à-dire sans squelette intérieur osseux et sans squelette extérieur formé par la poau endurcie. De plus, on n'y observe aucun pli transversal indiquant une division du corps en anneaux se succédant I'un à I'autre. La forme générale de I'animal offre encore une symétrie binaire; mais dans un grand nombre d'espèces oette symétrie est dérangée par I'enroulement de la partie du corps qui eontient les viscères. Les colimaçons, si communs dans les champs et les jardins, offrent un exemple de cette défpgmation du corps. Leur coquille et les organes qu'elle contient sont enroulés en spirale. Mais les lruîtreE et les moules ont les deux moitiés du corps sem. situées intérieurement
LDS ENIBRANCHE\IENTS DU RÈGNE
ANII\TAL.
79
blables, chaoune étant protégée par une des valves de la ooquille. Nous venons de nommer un organe tr'ès remârr{tlable dc la plupart des Mollusques.' la coquille leur tient lieu de squelette et protège, soit tout leur oorps, comme chez les huîtres etles moules , soit les parties les plus importantes, comme chez les colimaçons ou escargots Elle est produite par la faoe extérieure de la peâ,u, et se compose de carbonate de chaux, tout comme la pierre calcaire. Le système nerveux des Mollusques est beaueoup plus simple que celui des Annelés. Jamais il n'affec:te la dispositionen cordonganglionnaire. Il se compose simplementde quelques paires de ganglions nerveux ; la principale est située au-dessus de I'cesopl.âgil, les deux ou trois autres au-dessous du canal digestif : chacune d'elles se relie à la première paire par un cordon nerveux distinct. Les l\Iollusques ont tous le sang incolore.
79,
^ Caractères des Rayonnés ou Zoophytes.
Le quatrième embranchement réunit cles aninaux dont le Lrait disbinctif réside dans les formes extérieures du corps.
On ne trouve plus chez eux cette symétrie binaire qui résulte de deux moitiés semblables ; les formes extérieures ont une sgmétrie rayonnêe , c'est-à-dire Qu€, comme les rayons d'une étoile ou d'une roue , elles résultent de la réunion autour d'un point central de plusieurs parties semblables. Les étoiles de mer,les oursins
ou châtaignes de mer, sont d'excelleuts exemples de cette
conformation. Le nom de Ragonnés rappelle oette disposition toute spéciale des parties du corps. Beatrcoup de Rayonnés vivent réunis entre eux, comme
les bourgeons d'une même plante. Il en résulte une
forme générale qui rappelle celle des arbustes ou d'autres conformations végétales. \roilà pourquoi on désigne sou. vent le dernier embranchement sous le nom de Zoophytes ou animaux-plantes. Le quatrième embranchement comprend en somme deg espèces d'une organisation bien moins perfeotionnée qne cello des trois autres. Ce sont rles animaux aquatiques ; beaucoup sont de petite taille et doués de facr:ltés très peu étendues. On y range même le plus commun jment de très petits êtres d'une organisation très simple, que nous ne pouvons apercevoir sans le secours de la loupe ou clu
i0
'
ctrAprrns.xl.
microseope. Tdls sont les animalcules'infusotres, dont les plus petites espàces sont devenues très célèbre.q sous,le, nom de microbes, qul signifie simplement três petits êtrea ,tivants. A mesure que I'on connait micux la structure de tous ces animaux microscopiques, on reconnaîtqu'ils sont d'une org.anisation beaucoup plus simple encore que celld des vrais Rayonnés; aussi beaucoup de naturaûstes les regarclent comme devant former u-n cinquième embranchement, lorsqu'on en saura plus long sur ces animaux élé. mentaires. nÉsuuÉ Drr cuÂprrna xr. Let embranehements du,Règne animal. ?1. - Les animaux sont des êtres vivants qui, non seulement, Ec oourrissent et se reproduisent, mais qui sont en outre doués deserrsibilité et de mouvement volontaire. digèrent leurs alimenle - Ils un dans une cavité intérieure. Ils possèdent syetème neryeur en rapport s,vec des.organes deg sens et desmuscles. 76..- Le Règne animal se pnrtage en 4 embranchemente. .- Lee I motl.cs d'organisa,tion qui y correspondent sont caractérisés par les torrnes générales du corps, le eystème neryëux et'les,organes d.u mouvement. 76. Yertébrée-ont le corps binaire symétrique; un système - Les nerveur double situé d'un seulcôté du canal cligestif, un squelette iutérieur osseux dont la partie essentielle est la colonne vertébralo; ils ont Ie sang rouge.
'lT.-
Les.Annelés
ont le corps binaire
symétrique,, composé
d'une série d'anneaur; dépourvus de squelette osseux, ils ont une peau coriaee ou cornée formant un squelette extérieur ; leur système nerveux 8e compose d'une paire de gangliong situés dann la tête audessus de I'cesophage, unio par uu collier à une double chalne de gangliona sit'ués sous le canal digestif,; leur eang est le plus souvent
incolore.
Les Mollusques .oat une forme binaire eymétrique, sang traee
78.
dirieion annelée; ils n'ont ni squelette osseui, ni equeiette extérieur. mais-Ia plupart ont une coqui[e protégeant les gros viscèreg du corpsl le eystème nsryeux ne forr.e pan de chaine ganglionnairo de
pt
le.comoose,seulement d'une paire de ganglions placés au.deggug et de deux autree paires se ieliant à là première ; leur sang est toujours incolore. ï,ee Zoophytee ou Rayonnés ont le corps symétrique régulie.r 79. dé l'æsophage.
-.
compoeé de rayons rlmilaires, groupés
autour
ct
un point, ceitral;
est beaucoup moins perfeetionuée que lrofu autrec iembranchements.
leur organisation
celle dei
SUBDIVISTON DEB'VERTÉBRÉS EN
CLASSES.
8I
QUESTIONNÀIRE.
75o Combtcn ilisttngæc74o Comment d'éfinit-on les anlmaua'! t-on dc plens gènéruun ilorgamtsatlon parml Iæ onlmaunl En com. blen ûentbranchements partage-t'on les animauul Comment les 76o Quels sant les caractè'res de l'embranchenenl des nomrne-t-oru't 77" Quels sont les caractères ile l'embrunchement iles Yertébrés !
-
Anneiës?
-
-
Quels -78o79'
Iltollusquesl
-
sont les earactères de l'embranchenent
Quel,s sont
dcc
les caraclères de I'embrarwhement ilet
Rayonnés ou Zoophgtesl
CHAPITRE XII. SUBDIVISION DES \rERTÉBRÉS'EN Cù-ASSES: 80.
Les
quatro embranchements se divisent'en
des embranchements contient des milclasses. - Chacun qui n'ont de commun entre elles que quelques liers d'espèoes traits essèntiels d'organisation. Mais de nombreuses diflérenoes permettent de les classer en groupes secondaires, que I'on a pris I'habitude d'appeler. des classes. Nous allons commencer par étudier la répartition des animaux 7èrtébrés en 5 classes.
Les 5 olasses du prernier embranchement sont'deg
groupcs d'une très grande importance ; âussi en connaigionr-no,t" déjà les noms: lo les Mammifères,2o les Oiseaur, 3o les Rcptiles,4o les Amphibies, 5o les Poissons. des Mamrnifères. - La classe der 8f.. - Caractères Mammifères comprend des Vertébrés qui diffèrent de toug les autres en ce que leurs femelles produisent du lait pour nourrir les petits qu'elles mettent au monde; ceux'ci ne sont pas enveloppéJ clans un ceuf, mais- déjà d.ébarrassés de cette enveloppe. On a coutume de dire qu'ils mettent au monde des petits uivants, et on les nomme, à cause de
cela,
des
Vertébrés oiuipares.
Le lait
nécessaire pogr
les petits est tiré de leur sang par des organes dê sécrétion quô I'on appelle les mamelles ; de là vient leur nom de M ammi' f ère s, c'est- à- di r e anim aux por tant des mamelleti Les animaux oompris dans cette première classe ont généralement le corpJ couvert de poil; ils ont toujours deux mernbres, et la plupart d'entre eux en ont quatre' Le sang
nounir
sf
82
cHaPrrRE xtr.
des lllammifères est rouge et chaud, c'est-à-dire qu'il jouit d'une chaleur propre, indépendante de oelle'du dehor!" Ils respirent I'air en nature à I'aide d,e deux poumons, et leur cæLLr se compose de quatre cauités, comme celui de I'homme, deuxoreillettes et deux ventricules. De tous les animaux, les Mammifères sont les plus semblables à I'homme par leur organisation; quelques-uns d'entre eux vivent constamment près de nous, cornme le
chien,le chat,le cheual, le bæuf et le mouton. 82.
Caractères des Oiseaux.
ler dans les airs, les Oiseaux
-
Conformés pour vo.
soJrt, comme les lIrrmmifères, des Vertébrés à sang chaud, mais ils pondent des æufs et
les couvent un certain temps pour les faire éclore ; ils ne produisent pas de lait, car ils n'ont pas de mamelles. Ce sont des Vertébtés ouipare$,c'est-à-dire se reproduisant
par des æufs. Le_ur c_orps est couvert de plumes et généralement très ohaud. Ils ont quatre membres, mais les membres antérieurs sont disposés en ail* emplumees ; les postérieurs leur servent seuls pour se percher sur les branches ou marcher sur le so1. Leur respiration est très active et se fait au moyen de deuæ poumons; leur cæur est eomposé de quatre cauitës.
Il n'est besoin de citer auoun exemple de ce groupe d'animaux si connus de tout le monde ; le coq et la poule. I'oie, le canard, parmi nos animaux domestiques, le moi: neaL6 si commun dans tous les lieux où les hommes habitent réunis, sont peut-être les exemples les plus connus parmi bien d'autres.
83. -Caractères desReptiles.- La troisième classe des Vertébrés contient des aninraux ouipares , cornme les Oiseaux, mais dont la peau ne produit ni plumes ni poils elle est seulement reoouverte d'un épiderme ëcailleux.Leur corps ne conserve piùs une chaleur Iixe; il varie selon que I'air extérieur s'échauffe ou se refroidit,' aussi dit-on que les Repliles sont des Vertébrés à sang froid ; le même caractère se retrouvera dans les deux autres classes les Amphibies et les Poissons. Les Reptiles respirent encore I'air en nature par des poumons, mais leur respiration est beaucoup moins active que celle des Vertébrés à sang chaud. Léur cæur n'a le plus souvent qu'un seul ventricule au lieu de deux, de sorte qu'il compte seulement trods capités. Leur circula.
CLASSES. 83 ilon est incornplète parce {ue , dans Ieur cæur ou dans son voisinage, le sâng rouge se mêle âu sang noir, d'où il SUBDIVISION DES VERÎEBRIiS EN
résulte qu'il nourrit moins bien les organes. Le nom de Reptiles signifie animaux rampants, ettelle est en effet leur allure ordinaire. Les uns ont des membres,
comme les tortues, les crocodiles et les lézards,. les autres,
comme les serpenls, n'en ont pas. 84. * Garactères des Amphiloies ou Batraciens. Cette classe forme un petit groupe de Vertébrés ouiparet L sang froid, à, circulation incomplète, avec un cæur à trois cauttës, Mais leur peau, qui a besoin d'être toujours humectée d'eau, est recouverte d'un épiderme mince et nullement écailleux ; - leurs doigts sont dépourvus d'ongles I c'est- pourquoi l'on dit qu'ils ont la peau, nue, ôettà
organisation de la peau leur permet de respirer . en partie par I'enveloppe de leur corps, à la condition cls se tenir dans des lieux humides ou clans I'eau elle-même. Durant leur jeune âge, ces animaux sont tout à fait aquatiques; alors ils respirent l'air contenu dans I'eau, au
de branchies, c'est-à:clire d'organes analogues à gui oaractérisent les Poissons. Par les progrès do l'âge, Ies branchies disparaissent peu à peu et les poumons se dér'eloppent ; alors la respirati.on aérienne renlplirce la respLration arluatique : il en résulte que, durarrt leur existence, ces singuliers animaux ont successivement deux genres de vie bien distincts : aquatiques dans la première période ; aériens , lorsqu'ils aruivent à l'âgo adulte. Ils subissent de véritables métamorphoses. Voilà pourquoi on leur a donné le nom d'Amphibies, qui signi{ïe a,nimaux. à double genre de uie; mais on emploie aussi celui de flatraciens, du nom que les Grecs donnaient aux grenouilles, parce que celles-ci sont les plus con" rno;'err ceux
nues cles espèces contenues dans cette classe.
85. - Caractères des Poissons.- La dernière classe des Vertébrés comprend ceux qui sont spécialement orga-
nisés pour vivre dans I'eau et respirer l'air qu'elle contient. On leur donne le nom de Podssons, mais, pour les zoologis. tes, ce nom a un sens plus restreint que dans le langage ordinaire. L'usage est de désigner ainsi tous les animaux
d'eau, tandis que les zoologistes n'appliquent ce nom gu'aux Veltébrés aguatiques. Les Poissorrs sont des Vertébrés ouipares, à sang froid,
, .i, "t.
CHAPITRS xlt.r" 84, ' dont' le;'cæur"'n'a que, d.eux" caoités, une oreillette' et' un.vontricule; sert'ant,à mettre en mouvement le sang leur respiration s'exéoute par des braæchies pla' noir; .des.deur côtés ,du oou. Ce sont des .lamelles en céee de peignes'courbes, ou'serpentent en grande abon--forme ' dance de très fins vaisseaux sang:uins. L'eau qui les baigne extérieurement leur. apporte I'air qu'elle sontient en dissolution, et I'oxygène de cet airestabeorbé pan le sang, à travers la , membran€:'délicato qui recouvre les bnan' chies:; en'même temps esû exhalé I'acide oarbonique,dont
le,sangnoi'r est.surchargé , et ce sang redevient rougs per srdûo .de, I'absorption, de I'oxygène' Ira-peau'dog'Podssons, est molle et'produit sans cess€ un€ rnucosité,visqu"ussr(llri la, protège contre' I'action de l'eau ori elle est ioujouns plongéo ; mais elle est habituel'
lement' protég6e par de;petites lamelles osseuses; quo I'on des écaitrles. appellre -Le.oorps,des Foissons est disposé'pour la nage ; la tête s'qnit au tronc Ëansque l'on puisse distinguerle cou; cela tient à ce'qu'il est.très court et à la présenoe des bran' chies siûuéos des deux côùés. Les'membres sont oonvertis ewnageoires,.,et de plus il existe; sur Ia ligno moyenne du dos,,g11 bout et'en dossous de la queuo; d'autres'nageoires qui servent, comme les nrembres eux-mêmes, àla natation ds'aes'animaux.:. nÉsuuÉ. Dn cFaPrrRE'xrr. Subcltuislan iles Vertébré,s
en
claæea
80.- Daue la.claseifcation-du Règne animal, les embranchemeuts ee subdivisent en classes.- Celui des Yertébrès comprend 6 claeges. 8I. - La classe cles l{ammifères a pour caractères une reprocluCtion avec allaitement des petits; des mamelles pour prodnire vivipare le ' lait ; le sang chaud a,Yec un cæur à 4 cavitée; la respiration eériennes'exécutant à l'aidede deux poumons. ont le sang chaud et'le com, 82.i - Le* Oiseaur sont ovipares I 4 cavités, la respiration pulmonaire I leur corps-est @ouYert de plu' mes l,,leure rnembres antérieurs,sont conformég en ailes. leur peau est nue avec un épi' 83, - Leo Reptiles eont ovipares I dermeécailleux; ils ont le sang froid avee un cæur le plussouveDt à troig cavitég; leur respiration est pulmonaire. ou Batraciens sont aussi des oviparee à sang 84. - Les Amphibies foeiirl' avec un cceur à trois cavités; ilasubissent deg métamorphosee.
ORDRES. car d.ans leur jeune âge ils respirent par des branchies et, à SUBDIVISION DES MAMMIFÈRES EN
88' l'âge
I leur peeu est nue, molle et humide. Les Poissons sont des Yertébrés aquatiques, resç'irant pan 86. des brsnchiesl'air contenu darrs I'eau'; ils sont ovipares; ile Ont le sang froid,at€c un cæur à trois cavités, Eetvant à la circulation du :anÉ noir; leur peau est pourvue cl'écailles osseuses I leur corpS est conlormé pour la nâge, €t les membres sont convertis en nageoiree.
aCulte, par
d.es poumons
.
QUESTIONNÀIRE.
80" Comment subtliatse-t-onles embranchetnents du Règne anlmall Comblen V a-t-il ile classes parml les Vertèbrës, et quel nom letr sont les caraclères d,e la classe ùes Mam' donne-t-on I - 8Io Quels 82" Quets sont les caractères de la classe des Oiseau,n ? mtfères't ggi' puels- sont lei caraetèret de lo classe det Reptiles? - 84o Quelt -les carùctères d.e Ia classe iles Amphibl.e,s ou Balraclenc? rcnt 85o Quets sont les caractèret de la classe tles Polssans ?
CHAPITRE XIII. SUBDIVISION DES MAMMIFÈRES EN ORDRES. Difîérences essentielles de conlormation 86. parmi- les Mammifères. - L'organisation des diverses espèoes de Mammifèr,es présente beaucoup de différences, de sorte que cette classe se subdivise en une série d'ordres dont le nombre s'élève jusqu'à 14. Les caractères qui distinguent les uns des autres ces 14 groupes, sont empruntés à leur façon d'élever leurs petits, au nombre et à la conformation de leurs membres et à la disposition des dents.
Mammilères qui portent leurs petits d,ans - La pluparb des Mammifères mettent au monde des petits dgut le dévoloppement estassez avancé pour qu'ils puissent les allaiter A7.
Une poche placée sous le ventre.
de temps en telnps, sùns que ces jeurtes animaux aient be-
soin, méme pendant les premiers jours, de téter d'une façon continuelle. O'estce qui alieu chez tous les Mammifères d'Europe, et, à cause de cela, on désigne volontiers ceux qui se reproduisent ainsi sous le nom de Mamrnilères or dh
aires ov
no?' nt autc,.
Il en est autrement chez un certain nombre
d'espèces
86 cuAptrnE xrir. qui habitent spécialement le Noul,eau_Moncle , l,Australie- ct certaines îles environnantes, ou les deux Amé.iq'es. ces espèces exotiques .nrettent leurs petits au nronde dans un état de iéveloppement trôs imparlaft
et sont obligées, durant.les premiers ternps-.Ë iuo* .,iu, de .les g.arder continue'**Ëni suspendus aux mame'es pour
materne,es. les soutenir, ru f*u" a" t.rt"e fornrs, en se repliant, une véritable pochl *"*pà,rJ,rà' i, a.u* os contenus dans lq, parois' du ventre : on les ap_ pelle les os de la poche,'ou plus rr"rii""rr"r"ànt, os mar_ su1tiaux.
88.- Mammifères à une seule paire de rnembres. Dans leur conformatio' no'male, i"r rir;nilùru* -pourvus de deux paires de membres; mais un certain .*ont nom. b*e d'espèces, toul_en continu"nt a" ;"-pù ïui. u' n*_ -à*.t*io.ment ture au moven de.deux pormons, habitJnt
da's l'eau Ët sont privés cle rrrcmbres postérieurs. Les membres antérieurs sont transfo'nés .; et le corps rappelle ra forme gé'érale des poissoo.. ";;;;;es t"r...*pèces aquat-iques conlposent un petit group! qu,on appclle sou_ vent lllammifèrespisciformàs, à ciuse-dc ia forml^du eorps, ou Cé.tacés, parce que les baleines 1en latin- cc?ry-ngu.e,rt parmi elles.
ltlammifères à trois sortes d.e d.ents . _ Ln bouche- des Nl.mmifères est généralement uril;ï; dents, grqllur ne manquent lue chez un perft nombre d,es. :l:^.: pcces se nourrissant d,gl. faço' toute 89.
spéciale. Le plus Ia dentition des Mammiia..r -reisemnte oelle de I'homme, en ce qu'on y distinguu -t*i*^*.tes de rlents : en avant des incisiues, ïuT ferîOtO*f ï.* i"^irrr, et, au fond de la bouche , d.es molaires. C,est I,on observe ch ez le chien, re chat et re cocloÂi "u--q,r" bæuf etle mouton,les oanines manquent"nirrc\"uptn, le et reste vide entre les incisives et les mblaires. leur place .Dans plusieurs espèces de Mammifères on n. distingue plus de forrne ca"aèté"irtique entre res diverses -dents; elles sont toutes semblabres' entre elles pï;-ïi;"isives, ; canines, ni de molaires. communément
à
nombre et Ia conformation des doigts. - Le I'homme, Ies membres thoraciq"*.,.-l*Àin.nt -parchez des mains exclusivement clestinées *"* tr"oï"", dirige son intelligence exceptionnelre. r.,u, *.nirres que arao90.
SUBDIVISION DES MAI\TMIFÈRES
EN.ORDREg.
8?
minaux, spéciaiement destinés à la marche, ont pour extr'émité des pieds tout autrement organisés. Dans la main, le pouce peut s'opposer aux autres doigts pour saisir les objelq I c'est la disposition caraotéristique de ce qu'on lppelte une rnadn, et on la retrouve r:hez certaines espèces de Mammifères, particulièrement chez les singes. D'autres
espèces n'ont plus de mains pour saisir leurs aliments ; mais, oomlne les icr-retcils, elles peuvent les tenir, en rapproch_ant_leurs extrérnités antérieures. Enfin, chezla plupart des Mammifères, les quatre extrémités servent sur. tout à la marohe; mais beaucoup d'enble eux, se ûourrissant de chair, utilisent encore les extrémités des mern,bres antérieurs pour maintenir leur proie pendirnt qu'ils la dévorent. Tant que les extrémités deÀ membres ne servent pas exclusivement à soutenir le oorps, les doigts sont armés d'ongles, le plus souventconformés en griffis; c'estlàle caraptèr.e des À{ammifères onguiculis. À{ais chez d'autres, et surtout chez ceux qui broutent I'herbe ou les jeunes rerreaux des arbustes, les doigts, au lieu d'ongles ou de griffes, ont des sabots ; ce sont des Mammifères lft.
gulès.
Les extrémités des membres n'ont jamais plus de b doigts, mais ce nombre ne se retrouve pas, loin de là, chez tous les Mammifères. Ainsi le chien etle chat n'ont nas rie pouce aux extrémi[és postérieures; le cochon, le inouton et le b,æuf n'ont aux quatre extrémités que 4 doigts, dont
2 seulement sont assez développés pour poser sur le sol
lls ont oe qu'on appelle
le pied fourchu. Enfin, chez
;
le seul
cheual at l'âne, chaque extrémité se compose d'un doigt, de sorte qu'elle repose sur le sol par un seul sabot; ils ont le pied d'une seule pièce. '
Les !,4 ordres de Mammifères. Les zoolole corps de I'homme- à celui dos animaux, regardent I'espèce humaine comme assimilable aux espèces animales , la rangent en têt,e de la olasse des Mtrmmifères. Ulle y forme un ordre à part, I'ordredes Bimanes,De cette fagon ils comptent l5 ordres dans cette classe. Àyantétuclié I'homme à part et en dehors de tout groupe du Règne animal, nous comptons seulement {4 ordres, dont nous allons suivre la série méthodique en 9!.
gistes -qui, en compârant
expliquant les noms par lesquels on les désigne.
CHAPITRE XTIIT.
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L'étude de ce tableau Indique Ia subdivision euccessive
des Mammifères d'après
lei
principales différenoes
de
SUBDIVISION DES -I\'I.AMXIIFÈRES
EN
ORDRES'
89
résumer en quelques phrases' se-partage en deux Nlammifères ôI***e'de* 2o les lllammiMammifèresorrlinaires; \es lo sous-cla"res: -;-ioche.
on peut oonformation; --O;unord
la
lu.
La première sous-classe cotnprend |
7;;;
?
orclres ; Ia seconde, 2 seulcment' --n"*'r"prernièresous.classe,laplupartdesespècèssont q*àrupe,irt , c'est-à-dire pot'"vues de 4 menbres ; les autres n'en ont que 2 et sont ptsciformes' Ils composent un seul ordre. LesMarnrnifèresotd,inairesquadrupèdessedistinguent naturellement en deux catégoiies : les uns ont les dents toutes semblables, Ies autres ont 2 ou 3 sortes de dents'
Les premiers soni réunis dans un seul ordro ; les seconds'
O.uri.o"p plus nombreux, sont partagés en {0,o-rdres:4 d,entre eux renferment des ttiammlpres ongulés; les 6
des IIL' onguiculës premiers - parmi comprennentles uns oni 5 cloigts aux extrémités; les ongulés, d'autres n'en oit que 4 ou 2; d'autt'es que 3 ou I En{in les onguiàulés ont le plus souvent Ia dentition : *iiiitr,-c'estià-clire qu'ils p-osièdent 3 sortes dededents canimanquent autres incisives, oanines etmoliire* ile" et par conséquent ont -la d'entition incomplète' rres, --[iuni aux 5 prËmiersordres,ou se classent de nombreuon ies clistingue les uns des autres' de - la "es-espècosr manière suivante. Le preàier est le seul oir il existe des mains. Le second .u ôo*pose cle Mammifères qui volent Àe le,r"s membres antérieurs oonvertis en ailes' ;;;y;; par la peau étentlue entredes doigtsextrê' formés sont trlles Le ci*quième ;;;";i ;ttongés :'il s'agit des chauues-souris.habitent dans ordre est un groupe dà Mammifères g,ri u_n€ pa_r réunis extrémités des àoigts les i,eau et ont des *-frn."ne qui les renî propres ànager. Res.tent.enfin mais ni mains, ailes sâns teiresfre, ir nanitation ;;d;;-
d.ontlesunessenourrissentdechair,tandisquelesautreg *u"g*nt d.es inseotes ou des vers' Elles se partagent entre trôisième et le quatrième ordre'
norns des d'ivers ordreg d'e Mammilè- LeLes premier ordre porte le uom d'e Quadrunlanes' cg sont les "us. qoi oeot aire en iatin : animr uxà" quatre mai1s ; ce 92.
Le nom de ('hciroptèrca, donné au deuxième orclre' voler dans les ;;;?;ii. l" "onrot-otion qui leur permet de rnsins enaites. ;iË;ii.'ilrnl Audeux moti greos etsignifie: srn{ês.
CHAPITITE XIII. I'es Insectiuores et les carniuores cloivent leur nom à leur
le0
genre de nourriture. Le cinqu.ième orclre est unpetit groupe carnivores qui se nouryiÀsent de poissons, ei par conse-
cle
quent les poursuivent.darls I'eau, bien que'respirant l'air en nature. Le nom cl'amphibies est dir à leurs mæurs
aquatiques.
Le sixième ordre réunit des animaux conformés pour ronger principalement des matières végétales: c'est oe que leur nom indique. Autant ce dernier est facile à compr.enire, autant le nom du septième ordre paraît singulier et irrintelligible. Le mot Procboscid.iens viônt du latù et veut dire : trotnpe; ce sont les Xlamtnifères à trompe; tout le rnonde aussitôt comprend qu'il s'agit des éléphints. Au oontraire, on comprend sans peine le nbm cle Ruminartts; o'est i'ordre des Mammifères qui rumitrenf, comme le bceuf, la chèvre, le mouton. Quant aux porci's, ce sont les espèces dont la confo'mation est semblable à celle du porc et du sanglier. Le mot Jumenfds rappelle celui cle Ia jurnent et des anirnaux d'attelage; il déJigne I'orclre où se classent Ie oheval, I'âne et Ies Mamrnifères qui leur ressemblent.
La dentition des espèces du onzième ordre offre ceci de remarquable qu'elles n'ont pas de dents sur le clevant de la bouche: c'est ce que rappelle le nom d'Erlentés. Cet ordre ne contient d'ailleurs que des espèces exotiques. euant à, celui de Cétacés, c'est Ie nom latin des animaux, telsqueles baleines, les cachalot^s, les marsouins et les dauphins. Point n'est besoin de revenir sur la significatiàn du nom des Marsupiaux; oelui des Monotrèmesindique un traitcl,organisation propre aux trois ou quatre espèces de Mammifères à poche qui le oomposent: les XIonotrèmes rendent leur urine avec leurs exorérnents, oomme le font tous les
Oiseaux.
nÉsultÉ
DU cHAprrRrtr
xilr.
Subdluision ties llamtnffires en ordre*
86.- La classe rles Mammifères se subdivise en 14 ordres, d'après des caractères empruntés au mode de reproduclion, à la conior_ mation des membres et à selle des dents. 87. - La plupart des Mammifères mettent au monde des petits vivants et bien développés : ce sont les Mammifères ordinaires. :- Un
SUBDIVISION DES MAMMIFÈNES
EN ORDRES.
9I
petit groupe àu contraire produit _des petits impalfaitemenù déve' i"ppefi ui tut fixe à la mâmelte, dans une poche placée sous le vùi.e ; ce sont les Mammifères marsupiaux. ont presque tous 4 membres; un gtoupe 88. - T:es Mammifères marins et pisciformes n'ont que les membres tle Mammifèrea an térieurs.
Les dents des Mammifères sont habiluellement de 3 sortes
89.
cepentlant queiquee-uns
I
ont toutee les dents semblables' ^ g0. parm{ iee trIamnifères à 4 membres, les uns ont au bout tles doigts des ongles ou des grifies : ce sont les onguiculés; les autres ooides eaboti : ee sont làs ongulés. - Les ung et les autles n'ont iamais plus de 5 doigts I mais souvent ils en ont moins'
9t.-- Lorsque lbn consid.ère le genre humain comme devant être classé parmi lee geores d.'animaut, il forme un quinzième-ordre sous le norr-de Bimanée.. c'est Ie premier de Ia classe.- Les Mammifères à poche forment les ordres dei Marsupiaux et des lîonotrèmes. - Les Mammifères ordinaires pisciformes, à 2 membres, I'ordre des cétacée. quad,rupèdes à dents uniformes, I'or. - Les Mammifères ord,inaires Les autres ont des d.ents de forme différente ; dre des Edentés.
ils eont ongulés ou- ongrriculés. - Parmi les ongulés, les uns ont 3 ou I doigt,l'est l'ordre des Jumentés I d'autres ont 4 ou 3 doigts'
porcinsét Ruminantsl d'autrer enfin ont 5 doigts, Proboscidiens. * Les onguiculés à dentition incomplète forment I'ordre d.es Rongeurs, à membres nageuta, I'or- T.res onguicuiés è dentition complète et dre des amphibies; ceux qui vivent de chair, I'ordre des carnivores ; eeux qui vivent d'inseoteJ, l'ordre des Inseetivores ; ceur qui ont
les mèmbres antérieurs
disposée
en
ailes membraneuses, I'ordre des
cheiioptère$; ceux qui ont des mains aux
4 extrémitég I'ordre
Quadrumanes. sont tirés tantôt de 92. - Les noms des t4 0rdreg eruentiel tantôt des espèces les plus remarquables.
leur
des
caraetère
QÛESTIONNÀIRE.
gff combien g d-t-il, d,ordres ilans la
classe des
ll[anmifères? D'oa
tlr/5 |es caractères qul les d,lstinguent ? - 87o ]omment se fait la subLliui,slon successlue pour établlr les 14 ordres ? - Qu'ultpelle-t'on sont iles
marsupiaua'l
qu'une
pilre
-
g3o Quels_sont^les Mammifères oit, il n'enlste | - 89o Qu'appelle-t-on une dentition com.
de rnembres
d.entition ineomltlète'l _ _Qu'entend'on psr _ dentltLort Que nomme-t|9n ITI.ammlfères_ onguicttlésl Mam- 90otombten y a-H!, de rlol.gts aus 4entrémlLés chet lee mlièresongu,lesl 91o Qu,els sont les caractères de chacan du rliuer s lltainmtfères ? ortlres I 92; Que stgntfient les norns des dluers orùres I
pt"t"I' un*
untl',orme,t
-
92
cHAPITRE
xlv.
CIIAPITRE XIV. I,ES MAMMITÈNES ONGUICULÉS.
93. - Leg Quadrumanes. - Ce premier ordre ds la classe des Mammifères comprend ceux qui s'approchent de I'homme lc plus qu'il soit possibte aux animaux de lui ressembler..
Lrês formes exterieures
sont tellement votsinos dos
nôtres gue per.sonne n'a vu un srnge sans en être
frappé ; mais lorsqu'on compâre les facultés intellectuelles , les senti-
ments
et la moralité
de
I'hornme avep les instinots des singes, on reconnait quolle distance sépare I'hu' rnanité des bêtes les plus parfaites. Les Quadrumanes sont des M*mmilêres ordinaires à quatre membres onguiculés, ayant des mains aux quatre extrémités ; leur bouehe est armée de trois sortee de dents, et ils se
nourrissent dos fruits qu'ils cueillent sur les ar. bres ou ils vivent constam"
ment.
tt. Le Goriue (du Gabon,Afrique); Les plus grandes espèhaureur'- 1n'
Fro.
10-
;iT,f;il,t'JJn:iïT""iin-
sance de l'homme. Dans les forêts des régions chaudes de I'Afriquo et de I'Asie se cachent ees grands singes que
LES MAMMIFÈNES
ONGUICULÉS'
93
les l'on nornme les gorilles, les chintpanzes (Afrique) ' non se tieunent' animaux ces (Asie)' oiingt-outangs llgut nas debout, commé I'homme, mais clressés i'complè-
i*""i .ur leurs jambes courtes et contlaire sont fort Iongs, de telle sorte
repliées; ies bras au
qu'èn malchant ils s'aP'
puient sur ie sol aveo ie*t. poings. Ils sont dépourvus de qucue.
l,eur tête se fait remarquer Par le dér'e-
loppement du museau etiâ petitesse dtt crâne ;
dilus fort inteliigents le jer-rne i.go, ;.ls rlevieirnent Plus tarci d'une falouolre et intraitable brutalité.
Le sajou brrrrr (dc i'Ârrrir'qrre rnrlri' Jioriale); haurcui'de la tûrc cL tlu t'onô,0',35'
{3. Frc. -
-
Les singes ne vivent o,* datrs"les pays chauds
: aussi n,en existe-t-il pas cn abondammenr da's I'I.cle, trouve 9ï "r, de la Nlalaisie, dans prqsîles cliverses les et i'trrAô-ihi,r" intertropicale' I'Amérique ;;; t";1" I'Af"iq,t". 9t .clan1 p?'e-' Ëarmi les singes àméricai's, beaucoup ont la queueà vos'enroule I'extr'émité quq c'e*t-"à-clite ;t;;;;', i;;;t'autour des brairohes et s'y attache de maniùt'e
Ë;;";;;
mais^
à u.oclui"e I'effet d,'une cinquièm-e main' - tg4.--
Lesqheiroptères. -Voilà unordrefacileà
oarac*
tériserà oause des ailes membraneuses
qui
lc
tiistinguent. Ce sont Ces Niammifèr'es ortlinaires à quatre meml-ires onguiculés , dottt les antérieurs sont or-
cauisés en ailes ; leur ientition est comPlète, Flc. 13. Le Vespertilion pipistr'cllc^(chart"alongueur du corpsr 0 il, IU et leur régime alimensoulis d'Enrope);
taire le PIus colnmu-
nément itlsectivore. I,es auinraux decet ortlre, que I'ontrouve dans nos PaJs'
9l
cHAPITT{E xIY.
sont connus sous le nom vulgeire d.o chauues-sour?s. Qui ne les a vus, dans les beaux soirs d'été. sillonner I'air en tournoyant, à la poursuite des insectes qui voltigent lors delatombée de la nuit ? Petites de taille et couvertesd'un poil serré et très fin, les chauves-souris rappellent volontiers I'aspect des souris ; mais leurs bras soutiennentune aile formée d'une pe&u parsemée de poils râres. Cette pearr est soutenue par les doigts de la main prolongés en longues bagr-rettes grêles et flexibles, Voici encore de petits MamLes Insectivores. 95.
-
- mifères mangeurs d'insoc-
tes; mais ils vont les chercher dâns la terre. Àinsi la taupe ge creuse, dans nos prairies et nos jardins dle
longues galeries Fta. {4.
Q-,22, -
besoin
LaTeupe d'Europe; longueur,
fl'y voir et ne
souter.-
raines, er) poursuivant
des
vers ou des larves d'insec-
tes. Elle n'il prescJue pag de petits veLrx très
possècle que
)>r
f
!'ru.l5.
-
Lo Hérissou d'Europe;
lonflj,,f,ï;fîfli;-
Un individu arrltué par
un
irnparfaits. Mais aûboutde ses deux bras oourts et trapus
LES MAMMIFÈRES
ONGUICULÉS.
95
tes mains forment deux larges pelles armées d'ongles longs et épais; voilà ses outils pour fouir la terre. Les hérisso??s se blottissent, dans des trous à la surface du sol. Ils ont la faculté, dès qu'on Les inquiète, de se rouler. sur eux-mêmes. Ils présentent alors de tous les côtés la
peau de leur dos qui porte de gros piquants courts et enchevêtrés entre eux. On trouve encore dans nos pays les musaraignes, dont le nom veut dire souris cles sables. Ce sont de tout petits animaux qui vivent dans des trous, parmi nos champs, nos vergers et Fra. l6-- La Musaraigne musetlô ou Illusalaigne des sables (tl'Errnos jardins. Sans nuire en aucune rope); longueurde la tête ct du tronc, 0'", 06. façon, ils nous rendent le service de détruire des insectes qui dévorent nos fruits et nos récoltes; on a dono grand tort de les tuer.Du reste, le mêmepréjugé poursuit àvec la même
injustice les taupes et les hdrissôris. Les musaraignes les plus communes en France sont connues sous le n6rn vulgaire de museltes.
Les Insectiuores sont en somme des Mamrnifères o'clinairesà_quatre mernbres onguiculés, à dentition complète, dont les dents molaires sont lrérissées de pointes poui b"iser les insectes dont ils se nïurrissent. 96. Carnivores. Le quatrième ordre a ulte - Les très grande importance par le nombre et la variété des espèces.Il com-
prend des Mammi. fères ordinaires à
quatre
membres
onguiculés propres à se mouvoir sur terre ; à dentition
complète, dont les molaires portent
Ftc. t7.
- 0sdcsmâchoiresduChien donrestiquc. nron trant les dents du côté rlloit.- / irrusiles 1'-'r, ,.,I - d,_ petilcs. rrrulair.r,s ; - c, molaiîc cirr,r.-
des crêtes tlnn- slel'cl o D, Inolail'cs lulolcuieuses, chantes capables de couper la chair. L'une des molaires, beaucoup plus grosse que les autres, prtrte le nom de dent atrnassiè.no nines
.
96
cHÀPITRE xIY.
en avant sont 2 ou 3 petites molaires tranchantes; en amière, I ou 2 molaires sâns orête tranchante, appoiées tuberculeuscs et propres à mâcher. Les carnivores ont sur Io devant de la bouche, à chaque mâohoire, 2 fortes oanines nommées communément leurs arocs; entre elles
so voient 6 incisives. Les doigts des quatre extrémités sont courts et armés de griffes. Cet ordre se subdivise etr plusieurs familles, dont les principales sont celles deg Ûrsictës, d.es Mustélidés, des liyénidés, des Canidés et des
FéIidés.
97.
Famille des Ursidés. - Cette première famille genre Ours (en latin ursus). Dans toutee
'aplur-type Ie leï
haut-eà montJgnes de I'Europe
Fro. 18.
-
vit I'ours brun,
redout6
L'Ours brun (d'Eur'ope) ; hauteur, 0m,85'
DOUr Ses ravû,ges aux dépe[s iles jardins
il
et
des ruchene;
préfère les fruits et Ie miel. Ë-" a, ia son oorps lourd, revêtu d'une. épais.se fouruute, reposo sur quatre membres épais, courts^et vigoureux. Il ne lutte avec I'hornme que pour se défendre de ses attaques. Les terres glacéôs dù Nond nourrissent une autro espèce dont la vie est des plus singulières. Totalepf", grandl, -btu.rc comme les neiges et les glaces ou il se oomment ot"tt. I'ours polaire ou ours blanc cherche sa proie tantôt la [* ii t".re,iantôt sur les glaçons flo[ta1ts, tantôt dansque mer elle-même. Il se nourrit aussi bien de poissons À" *"**ifères. Les marins qui vont dans Ies mers polei.
chairîes animaux
LES MAMMIFÈRES
ONGUICULÉS.
gT
res pour la pêche tle la baleine, ont trop souvent à se dé fendt'e contre ces redoutables maraudeurs. Ir€ blait'eau a une oot"rft:rmation très anaIogue à celle des ours,
mais il est trois fois plus petit. Il habite les forêts d'Europe, oti il vit dans des terriers qu'il se creuse. ll se ruourrit d'oiseaux et de petits mamnrifères. Dans la belle saison, il se régale de fruits et surtout de raisins. Ses poils suuples et élastiques serverlt
à
{9.
-
L'Ours bianc (des r'égions polairr r); hauteur.
l'.
faîre
pinceaux\ui portent son nom. ours et ios 98. et Digitigrades. -Les - Plantigrades corps rapproblaireaux ont les formes peu élanriées et le olré de terre paroe c1u'ils sont plantigrades, c'est'à-dire qu'en marchant ils posent à tene non seulement les doigts, mais toute la plante du pied. Les Carnivores, dont noue allons parler maintenant, ont une disposition dilïérentells ne posent à terue que leurs doigts. Leurs membres plue élancés tiennent souvent le corps plus détaché de terre et se prêtent à des allures légères et rapides. On les nomtlre des
tJarniuores digitigrades (c'est-à-dire marchant doigts). Chez eux , Ies
sur
les
appétits carnassiers sont
plus forts; ce sont les , les bêtes
bêtes fauves
féroces par excellence.
99.
Famille
des
I)'abord trustélidés. Êe pr'éseute -un groupe de petits Carnivores, à corps fluet et allongé r Flû. p0. * La Maltre-ordirraire-1rl'Europe); longueur, avec la gueue, 0',55' bas sur pattes, organisés pour se glisser dans les ierriers et dans les trous étroits des poulaillers or) ile tbnt carnage. La fouine, la marte ot martre, le putois, l* IoC. - T. IIL
3+t
98
cHaPITRE xIY,
beletle, sous différents pelages et différentes' tailles, montrent les rnêmes instincts sanguinaires. Le furet est em-
ployé pour chasser les la-
pins dans leurs
teruiers.
Plusieurs espèces de
ce
.' groupe habitantes des pays froids , sont recherchées âvec ardeur à cause de \ \ leurs belles fourrures. La y plus précieuse e.st celle de Ftc. 21.
et de I'Âsic gepterrtrionale);
La Loutle vulgairo (d'Europe longuerir,
avec la queue, 1,".
la zibeline; viennent ensuite L'herminerle uison, la marte du Canada. Les loufres vivent sur les bords des ri.
vières et elles font Erande
consommation de poissons; leur fourrure est estinùe. 1O0.
-Pamilledes Canidés.- Le grand groupequi
a
pour.type le genre chien (en latin canis), r.enferme des Carnivores de taillemoyenlle, dont les membres robustes, longs et tlexibles se prêtent aussi bien à courir vite et longternps, qu'à soutenir des luttes oir leur gueule est I'arme principale, Ce sont des chasseurs doués d'un odorat très {in ; mais en général
Èà. LeChiendomestiqxs, y.riété dc- L-h , en -coutant (tle lrrance) ; hauteur,0otr50.
ftc.
ils préfèrent, pour dévorer leur proie, qu'elle ait plis une odeur et un goùt avaneés. Le chiert domestique est le meilleur, lc plus intéTligent et le plus fidèlc compagnon que I'homme ait trouvé parrni les animaux. Cette précieuse espèce s'est modifiéc en dg*nombreuses uariétès ou Taces, seion nos besoins ou ltos caprices.
Les chiens de berger, de I'ouuier oa de porcher lidcnt I'homrne à conserver et à faire paitre ses bestiaux. Les ntâtirts et les dogues se font les gardiens de nos maisons et de nos fermes. Le chien-loup veille sur les voitures des colporteurs et des camionneurs. Le chienCeTerre-Neuuea I'instinct de s'élancer dans I'eau au secoul's des noyés. Les épagneuls, les trraques, les barbets, les léuriei.s ohassent
LEs MAMMIFÈRES
ONGUICULÉS.
99
rous la direction de I'homme et à son profït les cerfs, les sangliers, les lièvres, les faisans et lès perdrix. sous les climats glacés du Nord, les pauvres Esquïmaux n'ont plus pour bêtes de somme que les chiens, qul tirent leurs traîîleaux sur la neige etlaglace.
Ftc. 93.
Le Loup
Ftc. ?1.
cornnrun
(d'Errrope) ; 0û',5i.
l,e .Renard vrrlgaire (d'Eu-
rope); hauteur, 0*,4f.
Les forêts de I'Europe sont peuplées espèces cle ce_genre,
par deux autres le loup et lerànard. Les loups sont
connus, pour leur férocité gloutonne et leurs habitudes de maraudage. Ils vivent dans les forêts ; lorsque les rigeurs cle I'hiver les empêchent de
trouver leur subsis, ils approchent
tance
des habitations, ori ils se portent en bandes .sur
les routes, surtout pen-
dant la nuit. Ils
de-
viennent alors dange-
reux et s'enhardissent jusqu'à rôder autour des hameaux et des villages. Nlais en temps
:
ordinaire les troupeaux de moutons leur offrent
un butin facile. (l'est en toute saison une mé-
Le Chacal (dAfi'ique, de I'est de - et du sud de I Asie) ; hauteur, il*Ë1.
Frc. 25.
chante bôte. Les rendt"ds, plus petits et moins forts, mais pleins de finesse et deruse, s'attaqûent à la volailleetaux lapins des g&rennes et des basses-cours. Ce sont essentiellement des ànimaux de
nuit; le jour, ils restent dans leurs terriers
{00
cHÀPITFÉ
.creusés dans leg rooailles. --i; chacal, plus
rtv'
lieux isolés parmi les' sables' et
les
petit que le loup et plus grand. q-u9 !e
lâfride notro des colons plus conDu n'est q"". N"t animal *errard. est ites répanclu dans toutesles contrées de Alqérie. --iOl.
Famille des l{yénidés. - Entre les chiens etles ,Uui, r.- place une petità famille q*i a pour typut les iig1nec, oàrnassiers iépandus en Afrique, en . Arabie et
-&WJ ={'sÇ -- --
Frs. 9s.
-
L'tlyène r:alée
'=-!
(iu"nor$r,f*:;il.*tc et du
sud de l'Âsie)
i
dansl'Inde.Tousceux qui ont habitél'Àlgérie y ont souvent rôde fr ;" entendu l'hyènô rayée; cet a'imrr'l ré-pug'ant ia nuit dans les oimetières et se nourrit de oadavres erl .p"iref""tion. Il.est aussi lâohe qu'il est laid, avec ses reins
itr',s
tr.as
qoe ses épatrles et sôn rude pelage gris sale
ravé --iô2.de noirn
_ Fàmiue des Féliûés. - voici la famille des d'e- chair saignante, ohas-
grânls carnassiers m&ngeurs
g.onaes proies,"aussi agiles que-forts, ?o.**i rusés que bien irmés pour le meurtre:oe sont lesChats(chat, en tatin retts), nommés aussi Féltns'ou Fëlidés. Le plus célôbre dientre eux est le lion, que I'on apris coutume d'apge; domesticité i*, f" roi des animaux. Le ànat qui vit ,en de panthère ounrès de I'homme est une sorte cle tigre ou gueule. Sa arrondie; et courte est tête Sa "^'*i"i.ture. fendue, porte en avant deux - paires. de orocs i*.gu*.nt eailtants et aiguiséï. Dans le fond se dressent d'autres
Ë;;;;a;
MAMMIFÈRES:ONTUICULÉS. IOI| dents, torrtes tranohantes: Les màchoires jouent'l'unc sul i'autre'co*mo les deur branches d'une paire de oisaillbr. LES
'--\*-
îrc
91.
- Le Lion
(d'Afrique ct de I'est de I'Arie) ; hauteur, 16195.
n'est pas tout : les doigts des quatre membres sonÊ armés de griffes
te
reoourbées, poin' tues et tranchan-
tes. Pendtnt
la marche, elles sont tenues à I'abri de
l'usttre qui
en
émousserait le fil.
Illais qu'il veuille
attraper quelque
bon morceau ou sg
défendre, lorsqu'il se
croit
menacé, sa Fro.
patte s'allonpçe,les
?8.
-
Lo Tigre qg,;u:u do l'Àrie)
; brulorr.
doigts bien éten dus
; en
mème
temps, de I'extrémité de oliaeun d'eux sort une gnïlïe dreisée et préte à déchirer. Cette potite bête féroce vit g{.{tl
t02
cHaPrrRE xrv.
dans nos demeures pour y chasser les souris et les rats. hlais ses confrères de grande taille, les grands chats dee pays chauds, ne peuvent pas plus supporter le voisinage de I'homme que celui-ci ne peut rester exposé à ledrs attaques.
.
Ftc.99.
-
Le Lynx (d'Europe); hauteur,0-,,[0.
C'est d'abord le lion, aa pelage uniformément fauve. 8a tête et son oou sont ornés d'une lolgue crirrière qui n'existe pas chez la lionne, On le trouve en Afrique et en
Fto. 30.
-
Lo tougouar (des deux Amérigues); hauteurr lE.
Syrie. Quoique d'une vigueur et d'une agilité merveilleuses, il s'attaque rarement à I'homme; mais il se défend énergiquement contre lui. Dans les Indes et dans les oontrées voisines, vit le tigre, à peine moins grand que le lion, aussi fort que lui et plus disposé à s'en prendre aur hommes. Sa robe est magni-
LES MAMMITÈRES ONGUICULÉS.
r03
fïque avec ses raies noires sur un fond fauve clair. Les con. trées cheudes de l'Afrique et de l'Asie sont encore habitées
par plusieurs espèccs- de grands chats moins forts que le tigre et Ie lion et rnarqués de taches noires annulairei sur le même pelage fauve; on Ies nornme des panthères. L'EuFope ne possède aucune de
espèces
ces
, mais dans
les forêts des hautes montagnes, vit le lynæ
ou
loup-ceruier. Au
bout de ses oreilles il porte un long pinceau de poils noirs; son pelage est gris eTec des taches noi\
r\
ît
F=5S-\'.4
res,
--
/., .:
Frc. 3t,
_
Le Nouveau-Monde a des espèces de grands.chats qui
Le Jagluar (des deur Àmér.iques);
nauteur, ltn.
lui sont propres : le cou. goltar, puma ou lion d'Amérique, qui a uné robe fauve unie : Le jaguar ou tigre d'Amérique, pl-us grandet marqué d'annea,ux noirs slr un poil fauve-i l,ocilot, plus petit,
mais également tacheté.
Tous ces cirrni'ores chassent r* nuit et à I'affût. Leurs yeux voient très bien clans les ténèbres, ori ils brillent souvent d'un éclat sinsulier. ,.O3. Amfhibies. Le cinquième. ordre com- Les - à quaire membres ongui. prgld des_ M^mmifèr'es ordinaires culés, à dentition complète semblable à celle des carnivores, mais dont les membres sont conformés pour la nage. ce sont des animaux qui se nourrissent exchisivement de poissons et vivent sur-les côtes de la mer, principalement dans les regions polaires, ou on les trouve'"nt"oop"s nombreuses. Beaucoup d'entre eux sont d'assez g"^nàu taille, mâis, fort agiles clans I'eau, ils ne se meuvenià t".re qu,a: vec b-eaucoup de peine- Irs sont intér,essants à cause cre
leur fourrureet de_l'huile qu'ils fournissent. Les phoques, marins,ort chiens de mer, ont la tôte arrondie, assez semblable à celle d'un chien dont on u,rr"ii--coupé tes
oeau-x
oreilles. Le co_rps est allongé. Les quatre m"mbre. sont courts et les doigts réunis par une peau conrmuno qui en fait u'e nageoire. La queue esi très courte,
OTIAPTTRE XIV. t0{ Ils vivent près des eaux de la mer,'sur les côtes et sur les glaçons dès mel's polrires. Plusieurs att.eignent une irès grande taille (8 à '10 mètres). Nos.côtes de Bretagne et l'embouchure de la Somme sont habitées par des plroques de moindre taille. 'I'outes ces ospèces vivent de poissons. Dans I'Océan arctique on trouve abondamment
les morses, cheuaux marins, ou oaches marines, remarqua'bles, non seulement par la grande quan'tité d'huile qu'ils
fto. 39. - Le
Phoque
."*i"i,Ë*"1ître.blanc fdo la Méditerranée);
recèlènt sous leur peiùu, mais encore par les deux longues oanines en forme de défenses qu'ils portont à la mâchoire aupérieure. L'ivoire de ces grandes dents est utilisé dans l'industrie, aussi bien que celui des éléphants et des hippopotames. Les navires baleiniers qui ohaque année fréquentent les mers polaires, se livrent à la pêohe des Cétaoés3 a.ussi bien qu'à celle des divers Amphibies. {.O4. Les Rongeurs. * Sous oe nom sont réunis dcs
- de petite tai[[e, dont plusieurs rappellent ler anirnaux lnseotivores, mais dont le régime alimentaire est tout dif" férent. Les Rongeurs sont des l\lammifères ordinaires, à quatre membres onguiculés, mais à dentition incomplèto; dépourvus de canines, ils ont au fond de la bou-
che en général 24'molaires, etsurledevant4 incisivesi dont [a drsposition est caractéristique. Elles forment, à chaque mâchoire, une paire de dents fortes, dures et coupantes,
faites spéoialement pour ronger. Ils so nourrissent
de
t05
LES MAMSIIFÈRES ONGUICULÉS.
d'autres fruil,s, de grains, de racines, de jeunes branohes et
matières'-végétales; quelques-uns s'attaquent aux
qraisses et aux fromages' " L"* nombreuses esPèces qui son[ réunies dans cet
ordre se réPiu'tissent dans nlusieurs familles, dont les nrincipales sont celles des 'Eourtïitt, des lllarmottes, :i:î, :1i,ïï:i".l','iïT:' ;i1; des Loirs, des Casfors, des '':;, 13: holaires (4/5 de grarrdour naturetle,' Co' C amrtaq nols,des Rafs, des
;
cnois â'Ird.e et des Lièxres' Les Ecureuils sont les Plus lntelligents ils vivent sur les arbres, où ilt .u construisent un nid
fait
d,es
Rongeurs
avec art; leurs allures
sont vives et élégantes' La fourrure que I'on connait sous le nôm de Petit-gris
onovient d'une esPèoe d'éàureuil que I'on chirsse en
et en Sibér'ie' Les Marmottes, dont la taille est plus grande, se tiennent au
Russie
ôontraire en société nom-
FIo. 31. - L'l'.cureuil vulgaire (d'Errroqe); "breuse clans des terriers oir .-iutis.ueo. de la tête ot dir tronc, 0-,20' elles s'endorment chaque hiver pour toute la mauvaise à celles der saison. Les Loirs ont des m@urs semblables
longrreur de la têtê et du trono' 0-'35' FIc' S5.,- La'Marmotte des'Alpesl
Ecureuils, mâis
ri""tt
ils nous
nuisent beaucoup pârce qu'ils
*u* Aep.ns de nos arbres fruitiers'
1ry+. 106
CHAPITRE XIV.
Les Casrors nousfournissent des fourrurestrès estiméee et dont le po' est précieur fo* io fabrication des feurres
Frc. 36
-
Le Loir (d,Europe); longueur
de
la têto et
du tronc,0n,lb.
fl y
a bien des siècles que l,on rencontrait llt_ animaux ces le longdes fleuves d,b,r"ôpe; à-pui"Ëîr"jourd'hui en resro-r-il qîetqu;;:;;;
tly
fins.
i.i,
Frc
"
3?'
-
Lo
0astor (d'Eurog.
tu, borcli du Rhône.
,i,,jï, ti.i,"î:iû:iaer
de l,Amérique)
I
lonsueu, dc
C'est au Canada .et dals les pays voisins qu,il faut les aller chercher aujourd'hui. Là'd; l;;';;i; construire sur les eaux ces huttes si habillm""t :;;"" ïirr"séos of réunies de façon.à former d-es es$èc;, à; ;iliù;J' , Les ,Campagnots vivent des giains que i;àf,ïoftive et Ieurs dégârs sonr un desgrandr fr'éu,r* dË iàg.;i;;itî,ro. unu espèce un peu-plus grandi, qui vit sur le noia Au, es[ connue sous le nom de ratld,eau, La famille àu, "aux, h"r, représentée dans nos maisons par ".t trois espèces a'ssi connugt qu'elles sont incommodes': ra so,ris, r.e rat noir et lo
LES MAMMIFÈRES ONGUICULÉS.
surmulot, souvent appelé rat roux,,Oî sait combien
{0? ces
hF
tes inoommodes font de ravages parmi les matières que I'on
conserve dans les maisons ou dane les magasins. Plusieurs
espèces de Rats vi. vent dans les champs, entre autre le mulot. Les Cochotts d'Inde ou Cobaies sont de jolis petits Rongeurs de I'Amérique du Sud
qui, importés en Europe, s'y sont déve.
loppés
parfaitement en domesticité. La {a,rnilie des Liè-
Rat noir (d'Europ,,;; l,rngueur do ores oa Léporidés a Fto. 38. - Le tête et du tronc, 0'n,20. peur types Ie lièure et le lapin. Tous deux craintifs et agiles, ils se choi-
sissent des ablis bien différents. Les lièures gitert dans lei.r sillorrs clc rros chirnrps cultivés ; les lapins, habitants des bois, sc cauireub dans dcs terriers anxquels ils ménagent
Lièrre (Ll'Errlo.re, ; longueur Le Ccchon d'lnde (de I'A- Fto. 40. - laLetête et du tr'rrnc, 0*,50. de nér'ique- mérii{i,rn.le, d,rnreetiqud eu
Fto. 39.
Eurcpe)
I
longucur, 0.,22.
toujouls plusieurs issues. Faibles et désarmds, ils ne peuvent se défendre que par la rapidité de lerrl' {'or.rrse. Leurs Iongues oreilles sans oesse en mouvernerrt leur rér'èlent de très loin I'approche des moindres cl,rttst'rs. Le poil de lapin est très employé pour la fitblication rles chapeaux de feutre : o'est pour cela que I'on achùte les peaux cle lauin,
CHAPITRE XIV.
{08
sÉsuMÉ Du cEÂPrrB,E xrv, Les Xlamml f èr es ongulcul
és.
9t.
Les Quadrumanes Bont des Mammifères ordinaires, à .l
94.
Lee Cheiroptères sont des Dlammifères ordinaires à 4 de dents, onguiculés, dont les membres snté-
membres, à 3 sortes de dents, onguiculés, et pourvus de mains arx Ils eont tous erotiques et des paye ehaudg. quatre membres. - à 3 sortes membres,
rieurs eont convertis en ailes membl'aneusÈs.
- Lee Insectivores sont des Xlammifères ordinaires, à 4 membres, 3 sortes de dents, onguiculés, nvec dee dents molaires hérissées de pointes. sont des Mammifères ordinaires, à 4 membres, 96. - LesdeCarnivoreg dents, onguiculds, avec des molaires arméee de crêtes I 3 sortes tranchentesl on les divise en 6 familles : 97,- X'amille dee Ursidés: ours et blaireaux.
|
95.
sont plantigradcs, Ies autreê sont digitigrader, - Ceur-ci Famille cles Mustélitlés : nartree et loutree. Famille des Canidés : chien, loup, renard, cbacal, f00. f01. - Famille des llyénidés : hyènes. des Félidés : chat, lion, tigre, panthère, lynx, 102. - l'amille
98. 99.
oougouar, jaguar. 103. - Les Àmphibiee sont dee Mammifèree ordinaires, à 4 membres, à S.sortea de denta, onguiculés, dont les memlueg sont faite POur nager.
104. - Lee Bongeurs sont des Mammifères ordinaires, à 4 nembres, onguicuiés, n'ayant que 2 sortes de dents par absence dc oanines. ' Ecureuila, ca8tor's, campagnols, rats, cochorrs d'lnde, lièvrer et- lapiuo. QUESTIONNÀIRE.
03o Qu,els sont les caractères iles Quadntnlan,es ? 94o Quels sttnt hs earallètes d,es Chelroptères ? Quelles sonl les esq:ttes- de nos ltays ? g5o Quels sonl les caractères des lnsectlt,ores ? Quels sont ceuu qrù the* nous ? sont les caractères tles Carniuores ? uiuenl - 96olesQuels dtulse-t-on ? E* comhlen de familles ù I0!o Quelles sont les - 97o espèces remarquubles de chague famill,e ? 103o Qucls sont lescaractères des Anphlhies ? - I04o Quels sont les caracleros dcs Rongeursl Quals sont let prlnclpaue groupe:t de cet ortlre ?
Lcs MÀllMrr.'Ènrs
.
oNculÉs.
f 09.
CHAPITNE XY. LES MAMMITÈNUS ONGUTÉS ET LTg DEIINIERS ORDRES.
105. - I"es sabots. - Les lVammifères ongulds se nourrissent en général d'herbe ou de E;rains; ilsont lebout des doigts enveloppé par des sabofs. On nomme ainsi une dispositions de I'ongle, {ui, comme ule espèce cle ohaussure naturelle, entoure toute la dernière phalange. Cetto conformation indique que les menrbres servent unià la marche. quement se composo iO6.
Les Proboscidiens.
Oepetitorilre
très gros- quadrupèdes qui se distingïenf de tous les autres par latrompe longue etflexible quô forme leur nez. A ce seul trait, tout le ntonde reconnaît les étéphants.Il n'en existe plus que de deux espèces; mais, il y a bien des siècles, avant les plus anciens temps de I'histoire, beaucoup d'autres Proboscidiens peuplaient le monde; ils ont disparu, et nous en retrouvons les ossernerrts fossiles dans Ie sol. Les éIéphartts sont célèbres pour deux t'aisons. D'abord oe sont lesplusglos animaux qui actuellement habitent la
-
cle quelques espèces de
terre ferme. Ilnsuite, mllgré Icurlourde mnsse, ils montrent une intelligence étonn'ante et doivent à leur [rompe utto adresse qui rappelle oelle de la maiu hutraine' L'extérieur
est pres{ue monstrueux. Un cor.ps court et prodigieusemerit épais repose sur des membres qui ressemblent à
quatre piliers.
En arrière, une queue toute petite; en
avant, ùne tête énorme accompagnée de grandes oreilles, prolongée par une trompe trois fois plus longue que la ftueue et armée de deux longues dents ou défenses. Sur clraque côté de cette grosse tête on découvre un ceil petit mais rempli d'expressiotr. Du bout de sa trompe l'éléphant saisit les clblets les plus délicats, aussi bieir qu'il enlèr'e les plus lourds.C'est ainsi qu'il prend ses aliments; recourbée èn dessous, la trompe les introduit dans la bouche. Sa façonde boire est bicn plus surpreuante. L'éléphant trempe dans I'eau le bout de sa trompe, il y aspire une certaine quantité de liquider puis, reoourbaut Ia trompe iusqu'à sa F'OC. *
T. III.
>-
ll0
cuÀPITITE xv.
bouche, il y pousee I'eau qu'elle coirtenalt. Oes gros anlmaux vivent d'herbe et de fruits. Leurs doigts oourts et trapus montrent au bord de ohaque pied 5 petits sabots bien distincts. Outre leurs deux longues défenses, ils ont, au fond de la bouohe, I très grosses molaires.
.I'ro..41.
-
L'Eléphant d'Afi'ique
;
hauteur, 2-,80.
L'un des deux éléphants habite I'Inde, Ceylan et l'Indo' Il a les oreilles assez petites et la peau grisâtre. Ires Indiens s'en emparent, le gardent en oaptivité, lo dressent à porter des fardeaux et à traîner des chariots ; on I'emploie oomme monture à la chasse et même à la guerrè. L'autre espèc-e est propre à_-l'Afrique. Eile a la Chine.
peiu plus noire et de très grandes oreilles. Lespopulations [e I'Afrique le chassent aveo ardeur et font , aYeo les Européenè, un commeroe actif de I'ivoire de leurs dents qui sont très grandes. ' {.O?. Les Ruminants. Ce huitième ordre est I'un des plus importants de la classe. Les .Ruminants sont des Mammifères ordinaires à quatre membres ongulés Pourvus généralement de quatre doigts, dont les deux moyens seuls développés et les deux autres , rudimentaires ;
en général la bouohe ne contient que deux sortes
de
\F:r+F.F.
LES MAMMIT'ÈRES dents
ONGT]LÉS.
{III
I
incrsives à la rnâchoire inférieure et ccmmunément pa: la supérieure, 6 molaires cle-.chaqu; ,fté';;ln"q,r" .a mâchoire, soit en tout p4. ce-qur oistinlul-Ë ilÀr"uu" animaux herbivores de cet ordrè, o'est qriil , ,i*iii"treurs aliments. cela veut clire qu'ilÉ res mâchent creux fois. Regard_ez des vaches ou àes moutons paître.dans un n_{é;"ils coupent constamment I'herbe et I'avalent aùssitôt. euand I'animal est rempli, il va se coucher à l'écart dans quelque coin drl pr8, et oo p.as- pour dorm-ir. f)-e temps en temps 1'est :
il tend le cou et la tête. O; voit une la bouohe, et I'animal mâcfie lentement, il rumine, une heure et demie , d;; t,f,,fl.*,iJ,J:"ïi heures. . Cela elt nécessaire pour gue vanr du Bæuf (ei) I'herbe soit digérée. L'esto-uc d^e* nuini_ l?iiliï petite {uc petite boule remonter le long du cou vers
nant est divisé e-n quatre poches. Lors_ broutant, ils avalent-l'herbe pour la première fois, elle se rassemble dans la premièïu p;;f; la pa-nse. Elle pas_se ensuite peu à peu daris "ori*é"d,où ro ruoàiiàe, elle remonte dans la bounhe. Quancl ils ont *,rrnioe, lu _ digestion s'achève dans res deùx o""nit""r-;;;t*, cle {l-r}'en
I'estomac.
I1a plupart des Ruminants ont Ie pied fourchu, o,està-dire que les Uu11g_ot*ts principaux posent sur le sol par 2 sabots, dont chacun semble la moitié cl'un .*r sabot qui aurait été fendu par le milieu. c'est aussi parmi te, Ruminants que_se trouvent tous les nru**iierei-àont le front est armé de deux cornes. on divise cet ordre en T familles ; 2 d'entre elles com-
p renn ent d e s Rum i n ants sans cornes les C n dcs et les cheurotains.o,uMoschidéo; une troisième,
i^ à]i" iub a m
nants- à cor-nes persistanfes ssns
e
u-
re, n"mi.
éfui cornë, res ô,i""p, o,, camélopardés; laquatrième, res Ruminants à uois, e,"st-à-
dire à cornes caduques
sans
étui
corn_é,les
cerfs ài'ciruiaes;
dans les trois dernières sont rangés les numin"iriJJ ro"rru, persistantes eruseloppëes d'un étit cornë; cesont les Ântitope.1,^ fes Chèores ou Caprid.is et les næiys ou Bourdés.
f.o8. Famille de' camétidés. Les chameautcsont - les - cu q"i àit au, vraiment bôtes de somme du désert. animaux incomparables pourvoyager. à trar.èrs
"" pt"ioæ t*,
T1]
cHAPITnE XY.
arides de l'Àsie et de I'A,frique, o'est leur sobriété, leur ré.
Ftc.43.
-
Le{hamcau à deux
Lo Chameau à,uno seule bosse
tôur aux épauler, l^r70.
sistance à la soif et à
busses (d'Asie)1 hauleur
(du
l;
nord dc I'Afrique
ot
rur les éparrles, lor80. de I'ouest'dc I'Asir); bru-
-
fatigue, leur force pour transporter les fardeaux. 0n en connâît dêux eeiâbces, toutes deur do-
;
mê6tiquées.'.L'irne
est origi-
naire dir fut'{uestan : c'est le
'-]ffi) r('y,ffi\r-\T.,.ùt l, ,,- i1il,-ù ''\l '',1i \y,;;,','1,:!l
chameau à'deùx bosiàr. L'autre
du nord nortl de l'Afrique, de la. I'Arabie:: c'est le .,,t,',,1'#! ,t't,";l,'if( Syrie et de I'Arabie t'tr"|, il /i:l,il:À! chameau à, une boese ou dro,.'l ,'( "1\,i't' ll!È$':, ï{4ilLV/' madaire. '',. i.:ç'g1.t1triJ;'l\'(W'\)' on a souvenr rtit que les ta;ëE-)L= , mas sont de petits chameaux .* âËJ .-; - l::- .- --5sans bosse. Cette comparaiso'' assez exacte. Le larna est' Lama (dc lAmériquc est Ftc. l{. Le -
i
,i \rirlr!,i,t,'( vt
tI
du Sud); hruteur, lE,{0,
est
plus petit et plus faible que le
chameau. Cepenclant les Indiens do I'Amérique clu Sud ont domestitlué cette espèco
LES MÀMMITÊRES ONGULÉS.
u3
et s'en servent pour transporter les fardeairx à travers lcs régiona montagneuses.
La petite famille des Cheurotaàns oa MoschfdCs se com. poso d'espèces erotiques semblables à de petits cerfs, mais
û {r
I
tÔt
i,'i-"s-r#F,{:: Fro. f5.
-
La Girale (dÂfrique); hauteur rur la télo, 6û.
sansbois, et aveo des canines saillantes enhaut de la bouche;
I'une d'elles produit la matière odorante quo l'on nomm6 le musc; elle vit en Asie. Une geule espèce de grande taille et de bizarte Conformation constitue la famille des Camèlopardéa.' o'est
la girafe, gui vit
en Afrique. Ilaut montée Eur
seÉr
quatre jambes, elle élève sa petiùe tête sur un cou &ussl long que soe membrec. Ainsi bâl,ie, elle ne pout broutcr
,14
CHAPITRE XY.
que les jeunes pousses et les feuilles des arbrisseaux à cinq ou six mètres du nol. Son front porte deux bois très courts et qui ne tombent jarnais. LO9. - Famille des Cervidés. - Les nombreusep
espèces du genre Cerf ontle front armé d'une autre façon. l-tesmâ,Ies seuls portent des bois, c'est-à-dire des prolonge-
FIc. 47.
-
d'Europe
Tête du Cerf
; haqieur \ F
boirr 0*,80.
.deg
Flc. 48. - Tête de la Biche du Cerf d'Europe (10 fois plus petite gue
Ftc, 40.
-
Tête de Daiu
(30 fois plus petito nalu[o).
qu.e
nature).
ments osseux sans étui oorné, fixés sur les deux côtés du front et plus ou moins ramifiés. Le renne,'espèce des oontrées glacées du nord, présente, au milieu des autres cerfs, une curieuse exception ; les mâles et les femelles ont Ia tête également armée. Tous
tns ceg
rÀMulrÈnsi-oNauLËs.
llf
animaux perdent leurs bois tous les an3, au ret_our de la ïe nouveaux bois repoussent peu de tempr
belle saison;
,ê {rt
Flc. 50.
-
*,liir
Lc Rcnne (du nordude utniïi;.JlO-lîolAsie
et de I'Amérique); hauteur
après,. Le cerf comrlun et le oheureuil sont desgibiers dc\ grande c_hasse dans nosforêts d'Europe. On y trouve encorc
ledaim. Puis, dansles régions froides,
une plus grande espèoo qui irabite
aussi en Asie et en A.mérique: nous I'appelons l'élan, et les Américains, l'orignal. Les Lapons et les Esquimaux tirent les pius grands rervices ùt renne, qu'ils emploient pour tire,r
leurs traîneaux sur
la terre glacée
et couverte de neige. LLO. des AntilopeE.- Famille Le chamois,qui vit dans les hituteurs glacées des Alpes et dans les Pyrénées, ofi on le nomme isard, est, en
France, le seul représentant de oe grand groupe, dont les divorses es. pèces peuplent de leurs troupes nombreuses les plaines, les plateaux découverts
ou
bo!1és
_i Le Chamolr der - Inrd Alpes _ou des Pyré. neàs;_hauteur aur épauier, 0., 75.
Fta. 51.
de I'Asie, do I'Afrique et de I'Amé:.
rique du Nord. I'Europe n'a que deux espèces d'Ànti.
rt6
CHAPITNE XV.
Il en est
qui ont une taille supérieure à celle du
lopes. bæuf ; d'ntrtres se rapprochcnt de celle de la chèvre ou vont mêmc au-dessous. Ces animaux ont souvent les formes lcs plus élégantes ; les personnes gui visitent I'Al.qérie y voicnt ocmmunément unc espèce désignée sous le nom de gazclle, qui pour les Orientaux est le type de la beauté et cle la grâoe. Les Ruminrnts de cette famille et des deux suivantes portent sur le front des cornes osseuses, recouvertes d'un étui de matière cornée identique à cclle des ongles et des eabots. Oet étui est employé dans l'inclustrie pour fabri-
guer tous les olljets dits rfe corne. A cause de cette disposition,on dôsigne souvent les bceufs, moutons, chèvres, antilopes, sous le nom de Ruminatits â corneg creu8e8.
lf.t. - F4mille
des Capridés-
Bouqtletin des AlPes - Le aux éPaulcs, 0-, 73. hau[eur
Fro. 52.
- Les chèores domes-
Tôte de Fto. 53. Mouton- domeslique (95 fois plus petite que nature).
tlques nous fournissent leur poil et leur lait ; Ie mâle est co-nnu sous le nom de bouc. Ces auitnaux portent sur le front .de fortes oornes recourbées, et les perdent souvcn en domesticité; dans plusieurs raoes, elles ont complètement disparu. Le bouquetin, que I'on rencontre' dans lcs régions éievées des Àlpes et des Pyrénées, est une espèce de Capridé sauvage Lemouton donne pour produit principal la lalne de sa toison. Laviande qu'ilfournit à Ia boucherie y prend rang
LES MAMMIFÉNES ONGULÉS. $
aprèÉ celle du bæuf et du veau. Le mâle por.t_e le nom ds
et la' femelle celui de brebds' Les mâles réservés pour la production de la laine et pour la boucherie conServent èetui de moutons. Dlns les parties sauvages dor rqgntagnes de la Corse habite le mouflon au mufftone, qùi est uneespèce demouton sauvage. {':Là. - Famille d.esBovid.és. - Cette dernièro famillo renferme de grands RumiUefter
âants à formee un Peu lourdes et à fortes cornes, dont la pointe se relève de façon à percer quand I'ani-
mal frappe. Les
bêtes
à
sont dans nos fermes la base du bétail. Elles appartiennent à I'espèce qu'on nomme le bæuf domestique. On a coutume d'appeler le corneE
mâIe tauteau; oache,
la
femelle,
et l'on nomme bæufs
FIc. 51,
-
Le Bæuf domestique (d'Europe); 50. hauteur,
l',
les mâles spécialement réservés pour travailler. Au bout de quatre ou cinq ans de travail, on les engraisse et on les livre au bouoher. Ces
Flc. 55, - Le Buffle orilinaire {d'Àsio et
d'Europe) I hauteur,
l''
60'
rnlmaux précieux ne se bornent pes à nous donnor du tra' vail, comme bêtes de somme; la vache prodùit du lait, pvuâ lequel ne rivalise celui d'aucune autre e.spèce, et âont on ?ait un beurre exquis et des fromages très variés. 4*
/
fi./7 llÛ
i
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'
cHAPrrns xv.
cuir er les cornes sonr de rrès uriteè marières pre*if*j: Dans re midi de lEurope vit une autre espèce domesti-
pla ;;;o;;uî.^irr"$*y, marpca_ geux. Aux Indes et dàns certaines p"rtiu* aJr'"arr",q.,àJ * trouve égalementà l'état domestiqui t"r',ui, que distingue -ilr_arrrrs une petite b.os1e sur le gor"oi que, Ie buffle,,qui se
_graisseuso des 9u.u:. épaules). f,es prairies ae t'eil3.iq";î" Nord sonr habitées par degranditroupeaux cle bisonï ii urrfurcs,animaux sauvâges pourvus auisi d,'une nou*u ,u, ru dos. une orinièrelaineuse et touffue couvre r, oor, tu dessus de la tête et les épaules.
tt8. ruegporcins. Les Mammifères ordinaires à quatre membres ongulés -' pourvus. oe a àJgh à chaque extrémité, et qui ne ruminent pl*, constituent un ordre où ligurent les sangliers et les hippopotames: leïrs mâ
-
choires sont fortes et portent les trois sortes de deits; les canines sont grosses et con-
rormees en robustes
fonses.
dé_
Le sang!,ier d,Europe n,est chose que le -porc à Frc.56.- Lesanglierordinaire(d'EuropO, \------'r-l, 3.Y1"9 hauràur,0.,6i. l'état sauvage.- Son trïin de eourienr une rêre épaisse .n hure porte chez les mâles quatrecrocsrobustesrel-que
",,*i:ii:,îhiâiî:fftdJ,ri
t,urend tranchanrs. La femelle, beauooup ,iràior, bien armée, porte fe nom de laie. Dans l'état d"*;;fi;ue, le mâle est a_ppelé oèrat et lafemelre trufe. t"," iriiitur àst très commun dans toutes nos forêts. ori on re chassé ,rn animal nuisible etdangereux. Le cochon;" Ë*;A;i "ô**a est la mêm_e espèce à l'état domestique, est élevé dans toutes nos fermes et chez beaucoup do nos paysans; sa viande est préeieuse- pârce qu'on la conserve- facilément, soit fumée, soit salée. cet animal se nourrit avec des pommes do terre, du sorr et des débris de toute sorte..Ii mange mêmo la chair tendre, et il faut craindre ses atteinies pour sage_
los jeunes enfants au beroeau.
Les hippopotamet sontde gros et pesants animaux, portés
\
LÈs MAMMTFÈREs
Vr
ll
oNcur,Ég.
6ur des jambes épaisdes et très courtos. Ils vlvent ilans I
grands fleuves de I'Afrique, venant assez raremeot terre, où leur démârche est très embarrassée. Mair nagent aveo agilité, et leur énormo gueule, t heris t' I "f
ir
,\
r\rù' .t 'l
!
Fto. S1.
-
L'llippopotame emphibie [d'Afrique]
sur le devant de longues
I
hauteur, Lb' {5.
et fortes dents, leur permet de Ils peuvent, s'il est besoln,
se défendre vigoureusement.
plonger et rester sous I'eau jusqu'à trois quarts d'heure sans suffoquer. L'ivoire de leurs dents est employ6 dans I'industrie, mais il nê vaut pas celui de l'éléphant. t!,4. Les Jumentés. - Le dixièmo ordro est oom. posé de-Mammifères ordinaires à quatre mentbres ongulés, non ruminants, portant aux extrémités 3 doigts, dont lc
moyen est souvent plus développé que les autres; ceux-oi sont, dans certaines espèoes, tout à fait rudimentaires.
Ler principales familles de aet ordre sont les Rhinæ céros at les Cheuaux, nommés aussi Equidés ou Sold. pèdes.
Les Rhinocérossont de gros animaux, d'unebrutalité quo leur masse rend plus redoutable. Ils n'ont environ que lo tiers de la taille des éléphants, et ils sont dépourvus'de trompe; leur nez est surmonté d'une corne souvent fortlongue. Une ospèce en porte même deux, I'une devant I'autre'
'{
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cI{APITRE xv
120
Leur peau â une épaisseur telle que I'bn y peut tniller des cannes flexibles et légères. Ces atrimaux se trouvent en
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{l-
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Flc.
58.
-
Le Rhinocéros à unecorru [tle
fs[[,f,t
I'Inde]; hauleur, 1-,25,
Àfrique et dans I'Asie tropioale; ils se nourrisscnt de r'égétaux. ,.15.
Elle oomprend deux - Famille des Solipèdes.: le- cheual et l'âne, Leur conform&tion se distingue par la disposition des
espèoes domestiques importlrl[es
quatre extr'émités. Cliacune d'elles est terminée par uR sebot'unique, largeet arroncli dans le cheval, beaucoup plus resse'rré chez l'âne. Ce sabot d'une seulq pièce indique qu'il n'existe plus, à chaque membre, qu'un seul doigt bion dévolpppé. Le nom de Solipêdes rappelle cette clisposition si différente clu pied fourchu du porc, du b
LES MÀMMIFÈRES
{2I
ONGULÉS'
e9t légèresement conformé pour recevoir , lâ selle ;il bouche se La et.la.oroupe' entre ies épaules oi.nt du "tt"sé I'emPloi à bien très aussi ;;;"
;;;;
et de la bride' L'ouvertute de
et les lèvres sont iu looctt" est petite -résistantes' Les deux et ott*tn..u* rnâ"hoi*u* portent en avant ohacune
I dents iricisives, à la suite desquelles les genoives présentent un i"i"*uoilu tui* dents, br) se loge le
mors; au fond 6 molaires de chaquo côté et à chaque mâchoire' t'i;,lT;;i:l'tr'jitii L,âne est organisé de même, urais graial (20 fois plur petilc moinS beaucOup avec des formei que nature)' cieuses. Il est djaitleurs moins fait la marche ;;;t courir; mais, dansqu'il tombe ;;;-pi;d ;*t nuuoJo"p prrrt sùr, o'est-à-dire bien plus rarement.' Le cheval Paraît être originaire des hauts plateaux de la Tartàrie ou l\[tln'
solie. De là iI s'est
iépandu peu h Peu tous les Peuples de I'Asie, de
chez
I'Europe et
4r'';""; tait P"t
i
oe
{;'::'; en Amé'
,,:y r*. 6[;. euç "qrq'v'' ",1".,1ô
y.ï:i"f,î$:ï1[1, fiii"il#. o'u"
rique à la décou(xv"-siècle avant verte de ce continent par les Espagnols est abondamment en t'e'*etiqùe A"i;;;à'[oi Jésus^ Christ). peuplée.
du dé-
les Àrabes Les peuples pasteurs de la Tartarie' vie à cheval' Mais leur di"e pourïnsi passent sert
chez on ne se borne pas ËË;pl;u.èo"rrtiittt "i"griculteurs' monture' Selon les usa' I employer oe oeï animal éomme ott tut destine, on s'est eiforcé tle développer
l;;î;ilLt* -a" ehezleschevauxq"'o"élève.la-confornratiolrlaplusfavoon a créé ainsi des races ;;;Ë;;"r leur gJotu travail' et des râces de cheuau'r caualerie at ui ,etti ae d.e cheuaux rli trait,
destinées h être attelées'
'{ 122
cHÀprrRE xv.
La famille des Solîpèdes comprend en outre plusleurr espèoes sauvages. Le zèbre est oélèbre par la belle rayure de sa robe;
il habite I'Afriguo.
Flo. 61.
-
Le Cheval; hauteur, 1.,56.
Longtemps on a réuni tous les ongulés qui ne ruminent di ens, P or cins et,I umenirls ) dans un seul ordre, sous le nom de Paclryd,errnes, qui signifie animaux à peau p
as (P-r ob o s ci
Flo. 69.
-
Iæ Zèbre (de ltAfrique australe); hauteur dur le dos, 1., êg.
épalase; bien que cet ordre ait ét6 divisé en trois, Ie nom est resté en usage pour désigner les animaux de ces trois ordreg. l,l,O. LeE Mammifères à dents uniformes. - Les Edentés-et les Cétacésont un caractère oommun; ceux qui ont des dents, et o'est leplus grancl nombre, les bnt toutes
LES MAMMIFÈNES
ONGULÉS.
I23
semblables entre elles, de sorte qu'on n'y peut plus distinguer par la forme, des incisives, des canines et des ûrohires-. Les Edentds ont encore quatre membres, comme les l0 premiers ordres qui oomposent la double série des onguicutés et des ongulés; leurs doigts sont armés de longues et fortes griffes, soit pour s'accrocher aux branches des arbres, soit pour oreuser la terre a{in d'y ohercher leur nourriture et de s'y oréer un abri. Du reste, toutes les espèces dgpet ordre lunau, al, faurmiliers, tatous, pango' tins, oryctéropes ou cochons-de-tertel sont étrangères à .l'Europe.
Ll?.
tes
Cétacés.
Les plus connus parmi ler
ou-à une seule paire de membres, Mammifèrespisciforrnes
sont les matsouins et les dauphins, parce que I'on en voit souvent sur nos rivages. Le marsouin comnxun, qui est le moins grand des Çétaoés, se montre abondamment sur les côtes françaises
de
l'Atlan-
tiqtre et aux embouchures de la Gironde, de Ia Loire et de Ia
Seine, dont il remonte souvent assea haut le cours. Sa longueur ne dépasse guère
I
m.
Le Dauphin vulgaire, bec d'oic ou oie la- Méditerranée et de l'0céan Atlaui.ique); longueur, 2', ,10.
Flo, 63.
de mer (do
60.
Méditerranée vit le dauphin commuu si célèbre chez les anciens, qui s'étaient fait les idées les plus fausses do son attachement pour I'homme et de son intelligence. C'est dans les mers septentrionales, jusqu'au voisinage du pôle, que se rencontrent les grands Cétâcés, géants du règne animal : la baleine franche, longue de 20 à 30 mètres (c'est la taille des plus grands arbres de nos forêts), pesant {00 à 150 tonnes, c'est-à-dire 20 ou 30 fois lo poids de l'éléphant. Le cachalot à grosse tête, qui atteint ou dépasse même ces dimensions effrayantes, et habite les parties chaudes de I'Océan Pacifique et de I'Atlantique. D'autres animaux analogues, s&ns les égaler, riva-
Dans
la
lisent avec eux. Ces Mammifères aquatiques, qui respirent
I'air
en nature
le sang chaud, ne oonservent dans I'eau la chaleur de leur corps, que grâoe à l'épaisse eouahe de et ont
graisse huileuse qu'ils ont sous la peau. Cotte buile rend
{
2/t
cHAplrRE xv.
de très- grands sorvioes dans I'industrie. Àussi chaque année de nombreux navires vont au loin pêoher les plus gros de oes animaux. On nomme oes navires des bateini.ers, parce que leur butprinoipal estlapêche delabaleine. Les cachalols fournissent à I'industrie, non seulement de
I'huile, mais enoorb une autre matière grâsse appelée blanc de baleine et que contiont leur énorme tête. Les balefnes D'ont pas de dents; leur mâohoire supérieure est garnie d,e trois oents lames oornees ou fanons que l'on emploie dans I'industrie sous le nom de baleine. 'Ious oes animaux viventde poissons et de vers marins. Les Cétacés sont d'ailleurs les seuls Mammifères qul manquent de membres postérieurs. Les membres antérieurs forment une paire de grandes nageoires. Par derrière le corps se termine en pointe, aveo une nâgeoire dirigée dans le sens horizontal. II est important de remarquer que si le corps des Poissons rappelle les mêmes formes, Ia nageoire qui termine leur queue est au contraire dirigéo de haut en bas. nÉsurdÉ DU cEÀprrRE xy.
Let
Mamm,ifè,ræ ongtù,és
et les det,ni,ert ord.ràs,
105. - Le sabot est une enveloppe cornée recouvrant toute ls dernière phalange. {0ô. Les Proboecidiens sout denMammifères ordinaires, à 4 mem. bres, à- 2 sortes de d"euts, ongulés avec 6 doigts; une trompe formée par un prolongement du nez. - Eléphants. 107. Les Ruminants sont des Mammifères ordinaires, à 4 membres, À 2 sortes de denta, rarement 3, onguléa avec 4 doigts, rarement 3 ; ile ruminent leurs aliments, et sont spécialement herbiy distingue 7 familles. vores. - On 108. Famille des Camélidés : chameaux et lamas. Famillcs des Chevrotains : ehevrotain musc ; dea Camélopard.és : -girafe. 109.- Famille des Cervidén, luminants,à bois: cerf, chevreuil. daim, renne. 110. des Antilopes, ruminantsàcornes sreuses : chamoiC. - Famille 111. Famille des Capridés: chèvres et moutons. - Famille des Bovidée : brnufs. buffies et bisons. 112. t13. - Lee Porcins sont des Mammifères ordinaires, à 4 membres, le plus souvent à 3 sortes d.e dents, ongulés avec 4 doigte ; itr
et porcs, hippopotaures. - Sangliers Les Jumentés sont des Mammifères ordinaires.
!e ruminent pas.
lI{. -
àI
mem.
Izi) ONDNES. 3 doigts ou I seul. -
SUBDIVISION DES OISEAUX EN
à 2 ou 3 soïtes de dentS, ongulés avec Bhinocéros et cheYaux. F amitle des Solipètles : cheval et âne' | 16. - Les Edenté, rooid"r Mammifères, à 4 membres, avec des 116. même torme; ce sont tous des animaul étrangers à de toutes ttente
l.,rrês,
nos pays.
[1ï.--
poisson
Les Cétacés sont des Marumifères ordinaites' en forme de
et dépourvus
de membres postérieurs' QUESTIONNÀIBN.
sont ies,co'ractèret 1g5o Qu'a4pelle-t-on d,es sabots 1 - 106o Qu-ets les Ae iroùsctitiens t Quels sont ces onl.maua't - 107o Quels'tont ruminer ? tomb"en îâiotiiiit iles Ruà,tnants 1 Qu'appelle-t'on a 112' Quelles sortt n fi*lii* iltstlngue-t-on ilans ,àt oidie | - ? t08o113" Quels sont let retnarquables ile chuque les estèces ';;r;;;;;; aii io,'a"'?
fomttte
sint
tes
-
-eryècg-remarquabtcs? les ec' | | Âo Ouels sont les caractà'res d,es Jumentés | - 115" Quelles sonl tes ca.racteresdes 116o Quets lont ;;;rr";;1;-îi*tii, ites so?pèaest -
'"8;;;;à{--tir" llrlnl les
esqèces
Quettis
çueti sont les caractèies iles Cétach?
Quellea
îemarqu&blesl
CHAPITRE XVI. SUBDIVISION DES OISEAUX EN ORDRES' oiseau n'est autre tt8. - Les ailes' - L'aile d'unmodifié. La main, i; membre €upérieur plus qu'un moit'y.forme développéel i""o*pft,tement rame la qui constiiue Ce ni*"ïun, doigts distinôti. la série de plumes que-portedes'le ffiË;î;;pp;; i"it; c'est transformé-en aileron. ces pluil;à ilïerirï,r" du mernbre plus fortes -{u,e celles mes sont beaucoup plus longues et queue, vulgairement Li I'oiËeau. de ËÏiUil;;;rdrr;iie
ofr-oJu-'que
nornmée"roup,on,estpourvueégatementdefortesetlongo-uvernail pour eues plumes oo,tttituont une sorte {e d'un-développement plumes, ces Toutes F;;;;-i" vot."r;"t
;ômmée*' tes penne*. Leg pennes de Ëi'J5pi,""".1, semblabies entre elles : les plus por--ià"i.s l,aile ne sont sont f", instruments essentiels d.u vol et elles i;;il; ,À"t (ou bout d'aile) et main la de i"fetieur -"t nota f" ffi;té""
126
cHÀPITRE
xvl.
de l'avant-bras; oelles de
la main dépassent encor€ les autres en longueur et forment la
p \
pointe de I'aile. Les unes et les autres portent le nom d.e rëmigee. Lesoiseaux 9"1 olt-."n v9l puissant ont l.aileron rorf et atlongé en même temps quo les
pennes de I'ailo et particulièremintles
rémiges sont longues
et
robustes
;
o'est I'inverse chez les oiseaux qui ont lu y.ol lourd et peu soutenu. On pourra
tacttement s'en rendre compte
t'f;,lt'0,;."tJrî',,t"1
er lo canard,, f,i;"fl; f premier, "J"ri^i;-'Ë les pattes. sont ptus- ro-rtes et
f,nj,:r|.t'ïît:;nJ;
--b.-.ïtit.,ri.:ï:';'i:
Ëi'ii. :
en
comparant deux oiseaux de nos'basses.
plus longygs qle chez
le'r..ona;
par
compen sation, I'ai le du canard est'pi us
T'fff.'."'i-3#ffq:=f-{t:'?iqdÏ longue, plus robuste er gu.nià;"
;i;; lonsues Ponnos' r,e co.q-est un oiseau rl;ffii,ii ilti,ii;urr rmarcheur, dont le vol est i*Jntu; t" pters. canard marche nral, nage facilement
et'ole
o'ï
cepertdant
il
est
',îi"l'âi'"'r,ïîJr?Jrîfr
observer chez-les fruioir', los uautours, les hërons oi les goëIand.s. D'une autre part, certains oiseauNr
comme I'autruche
et
le
pingouîn, ont des ailes rudimentaires dont l,impàr_
fec-tign consists en cq
qu'elles ne portent plus _t
Fto. 65.
oe pennes, mais seulemenl, des plumes. Les autru_ ohes et les pingouins ne volent pas; les uns marcourent, les autres nagent avec une grando
aile d'Oisoau à demi dérrlovde. n. -_Une lebras. e. I'avanr-lras. J il-ii
-maln.
chent et facilité
{'l'9.
Le bec.
du bec sonf extrêmementdifférentes chez les aiue"rer-e-JpËËJ, a,oi_ seaux..oet organe est toujours conformâ ;r';;;;"" *iiaoimat du genre de nourriture et des moyens qo'u*ptoie
pour la saisir.
La forme et res dimensions
I21 ORDRES. Le beo du dindon diffère profondément de celui du moineau à cause des Parties oharnues et dépourvues de plumes qui en entourent la base. Le coq et la poule ont aussi la base du bec rrlem' braneuse et des joues rouges et sans plumes, avec des crêtes charnues sur la tête et sous le bec. De même la'base du boc chez les aigles et tous les oiseaux de proie prêsente une membrane appeléo cine. Regar' dez les pemoquets, et vous Y verrez une oonformation sem- F'1; SUBDIVISION DES OISEÀUX EN
btable.
Au oo"t*i*ul
.h;; i.r
faUUetteS,le1 mOineaUx, les
prn-
T;.-""#'T"uâlfl'o*SltiiTl
(5 fois plus petito que nature).
,onr, les hirond,elles,le plumàge qui recouvre la tête, et les ioue-g se oontinue jusq.u'à
ô"nu
clu
la
bec; ceux'lh et bien .d'autres ont un beo à base
cornëe.
t2O. Les pattes. - Les nombreuses différenoes do qîe présentent les pattes des oiseaux dépen' oonformation clent aussi de leuis habitudes et de leur régime alimentaire. Chez eux, on recoûnaît sans peine, Ën écartant le plumage, la cuisse et la iambe de I'animal; mais-, à la suite
,i-e tu
jambe, se trouve un troisième article, plus
ou
morns long, nommé tarse, et qui est formé par -le tarse et le métatarse soudes en un seul os ; au bout inférieur sont
;rortès les doigts. Chez certains oiseaux, tels quo les lonhéront, les gries, les cigogtres, -semble le tarse prend u.ne monté sur de véritables guour ielle que l;oiseau éohasses: aussi leur a-t-on donné Ie nom d'Cchassiers' Quant au nonrbre des doigts, on en trouve ordinairement 3, plus ou moins développés et dirigés en avant; ohez beaucoup d'especes se voil en arrière un -pouco, qui parfois est trop court pour poser sur le sol. Certains ôiseaux ont une disposition des doigts partioulièrement favorable pour saisir-les objets ou pour grimper dans lo's arbres , outre le pouco, le quatrièmè doigt est au-ssi dirigé en arrière, de sôrte que là patte se compose de quatre doigts, opposés deux par deux. iviuir ta plus grande- modifÏcation que présente,l'extrémité do la patte chez les Oiseaux consiste dans le déve:
j ,,.r&
F.,
I?8 'lopp_ement
CHAPITRE XVI.
entre lee doigts des membranes oupalmatures qui les réunissent et les transfonlent en une véritable rame propre à Ia nage. Les oiseaux à pieds palmës sont essentiellement des oiseaux d'eau 1 le canaril, I,oie et le cAgne en sont les espèces les plus communes,
'Lzt".
Les I ordres d,'Oiseaux.
La
.seoonde
Classe des Vertébrés so subdivise en g -ordres, d'après l.r car-actères que fournissent les pattes ou pieds,- les tarses, le beo et les ailes, Les noms des g ordre-s Be com. prennent en général facilement. Les Perroquets ou Préhenseurs doivent le dernier de ces noms {qui veut dire preneurs) à la disposition de leurs pattes quileur permet de saisir, comme avec une main, et de porter leurs aliments à leur bec. L"l Grimpeurs ont une disposition analogue, mais'suf. ^ fïsante pour grimper, sans aller jusqu'à laisir les aliments.
Les Passereauic, sont formés de cette multitude d'oiseaux de petite et de moyen_ne taille dont on peut prendre pour
'type le moineau, que les Latins appelaient paisser. Les Rapaces, que souvent on nomme aussi Oiseaux d,e proie, doivent leur norn à leurs habitudes de violence ; oe sont par excellence les bandits de I'air, les ravisseurs ailés.
_ Les Pigeons ot Colombins ont un nom qui s'explique de
lui-même. Les GallinacCs ont pour types lo coq et la poule; et Io coq porte en latin Ie nom de gallus. Les Coureurs sont des oiseaux incapables de voler, mais conformés pour marcher et pour c-ou"ir en s'aldant do leurs ailes irnparfaites. Nous a\rons déjà vrr ce que signifie le nom des Echasûers 1 et les Patmipèder *oËt des"oiseaux d'eau que. oaractérisent leurs pieds palmés. Le tableau suivant indique de quelle façon la olagsè des oiseaux se subdivise dans les g ordres dont nous vena,ls de donner les nomg.
ËUBDIVISION DE$ OISÉÀUX EN
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130 cgaprrnp xvr. mier ordre comprend des Oiseaux tous exotiques, à pieds non palmés, dont les jambes sont emplumées, aved des tarses courts. Les pattes sont pourvues de 4 doigts; le pouce et le quatrième doigt dirigés en arrière et_ pouvant s'opposer au second et au troisième, de façon à constituer une sorte de nrain La base du bec est membraneuse. On a souvent I'oocasion de voir le percoquet gris-ou cendrë, I'un des plus
intelligents et I'un de ôeux
qui apprennent lenrieux à parler. Cette curieuse faculté tlent Frc. 6?. Le Per.r'oquet ccn-drd^_ou à Ce qUe les PerrOqUetS SOnt à Jaco (d'Afrique); lonfiueur.,0.,3E. pe,, p"O, les. seuls parmi tes oiseaux dont la langue épaisse et charnue permette d'articuler les mots. cëpendànt lc {on dg bie* parler n'app.rtient qu'à quelques espèoes. ce_ qui distingue encoie res perioquetà, c'èst Ieur habitude de se servir de leur.s pattes pôur porter leurs aliments àleur beo. La patte-est coùrme une main à deux pouoes. Ils habitent les contrées les plus chaudes du globe, vivent constamment au milieu clei tbrêts, grimpant aux arbres et se uourrigsant de
*t"
,,ii
graines et de fruits. Ils sont d'ailleurs intelligents ets'appri voisent sans peine.
-
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F;+ I
Les Grimpeurs.
123.
Voici un- groupe d'Oiseaux conformés comme les précédents, sauf que
la
base de
leur bec est
cornée, et qu'ils ne se servent de Ieurs pattes que pour grim-
per aux arbres en s'y accrochant. Flc.68.
Le Coucou sris (d'Eu-
- longueur, rope);
0.f80.-
Leur langue est d'ailleurs , celle_ de la plupart des
C9-me
sonr : re pic uert d,e,r", #,'r':iiil;J*il".ri'u"l'3'ff'*ffi: gellre qui.vivent pirrmi nous; les cot+cous, si remarqtrables par leur chant que leur norn rappelle.
OR'DRES. On réunit sous oe nom
SUBDIYISION DES OISEAUX EN
Passereaux.
1124.
{3,I
des
-Les Oiseaux à pieds non palmés, à tarses médiocros, à jambes jamais 2 doigts dirigés en de plumes, qui n'ont oouvertes arrière et dont le bec est corné à sa base. Ils perohent sur les rameaux des arbres et des buissons. Les nombreuses espèces de cet ordre sont répandues danstoutesles régions chàudes et tempérées des deux mondes; leur taille n'est iamais bien grande ; plusieurs d'entre euxaniment de leurg ohairts les bois etles prairies. Ils se nourrissent, les uns d'insectes, d'autres de fruits, d'autres de graines. On les partaEe en 5 familles: lo
les
Dentirostres, dont le bec,
inéOidctement développé, porte de ohaque côté, près ds la pointe, à la mandibulesupérieure, une petite dentelure; 2t les Conirostres, dont le bec, généralement robuste, a la forme d'un cône; 3o les Ténuirostres, pourvus d'un beo long et grêle, droit chez les uns, oourbé ohez les auttos ; 4o les -F'issirostres, dont le bec aplati et peu saillant est très largement fendu; 5o les Syndaatyles, ainsi nommés paroe que chez eux le troisième et le quatrième
doigt
des pattes sont soudés dans presque
toute leur
Iongueur. sont d'abord 1|'26. - Famille d.es Dentirostres. - Ce les Pies grièches, au bec assez fort et croohu, rappelant celui des oiseaux de proie; elles se
nourrissent d'insectes , de petits oiseaux et des plus petits Mammi. fères. Viennent ensuite les Merles
et les Becs-fins: ce sont deux groupes d'oiseaux chanterlls, dont plusieurs espèces sont bien ronnues. Les Merles ont encore Ie beo assez développé et une taille supérieure
des Becs- fi,ns;le merle con1,mtln,Le loriot et la griue se rencontrent partout. Quant aux Becs-fns,
à oelle
de Frg. 09. - Le Rossignol (d Eu. et de rossignols, l9p9-.1-étf.j..^{,Ecvft" hiver); lonsueur' roitelets, traquets, pouil: fi{tiui:
ou y trouve presque toute la série
nos oiseaux chanteurs:
fauûettes, Iots, et aussi les hochegueues ou la.
uandières,
les bergeronnettes, les rousseroles etle
rouge-
gorge. Tous oes oiseaux vivent tour à tour, et selon les
saisons, d'insectes et de fruits.
r32
CHAPITRE XYT.
L28.- Famille
des Conirostres. Il faut y signaler 6 groupes d'oiseaux de nos climats. -En premier lieu se présententles MoineaLlsc, groupe nombreux en espèces, ori nous citerons , après les rnoineaux proprement dits, les pinsons, les chardonnerets, Ies linoftes, les bouureuils, dont les serins sont des espèces étrangères devenues domestiques.
Un second groupe est
celui
dont une espèce, I'ortolan, est célèbre auprès rles Bruants,
i-ta.
70.
Le Pinson
ortlinaire
- longueur., 0., (d'Iluropc);
des gourmets. Ensuite viennent les ll[ésanges, oiseaux ohan-
teurs, vifs, pôtulants et souvent éltlgnmment peints de couleurs.' Taldis que les bruants et les moineaux vivent à peu pr'ès exclusivement de graines, les méranges préfcrent lee 16.
'{ :/."
,v
\
Fte. ?{. - L'Alouotte der chanrpr [d'Europc et d Arie] ; longueur,0',
li5.
7î* Flo. 79.
-
Le grand Corheau [d'Eulope]; lorrgueur
0',
û2.
insectes. Nous revenons aux granivores en passant au groupe rles dlouettes, si répandues clans nos champs. Les Etourneaux forment un autre groupe, dont I'espèce la plus conrmune s'élève souvent en cage sous le nom de sansonnet; on peut lui apprendre à répé{,er quelques phrases et à redire quelques air.s. Enfin les Çorbeauæ-sont de grands Passer.eaux ciont Ie beo
SUBDIVISION NES OISEAUX EN ORDRES.
r33
robuste est entouréà sa base de soies raides qui protègent les ouvertures des nariues' Dans ce groupe, Ies geais, Ies pies se nourrissent de fruits et d'insectes ; mais les corbeaux,les corneilles, Ies freux et les choucas recherchent les cadavres abnndonnés et se repaissent de chair comompue; leur cri grave et sinistre retentit soul'ent, soit lors-
(u'ils volent au haut des airs, soil lors qu'ils perchent au sommet des grands arbres où ils construisent leurs nids. lzt.- Famille des Ténuirostres - Parnti les espèces
européennes, nous citerons seulement lahuppe, au plumage
d'un fauve très clair
et dont la tête est surmontée de
plumes dressées en une crête arrondie l le grimpereau, qrte i'on voit souvent grimper le long des arbres ; ces oiseau,r vivent d'insectes Il est impossible de ne pas parler ici des brillants oiseaux étrangers connus sous les noms d'Oiseauæ-Mouches et de Colibris. Leurs nombreuses espèces peupleut les bois de l'Amérique du Sud, et y étalent les plumagesles plus beaux que I'on puisse imaginer; l'éclat des pierres précieuses et celui des métaux polis s'y mêlent aux nuances les plus vives. Beaucoup d'oiseaux-mouches sont de taille très petite; c'est ce que rappelle leur nom.Le moindre d'entre
àux n'a guère que lataille d'une abeille.
des Fissircstres. - Essentiellement f,.zA. - Famille Ies Oiseaux de cette famille sont les Hironinsectivores, delles, les Martinets et les Engouleuents, vulgairement
appelés crapauds-uolants. Les
Hirondelles et les lllartinets vivent autour de nous et jus'
qu'au milieu de nos demeures. Tournoylnt sans cesse dans I'air, ils y saisissent au vol des centaines de moucherons. Les ailes de oes oiseaux sont couformées pour un vol puis-
sant et prolongé.
Chaque
Le Martinet noir (d'Europc étéi- dcs pays chauds d'Àfliqua ot hivôr); longueur, 0-,12' d'Asie en
FIc, 13.
en
année, au printernps, ils nôus anivent des pays méridio' naux en bandes notnbt'euses, qui se disperseut pour ponclre et élever leurs petrts. A l'automne, ils se réunissent de nouveau et nous qlitt,e.t pour émigrer vers Ie sud' Plus sauvages et d.e plui torte tàille, les Engoulepents se plaitl*t T. III. FOO.
-
r34
CIIAPITRE XVI.
sent daus les clairières et sur la lisière des boia, ou ils ne ohassent que dans les premières heures de la nuit.
129.
Cette dernière - Famille des Syndaetyles. famille a-pour principaux
le martinet le guêpier. Le
représentants
pêcheur
premier, remarquable par son plumage vivemen t nuanoé cle bleu et de fauve, vit aux bords tles eaux où il guette les petits poissone. Le guêpier, dont le nom indique lo genre d'alimen, tir,tion
, flB se
rencontre
qu'e.n Provence.
Passereeuxutiles ou- nuisibles. - Les espèces si nombreuses de {.3O.
Fto. ?4.
Lo
Àtattin-pêcheur riulEaire
(d'Europe); louguerir,
Onr,
15.
-
I'ordre des Passereaux nous
nuisent ou nous rendent des services, suivant le régime alimentaire qui leur est propre. Celles qui vivent exclusivement de graines , ôomme la plupart.deg Conirostres, exercent dJgrandr
"aouges sur nos récoltes ; ce sont des ennemiJ des aEricirlteurs. Mais , confondant toutes les espèoes cle petits oiseaux dans une haine aveugle, ceux-ci détruisent t-rop- eouvent - tous ceux qu'ils rencontfent , quand ils devraient épargner beauôoup de passereaux inses.
tivores, oomme les.. mésanges, les étourneâux, les grimpereaux et les hirondelles, qui rendent d'incontestâbles services, car I'agriculture a pour plus cruels ennemis I'immense majorité des insecteJ.
t3l.
Les Rapaces ou Oiseaux de proie.
Le
- ordre renferme des - de quatrième oiseaux génërarenrent grande taille, dont les ailes sont organiséei pour vore r aveo une grând-e puissance, dont les pâttes sont vigour.euses, pourrues de quatre doigts robustes, armés d'ongles recourbés et tranchants; un seul cle ces doigts est cônstamment dirigé en arrière, et toute cette extrérnité saisit
ra
proie aveo une redoutable énergie: aussi I'appelle-t-on une
serre.I.,a tête, placée à I'extnémité d'un *àr. p*u allongé et fortement trapu, porte un beo d'une gr,,n'de solidiiê,
ONDRES. T3Î, tranohant sur ses bords, orochu à I'extrémité, et dont la base est entourée de la membrane appelée cirre,Ils se repaissent soit de chair sanglante et toute fraîohe, soit do SUBDIVTSION DES OISEÀUX
EN
cadavres en décomposition. Les uns sont diurnes: ils ahassent
leur proie
pendant
le jour. Les autres sont nocturnes; habituellernent endor-
mis pendant le jour, ils ne chassent que la nuit. Les Oiseaux de proie diurnes de nos pays sont corrs. les Aigles, lès Buses, les Balbuzards, les Autours, les tperuiers, les Milans et les Vautours. La crëcerelle, ou émouchet, est une petite espèce du groupe des Faucons. Les
les Fau-
Aigles ne se trouvent guère
qu'au voisinage de nos hautes montagnes. Les Vautours s'attaquent ordinairement aux cadavres des animaux et rare-
ment
à des proies
vivantes. Dans les pnys chauds, ilg ren-
FIo. 75 - La Crecerelle ou Enrouchel (d'Europe); longueur, 0'", 35.
dent de vrais services en prévenant corps dont ils se nouruissent. Les Oiseaux de proie nacturnes ont
quablement léger et un vol silencieux. Leursyeux sont gros et voient beaucoup mieux la nuit que le jour. Un cercle de plumes les entoure et donne à la tête de I'oiseau un aspect
la pourriture des
un plumage
rêIrrâr-
tout partioulier. Leur chant bizarre et généralement plaintif retentit peu après le couoher du soleil jusqu'à une heure avancée de la nuit. Les espèces communes dans nos contrées
appartiennent âux genres
Cheuêches,
Ducs, Scops, Chats-huants et Hiboux.
Les grands oiseaux de lroie sont des animaux franohement nuisibles.
.at"e*
plus petites, qui t'h.1%;,*l_,liTt"ii;,,f,i: mam- ôiô;i;ô.;;.-[;, ao-.rnifères rongeurs si nuisibles à nos cultures, rendent de véritables services C'ost par suite
llais les
espèces
s'attaquent surtout aux petits
t36
xvl. d'urr préjugé tout à fait injuste que les Rapaces nocturnes sont impitoyablement détruits comme des oiseaux malfaisants. Si les cultivatertrs connaissaient mieux leurs vrais ennemis, ils auraient soin de les respecter. Pigeons ou Colombins. - Voici un pe13;2. - Les cl'Oiseaux dont les doigts ne sont réunis ni par tit groupe une parmature, ni même n.: cHAPITRB
ïJ;iit"ii.Tî,ï'i3J_'iiJ;" Leur bec est faible,
aveo
une base menbraneuse ou se voient les deux trous des narines, protégés par un
repli votrté. Les
Colombes
constituent seules oe petit
ordre; elles
comprennent
le r amiet', le pig eon, le bizet, la tourterelle,' elles volent f'lo. ?7. -
l,c l\amier' (d'ltrulope) gueut', Oot, 44.
;
lon-
bien, et on emploie certaines races d,e pigeons poûr une
communication rapide
des
dépêohes. Elles vivent de graines. Le ramier et la palombe sont communs dans nos 6ois et nos campagnes. Le bizet se trouve aussi à l'état sauvage, mais il vit surtout en domesticité, €t, dans nos oolombiers, cette espèce a dorrné naissance à un très grand nombre de races d.e pqeons domestiques. La tourterelle est, dans nos pays, une intéressante espèce de oe groupe,
Les Gallinacés. - L'orclre des Galli'nacés se n'ont pas les pieds palmés., mais dont les doigts sont unls à leur base- par un r-epli de la {.83.
compose d'Oiseaux qut
peau ; le poule est très court.et les trois autres doigts
so't
àisposés pour la marche. Le bec est faible et membraneux h sâ base-, avec un repli de la peau recouvrant I'ouverture d.e chaque narine.-Lôs ailes sônt pou-rvues de pennes mé-
le vol est lourd et -bru;'ant. Ce sont généralemenl- des oiseaux granivo_res d'assez forts taille flet ,rttt sont recherct és comme gibiers; d'autres, à l'état domestique, peuplent nos basses'cours' On y trouve
dioorerient dévelôppées:
abondamrnent les'divelses races de Coqs domestiques avec leurspoules.celles-oi donnent des ceufs donton fait un grand ,o-mur*". En France partioulièrement,l'élevage des poulets, des poulardes ou loules grasses et des chapons a pris
SUBDIVISION DES OISEAUX EN
ORDRES.
13'I
un grand développement et atteint une véritable perfection. Les Faisans, qui nous viennent de l'Asie, sont depuie longtemps acclimatés dans nos parcs. Les Paons, au plu-
{rc. 78. '- Le Coq domestique
.,
(O'notolu);hauteûr, 0'',
43.
La Poule domestrlquel-hauteur, 0',34'
Fra. 79.
mege resplendissant,viennetlt de I'Inde et se sont-répanclus en Europè à partir des conquêtes d'Alexandre le Grand.Les mâles biillent de tout leur éclat lorsqu'ils lbnt la roue' On croit généralement qu'ils redressent seulement les plumcs de leur queue. Mais c'est une erreur. Oelles'ci sont oourtes et ternes; elles relèvent seulement et maintiennent dressées les longues et ma-
gnifiques plumes que I'oiseau porte sur la base du
croupion. I)u reste, ce bel oiseau par son cri rauque blesse autant I'oreille que par son plumage il oharme
les yeux. Les Dindons cle nos basses-cours font aussi la roue, mais leur plumage Fro. 80. (d'Europe), n'a rien d'éclatant. Ce sout = i;1,lffll:"0,1;:'fe'. de gros oiseaux dont la chair est très estimée et qui, au xvII' siècle, ont été im-
portés d'Amérique. Les Pintades, au plumage joliment tacheté, viennent d'Afrique et sotrt maintenant aseez oommunes dans
les poulaillers,
d*,rll
.
CHAPITNE XVI.
r$8
Cet ordre renferme encore, comme gibiers, les
Perdrir,
lea Cailles, les Coqs-d e-brugère ou Gélinottes etle Lagopèdz, eppelé Grouse en Angleterre et en Ecosse. Ce petit ordre comprend dog 134. Les Coureurs.
-
-
Oiseaux de très grande taille, dont les jambes sont très robustes et nues, avec de longs tarses, dont les ailes imparfaites ne sauraient servir à voler; lorsqu'ils courent, ils les agitent dans
I'air pour augmenter leur rapidité. Ce sont les Autruches et les Casoars.
L'autruche d'Afrique a communément 2 mètres I 12 de hauteur. Le mâle est magnifïquement otné, en dessus des ailes et sur la queue, de plumes blanches recherchée.s comme un des plus préoieux ornements de -\ *
''t-
Fro.8!
L'Autnuche d'if-
.-
frique; hauteur, 2', 55.
parure. En vue de ce produit, on a fondé en Algérie des paros rl'élevage pour les autruohes. L'æuf de ces
oiseaux est d'une grosseur qui un seul æuf d'autruche accommodé en omelette tient lieu d'une quinzaine d'æufs de poule. 136. IJes Echassierg ou Oisearrx de rivage. G
6tonne ;
-
Fto.82.
- La Cigogne blanche (d'Europe en été; d'A}iver) ; bautertn, lE. frique_ cn
Fte. 83' - La Bécacse commune (d'Europe) longrreur, 0., 90. I
SUBDIVISION DES OISEAUX
EN ORDRES.
T39
lls n'ont pas les pieds palmés, mais généralement ils sont rem_ârqualrles, par I'allongement de leurs tarses I leurs
jambes sont plus ou moins complètement dépourvues de plumes ;leurs ailes sont développées et bien diJposées pour Ie vol. On les distribue en 4 familles : {o les Pressirosfles, au beo aplati et de taille médiocre, aux arles courtes; le pius souvent sans pouces aux pieds : ce sont les Outardes , les Pluuiers , les
Vanneaux, les lIuîtriers ; les Cultrirostres, arr - 2o bec fort, pointu et souvent très long, aux.longues jambes terminées par trois doigts et un pouce : on y distingue les Gru.es , Ies I:Iérons et les Cigognes ; -
Frc. 84'
-
t?f*i,%."îLd
EuroPo)
; lon'
au bec long, grêle et faible, tantôÊ rlroit, tantôt courbé : Bécasses, Bécassines, Courlis,Elarges, eto. ,'- 4o les Macrodactyles,dont les doigts fortlongs sont. faits pour les soutenir sur les plantes qui flottent à la surfacedes marais, des étangs et des cours d'eau paisibles; tels sont les l?âles, Ies Poules d'eau et les Foulques. Les Palmipèdes. ,.36. Palmipèdes sont des - Les Oiseaux- trancherirent aquatiques; le nom de Palmipède* indique leur principal caractère: ce sont les Oiseàux à
30les Longirostres,
pieds palmés. En même temps les jambes sont courtes et situées très en arrière; elles servent'à la nage. Ce sont desoiseaux de mer ou des oiseaux d'eau douce: les pro-
miers ont tantôt un vol très puissant, tantôt des ailes imparfaites impropres au vol: ce sont alors des oiseaux exclusivement nageurs. On partage les Palmipèdes en 4 familles:
ot
Grands-Voiliers ont des ailes a un vol étendu etextrêmement puissant; le pouce est court ou n'existe pas, et la palmature ne s'étend qu'aux trois doigts: oe sont les. lo Les Lottgipennes
longues pennes qui leur donnent
Mouettes,lesGoëlands, les Pétrels ou Oiseaux de tempête , les Sternes ou l/irondelles de mer, tous bien oonnus sur les plages des océans 20 Les Totipalmes, non moins
-
t40
cHAPITRE xvl.
dont ils ne diffèrent que par leurs pieds totalement palmés, c'est-à-dire que la palmature s'étend, non seulement aux trois doigts, mais bons voiliers que les précédents,
aussi au pouoe lui.même; ainsi sont organisés les PéIicans
fic.
85. Mouette rieuse (d'Eu- Lalongueur, rope); 0., 38.
Frc. g6.
Lo pélican bl:rnc (de I'est de- t'e-,opË,-'à,Â*iT, At* friqge- et d'Améiique) ; hauteur, | -. 75.
et les cormorans. 3o Les Lamellirosrres, dont le bec allongé et aplati vers- le bout est garni, le long de ses bords, de lamelles ou de petites den-
telures, leu ailes sont modérément développées , le vol
moins puissant , la démarche gauche et dandinante; ce sont
pour la plupart des
oiseaux
d'eau douce, comme les Ca.nards et les Oies, si communs et si utiles dans nos basses. cours
; les
Cyqnes,
dont uno
belle espèce orne souyent les
pièoes d'eau de nos parcs et au sujet de laquelle il est bon de
flc. 87. - Lo Canard Eitler (der reotifier la fable trop répandue régions^ polqires boréales); ùngueur, 0d, 60. du chant du cygne, chant de mort harmonieux que l,oiseau ferait entendre seulement à sa dernière rre"ià; Ln réalité, le qagne a un cri assez désagréable aussi Éirn p"n-
SUBDIVTSION DES OISEAUX EN
ONDRES. I4I
dans toute sa vie qu'au moment de mourir- La chair'"'cs Canard,s et des Oiâs est en usage' ainsi que le duvet de
lo Les Ptongeurs sont les Oiseaux les mieux otg,.ni*és- pour nager ; ils marchent très mal et no volent pas du tout ; leurs ailes sont rudimentaires et r€Cotl' vertes seulement de plumes courtes : tels sont les Grèbes, les Plongeons, les Manchots, les Pingouins. Les oiseaux de rivafe et les oiseaux d'eau vivent de poissons, do mollusques, de coquillages et de"vers aquatiques. . leur plumage.
nÉsuuÉ Dn crraPrrnp xvr. Subdiuislon il'es 0lseauæ en ordres.
U8. - L'aile est une modification du membre antérieur : la mgin eet rualimentaire et le bord. postérieur du membre est garni de pennes. Celles de I'avant-brae et de la main sont les rémiges. ll9. - -Le bec est tantôt membraneux à sa base, tantôt entière' La forme du bec dépend durégime alimentaire. ment corné. 120. Les- pattes ont le plus souvent 3 iloigts et I pouce, quelquefoia moins.-- Chez les Oiseaux nageurs, les pieds sont palmés' - lzt. Laclasse des Oiseaur se subdivise eu 9 ordres d'après ler caractères tirés des pattes,du bec et des ailes. Les Perroqïets ou Prétrenseurs sont des Oiseauxà piedr 122. non palmés, à tarses médiocres, avec les jambes enrplumées; 2 doigte sur 1, toujours dirigés en arrière, le bec à base membra' sont tous exotiques. neuse. - Ils 123. I,es Grimpeurs soni des oiseaux à pieds non palmés' à tarses médiocres, àvec les jambes emplumées ; 2 ctoigts sur 4 dirigés en arrière ; le bec est corné jusqu'à qp, base: pics et coucous' des oiseaux à pied's non palmé4 À lZtr, - Les Passereaux sont talses médiocres, avec les jambes emplumées, un seul iloigt dirigé en arrière eb le bec corné à la base, - Ils se divisent en 6 familles. Familledes Dentirostres: pies'grièches, merles, becs-ffne' 126. 126.
-
F'amille des Couirostree: moineaux, bruants, mésauges'
- étourneaux, corbeaur. alouettes, '- Famille de Ténuirostres: huppe, grimpereau, oiaeaur' 127, mouches, coliblis. 128.
reuts.
-
n'amille des Fissirostrcs: hirondelles, martinets, engoule'
Famille cles Syndactyles : martin-pêcheur, guèpier. - Les Passereaux gr*nivores sont des animaux nuisibles; 130. nais les Passereaux inseciivores sont des animaux utiles. - ll ne faut pas les confonrlre dans le même arrêt de destruction. 13t. de proie ou Rapaces sont des Oiseaur à pietfu - Les Oiseaux noû palmés, à tarses médiocres, avec les jambes empiuméee; 129.
142
crlaprrRE xvr.
un seur croigt touiours- dirigé en arrière reur bec porte ; à Ia baee nne membrane_ appelée _eirre ; il est fort, crocho'uit"**frant. _ Les uns gont diunres : faucons, aigles, buses, U"fU"r"iOr, autourg, dperviers, milans, vsutours. Les autres ro"i
-
"o"1"înuî:
cbevêches. ducs, scops, ehats-huante.
hibour,
pigeons ou Colombins sont des Oiseaux à pieds non l3Z.. : Les palmés, à tatses médiocres, avec aambes emplumées seul doigt dirigé en arrière ; re becfaibre,à -b"su memË".ouoru ,--; ; tlJooigts ae, pieda entièrement libres
: eolombes, tourterelleB 183. Les Gaflinacés cont deÉ oiseaur à-piede non palmés, à tarses médiocres, avec_ Ies jambes emplumées doigt est dirigé en arrière ; le bec faibre, me*^b"an.o; réunis f leulorigine par unemembrane :- coqs, faisans, res doigts paons, diu_ d.ons, pintad.es, perdrix, cailles, coqs-de tg4- r/es coureurs eonr rres oisàux à pi;d;;;;-p""iiie"r, à tarses allongés, à jambes nues, à.ailes impartartes : autruches, casoars. rar. Les oiseaux de rivage oil Echassi"; ;;;;J.!'bieuaur à allong^és, nues, à ailes parfattes souveii ires larseg _à rambes aéve_ loppées. on reg divise en 4 familres :b"essiràsr*i L'.,ir"rrostreg : glueÉ, cigognes; Longirostres : bécass.;;;#^;t"u,
-
i;;-r;;i^ tJ" ;;; -brui&";î;;;tff.
-
-
.hérons, , u, **136. Les palmipèdes sont dee oiseaur à pieds parmés. - en 4 fam*res : Longipennes ou les divise : mouettes, goërands -Totipalmer : pélicanr ; LamelliroÀtres : canards, ;;r;Ë;;;s; ; pion_ crodactyles.
g€urs.
qoxisTroNNÀIEI. 11go Quelle estra conformatton de ,a*e..des t-onpennesl rémlaest ,oiaeaua? Qu,appeltc. 1.w Queh c,araaeres tmpoïrants
l?0o &tmËteng-a_t-il
di aotgir' aua -pattas? Comnrcnt sont conformés les ttietls chét tes oireoi*"niaeurs,l_'_ crrmbien d'ordres subdiirse-t-on ta ctaisi arî 'iiiro"x? De'ii"tr"oïgores tret-on les caraetères? i"1i .ies cara^ctà,res des. Ëerroquetsl 123o sont :^!??:,p"Ay bec?
-
Ttre.tetûe rc
Uf"-'i;"
Quers -pàces contmunes?
res caractèi'es'des Grimpeurs? euerles_sont res es_ !.24"- Quels sonlii'i curactgres dee possereauæ?
En combren rte fam*te1 teî atutse-t-o;ï
'orràh*
ne,sant -^ ry^q àQuers fonitiit so:nt res passe_chaque !so" reaut utiles ou nuisrbres? Eont ciîacri,rlr'-ài, otrrou, -iqi Quers d,-,iseaun de prote? Quels sont -res t)e prote diurnes .t!!Is-nrtngiga;;;;";i, ? nocturn es'r I 3 20 que sont fe s caiaclèr^ air-i ig' ioiglrï' gg" i pu*, rcnt lec caractères irt eoniia;;;ib;;;'ensont ræ.prrnclpauæ genres? - t84o Quets sont res prr.nc!.pa"rïiiiitores_det càurrùîrï*çuers oL æaue remarqmblec narmi eiæ? _ 135, 0.uets ,;.t î;;";;rorier", d* Echaseterc?'En coribiti Ès diurse-t-on? eueiles son, .ai--f,,mttiii les pr ln c i p at s sp èc 9 6 ; gr-iti,,i oî i r r r o r o èr s it s-iài mtp d er ? 1? - -7 En combten de famiues te'iuiaiit'iJ:ii; a.;u;;;;.î"îrriiperr, ,o marguables? læ_prlnctpates espèees.de
e
e
e
ct
e
e
è
LES TROIS CLÀSSES DE VERTÉBRÉS.
143
CHAPITRE XVIL LES TROIS CI.ASSES DE VERTÉBRÉS A SANG FNOID. Les
L37.
4 ordres d.e Reptiles.
Les
Reptîles
deux classes de Vertébrés à sang et les Batraciens'sont froid, beaucoup moins nombreuses en espèces que celles des Mamntifères et'des Oiseaux, II leur faut, pour vivre, les clinrats chauds de la zone tomide ou les régions les plus douces des zones tempérées; elles se raréfient, puis disparaissent à mesure que I'on avance vers les pôles. La olasse des ,Beptiles se subdivise en 4 Ordres: les Chéloniens,les Crocodiliens,les Sauriens et les Ophidiens,
t38.
Les ChèLoniens (chéIoné Les Chéloniens. - des diro tortuel sont Reptiles conformés
en grea veut commê
la tortue ou tor-
comml.Ll7e
tue grecq?/e; qua-
tre
membres , le corps en forme cle
disque , ouirassé d'une carapace et
d'un plastron osseux; les mâchoi-
res clépourvues de
S-sR -;-+. _E
-,XT(sn dents et garnies La Tortue fiu.nche ("rpt" marinc de I'Océan 88. Flç. COfné. beO d'Un - A[lantique) ; longueur, 2 mètres. Suivant les lieux
qu'elles habitent
et leur genre de locomotion, on les subdivise ett Tortues
de terre, T. paludines ou de marais, T.
fluuiatiles
ou de fleuves et rivières, et T. marines. Toutes se nourrissent de plantes. Les Tortues marines, qui sont géné' ralement de très grande taille, ont leur cârapace recouverte extérieurement de grandes et larges lames d'écaille ; d'eux d'entre elles, le caret et la tortue franche'o.u t. oerte, fournissent au commeroo celle que l'on emploie dans Ia tabletterie et Ia marqueterie. Les grancles espèoes qui hahitent les plages maritimes et les rives des fleuves y dé-
CHAPITRE XVII.
144
posent sous le sable ou sous la terre, de grandes quantités d'ceufe dont les habitants des pays chauds et surtout de lâmérique du Sud tirent un grand parti pour se nourrir. Les Crocodiliens ressem139. - Les Crocod,iliens. - taille presquepçigantesque hlent aux lézards, maisavec urle
et une organisation intérieure plus voisine de celle des .Vortébrés à sang chaud: car leur cæur a quatre oavités, quand tous les autres Reptiles n'ont qu'un seul ventricule correspondant avec deux oleillettes. Le crocodile du Nil atternt 3 mètres de longueur ; sa force et sa férooité le rendenttrès redoutable pour lesanimaux etles hommes. Los Crocodiliens de I'Inde portent le nom cle Gauials, et oeux de I'Amér'ique, de Caimans ou Alligators. (gruros signifie t4O. Les Sauriens. - Les àSaurienc quatre ffiïffiFes, avec on grCIc -lézarcl) sout des Reptiles {.
Fre. 89.
-
Le Lénrd vert (d'Europe); longueur avec la queue, tl',
30.
un oæur à trois cavités seulement et sans auoune tmoe de carapace. Dans nos pays, on ne trouve guère d'autres Sau" riens gue plusieurs espèces de Lë.zards et les GecÀos ou
Fro. e0.
-
Lc Gecko
*t,iËil};;
BI,Iï.""d.
(du sud do l'Europo);
larandes de la Provence. LesCaméIéons,, célèbres par leur faculté de ohanger de couleur à volonté, se trouvent en
I.ES TNOIS CLASSBS OB VSNTÉNNÉS
I
SANG
FNOID. Mr
Ospagne, en Afrique et en Asie; une espèce d,Algérie est souvent introduite en France à l'état de captivité. Les Ophidiens. 1,4t , Les Ophidiens (ophis veu{
en- grec serpentl , ou- Serpenfs, sont des Reptiles {ir" dépourvus de nlembres aussi bien à I'ex-
térieur qu'à l'intérieur; leur squelette se compose unirlue-
ment du crâne, cle la colonne vertébrale et des oôtes. Ce sont les
seuls, parmi les Reptiles, dont les . yeux
soient dépourvus
Frc. 9r.
- La
Couleuvre à collier longueur, l'.
(de France);
de
paupièr'es..I,e trait principal dg leur organisation est la présence ou I'absence du venin dont certaines espèoes peu-
vent empoisonner leurs morsures. Aussi les clivise-t.on en Serpentsxenimeux, telsque les Vipères, lee Crotales ou Serpents à sonnettes et les l/ajas; et Serpents non ueni,nleuxt tels que les Couleuures, les pythons et les Boas, parmi lescluels figurent des espèces de très grande taille. "t42, - Le venin des Serpents. Les éspèces veni_ rneuses, même dans les pays chauds, -n'atteign-ent jamais [a taille des Boas et des Pythons.: cependant beaucoup d'entre-elle,s dépassent notablenrent celle de nos Vipèrei,
dont Ia
longueur
excèderarement une
.soixantaine de cen. En , oû les
timètres.
gé-
néral
dis-
tingue des Couleu-
ures à leur
té t.c
triangulaire, après laquelle le cou présente un étranglement bien marqué.
Leur morsure
dé-
Flc. 9I.
Lc Céraste ou Vipère cornuc (de Syrie. er du -nord tle l'Àfi'iquc);-lougueur, 0., 45.
termine un gonflement souvent très étendu, un ou plu_ sieurs acoès de fièvre ; dans quelques cas même, la mort. c'est surtout durant la saison châude gue leur venin est rlangereux. L'Algérie nourrit une ospèoe vraiment re_ Foo. - r. rrr. t
'' l4ti .
cHÀptrRE xvir.
doutable: c'est le céraste ouserpent
cornTt. Notre colonie la Martinique vit sous la teneur de Ia uipère-fer-deIance, que les créoles nomment simpleme ntle serpent. En examinant la gueule des Serpents, on reconnaît sans peine les espèces venirneuses. Fllles portent à la mâchoire supérieure deux grands crocs ou crochets, qui sont les
de
dents à uenin. Les croohets, habituellement couchés dans la gencive, se redressent quand I'animal ouvre largement la gueule. A ce moment le venin pénètre dans un canal dont la clent est percée intérieurement; ce canal vient s'ouvrir en arrière et au-dessus de la pointe, de sorte qu'à chaque morsure une certainè quantité de poison coule dans la plaie. Le pouvoir du venin des Serpents est effroyable chez les espèces des pays chauds: gn voit souvent des hommes mourir quelques. minutes après avoir été mordus. Ce même venin peut sans danger pénétrer dans la bouche et dans I'estomac.
t49.
principaux ordres de Batraciens. - Les deux La classe des AmTihibies reçoit -plus habituellement le nom de
Batraciens (du grec batracos, qui veut dire grenouille), qui rappelle le type le plus remarquable que I'on en trouve dans notre pâys.
Ulle contient un petit nombre d'espèces, et se subciivise simplement en 3 ordres, dont 2 seulement méritent de nous arrêter
:
les Anoures et les UrodèIes, c'estla à-dire les Batraciens . qui n'Oirt -aà*queue à l'âge 'aïulte, et . "r"r leur vie. ceux qui la conservent toute La
Grenouillo rousse (de Francc); longue^ql do têle et du corps' 0'' 085'
Fro. 93.
Frc. 9.i
-
Le Triton à crête (dc Flance)i longueur',0', {5'
.
{,ES TROIS CLASSES DE VERTËBRÉS
A
SANG FROID.
1,41
nom, tiré du grec, veut dire sans queue) sont les Grenouilles, les Crapauds et les Rainettes. Les Arodèles (en -g.re_c, queue déueloppée) sont représentées chez nous par les Salamand.res terrestres, et les ?rd_ Les
Anourcs
(9-e
ou Salamandt"es aquatiques. t44.- Lasubd.ivision des poissons en ordres. _ L* dernièr.e classe des Vertébrés à sang froid est plu tons
.
des Batraciens et des Repiites, {clr9 en e_spèces que c-elles on la subdivise en g ordres répartis cn 2 sous-clàsses. La première, qui comprend 6 ordres, renferme les espè_ oes dont le sq^uelette est osseux, c'est-à-dire solidifié par un dépôt suflisant de sels calcaires; ce sont des pôis_
sons osseuæ. La seconde, qui comprend seulement B ordres, est celle des Poissons cartùlagineux, dont le squelette reste toujours incomplètement solidifié.
Parmi les 6 ordres de Poissons osseuæ, 4 méritent de fixer notre attention ; malheuTeusement leurs noms, tirés du greo, r'ont vous paraitre bizarres et di{Iioiles. pour les comprendre, il faut d'abord savoir que les nageoiress'appellent en grec ptèrgges. Dans- un premier groupo de Poissons osseux, la nageoire dorsale esf soutenue par des ragons épineux; une épine se nomme en grec acantfta; les Poissons osseux à dorsale ëpineus'e ont donc pris le nom d'Acanthop!érggiens. Les espèces classées dans les 3 ordres suivants ont au contraire des ragons mous â ln nageoire dorsale. Commo le mot morl se dit en grecmalacos, toutes ces espèces ont reçu en comrnun lé nom cle
Malacoptérygions.lllais les nageoires de Ia seconcle pairc, o'est-à-dire les membres-postérieurs, sont parfois placécÉ sous la gorge, comme chez les X[orucs qui ont ainsi les pieds sous Ies bras; ces espèces forment fordre des Malar'optérygiens subbrachiens (de deux mots latins signifiant sous les bras). un autre ordre a pris le nom d,e Mlataeop'térggiens abdominauJc, parce que les po_issons qui Ie composent ont la seconde paire de nageoires insérée à B{r place normale, sous I'abdomen. En{in, dans un certain nombre de Poissons à rayons rnous, comme ie.: Anguilles, il n'existe pas de seconde paire de nageoires; ce sont, elr quelque sorte, des poissons sans pieds; ils forment I'ord re des ll[alacoptérygiens apodes (sans pieds). Quant à la sous-classe des Poissons cartilagineux,il co,t.. vient d'ysignaler 2 ordres : les srurionienseiles sclaciene,
CHAPITRE XVII.
t{E
145. - tes Aoanthoptérygiens. - Le premior ordro réunit une longue série d'espèces qui ne forment pas
moins
de
quinze
familles; nous
rrous
des Percoïdes a
pour
bornerons à trois d'entre elles. Celle
type la perahe comnlune de nos eaux douoes, et comprend aussi un poisson de
frs. gE. - La d'Europe
perche commune (deg earrx douces et d'Asie) l longueur, 0',
50.
'le baf comfrlun. Une aUtre famille porte Ie nom
Iûe1. déliCat,
bizarre de Joues cuirassëes, à cause des formes singu' lières de leur museau ; elle est représentée dans nos
Flû. 96.
-
Le Maquereau vulgaile (deu ruels d'Europe)
; longueur,0-,40
eaux douoes Par deux petites espèces, L'épinoche et I'epiI'habitude qu'elles ont de faire
no chette, intéressantes par
Fra. 97.
-
Iæ Thon commun (de Ia Médiiemanéc); longueur,
l',
15.
des nids et d'y soigner leurs petits. Une troisième famillr renferloo deux poissons de mer précieur pour les popula-
a eÀNB rnoto' l{9 tions de pêcheurs, le maquereau uulgaire etle thon cornLEs rRolg cLASsEs DEs vERTÉnnÉs
fnun I c'eit la famille des scombëroïdes (scomber veut dire en latin maquereau).
Les Malacoptérygiens subbrachiens.
t46.
Dans cet ordre il y a lieu de citer deux familles préoieuses
Frc. 98.
-
La Morue commune (du nord de l'Océan lttlantique) I longueur,
à cause du
renoontre.
Frc, 99.
0',
90.
grand nombre d'espèces comestibles qu'on y La première est celle des Gadoîdes (du mot
-
Le Mcrlan commun (des mers d'Europc); longueur,0',32.
latin gadus qui signifie morue), où nous trouvons , non seulementla morue aornrnu,ne oa cabillau , objet d'une grande pêohe des Plus imPortantes, mais encote L'egtefin, la petite rnorLle, faux merlan ou dorsch, le merlan commun, la merhrche, appelée merlan sur les oôtes de Provence, et
la lingue ou morue Lonsue, t'1.|31;,*lâfJ"'.i,f,:#'i1iti"[:ii
aussi nommée La lotte martne. long'ueur,0', 35' Tous ces poissons sont très communs sur nos côtes et se voient en abondanoe sur nos diverg marchés. L'autre famille est celle des Poissons
I5O
CHAPITNE XVTI.
ou Pleuronectes {qui nagent de côte1, remarquablcs par Ia manière dont leur corps se déforme en se développant. L'un des côtés_.du corps, ohez les adultes, est beaucoup plgr-forb que l'autre, 'comme si l'animai avait ere ecrasé de biais. chacun connaît les principales es.p.èces,fe ce_groupe, le turlsot, le barbue,-Ie cirrelet,la limande et la sole. t47. Malacoptérygiens abd.ominaux. _ Beauooup plus nombreux que 1e précéde't, oe nouvel o'clro ptats
FIe. tOl.
-
La Carpe vulgaire (des eaux douces d'Europu); longueur, 0., êù.
nous-présente encore plus cl'espèces utiles ; il contient oinq famillep. Ce sont d'abord- les Cyprtnondes 1Àu mot Iatin cypri,nus, carpe), dont les nomb"ËLs", peu_ plent nob eaux douces : la carpe,- le auueau,\i-irnche, ";plà;s 'le le goujon, I'able ou meunier', gard,oi,-'-i,utrtruu, tu
Fltl,. N2,,
-
Le Goulon commu' (der eaux douces do France); longucurr
0.,
p0.
yèro-n, Les poissons rouges que I'on voit si souvent dans tea bassins de nos parcs ei crans les aquarium" à" no,
salons.aprartiennent
nommée rla dorade de
à l-ne esp_èce de i'Asie orientale, la chine. une seconde famille, oeilé
LES TROIS CTASSES
DIT
venrÉnnÉs
a
saNG FRoID. {51
rles Esoces (du mot latin esoæ, brochet), a pour tYPe le brochet comrnll'n, clont la voracité dépeuple souvent les
Frs. 103.
-
Le Br'oclret commun ($ti-:tà'ô: douces d'Europc); longucur' dc
{'
il se multip'Iie_. Une troisième famille, celle des a Siluies, pour princlpale espèce- uu g-rand p_oisson très commun rlà's Iès l.rci et les rivières de 1a Hongrie, de étangs où
Fro. {04.
commun (tlu norLl cle l'Océan Allantique et^de l'Qcdan - Lc Saumon remonte dans les livièr'cs),' lottgue*r, de {', 50 à 2'. Paci{ique,
I'Allemagne et de la Suisso : c'est le salutli des Suisses, appelé wels ou scheid par les Allemands. Le Nil possède
Fra. 105.
-
La Truite des lacs (tl'Eulope); longueur' d€
l''
50 à
L''
80'
ulre atrtre espèce ô'e silure -qui a la propriété.de à*.oottrrotions électriclues la main qui le touche' , l,a famille cles Salmo?les ou Saumons renferme .plusleurs nombrs espùes de poissons Yoraces se tenant en gl'and frapper
CIIÀPITNE XVII.
1,52
sur les.côtes et âux ernbouchures des fleuves, dont ils remontent le cours tous les ans ; d'autres espèces vivent toujours dans les eaux douces courantes et profondes.
èD
o g
i =I :r .f I
€ \o
E
:r.
le saumon commun et la grande truite des lacs, la truite comînune et la truite saumonée. Enfin la famille des Clupes (du mot latin clugtea, hareng) est un Parmi les premières on doit citer L'éperlan; parmi
les
secondes,
{b3 LES TROIS CLASSES DE VERTÉBRÉS A SANG FROID'
*::l
groupe de poissons de mer dont les plus
:911"" cômmun, la sard'tne, l'anchois et I'alose' qul chaqtre f rintemps remonte le cours de tros fleuves'
ie nireng
Frc. {06.
--
Le Hareng * commnn (dcs nlr'rs du nord de I'Europe, de I'Asre et de
I'Anrér'ique) ; longueur,
0',
3U.
Malacoptérygiens apodes. - Les aR{.48. - Les Euitles de nos rivières et de nos étaonEs, L'ang-uille -de n'Ler -ootongru,Ia murène coTnmllne, sont les espèces les plus rmportântes de ce petit ordre. Ol trouve dans l'Amériqu-e mériclioriale une sorte d'anguille appelée gymnote, qui, ainsi que le silure du Nil, donne des commotions éleatriques.
Itrc, {0?.
-
L'Anguiile comûltrne (des eaux douces d'Europe); Iongueur',
l'.
nom de cet ordre peu t 49 . - Les Sturioniens. - Le nombreux rappelle qu'il a pour types de grands poissons oommuns dans lesfleuves de I'Iluropeorientale et que l'ot"t nomme Esturgeotrs : le grand esturgeon du Danube, dtt Don et du Volga, qui a jusqu'à 7 à I mètres de long et dont on tire Ia belle gélatine connue sous le nom de colle d,e poisson 1 L'esturgeon ordinaire,le sterlet ou petit esturgeon, qui a seulement 70 centimètres. {50. - Les Sélacierrs. - Le second ordre cle Poissons contient surtout deux famillesremarquables. carlilagineuæ ,r5
t54
CHAPITRE XVII.
Celle des Squales se compose de poissous dont quelques-
uns atteignent une grancle taille, mais qui ont tous lo
FIc. 108.
-
La Raie blanche (des mers d'Europe)
;
longueur,
l.',00
à
2'.
corps srelte et allongé, des nageoires vigoureuses et bien développées. Leur bouche est sur-
montée 'tù'un museau tellement
saillant que, pourSaisir leurproie, ils sont obligés de se retourner le ventre en haut. Le plus célèbre des Squales est le requin, grand poisson de 8 à {0 mètres de longueur et gue sa redoutable voraoité a rendu la temeur des mers. On trouve communément sur nos marchés la grande etla petite
rousse!te, vulgairement nommees , ousses ou
chiens demer.
L'autre famille est celle des raies, poissons d'assez forte taille, remar-
Ftc. {09.
*
t"a lor.pille com,.
(cle
la l\le ditelranée) I quables par leur corps aplati en mune longueur, 0.r 40. forme de losange ou de disque. On pêohe communément sur rlos côtes la Raie btanche, ia T. To'nce et la r. bouclée. La l{écliterranée nourrit ûtrê ês.
pèce à commotions éleotriques, collrlue sous le nom de tor-
Pille,
LES TROTS CLÀSSES DE VERTÉBNÉS. À SANG FROID. I5b nÉsuuÉ DU cHAPrrR$i xvrr. Les trois classes ileVertébrës
ù
sang
fro\il.
13?. Les 3 classes de Vertébrés à sang froid sont les Rep- Batraciens Reptilesse divisent en 4 tiles, les et les Poissons. - LesSauriens et lesOphidiens. ordres: les Chéloniens, les Crocodiliens,le5 f38. Les Chéloniens : Tortues de terrel tortues paludines; tortues fluviatiles, tortues marines, ont quatre membles, le corps en formo de disque cuirassé d'une carapace et d'un plastron osseux I les mâchoires dépourvuesdedents et garnies d'un bec eorné.
pas deca,rapace' le cæur 1.39. - LesOrocodiliensont4 membres, girvials, â quatre cavités et la circulation incomplète. - Crocodiles, caimang ou alligators. f40. Sauriens sont des reptiles à 4 mt:mbres, aYec un cætu - Lessans carapâce, à 3 cavités, - Lézards, geckos, caméléous. l1l. Ophidiens sont d.épourvus de membres; leur squelette -Les gue d.u crârre, de la coionne vertébrale et des côtee. ne Êe compose Les serpents venimeux sont les vipères, les crotales ou serpents à les sont couvenimeux non sonnettes et les najas. - Les serfents leuvres, 1es pythons et les boas. 142. venimeux se distinguent des couleuvres à leur - Les serpents après laqueile le cou présente un étranglement tête triangulaire, bien marqué; ils portent à la mâchoire supérieure deur crochets, quisont les dents à venin. 143. Batraciens ou Amphibies torment 2 orclres principaux: - Les (sans queue), les grenouilles, rainettes crapaudo; les Anoures les Urodèles (ayant uue queue développée), salarnandres terresttes' tritons ou salermandres aquatiques. {44. -* Les Poissons se subdivisent en 9 ordres, répartis dans 2 eous-classes: la première renferme les espèces dont le squelette est Ires osseux; la seconde est celle rles poissous cartilagineur.
Poissons
à
squelette osseux comprennent
4 ordres principaux,
I d'Àcanthoptérygiens (nageoire dorsale épineuse) et 3 cle Malacoptérygiens, (naqeoire clorsale molle). forment 15 familles, dont 2 re145. - Les Acanthoptérygiens marqunbles : ce sont tei peicoiaes, perches, bar ; les Scombéroides, maquereâux, thons. Malacoptérygiens subbraehiens (qui ont les pieds sous f 4O. - LesFarnille cles Gactoïcles : morueÊ, merlaus, mcrluches. ,les bras). !.amille' des Poissons plats : turbots, barbues, cârrelets, limandes, Éoles.
L+7.
Les Malacopiérygiens abilominaux (secontle paire
de
Dageoires placée sous i'alitl6men) : Cyprinoïdee: carpe' barbeau, Salmonides: saumorls, truitsg. taiche, goojoo. - Esoces : brochet' Ciupes: harengs, ancboiË, Sarclines, aloses. -
r56
CHAPITRE XVIII
148.
-
Les Malaeoptérygiens ap.odes (sans seconcle paire Ce na-
ge_oirys) :, anguilles d.e mer-et de rivière, rnurènes. 140 et 160. Les poissons cartilagineur sont
ciivisés en deux ordrcs: les sturioniens (esturgeons, *t"*"lut*;; et res seiu.î.", (squa.
les, requins).
QTTESTIONNAIRT4.
137, Combten de classes,g .a-t-it-purml, Ies Vertëbrés a sang frol,d? En combten d,'ordres se .d.{ursent _Iei Reptilert ---i'sï."arriitrr sont qut comltosent t,ot.d,re ites ChéIontens,t _1"5'g.*ôïeUes sont i:^":!:::: tes espece\ qut Iornxent l'ord,re tles Crocodrliens? _ elest_cc que les saurlens? ri| eu.'est-ae que les \phiâtent 140. i'"puiii"'ront res prln,cip,aua serp,ents -aenhneua ei serpents non uenlmeuu? - I4z, A quoN aBrngue-t-on les serpents uenimeun de ceuà qul n,ont pas de oenln? D'où, coule reuenin?'Quers sonttes effetiai-r;;;":i t\s. Qurt, sont d,eut prlnc4paun irdres ile Batraciens ? 144.-"Ei cotnblen ,les porssons? - poissotts osseufr a o{dreE d,rutse-t-|n res - Qu'est-ce q4s les
ct les Potssons cartragrneua? t'ns de l'ordre des c-lpales.
:
I4I."Qu,ck soit res eit'iiieiu* po"
146. p,,rti ,o,,ii"'res prln,acanthop.térygteni? espèees des Maracopt'éry{tens stùbraahienît tdr. otters sont
-
Ics.pr.incipauæ Maracoptérygteni andomtnaui
l
æ.'[riii'
sont t", -- sitttiir- prrncipauæ prlnclpaut lllalacontérygliis apodes? I4g. Quers sturlontensl ' 150. Suers sont res prtniipaui sëracrens,!
i
-
CHAPITRE XVIIT. LES CLASSES D'ANIMAUX ANNELÉS. t'51.
-
Les Articulés et resvers.
-
L'embranchement
des Annelds comprend des animaux clont le corps est rlivisé par des plis transver-s-es_{e la peau, enune suite d,annealtx,
plus -ou moins semblables entre eux. Chez eux, il n'y ; pas d'os constituant un squerette intérieur; mais la piu.
part ont.la peag revêtue d'un épiderme durci qui enveloppe I'animal d'un véritable siuetette extérieui, cette enveloppe_dure le gênerait lorsquel par le cléveloppement, e'accroi.t la grosseu' de_ son cbrpi. Aussi de ie'mps en
temps
il se dépouille de sou anlcien épiclerme pour
en
LES TROIS CLASSES D ANIMAUX
ANNELES.
{b?
prendre un nouveau qui soit plus large. ceschangemente
de peau se nomment cles In\te8.Les Insectes, les Araignècs en àubirsent plusieurs à leurs divers âges. Les Crustacés, iéir ort. les'ècreuisses, les homards, les langoustes, les
cr:abis, mrres
i.*
dont la cuirasse est si épaisse, ont aussi leurs
Périodiques. Attnelés du groupe des Ters n'ont
point
l'dp_iderme
endurci; mais leui peau est épaisse et coriace. On pnrt*ne donc l'embranôhement des Annelés en 2 sous-emlri.rchements: ,1o les Articulés protégés plr un squelette ,iteræu, epid'ermique, et qui par suite ont le privilège de .,osséder dôs membres articulés comme ceux des Verté-
Ë.e, 1o'.rt-à-dire composés de plusieurs p-ièces inflexibles, unies' entre elles par des jointures mobiles); 2" les vers, dont la peau est oôriace et qui n'ont pas de membres articulés.
L62. - Subdivision des Annelés en classes' - Les Ârtic1iles sont répartis dans 4 classes : les frtsectes, Ies Arachnides, les ilyriapodes et les Crustacés. Quant aux Vers, onles partage en 3 classes, dont deux seulement ont une ôertaine importance: les AnnéIides ou Fers à sang rùuoe. et les Vers intestinauxou Helminthes. Lés'classes d'Arliculés se distinguent entre elles par la forme générale de leur corps, et par le nombre de leurs nrenrbres'
Les Insectes se reconnaissent à lettr corps composé de trois parties: tête, thorax et. abdomen; ils n'ont que trois paires de pattes, mais en gérléral sont pourvus d'une ou deux paires d'ailes.
Les Arachnides ont quatre paires de pattes et jamais d'ailes; leur corps est divisé en deux parties seulement, la tête et Ie thorax étant réunis. Les Xlgriapodes
ont le corps composé d'une longue
sé-
rie d'annleaui; ohacun de css anneaux est pourvu d'uns ou dcux paires de Pattcs. Les Crïsfacds sont des animaux annelés conformés généralement pour vi','i'e clans I'eau,et pourvus de cinq paires de pattes ou clavantage. lies Annëlitlcs ou Vers à sang roLlge sont des animaux dépourvus de memltr.es, qui vivent soit dans la terre hu. mide, soit dans les eaux douces, soit surtout dans Ia mer. [.,es l/ers cle terce au Lombrics et les Sangsues sont les es-
CHAPITRE XYIII.
{58
?èces les plus oonllues. Tous ces animaux ont le sang coioré en rouge, tandis que les autr.es Annelés ont le sang
incolore, ce qu'on appelle du sang blanc. Les Vers intesttnaux
ou Helminthes vivent Flo.
ll0. -
dans le corps de I'homme ou des animaux. Les es-
; pèces les plus communes chez I'homme et les ténias, vulgairement
La Sangsue oflicinale (d'Eulope) longueur, 0', 0ij6.
sont l'ascaride lombricoïde oers solitaires. Une autre, nommée trichine, vit dans la chair du porc et détermine chez lui une maladie
nornnrés
g:rave, appelée trichinose. L'homme coutracte cette mala-
die, s'il mange de la chair uon cuite de porc triohiné ; les trichines passerlt de la chair du porc dans la siennc et y causent le mème mal. Cette transmission n'a pas lieu si on soumet le poro à la cuisson, qui fait périr les trichines : voilà pourquoi I'usage du porc simplement fumé, sans le cuire, est imprucleut. La classe des Insectes est tellement nombreuse, on les rencontre si souvent et ils ont pour nous une telle importance que nous l'étudierons à part, aussi soigneusement que celles de I'embranohement des Veltébrés; mais rlous jetterons aupârâvant un coup d'æil rapide sur les classes suivantes d'Articulés. Cette classe û pour types 153. --Les Arachnides.
- Araignées et les Scorles
q
\.
pians; mais elle renferme en outre beaucoup de petites es-
pèces désignées vulgaire-
nrent sous les noms de Mites
ou Acarus. Beaucotrp de ces espèces vivent du sang cle divers animaux, qu'elles sont organisées pour sucer. Drns nos maisons habite une grande espèce d'araignée,
f'tc. lll. - L'Araignée dornestiquc l'araignée dotnestique, qui ta(d'Europe); longueur du colps, 0'", 0ù. pisse les encoignures de nos chanrbres, de nos greniers, de nos granges ou de nos étables, de toiles lines tendues,
LES TROIS CLASSES D,ANIMAUX ÀNNELÉS.
tb9
oomme d,es filets, pour attraper les insectes que l'araignée tue en leur suçani le sang. Les {ils q*i formeut ces toiles sortent de plusieurs trous très fins situés au bout de I'abdomen des araignées. Les buissons, les her-
bes des prairies présentent, Pendant la belle saison, des milliers
de toiles tissées par diverses espèces. Les araignées de grande iaille font des morsures qui sont venimeuses I mais les esPèces de nos pays n'atteignent Pas ces di-
mensions et cette malignité; elles nous reudent des service,s en dé-
truisant un grand nombre d'insectes.
Les Scorpioiis sont veuimeux, non par leur morsure, mais Par
les piqfires qu'ils font à I'aide d'un
crochet qui termine leur queue.
L'espèce que I'on trouve dans le midi de la France occasionne des
accidents comparables à ceux d'une piqùre de guêpe; celles de I'Algérie ne sont Pas beaucouP
longueur du corps avee la queuo,
0'", 15.
plus dangereuses.
La mite ou ciron du fromage est le plus commun
des
Acarus qui vivent autour de nous ; mais une espèoe de ce groupe èÉt cétènre paroe qu'elle produit chez I'homme la dégoùtante maladie que I'on appelle la gale. Depuis que I'on connait sa véritable cause, on la guérit promptement et sans peine, de sorte que le nombre des galeux a consi-
dérablement diminué. Les tiques ou louvettes des chiens de chasse sont d'autres espèces
d'Aoarus parasites. La classe des l/griapodes n'a pas aisez d'im-
!'rc. {13.
(du midi de la - La Scolopcndre longueur, 0-, 10. France);
portance pour nous âr-
rêter ici. (F'ig. ll3.) L64. - Les Crustaoés.
-
Ce
nom vetrt dire animaux
t6o
cueplrnnl'Ï-rr. encroùtés, et en effet, chez les grandes espèces de cette classe, le squelette extérieur forme un test pier.reux,
Flc. ll4.
-
Le Gécarcin latéral (oabe des Antilles)
;
longueur du corps, 0n, 05.
oomme on le voit chez les homards, les langousfes et les grands crabes. Déjà it est moins épais chez les écreuisses
Flo. ll5.
-
Le llomard (des mers d'Europe) I longueur du
corps, 0n', 40.
de nos ruisseaux, et il est tout à fait mince chez les creoetles de nos côtes etahezles cloporfes de nos maisons. Tandis queles Insectes,les Arachnides et les Xf yriapod,es respirent
I'air en nature, les Cruslacés sont organisés pouivivre
dans I'eau de mer, dans I'eau douce ou tout au moins dans les lieux humides.
nÉsuuÉ DU cgÀprrRE xvrrr. Les classes tl'anlmaur Anneles. 161. -Les animaux Annelés ont le corps composé d'une série d.'an. ne&ux, sanssquelette intérieur, ayec une peau tantôt eudurcie elr un
LES DIVBITS ONDNES
D'INSECTDS.
{67
squelette extérieur, tentôt - Les Articulés aont côux qui, pourvus d'un squelette cxtérieur, ont des membrcs articu. sont ceux qui, avec uIIe peau coriace, n'ont paS dC lés. -LeJVerS articulés' membres soue-embranchrment der articulés ee divise en 4 classes: 162. - Le Arachnides, lly::iapocles' Crustacés. - Les Vers se parInsecter, tagent eu 3 ciâsseB : aunélides, Helminthes ou vers intestinaux, et de la classe des Insectes oblige à étudier Rotitères. - L'importance sa eubdivision en ôrdres; nous verrons clonc, sans plus talder, lee seulement coriace.
autres claeses. ont 4 paires de pattes, jamais d,'ailcs, et le 153. - Les Arachnides corps divisé en 2 parties: céphalo-thorax et abclomen. - Les prin. cipaux groupes sont: Ies araignées, Ies Scorpions et les acarus ou Mites. 154.
sont des Ànnelés.aquatiques' pourvus au - Les Crustacés moins de.5 paires cle pattes ; ils respirerrt par des bralchiee. - Les
espèces impôrtantec sont : les Jtrcreyisses, les Homards, les Langousteo et"plusieursCrabes ; les Cloportes sont des Crustecés terrestreg, maie
respirant I'air à travers l'humidité.
QUESTIONNATRE.
15Io D'après quels carrtclères partage-t'onles Annelés en sbus'embranchemenls T - l52o En cornblen de cLassesdiuist-t'ott les Articulës'l les Yers? Quels sont les ruraûeres de ces cl{IssesI - I53o Qrtrls sont les principaur grlupes d'Arnchn'des ? - l54s Quelles 80nl les princl' poles espèces de Crustacës 7
CEAPITRE XIX.
IES DIVERS ORDRES D'INSECTES. Le régime d,es Insectes et la conformation 155. de leur- bouche. - Ira classe si nombreuse des Inseales se subdivise en ? ordres, d'après les différenoes ç[ue présentent la conformation et les usages de la bouche, lo nombre et la disposition des ailes. La bouche d'un Insecte organisé pour dévorer de petits &nimanx ou pour mâcher certaines parties dos plantes, se compose de deux paires de mâ,choires disposées autremept
que ceile d'un animal Vertébré: L'insecte mâche, non pas
162
ctraprrnn xrx.
dans une cavité fermée pardes joues et des rèvres. mais au dehors et à I'aicle de parties coinées ;;ù;il, ï,li unto,r_
rent le trou ori les aliments vont ctre intràduits.ïn" paire , de mâchoires se compose de deux crochets situés l,un à droite ei I'autre à gaùche ; à"-u*te que, pour mâcher, ces organes se meu\rent de côté et non pas âe haut bas. Il est t'acile de les voir chez un insecte carnassier, en que tel le carabe doré, si commun dans nos jardins et dans nos qhuypr-,- et quc I'on désigne habitueilement sous les noms s'e Jardinier ou Jardinière. on y distinguerâ sans peine les deux paires de mâchoires : I'une_ supérieure, les mandibules ; r'autre inférieure, res kachor,es appelée proprement dites. En dessus et en d.essous, la bouche est fermée
par une petite
lèure supërieure
pièce- d_ure
guette.
ou
que I'on désigne comme Ia ra lèure nsïrieuii ou !e,-
labre, ef
clrez les Insectes gui, comme res abeilIes, ont besoin à Ia fois de lécher certàins sucs des fleurs et de ;âch", pou" faire leur miel, il existe des mandibures; ;;i, l"s mâ,-
choires propr€ment clites et
la lèvre in{érieuré sont allon-
gées et transfor'mées en une sorte de langue nexinte. Le carabe doré nous offrait le type d'une b-ouche d,insecte broyeur; l'abeille est aucontrâire un type d,insecte lécheur. Enûn, chez beaucoup d'autres InsectLs,la bouche est spécialement faite pour Jucer. chezres papttlons et beaucoup d,e mouches, les deux paires de mâcÉoùes et la lèvre infé-
rieure ou languette sont transformées en une trompe molle, propre à sucer les liquides qu'ils rencontrànt. chez les cousins,les punaises, les pu"er6ns, les même, à"gurru* sont réunis pour former les âiverse* pièc". d'un bec raide et propre à percer.{a ou l'écorôe pour sucer Ie sang -pea,u
là ctès bo'ches d'iniectes suceurs. Subdiwision d.es fnsectes en sept ord.res. _ D'après -ce qui précède, les Insectes peuvent sè partager en trois groupes : I. léeheurs, L broyeurs, I. sucerzrs. T-,es premiers sont réunis toui dans un seul et même ordre, cplui_des Hyménoptères. Ce norn, oomme tous ceux des ordres de cette clasie, dérive d'atord du mot grec ptëron, aile, auquel est uni un autre mot greo; ici c'est le mot hymen qui signifie membrane; Hylménoptères veut dono dire ailes membraneuies. En effet,-ces Iïsectes ont 4 ailes toutes semblables entre elles et forrnées d'une ou la sève. ce sont
'L56.
LES DIVERS ORDRES
D'INSECTES.
163
membrane transparente: ce sont les abeilles, les grrépes, les bourdons; en un mot, les mouches à quatre ailes, Les Inseates brogeurs forment 3 ordres: ohez les uns, les .ailes de la première paire, dures et opaques, constituent des étuis ou élytres pour recouvrir, pendant le repos, les ailes de la seconde paire, qui seules sont formées d'une membrane fine, souple ettransparente. Tantôt ces seoondes ailes se cachent sous les élytres en se pliant du bout et transversalement: ce sont les Coléopfères (ailes en étuis), tels que les hannetons et bien d'aùtres ,' tantôt elles r; plient dans le sens de leur longueur, à la façon d'un éventail ; ce sont les Orthoptères (ailes droites, c'est-à-dire à plis droits), tels que les sauterelles, les gri|Ions, Les autres brogeurs ont les /1" ailes semblables entre elles, membraneuses, transparenl,es et, chez beaucoup d'entre eux, remar. quables par l'abondance de leurs nervures : ils composent I'ordre des lùéurbptères lailes à nervures) : exemples, les libellules ou demoiselles, les fourmilioru. Les.fnsectes sucours se partagent aussi en 3 ordres. L'un
se
compose d'Insectes suceurs à 4 ailes couvertes do petites écailles; on les nomme Lépidoptères (ailes à écailles): ce sont les papillons, Un autre comprend des suceurs dont les 4 ailes sont nues et dont la-première paire, ohez beaucoup d'espèces, est, à sa base, -dure et
opaque; on leur a donné le nom d'Hémiptères(demi-ailes, parce que-les premières ailes sont à moitié des él.ytres) : telles sont les punaisescte bois etles cigales.Enfinleâerniâr ordre est celui des Insectes à 2 ailes seulement,les Diptères (deux ailes), comme les cousins et les mouche* Lo tableau suivant résume cette classification.
INSECTES
lécheurs, 4 ailes membraneuses trans. parentes. . . l. Hgrnénatptères, infér. pliées /ailes sunér.(ailes rraYers' I do""* it I -en rnfér' pliées 2. Coléoplères, broyeurs
I /ailes ' 3. 0rthoy)tèreu \ enlong. I ";;;";" l4 ailes membraneuses trans\ parentes. . 4, Nëaroptères. r/couverteg d'é-
guceurg
ailes .l cailles.. (nues.. . . I [2ailesseulement.. . . 14
.
6. Lépkloqttères,
. 6. Ilmélptères, I
7. Dlptères.
\.
t6{
CHAPTTRE
xrx.
'
t67. - fnsectesutiles ou txuisibles. - Les espèces gui composent la cl&sse des Insectes sont tellemment nombreuses que c'est sans contredit la plus considérable de toutes celles du règne animal. De plus, un grand nombre d'Insectes se multiplient aveo une incroyable fécondité: aussi ces petits animaux sont-ils partout autour de nous. Pour nourrir de pareil.les multitudes, il faut une abondancs
inouie de matières alimentaires : Ies diverses espèces d'Insectes s'attaquent à toute chose. Ceux qui se nourrissent d'animalrx nous nuisent moins que ceux qui vivent do
plantes, de feuilles, de bourgeons, de bois, d'écorces, de fleurs, de graines ou de fruits. Souvent rnême les Insectee carnassiers nous viennent en aide, en détruisant d'autres espèces qui vivent aux dépens de nos récoltes. En somme, Ie nombre des Insectes nuisibles est infiniment plus considérable, etl'on peut dire qu'engénéral ces petits êtressont les ennemis, quelque fois même les fléaux de nos cultures. Par une faible eompensiltion, un très petit nombre d'Insectes nous sont utilesparcequ'ilsproduisent des matières précieuses pour nous, la soie, le miel, la cire, le carmin.
i.58. Les II5rménoptères. ordre ren- Insectes - Ce premier ferme les les plus intelligents, ceux qui. par leurs habitudes de vivre en société et par les trâvririx qu'ils aooomplissent, méritent d'être placés en tête de toui les
tl0. L'Abpille domestique,- femelle ou reine (d'Europe) I grandeur na-
Fte.
turclle.
Ftc. {lY.
L'Abeillc do-
mestique,- mâle ou fauxbourdon I glandeur na-
turelle.
autres. Ces travaux ont surtout pour but l'éclosion des bufs et l'éducation des larves. Les Hymënoptères ont des métamorphoses compiètos, c'est-à-dire que chaque indi. vidu passe par les deux états de larueou ueret de nyntphe,
LES
DMlls
oRDRES
D'INSBCTES'
î65
souvent très ûot$' lr'élevage a lieu au milieu de sociétés et les nids clue ruohes les breuses, oor,nme ,Jt'il"tÀiiiè'u*' les jardins' et les,charnps clans san'Joïttu l'on rencontre chez beauest' tlerneuies La construotion d;t*;-..,i"tçtt ou
i'àoo"t d'indi'itlu* lPp?lé:aux .:t::,:'r soins des parceô;; u*Ot au.,travaiÎèt offrir peut ne Rien sl'ér'iles' ieunes, ils sont uoï-*O**s des ouvrages ou sont décrites f*oi"** quJo plus d'intér'êt ai"tltes ei' mêtne des Guêpes ie* mceu"* 0.. r',"iÀï,î**
;Ë;;;;è;;;,
outtrières,
des Bourdons se divise en 2 groupes; les -à; L'orrlre d,es Hyménoptères armé dun aiguillon I'abrlomen uns ont l'extrorâïi; rentré dans Ie corps' est repo-s' le dans clui, vénéneux,
et
L:;;;;ii'âoi,,ittTîl'î"1131^o-ï::"îïtT:'ï;t;":rt"rî:?[T
de paYS moutagneux' nous louri cl'aiguillon, eten général prioaes Beaucoup U" norpru* qJelles'ns piquent; n1'rfoi3 ces à'rîËr *"iaent 'orr'.ïËio"i rappeler de inutile sont rrèsî,i;r:-'ùiuir- ir esr sures
;î;ï..ïtqût*-
FîJ;.:
Abeiltes' aà"ràïreuses font les Guêpesetles
;"fifrl:Ï'irf^1fr:ii:1i;j
*iu_nlT;;rT-'J#j$il*1"',.'n::' .
turelle.
loin d'avoir l'im'
est Le seoond groupe d'Hgménoptères hl'bitudes sociales' les pns i il n'en et portance du premier, ' t 69. L,es c"r*ipicî;;:-f Ôet ordle est à lui seul 6 autres de la même que
aussi nombreux en espèces uri olasse. tl se clistift;i;;
r.e,s
extérieur tout particulier: les ailes' lorique I'anites éIytres cachent-corriplètement présente en"dessus mal ne vole pas,
;;;i;;5';;"ï-r'intutte
dè teintes brillantes' -Àtt un aspect lisse, dù ;t souvent'nuancé méiamorphoses complètes' et . Tous oes insect..'o"t 3 paires de
de leg larves sont généralement po*uout
166
crrAprrnp xrx.
pattes et de fortes nous rendent des -mâchoires. Les services par reurs habitudes 'ns Ies uïtrà" noo, carnassières; nuisent, et guelaues-lrns ônf on-, . ;é;ffiË;ËËî;ii,i-uns ont acquis sous co rapporr une
f Og.
-
0tcindèIes
_ tête de l,ordre la ra-mitte ,I., ô;;.;;*-rirrr, En d;;;-ù;;tr, te* et les oarabes, uivenf ;, te"relie* uîrî'r, les
Coléoptères carnassiers.
se présente
Dytiques et les Gyrins ou Tourniquets, vivent dans l,eau. Les Dermestes. tvp-es d.'une autre famitte, _. ,""îissent de matières aniniilu* oà"*u""..r, r.
-' - lard, res pelleteries et cuir. {.6t. - Scarabées. la famille des - Vient ensuite Scarabées, donr rî::,":^_"i1"."1 àepu;_ î"_Tiloiur, *t ""* dont les autres se troûr,ent à""5'les bouses de vaches et le orottin des Le plus connu des insectes bestiaux. ;; cette Ie
grande famille est-le hanneton ,o**urr, dont la larve, appelée uer blanc,ïft sous la trerre- cles prairies et desiardins en dévorant les racines des plantes; f insecte parfait r-on-qe les feuille s. La ceioine d.orée ::l:îg b.lle espèce, d'un magnifique vert
m t a i q u ; ; ;fi ; ;""'; i # Ti * r,o o "TîJÉi: trouve souvent dans les roses. ^^Ionsueur. ; "":'Ïi'Les Bou_ 0-,035. siers rappellent pæ teo" nom leurs habi_ tudes et leur gotrt pour la fiente cles e
''l;,1,03;
tt
rope)
animaux. Auprès des scarabdes se plaoe une petitefamilre otrlon
W -
(arve ds Flc. t9l. - dito vcr llanneton
Fto. 1,22.- Nlmple de Hannetôn.'
blanc.
trouve un des plus grands Coléoptèreg ds notre pays, le
a
D'INSECTES. 16? Iucane cerf-uolanf, remarquable par I'espèce de bois de LES DIVERS ORDRES
cerf que portent les rnâles en avant de la tête ; ce spnt les mandibules de I'insecte, qui atteignent jusqu'à 2 centimètres et plus de longueur. Il faut enàore citer quelques petites familles, les Taupins, qui,lorsqu'on les-place sui le dos, se lancent fortoment en I'air par un brusque soubresaut; les Lampyres ou Verts-Lttisanfi, dolt les femelles brillent le soir oornme des étoiles au milieu de I'herbe ; les Clairons, dont une espècc habite les ruches des abeilles et dévore Ieurs larves. Le uer fls farine, bien counu dans les boulangeries, et que I'on recherche pour nourr.ir les rossig!ols en captivité,
la tarve du téndbrion meunier, type d'une petite fqa pour principale espèce la cantltaride
"lst mille. Une autre
ou mouche uésicante, que I'on emploie dans les pharmacies
à vésicatoires. ' l6i. I Charànçons et Capricornes' - La grando tamille cles Charançons ou Porte-becs réunit de nompour préparet'la pâte
breuses espèces qui dévorent.les grains, -les pois, les haricots et un grand nombre de fruits. Le charançon ov caland.re du b1ë est I'espèce la plus céièbre par ses dégâts dans nos greniers, ori elle ronge I'intérieur des grains. Les Scolytes Jont des insectes de petite taille, mais redoutables par les dégâts qu'ils commettent dans les forêts. Leurs ["ro.r creisent,-clans le bois des arbres, de nombreuses
le plus souvetlt situées sous l'éoorce. Les Longi' galeries,'ou
bapricornes sont des Coléoptères allongés souvent cle grande taille et remarquables_par la longueur cle leurs atliennes qui dépassent celle clu corps' {.63. - Chrysomèles. - Après oe groupe, il faut pla' cer une famillà dont les espèces se nourrissent de feuilles of causent ainsi de grands forts à nos cultures : c'est celle des chrys ornèles, in-sectes généralement revêtus de bril' i*t"r côuleurs âvec cles réflets dorés. Beaucoup de ces espèces attaquent nos arbrg-s de plantations d'alifinement. i,humotpe âe ta urgne, vulgairement nommé écriuain à en les dévoào*" des dessins qo'il t*ce-sur les feuiiles les vigno' pour fléauun véritable parfois oonrtitue ,ant, tï"r. l,r" Altises, oonnus sous le nom de puces de te*e,
iornr,
ourrugu'ellessautentavecunegrandeagilité'fontbeauchamps OË *"1 d"n" nos jardins pota-gers'et_dans les désole àà ,iot"", de navette ei de motitarde. Le Doryphora
Ë""p
{68
cHAPITRE xlx.
les champs de pommes cle terre en Amérique, d'où il a été importé.malheureusemeut dans quelques contrées de I'Eu' rope.
L64. Goccinelles. - La famille des Coccinelles se compose- de petits Insectes arrondis, dont les larves nous
rendent de grands services parce qu'elles mangent de grandes quantités de pucerons. L'espèce la plus commune porte le nom populaire de bête-à-bon'Dieu. {.65. Les Orthoptères. - Bien que beaucoup moins - oe troisiènre ordre renferme plusieurs Insectes nombreux,
bien connus.
Les
' Forficules, d.ont I'espèce ia plus com-
mune est Ie
perce-
oreille, sont des in-
sectes
i.noffensifs,
malgré l'apparence de pinces qui ter. Ftc.
l!3.
Le Clirluet d'Egyple (du sud dc I'Europe et du- nord de I'Afriquc); longueur', 0'", 06.
minent leur abdomer]. Les Blattes sont conrrues sous les noms de cafat ds,
hancrelalzs
et
ca-
crelaks; ce sont les hôtes puants et fort importuns des cui sines et des boulangeries; ils se mettent surtout eD mouve. ment la nuit. ùIais les plus rernarquables des Orfhoptères sont ceux qui, grâce au développement de leur troisième
pnire de pattes, sautent aveo ulte grande énergie, les Sauterelles, les Criquets et les Grillotts. Ce sont des rongeurs de grains, et leur eflrayante multiplication les transforme trop souvent en des fléaux dévastateurs, heureusement assez rares en France, mais beaucoup trop fréquents en Algérie. Dans nos jardins , une espècè appelée courtilière oa taupe-grillon nous fait grand lort en dévorant, sous terre, les racines des plantes. Tous les Insectes dont nous venons de parler ont des métamorphoses incomplètes.
166.
Les Névroptères.
La famille principale de
- est celle des Libeilules, - habituellemènt nomnées cet oldre Demoiselles. Leurs larves sont très carnassières et vivent dans l'eau; elles ont.des métamorphoses incomplètes, et.les insectes parfaits se renc.qntrert- oomgt#émènt sur les ir
LES DIYERS ORDRES D'INSECTES.
Iô9
grandes harbes et les buissons qui bordent les eaux et les marais. Le Fourmilion est célèbre par les entonnoirs que sa larve creuse tlans le sablepour guetter àl'affût les fourmis dontelle se nourrit. Les pays ohauds possèdentde fort ourieux inseotes connus sous le nom de Termites ou four-
FIo. t9t.
-
L'Æschne tachetée (libellule do Fr.ance)
; longueur,
Orn, t)6.
mis blanches, qui vivent en sociétés nombreuses et élèvent pour s'abriter des constructions considérables. L67. Les Lépidoptères. - Les papillons sont les plus connu_s et les plus aimés de tous les insectes, tandis que leurs larves ou chenilles sont les vers les plus détès1és pour leur laicleur et pour les dégâts qu'ils cornmettent. Ce sentiment vulgaire est assez justifié: les papillons ont d'habitude un aspeot briliant et gracieux, sans produire aucun mal; tous les ravages dus auxLépid.optères viennent des chenilles Il faut ajouter, pour être juste, que parmi elles se trouve le uer-à-soie, une de nos espèces les plus utiles. L'ordre d,es Lépidoptères se partage en 2 sous-ordres : les uns ont, pendant le repos, les ailes dressées verticalement I'une contre I'aul,re ; ils ont les antennes renflées en ma,ssue à ieur extrémité ; les autres portent, pendant le repos, les ailes rabattues sur le oorps, et la forme de leurs
antennes varie de façon qu'on peut les partager en familles.
B
L68. - Paplllons proprement dits. Le premier - des sous-ordre comprend une seule farnille dite Rhopalodèrea (antennes en massue) : ce sont tous des papillone Foc,
- I rrt.
t70
cI{APITRE
xlx.
diurnes, c'est-à-dire qui volent pendant le jour; ils sontle plus souventornés de brillantes oouleurs, et leurs ailes, très grandes parrapport àleurs corps, portent des dessinsélé. gammentvariés. Dans nos pâys, on rencontre communément durant les beaux jours: le lllachaonr.à ailes;atrnes avec des -taches et des raies noires ;le flambé, à ailes jaunes traversées de bandes noires en forme de flammes1.l'Apollon, dont les ailes blanches sont taohées de noir et de rouge ; ' le soufré, d'un jaune frais qui lui a valu son nom; le papil-
Ftc. {25.
-
Lo Papillon ilu Chou (de Ftance); Iongucur tlu corps eeul,
0.,
0?.
lon du chou, tout blanc aveo du noir à la pointe des ailes; c'est uneespèce nuisible (sa chenille ravâge lesiardins pota. gers); le Vulcain,dont les ailes noirâtres sont barrées d'une large bande d'un beau rouqe ; Ie paon-de-jour, d'un fauve rouge.âtre, aveo une grande tache enforme d'æil sur chaque aile; la grande-tortu.e, d'un fauve jaunâtre, aveo de larges taches noires et une borclure agrémentée de bleu.
1,69.
Crépusculaires et Nocturnes.
Dans ld
second sous-ordre sont réunies de rtombreuses espèces de papillons qui, presque tous nocturnes, volent au crépusoule
\arépusculaires) ou pendant la nuit. D'après la forme des antennes, on lespartage entrois familles :1o antennes renflées vers le milieu en forme de fuseau, Fusicornesl 2o antennes en forme de fi|, souvent ramifiées en plume, Filicornes; 3e antennes efïilées vers le bout en forme de soie, Sèticornes,
Les plus remarquâbles espèces, L?O. Sphinx. parmi les FusicorrLes, -sont les Sphirzæ, dont le corps est très gros et les ailes peu étendues, mais dont plusieurs sont peints d'une façon très brillante. On les voit voler le soir après le coucher du soleil. tYl. - Bombyces. La famille des Fiticornee a pour
-
LES DIVERS ONDRTS
D'INSECTES.
I7I
princlpales espèces les Bombyces, dont une, originaire de I'Asie orientale, est depuis plusieurs siècles introduite en France à
l'état domestique, pour la produotion de la soie
:
on la nomme bombyce du mûrier, et sa chenille est
le uer-à-soie. 17.2.
Noctuelles et
Phalènes.
Quant aux Séticornes, -ce sont tous
des papillons de nuit, qu'attire volontiers la lu. mière des bougies, des lampes ou des lanternes.
Les chenilles sont très
malfaisantes
et
comme
leurs espèces sont très nombreuses ; Ieurs dégâts nous causent de grands dommages. Les moins petits sont les
Ftç. l_16.
- Le Bornbyce du Mtder(esrrèce de Noctuelles et les pha:î ôLï $: r Ëî #iîii:% t[ir:ïî,x: oîi Iènes : les premières limant 1 la chrysalide. s'attaquent soil aux ra" gings' soit aux plantes de petite taiile; Ies secondes vivent surtout aux dénens des feuiiles de nos arbres et denos ârô
brisseaux
Les autres espèces de SCfâcornes sont JI_I.-, oe très -T:iglçg. Detite taiile -et puilurent d'une focon iar"rtr",r.". Les Pyiatee sont surtoût cérèbres par res pertes ruineuses qu'une de leurs espèces inflige certaines vignobles. Les Toràeuses cloiv"ent leur no*années à nos î r rrabitude qu'ont leurs chenilles d'enroule.-"uu" querques fils de soie Ies feuilles dans lesque'es uii"r *u càcneït. Les Teignes so-n-t les-plus petites dè toutes, mais non pas res moins nuisibles. La teigne des -grains uià.*u de cruels ravaEes dans rtos greniers à céréales : la t.desruchrrr;;;;;;iiie'tacire de nos abeilles ;la t._.tapissiêreer I i.-àiïirtirr#u, gent, à l'état de chenilrer que |on appell" " *"i,iàriJinug"*"t "on. lçs fourrures. prusieurs espècur .;Ën prennent ànos arbres
xlx' fruitiers dont elles mangent les feuilles ; la plus célèbre
l'It
cHAPITRE
est I'gponomeute du pommier, dont les chenilles vivent en granà-nombre sous ùn réseau lâche de fils de soie enlatoute I'extrémité d'un rameau. çant ' 174. L,es Hémiptères. - Les uns ont les ailes supérieures-conformées en demi-élytres : ce sont les Pu?'laises de bois,'auprès desquelles se plaoe l'insecte repoussant que tout le mônde connaît sous le nom de punaise des lits et qui, par exception, est complètement dépourvu d'ailes' Les Notonectes Ou punaises à atsirons, si communes sur tOutes nos mares, nàgent sur le dos en ramant avec leurs pattes postérieures qui sont très allongées ' Les àutres Hémip{ères ont les quatre ailes semblables et membraneo*e, , c-e sont les Cigales, d'une part, et, de I'autro, les cochenilles ou Kermès, et les Pucerons. Les premières sont surtout célèbres par le bruit strident que produisent les mâles aux heuresles plus ohaudes du jour; àn I'a tr'p aomplaisamment vanté comme un chant musical. Lès autres sont de petite taille, pullulent sur les
Le PhYlloxéra' Frc. l9l. individu- ailé (grosri environ 25 fois).
Ftc. l?8.
- Le Phylsans loxéra, irrdividu ailes, vu en dessus.
leur nuisent à oause de leur grand nombre, ils"les épuisent en suçant.la sève.. La cochenille du lvopal, sue I'oi élève au Brésil, produit la belle couleur rouge ifpelée carmin. On peut dire que Ia plupart de nos végétâuxcultivésontune èspèce de Pucerans qui leurest propr_e. On observe constamment ceux du rosier, du sureau, du
r.égétaux et
LES DIVERS ORDNES
D'INSECTES.
I?3
colza,, etc. NIais aucun de ces insectes n'a conquis une aussi triste réputation que Ie phglloxéra, q_ui, importé d'Amérique veis 1866, a détruit une grande -quantité de nos vignobles, particulièremetlt dans lavallée du Rhône gt dans celle de la Garonue.
K\iË b |iE è-,
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ilrçtilÊ, tii: |
liic. t29. - lemême lu en dessous; ou disliugue sou long bec.
Flc. t30. - L'æuf d'hiver du PhvlItxéra(tràs 6rôs6lr.
CetLe espèoe de pucerous s'attaque à la fois aux feuilles et aux racines de la vigne, mais c'est ce dernier genre de dégâts gui tue la plante. Pendant toute la belle saison, on ne tro.,rle que des individus sans ailes, suçant, en nombre
immense, les raoines des vignes malades. Sous cette forme, ils produisent huit générations successives,dont la dernière passe I'hiver engourdie sur les racines, pour recommenoer au printemps. En même temps ont paru, verB la fin du beau temps, des individus ailés qui vont porter au loin les germes du fléau. Quand va veuir i'hiver,ohaque fernelle ailée Pond un æuf qui
éclora au printemps. Cet æuf
fixé sul le cep dottne ttaissatrce après I'hiver à un indiviclu sans ailes. La destruotion de cet æuf
d'hiver est le Inoyelt essentiel d'entraver la multiplication de ces désirstreux Parasites.
!75..
Les Diptères. -
Parmi les Insectes à 2 aiies, se l3l. - La Moucbe commurlr présente un premier glouPe à Ftc. (d'Burope); grossic 3 fois. a allongé, pattes et fr'èle ôorps grêles et longues, qui a pour types les Cousins, dont les
piqùres sont redoutées de tout Ie monde. Viennent ensuite les ,4fouch.esrrn, domestiqua, ffi, à .uiande, m, oerte, m,ui-
174^
cHÀPrrRE xrx.
aipare, dont les larves sont connues sous le nom d,asliæstre du cheual, taon des bæufs. Les unes sucent la eève des plantes ; les autres, le sang des animaux ; les e,ots,
plus innooentes vivent de divers liquides nourr.issants qu'elles rencontrent dans nos habitati,ons ou de la chair des animaux morts. Quoique privées d'ailes, Ies puces appartiennent encore
à cet ordre.
des métamorphoses complètos.
Tous les'Di,ptènes ont
gÉsuMÉ ou cEÀprrRE xrx. Les dl,uers ordres d'Insectes. Le régimealimentairedeeinsectes est de trois sortes : l.les - ; 2o les lécheurs Bo les suceurs. Les broyeurs broyeurs out 2 paires I de mâchoires latérales, les mandibules et- les mâchôires propremenL dites; en haut, une lèvre supérieure I en bas, une lèvre inférieure ou languette. lécheurs ont des mandibules I mais les mâchoires - Lesront et la languette transformées en une Langue flexible. - - Ler suoeurs ont len pièces de Ia boucbe converties en une trompe ouzugoir Éexibie ou rigide. lb6.
156.- La classe des Insectes se subdivise en Zordres: I d.'Insectes lécheurs, les }lyménoptèree I 3 d'Ineectes broyeurs, les Coléoptères, les Orthoptères, Ies Névroptères ; B ordres d.'Insectes suceurs, leÉ Lépidoptères, Ies Eémiptères, les Diptères. 167. nombre d'Insectes se nourrissent d'autres insec- Un certain tes ou.d'autree petits animaux, et lls nous sont utiles I mais la plupart vivent aux dépens des diverses parties des plantes, et ceui-là uoug s_ont nuisibles ; il enfaut ercepter quelquer espèces qui dons€nt dee produits utiles : I'abeille, le ver'-à.soie, la cochenille. 168. - Les Eyménoptères ont 4 ailes membraneuseg semblables et dee métamorphoses complètes ; beaucoup d'entre eur s'organisent en sociétés nombreuÈeÉ pour élever leuri petits. On partâge cet ordre en 2 familles, dont la plus importaute est- celle des Porte-aiguillon : fourmis, abeilles, guêpes, bourdone. 159. - Les Coléoptères ont la première paire d'ailes conformée en éIytres; la second pliée en travers ; Ieurs métamorphoses sont æmplètes. La première famille des Coléoptères est celle dee Carnag. 160. siers : -cicindèles, carabes, dytiques, gyrins. l6f . Les Scarabées se noumissent de matières végétales : hannetons,- cétoines. 162. Famille d.es Charançons, calandre du blé. Famille des
Oapricornes.
163. - X'anille des Chrysomèles doryphora.
-
:
eumolpe d,e la vigne, altises,
LES DIVERS ORDRES D'INSECTES.
t75
des Cocoinellee : coesinelles ou bêtes-à-bon-Dieu. - Famille Les Orthoptères ont des élytres cachant des ailes pliéee en éventail I leuro métamorphoses sont incomplètes. - Les uns ne rout paaeauteurs: forflcules ou''perce-oreille, blattes ; - lee autree ont les cuisses de la troisièroe paire de pattes développées pour Éauter : sauterelles, criquets, grillons. 166. - LesNévroptères ont les 4 ailes membraneuses semblables; leurs métamorphoses sont incomplètes ou complètes : libellules ou 164.
1.66,
demoiselles, tourmilion, termitesLes Lépicloptères ont les 167.
4 ailes couvertes d'écaillee, une trompe,- dec métamorphoses cornplètes I leurs laryes sont les chenilles, Cet ordre comprend 2 sous'ordres. - {68. Lépidoptères à antenneÉ en mastsue : ce sont - Sous-ordre des les papillons proprement dits; sont communs en X'rance I le Machaon, le flambé, I'Àpollon, le soufré, le papillon du. chou, le Yulcain, le paon-de-jour, la grande-tortue. 169. Sous-oidres des Lépidoptères à antennes pointues yers le bout; -ils eont en général crépusculaires ou nocturnesl 3 tamilles. Famille desFusicornes : sphinr. 170. l7l. -- tr'amille ded n'ilicornes : bombyces. des Séticornes : noctuelles, phalènes, teignes. 112. - F'amille 173. Abondance des espèces luisibles parmi les teignes : py. rales, teignes des grains, des ruches, des pelleteries, yponomeute du pommier, l7&, - Lesllémiptères ont un bec dur disposé en suçoir; 4 ailes, tantôt semblables, tantôt dissemblables : punaises, cigales, cochenilles, puceronsr phylloxéra. Diptères ont seulement 2 ailes 176. - Les eont complèteg: consins, mouches, puces.
I leurr
métamorphoses
QUESTIONNAIRE, 155o Quels
slnt les prlnclpauæ régimes allmentalrea des Insectes
?
est la confot'matl,on d.e la bouche chez, les lnsectes brcyeurs I - Quelle est la conforuratlon de lo bouche cher les lnsectes lécheurs I QueIIe - Qu,elle est Ia conformation de Ia bouche cher let lnsectes suceurs ! - 156o Comment subdl.ulse-t-on les ùnsectes en ordres'l Que sl,gnifient -let noms de ces ordres? 157o Quels sont en génëral les lnsectes utlles! Quels sont ceun qui- nous nulsent ? - I58o Quels sont les caractères des I'lymenoptères? Quelles son| les espèces les plus rema'quûble? - 159o Quels sont les calacteres des Coleoptères ? - 76Ao à rc4o Quelles sont les Ttrincipales fantllles de cet oidre et les espèces remarguables ? - 165' Quels sont les caruetères rles 0rthoptèrei? Quelt
sont lesgroupes prl,ncl.pauu?
-
166o Quels
sont les caractèru
det
Néaropteres? En clter quelques eaentples. - 167o Quels sont les caractères des Lèpldopteres? Comntent subdlulse-t-on cet orilre ? - 168. [uelles sont les prlnclpales espèces de Paplllons ile notre pays'l groupes princlpauo les et les espèces reffiflr(lua. t6g" d 173o Quels sont
176
cHAPrrnE xx.
bles ile Léfl.doptères uépuscttlaires ou nocturnes ? t74t Qucls sottt les caractères des llémiptères 1 Quelles sont.les erpèces les plus impor-
-
1750 Quels tantes? Qu'est-ee que le phylloaéra ? des Dtptères'l Qu,ellct sont les prlneipales espèces I
-
wnt lcs csrccières
CHAPITRE XX.
MorrusquEs ET zooPHYTES. 176. - Moindre importance des deux derniers embranchements. - Les Vertébrés sont surtout des animaux aériens : le nombre des espèces aquatiques y est beaucoup moindre que dans les deux derni'ers embranchements. Par suite de l'extrême importance de la classe desfnsectes, I'embranohement des Annelés compte à peine la même proportion d'espèces aquatiques, olassées parmi les Crustacis et les Annélides. Mais les Mollusques et les Zoophytes sont presque tous dee habitants des mers ou des eaux douoes. Leur genre de vie les éloigne de nous, et un petit nombre seulement nous rendent des services ou nous font subir quelque tort. Àussi l'étudo des classes dans lesquelles se subdivisent oes deux embranchements n'a pas assez d'importance pour nous arrêter ici. Il faut se borner à quelques indioa-
tions très succinctes. ,"77 ,
colimaçons. -- Quelques espèoes - Limaces et seulement parmi les Mollusgues respirent
et
I'air en nature
se rencontrent dans nos champs ,.t nos jardins : telles sont tes Limaces, lës Colimaçons. Ils rampent sur le sol ou sur les plantos en y laissant
Ftc. 132, - La Limace grise Flnncc)1 longueur, 0n', 10.
tion et de circulation
clu
une trace visqueuse. La partie par laquelle ils se posent (de est appeléeleur plea. En des. \-v sus sont placés les organes de digestion , de respirasang. Chez Les Colimaçons,
oee
MOLLUSQI'ES
ET
orgânes sont contenus daus spirale et qui les Protège.
En avant et en
ZOOPHYTES.
une ooquille oontournée
t?? en
dessus
du pied on distingue une
petite tête pourvue de àeux paires de cornes
molles-, nommées tenta' .- r. cules; elles leur servent '!oi
à toucher les objets ; la grande Paire Porte
un ceil à ohaque extrémité. Les Limaces et les Coitnr*çons ou Escargots nous sont nuisibles-paroe qu'ils ,e nourtissent de feuilles. Ils font partie de la olasso des Castéropodes (qui ont le pied sous le ventrel'
{"78 - Huîires et Moules. - On connaît généraloment ces deux espèces de Mollusques paroe qu'ils sont recherchés comme aliments. Ce sont des animaux marins, enfermés, dit-on vulgairement, entre deux coquilles, o'est à-dire dans une coquille composêe de deux pièces nrticulées I'une avec
I'autre âu moyen d'une charnière; o'est oe que I'on aPPelle une ?,?-
quille biualxe, tandis_ que la coquttte des ,Escargots ov Colimaçons' qut est d'une seule Pièce, est uniualue sont enttere' u'i'ti,',td;t,'ti.lt;'il'T,'i,i*i; -iuott L'huître el la'moule deux v alment cach ées *oo.-
les ; *ui* lorsqu'on a, devant ouvertes, d'huîtres assietté v"o*,rnu
uu*
Franàe); lon$ueur, 0-, 055.
de reoonnaître que I'animal nla p-aY de partie q";ô"pu1r*enonrmer une tête et qu'il est attaché à otraque valve p*" un muscle vigoureux avec lequel il peut fermer
ii.rt t".ile
énergiquement s$ oe,quille.
vivent auprès des cÔtes, en banci. Elles sont fixées appelées roàiétOr nombreuses, ^grande profondeur; cependant aux rootte.s à one u*t." moins profonds, à baircs sur"des tiennent se Xtoules Les 'IU1oules Le"s iIuîtres et ieS
I'emborrohure des fleut'es'
perles et la Nacre.. La -substanoe qui sous le fo;;; les coquilles est connue dans I'industrie joaillerie nom ae narire. Les perles, qui {igurent dans la 1zg.
_
Les
'8
cHÂpITnÈ
rx.
à côté des diamants et des autres pierres précieuses, sont des productions
d'une-urperu ï'h.,îtr. particulièremen[répandue sur les a" ôuyùn et les parties voisines de .côtes I'Inde' La péche de.ces.pr_eciËux Mo[usques se fait à l,aide do plongerirs exercés dè; l" ;;unu'- asu à oe rude métier. Les Hurtres et res Mour.s à une crasse de Ivlollusques que I'on nomme 3trru"ti"nnent lËs^ Acéphales (sans tête), 1,8O.
Les Zoopbytes ou Rayonnés.
-
FIo' 135'
-
LrAstérie
"u
tt".tl;"1î,îr,oratrgée
_
Tous
Ies
(cles côtec de France);
animaux du dernier embranchement'ïivent dans l,eau, et l'immense majorité, dans l'eau d.es mers. Les mieux organisés ont une forme nettement rayonnée, i;;il;'ét;iru;, Asfdries ou'Étoi, es d.e rier, f" oïào" rejette , !9**".les -boule, souvent sur nos oôtes I d'autres, en {_rd ôLme Oursins. ou Chàtaignes de mer ;. d'autres .n ai"q"" les ,
montant un pied central, _
à la
6ur_
des jteues sonr teJ rr[éd.uses oi ortirr ;; ';;;: "trotËpigoon*, E;Ë;'i en esr i
façon
ig:1l_r"r_"mblent à des freurs: les uns sont des individus jlsoles, cornme les Actinies ou Anémones de merrque l,on i trouve en abonda_nce, à marée basse, sur les rochers certaines
de
-plaqes; les autres sont agregés àrr"" tr-ù granO nombre d'individus sur un pied""ori**ir.-îoot Polypes; le pied commun est en générai uâ"t"n"-par les des
,
MOLLUSQUES.
ET
ZOOPHrIES.
dépôts caloaires appelés polypiers ou vulgairement
t79
roffi-
més corauxetmadrepores. Le corailrouge est célàbro par I'emploi que l'on en fait pour la parure des femmeg.
Ftc. 136. - Le Corail rouge (de Ia ltéihterranée); hauteur, g*,'35.
Frc. 137. - La Flustne foliacéo (der côtes de Frauce) ; hauteur, 0m, 00.
,.8L. - Les Infusoires ou Infiniment-Petits. - La découverte du microscope, faite au xvttu sièole, nons t fait conpaître tout un monde de petits êtres absolument invisibles pour nos yeux et qui pullulent dans les eaux oir séjournent des débris de plantes ou, d'animaux. On appelle ces liquides des infusians, et par suite on adonné le nom d'Infusoires aux petits êtres qui s'y développent of y vivent. Il y a parmi eux des animaux et des plantes; souvent même il est diflicile de reconnaitre auquel des deux règnes certains d'entre eux appartiennent' Tout ce que l'on sait, c'est que ce sont des êtres vivants. Àussi a-t-on pris I'habitudo de désigner ces êtres mioroscopiques eous lo nom de Microbes, qui veut dire petits étres uiuar.fs. On
a récemment découvert que oertains microbes de
tràs
petite taille oausent des maladiee graves chez les a_nimaur ét même chez I'homme : telles sont le charbon,la rage.
D'autres maladies encore sont dues à la mêtne cause. Heureusement qu'en reconnaissant la nature du mal; on parvient à trouvèr les moyens de :o coniurer. C'est ainsi que [I. Pasteur a indiqué une méthode pour préserver du
T8O
CHAPITRE XX.
charbon les bestiaux parmi lesquels, depuis des siècles il exerce chaque a1n9e des r_ava-ges ruinelx pour les agriculteurs des pays infectés. Il a aussi bien iéussi pou-r la rage' et c'est là un service immense rendu à I'huniaïité. ITDSUME DU CIIÀPIT&E XX. XIollustlues el Z oophgtes.
- sauf un_petit-groupe de Gaetéropod,es, tous les Morlusquee eont aquatigues, d'eau douce ou d'eau salée. zoophytes ou - Les Rayonnés sont tous aquatigues et rnarins en grande majoriié. Les Limaçous et Jes-colimaçons sont dee Moriusquesà res.177. 176,
piration- aérienne; leur coquille eet univalve. t?8. - Lee Hultres et les Moules sont des }Lollusques aquatiques à æqoille bivalve, l7g, Lanacre et lee perleg sont tirées des coquilles de certains
Mollusquee" t80.
--
r,a forme rayonnée caractérise lerlernier embr.anchement et
voit nettement dan-s plusieurg animaux sommuns sur les plagen maritimes. - Le corail rouge provient d.'url. polypier. 181. - Lee rnfueoires ne s'ont visibles qu-'aveà re secours du miss
croscope. eont de très - Ler Microbes lériaent certaines maladiee redoutables
pelitr
Inlusoires qui carec-
QTIESTIONNÀINE.
t76o Pourqwl .les Illollusques cl les Zoopttytes ont-{ls molns d,lmpo* tonce que les anlmauæ tles deur ltrem'l,ers embranchem,ents.p i77o Qtæls sont letprlnclpaua tralts ile l'organisailon des llmaces et des
lrttù Quels sont let pri'ncipaua trults d,e l'organisuiton itet huîtres -et des moulefi A quelle classe appartiennent-ettes.? D'où proaiennent - ITgoessentiàt Ia nacre et les perles? t80o QueI est Ic caractère des zoophgtesT D'où alcnl Ie carail? !8!a eu'oppelle-t-on dec Infusoires? -Quelle ed l'lmportancedes Miuobetl c_ollmaçons?.
A quelle
classc
de
Mollusques
appurfiennent ùs?
TROISIÈME
PARTIE,
LES VEGÉTNUX
CI]APITRE XXI. LA RACINE. 182. - La vie chez les Végétaur. - Les Plantes ou Végelaux se boruent pour vivt'e à' se nourrir et à, Ee reproduire. Fllles se nourrissent au moyen cles racir,rs, des tiges, des feuilles et des bowgeons; ce sont les organes de la uégëtation trlles se plopagent au moyen des fleurs, des fruits et cles graines: ce sont les organes de la reproduction. t
Comment végète une plante.
83.
Comme
I'aniural, la plante enrprunte autour d'elle les substanoes dont eile se nourrit; mais elle ne mange pas, elle pompe directement, d'une part, les iiquides nouniciers que oon-
tient la terre, d'autre part,
la vapeur d'eau et les gaz ou suos de la
que contient I'atmosphère. Les liquides
la plante par la racine, forment les premiers éléments de la sèue, qui joue dans la plante le mêrne rôle que Ie sang dans le corps des animaux. La sèîe monte par Ia tige jusque vere les feuilles dans leselle respire, au oontact de I'air. quelles -
t-erre, introduits daus
Àprès avoir respiré, elle descend des feuillcs dans la plante pour en noumir et accroître toutes les
toute
parties.
Ainsi la nutrition de la plante ne diffère de celle de I'animal qu'en un point: il n'y â pas digestion des ali' ments. Lè végétal,-fixé au sol , regoit sa nourriture tello 1. Irr, FOC.
-
iffi;' t82
CHAPITRE XXI.
que celui-ci peut la lui offrir. Voilà pourquoi Ia nature de Ir terre exerce une influence décis.ive sur la végétation et pourquoi les diverses espèces de plantes ne réussissent pas dans tous les te-mains. Les uns sont richement pourvus de sucs nourriciers de diverses sortes : ce sont des terrains fertiles; ils se couvrent sans peine d'une végétation abondante. Dans â'autres, les plantes ne trouvent qu'une maigre alimentation ou un répçime incomplet: ce sont des sols pauures. Enfin il est des terres stériles parce que les sucs nourrioiers y font défaut : oe sont les lancles et les divers sols impropres à la culture. Xfais Ia première condition de toute végétation, a'est l'eau. le principe de tous les sucs de la terre; aucune plante ne
végète dans une teno complàtement sèohe: C'est ainsi que dans lôs déserts arides on ne rencontre plus une seule plante ; mais partout oir il y coule un filet
d'eau, sa source et ses hords sont abrités par des végétaux. lA4. - La racine. C'est seulement
chez les Phanéragames- (Dicotyléctones et
/'
Itlonocotylëdones) tuurLut;ut,yLeuuneËl
./
que Ia raclne racine esc est coin..
plètement développée; elle est la partie Fro. {98. - Un pied s_outerraine du végétal, Il importe cepeltQge,chez beaucoup de $i_lii#:;iï,i',ii dant de remarquer plantes qn-e partie de la tige est égale"-'ià--iigq'lo;ii'n*i $,ii'ri::,Jii'"iiiiii: ment cachée sous terre; nous en repar-
ffiirèrqr.-------'- lerons un peu plus loin. Une raciné se compose ordinairement de ramifications plus ou moins déliées que la plante pousse et enfonce rlans Ie sol, comme' elle étale au milieu de I'air les divers -rameaux de se tige. Généraiement la partie aérienne est plus largement développée que la partie souteruaine, quelquefois cependant c'est I'inverse.
et fibrilles. La racine se compose habituellement -d'une pnrtie prinoipale: g'egt le corps de la racine, ou plus communérnent la aouahe oa piuot, De cette partie priircipalo naissent 1,85.
-
Souche, rad.icelles
,d,es Dicotylédones
LA.RÀCINII.
{83
des ramifications ; les premières eont assez fortes et se subdivisent en d'autres de plus en plus minces: ce sont là les radicelles, au bout desquelles on distingue des filaments délicats et tendres appelés Les ft.briltes et qui coustituent Le cheuelu de Ia racine. C'est par les Iibrilles que se fait
I'absorption des sucs nouruiciers.
t86.
Développernent de la racine.
Lorsque I'on
- ung graine, un dos premiers signes fait germer du développement de la petite plante qurelle contient est I'allongement de cette pa_rtie de la plantule que l,on appellela radicule; elle sort des enveloppes de la graine et sê plonge 9!ez l^a tgme pour commencêi à y puiser sa nouriitur.e. Il est faoile d'observer ce premier Jigne de la germination chez des haricots que I'on a mis dans un pot âe terre. De
là se forme aveo le temps le corps di ta racine. Au début, il se termine en pointe, par une ftbril,Ie; mais bientôt naissent sur les côtés Les rad.icelles qui commencent le sys.ièrne de ramification. C'est ainsi !ue, d'année en année, la raoine augmente d'étendue et, pôussant toujours de nouvelles fïbrilles , acoroit ses inoyens d,action. {.87. racines fibreuses, - Racinesdepivotantes, . Le développement la racine se fait d'une façon diffé-
rente chez lesMonocotylédones (et mêmo chez quelques Dicotylédones,) La radicule, lors de la ger.minaiiôu, oessê promptement de croître et se hâte de pousser des ramilioations latérales. Aussi le corps de la racine est tellement court qu'on le voit à peine, tandis que les radicelles sont seules apparentes. On distingue dolo deux sortes de râcines: les unes possèdent un col'ps developpé et sont à cause de cela nommées piuotantes; les auties semblent uniquement formées d'un faisceau de radicelles semblables à des fibres, et on les appelle des racines fibreuses.
t88.
Racines adventives ou accessoires.
Outre la- raoine provenant du développement de la radi-
oule pendant la germination, ontrouve dans beaucoup do plantes_ des racines accessoires nées do la partie inférieure de la tige, quelquefois même de ses rârneaux. Il existe dans I'Indo une espèce de Iiguier célèbre par les raoines-qui doscendent de ses branches pour se {ixâr dans le sol; I'arbre prend peu à peu i'aspect d'un dôme de verduro soutenu par de nombreux piliers. On en a fait à
T
84
CHAPITRE XXI.
un arbre saoré; on I'appelle vulgaironent pagodes.La plupart des paliiz;r"s poriunt ainsi des racines pro'enant àu bas de leur tige Ët suppléar* à I'insufiisanèe de la véritable racine. câuse de cela
figuier
des
t89. - Fcnctions d.es racines. Les racines ser_ - qua'cl il s'agit de vent d'abord à {ixer la plante au sol et, grands arb'es, il est fàcile cle compr"oâre combieri leur rôle esl utile. En second lieu, les piantes respirent, non seulement par leurs parties aériennes, mais encore par leurs gci^neq, au moyên des gaz qui eirculent dans- la terre. Flnlin la principale fonction clôs racines est d'absorDer par leurs librilles les suos nourriciers qu'ellestrouvent dans le sol. nÉsuuÉ DU cEAprrRE xxr.
La
raclne.
l8-2.
sont des êtres vivants doués seulement - Lee végétaur de la faculté de se lrourrir et de ceire d.e se repro,ruirà. - Les racines, Ies tiges, les feuilles et les bourgeons sutit d"s orgauee d,e nutrition. Les fleure, les fruits et les graines sont les orgeneg
de reproduction. la plante se nourrit seulement par absorption. _ En f83. la sève qui commence à se foimer dans les ra,rin; elle circule et s'achève d.aus les feuilles" ce la plante ne tire pa_. - ;Tout de I'air, elle I'emprunte au sol. r,e sol-que est tantôt fertile, tantôt pauvre, tantôt stérile. raciue est souterraine et se ramifie dans le sol. - La Elle se compose du corps, des radicelles et dcs fibrilles. - Dlle provient de Ia raCicule de I'embrvon. - La radicule 187. Dic'tylédones s-e deveïoppe en un corps ou - se ramifie; des pivot qui celle des Monocotylédones f
84.
r85. t86.
nô s'allouge pas en un pivot et ee compose surtout des radicelles. r88. racines adveutives ou accessoires des racines - on nourme supplémen-taires, nées de la tige ou de quelques-unes de ses parties. r89. racines ont pour fonctious de fixer les plantes àu sol, - Les de respirer I'air qui se glisse dans Ia terre cultivée et guriout dhbsorber les sucs nourriciers du sol. QUESl'IONNÀIRE.
I9P
Quetles sont les grandes fonctlons de Ia utè des Vëgétau..r? Quelt sonl les organes de la nutrltioru-! Quels sont les organei tle la ri.produrtlon clrc* les pluntes? quulsenourrlt unuégëtal'! Qu'est-ce -183" Dt gue Iasèue? En quoi lanutrllion d,es Yégétau,a dilfèrc-t-eile tt* celle
'
LA TIGE E'I LES
I85
RÂMEAUX.
de^la nature ilu. sol pour Ia aë' des Anlmaun| Quelleesl l'lmportance 185" De quelles partlee laraclne,? qit 1s'i" Qu'est-rt ;V;i1'oÀl * Qu'api;';;;;";rr - t-ittit:" 18;6o Cômment se rtéu-eto7t7te-t-ent.? r670 grottltes de raclnes Quels plaotantes? fibreusesl ïrùi-tlon raclnes iiiitii rrësenrent iun, ii t:outre sorte tl'e raclnes? _-188' Qu'a,tpell* !89o Queltes sont les I'onctlons des t'u' 'riî"'rlo[l,iti aanenttues't clnes
-
P
CHAPITRE XXII.
LA TIGE ET LES RAMEAUX. tgo.-Leool]et._Lemouvemerrtdevégétation.qui
o*àdoit Ia racine est clirigé cle la surface vers la profonen à"", a" sol. La tige est le résultat d'un iltouvement ll semble *.n, oontririre; "ilu vôgète vers I'atmosphère.' f- point ori la racine et ln tige se réunissent soit """ ce double mouvemenr. Aussi I'a-t-on nommé r;;À;;; i"- Ë"iA uilæ,l cJe la plante ; mais on ernploie plus habile nom de collet' tuellement --Lgl. _ L'origine d.e tatige. - ce double mouvement oo*Àunr" dès Ia germi'ation. Vous vous rappelez- que ta ptantute se compose d'une tadicule , surmontée d.'urie tigelle que termine
une gemmule ou Pet-it bourgeon. En outre, le cotulrldon ou les cotglé-
dois insérés sur la Plan'
tule sont de véritables
feuilles chargées d'ami' clon ou fécule, destinée à nourvoir i1u premief
Frc, t39.
-
Ànrande Frc' {31) bis' -Àmande
(Tiil;lii;"i;
âei"toppument dï ieune iËHflffi^',",,',ïl ÎJll:';ï végétal. Ainsi est cons- tier eriveloppé rte g.lTl,lntt. cotJlédolrs'
les deux
cotv' tout.en- Î;;""it"* -- déveloPle Cornme ùier. la' racin'e p-**."t de la rad.icutô produit q.o -la I p-eu toute tiEeIIe. Revenons à la àe même la tige a pour-origine eerminrtion dés haricots ; un p"u après que de la graine ;J;;;ti;la raclicule, onvoit sailtir, tla's un sens opirosé, titf,é
l'em bryon
186
cHAprrRE xxrr,
la tigelle qui s'allonge peu à peu vers la surface du sol et ne tarde pas à se montrer au-dessus; alors la graine Ièvei la jeune plante apparaît au jour, y rléveloppe sa gemmule, et étnle bientôt sa première paire rJe feuiiles verdoyantes et le nouveau bourgeot qui s'cst formé entre elles.
Lgâ. Développement de la tige. Suivant les espèces- de plantes et le temps qu'il letrr- est donné de vivre, le développement de la tige se fait d'une façon plus ou m'oins complète; maisle but de ce développemenl est toujours de produire un feuillage au moyen-duquel la plante respirera. t93. aériennes. - De même que ie développement -TiUes de la radicule a produit d'abord le corps de la rà-
Îrc, lô0. - Portion de tige grimpante du Lismon des champs. - A côté, la corollt gamopétale isdléà et ôuverte (moitié de grandeui naturelle).
eine et en seconcl lieu les ramifioatiolls ou racines secondaires, ainsi la tigelle produit d'abord la tige primaire ou
LA TIGE ET LES
RAMEÀUX.
{87
plantes, des ritige principale, puis, nieainc second,aiies et plus tald d'autres rameaux qui en produiront d'autres à leur tour. .l Chez un grand nombre de plantes, la tige primaire s'élève dans l'âir al'ec les feuilles qu'elle porte, et y pousse'plus tard ses rlrmeaux asec le nouveau feuillage qu'ils chez la plupart cles
produiseut successivement. Ce sout là des tiges aérienrùes. Les unes ont assez de consistance pour se soutenir elles-mêmes; les autres ont besoin de I'appui d'une autre plante, d'utt arbre. Ces tiges grimPantes se ûxent parfois, comme celle du
Iierre, au moyen de Petits crampons s'enfottcent dans les diverses inégalités de la surface; mais uu grand nombre s'enroulent autour des plantes plus résistantes â,ux- Flc. t{{. de tiger - dePortion Houblon (5 foir quelles elles- s'attachent : tout le grimpantes monde en connait des exemPles, plus petite que nature). le chèorefeuille,le houblott, les uoi,es ctèmatites , les haricots, etc. Enfin d'autres tubilis,'également trop faibles pour se soutenir, se bornent tiges, i io*pui à la surface d" la terie, comme la peruenche, le
qui
melon ou le Potiton.
tiges souterraines. - Il est un assez grand Lg4. nombre-cle plintes dont la tige primaire ne se développe
pils à I'airj mais r'égète à unà petite profondeur sous l**r" : ce sont des figei souteryaines, que les bctanistes ont
tiré du greo et oui veut dire semblable à une rac;i.ne. Le chiendent,, la ii"uvaire herbe par excellence de nos iardins,. les infeste d, ,u* Iongs rhizômes ; la primeuère of ftcinale,Ie sceau de Ëallomon, ies iris sont, parmi bien d'autres, des exemples fait sortir de a=â o"* tiges souterraiir"i. Atot* la plante ne aux périssent ils des rameaux. Quelquefois terre qu; ,1" 1a mauvaise sàison, et la tige en émet de "in,r"uiu quanrl revient le printemps' Il semble alors ;;;;;;" vivaoe, tàndis que-.les tiges û; l" plar*e a une racine là ùnt annuelles ; mais c'est une erreur fondée sur Ia
I'lrabitude de nommer des rhi.zomes, mot
188
cHAPrrnE xxn.
tendanee naturelle à considérer comme racine touto partie souterraine d'une plante.
lr
I l.l
tl
AÊ. llt. - lied d'L'is avec eon rhizome êt ses radicelles (10 foïs pluspctit n ature).
r1u"
t95. Les rameaux. - Leà plantes qui se ramifi€nt, oomme- nos arhustes e[ nos arbres, le doivent aux bourgconE que porte la tige ; nous y reviendrons en parlant de oos organes. Il nous suflit de dire à présent que chaque ramllication est semblablo à la tige prinoipale, végète ef te tamifie comme elle.
t96. - Tiges herbacées, tiges lig:neuses. - I.es formées de trois sortes d'organes élémentlges sont
taires : c'est d'abord le tissu cellulait e (oomposé de petites oellules placéer les unes à côté des autres), qui abonde
LA TIGE ET LEI'J
RAI\IEATJX.
I89
surtout lorsqu'elles sont tendres et sucdans les herbes, -Au mitieu de oe tisiu se développe-nt plus tard iu. ,"rrrr"uæ, petits tubes exoessivement fins, dans lesquels à peu .Ptèq ;;*i; soit it sève, soit I'air, qui pénètre que--celle-ci iootur les parties de la !ige.. Enfiu, à mesure s'aocroît en hauteur et en épatsseur, il naît en elle, pour iui donner de la consistance, des fbres formées d'une substance partioulière nornmé ele ligneux (lignum, en latin,
;;i;t;;;.
veut dire Èois). Ces fibres s'accolent à des vaisseaux; il on résulte, clans I'intérieur cle Ia tige, des filaments durs àitrou""r qui constituent le trods.- La racine est organisée à peu près comme la tige, et les faisceaux de fibres et de v"i*r.à,,,* ront disposés-, dans I'une comme dans I'autre, suivantte sens d,e I-a longueur. Ainsi, depu_is les fibrilles de la raoine jusqu'aux rameaux les plus déliés.de lasoittige, en siétendent âes ïaisseaux oir Ia sève peut circuler, montant, soiI en descendant'
-toutes les tiges débute[t par être-de simples herbes I nuis. à mesure que se développent, daus le tissu cellu[ui.i herbrrcé, lei vaissenux et plus tard les lib|es, ellcs
deviennent plus dures, pius sèch9s; le ligneux_s'y multiplie peu ir, péu et elles pissent à l'état de bois' Voilà pourquoi'l'on distingue les figes herb_acëes des tiges li,gneuses. ie cha'gemenf qui fait passer I'herbe à l'état de bois se procluit fto. oo moins vite selon les.plantes. Beaucoup-de iéEetaoi vivent trop peu pour qu'il soit bien sensible ; ma"is chez les végétaux à longue esistence, la prodçstion du bois devient un travail de la plus haute irnportance. Le bois des arbres Dicotylédones' - La pro' Lg7. cluation- du bois atteint sa plus grando perfection chez les arbresà bois clur, qui tous appr-rrtienuent au groupe des Dicotuléc|ones. Pour avoir une idée de I'organisation de la végétaux, il est néces' tige, ôu fronc, dans ces magnifiques siire cl'étuclier une bûchc de bois de chêne, bien intactc et ftssez grosse. On nettoier& aveo soin I'une des tranohes . qui la tenninent et la struoture ds latige ligneusedeviendra visible. On distinguo d'abord le bois proprement dit, qul fcrme la plus grande partie de Ia tige, et I'ëcorce qui protecteur. - Au centre l'enveloppe - comme un r'êtement bois, se voit une sorte de point central, Ia' moelle inlerne, d'où divergent etr tout sens' vers l'écorce, les
du
6*
CHAPITRE XXIT.
t90
ra7ons médullaires (rayons de moelle). Autour de Ia moelle intcrne sont rangées les couches de bois que ohaque année a formées. trlles s'enveloppenI I'une I'autre,
Ftc. 143.
-
Un Cliônc de rros Lrots, adrr'e tlicotylédone
; hautcur'' 95 à 50'.
les plus nouvelles entourant les plus auciennes.Vous pouvez compter sans peine le nombre de ces couches ; autant 'il y en a, autant a véou d'années le rameau ou la tige dont vous tenez un morceau. l\fais toutes ces couches de bois ne sont pas semblables; les plus intérieures, qui sont les plus vieilles, sont d'une couleur plus foncée , d'une
texture plus oompaote et d'une consistanoe plus dure; c'est là le cæur da bois ou bois parfait. Les couches les plus extérieures et les plus récentes sont beaucoup plus olaires , plus tendres et plus poreuses :
I9T LA TIGE ET LES RÀMEÀUX. à bois dur arbres cb,enles c,est I'aul.rier ou boisimparfait. ia formation du boiil se fait lentement et n'atteint sa peri*oiio" dernière qu'au boub de plusieurs atrnées. Ainsi lo iloi" a". chênes n'àst complètement_ fait qu'au bou[ de onzo ans, de sorte qUe drrns une bûche de cette essence' toutes
l'àgo dépasse_ ollze ans folt partie du o*or, tandis que les onze dernières, situées e-ntre le cæur uit'érorr*, *o-nt encoreà I'état imparfait d'aubier.jamais un Dans les arbres à bois blanc, le bois n'atteint renne Aussi cceur. un constituer pour parfait as.e, état àLnt-if* pàr dans les arts les mêmes services que les
Lr oo""trus 4ilnt
arbres à bois dur.
,.g8. - Ecorce. - L,'écorce des tiges ligneuses des arbres Dicotgtëdones se compose de trois couches. En dedans, au contlct clu bois, est le tiber otr les lîbres cortica' Ies, couche mince de llbres
liqneuses tr'ès résistantes' La se"conde couche est Ia moelle externe oucouche herbacëe, qui
communique aveo la moelle
interne Pàr les
rayo118 mé'
d,ullaires; les moelles sont
formées de tissu cellulaire' Enfin Ia couche externe de l'écoroe est Ia liège ou couche subéreuse (suber veut dire, en latin, liège), sorte de moelle sèche qui se lorme a I'extérieurde ltécorce Pour la protéger. Lorsque Ia tige était
, au lieu de liège, un ëPiderrrc qui l'enveloPPait au dehors; rirais , à mèsure qu'elle a grossi , l'épiderme s'est d6-
ioute jeune, elle avait
ôtriré de toute part et la Production du liège a oommenoé.
Fts,
144.
Pied do Bel'terave, moo-
trant sa -lacine tubéreuse ainri que le {99. - Productions tubé' bas dc la tigc (10 fois plus petit gua reuses des racines et des nature). tiges. - De mênre que les animaux ont d.ans leur corps divers amas de graisse mise
t9?
cHAPITRE xxII.
en réserve, les végétaux forment, dans certaines de leurs parties, des tlépôts d.e fécule. Chez les uns comme chez les autres, ce sont des réservoirs de matière nourrissante. II en résulte un épaississement partiel de la racine ou de la tige, rionstituant d,estubérosités ou des tubercules. bans plusieurs plantes, I'accumulation de fécule a lieu
aux environs du col-
let. Tantôt c'est à la base de la tipçe, comme
dans les choux-raues;
tantôt c'est dans
le
corps même de la raoine, comme dans les
carottes
et les
raoes
de nos cultures; tantôt enfin l'accumu-
lation de fécule se fait à la fois dans Ie
corps de la racine et dans le bas de la tige:
c'est ce qui amive dans les betteraues,les nauets et les radis.
Chez d'autres
es-
pèces, lafécule se dépose dans des parties inférieure rte ll.tige et raclne.de Frc, 4,&5. - Partie Pomme de terre ; on y voit attachés plusieuls tubercurcs inégaremenr oeilïiprioËiiï.iiTii,i.ïliri
qiï"at"r.l.'
dépendant de la tige. La pomnte de tercc gt
le topinambour
por'
tent ainsi, à la partie inférieure de leur tige
des tuhercules qui sont des rameaux raccourcis et singulèrement épaissis, à la surface desquels. on aperçoit
Ëo"o.u les yeux
ou
bourgeons dont
la
présence aata,a-
térise les parties appartenant à la tige. C'egt sous la terre gue le trànsformation s'est opéréo, et I'enfouissement est la cause déterminante.
"ttBeaucoup de rhizomes deviennent ainsl tubéreux,et leur masse féculente lournit des aliments recherchés par divers peuPles des PaYs chauds' t,es tuOercules du dahtia de nos jardins proviennent au gontrairo des ramifications de la racine. lra patete est
,193
LA TIGE ET LES IIÀI\TEAUX.
untuberculeforméauxdépenqdgsracinesadventivesque rr tige d'une ptanie de 11 famille d'es Cottuoluui'Incle' "r"àîii iurO.ut, I'tpoàée bilate,originaire de nÉsuuÉ Du crraPrrnn xxrr'
La tlge e.l les ranr,eaua. On appelle collet de la plaute le point orl sa raeine et sa 190. -,ee tiqe ioignent. "i;i. de I'emî" tige provient du développement de Ia tigelle Son premier les cotylédons. sont feuilles _ pi"roiOr., S;; br;;;. de la gemmule . iàitE.o" "î;. : Provient ie développemént de Ia tige a pour objet la proiluction du feuillage. *ïi:-: Quanct
la tige doit
ê-tre aérienne, elle s'élève-hors
du sol'
elle-môme, taniôt obligée ,;â; "rpùtu cl" se sàotenirrampant sur la terro' tantôt supporrs' d'autres à d'e plantes sont souterraines, et on îg;:-]-Les îigcs-ae beaucoup dans l'air. 0", I les rameaux seuls s'élèvent r*, '"ni"o-.s cLe la tige se fait par la procluction et le "iË:ii**.lla ramification de s'attacher
des bourgeons' déveloPPement. --f
de tissus : d'abord 1e SO.'-] On trouve dans les tiges 3 sottes Ic tissu
vaisseaux ou tissu vasculaire et tis;; ceuulaire ; puis lcs derniei, avec les années, e'incrusbe de bois ou ligneux' ffi;;6"
loutesleetigessontd''abordherbacéesiplustatd,ellesdeviennent fi;;;;". t aË U une distinction entre les végétaux herbacés ou en
ligneux ou. arboreseents' t;tb",-;; *"i#: ies végétaux phrs parfait se proiluit dans certains arbres _- i. b"ois le tige ou un rameau ligneux d'c Dicoty' one nuoi ni."tyfea"*t. tlu bois est Ia I'écorce. et bois le d.istingue il;;É; "" - Au centre médullaires, elle communique avec la moelle interne ; par les rayonl il;ii; ;;;;. qiri est dans l'écorce. - Les couches de bois sont tlis' concentriques âutour de la moelle interne' - Dane ." Ë;;; ".t"fri'r on y distinguè le cæur ou bois parfait' et I'aubier' tes bois d,urs, L'écorce se 198.
co-pose du liber ou fibr':s corticalcs' de la moelle
herbacée et de la couche subéreuse ou liège. .*iu""" 'lgô: oopour "ào"n. mettre en résetve cles matériaux nutritifs, il fa.t des tubérosités ou dee *ooo"ot que la tige, ou la racine, prod'uise carottes' raves' radie' legumer' i"Uài*f"ï. - Exemple :les racines tle terre' de topinambours' qui t-""it ; f.t tubercuies de pomrnes ;;;;i";;"i A" tu tige ; leJ tuberctrlcs du tlahlia' de la patate; un grantt nombre de rhizomes tubéreux'
QUESîIONNÀIRE.
tg}o Qu'appelte-t-on Ie collet ilans une plantel.- I9I" D'où pro' ,,teii ta*tlgei'Quelles sont les premlères parlles qu'elle purte? - I92o
194
cHApr?RE xxrrr.
le but du dëueloppemenl
ile Ia ttge ? Quel-est se - Igs" cotnmenl dfueloppe une tlge' aërienne.l eu'uppette-t-ôn fige çlrimpante ? tlge -ihlnome ra.mpante?_- I94o Qulappelle-t-on ? Quàltes" soni t"r parttles -1g5, uérlennes il'un uëgëtulà_ttqe souterralne? D,où prouiennent les rameuuo? 196o Quelles sonl les 3 soltes tl'organes élémentalres de Ia tlgeJ Qu'appelle-t-on, ligneun? sur quol repoie ra rllsilnction des tlges hcrbacées el tles ,tlges llgneuses?-- trgi, clrcr quelles plantes obseroe't'on'l,e bols le plus purfalt? commentsecomq,osà la figè rl'une -ct arbre rayoni mëd,ul^Dlcotglédone? Qu'uppelle-t-on moelle Interne lalres? Qu'appelle-t-on cæui elu bois? aubler? euelte ittffërince E a-t-il entreles bois tlurs et les boisblancs? Dequ,i se compôse I'é- IgBo corcc? 199o Qu'appelle-I-on tultérosités ou tubeiculcs? Queis e.r.ew ples peut-on citer?
CHAPITRF] XXIII. LES FEUILLES ET L.ES BOURGEONS. 2OO.
Les leuilles sont des organes ternporaires Il y a entre la racine et la tige rlne ana-
de la plante.
- La racine végète et se rCrnifie logie rerna*quable. entièrement dans le sol; ses divers rameâur portent le cheûelu, formé par les fibrilles,et c'est par lui que se fait I'absorption des sucs de la terre. La tige se dirige vers l,atmosphère et vient y étaler ses rameaux qui sutiportent Ie feuillage, et c'est p.ar lui surtout que se fàit ta' rôspiration ce[a plante dans I'air. Le rôle d,u-crrcuelu dans le 'sol ressemble donc à celui que remplit dans I'air le feuittage. Mais les feuilles ne restent qu'un certain temps sur la plante; il vient un moment ori elles tombent naturellement 9t g9nt remplaoées par d'autres. Dans nos climats, où la différence des saisons est très marquée, la plupart des végétaux, et surtout les arbres, ne portent de fèuilles que dans la belle saison. 2Ot.
A la base de la feuille est un bourgeon-
cependant I'eiistenoe éphémère cle la feuille laisse une -trace. Dans I'angle, appelé aisselle, qu'elle forme avec la tige ou_le ramea,u, il s'e_st développé in æil, qui, Iors de la chute des feuilles, est devenu un bourgeon: ô'est le germe, d'un rameau destiné à porter des feuilles à son tour.
LES FEUILLITS ET LES BOURGEONS.
t9û
2O2. dont se cornpose une feuille. La - Parties permettre à la sèr'c de veiiir se rnettre en- fap. feuille doit port avec I'air. Elle se compose
essentiellement
de
vaisseaux
venant de la tiEe et d'une lame de tissu cellullire où ees vaisseaux viennent s'étaler. On distingue à I'extér'ieur, dans toutê feuille complète, trois parties : la gai.ne, le pëtiole etle limbe. f)ans le langage vulgaire, le ltnrbe, qui est une lame verte, est désigné comme la feuille proprement dite, tandis quo le pë-
'tiole et la gaine sont confondus sous la dénomination de queue de la feuille. Cependant Ia partie de Iaqueue
qui
s'insère sur la tige est tou-
jours plus ou moins étalée en demi-cercle pour embra,sser la
f'Iù. t4û.
Ircuille d'0ruro (un
molnûre que nature).
per,
tige: c'est là ce qu'on appelle la
gaine. Souvent elle se prolonge en de petites lames foliacées, comme on peut ie voir dans le rosier, le poirier, le per-
ail, le cerleuil,' o'est ce qu'on
nomme des stipules.
Le pétiole contient les
vais-
seaux qui vont s'épanouir dans le limbe, et y forment les cordons sail. lants que I'on appelle les nerlur.es.
Celles-cr constit,uent une sorte de
charpente légère au milieu
/'ii:::\,
ri'l\/-" :i r\\H \\/J
'.
>Y---:
s:l
'l7r/;;.;'-
des
couches de cellules qui compo. sent la lame du limbe. l'-,a matière verte contenue dans les cellules au milieu desquelles serpentent Flc. l4?. de Rosicr - Feuille les vaisseaux des nervures, joue i3 fois moindrs quo nature).
un rôle essentiel dans la res. on lui_ a donné le nom de chlorophylle, nonr tiré du grec et qui signifie uert des feuiltes. 403. - Diversité des feuilles. Les formes, Ies piration.
CHAPTTRE XXIII.
t96
dimensions et I'aspect des feuilles varient tellement d'uno e*pèoe à une autie que la vue du feuillage suf1it pour entre elles. Tantôt le limbe est si àiËting.rur les planteJ -le pétiole es-t presqtte réduit à rien ; tantôt àevelà'ppé que très long porte unlimbe peuétendu; *f. "ottitoirôlepétiote la gainô aveo ses stipules entoure Ie bas de la iantôt i""iffu de Ïames fotiacées plus ou moins étendues. Puis le li*n, est lui-même très diversement figuré ou découpé; ,.r tora" sont droits ou deDlelés ou largement éuhancrés: de Ià cles feuilles d'une variété infinie' simples et leuilles composées' 2O4. - Feuilles parmi toutes Ies d.ifférences que peuvent présenter los ieuilles, il en est une sultout qui mérite d être signalée.
Fro. 148.
-
Feuilles sinrplor du Châtaignicr (8 fois moindres qua naturo).
Considérez une feuille de châtaigtûer, d'orme, de lilas: y verrez très nettement la gaine qui est médiocrement âéveloppée, le petiole et le limbe. C'est ùne feuille oomplète. Dè plus, vous remarquerez_ que le limbe est d'un-e seule pièoe et comprend toutes les nervures. Prenons maintenant une feuille de tosier. Nous y trou'vons une gaine pourvue de deux sfdpules, un long pétiote qui porte non pàs un seul limbe, mais plusieurs limbea, dntré lesquels se partagent les nervures. Chaoune do oes
vous
tlts BOURGEONS. l$'; une faliole. Le rosier a uno
LES FEUILLES ET
du limbe s'appelle feuilte coTtlpolée, tandis que la feuille de I'orme est sintple. Les feuilles clu hitre, du charme, du pnrties
peuplier sont encore des
ieuilles simples ; et les ieuilles du marronnier d'Inde, de I'acacia vul-
gaire ou faux-acacia, d.u rosier, de la piuoine, du
lnrieot, du pois, sont des feuilles composées. En général, pour bien comprendre la conformation
d'une feuille, il fatrt
se
rappeler que son aisselle et sa gaine se reconnais- Flc. {4C. ---(o - }'errilles composées du Roricr. sent à Ia présence de roi*;;i;il;, q;;';;i;;r/. I'cBil ou bourgeon qui s'y trouve toujours. Cela permet de ne jamais considérer une simple foliole de feuille composée corlme une feuille complète.
Ftc. 150.
-
Feuillc
conrposée
de l:r Pivoine (5
fr-ris
moinùrc que naturc).
2O5. Organes accessoires de la tige et des feuilles.- - Certaines plantes possèdent des organes tout pa rticuliers, provenant de la transformation de quelques
UHAPTTRE X.XITT.
r98
feuilles ou do quelques rame&ux. Telles sont d'abord les urilles ou filaments disposés poun
I'enrouler autour des corpsr eue I'on trouve chez beaucoup de végétaux à tige faible ou grim. pante. C'est ce qu'on observe
les clëmatitee, dans les poil uiuaces, Ies gesses, les cour'{Jes, ou elles dérivent des feuilles. Dans d'autres plantes, les vrilles proviennent de certains rameaux altérés .' o'est lo cas de la uigne
dans
et de la uigne-uierge.
Les piquants sont un autre genre d'organes accessoires. Les l5l. - Rrmeau do lIelon' lrec ses vrilles 18 foig ntointlre uns sont tout à fait superfïoiels
Frc.
que nature).
et ne tiennent qu'à I'enveloppe
de la plante. C'est ce qu'on voit dans les ronces, les rosiers, le groseillier-à-maquereau ; o'est oe quo I'on nomme spécialement des aiguillons.
Frc. 159. -
Rameau de Vigno âYoo les
vrilles (5 fois moindre que natureh
LES FEUILLES ET I.ES
BOURGEONS.
I99
D'autres piqurnts plus forts, et qui ne se laissent pas détacher sans qu'on les rompe, s'appellent des épines. L'épine-oinette, les agaues, le houæ, les chardonc portent des épines qui proviennent de la transformation d'une partie de la feuille; celles du faux-acacia sont les stipules endurcies et fort allongées. Dans d'autres plantes, telles que le prunelier, Ie f,fuier à trois pointes,,les épines sont de r'éritables rameaux détournés de leur usage ordinaire. 206. Les bourgieons. On nomme ainsi de petits
- forme ovale ou pointue, oorps de composésde petiteslames se recouvrant les unes les autres. Ce sont de véritables gormes des rameaux qui doivent éolore ; ils naissent le plus souvent à I'aisselle des feuilles et à I'extrémité de la tige ou de ses branches. Ce sont les bourgeons réguliers, et, d'après leur position, on les distingue en deux oatégories: bourgeons axillaires (à I'aisselle cles feuilles), et bour. geofls terminaux (terminant la tige ou le rameau). Mais il en existe souvent qui naissent sur d'autres points cle la surface du végétal : ils sont en queique sorte accidentqls et onles nomme bourgeons aduentils. Dans la taille des arbres,lea rameaux coupés remplacent souvent les bourgeons réguliers qui ont été retranohés par des bourgeons adventifs qui se montrent surtout au voisinage de la coupure" 2O7. Nature des bourgeons. bourgeon so - du - Un germe du rameau, portant oompose les gerrnes des
feuilles. Le plus souvent les petites feuilles qui sont â I'extérieur se durcissent et so sèchent pour former des écailloe destinées à protéger le reste du bourgeon. Souvent ces écailles protectrioes sont enduites d'un liquide résineux ou gommeux, commo onle voit dans lemanorinicr d'Inde, les peuptiers, les pins et les sapms. Ces moyens de protection sont surtout développés chez les végétaux qui ont à subir les épreuves d'une saison rigoureuse. Tout I'avenir de I'arbre est dans ses bourgeons, et le point critique est de résister aux gelées, aux neiges et aux pluies prolongées de I'hiver et du printemps. 2OB. sortes de bourgeons. Le dévelop- scion pement-Diverses d'un b.gurgeon donne r-raissance à un : o'eit ainsi que I'on nomme le jeune rameau. ilantôt ce scion ne porte que des feuilles sans aucune fleur ; tantôt au contraire il porte des fleurs en grand nombre et très peu de feuilles;
CHAPITNE XXITI.
200
on y voit nnîlre des feuilles abondantes au milieu desquélles se procluisent des {leurs, Cette aptitude
tantôt en{in
variée des bourgeons est annoncée par leur forme même. Les bourgeons à feuilles on à bois sont puintus et aminois; les bourgeons à fteurs ou â fruits sont au contraire renflés en forme d'ceuf et leur pointe est très peu prononcée; enfïn les bout"geons mixtes, c'est-à-dire donnant - à la fois feuilles et fleurs, ont une forme intermédiaire. Ces observations ont une importance capitale dane la culture des arbres fruitiers : le jardinier, lorsqu'il taille ses arbres, a besoin de savoir ce que lui promet chaque bourgeon.
2O9.
.- Oignons ou bulbes. Il est un genre parti-
de bourgçeon que I'on rencontre dans les plantes de la famille des Liliacées : ee sont les oignons ou les bulbea ;
culier
c'est un len{lemeut souvent très marqué en dessous duquol se trouve une racine libreuse. Pour se rendre compte de sa dispo-
sition intérieure, il faut fendro par le milieu un oignon commun, et I'on re-
connaît qu'il se eompose de rudiments de feuilles, de gaines surchargées de fécule, {ixées sur un plateau également charnu sous lequel sont insérées ies radicelles. O'est ainsi que sont con.
formés les bulbes del'ëchalolfe, de la
ciboule, de la ciboulette ou ciuette, de la rocambole, de I'ail, du ytoireau, des jacinthes et des scilles.
Fto. t53. - Oignon t Lorsqu'au printe-mps on bulbc deLis (3 rois uroiirl
a"-{*ùtoie'
f1i! végéter
ffi?if,:"îi::;:'":,1u"'ilT,i-ll*i'Jàl::
loppent leur partie verdoyante, et plus tard le . plateau chïrnu pousse une tige qui porte des fleurs. A la fi'
lelie saison, un nouvel oiEçnon se prod,ttit au pied du vàEétat, et tout oe qu'âvait donné le précédent, meurt et âiJou"oit. C'est ce qui arive, par exemple-, chez les tuàe la
fletîtlÀii, d'autres bul6es, comme oeux des iacinthes, contraire -b'.tlb*tt" plusieurs années de suite à l'aide de àppelé's caieux' La fécule accumulée
iiir"irt il;il;;", ""
â^n*'i"* bulbes et la saveurforte qu'ils
r.r- t*t
reoheroher
possède-nt sotrvent,
pour les usâges de la
cuisine.
LIiS FEUILLES ET LES
nÉsuuÈ DU cH,{PrrRE Les feullles
x}ilu.
el les botrgeons,
La racine pouese incessamment dans Ie sol ses fib:'rlles
2A0,
iee sucs de la terre ; de même pour absorber
la tige
feuilles dans I'atmosphère, pour y rcspit'er. 201. Chaque feuille porte à son aisselle un æil geon. 2A2,
?0r
BOURGEONS.
-
La feuille
se compose
pousse ses
ou un bour-
de la gaine, du pétiole et du limbq
- Ia gaine porte des stipules. Le pétiole, en s'épanouis-santSouvent La chlorophylle est dans le limbe, y forme les nervules. une matière spéciale accumulée dans lee cellules du limbe. diversité de formes que présentent les feuilles fournit 203, - La de reconnaitre les plautes d'après leur feuillage. un moyen feuilles simples celles dont le linrbe est d'une 201. - On appelle On appelle feuilles composées celles dont Ie limbe seule pièce. e6t eubdivisé en plusieurs folioles. La tige et ses parties, ainsi queles feuilles, porteut divers 206, - accessoires, tels que les vrilles, et les piquante que I'on orgsnes disl,ingue en aiguillous et épines. ie germe d'un rameau rvec ses feuilles. 206, - ûn bourgeon est On distingue Ies bourgeons arillaires et les bourgeons termi-naux; il peut exieter sur la plante cles bourgeons adventifs. 207, - On distingue dans le bourgeon le germe de I'axe portant les germes dee feuilles ; Bouvent lee plus extérieures dee feuilles rudimentailes sont converties eu écailles protégeanf le bourge
oignons ou bulbes sont des bourgeons spéciaux nés - Les de la tige et reposerit sur le plateau cle la lacine I les la base feuilles rudimentairçs qu'on y trouve sont goriflecs de fécule.
?09.
à
QUESTTONNAInE.
200' Qucl est I'e ctrnctère
coùttntln du chetelu de Ia racine et
d
totrjottrs à L'aisselle d'une feullle ? - 2û1o Que trouue-t-on 202" De EteLles purtics se contpote une frutlle ? Qu'ay;pellet-o n stlpules ? Qu'appclle-t-on n(rt u,'e6 ? Qu,'est-ce Liue lu cttlot'ophg,lle | - 903, Pntrquoi, petrl-ort t'tr onrtnître les platites d,'uprès le feuillage ? - 204' Que nontrne't-nn flulile simple? feulle composëel .- 205, Quels sonl les organ?s ttccessoires do la tige el des feuilles ? Qu'est-ce qu'un buurrleon'! Quelles sorles d.e bourgeons dolt-on 906o tllstl'nguer d'après leur yosrlion,? - 267o Quelles parltcs aperçolton dans un hourgeon ? - 205' ConLlcn, IL's cultlaaleurs di'qllwucttllls de sortes de bourgeons ? - 2t)9' Qu'appellbt-on otgnln ou bulb; I
fetûllatle?
C.HAPITRE XXIV.
?02
CHAPITRtr XXIV. ALIIIIENTATION DES PLANTES
ET vÉcÉrerroN.
2tO.
Suels sont les aliments des végétaux
?
-
Le oorps d'un animal aussi bicn que,la stebstance d'une plante ne contient qu'un très petit nombre de ces matières indécomposables que les chimistes nomment d.es éléments
du corpJ simples. Toute matière vivante se compose de
élémônts : le carbone, L'hyd'rogène,l'oxygène et I'azote. On y- trouve encore un peu de soufre et de phosphore. Les animaux se nourrissent de végétaux,' ou d'autres animaux qui eux'mêmes ont vécu de matière végétale: ils font leur corps avec de la matièro vivante. Il n'en est pas de même des végétaux: _ils se nourrissent de ce la terre, c'est-à'dire [u'ils trouvent dans I'air et dnusDans I'atmosphère, ils àux dépens du règne minéral.
4
prennent de l'acide carbonique (combinaison de carbone et d'oxygènd, et de la vapeur d'eau (combinaison d'hyclrogène et d'oxygène); dans la tert'e, d.e l'eau et un composé d'azote et d'hydrogène, appelé ammoniaque. ztr,.- Origine des éIérnents des plantes. - L'l.tu' drogèneeLl'oxygène contenus dans les plantes viennent
I'air et del'eau;Ie carbone, de L'acide carbonique que des animaux exhale sans cesse dans I'air. Quant ùI'azote, on serait por[é à croire que les plantes le prennent dans I'air ; rnais en réalité il vient surtout des débris d'animaux et de plantes répandus sur le sol à l'éiat de fumier. La déconiposition de ces matières organiques produit de I'acide carbonique et de I'anomoniaque celie-ci est surtout I'origine de l'azote.
de
la respiration
Le soufre et le phos phore proviennent du sol. * - Les mouvements de la sève. Les sucs que la terre fournit aux plantes se composent d'eau, qui tient en dissolution des matières solides et des gaz. Aux premières tiédeurs du printemps, I'absorption qui a lieu par la racine forme une sèt'e imparfaite; colle-oi mortte peu à
2L2.
ÂLTMENTATION DES PLANTES ET VÉGÉTATION. 203 'peu par la tigej.usque dans res feuilles qui poussent à ce .: ".xnoment. c'est Ià.un premier mouvement de la sève, l;
sève ascendante.(qui monte)- Dlnq lg, végétaux lig;eu; (arbrissçaux, arbustes et arbres), la sève ar"cenaante-parse dans les vaisse,aux et les fibres du bois; tout en. montant, elle respire,_grâceà I'air qui pénètre dans les parties les plus profondes de Ia tige.-Ar-rivé dans les brânches les plu_s jeunes, elle fait vé-géter les bourgeons de l,annae pra, cédente qui viennent dè traverser l'Èiver. cette végétatjon p-rçd-uit les scions nouveaux avec leur feuillagei et, dans les feuilles, la sève se complète de façon qu'elïe p."i dès lors nourrir les diverses paities cle la ptanté. ce niouvement ascendant est surtout actif au priritemps. Ensuite la sève descend des feuilles dans les rameaux, la tige et les racines. La sèue descendante va distribuani partout la noumiture et la vie, alimentant les fruits et les graines, produisant à la base de chaque feuille, au bout
de chaquê rameau, les bourg-eons que- fera dév'elopper la proohaine sèr'e ascendante. c'est par I'éco"rce que d^escend Ia sève parfaite; sorr mouvement a surtout iieu durant l'été, et le travail d'orEçanisation qui en résurte ne s'arrête que vers la fin de I'automne. Sous nos climats, les vicissitudes régulières du temps no perulettent à Ia sèr'e de se mouvoir ainsi que pendaït ltr belle saison; mais quand, par hasard, elle se p"olonge, onvoit aux premiers jours d'automne les arbres fruitiéri donner de nouvelles feuilles et même une seoonde floraison. Dans les contrées équatoriales, la végétation ne subit pas le tenips d'amêt que lui imposent -nos hivers. Les poussées de feuilles se succèdent sans interruption sur des arbres toujours verts. Fonctions des Ieuilles. 2.L3. Les feuilles, selon l'état de- I'atmosp_hè1e, absorbent de- I'eau quand I'air est humide, et en exhalent par transpiration, Quand I'air est seo; o'est pour cela_que les séclteresses prolongées flétrissent les feuilles et finissent par les faire tomber. Mais ies 'feuilles sont surtout les organes de la respiration. On a démontré par de nombreuses expériences que des feuilles bien vertes, exposées au soleil, absorbenténergiquement I'acide oarbonique que I'air peut contenir et dégâgent à la plaoe d.e_ I'oxygène pur. Cette action est si éner'$ique en plein soleil, que si l'on plonge dans un bocal de verre rem.
204
cHAPTTRE
xxrv.
pli d'acide carbonique une branche de végétal, au bout de quelques heures on ne retrouve plus dans ce vase que de I'oxygène aveo un faible résidu de I'autre gaz. L'absolption de I'acide carbonique ne se fait pas par les partiés de la plante colorées autremeirt qu'en vert (les fleurs, les fruits mùrs, et toutes les parties en train de se développer). Celles-oi respirent tout autrement, elles absorbent tle I'oxygène et rendent de I'acide oarbonique : c'est-à-dire que, comme les animaux, mais bien plus leutement, elles brûlent du carbone au moyen de I'oxygène emprunté à I'air. Dans I'obscurité de la nuit, les feuilles elles-mêmes respirent de oette même ftçon. Au jour diffus et surtout à la lumière directe tlu soleil, I'absorption de I'aoide carbonique se fait avec une grande activité, de façon à masquer tout à fait, dans les feuilles, I'autre mode de resiliratlon. La matièt'e uerte ou chlorophylle, avec le secours de la lumière, décompose I'acide carboniqua (carborw et oxygène); la planto, gardant en elle le carbone, rend I'oxygène à I'air. Cette respiration chlorophyllienne est infiniment plus active que la respiration générale dont nous parlions tout à I'heure. Elle n'a pas lieu chez les végétaux qui n'ont pas de chlorophylle, comme les champignond. EIle est I'origine de I'accumulation dans les plantes de quantités considérables de carbone que I'on retrouve surtout dans le bois. Notrs en tirons notre charbon ordinaire ; et notre charbon de terre provieut uniquement de végétaux enfouis depuis un temps incommensurable dans le seirr de Ia, terre. eÉsultÉ DIt cEÀPrrBE xxrY'
Allinentati'on det 210
et
2L1..
'pl,antes
Les élémeuts chimiques
ct
aëgëtation.
de toute matière vivante
sont : le cat'bone, I hytlrogène, I'oxygène et I'azote, avec un peu de Pour se les procurer, lesplantesprennent soufre et de phosphore.
à I'atmosphèie de I'aeide- carbonique et de la Yapeur d'eau, da[s Ie sol de I'eau et de I'ammoniaclue. des plantesl elle com' 212. - La sève estle liquide nourrrssânt mence à ge former par I'absorption des sucs de la terre qu'opèrent les racines, elle se complète en respirant au milieu de I'atmos' se dirige des racinet phère dans les feuilles. - La sève ascendante vers lÊs feuilles; la sève descendaute fait un trajet iuvcrse.
LA MULTIPLTCATION DES
PLANTES.
205
Les fonctions des
213.
feuilles sont d.'abord I'absorption de la vâpeur- d'eau et la transprration, ensuite et surtorrt la respiration" -l-Il y a 2 morles de respiration chez res plantes : ra respiration chlorophyllienne, qui consiste dans |absorptioo ae |alcide carbonlçlrre, Ia_décompoeition de c9 gaz par la chlorophylle sous l,in_ fluence de la lumière et l'exhalalion de l'oxygè'J "ta- reipi"ation ; générale, qui consiste tlans l'absorption de -l;oxygène ei lie"hala. tion de I'acide carbonique. - La prernière e:t $ti..s active que la scconde.
QUEgTTONNÀrRE,
211"
-2-10?.
Quels sont les ërémenrs chrr,rques de toute rrratrère aruante
les
?
*
.ptantes prennent-clres cis ëIëmentsi ri"r i,riiiî pr*r, D'oti naît la seuel 0ù se perfectionne-t-elte? 0'u,nppette-t_on -sèue2l9o montante'! sèue descen,dantei p'ar où monre- tl,u*'iiiii- po, o,i glgo.Qyelr.es sortt les descend,-elle? fonctlons des feu&esl com.0^ù
agtt-il,.du'ant le jour, sur l,air T:y^l^: Li,mnent,feylll.aqe peur-on déntonrrer cette
la nult 7 ()uet est Ie rôre de ra ratlon geuérule?
'atmosphérlque?
acrron? Que se passe-r-it pen-,rant crtlorophyue'i pu'a1,peile-riË respi-
CFIAPITRE XXV. LA IVIULTIFLICATION DES PLANTES. 2t 4. par éclats. _ Le moyen le - Multiplication plus simple de rel pla'tes consiste à diviser une totrtTe d'une'ruluprier espèce donnée en deux ou trois, àe façon à en faire deux out.ois.pieds distincts, qui se
en végétant. ce procéàé de muttipiiôafion "'o-ptat"nt par' éclats,
s'ap.plique surtouf à certaines plantes basses
Jarolns.
de
nos
2!6. - Les boutures. _ On nomrne bouture une -ia*planter pfrlign d'un végétar -qu'on en détache po,r, et obtenir qu'e,n produisant des racines ailventiv^és elle devie*ne u'e plante semblabre à celle d',:trîil" p"luiunt. [,e plus -souvent on prend pour bouture un fragment de
tige ou de raneau ; d'autreifois des rrogmuntr-JË plus rarement, des feuilles convenableme.t choisies. "àrin,ce;
procédé ne réussit pas avec toutes les planter.-----216. - urarcottàge. - A* rieu de àétachr, ,rou branx'oc.
-
T.
riL
?00
cHAPITRE xxv.
la planter pour qu'elle s'enracine, il est des cas il vaut mieux faire naître les racines avant de détacher
che et de
oir
la branchç : on opère alors
pa;r marcottage. Dans ce procédé,
on entoure de terre humide une oertaine longueur do la branche dont on veut faire une marcotte ; puis, lorsque la pnrtie enterrée a donné des racines, on sépare en dessous et I'on plante la marcotle qui est toute prête à se suflire à elle-même. Les marcottes de la vigne ontreçu lenom parti. culier deprouins, d'otr l'on a fait le motprouignage. Souvent,pour ma,rcotter, on fait passer le rameau dans un pot à fleur que I'on remplit de terre et que I'ou sou. tient par des supports. Mais lorsque les plantes que l'on veut multiplier ont des branches longues et flexibles, on les courbe jusqu'àterre, on enfouit une certaine longueur
et on ramène I'extrémité hors du sol. C'est oe qu'on
appelle coucher la branche , et ce prooédé se désigne' souvent sous Ie nom de couchage. Certaines plantes se multiplient par une sorte de ffiâr-
cottage naturel. Les unes émettent de leur pied
des
oa srrT'geons, qui tôt et peuvent ensuite être séparées de
pousses longues, appelées drageons
ou
tard s'enrâcinent
la plante-mère. D'autres plantes poussent, de la base de leur
tige,des rameaux feuillus, nommés jets ou sfolons,qui rampent sur Ie sol et vont s'y enraciner. On appelle filets ou coulants, des rameaux qui végètent de même sans être revêtus de feuilles : o'est co qu'on voit dans les /raisiers. Les plantes à tubercules ou à oignons se multiplient par ces organes même, que I'on met en terre en bonne saison. Le mode de multiplicatior, de ls pornme de terre consiste à enterrer des tubercules dont les plus gros sont divisés ên deux ou trois fragments. 2L7, - Grefle ou Ente. - On greffeoul'onenfe un végé.
tal sur un autrs lorsqu'on transporte et que I on insère surlesecondune portiondu premier, avecles soins nécessaires pour que selle-ci s'unisse à I'autle et végèto par le rnoyen de sa sèr'e. Le végétal sur lequel on ente s'appelle Ie sujet; le fragment de végétal que I'on y insère, est Ia
greffe ou le greffon. On a coutume d'appeler sauuageons les pieds venus de graines et non greffés. On nornrne francs de pieds les individus provenant, pan un prooédé de multiplication autre que le semis, de plantes greffées ellesrnêmes antérieurement.
207 LÀ MULTIPLICATION DEs PLANTES. greffe les on lesquels Les procétlés tlivers par -plantes' sont eltrêmement anciens; ils remontent certainement au delà du vtrusiècle avant Jésus-Christ. Aussi sont-ilstrès variés. La greffe est un moyen précieux de propager une ospèce ou une variété avec toutes les-quali-tés que la cul" tuie a su lui donner. Le greffon est véritablement une par tie cle la plante qui le fournit, continuant à végéter Par le pied du sujet. Cbst au point que- sur le même sujet on peut enter autant de.gréffons {}el'on veut, tous différentg Î'un de I'autre, sans qu'aucun d'eux perde ses caractères'
onrticuliers.
Cependant la greffo ne peut réussir si le sujet -n'offre ctï tr'ès grantls rapporls- de ressemblance avec le grefion qu'on y met. Ainsi elle se fait facilement entre les
pas
espècLs d,'un . même gen'e; on peut encore unir ai'si genres appartenani à la même famille ; mais le succèe est absolument certain entre les variétés d'une même espèce. C'est d'après ces principes que I'on greffe parfaite-
cles
inent les divôrses espèces de rosiers les unes sur les' autres ; on greffe aussi le poirier sur le cognassier, I'abri.' cotier, le pêoher, I'amandier et les pruniers les uns sur Ies autres. Cependant on réussit mal à greffer le poirier sur le oomnridr', tandis qu'on y arrive â,ssez bien sur le néflier^et I'aubépinier. L'étude des procédés de greffe apoartient à I'horticulture. 218. - Multiplication par semences. - Tous les vég-étaux Phanérogames se reproduisent-'par seûlolrc€sr c'e"st-à-dire au moyen des graines I on fait germer les sraines pour développer I'embryon. C'est le moyen le plus ionE ; tôutes les fois que I'on peut y suppléer par un des oroëédér indiqués ci-dessus, on s'empresse de le faire.
'
Lorsqu'une plante fleurit, La floraison' la formation d'une graine fécondeTant que li tièur n'est pas épanoui-e, la graine n'existe oas ; mais Ie pistit contient un ou plusieurs petits corps irommés ooulei ( petits ceufs ), capablcs de develir des Eraines. cette transformation n'a lieu que si I'ovule, lors21,9.
c'est pour préparer
Ëue la fleur est épanouie, reçoit un
grain
d'e
pollen, cette
dne poussière produite par les étamines. Dès lors il s'y formô un germe,'l'ovule est devenue graine' Ce germe n besoin d;être protégé pendant
partie du pistil,-survivant à
son développem-ent' Une
la fleur flétrie, se
développe
208
cnaprrRp xxv.
en un nouvel organe, appelé fruit ou péricarpe. Celuï-ci servira de berceau à la jeune graine jusqu'au monrent où elle sera mùre et tombera hors du fruit dans la terre. ' La floraison a lieu chez les plantes lorsqu'elles ont sufïisamment végété pour avoir de la vigueur: dans les plantes bisannuelles, c'est la seconde année ; darrs les végétaux ligneux, arbustes et arbres, ce n'est qu'au bout de plusieurs années I mais, à partir de ce moment, elle revient tous les ans. I.,a chaleur est la conclition la plus
favorable à la production des tleurs. La culture, par ses divers procédés, rend la floraison plus abondante selon
les besoins.
Les rrmeaux qui portent les fleurs ont ordinairement un aspect particulier, parce ![ue les feuilles avoisinnntes tendent à devenir plus petites et à prendre une fornte plus simple que les autres. Souvent, tout près de la fleur, ce ne sont plus que de petites ltrmelles vertes ou même inoolores; quelquefois dures et brunâtres, elles sont trnnsformées en véritàbles écaitles. Les feuilles altérées auprès des flcurs s'appellent rles bractëes, Pour en clonner un seul,mais bien remarquable exemple, je citerai I'artichaut : les feuilles, à base oharnue etcomestible,quientourent Ie fond, sont des bractées , formant un inuolucre (enveloppe) autour de la
fleur
composée.
22O.
- Inflorescences. disposition
On appello inflorescence lt des fleurs et leur manière
de s'attacher au rame&u, ou pédonaule, qui Ies porte.
Certains végétaux, comme la perle mouron des champs, ont
oenche,
des fleurs isolées, dispersées au milieu
du feuillage : c'est ce qu'on appellc
f'tc.
Grapp6 6e 15.1. Raisin (5 -fois plrrs Petite que naturc), Fl'otl[l0meDt de hlries r,r'overtant d'utte
inflore.cence GOmposec,
en
grappe
une inflot'escence solitaire ; cette disposition n'est pas très commune. 22!,. - Grappes. - La plusdusimple rapdes inflorescelrces résultant proohement des fleurs, est la grappe. Le pédoncule porte sur ses côtés et à diverses hauteurs des ramifications dontchacune se termine pâr une fleur ;
l'épanouissement a lieu vrccessivement
de la base
vers
LÀ MULTIPLICÀTION DS! ?LÀNTB8.
2Og
I'extrêmité de la grappe ; exemple I la grappe du gro seillier. Dans la grappe de la uigne, dans celle du ffLaî1
ionnie, d'Ind.e,lés iamifications du pédonoule so.t ra,mlelles-mèmes ; c'est une grappe composëe' fiées -en épi, la rose-trémiètc, 222. - La xétonique - Epis. b jenêt,le itantain et beaucoup d'autres -plantes fleurisseit en'épi. Le pédonoule est bien développé, mais les fluor* sont cotléàs à ses côt*is, tant les ramificatiôns sont courtes. Dans le froment, l'or'ge, le seigle, l'éPi le divise lui-même en petits épis de trois à quatro fleurs
de Genôt (3 foir tnoindre que nature).
Frs. 155. - Epi
Frc. t56.
Epi
comPord
- 13 forr ntotl' de Floment dre quc naaure).
qu'on appelle des épillets; ces plantes ont un épi comL'atoine' on ;;;: D,in* d'autres Graminées, comme ralnifilongues de bout au suspendus ffi;;r];r épillets {' 6)v 't
210
cHAPTTRE
xxv.
oations du pédoncule; o'est une inflorescenco en panicule,
223.-Cha-
tons. clarsse
La
des Amen tacées, où se tr.ouvent
tanf de végétaux de nos
bois n les chê-
nes, les châ taigniers, les bouleaux, les
saules,les noiseliu's; celle des Conifères,
telles que le sapin, le pin, le méIèze, présentent uir genrc
autre
d'épi qui mé-
Flo. t57.
Il
-
ritait un nom particulier:
Fanicule d'Avoine (moitid do nature).
se composo uniquement
c'estle chaton.
soit de fleurs à ét*mines sans pistils, soit de fleurs à pistils
sans étamines.
224.
Corymbes.
Les
- ont poiriers- et les pommiers
une inflorescence en corymbe C'est une g_rappe dont le pédon-de
cule est tr'ès raccourci,
fa-
çon que les fleurs r.iennent s'épanouir toutes à peu près
à
!a même hauteur. Dans èertai-
Fre. l5E.
nes plantes fleurissant en oorymbe, les ramifications du pédonoulesont elles-némes ramiCbatonr de
fiées, comme dans ltachillëe ou mille feuille, si commune dans outes nos câmpagnes.
Ombelles.
Dans l'ombelle, les fleurs se
!{oirelier -(moitié moindrer que urture).
À25.
-
LÀ
PLANTES. 2{! d'une calotte ou d'un para-
ITTULTIPLICATION DES
montrent comme à la surface sol ; les pédoncules qui les portent naissent tous d'un mêrne point et ont la môme longueur. C'est ce qu'on peut
Ftc. ,59.
0mbrlic
slnrplt' dc la Primcvôre
(19 lois urointlre
T;iti:',;
que Plante en-
Fro...lg0.
cornposées du per_
sil (t -,ombelles fois moirrdr.es qrie nature) : côté sur la gauchc une lleul isolée.
à
voir dans les pruniers, les pêchers, les cerisder.s en fleur. Les oignons , les poireaux fleurissent en une ombelle _
ronde comme une bciulo. La famille des ombellifères est caractérisée par son infloreseence en ombelle composée; I'ombelle Âenérale résulte des ombeilures que porte chaoun oerfeoinoules. 22,5. : Capitules. - La famille d.es Composées a un mode d'inflorescenco tout -spéoial. Les fleurË, généralement très petites et conformées
en freurons et aeàffteurons, sont rapp rochées sur u n récep tacre (fo nd d,el' ar tichàu t) aorn) mun, entouré d'un inuolucre; Il en résulte que toute l,inl'aspeg r d'une se ule uul, et' a reç u-' depuis ,1o_r:::-ur1e, 1 {
lon_gtemps le ,om de fleur eomposëe, crlou a été iire cèI,,i de la famille. Le panicaut oa charcron-Roland,, re bleuet,
ra
212
CHÀPITRÊ XXV.
pissenlit, les marguerites , le qrand-soleil , le sottci , le seneçnn. leg 7tâqtterettes, les char-
les arttchauts et bien d'autres plantes commul)es sont des dons,
exemples de ce qu'on appelle cles ca pitules.
9.27. - Ira figue. - Les fi'guiers semblent produire des fruits sflns fleurir aupâ,ravant' Au conlmencsment do [a belle saison, on voit Paraître stlr les rameaux de toutes
petites figues ; elles :. $éYgloppent peu à peu, et vers la {in de l'été elles
sont mures. On Peut se demander
où sont les fleurs. Elles sont dans
la {îgue elle-même, qu-l n'est Pas un fruit, mais un caPitule creux et chartru. Impginez le fond de I'arti-
chaut prenant une forme concave et se referrnant sur lui-même de façon à emprisonner les
fleurs' La florai-
flo.26l. - Copitule tlu *on u lieu dans cette cavité close ; Bleuet (un peu plus petit les fruits s'y développent et devien' que nrlure).
nent les grains si nombreux
qu€
contient la figue mûre. nÉsunÉ DU cHÀPITnE xxv.
Lu multlPllealian
des PIrntes,
cl'e nos jardins par éclats, Zl4. - On multiplie certaines plantes en divisant une toufre en plttsieurs. ""'art-à-d,ir" une partie détachée
,["
-
procède par enfo_uissem-ent partiel couchâge oo *ur"oitage où I'on les stolons et lcs ûIebs de certaines _ draleons, Lcs ;;;;;"". naturclles' rnarcottes des sont oi""t"t -';;ï,':îa greff" consiste à faire végéter sur.un s'jet Ie greffon multiplication conserYe aOi".ie d'une-autrc plante. - Ce mode decelui d'orl il provient. ii'i"aitiâ" greffé tôutes les qualités.de ré,ïssit surtout entre les variCtés d'une mônae espèce, pais t;;r*;
LA MULTIPLICATION DES
PLANTES.
2t3
entre les espèces d'un même genre, et moins facilement entre len grenreed'une même famille. Leo plentes phanérogames se reproduisent toutes par grai218.
-
ne8 01l Semellceg. production des graines se prépare dans la floraieon. 219. - La Daus la fleur, Ies ouules que contient le pistil sont rendus fé-
-
L'ovule devient concls par le pollen provenant dcs étamines. dès lors ur.e gralne qui oe développe dane le-fruit jusqu'À maturité. Les feuillee voisines de la fleur sout habituellement -transformées en bractées. Onappelle infloiescence la disposition des fl.eurs sur Ia 220, plantc.
-
La grappe est un groupement de fl.eurs sur un p{donculo ramiûé- en pêdicellea également développés. 222. - L'êpi consiste en un pédoncule bien, ctéveloppé avec des péclicellee très courts. Le chaton est un épi composé de fleuru unisexuéee {e 223. 221.
-
même sortè.
On nomme corymbe une inflorescence à pôdoncule raccourci -avec les pédicelles bien développés. a son pécloncule récluit à rien; et BeB pédicellee, 226, - L'ombelle longueur,-naisselt d'un même point ; Ies fleurs se prétoug demême L'ombelle composée est une omb^elle sentent en touffe arrondie. - de même. formée '-b-nbcllules disposées Le capitule est une inflorescence où le pétloncule et les 226. - sont courts et confondus en un même réceptacle charnu pétlicelles ; oa donne aussi au capitule le aom de fleur composée. * La figue doit être comprise comme un capitule dont Ie ré227, ceptacle est creusé et retermé sur lui-mèmo. 224,
QUEgTIONNÀIBE.
2I4o Qu'appelle-t-on multlplicatlon par éclatsl - 2I5o Qu'est-cc qn'une bouture? - 2160 Qu'est-ce qu'une marcoltel Que nomme-t-on couchflge? proalgnage? Qu'est-ce queles ilrageons,stolons et filelsl -
217e Qu'enlend-on par le mot grclle ! Quels sont les avantages ilc la grcffe? Dans quellescondltlons réusslt-elle? -918o Qu'eil-ce quc Ia
2Igo Comrnenlla grai.ne se farme-t-ellc muttlpllcatlon pûr semis? 'l 920' Que- nomme-t-on inflorescence | s g2Ûo - grappe - 92lo ! ëpt I chalon ? corymbe P ombelle et ornbelle Qu'appel.le-t-on composée? cnpltule? 227o Connnent doit-on comprendre l'lnflorædans la fleur
cence
du figulerl
-
ill
CHAPITRE XXVI"
ICHAPITRE XXVT. LES CONOLLES. 2e8. étamtrnes et_Ies pistils ne sont pâs tou. - I.,es dans lours réunis une même lleur.- Ir est cre's planteà, telles.que le chanur-e, la grand.e ortie, l; i;;;lo;, doni certains pigds seulement donnent des graines on les ;
nommo pieds femelles, etpieds mâ.les oeux q-ui n'en donnent L_e chantsre mâIe, le houblon mâte pïoduit- unique-
pas.
ment des fleurs à étarnines sans pistits; tanai, qoô le chanure femelle, le. hou_blozr femetie o,u'q""--àe. fleur* à.pistils, sans étamines. Les pistils reçoiven? le pollen des pieds mâleg; et sur les pieds-femelles seuls se déieloppent les grains.
FIa. 169. en_fleur
mturo).
Chanvre mûle -({ Le ftris moindrv quo
Fto. 163.
-
Le Chanvre fcmelle cn teur roindro que natur€).
(I
fors
On nommefleure unisexuéec touteg celles qui ne pos.
LES
cORoLLEs.
215
sèdent pas ensemble des étamines et des pistils. Celles gui
n'ont qte des étamines sont
les
Flc.
mâlo de 10.1. - Fleur de nature). ùlelon (rnoitié
fteurc mâ,les: les autres
Fto. 165. - Fleur femellc de Melon (moil.ié de raturo).
la plupart des végétaux des fteurs hermaphrodites, c'est'à-dire pistils et étamines. quo - la même fleur contient à la fois sont unisexuées, les Parmi les végétaux dont les fleurs sont les fleurs femelles. I\'Iais Phanérogarnesont
uns sont dioiquer, ce qui veut dire gue, commo le chanure, ils portent les fleurs mâles sur un pied distinct do celui qui produit lesfleurs femelles; d'autres sontrnonolques: cela veud direque les fleurs femelles sont réuniesaveoles fleurs mâles surle mêmepied. Quelques autres sont polygames, parce qu€ la même plante possède trois sortes de fleurs, des fleurs mâles, des flettrs femelles et des fleurs hermaphrodites. Le buis, le figuier,le noyer,le bouleau,le châtaignier,le ahéne,le mais, sont monoïques. La pariétaire est un exomple de plante polygame. 22a9.
Apétales, gamopétales
et dialypét'ales.
Certaines fleurs inoornplètes ne contiennent qu'une seule enveloppe florale, ou même n'en ont pas du tout: ce sout desfleurs apëtales (sans pétales): n'ayant point de coroiles, elles n'ont point de pétales. Lorsqu'il n'y a qu'une seule enveloppe floralo, on lul d.onnele nom de périanthe. Quand les fleurs ont deux envoloppes, I'extérieure est le calice; I'intérieure, la corolle. Mais lorsque celle-ci se com, pose de plusieurs pétalet indépendants les uns des autrec ô'est une corolle dialypétale (on disait autrefois polypétale) " Lorsqu'au contraire les pétales, soudés les uns aux autres, forrnent une enveloppe d'une seulo ptèoe, la corolle est g amop èt ale (autrefo is, monopë t ale1. g3O. En résumé, toute formes de laoorolls. -Les
-
216 i.b
ft'-
cHAprrRE xxvl.
corolle secompose de plusieurs pétales, qu'ilssolentlibres ou soudés entre eux. Si tous les pétales ont la môme forme et les mêmes dimensions, la corolle est régutùère; elle eet itégulière dans le cas contrairo. Beaucoup de corolles de forme remerquable ont reçu un nom particulier.
2.3t,
dialypétales régulières. Les - Corolles fleurs de la giroflée, de la julienne des jardins, du colza, ont une corolle en croix: on I'a nommée cruci{orme, et elle caractérise la plupart des plantes de la farnille des Crucifères. Elle est formée de 4 pétales opposés deux à deux. La corolle des æillets est le type de ce qu'on appelle une corolle caruophyllée, On y trouve 5 pétales insérés au fond
fic. lti0. - Fleur de Girof,ée 19/3 de nature). d'un calice tubuleux, par un onglet très long. La plupart des plantes de la fa-
mille
rÊ.
des Caryophytlë.es
107.- Fleurd'(Eil-
let (3 fols mointlro que
ont la fleur ainsi conformée.
Frc, {68.
riluro).
côté, leg étauriires -A entoureot le
-'
Fleur dtgglantler (3 fole nroint1.e que ûaturo).
pietil.
LÀ ro*o t&uûage, fleur
d,e
I'églantier, ost, do son côté, le
2t7 Lgs coRtlLLEs. type de la corolle rosacée, que I'on rencontre surtout dans la classe des Rosacées. La corolle rosacée est forrnés par des pétales arrclndis et concaves , s'attachant par un onglet très oourt; le plus souvent il y en a 5 (roaeri, quelquefois
232.
4
{pauoTs).
Corolles dialypétales irrégulières.
formes- sont assez
variées;
-
Leum
mais une seule a reçu un nom spécial : o'est la corolle Papittonacé.e,
si
commune parmi
les Légumtneuses, Pods, llari' cols , faux-acacta, faux-ebé' nier, eto L'aspect de cette corolle a été comparée à celui d'un papillon gui vole. Il ré' sulte de oinq pétalos dissemblables entre eux et dont I'un, appelé étendard et gé' néralement le plus grand, se redresse au-dessus des autres. Ceux-oi entourent et cachent
les étamines et le Pistil; les deux extérieurs sont les ailes , les deux intérieurs, parfaitement symétriques, s'unissent pour forrtter ce que I'on nomme la carhrc.
Corolles gamo' 293. pétales régulières. - .Les t'b.,lli'i;;,,â'i:'l"Li,%Tfii'r',i,'.: corolles gamopétales régu- iroir.. lières ont en général une forme tubuleuse. c'est co que I'on voit chez un. grand nombre de brugètes; mais, âans d'autres, le tube do la
corolle est renflé en grelot arrondi ou allongé : c'est alore une corolle urcéolée, globuleute ou oooide, Souvent la corolie- gamopétale -on régulière ressemble à
I'appelle corolle æ'rnpe' cloohétte; nulëe,' c'est celle des campanules. ôrciinairement les dentelures du bord libre' de la corolle incliquent le nombre dea pétales goudés dout
une cloche ou
*tt" est formée. Lorsque ces dentelures sont longuos, la oorolle, comme dans Ia bounache ou la porftms Foo,
rrl. - T.
218
cHaPrrRE xxvr.
de terre, prend I'aspect d'uno étoile
Ftô. t'i0. - Fleurs et fi'uitb
:
corolle étoilëe,
de la Pomme de terre (moit,ié do na[ure);
Corolles gamopétales irrégulières. - On 23,4. - signaler trois formes remarquables. Dans la en peut ftmille des Labides, la corolle, formée de 5 pétales souciés, se prolonge en deux Iobes ott lèvres, {ui lui ont valu le nom de labiée; les fleurs de la sauge, de la germandrëe, du lamier ou ortie blanche, du thym, de la ntélisse, ont une corolle labiee. Lemu fliet' oa gueule-de-louP,la linaire
ont une corolle ferrnée en forme de et , l?t, - Fletrron du cnPidenri-{leurorr (grantule du Blcuot
Fre
deur naturelle).
eu e"
e
bouche : c'est une corolle personée. Darrs les capitules de lr fnmille des Composées, toutes les corolles des petites fleurs sont gamopétales et tubu. Ieuses ; mais dans les fleurons la co-
st,,rulill,î,iJ
t"in
3."';;;t ; ff : ïln
t:iïi:i;
"u,,., en une languette appelée ligule (corolle ligulée). Enfio
LES COROLLES.
2t9 on y trouve aussi une âutre folme de corolle irrégulière
qui est véritablement labiée.
Périanthe des - 0ertaines plantes à un seul cotylédon n'ont pas d'enve235.
Monocotylédones.
loppe florale, mais seule-
ment quelques bractées au
pourtour de Ia fleur : ainsi
sont conformées les Gra-
ont une , tantôt verte ,
minées. I)'autres enveloppe
tantôt francltement colorée, cornme celles des lulipes,
des tist des glaieuls, des iris. Oette enveloppe se compose souvent de 6 folioles, dont la forme diffère de deux en deux. On a .nommé périanlhe cette enveloppe florale unique, qui, dans quelques genres seulenrcri
t
û l,rc.
{jJ.
*
I,'lerrr'. rle l.is qu0 lrirtuto).
(l
f,ris nioirrlrc
c-le Ilonocotylédones, .paraît réellement double BESI]ME DU CHÂPITITE X.!iVI Les aorol,les.
qui possèclent à la fois des étamines et un ou - pistils se nomnent plusieurr fl.eurs hermaphrodites. Les fl.eurs - dites qui ne possèdent qu'une de ces sortes d'organes sont unisexuées I celles qui ont les étamines sont des fleure mâles I celles 228,
Lee fleurs
qui ont les pistils sont des fleurs femelles. Ies fleurs mâlc.l - Quand et les fleurs femelles sont produites par des individus distincts, lc végétal est dioïque I lorsque lcs deux sortcs de fleurs sont sur le mêmc piecl. le végétal est monoïque ; il est polygame lorsque sur le même pied il existe les deux Eortes de fleurs unisexuées, avec des fleurs hermaphrodites. i 229. - La fl.eur unisexuée, ou hermaphrotlite, peut, manquer ] d'envcloppes florales : c'est une fleur apétale. - Lorsqu'il n'existe ' qu'une enveloppe fl.orale, on la nomrrre périanthe, Lorsqu'il existe
- ; I'intérieure deur enveloppes florales, l'extérieure est le calice est
la corolle. - I,a fleur est complète lorsqu'clle contient : calice
220
cHAPTTRE
xxvr.
et pietil.- La eorolle
recompoeede pétales ;elle est corolle, étamines dialypétale, si les pétales sont clistincts ; elle est gamopétele, si ler pétales eont soudés en une seule enveloppe. régulières quand. tous lenrg pétales sont 230. - Ires colollee sontEIIes sont irrégulières, lorsque certains également développés. pétrles sont plus développés gue les autree. 231. Les principalee formee de corollee dialypétales régulièrea - les noms de : eruciforme, ceryophyllée, rosacée. ont reçu 232, - La principale forme de corolle dialypêtale irrégulière est cclle que l.'on nomme papillonacée. Les principales corolles gamopétales régulièreo ont reçu 938.
-
les nomg de : globuleuse, csmpa,nulée, étoilée. principales corolles gamopètalee irrégulièree Bout 23L. - Les uomméee : labiée, personfe, Iigulée. Les fleurs des plantes Monocotylédones n'ont généralement 236.
qu'une seule enveloppe florale, un périanthe. QUESÎIONNÀIR.E.
296o Qu'appelle-t-on dæ fleurs hermophrodltes ?unlseuuèec ? Quelles sont les flnurs rndles? les fleurs femelles. Qu'appelle.t-on uégétauæ dloïqtes? monoïques I polygames? -22W Qu'est-ce qu'u,ne fleur aNtale ? Qu'est-ce qu'un périanthc ? Qu'appelle-t-on callce? fu'appellet-on oorollel futnppelle-t-on une fle.ur complète? Qu'eû-ce qu'une
corolle dialypélale! gamopétalcl
23ûo Qu'entend-on
formet
pur corolle
? itégulière ? - 23to ù- 934o Quelles sonl lcs pfinci,pales d,e corolles et pa.r quels noms les déslgne-t-on ? 935o Let
regulière
Monocotglédones ont-elles un callce
et une corolle
I
-
ETArûtNEg, PISTILS
ET FRUITS.
22r
CHAPITRE XXVII. ETâ.MINES' PISTU.S ET FRUITS.
236.- Nombre d,es étamines. - Dans beaucoup
de
que parmi
les
plantes Dicotglëdones on compte 5 étamines, et les autres parties de lafleur affectent fréquemment le même nombre. Le nombre 4 se rencontre eusuite plutôt que d'autres Enfin on trouve encore très souvent l0 et I qui sont les doubles des deux premiers i 1,2, 7 et 9 sont rares ; quant aux nombres 3 et 6, ils apparticnnent en général auxfleurs des Monocotylédones. A partir de {2, et à mesure que le nombre des étamines augmente, il est, dans une même esDèce, variable, à quelques unités près" Les étamines en'
nombre indéfini
ne
s'obsen'ent guère
Dicotylédones.
237. - Soudure des étamines entre elles. - Le plus souvent, chaque étamine est indépendante des autres; cependant elles sont soudées parfois, soit par les filets,
roit pa" les anthèires. Dans la famille des Maluacdes, par exemple, on trouve habituellement des étamines nombreuses soudées toutes entre elles par leurs fïlets; on dit qu'elles sont mona delphes (une seule oonfrérie). Dans un grand nombre
de Lëgumineuses
papillonacées
(trèfles, Iuzernes, faux-acacia, pois, haricotsl, -les étamines sont diadelphes (deux confréries), tl'est-à-dire groupées
en deux faisceaux, 9 soudées ensemble par leurs
isolée. La fumeterre comrnune a également des étamines diadelphes, 8 en deux faisceaux de 4. Enfin, dans les millepertuis, les étamines, assez nombreuses, sont groupées en 3 faisceaux; dans quelquee autres plantes, il y en a 5; les unes et les autres sont dites poly adetphes (plusieurs confréries). Dans la grande famille dos Composées,les petites fleurs que I'on trouve dans les capitules ont 5 étamines Eynan' fhèrées, c'est.à-dire eoudées entre elles par les anthères. 298. - Longueur relative des étamines. - Lorscontient 4 étamines, dont 2 constamment plue que la fleur
hlrtr, I
';' 2I2
pnrNcrpaux cnoupgs Du nÉGNn vÉçÉrer, longues, on dit qu'elle a res ëtamines clirlgnames : les Labiées sont confùmées ainsi. D'autres fleursl pâï .***-e
ple celles des crucifèrer,
longues qr'reles autres;
ont é.amines .idnt 4 prus uont d.es étamines tétrad.anames.
299. "u &;;i""s dans - rnsertion'aes L'insertion des étamines rr iLî position
Ia fteur. _ à l,égard du pistil ont une Erande.importan;; pd"" ll con'ienr d; distingùe;-â;;T -*Ëi""àii'i"Àrfon "il;";tes"îtanter. étamines dans la fleur": q" i"-ràitio, iyprgiîi"i,", cres mines s'attachent au fond de la n",rrl'uriâ;;;o;, éta_ de la p?lliu du.pisril que I'on. ap.pelle t,ouri,ià;;2rii sertion périgyne,les étamines s'inJère.t sur le calice et par con_ séguent autour et non a,,-der*ou, â; i,;;;;;;: -" o'
Ftg. t73.
gamopétale
Cr-rlolle
de la Prinrevèr'e. isolée ct
ouverte, moiltrflrlt lcs étanrines insérées
à I'intérieur (moitié
rle nature.
Ftg.
li.L.
-
Fleur
dc la Plimevôre.
dont ona cnlevé
Ia corollc
les
avec
étanrines ,
nc laissanl que le
pistii entouié tlu calice (213 de nalule,
Dans les fleurs. à corolles gamopétales les sont généralenrent soudées à 'ia coro[; p;ia étamines base de l,"r,r* filets. (Fig. {?3 et r74); reur insertion est donc ,I de ceile la corolle elle-même. parties d,ont se compose le pistil. _ 24O. plupart
-
La
r'égétaux n'ont clans c-haqu" n",i" iï.un seul pistil; d'autres cepeldant, comme nàouooup âà nrron_ culacées, en ont plusieurs. Tout. pistil compr_e.nd 3 parties. A la -i;à.t base un ren^ fl.ement qui contieit Iouttre ôu res ouutii; rouaire. Il est surmonré 9^ï" ,l"pport, tantOt irAr'"o ii.i ç"oqueti9g.t,.giroflée), taniôt allongé comme une petite'coronne (lis) ; c'est le styre. Enfin âu-dessus.du styie u*1 r" ,rrymate, partie glanduleuse sur laqueile s'atiache re pouen -cles
ETAMTNES, PTSTTLS ET
FRUrrS.
223
Par le stigmate et le style le pollen communique avec los ovuies enfermées dans I'ovaire. L'ovaire esIcreuse intérieurement d'uneou de plusieurs loges, et chaque loge contient tantôt un seul ovule, tantôt quelques-uns, tantôt un grand nombre.
24t. - Organisation du lruit. - Le fruit proviont la fleur ; c'est la partie du pistil nommée l'ottaire qui a oontinué à vivre quand toutes les autres parties de la fleur se flétrissaient et tombaient Le fruit proprement dit est la partie qui entouro et contient les graines: o'est ce que I'on appelle le pér'icarpe
de
fruit, et péri signifie autour). Ainsi, dans une pomme,,les pepins, sont les graines et toute la chair qui les entoure, y compris la pelure, collstitue le périoarpe. Dans une cosse de pois ou de haricot, la cosse elle-même est un périoarpe,qui ressemble assez à une feuille et contient b ou 6 graines. qui composent le péricarpe. - Le 242. - Parties à përicarpe se compose lui-même de 3 partios faciles (le mot grea carpos veut dire
distinguer dans les fruits oharnus. Ce sont l'ëpicarpe (èpi sur, carpos fruit), qui est la pellicule oxtérieure du péri-
carpe, c'est la pelure de la 1tomme ; le mésocarpe (mesos moyen, oarpos fruit), partie moyenne du fruit, tantôt réduite à une lame herbaoée, comme dans la cosse, tantôt dovenue charnue et souvent fort épaisse, comme dans la pornme; l'endoaarpe (endon au dedans, carpos
cule interne du truit tapissant
fruit), pelli-
la cavité où sont
conte-
nues les graines. Dans la cosse, I'endocarpe est une pelure
oomme l'épicarpe; dans lapomme.,il est cartilagineux
,
dans la prune, il est ligneux, et forme le bois du noyâu I dans I'orange, il est charnu et juteux. 2,4,3. sortes de fruits. .- Parmi les fruits, les uns -Diverses sont oharnus lorsqu'ils sont mûrs, les autres sont seoc. La pomrne est un fruit charnu,la cosse un fruit sec. llais la cosse, lorsqu'elle est mùre, se fend et s'ouvre naturellement dans le sens de sa longueur; o'est un fruit sec et déhîscent (du latin dehiscens, qui s'ouvre), Tous les fruits secs ne s'ouvrent pas ainsi ; le fruit de I'ormerle gland rJu chêne sont des exemples de fruits seos. et indëhiscents. 244. Fruits charnus. Nous trouvons d'abord la - nonrbreux et bien connus drupe, -dont les exemples sont cerises, rtrltnel, ptêches, amandes, et même les noix. Cette
2T4 Eorte de
CHAPTTNE XXYII.
fruit est oaractérisée par son endocarpe ligneux
formant un noyrùu qui contiènt une, querquefois deux
graine.s. Le rnésocarpe très souvent ôha.nu et parfois -est flrt épais; -mais, dans I'amande et ra noix, il esi coriace et d'un goùt détestable: on l'appelle le brou'. Dans ceg aeu*
dernierq fruits, c'est la graiirà ou amandeque ltn mang" andis.que dans les autràs d,rupes,c'est la sÀair succulent. ;
du mésocarpe.
Parlons maintenant des fruits charnus à plusieurs loges, Le plue connu est la pofirme, que |on trouie r,r" iu pomyûer,le poirier,.le cognassier, ie néftiet : ordinairementrce fruitcontientS loges renferman.t chncune cleux srainejet cnveloppées d'un endocarpe cartilagineux, quelfruefois ligneux, comme dans la nèfle, qui est une pom_e à b noyaux.
Dans la famille des cucurbitacies, on trouve un fruif oharnu souvent énorme et contenânt aes froines très nombreusss : on l'appeile pèponirle; les 'inelons, les
pottrons ou coufges, les concombres en sont des exemples sonnus de tout le monde.
L'orange ou hespdridie est le fruit charnu des orangers et des cltronniers, son organisation est curieuse en
tg que la chair juteuse de ce-fruit est formée l,e.docarpe, tandis que re méeocarpe est une couchefar brancrre. st ooriace. Enlin la groseille,
le raisin, sont un autre genre de fruit que I'on prendre pour type de tous ,J** que I'on .peu! appelle des {.raies. 945. Fruits secÊ indéhiscents. On nomme caîaopse le fruit sec dont on trouve les types dans lcs grains des- Graminées, ceux du fromcnt, dï sedgte, de l'avoine, d,e l'orge, du rie, dumillet, du mats. Dans ces fruits la graine et le péricarpe se sont confondus en se
coudant durant le développàment, de sorte que le fruit a l'air d'une graine sans péiicarpe. rJn grand nombre de plantes appartenant à des groupes très divers produisent de petits iruits secs et indéËiscentg à_ une seule loge, au_xquels on donne le nom général d,achaine ou ahaine.: tel est le fruit du sarrasin 6u blë noir, et celui du -grand-soleil ou hétianthe annuel. euelques akaines possèdent des ailes membraneuses gui aiaent te vent à ler disperser lorsqu'elles sont sèchos; bn peut ci-
ETAMINES, PISTILS ET
FRUITS,
22Û
terpourexemplesceuxd'el'ormerd'esëtablesetdufrêne' samate' Ë;; donne'souvent le nom partioulier deNous ô; "'246. parlons _ Fnrits secs déhibcents. tous renferment ils loge; seule une à A'ffo*O des fruits nlusieurs graines. on appelle follicule un trult a mlns'ouallongé et Ë;;";;"is,îyant la fornie d'un petitdesac ses cÔtés. Le plus vrant par une seule fente sur un ,à"".tit la même fleur produit 2,3 ou plusieurs follicules, parce qu'il y avait plusie-urs pistils' '-i;; $itai'a'utouàtrc , les nigelles, les piuoines et les puroenôhes en offrent des exemples'
Lelégumeougousse(vulgairementnommé.cosse) deux féntes, de façon à former tout le grand groupe oaractérise fruit Oe d;;* valves.
s,ouvre âu contraire'par des Légum'ineuses,
Éeos déhiscents à plusieurs loges reçoide capsule, et I'on peut citer comme général o.nt lu nom dea tulipes et des pavots' oeux exemples ôn'Ae*igne sous le nbm particulier de silique un fruit valves. On le ren,uà i à.oi loges et s'ouvrant par - d.eux spéciilement dans la famile des Crucifères. La """tr" min"e et longue dans une partie des plantes ,i1ioo. "Jtfamille; dans -d.'autres, elle est eourte, renflée Au-ïuitu ei aplatie, comme dans le thtaspi bourae-à-pasteur; o'est Les
Jruits
alors "'âm,we silicule. lruits d.'une conlorrxationparti' Quelques .ofietu.- - La fiaise est le produit d'une fleur dunt le cende petits Pistils t* ei"it otrupê pnr un giand nombre fixés sur une mïsse chirnue de forme bombée. Cette *u**", ou réceptacle, s'est développé-e avec les fruits, et parfumé c'Àst eile qui est cornestible et coirititue le metl. que tout lË moncle connaît. A sa surface adhèrent un r'éritables
qui-sont-les Ë.Àa ""t"Ure de petit_s grains secs, ii.uits. La mire,f*it A"1a ro,^rce, et [a frambo,ise sont des fruits analogue.s à la fraise, mais un peu différe.nts; là ce n'utt p* f t iéceptacle qui est charnufce sont les fruits uo"-ttiê*ut qui sont accolés entre eux et dont chacun ressemble à une Petite druPe.
Lamû,re,fruit-dumùriernoir,estunfruitcomposê dont o" pf"tàt agrégé; elle résulte de plusieurs. fleurs ealiles ovaires se rottt déo.loppés, avec-les folioles des cos, en une seule masse charnue.
?r
226
cHÀPITRE
xxvtt.
fruit caractéristigue de la famille des Conifêres, est encore un fruit agrégé, mais sec. Il provient tle pluLe
cône,
sieurs fleurs femelles d'une structure très simple. Chacune d'elles est une bractée ligneuse, à la base de laquelle sont insérées deux graines sans péricarpe; ce sont des graines nues; il n'y avait pas dans la fieur un ovaire pour la
recouvrir. Ces bractées forment les écailles du cône,
dont
la
pomrne tle pin est le plus beau type.
Enfin, en parlaut des fleurs, nous avons vu le mode singulier d'inflorescence des figuiers ; par le développement de la fructification elle devient la ftgue, dont la partie charnue sucoulente est le réceptacle commun des nombrçux petits fruits secs qu'elle renferme. 24A. - Germination d,es graines. Pour multiplier
- des graines bien il faut choisir saines et d'un beau développement; à l'époque de I'année qui convient à leur espècet on les dépose dans une terro
des végétflux par semences,
convenablement préparée, et la germination se fait sous I'influence 'des conditions natulelles. Les plus essentieiles sont I'humiditë etla chaleur; la.terre les offre, pourvu que la saison soit bien choisie, -et I'influence de l'air assure le succès de I'opération. La graine respire activement, absorbant de I'oxygène et exhalant de I'acide carbonique. Le temps qui s'écoule entre la mise en terre et le moment ou les jeunes plantes lèvent varie beaucoup. Les laitues lèvent au bout d'un jour ; les pois, les haricots, le froment,le seigle, aubout de 5 ou 6 jours. I\{ais les noyaux des pruniers, des pêchers, des abricotiers, des cerisiers, exigent ordinairement deux années, quelquefois plus. Beaucoup de r'égétaux demandent pour germer plusieurs somaines ; d'autres, quelques mois. Pendant la germination, la graine perd une notable quantité de son carbone, et par suite rrne partie de son poids, bien qu'elle absorbe de l'eau. La transformation essentielle qui se fait en elle est celle de la fécule, ou amidon, en une solution suorée qui paraît fournir à I'embryon sa première sève.
236.
-
nÉsuuÉ DU cIraPrrRE xxvrr' Etamlnes, Pisttls el frults. Chez les Dicotyléttoires, le nombre des étamines est
trèE
227 ETAMINES, PISTILS ET FRUIIS, l, 10,8. - Chez les lVlonocotylédones, elles sont le plus Chez les Dicotylédoner, eller au nombre de 3 ou 6.
.ouvent 6, souvent
rlépassent souvent 12, et leur nomb^e estalors variable. ZIZ .- On appelle monadelphes des étamines tl.'une mêrce fl.eur eourlées en un seul faisceau par leurs ûIets. - On appelle diadelpher des étamines soudées en deux faisceaux; polyattelphes, celles qui
sont soudées en 3 ou 6 faisceârx. - On appelle synauthérées des étamines goud.ées pat leurs anthères. 238. Les étamines sont didynames lorsque, étant au nombrs
de 4, 2 d'entre elles sont toujours plus longues. - Les étamineg sont tétradynames lorsque, étant au nombre de 6, & d'entre elles sont toujours Plus longuea. des étàmines est bypogyne, lorsque celles-oi 239. - L'ineertion s'insèrent en dessous de l'ovaire. - Dlle est périgyne, lorsqu'eller s'insèrent gur le calice autour de I'ovaire. - Quanil la corolle eet gamopétale,les étaminee s'insèrent touiours sur la corolle ; leur in' sertion est done la même que celle dê la corolle. fleurs ccntiennent soit un seul, soit plusieurs pistils. 240. - Les _. Le pistil se compose de 3 parties : I'ovaire qui contieut les ovuleo, le style, le stigmate. provient du développement cle I'ovaire. 241, - Il eon- Le fruit t ient le ou les graines, et leur forme une enveloppe appelée péricarpe. péricarpe Be compose de S couches superposées: en 242. - Le rlebors l'épicarpe, pnis Ie mésocarpe, et en detlans I'endocarpe. - Les pat fruits eont EecB ou charnus selon la nature du mésocarpe ou, (orange), exception, de I'endocarpe sont charnus à maturité ou secs ; les fruits secs 24?. - L,es fruits eont déhiscents ou indéhiscents. charnus sont : la drupe, la pomme, la péponide, 244, - Les fruits I'orange ou hespéridie, la baie. indéhiscents sont: la caryopse, I'akainB, I 246. - Les fruits secg taEtTe. eecs déhiscents sont : le follicule, le légume ou 246. - Les fruits gouese, la capsule, la silique et la silicule. provient d'une seule fleur et se compôse d'un ré247. - La fraise ceptacle charnu portant à sa surface un grand nombre de petite fruits sees. - La framboise a la même origine, mais se composedc petites drupes soudées entre elles. La mtre du mtrier noir est une réunion cle petits frnits charnus provenant d.e plusieurs fleurs. - Ls cône est une réunion de fruits secs composés chacun d'une bractée Iigneuse protégeant deuxgraines nues. -La figue est un réceptaclo charnu et fermé, qui contient un très grand nombre de petits .truits 8ecg.
248.
Lee conditiong essentielles de la germination des grainec
I'humidité et la chaleur conyenable. : I'air, - Le temps'que Pendant la germinamettent les graines à lever est très variable.
sont
tiou, la graine pertl
cle
- respire, aon poids parce qu'elle
et la
fécule
t28
tHAprrRE xxvrrr.
qu'elle eontient, tourne eD gucFe et lee rudimente de la gève.
se
dissout dans I'eau pourformer
QUESTIONITÀIRE.
236. Quetssont les nombres il'étamlnesles plus communs parml les Dicolylù|ones? Cher ïes I\Ionocotyléilone,s. Qu'appetle-t-on éts- 937. mlnes rnonadelphesl dlad,el1hes? polyadelphes I synanthérées? Zg8. étamlnes did,ynames I tëtrad,ynames I Pi)g Qu,est-ce Qu'appelle-t-on lJue des ëlammes hg1roggnes I pé,rigynes1. 2!0. Les- flo671s n,ont-ellea iq*.q!t qu'un seul pistil à leur centre'l De quelles partles se compose Ic fiilin - 241. D'oit proulentle frui,tl Que con,tlent-il'l Qu'est-ce quc
lc pérlcarpel De quelles partles se compose le perlcarpet Qu'en- 242.secsl tend-on par frults frui,ts charnus? - P43. Queltes llrlnt let grandes dlférences que présentent let fruits entre eus l- 944 . Quels sont let prlncipana frults charnusl 945. Quek sont tes prlncipiua, frultt lndéhlscentsl Qu'appelle-t-onfrults itéhisrentil Qurls sont lct - 246. prlnclpaua fruits secs dé,htscentsl la - 24r. Quelle est la siructurc de g4B, fyals-9t de la lramholsel d,e la mûre'l du cônet ile la fguel fotellcs sont lcscondltons lndispensables à la germtnatlonlres gralnesl
CHAPITRE XXVIII. ?RINqIPAUX GROUPES DU RËGNE VÉC*ÉTET,. Végétaux en trois êrrrâ/19. - RépartitionLe des règne végétal se divise en 3 branchements. embranchementg
: lo les Di-
cotylédone$, 2o les Ir[onocotylédones, 3o les Cr yptogames. Chez les Dicotylédones , I'embryon est pourvude deur
cotylédons opposés, très rarement d'un plus grand nom-
bre. Les tiges sont tbrmées de faisceaux de fibres et ds
S':i#il'iii::"i"T3T; ',1;,ïJ;--"",l,ilj#L,J,L":liliilill;f, h plantule (3 fois gror comme nature). de la moelle centrale, et re. vêtues d'une écorce dont la moelle externe communique avec I'interne par les rayons nédullairee. Les feuilles ont les nervures disposées eo
VÉGÉTAL. 229 réseau. Les diverses parties de la fleur affectent surtout ÊRINCIPAUX GROUPES DU RÉGNE
les nombres 5 ou 8. Les Monocatylédones
ont un embryon
à un seul cotylé-
don. La racine n'a pas de pivot persistant et la jeune plante Dousse de bonne heure des raoines adventives. La tige n'a
parties intérieures arrangées en ceroles concentriextêrne, nirayons médullaires. Les feuilles ont des nervures rarement en réseau, mais en général parallèles entre elles. Les parties dela fleur affectent les nombres 3 et 6. Les Crgptogames sont desvégétauxplus simplement organisés que ceux des deux autres embranohements. Ils n'ont ni étamines, ni pistils. ni fleurs, ni fruits, ni graines; pour se multiplier, ils produisent de petits corps celluleux, ne
ias
ses
(ues; on n'y reconnaît ni moelle interne, ni moelle
renfermànt aucun embryon, végétant et s'organisant en uno jeune plante, dès qu'ils _ rencontrent les conditions nécessaires de chaleur et d'humidité. Ceg petits corps reproducteurs sout appelés spores, et ils poussent sur les Civptosames d'une façon très variée.
-- subd.ivision deg Dicotylédones en deux eous-embranchements. - L'embranohement des Dicæ tylédones se divise en 2 sous'embranchements ; Angïosâ8o.
perm.es (Diootyl. à graine enfermée-dans_ un {ruit) :nospermes (Dicotyl. à graine nue). Chez les uns, il
et
Gym-
y a des
pistils aveo un ovaire clos pour protéger I'ovule et irn périoarpe pour entourer la graine jusqu'à maturité.-Chez les autres (famillo des Conifères ; sapin, pin, etc.), il n'y a ni ovairo, ni péricarpe ; I'ovule nu reçoit directement le PoIIen.
26t. - Les sous-embranchements se subdivisent - t'es Dicotylédones AngiosperrneE oomprennent uno longue série do b'l Classeo, dont chaouro retrferme une ou Plusieurs FamillesLes noms de classes rappellent celui de la famille qui leur sert de tYPe. ?;6?,. - Gamopétales et dialypétales; hypogrynes et périg:ynes. - Le premier st)us-embranohement comprend deux catégorio=s de classes : d'une part les Angiospermea garnopétales (b corolle- gamopétale), qui comptent" '14 olasres ; d'uno autre part, les Ang. dialgpétates (à oo-" rollo dialypétale), ori se rangent les 37 autres classes' i Parmi les gamopétales , les unes sont périgynas' e.n classes.
CHAPTTnE XZVilr.
230
iétamines à insertiorr périqyne), 4 _classes I ies autres, hypo}1nes, l0 classes. De même on distingue : lcs diajyiiêales hypogynes, 19 olasses, et les dial. pétig7nes, {B ciùsecr
r euant au
sous-embranchement
Gymnospermes,
il
des
Dicotyléd.ones
ne comprend que 2 classes.
Tableau de classement des Dicotylédonee
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PNINCIPÂUX GROUPES DU RÈGNE
YÉGÉTAL'
23{
Classe des astéroid.ées. - Palmi les 4 classes gamopétates përigynes , il en est une qli ,*rpurrË de beau"coup les aulte-s on importance.: c'est la classe des Astéro|d"êes, qui renferme uniquement_la vaste famille ùed Composies. Elle se divise en 3 grands groupes. Lo premier (Tubutiftores) comprend un grand noffi' bre de plantes d;ornement , les dahlias , les asfers, les séneçoni, les cinëraires, les chrysanthèmes ou marguerites, tes paqieretlesr les soucis, lei chardons, ies bleuels, les arfiôhauts. Le second groupe (Labiatiflores) ne renferme gue des espèces étrangères à notre pay-s. l.,..t troisième iLigulifloresj est remarquable par Ie nombre d'espèces que norir uiitisons pour les mangoi on salade : les pissenlits, les scorzonèrei, Ies chicorêes, les laitues, les -sa6ifs, dont on mange les ràcineg aussi bien que les feuilles'
253.
-
d,e Dicotylëd.ones
Fto.
t?6.
-
Lc Blcrret
(tle
noe champs) I un peu moin016 que nlluro.
Le Caféier (origrnaire de I'Ata-' bro:) 7 -foir ntoindre que nature,'à côlé' grain dc café. glaine ou uue
['ro. l1?.
. A côté des Composées viennent se rallger les classee des Campanuldes, qui apourtypela famille desCampanulacêes, ou se trouvènt les campanules de nos champs; des Lonicérdes,
qui
comprend
le
ahèurefeuilto, le - sureau
3l? SHApTTRE xxvrrr. et la uiorne: des cofféinées, formée de la famille des Ilubiacées, ou I'on remargue ra garance,re cafëtier et res quinquinas' De l'écorce des quinquinas on tiré un médicament célèbre, la quinine, dont ies médecins foni grand ylage' et qui a surtout le privilège de conrbattre les
fièvres; comme tous les médùumeni* Onu"giq".r, c,est, à forte dose, un poison redoutable. 25,4. - classe des soraninées. - parmi les {0 classes' de la série des gamo_petareshypogynes, deux surtoui cloivent attirer I'attention : les solarùnëei et I'es verbéniner*. - 'La classe des ,solaninëes renferme plusieurs plantes ali. mentaires: d'abord Ta,pomme de teire, puis i'a.rb ergine, ln-tcmate,le pimcnt Mais il faut aussi signaler piusieurs plantes r'énéneuses narcotiques, la jusqiiame, iu berladone,la sh'amoine ov pomme épineuie. ir hbàc, quoique trè*q
f'tc,
véné'eux, est employé comme excitant sous les
178.
-
La Morelle
po.nlme de tcrre (originairede I'Amér.ique méridionale);
4 fois nroindre que nature.
formeq que vous connaissez bien. Toutes ces plantes rentrentdansune seule famille, celle des Solanéei. 255. Glasse cles Verbéninées. La classe des l/er.
- oomprend béninées
- très rernarquable surtout une famille
vÉcÉr'rl. 23'.1 aromatiques qui la re-
PRTNCIPÀUX GROUPES DU nÈGNE
p"r tu grand nombre de plantes
présentent dans nos câmpâgnes : c'est la famille des Labiëes
où se classent
les
sauges, les germandrCes, les fauandes, les menfhes, les thyrns, les mdlisses. Dans
deux familles voisines
(P lantag inées, V erb énacée sl se rangent les plantains et les oerueines. Puis viennent les peroenches, les lauriers roEes (Apocynées), les lisc-
ront (Conuoluulacées) (FiS. t49), les bounachea, les myosotis (Borraginëes), les
primeuères i Prùmulacées
(Fig. ,f 59), les
j
bruyères l0ricacées), et enfin l'oliuier (Oléacëes), si célèbre par ses
fruits et par I'huile alimentaire que I'on
256.
entire.
Fro. l'i9.
- l,'0livier.(de I'Europemérr*li;'i)À,îî,ffli"l'jîî'.'hïfilL:""'
Les dialypétates - Classe des Malvoïdées. de - classes, dont les
hgpoggnes forment une longue série
l6
premières ont la corolle bien développée, c'est-à-dire u;le fleur complète et dont les 3 dernières n'en ont pas, ce qui rerrd leur fleur incomplète; Occupons-nous d'abord des classes à fleur complète: 5 d'entre elles méritent de nous arrêter: ce sont les Maltsoidëes, les CélastroirlCes, les Cruciférinées, les Papauërinëes et les RenoncuIinéee. La classe des Matooldées d,es luIaloacCes,
a pour type la belle famille où sont rangés les malrues,les guimau.uesl
et, parmi les espèces étrangères, les cotonniers, Les plus recherchées de nos plantes textiles. Dans la même classe, une autre famille (Tiliacées) a pour type le tilleul, et une autre (Buttnëriacées), dont toutes les espèces sont étrangères à nos climats, compte parmi elles le cacaoVer, I'arbre précieux qui nous fournit le cacao dont on fait le chocolat.
Dans une classe voisine (Gutfifères) il importe
de
o.]l &u!
CHAPI'INE XXVIII.
signaler un végétal exotique bien célèbre, le tfrC, dont ies
Ftc' |80. rgt. * I.e cacroyer (rie - Le cotonnier^he-rtracd (oricin.irc Frc. - -ra,neriq"o l^-Egttt. er d'Ar.abio) ; 6 fois ;r);d;;'Ë; ,.,ir.iï .t ,o"i_
na,ur€.
iiîil;t;';dr;i,îii"i,i'iïe
feuilles grillées et séchées servent à préparer
la boisson qui porte le même noïïI. Auprès du thé se classent les camellias , ravissantes fleurs drornement.
Les Célastroid.ées renfer_ ment parmi leurs familles celle des Vinifères r {ui a pg^qr type la uisne - (FiS. | ô2).
257, Classe des Cruolférinées- Les Cruciférinées - nom et leur im. doivent leur
portance
à la famille
Flo. l8?.
Japsl1) .
-I
Le Thd (de la Ctrire er du fois moindre que nalur6.
rels, et les juliennes 1
à
des
là quo nous trouvons réunis, à titre do plantes d'ornement, les giroCt ucifères. C'esÉ
flées, les thlaspds ou taboutitre de plantes alimentairer, les
PRINCIPAUX GROUPES DU FÈÛNI'
VÉGÉTAL.
235
choux,-les æauefs,les raues et les rad.is; à titre de plantes industrielles, le pastetl qui fournit une couleur 6leue fort omployée pour les teintures communes, le colza, la
Ftc 183,
Colza (d'Europe)g or -.Le plua petit que lraturè. ' '
peu
Ftc.
t84..- L^e Coquelicot (do nnr ; I fois moin,ire gue
cnamps)
naluto.
nauette et la camerîne, dont on tire des huiles, enfln les moutardes, dott les graines servent à préparer he-s ar.ai. sonnements et sont employées en médebinè. 258' - classe de1 p_1navérinée". - L* alâsse des papauérinëes
.a pour farnilrè essentielle les napauJracëes, dont une espèce est si connue sous le no* àu'àq" elicot,
et dont une autre , Ie pauot branc, produit rr
,*
âLnt
on tire I'opium et la morphinequi provoquont le sommeil, calles ment do*leurs ; mais cé sont des^ poisor, ï"."àigues. 259. crasse des Renonculinéei - eonn-la'cta**e des -Eenoncurinées nous offre à la fois au, pi"ntàs vené_ ?gy:_es et un gran! no.mble de plantes d,ornement qui
d"ailleurs ont presque toutes des suos aores
.i a"nlu..o*.
236
(iHAPrrRE xxvlrr.
L1 grandc famille des Renonculacées constitue presque à elle seule cette classe. On y remarque les ctdmàfitej, lee anémones ,, les adonides, les renoncules, les helldbores , los nfgelles, les ancolies, les aaonits, les piedc-d'alouette
8tc. {85. Fleur de Rertonculo- âcre ou Duu.
ton d'or (grandeur netulelle).
tc Lin Frc. {87. comrrun-(d'Asie et
3 foig nroindt'c que natuto'
d'Europe)i
Ftc. f86. - La Renonculc {cre ide nor ples); I fcir moirrdrs quo nuture'
et les piooines i les aconits, les &ncolies, plusieurs renon, sont partioulièrenrent véné-
cules, quelques anémones neuses.
La olasse des lfespCridéea contient l'oranger, le cilronnier et le limonier ; dane celle dea Géranioïddes, où se trouvent une petite famille (Linées) qui comprend le lin,
.
pRINoIpAux GRouPEs DU RÈGNE vÉeÉre,r,.
23?
et une autre (Gëraniacées), Ies géraniums et les pélar'
goniums,, si répandus dans nos jarclins. Les capucines et les balsamines appartiennent encore à cette classe.
Classè-des Urticinées. - Les deux classes des Polygottoit/ées sont patmi celles où la corolle fait défaut. La première a une importance eonsidérable ; 4 de oes familles doivelt être citées ioi: les Cannabinées, ou se tt'ouvent Ie chanure et Ie houLtlon; 260.
et rles Urficindes
Itte. 188. - Le Chaurto indilitlu nrâle ; .(d'Errr'opc), 5 fr-ris - rnoindle que uature.
l"ru. 1J9'
ott lrlrt - Le Sut'ràciu noir (d'llrrlope-) ;6 lbis tnoiurlrrr qtrc tlature ; à côti, uttc flcur isolée.
Les Celtiûées, comprenatrt l'orme et le mi.cocortli.er: Jes I\Ioracées, contenant Ie mùrier etl,e ftguter l ies Urticacat:s, réunissant les orlies et la pariétaire. La classe dcs Polggonoïdëes ne contient que la famille des Polygonées, oir il faut remartluer en première ligne lc
sarrasirz otJ blé noir, puis l'oseitle etlarh.u,barbe, siconnuc
pour ses usc"ges en médecine.
des Garyoph.yllinées et d,es Om.281. - Olasses série des tlialypétales çsérigynes est un beilinées. La -
peu moins nombreuse quo la précédente; mâis parmi ses
238
rHAprrRE xxvrrr.
diverses classes, il en faut citer d'abord 3 ou 4 d'un oertain iutérêt, puis 3 dernières d'une importauce hors ligne.
Vient d'abord la grando,classe des Caryophyllinèes, qui a pour-famille prino.ipale les Cargophyllées, beau groupe naturel de plant-es d'ornement, æillets, silénes, ou cle-plair_
tes commurres dans nos campagnes, coquelourd,e, compa_
{90. f'Io. '
L'(Eillct c'tlo-
- nos jar'r,lins) ; lant (do 3 fois moindre qug
Ftc. l9l. Lc Pelsil cultivé (rl'0uropc);4-fois moiutlrc quc natufe.
natute.
gnon rouqe et compagnon blanc, stellaires, spa?.goutes, etc. La famille des ehënapodées, où se range;t le bcl_
teraue et les épinards, {igure aussi dans cette'-classe. Les groseilliers et le caesis sont les types de la famille des /?ibésiaaées. Les ombellinëes ont dans nos campagnes de tombreu_r
représentants, remarquables en génêril par leur ùcleur, souvent agréable ; on .peut oiter- le yenoitil, re persil, le cerfeuil;. plusieurs. espèces sont alimentaires , la carorte,
lo panais; I'angéliqie , le céIeri; d'autr.es sont
véné_
neuses, les cigries. I)ans la même classe est la famille âes
PnINIIII,AUX GR0UPES DU REGNE Araliacëe.s, qui renferme
lias.
VÉGÉTAL le |ierre et a pour type les
23II
ara.
à Ia elasse d,es tucurbitirtèes, tout le mondc le ntelon, In courge ou potiron, le concornbre, de
Quant connait-
la famille des Cucurbitacées. Parlons lnaintenant des B grandes classes
si imporet les Antentacées. 262. Classe des Rosinées. La belle olasse iles - caractérisée 1?o.sirrics, par sa cor.olle- cle forme rosacée, se.
tantes ; les Æosirzées, les Légumineuses
rw frG.
11rl|.
/
(,
( \'r..
l'rc. f'rc. {92,
!'rc. {93. Ftc.
{0&. -
{9'r.
Raureau de Cognassier (d'Europc); moitid de nature. Les t4tamines après que la corolle a été enlevée. Un Coing cuupé par le milicu pour montrer les graines.
(3 lbis moindres que naturc).
tle 5 farnilles. dont B on ne peut plus dignes d'intérèt I les PoriracCes,les Rosacées et les A,migdatées-. La premiôre cr pour t;'pes le pomntier et le ploirier. Dllc eomp.ose
OHAPITNE XXVIII.
240
oonrprend en outre le cognassier, le nèflier,le sorbier et I'altsier; vous connaissez tous les fruits qu'elle nous donne. La seconde famille a pour type la Rose et ses Flû. 105.
Pêche encole - Une Ir branclre.
Frc. {96.
Flcurs ds
Prhhcr -(d'Eulope).
attachée à
@ Fle. t91. intact"
-
Fla. 198.
Noyau
oulert
Noyau
montfant
sun amtnd€. (Ces quatre
ligurer sont
I
fois moins grrndes quo nature.)
.innombrables variétés(Fig. {68); c'estlaplus belle de toirtes rros fleurs; dans la même famille se placent la ronce, si commune dans nos haies, leframbaisier, le fraisier. La {a' mille des Amygdalées est la plus féconde en fruits exquis;
on
y
trouve les cerisiers, les merisiers, les pruniers,
leg
"abricotiers, les pëchers et les amandiers,
208.
-
Glasse des
Légurnirxeuses.
Cette gra.nde
YÉGÉTAI... 24L clâsse, que caractérise son fruit aonformé en gousse ou légume, so pertage en I familles, dont 3 sont composées d'esp'ices étrangères ; nrais plusieurs sont par les services que l'on en tire. Quant à irnpôrtantes -quatrième, c'est celle des Papillonacées, dont la coin rollé a une forme si romarquable. Les plantes de cette Jarnille sont distribuées dans tous les pays , et de irombreuÉes espèces croissent dans le nôtre. Les unes servent à l'alimentation de I'homme, d'autres à la nourriturè des bestiaux I d'autres font I'ornement de nos jarPNINCIPÀUX GROUPES DU RÈGNE
(t]ns.
Les Papillonacées sont divisées en
7
groupes, dont qua-
tre
seulement n.rus intéressent. L'un de ces groupes comprend la plupart des espèoes dont secom-
posent nos prairies
artificielles : luzernes et trèfLes; un second oomprend les
genêts, les ajoncs et
deux beaux arbres d'orttemerfi" Ie faux-
ébénier, le faux-
ou robinter. Un troisième â pour acacia
type le sait{oin, qui dans nos prairies rivalise avec le trèfle et la luzerne.
Voici maintenant urt Éîroupe de légumes farineux,les pois,les
letitilles, les
[lc.
commuD, fleut's et 99- Le Genêt moitié dc naturc. fruit (d'Europe); f
fèues,
les pois-chiches, les Desces
et les
gesses.
D:rns un groupe voisin sont classés les haricots et une belle
la glycine. Panni les plantes industrielles de cette farnille, il faut oiter l'indigo'
plante grimpante cl'ornement,
Foc.
-
T. rrr.
7**
?,42
cHAPrrnE xxvtrr.
tier, arbrisseau des pays chauds d'où l'on tire la célèbre couleur bleue connuè sous le norn d,indigo. Dans une famille (trfimosées) cle la même classe se trouvent les vrais acacias o1J 'gommiers, dont plusieurs espèces fournissen tkt g-tmme uràbique, et aussi la iensifiue, célèbre par les mouiernents qu'exébutent ses feuilles, dès qu'oÀ la touche.
_ Uns autre famille voisine (Cæsalpinides) produit de beaux bois d'ébénisterie, le ltatissand.|e, le' bois d,e iorr, er des 'bois de teinture, dônt le plus'oélèbre est le {rois de C
ampêohe.
264.
Classe des
Amenta-
,
cées.* Cette classe o ompre n d une longr-le série de
plantes à {leurs unisexuées, dont
la plus
part sont de
' Ftc. 900.- Le Châtaignier(d'Europe;, fleursnriler, fl,'urs femclles ; 8 fois mointlrc que nat.ure.
grands et beaux arbres communs dans llos forêts. La ClaSSe ,Jit,rl* OO*_
prend 6
fa-
milles, dont
ô appartiennent C'est d'nbord
à nos contrées. la famille des Juglandées, qui a
pour.
type les noyers. La famille des Salicinëes se compose des saules et des peupliers. Une troisième famille est cellc des Quercinëes , ou les chênes groupent autoul d'eux les châtaigniers , les hêtres, les noisetiers et les charmes, Enlin dans une quatrième famille, cello des Bétulacëes, sont placés les aunes et les bouleaux, 265. Glasse des ConiIères. Le sous-erubranchs-
-
PRINûIPÀUX GROUPES DU NÈGNE
YÉGÉTAL.
243
mentdes Gymnospernnes se.compose seulement de 2 classes, dont les plantes, presque toutes arborescentes, ont un
Frc. 90t.
-
Le Hêtre (d.Europe)
; hauteur,
g6 à B0 m.
erpect tout partioulier et le plus souvent d'un trèg bel effet; ce sont les conifères ôt tes cicad,oid,ér". Nou, nu nous arrêterons qu'ir-la première. Elle se oomposo de 4 fa. miilos; oelle dos Abiéitnëes est .umarquuËle par son
port : ce sont les rapins, les pins,les
et
ces
des Cupressinées, réunit les cyprès,tu" grnéu-ii'i)r,
Ieg
mélèzes'
arbres de I'Amérique du Nord de hauteur vraiment colossalo, fplelés équoias ou wellingtonias. La seconde familie, celte
CHAPITRE XXYIII.
21,4
thu.ias et d'autres espèces étrangères. I-,'if est le type de la frrmille des Taxinées. La quatrième famille est étrangère
ànos pays.
Frc. 202.
*
Le Srrpin épicéa 1d'Europe) ; haul,eur, 90 à 96 ut'
266. - Embranchement des Monocotylédones. embranohement ne comprend pas plus de {0 Le second familles, dont beaucoup renferment surtout ou exclusivement ties plantes étrangères à nos contrées. Telles sont les bananier's, les airanas, les pahniers, les rotangs, les sagouliers, les dattiers, los cocofiers et les pandallus ou baaquois.
Par oompensation, I'une des classes de oe même embranchement a une importance exceptionnelle: s'est'celle des Glumacéec, dont la famille des Grarninéee eet le groupe
gtrr
. pnlNcrpaux GRoupEs DU RÈGNt
essentiel.
Atant
seule qui mérite I'attention.
Fto. 903.
-
vÉcÉrar,. Z4r,) il en est une
cette classe si importante,
Lc co.otler orilinairo (deg contrées éqrratn*ares), plurreurr picds avec des fruits I lrauleur, g0 à pb nr.
267. prend
Classe d,es Lyrioïd,ées. classe com- Cettepar I- familles, dnnt B sont remarquables la beauté 7*++
CHAPTTRE XXVIII.
t/r6
présen' I ce sont les Litiacées,' les lis en amaryllit' les comprenant Amargllidées, iÀi f. type; les etles og^riet; les 1ric1ecs, contetrant les irds, ià* """"ir'*es les saft"ans. glaleuls et Lea
rle leurs fleurs
l(i,k; \it,'y'î
,7
WA
Fro. 904.
Le lluguei de nrrl
d'Àllemagne (do - L'h'ismoitié rle rtature. ttrute I'Europe;;
Fto. 205.
- ; moitié de,naturo' (d'EuroPe)
La famille des Liliacdes renferme de nombreuses espè-
ces que I'on a partagées en
7 groupes.
Les unes sont de
nagitifiques plantes d'ornement, très recherchées dans nog iardins ét aont tout le monde connaît les noms : lisrtuli'
brt, fritillaires, hémérocalles,
aloês, iac-inthes, muguets.
b'autres servent à notre alimentation. l'asperge, realt,l'ail et guelques autres espèces.
le
poi'
PRINCIPAUX GROUPES DU RÈGNE
VÉGÉTAL'
2&7
268-ClassedesGlumacées.-Sonnomvientdes gtl;er on-butt.. qui enveloppent le fruit ou grain. ElIo Ë. subdivise en 2 grandes familles, mais no-us nous
bà"o"ronr à celle des Grarzlinëes, C'est une des plus nom'
frc.
906.
rope);
lure.
commune (d'EuL'Orge *mointlre quo na3- (oir
breuses
du
Fto. 207.
La Canne à oucre (tles
hauteur 3 m. 50. équatoriales);
règne végétal et c'est
à des espèces do oe
groupe que nous devons le pain, Ie sucre et les meilleurs iôurrïges de nos bestiaux, celui des prairies naturelles.
CitonJle froment, le sei.gle,,L'orge, le tiz, le maTs, le nillet, !'auoine, Les noms des nombreuses espèces qui formerrt le foin des prairies sont inconnus du vulgaire. La eanne à sucre mlrite d'être citée à part; à d'autres titres il faut mentionner oncore les roeeaur de nos pays et
248
CHÂPITRE XXVIII.
gigantesgues f:t "olu"g1 oou', cont le bois creusé
aélèbres sous le nom de àarn_ en tubes naturels rend auxpeu-
ples de
I'Asie'intertropicale dés services inafpr*ioutr* po$_les constructions'de tout genre. 269. Embranchement d"" Cryptogrames. _ Ce - embranohement troisième àes piuotrJ r*-t-.c*u,"n t nombreuses, mais à peine "éuoit quelques-unes nous sont_elles
(D 8ro. 9ft1.-
- Le Polytrfc, 1j'Eu_
espêce de
.mousse rope;; moitié de nature,
Frc. g0g.
_
L'Agaric comeslibh
fae f'rance;; rno-itij
ae-iïi-u;]"
utiles; Ie nombre -de celles qui nous nuisent est plus con. on n'en,connait guèr9 que b group;r'àans re langage vulgaire : les fougèlres,les mozssrr, le" Iichens, les champignons et les algues. La classe d"; ;;;*p ignons sidérable.
mérite seule pournous querques mots. Ileaucoup'd,entre eux nuisent soit à nos ourtuies, 'soit aux ,r-t"n=itË, de nos demeures, soit à nos conserves alimentaires. Les rnoisis.rures sont des espèces de champignons beaucoup ; d,au_ tres vivenr sur les-plante, ou ,u, i.r"ri^*"ïliliaetu.minent des maladies souvent très gr€,ves. Les plus parfaits d'entre eux, et surtout ra truffe, nous fournissent des aliments dérioats ; mais les propriétés vénéneuses beaucoup d'autree entraînent dËs ô"ng...'t*.ifrËr. de pendant un boranisre qui avair érudi8 a;..;;'ïJ^ii. c"_ ru, champignons a indiqué Ie procédé ;;i";;;;"; ,. g"-
249
PRINCIPAUX GNOUPES DU RËGNE VÉGÉTÀL.
mntir de I'empoisonnement. Mettez une livre (500 grammes) do champignons coupés chacun en .& ou en I morceâux' selon leur grosseur' dans un
litre d'eau ; ajoutez-y 2 ou 3 ouillerées de bon vinaigre et 2 ouitlerées de eel de cuisino.
Lt
?,(f,
ffl
Laissez reposer Pendant deux heures, puis lavez à-Plusieurs eaux. EÀfïn mettez les cham' pignons dans de I'eau froide
ào-" oottt faites bouillir Penciant une demi-heure ; ensuite
lavez : égouttez et PréParez le tout pour la table. Il serait
imprudônt d'oser, gràceà cette redette, manger sans distinction toute esPèce de chamPiEnons. Mais, aPrès avoir soi-
/to-
Ëneusement choisi ceux que
fon croit bons à manger' on évitera sans doute tout acoi-
dent en les PréParant ainsi. Si
Lo
Frc. ?10.
Flancc-
;)
Lichen commurr (dc grandeur natunelle.
t;on oroit pbuvoir s'en dispenser, il est au moins très utile, avunt d'accommoder des ohampignons, de les sau' ooudrer de sel marin, de les laisser rcposer au moins onu denri-houre et de les presser fortement entre les mains pour en extraire tout le suc possillle. nÉsuuÉ DU cuÀPrrnlr xxvrlr. Pri.nclpaun gïoupes du règne aégétal' des Dicotylédones; caractères:
deux co'
- Embranchement troncorganisé en couches-de bois concentriqueg et enve' tvlCdons: réseau. feuilles ii;;;;il-e"orrË; - Monocotylé-à nervures en à ner' 24g.
feuilles I caractères: uu cotylétlon I racine sans pivot; i" plus souvent parallèles.-- Ityptggam.e.l earactères: orge'piur Ài-pf*, oi fl"ors, ni fruitÉ,-ni graiues;ils se multiplient "o"es ;tr"til par des spores.
aoh-es
'
: - Les Dicotylédouee se divisent en 2 Eous-embranchements Gymnospefines' les et Angiospermes les --Zfl .i Z6i, - Le premiôr sous-embranchement comprend l4 classes de Yégétaux gamopétales et 3? classes de Yégétaux dialypétaleg' 2 sZriee de Ëtassei se partagent chacune en périgynes et hypogynes
zno.
Ces
?50
CHAPITRE XXVIII,
2!3. -' Dicotylécrones^ gamopétales périgynes: crasse dee astéroidées comprenant la famille des compgs"es çaahtire, marguelites, chicorées, blêue ts). c I asses voi si n ei,-rè-s'c;;il" (cJ#io, o r., 1 ; !id"J les-.l,onicérées) (chèvrefeuille, sureau) ; ià* n*rll;e., "qgu"uo"*,
caféier, quinquinas). 264 et 266. - Dicotylédsnec gâmopétales hypogynes : classes des
Solaninées (porm9 de terre, tabac) er des ï"ideoi"j* (rhyms, menthes, lavandes). Dicotylérrones. diarypétares hylogynes; clasee des ?!6. Marvoidées -(mauves, cotonniers). - olasses-voiÈines: cuttiiores (thé), 0élastroidées (vigne). 257. - Classe Aes-_!ryclterin,ées (giroflées, navets, raveg, radis, colza, chour, moutardes, pastel). 258, Olasse des Papavérinées (pavots, coquelicot). 259. - classedes Renonculinces (renoncules,' anémones, pivoineo, c_lémetitee). - classes voisines : le.s Hespéridces (oranger, cilrâr{nier),lee Géranioidées (lin, séyniu3q, pclargoniums, capuclnes, balsaminâs). t60. - classe des urticinées (chanvre, houbion, mtricr{ figuieri, _ orties).clagse voisiue: lesPolygonoïdées (sarrasin,'oseillq rËubàrbe). 161: Dicotyléu,.,nes dialypétates périgynesr crasge'des caryo-Jpioaras).'qhyllinées (æilletn rttlgrl coquelourdes, ïcttcrav.s,
'-'classe {amrlg voisine, 'e_s Ribésiacées (groseilrier, cassis). des ombellinées (persil, cerfeuil, carott-g panais, céleii, angéiique, ciguë, lierre, aralias). classe voisiue, les cucur'bitinEcs
eourge, concombre). 262. classe des Rosinées;6 familles.: les pomacées (pommiers,' - néfliers, poirierro ôognassiers) ; les Rosacées (roses, ,oo".l'frambol eierir, fraieiery) ; les amygdalées (cerisiers, pruniers, abriâotiers, pê. chen, omandiers), et 2 autres moins importàntes. 263. - Olasse des Légumineuses; 4 familles, dont 2 ïmportantes: Ies P.apillonacées (luzernes. trèflcs, génêts, ajoncs, sainfoins, pois,
çïeton,
lentilles, fèves, haricots, faux-ébénier, faux-aôacia, indigotie'ri ei lee Mimoséee (acacias, sensitive). 264. des Amentacées (noyers, s&ules, peupliers, chênes, - Classe châtaigniem, hêtres, noiaetiers, bouleaux). 265. seeonrL sous-embranchement contient seulement 2 - Le classee. Classe tles Conifères (sapins, pins, mélèzes, cyprès, geué-
vriers).
Monocotylédones compfenuent l0 classes. - Les Classe des Lyrioïdées: familles des Liliacées (lis, jacinthes, muguets, asperges, ail, poireau) des Iridéee (iris, 266. 267.
rafrans).
;
tulipee, glaiàutÉ
268. des Glumacées: familledes Graminées (les céréales, - àclasse la canne sucre). _-269. 1-!es Cryptogames comprennent 6 classee: Fougèree, Mouseea, Lichens, Champignons et Àlguer. Dangers de beaucoup d'espèces de champignons,
-
PRINCIPAUX GROUPES DU RÈ&NE
VÉGÉTAL.
251
QUESTIONNAIITE.
94.9. Quels sont les caraclères des Dluotyléd,onesl des Mottocotylédones? d.es Çryptogames ? les Dlcôty- 250, Cornment iliuise-t-on lédones ? 251 et 252. 0ommentdltti,se-t-onles Anglnryermes ? gSS. Quelles sont les Ttrlneipales c/crsses de Gamopétules pérlggnes,l Quelles sonl Iæ_e$pèces remarquables? 254 et 255. Quelles sont les pr[nci. pales classes de Gamopitales hypogynes? Quelles sont les espàces remarquablesT 956 à 260. Quelles sont les princlpales classes ite DIaIgpétales hypog ynes'l Quell es s o nt las espèces r ent, arquab les I - 26 I à 96 4. Qztelles sont les prinelpales classes de Dlalypétalet përlgynes? Quellet sonl lec fantillcs les plus imporlantes ? Quelles sont les espèccs rcthaïquablesl * 265. Quelle est Ia classe irnportante des Qymnospermæl Quelles sont lcs espècesremarquabletl - 266 à 265. Quellas sant let crasse,s lnt p or l a ûes des Mo noc o t y l édon es ? Quellcs espè ces doit- on ci t er l - 269. Queb sonl les gïoupes au classes des Cryptogarnes'l Peut-on sc garanlir des dangers des clrumplgnonst t
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QUATRTÈME LEs
P
ARTIE
M I NÉnnux
CIIAPIÎRE XXIX. \
C*"r" soL ET r.Es RocrrEs. 27O,
La terre labourableet le sous-sol.
La sur
face du -gol est formée d'une couche de terre ameublie par les opéntions de la oulture. Elle se compose depetitsfràg-
monts parvenant des parties plus profondes et de menus débris des plantes qu'on y a fait pousser aupâravant. Au delà d'une profondeur qui atteint à peine un-demi-mètre, le sol n'es-t plus jamais _remué par Ia culture I c'est ae quo I'on appelle Iesous-sol. La composition du sous-sol valie selon les pays. _Tantôt il est formé de sable, de cailloux, en un mot de matières peu résistantes : tantôt ce sont au oentraire des matièreg dure_s et compactes, oomme la pierre, le marbre ou lo granit. Les diverses substances minéralei qui constituen-tle eous-sol à sesdiverses profondeurs portent le nom général de roches.
27t. - Roches sédimentaires et roches massives. A mesure que I'on creuse plus profondément dans le -sol,onvoit-chenger la naturp desroc[es dontil
compose. offre une régularité remarquable; elles form:nt des couohes d'une épaissour variable, mais placée.s les unes au-dessus des lq!rys en llts parallèles. Ce sont évidemment des dépôts faitslentement au fond deseaux et les uns après lesautied. on désigos les roohes ainsi disposées sous- le nom d€ ro
Tantôt la disposition des .oches qui
se
se sucoèdent
LE SOL ET LES
?5t
ROCI{ES.
ches sédimentabec, du mot sédiment qui eignifle un dépôt de matières accumulées au fond d'un liqui"{e,én repos./
j''' ,,':,itl! 'l r j
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couchÉ -au 9{1.- Coupe du sol ten'eslre pour montrer le mode de disposition des -FtC. ràiit.r *ailn.nt"i.ài. - À B Ô D E, corrclres re,lrcssées el-inclinécc poatérieupar été dépll. F G H I J,'couclrcs horizontaler n'eyan3 rem€nt à leur lormation. céee. le rol cullivé. -
-S,
Tantôt au contraire les roches forment dans l'intérieur du sol de grandes masses irrégulières, sans aucune trace de coucheJ parallèles; ce sont alors des roches ntassiues. Les roches rirassives proviennent de matières fondues qui peu à peu se sont refroidies et sont devenues solides" Aussi les roches de sédiment s'appellent encore'rochet aqueuses, et les secondes, roches ignCes (du mot latin ignis, qui signifïe feu). 2t2. - Rockres siliceuses. - Les roches massives ou ignées sont composées de rnatières qui ne fondent-ni dane l'éau ni à une châleur modérée. Leur fusion ne se fait qu'à
de très hautes températures, supérieures à celles ou fondent rnême beaucoup de nos métaux. La substance qui do-
mine dans ces roches est la silice; aussi les appelle-t-on gouvent des roches siliceuses. La silioe est composée d'orygèneetd'un autre corpssimple appelé siticium. Elle ne se dissoutpas dans I'eau, 8e iond à peine aux feux les plus ardente et n'est attaqué ni par l'acid.e sulfurique (huile dq vitriol), ni par l'acide azoti' que (ent-forte). Roches caleaires. - Un grand nombre ùe ro27g. ohes sédimentaires sout d'une nature toute différonte' Ellce ,. ïo,oposent d,une substance poreuse_ qui s'imbibe d'eau ,rr"u fioilement, qui ee dissout même dans ce liquide lorsÀJii contient de'l'acide carbonique, et qui, lorsqu'on la BOO. T. III.
-dI
CHAPITRE XXIX.
clrau.ffe, ee décompose et donne pour résidu de la chauc, en dégageant du gaz acid,e carbonique. A cause de cela on les ap.pelle des roches calcaires (du mot lati' calx, chaux). D':rprès les résultats tle cette décomposition,"n.,.olt que iu calcaire est formé par la combinaison de I'acid.e carbonique (oxygène et carbone) avec la chaux. celle-ci est composée à son tour d'oxggène et d'un métal appelé catciuri;les chjmistes appellent le calcaire du carborâte ae chaux. Les caloaires se sont formés sous des températures peu élevées.
274. - Roches argileuses. appelle argile une - Onest'alors matière minérale, rarement pure (elre parflitement blnnclre, comme la haolin dont onfait ta terre à porcelaine),
habituellement colorée en rouge, en jaune, en vert ou riicme en gris bleuâtre. Elle estmolle parce qu'elle est ordinairement humide ; c'est alors une pâte plus ou moins
oompacte, douce au toucher, facile à couper au couteau et qui se laisse polir à I'ongle ; mais elle ofire d'ailleurs uns certaine ténacité. Elle se déiaye dans I'eau et forme uno p''pècg de boue; lorsqu'on la ohauffe, elle se retire sur ellerrrrnl€ et se fendille à mesure qu'elle sèche;à un feu ardent elle cuit en perdant son eau et devient dure et cassante. 'I'elle est la nature des argiles, dont le sol renferme des
couches nombreusesetqui sont composées d,e sitice et d'alumine, avec une forte proportion d,eau. L,alumine est uno combinaison d'oxggètre avec le métal appelé aluminium. Les argiles traitées par le feu devenant des ferres cuites ot r'oteries, il est clair que ces roches se sont formées dans I eau dont elles contiennentencore une quantité importante ; ce sont des roches sédimentaires. certaines argiles renferment beaucoup de calcaire ; elles lrrerrnent alors le nom d.e marnes ; le soi en contient des couohes nombreuses et puissantes.
275. espèces de roches siliceuses. -Principales plus importante des roches siliceuses est le gra:rrite,L*qui semble former en grande partie la base dê l,r
cro[ite so]ide du globe terrestre. c'est une roche massive trois sortes de miné. rriux' tous trois siliceux. c'est d'abord le qlrarle, qui est .lu lL silice. pure; ensuite le fetdspath or-those, composé de silice, d'alumine et de potasse, eniin re nùca, d*, "omporê ûrornes oorps que le préqéLlent plLrs de Ia chaux. Lu gra_ romposee de cristaux agglutinés de
ç
LE SOL ET LES
NOCHES.
255
nite est toujours dur, Iourd et formé de grains plus ou rnoins lins, variés de blano, de noir avec du"gris violet ou
du rose. Le gneiss est une variété de granite." porphyres sont essentielleme*t fôrmés d,un feldspath - Luq clont la pâte est parsemée de cristaux d'autres matières
siliplupart sont d'une couleur rougeàtre, mais il el est d'autres colorés en vert, en noir où variés cle diverses nuanoes. o'est une roche dure et susceptible de prendre un beau poli. on trouve auprès des volcans anciens cles roohes siliceus-es désignées sous le nom de trachyte et de basalte. cette dernière est remarquable parce qu'elle est souvent clivisée en colonnes à cinq ou sii facesl elle est d'un noir bleuâire. Les trachytes ordinairement sont de couleur sombre, avec un éclat de verre opaque, et parsemés de r:euses..La
très petites oavités. quartzites sont'des roches principalement formdes _ Les de quartz et généralernent blancJ ou de couleur craire. Les silex, dont les. plus oommuns sont.les pierres â;Êusil, se composent de silice impure. Parmi les roohes sédimentaires, on rencontre des couches de menus débris siliceux, soit à l'état de saôre plus ou moins fin ; soit à l'éùat de grès, qui ne sont autre cËoru que des sables étroitenrent aggloméiés et devenus durs etr compacts ; soit à l'état de cailloux roules usés par les eaux qui les ont longtemps transportés, et aggl'tinés pâ.r une rnatièreminérale qui s'est piise autour u éu* à la ^manière d'un ciment.
278,
Principales roches calcaires.
La
plus
grande -partie de ces roches sont principalement formées de carbonate de chaux; mais les unes sônt compactes et peuvent prendre un très beau poli : ce sont les 'marbres; les autres sont grossiàres et foiment les diverses sortes de. pierres caleaires, depuis la pierre de tailte la plus fine jus-
la craie blanche. Le gypse est une autre roche caloaire formée d,e sulfate de chaux et habituellement nommée pierre-à-plâtre. Lis plus firres variétés constituent I' albâtri. 2.77. Priacipales roches argileuses. _ Il y en a qu'à _
. - , les ardoises ou schisle s tlois sortes argileux, les argi_ les et les ntarnes. Le mot schisle désignà toute roche {ui tend rtuturellement à se diviser en feuilles plus ou moins
256
CHAPITRE
minces ; chacun sait à
XXIX.
\
quel point les ardoises ont cette
texture ; ce sont des argiles solidifiées parce qu'elles ont perdu de I'eau et se sont mélangées de diverses substances étrangères.
gemme. - C'est une roche transparente 27A. - Sel incolore qénéralement ou faiblement colorée de nuances attire facilement I'humidité et fond elle rosées ou .iâ*ner ; -à la surface ; elle a url goût salé très prononcé. C'est en effet du sel commun à l'état de roohe ; il se compose de chlore (g*z simple de eouleur jaune) combiné avec du sodium(métal qui, uni à l'oxygène, forme la soude). 279, -Roohes combustibles' - Elles sont essentiellement composées de carbone, et plusieurs sont de vérita' blos charbons. Le graphite ou plombagine, nommée aussi mine de plomb, est une matière minérale d'un gris sombre, aveo un éclat métallique;elle tache en gris les doigts et le papier ; c'est du oarbone pur. On le rencotltre en -p." étendu dans diverses roches sédimentaires. âmas Viennent ensuite les divers charbons de terre : I'anthracite, charbon noir très compact, avec des reflets irisés, 1e brùlant bien qu'en grande masse, mais dévelo-ppant alors une très grandé shaleur ;la houille, si communément employée dans-nos usines et pour notre chauffage domestique, charbon mêlé de matières volatiles, dont on extrait le coÈe et le gaz d'ëclairage i Ie lignite,-dont les variétés les plus comiactes sont connues dans la bijouterie sous les noms de ia;s ou jayet, et dont les plus communes sontïes oharbons "b"on* tiès impurs. Le bois fossile, que I'on tire surtout en
Irlande de ceitains sols maréoageux, est une variété cle lienite. La tourbe est une autre roche charbonneuse qui *i for*u tous les jours dans les marécages, pâr la décom'
oosiùion cles mousses et des herbes sous une couche d'eau. ' Les bitumes, dont deux variétés importantes sont con' nties sous les noms d'asphalte 'ou bitume de Judée (noir ott' pétrole-.(jaunâtre et liquide)' lle catbone et d'h-ydrogène. Le dernier sont des est une sorte-d'huile minérale dont I'usage s'est répandu
et de naphte et sotide)'composés
pour l'éclairage domest'ique. Toutes ces roches combustibles se trouvent en dépÔts' restreints d.ans les diverses couches de roches sédimen' taires. 28O.
métalliques, - Roches
Les plus importantes
LE
SOL
ET LES
ROCHES.
257
sont les roches ferrugineuses. L'une d'elles forme des secliments de quelque importance sous les divers noms de fer en grains, fer des marais, ocre jaune, limonite; a'est ta,n oxyde de fer contenant de I'eau et généralement d'as. pect terreux jaune rougeâtre. Le fer spathique ou fer carbonaté est un carbonate de fer intercalé en petits ârnas ou en veines appelés ftlons, dans les diverses roches cle sédiment. nÉsuuÉ Dn csaPIfRE xxrx. . Le sol, et les rochet. 270.
La - ; en
cultivée
eouche superfrcielle du sol est formée par la terre dessous est le eous-sol cr-rnetitué par des roches de
natute variable.
2
sortes de roches: Ies roches sédimentaires et les roches massives clispos/es cn maises irrégulières. - Les roches sédimentaires se nomment aussi roches aqueuses, parce qu'elles se sont formées sous les eaux.Les roches' massives se nomment &ussi roches ignées, parce qu'ellee se sont formées sous I'action de hautes tenpératures. Les roches massives sont surtout composéesde siliee. 2'12, - Dans lee roches sédimentaireg dominent les matières cal213. caires et surtout le carbonate de chaux. roches argileuses sont forrnées de silicate d'alumine. 274. - Leg contient de I'eau ; elle est ordinairement molle et plasL'argïle et so déIaie dang l'eau; par Ia cuisson elle perd son eau et Êe tique, trÀnsforme en une terre cuite dure et cassante.-Les marneg sont des mélanges d'argile et de calcaire. 275. - La plus importante des roches eiliceuseg est le granite, formé de quartz, d.e feldspath ortbose et cLe mica. - Les porphyres sont d'autres roches siliceuses où domine Ie feldspath. An voisinage dee anciens volcans on trouve les tra,chytes et les ba' Baltes, autres roches eiliceuscs. - Enûn les quartzites gont dee rcches orl domine la silice presque pure. -Des clébrisdesroches siliceuses forment parmi les roches sédimentaires des sables, des grès ou des cailloux roulée. sortes de calcaires sont les marbres et lee 276. - Les diverses gypse ou pierre à plâtre estun pierres calcairesde tout geue. - Le sulfate de chaur naturel. Les troie sortes de roches argiletrses sont les ardoises, lee 217. On distingue
z1l.
ou disposées par couches parallèles,
argiles
fug.
-et les marnes.
2?9. -
Le eel gemme estdu chlorure de sodium uo muràe solide. Les rocbes combustiles sont le graphite ou mine de Le sol renterme aussi les bitumes.
plonb, -les charbons de terre.
-
258
cgaprrRr xxx.
des liquides eombustibles appelés naphtes ou .pétroles.- Dant toutes ces roches domine le carbone. 280'
nomme roehes méta'iques ce'es qui renrermeat soit ries soit des métaux isolés à l'é,batuaturel. -- Les pfus imlort""i., sont les divers minerais de fer.
-ondont ou peut eomposés extraire des métaux,
QUASTT0NNAIRE. 27go Que trouue-t'on, rrans.ra superfi*e du sor?
les 3 catêgortes de roches qu,, fatfr d.lii/i"gur, ? t-on rochre sitieeusec? grc;
ï7Io sont _- gTgo eueres ffxappette_
: aruit,luseii .Qu,apprtiii-oo ,oriri caYiam,, t _ 274' Qu"nppeil,e-t-on roShes puai^ ii,,'i" ù"'iirncq,,ttes propriétès
|argt.Iep eu'est-cà que
_"îiæ""olriles res s,,nt es,pèces de roehes'sitrceuses 9760 fiurtïà"" ront res dtûerses surles de roc.hes,calcalres? qui tr]g,ip*? p77o Qu,est-oe Quelles sontles espèces d,e roches orgrtirr-irr.f pTgo que Ie sel gemme | 9?go euertes sont tei prlncrpares sorresQu,est-ce d,e roches com. bustlliles? 980" ou'nppelte-t-on métatrquetr eueilet sorir lcs plus impot'tante"s I d.e
t::-!::::t:!"t1s
-
",iiir-ii |_ _ ,oinit
-
_
.]IIAPITRE XXX. I..ES FOSSILES
^Fl.-.
BT LES TERRAINS.
_Qu'appelle-t-on des fossiles ? _ Dans tes ou aqueuses , on trouve des restes
roches sèdimentaires
parfaitement reconnaissablàs d.'animaux
o" à. pr"ntes
incorporés da's la roche eile-même et qui pu" ,on'ùqu.ni, y.ont été pris et enseveris au temps o,i erie se-ïàrmuic ; c'est ce que fon appelle des fossiies (étres Daris les masses des roches ignëes, on ne trouve "nrouiry. pas de débr.is de ce genre. L'absence des fossires donne l^ieu de penser que les roches ignées se sont formées dans des conditions qui ne se prêtaient pas à l'existe'oe des .orp, i.ivants ou qui ont complètement anéanti leurs moindres restes, , Les eaux sous lesq'relres se sont déposées -ie*-""och., sédimentaires éta.ienc des mers,.des racs] àà, ot*gs, dc.s fleuves et des rivières comme il en exist. *":oorâTiui. r,i
virraient une multitude cl'animaux aquatiques; sur les rivages, desanimaux terrestres,au mirieu a,.io. ogsotatiorr
L
?59 ÎERNÀINS. bien Dlus ou Eoins riohc. Ce sont ces êtres d'une époque dont ;i;; éi"ùnée de nous que la plus lointaine époque ce sont ces i""i."t lôs plus ancieni récits de I'histoire, les débris en retrouvons nous dont itiir--i"tedi'Iutsiens
LES FOSSILES ET LES
o"eusant les roches dont se compose le sol' Les couches de 282. - Les temps géologiques' sg,l placées litir le dons piésentent sédime.ii" de roches que tot'rie évident est il autres; des iù* f.r uns au-dessus elle' i)e avant for*ée t'eit couche placée ,oo. ,tt" autre couehes sont clifférentes I'une de d.rr* les ;i;t;p.i"que sont pas les mêmes eaux qui les ont déposées' l'autre, ce ne et Chacune d'elles .J*àtpontldonc à-uneépoque .distincte'des pireillement exisie qu'il c'est ;;;;";; -q..'on ce qui le prouve -i.t rencontre ; chaque fôssiles différencer .nt"u -y. d'animaux et de pop,tlation.paiticutière onu avait ;p;q"" d'une donnentl'idée nous plantes. ce, epoqu"*^*or"a*ri-ves p'endant laquelte la surface de la teffe est i;Ë;;il;i".I;
peu à peu parv"n"" at sôn état actuel' L'histoire dcs changementsprogressifslel'écorceterrestreestlaGdo. diverses iîùi=.ïe *ot Jignin. histoire d'e Ia terre' Les par'l'étude révélées sont nous histoire énoqnes de cette J*ii**tuires et de leurs fossiles; on appelle ;#ï;;. ;;;;p"q;e* t les temps gëotogiques ou antëdiluuiens (anté' rieurs au déluge). -^âgB.
fo"Iiiesmarins. - Les animaux et les plantes ro.riù, ont des annlogies avec ceux qui vivent aujourquels d-'hui, de sorte que I'oripeut juger, par comparaison' Naturellemetrt forme. léur et vie de geire leur etuirnt t"îoÀrt" deJanimaux marins, éponges, polypiers' coqu.il'
les.crustaoésetpoissons,osttrèsconslcteraDle,puls. au fond cle lïà f rr "à"rnes séâimentaires se sont formées la natttre de pu' donc a On océans' Ïr"t*ï* a. grands âes fossiles, ôonclure I'origine des couches qui les recè1ent. -28+._Fossilesd'eaudouce.-Lemêmeprocédécle comparaison a permis dç reconitaître dans d'autres roches .éJii-t"lt"ires des restes fossiles provenant exclusiveme.nt d'animaux habitant les eaux douces, lacs, tleuves-Ou rlvle' ,u*. O*tt. certains cas, le mélange d'espèces. marines aveo s6 àr, ÀpO."s d'eau clouoe indique que certaine.s roches où rleg ,""t formées sous les eaux de rivages ma,ritimes flLuo"* venaient s'épancher. Ce mélange d'espèces aqua'
?ti0
CHAPITRE XXX.
tiques est encore aujourd'hui chures des fleuves.
le
caractère des embou.
285'
Fossiles terrestres. restes cres ani. - Les maux qui- vivaient à terre ont
présumer ainsi quelle devait être la ,onioi.*Llion des chairs qui les recouvraient; on a pu les ;;o;;;rire en quelque sorte, rnême lorsquo leurs espèces ont depuis
longtemps disparu.
286.
lossiles sont en général diffé_ - Les espèces _ si I'on-en exàepte le* acrue[es. T:ij::_d:?-ftè"es plus voisines de la nôtie, les :|]'{:^.j lqr especes los.ires "9e-gj,oeiques. sont bien distinctes de
celles que nous voyons. à I'époque actuelie. On est souvent porté^à croire que celles des temps géologiques étaient potir la plupart gigante.sques par rapport aux-nôtres. c'estïn" iae" Tuo*ru , res espèces fossiles étaient Ies unes plus grandes, d,autres plus p-etites, d'autres de même tâitte ilu l;*J analo-
gu:s de ngg jours. Beaucoup d'entre elle! n'en diffèrent go'à- pou d'égards, mais il en est un certain nombre dont les formes singulières et les bizarreries d,organisation
nous étonnent,
Il
est une autre- idée également- très répandue et gu'ir pas -moins de rectifier. Beaucoup' de personnes pensent que, dans la série des époques $eotogiques, les animaux- et les plantes, partant dès iormei les"pius sim-
n'importe
ples.
et
de I'organisation la moins parfaite, ru Ëont p.r-
fectionnés peu à peu pour arriver âux formes actuelles. La vérité est que certains groupes ont été très florissants à certaines gpoques, puis ont subi une véritable décadence. Alnsi Ia classe des Roptiles est à notre époque bien moins riche- en e-spèoes et bi-en moins variée'en' conformation qu'elle ne I'a été au temps où se déposaient les roches des te*ains- appelés Jurassiqueset crétâcés. parmi les Mammitères les ordres des Porcins st des Jumentés ont été plus
261 TURNÀINS. florissants qu'aujourd'hui, à une épogue qui a. précédé la nôt.r, à cellà des te*ains tertiaires inférieurs. Àu oontraire, d'autres groupes sont de nos jours à leur apogée ; d'autres
LES FOSSILES ET LES
encore ont comPlètement disParu.
ou
desrestes foSSileS. - Lesanimaux - Natu-re qui possédaient en eux-mêmes des parties dures les plantes les ïnt lais'sées comme restes fossiles : tels sont les os, 287.
les coquilles, le test des grands -crustacés, I'enveloppe .et iu* piqionts des oursins,*les polypiers et madrépores, lcs troricJ d'arbres, eto. Les animàux mous, les organes herbacés des planies ont nécessairement été détruits ; mais pius d'uneiois la pàte encore molle de Ia roche a pris leur èmpreinte uve" ,.n* merveilleuse finesse, et I'a couservée ineffaçable. terrains. - Un grand nombre de roches 288: - Les dans le sol une étendue assez grande pour se occupent retroïver dans toute une région ou même cl'un pays à un autre. Lorsqu'elles se présen-tent avec une teile abondance, les oouohes prennent l-e nom d.e terrains, et ott y ajoute un no* de localité (exemple z Jurassique), ou ,ule épithète rappelant la naturà de la roche (ex.. crëIacé). L'ordre dans le{.uel sont superposés les terrains sédimentaires permet de cléterminer làur-âge relatif, puisque celui qui est en dossous est plus unci-en que oelui qui est en dessus.' On s pu ainsi clresser une liste ohronologiq-ue des divers terrains d'origine aqueuse, caractérisés pir les substances minérales-clont ils sont formés et parla nature des fossiles quc I'on y a trouvés. Le même classement ne pouvait s'appliquer aux roohes d.'origine ignée, puisqu'elles sont disposées par masses et nou far lits sédiinentâires. Mais ces masses se rencontrent inteùatées dans les couches des terrrains de sédiment et - se rattachent ainsi à la même série chronologiclue'
des terrains qui forment le sous289. - Variété contrées. -Les terrains d'origine aqueuse' sol selonles si nous les trcuvions toujours à la place ori les eaux les ont déposés, auraient tous leurs couches disposées horizorrtalôme.ti. tt en résulterait que la couohe la plus récente couvrirait partouttoutes les autres ;oril n'en est pas ainsi. Le sous-sôl varie de nature d'un pays à un autre' En maint enclroit les couches de sédiment ont des direotions
obliques, dues évidemment àdes déplacements qu'elles ont 8*
262
crrAprrnc r.rr. s,ubis,l.glll l'époque-de'leur formation. Des mouvements oans |intérieur du sol ont relevé ou laissé s,affaisser,.,,. certains points, telles ou teiles portions de terr"in. c,c*t ainsi-q_u'à la surface.d'un même pays le ,our-rot est formé de
terrains variés,les uns re".iiËl* ou moins anciens. "ri"Ë, ito, II y a d'ailleurs une remarque intéressante à faire. Lcs terrains Jurassiques' par exempre, sont en dessous des ,er'rains crétacés, et par conséqueït sont prus âsesqu'à,,x. r j. le sous-sol de Ia Franche-cômré et de ïa B";?;ù;J est cn général constitué par les terrains :.,."..ùr.ri ôîen cloit conclure gue ces d.eux p.?y: pôssèct.ni pr. de-couct e* _ne crétacëes. c'est-à-dire qu'a l'époque de t'oc'e"n qui déposaitla craie, la Bourgo$ne et là tr'ranche-comté siélevaient au-dessus du niveau de cet océan et formaient unà it" ou une portion de continent. Au-contraire, le Bassinde Ia seine, quel'on appelle souvent Ie Bassin de Paris, possède partout les couches crétacées ; donc, à cette mêm-e époquà, bassin était sous la rner, au-dessus de raquelre it ne s;est "" érevé qu" po.térieuVoilà. par quel moyen on peut reconstruire en 1em,ent. guerque sorte Ia carte gé_ographique d'une de ces époques dont la Géologie refaitl'histoire.' nÉsulrÉ Du oHApITRE xxx. Les fosslles et les terratns. t8-1. on appelle lossiles des débris ou des traces d,enimaur ou de. plantes que I'on rencontre danc masse des rocbes
-
la ,érti*uo. roches ignées n'en contiennent par. - Les Le dépôt, sous eaux, des diverses eoucheg de sédiments . ?92. -res lndique- une succe$sion d'ép_oques pendant chaeune ou.qoJtr, ,'..t formée une des couches. cette suecrssion d'époques-câo-*iitoo i., temps géologiques ou antédiluviens. Géologie eet I'bistoire des - Lasubis changements que la terre paratt ayoir dîrant taires.
ces djverses
époquea.
on appeile fossiles marinsres restes cles animaur ou des -28T. plantes qui vivaient dans la mer.
on appell-e fossiles d'eau douce lee restes d.'êtres vivants les fl.cuv-es, res rivières, les ruisseur*, t"s iacg et te.
?81. : qui habitaient
étangs. - Le mélange des fossiles marins et des fossiies d'eau douc,. çaractérise les anciennes embouchures des fleuvee. 285, Les fossiles terrestres sont des restes d'anim.aux ou de olar.r,
-
LA gÉRIE DES lERRAINS ET LES AGES GÉOLOGIQUES' 263 a,yant vécu à la surface des terres ; parmi eux abondentles ogsements de Vertébrés terrestres. 286.
des espèces fossileg eont différentes de eelics I mais elles ne sont ni toutes plus grandes,
- La plupart
qui existent aoiootd'hui
ni toutes d'une organisation moins perfectionnée. fossiles consistent surtout en ossements, eoquilles. 287, - Les débrij Beaucoup d'Ênimaux ou cle troncÊ cl'arbres, etc. madrépores, - empreinte. ont seulement -aissé leur plantes - 288. nous On appelle terrains des roches d'une nature déterminée, formant- clans lè-sol des eouches ou des masses très étendrres. - Les eouches de terrains sédimentaires ont dt se former dans I'ordre où elles
sont superposées; les plus anciennes sont nécessairement
dessous des plur-nouvelles.
Leur
en
indique une sorte de
suceegsion chronologie relative dans laquelle viennent se placer lec terrainc d'orieine iEnée. pays, formé par des terrains 2Sg-. - L.'e sous-sol est, suïvant les différents, parce que les diverses couches ne sont pas restées là où
elles s'étaient cléposécs I dans beaueoup t|'endroits elles ont été' après coup, relevées ou abaissées, inclinées dans un sens ou dans I'autre.
,
QUESîIONNAIRE. 2g1o Qu'entend-on par le ntot fosslles ? Dans quellesorteile tenains
les houue-l-on I
2820 Qu'appelle-t on les lemps gëologiquesl
Qu'est-ce que Ia Géologie'l
- 283' Qtappei'Ie.t'on
fosslles m'arlnsl
-
285, Qu'appellet-on fosslles terrestres | 984o Itosslles rl'ee,u, dou,ce ? 286o Les fosslles sortt-Ils gënërulement de même espèce que les ëlres
-
aetuellem,ent uluants'! Sont-lls généralement plus grands ? sont-ils n nls a t i on p lu,s s I m p I e I g èner ul entent d' une or - 2 87' E n quol' eonslst ent 288o Qu'appelle-t-ln terralns ? Dans quel ordre les dëhrls fosslles? clvnnolaglquë se sont fornës les terru{ns së.dimentalres 7 - 989o Lu wlure du sorrs-sol tarl.e-t-elle selon les pays I Les tenalns sonl dlr toujaurs duns Ia position oit les eaur. l,es ont Lléposës I ç1
CHAPITRE XXXÏ.
LÀ SÈRIE DES TERRAINS
ET LES AGES GÉOIOGISUES Les Terrains de sédiment se partagent en 290. quatre-périodes. - Cotnme ohaque teruain de sédimcnt est le résultat du travail des eaux pendant une longue
?ô4
/ cHaFrrnE xxxr.
période de temps, chaque terrain nous donne I'idée d'une époq_ue. 9'gtt ainsi que toute la suite des terrains corres pondant à l'ensemble des temps géologiques se divise e, guatre p.ériodet, représentées dans lesol par quatre séries de terrains: lo Les terrains primaires (les plus anciens) ; 2o
3o
Les teruains secondaires Les terrains tertiaires ;
;
{oL,,es Aaggtq q-uaternaires (les plus récents).
291.
Période_primaire.
Durant la première épo.
que, la répartition des terres et-des mers , à ia place oocupée. aujourd'hui par_l'Europo, offrait I'aÉpect à'un vaste arohipel' Dès cette- époque- reoulée se soirt produites cles hauteurs qui subsistent encore aujourd'hui : les collines de la_tsretagn_e, de la Vendée et du L,imousin, les Alpes prusÉe rhénaïe, -ccandinaves,-les mamelons _déprimés de la les chaînes des Vosge-s, de la Forêt-Noire, du pays de Galles, de I'Ecosse et du centre de I'Espagne. Torites ces terres étaient d'ailleurs séparées par desèaiaux maritimcs. Le nombre des espèces animales èt des prantes fut considérable vers lo milieu de In période ; mais ces divers êtres vivants étaient en général très différents non seulement
cetq qui vivent aujourd'hui,_mais aussi de oeux qui leur ont succédé aux époques géorogiques guivantes. vôrs la. fin de la période primaire, tel iteieî îlots se sont abais,d1
sés sous les flots, et la grande majorité des aninraux et cles pl11t_es seront éteints. C'est un nionde qui prenaii nn.
292. secondairê. La pârio'de sààondaire - Pérlode a présenté-des conditions toutes- nouvèlles. Le oentre et fouest de I'Europe actuelle étaient alors sous iu, eaux d'uno vaste mor. Du territoire de la France il n'exislait gug-re au.dessus des flots que le massif de la BretaEne avee la vendée,l'ilot de I'Auvergne et du Limousin, et rïne terue sur les frontières du Nord. Les représentants âu rèsne ani. mal et du règne végétal étaient en général aussi dfrferents de leurs prédécesseurs.que_de ceux qui sont venus après" Durant-cette_longuo péitode, ont apparu , en Europd, les monts de la Thuringe, les chaînes dc I'oural, de la côtc.
d'Oret des Carpathes.
293. tertiaire et quaternaire. _ Avec Ia - Période périodetertiaire commence un moncle beaucoup pturvoisin de celui quÊ nous connaissons aujourd'hui. r-,,eË ôerres qur
LA SÉRIE DES TDRRAINS ET LES AGES GÉoLoGIQUES.
?65
forment i'Europe actuelle émergent peu à peu au-dessus
les sommets de la Corse et de la Sardaigne, les Alpes en Europe, les rnonts l{imalaya eu Asie et les Cordillières dans le Nouveau-Monde se dressent et txentdéfinitivement la charpente denoscontinents. [,es. animaux et les plantes offrentdes formes analogues à celles. que les nôtres présentent encore. Les animaux terrestres, les plantes continentales se multiplient à cette période, et se continuent au temps des dépôts quaternaires, avec des modifications conduisant à l'époque actuelle. 294. primaire a. carbonifère. - Terrain - La période le sein de la terre de vastes laissé dans dépôts, non seulement très étendus, mais aussi d'une épaisseur de plusieurs milliers de mètres. Ce sont d'abord cles roches granitiques sous la forme de gneiss (roolres feuilletées, pou différentes des vrais granites) ; puis de vieux calcaires durs et compacts, le plus souvent à l'état rfe marbres, des couches d'ardoises' et des lits de grès, alternant les uns avec les autres. Ces oouches forment trois terrains distincts (T. laurentien, abonclant au Canada, sur les rives du Snint-Laurent; T. silurien, trouvé en Angleterre, en Suècle, en Bohême ; T. d,ëuonien. tres développé dans le sud de I'Angleterre) qui des eaux. Les Pyrénées,
.
?66
CHAPITRE
)iTil.
quelclnefois âccompagnés de rognons de fer carbonaté, Tous ces dépôts sont les reste.s d'une époque riche en forêts, en végétaux conifères, ed animaux marin* et fluviatiles, mêlés à des espèces terrestres. Au terrain carbonifère succècle, pour terminer la période primaire, une époque t?. permien\, très pauvre en êtres vivants ori dominent les espèces aquatiques. La période secondaire Terrain jurassique. 29.5. a
- ses eaux des couches laissé- pour traces du travail de
enoore puissantes et nombreuses qui forment trois terrains distincts : le ?. cle Trias, le T. jurassique et, le T. crétacé. Les deux clerniers sont partioulièrement importants.
Le terrain de frias doif
son
nom aux trois séries de couches dans lesquelles il se partage na-
turellement (grès bigarrés, calc
a
ir
e
conchy lien ettnar nes ir is,'es.)
Il est très répandu dans I'Europe centrale et il renferme un grand nombre de petits dépôts de sel gemrne, de gupse (pierre à plâtre), de |ig nite (charbon de tet're),
LA SÉnrE DES TERRAINS ET LES AGES GÉOL0GIQUES. 267 Algérie, etc. Les plus célèbres fossiles qu'on y rencontre sont des coquilles enroulées sur elles-mômes en forme de disque et- appelées ammonites ; des débris de eo' quilles affectant la forme de bâtonnets terminés en pointe, appelés bëtemnites,et de grands Reptiles aux formes bizarrès, dont les uns nagetient dans les mers comme nos baleines (IchthyosarLres, Plésiosaures), dont les autres volaient comme nos chauves-souris (Ptérodactyles). A cetts
\m Flc. 915.
Sqrrelcttc fossilc -Plésiosaure.
Ftc.9t6. - S,lrrclettc foss:..
.lo
PIér'oilactyle.
époque apparaissent les plus anciennes espèces d'f; iseaux et les prerniers 1\{ammifères terrestres. 296. - Tèrrain crétacé. - La couche principale du Terrain crëtacé est la craie blanche, maiselleest accomplrenée rle calcaites compactes, d'argiles, cle sables et de grès, . iandis que les couches jurassiques onl, une ooloration griso t Ou jaunâtre, celles du terrain crétacé sont de nual)ces très- claires, verdâtres dans les plus anoiennes, blancher
*ê*u
dans les plus récentes. Ce nouveau teffain est aussi
nuissa't ôn épaisseur eb aussi généralement répandu quc [e précéclent; i[ est encore plus riche e1 espècesanimaies, Lt ôo*to. lui il est d'originemarine. Lesfolmesessenticlies des animaux jurassiques se coutinuent, avec quelques rnodifications, à l'époque cr'étacée. Mris un changement impartant s'est produil pendant cette même époque : àtoutesles à1roq.,.* préoéctentes. la température des diverses régio's
268
cHAPITnE xxxl.
la surface terrestre était à peu près égale; c'est pendant l'époque crétaoée que la zone polaire devient plus froide, ce qui produit en même temps les zones tempérées intermédiaires entre les climats polaires et oeux de la zone de
torride.
2fJ7. - Terrain parisien. - L'aspect du moncle a bien changé avec la période tertiaire; des terres continentales, germes de nos continents actuels, élèr'ent au-dessus des eaux leurs surfaces plates ou ondulées de collines. Çà et là se dressent de hautes chaînes de montagnes. Les parties basses sont parsemées de lacs et de marécages, et sillon-
nées de fleuves et de rivières. Une riche végétation se rapproohe des formes d'aujourd'hrri. Les Mammifères herbivores peuplent ces terres nouvelles de troupeaux innombrables ; des carnassiers vivent de leur chasse au milieu d'eux ; leurs ossements abondent dans -les roches de cette époque. ùlais celles-ci ne forment plus de puissantes couches ; ce sont de petits dépôts produits au fond d'un golfe, d'une baîe, aux embouohures de quelque fleuve ou dans Ie fond d'un lac. Parmi les dépôts tertiaires alternent les dépôts d'origine marine avec ceux qu'ont produits les eaux douces.
La période tertiaire se divise en trois époques. La première , la plus anoienne, s'appelle éocène (cela veut dire :
aurore
des
irnportante.
temps nouveaux) ; c'est de beaucoup la plus
La
seconcle a pour nom nûocène(temps nou-
veaux moyens). La troisième se nornme ,'
'ai
il.
pliocène (temps plus nouveaux).
Pendant l'époque
ëocène se sont for-
més les dépôts va-
riés du bassin de Paris et ceux du bassin de Londres; aussi les cornprend-
on souvent sous la dénomination géné-
rale de T. parisien Le cal.caire grossier de Paris est la prinoipale formation de ce terrain ; c'est Frc. 917.
-
Crâne fossile de Paléothérium.
LA SÉRIE DES ÎERNAINS ET
DES AGES GÉOLOGIQUES. 2O}"
la pierue dont on a, construit paris. En dessous est une
couche d'argile plastique, qui forme Ie sous-sol dans les régions voisines de Dreux èt de Montereau, et qui sert à
la fabrication deo porcelaines opaques. En dessus du calcaire grossler, une couch e d,e calcaire siliceux renferme les amas de gypse exploités au nord de Paris pour-fabriquer un excellent plâtrè. ce calcaire sili-
ceux sert lui-même à fairo les meules de la Ferté-sousJouarre. Dans ces roches on trouve les ossements fossiles {.q lJup;e"rs espèoes de mammifères paohydermes, aujour- d'!ui détruites (Palëothériums, Anoplotneîiums, eic.1. 298 Dépôts {u4ternaires. Bieu que-depuis l'époque crétacée les différences de climats fussentétablies à la surface du globe, la température rles zonesdtait moins. inégale -qu'elle- n_e l'est aujourd'hui ; car, à I'époque tertiaire, le sol de la France nourrissait des anfmâui et des plantes dont les analogues ne vivent plus aujourd'hui que dans
la
zone équato'iale.
commencé
un refroiàiossemint Eénéral
la période quaternaire. Il se produlsit
a
alors.
\I I
i Fro. 018.
-
Vue du glacier de Rosenlaur (Sulese). neiges.
-
G. Ghcier.
- N. RéEion
dec.
des dépôts do glace ou glaciers, semblables à ceux des sommets actuels de nos hautes montagnes ; mais ils étaient. boaucoup plus étendus.
'210
CHAPITRE XXXT.
A peine s'est-il formé pendant cette époque des dépôts - quelque importance de ; mais la nature des fossiles incliqg.e cles alternatives de chaud et de froicl jusqu'au moment ou s'établissent nos olimats actuels. La péiiocle quirternaire fut marquée par des pluies violentes d'une-clurée exceptionnelle : ce fut véritablement une époque de ciéluge ; aussi lui a-t-on souvent donné le nom de diluutu,m (déluge) oa époque diluuienne.
299. L'homme préhist,orique. Des haches et - de des outils silex (ou pierre à fusil), cles-dessins à la pointc
tracés sur des plaques d'os, même des ossements hu.. mains ont été trouvés dans les dépôts quartenaircs. L'homme a donc assisté aux catastrophes de cette époque. qu'il a existé dès la ûn de la périoclc tertiaire ; mais on n'en a pas trouvé de preuves poiitirc*. En tout cas, nous savons qu'avant les premiers te,mps dont parle I'histoire, des hommes ont vécu en tribus épaiies sus le sol des diverses contrées de I'Ilurope ; ce sônt là lcs hommes préhistoriques, c'est-à-dire antérieurs au tempv On a même prétendu
'rle l'histoire.
30O.
- Dépôt de roches massives. -
Ftc. 2lg.
-
Vue d'un volcan en éruplion.
Les dépôts
LA SÉRIE DES TERRAINS ET LES AGES GÉOLOGIQUES.
27II
ignés se présentent touiotlrs, all milieu des couches de sédiment, comme si, à l'état licluide, ils avaient êtê' poussés des pirrties profondes du sol à travers les terrains dejà formés. Aussi les nomme-t-on souvent roches ëruptiues. I)ans les terrains prirnaires, ces érupdions ont été fréquentes et ont intercalé dans Ie sol des masses consiclérables de granites et de porplryres divers. La production cles porphllres s'est alrêtée au comlnencetnent de la périocle secorrclaire, mais celle des granites a duré jusqu'à la lin de cette même péiiocle. Elle a été remplacée dans la période tertiaire par lesphdnomènes des uolratzs. Ils eonsistent surtout en explosions
violentes de ùapeurs souterraitze.s entrainaut avec elles
des rnatières minérales fondues que I'on appelle des lares. Ces éruptions ont leur siège sur des montagnes de folme conique, dont le sommetestéchancré en une cavité, notnmée cratèrerou se font jour les vapeurs et les laves; c'est cÇ
Ftc. 2!0.
-
Vuo dc la baie tle Naples ; au foud, à garrche, la montagne de Ia Somme, et h droil,e lc Vésuve (Y) dans une pér'iotle de rcpos.
qu'on appelle des uoleans, Il en existe beaucoup qui ont été en activité clurant la périocle teltiaire, rnais qui sont ett repos clepuis le commeneement de l'époque actuelle. Ce sont des uolcans éteints, comme on en voit un grand noûI-
272
L:HÀPI'rRE
XXil.
bre en-Auvergne. Autour de leurcratère sont habituelleT:It des de ,dépôts de basattes, de, trachytes ui- a. Uiis, ctlttêrents ceux des volcans modernes. 3or. Le sol de la prancc. diverses parties - à Les de notre- territoire ont émergé peu peu do Ia eurface des mers. Les part*ies les ptu, unài"oou, ",t-aurru,sont ra
Bretag_ne, notre frontièrô du nord_,^tà tong de Ë-â"tgique, et le_plateau central occupé par f'Aovurfo, *l r. Limousin. La frontière du nord-esi occupée pui aur-ràuches de terrains primaires ; de là ses riches mines clo charbon, qui se_con_tinuent plus riches eneore en Belgique. La bretirgïe et la vendée s-ont formées de ces mêmes terrains mêlés à d'abondantes masses de roches éruptives, granites et por_ phyre5, Quant au plateau central qïi ,upp'*ir i;À,ro*rgn" et le Limousin, il est tout entier de ïaturb'eruptioà: ce sont des granits et des porphyres surmontés des pi:oa"it, ordinaires des éteintl. _Depuis la fin de cettà période 'olcans existent les collines de la Brétagne et du poitori, de Ia Normandie et les montagnes des Vorgr.. Plus tard, Ie long des côtes de ces trois terres déjà formées, se sont élevées à leur tour des couches ciéposées pendant l'époque jurassique. Le calcaire du Jura borde ainsi les couches- primaires de la Flandre et ae ia Bergique, ? partir de la Lorraine, et couvre I'Est de la France, dans la Bourgogne, la Franche-Comté, le Lyonnais, une partie du Dauphiné et du Languedoc. De "l'autre côté du lthône, il reparait en_ Savoie et au pied des Alpes.
outre, il entoure tout.le prateau cent'ral (Rouergue, Marche, Angoumois, Aunis et- saintonge, Berry et wii'"rnais, Touraine,Anjou), et de là il *e pro:longe bande surle Perche et I'Est de la Normandie, jus{u'aux "riun* côtes de la Manche- A^près jurassique ont app*ru les mon_ -l.gnoq"e tagnes de lacôte-d'or, du Morvan, âu Jura eiàe, cévennes. Après ce nouveau déveroppement cle notre territoire, les ocaupent encore un vaste golfe entre le Havre ot Te.: Boulogne ; ce golfe s'étend vers l'Ést jusqu'à Bar_le_Ouc, E-n
_au Sudjusqu'à
Auxerre et Viorzon ;-c'ert Ie bassin de autre bassin maritime couvre de ses eaux la $uyqrn_e et unepartie de la Gascogne : c'esilebassin Gir"onclin. Enfin un troisième bassin occupe encore les embouchures du Rhône et le fond du basiin de ce fleuve : c'est le bassin méditerranéen. ces trois bassins sont à pou prèe Paris,
un
LA SÉRrE DES TBRRAINS ET LES aGES GÉOLOGIQUES. 273 oomblés apràsl'époque crétacée, dont les terrains soulevés de la inei ter ocoupent en grande partie. Cepen"rr-aurro. dant ces bassins n'ontpa"eniièrement disparu. Ce sontles cooofret de l'époque tertiaire qui peu à peu viennent oomnléter Ie sol français. ''Lt";;;"-"tetuôeu a été suivie de soulèvements du sol
oii iroùuit les Alpes Dauphinoises et les Pyrénées' les InonôbJ peiraant l'époque tertiaire qtt'ont Alpes .a.PParu proprement
o"J
àgn.J situées à l;esi de I'Auvergne, les diies, et les monts de la Provence'
aÉsuMÉ Dû csaPrîRE xxxr' La ûrtc des tetralns et les dget gëologltluet. 290.
série des terrains de sédiment se partage eu 4 pé' - T.Laprimairee, T. secondaires, T. tertiaires, dépôts qua-
riodes :
ternaires.
}gL.
_ Durant Ia période
primaire, I'emplacement aujourd'hui
occupé par I'Europe était un vaste archipel; de cetteépoque datent certa'ines coliineg de I'Europe occidentale; à la ûn de la période, les tliverses tetres se sont abaissées soug lee eaux' la période secondaire, une grande mer occupait le 252. - Durant centre eb I'ouest de fEurope;alorsont apparulesmontagnes de I'Oural. des Carpathes, de Ia Thuunge et d'e la Côte-d'Or' 'jgz. - Dïrant la périocLe tertiaire, se sont peu à peu élevées au' dessus d.es eaux les diverses parties de I'Europe actuelle ; les Pyr{nées, Ies Àlpes , Ieg mrrnts Himalaya et les Cordillières des andes'ont apparul lee animaur et les plantes se .sont rapprochés de ceux qui eiistent aujourd'hui. - Durant Ia période quaternaire, l'évolution de I'Durope e'est coutinuée. carbonifère eet le plus important de ceux de 294, - Leterrain la uéricde primaire. - Il a été précéclé par des dépôts considérablec Il se de'gneiss, àe calcaires compacts, d.'ardoiscs 9t de grè8. de 2 séries d.e couches : le calcaire carbonifère et le grèn "odpot. houiiler; celui-ci renferme les ba,ssins de houille. couches de la périod.e secondaire appartrennent à 3 2g5. - Les srands terraius : T. de trias, T. jurassique et T' crétacé' - Le T. ie trias comprend B séries de couches : les grès- bigarr{s, Ie_ calcairo conchylien, ieg mrroes irisées ; il est riche en dépôts de sel gemme, d.e gyfse ou pierre à plâtre, de lignites, et en minerais métalliquerr jurâssique eÀt formé pnncipalement per le calcaire jgl-* - i; T. orl-abondént lee ossements de gralcts Reptiles aujourd.'hui eique, Ciiparus; on y trouve les premiers Mammifères terreptreg et lee preurerg Oigeaur.
271
CHAPITRE XXXI.
crétacé a pour couche principare ra craie blanche; - Leen1. outre.des il renferme calcaires, des argiles, âes sabies et des grès. ' - a i'époque crétacée commence à s'établir le régime des climats a.ctuels à la surface de la terre. 297 importantes de la période tertiaire - rres couches les plus r.rnt celles du T. parisien. Elies se sont forméee dâns d.es contrées de terrescontinentales sillonnées par des eaux douces et arrosées par rica merÈ intérieures. Les ossements d'animaur terrestres sont tics abondants. Lg -T.parisien appartient à la première époque rcrtiaire, appelée éocène ;. le calcaire grossier en eit la prinèipale c,rrrche.- La_ période tertiaire compte 2 autres époquesplue^récenles l rr: iocène et pli<.rcène. t98. - La période quater_nair.e a produit deux petits dépôts qui' 296.
e
annoncentdes alternativee de froid et de chaud eCde longuès pluîes d une violence extrême1 c'est une époquede déiuge, 299. Dans les dépôts de cette époque on a trouvé des os hu-
mains,- des armes et des instrumeuts de pierre;dès lors existait l'ir omme préhistorique,"
300. d.es masses - aumilieu descouches sédimentairessetrouvent dc roches ignées qu'on appelle roches éruptives. de - Les éruptions grrnites Be sont produites pendant les périodes primaires el secoaciailcsl celles
ri,rde gecondaire.
Avec
Ia
période
tertiaire se sont montres
lee
voicang anciens. Les parties les plus anciennes du sol français reurontent 301. primaire I ce sont la l3retagne, ta frontiQre belge, et le à la période nrassif granitique de I'Auvergne er du J:rmousin. L'époque cré-
- jurassiques; ttcée a vu émerger dee coucbes déposées par les mers elies ont formé Ia charpente principale de tout le sol français. - .Après I'époque crétacée et peudant l'époque tertiaire, ont érnergé
Iitrône.
le bassin parisien,
turnaire.
le
bassin girondin
et Ie bassin du
Le reste de notre sol s'est achevé durant
la
Bas-
pério-le qua.
QUIXSTIONNÀIRE.
290" Comrnent partage-t-on la série des terralns de sédlmells ? 2o1o Quel était l'aspect de l'Europe du'rant la période printaire? 9!)2' Quel était l'aspectde l'Europe dansla période secondaire? Queltet
ttiontagnes ont apparu pendant cette përlotle ? eu,étalt - 2g3o I'Europe pendant la périodetert[alre? QueLl"es montagnes se sont qtro. tluites dans cette pérlodel - 294o Quel est le prlnciltal teryuht. tl,ela përlode primalre? De quelles couches se coînpose-t.ill Quels dëputsl,ont 1trëcéde? 0ù trouue-l-on la houllle ? - 295' Comment se part-agent les cauclrcs de Ia për{ade seconduire I Qu'est-æ que le lerruln de trtasl Quels dépôls conltent-ll'l De quol est l'ormé ie terrain iurassique? Que contient-il.deremarquable? I)e quelles couches se conpose le - 296os'est lcrrain crëtacé:l Quel changement fait à celte ëpoque dans la ré-
6u''"itft' r.e sÉntn DEs rËnnArNS ET LES aGES eÉolocrpuus. 2Tb de la températurel^1 2g7o e.st le terratn le plus tntpor. l:rt.itr:\ Quel tnnt de la përtode terilairel Quertesiont res s epo,liiri'qui'rà,,y aiu tlnguel.
A laq.uelle se,rappo,te te.ter,iin Ttarrsrei t gds| Qiet est te uraclère rle la përtode quaternarrer àgg. qu,oppaii-t-oït,notrtttte prehistorl.que? B00o Qtopptiioi-on iirno, éruptiuesr Queres sont qyl,ont.apparu
t-
-
aa.ântiâpërtoie :l!.:: menes qul ont rempla,cé
-
teriiatre? Quets sotr.t tes ptuino_ ces éruplions à pa,lir de ra përrorrc tirtiairel sont res parties' tri pt"t'anriennes tru sor tre Ia Iîrunce! :39.1" Quelles QuelLes sont lcs pariles appartenani à ra 1tët'tod,e ,uroiaoirrt Queiles turtt celles de ta 1tëriodr iirti,oir.rt-
CINQUIEME PARTIE PR EMtËB ES NOTIoNS DE PHYSIQU E
CHAPITRE XXX[. LA PESANTEUR. La chute des corps qui ne sont pas sou3O2. 'tenus. - Qu'arriverait-il, si, sous nos pieds, le sol venait Nous -tômberions, vous n'hésitez pas à le à manqoe*? ,4ire. IVIâis lorsque I'on tombe, on s'arrête dès que I'on ren. contre un sol rêsistant; seulement on le heurte, o'est'à' dire que l'on tend. à I'entraîuer dans sa chute. Tous les
corps qui ne tombent pas - sont portés par d'autres roii,Ie*ettt soutenus, et la terre est Ie support géné"o.pr ral de tout ce qui existe à sa surface. Prenez une pièce de dix centimes et une rondelle de papier taillée juste de la même grandeurl- laissez-les iotirb*. en même temps, de la même hauteur. La pièce de monnaie se dirigera- en droite ligne vers le sol; mais la ,rondelle de papier tombera en ltournoyant et arrivera sltr le sol un certain temps après. Vous pourriez faire la même expérience avec une balle d.e- plomb -et une plume, la ptume sera aussi en retard sur là balle de plomb. Ii semble résulter de là que toùs les corps ne tombertt pas aussi vite les uns que les autres. l\{ais c'est la résis' 'lance cle l'air qui produit cette différence. Mettez la rondelle de papier sui Ia pièce de dix centimes, appliquez avec soin l-'une contre l'autre, et laissez'les tomber, la pièce en clessous; alors ils tombent ensemblc. - Dansdelamonnaie première expérience, si le papier tombe moin.s
LA PESANTEUN.
27',r
piècne de monnaie, o'est que I'air lui résiste davantage, parce qu'il est moins lourd. La rondelle de papier a exaotement suivi la pièce, lorsqu'on les a mises I'une sur I'autre ; la pièce de monnaie préservo de la résistance de I'air la rondelle de papier. 8O3. - Suelle est la d.irection d'un corps que l'on Il y a un moyen bien simple de savoir laisse tomber?
vlte que la
quelle direction -suit un corps qui tombe. Prenez une petite pierre, ayez soin d'y attaoher une corde ou un fil solide. Tenez à hauteur le bout opposé du fil et laissez
aller la pierre; elle tombe et reste suspendue au bout fil tendu en ligne droite verslesol.Ce n'est autrechose que le fïl à plomb des ouvrierg en bâtiment. Le fil auquel le plomb ou la pierre reste suspenclue, nous indique le du
chemin que le corps a suivi dans sa chute.
Eraminez la direction du fil à plornb, au-dessus d'un où repose de l'eau tranquille; vous reconnaÎtrez qu'elle est perpendiculaire à la surface de I'eau, o'est-à-dire qu'elle ne penche d'aucun côté. C'est oe que I'on appelle une direction uerticale, et on nomme simplement oerticale toute ligne qui a cette direction. Lorsque I'homme se tient debout, sans bouger et les bras au repos le long des flancs, la ligne qui passe par lo miIieu de son corps, pâsse aussi entre ses deux pieds et par le sommet de sa tête que I'on appelle leuertex;
bassin
o'est de là qu'est tiré Ie mot uerticale. 3O4. Un corps qui tombe va d.e plus en plus vite. - - Un corps qui tombe pendant 1 seconde descend d'une hauteur de 4-, 9 (près de 5 mètres). Si la chute dure 2 secondes, I'espaoe parcouru par le corps qui tombo est 19., 6. Donc, dans les 2 secondes le corps e parcouru 4 fois autant que dans la première, puisque 19^ d est une hauteur quadruple de 4'o, 9. En 3 secondes de chute, le corps pesant tombe d'une hauteur totale de 44', { (9 fois 4'" 9}. Il est évident que, dans les 3 seoondes, il a parcouru g fois autant que dans la première seoonde, de chute. En un mot,les espaces parcourus dans des tempt de chute différents, croissent comme les carrés de ces temps. On voit que, pendant sa chute, un corps pesant tombe do plue en plus vite, puisqu'il parcourt un espaoe de plus en plus grand danc Ie même temps. n'oc.
- T. IIr.
8r*
CHAPITRE XXXII.
??8
Aussi n'est-il pas sans inconr'éttient de recevoir sur la tête un corps d'un poids peu considérable,lorsqu'il totnbe dc très haut. C'est ainsi que vous pouvez sâns danger sauter dans la rue par une fenêtre du rez-de-chaussée I mais vous courez grand risque de vous tuer, si vous vous jetez
du quatrième éttge. 305. - Poids des corps. - Placez dans votre main étendue plusieurs corps les uns aprôs les antres,'vous êtes obligés de ftrire un effort plr-rs ou moitrs grand pour les sou-
tenir; car tous les corps pesants pressent les supports qui les empêohent de tomber. Cette pression est oe que
le Poids des corPs. Qu'est-ce qu'un corps plus lourd qu'un au-
l'-on nomme
906.
tre ? - -Vous adrnettez sans peine qu'une. boule de fer gr.osse comme une orange pèse plus qu'une balle de grosse comme un graind-e raisin. i,lomb '
Maisi'il s'agissait de deux balles également- grosses, I'une en ferrl'aut-re en plornb, en soupesant les deux bllles dans vos deuxmains, rtous n'hésiteriez pas pour r'épondre : La balle de fer Pgse moins gue -la balle de plàmb. Pourquoi le fer est-il tour à tour- plus lourd et iiloins lourd que le plomb ? c'est que la -boule était bien ulus Erosse e[ que les deux balles sont égales. Or, lorsqu'oo- clit que le plomb est plus lourd que le fer, on errtend toujours, Iolsqu'ils ont la nême grosseur ou, pour mieui clire, le mÔtne volutne. C'est ainsi que I'on ào,rrpa.e toujours les poids des diverses sortes de oorps rnatËriels. Dei deux balles égales, si selle de plomb pèse 33 grammes, celle de fer pèsera environ 22 gralnmes' C'ei dans oe sens que I'on dit: le fer est plus'léger que Ie plomb. En général, pour se faire une idée du poids coirparal,if des divers corps, on cherche combien pèse ,l centimètre cube de ohacun d'eux.
oudensités'- En étu' 8O7. - Les poids spécifiques cliantle s;'stèrnémétrique despoids et mesulesr vous devez comrnerit a été établie i'unité de poids : le vo,.* "upieler de poids, est le poids de I centimètre cube gramm-erunité -d'eau d.istiltee. Le centimètre oube d'eau pesant { gramme, ie centimètle oube de fer pèse environ 7 grammes, 71 aussi clit-on que le fer pèse ? fois lt? a-utant que I'eau. Toutes Jes fois q\te I'otr cotrtlaîtra le volume cl'un certain poids d'eau, on obtieuclra salls peine le
LA PESANTEUN. 2?9 poids du même volume de fer: c,est en multipliant par T,? le poids de l'eau. Ce-nombre 7,? s'appelle le 'poid,s Àpëcifique ov la densité du fer par rapport-à l,eau. Les métaux sont en générat âes corps lourds. Àinsi, le cuivre rouge pèse I gr., I par centimètre cube ; le laiton ou cuivre.j.aune-(alliage de cuivre et de zino), g gr.,4; le bronze (alliage de cuivre et d'étain), g gr.; le plom"b,'l{gr. 4_; I'argent, l0 gr., b ; I'or, {g gr., Z. O; dit {ue la denslté du cuivre est 8, 8, celle du laiton B, 4, celle cle bronze g, etc. D'autres corps ont des densités moins fortes : ai'si celle de la houille ou charbon de terre est seulement 1,3 ; la pierre à bâtir, {, 8 ; le marbre commun, I,7 ; la bri[ue communer2,2; le verre à r'itre, Z,b; Ia porcelaine,Ir L. Il est des matières qui p-èsent moins que lbau i ainsi té tiage
a pour densité 0,24; la cire, 0,96; le caoulchouc, 0,gE; lebeure,0,94. Beaucoup de liquides ont une densité peu différente de
celle de I'eau: vin, 0-,-9; lait, l,0J; huile d'olive,0, g. ou vif-argent, qui est un métal liquicle,
Mais le meroure
est beaucou.p pluspeql.nt que I'eau; sa densité est 13,ô. Quant à I'air au milieu d"gqgl nous vivons, son poicls est considérablem.ent plus falbJe que celui del'eau,car, tandis qu'ul litre d'eau pèse { kilog., I litre d'air ordinairé pèse { gr., 3. C'est envifon ?70 foiÀ moins.
308.
Calcul du poids d'un corps d.ont on conle -volurne et la densité. - combien pèsera une loTr dg.tr_r lon_gue de l-. 6b, large de 0. 02i etÈpaiss. 9" 0 -, Oli ? - Le volume rle la barle est le produii cle sa longueur parla largeur eb par l'épaisseu.; sera b-b4 cen. timètres cubes. Puisque le centimètre cube "u de fàr pèse 7 ql], Ie poids de la barre est de 4266 gr. ou 4 k. '266. 3O9. - Galcul du volume d,'un corpË dont on con_ T-uit le poids et ra densité. - quèl est le volur'e d'une.pieTlg .qui pèse 2t4b kilog. ? La pierre à bâtir a - mèfre cube. pour densit'é _1.,8, soit ,t800 kilog. par En di_ visant le poids de la pierre pa. celui de I mèt, cub., on trouve que_ la pierre mesurà ! m. cub., {gl déc. cub. Quel est le volume de TB5 gr. d'huilé d'olive ? _ puisnaît
que le centimètre cube d'huile d'olive pèse 0 g".9, en divisant 3^5. nar 0,- g, c'est-à-clire le poids far la deisité, on trouvera 8l centil. 6. 31O. -'Calcul d,e la d.ensité d,un corps d.ont on
cHÀPITRE
280
xxxll'
tinf-i:Tf.
connait re.vorume et 19 ryl$";*ÏIt"',,Tîl. a. àn to.tftu, dont un mor-cea9..qul quele oentimètre gr'ï A?? pèse cub, -pèse de soufre dont --Nest'il'paséitident 212 fois *"t"14;u i" ^ot"eau cube -parlone par 212' on trouve 422 e divis llon ? U"*-tinous c'est-à'dire Pèso I gr' 99' oue
l-centimttre'iiïu'ou"*l"it!
Ïi. r"ïtitJé
du soufre est-1'9?: , d'un corps' il suffit de Àinsi, pour tt"J""ïË densité oubes et son poids connaître ,on uol",rïl^ ut ceniimtrtres parle volume' on obtient en Erammes; en
àiîiL"i-re foids
Ia densité' oà,ï*'q"otient -
les corps lourds' co*-Ëiifon "o"rève un giand travail lorsimpose ooids des oorps fo"ïa"nous Le
3't'1. -
chantieis de construction' Lu'il faut fes aeiËcit' O"nt f"Ë pierre taillée dont le aucune #uîîït"fî": i", u*r*pr", ilt-;il;;;iJèïanle. poo" q""t1loyme la déloi
Ju: 3i îJr-,it, I eux. Ntais un seul homne Pourra ta q e ci es m a ch in e s' a' est van L'a À'J;;;;i;", i d u n i n s tr u*," d* façon qu'il soulève tl'employe, f"t fotlt' de l'homm.u
"::ii ferait
ne le cles poids n.otffiirtis'.;f1qérables-qu'il la machine âvec enlbvs s'il qu-e vrai èst avec ses marns. II fois plus deux mettra un poids cleux ti- ii"t'gtùgt,i1v en force' gagne qu'il tsitcsie ce de temps ,l'ouu'li'e''ïera" en toutes les de simple piut La gl|.. r'es flviËrs' se - q,r, t;à'ilmploie se nonlme leiter' Un levier
1
I'on fait tourner sur' compose cl'une ;;:';;'{;iexittile,.sue produit ce mouve-i; I'oivrier de i";;; un point a'^pp''it*''t';
machines
ment;c'estniïiî'îi;;-q"i"si;*;;rui;;i;'LerardeauI queloleviersoulèveentournantsursonpointd'appui* I résisfance' est oe qu'on noi*t Ia poilll on emploie le levie-r.l^", Suivant Ia manière dont occupent différentes résistauïe la et d'appui, f u p"itiinïJ de levier' genres t on oiJïnà."" *du -i::t positions -
premier genre' - Re-gtrdez un 3t3. - ' Levier ung pferte au Fgyun d'une ouvrier qui vei,ï soulev-er Uoir. Il introduit une des barre de fer ooi',in"Ë;l"lr "n efïilée' sous le bord do la est q"i extrémité' A" iJttt"' sous la barue un frag' pierre; it ptacË"i'ï;+q11-q::i1tt" Ensuito' poilt d'e servir tui -extrémité pierré fotïr 'd'appTi' ment de du *oi I'autre appuyant dt t;'it,Ë;-
** to"t'
'
LA PESANTEUR.
281
levier, il soulève la pierre : voilà un leuier du premier genre. La puissance agità I'une des extrémités de la barre; la résistance, à, I'autre extrémité, et Ie point d'appui. esl ] situé entre les cleux.
Frc. e2l.
-
un
ouvrier;îHiilîii,l:"*
à I'aidc d'un levier
La barre qui forme ie levier se trouve divisée en dcux par Ia position du point d'appui. L'une cle ces parties est comprise entr.e le point d'appui et celui ou sott appliquées les mains de I'ouvrier: o'est la d.istance de La parties
puissance au point d'appui
.. on nomme cette première parties le bras de leuier de la pttissan.ce. I-,â sêconde partiè de Ia barre est Ia distance de Ia rësistance au poirtt à,appui : c'est' Ie bras de leuier de la résistance. L'expérience a depuis longtemps appris aux ouv'iers qu'ils oni intérêt à raccourcir autant que possible le bras de levier. cle la résistanoe- pour allonger celui de la puissance; car plus le second a cie longueur, moins I'effort est grrncl pour soulever un même fardeau. Âussi ont-ils soin de cholsir toujours, pour âppuyer le levier, un- fragment de pierre assez petit pour qu'il entre loin sous Ie levier; cle cette façon le point d'appui est rapproché du fardeau clui forme la résist.nce. I)ans tous les genr€s de leviers, il faut rné'ager à Ia
un bras aussi grand que possible. Le premier genre cie le'ier est te seul oir |on peut ren-
pu_issance
dre les deux bras égaux. Il suffit tle placer le point d'appui juste au milieu. Dans la balance ordinaire, nous le verrons employé dans oes conditions"
8{<*+
xxxlll. 3L4. - Levier du deuxièmegenre. - Pour soulever lo pierre, un ouvrier peut s'y prendre autrement que nous v€nons de le voir. Si elle repose sur un sol inégal, cornme ?82
CEIPITRE
I'est habituellement celui des chantiers, il trouveraquelque point oir sa base ne touchera pas exactement la terre' Il'y introduira I'extrémité de ta barre inflexible ; puis prenant appui sur le sol endessous de la pierre, il soulèiera le ]eviËr ro" son épaule. Voilà le second genre de levier: lc point d'appui esl à I'une de ses extrémités, la puissâncc a
ffr.229. - Un ouvrier soulevant une pierre du deuxième genre.
à I'aide d"un levier
I'autre, et le poids de la pier-re, c'est-à-dire la résistanoo, oorte sur la partie moyenne de la bame. Dans ce genrc de iovler,lalongueur dubrqs de la puissance est celle de presaue toute la- barre du lèvier; au contraire, le bras de leiier de larésistance est toujours plus court, et, leplus sou' yent, son infériorité est considérable. Ici c'est seulement la ooîrte distance qui sépare le bout appuyé du levier, du point ori la pierre porte sur le levier. Dàns le Ievier du sesond genre, non seulement la puissance sera toujours favorisée par un bras plus long que aelui de la résistanoe, mais encore elle dispose du plus long bras de levier que puisse lui fournir la barre que l'on omploio.
315.
genre de
tevier d.u troisième genre. Le troisiènre levier est toujours défavorable à-la puissancc ot
Évorable à la résistance : aussi ne I'emploie-t-on que dans certains cas oir I'on ne tient pas à gagner de la foroe. Un ouyrier veut appliquer oontre un nur une échelle-d'aÊse:r
LA
PESANTEUR.
?83
Il commence par poser l'échelle sur le sol à ia clistance convenable pour pouvoir f incliner sul le mur. Cela fait et maintenant I'éohelle verticale de façon à ce qu'elle pèse de tout son poids sur le sol, I'ouvrier appuie son pied au bas de l'échelle
grânde longueur.
pour la maintenir immobile, la soutenant de ses deux mains, il la laisse cleseenclre puis,
doucement vers la crôte clu rnur. Dans cette opération, I'ôchelle constitue le levier ; le point
d'appui est à l'une des extré mités, celle que maintient le pied de I'ouvrier ; Ia puissance est I'effort de I'ouvrier pour soutenir l'éohelle penclant qu'ellc descend vers le mur ; la r'ésistance est le poicls de l'échelle
elle-rnême. Dans ce genre de levier, la puissance est entre le point rl'appui et la résistance ;
par conséquent, le bras cle lerier de la résistance sera toujours plus long que celui de la puissânce. L'etïort nécessaire 0our
le fardeau sera ào,.o toujours plus grand que le
mouvoir
poids cle ce fardeau.
316. - De la balance. Pour connaître le poids cles
Ftc. 223,
Un ouvlier
échelle dunt
il
posant
tne
sescrt comute d'un
Jcvicr du troisième genre.
qorps, on a recours à une balance. La balance se compose d'un srrpporf, sorte de colonne inflexible au sommet cle laquelle est suspendue, par son milieu, ulle barue mobile appelée Ie fléau.. Aux deux extrénités clu fléau, sont des cràchets qui supportent les cleux plateaux de la balance l I'un pour recevoir les corps que I'on veut peser; I'autre, les poids marqués (gramrne, cléca, heoto, kilog.). Lorsque la balance est vide, Ie fléau se tient ltorizontalentent (parallè. Iement'à la surface des eaux tranquilles, c'est-à-ilire en oroix aveo la verticale). V,-rici les deux conditions indispensables pour que I'appareil pèse les corps avec justesse 1"
ie tléau doit être suspendu exaotement par son nrilieu
:
I
CHÀPITRE XXXII.
284
2'
il doit
Flc. 994.
-
demeurer horizontal quand la balanoe est vide'
Le
le couteau fleiau' o-rOinui'*'-- À - C'-plateaux' -Bl Jn P P' lel tppui.-î'd, re tuppoît' -
Bala,ncu
Pornr o
qui rett da
pla.ce un. co.rps pe-
d.es corps' - S.i f'o1le fléau s'incline de - Pesée t'"" oe" flateaulx, aussitôt ,rii 0"r,, mot veut .(Ce ;;';"ôté; i" balance'a perdu so1 . égu-iiibre' ntaiq harizontale't ba4ance' iatin, ;ir;; ;; -:il-dî1t^ I:-"*:: des poids marqués' peu à peu le lleau se ;i;;;;", on met reprendro cette par il finit ;;;;;;h" de I'horizôntale, et est rétabli' quo l'équilibre alors ;iirj;ilÀait t"On'lii'te, murqo*, à"r poids que l'on a, ajoutés, et 3lL7.
t'oi'ait
quo
d:h;;;.,àto.
le tô.pt
pèse-
tant de grammes' de
déca'
on regardo les deux P.gid: qui chargent une était égaux, dès qu'ils la maintie'nent en
;;i;;;;'oàÀ*, équilibre, ""Ën'Jn*i,
le fléau de la balance est un levier-du- premier n*ru-Oonî les deux bras de fléau sont d'égale longueur' puissance appliquée i,iiàià-"q"ïr "t pèse agit commo I'abaisser. Les poids à l,un des bouts ao"nooo ;-il tend à ;;;q;ét placés dans I'autre platoau-agissent comme une
résistanceettendentàramenerlefléauàsapo.sjtionhori-
quela sontale. Lorsque l'équilibreest rétabli,il est évident I'une et I'autre.; s'annulent réàistance il;;;;;";-ài^t*
LÀ
PESANTEUR. 'T85
comme les deux bras du levier sont égaux, les deuxforces qui s'annulent sont égales. Bien queles poids dont on se sert soient eneuivrejaune, il faut se rappeler qu'iis représentent en réalité le poids de certain volume d'eau. Ainsi un morceau de sucre de 840 grammes pèse autant que 840 centimètres cubes d'eau r voilà ce que cela signi{ie. 3L8. - Romaine. - On emploie une autre forme de ba. lance ori les deux bras du fléau ne sont pas égaux, et que I'on appclle une romaine. Pour faireunepesée, onsuspend le corps à I'extrémité du plus court bras du fléau. L'autre porte un poids mobile que I'on peut faire glisser tout lc
îto.226.
-
Rornaine.:d'a1'pui.
C B_,
-
le fléau.
O, le point de suspensron'ou potnt
P, le contre-poids.
- h, te plateau.
long de ce bras. On cherche dans quelle position il faut lo placer pour qu'il fasse équilibre au corps. Lorsqu'on I'a trouvé, on lit sur le fléau, au point où le poids mobile est arrêté, le poids du corps qui est soumis à la pesée. nÉsuuÉ Du cHÀprrRE xxxrr. La pesanteur. 802. teur.
-
eorps qui n'est pas soutenu tombeentrainéparlapesan Le eupport egt un obstacle placé sur le trajet qu'il tcnd I
-tln
286
CFIAPITRË XXXII.
Dans I'air, lescorps ne tombent pas evec la même vitesse à cause-de la résistanee que I'air oppose à leur chute ; cette résis-
6uivre.
tance dépencl de la surfaee que le corps
lui ofire et non
pas de son
poi ds.
303. Un corps pesant suit dans sa chute la direction du fil à plomb. - C'est la direction de la veriicale du lieu, c'est-à-dire cle la du cotps cï'un homme dcbout. ligne médiane - La verticale est perpendiculaire à la surface des eaux trancluilles. 304. - Un corps qui tombe marche ayec une vitesse toujours croissante. Les espaces qu'il parcourt dans des temps difiérents
- les carrés de ces temps, Plus la chute a été croissent comme - par longue, plus Ie corps a acquis de vitesse; conséquent plus il heurte violemrnent les obstacles qu'il rencontre. la qu'il exerce sur 305. - On appelle poi'1s d'un eorps pression son support. 306. Ou clit qu'un corps est plus lourd qu'un autre lorsque, - mêmg ayant le volume, il pèse davantage. 30?. L'uàité rle poirls est le poicls de 1 centimètre crtbe d't'au distillée. - Le poids spécifique ou'densité est le rapport du pr-,i1ls d.'un corps au poids d'un volume d'eau égal au volume d.u corps. Lee métaux sont en général des corps lourds; les gaz sont des corpa très légers. obtient 308. - Connaissant levolume d'un corps et sa densité,on ron poids en multipliant le volume par la densité. le poids d'un eorps et sa densité, on obtienù 309. - Connaissant en divisant le poids par la densité. le volume le volume et le poids d'un corps, on obtient 310. - Connaissant en divisant le poids par le volume. m densité - On doit sc rirpptler que Ie centimètre cube est I'unité d,e volume qui correspon,,l au gramme.
311. .. Tl y r avantage à soulever les poids à I'aide de machiues, mais un perd en vitesse ceque I'on gagne en force. 312. - La plus simple de toutes les machinesest le levier, qui se compose d'une Lrarre inflexible se mouvant sur un point d'appui: I'effort de Ibuvrier est la puissance qui tend à soulever le poids ; oelui-ci est la réeistanee. - ï1 y a 3 genres de levter. Dans le premier genre de levier, le point d'appui est plactl 313. entre le point d'application de la puissance etcelui de la'résistancc : c'est lc levier interponent. - Le levier se composecle deux bras qui sont ks clistances d.u point d.'appui.aux deux points d'application tle la puissance et rle la résistance. Dans le levier du premit'r gcnre seulement, le bras de la puissance peut être égal à celui de Ia résistauce. - L'ouvriera rntérêt à raccourcir autant que possillle le bras de la résistance au profit de celui de la puissance. 314. - Dans le second genre de levier, le point d'appui est à une des ertrémités et la puissanee est appliquée à I'autre; le point cl'application de la résistancee est entre les deux I c'est le levier
28? \ PESANTBUR, iutcrrésistant. Dans ce Ievier, la puissance est toujottrs favoriséc. troisième genre de levier, le point d'appui est 315. - Dans Ie aussi à une extrémité, le point d'apptication de Ia rdsistance est à I,
I'autre et le point d'application de la puissance est enbre les deux : leviei interpuissant. - Il est toujours défavorable à la
c.est le
lruissance.
On appelle balance I'instl'uulent qui sert à peser les - Dans la balance orc{inaire, le fléau est un levier qui a son point d'appui au milieu de salongueur I deux poids égaux appli' ,1irés chacun à une des erbrémités se font équilible. - Pour qu'une juste, il faut clue les deux bras du fléau soient liaia,nce
316.
(jorps.
orclinaire soit ,l'égale longueur et que celui-ci demeure horizoutal lorsque les pla' teaur sont vides, le placer rlans I'un des plâ. 317. - Pourpeser lrn corp!, il faut teaux etmettre dans I'autre les poids marqués nécessaires pour ldi faire équilibrÈ. - Qu:rnd l'équiiibre existc, le poids du corps est rgal à celui des poids malqués. dont les deux bras de fliau 318. - On appelle rornaine une balance t,ont d.e lougueur inégale I Ie corps que I'on véut peser est suspendu *u bout tlu bras Ie plus courtl sutl'autre bras glisseun contrc-poids que I'onplace de façon à faire I'éqrriiibre, et i'on Iit sur Ie fléau ie puitls iu.liquê par Ia position du contre'poids. QUESTION}iAIBE.
les corps tombenl-lls dans l'alr aaec lu tn'ême oilessel30ii' Quelte est Ia directrcn suiuurtt laquelte tombe wt corps pesant I t/u'trppelle-t-on une aerllcalel - 304" Un corpt pesant tombe'l-il auec une ultesse unlforme? Commenl crttissent les espaces parclltus (]dtts tles lemps dillérents? - 305' Qu'appelle-t-onpolds descorpsl - 30Û" Qu'entend-on, lorsqu'ott, dit qu'urt cttrps est plus lourd qu'un autrel -- 307o Quelle est [unltë ile poitls'l Quelle est l'unilé de uolumel Qu' trppelle-t-on polds spëclfique ou densité'l Donn,er, con'tme eremples, las densltés tle quelques corps uulgalres. - 308" Cumrnenl calaile-t-on le ltolds d'un corps, cannulssant sln uolume et sa densilé I - 309o Comrnent c0,Icu,le-t-on Ie uolume d'un corps, conrtaissunl son poids et sa d,ensltéI - 310" Contment cal,arle-t-on la densltié d'un corps, connalssant sonpoids el son uolume'l - 3I1o Quel est le meilleur proeë(lc ltoursouleuer les corp's pesants? L'emplol d'une nt,rclrlne per' met-il ttuec le uÉ,me ellort de souleuet un corps plus lourd uussl ulte que lorsqu'on opérait sûnsmo'chine? - 312" Qu'est-ce gu'un leulerl Qu'appelle-t-ott point d'uppul? pulssance? réslstance'l bras de leulerT qriutt leuier du prentler genre I Quels sonl set -313" Qu'est<;e uuanlugesl 314o Qu est-ce qt'un leiter du seuontl genrel Quels sonl ses auuntages ? - Sl$o Qu'est-ee qiun leuler du trolsiènte genrel Qucls sortt ses d,ésauantuges? - 316" De quoi se complse la bolunce ortlittulre? Quelles condltlons doil-elle rempllr pout' ê,lre iuste'l 3170 Çomment s'enserl-on 7 - 318" Qu'appelle-t-on rontainel i.)()9o Tuus
288
CHAPITRE XXXIII.
CHAPITRE XXXIII. L'ÉQUILIBRE DES TISTTIDES. g!9.
repos est soutenu de tous
-Toutliquide_en Pourquoi l.'eau d'uno rivièro coule-t-elle en Ies côtés. s'éloignant -de sa sourco ? Pourquoi dans un étang eet-ce tout différont? L'eauy est en repos; elle ne s'écoulJd'aucun côté, - L'eau_de l'étang est soutenue de tous les
côtés par
ses
Le fond a la forme d'un vaso entourarù I'eau de tous les côtés. Le lit de la rivièro n'a pas la même bords.
disposition : il-est incliné, il forme une sortè de rigole le long.de laquellol'eau d.esoend par son propre poiàs ; on ne I'arrêterait qu'en élevant une sorte de -digde qui lui barrerait-le passage. Lorsqu'un liquide.demeure en repos, c'est qu'il est de toutes parts soutenu par un vase. On dit de tout liquide en repos qu'il eit en équilibre. 32O. - Direction de la surface. On appelle surlace lihre d'un liquide. la-surface qu'il- présente à la partio oup.érieure du vase ori il repose. Lorsqu,un liquidô est on équilibre, sa surface libre est plane et-horizoniale, puisque 32r,. Pression sur le fond du vase. - sert tout vase de support à son liquide, il est -olair qué le liquide presso sur lui de tout son poids. Maiscettepression est répartie sur les diverses parties du vase, c'e^st-à-dire sur le fond et sur les parois. La pression 6ur le fond du vase est d'autant plus forto qu'il-y a au'dessus une plus-grande hauteur tie liquide. Ainsi dans un seau versez de l'èau jusqu'à l0 centimètres de hauteu.r: ohaque centimètre carré du fond supportera ul?_pre_slion de l0 grammes. Versez encore ; laïauteur est'doublée , la pression I'est aussi, et ainsi de suite. si vols ohangez de liquide,la pression varie comme les poids spécifiques og -densités de nos deux liquides. Ainsi le mercure est 13 fois et demi plus lourd que l'eau; l0 centimètres do mercure exerûeront unep-reision ae igr gramBes par oentimètre o-arr9 ({B fois et demi l0 grammés). Lorsqu'on veut calculer la pression exercéË sur le fond
L'ËQUTLTBRE DES
LTQUTDES.
289
i['un vase par le liquide qu'il contient, il faut oonnaÎtre troischoses: la hauteur du liquide au'dessus du fond , la densitë du liquide, et la surface dufond'. Exemple: dans un bocal dont Ie fond a 12 centinrètros de diamètre , il Ï a de I'eau jusqu'à {6 cenfimètres de hauteur ; quelle est la pression que supporte le fond du bocal ? La densité de l'eau, comme nous le savons, est { ; ta hauteur étant {6, il nous reste à calculer la surface du fond. Celui-oi est de forme circulaire , cette surface est de I l3 centimètres oarrés ; multiplions les trois données
l'une par l'autre: cela revient à faire le produit de {13 par 16, soit {808 grammes ou { kilo, 808. 322. - Pression sur les parois ou pression d,e côté. -- Imaginons deux étangs pouvant communiquor enS€rn. lrle au moyen d'un barrage; dans celui-ci, une vanne formée d'une planohe rectangulaire ayant 60 centimètres de lrauteur sur { mètre 80 de largeur; la vsnne est placée à ane profondeur de 2 mètres, On demande quelle pression
la vanne. - Calculons la surface do la vanne, portion de parois et reçoit par qui fonctionne comme côté la pression de I'eau; cette surface est de I mètre carué , 8 déo. car. Nous n'âvons plus à tenir compte que de la hauteur du liquide. La vanne étant ver-
supporte
tieale , ses diverses parties sont situées à des profondeurs inégales. IvÏais il suflira de prendre la moindre hauteul qui est 2 mètres et la plus grande , 2 60 ; on les ajoutera et on prendra la rnoyenne qrri est de 2 mètres 30. Dès lors on calculera la pression- comme si la surfase de la vanne servait de fond : le résultat est '24.34 kilog. Les 9123. - Poussée ou pression de bas en haut. liquides pressent en tous sens, même de bas en haut, l9t corps qui y sontplongés. Cette dernière pression s'appelie
la
pouæée,
et c'est elle qui soutient les
embarcations
flottant sur I'eau. It y a, dàns les laboratoires de physigu€, un petit apparâil bien simple pour démontrer la poussée i bn l'appelle le uase de Pàscat, parce que I'expgiience a été imaginée par ce grand savànt. Il est facile tle
la répéter même-sans l'àppareil. Prenez un verre de lampe et un morceaude carton-qui en puisse boucher I'orifice inférieur. Au moyen d'un fîl attaché au centre du cartc;l soutenez-le de façon qu'il fasse un fond au verre de lampe: voilà le vene transformé en un vase. Le tenant ainsi,
roc. - T. rlr.
290
0HAPITRE Xxxrrr.
partie dans un bain d.'eau : aussitôt vour pouvez lâcher le lil, re carton reste appriqué ,;;;;; I,orifïce du verre de lampe. c'est ra-pousséu ,iu rr"u" q"i"r. sou_ tient. En voici la preuve : si vous versez de I'eau clans lc -"*iàJrorr, ve*e de lampe jusqu'au niveau de l'eau rn carton s€ détache et tombe au fond clu b;i;:-Ëo eir.rL, vous lui avez feit supporter !a pression ae t;eau inié"iuur. qui^ agit en sens inverse de'la poussée ut-* détruir I'effe!; le carton ne s'est plus trouïe souteni.-" 324'- Principe d'Arc-hrmèdq. qui n'a fait, érnnr, au bain, un-e petite expéricnce fort ? îàus ete* plorigé_dans I'eau jusqu'alux épaules, et"ùrieure vous sortez doucement de I'eau I'un dà vos bras; ii ,emnie [u'i-..ro". que vous le tirez^.cle reau, r'otre bras s,alo"l;it. y réellement une différence entre le poids aà, -.à.p, a.t-ir aun* I'air et leur poids dans I'eau ? oui , car les riquides sourèvelt par Ia poussée les corps qui y sdnt p.longés. Il y a bien longtemirs que cette plongez,-Ie. en
vérité a éré dém"l[:: grand savanl cle-l,airiquité, ryr un Arohimède, de Syracuse. AuJsi I'appelle-t_"i,-piàige iJpn ncipe d'Arc.himède, et on r'énonoe ainsi: toît aan, u,n liquide est soulgué, pyr Ia "orpi -poussér, âuri- iïe prce égale au poids du uorume d'eau dont il tie'nt ti-prîci.
325.
solide.
Détermination du ,volume dT;;- corps -.supposons un morceau de ploÀr Joiron uuu,
connaître le volume. prenez une balanôu o"ai*i*u;-pt""urla sur un support (trois ou quatre n"iques, pu" Ëie*pte), rJg faeo3 à pouvoir grisser soïs lun aes pùieali-,ro oo** d'eau. Vous fixez le morceâu de plomb, ;;;;; âe trois fils,.aux trois points d'attacrredu plateau, "ùde ,riuolaru
a qr.r'il soit suspendu au-dessous et iu mitiéu;-uJô*s'îous "* ie pesez;.vous,trouvez {g gr. 7, p-arexemple, ôette opération terminée,. vous glissez Ie vase À'eau *ou, r. pr"iu#àt y faites plonger le plomb. Les {g gr. r dà l" p"ùu uo", quu vous venez do faire dans sont marntenant plus lourcrs
gge l-e plomb allégé, p{," 'air lq.poussée ae t'euu.-Ëoiîier"rti" l'équilibrc, _ vous êtés obli-gé d-u remettre dans le prateau r.oor fqUurt lo plomb esr.airaché, g.. ffi4;;;;tT pr.," -ôLp:"e. I de. poids .gye le g\omb .éprouve'dais i,;;;. ru p-rincipe d'Aro_himcde, ellè est égare au poids du vorun:e d'eau que le.ptomb déplace; donc"leplr;f I oontim. cube 634 millim. cubes.
;;;;
oolu*u
LIQUIDES. 291 326. - Détermination de la densité d'un corps que nous àvons trouvé le volume de solide. - I{aintenant de plomb, iI est bien aisé de calculer son notre moroeâu poids spécifique ou densité: il suflit de diviser le poids {8 gr. 7 par le volume I centimètre cube 634; vous obtet'Égutl,tonr
nez
DES
1.1., L&.
Pourquoi un bouchon de flottants. - Gorps liège reste-t-il à la surface de- I'eau . comme s'il ne pesait rien ou comme si I'eru lui servait de support ? Il ne peut même pas être plongé dans I'eau, car si vous I'y enfoncez avec la main, dès que vous le làahen, il revient à la surface où il flotte obstinément. Le houohon de liège est d'une matière moins clense que l'eau : tandis que { centimètre cube d'eau pèse 'l gramme, I centimètre cube de Iiège ne pèse que ?4 centigr. (unpeumoitrsd'un quart). Il en résulte que si I'on a un bouchondont le volurne soit'12 oentimètres 327.
cubes, il. pèsera autant que
3 centimètres
cubes d'eau.
Plongez-le dans I'eau avec lamain, il déplacera ,12 centimètres cubes d'eau et la poussée qui le soulèvera (principe d'Archimède) sera de 12 gra,mmes. Comme le bouohon ne pèse lui-même que 3 grammes,la poussée, plus forte que son poids, lo fera retnonter vers la surface , d& que vous le laisserez en liberté. Lorsqu'il arrivera au niveau de l'eau , il en sortira en partie, jusqu'à ce que la partie qui demeure plongée ait
Àeulement un volume de 3 cent. cubes.
Alors le bouehon
restera en équilibre, c&r la poussée sera préoisément égale au poids du bouchon. Tout col'ps qui ftotte ne dëplace, ert .plongeant partiellement, qu'un uolume de liquide pesant autant que lui. Àussi, tout morceau de liège qui ,flotte sur I'eau, y plonge seulement un quart enviroude son volume.
et les navires. Parmi Ies 328. - Les barques les plus intéressauts sont -les embarcacol'ps flottants, tioris sur lesquelles les hommes voguent à la surface des eaux. Voilà un batelet sur une rivière ; il est fait en bois et en fer ; il est plus lourd quo I'eau : pourquoi flottet-il ? Pourquoi peut-il soutenir le poids des personnes qui le montent? Sa forme creuso lui permet, lorsqu'il navigue, de cléplacer lln volume d'eau égal . à oelui de la coque du bateau, plus le volume d'air qu'elle contioirt. Chaviré ou rempli d;eau, le bateau sombre immédiatement. Ce qui lc fait ilotter. onest aette masse d'air qui tient la place d'utre
292
CHAPITNE XXXIII.
masso d'eau ??0 fois plus pesante. Cela est'vrai de granrls na'ires aussi bien que de la moind.re coquille de- noix. 329. vous eu l'occdsion devoir rin - Avez ballon -Lesballons. ? Avez-vous admiré ce singulier et magnifiquespec.
tacle d'un globe énorme qui-s'élève et se soutient au milieu des
airs sâns que rien paraisse lo supporter? Il flotte dans I'air. Pourquoi
?
On a gonflé ce bal-
- gaz plus léger que un I'air, de sorte qu'après I'opéra. tion, tout l'appareil pèse moins que I'air dont il tient la place. Il se produit, comme dans les liquides, une poussée de la part de l'air environnant et elle- est lon
av_ec
égale au poids de I'air déplacé. Elle est dono plus forte que le poids total du ballon gonflé.
Voilà pourquoi celui-ci, au lieu
de tomber par son propre poids, est souleyé par la poussée et
monte a1'ec rapidité. Lorsque les voyageurs placés dans- la nacelle d'osier qu'il enlève , veulent faire redescendre le ballon, ils font-éihapper un'e certaine quantité de gaz à la place duquel rentre àe I'air. L'appareil s'alourdit et descend. On désigne habituellemênt les ballons sous le nom d'aérostals (ce qui veut dire, en'latin, se soutenant tlans t'air); les voyageurs sont fig.
S96.
-
Un Bal!.'n dans les airc.
appelés aérartautes (navigateurs aériens).
33O.
Pèse-esprit et.pèse-sel.
Le pèse.esprit et le
pèse-sel- sont des flotteurs que l'on emploie
pour vérifier
lqr poids spéci{iques, ou densités, de certâins liquicles. L'instrument est en verre et se compose, en haut , d'*1 tubo, ou tige, qui porte des divisions numérotées i en dessous est une partie renflée , appelée la panse d,i I'instrument et lestée par un- petit ballon de verre qul contient do menus grains de plomb ou du mercure Quand on veut mesurer le degré d'un alcool ou d'unr liqu-eurr_on y place le pèse-esprit et l'on regarde jusqu'r quelle division de sa tige l'instrument onfonoo ; dn lii l,
t,'ÉQutltnng DEs LIQUIDES' I
29ô
par exemple l" !ig* chiffre marqué à ce-nive?P toî ^15-' le.pèse'esprit I'eau' i5'' D"nt go-placé :" #ff;nion"o seulement jusqu'àu aloooli' est li[uour ia PIus A. la tige' plus elle ""ï"t .Àt. oiut I'instiument s'enfonco et mui,i.r'" de degrés' Le nèse-sel est un instrument tout à fait que I'on emploie pour mesurer analoÀue, 'auË clissolutioâs saliues' La tige i. îoFt" â" sa iige le O.qui in-dique le tt""t ii.;;^;; -a clans I'eau' L'instruumt"..nrent ilil que los disffi; ;"6;; d'autant moins sel' de ohargées plus sont rri"ti"tt -"gbt. liquid'es Lei -.superposés' liquides dans un r,JÀ[""- I'on.r/erse deux vase, rt arrive de deux choses I'une'
;
iJùil.il;:;;
même s'unissent tlor.* certains cas, les deux Iiquicles à n'en Plus façon de eux entrâ i;ffi;;"nt c'est ce q."i it^-- il^-,-, Ftc.297.i;i;ô\tt talre qu u-rr se"l ::ut' ' :""' ;: -L: 1,t]:l.F:T* ' "'F
Essal
ttruii ;fi iii' i: iT"i : I i: iX,*" i; l[ * l:' î i T.":: c'est vin du d'abdrrl Pur' i;;;; ' o'était ies autres cas, les deux maintenant de I'eJrJto"giu. Dans se séparent avec le repos et s;unir sans mêlent il;il;;à lorsque I'on verse de I'huile dans un arrivà,.,À*r e.e aui -Dè' -q;; ";'J;. làs deux liquides sont revenus à i;;; I'un d'eux' le ."ÀËitt, àn :
l'état de repos ''*p"'çoit -que forme' parpi,r" ,te,tse, bccupe le fond do :11"' et I'autre comme si dessus, on" coo"lte soutenue par -le -Pfemig1' Combiôn de fôis voit-on cet état ;ttr,it i. f"nrl d'un-vase. ces veilleuses improvisées aveo ;'Ë;iti;; ,lnn* une cted'huile à brûler nageantsur I'eaul une et un verre "oi,.rra plusieurs liquides qui ne contient ÀÀ*u-o**u ôî;;à ""supè"posent dans I'ordre cle restent pas metangés, ils
'e les surfaces de ifi;"à""";te-., i" ir"t léger *tt dït*ttt; comme la surface
litines et"horizontales iquants. - Tout apparerl disgB2. Vases oommuniquent "î"t*ot posé'de façon q". â"i* ou piusieurs vases contenu y est qui et entre eux d;i;-iiqoitit -présentc qu'on *rrd.à-iitrl' ai'ïinrdu', constituo ce
séoaration so.rt
libre du liquide suPérieur
;iï;;";;;;;;fu; ï..
oases comtnuniquants' imaginez un tube
de
29,4
cHAPITnE xxxIII. verrs courbé en U, et versez de l,eau évident que l'eau va *'u"",r*oI." dedans: n,est-ll pas dans ra courbure du tube et s'érever dans res deux-i.anches
? EIre présentera donc deux surfaces libre, àisiinite, le, deux- branohes ; du tube en u seronù deui or.àr'"o.,ni.-p"";;;uËe t"ansversal, deux uases communiquants, Les deux surflaees ]ibres quu t;"oo présentedans en u sont planes er fonr partie o,"riru"î;;;à;" le tube plan, comme si res deux vases ntn formaientqu'.n ôi'u*p"i*. souvent ce frrit.en d.is,ant que, dans des uases communiqu!!!t, un_tiqui_de s,éIèue à ta'même hauteur. 333. Les iets d,eau. _ p"unuz un tube en U, dont - branches soit beaucoup I'une des plus longue que placez la lonEue branche ro"* o'n .oninut îe tônid,ine, 'autre; de façon à ce quvun courant g y cout" constamment. Vous 9"q, ouvrez Ie robinet,et aussitôt l;Ëau, ét"rt a"-.àîâîe;,rsqu,à la courbure du tube er i" o;;;ïr_nche, jjjllit par l'orifice ; vous "u;;;réu-aun. avez un jetd.'eau en miniature. ainsi que sont installés tôus nos jets d,eau. -9brlbâtiment voisin Dans un ou dans une hauie* ;il;; moins éloignée, est étabri un réservoi" a;u*.r;-'il,;'ï"riuna,rn tuyau qui se dirige vers une partie basss âu tJr-rain, et là, se oourbant en-u, le tuyau-.e'"ed"er*; d'eau. Lorsque I'on iaisse"r'enirles eaux, "; ;; ïîË au ;.t uiru* f"iîti*.ent par I'orifice du jet d'eau,' mais la charge ou pression de Ia colonne descendante Ia chass.e jusqu'à ra hauteur de ra su'face ribre de |eau dans I; i.e."l"uâi"l-;;î;l;; d,eau rnonterait juste à cette hauteur si la résistâ.à" aJiLr, nu l'aruêtait un peu au-dessous.
nÉsuuÉ DL crraprrnn xyxïrJ.
L'ëquillbre
des hqutdes,
319'
Les liqutdes en repos sont soutenus liquide -en repos est en équiiibre.
La
par leur vase; tout
tibie d,un liquide en repos est plane et hori. ""1?;'; 32t' - T'a pression d'un liquide sur lefoncr de son vase augmente avec la hauteur du liquicle; surface
Tii'"Tu"uïf"Lîsité
êtte est cl,a*tant plus gr;nàe"-qou f u plus forte; erre esi *r, ,oiroo aË- ri--ro1i,rrn"i"
322,- Les pressions latérares sur
res parois du vase dépendent de
L'ÉQUTLIBNE DES LIQUIDES.
:)5
la protondeuï moyêDne de la portion" de -paroi .qte t'on considère' corps ptongée daïs un liquide y subissent une poussée iZg. - à,Les les soutever en Bens inverse de la peeanteur' qui tend. ' i2*,. Tout corpB plongé dane un tiquitte est soulevé -pa1 Ia p*rà. - ayec une foice Ogale-au-_poids clu volume d'eau dont il ticnt ce qu'oi appelË Ie principe d'Archimède' pi".*. iu-B:g;. -OnC'est peut, ài'uid. dioo. balance, con-naître le volume d'un poids corps solide ei constatant quelle difiérence il y a entre eon dan's I'air et son poids danï I'eau I cette difiêrence eat le poids ,le I'eau tlCplacée, ét le même nombre exprime le volume en cen' timètres eubes.
gzo.-Pourdéterminerladensitéd'uncorpssolitle,il.guffitdela
p"iur auo* I'air, puis dane I'eaul on divise le poitls dans I'air par la ,iifférenee, et I'otl a la densité. g27. qui flotte ne déplace, en plongeant partielqu'un toio*ô deliquicle pesant juste autant quo lui; voill iement,-loutcorps un corps qui flotte est en équilibre. rrourquoi -BZg:
' qoi tait flotter les embarcations, c'est la masÊe d'eau - Ce qu'elles déplacent avec leur coque remplie d'ai,r' ' B2g, Les ballôns ou aérostÀts sont des flotteurs soutenus par-.la rOjÀreté du gaz d'ont ils sont gonflés, par rapport à I'air gu'ill tléplacent. -itô. un flotteur qui tert à vériter la densité - ûn pèse-esprit est tles esprits ou âtcoobl on le plonge dans celur que l'on veut esg&},êr; il v enfonce à un degré plus-oo ruoins élevé selonla densité. "iun n'èse-sel est un lustrument du rnême genre disposé pout essayot lcs '"itï:d'issolutiong salines.
Si pl'sieurs liquides sont en équilibre. dans un mêmo ils- sont superposés âans I'ordte d.e leurs densités, lo plus léger lourd. sur le plus ^* Lut.q.,. dee vases qui communiquent contien' 332. -entre eux' ooot oo même liquide, les gurfaces libres du liquid.e dans chaque vase,
à la mème hauteur. d,es jets d'eau est fondée snr ce principe; 333. - Laenconstrnction .cau jaillit jet pour s'élevei e peu près au niveau gu'elle a dans
vase sont f
lc reservoir d'où elle descend. QTESTIONNÀIAE. 319u
contment les liquitles en rep\s ne s'ëcoulent-lls pas P -
Oiint Àt la dit'ection
tle
la surfucè
320'
libre_ rtr'urt liqulde en repo3.l Qu'est'
calculer 6 i"à6u, tiquide en ëqullibrel. - 32lo.Comment peut-on à:|i, tiqrtia, in èqutltbre, sur le fonttde son uase! -32? Com' ;;;;;t:; ',,rcnt peut-on càIculer la p.esslon cl'un 7,lquitle sltr une pOrtion de parcl t,,iei,i"'l - 323o Qu' est-ce que la poussée d'anslesl[qu'ide-s.l Commant 3i4" Qu'àst-ce que le prlncipc il'Archimèdel pe,ut-ott la clëmontîert ('onwnent s'énoncut-i|P - 325a Comment s'y prentlra-t-on pour ilét"er' ,,llnr, ûuecune balance le uolume (ltun corps solide! - 22Ôo Qomnnnt
?96
tHAprrRE xxxrv.
eu rno\en d,une halanee, la denstté d,un corpt 897o comment un eorpE qui llotte se trou,ae-t-tt en équilibie,l 828, Po-urqto!,-les embarcattoits sur les eaux, ? '_ gego
peyl;o1t déterm{ner,
solidel
flottànt-elles -cornnent les ballons se soutlennent-lls rlans res al.rs | - 83@ ete,st+c qu'.u! nè1?eryrlt? Comment fonetionnc-t-lt ! Quest-ce qu,ùn pèsesel P 88Ie comment se tiennent plusleurs ttqlitdes dani un même uase'l- 332o comment se rlent -un liquide 'dans ilès uascs comnuniquanhl - 333, Quelle est [a constriction det ieh d'caup
CHAPITRE XXXIV. LA PRESSION DE UAIR 394.
L'atmosphère.
plantes- tenestres vivent au
L'homme, lesanimaux et les
fond d'un véritable
océan
d'air qui-e-nvelopp_e toute la surfacs du globe terrestre : c'est I'atmosp!ère (de deux mgts_grecs atrltos, gaz, et sphæra, sphèr_e). De- même gu'au fond-des mers, les foissonr eprôoi vent les effets de la posanteur do I'eau'qui'les environne, de même noue devons ressentir la pression de I'air, ei ce gaz .est posant. Voilà donc une première question : I'air est-il pesant ? , 395. - L9 poids de I'air. On prend un ballon de verro muni d'une sorte de goulot- ou tubuture à robinet. on retire en I'air qu'il contient, au moyen d'unepompegue I'on lppelle machîne pneumatique (c'eit-à-dire riachine' à. air). On appelle cela faire le uid,e dans le ballon, et aussitôt que tout I'air a été enlevé, on ferme le robinet. On pèse le ballr-ln vide, puis, ouvrant le robinet, on laisse rentrer I'air.; on pèse le ballon plein d'air : le poids a augmenté; cela provient de l'air rentré. Supposons que le ballon ait une capacité de 3 litres; il a fallu ajouter 3 grammes 8? : d'ou I'on peut conclure qu'un litre d'air pèse {r". ?g.
836. Expérience cétèbre de TorrËIIi. Vers le milieu- du xvrre siècle, un physicien italien, -nommé Torricelli, élève de I'illustre Galilée, {it une iexpérience
qui démontra pour la première fois que I'air
,est pesant. On prend un tube de verre, torig d'environ g0centimetres; il est ouvert à I'une de ses extrémités, I'autie est fermée.
LA PRESSION DE L'ATN.
?9"t
t)n y verse du mercure jusclu'ii ce c1u'il soit tout à fait lrlein (Fig. ?2S; ; on Ie llouche avec le pouce et orl le:enverse iie façon à ce que l'extrémité fermée soit eu haut (Fig. 229); pr-ris on plonge I'extrémité que le pouce tient bouchée, dans ,rn bain de mercure. Alors on retire Ia main ; le mercure ,lu tube cotnmutriclue librement avec le bain (Fig. ?30). \ussitôt la oolonne cle nrercure s'abaisse Cans le ttrbe et s'irlrête à une hauteur cle i6 centinrètres au-dessus du riveau (nr) clu melcltre dans le bassin. La partie supérieure (rz c) est alrsolument vide; le mercure n'y monfe
r'lu tube
Eapérience de Torricelli.
Flc. 228.
On a rem-
pli Ie tube
et ott le
bouche avec ltt p,ruce.
Ort rett29Û. ver'se It' -trrlre en le
Flc.
tertant biett bouché.
l-rt;. ?S0.
0n
a
piongé
I'olilice- tlu tube Llans un bain de nrercure.
pâs, et I'air n'a pas pu y rentrer. Pascal" grând- physicien irançais, expliqua aussitôt pourquoi la colonne cie mercure restô *usperiduè dans Ie tube en présence duvide : il attribua ce fait à ce que I'air est pesant. En effet, au niveau (rn) cie Ia surfaoe liilre dunrercure datrs le bassitt,lelicluide Àobit la pression cle I'air extérieur; dans le tube, c'est Ia 9*
298
qHÀPITnE
xxxn,
pression de la colonne de mercure (m n) qui contrebalanco ceile de I'air. Il en-conclu,t q,r. la pression atmosphériquo est égale à celle d'une colonne de mercure de T6 oentimètres. Cette exférience fut I'origine d'un nouvel lnstrument appelé baromètre; ce nom vient du grec et il signifie ;
mesureur de la pression.
337. Lâ pression atmosphérique. Lebaromètrs - moyen d'ér'aluer la pression que -I'air exeroe sur fournit le ohaque centimètre carré des corps qui y sont plongés. Cette pression
est celle qu'exercerait
sur la
rnême
surface une colonne de mercure haute de 76 oentimètres; elle équi-
vaut au poids de 76 centimètres oubes de mercure, c'est-à-dire environ {. kilogramme. Le poids de I'air varie selon qu'll
est plus ou moins humide. Dans les temps secs, I'air pèse plus par litre que dans les temps'humides.
Ia hauteur du baromètre ou s'élève selon les variations du poids de I'air : voilà
"Aussi
s'abaisse
pourquoi cet instrument sert à pré-
Flc.93t.
Le tubo de Torri-
- pour nresurer la celli inslallé preesion de I'air.
voir le temps qu'il fera. Quand il baisse," o'est que l'air est humide et la pluie probable; quand il monte, I'air est sec et prbmet du beau temps, Le baromètre baisse ercoro dans les grands vents, peroe que I'air entraîné par un fort
courant pèse moins sur le mercure de la cuvette. 338. Mesure de la hauteur des montagnes.
Les endroitsélevés supportent par cela même unepression rnoins grande de la part de I'atmosphère. Ainsi, au même moment, le baromètre est plus haut sur le bord de la mer qu'au sommet d'une haute, montagne, comme le il{ontBlanc. Cette différence donne le moyén de oalouler quelle estl'altitude de la montagne. C'est ainsi que I'on a trouvé pour l'altitude (élévation au-dessus du nivbau de la mer) du Mont.Blanc 4810 mètres. En général,le baromètre baisse de { millimètre pour {0 rnètreg. l/2 d'élévation, On
LÀ PRESSION DE L'ÀIR.
29$
neut rnesurer ainsi la hauteur du clocher d'unr) église auilessus du sol. La fortne la plus simple Les baromètr€s. 339.
- donne au baromètre- est tirée de I'ex'pét'ieuce rrue I'on
*..o
F;r.1.
!32,
--
\ ettr'.
Brlorucr(re
I),
à
crv
ciranrL.rre baro-
- -- A, r ésct'voir. nrtilliqrrc. La hautcur tlc la colclne berumÉtriquc est
la tiistlnce
nircnu tlu mtl'cure en nivcau D.
À
du au
Ûc. ?33. - Le llar'onrètrc à siphon Dclr'ièr'c lc ca,lt'irtt d'appaltcnrcnt. ' est- li\é lc trrtrc- barornétliquc {igur'é à côlc ; ort loit le s1'stèlre de conlt'err,rids qui, selon quc lc ntercure s'.11ùr€ 'orr datis la petite bt'anclre,
s'aÛ"issc fait urouvoir I'aiguille sul le cadt'au.
lnôme de Torricelli. C'est le lsaromètre à cuuette. On lui
rlonne aussi ul)e disposition différente où la cuvetto devient ihutile. Cette Ëeconde forme s'a'ppelle barontètre ù'
800
cHaprrRg xxxrv.
siphon. Il se compose d'un tube en urJont une branche est courte et communique avec l'air et dont I'autre est long;e et fermée. celle-ci contient la colonne de mercure et I'espaco vide appelé chambre barométrique. onconnaît la hauteur en mesurant la différence de niveau clu mercure dans la grando et dans la courte branohe.
34O. d,u temps. les baromè- Lesindicatlons - Surlesinaications tres d'appartement, on a coutume d.T-nscrire du temps probable; elles-oorrespondent pou, oàtr" p"y, aux diverses hauteurs du baromèire qoe nour alions indi
quer: 7Bb millimètres. i/o /t)/
Beau temps.
i r)ù
Variable. Pluie ou vent. Gri-rude pluie.
't49 ?4û
131
341.,,,
Très sec. Beau fixe.
Tempête.
asplrante.-- On se sert, pour élever l'on.apfglle d.es pompes. La plus simple est.la pompe aspiranre-.- Elle se oômpô*e d'un'cylindre'de nrétal fermé en dessous et Ie plus souvent ouvert on dessr'rs. La oloison inférieure esf, percée à son centre d'un olifioe qui est celui d'un tuyau' descendant verticalement d;rns un réservoir dont on veut élever l'eau. Le cylindre e'appelle corps de pompe, et le oonduit qui va dans'le ré. servoir, tuyau d'aspiratio^. ce tuyau esl muni à son orifioe supérieur d'une soupape pouvant s,ouvrir de bas en haut; l'extrémité inférieure est plongée d,anr I'eau du Pomp.e
I'u.*,,r, de ce que
réservoir.
Dans le corps de pompe est-un piston bien ajusté et que travorsent deux petits conduits fermés par dôs soupapes
s'ouyrant de bas en haut, La tige du piÀton est attâchée supériourement à I'extrémitéd'un balancierqui sert à l'élover et à I'abaieser.. Pr,ès de sa partio supérièuro , le corpÈ do pompe est muni d'un conduit de déuersement, Pour fairo monter I'eau, il sufTit de saisir le balanoier et do le faire oseiller autour de son point fïxe, ce rnotrve. ment alternatif élève et abaisse tour à tour le piston, et I'e_au no tarde pas à s'écouler par le tuyau de dévèrsement" Voici ce qui se piisse dans lÀ pompe. Lorsque Ie piston
LA FNBSSION DE L,ÂIN.
30t
monte,.la soupape du tuyau d'aspiration s'ouvre, parcg que I'airde cstuyau vâ se répandre dans_ I'esp-ac_e qui s'a' franctit sousle piston; il y a aspiration. Quand le piston redesoend, il foule I'air gui s'était aooumulé sous lui et
Flo.
i3{.
Esquisse
- Pompe ùon d'une
de
lr
dlsposl-
aspirarrte. P, pisC, corps de pompe, ton muni do soupapea I'ouvrant lige du de bac en haut.
-
I
niston.
-
*
0,
sur son M H, brlancior T, tuytu d'aspiration.
irlvot. N, réservoir d'eau. - S, soupape d'aapiration s'ouvrant dc Las en V, tuyau de déversement. barÉ.
-
Esquisse d'une l)ompe asniFro. 93b. rante el-foularite. - C, corpr de-pompe. P. niston plein. 0, tige du pir-
ton.
- osciilant rnr R. balancier
son
-'ITI T.luyau d'aspiration. pivot, - d'eau-. S,'soupape d'rupi- N, iéservoir - bas en hrut. I V, ration s'ouvrant de
tuvau dc foulase et de déversement. L,- soupape dè foulage l'ouvtrnt -dc dcdans en dehors.
h soupape du tuyau d'aspiration se referme. Alors I'alr que foule le piston ouvre les soupapes des oonduits dont il est percé et s'en va dans I'atmosphère. A mesure que le piston oontinue ses mouvementa, I'air du tuyau d'aspiration est enlevé peu à peu et rejeté dans I'atmosphère. L'eau du réservoir, dont la surface libre supports la pression de I'atmosphère, monte dans le tuyau d'as-
I
./'
S02
cHAprrnE txxrv, qiration p,r.ul.prer,rdrg..la place de I'air enlevé
'
et
pour
ainsi-que I'eau, en=quelques cbirps de pision, s'élèr'e lusclue dans le corps d3- pomper puis au-dLssus du piston"iui. même, et arrive enfin-iusû,r;al t,,ya" ae àèuursement. 342. t-"_llY"y ne d,oit pas avoir t0
mètres.-
{'aspiration si |o'établisiait une po*pà-ui*"
u' ruyau
- lo_ng gg lo mètres, r'eau- n a'rrivàrait d'a-spiration pas
;ïsgu'?} tuyau de dér'ersement. En effet, une-colonrle d,eau cre hauteur fait aussi bie* équiribre à lapres: sion atmosph_érique qu'u'e colonne a"*ài"ure haute de ?6 de l0 mètres
centimètre1, Lg,tuyau d'aspiration de l0 môtres rempli d'eau, Jormerait un véritâbre rorà*Jùu-ï *uu,, et l,eau serait désormais en é.quilibre , c'est-à-dire en ropos, bien qu,e le piston continuâi ses mouvsments. 343. Pompe aspirante et fourante. - cetteleseconde pompe -ne se bor.ne pa-s à aspirer l,eau quand piston remonte. Lors-gu'il redescendf comme il esiplei., il ra'foure et la chasse dàns un tuyau ae putije qïiil"it vers le bas du oorps, de pompe et s'élève au-dessus ïu i"i. c" double Jeu résulte de ra disposition des seupapes. par ce moyen I'eau peut être érei'ée beaucoup prus haut gue par la pompe simplement aspirante. nÉsulrÉ Du crr^prrrrp xxxrv. La presslon de l'air, lppelle atmosphère la couche d'air qui entoure la te*e - -o-n etau fond de laquelle nous 334.-
vivons. pesant; on peut lepeser à .,aide d,unballon com_ ,115. -.t'lirest ylfle attaché au plateau d.'une balanee et qu'eusuite lron i)ierement
rcmplit d'air.
I litre d'air ordinaire pèee t grr.*e'Zô.au -xvrro eiècle, Torricelli nû u pràie""tpàri.nce |crmit de mesurer la pression d.e 33G.
gui
I'air avec îa colonne âu à"r"or*
pression fait habitue[ement équiiibree unÀ coro"o. d.-ur. -cet_ùe cure de 76 centimètres. 337. Dans les temps secs et calmes,-la pression atmosphérique - et re baromètre monte a'gmente, ; dans les-iemps to-ia"i ou pâr lcs^^g^rande-vents, la pression diminue et le baroàètru'a.r.*a. 338...- La pression diminue à mesure quê l'on e'élèvÀ àaus t'at. mosphère : aussi le baromètre sert-il à mesirrer ra hauteur À* *ootagnes.
339.
Le baromètre à cuvette a conservé ra disposition de fer- Le baromètre à sipbou ru ,e"oorù. eu une
périeuce- de Torricelli.
l
LÀ CHALEUR EÎ LA MACHINO A VAPEUR, pstite branche or)' I'atmosphèrc vient exelcer ea preseion. tlifférence des deux niveaux du mercure mesule la pression. -
3U3
La
340.- Sur les beromètres d'appartement on inscrit lesindications du tempr probrble. 341.- La pompe aspirante est munie d'un piston à soupapen quc I'eau peut traverser pour s'élever au-desgus de lui jusqu'au tuyau de tiéversement. 342.- Cettesorte de pompe ne peutélever I'eau qu'à{ùmètr€s ardessus du réservoir.
3{3.- ta pompe arpirante et foulante est munie d'un piston plein ; au lieu de le traverser, I'e&u foulée parle piston, quand il descend, s'élève dans un tubelatéral à la hauteur que I'on désire. QUESlIONNÀIITE.
334o Qu'est-ce que I'ahnosphère ? E æercice-t-elle u,ne presslon sur les êtres qui y sontplongés I - 335" Comment pèse-t-on I'air? Quel est son palils t 336" Quelleesl I'enpérlenta cé|,èbre lmaginée par T'onlcellll Comment mesure-l-on la prcsslon ile l'u,lr ? ,Sors qu,elles tn-fltr,en337o c e s u ar ie-t- el I e I C o mm ent I e b ar o m èt r e lnd i q e t- i I ce s v arl a t i o ns ? Quelle est l'influence de Ia hauteur des ldeuæ sur les haromè-tres?338" Commenl mesure-t-onIa hau.teur des montagnes? - 339. Ùontblen connalsse*aous de sortes de baromètres ?- 340o Quelles sont lesi'ntlicacst constions dutemps probable d' après le baromèt re? - 341' Comment 342" A quelle truite une qtor.npe uspltante ? Comment aglt-ellel u.
est llmltée son pouuolr éIéuatolrc ? - 343' En quol diffère d'une pompe asptrante une prmpe aspironte et foulunte I lnuteur
CIIAPITRE XXXV. LA" CHALEUR ET LA IYIACHINE A VAPEUR. Lescorps que noustouohons 344. - La température.les uns chauds, les autres froids i {uelnous paraissent
ni chauds ni froids. tes derniers sont échauffés au même degté que notre propre corps ;ils ont, comme on dit, tJ,netempë''a.ture égale
clues-uns seulement ne sont pour nous
à la nôtre. Les corps chauds sont ceux qui nous paraissent plus éohauffés que nous-mêmes ; les corps froids sonl moins chauds que nous. D'après cela, on appelle tempé'
rature le degré d'échauffement âuquel un oorps arri\'é dans un certain moment.
est
304
cHéPrrRE xxxv.
Les instruments qui servent à mesurer les températures s'appellent des thermomèfres. Ce nom vient des dèux mots grecs, thermos ohaleur et mètron mesuré. Le plus romnrunément employé de tous les thermomètres eÀt le thermomètre à mercure.
345.
Thermomètre à mercure.
Il se
comi)ose
- dans un tubs d'une certaine quantité de mercure contenue de l'erre, au bas duquel est soudé un réservoir également en yene. Ce réservoir a tantôt la forme d'une boule, tantôt celle d'un rouleau ou cylindre. Au-dessus du réservoir s'élèr'e le tube, qui a des parois épaisses et qui est tr'ès étroit à I'intérieur. Le mercure rem-
plit Ie réservoir et une portion du trrbe. Le long de ce tube sont marquées des divisions régulières que I'on appelle des degrés; I'ensemble de ces clivisïons forme l'
échelle du thermomètre.
Dans cette échelle se trouve une division devant laquelle est inscrit le chiffre 0; sou-
vent, Iorsque l'échelle est écrite sur une planohette, on ajoute le mot Glace. Cela veut dire que, lorsque le thermomètre est plongé dans des morceaux de glace, le niveau du mercure dans le tube est à cette division. Ce point de l'échelle ther-
Flo. 9lf'. -Lcii Tlrcrurontèlr'o mcrcure; éclrelle canl{gradc, gravéc sur le verte du tube, les chifl'c.q insoits
sur la
planclretl,e.
mométrique est un cles deux points fxes du thermomàtre. Le second se trouve au numéro 100 de l'échelle. C'est le niveau auquel s'élève la colonne de mercure lorsque le thermomètre est placé dans la vapeur qui se dégage de I'eau bouillante: c'est douc Ia température d' ébullition de I'eau.
Entre les deux points "{ixes 0 et {00,
l'échelle porte 99 divisions, et de 5 en
5
ou
de l0 en l0 sont inscrits des nombres rlni indiqucnt les températures. Des divisions égales se voient au-dessous du 0 et au delà de {00. Les premières sont numérotées à partir du 0 et en s'en éloi* gnant : elles indiquent des températures inférieures à celle de la glace fondante, cq sont des degrés de froid. Quant aux degrés supérieurs'à ,100, ils indiquent deg
LA CHALEUR ET Li. MACHINE A VAPEUR.
30$
éohauffements ds plus en plus grands au-dessus de la
température de la vapeur d'eau bôuillante. Sur beaucoup de thermomètres se trouvent inscrites d.eux échelles. f)'un côté est celle que nous venons de rléorire et que I'on appelle centigrade' parce qu'il y a {00 degrés du point fixe glace fondante à I'autre point {ixe etruttttion
ae I'eau. L'autre échelle ne porte âu
second
point fïxe que 80, parce que de la_glace fondante h' l'ébul-
ittion de I'eau o\ ne compte que80 degrés au lieu de {00. C'estl'Cchelle de Réaumur. D'après cela, I degré centigrade vaut les $ de I degré Réaumur; inversement lo Réaumur vaut les t de l" contigracle.
346.
Emplot du thermomètre.
Lorsqu'un ther-
- à mercure est placé à demeure- dans une pièce, le momètre niveau, c'est-à-dire la surfaoe libre, de la colonne de mer-
oure dans le tube s'abaisse ou s'élève selon que la pièce se refroidit ou s'échauffe. Toutes les fois que le thermomètre éprouvo un refroidissement, .le merc_ure b_aisse; il monte au contraire ohaque fois qu'il y a échauffement. Comme la quantité de mercurecontenue dans I'instrument est toujours la même, il est clair que I'effet du refroiclissement est de contracterlemétal, de diminuer sonvolume. L'échauffement produit un effet inverse, iL dilate le meroure, c'est-à-dire augmente son volume.
Lorsqu'on veut prendre la température d'un oorps' on met le réservoir du thermomètre en contact aussi intime que possiblo aveo oe corps. Aussitôt le niveau du mercure ohange; il monte ou descendl mais, au boutde peu dg temps, il s'arrête à une nouvelle division de l'échelle ; il suflit de lire le chiffre correspondant, et I'on a I'indication de la température du corps. Âinsi, placez dans la pâume de la main le réservoir d'un thermomètre et vous veruez bientôt qu'il marque 370 centigrades, c'est la température du corps humain. De la même façon on prendra la température d'un liquide en y plongeant le réservoir d'un thermomètre à meroure; et lorsque I'instrument est suspendu dans I'air, il nous donne la température de I'air qui environne son réservoir.
dilate les corps, et le lroid les 847. - La chaleur Tous les corps éprouvent les mêmes chatigecontracte. que le meroure, selon qu'ils s'échauffent ments de volume ou se refroidissent.
306
cHAFTTRE
xxxv.
La dilatation que produit la chaleur est tellement lorte .que les corps les plus solides n'y résistent pas. Ainsi, dans l'établissement des rails d'une voie femée, on se garde bien de placer_ exactement bout à bout les barres de rails qui se succèdent_; on laisse un certain espace entre elles; et si I'on faisait autrement, le soleil, en leJ éohauffant, les feraib torore sur elles-mêmes, faute de pouvoir se dilater sur lllace. C'est pour la même raison que dans les toitures en zinc on ne soude pas entre elles les diverses feuilles de méial. Sans oett: préca_ution,la contraction produite par le froid et la dilatation due à la chaleur les auraient rapidernent déchirées.
Les gaz sont extrêmement sensibles aux modifications
de tempé_rature. En s'échauffant
ils
se dilatent beaucoup
plus que les liquides etles solides, et de même la contraction qu'ils éprouvent en se refroidissant est beaucoup plur oonsidérable.
solides londent sous I'inlluenoe - Les corps Prenez un petit morceau de plomb, la chaleur. placez-le sur une pelle de fer et portez le tout dans un feu bien allumé: Ie plomb ne tardela pas à devenir liquide, comme le mercure I'est à la température ordinaire. La seule différence, o'est que, pour obtenir Ie plomb liquide, il 348.
de
il fond à 332". Dans cette expéla pelle ne fond pas : c'est parce qu'elle n'ost pas assez chauffée. Le fer supporte, sans fondre, de bien plus hautes températures, mais il rougit, puis iI devient blanc ou inoandescent, enfin il ne se liquéfie qu'à une faut Ie chauffer fortement,
nience,
température de {5000. Le zina fond à 423" seulement, mais la fusion de I'argenta lieu à {0000 et celle de l'or à ll00o. Chaque corps a ainsi pourpoint de fusion unetempérature {ixe qui lui est propre: le soufre à lllo, le suif à 33o, etc. Lorsqu'un métal fondu se refroidit, il se consolide à la température ou_ il avait fond,u, de sorte que pour chaque corps Ie point de fusion est le même que le point de sôlid.iftcation ou de congélation. C'est ainsi que 0o est à lafois la température de la glaoe qui fond et celle où I'eau se congéle. Le meroure, que nous voyons liquide, se congèle à son tour lorsqu'il éprouve un froid de 40o au-dessous de
0.
349. - Les corps liquides se transforment en vales échautfe. - Le point l00o du therpeur lorsqu'on
LÂ CHALEUR ET tA MACHINE A YAPEUR.
3Û?
la température où l'eau bout. A ce moment ce liquide bouillon-ne et dégage de t, v*p""n grande.quantité "n "rre, n,en .pour que, pôu"de temps àp.Àr,-if plus dans Ie vase; toute la massd d'eàu a passé à :.9ltg l'état.gazeux;
momètre est
elle e,est tranrro*mèo en
irpiiiâ,#.
ôh* que..liqui.d"- * son point particulier d'ebuilition: iu. unu bouillent nlus hauie température que I'eau, les autres â ] une température prus basie : I'aroodl à 7go, i'eirru" sulfu_ à.37.; tandis que I'essence de térébônthine nout ;r lqoe l30o ; I'huile de vitrior, ou acide sulfurffi, l gzr"; Ie phosphore fondu, à2g0"; le soufre fondu, a'afi".- _ 35O. - Condensation d,es vapeurs. Si I'on chauffe la vapeur d'eau bo'illante, elle uË aitriu -a"pf"r-àn plus; mais, si on la refroidit, dès qu'elle arrive à 100,, ette ee
ti.gye.fe enJrès petites gouttes' Qgi augmentent peu e peu, o'était d'abord -une nùge of cËta crevient nettement de
I'eau. ce retour à_l'étaf riquide s'appelre racond,e,nia-tion d,e la vapeur d'eau. Toutes les autreË vapeurs se condensent ainsi.lg...yqq?, par le refroid.issementl elles rsviennent au
point d'ébullitiôn.
On.-appelle distittation de l,eau une opération dans .laquelle on fait bouillir
une certaine masie d'eau, on ra
I'Ic.937. - Aonareils,dcdistillation. rre disriltarioï serpenrin.
-
C, cucurbite coiffêedeson alambic. _ T, tubo - -n,-iés"Àîi.'i,d; f;;ù;îîËàîâ,lliiis.*,,,.
convertit en vapeur sans la laisser s,échapper et on la conduit dans un vase froid otr e[Ë'se dans l,air, on obtient ainsi de |eau complètement pure. "oniun.*, L-'afpareil qui sert à la distiilation de |eau se oompose d,un surmontant une marmite oa cucurbrre;'l,aramnic atambre lonouit
308
cHAPtrnË xxx
la vapeur dans un tuyau contourné en hélice et appelé *rr'prl"tiÀ. C'est là qù" se fait-Ia oondensation de l'eau, serpentin est maintenu à basse température par un ""r'1" bain d'eau froide.
abandonnée àl'air libre
L'évaporatlon. - L'eau peu à peu en vaetït" -températirre orclinaire se ohangebout paq-, mais elle ne elle ;;; à sa surface seulement ; :;;;;;";;. aiott auoun bouillonnement ne trouble la tranque I'eaubouillante, ;;;llité àu liquiae ; il reste plus froid celle de rlégage *toutest aussi pluJ froide sle ;;i;;p*;-ô;;ii de 100n. La dessous en pâsse se : ébullition i."o.r, 35t.
abandouné ",p'""a"l'eauquis'évapore.semêleàl'airetyconstitue ,u'q,." l,on nomri à lnu*iaitd. Tout vase d'eau aussi bien toui évaporation' par ainsi vide à lui-même se que te fait unomarmite pàr l'ébullition ; mais la formation ta vapeur est beaucoup plus-lente' de --g'a.
j La loroe étastiique de la vapeur..- Il existe maig dans oertain pays un jeuï'enfant fort réjouissant pétards de les appelle I'on rïe d*ttger, exempt {ue non Das j'ours de
,.oiiliô#"""';i;".titJt.",it
réservé PguL les
prend un leies puntiques. Fout faire un-pétard de NoêI' on
vieuxcanondefusit'onbouchelalumièreavecunecheun peu ville de bois solidement enfonoée ;_puis on y verseun tamavec canon du I'extrémité ferme on EnlTn d.ieau. petit ce met I'on Si fortement' très ànronot ;;;;;i';n produit' au bout de ipp"iïir autt "tilu"- d" totg", il seyiolente, et le- tampon uuelques irrstanir, une dét6nntion ;st Ë;; u"-roin. be ieu est une expérience de physique' etil démontre quelle est la force de [avapeurd'eau.échauf' élasticité ' fée clans ,.o o"ru- bien clos. Cette force s'appelle Lorsque le ca* vftpeur' la d'e iension ou élastique force I'eau de forge' non de fusil a Ote placO dans le fouineau et déou,il conti"nt .'ËiËui.ei, ,*Eau*.nt, arrive à 100" le enferméeddans restent qui H;;ï;il;;;;"t;; de plus.en "ulu"*à s'échauffe Ldvapeur nouàho. il;;"-rJid;;;"t dilaplus, et comme elle est emprisonnée, elle.ne peut se les paénergiquement très ptËt*e *oi* au ["- îï-it "tt* ce tampon rois du oanon et le tampïn qui le boushe' Enfïnse produit' ;Ëd.;;t;ùtt ;, ce mom-ent que- la detonation dans un Cela suflit pon" àeÀontrer que la vâpeur chnuffée est l'énergie dont tensiàn espace fermé y dévetoppe une davansans limite*, puitqou'l'loo peut toujours chauffer 4}\
LA CHALEUR ET LA
MACHTNE
A VÀPEUR.
J09
tage. Voilà oette force i*résistible de_Iavapeur-que d'ingénieux inventeurs sont parvenus à utiliser dans les oélèbres maohines dont I'apparition a centuplé les ressources de I'indtrstrie moderne. La première idée des machines à va' peur dato de lafin du xvlt" sièole,ot elle est due à un Fran. çais nommé Denis Papin. C'est l'Anglais James Watt gui, ènviron un siècle plus tard, réalisa I'inventiôn complôte des machines à vapeur.
Idée d.e la ma353. chineà- vapeur.- Dans
une machine à vâ,peur il Y a
d'abord uno chaudière placée dans un foyer de chauf-
fage et contenant de I'eau
fait bouillir. Cette ohaudière s'appelle habi' tueilement le générateur,, o'est-à-d.ire I'appareil qui engendre la vapeur. La vapeur qui se produit' est àmenée pâr un conduit sPécial dans un corps de pompe otr peut se mouvoir un piston. La force élastique de la vapeur agit sur le piston, et la tige de celui-ci monte et descend fF= tour à tour. Ce mouvement l I de va et vieut est le travail ll I de la machine, et il s'exé. ll cute avec une énergie con- ll I cidérable' on peut d11" l l" aro. eBB. Esqttssc de ta dtepdelion eé"n6."î'c""i"ù;;i;'-ïil;;il"iil,lù. tige du piston rattacher que l'on
f
des pièoes de maohine
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'I'origine, les machiues à J:^.*111:itj:"^::.q'T. o"pJ.r, furenr employéer lffiTii i.Jf ii $"u"â'ii"T;..-,1; sUrtOUt à faire marCher dee pieton.,- B. B,.balancier.mt à une e\pompes d'épuisoment de ;:iilii,tJ' ff ;if,:.'i,f'ï:?,"'io'ul,i,)j','j roue du vohnt. I'eaU danS leS mineS. DanS ûu - G, cheminée do tillge royer' ce cas, la maohine à vapeur tenait lieu du bras de I'ouvrier pour élever et abaisser
3r0
cHÀPlTnE XXXV.
la pomp-e. Aujourd'hui ler maohines à vapeur sônt en usâge pour des travaux de toutt
alternativement lo piston de
sorte: elles élèvent les farcleaux, elles font mouvoir der moulins, elles travaillent le bois et le fer en agissant su
t
âe lourds marteaux mécaniques'
F
sur
des scies,
sur
de
*uàftintt à percer, à raboter, ^i Po,t*.er des mpulures Elleà conduisent des rnétiers à {iler et à tisser; en un mot
I
ettes peneotrent peu à peu_dans toutes les opérations indus iriegôs et mêmô dans-celles de l'agriculture_: on iaboure à" U"t les céréales, o' râpe les betteraves à la vapeur. O; Ë, o inutallées sur les navires qu'elles font marcher indé oendamment de Ia direction deJvents. Lesloconrotives d ios chemins de fer sont encore des maohines à vapeur à'est le piston qui, par son 1'a-et-vierrt, agit sur- lo moye cle leurs l'oues èt fait rouler non seulement ses lourds en sins. mais enoore toute une suite de wagons chargés d
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ior.onr.r"s ou de marchandises. Bn un mot, depuis la fi ,1,-, xinr" siècle et la première nroitié du xxe, les.condition àu i'inaurtrle et les moyens de transport ont été rdvolt
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tionnés par cette grande invention' 964. - Machines à simple elfet' - Le mouvemer 0.. pirton datrs le corps de pompe ou oylindre est le poir essËntiel du jeu de li machile à vapeur;il se produit d
façons. Dans certaines machines, -la vapeur âg ser.lement Êous le piston, lorsqu'ii est au bas du corps d nom'e: par sa tensiôn, elle le soulève ilrpqu'àla partie sup ilu,rrr riu oylindre. A ce moment I'intérieur du cylindre er mécaniquement mis en comrnunication aveo un réservo d'eau fràide appelé Ie cond.enseur. Àussitôt la vapeur I condense par ié refroidissernent, et elle perd sa tensio
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sur la far Alors Ia irression de I'atmosphcre, qui a.git sunérieurô du piston, le fait redescendre jusqu'au bas d cyiirrdre. Ces machines sont dites à simple efl9t' par( oïe la vapeur rgit seulement sur une des faces du pisto ' 355. MacUines à double ellet. ÙIais, dans niupart des nrachines, la vapeur agit tour b t-oyl sur l' ttmosphérique I iu"i faces du piston ; la pression On oiltient jeu machi.e. la de palt au aucune ore*d i.isultat en disposant Ie conduit qui anrène la vapeur i,içon qu'il la rtirige- alternativement en haut et en b
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dd corps de pompe. Lorsque la-vapeur. est introduite so Ie pistô', au même moment s'opère la oondensation
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LÀ cHALEUR ET LA MAcHINE A
vApEUR.
3l,l
celle qui vient d'agir sur la face supérieure. La vapeur in troduite en bas du corps de pompe, soulève le piston, par sa force élastique, et le conduit jusqu'au haut du cylindre. i\Iais alors sa direction ohange; elle est introduite dans le haut du cylindre et au-dessus du piston; au même instant dans la partie inférieure du cylindre, mise en oommunioation aveo le condenseur, la vapeur perd sa tension ; de telle sorte que le piston est ramené vers le bas du cylindre par la vâpeur qui a été introduite en dessus. Ce sont là des machines à double effet , car la vapeur agit successivement sur les deux faces du piston.
Dans ies looomotives, il y a double effet; en outre, le nrode de chauffage de la chaudière est combiné de façon à ce que la vapeur atteigne une très hante température et acquière, par oela même, une très forte pression. Ce sont des rna.chines â haute pression. La vapeur presse le piston avec une foroe 7 ou 8 fois plus grande que la pression de I'atmosphère. Ces sortes de machines n'ont pas deconclenseur; lorsquo la vapeur doit cesser d'agir surunedesfaces du piston, elle s'échappe à I'air libre auquel elle parvienr
par le tuyau appelé la cheminée. Les machines à bassc presston, moins énergiquement chauffées, ne marchent qu"irvcc une tension de la vapeur égale à I fois { la pressiou atmosphérique.
nÉsuuÉ Drr cgÂprrnn xxxy. La chaleur et la machlne ù uapeur 3-14.
ture.
corps également chauds sont à Ia mème tempéra-,DeDeur deux corps inégalement, chauds, le plue froid. est à une
température _plus basse que le plus chaud. On nomme températurc le degré d'échaufiement d'un corps. On nomme Tbermomètre.t les instruments qui servent à mesnrer -la température des corps. 345. Thermomètre à mercure mesule les températures par Ie - Le dilttaticn ou lacontractiondumercurequ'il contient.-Le long de se tige est inscrite uue échelle de divisions appelées degrés. .- L'dchelle centigrade eù l'échelle de Réaumur ont les mèmes points la température de l'ébuliitiou 6e I'eau est marquée 100 la première et 80 dans la eeconde,.
flxes, noais
dans
3{6. Le Thermomètre indique la température à laquelle se trouve -son réservoir; pour megurer la température d'uu corps. il tarrt donc le mettre en eontact aussi intime que pobsible avdc le rûscr vc'ir I alors la température de I'un se communique à I'autre.
-
3t2
CHAPITRE XXXV.
Le thermomètre baisse si le corps était plus froid que luir et inver' eement s'il était plus chaud. Tout côrps qui se refroidit, se contracte, et tout corps qui 3{7 ,
-
e'échauffe, se dilate. de corps eolides, lorsquton les échauffe progres' S48. - Beaucoup fondent, c'est-à-dire se liquéfient. sivement, - On nomme point de fusion la température à laquelle fond un corps ; cette fem. pérature est toujours la même pour une sorte de matière donnée.
fondu redevient solicle lorsqu'il se refroidit -sousLeducorps point de fugion.
au-des-
349. corps liquides, lorsqu'on les échaufle, bouillent et se - Lesen vapeur. transforment Les vaperus, en se refroidissant, redeviennent liquides lors' 360.
- température s'abaigse &u-dessous de leur point d'ébul' que leur lition. - On nomme ctistillation une opératiou orl I'on fait bouil' lir un liquid.e et où I'on recueille la vapeur dans un vase froid orl elle se liquéfle de nouveau : c'est un moJren d.e purifrer certains liquides,
36I. - Les oorps liquicles abaudonnés dans I'air à la tempéraa'évaporent,c'est-à-dire se transforment peu à peu en ture ordinaire vâpeurs, à leurgurface libre seulement.
La vapeur chauffée en vase clos prend une trèe forte 362, tension- et presse d'autant plus les parois du vaee que I'on la chauffe davantage ; la force de tension n'a pas de limite, puisqu'en chauf' fant davantage on peut toujours I'augmenter; mair elle finit par briser, avec erplosion, les parois du vase. Le piincipe de lr machine à vapeur est d'introduite de la 353. yapeur-d.'eau dans un cylin
la pressiou de I'air abaisse le piston; ce jeu alternatif ge continuo pai I'introduction, sous le pistôn, d.'une rtôuvelle quantité de vapeur' les machines à tlouble effet, la Yapeur' tour à tour 355. - Dans introduitc en dessous et en dessus dn piston, le soulève et I'abaisse par sa tension I en même temps e*le est refroidie et condensée alternativement en degsus et en degsous. - Les machines orl la vapeur n'est pas échauffée de manière à acquérir uue tension double de la pression de I'atmosphère, sout dites à basse pression : on appelle machine à haute pressiou celles orl la vapeur est chauffée de façon que sa force élastique soit environ ? ou 8 fois aussi grande que la pression de I'eir QûSSTTONNaTRE,
Qu'appelle-t-on tempérsture ? Qu'est'ce qu'un thermomèlre 345' I)e, quoi se eompose le lherntontètre à n't'ercu,rel Quels son -les points liaes de t'échelle du thermotnètre ? Qtlest-ce que l,'ëchellt
344'
,,";,::"';;:'*,,,
r
,,,'I:
I cqmment se cenltsrade st,, ,oot d'un thermontètre a mercrue ? Pourquol le mereure balsse-t-l,l duns le tu,be lorsqtt'on Ie refroitllt ? Pourquol s'éleL,e-t-|.l, Iorsqu'ou. l'échauffe? sur tous les - 3470 Quelle est l'inlluence da l'ëchaullemenl, corps ? Quelle est I'lnfluence du refroidlssement'l 348" Qu'appellet-on [uslon,? Qu'est-ce qtte Ie polnt d,c I'uslon I Qu'cst-ce que le point de congëlation ou de solitllfication ? - 349o Qu'appclle-t-on ébullition? polnt tl'ébullltion, ? 350o Q.t)est-ce rlue la condensullun d'une uapeu.r ? Qu'uppelle-t-ctn dislillatlon ? 351" Qu,'uppelle-t-ott -3520 éuaporatlott, ? Qu'est-ce qu,e l;hutttitlité I Que nontnte-t-on force élastlque ou tenslon cle la u$peur I Que deulent cetle tenslon' lorsqu'ott, cltuu,ffe Ce I'euu, dans un aase cotnplètement fertft 7 353o Quelles sont les purties principttles d'une machine à uupeur I Qu'est-ce qui la met en nrcuuutttentl Conr,nr,ent la tension tle lu uapeuf donne-t-elle au plstott un tril)ztuenlent tle ua-et-ulent 7 - 35-1o Qu'appelle-t-on ntaclûne à si.mple effet ? Qu'esl-ce que le conclenseur'l 3550 Qu'appelle-t-ort, muchine à double effet I Qûest-ce rlttune -machlne d huule Ttresslon ? Qu; ,:tit-ce qu'u,rue tnuelt ine a busse p rcssiott ?
CIIAPITITE X--i,iVI. LA 356. éclaire
LTTMIÈRE.
rayons luminerf,x. Toute Ia lumière qui -ll Les terue Ilous vient iiu soleil.- Nous Ia vo;'ons autour
de lui rayonner vers nous, eu tous sens. Chaoun dcs cet astre a la clirectiou d'une ligne droite;on ie remarque surtout lorsque, dans une pièce d'appalte-
r&yons de
ment, le soleil ne peut pénétrer que par un trou (Fig. i39). Alors on voit clairement le frrisceau des ra)'ons lumi. neux; il entre par le petit orificc-, ct les rayons vont etr s'écartant à mesure qu'ils s'éloig'nent du trou d'entrée. Sur Ie trajet d'un de 35?. - Ombres et lurnières.
ces faisceaux, si I'ou place url corps opac{Lre, celui-ci arrête cierlière lui se procluit une partie rayons. r\lors des une ombre, o'est-à-dire que I'on distingue une partie non éclair'ée. L'ombre n'est en effet que l'absence ou I'affaiblissement de la lumière. Regardez une boule exposée au soleil:
dlun côté elle est vivernent échiirée;ntais du côté opposé elle cst clans I'oinbre, ,-,'est-à-dire qu'elle parait plus ou lîa!c.
-
T. IïI.
9*r
CHAPITRE XXXYI.
3{4
noire: c'est la partie ou la lumière n'arrive prl; et la lumière, on clistingue des denû-
rnoins
Entre l'ontbre
Flc. 939. - Disposition rl'une thanrbre noire à dessiner. - Par un lrou pcrcé tianr la cloison d'une piècc obscure on rcçoit uu faisccau lumin,lr.x renarrt drr dehols. Ce faisceau est réfléchi par un
miloil incliné,
passe à travers un appaleil optiquc c't
la tlcssirrelsnr un éclau le paysage e.xtéricrrr; là on peut en lracer' les traits coillre sur
r.rn
tlécalqne.
teintes, c'est-à-dire que lcs parties intelmédiaires sotit éclairées incornplètement.
358.
Corps opaques et oorps transparents.
tout à I'heure d'un corps placé sur le trajct Nous parlions des rayons lumineux et qui les arrête cle façon â procluire Lure olnbre derrière lui. Vous sllvez tous qu'il en seraib autrelrent si c'était ulte lame de verre ; le t'errc laisserait passer la lumière et ne produirait derrière lui ùuoulle orirbre ; il est ce qu'ott âppe1le transparetif otl clialLhane. -f il s'agissait d'uite placlue cle fer, conrlne elle arrête les râ,)'ons lurnineux, on dirait tiuc c'est un col'ps opaque, Que clevient Ia lumière arrêtée par un corps opaque ? C'est ce qrle nous verrons tout à I'heure. Les corps transparents ou la lumière marche sans obstacle portent le nonr général de milieux. Àinsi les rayons du soleil al':'iveut ius' qLl'à nous en traversg,nt I'ariroir rlous viYons : o'est le rniiieu
LA
LU\TIÈRE.
3{5
ordinaire où la lumière se propege à la surface de la terre. l\[ais l'eau est également un corps transparent,' o'est un autre milieu ; le verre en serait un troisième.
359.
La vitesse de la lumière est énorme.
- a l'oocasion de voir au loin tirer un coup de Lorsqu'on fusil, on remârque avec surprise que la lumière de I'amorce s'aperçoit bien avant que I'on entende la détonation. Ceci démontre que, pour arriver jusqu'à nous, le son va beaucoup moins vite que la lumière. La différence est considérable : celui-ci ne parcourtguère que 335 à 340 mètres par seoonde, ce qui fait plus de ?0 kilomètres pâr minute. tr{ais la lumière parcourt en une seconde I'espace énorme de 300,000 kilomètres ou 75,000 lieues. En un mot, la lumière va
900,000 fois plus
vite que le son.
Cela
I'eut dire que sur notre terre la lumière va si vite qu'elle Fe transmet instantanément. Pour trouver les distances qu'elle met un temps appréciable à parcourir, il faut s'élever par la pensée jusqu'aux immensités des espâces célestes. On trouve alors que la lumière met 8 mi' nutes et {5 secondes pour amiver du soleil jusqu'à nous.
360.
Intensité de !a lumière. - Le soleil d'hiver
est dans- nos climats beaucoup moins fort que le soleil d'été, c'est-à-dire que le soleil de décenrbre nous chauffe et nous éclaire bien moins que le soleil d'aofit. Cela tient à la direction différente des rayons lumineux. Sous l'équateur, les
rayons du soleil arrivent venticalement sur le sol. Alors ils ont leur plus grand éclat et leur plus grande ardeur. Dans nos pâys, ces mêmes rayons ont en tous temps utle directïon oblique : aussi leur lumière est-elle moins intense. l{ais, en hiver, les rayons que le soleil nous envoie sont encore plus obliques qu'en été ; ils forment un angle plus grand avecla vertioale. Voilàpourquoi leur intensité lumirleuse est eneore moindre. En général.l'intensité lunrineuse est d'autant moindre sur une surface, que les rayons l'é. clairent plus obliquement. L'intensité de la lumière varie aussi selon que lasource d'où elle nous vient est plus ou moins éloignée. Si vous ètes éclairé par une lampe placée à { mètre de vous, il vous sufïira de la reculer à la distance de 2 mêtres pour que la lumière que vous e1] recevrez soit 4 fois rnoins intense. Placée à3 mètres, elle vous êclairerait I fois moins;
316
cHAprrRE xxxvr.
à 4 mètres, 16 fols moins; en un rnct, l,intensité de la lumière est en ralson inverse du camé de la clistance qui eépare I'objet éclalré, de la source Iumineuso. 361. Les corps opaques réfléchissentla lumlère. - corps Les opaques, èn amêtant la lumière qui les -reneontre, la renvoiont dans une direction opposêe. On pgut comparor c€ qui se passe alors &u mbuvement d'Bne bille sur un biltàrd. Qùand le joueur pousse Ia bîllo de façon à ce qu'elle frappe perpendlculaire-ment une des bancles, la bille arrêtée pai te ch-oc revient exactement sur ses. pas vers fe point d'oir elle a été lancée. Si elle frappe obliquement la bande, elle reeule alors dans une diroôtion différente. Mais, dans I'un comme clans I'autre cas, elle est renvoyée en arrière : elle est rëflëchîe, c.est-à-diro que son trajet fléchit en reculant. C'est ce qui arrivo aux rayons lumineux lorsqu'ils tombent sur la surface d'un corps opaque. Il y a alors réftexion cle la lumière. Si le corps réflecteur a une sur.face bien polie, oelle-ci f.ait mi.roir .' c'est-à-dire qu'on y aperçoit I'imege de la
sourcs de
ia lumière,
comme
s'il en existait une
seconde
derrière la surface réfléchissante. C'est ce qui a lieu quand on place une, bougie allumée devant une glace. IIais si le oorps opaque n'est pas poli il sa surface, il réfléchit incomplètement les rayons qLr'ils a reçu-s, et nous n'apercevons plus que le corps lui-même, sans qu'âucune image s'y produise.
nous nous regardons - Les miroirs, \'oyons notre image grâce à une )' -'Lorsque double réflexion. Il faut en effet que notr.e visage soit éclairé. Les ra,)'ons lumineux qui l'éclairent se réflé362,
dans une rlace, nous
chissent, et uu certi'rin nolrobre d'entre eux vont tornber sur la surfnce de la glace. Ici, nouvelle réflexion, mais beauooirp plus parfaite, grâce au poli de la glace. Ceux des rayons qui parviennent h notre ceil après cette double réflexion, nous arrivent dans la direction qu'ils auraient si nous étions réellement placés derrière la glace à la distance ou nous nous tenons clevant elle. C'est ainsi que nous voyons dans la glace notre image là où nous ne sommes pas en réalité. Si le rniroir n'a pas une surface plane, les ima.qes qu'il reflète sont déformées. Dans les miroirs eoncaves arrondis en portion de sphère, on ne peut apercevoir son iruage
311 LUMIÈNE. si l'on se place trop loin du miroir ; mais en se rapprochani peu à peu, on arrive à une posilion où I'oit so voit plus oil moins grossi. Au contraire, dans les miroirs convexes, on
LA
se voib toujours rappetissés.
363. - Les corps transparents changent la direc. rayons lumineux. - Lorsque des raSrsnt tution des mineux passent de I'air dans I'ead ou dans le verre, ils ohangent de direction; ils sont brisés, ou pour mieux dire réfractës. On a souvent I'occasion d'observer les conséquences cle la rëfraction de la lumière. Plongez l'extrémité d'un bâton dans I'eau : immécliatement il vous paraît raccourci et blisé au niveau de lasurface del'eau. C'est parce
clue les rayons qui nous reviennent de la partie plongée passent de I'eau dans I'air et sont déviés dans leur trajet. La direction otr ils nous amivent nous trompe sur la position réelle du bout cle bâton submergé. {Jne autro expérience aussi facile qu'âmusante peut se faire de la manière suivaùte. Prenez un vase tel qu'un saladier ou unê cû. vette; mettez au fond une pièce de monnaie, puis piacezvous de manière à ce que le bord vous cache cette piè.ce. Àlors versoz de I'eau dans le vase: aussitôt le fond semblera se relever, et vous apercevrez de Douveau la pièce de monnaie. C'est encore la réfraction qu'éprouvent les rayonc lumineux, en pâssant de I'eau dans I'air, qui produit cette illusion. Tout vase oontenant de I'eau vous Pa. raîtra moîns creux que lorsqu'il était vide. La réfractiou a des ef364. Vernres grossissants. - curieux encore lorsqu'on- regarde un objet à trafets plus vers une lentiile de verre. Ce nom indique un morcoau de verre qui a la forme de la graine de lentille. Dans cetto position, notre ceil reçoit les ra;'ons qui, réfléchis par I'objet, nous arrivent en traversant la lentille. Si cet objet est trop éloigné de la lentille, nous ne le verrons pas, et tout nous somblera confus. Mais, en le rapprochantprogressivement, il arril'e un moment où. nous aperoevons nettement I'objet, mais ges dimensions sont amplifiées. La lentille est, dans ce cas, un oerre grossissarrt. On a tiré parti d.e cette propriété pour distinguer et étudierJes êtres 4ou leur petitesse ne permet pas de bien voir à l'æil nu. i'instrumènt formé par une siurple lentille entourée d'un cercle de corne ou de cuivre est une loupe; mais il gagne beaucoup à recevoir une dispositiou lln peu plus compll' o*{itr
CHAPITRE XXXVI.
3tB
quée. Les lrcrres de forme
.""ti*m.ttt lenticulaire ont
!ôtir:s cleux faces convexes ; ce sotit des lentilles bi-conuexes. on a varié leur forme: tantôt la lcntille & I'une de ses faces
Fle, 940. - CouPe d'rrne Loupe à 2 verres dite dortblttt, tlorrtrant ia dispo:t-
îrc.
?IL. - AutredisPosition doublet. d'un
tion rles vertes.
plus bombée clue I'autre ; tantùt unc seule des deux est tà*fr6l, Iiautre étant pla,*e. E' cotnbin&nt deux lentiiles beaud.e cette forme, on obtie.t un appareil grossissant puissant' coup plus parfait et plus
3'68. - Foyer dês tentilles convexes' - Il est une expérience bieJr connue cle J:eaucoup d'enfants. Avec une noute de verre,ou, bienmieux, aveo une lentille on allume au soleil .,n ,oorÉuau d'atnaclou' Pour cela on reçoit les
ravolls solaircs sur la lentille, et I'amadou est placé etr une vive ;;|il_; t tu, distance oir I'on voit seclesproduire En effet' raybns' la concentration lueur provenant d'e solaires' en trala réfi'action que subissent les râyons.. ïer*ar.t la lentille, les 6évie et les fait co'verger tous est vers un même poini que I'on appelle foyer' La-lumière I'amachaleur; que.là or, foy*, en même temps -il s-'échauffe et ne tarde "àt"*"fAu dou est vivemeni éclair'é ; ailsi une lampe. ou même avec peut, prendre Ou feu. ou* it expérience anaulle faire lentllle, une et i,nu fri"Si" Ioque. Il se produit également un foyer' mais il est plus
I'on li8ËïC-à* io' Ilntilte Ër bco,l.oup. 'roins ohlll:^Si huilé 'papier un verreïépoli' un nlace à cc nouteau foyer Ëî"". t"rr"-i."a"", ofi y uputçoit I'imâge de la flamme plus petite eb reuversée. t"g6é.-:-i"t
titt"s divergentes. -
Les lentilles bi-con'
,c.1
LA LUMIÈNE.
319
vexes, c'est-à-dire plus épaisses au centre que sur les bords, sont des verres conuergents, puisqu'elles râssem' blent en un foyer les rayons lumineux qui les ont traversés. D'autreslentilles sont, aucontraire, creuses sur lcurs deux faces, c'est-à-dire plus minoes au centre que sur leurs borcls; on les nomme colrcaues oa diuergentes, Ilarce qu'elles écartent et dispersent les rayolls qui les ont traversées. Aussi ne forment-elles pas de foyer où I'on puisse recueillir uue image.
367. * La lunette d'approche ou longue-vue.
à I'aicle duquel les objets éloignés se voient grossis, et par conséquent semblent rapprochés. Elles se composent de trois s1'stèmes de verres convergents, ajustés dans des tubes de métal rentrant à coulisse les uns C'est un instrument
Frc. 9i9. IJessirr d'unc I-Lroclte lonsuc-ruo. - ,\n-ti"'ssus, llue conlc de la môme. -oculaire. - 11n1, sccoud s"vsl.ème rlc rerles de I't-rculaile. -- 0, ohjeclif. - oo',
clans les autres. Cette disposition permet de varier Ia lon-
g;ueur cle la
Plc. 243.
lunette selon les besoins, pour voir cltire-
lUalclrcides ra)'ons lumrnenx dansun^ !,unelte rstronomique or\les ol-i,ts _ cD, irua{u o, ,rculaire . - e'b,, - 0, ol,jectif. - AB, o],jct. par.I'ocuiaird. secoude image'donirde
- renversés. se vo.len[ donnée J,ar I'objectif.
-
nrent. Elle sert aussi à raccourcir notablernent la loncueur de I'instrument lorsqu'on r:'en fait pas usfl,ge. On applique I'cpil au petit bout cle la lunette, et I'on dirige le grand vers lcs objets lointains que I'ou vcut riistinguer. Le ver.re
il;
320
CHAPITÂE XXTYT.
devant lequel l'æil est placé est un systèrne de deux lentilles convergentes ; on le nonrlne oculaire. Au gros bout de Ia lunetfe est une glancle lentille convergente : c'est i'objectif, Enfin entre les cleux est instaiié, dans I'intér'ieur da
Une lunetto aslrcrronrique, urontée poul observer les astles. Frc,. 2&4. dc I - G,auoculaire lunet,te, - H, ohjociif. cerclc daus lc plan duquel se meut la lunette moverr de I - K, de laqrrclle on éluigrre ou I'on rapproche I'oculaile de l'objectil vrs M. - J, vis au mo;en - netteruent. 0 0, obtrrr'rteur ou couvercle de I'objectif. C D E, picd de-l'ins pour voil
ttuulent
vrssé
- fixc A su" lc plan
IJ.
-
la lunette, un seooi)d système con\rergent voisin de i'oculaire. Il est destind à redresser les images de façon à les voir grossir et droites. Dans les lunettes astronomiques, souvent appelées tëlescopes, ce troisième systèmc conv€rgent n'existe pas, et I'on voit les astres que I'on étudie, grossis et renversés par rrpport à leur position réelle.
3?T LUI\{IÈRE. d,e spectacle ou lorgnette' - Ce[ 368. - Lrunette est aussi destiné h grossir et à rapprooher insl,rumeut les obje[s éloignés. Il diffère du précédent -en ce que
LÀ
I'oculairc est une lentille bi-concave, c'est-à-dire divergente; mais l'objectif est toujours un vorue oonvergent' ôette combinaison de ver"res différents grossit I'image olljets sans Ia renverser.
des
\.Ê
;*( =1
2t:i. Frc. ^'âL;"ir,rr,
lumirrcur d;rns la Lttnuttcdc spcchr'1e., qrrifrit vtrir lts
]1;rrche des rayons - lt..ii o,:trlaile bi-cort''ave' .crossis. ! ln, ubjr't qrrc.l'(rn t'ps,u'lc, - ô0, 0, objoctif bi-conrexe. - aDr lmage rlrtueltù' ad[riré 369. - Toiit lemonclc a vu et - L'arc-en-ciel. c'est ull ilrc cle ccrcle irttmense qui apparaît f &rc-en-ciei. d"r,ns les airs lorsqu'il fait à Ia fois de la pluie et du soleil. Il se présente comme une bancle courbe diversement colo' rée, ei I'on y distingue nettement trois couleurs alec qu_atre non,n"u, iniermédiiire*. L'un cles borcls de I'arc-en-ciel est rolrge, c'est le borcl inférier-rr. L'nutre borcl est bleu et touine au violct. Lr par.tie centrale est jaune clair. E^tre Ie rouge et Ie jaune se distingue lrne bancle intennécliaire de coùleur oringée ; e'tre Ie jaune et le bleu on aperç-oit -clai.. Enfin le bleu pius foncé, que l'on une bande bleu appelle intligo, est accorxpâgné tl'uue bande violet qui te"rnine I'â,rc-en-cieI. En résumé, les couleurs de I'aro-enciel sout au nomllre de sept et se présentent dans I'ordre suivant i 1"oLLge, orangé, iauneruert, bleu, ittdigo, tsiolet' Énumérés clans I'orclre i've.se, c'est-à-dire de haut en bas' Ieurs noms forment un vers que I'ort retiendra sans peine:
lriolet, indtgo, bleu, uert, jaune, orange, rouge' _- Lorsque vous veruez des 37O. - Le spectre solaire. cristalx à facettes, ou sin'rpletnent une carafe ou des veryes cle cristal tailié sur lesquels le solell clonne, très souvent vorl.s auercevrez de nouveau les couleurs de I'arc-enciel, sd's voir l'aro lui-même. En traversant oertaines
322
cttAPITRE xxxvl.
parties anguleuscs du cristal, la lumière du soleil vous paraîtra colorée de la même façon qu'un fragment d'arc-enciel. C'est ce que l'on appelle des couleurs irisëes (les anciens avaient attribué I'apparition de I'arc-en-ciet à une déesse qu'ils nommaient /rls). Cette observation vulgaire a donné I'idée d'étudier ce phénomène de coloration de la lumière, au moyen d'un morceau de cristal anguleux, aucluel on donne d'habitude la forme d'un prisme à base triangulaire. On se met dans une pièce dont tous les volets sont fermés; I'un d'eux est percé d'un petit trou parlequel pénètre un ra,yon de soleil. Il traverse la pièce et va éclairer un point du mur opposé où I'on aperçoit un rond lumineux. Ce rond est blanc, sans aucune trace de coloration. Pour en mieux juger, il convient d'étendre sur le mur un linge blanc, que l'on nomme un écran, etsur lequel le rayon solaire arrive. Sur le trajet du rayon on place Le prisme de cristal, de façon que le rayon solaire traverse un de ses
angles. Aussitôt ce ra)'on est devié par la réfraction;il ressort du prisme, décomposé, en quelque sorte, en une gerbe de ra;'ons colorés. Surl'écran apparaît,en uneautre place que _ceile du roncl de lumière blanohe, une bande arlondie aux deux bouts et qui présente, en travers, les sept couleurs de I'arc-en-ciel: c'est ce tlue I'on appelle le spectre solaire. C'ette expérience prouve que la lumière blanche est composée de sept lumières colorées;aussi I'appelle-t-on expé-
rience de la décomposition de la lumière. L'arc-en-ciel résulte d'une décomposition de ce genre; elle alieulorsque les rayons du soleil traversent les gouttelettes d'eau suspendues en I'air.
de la lurnière. 37!,. - Uneenautre - Recomposition démontre que I'on peut faire du blanc expérience réunissant les sep_t couleurs du spectre solaire. Sur un disque cle carton on dispose en cercle cinq ou six séries de bandes rle papiers colorés en rouge, orangé, jaune, vert, bleu, incligo et violet. Si ce disque est installé sur un pivot sur lequel on puisse Ie faire tourner, à mesure qu'il tourne plus lapidement la différence des couleurs disparaît à nos yeux; ie disque prencl une teinte glise de plus en plus claire et devient bientôt tout à fait blanc. Il existe des jouets d'enfants qui ne sont autre chose que ce petit appareil. La
LA
LUÂIIÈRE.
323
rlécololation des bandes du disque a lieu lorsqu'il tourne âssez vite pour que nos yeux voient à Ia fois toutes les bandes oolorées. Ce mélange des sept couleurs produit une teinte blanohe. Du reste, oti peut, sur une palette de peintre, obtenir du blanc par un mélange des sept couleurs indiquées. *ÉSUUÉ DrI CEÂp1TRE Lu lumlère,
{xxVI
marche en ligne droite dans un milieu par'toirr 356. - La lumière semblable à lui-même. arrêtent la llmière et laissent clerrière 367, - Les corps opaques La pafiie des corps quelalumière n'éclairo eux une ombre portée. pas clemeure clans
- ruais entre I'ombre et I'ombte;
la
iumière
iI y
a
cles demi.teintes.
Les colps iaansparents ou diaphanes sont ceur qui n'ar' 353. rêtent -pas la lumière et se laisscnt traverser par elle, lumière a une vitessc tle 75,000 lieues par seconde, fe B;9. - La ia lumière du soleil met 8 minutes et 15 secondes pour at'turtc que river jusqu'à nous. de la lumière, Iorsque la source lumineuse 360. - L'intensité s éic,igne, diminue en raison inverse du carré d'e la di;tanse. - Elle diurinue aussi à mesure que les rayons sont plus obliques à Ia su:'face éclairée. 361,
*
La lumière
qui
reucontre un corps optùclue est renYoyée
tlans Ie milieu à travers lequel elle est arrivée; il y a réflcxion t1,' lr lumière. La réflexion estrégulièr'e sur lcs surtaces polies ; elles
tont miroir. -
â la sulface d'ur 3{i2. - Notre æiI, recevant les rayons réfléchis miroir, Ies redlesse, il nous Iait voir ics objets derrière le noiroir, t't non ',u ils sont en réalité. - S,i la surface du miroir est cteuse ou bombée, les objets y paraisscnt toujours déformés. transparcnts, les rayona lurrrincur 363. - lXn traversant les corps son+" prestpe toujours déviée ; iI y a réfraction. - Cette réfraction & pour conséquence la défcrrmation des objets que I'on voit sotls iteau. :Jtl+.
On emploie comme yerres grossissants des morceeux ayan'
- de lentilie. La loupe est un instrunent constrLiit rie la forme cette matrière et qui fait voir ir:s objets grossis. Une lentille convexc réunit les rayons solaires en un 36;. foyer'; -c'est un yerre conyet'gent. lentilles concayes sottt divergcntes. 36û. - Les La lunette d.'approcbe ou longue-vue a poul oculaire el 367. pour objectif, des lentilles convergentes, c'cst'ri-r.lire convexcË I rJarrs
'?,1 rntube'
CHAPITRE X\XVII. près de I'oeuraire, est une seeonde lentille q'y en a pas dans lcs lunettes
qui
retlresse les
astrouômiques: aussi Il "rnage!-, ,ont.elles- voir les objets renversés. 368. -- La lunette de spectacie a porlr ocuraire une rentille con':rve et pour objectif une lentiite convere ; elle grossit les objets -ans les renyerser. 369. La lumière blanche apparait, d.ans l'arc-en-ciel, coloréc de
/ nuanceg.
370. rayon desoleil qui p_asse à travers un prisme r.ransparent_ge-.Un dé_compose en z rayons côlorés et produit le'spectre solaiie, 371. Lorsqu'on opère de façon à ce qïe l'cnil reçàive en même
- 7 rayons t:-Ip les du blanc.
colorés du spectre, ils
Àe
recompo*ôut et I'on voit
QUESTIONNÂIR.E.
856o
comment te pr,page ra rtutntè.re tlans un mê,me nrffieu
?
D'où proulennent les ombres et les denil-telntesl 'ta - 35Bo Qu,ap1'elle't-on eorps opilques-'l corps transparentsl Ssgo est Quette - à p,riourir rltessede la lu,rnlèrel cornblen mct-elle de tern?ts la dts'uarlà rance du. salell à, la terre | s60o cornment l,lntenstté de la 357_o
-
|
,t
'u.mlere'l Qu;est-ceque layéllenion d,e la lwniàre est i'lnfiuence--361" psurquoi uolt-on dans Quelle des sut'faces polies I un mlrolr - |362o J63" dcs obiets qlyrës d,euant Qu'appeile-t-on réfractron ,lmage ie la lumlèra'l 364o .eu'appelte-t-on uetàs-giôsslssants? Qu,est-ce loupel 365o iu'une Que se produit-il lorsqueies rayons rlu sôlell tratersafl.t une lentille conueue | 366" Quelies sont les lentilles dlaer_ 367o Quelle est Ia -illsposlilon de la lunette cl'approche ,l tle tenleq | t luitette astronomiquel 368" Queile est la dis?tosiilon ct'e talunette ie spcctacle! 369: Quel- est Ie phénomène que'l'on appelle orc-en. - ctuleurs 'Dans 'iel I Quelles qwei' ordre sonrry distingue-t-on ? 'llet placées | * 370o eu'appelle_-t-on sgteetre solairel De quor est cgmposée la lwnlère blanche | Srro pcut-on, auecles rduons iotorës, sbtenlr de ls lumlère blanche -I :
CHAPITRE XXXVII. L'AIGUILLE AIMANTÉN gT Lâ. BOT'SSOLE. Les aimants. existe certaines pierrer - Il les ont- la propriété d'attirer de ier ou j'aoior asÊe& légerr pour pou'oir fragments ètie dépracés. 372.
1ui
.
c'est
L AIGUILLE AIMANTÉE ET LA
BOUSSOLE.
325
ce que l'on appelle des piet'res d'aintanls, orl airnants naturels. trlles se composent de fer et d'ox;'gène, et les chimistes appeilent ce minéral oxgde de fer rnagnétique.
L'acier, qui est du fer contenant une petite quantité de oharbon (carbone), est aussi attiré par les pièrres d'aimant. l\Iais elles ont sur lui une actiou particulière : elles Iui communiquent leur puissance d'attraction etpeuvent le transformerlui-ntême en aimant. Du reste, I'acief s'aimante encore bien plus simplement; tout outil en acier que I'ouvrier nranie habituellement, est devenu un aimantpar suite des chocs, cles eflforts detorsionou cle pression qu'i1a subis. Il suffit pour s'en assurer de prendre ulle certaine quantité de liniaille de fer et d'en approcher le morceau d'acier dont il s'agit ; s'il est aimanté, on velra les fi.agments de limaille s'attacher à lui et demeurer adhérents. D'après cela, on conçoit qu'il ait été fac,ile d'aimanter cles barreaux d'acier et d'en faire des aintants artificiels. 373. - Les pôles des aimants. I'on place - Lorsque un aimant crtifi,:iel en forme de barreau, dans la lirnaille de fer, et qu'on I'en retire sans le secouer fortement, on reconnaît qu'elle ne s'est pas également attachée sur toute str, surface. La lin-raille adhère surtout aux extrémités, et le milieu n'en porte pas du tout. La puissance attractive, que I'on nornme puissance magnetiqtLe, a donc surtout son siège aux deux extrénrités ; ol1 leur clonne le nom de pri/es. Au milieu, il n'y a pas d'attraction : c'est La ligne ?reulre. 37 4.
L'ai-
guille aimantée. On appelle ainsi i -un aimant léger et
s
u.il
installé de faç,on à
i,
jouir d'une grancle
fi
mobilité. L'aiguille ain'rantée a la forrne d'un losange
très allongé
taillé dans
une
€H Frc. 2.16.
-
L'aiguille
i3Ëiirf -
N, pôle nord,
-
feuille cle tôle d'aoier. Elle se tennine pâr deux pointes, et, au milieu, elle porte unc pierre dure creusée en dessous et que I'on appelle la chape. On plaoe cette chape sur. la pointe d'un I'OC.
-
T. rlr.
10
326
tËaPlrlrn
xxxvll.
{
pivot vertical monté sur un piecl assez lourd pour ètre fixe. L'aiguille a été aimantée et I'une de ces moitiés est colorée en bleu foncé.
L'aiguille aimantée prend la direction du 8?5. sud au-nord. - Si l'on a soin de constater cotnment est orienté le lieu ou I'on se trouve, on voit que l'aiguille
il a été dit, prend naturellement' la position ou sa pointe colorée est dirigée verts le nord; I'autre est alors dirigée vers le sud. Aussi appelle-t-on I'une le'pôIe izord de I'aiguille, et la secontle, le pôIe sud. Vainement, ayec la maiu, vous détournerez I'aiguille de aimantée, installée cornme
cette position; dès que vous I'abandonnerez à elle-même, elle y reviendra par une série d'oscillations et elle {inira par s'y fixer de nouveftu. Voilà cette propriété,merveilleuse qui indique la position du nord sur I'horizon, lorsquc nous.n'avonspas le spectacle du ciel pour la connaitre. Les navigateurs en ont si bien tiré parti que la marine moderne a pu réaliser des voyages et des découvertes auxquels les marins de I'antiquité n'auraient songé qu'avec terreur. Si nous connaissons aujourd'hui presque toute la surface de la terre, nous le devons
à I'aiguille
aimantée dont les marins de I'Eurcpe ont
oommencé à se servir dès le xrto siècle. 376. La boussole. On appelle ainsi un instrument
-
-
dont la pièce principale est I'aiguille aimantée
et cltti a, Pour
but cf indiqner à tous moments vers quel point de I'horizon sor
trouve Ie nord. Les arpenteurs en font
usage pour les opéra-
La Boussole marine ; la caisie a dté supposée- ouvelle sul le clevant, pour montrer
Flc. 9{7.
I'intérieur.
tions du lever clss plans ; mais ce sont surtôut les marins qui,
pour se diriger sur les mers , emploient
la boussole; ils lanomment compasde uariation ousimplernent compas. Dans la boussole marine, I'aiguille aimantée est oollée sous un disque qui tourne avec elle et porte en dessus Ia rose des vents, c'est-à-dire les quatre points car.
L'AIGUILLE ÀIIUANTÉE ET LA
BOUSSOLE,
'T27
dinaux et les huit . p.oints _ intermédiaires. Le nord pcrto une indication spéciale. Le timonier, qui tient le gouvernail et peut changer â son gré la direction de la marohe du navire, a sous ses yeux le compas. Il y voit constamment quelle est la direction de la ligne allant du sud. au nord et qu'on appelle la méridienne. Autour du compas est un cercle fixe sur lequel est marquée Ja ligne dela poupe à la proue;en comparant cette-indioation fixe avec les vària. tions de la rose des vents dans le compas, il sait toujours quelle route suit le bâtiment et dans quel sens il doit tour. nel_19 gouvernail pour la modifier, stil y a lieu.
377.; Déclinaison de I'aiguille ainantée. _
Lâ
ligne droite qui passe par les deux pointes de I'aiguille ?ipantée grt."g quel'on appelle la mëridienn, *rgiéltque. Elle ne coincide pas aveo là méridienne gëogrrpu:iqur, our,
celle-ci est Iixe, tandis que la méridienne moËnoiiqu'e varie lentement, année par année. Ilya bien Iongteîps. ùne coincidence momentanée de ces deux méridiinnu.'*t iir,, ," ; fut en {666. Ensuife I'aiguille amantée a.dirigé son pôle nord deplus en plus vers I'ouest jusqu'en lslt. bepJs cette époque, elle revient vers la position de ra *i"ioiunnu géographique-. L'angre, lentem'ent variable, q"â rïit |aiguille aimantée avec la méridienne géograptriq"é u;uppeile déalinaison.
378.
Attractions et répursione des aimants.
- aiguille aima'téô irclique Pour.qu'uneexactcrile't la posi-
tion du nord, en reranr. compte de' ra àé"ii;;;;;"; il est qu'il n'y-.ait auprès d'elle ;r;;-;orceau 'écessaire ^ de fer ou d'acier. s'il s'en ireuvait querqu;"", iàig"irru
lui et s'écarterait de la méridienne magnétique. A plus forte-raison sera-t-eile influencée par un autre aimant que I'on lui présenterait. L'extrémite âr-rË'ig;lle serait attirée vers
qui dirige vers'le nord s'ap-pene son pôIe nord,; l;Ëxirémité opposée est.son p!!: nord on '*ppràcne te pôle nord d'une autre:"q:Si..a".pôle. aiguille, ii y aura répulsiôi, dire que I'aiguille mobire ".ert-* a.'.uùu"no;on lui se
";éci.teru
prés_ente. Au contraire. ilyaura attraction, si au pôle nord de l'aiguilte on présente lË pôre.ra o iiïrîît En unmot, quànd un aimànt *âlitu "" est"lîr, influencé par un . aimant fixe, res pôles de nom c.ontraire s'attirent' st res pôles de même nom se repoussent.
328
CIIAPTTNE XXXVII.
nÉsuuÉ Dû cEÀprîBE xxxvrr. L'ai,guî,lle aùmantée et Ia b(,ussole. 372. naturels sont des pierres d'oxyde de fer qui - Le s aimants ont la propriétc d'attirer le fer et I'acier. L'acier au contact de - doux I aimant devient un aima_nt lui-mème ; Ie fer ne s'aimanr,e que pendant le contsct. - Les aimants artificiels sont des barreaux
d'acier que I'on a aimantée. 373. * Danr un barreau aimanté, la puissance magnétique est concentrée vers deux points opposés que I'on appelle les pôtes : entre Ies deur pôler et au milieu, eriste ia ligne ntutre oi -1" pouvoir magnéùique est nul.
374. L'aiguille aimantée egt un losa.ge rie tôle d'acier aimauté et placé- sur un pivot. 376. L'aiguille aimantée se dirige naturellement d,u nord. au sud : aussi y- distingue-t-on le pôle nord et le pôle sud. Les marins - de emploient, pour se diriger sur mer, cette propriété I'aiguilte
aimantée. 376. - La boueeole marine est instailée pour indiquer Bans ceese au timonier du navire la direction du sud au nord. 377. de I'aiguille aiurantée est I'angle que fait - La déclinaison la mériilienne magnétique avec Ia méridienne géographique ; elle varie trèe lentement d'année en année. 378 -- Lorsqu'on met un aiurcnt fixe en présence d'un aimsnt mobile, les pôles de nom contraire s'aÉtirent, et les pôiee de même Dom Be repoussent. QUESTTONNÀrBE.
372' Qu'appelle-t.on pi,emet d,'ai,mants ott ainranfu | edappel,l,o t-on ai,mants artlJiclels ? Quel,l,c d,lffèrence y a-t-ll entre t,àctton gTA. d,'un airnantau,rl'acier et ton actton sur le fer douo ? Qu,appel,le-t-on p6l,cs d;un almantl ligne neutrc ? 974. Queù-ce qie tr,à1,gwl,l,le aimanté,c ? - 3T6' Qual,le est la d,ircctlon naturelle de l,,aigui.ll,a aimantée ? * 3760 Qucl u,sage falt-on de l'aigulllo ai.mantéc I Com.
m,ent eû dlsposéa la bausnle mar,ine | - 377o Qu'appclte-t-on la décli,naison. de l'aigwil,leatmantée'l La dëctrinaùson est-ell,e lnuariable ? 378" Contmamt agissent l,æ uns sur les aulres l,et pôles d,es almants- I
r,'Ét pcrntctrÉ
329
CFIAPITRE XXXVIII" L,ÉLEcTRICITÉ. Les attractions électriques. -- La plus sim379. ple et la- plus ancienne cles expériences cl'éleotricité peut se répéter facilement. On se procure de la sciure de bois, des barbes de plume, de menus brins de paille, ou I'on prépare cle tout petits morceaux de papier ; 3n un mot,
il
faut avoir
des corps légers pour
expérimeuter'. Ensuite on prend un bâton de cire
à
cacheter soisneu-
sement séché ct I'on s'assure, en le pr'é.sentant à ces cofps légers, qu'il ne. les attire pas. Cela constaté, on frotte le lrâton de cire, &ssez vivement, avec un mor-
Fle. 948. -- Briton de circ à crclretcr dlcctlisi pal le fro[terncnt. il atl,ire les corps ligcrs.
ceau de clrap bien sec. Si I'on présente de nouveau
-
le bâton de cire aux corps il les attire vivernent. On dit llors que le bâton dc cire est electrisé; tandis qu'avant le frottement il était légers,
dans l'éra, neutre.
On peut reoorlmencer I'erpérience aveo un bâton dc verre, et I'on emploie, pour le frotter, une peaude chat munie de son poil. Le verre s'électrise comrne la cire, par lc frottement. 38O. électrique, Pour étudier I'attrac, - Pendule tion électriclue, on se sert d'un -petit appareil composé d,'une balle de moelle cle sureau suspendue par un fil de soie à un support en verre. C'est ce que I'on appelle un pendule électrique. Dès que I'on présente au pendule un corps électrisé, la petite balle est attirée ; tanclis clue le même corps, à l'état neutre, n'agit en â,Lrcune façon sut. eile.
381.
- Corps bons ou mauvais conducteurs de
330 cHAprrRE xxxyrrr. l'électricité. Avec le pendule électrique on constate - Le bâton do oire ou de verre a été un fait ourieux. frotté seulement dans la partie que ne tenait pas la main
de I'opérateur. Or, on s'assure que cellelà seule est électrisée I I'autre est à l'état neutre. Il est donc clair que l'électricité ne passe pas d'un point à I'autre du bâtôn. On dit par conséquent que la cire et le veme sont des corps mauuais conducteurs de l'électricité, Un bâton de métal ne donne pas lieu aux mêmes obseryations. Si I'on frotte comme précédemment une bame de fer ou de cuivre, on n'obtient aucun signe d'électricite. Faut-il en conclure que les métaux ne peuvent pas s'électriser? Non; car si I'on a une barre métalliqte montée
sur un- manche de verre, le résultat
de I'exptrience est
tout autre. L'expérimentateur, tenant le manche de verre, frottera la barre métallique, et le métal s'électrisera tout aussi bien que le verre ou la cire. Ceci nous apprend que, dans- le premier cas, l'électricité développée sur le métal, par le frottement, s'écoulait par la main de l'opérateur et retournait dans le sol ou réserooir commun. Mais le m&nche de verre, qui est mauvais conducteur, a isolé la barre métallique, qui dès lors a gardé l'électricité. Il y a donc dans le métal une facilité à conduire l'électricité que I'on ne trouve ni dans la cire ni dans le verre; car dans ceux-ci le bout du bàton que la main touchait ne servait pas jr I'écoulement de l'électricité. Yoilà pourquoi on dit que les métaux sont bons conducteurs.Ilèn esi de même du coke bien séché, de I'eau et de quelques autreg substances. Au contraire, la cire, les résines, I'ambre,la gomme laque, le verre, la laine, la soie, les plumes, los poils, le cuir, lé papier sec, les porcelairres,, les faiences, le oaoutchouc, sont des corps mauvais conducteurs ou isolatrts.
Il y a deux sortes d.,électrieité. En frot982. - et, d.'une tant un- bàton de cire aveo une étoffe de laine autre part, un bâton de verre avec une peau do chat, on électrise I'un et I'autre. Mais on peut constater au moyen du pendule électrique qu'ils ne le sont pas .de la mdme manière. Voici comment se fait oette constatation. Vous présentez au pendule le bâton cle cire électrisé, la balle de sureau est attirée ; si elle touche le bâton de oire, elle est aussitôt repoussCe. D'une autre part, après avoir touché
r,'Élnc:rntr:t'rÉ, la main, pour la avec la balle de sureau
331
rârnener à l'état neutre, faites la mênre expérience âvec Ie bâton de cire, et les mêmes faits se produiront. Jusqu'ici la cire et Ie verre semblent électrisés exactement de rnôme. [Iais si, tandis
{ T
Frc. 949.
Lo bâton rJe circ
électrisé
alire la -balle de rur.uo qoii'eiJôiiirÀ en le
toucltanl.
Flc. 950.
Lo bâton do v-errs 6lec'
ia balls -de sutean trisé repôusee électlisèc |ar le bâton de cirç'
est repousséparla cire.éleotrlsée, que le pendule électrique -bâton de verre égalem^ent électrisé, ilo..r tùi présentez le celui-ci aitire vlvement la balle de sureau. On ferait avec le même succès I'expérience inverse.
Il est ai'si dérnoniré qu'un corps repoussé par l'éleotricité de la cire est attiré par celle du verre, et que réciproquement un corps repoussé par l'électricité du verre est à'ttirO par celle Aà ta cire. Il y-a-donc deux sortes d'éleotri;ité , i'on* développée par ie frottemelt du verre avec la neau de chat, c'eit-I'étJctricité uitrée ou positiue; I'autre àéveloppée par le frottement de la cire ou de la résine avec In lainé , c'est l'éIectritité résineuse ou négatiue.
383. - L'état neutre électrique résulte de la comdes deux électricités contraires. - Dans les binaison
CHAPITNS XXXVITI.
expériences d'électrisation par le frottement, on a reconrlu que les deux oorps qui prennent part au frotiement s'électrisent tous deux, I'un positiuement (électricité vitrée), I'autre négatiuement (électricité résineuse). On a ,econnï en outre que lorsqu'on maintient ces deux corps intimemont réunis, ils reviennent I'un et I'autre à l'étàt neutre. on en a donc conoru que lorsqu'ils sont à l'état neutre, les corps matériels poss-èdent res deux sortes d'électrioité et qu'elles se neutralisent réciproquement. Le frottement les sépare et les isole I'une de-l'auire, c'est une sorte de décomp_osition. Mais chacun des deux oorps électrisés revient à l'état_neutre dès qu'ir peut acquéiir une quantité suflisante d'électrioité contraiie à celle, dont il estihargé. ll y a, dans ces conditions, une combinaison des deux élËc. tricités, qui ramène le corps à son premier état. .
deux éleôi,ricitéiont d.es propriétés . 384. - LesDans iryoerses. toutes les expériences éleitriques on .'î,$ observe que: .,.',i.
ni *
î-.
{o Les électricités de même nom se repoussent 2' Les électricités de nom contraire s'âttirent. 38 5.
Distrlbution de l,électricité dans
;
tes corps.
_
L'éleotricité s'accumure à la surface des corps. ElË s'y
répartit en égale quantité si le corps a la forme â',rne bouie"; sur un corps de forme ovale, elle se concentre aux deux extrémités; en général, elle s'accumule sur les parties saillantes.
'
386. - Pouvoir des pointes. Si on essaie d'élec_ - plusieurs triser un corps gui présente une ou pointes, on n'y réussit pas. L'électricité s'accumule tellement à l;extrémité de la pointe qu'elle s'écoule d'elle-même, malgré la mauvaise conductibilité de l'air. Ainsi ra propriété à'es pointes est de provoquer l'écoulernent nat..rei de I'électricité, ce qui en décharge le corps de façon
à Ie ramenor à
l'état neutre. 387. Action do l'électricité à d,istance. -
- Lorsgu'un corps électrisé est en présence d'un corps bon gonduoteur et isolé du sol par un support mauvàis conducteur, le corps électrisé agit à distance sur le conducteur isolé. cette action détruit l'état neutro du conducteur et *."p"r" les deux éleotricitésconformément au principe (Bs4) des attractions et répulsions électriques. Sripposons que le corps induateur (celui qui exerce I'influencôisoit chargé
L'ÉLEcTRrctTÉ. positive, il y aura sur les parties
33t
du conducd'électricité voisines, plus les induit) du corps (c'ist-b-dire isolé teur o"go*ulatinr-t d'étectricitd négative, attirée Par ['éleo-
"n,
tL_ \#
M
*r
Fto. 251.
-
Le oorpr électrisé
#"iillrn;Uidtfflîdï
le conducteur loolé CD,
qui
tricité positive du corps inducteur. En même temps sur les parties du corps induit les plus éloignées, il y aurâ.
accumulation d'électricité positive repoussée par celle de I'induoteur. Cette inftuence ouinduction devient évidente, lorsgu'aux extrémités opposées du conducteur isolé, on & eu soin de placer de petits pendules à balle de sureau. Dès que ohaque électricité s'accumule dans les extrémités, les petits pendules divergent parce que la balle de sureau est iepoussée par la tige du pendule électrisée comme elle. électrique. - On a imaginé et con388. - Machine de l'électricité, L'un appareils pour produire struit divers des plus connus est Ia ll{achine électrique de Ramsden, constructeur anpçlais de la fin de xvIIIe siècle. Elle se com' pose d'une granderoue en verre, qu'aumoyen d'une mani. velle on fait tourner entre deux montants armés do frottoirs en cuir. Devant cette roue sont placés des conducteurs en laiton montés sur des supports isolants de verro enduits de gomme laque. Pourfaire maroher cet appareil, il faut d'abord bren dessécher le plateau ou roue de verre, les coussins et les supports desconducteurs. Après avoir, âumoyen d'unechaîng métatlique, mis les supports en communication aveo le sol, on tourne la roue, et il se produit aux extrémités des conducteurs isolés les plus éloignées du plateau, une acotlmulation d'éleotricité positive. Il suflit d'approcher de ces parties un doigt plié pour reoevoir une déoharge qui sc
J'ô4
cHAPrrnD xxxvrrl.
rnanifeste pâr une secousse dans le doigt, un bruit de claquement et une étincelle lumineuse. C'es[ là ce qu'on appelle nne clécharqe distnptiue. o'est.à-dire brusque avec bruit et étincelle. trlle s'est produite entre Ia machine et lc
Ftc.959.
-
Platcau dr) vcrle. Ilaclrineélectriqrrc deRamsdeu, - P, TT, coussius fi'otteurs. Conducleuls isolés,
-
-
FF, Frot'oirs
doigt de l'opérateur, à trtvers la couche cl'rir mauvaise conduotrioe qui les sépare. Il y aurait eu dëclmrge silertcieuse si un corps bon conducteur les avait mis en oommutrication dirccte. Electrophore. - Voici un appareil plus simple 989. imaginé- par le grand physicien italien Volta. On I'appelle
Etectrophore, ce qui veut dire parteur d'ëlectricitë. ll se compose d'un gâteau de résine placé dans une enveloppe de bois et d'un disque en bois recouvert d'une feuille d'étain. Ce disque peut s'erilever à I'aide de trois cordons de
soie, qui I'isoient de la main de I'opérateur. I'our se servir de I'appareil, il faut d'abord le sécher en ohauffant
ou
L,ÉLEorRrctrÉ.
335
doucement le gâteau de résine et le disque à couverture À*itufriq"e. Puîs on bat le gâteau aveo une pelu de ohat dont le lrottemenl i'etu.tti*u négativement' On pose Io âiJa;;;uue*t d'étain sur le gâteàu, et it y a' induotion
o,o.
ï3;,;,1;',,,îiîÏfi,iîlt"'.'"
r'.;,oi;i
;,î.'à ;iË':i,ii;,,Bl"t**o
du gàteau sur le disclue' A ce moment, on touohe lo le sol son électri' [ù,i". aî Ooigt pour faire éootrler dans par les.cordons de cité négative fpriis on souiève le clisque une étinse-produit cloigt, ii le ..pptoclte en l'on soie. Si celle, car le disqriô est resté chargé d'électricité positive. 39b. - Eleciricité statique.l Ces deux appareils et accutous ceux du même genre procluisent de l'électricité mulée qui rlemeu", én *upô* jusqu'à ce qu'une .déoharge oe qu'on irr"tquà ou lente lui procùre un éôoulement' o'estun appa*opufi" ùe t'électriciÉ slæ,fiqtte' :\ous allons voir de l'état à t'éleotrioité de co,rr*iire au ;Ëii"ili;.".i"it (38?)
*ooo-cment ou étectrictté dynanique'
est
39f.. - Pile électriquel - L* Pite électrtque l'élec' nre cle tÀus les'appareils gui.p.rorlui-Îlt--l" pfo* "eftEge a érJ i;u;;téà par Volia à 1u fiu du xvtIt" siè' tric*é. et des c1e, et elle a depuis lors subi bien des modifioations plus le piles des une ici Décrivous -rnoins perfeotionrru*uni*. "-à grancl ."*ptle d'un plus ou employées. Elte nombre ,l,élémenis composition.
-l*ùi"ni.s,
le
doni nous allons donner la
"
336
^l.l
cHAplrnE xxxvrrr.
Un élément de la pile à charlLon ou pile d,e Bunsen sc, compose de quatre pièces que I'on place les unes dans les autres lorsqu'on veut le faire marcher. C'est d'abord un bocal de verre (Fig. ?55 A) ou de grès contenant de I'a- neuf cide sulfurj{ue étendu de fois son poids d'eau. Or y place un cylindre de zinc amalgamé (frotté avec du mercurei. Dans oe cylindre on'met un vase poreux de terre cle pipe, contenant de I'aoide azotique. Enfin dans ce vase on intio-
Deu'< éléments de la Pile à char.bon : cerui de gauche monté ; I'autre I{IC. 255. démouié- el, les pièces séparéesA, l.rocal de verle. ---8, cylindre de'zinc. Cu vasc poreux. - D, cylihLfi'e de -chirrbou.
duit un cylindre de charbon compact (charbon provenant de la fabrication du gaz d'éolairage). Au oylindre de zinc est fixé urr ruban de cuivre, et de même au cylindre de charbon. Ces deux bancles de cuivre ne communiquant pas ensemble, il ne se pâsse auoun phénomène électrique.llais si I'on établit la communication au moyen d'un fil métallique. le charbon reçoit de l'électricité positive et le zino cle l'électricité négative ; mais elles se reoombinent à travers le fil conducteur, de sorte que celui-ci est constarnment paroouru par un courant ëlectrique. Les effets d'un seul élément seraicnt flibles, mais on peut en joindre plusieurs ensemble et l'on obtient alors ce que I'on âppelle Lne pate.
L'ÉLnctRrcrrÉ.
33?
unir
deux éléments, on fait communiquer le zinc rlu premier avec le charbon du second, et ainsi de suite I,our un plus grand nombre. Cela forme une série d'éléJnents commençant par un zinc et finissant par un oharbon; à chacune de ses extrémités on {ixe uu fil métallique, appelé conducteur du courant, etil suflit de joindre les deux fils pour faire marcher la pile. L'extrémité zinc est Ie pôle négatif de la pile et I'extrémité charbonenestlepôlepositil. La pile ou sulfate de cuiure (vitriol bleu) oa pile de Daniell est au moins aussi employée que Ia pile à charbon. On y trouve encore le cylindre de zino amalgamé, mais le oylindre decharbon est remplacé par du cuivre; au lieu d'acide sulfurique, le zinc trempe dans une dissolution de sel marin I I'acide azotique est remplaoé par du sulfate de cuivre en dissolution dans de I'eau. 392. - Services rend.us par l'électricité. Les di- donnent vers appareils servant à produire de l'électricité des effets très variés; les plus remarquables sont ceux des piles électrigues. c'est-à-dire des courants qui en Pour
naissent. Le courant électrique décompose l'eau et les divers com. posés qui peuventyêtre dissous. C'est ainsi qu'en extrayant certains métaux de leurs combinaisons il a donné noissance à,lz galxanoplastie, tqui peut aujourd'hui produire des pièces métalliques s&ns le fourneau du fondeur. Gràce à lui, I'or et I'argent peuvent s'appliquer sur les métaux communs, sans I'interventiorr malsaine du mercure; o'est la dorure, l' arg entur e électr ique. Co sont les courants éleotriques, en réagissant sur des appareils de fer doux, qui font parler le léIégraphe. Ils interviennent aussi dans le téIéphone pour reproduire à distance la parole humaine. Ce sont eux encore qui fournissent les nouveaux moJ'ens d'éclairage que I'on comprend sous le nom d'éctairage électrique eL dont la_ puissance dépasse de beaucoup ce dont noug pouvions disposer auparavant. nÉsuMÉ Du cEÀprrBE
Yxxvrrr.
L'électri,côté. 179.
fln bâton de cire, frotté avec une peau de chat. attire : un bâton de verre frotté avec un morceau d.e
- légere les corps
.
.,
CHAPITRE XXXVIII.
338
drap produit le même effet. - Le frottement les a Pour étuclier les propriétés de,q corps électrisés. BB0.
du pendule électrique. 381.
électrisés. on se sert
Les corps bons conducteurs de l'électricité sont
les
mélaux, l'eau, les gaz humectés, etc. - Les corps mauvais conducteurg sont la cire. les résines, le verre, la laine, Ia soie, le cuir, le caoutchouc, le papier sec, etc. BgZ. - Il y a deux sortes rl'électricité : l'électricité résineuse ou négative et l'éloctricité vitrée ou positive. un corpt est chargé en même temps des deux 383. - Quand il est ù l'ébat neutre et ne donne aucun signe d'éleo électricités, trisation. 384. - Lee électricités de même nom se repoussent ; les électricités de nom contraire s'attirent, porte à Ia surface des corps et s'accumule 386. - L'électricité se sur les saillies qu'ils présentent. Un corps muni cLe pointes ne peut s'éleetriser ; l'éIectricité 386. - lui que I'ou donue s'écoule constamment par les pointes. '
Un corps électrisé agit par induction sur un corDs À placé dans son voisiuage I iI y a électrisation ôontraire des deux parties opposées du corps induit. Si I'on touche, peudant I'induction, le corps induit, celui-ci, bien- qu'éloigné de Ie 387.
l'état -neutre
contrairement au corps inducteur. La Machine électrique de Ramsden produit l'électricité 388. par le frottement d,'un plateau de verre tournant entre d.eux paires de coussins; par intluction, les cond.ucteurs, placés devant Ie plateau, se chargent d'électricité vitrée. 389. - Ir'Electrophoreest un gâteau de résine frotté ayec une peau de chat et sur lequel on pose un disque à surfacd métalliqué : il sulfit de toucher Ie disque métallique pour que, eoulevé d.ans I'air, il soit électrisé positivement, Ces deux appareils accumulent à l'état de repos l'éIec390. tricité -protluite; ee sont des appareils d'électricité statique. L'appareil suivant produit contintmeut de l'électricité qui se neutralis€ sans cesse: c'est de l'électricité dynamique. La Pile éIectrique Be compose d'éléments dans chacun des391. - produisent séparément les électricités de nom contraire ; quels se puis elles se combinent de nouyea,u par le circuit eonducteur qrri unit les extrémités de I'appareil. - Ce circuit est parcouru pâr un courant électrique. les plus importantes de l'électricité eont : 392. - Les applications la dorure et I'argenture électrique, le télégraphe, Ia galvanoplastie, le téléphone, I'éclairage électrique. Bource, reste électrisé
QIIESTIONNÀIBE.
.Quclle cû la gùus sirnple cæpéri,cnce rl'ëlectt'icité | - 330' Qu,'ed-ce quele penitrwle électrique ? - 3810 Qu;appclle-t-on aorps 379'
LE bona
PÀRATONNERRE.
ou mauuals eonilucteuts
de
339
l'ëlecltlcltél Queh nnt-Iet mellleutt
Qu'enen6' ,iidr,rtu"rr? Quels sont les corps le plus isolants? - 3821 À", éIectricité altrée? electricité réslncuse'! Pourquol les dls tingue' ^ï 384o Quella 3830 Qu'est-ce que l'état neufiel i-oii7;"n, de I'autrel 'eit--lla,ctton
récfiiroque des deun ëIcctrlcllés?
-
385"- Commen
t
se
ptr cU'icité d,ans les,corp s élech'lsés 7 Q" Qu' entend' on par lnfluence iles polnlesl Qu' appelle-t-on éleclrlsatlon iirnoç -387o 'oiindictionl. Comment peut-on, ù l'alde d,e l'lnduetlon, cherger 388' Qu'est-ce quela machlne éIectrlque de "niorptd'éIectricitël 389o Qu'est-ce que l'électrophorel. Comment en-obtlent' Co*'i,rny 390, Qu'aipelle-t-on électrlq!!é slatlque.l électrlcl'té ïi't:6iert lcltét âi5l"ibn"
tr,
?
éIe
38
io,
iini*iqurl - -391, Qu'eet-ce
qu'une plle électrtque? Comment se
ii,r"tr"ti la ptte a chaibon ou ta pile au sulfate de culare? -- 399" çîtIt-ioni lâs seraleet les plus reitarquables que nous rend l'électr'161tél
CHAPITRE XXXIX. I,E PARATONNERRE. 393. - L'électricité dans l'atmosP-hère' - De lonont démontre que l'air dont nous somme$ e;; ;Uservations chargé d'électricité positive. orAinairement 3;t";;;-tsi ou grêie'. que l'air pleut,
ô;.ît r..reÀent lorsqu'il
leige
-
Plus I'air est huAorrn" des signes d'éleotricité négative. jamais. plus q*'qu I'est n9 i-l e-t éleotrisé, ;i.i;; plus il"est pluie, {q lu- neige ou de la *àÀâit otr vient à tomber de l-1I'air se développe par suire ;;i;:-L'èlectricité positive de les régions élevées dans des yapggrl oottdunrution
e;î ;; itt-ôrpnère;
o'est là- I'origine de l'éleotricité
des
.r nua,Ees. "*;64. -_ Les éclairs. _ on nomme éclair ane rlumière jaillit de oertains qui eliJJrrunte etdetrès courte durée,milieu du xvgr" siècle, au ;;g;;. uÀméricain Franklin, que i'é"luit est une étincelle éleotriqu-e d'une est blanche lors' "âehontré int.*ite extrême. La lumière de l'éclair mais I'atmosphère; de bases 1égi.on1 i"ùi'Érr"i. drn, les le phénomène a lorsque violaéée*ôinr ô" Ëfi" aperçoit ordinaiï;Ë les hautes ré,gions- de I'air'enOnnigzag,.-Cependant it.; "riîf,i, fËu disposé Ë;*t * trait de encore de deux sortos' ;;î;i;. éclairs en zigzagl il y enquia éolaire un instant tout i;;;.'onsistent enînàiueur
340
cgAprrnn
xxx[.
I'horizon, sans que I'on voie ni trait, ni boule de feu. Les autres ont la forme d'une boule lumineuse qui descend assez lentement du nuage vers la terre et finisient en écla. tant avec un bruit formidable. Les éclairs dits de ohaleur, que I'on qpglgojt, sans âucun bruit, dans les nuits les plus sereines de I'été, ne son't, que des retleûs d'éclairs trop éloignés de nous pour que nous puissions entendre leur
tonnerre.
Le tonnerre. Le tonnerre n'est pas autre bruit de la décharge électrique dont l'éclair cst l'étincelle. Il se produit en même temps que l'éolair; nais le- plus communément on I'entend quelque temps après, à cause de la grande différence qui existe entre la vitesse du son et celle de la lumière. Plus le tonnerre est en'retard sur l'éclair, plus la déoharge a eu lieu loin de 995.
- le cbose que
nous. Ce retard peut même donner une idée assez exacte de la distanceori elle a eulieu. Si, par exemple,le coup de tonnerre se fait entendre 8 secondes après I'apparition de
l'éclair, la décharge a eu lieu environ à 2700 mètres de nous; car le son ne parcourt que 33T mètres par seoonde. 396. La foudre. On dit que la foudre tombe, lols-
- au lieu de se faire dans I'atmosquela décharge éleotrique, phère, d'un nuage à un autre, éclate entre un nuage orageux et le sol. Dans ce câs, le nuage agitpar influence sur le sol et les objets qui sont à sa surface ,' il y a uno véritable induction (387). Le nuage que nous pouvons supposer éIectrisé positivement, détruii l'état neutre du sol ; l'électricité négative 'est vivement attirée à la surface et dans les sommets des objets saillants, tels que los arbres, les édifices de tous genres et surtout les plus élevés. En 'môme temps, l'électricité positivo est refoulée dans le sein de la terre. Au moment où I'accumulation des électricités de nom oontraire, dans le nuage et dans les objets terrestres, est devenue assez grande pour que leur attraction
triomphe de la mauvaise conductibilité de I'air, l'étincelle, o'est-à-dire l'éclair aveo tonnerre, jaillit entre le nuage et Ie sol ; la foudre tombe. Les effets de Ia foudre sont souvent déplorables; elle tue les hommes et les animaux; 'elle allume des incendies elle fond les métaux; elle brise enéclats les corps mauvais oonducteurs qu'elle rencontre. En général, ellelaisse après elle une odeur de soufre. :
LE PARATONNERRE.
397. - L,e Paratonnerre. - Le
31t
T
rl
I
paratowret're est un instrument in-
I
I
venté par Franklin,
t
pour conjurer la foudre. Il se oom-
('i
[, ,,
pose d'une tige en
fer longue de 6 à I rnètres, épaisse, à sa base, de 5 à 6
ru-È-.--
centimètres. Elle
s'amincit vers I'extrémité et se termine pa,r une poin-
te en cuivre doré. Cette barue est
sur le l:â. timent que I'on
dressée
veut protéger. De
sa base, part un conducteur formé
d'unesérie de bar-
res de fer et qui
descend le long de el] un point du sol ou il s'enfonoe à une
ce l:âtiment,
profondeur de plusieurs rnètres. On soin de ohoisir Ie
a
point le plus humide du sol envi-
ronnant et s'il
existeun puits,l'on en profite. Un édifice pour-
vu d'un
paraton-
nerue bénélicie du
pouvoir des poin (386) et ne peut se charger d'électricité. L'électrité négative qui tend
tes
à s'y
aocumuler
Ftc,
956, Disposition d'un paralonnetre snf un ddifice. - du T, tige Parntorrnorrc. -C.\BE. - I, attirche tlrr corrtlutlerrt - IllMM. corps ntétalliquss de I'édifice.
34L
CHAPII'RE XXXTX.
sous I'influencè du nuage orag:eux, s'écoule sans cesse par la pointe du paratonnerue et va dans I'atmosphère neutralisér l'air et fe nuage inducteur. Aussi dans les orages qui éolatent pendant la nuit, lorsqu'un nuage passe au-dessus d'unparatonnerre, il n'estpas rare de voir à sa pointe une aigrelte luminouse i elie annonoe l'éooulement de l'électri' oité. Il est certains orages oir le développement brusque do l'éleotricité est tellemont abondant que la pointe ne suflit pas à déchargor le bâtiment qui la porte; mais alors le commo conduoteur I c'est lui q_ui reçoit paratonnerre agit -conduit sans dommago dans le sol. Le bâia foudre et la timent est complètement préservé. nÉsuuÉ Du oHÀPITRE xx-Yrx.
Le
paratonnerre,
est habituellemsnt chargé d'électricité positive ; elle 393. provient-L'air de la condensation des vapeurs
neige ou grêle. desphénomènee tie lumière électrique : il y 394. - Les éclaire sont en a de trois sortes, en zigzag, eu lueur étendue, en boule lumineuse. Les éclairs de cbaleur sont des reflets d'éclairs très lointains.
-
S95. Le tonnerre est le bruit de la déoha,rge électrique dont La faible vitesse du oon nous fait entendre I'éclair -est I'étineelle, le bruit après l'éclair -qui I'accompagne. le 396. - La foudre a lieu quan
dommage,
I
QUESTIONN.ÀIRE.
393o D'où proulent l'électrldté' utmosphé,riqu,e? De quelle sorte est'ï elle Imbltuelfenentt Quelle est Ia nature des ë,ctruirs? Y en a- 394o 395o Qu'est-cc yte le tonnerre ! Pourquot çil deTtlusleu,rs sorles'! 396o Qu'cst'ct c'enteid-ll le phtt souaent agtrès gue l'éclalr s lull
-
LA TÉI,EGhAPHIE ÉI,ETI'RIQUÉ.
i}4}
oue 16 foutlrel - SVII Q.aelestl'lwenteur dupttrq,tonnerrcl Dc $toi ie,t lnstrumeit? çuel est sa*obiet{ Comment eglt'll dant Ies orages I
;;-t;;;;t:"
CI{APITRE XL. LA TÉLÉGRAPHIE ÉT,BCINIQUE. 398.- Le courant électrique exerce une action sur t'Jguille aimantée. - Nous âvons vu- qu-e I'aiguille aimintée est déviée de sa direction naturelle, Iorsque I'on anDroche un barueau de fer ou d'acier. voici maintenant influence du même genre qu'exerce le qourant élec* "irL trique. Prenez une aiguille aimantée et placez-la sur urle
Flo. 951.
-
Intluence d'un courant électrique ccD sur I'aiguille aimalrtée AB.
table, loin de tout corps qui puisse agir sur elle; elle se Iixe dans la direction dà là méridienne magnétique. Disposez dans le voisinagg- ung pile électrique dont vous i.r*", le cirouit de manière à etablir le courant dans le fil métallique. Cela fait, approahez de I'aiguille une po-rtion de ce'fil que parcourt [e courant élect-rique;_.laiguille aimantée est dêviéè de sa direction. Il est facile d'indiquer d,e quelle façon. on considère en général le courant d'une pileïomme marchant-du pôle.-positif vers le pôle négatif ?du charbon au zino dans la pile à charbon)'
'-poo" représentor cette dlrection du courant, il faut, imaginer un petit pe-rsonnage couché le long du fil, de faoo"n que le cburant lui entre par les pieds et sorte par la têie; de plus, ll aura toujours la face tournèo vors I'ai-
344
cnaptrRn xL.
guille aimantée. Dans qqtte. suppo-siûion, le pôle nord do faiguille est toujours dévié veiJ la gauche'clu, oourant. cette ourieuse influence du courant s1r les aiman ts a été découverte dans le premier quart du xrx. siècle par le physicien danois (Erstedt.
399. - Aimantation d.e l,acier et du fer dour par les courants électriqpes: aprè's la - euelques années découverte d'(Erstedt, Ie physicien.fiançais Aragoïéoou. vrit'encore une nouvelle action des courants élËetriques. Le fil conducteur du courant d'une pile attirg la limàille de fer lant quo son circuit fermé est parcouru par te oourant. Il cosse immédiatement de I'atfirer, dèg ôu'en dig-
joignant leslls métalliques des deux pô19s, otr intu"rompt le courant. En un mot, le fer est aimanté sous I influenôe d'un courant, et cesse de I'être dès que oe courant eet interuompu. * L'action exercée sur I'acier est un peu différente. si I'on pllce- un barreau d'acier dans un fil métaltique enroulé en spirale- et mis en relation aveo les deux pôles d'une pile, il est olair _que le oourant électrique entoure de ses spi"ej le barreau d'acier. sous son influence, le bameau s'aimante et conserve son aimantation, même en l'absonce d,u oourant On faitainsi des aimants artificiels. 4oo' Les électro-aimants. Dans le courant en s-pirale,- si I'on plaoe de même un -barreau de fer dour,-ii devient un aimant dès que Ie courant est établi (o'est-à_ dire dès que les bouts du fil en spirale communiquent avec les_ pôles de la pile); mais il ce-sse d'être un aimant dès que le courant.s'interrompt (dès gue la communication est -supprimée). cette propriété dufer doux sous I'influence du courant en spirâle à donné lieu à de nàmnreuses applicatione. Il est en effet très précieux de pàuvoiru volon_té, c'est-à-dire en fermant ou eù inter"ompdnt le cir_ ouit du courant, donner à un barreau de fer doux la puissânce attractive de I'aimant, ou la lui retirer. On a construit, pour.les_applications de oe genre, des électro-aimants composés de deux barreaux de- fer dou*, réunis d'un côté par uno traverse métallique, el autour d'eux est enroulé un fïl conduoteu" oùi'on pe,rt ênvoyer le courant ou le supprimer selon les beso'inr. Nou, allons,voir qulgn instrumônt de ce genne est la pièco eseentielle du télégraphe électrique.
3{5 Ér,scrntQus. Le télégraphe électrique. - On appelle tdli401,. graphe -(des mots grecs télè, d,e loin, et grapho, j'écris) un
LA rÉrÉGnaPHIE
appareil destiné à transmettre très rapidement, entre deux
points éloignés, dos dépêches que I'on nomme souvetrt léIégrammes.
C'est l'électrioité, o'est-à-dire un courant conduit par un long {il métallique, qui établit la communication entre les deux points éloignés. Ire fil de communication se nomme fil de ligne, Il est attaché à I'un des pôles d'une pile dont l'autro pôle communique aveo le sol ou réeervoir éommun d'électrioité. Quant au fil de ligne, il s'étend d'un point à I'autre , puis il descend à son tour dans le sol. - Le courant part do la pile et, maintenu sur des poteaux élevés, le {il conduoteur parvient jusqu'au poste d'arrivée. Àu poste de départ, lorsque le fil vient de sortir de la pile, est disposé un instrument appelé manipulateur, qui sert à fermer ou à interrompre le oourant. Au poste d'arrivée, le til entre dans un autre appareil, appelé récepteur, qui sert à reoevoir la dépêcho, o'est-à-dire les signes convenus qui la représentent; c'est on sortant du réoopteur quo le Iil de ligne se rend dans la terre. Soit une correspondance électro-télégraphique entro Paris et Lilte. La station de Paris sera pourvue d'une pile,
d'un manipulateur, pour envoyer les
dépêches ,
€t d'un
récepteur, pour reoevoir. les réponses. La station de Lille sera montée de même pour satisfaire aux mêmes besoins. Le même lit de ligne servira pour correspondre dans un sens comme dans I'autrs; selon les besoins' on le mettra en rapport tantôt avoo lo manipulateur, tantôt avoo le récepteur.
Qriant à cee deux appareils, on peut les construire de des manières, mâis te système imaginé par I'Améri-
biei
aain Samuel Morso en 1835 est de beaucôup lo plus employé. -
4O2.- Manipulateur de Morse. - Le manipulateur d.e Morae (Fig.- 258) 8e oompose d'une planchette Eur laquelle est étâbli un levier métallique,- mont.é.ve.Ts son miiieu Bur uD pivot horizontal. L'irne des extrémités du levier porte un large bouton en bois, nommé manette, et destinê à recevoirla main de I'opérateur. L'oxtrémité du levier ori est la manette, est soulevée en dessous Par -un ressort" Elle porte en outre une dent, qui, lorsqu'on
CHAPITR!] XL.
ô&D
1'abaisse en pesant sur la manette,
vient poser sur un bou-
ton comruuniquant avec le fil lié au pôle positif de la pile. L'autre extré-
,
mité est traversée Par une tige qui fait saillie en dessous et va Poser sur un autre bouton communiquatlt aveo un
fil qui
se rend datls le
récepteur de lastation.
A K, .ede Morse. - Ilanipulateur -- ntauette sui ltr [oulillorr S. - P, vier oscillant pollvant peser sut' le lloudu levier. - V, vis posant, au besoin, sur le -bouton o, - t, dentpesant sur la natlette, on.fotce don û, lorsque, la résistanc'c diri'essolt placé en t' sotts ltr lcvicr A. ûl
Frc. 258.
-
cause du ressort dont
llous avons Parlé,
le
recevoir un avis
de
levier, au reposr repose sur ce second bouton et le fil de ligne communique avec le réceP' teur. Cela veut cire que tout est PréParé Pour I'autre poste. Qttaut au
{il de ligne, il est toujours en relation avec le levier du manipuiateur, car il ôommunique avec le pivot même sur lequel est fixé ce Ievier.
d'e Morse. Le rëcepteur de dlorse âOS. - Récepteur (fig. 259) est disposé pour tracer des signes oonvenus, à,r*",rn* ilande cle papièr. Pour cela, il faut d'abord une
qui éorive les Jignes conventionnels : o'est un électoui*uirt qui la met eÀ âotion. Le fil de ligne s'unit au fil métallique qui forme une clouble bobine autour des deux barreauï cle fer clour, C'est en ressortast de ces bobines, qu'il se rend clarns le sol. chaque.fois que le manipulateur .de l'autre station ferme Ie ciicuit du courant, I'électro-
tige
aimant attire I'une des extrémités de la tige éorivante, et I'autre, munie cl'un.'stylet, presse trne bande de papier sur un petit rouleau enduit d'encre blette. Il en résulte Ia trace d'uï point blgu, si le courant ne passe qu'un instant, ou d.'un trait, si- le couraut clure un peu plus' Q*uft à la bancle de'papier, elle glisse régulièrement par I',effet d'un ,mouvement à'horlogerie, et de cette façon elle reçoit suocessivement les ,sifnes tracés par Ie stylet' Lorsque. le courant est interrompu, I'éleCtro-aimant cesse d'attirer I'extrénrité de la tige ècrivante et un ressort la ramène
r,a TÉLIicRAPHIE
tïlnurntqur.
34?
dans une position oir son stylet ne presse plus la de papier sur Ie rouleau à enore bleue' Aïeè ces cleux sortes cie sig'es, des points et des traits, bantle
de Morsc. - Il M', électro-aintant atccsesdeux bol:i1iç53u* - Réceptcur en I le flt de la ligrre, cD2 lc til allant à la pilc du p0ste, - A B, cuelles corrcspoi,d
Frc. 959.
m tt, vis qui limitelt le ieu du lerier. levier oscillarrt sur le toulillon C. f- ressort sui rarnène le levier quantl- l'élcctro-airtiantcesse d'agiret d'attir'er I'extrd-
g. tl'oir se déroulo -'6, stylet rlui lr'ace lôs ttaits et lcs points. -R,. touleau bandedo napiir p uttitée por le tnouvettrent des deux rottleaux tournants \' \Vquc le rou' en dessorts; voiI G se meut un mo,itènrrut d'horlo.gerie dont lc contrepoi,ls iôau W est enrluit tl'encre blleue, et le stvlet o lrace les signes en appuyant, pat'le jeu.du levier, le papier sur lc roulean à ehcle bleue. - P, papier oii la dé1 c\che eot €cl'lte.
iiite la
on a imaginé des combinaisons représentântdes lettres de l'alphabei et les chiffres. Pour en donner une iclée, nous dÀnie"otts seulement qtrelclues lettres de I'alphabet. b. 0.
(t. e.
f.
t
etc' '
Maniputateur et récepteur d'e Bréguet' Dans les stations de ohentins de fer, on -trouvo toujOurOt ;;;;tes besoins Ou ÊerYige, un télégraphe installé; mais 4A4.
' ir':' CHAPITRE XL.
348
.onemploie un autre système demanipulateur et de récep-.
Frc. 260.
-
Mauipulateur de Brdguet ; le catlran est supposé blisé uue partie du mécanisnre.
pour faile voir
teur, qui fut construit plrr Bréguet en {815. Le mrnipula-
ffi Ftc. 90J.
-
Riocpleul tle Br'éguet.
I
LA TÉLÉcRAPHIE Éwctntgue.
3{s
le récepteur portent ahacun un cadran où sont de I'alphabet et les vingt-cinq premiers nombres. Le cadran du manipulateur a, au lieu teur et
inscrits les caraotères
d'aiguilles, une manette fixée à son centre et qui va se poser au pourtour devant la lettre que I'on veut employer. Sur le cadran du -téoepteur, est uue aiguillequele courant électrique fait mouvoir exactement oomme la manette du mani-
pulateur. La succession des lettres
indiquées sur le réoepteur épèle pour ainsi dire tous les mots de la dépêche. Le mot Le téléPhone. 4O5.
-
-
tiéléphone (des mots grecs-tClê, de
loin,
et phonè,voix) désigne unappareil au moyen duquel la voix se transmet à distance par le secours de l'électri'
cité. Cette belle invention date.de l8?6
et elle est due à l'Àmérioain Graham Bell. La forme de I'inetrument a beaucoup été modifiée depuis, mais les parties essentielles sont toujours les mêmes.
I-,'appareil se compose d'un instrument sur lequel on place la bouche
pour parler.; c'est ce quel'on_appelle
_
transmetteur ou parleur. La per- "jn.ii a" ciiËiir euu. sonne éloignée à qui l'on veut parler, applique sur son oreille un second instrument du même genre, qui est le réaepteur, of la communication est établie
le
Fre. 969.
coupe duTélû.
par deux filsr.l'un allant du transmetteur au récepteur, I'autre revenant en sens inverse. L'un et I'autre instruments contiennent un barreau aimanté, muni à son extrémité d'une petite bobine ou circule l'électrioité. Le bout du récepteur ou du manipulateur que I'on appliqus sur la bouche ou sur I'oreille, est creusé d'un petit entonnoir au fond duquel est fixée une minco lame de fer doux. Il sutÏit de parler à haute voix dans I'embouchure du téléphone pour que la parole Ée reproduise netto et distincte dans le récepteur plaoé_ devant l'oreille d'une seoonde personne. La distance à laquelle on peut eorrespondre est beaucoup moins grande qu'aveo l0*;Jl FOC. T. III. -
350
CH.{PITRE XL.
le télégraphe. Celui*ci peut transmettre ses clépêches à toutes les distances que I'on peut rencontrer à râ, surface
Ftc. 263.
une station téléphonique, systôrne Ade1.
- du pupitre gurrche
; le
par.lcur esl dressé - Lesôus r'écepteur eôt acs'oché à droite le pupitr.e,
à
du globe. Le téléphone ne peutencore fonctionner qu'entrc les divers points d'une même ville. l\Iais on commence à l'établir à des clistances plus grandes, par exemple de paris à Reims. nÉsuuÉ DU CHÀpITRE
x_rr.
-La tëlégrap hàe él,ectr'igae. 396. uneourant-élec_trique pracé dans re voisinage d.'une aiguille aimantée la fait rlévier de sà diiection naturelle et Ëet le-pôte nord de I'aimant à la eauchc rlu conrant.
399.
- Le couiant électrique aimante le fer
ou I'acier autour clu-
LA TÉLÉcRAPHTE quel
il
est enroulé.
ÉlrcrnrQur.
351
- L'aimantation dti fcr cloux est instantanée
cesse aussitôt qu'il n'y a plus de courant. [Jn é]ectro-aimant est un barreau de 400.
et
fer doux dont les deux sont entourées chacune cl'uue bobine sur laquelle s'enextrémités loule un fil conducteur I ai I'on y fait passer un courant, le barreau devient immédiatement un aimant ; si I'oninterrompt,lecourant, le barreau perd à I'instant toute action magnétique. 40{.
Le télégraphe électrique est un appareil par lequel un eorres-
- placé à I'origine d'un fi,I conducteur fait des sigrraux que le pondant courant transrnet à I'autre correspondeut placé à la station d'arrivée; il permet aussi au second correspond de répondre au premier, Les cleux stationssont uaies par le fli de ligne ; chaque corresponclant a près de lui une pile électrique dont iI peut, à sa volonté, fermer ou interrompre le circuitl cette pile communique par un de ses pôles avec le soI. - II y a en outre dans chaque station un manipulateur
qui ferme ou intelromptlecircuit et un récepteurclui reçoit les signaux. de Morse est une simple touche fermant 402, - Lelemanipuiateur courarrt. et ouvrant de l\lorse est un appareil orlun levier mtpar 403. - Le récepteur traee sur une bancle cle papierdes combinaisons de l'électro-airnant points et de traits ; ces combinaisons forment un alphal_rct. 401. de che- On a conservé en usage, dans les administrations mins de fer, le télégraphe à cadran de Bréguet. Le manipulateu.r et le récepteur portent tous les deux uncaclran des lettres de I'alphabet; iee signaux consistent on une série de lettres composant les
mots cte la dépêche. 405. Le téléphone est un appareil orl 1'électricité reproduit à clis- son de ia voix humaine et les mots çrticulés par I'interlocutance Ie II se cornposecL'un transmet[er;r ou farleur devant lequel on teur. - lesparoles, et d'un récepteur q.ue le correspondant appliquc prouonce sur Eon oreille I tleux tls conducteura relient ces deur parties de I'appareil, et le courant électrique parcourt le circujt I iI provient d.'un rretit électro-aimant mis eu présence d'une mince feuilie métallique.
,
auEs'IrONNÂIRE.
39go Quelle egt I'actio'n du courant électrique sur I'aiguill,e almantée I 3990 Comment aimante-t-on le fer auec I'ëlectrictté | 496o Qu'est-ce qru'ttn, - général,e électro-uilnant ? 401" Quelle est Ia dlsytositlon tl,un qu, gr l pp upl æ l e i e a elleë ctr t o n rn an i p ul at e u r'! r é c e p t e u r ? t élë Qu' 4 0 90 Comment est d'isposé le munlpulateur de trlorse? conrment est dis- l.1so pose le récepteur de llorse? Sous qu,elle f orme s'écrlt la d,ëpêche? - 404ù QueIIe est la dispositi.on ilu rnu.nlpulateu,r et du rëcepteur de Brëguefi '495o Qu'est-ce que le téléphone? Qu'appelle-t-on transmetteur ouparleur? rëcepteur'l ces deun partles Comment tle l'appai.eli sontQu'appelle-t-on
elles reliées ? Qûest-ce qu,i reproclult Ia parole
iltm Ic iéceptear?
3b2
CHI,PITRE XLI.
CHAPITRE XLI. LE SON ET LES CORPS
SONONES.
406. - Leg causes des sons. - Lorsqu'une cloohe tonne, o'est que le battant a été mis en mouv€ment de façon à venir frappor le corps do lacloche, et chaque nouveau ooup ost prodult par un nouveau choo du battant.
Lorsque I'on bat du tambour, ainsi que Ie mot lui-même I'indi(ue, on frappe la peau tendue -ftvec -les baguettea. Lorsque I'on fait résonner une corde de violon, ou bien on la pinoe aveo le doigt, ou bien on la frotte avec un arahet. Loisque I'on sillle danc un sifllet, on pousse fortement de I'air dans I'ospace rétréoi qui forme le bec de I'instrument; on en fait autant dans une corne d'appel (comme celles dont 60 Êervent les cochers de certaines voitures publiques), dans une trompe de ohasse, une flùte, une olarinotte. En un mot, toutes les fois qu'un corps tendun Eon, par choc, par frottement, par insu{Ilation, on lui a donné un ébranlement; on e mis sa masse enmouvernent.Lecorps n'a pas eu besoin d'être déplacé tout entier; il a suffi de mottre €n mouvement les parties intimes qui le composent, ce que les physioiens appellent ses rnolécules ou très petites partioules.
qui rend un son estdansun état 4O7. - Tout corps Les effets de l'ébranlement imprimé à de vibration. un corps sonore- pour le faire résonner s'observent facilement sur une corde tendue. Pour mieux les voir, on n'a qu'à tendre avec deux clous, sur un tabieau noir', un6 fioelle blanchic avec de la craie. Tant que la ficelle immobile ne donne aucun son, on la voit comme un trait blanc se détacher nettement sur Ie fond noir. Mais lorsqu'on I'a pincée poul la faire résonner, au lieu du trait blanc, on aperçoit une image grise élargle ; il ost évident que la {iCelle ee meut alternativement à droito et à gauche avec rapidité ; elle ui bre. On verrâ enoore très bien les vibrations ,d'une baguette de métal dont on aura fixé ur're extrémité entre les mâchoires d'un étau ; en ébranlant I'extrémité libre, on constatera qu'on même temps qu'elle donno du
LE SON ET LES
CORPS
SONONES.
353
ton, elle.se porte successivement, et très vite, à droite et à ,gauche de sa position de repos ; en un mot, elle exéoute des pibrati.ons, c'est-à.dire des mouvements de va-et-vient qui
l'éoartent de sa position première,
Fto. 261. - Vibralions tl'uue corde blanchie ur s
uu tableau noir.
cesse. Avec
le temps,
et I'y ramènent rans
F'c. 96ir.
Une baguette métalllgue - der oxéculant viblaticrrs.
si l'ébrànlement
n'est pas renouvelé,
les mouvements d'éoart deviennent moilis grands, et à mesure, aussi, le son produit est moins intense. Quand tout mouvement vibratoire a oessé, il n'y a plus de gon. De tout oela il résulte quo le son perqu par notre oreille provient de l'état vibratoire du oorps qui résonne. On appelle uibration le mouvement quo fait le corps Éonore pour se porter de sa position do repos à celle l0*tr
'..Tq
0HAPITnE XLI. 354 soit à droite, soit à gauche. Du plus, ou il s'en écarte le au plus grand écart sur la droite à grand écart ot,rr Lauche. le oorps vibrant exécute une uibration double. " agg. Ire lon ne se transmet pas dans le vide. Pour que nous entendions le son d'u-1 e,grps gui -vibre, il faut q-u'enlre ce corps .et notre oreillo il y ait des cor'1;s
par les corps sonores, matériels qui, -les mis en ébranlement vibrations et les communiquent enfin à oropaEent irotie-nerf aurlitif. C'est surtout par I'air que nous arrivent les vibrations sonores, et si le corps qui résonne est dans le vide, notls n'eôtendons aucun son. Prenons un ballon, muni d'un ajustage en ouivre avec robinet, et po-urvu d'une petite sonnette intérieure ; on retire, à I'aide d'une pompe, I'air qu'il contenait ; alors le ballon est vide. On agite la sonnette, et bien que I'on voie le battant remuer, on n'entend absolument rien. Voilà déjà uns raison de penser que s'il n'Y a pas de son, cela tient à ce que la Àonnette s'agite dans le vide, à oe qu'il tt'y a pas d'air. Il est faoile de FIc.908. * Ballon à son- i'assurer que c'est la véritable rainctle avec lequel orr Prouve que lo son nc sc transmot son. Ouvrez trn peu le robinet ; l'air pas dans le yide. rentre en sifflant dans le ballon de
verre, et aussitôt le son commence à il entendre faire ss ; augmente peu à Peu d'intensité à mesure que I'air est rentré en plus grand-e quantité' Toy"ox acoustigues. - Quand un corps 4O9. vibre et -rend ,tir son clans I'atrnosphère, ses vibrations se
aux Couches d'air envi. eommuniquent de proche-en p_roche -directions, et le mouvement ronnaltes dans tdutes les qui se transmet ainsi perg de son intensité à mesure qu'ii s"étend clavanta.ge et qu'il ébranle une pius grande quantité d'air autour delui. Itn'en est plus de même lorsque I'on circonscrit Ia masse d'air qui doit vibrer et que I',on oblige le son à se transmettre seulement dans une direction' C'est ainsi que, clans les tubes oa tuyaux acoustiq-ues, la parole, n'ayant à ébranler qu'une seule colonne d'air, conser'{e beaucoup mieux son intensité et par_vient intelligible et distincte à une distanoe bien plus grande que lorsqu'elle se
LE SON E:r LES
CORPS
SONORES.
355
disperse librement dans l'atmosphère. Les tubes dont on se sert dans uos maisons pour se parler à distance,sont des tuvaux llexibles en caoutôhouc, revêtus d'un tissu de laine ; ;;;q;; extrémité porte une embo-uchure en bois ayant la forme d'un entonnoir. A l'état de repos, y est vissé un sifTlet dont on se sert pour avertir la personne à qui I'on veut parler. Puis, plàça't la bouche devant le cornet d,'embàuchure, on pn.ie presque- à demi-voix, aussitôt que Ie siffiet de I'emboùchurô oppbsée vous a répondu: oe qui signifïe que Ia personne intérpellée a mis son oreillo sur
I'iutre embouchure et est prête à vous entendre' propagation du son' - La lttmière, 41,O. - Vitesse de contrairement à ce qui arrive pour le son, se transmet rlans le vide aussi bien que dans I'air. L'expérience du ballon renfermant une sônnette Ie prouve, puisque,--le [uiio" étant vide, aucun son ne parvenait à notre oreille, tandis que nos yeux continuaient à distinguer nettement i" rotrtr.tt* et- les mouvements du battant. Dans I'air aimo*pt érique, lumière et son se propâgent .également' mais non pas aveo la même vitesse. Il en résulte des.faits ru.pienunts au premier a! o.rd' assez -' À.g*rd"z cles ouvrièrs occupés à travailler à unecertaine distaice : le bruit des coups de marteau ne coinoide paa aveo le moment ori vous voyez I'outil frapper; le son retarde d'autant plus que la distance est plus grande, le i;;ài- que la vue ïes objets est. instantanée; on voit marteao frappant, au. moment môme ori le coup est poi!é. ô",oC*" si lion tire un coup de fusil à une certaine distance de nous, nous voyons le feu de I'amorce bien avant de l'explosion arrive à notre oreille. Cela pro;;;i" bruitque la lumière se propage dans_l'espace avec vient de oe
quo i, oii"rrr énàrme cle ?5,000lieues par seconde,^tandis à 340mètres; plusde 337 pârcourtpas ne I'air' i; ;;;, dans il va millo fois moins vite' t àrrqou les sons nous parvienltent à trq'ers des corps
se transmettent bien plu-s complètementetstrr' grande tout beaucoup plus vite.Des coups de canon tirésà lorsquo s'entendent_pa9 ne sst I'on ou point ài-t""à. du très distinctement i;; ;;tient debout; mais on les-entend terre. Dans d'aucontre appliquée I'oreille ;; ; càu"nunt pour-rl tres oirconstances analogues, u[ observateur Ëïà"àrr, I'oreille coutre tepe, un coup de canon isol6,
uoti,l.r, ils
356
cHaPlrRE xt,r.
puis se remettre debout et entendre une seconde fois.le rnême coup transmis plus lentement dans I'air que dans le sol. L'eau transmet les sons environ quatre fois plus vite que I'air, mais o'est encore plus lentement que ne font les s_olides. Quel que soit le mode de transnrission du son. I'intensité diminue à mesure que la distance augmente. est produit par la réflexion du son. 41,r,. - L'écho la lumière, en traversant I'espace, rencontre Quand -I'obstacle d'un corps opaque, elle est réf'léchie, c'est-àdiro renvoyée du côté par otr olle est venue. C'est alors que, si la surface du corps opague est polie, il s'y forme une image apparente; elle fait miroir. De même quand les vibrations sonores, en se propageânt dans I'air, vont se heurter à une m&sse solide qui ne se laisse pas ébranler, une épaisse muraille, par exemple, il y a réflexion du son, ll semble qu'un son semblable résonne derrière l'obstaclo of revienns à I'oreille de I'observateur : c'est ce que I'on appelle un écho. L'écho résonne d'autant plus longtemps après le son qui I'a produit, que le mur, ou I'obstacle quel qu'il soit, est plus éloigné de la source première du son. Si la disposition d'un édifïce réunit plusieurs obstacles sur lesquels le son puisse se réfléchir successivement, il y a, non plus un éch.o simple, mais un écho ntultiple. Alors un mot, un nom, une phrase sera répétée plusieurs fois de suite.
y a diverses sortes de sons. - Entre les 4L2. - Il que I'on entend, on distingue des différences divers sons qui constituent Les caractêres ou quàIitës du son. D'abord deux sons semblables sous tous les autres rapports peuvent être, I'un fort, i'autre faible.Ilsdiffèrent alors d'intensité. Nous pouvons le constater sur nous-mêmes : intensité, notro voix peut émettre un son avec force, ^vec pouvons, puis,le répéter en I'adoucissant peu à peu. Nous en chantant, {iler un même son en le renforçant et le diminuant tour à tour. Deux instrurfents jouant exaotement le même air no pouvent cependant se confondro; on reconnaît leurs sons aa timbre. C'est ainsi que la flùte et la clarinette, le violon et le piano, en donnant les mêmes sons, ont chacun leurtimbre bien reconnaissable. Il y a phi,s :deuxviolons, deux instruments de même espèce n'ontjamaisabsolument le même timbre; I'oreille fait sans peine une différence
357 SONORES. que I'on reoonnait à la voix chaquo
I,B SON ET LES CORPS
entrê eux. C'est ainsi porsonne qui parle; on a ooutume de dire que I'on recon-
nait chaoun âu son ds la voix; c'est uns
oxpressiorr
inexacte; il vaudrait mieux dire au timbre de la voix. Enfïn deux sons de môme intensité et de même timbrc pouvent différer encore d'une tioisième manière,l'un étant plus graue, plus bas, I'autre étant plus aigu, plus haut. Cette troisième qualité des sons est ce que I'on appello
l'intonation ou la hauteur,' elle a dans la musique uno lmportance do premier ordre,. Les musiciens expérimentés sont les meilleurs juges des moindres différenoes d'intonationl mais, en outre de oe que I'expérience et l'étude font aoquérir, il y a, suivant les personnes, des aptitudes naturelles bien marquées pour apprécier plus oir moins délicatement la hauteur des sons. C'est à'perr près Ia même choso gue pour I'appréoiation des oouleurs et de leurs nuances. Les oauses des différences de timbre sont assez difliciles à déterminer. il est évident qu'elles tiennent beauooup b la matièro dont est fait I'instrument sonol'e; mais il y a enooro à tenir compte d'autres conditions trop délicates pour
que nous puissions les étudier ioi. Nous pouvons âû contraire indiquer les causes de I'intensité et de la hauteur
du son.
du sondépenddel'amplitude des 41.3. - L'intensité et de la distance. vibrations - La principale condi-
tion de I'intensité du son est dans lo mode d'ébranlement qui.te produit. Quand vous vouiez rendre plus intense le son d'un tambour, vous frappez plus violemment la peau tendue aveo les baguettes. Pour faire résonner plus énergiquement uns corde de violon ou de violoncelle, vous appuyez davantage I'arohet avec lequel vous la frottez. S'agib-il d'une corde de guitare ou de harpe: vous la pincez plus vigoureusement aveo le doigt. Plus fortement vou{r soufllez dans un instrument à vent, plus reten[issant est le son quevous obtenez. Tout cela revient à ébranler davantago le corps 6onorÉ lorsquo I'on veut un son plus intense ; l'effet de cet ébran. lement ptus énggique est de rendre les uibratione plus amples. Hourtées plus fortement, Ies molécules du corps sonore s'éoartent davantage de leur position de repos, et oscillent
plus largement à droite et à gauche, pour y
revenir peu
à
358
cHaptTRE xr,t.
peu. c€t écart est visible dans une corde tcndue qui vibre; est facile de s'assurer que |amplitud" y âi*irrir; à meBure que le son s'éteint.
il
si la distance à laqueile on
entend les sons varie.
chacun sait que leur iniensité diminue quand la distance augmente, et réciproquement. C'est si bien reconnu gue, dè cas, on juge, d'après f intensiié-âo ,o,r, 9iî: cte la _o,l-:coup. distance à laquelle il se produit. Les artistes, en diminuant ou augmentant gradueilement Iintensité cre leurs Éons, nous donnent I'illusi"on complète d'une musique qui s'éloigne ou se rapproche de nous.'
aÉsuuÉ Du c.EÀprrRE xrJI. Lc son et les @rps
sonores.
406. est,la sensation^que nous procurent les corps qui - Ledeeonvibratio_ns ront agités ; pour faire résonner uu corps sonore, il euffit de l'ébranler de fagon à faire vibrer ses molécnles. 407. - En observant une corde tendue qui réeonne, on la voit vi. bner; on voit aussi vibrer une verge métallique qui rend. un son. on Domme vibration simple le mouvement qu'exécufe un corps ébranté pour se porter soit à dmite, soit à gauche cle sa position de repos ; la gomme de ces deux écarts est une vibration d-ouble. ,408, - Lorsqu'un corpe vibre dans lo vide, I'oreille ne perçoit pts son ; pour qu'elle en perçoive, il faut que I'air atmospUeiiqrË iu $e.
lui transmette.
Disséminées dans I'atuosphère en tous seng, les vibrations 409. gonoreg- s'épuisent elles conservent leur intensité dans d.es
I
ou a utilisé cette propriété ùans I'établissement
tuyaux.
des
tuyaur
acous-
tiques. 410. - La vitesse de propagation du son dans I'air est de BB? à 840 mètres par seconde; cela explique pourquoi, à tlistanee, on voit, frapper un coup avant d'en entendre le son, luire I'amorce tl'un fusil avant d'en entendre I'explosion. Le son 8e propage plus vite dans I'eauet surtout dane les corps solides, çlue dans l,air. 411.r- Le son se réfléchit sur les corps inébranlables et produit l'écho. 412. - Le; sonsse distinguententre eux surtoutpar trois sortes de qualités ou caractères : I'intensité, le timbre et la hauteur ou in_
tonation. L'intensité d.n eon augmente avec I'amplitude des vibra413. - diminue tions; elle à mesure {û€ I'accrolt la distance.
LEg TNTONATIONS
MUSTCAI,ES.
QUESTIONNÂIRE.
406, Quelle est la cause physlque ilu sonl Camment fai.t-oh rcslnner un corps sonore ? 407. Comrnent peut-onconstater qu'uncorps $lnore est en ëtat ile ulbration? Qu'appelle-t-on uibratlon sirnplel uibration dqublel 408. Le son se proltage-t-tl dans le uldel 409. Qu'appelle-t-on lubes outuyaun acoustlqu,es ? 410. Queltre e*t la altesse ile propagatlort'Jlu son dans l'alr?.Pourquoi,àtllstance, aolt-en seproduire un brult auant de I'entend,re ? 411. Qu'est-ce que l'éclto I -- 412. Quelles sont les trots qualltës ou caractères qu| dlstlnguent let scns les uns des aulres | 413. Quelles sont tres cquses qul augmentenl ou dlmlnuent I'lntensité -du. sonl
CHAPITRE XLII. LES INTONATIONS MUSICALES. 414. L'unisson, l'échelle musicale et les lntervalles.-- Quand I'oreille, en écoutant deux sons, notrouvo pas I'un plus grave ni plus aigu que I'autre, ils ont la rnême hauteur, la même intonation; ils ne font qu'un reul et même son; on dit qu'ils sont à I'unisson, qu'ils forment
un unisson.
Si au contraire l'un des deux sons est trouvé plus aigu, plus haut que I'autre, il y a entre eux, pour I'oreille, une dif. férence d'intonation que I'on nomme un interoalle. Entre les deux sons en question on peut en intercaler d'autres :1ui, s'élevant- graduellement du plus grave au plus aigu,
r,empliraient I'intervalle qui les sépare. L'unité d'intérralle est oe que I'on nomme le ton. Ery parcourant une série de sons se succédant par tons ou par demi-tons, on rnonte des plus graves aux plus élevés, et I'on établit I'ti. chelle musiaale ou échelle des sons. Chacun des degrés de 1'échelle est un son que I'on désigne par un nom ; et sur
certains instruments, tels que le piano, la harpe, chaque son a, sa corde particulière, ou son tuyau spéoial, comme rlans I'orgue. Le clavier du piano ou série de toushes où i'erécutant pose les doigts pour faire résonner les sons dont il a besoin, représente l'éoholle mueiaale car oh&que
360
cHaPITRE XLII.
touche correspond à un de ses degrés; il en estde même du clavler de I'orgue. 415. La giamme. - L'éohelle dos sons se divise en sé' ries suocessives de sept sons; o'est ce que I'on nomme ln gamrne. Les sept sons ou degrés de la gâmmo ont reçu les nomÊ suivants: sol Ia si. mi ut(ou do) ré fa
-
-
-
-
-
-
Après le ci, on reoommence une nouvellegalnme. L'ul de oette seconde gamme est le huitième degré à partir do I'ut do la première; il y a donc- de I'un à I'autre un intervalle de hirit degrés:on l'appelle une octarse (ce mot signi' fie huitième). Chàque degré dela première gamme est aussi à la distance d'une octave, du degré de la seconde qui porte le même nom; le rC est à une octave du second rC, et ainsi de suite, Pour désignor un son d'une façon tout à fait préoise, on dira donc : Iesol de la 2'" octave;le ræi do la 3,i' ootave ; le fa de la lÉ, eto. Chaque intervalle entre deux degrés suooessifs d'une même gâmme se nor&m€ trne seconde: ainsi il y a uno eeoonddd'ut à rC, de Æ.\ mi. Toutes les secondes de la samme ne sont pas égaies : de ut à ré il y a une seoondo ie t ton; de ré à mi pareillement I mais d'e m-i ù fa la seoonde n'est que de tp ton. De fa à sol, de sol -à la, de la à si, ohaque sôconde est enoore de I ton, mais do ei à ut il n'y I do irouveau que l/2 ton. En.résumé, les degrés de la gamme comprennent 5 tons et 2 demi-tons'
"
Intervalles de tlerce et d'e quinte' - D'un 418. gamme au second degré suivant, d.e ut à' mi, la degré de do mi à sot,,ll y -n 2 secondes, e'est-à-diro p"i "*"*ple,ou comprenant 3 d.egrés oonséoutifs, et que, par Ln intervàllo oonséquent, I'on nomme une tierce. En montant cle 2 tierces consécutiveË' par exemplo d'ul à col, on s'élève d'un intervalle do 5 degrés, appelé une
quinle (ce mot signifie ctnquième). Du son ut au son 1ta, il n'y a que É degrés; l'intervalle est une quarfe. Il y a également une quarte du sol à- I'ut de la gamme suivante, du fa au si, du rC au sot, etc' L'internaiie d'ut à la, de rd à si, de mi à I'ut de I'octave suivanto, comprend 6 degrés, c'est une sûrième. Enfïn un inûorvalle dei degrés, ut à si, mi à ré de I'ootave suivante. .est uno teptième.
36I ItrUSICÀLES. 4l?. - Dièzes et bémols. - Si I'on veut oommêncer une gamrne, non plus sur Ie degré ut, mais eur - le {egré aol, ôn renoonbre une difliculté dans la positio_n des denri. tons. Ceux-ci cloivent se trouver: le premier, du $or1s {nc degre I le second, du 7'u au 8'u degré. Or, en commençant demi-ton se rencontre fa gamme sur le sol, le premier -naturellement entre le 3*" et ls entlre st et ut, et il tombe 4* degré : c'est très bien. Mais le deuxièmo demi-ton se trouvJdu rmi au fa, c'est-à-dire eutre le 6'" etle 78" degré; ce n'est pas sa place. Pour corriger ce défaut, il sufÏit do hausser ie fa diun domi-ton, co qui veut dire de lui eubstl' tuer un nouveau son qui soit d'un demi-ton plus élevé; on rlonne à ce son nouvôau ls nom de fa dièze. En général, tout son de l'éohelle naturello haussé d'un demi'ton ert appelé dièze,le son est d"iétè. Ainsi la gammo do roI e pour LES INTONATIONS
degrés sol
- ta-
ei
- ut -
ré
- mi - fadièzs -
La gamme de ré sera, aveo ? dièzes ré
- mi -
fa dièze
-
sol
sol.
:
dièzc - l?ï ri - ut
ré.
La gamme do la a 3 dièzes; la garnme de mi,'[ diàzes, eto. Dans d'autres gammes, on a ou bosoin, au oontraire, do
baisser certains sons naturels d'un domi'ton. Ce son plut gravo, substitué au son naturel, est oe quo _l'on 'nomme un bCrnol. Ainsi la gamme qui oommenco stlt'lo fa naturel s'établit comme il suit, à I'aido d'un ri bémol:
fa-
so|
- Ia -
sd
bémol
- ut - ré- mi -
fa.
La gamme de sd bémol, avoc 2 bémolr:
ri
bérnol
rol mi bémol - la - ut - té - rd bémol. - fa -
et dissonanoês. - Lorsque dcux ou hLA. - Aooorde sons résonnent en môme temqs, I'oreillo en ost plusieurs àgréablement ou désagréablement affectée. 8i elie roesent o-ne geotution qui lui plaise, il y a oontênnancs; lec sons simultanég forment un accord. II y a dinonancc ou discordancersi les sons
qui résennant ensemblo déplaisent b
l'oroille, et s'ils la blessent.
Des sons séparés par des intervallor d'ostave, do tioroe* l'! E. rrr. Foo.
-
3ût
cHÀPrrIrE xLII.
de quinte forment accord. Otr nomrne accord parfait oelui qui se composo de la tierce et de la quinte du son fondantental ou tonique d'une gamme. Souvent ou le complète en y joignant I'octave. Exemples :
ut mi soi ut si re sol fa Ia ut fa
aocordrarra* de,"
sotr
*Ëiffii
ii
ru: cl'une ul seconde ou septième, Deux sons distants d'une et ri, ou ut et si, forment une dissonance très choquanto
i'oreille, pour -
4lg. - Diapasotl. - On appello
l'ro. ?ôj. - Un
diapason un instru-
diapason B monté sur sa boits ds rëso.nnanco C tenu à la mâin der;rut cerlc boito.
un
autrê
ment qui tlonue un son d'une intonation convenuo. Il est, formé â'u,ts petite barre d'acier recourbée dans la forn:c d'un U dont les deux branches iraient en se rapprochani' Cette verge est supportée par une tige métallique souven t fixée elle-irênre sui une boîte en bois qui donne au diap;r' sàn plus de sonorité. Pour faire résonner la verge courbe. il suitit cle heurter I'une des branches ou de la frotter avct' un archet.Le-diapason norïnal donne le son d'un la naturel ; it l*e r,,tr 870 vibl'ations simples par seconde. Le Ia du dia pason ncrnral est celui cle ia {@ ootave du piano'
.42t'_Dessonsfornrantunissonproviennentde corpË qui vibrent avec la même vitesse' - Lorsque
-
I
\ g6g MU$TCALES. sonores clonneront le !a du diapason nor:,olpr ïll*::_mal, on s'est assuré qu'ils exécutent aussi g?0 r.ibrations par seconde. Il en est de même cle tous les sons, que soit leur hauteur: c'est_à-clire que torrqu;ii quelte y a en_
LES TNTONaTTOi\S
tre eux unissorz, ils exécutent le mêmb nombrle cle vibra_ tions en une seconde. Au contraire,les uon, .l,inégale hauteur pour notre oreilre provie'nent cle oorps qui vibrent inégalement vite. On coristate, en effet, poi, f,d*perierce, qu'ils exécutentr par seconde, cles nombres difrérents cle
vibrations. Ces differences, que notre oreiJle apprécie, nous font juger quers interualrôs il y u enc,e iàr-.io,,* ro-
tendue.
42t
Plus les vibrations sont rapid.es, plus Ie son côté du diapason normai o' un'a construrt - Adonne un-autrc qui I'ul de la même gamme ou octave; on .
est aigu.
le fait résonner ggyparativement, et"t;on-i.ouuu u"ecute seulement bz2 vibratio's par seconcle. De [u'ir même re rë de la même octave cor*espoud à bg7 virraiùns par sc-
conde. En un mot, I'expérier,-ue nous a appr.is gue les di_ vers degrés de la gamrie s'élève't dans l''eàhJtË*irusicate à mesure que s-'accroît re nombre des vibraiiànJ n*e"utee. en un6 seconde. voici les nombres de vibratiÀns des degrés d'uno gamme (4-. octave).
ut-
ré-
mi
fa_ sol_ Ia-
si
ut"
7s3 _ B?0 _ e?s J14 _ fi!4. - 687:- 6sz ttz-6e6 rli. ,t ):42,3. "..1 +r à une vitesse d.oubre Ïoctâ'iee.prrespcnd, ctu mouvëment vibratoiru. _ saute aux ïeux que, dans la série de so1: ctul précède , {l r'ut g**ou eniri donné par 522^vibrations-, l'uf aigu, plus_élevé i',rnu o"i""", ,o"respond. àunnombredouble de vibrations: ,r044 : bZz x t. -gamme D'ap-rès cela, les nombres de vibrations de ra in,nérliatement supérieu'e sont les cloubles o" q,ru nous verlo.s de voir. on a donc pour les aegro, "*',r*de la
5;f;i
5-s octave du piano:
ut 1044
rté -
4174
_
mi sol fa _ ,139? _ 156ô _ si uf. {9ô7 {12 208:. {305
ces'huit nombres sont doubres
des
huit
Ia
t740
_
précécrents,
364
CHAPITRE xLI
impg$ia=tement Au contraire, les degrés-de la gâmmeproduits par dos tu g" ooiuit du piand' sont iiitttËt aé vibration moitié moindres' ut la mi fa-s9I
iJ;;;;;;,
-si zsâqz- 326 ttl - 348 - 3el 11? - 435 - 489 -b?2. produite .par une 42g. - La quinte d"'un son est une fois et devibratoiie vitesse au mouïàment à Ia gamme qui Reportons'nous gra'nde' aussi mie 5?2 augmenté.de sa moi-
ut-ré
ilot
-
oontient Ie ta norÀal : le noinbre
tié26ldonnepo"tto-*e783;c'estprécisémentlenombre .o"r"lpo"aant au^so.l' qui 9:l 1." quinte de i"t.'î. *eme aon.i'octave infériouré : 261 + t30 '11?:
de vibration.
+ 522: i9t;tr;.t,-dun* i;ool*" supérieure z 1044 par une pro-d'uite est son d'un 4zl.'-'Ira tierce vitesseaumouvementvibratoireunefoisetunquart notre gamme du la. normal a ;;;J-gr"leau. - L'ut cleb2Z, doÀt lo quart est i30 112; {566'
vibraiions ilff;J;U*--a" la somme est 652 {12' qui est le -fu.r'..ronde, oesdeux no*ntut, aioutons
îr"ïirî.-aï oilruiio".,
du mi, c'est-à-dire de
la tierce de I'ut.
compliquées' 42t. -Intervallesd'e relations pfls quinte' de tierce' de d'ootavg inJ*toalles lu* po* V;iË' part du son fondamental des relations très;i;ples: si I'onà d'ut-bif, t'int"rvallô cle tierce oorrespond ;ï;;;me des vibrations par nombre le dans riA de un acorois*"*uni de {12; pour
un accroissement ;;;;;d;; pour la quinte, de 'l ; b22 + 130 t12 ; 6?2 f 26t l'octave o' u"ori.ù*tnd même pour lesautres interde pas ,r'.o*i tl ;;tT 52t. 'ut p-our les lib'ations, Ia donne, t, >, valles : ainsi fo ri*i. nombre augmenté ptemier le lg?0, nzi numériq'uà* relation t74: deux fois S22 est tiers-de le tu" de ses deux ti.tt, 8?o' donnent iia-r*i 348 et 522 + 348relation moitrg oompliquée que la ;
La quarte Oonne une 174 vibrations' ,i*æ i.rt, fzf ; fa, ô961 I'augmentation cst de tiers' du c'est-à-dire r!1--^ ^ -Urrnn,lesintervallesdesccondeetdo-septièmeprésen'
rolations tout à fait compliquées arec la note la seconde : ut co*esponl;;â;;riale. voyons d'abord à 58?' soit ô5 vibracorrespond ré le dant à 5?2 vibraiiâns, Pour Ia seprions en plus; o*'di-Jri àpeu prtrs l1a de b2?.
trli--d.i.
LES INTONATIONS MUSICALES. 365 , tième c'est encore pire ; ut, 522; sâ, g?8 114; 456 vibra. tions 314 en-plus; oe nombre excédent représonte les ?19
environ de 522. 428. des degrés de la gamme avec - Relations la tonique. En résumé, dans toute gamme du même type que la gammo d'ut naturel, ou, comme disent les mu. siciens, dans toute garnme majeure,lorsque I'on connait Ie nombre des vibralion_s de la tonique, voici par quels facteurs on devra multiplérce nombre pour obtènirles roûrbres de vibrations des divers degrés-de la gammo :
X I Rlo - { exemple:5?2 rc-$ 52219 -- 587 mi-.t 5?:19 65? 112 522yf -- 696 fa-|" col-t 622 x t -= ?83 lu-* 5?2X.ë = 870 si-ïs 522 yç : 979 BI4 ut-2 5?2yÈ : {044 ut
427. dièzes ou des bémols avec lo - Relationsdes son naturel, L'r,lt de la 3" ootave donnant ?6{ vibra- I'ut d,ièze on donne riz. L'acuoissement tions à la seconde, est de {l vibrations, oe qui représente g de 26{. Dono en diézant un son' ce gui l'élève d'un demi-ion, on accroît de $ le nombre des vibrations du son naturel l en d'autres termes, on multiplie ce nombre par Êj. .Le mi de la 5" octave donne | 30b vibrations à la seconde; le mi bémol en donne seulement lLi}; différence bZ, qui
q:t Ei- de ,1305. Donc en bémolisant un son, ce qui I'abaiJso d'un derni.ton, on diminue de i* le nombre deJ vibrations du son naturel; en d'autres te-r-mes, on multiplie co no[rbre par la fraction ff. physiques des accords 428. des d,is- Causes * Les sons dont les nombres deetvibrations sonances. sont dans les relations les plus simples forment des consonnanees ou accords lorsqu'ils résonnent ensemble. Ainsl
eont
consonnants
,
c'est-à-dire agréables
Ceux sons distants,d'une tierce (relation
quarte ({ à {
(l à {
213).
113),
d'une quinte
(l
à
à
l'oreille,
t | à | t(1, d'une
t {12), d'uns
sixième
3ri6
cHAPITRE xLtII.
Au contraire, I'oroille est blesséed'entendrerésonnerensemblo deux sons de relations oompliquées ; il y a disso.
nance ou discot'dance.
nÉsuuÉ Du cEÂFrrRE xLrr. Les Intanatons musicales,
414. Deux eous d'égale hsnteur forment un unisgon 1 entre - d'inégale hauteur, il y a un intervalle. L'échelle mueicals deux gons ou échelle des sons esi il.{, série des rcng moutant par intervaller pro. grecsifs des plns grayes *ux plus aigur. 4I5. - La gamme est une série régulière de eept rons, eontenus fois dens l'écbells mueicale. Du premier son d'une gsmme plusieurs au premier gon de la suivante, il y a I'intervalle d'une octave. Leo song de la gamme se succèdent prr intarvalles de gecondes. L'nnité d'intelvalle est le ton I le reeonde va.ut un ton ou un demi-ton. Il y a, de.ns la gamme, 5 tona et 2 demi-tons. De ut àt mi il y a un intervalle de tierce ; de ut à so/, un 416. - de 'intervalle quinte I les autres intervalles ile la gamme sont : la quarte, la sixte et la eeptième. {17. - On nomme rlièze un son que I'on r haussé d'un demi-ton I bémol, un Bon que I'ou a be,irsé d'un demi-ton. On appelle accord ou consonoance des BoDB que l,oreillo 4fB. trouve -agrCable d'entendre en mêmotemps ; on appeile clissonance des sons que I'oreille ne peut entendre onsomble saDB en êtrebressée, L'accord pnrfait d'une garnme se colnpose de la tonique avec Ia tierce of ll quinte ; on y ajrrute souvent I'octave. 419. - Le diaposon sert à donner un con déterminé de l'échello musicale ; le diapason normal exécute 870 vibratious sirnplcc plr eeconde ; le son qu'il produit eet le Jc de la 4'octave du piano. 420, - Deux sons à I'unisson proviennent du même nombre de vibrations I des sonu d'intonation différente proviennent c1e nombrer inégaur de vibrations. 421. - Lee sons plut aigus sont ceux qui proviennent d'un plua grand nombre de vibrations par seconde, 422, - L'octave d'un son correspond â un nombre double de vi. brations. quinte, à une foir et demie. 423. - f,a La tierce, à une foie et un quart. 414. 427. à une fois et un tiers l lasixte, àune fois et - LaLaqu*rte, rleux tiers. seeonde et la septième ont des relations plus conr. pliques.
Les relations des degrés de la gamme ayec la tonique l,- 9f8, 6/4, 413, 3/2, 513, 1518, 2. 127. - Le dièze augmentede 112{ le nombre cles vibratrong d'uu oon le bémol le diminus de t1!6. 426.
eont :
;
LES INI,UNÀI.IONS
ÀIUSICALIùS.
3Ûi
128. eons consonriants sont dus à des nombres de vibra- Les tions de relations simples; les sons dissonants ont des relations compliquées. QUESTIONNÀTRE.
414. Qu'cst-ce qu'un unlssonT Qu'est-ce qu,'un lnterualle ? Qf aptrtellet-on échelle iJes sons? 415. Qu'esl-ce gu,'une gurymc? Comment nomme-t-on les soæs ? -Qu'est-ce qu,'une oelaue?une seconde? Comment sontrëpartls,tlons la gamme,les tons et les deml-tons\ -416,I)anner des enemples iles prlnclpaur lntcrualles d,e Ia gannme. - 4 17 . Qu'est-ce qu'un dlète? un bémol! 418. Qu'appelte-t-on conslnnance ou decord I dissonance 'l Qu'appelle-t-on accord parfalt | 419. Qu'est-ce que
le dlapason normall Dans quel cas y sons
420. Pourquol ileun sons forment-ilsunissonl 421. Pourqtol ilu
a-t-il -enlre eun un interualle?
- à 428. Pourquoi det ont-lls plus de hauteur que d'autres | - 422 Prouuer-le utt accord? une dissonsncel pat ilet
sons dorr,nent-ils erernples.
SIXIÈME PARTIE PBEMIËBES NOTIONS DE CHIMIE
CHAPITRE XLIIT. coRPs comPosÊs
rr
conPs srMPLEg.
429.- Nature des opérations chimiques.
Déjà
nous avons vu (Cours moyen) quelques opérations chimiques ; la dècomposition de I'air on deux gaz appolés orygène et azote lla combustion, oir le combustible absorbe de l'oxygène pris dans I'air of produit de l'acide carbonique et de la uapeur d'eau; la décomposition et la recomposition de l'eau, qui est formée de gaz hydrogëne et de gaz oxygène. En résumé, toutes oes opérations consistent à composer des oorpsou à, endécomposer. Ainsi la Chimie enseigne comment lesborps sont oonstitués, soit en séparant ceux qui étâient oombinés, c'oet ce qu'on appelle faire leur analgse,' soit en oombinant les oorps nécessaires pour en former d'autres, o'est ce qu'on appelle opérer leur synthêse. 43O. - Corps composés et corps simples. - Il est un oertain nombre de corps, pâr exemple I'oxygène, I'azote, l'hydrogène, que les ohimistes n'ont pas pu décomposer. On peut les oombiner avec d'autres corps' m-ais non pas on faire une analyso' Les corps indécomposables ont requ le nom d'ëlëments ou corps simples. Les autres corps role nom do corps composés, -goivent, par opposition, On oonnait 64 oorps simples, partagés en deux séries 15 Mëtalloî,des et 49 Métaux. Les principaux Métalloides sont : des gaz, comme I'oxygène, lazote,L'hydrogènerle ahlore; un licluide, Lo brome,
ET (]ORPS SIMPLES' 369 des corps solides, soufre, phosphore' iode' arsenic' CORPB COMPOS!:S
et
carbonc, eto. "'iu"-iietaux, gétéralement plus lourds, sont pres-que tous cuiur e, ,olià;; ; oo**u"t" fer, la zinai l' ëtain,,l' anttmoine, .Lele rnerseul e.stliquide, c'est un là-iti*u,l,argent,'I'or; 'ùîi; ont un éclat
ï'".i !u""o*'
Tous les métaux
"ooor, que"l'on ne trouve pas chez les métalloides' tout oartioulier '";âi:-_
càÀËirr"ison
d.es corps.
- on peut combi-
composes avec nat âut corps simples entre eux, des oorps composés entre ;;; ;;;p;timprut, ou seulement des corps. ;;;. p;';-àpér.r'"us combinaisons, on s'efforce toujours
entre les àùi"ùri" un'contact aussi intime qu_e- possible poudre fino corDs gue I'on veut unir. Ainsi on réduit en ou dans quelËË;;;-s;ià;t ; on t.. dissout dans I'eau on fond vapeur; en liquides les ;T. #;iiquia.'; àn rea"it solides. Iàs '-ï;;';;posés les plus simples sont formés de deux élégxvs'è2e),.pal e1:Tple; on les'ap,";i t'rrri Wuarogè'nu, Atiairer sei compo 1au lâtin Utnt qui veut dire pllfe'des àà"if . On
nom-m ecompo.së ter.naire
(ternus, triple) un corps
la craie ou a*"r't.q"el sont réunis trois éléments : ainsi (charbon/,d'oægqg carbone compose ahauxse ,irio"ri, de corps calcium. æ,ii ut d,'un métal simple-appelé
Quelques
Ëà*potet rÀttfetmunt jùsqu'à qu.atre corps simples'ce sont
) quadruple)' principaux coniposés binaires. - Parmi les un très grand nombre
âo-po sés quaternài'et ( qiatgrnus, àÉt --45à.:
,orJt
oo'nposés d'e deux éléments,
uni à tei ou tel autre oorps sim,ànii*r".rit A" loxygène aux corpil oi.. L...r chimistes ie sont attachés à donner leur com5àÀoorOr des noms
qui rappellent exaotement
I'on à appôto oxvde toute combinaison de ;;;i;i;;t ainsi un cotp*'simpte. Beaucoup -de composés avec l,oxygène biniires de oette nature conservent oette dénomination' Mais nous verrons bientôt que dans oertains cas on a dù Iui en subsbituer une autre. ---putmi les clivers composés binaires, il el. est be;-rucoup qui se composen t rJ,e soifre uni à un autre élément ; on leur
,ioorru le nbm tle sulfur:es. ll en est d'autres que I'ott a nommés chlorures, parceque I'uu de leurs éléments est le chlore; les carbu"ts provieunent du carbone; les phos' phir:er,du phosphore; l-es iodutes,de I'iode ;Les bromLn'est d,LL bro,me, uni à un autre corps simple' 1l
370
cHaPrrRE
xlril.
433. Acides. catégorie de corps - Il est toute.une formés -par la combinaison de I'oxygène i"r* un autre corps simple, qui n'ont pâ,s conserr,é-le nom d,oxydes à cause de certainur qg leurs propridtés. La plus connue est leur action sur un liquide bler-r- très employo p*. les chimistes et que I'on nomm e la teinture de tourneràr Les composés dont nous parlons changent facilement la couleur .bleue de cette teinture en une éouleur rouge. on s 4orno autc. composés- bi.naires- qui font tourner au rouge le bleu de tournesol le nom _d'acides, et |on ajoute à ceïom une épithète qui indique la nature de I'aune corlls simple. Ainsi le gaz acide carboniquc est composé d'oxylgène ui-du ,u"bone; l'acide azotique, d'ox11gèni et d'azoii;r'acid.e sulfurique, d'oxygène _et de yufie. L,acide sutfireux est également -composé d'oxygène et de soufre, mais ir .contient
moins d'oxygène que I'acide sulfuriqu", et, dans Ia nomen. olature ohimique, c'est ce qu'indique la terminaison eu*. 4?4, - Composés ternaires. _'Lapl_upart Ues qui renferment trois éléments ou oorps simpleË, p.ooi*nn*nt "o.ps en réalité de I'union de_deux oorps obmpo.'ér ninaires, un acide et.un oxyde doué de propriOtés opposées et quô l,on ap. pelle une ôase. .Les baies'ramèneit au bleu la tetnture de tournesol .ro,ugie par un acide. Ainsi la potasse (oxygène et potassium),la soude (o-xygène etsod,ium)i l,r chaux (àxygAne et calcium), sont des bases qui s'unissent très taàitement avec les acides. La chaux,par exemple, se ,o*ninu oolon_ tiers a'ecl'acide carb.oniquà, et le prôcluit de lacombinaiqon s'appelle carbonate de clrau,x. L'origine de ce no* .rt biun simlrle : carbonate est un substantiiclérivé aul"al.r fif.car. bonique employé pour désigner l'acide. Le resteTu t" aonomination- indique le nom de la base à laquelle iacide s'est uni. Le aulfate de _sottd.e, un des sels_ purgatifs les plus employés, résulte de la combinaison de l'aiiae sutlurrque avecla soude,Il existe un autre oomp-osé a'"n identique, c'est Ie sulfite de soude;'la petite "o*-p"u*q,r. àinJri.ore o, terminaison du substantif indique que'celui-ci a pour ori-
i;i1.non
par l'acide sutfuriquà, mâis bien I'acid? sùfu-
Les composés qui naissent de Ia combinaison d'un acide avec une base se nomment des se/s. co sont ordinairement des composés ternair.e:, cal, pour le sulfate de iou-d,e, par exemple, comme l'aoide et la- basé contiennent tous dôux
conPs
0oMPOSÉS
E'r
SIIIPLES'
CORPS
371
rlel'oxygène,il.n'yadansleselquet,I.oiséIéments'soufre' soclLum et oxYgene ' nÉsuMÉ Drr cHÀPrrBl) CorPs comPosës
et
xr,rrr'
corPs sintPles'
{29.-Lesopérntionsdelachimieconsistentsurtoutàdécom. Lorsqu'on décom'
oouui aaa
"n"p*
oo à en composer denouveaux' analvse; l-orsque I'on compose' on opère par
ffi;;;;"";;;;;" thèse. "-ffi'. _ on appelle
BJrn-
eorps simples ceux quel'on ne connatt aucun cùps simplcs sont au nombre de 64 : -'L"t méralloides se trouvent mét,aux. ic ililét;il"i,i"r, - Jarmi tes ganerTxi I eeul ;;;r;ï ri,ûtàL et 10 solides. - n n'y a pas d.e métal ast liquide. cles corpr J,es eorps composés résultent -de la eombinaison 431. 3 et plus rarement de 4' dc de-2' âu'nornbre élémenis, ou slmples ' "'iiz', composés_binaireg sont ceux de I'oxygène -ïË*-pri"*ii**x ensuite les composés du Yienuent simple' corps ayec un autre 'soufre, du chlore, du carbone' principalcment On nomme aciclcs cles composés binaires' 433. la teinture d'o'rygene, qui, o.* lu plopriété de rougir .fu.î.pt.és . Le"nom spéciflque qu'on leur donne rappelle leur ,moyen de décompo*."'
tle touruesol composition'
-
43.1._LescomposésternairesrésultcntordinairementdelacomaYec un composé basique du binaison d'un composé acide d't-rxygène lËt u*tet sont dei corpsqui ramènent.au blerr la
ffit;";;;pr. se combinent volonteinture dc tournesol rougie par les acidés; elles ternaire indique de quel ii"", *""" r"s acitles. - LË tto* ao compoeé ternaires sont ;;d,r';;à"-tuelle base il provient. - ôes composés 'des sele. QT'ESTIONNAIRD.
4gg.Enquolconsistentlesopératlonsdelachtmle?Qu'app-ellerantiii"i' - æ0. Qu'appetle-t-on corps s,InryIes? comsonl rttent les diulse-t-oni Combien cinnati-on d'e nétallo'itlesl Quels
.t-îi"i"airrï
Qu.e faut-il ,lrriitii,ir'rrï{ p"rl,,iit tes prtnclpaun^mètaun? - 431.compusés blt,n.ifc nou*o*rrnri Jir- ,iipienn e eun? Q*'uppelle-t-on 43 2'- Qtièt s son t tes pri nct paua ? '; ;,; r:;i-i r;;';;,;|;i qiit,'n nt':'s ^ fi nt s n o ffit *i s uln alr " s,l _ ls s. Qt i ap p etl e-t -, n a cù es ? Qucoe m1tig nosés ter natres I "n i;":: i;;;;;T' _ a à +. ùi m'i, en't' se prod,uts en t tes '
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génërat leur donne't'oà1 Que slgnlfia le nom ile chacun
372
CHAPITNE XLIV.
CHAPITRE XLIV. COMPOSITION DE L'AIR ATMOSPHÉRIAUE. 435.
Comment manie- t-on I'air atmosphérique ?
Les h_ommes, Ies animaux et les plantes ne peùvent -exister dans un espace entièrement vidè ; il leur faut respirer de I'ain Aussi vivent-ils dans I'air pur à la surfaoe des terres, oudans les eaux des rivières, des lacs ou des mers, qui, en contact aveo I'air par leur surface, en absorbeni constamment et en contiennent environ 7 centilitres par litre. L'air est, aveo I'eau, le corps le plus abonclamment r'épandu dang-la nature. Seulement il est moins apparent gue I'eau; celle-oi est un liquide que I'on sent couier, que nos yeux distinguent, que nous entendons tomber bruyamment, que nous goûtons au besoin ; l'air est un fluide-subtil que nous sentons entrer dans notre gorge quand nous lespirons, qui nous frappe le visage quand, s'éloulant en un courant rapide, il forme ce que I'on nommo lo vent I mais il est invisible; il est partout autour de nous là où ii n'y- a pas autre chose, et il nous semble alors qu'il n'y
a rien.
Voioi uno oarafe qui ne contient auoun llquide, vous
dites qu'ello est vide. Je vais cependant vous prouver que ce n'est pas vrai. Renversez cette carafe et, Àans la bôu. cher, plongez-la, Ie goulot en bas, dans un bain d'eau; regardez sl ello se remplit. En aucune façon ; elle reste vide -on apparenoe. C'est qu'elle ne l'étart pas en réalité : elle étatt et elle reste pleine d'air. Ce qu'if y a de plus ro. marquable, c'e-st qu'elle re se soit pas viAeô dans la position que nous lui avons donnée, car, pour en faire écôuler de I'eau, on ne l'aurait pas mise autrement. Je vais vous montrer que, pour faire écouler I'air, il fauû Ia placer précisément-dansla position in_verse. Je penche lacarate pour ramener le goulot en haut; il ne tarde pas à s'en échappèr de grossos bulles qui montent vers la surface de I'eau ôt s'échappent ainsi dans I'atmosphère. Ces bulles contiennent de I'air sortantde la carafe: aussi l'eauy entre.t-elle, remplaçant l'air à mesure qu'il s'en va. Chàcune de ces bulles est une boule d'air qui dans I'eau devient visiblo.
'
COMPOSITION DE T,'AIR
430.
AIMOSPHÉRIQUE.
373'
Pourquoi I'air monte-t-il d'ans I'eau ? - Il les bulles d'air montent
pourquoi est facile d'expliquer -
I'eau au lieï de descendre en tombant. Elles obéissant à Ia même loi naturelle qui, dans I'eau, fait monter un bouchon de liège, à oette loi que I'on appelle le ptinl c,ipe d'Archimèd,e. L'air est, en effet, à la temp.érature et à la pression ordinaires, ?69 fois moins pe.sant que l'eau{tandii que { litre d'eau pèry 'l kilog., t- iitro $'1i. pèse.l
dans
g"um'm* 3 décigrammes). Donc thaqug
lqlle
d'air.plongée
àans I'eau est sbulevée par une foroe ?69 fois aussi grando oue son propro poids. Ainsi I'air, à I'inverse de I'eau,coulo de bas eà hiut [uand on le manie dans I'eau; il en est de même dans toutliquide, et particulièrement dans ce métaJ'
liquide à la tempéiature ordinaire, que I'on appelle vulgaireinent uif-argent et dont le vrai nom est mercure. Ce sont les deux liquides dans lesquels on manipule l'air atmosphérique et les autres airs ou gaz, en mettent les vases lue l'ôn y emploie dans des positions toujours renversées, le fond en haut, I'orifice en bas. Les gaz ne sont que des vapeurs qui ne 437. - être facilement liquéliées. Du reste, il faut peuvent
le dire, les gaz que nous connaissons (une - quarantaine
environ, donl une-douzaine soulement ont de I'importance) peuvent tous, en les comprimant très forternent, en même tempr qu'on les refroid.it, êtro amenés à l'état liquide. Ce sont dono tous en définitive dea uapeurs de liquides qui bouillent à des ternpératures infiniment plus basses que oelle ori nous vivons, de telle sorte que nous ne les voyons jamais que vaporisés. D'après cela, la uapeur d'eau est' âussi un gaz, mais un gaz qui retourne à l'état liquide par un très faible refroidissement. L'air est au contraire une vapeurqui ne peut être liqué{iée qu'enperdant uneénorme de chaleur. quantité 438. - Iravoisier a d.êcomposé I'air. - En l'année 1777, un grand chimiste français, nommé Lavoisier, a le' premier démontré q:ue L'air atmosphérique e-st un rnélange âe d.eux gaz simples. Voici par quel moyen il y réussit : Dans un ballon de verre à long col sinueux, il mit une certaine quantité de mercure, qu'il avait pesée.-Le ballon fut plaoé sur un fourneau, et son col fut engagé sous uno' ,:loche en verre disposée sur un bain de merours et contenira!, oomme le ballon, de l'air tout à fait séparé de l'at-
'374
C!IAPI.r'RE XLTY.
mosphôre. De cette façon, il avait enfermé une quantitc rléterminée de meroure atr'ec un volume défini d'air atmos1thérique. Il chauffa le ballon et ie m_ercure en pr'ésence de i'air ainsi emprisonné. La surface du mercure se couvrit .peu à peu de pellicules d'unrouge vif ; puis il cessa de s'en oy'oduiie: la réaction à chaud de I'air sur le mercul'e était terminée; alors il éteirnit le feu et laissa
rlefroidir I'appareil' Il recounut que le
voiume cle.'gaz avait climinué, tandis que Iir masse de mercttre
avait augmenté poids.
.1.ie,
Il
de
en conolut pou. former les
pellicules rouges, le flrercure avait Pris h Fro. 1168.. -. Expérience de l,nvoisier l'air U.e SUbStanCe Pottr la décomp,silion de I'air' clui avait ua"ao ton lioids,ce qui, en même temps, avait diminué le volume clu .gaz. II oonstata, en outre, que le gaz restant dans I'appareil rr'étaitplus de I'air atmosphérique, car aucun corps cômbusrible ne pouvait y blfiler, et les petits anirnaux auxquels .on le fit respirer en furent asphyxiés; c'était, en un nlot,
un gaz impropre à Ia vie. C'est pourquoi il lui donrra le nom d'azote, nom tiré du grec et qui signitie .
.plus tard
ou I'on ne peut vivre. Voulant savoir quelle substzrnce le mercure avait prise
I'air pour produire les pellicules rouges, ii recueillit les introduisit dans une cornue en verue communiquant, pâr un tube cle verre, avec une
à
celles-ci âvec soilt,
petite cloche ou éprouuelÉe pleine d'eau et placée sur une cuvette d'eùu, afin de recueillir le gaz qui pourrait se dé.gager. Il chauffa la cornue et ce qu'elle contenait ; la matière rouge disparut peu à peu; il récolta dans l'éprouvette un gaz de même apparence que I'air. et I'azote; cn mêrne temps apparut, sur le col ds la cornue, un &nneâude fines gouttelettesde meroure. Celalui démontra que Ia matière l'ouge étirit t:ormée de lnercure et d'un gaz +)rovenaût de I'air I c'est un corps que I'on nomme aujourd'hui, pour indiquer sa composition, bioxyde de mercure.
coMposlTroN DE L'AIR art\rospurtRlQun.
é/D
Quant â,u gftz, ce n'étirit ni de I'air, ni de I'azote, car, loirr rl'être implopre à firir.c brùler les corps combustibles. il les oonsunr.ait bien plus activement que I'air; il était respirable pius encore clue celui-ci : c'était un troisièmo gaz,
agent unique
des
combustions et de la respimtion; plus
tard il le
nomm&
oxygène. D'ailleurs les deux gnz étaient connus déjà à l'é-
poque oir Lavoisier cl(lcomposait I'air at-
mosphérique. Un cé
lèbre chimiste
an-
glais, appelé Pries-
l"tc. 9û9.
r\.1rP;rleil
-du bioxrdc
-pour la dccomirosition dc mercure.
tley, avait découvert, en 1774, I'oxy{ène,
qu'il avait
désigné
uitat; êr, en t7?b, r,avoisier lui-,'.ê;îirli, iiî.,,1.:li
I'azote, appelé cl'allo.d air d.éphlogistiqué, c'est-à-dire, air
qui ne peut pas brûler. voilà comment Lavoisier décomposa ou anarysa I'air atmosphérique. Puis, pour, confirmer cette analyse", il mêla de l'oxygère avec quatre fois le même volume" diizote et
c.onsta_ta. que ce mélange est un gaz en tout semblable à I'air. c'était faire .le recomposition ou synthèse. cle I'air, apràs en avoir fait l'analyse. 439. L'air est un mélange de d,eux gaz simples. - Lavoisierlol a, pardeiprocédés Depuis tr.5s exacts, fait -bien des analyses de I'air, et les pro_portions du mélange :.olt aujo-urd'hui bien connues : d ou qu'il provienn"e, I air, pris dans I'atmosphère, contient, pu, titru, 7g centi litres d'azote et 2l d'oxygène. on trouve orclinairement mêlées à I'air atmosphérique grlelqugs autres matières qu'il est bon de faire cônnaitre, D'abord il renferme une quantité plus ou moi's grande
uapeur d'eau, qui le rend plus ou moins humide en_ ; o-n y _trouve toujours *n peu de gaz acide carbo,nique (voir plus_loin), 3 à b dixièmes-de millilitre par litre : o'est bien peu de chose t Enfi' I'air. dans I'atmosphère, tient en d.e
suite
376
CHAPITRE XLIV.
suspension, non seulement toutes les poussières que I'on
y voltiger sur le trajet d'un rayon de soleil pénétrant dans un lieu obscur, rnais encore une multitude de corpuscules beauooup plus petitsr c[u€ le microscope seul peut nous faire aperoevoir. Parmioes poussières visibles et invisibles abondent des germes de plantes microscopiques ; d'animalcules, de ces microbes devenus si oélèbres par I'influence que quelques-uns d'entre eux peuvent exeroer sur notre santé. Enfin I'air peut être exceptionnellement chargé de substances qu'il ne renferme pas habituellement I alors il est vraiment impur. voit si bien
L'air provoque et entretient I'activité du 44O. Îeu. - -Lorsque I'on allume du feu, il faut disposer le combustible de manière à ce gu'un -que courant d'air s'établisse I'on ell aura enflammé facilement au travers, dès quelques points : o'est oe que I'on appelle le tirage. Le feu
ne brùle qu'à la condition que I'air se renouvellera
sanÊ
cesse, emportantles produits de la combustion et remplacé à tout instantparde I'airpur. Dès que le renouvellementde I'air ne se fait plus, le feu languit, s'étouffe et s'éteint. Au contraire, si I'on souflle de I'air sur le feu, celui-ci devient de plus en plus ardent, c'est-à-dire plus lu-mineur et plus chaud. C'estainsi que, dans I'industrie, à I'aide de puissantes maohines soufflir,ntes, on entretient des feux incandesconts ou fondent los métaux et les minéraux les plus
réfractaires.
la respiration d.es animaur - t'air entretient Tous les êtres vivants que llous aperplantes. oevons sur la terre respirent. Nous savons que leur respiration consiste à prendre à I'air une partie de son oæygCne età oxhaler, à la place, du gaz acide carbonique et de ia oapeu, d'eau. Les plantes ont en outre un second mode 44r,.
et
d.es
de respiration ; pnr leurs parties vortes, et sous I'influenoc rle li-r lumière, elles absorbent I'acide carbonique qu'y versent sans cesse les phénomènes ordinaires de la respiration ct d'autres phénomènes natureis ; elles le décomposent, pour garder le carbone, et e_lles restituent l'oxggène à I'air. ir*r cétto action spéciale elles compensent les effets de la
respiration ordinaire, et maintiennent fixe la composition de I'air.
442. -- Ira vie est impossible dans I'air confiné. On appolle air confinC oelui qui, renfermé d,ans un espaoo
,
aTldosPHÉRIQUE' 377 ni la vie rles ani' clos, ne peut se renouveler' 'peutNi Ie feu' dans ces cons'entretenir ne pta.ttes h;. ;;;*-;; à l'air l'oxygèno de prennent d,itions. Les corps ["i f.t'fént s'alrenouvelant-pas' où ils sont enfermés ;'rtcet air, ne se que de I'azoto rester ne nnit.Blt it piot, tère de plus en la respir*tion' oir tout corps t. tîÀù"tii"" s'èteint' Pour q"* à peu et absorbq est i'oxygen" .h;;; même Ia c'est la vie' vienf à nécessaire gaz, oe que l'animal périt paroe à lui manquer' Pouravoirunoidéedeseffets.deaetteviciationdel'air une rondelle de_ liège confiné, fï*eo uné io"!i" allumée rur dessus met_te1 potr I'eau sur toui ; le ;iî;il;:-iiôii", _elt Au prod.uire' se qal-va c9 attendez et .i""fte de verre bougie pâlit de plus de [a la.flamme "". temps au pt" a. Ë""t en plus iusqu'à ce gu'elle s'étetgne' petit oiseau" Tentez une expéri"ttt" analogue avec un unOsouris:vooscon.taterezqu'après.uncertaintemps enfin s'évanouit' Si vous coNlPôsITIoN DE L'AIR
l,anirnal ge montre mal à I'aise el le tirez de ooutt"it"z I'expérienoe' il meqr-t ; mais siil-vous seremet oo,m-
il;i;h", I'air iibre le ranime bientôt, et plètement. ''îà6'.-: Gertains métaux s'oxyd'entestàl'air' - Le fer" cette altération rouilte à I'air : quelle
le sait, ia sa surface à"-*ol"r ? D'ou vient la poudre rougeâtre- dont ou-, plus I'air, de I'action _ de effet un c'est ? Àro"ure ,, chacun
surface un "*".t.*.nt,delbxygènedel'air.LeferI'absorbelente. rnent et se combinË"aveo lui ; il se forme à sa que l'on qui e.s! de a o*ygè'ne). fer, :e. ;"u;t-lootnpo.J humide I'air à eiposé cui're nomme la rouilie.bâti"e*"'le uert'dese ,àrro"" d'urre cooche mince d'un coips-appelé g"r-, lui est,, pôur ainsi dire, la rouillè dtr cuivre ; c'est de. cuusre) uni 'caTboneet un oompose ae cuiore et, d"oxygène (oxy-de d'oxggène); à de l,acid, ,oriiiique (oompôre ae I'appellent ohimistes les io*i'osition, ut indiquer po* 'aarbonate â,'oxyd,e de cuîure, ou' par abréviation' carbonate
s'oxydent.aussi au ooniiirit. Le piomb, l'étain,lezincnaturô1, qui est très bril' é.t"t l.ot ;;.;î;"l.rgéï*'i;"i.-; d'un gris -plus ou i;;i: dispaîaît ainsi sous une couche rnoinq *àt. Lutt"omposés formés parl'absorption 9" l^"Ï: sur ces métaux comme un vernls au
gè,"e
a" I'air restent
proteoteur; ce sont de I'oxyde d'e ptombrde I'oægde d'étain' 4UCarbonate di-zina. L'argent et I'Or subissent sans s'oxy-
3i8 'der
uriÀI,t
r
ltu
xLI v.
le contact
habituer de l'air si noircit à ; Iongue, cera est dù, nonpa. lr i ; mais 'argent à a" ruiùll* tités d'un gaz étranger "ir,sulfuré, ;;;;;;;de quan. .(hydrogène' hydrosène et de soufre), ftui Jouve";;;i1r*"'i"
gaz
iureré
le corps noirâtre formé à ta ,,rrfo.. â. irr*."t d,e soufre et d'ar.gent; on re nomme sulfure
composé gent.
"..t un
d,ar_
, 444.: Le phosphore brûle lentement dansl,air. _ "Le phosphore doir sôn nom,
qui veut rlire poili_iil*iaru, .obsr"rito. cette rueurelle-mêmee pro'ient de ce sue ce corps, à ra températureàrïinui,,u, absorbe lentemànt t'o"yg5nL àu'i"'"i" et forme nvec rui un composé nommé acide pn",sptnriur, qui couvre le bâton de phosphore en une mi'èe crotrte rianln*.1,;-prrà*!îo"u dans ce cas' brûlé renremenr et à rroia: si;r"ï;TLr*. ", .contraire, il brule avec un vif éclat "u absorbe, .la lueur.qu'il répand dans
à eette températu"u OiuuËu, une plus grande proportion d'oxv_ 99nu,. et produit un composé àe phosphore et d'oxygè,.e nppulé acid.e p*osphoriqrre, qui ," *onti" sous Ia lqrme- d'épais flocons d,une fumée
;
j
blanche comme de la neiEe.
_445. _- Analyse de tàir rrar le phosphore à froid. - On irtiiiru cette pr,o_priété du pho.cpl)ore pour
analyser l'air d'une-façon simpie et lapide. Dans un verre on met uir peu
d':?u poyr y installer une ep.ôu_ vette portant une échelle de'diviFro. p70. __ Arrallsc tlc l,air sions en oentimètres cubes. On v en. par le phosphore-à froitt. ierme un volume d'air de IOO cerïtiin. ctrb.; puis on v introduit un-fJion d,e phosphore que l,on y laisse jusqu'à ce gue, dans liobscuriié, il-n,émette plus
de Iueur. C'est cu'alôrs'ir a onso*é;;"ti,;;ËË;ïe l,air contenu dans r'éïrou'ette re gaz qui reste est de l'azote ;
t-_.q"1l.te pËorpn;;;i";; 1.,": [i, ru*ineux. on consrare alors que I'éprouvette ne contiànt plus lieu de {00 cènrim. c.b.,.ii;l;';;"Jpil, ""t_rt ,ià în, , "o analysé avirit la composition normare, q;;ïô.ïrfi., r,"i" cnr res 2{ centim. oub. disparus représentent lï' volurnede i;o*ygOn. absorbir, et le restô est de I,azote,
tU-rt.UUsir
ru-\ DE L'Allt AI'IUOSPHERIQUS'
3
r
i
446. - L'air que l'eau tient en dissolution est plus riche en Si I'on chaulfe à 55o ou 60o de I'cau oxygène. - tout ,rrclinaire, elle dégage I'air qu'elle tenait en clissoluI ion ; on peut Ie recueillir dans une éprouvette. En anaiysant cet air, on trouve qu'il renferme, sur {00 contim-
r'ubes, 68 d'azote seulement et 32 d'oxygène. C'ost parco clue I'oxygène se dissout plus faoilement dans I'eau que l;azote: en effet, t litre d'eau dissout 25cent. oubes seuleirrerrt d'azote, tandis qu'il en dissout 46 rl'oxygène' eÉsuuÉ
Dt crrÀPrrng xr,rv.
Conp osltlon de
l'alr
ûrnosphër{que.
Pour manier I'air et les gsz, on opère sur I'eau ou enr le nlercure- è I'aitle de vtses renversés. pltis li'gers 436. - Ceia s'exp'liqne par le principe d'Àrchimèile . que I'eau et le mercure, les gaz tendent toujours à s'élever vers la lurfaee du liquicle ; 1 litre d'air pèse 1 Br. 3, tand.is que 1 litre ti'eau pèse 1 kilogramme, c'est-à.dire, 769 fois plus. les gaz connuÊ ont été liquéÊés; il n'y a donc Bucune 437. - Tous ' clifTérence cle naturè entre les gaz et les vapeurs. 438. Lavoisier, eo 1777, a démontré que I'air est un eorps composé , il absorba, par l'ébullition du mercure, I'oxygène d'un volume déterminé d'air I le resteétait de I'azote. Puisiiclécr-rmposale bioxyd.e de mercure formé, et obtint I'oxygène absorbé ; mêlant I'ory436.
gène et 1'azoLe, il reeomposa I'air qu'il avait t1écompoié. 439. - 1 litrc cl'airatmosphérique contient 79 centilitres d'azote et 21 d'oxygèue ; il estmêlé de vnpeur d'ea,t, de traces d'acidecarbonique et de poussières où abonclent des germes microscopiques de
plantes et d'animaux infiniment petits. ne bltle que grâce au courant d'air appeié tirage. 440. - Lefeu Les animanr et les plantes ne peuvent Be passer de i'air +11 , qu'ils respirent. plante, un animal meurt dans I'air confiné, comme 412, - Unc nne bougie nc peut continuer à y brtler. Le fer se rouille à I'air ; il y absorbe de l'oxygène et 413. produit- un oxydede fer ;de même le cuivre donne du verb-de-gris qui est du earb,rnate de cuifre ; Ie plomb, l'étain, le zinc s'ory rlent à I'air I I'argent et I'or ne s'oxy'Jent pas à I'air' 44+. Le phosphore brtle lentement à froict soue l'action cle I'air'. l{6. - On en a tiré un moyen simple et facile d'analyser I'air' par litre, ll centilitrcs 446. - L'air dissous dans I'eau contient, d'orygène de pltrs que I'arr de I'aimosphère'
CHAPITNE XLV. QUgSTIONNÂIBE. 436,-Comrnent
iy prcnnent les chimlstes pour man{er
leh gar ?
-falre ? QueI est ie polds Q6, pgmnlent s'ecpllque leur manlère de rl'n'tr lltre d'a|r ? 437. Y a-t-tl une dlfférènce essenfierle entie les -
gar et les vapeurs?
438. Quel est le chimiste qul a tllmontré lu de I'air ? Conrment a-t-il opéré -I'air pour ànalgær l,alr ? Quellc est la composl,tton esacti de 44A et 44t,
co^n_tposl$on
439,
-
| --
-
Q_uels sont les phënomènes qul ne peuuent auolr l,leu sans ab ? 442. 443. Comment l,ab seconilultQuels sontles efietsdel'alr confinë,- ?
II
-
-
avec les prlncipaua mëtaua ? 444. Pourquol le phosphore tutt-ll dans I'obscurité? 445, Comment analgse-t-on l'alr à frotd par le phoiphore ? 446. Quelle esl compisltlon ile '.alr ahsous d,ara
l'cou
?
-
-
ta
CHAPITRE XLV. I,'EAU ET L'IIUM_IDIIÉ. 447. - IIn même corps sous trois noms. -Le corps, lprès I'air, le plus abondamment répandu à la surfaoe de Ia terre, est I'eau. Etangs, laos, ruisJeaux, rivières, fleuves et merg, tous ces noms désignent des massgs d'eau restreintes ou immenses, qui dorment ou coulent sur notro globe. Mais ce n'est pas tout : Ies frimas des contrées polaires, dont nos hivers rigoureux nous donnent à pelne
une idée, les sommets des hautes montagnes, avec leurs glaciers et leurs neiges éternelles, Dous font connaître le mQme corps sous un autre état et un autre nom : la glace. Elle couvre d'énormes montagnes flottantes les meri qui, à oause de cela, ont pris les noms d'Océan Glacial arctique ou antarctique. Elle surcharge les vastes cimes des Himalaya, des Alpes, des Andes et de tant d'autres chaînes élevées. C'est de I'eau à l'état solide. Enfin de ces masses liquides ou solides éparses sur tous les points de la superfioie de la teme, les rayons solaires font sortir à tous moments des torrents d'eau en uapeur ; elle constitue I'humidité de I'air,les brouillards, les nuages ; elle nous revient en pluie, en ncige, en grôle, ou vil sur les faîtes élovés s'a-
L'Eau ET
L'HUMIDITÉ.
381
et aux neiges éternelles pour alimenter iouter aux glaces -de souroes qui en découlent. Glace, eau et vapeur iont les trois noms du même corps sous les trois étati: solide, liquide, gazeux. L'eau se con' gète en effet à 0o du thermomètre, s'évapore à toute température et bout à {00o. ' 44A, L'eau naturelle n'est pure que quand elle - ciel. L'eau des mers a un gorht salé provenant vient d.u
ies milliers
du sel commun -qu'elle contient à raison de 26 grammes f /2 par litre; elle re'nfetme encore plusieurs autres matières; ôe n'est âon" pas de I'eau pure.-L'eaudê I'emboushure des fleuves partioipe de la salùre de la mer, et celle de quglques laôs est'également salée. Mais oommunémeut les éiangs, les lacs, les ruisseaux, les rivières, les Jleuvos, les puits- que I'homme creuse fournissent de I'eau douce, c'està-aire, non salée; cepenclant elle n'est pas-encore pure pour cela. Il est facile de s'en convaincre : dane un vase àe la capaoité d,e ll2 litre ou de 'l litre, faites bouillir jusqu'à qu'elle de l'eau àe rivière ou de l'eau de puits -Ie vase est àcesec,' il y se vaporise oomplètement. Quand reste ïn clépôt dà matières solides qui étaient dans I'eau, etne eetsont pas vaporisées avec elle; doncl'eau contenait des impuretés, des matières étrangères. La même épreuve ne donne pas le même résultat, si I'on
y soume[ de-l'eau de pluie recueillie dans un
vase bien
!rop"e, en plein champ, au moment ori elle tombe du ciel' ôomplètemènt vaporisée, elle ne donne pas de résidu solide; on peub la regarder comme pure. Mais nous pouvons
purilier ùne eau côurante quelconque pal le procédé q-ui
à naturellement purifié I'eau de pluie. D'où provient oelle' ci? De la vapeur d'eau contenue dans I'atmosphère, liqrréfïée ou, comme I'on dit, condensCe par quelque abaiese-
ùent de température' en un mot, l'oau de pluie est
de
l'eau distillée par la nature,
de I'eau par la distilatio!" 449.. - Purilication Nous avons vu oommelt et clans quel appareil on distille I'eau (voy. ohap. XXXV) ; oette opéiation, bien oonduite, la rond àbsblumeït pure, surbout si I'on y soumet de I'eau d,e pluie reoueillie- comme il a été dit plus haut, ou de lr bonne eau de rivière. 45O. Décomposition d.e I'eau par la pile voltalque.- * Longtemps on a regardé I'air et I'eau ooroslo
382
CHAPITRE XLV
des corps simples. Lavoisier,
en
1777, a démontré
gue I'airest unmélange-de deux gaz simplur. En {783, le mêmr, Lavoisier, en collaboration àr,ec f_,.,iplace,- a prouvd eul I'e_au est un corps composé. moyen le plus simple cle le prouver consiste ,,Le à k: decomposer : pour cela on se sert aujourd'hui d'un
appareil appelé uoltantètre (.!S. 27{). Les deux pôles
d'uue pile voltaique-sont mis en relation avec les fils a et ô du voltamètre. daus lequel on a, mis de l'eau avec une goutte cl'a-
cide sulfurique,-et disposé cletrx pe tites éprouvetter-
pour récolter les Eaz rleS3SA., autour de thaque nl métallique. Sous liinfluence du courant qui la traverse, I'eau se décompose et deux gaz se dégrgent. Dans ltprouvette qui contient le hl fa) du pôlepositif, il y amoitié rnoins de gaz que dans I'autre. 0e gaz, si on lui Fte' e7t',;.11fiï,îirxîf,:i;j. r'*" p.' présente une aliurnette mal éteinte , la rallume aussitôt; c'est de.l'oxygène. Celui de la secoude éprou vette est tout différent; roi' d'acti'er ie feu, lurnette qui brrire et s'aUume iui-même e* il Jieint |aientenpotit claquemelrt qui n,est autr.e faisa't 9r.?.,rn chose qu,un$ faible explosio'. o'est donc un gaz qui ne faiI pas brurer. I e s c o rps com b usti bt r,- m Ji r- T - i., i- * o*., " s'enflanrme à I'air,avec' explosiàni-c,est "i, ",i- r -f"" riïl go, rryàrogenu, dont Ie nom signifie: qui prod.uit l,eau. Uette exnérience pr.ouye que l,eau est composée de sùz ,-oirysène ei hy.r"ogbr.. orîq p;;;;;,i;re que 1."u" Ies volurnes des deux gaz rEsultarrt de lu ont entre eux une reration très simpre: ir y dé;;;;sition ,ruo* tisprus d'hydr
{
L'EAU BT L'HUMIDITÉ.
383
pèse {s" 43 et le
litre d'hydrogène 0," 0gg, ir est facile de aalculer les poids des déux f"u p.oo.nant de Ia décomposition. .
t litre
d'oxygène
pèso
2 litres d'hydrogène
lgr
pèsent 0e"
Or 0,178 est contenu g fois dans. lrr poids, 8 fois nlus d'oxygène, aanr-r.eau,43; Ce nombre 8 èst
4J. { 7g.
il ya donc,
erl.
QUe cl,hydrogène.
quLie, appellent "e de t,oxssène; titique ou équiuaten! "hirnirtu,t,",iitriiiiià{le pcticls ato_ f nyd.t o_ qène est l,; l'équiuatent de t,àiu e"i donc a 6 + ii. ' 45L, L'eau n'est pas un mélange,
à*i! ,irr" .o_- chimiqu^e. -binaison L'air, qui -esi simpfËment un métanse, n'est en délinitive qou d.i,o*yg.!nî _iiigi'pu, I'azote; ce n'est pa_s un corps nouveau, toutes -ses au pro-
priétés sont celrei cle |o,xygËne atté"ueËr-pâi,inà.tiu ou I'azote. Il n'en est pas de même pour t,eau; elle n,est ni capable de faire brriler les corps combustibr"-, ri r.rpi;;i; comme !'oxygè'e, ni combustibie. comrn. f;frya.ofinî; nouveau corps, une transformation des cle"ux c,est un ia,z chimi_ quement oombinés, c'est-à-dire intimem"nt .,nir.'L,uuu iirre combinaison d'oxygène et d'hyd,ro e,.rJàn'alvrait,esû
elle n'avait un nom -.àepuis longtemps,
si
l,appel er oayd.e d'hydrogène. Les rerations- simpres qui existent entre les quantités (vorumes ou poicl_s) cles deux g*ïà;ninés po,rr for.mer I'eau, sont encole cies traits distinctifs des combi_ naisons chimiques.
46?.. d,e l,eau par le fer rouge, - Décômposition Ie charbon incandescent. _ .,o".!ue lb; ptoùe par clans I'eau *r mofceau de fer rougi au reu, ir se fait un bruit intense de bouillonrrement, àt l" Jur.iai"i"i,^;;;.; que ra . r'aleur du fer rouge a fait tout d'aborcl tr;;i,i;;au-qui .e touchait; il s'est déga_gé de la \,âpeur d,eau à {00., et en présence du fer incairdéscent cette vnpeur s,est décomposée. I\fais bientôt la.c]ra-l*o* porr" à la masse d,eau envi. -.ronnante; le fer ss refroiclit et^cesse O,Ct.e De même Ie charbon iucândesc_;; àér";il;;i; "o"s.u.-" J'eâu. \roilà pourquoi, dans un incendie,l;r':il* vapeur attaque un fo.1'er extrêmement ardent avec la lan'ce d;l*-;;*pe, il faut le noyer pâr un jet d'eau continu anï à; i; iiroidi"; sans oela on ne feraii qu'activer ru ir"-.--Ën lrËt,"ri t,ruu
'
%,-
0HAPITnE xl,v' 38{ se vaporiserai t n'arrivait que par intervalles, chaque ondée se décompod'eau' ; i;';ir;i;.i. dir brasier ; et la yapeur qui
;""t -;;
de I'oxygène les charbons rouges, "pt"tdégagerait
aotiverait lo feu, liautant
q""1'hydrogène brùlerait
très intense' en mêmo temps en donnarit uno thaleur "'ï;;;-i,"" charbon décomle et le fer oas, Ët r,""iru de posent l'eau po"t f"i p"nd" son oxygène et.former
iË;;';;]";i"àt"lin'"iton
de fu' ei-d'oxvgène) ou de carbone et d'oxyggn*)'
I, acid.e carboniqur'J""*ni"aison de
453.
-
necompàsition ou s5rutlrèse de I'eau' -Noug
La
-combustion
du gaz hytlrogène produit de I'eau'
le gaz hyd'rogène peut brùler' il -est. combus' évidemmenr de I'oxygène il;;. "ir-q"o"aii n "ie, il"prend C'est en effot ce qui I'eau. àe former se l- i;*i, et iI doit -ou,iett* do voir ainsi I'eau renaître ;;;, et il e.i avons vu que M
feu. du **D;'11n
flacon (frg.212- fl nalt {. gg".hydrogène, que-le pan. se desÀéoher dans un tube ,"U'" i"l a, aegàg'"*unt "tà*prï morcoaux do.potasse; de là le au Ël ;il; ù;'gt t" dont.l'extrémité lez nâsse bion seo dans un autre tube (ri jet d'hydrogene' un éohapper laisse et pointe en SJltftrgoie cloohe de une dans de-faz bec oe met On l'allumo, et ti tlon s'obsourcissent aloche la de parois ,e"ng",-tes ;;;;;-;i;; d'""o qui so condense en goutteà;;;; buée do vapeu, réunisgent en goutter i"it"r;ïienoot les' gouttetetteJ ee inrérieure de la cloche. à la sur.face ;î;I;;uïii-"oir*eËr Lavoisier et 1783' en qu'opérèrent' ainsi n'est pas
Ce
dù.;;;;ri,
ae*àntrËr que I'eau esr un corps composé.
t#'((
& L'HUMrotrÉ de gaz hydrogène et de gaz L'EAu ET
Dans un mélange
38b
oxygène
ils firent jaillir environ trois millo étincelles éleotriques; oommerésultat. ils obtinrent l9 g'rammes d'eau. 464. Dissolution de certains corps daus l'eau. Tout le-monde a fait fondre du sucre dane de I'eau: I'eau suorée qui en résulte a pris le goût du sucre; mais celuioi ne se distinguo plus de I'eau; iI est devenu liquide comme elle: aussi dit-on, avoc assez de raison, qu'il est
fondu. Cependant, comme lo
mof, fondre s'applique aussi à
la liquéfaotion d'un corps solide par échauffement, les physiciens et les chimistes ont préféré un terme spécial: ils disent que le suore se dissout dans I'eau, ![uê celle-oi est un dissoloant du sucre, et quo I'oau sucrée qui tient du tuoro en dissolu tion est une solutdon de sucre. Lesel oommun est enoore ur oorps soluble dans I'eau; il y en t bien d'autres, et co ne sont pas seulement des corps golides. Certains gaz a'y dissolvent avec uno grande faoilité. Quant aux liquides, on pourrait penser qu'ils ce dissolvent tous dans I'eau ; ce serait uno erreur.Il sufïira de rappeler guo les huiles, le mercure ne se oonfondent jamais avec I'eau, ne s'y dissolvent pas. Certains corps tiennent de I'eau dans leur oomposition; ils sont hydratés. Ceux qui n'en contiennent pas sont souvent appelés anhyù'es. Ainsi le plâtre est un corps oomposé nommé sulfate de chaux I en poudre, tel qu'il sort des fours,
c'est du sulfate de chaux anhydre; q,uand il a été gàché, o'est du sulfate de chaux hydraté,Ls chaux uiue cst anhydre, , la ohau* éteinte est hydratée, Il est dee corps âssez avides d'elu pour s'omparer dc I'humidité do I'air et s'y dissorrdro à leursurfacel le eel, le suore, mis dans un air bumide, s'imbibent ainsi et ee couvrent de liquide; oe sont des oorps déliquescenfr. Il est au contraire des corps bydratés qui, erposés dans un air quolquo peu seo, y perdent peu à peu do I'eau qu'ils oontienncnt I lour surfaoe, en se desséchant, ohange d'aspect comme e'il y poussait de petitos fleurs blanohâtros; co sont des oorps efflorescenfs. Dans un air bien soo, le rel oommun devieut efflorsscent, par eromple en été " 455. Les eaur courantes, L'eau de rivlàro ou cau - provient aourante de souroes où -elle se rassemble en traversant divorses oouohes du torrain placé au-dossus. Dans oe trajet, elle rencontrg des matièreo eolubles dont ello
too.
- r. trl.
llr*
386
CHAPITRE XLV.
entraîne a'ec elle une certaine quantité c,est ainsi ; que I'eau couraRte co'tient habitueilement du bicarbonate d.c chaux, da ahlorure. d,e ytotassium et clu chlorure ii soaiun, (sel .commun), plus quelques autres matières, le tout en faible quantité. Elle ContiènI en outre de I'air et de l,acid.c carbonique. certains terrains don'ent âux eaux une com-
position spéciale .ul l*r, chargea't de conrporé, ae fer, de chaux, .de magnésie, de .oùfre, etc. ; ce sont alors des eaux ntinërares, dort il existe un grand. nombre cl'espèce, et dont Ia médecine tire de grancls services. 456. Les eaux potables. _ Toute eau courante - également n'est. pas bo''e à boire. Dans ra langue iurgaire, on.distingue les eaux Iégères, qui sont potabies (bon'es à boire) et les eaux rouraes, qui ïe le uoni por. iJïeiileur moygl p.ratique de. reconnaitre si une ôau est potable, consiste à I'essayer par le savon ordinaire dii sàuon ae x[arseille. on constaté s'il s'y dissout bien alors-lËu peut ; étre regardée oomme très piobabrement bonne à boirô il . y aurait plus à se rnéfier que des matières animares ;ou végétale.s qui y seraient eu irop grande quantitt. pour re reconnait.e,il faudrait avoir recours à un ùactif chirniclue. Mais da.s I'imrnense rnajorité des cas,l'essai au savon peut suflire. Da's une eau mau-vaise à bbire, it se -iorrne cres grumeaux, abondants- et prumpts à se montrer, si elle contient trop de m*tières salines en crissolution ;'rares et telil_u apparaitre, s'il n'y en a pas assez. 457. de I'air. est tou- L'humidité - L'atmosphère jours mêlée de vapeur d'eau, surtout darù nos crirnats tempérés_; néanmoins I'air ne no.us paraît pas toujours humide. Nous lejugeons tel, lorsqu'il est disposé à, mouiller plus orr moins les ob.iets qui y sônt expo.es. ce qui rencl I'ail humide, ce n'est doncpas la quantité de vapeur d,eau
qu'il contient, mais la tendance qu'elle peut a'r,oir
condenser en eru
à
sc
458, condensation de la vapeur - Saturatioll. - Lapropriétés d'eau dans I'air tient à deux essentielles d-e ce gaz: 'Lo un volume déterminé d'air, 1l mètre cube, pai
exemple), ne peutoontenir plus d'un'certain poicls devapeur d'eay ;-quand cette limite est atteinte, l'air'est safrrrdlras. sasié) de vapeur d'eau ; it est humirle, car s'il reçoit encore quelque peu de vapeur, oet excédent se coriclense aussitôt en eau ; 2o la quantité de vapeur qui saturera un mètre
L'F:AU
ET
L'HUMIDITÉ.
38?
cube d'air n'est pas fixe; elle est plus grande quand la température de I'lir est plus élevée. Il en résulte qu'une pièce, humicle à {0o, cesse de l'être du feu de façon à élever ra température à {b.. r l'ol y fait p1^effet' la quanlité de-vapeur d'eau n'a pas'changé, mais
'
quantité suflisait pour saturer I'air du iâ I 19" elle ne ;it;;; â {5o,"u.tt" sufÏit plus : auisi n'y a-t-il plus d'hu*iaitg. Réciproquement unè salle estsècire à {z"l sa température s'abaisse à 7o; elle devienthumide,p-arceq., e température l? .U"."ntité de. vapeur qutéUe possède"uité suffit pôur saturer I'air. A plus forte ràison Ià salle ierait_elle humide à 6o, à 5o, et ainsi de suite. De même une carafe remprie d'eau très froide 6e couvre
de buée lorsqu'on |introduit dans ,rn. piaru relativement chaude. Elle refroidit lair guila;;;"t;;;erui-ci esr alors p_lus-que saturé, et il se faif une condenration eur le v€rre froid.
459.
blanche.-
-
Le brouillard, la rosée, -le givre ou gelée Les mêmes effets *e p"oduisËnt à r'air ribre.
le coucher du soleil les valrons siemplir de brouillard. La terre quelesoleil avait échaufféà se refroidit et bientôt I'air se trouve saruré; pril 1u111,il:jjsparu, ra condensation obscurcissant l'atmoepirère -commen_ce, ' d'une multitude de goutteleties d'eau. Yoygl,-
ap-rè_s
La rosée est un phénomène du même genre. ses gouttes d'eau-partout répcndues sur les. prantcs" ont-pàu" origine
trne abondante condensation de la vapeur o;ei" contenue dans I'air, et cette condensation a pour câuse le refroidissom€ût de Ia surface_ du sol pendant les heures cllune nuit sereine. Car, il faut le il n'y a de rosée qu,après Ies nuits sans nuâge,s, "e.m-a"quer, ou re ciel est resté décour-ert. c,est que, dans ces nuits-là se*rement, re sor s'est ur.u, refroidi. Tout échauffé Ce,1. feux du jour, il a, dans l; ;;ir" rayonné sa chaleur vers I'irirmensftê des espaces cérestes qui n,en ont pas à lui renvoyer en échange.'euand le ciel est couvert, il en est autrement : res de chareur que Ie sol émet vers le rideau protecteur"iyon. iornié par. les nuJler,
arrêtés dans I'atmoslhère, au lieu -que
sont
d'alle*u pu"t"u'dans ie sôleil a ctraunor'p"nouni r"
I'infini; les nuages jour rayonnent en échange de la chaleur vers là sor, et ià refroidissement est tout il fait modéré. La rosée se voit surtout dans les rai*on, oir l'air esr, très
388
cHAPITRE xl,v.
richo en vapeur d'eau, au printemps et à I'automne. Dans les nuits longues et froides à ciel découvert, le refroi-
dissement est parfois assez intense pour que I'eau condensée se congèle; il se produit alors non pas do la rosée, mais du givre ou gelée blanche. 460. - Les corps hygrométrlques. - Beaucoup do gubstances, comme le sel, absorbent faailement I'humidité, c'est-à-dire la
vâpeur d'eau de l'air , quand il en contient beaucoup. Ce sont surtout les substanoes provenant des plantes ou du corps des animaux: les poils et les choveux, le parchemin, la oorde à boyau, le papier, eta On appelle ces substances hygrométriquea, o'est-àd.ire proprea à mesurer l'humidité. On peut en effet les employer à construire
des lnstruments qui annoncent si ' I'air se dessèche ou devient humido; on les nomme des hygroscopeE ou dee hygromètres.
46t. Ifygroscopo et hygromètre. -- Le plus commun de tous
les hygroscopes est ce moino en carton déooupé que I'on voit oommunément dans les ménages campagnards pour indiquer lesprobabilités de beau ou de mauvais temps. Le capuohon est une
pièce distincte rattachée à la
Ftc. 2?3.
-
Un hygro-
mètre L cheveu.
piàoe
prinoipale par une corde à boyau. Cette corde s'allonge sous I'influence de I'humidité, et se raccouroit quand vient la sécheresse; elle est disposée de façon à relever le capuchon sur la tête du moine quand elle s'allonge, à le faire retomber sur ses épaulos quand elle se raccourcit. La première de oes positions indique que le temps tourne à I'humidité; I'autre qu'il va au seo. Le plus oonnu des hygromètres est I'hygromètre à. aheueu (nS. 273). On le nomme ainsi parce qu'il consiste en un long cheveu dégraissé (h), tendu sur un cadre. Fixé au moyen d'une pince par une de ses extrémité (aj, le cheveu va s'enrouler une fois sur une poulie et supporte à l'autre extrémité un oontrepoids (g) destiné à le maintenir tendu.
389
r.'EA.u ET l,'HulttoIrÉ.
selon que l'humidité I'allonge ou que la séoheresse le racoourcit, il fait tourner la poirlie de droite à -gauche ou de dont la àu"ofr"'à droite, et une aiguille_attachée à I'axe et mesure la donne de cadran, poition .u" une meut iointe se àu clegré d'humidité. ' nÉsuuÉ Du cEÀPrTnE xr,Y. L'eau el l'humldlté. Nous connaissons I'eau sous les trois états: eau, c'egt un 417. liquiile- ; g)ace, c'est un solide ; Yapeur d'eau, c'est un gaz' '++S. mer est salée paice qu'elle contient environ 21/3 -i'uuude oo* tOO de sel. L'eau douqre courante renferme une petite quautité de
eolides. L'eau de pluie recueillie à ciel ouvert est I'eau natu' relle la plus Pure. 449. - L'eau distillée est I'eau absolument pure. 460, -- Le courant de la pile voltaïque d,écompose I'eau en deur mal e"o--i'o*ygene et hydrogène ; le premier rallume une all.mette !i"iot", ie" second èteiol une allumette enflammée, mais s'eriflamme .lpfo.ioo. Lt décomposition. -donne en volume I fois plus """" â;njatoje"e que ti'oxygène. Le poids atomique ou équivdent de I'hydrog-ène eit t ; celui de I'oxygène, 8 ; I'équivalent de I'eau eat donc 9. provient de I'hydrogène et de I'oxygène, et c'est un 461. - L'eau oou"eau qui les remplaôe ; il y a là, non pas mélange, mais "orp, chimique. combiuaison 462. - Le fer rouge, le charbon incandescent décompose la vnpeur son orygène ; il se forme de 1'orydo d'eau, pour se conblner ',Yec de l'acide carbonique. fer, de combustion de I'hydrogène produit de la vapeur d''eau' 463. - La L'eau eet uu dissolvant de beaucoup de corps' tels que 464. le selr le sucre ; elle dissout des iiquictes et des gaz. Les corps hydratér contiénnent de I'eau dans leur composition I les corps auhydres n'en contiennent pas. Les corps déliquescents absorbent la vapeur d'eau d.e I'air ; les corps eflorescents perdent leur cau à I'air' ôourante contiont surtout un peu de bicarbonate de 465. - f,'eau chaux, de chlorure de potassium et de sel cornmun, de I'air et de I'acicle calbonique. Les eaux minérales contiennent d'autres substances spéciales souvent utiles en médecine. 4b6 -- Les eaux légères sont potables, les eaux lourdes ne le eont pas. Onreeonnalt leg eaux pgtables à ce qu'elles dissolvent le savon sans former de grutueaur. raison, non de la cluantité de vapeur 467. - L'air est humitleen d'eau qu'il contient, mais de la teudance que celle-ci manifeste ô
il"tie*.
se condenser en e&u.
llt*f
:rs0
{5g.
IJn volune cl'air est saturé de vapeur d'eau quand iI
tte
nrrut en recevoir clavantage Sans que I'eau apparaisse. La quantité de inp"* nécr.ssairc pour satuter un volume d'airest plus eonsitlérable quaud la tenrpérature est plus éIevée Le brouillard du eoir provient d'une condensation de la 4;9.
yapeur-d'eau par le refroid.issement qlli suit le coucher du soieil. La roùe provieut, tl'une semblable eondeusation due au refroidissement que Subii le sol terrestre én rayonnant sa chaleul., pendant nne nuit sereine, vers les espaces célestes qui ne lui en rendent pas. La gelée blanche est une rosée congelée. 460. - Les corps hygrométriques sont Ceux qtri absorbent I'humi. d,ité de I'air, et peuvent ainsi faire juger ce qu'il en renferme' i'liygroscope orilinaire, le corps hygrométrique est 46f . - Da'rs à boyau ; dans I'hygromèire, c'est un cheveu tendu pal un une corrle contrepoids. QI'ESTIONNAIRE. 4.47. Qu'cst-ce', par tapltort a L'eatt, qæ la qlace I Ia u-apeur ? 448. L;; euun què l'ott- t'eneontre duns la naturc sont-elles pures'l est l'eau absoQuelle est I'eau'naturelle la plus pqe .1.-: 449. Quelle lîmcnt lture ? Qu;esl-ce que I'eau disLillée | - 450. Comment décomnose-t-on I'euu I De quoi I'eau est-elle composée ! Quelles sonl les pro' 'poruons combinaison en, aoluml l-en polds I - 45!. L' eau est-elle une 'oa un méIange ? - 459. Y a-t-Il des corps qul décomposen't I'eau' à 453. Comn'rent peut-on recomposer dc chaudl eue ie forme-t-tt ?
l,edul--4i4. Qù'appelte-t-on dlssolution?
corps solub^Ie? corps hydra.tés?i
f aiUçiàscenh ? efflorescents ? - 455. Que contlant l'eatt couiantel - 4i6. Qu'appelle-t-0n edufr polnbles ? Commentles reconDe'Etol elépend. L'hum;ditë' de I'ulr'l - 458' naît-onl - 457. s6nf le.s^cottdltlans Qulappefic-t-on slr saturé de aapeur.d)eau ? Quell.e$ ie l"éiat de saturutlon ? - 45g. D'où proulenl le broulllard ? la rosëe ? Ia getée blanche ? - 460. Qu'appe.tla-t'on Qorps hygromëtrlques ? que l'hygroscope ? l'hygromètre ù cheueu ? 46i. anhyd,res
Qu'cst-ce
CI{APITRE XLVI. LES TROIS GÂ.Z DE L'AIR ET IIE L'EAU' Lr'air est, avons' 46?.. - Préparation de I'oxygène. nous dit, de I oxygene mitigé par de L'azote, et nous avons
aiouté que si les- corps cômbustibles brfilent dans I'air, si ri lur lio**es, les animaux, los plantes y respirent, oertains métaux s'y altèrent, o'est I'oxygène seul gui en est
.
LES TROIS GAZ DE L'AIR
I'T
DE
L'EAU.
39I
oâuse. Evidemment il est intéressant de se procurer de I'oxygène purisolé de tout autre corps. C'estceque I'on fait
en chimie pour étudier successivement les divers corps;' I'opération que I'on exécute pour obtenir un corps isolé de
tout autre se nomme une prdparation. Préparons donc de l'oxygène.
Le moyen le plus employé consiste à décomposer, à la chaleur d'une lampe, un corps blanc cristallisé que I'on nomme le chlorate de potasse (fig. 2?4). On le ehruffe dans une cornue en verue munie d'un tube de dégagement et I'on reoueille, dans une éprouvette établie sllr un bain de
['to. i?{.
-
I'rcl)a-aiiun dc I'oxygènc par le chlor.rtc dc poltsse.
mercure, du gaz oxygène pur. Le chlorate de pofa.sse se compose de trois corps simples : oxggène, chlore et un métal appelé potassium. Après I'opération, il reste dans la cornue un corps nouveau composé seulement de chlore et
de potassium et qui a beaucoup d'analogie aveo le sel oommun ou sel de cuisine ; ce résidu s'appelle, en râison de sa composition, du chlorure de potassium; il pèse
environ les ?/3 du poids du chlorate de potasse que I'on a employé ; le déficit correspond au poids de l'oxygène gui s'est dépçagé. L'éprouvette qui renferme 463: - Le gaza Oxygène. le gaz oxyrrène exactement- le même aspect que si elle était remplie d'air atmosphérique. L'oxygène n'a pas plus de oouleur, d'odeur ou de saveur que I'air; il pèse un peu plus ('l gr. 43, au lieu de I gr. 29, par litre).
cHAPITRE xLvI' 39? Sidansuneéprouvetted'oxygèneonintroduitunealluIa flamme aussitôt aug.Jti. o" une bôugie enflamm'.e, y intro{uit une Si même-on d'éclat. d'inrensité"et ;;;t" allumetteouunebougiedontonvientdesoufllerlaflamme de façon à ce qu'il Y reste
seulement quelques Points encore en feu (en ignition, disent les chimistes), aus' sitôt la flamme renaît vive
et brillante. C'est là uno propriété. caractéristique de I'oxYgène.
Mis dans I'oxYgène, un charbon allumé Y brûle plus vivement et Plus vite àue dans I'air ; il jette une llmière beaucouP PIus éclalante. On dit, d'aPrès tout cela, {uo I'oxYgène Lo sotrlrc attul're rrùlc$ut provoquo la combustion. , F,:.:..1P. - dans I'oxysène que dar le bois do vivemeut "^ l;;Ë;;;-b.ûit I'allumette, la stéarine ou a" la bougie, il se forme deux corps résul' oirï ""iin"illl" : âe la 1)apeur d'eau (oxggène et oombustion ;; 6. la iuàrogdlne combinés) et de l'acide carbonique (oxygène et
oànrbinés). Éu combustion du oharbon ne produit q;o a" I'actde carboniquc. Il se fait une véritable transfor-
;;;;;;;
qu'il brùle; â-ifà"- car le charbbn climinue à mesure il se conquantité, grande assez en est f;o"ygène uï, rl ;tI;;oo*pietr*ent ; il disparaît en devenant de I'acide carbonique. --ôï le fuit brûler de Ia même manière dans I'oxygène: du gaz
tolriru,,ineo uno belle flamme bleuàtre, et il-se forme d'utte odeur aci.d,e iutfureux (oxggène eL soufre oombinés) flanrme u_ne avec phosyhore, le oiqountu' bien "o,iri,re; floti;;;h;lblouissante, et I'on voit se dégager de gros l'acide qui blanche poussière fine très ront a'"ne .tft {" ces' inispnortque (oxygèni et phosphore combinés)' Dans
Ë"îéii."oÉr oti dôit, oomme pour le chtrbon, allumer le faire ;;il; combustible, b'est-à-di1e Je ohauffer, pour le ohar' f.ti* dans I'oxygbne. A froid, le bois, la stéarine,.le Uàr ui le soufre-rie sont lullement attaqués par I'air ni par
LES TnoIS GÀz DE L'aIR ET DE
L'EAu'
393
; il on est autrement du phosphoro' Î)ans i'"rr",""t ,o'rp, simple brùle lentement sans avoir besoin d'être allumé; la ôombustion s'annonce par des vâpours blanohâtres qui naissent du morceau de phosphore et-qui' a*n*-lonr"o.'ité, répandent une lueur dont lo phosphore lui-même est enveioppé. Le corps qui se forme ainsl à
l'oxygène pur
basse températurr n'ô*it pas de I'acide phosphorique, mair
de I'aaida phosphoreurr composé analogue qui contient à"i.* d'oxygène. Dané I'oxygène pur, cette combustion 19 lente n'a liËù que si le vase ne renferme quega'z 9f,"5j qul le ou te cinquième environ de la quantité de ce remplirait. DÀs corps
qui no brûleraient pqs dans I'air peuvcnt dans le gàz oiygène brûler av-ec-plus-ou moins de vivaoité. Àinsi une spirale de fil de fer, allumée au_moyen d'Ln morceau d'am-adou mis en feu, brûle et pétille dana l;oxygène ; il se forme un oxgde de fey -(oxygène. et fer coÀ"fliné.y'
q"i
apparaît en
un nuage léger oouleur
de
rouille.
L'oxygène pur est respirable sans qu'il en résulte auoun accident.
464.-Lescorpsquel'oxygènetormeaveclesautreË
"o"p"simples'-.L'oxygène-e.stpeut.êtrelecorpsle autour de hôus. L'atmosphère en _contient oiuJ
"bondaït guart de son poids I les eaux des mers et les eaux Ao
i"a'r être âà*"*, ies neuf huiiiàmes du leur. Aussi doit-il chiagents les tous de important plus le commo considêré ;iq".; qui opèreni sur notre globe. Il forme avec les Oii.i"r roips simples le plus grand nombre des oomp_osés que les ohimistes étudieït. il ost bon de signaler dès à _
dérivant de Ëre.."t les plus importants de cos oomposés
I'oxygèno.
lo composés binaires d,e l'oxggène auec les métalloldea.
so.t des acides I les autros no sont ni des aoidos iur "". ce sont des corps neutres' bases cles ni "'iita"r. _ l Les plus remaryuables des acides que I'on
en chimielont rles combinaisons de I'oxygène aveo "*pfoi. i," i"Ztuffoide. Le soufre, en s'uni3sant à I'oxygène, formo lictae suffurique, vulgairement huile de uitriol, etl'acide
te dernier ne contient que_les 2/3 de la.quantité a o"ygao"contenuo dans Ie premier. L',azote avec I'oxygène
i"ifirr""i
39/r
CIIAPTTRE XLVI.
forme l'acide azotique, comrnunément eau-forte
phore_, I'aci.de phosphorique
;le
phos-
;Ie carboner lracide car:bonique ; Ie silicium, l,acid,e silicique, rrlus connu sous Ie norn cre silice, Les aui'es acides formés rle^l'oxygène n'ont pls la même importance. Corpt neutres. il n,y en a qu'un irès petit nombre: c,est d'abord I'eau ou -protoxgd,e d'iyd.rogène;ïprès cerui-là deux seulement méritent d'être cités : 19 gurixya"4;'rarbone, qui contient moitié -mojns d'oxygèné qrre"r'aciàe carbor-rique ;la gaz protox.g.tre rI'azote,qui contieït }ài, moins
le chlore, l'acid.e- chlorique;
d'ox5'gène que I'acicl e azotique. "i"q 20 Composés binaires de I'oxygène aoec les métaux, Les plus importants de ces.conrposés sont rres t";;;; querques-uns, seulement, sont des acid.es. Les métaux appelés potassium at sodium forment avec I'oxygène chaoun un composé qr-ri estunebase : Ia polasse etlâéoud,e. IJn autre
Tdtal lppelé calciutn, en se combinant ave: l'Jxyoone, donne la ch:tux. comme,on désigne sous le norr gaire"ai
d'oxyde les corps qui dérive't de l'oxygène uni à un autre corps. simple, Ia potasse s'appelle "aussi oxyde d,e potassium; la soudo, oxyde de sod,iim; la chaux o,xgde de ,
calciurn, Le protoxyde de fer- et le sesq,foxyde d,e fer sont deux bases dont la seco'de contient une fois et aemiâ autant d'oxygàne-que le premier. L'oxycle de zinc, re protoxycte d.e
cuiure et
le bioxyde de
cuiure, qui coritient cleux fois
rr,utant d'oxygène q,ue le protoxyde, l,oxgd,e d,arge)t4 sont en_core cles oxydes basiques assez imporiants. Le minium est un- oxyde d.e plorttb qui n'esI ni acide ni ôase ; le rnassicof et la litharge sont delx formes clu proto.
xyde-de plomb, qt.i co'tient un quart cl,oxygène de moins que f eminium, et qui est un oxycle inclifféiànt, c'est-à-dire tantôt base, tantôt acide, selon les circonstancôs. Telle est
l'alumina ou oxgde d'aluminium. La potée d,'ëtain ou bioxyde d'étain est un oxyde aoicle. 3o Composés ternaires d,e I'oxygènc.
Frussi
De la combinaison d'un acicle dérivant de l'oiygène âvec un oxyde basique, naît un sel qui est un compôJé du trois ccrps simples,, pa*mi lesquels hgure toujours I'oxyg9ne. Les sels les plus importants proviennent du la combinaison avec les bases, des acides -sulfurique, azotique a;.t carbonique; il en résulte trois genres de sel,s, denômmés
LEs rRots Gaz DE L,aIn ET DE
L,Eau.
3gb
suivant dont irs provienne't : res ewLtq'eù, surfates, res azo. tates et les 'acide carbonat'cs. .l,eg ry]nc1fa9x sul/afes sont : le su ffatu de soude ou sct admirable de Gt-auber;_ le sulfate de magnésie ou
sedlitz ;
le
surfate d'e chaux-
rer ou uitrior
qui est re plâtre.; re
sel
d,e
sutfate d.à
wlfaie cle cztiurr" ou iitrioi bteu,le sulfate de zinc ou uitrial blanc; enfin t" ,itiài" âouau ae potasse et d'alumine communément nommé alun. Parmi lesazotates il faut citer: r,.azotati àu--po,iirrr, *ussi nommé sel de nit:.e ou satpdtre, etl,azotut, a;uigîii,dont photographie utilise l'aptitude'à se décompilr:;;;'r,actionta oert ; Ie
de la lumière. Dnfin les carbonalcs les plus importants sont : Ies carbo. nates de soude et de potisse; le- carbonate d.e chauæ, qui dans la nature constitue res marbrcs, res ptrri"r""iroei'es et, la
craie; Ie carbonate
cl.e ptomb ou cër.use. trois genres dô sels dérivés de l,oxygène, jc crois de'oir citer celui des sdlicates, c'est-à-JlrËiu, résultant de la combinaison de l'acide siticiqii Ju ,rtu silice
Après ces
avec diverses bases. Ils nous fournissent les matières pre-
mières des verres et des poteries
de toute sorte. 465. - Préparation de I'a-
zote. - On. se prosure le gaz azote en enlevant à une certaine
quantité d'air tout_
atmosphérique I'oxygène qu'il coniienû. bn
y réussit, soit en brùlant, jusqu'à ce qu'il s'y éteigne fàute
d'oxygène, un morceau de phosphore, sous une cloche de verre placéo sur une cuve à eau, ou se Fto. i7ii. de I'a- Préparation dissout l'acide phosphorique ré,zorc par lo phosphore. zotc phosptrore. sultaut de la combustion 1fig. 276) ; soit en faisant passer un courant cl'rrir clans un tube dr porcclrrine contenant des fragments de cuivle et chauife au rouge: Ie cuivreretie.nt l,oxy,gçè'e pour fc'ner un ox;.cl. gt ne.laisse passer-que I'azote. Da*. ['u' et I'autre pro.édé, I'azote est un résidu de l'air épuisé d'o"ygène f*i" combus tion.
460.
Le gaz
Âzcte.
Comme l,oxygène,
l,apc,te
cHAPITRE xlvl. 396 offre I'aepeot de I'air ; il est aussi dépourvu de couleur, d'odeur et de saveur.; il est légèrement moins pesant {l gramme 25, au lieu de I gramme 29, par litre). L'azote est un gaz incapable aussi bien de provoquer ou d'entretenir la-oombusiion, que de brûler lui-même. Il n'entretient en âucuno fagon la respiration de I'homme, des animaux ou des plantes. Il n'exerce aucune
action directe sur
la plupart
des
oorps ; c'est un gaz d'une inertie
remarquable. Il existe néanmoins cinq composés de I'azoto avec I'oxy.
gène, et ils for-
ment une série
intéressante sur laquelle nous re-
viendrons bienFw. 277.
de I'hydrogàne par I'eau. - ls Prdparation rinc el I'acitle sulfurique.
tôr. 467.
Prépa-
ratio$-d.e I'h5r-
drogènc. Dans un flacon de verre 1ng. 27i) muni âe - ou dcur goulots tubulures, on met de I'eau et des fragmonts da zinc. La tubulure latérale est pourvue d'un tube de dégagement (r) pour recueillir sous une éprouvette le gaz qui va se produire; par un tubo (t) plaoé dans la tubulure centîale on verse de I'acide sulfurique. Aussitôt I'eau louillonne et g'éohauffe; de nombreuses bulles de gaz se dégagent ct vont par le tube (r) se récolter sous l'éprou-
vette: o'est du gan hydrogène, c&r, sous I'influence de l'aùde eulfurtque, le zinc décompos6 l'eau pour lui enlever son orygène of former de L'oxyde de zinc, qui, étaht une baso, se oombine immédiatement avec I'acdde sulfurique pour formor un sol nomm é sulfate de zina, que le restant de I'eau garde en dissolution.
408.
-Lc
gat Hydrogène.
-
L'hydrogène est, oomme
les précédonls, un gan sans couleur, sans saveur et sans odeur, quand il ost bien pur. Il ost extrêrnement léger (reu.
LES TROIS GÀZ DE L'AIN EÎ DE L'EAU.
397
gr. 089 par litre, environ l4 fois moins que I'air). est très avide d'oxygàne, sans cependant se combiner
lement 0
Il
avec
lui
à la température ordinaire ; mais un mélange et d'oxygène, ou même simplement d'hydrogène ei d'air, au contact d une allumette en feu, s'enflamme
cl'hvdrogène
lvec une violente et dangereuse explosion, et il se forme
la vapeur d'eau. L'hydrogène est en effet trôs combustible et'sa flammepâle et jaunâtre est très chaude; mais il n'entretient ni la combustion, ni la respiration. L'avidité du gaz hydrogène pour le gaz chlore est non moins grande que eelle qu'il témoigne pour I'oxygène I;o chlore et I'hydrogène forment un mélange gazeûx, qui, à froid, demeure inerte, pourvu qu'aucun rayon de soleil ne I'atteigne; mais s'il est frappé par les rayons solaires ou si on I'enflamme, le mélange détonne avec violenoe et il se forme, par I'union des deux gaz, un troisième gaz nommé aaide chlorhydtique. 469. -- Les corps que I'hydrogène forme avec les protoxyde autres corps simples. qui - Le mais nond'ttyclrogène, est l'eau, est le plus important, le seul composé binaire auquel I'hydrogène donne naissance. En se combirrant avecl'azote, il donne le g,az ammoniacrqut est une base analogue à lapotasse et à la soude. Il produit au contraire une séried'acides en s'unissant à la plupart des métalloldes; les plus importants sont: le gaz acide chlorhytlrique (chlot'e et hydrogène), et le gùz acide sulflrydrique (soufre et hgdrogènel. L'hydrogèno n'agit pas sur les métaux. cle
nÉsuuÉ Du cEAprîBE xr,vr. Les trols gar de l'alr et de l'eau. On prépare I'oxygèue en décomposant, par la ehalcur, Ie - de potasse, qui abandonne tout son oxygène et se trenschlrrrate 4,62.
forme en chlorure de potassium. Le gaz oxygène est incolore, inodore et iusipidc : il pèse 463. - plus que I'air. Il active la combrrstion et railume une allutrès peu
mctte ou une bougie ne présentant plns que quelques points eu feu. Le cirarbon, Ie goufre, le phosphore. le fer y brtlent vivement en dounaut de I'acide carbonique, de I'acide sulfrrreux, de I'acide phospho. riqrre, de I'oxyde de ter. L'oxygène est un gaz respirable. {6+,- Li'oxygène forne svecles autres corps simples.les compo.
Fog. - T. Irr.
l2
3gg is bhairee
cHÀPITnE
xlvlr.
et ternairee. Lee composés binaires ayec les métalloïdes lont surtout des acides ; Bvec les métaux, ce sont surtout des bases. La combinaison d'une base avec un acide donne un Bel, composé ternciro de I'oxygène. Les trois principaur genres de sels sont lee sulfctes, les azotates, les carbonatea. 466. - On prépare I'azote en absorbaut par Ia combustion du phosphore tout I'orygène d'une certaino quantité d'air ; on peut aus.si I'absorber par le cuivre chaufté eu rouge ; il se produit de I'acide phoephorique sn de I'oxyd.e de cuivrc. {ô6. - Legaz azote egtincolore, inodoreetinsipide; ilpèse très peu moins que l'air. Il est incombustible, irrespirable et n'entretient t pff la. combusbion ; il n'agit directement sur aucun corps. On prépare I'hydrogène en décomposant I'eau par le zinc 467 . et I'aoide sulfurrque; il se forme du sulfate de linc. {,68. - Le gar hydrogène est incolore, inodore etins:pide; il pèse 14 fois moine que I'eir. Il egt oombustible,et forme avec l'oxygèrre ou I'air ,Jea mélangea qui, Iorsqu'on les enflamme, détouuent violemncnt; il ee produit de I'eau. 11 n'entrotient ni la combustion, ni la respiratign. Àvec le cblore il forme der mélanges que la lumière rlu soleil ou I'approche d,rurr corps enflamrné fait détonner rvec violence, lorme avec les métalloides un corps neurre, 469. - L'hydrogène I'cau ; uno base, I'ammoniac; plusieurs acides. QUESTTONNÀIBE. I'oæggène ? Quelles sont les - 468. proplètés de l'ooygène'l Donner tles ea:emples de combustian riunt l'oæygène. 464. {luellæ sorû les iliaerses corles de composés Qul dérluent de -l'oaygènel I'urote? - 465. Commertl, prépure-t-on 466. Quelles sont les propriétët ile I'azote ? 467. Contment prëpure-
462. Comment prepare-t-on
t-onl'hyrlrogènel 4û8. Quelhs sont les proprlëte.s de I'hydrogène'l - prircIpaua 489. Queh sont les compo*h de l;hg,,lrogcne7
CBAPITRE
' 4lO,
-
XLUI.
LES COMPOSÉS Os L'AZOTE. Lee ciuq oxydes de I'azote.
Il est évident
- habituellement que Jss-g*z azote et oxygène peuvent être mélés sanE se combinôr cnsemble, puisque I'airatmosphé-
rique est un mél*nge de ce genre -et qu'il ne s'y proïuit
pas d'oryu"
u'";;;.:lÏ::ï""J'l
iÏT' o"*o,n''.i;:
âistinotoe d'orygène et d'azote;deux sontdes corps neutres, les trois autres sont des asides. Ils forment une gérie dans laquelle,laquantité d'azote demeurantlamême,les quantités d'oxygèno auguentent de la fagon la plus simple et la plus régulière. I.e nrotoxyde d'azote cst un gaz ori lL gr. d'azote sont combinés avec 8 gr. d'oxygène. Nous avons déjà vu, en parlant de la composition de I'eau, que si l'ôquivalent de I'hydrogène est {, celui de I'oxygène est B; comme l'équivalent de l'azoto est l[, on voit quo le pro. toxyde (ou prer4ier oxyde) d'azote résulte de I'union de I équivalont d'azote aveo I équiv. d'oxygène. Le gaz bioxyd.e {ou deuæième oxyde) d'azote contient, pour ll gr. d'azote, l6 gr. (2 fois 8) d'oxygène, o'eat-à-dire, l équiv. d'azote et 2 éguiv. d'oxygène. L'acide azoteux, qui eet un liquide bleu, so oompose de {1 gr._d'azote unis-à 2d gr. (3 fois 8/ d'oxy. gône; soit I équiv. ù'azote et 3 équiv. d'oxygène. D'une rnanièro analogue, l'acide hypoazotique, qui est un g^z rouge, a pour composition : | & gt. d'azote, 32 gr. ({ fois B) d'oxygène, ou I équiv. d'azote ayec 4 équiv. d'orygène. Enlin la sério Ee oomplèt-e par- l'acddc azotique, l4 gr. d'ozots et 40 gr. tb fois 8) d'oxygèrne, ou I équiv. d'azôts et 5 équlv. d'oxygèno. 471,. notations chimiqueE. - Lee - Si I'onla prend représentatif oa notation de I'oæygène pour signe lettrs Q (lettre initiale du nom) et pour I'azote les lettros Az (initiales^du nom), on éorira cette série de composés par les notetions suivantes qui indiquent leur oomposition
ohimique: Protoxyded'azote Bioxyde d'azote.
. . . . . . . . . . . ÀzO . . . r . ., . . . . AzOl Aoide azoteux. ...,..42Ot Aoids hypoazoticiue. . . . . . o . . . AzAr Aaideazotique. r.,.., ô.... . AzOr
Ce aystème d,e notatione ahimiques est appliqué à toutee les oombinaisons, et il donne uno indication brève et préciso de la oomposition dos divers oorps. Ainsi l'eau ou pru to*yde d'hydrogène, gui est formée de | équivalent d'hydro, gène et de | équivalent d'oxygàne, & pour notation HO. 472. IJAcide azotique. Absolument pur, I'aci,/e - so azotique- est uu corps solide qui présente en cristau.r
.100
qHAPITRE xL!
incolores et transparents ; il est alors anhydre, ce qui veut dire, exempt d'eau. Mais ce n'est pas dans oet état qu'on s'en sert ; car, à peine exposé à I'air, il absorbe de I'eau et dsvient promptemenl ltydraté. L'acide azotique ordinaire est un tiquide incolore ou jaunâtre ; sâ clensite (rapportée à aellede I'eau) est de l,47,et il contient2lS de son poids d,'eau, oe qui signifie que pour I équivalent d'aoide azotiquo À2O5, il y a 4 équivalents d'eau ; sa notation chimique est donc AzOt, 4 HO. On nomme acide azotique fumant un liquide
AzO5, HO qui ne possède que I équivalent d'eau ; il répand à I'air des fumées blanches, C'est un acide fort, quelle que soit la quantité d'eau avec laqueile il est combiné : il rougit la teinture bleue de tour. nesoù et lui donne une oouleur de pelure d'oignon; il se combine avidement aveo les bases lpotasse, saude, ammoniaque) pour former des sels nommés azotates; ces sels sont tous solubles dans I'eau ; les plus remarquables sont l'azotate de potasse ou salpêbe (uotation : KO, À206) et I' azotate d'argent(AgO, Az06). il est lacilement décomposable. Bien 479. gu'aoide -très énergique, ce corps se décornpose facilement,
et dans ce cas il exhale des fumées d'uu rouge rutilant qui sont caraotéristiques' Ce sont des fumées de gaz acide hypoazotiq're (AO') provenant de ce que l'acide azotiquo (ÂzO') perd peu à peu de I'oxggène. Cette décomposition a lieu lôrsque I'on verse de l'acide azotiqua sur du auiare ou en générgl sur un métal (sau!' I'or, le platine, l'a|umi' nium); le métal s'oxyde en décomposant une partie de I'aoide azotique qui produit les fumées rouges (ao. hypoazotique); I'autre partie de I'acide forme un azotate avec I'oxyde métallique. C'est cette action de I'acide azotique surles métaux qui lui a valu jadis le nom d'eau'forte. On le décompose aussi de la même manière en le faisant bouil' lir à plusieurs rePrises. L'acide azotique brûle et détruit les tissus de I'homrne et des animaux : aussi est-oe un poison oaustiquo redoutable; en petite quantité il tache en jaune la peau, la soie et la laine. En général il détruit les couleurs. On I'emploie en quantités oonsidérables dans diverses intlustries. On le fabrique en décomposant l'azotate de soud,e (NaO, AzO') par I'acide sutfurique (SO8, HtJ) à la chaleur d'un foyer ardent; l'acide sulfurique, déplagant
LES TOIUPOSÉS DE
L'AZOTE.
I'acide azotique, le met en liberté et forme
iCI
du sul/ate
rltr
soude {llaO, SO'/.
474. Le gaz Arnmoniacet I'Ammoniaque ou al cal. volatil.- - Si l'on chauffe aveo de la chaux r.liue (c'est-àdire, anhydro) du sel ammoniac (ou chlorhydrate d'ammo-
niaque AzHN, HCI), on obtient un gaz d'une odeur forte,
désagréable et suffocante, c'est le gaz ammoniacl si on le reoueille, non pâs à sec, mais dans I'eau, il s'y dissout, rit
I'on a l'ammoniague liquide. plus conltue encore sous le
nom d'alcali uolatiL ll y a eu substitution d'une base à une autre i la clwux a remplacé l'ammoniac auprès de I'aciele chlorhgdrique (HCl) ; il s'est produit du chlorhydrate cle ahaux (CaO, IJCI) et l'ammoniac a été mis en liberté. 'Le gaz ammoniac est incolore, d'une odeur âore et insupportable , d'une saveur brûlante et intolérable ; il pàse 3/6 du poids de I'air (0rr,76 par litre). Il est composé d'azote ({ équivalent) et d'hgdrogène (3 équivalents); s& notation est donc ÀzII3, ou AzHa,HO pour I'ammoniaque liquide. Le gaz se di;sout en quantité considérable dans
l'eau (650 litres d'ammoniac par litre d'eau). Gazeul ou dissous, c'est toujours une base énergique cornme la potasse et la soudell'ammoninque se combine comme elles avec les acides etdonne ainsi naissânce àdes selsd'ammoniaque ou sels arnmoni.acaux. Incombustible dans I'air, le gaz ammoniac brùle aveo
peine dans I'oxyglne, e:r produisant de I'eau et de I'azote.
Non seulement
il est imprupre à la
respiration, mais il
asphyxierait assez vite ceux qui tenteraient d'en respirer I il irrite et fait rougir la peau. L'aloali volatil a les mêmes propriétés malfaisantes. 475. Sels d'ammoniaque. - Générelement incolores etd'une- saveur caustique,les sels d'ammoniaque sont tous solubles dans I'eau I les uns conservent I'odeur do I'ammoniaque, d'autres ne I'ont pas. Le plus commun de ces sels est le ael antmoniac dont il a été déjà parlé.et qui résulte
de la combinaison de l'acide chlorhydt'ique tHCl) I'
aveo
ammoni a qte (A,zHt, II O).
nÉsuuÉ DU crrÀPlrnn xlYrr Les compasés de l'anote,
*?0.
- It y a 6 eomposés
deI'oxygène evec liazabe: 2 oxycles neu-
{02
CHAPITRE XLVIII.
tres et 3acideg; I'acidearotique contient le protoxytle.
u fois autant d'oxygèneque
l7l. - ræg notatione ohimiqnec indiquent eraetement, par des lettres et des chiffree, la composition chimique des corps. 412.
rr'acide azotique est un acide
-
lort qui avec les bases formo
les azota,têg.
clécomp_ose facilement cn oxygène ct *cldo bypoazofl173, - Il eerouges). que (fnmé_oc Il tacbe en laune la peau, la latnr er la aoie; {l corrode les tissus des animaur ; c'est un poiron eaustique énergrque; il attaque les métaur, oaul I'or, I'aluminlum, le platine. On le fabrique en décomposant ù chaud. I'azotate d-e soude pai I'acide oulfurique. 474. - On obtient le gaz ammouiac en chaufiant du sel ammoniac avec de la chaux vive. Il a une ocleur irritante caractérietique I c'est nne combinaison d'srote et d'hytlrogène, Très solublo danÀ I'eeu, il devient I'ammoniaque liquide ou alcali volatil; il ect véaéneux à respirer et rougit la peau. C'eet une base énergiqne. forme avec lee aeides des selg d'ammoniaque {76. - L'ammoniaque dans I'eau I le plus important cst le sel ammoniac ou tour solubles chlorbytlrate d'amnoniaque.
QUESTIONNÀIRE.
at
lcur
t-onl
-
nnt
- iTl.
les composés d,e l'ozote auec l,onygène? QueIIe composl.tlon cn équiualenîst Pqr quelles notatlorc Ia reprësente4f2, Qu'est-cequel'acldeanlique!-4f3, Quellesænt ses pro-
470. Quels
pr|été,s esæntiellest Conment le fabrâque.t-onl - 474. Cornme*t prépnre-t-on tdmmonlac? Qu'est-ce que l'alcall uolatll ? Quellu rcnt les prlnclpala proprlétës ile ïammonlacl Que nornmc-t-on - 475. æk ammonlaeauæl- Qu'esl-ce que le sel ammonlac I
CHAPITRE XLVIIL LE CARBONE ET SES COMPOSÉS. Charbons, mine-de-plomb et diamant. trois gaz simples, les plus répandus dans la nature, il faut parler d'un corps solide non moins commun qu'eux et qui se -présente sous des aspects si varlés, que 476.
Àprès les
I'on est tenté de les considérer comme des oorps différents, Les chimistes ont donné à ce corps si variable lo nom général de r.:arbone, qui est le nom latin du charbon ; le vulgaire lui applique divers noms suivant son aspect. Ce
i
\ IO3 LE 0ÀRBONE ET SES TOMPOSÉ8. 6ont d'abord les charbons z Ia houille ou charbon de terre, lr tourbe,le cohe, Labraise,le charbon debois, Le not..r anirral, le noir de fumëe, Puis viennent des variétés dc car-
lrone cristallisé : la plombagine ou mine'de-plomb,Ie graphite, et en{in le dia-
mant. Toutes
ocs
nratières sont également combustibles,
et, en brulant, elles se transforment toutes en gaz aaide cat'bonique.
trc. g?g. -.
bor,, hatttcur'
trIeule à faile le charbou de coupe dans le seus de la
477. - Lcs prodes venanceg charbons. - Les houilles et les tourbes se
tiretft dU Seirr
de la terre ; le char. bon de bois se fabrique dans les forêts on brùlant à petit feu des meules de fagots sous une couche de torre qui y laisse amiver très peu d'air ;le cohe se tiro de la houllle, dans la fabrication du gaz d'éclairage ; la braise se produit d*ns nos foyers et nos fours par laoombustion du charbon de bois ; le-noir animat s'obtient en brùlant des os dans clos oreusots cl'argile fermés ; le noit de fumëe ee réoolto au-dessus des flammes fumeuses que donnsnt en brùlant les bois résineux, le goudron ou les graissee' gisements d,udiamant. - Laplombaginc 478. - Lees'extraient du sol, ainsi que le diamant. Qe et le graphife derniôr, la plus belle et la plus ohère des piemes précieuser, ne se trouve quo datrs des temains sableux de quolquer oontrées du globe ; dans la presqu'île de I'Inde (provinoee dc Visapour et de l{aidérabad; ; au Brésil (provlnce de ltinas-Geraès) ; en Sibérie, dans les sables de I'Oural ; au Cap de Bonne-Espérance. C'est lo plus dur de_tous loc coips et c'en est le plus éclatant ; il pèse 3 foie !2 autant que l'eau, tandis que les oharbons n'gnt_ qu'un9 densité do l1l I f ; le graphite, la plombagine, de 2 {/b. On le trouvc en menus grains qui ont I'aspect do menus morooaux de verre; pour lui donner les formes de rose ou de brillant, ct
l'éclat unique qu'il peut prendre, il faut le tailler &veo .l propre pouisière, nommée égrisée, qui seule est ascol durc
{01
cHÀprrRE xLvrrr.
pour I'entâmer et mettre à nu ses facettes naturelles. [,e plus gr'sdiamant connu est celui d'un rajahde l'îlede Bornéo; illgs-e 6l grammes l12 et il est grojcomme la moitié {'"q Flf..Le plus b.-uï est le Régent, diamantde la France, dont la taille a exigé deux ans dL travail ; il pesait auparavant 84 grammes, et ne pèse plus mainteirant que ZS grammes. Les diamants du commeroe estimés comine de belle grosseur pèsent tout taillés de 20 centigrammes à { gramm-e 65-centigrammes; ilsvalent de 2b0 à l0,000francs.
Le poids du diamant s'évalue d'habitude en karats et Ie karat pèse 20 centigrammes. 4lg. - Le Carbone. - Sous quelque forme qu'il se présente, noir cornme les charbons, gris ll reflets'métal_ liques c_omme la mine-de-plomb, incôlore et transparent aveo reflets i'isés comme le diamant, le carbone est toujours un corps solide qui résiste, sans fondre ni se réduire en vapeur, aux feux les plus ardents que nous puissions allumer. Quoique toujours combustiblè, il brùle àvec une
facilité trè-s inégale; les oharbons sont seurs oapables d'ôtre employés poll lg chauffage, et parmi eux leJ plus légers sont c_eux qui brûlent le mieux.b'une autre pari, ia ch*leur qu'ils produisent, à volume égal, est d''autant plus grande qu'ils sont plus lourds. Le oarbone est toujours un corps avide d'oxygène; étant allumé, il décom-
pose, pours'en emparer, I'eau et un grand nombre d'autree aomposés oxygénés. Le noir animal, le charbon de bois, la braise doivent à
leur état poreux le. remarquable pouvoir d,e d,ëcotorer et
d,e désinfecter certains liquides. Le vin rouge liltré sur une couche de poussière de charbon devient domplètement blanc. c'est avec du noir animal que I'on blarrohit les sirops dont on tire Ie sucre rafiiné; c'est avec des {ïltres de charbon que I'on clarifie et que l'on désinfecte res eaux im-
pures pour les rendre potables odeur et mauvais gout.
et leur ôter mauvaise
48O. - L'Acide carbonique.
Lo
carbone forme
- d,e carbonfque qui avec I'oæygène deux combinaisons : I'aci contient, pour 6 gr. de carhops, {6 gr. d'oxygènereil,ox[de de carb-one ql1, pour-6 gr._ decarbone, ne possède que B gr.
d'oxygène. I.,'équivalent du oarbone étani 6, comme ceIui de I'oxygè:r_e est I, les notations chimiques sont : oxyde clo carbone, CO; acide carbonique, COt.
{Oi ET SE8 COMPOSÉS' incolores' L'acide carbo" Ce sont,l'un et I'autre, des gaz possède une saveur fra'îche il *oi* nii"" I'eau de Seltz et dans et piquante que tà" t"ituuve dïns I fois l/2 autant pèse il mousseuses; noissons Ies autres
LE
CANBONE
t1ï'ililà'il;;t,
(l gr- 9l Par litre)' =ï,*Ja-*'cu"rboni{.," ne fâit pas brûler les corps oombusil est lui-même tibles; il éteint cËu* qui sùt allumés; *91,-,à I'air' il irrespirable; et inconinostible absolument
gue I'air
q"""a il est en iorte propoltion' C'est vineux la teinture au rou*e "*u"t il;ià; f"i'ifË; il fiit tourner les bnses poYr ro*Li.r" r" ii tourne."f,-ài bleue de produit l'asphl'xie
qui ont une grande former des sels apli*fés des carbonates' I'eau de chaur dans c't'f'oi"-.I o"'tt q*:l,"it laiteux qui blnnc précipité ù l'eâu) dans (ohaux dissoute chaux est la car chàux; aà àîî-"".-poudre Â" tu"oorrâte une base. litre;.quand iI se II se clissout dans I'eau, I litre pour'[ il se dissout fermé' Îrien vase qé;";;4,.r'n tiq"icle clans un É ou 5 litres jusqu'à 3' souveut p"op-o*tiott, en plus fort" s'échtppe en si l';; àOfonttt. le vdse, ie gaz
ffi;;;i";;.
l. Alors, liqueur; c'est -ce qui arr'ive t"Ïirr,ttt;;t;; t"it-**ttor Ialaplupart des bières' le oidre C;;-I;;.q dans Ie vin de vieux, "a€iî.I'eau de Seltz' dangers' r,"= rlix de charbon et leurs carboniquo I'acide décompose Le charbon i"o"ntiËtt"nt la moitié do iui'même' lui en car' "tt"ouni,";;;;-;;";ycler -âe oette réaction' l'acide qui i';.y!i";'n;'i\ io!"ai"; dan; et le charl'ron carbone' bonique ".r;; "ro'.fti;; temps une autre quantitê d'oægde mêtne formeen l'aréduit,"r, pour
les foiJ que le charbon
d,e carbone. C'estïL-qui a'"ive toutes d"air brûle à basse t"*péi"t"re' aveo trop
ou dans un air
de I'oxyde de carbone est un *"it ttèt r'énéneux ; il
iiit"âîJi"" "";;;^Ëtii"oattè' sans guu rien prévienne de s'& ;ilfr;it'iJtr-i'uiphvxie il brûle avec une flamme ogqme. ililJ.i;.:"ôJp"naà'1, ii -fu"atu.se méfier toutes les foic bleue caraotens;tq;;, émet cette flamme bleue ; la pru;;:; f;;;au ut,"^.non A'ouvrir.la oorte ou la fenêtre pour denoecourmanon'^f""t salutaire fait défaut d'avi's ,orte aérer la pièoe. il; iu t"tr""e des poêles*
mal renou"ure.
danser; car
it' lorsque l'oxyde aË *tnÀte *e to'*" et ohauffés par lo de fonte ,""oo.iu--tËau- *int-cle-plomb à fait nécessairo tout alôrs feu que l'on y eniretient ; it est lzf
406
CHAPITRE XLYIII.
d'asgur€r le facile renouvellement de l'air pour éviter toute chance d'asphyxie. L'oxyde de carbone,'en brûlant,
se transforme en acide oarbonique.
/f8l2. de I'aôide carbonique. _ pour préparer--Préparation I'acide carbonique, dans un vase comme celui qui s_ertpou.r I'hydrogène, on déoompose du marbre blanc ql-.de Ia oraie (c'est-à-dire du carbonate d,e chaux, CaO, CO) par -un acide- lortr_ l'acide chlorhyd.rique (Hôl) oo l'aci.de sulfurique-(SO3, HO). Il se forme du-chlorhydrate
ou_qg sulfate de chauæ, etl'acid,e carbonique se dégage.
gaz d,'éclairage. L'éclairage des"r.ues et 483. - Le - on dit vulgairement, au publics so fait, comme des lieux gar. Les particuliers s'en servent aussi; maiJils emploient également, pour s'éolairer, la chandelle, la bougie, les lam_ pes à,.huile ou à pétrole. Le suif dont la chande-ile est faite, ia s-téa_rine _que l'on extrait du suif, I'huile à brûIer ou huile de colza sont d.es gorps gras con'posés principale-
ment de carbone et d'hydrogène (corps éminemment ôombustibles),,-avec une petite quantité dloxygène; ce sont des carbures- d'hydrogjne^ oxygéné-s. Les huiles de pétrole sont, comme le gaz d'éclairage, uniquement compo"ées d,o car. bane et d'hydrogène. Nous nous éclai.ons âonc avec des carbures d'hydrogène,-et cela parce que la chaleur qu,on leur communique on les allu:uant, et qu'ils continuent à recevoir au voisinage de la flamme, en éxtrait toujours du ' gaz d'éclairage qui brùle avec éclat. Le gaz d'éclairage est un mélange do plusieurs Eaz dans lequel domine I'hydrogène bicarbônd, aussi no*rié bicarbure d'hydrogène, gaz oléfi,ant oa éthgtène.Il contient 6 fois autant do carbone que_ _{!u drogèné (24 gr. pour 41, et sa notation chimique est c'H'- Il pèse presquo autant que i ,rir; mais, dans le gaz d'écrairage, il ést aôsocié à de l'rry. drogène simple et.àLu protocarbure d'hyd.rogène ou hydràg:ne protocarboné (c2H4), appelé aussi gaz-des marals ou çr.isou; ces deux_gaz, plus légers que l,air, diminuent lo ;roids du gaz d'éclaircgè. celui-ci sîextrait irabituellement ties houilles gr"asses à rongue fla_m-me, qui contiennent, outreleur carbone, de petites quantit6s d'hydrogènu,aù*f "d"nr" 1-.àne et d'azote. ou enfermô la houille do'granâs .'ases-en pote-rie, appelés cornues à gaz, qui sont"plaoés dans-do-grands fourneaur. La ohale", fuiddég-oger'de la houille le gaz, qui est recueilli dans deg tuyufi*ïu fonte,
LE
CAITBONE
ET SES COMPOSÉB.
IOl
lavé, purifié et enfin récolté dans un- vasto apporotl nom*d gazomètre; c'est une fort grande ouve en tôla l.enversée gur I
iI I
u1 bassin d'eau; elle fonotionne colnmc unc
mense éprouve rte. Les tuyaux amènent le gaz coug l'OlU,
t,[ il s'accumule sous cetti cloche gigantesque' Lo gtl
,l'éclairage va, par des conduits souterrains, se distribuer' a.,x beosîri on^te brûle, et il se forme, avec I'oxygène de I'rir, cle la vapeur d'eau et du gaz acide catbonique' d.u gaz.- Lestr-ydrogènos car' +g+. - tei dangers aveô I'air, tout comme I'bydrogène lullio'és fo.ne.t même, des mélanges détonnants qui rendent- I'usage du gaz fo,rt dangereu"x si I'on ne prenï pul.le: plus grander ilréoaution*.-Heureusement qrie le ga-z d'éolairage répand Lno odeur forte qui avertit de sa présence- Dans toute pièce ori il peut se dégager du gaz par suite d'une creva8so h"nrles co'nduits ou d\rn bec négligemment laissé ouvert, assur6 il; i;;tpénétrer avec une lumùrJ qu'après.s'êtro sicetto â'olora q.i'il n'y apas d'odeur degaz, et après a-vo.ir' ;d;; erïrte, Ofnlii un courant d'àir pur venant du dehorr. L'r,ubli de cette précaution eause trbp souvent_des e_1plo-
sions redoutabies et d-es incendies' Il faut pas oublier, non plus que I'air mê16
ne
de
ga, ,l-'éclairage peut asphyxier, si -la proporiion de gaz-esi un pèu forte. lI est donc dangereu"x de ooucher dans une ohambro où est Etabli un bec tle gaz. Une fuite, un oubli de fermer le robinàt a' plus d'une foir
oausé pendant le sommeil des asphyxies mortel l es.
La llamme et son Pouvolr 485 éclairant. - Une fllnrme est une colonnc d" g^" combustible jaillissant. au milieu d'un nu"-("o**e I'air ou I'ox1'sène)qui le fait brùiur * le rend.ant incandescent' C'est à I'ortérieur tle l* col
bustion ; le ceutre naturellcrnetrb ne br'ùle pas, puisrlue le gaz comburaut ne pénètre P?s fi'l:;lTi:.'i3 fu.q.ie_tà. Ainesure que !u sl" ôombustible Ët'git'- - t" la colon*é qu'il f,rme s'aminoit "irtrt-*, se rêcluite à rien : voilà qu'elle ce !u=qu;à en pointe' Lorsqu'uno termine se pourquoi lri tt"t,.me iioome, oomme celle cle I'hydrogène pur' ne ooutient rien
r'l
iL?:.,1,"-':l
lr(r8
CHAPITRE XLVIII.
autre ohose que du gâ2, elle est pâle et très peu éolairante; mals on lui donne de l'éclat en y introduisa,nû un corps solide 1un fil de platine ou la pointe d'un crayon de craie) que la chaleur rend inoanclesoent, La flamme d'une lampe à esprit-de-vin (alcool) est encore
æ Î;,ii"*mi"y"THilifJ"ili,âi1 ;:*i*mn.":-*i*x":t* '"in*-ï"u,ïJf,lii"*:
;i:.i-,iïiil*:'i:
I?JF"E"Iï:IïT'J[:,,'
filHiffiÏ\l
tilNÆ#ffi
-;:ôi ilfNffi\t
abondant de noir de fumée, tandis que celle de l'alcool ou de I'hydrogène n'en produit pas. L'éclat de Ia flamme du gia et cleJautres cbmbustibles d'éclairage tient à ce qu'elle entraîne avec eile de nombreuses partioules de charbon, trop abondantes pour s'y consumer toutes et qui y sont chauffées à blanc. La figure 279 montre les diverses parties de la flamme cl'une bougie. l)n a, au ce,ntre de la flammo, est une partie sombre ori le gaz qui se dégage Flc. 980. - Lanrpe do la mèche ne brûle pas faute d'air. de l).rvv dite de streté. En iw est une zone brillante, oir abondent les particules incandescentes de oharbon surtouù vers la pointe-e.La zone extérieure s est plus pâler -mais plus chàude ; là brùle, au libre contact de I'air, I'hydrogène en dégageant une vive chaleur, surtout vers I'extrêmité u ; enfin à la base d, par oir I'air froid entre dans la flamme,la sombustion se fait à basse température, et il re forme d'abord de I'oxyde de carbone, qu'annonce une ooloration bleue bien-prononcée. 486". Le grisou et la larnpe de sûreté d.es mi' geurs. - Dans les mines de houille, il se clégage, souyent, des- couches de charbon à travers lesquelles sontper,
I,E
CABBONE
ET SES
COMPOSÉs.
4û9
les galeries d'exploitation, une grande quantité de gaz hyclrogène protocarboné que les mineurs appellent grisou. Lorsque les ouvrierg pénètrent dans ces galeries, les lumières qu'ils portent pour s'éclairer mettent le feu aumélange de grisouetd'air;il seproduit une épouvantacêes
ble explosion souterraine qui projette les ouvriers contre les parois de la galerie, et provoque des éboulements qui les enfouissent dans la mine. C'est leredoutable feu grisou I
La lampe de sûreté, inventée en {8l5par le savant an-
glais Humphry Drvy, évite de pareillescatastrophes. Ayant
reconnu qu'une flamme lle passe pts à travers une toile métallique et n'allume pas un corps placé de I'autre côté,
il construisit une lanrpe dont la flamme est complètement entourée d'une toile métallique ; elte est, de cette façon, entièrement isolée de I'atmosphère .environnantc et ne peut y ûrettre le feu. nÉsuuÉ Du CHÀPITRE xr,Ylrr. Le carbone et ses cotnposés, 476.
Le cerbone est le corps simple qui
ce présente cousles
états
de tout genre, charbon de bois, houille, tourbe, coke, de charbonr braise, noir snimal, uoir de fumée, ct sour ceux de mine-do-plomb,
graphite et diamant. 477. On trouve dsne Ia terre : la houille, la tourbe, la mine-tles plomb,- le graphite et le diaurant. On fabrique : le charbon de bois danc les forêts en brtlant des branchages à feu couvert ; le coke, en chaufiant lahouille à I'abride I'air pour eB extrairelegaz d'éclairage; la braise, eu caleinant eu four Ie charbon de bois; Ie noir'animal, cn brtlant deg os I I'abride I'air ; lenoir defumée,enrécoltant ler tlépôts charbonneur de la ûamme dee bois résineur ou des graisres. 178, - On trouve des dinmante dans I'Inde, au Brédl, dsna I'Oural et au cap de Bonne-Espérance. 479. * Le carbone esb un sr'rlide infusible et que I'ou ne volaiïIise pas. Avide d'oxygène, il brtle d'autant mieur qu'il est moius dense,
etchauffe d'autaat mieux qu'il I'estdavantage. Les charbons poreu! gont décolorants et désiufectants. tt80. carbonique est le plue oxygéné de tleur composée - L'acide par orydation. C'est un gaz incolore ; un aeidd fail:le du cmbone qui Avec les I'ases forme les carbonates. Il n'eet ni comburant, ni combustible,
ni respirable ; il sedissoutdans I'e*u; litre pour litre; il
bouillonne danslec boissous mossseusesl
4t0
CHAPITRE XLVIII.
{81.
L'aeide carbonique ee décompo'e sur re charbon incand.eccent, et- se réduit en _oryde de carbone qui est vénéneur : delà leg
tlirngers desfeux de cl^arbon d.ans des piècts mal aérées. prépare l,acide carbonique en décomlrosantà froid le f?, T,Oo m&rbre branc ou la craie par l'acide sulfurique ou i'acid.e chlorbytirique.
eorps combustible_s pour féclairage protluisenttous, la-.chaleur, du ga.z qui est re'gaz d'éclaira-ge, i'"*-tJ"air* oo mélange où 481.
T.,,es
par
domine I'hydrogène bica-rboné ave" hîd.oEène protocar. uouéet hydrogène simple. on ertrait Ie gaz a'cctiira!Ë .il il;;.ili. -Ë*ihr, chauffée à grand feu e' vases cros I on re -lave er ie ut oo re r'écolte_dans un gazomètre, d'otr il est distribué aux Ërc,;-il y brûle un produisant de I'eau et de I'acide carbonique . 484. Le gaz cl'éclairage forme avec l'air' des mclarges déton- dangereux nants très ;.iI est irrespirable et peut aspbyxier'en s'uccumulant pendant la nuit. 485. .- La flamme.est un gaz qui brtre avec incandescence I s,il o'L1 qlg du gaz, la flamme est pÀle; si dansla flamme solid.e, elle est briliante. "rfor, "orp, DanÀ la damme d'un c.rps ôclairant on distingue trois zones : au-centre une zone sombre orl rien ne b.ile ; une zone brillante riche en noir cle fumée; une zone extérieure pâIe, mais
br-ès
chaude
. 499_. - Le grisou ou hydrogène protocarboné se dégage dans leg h.uillères, où il cause des explosions et des incendierl rorsque les mi'eurs y pénètrent avec leurs lumières. La laurpe de sùreté a ea
fla*rme enfermée rlans une toile métailique le ieu à tout gaz extérieur.
qui
I'empêche de mettre
QUESTTONNÀIRE.
416. Quelles sonf les diuerses sortes d,e carbone't i77. D'où pro- d,lamartts? rsiennent'elles ? 478. Dans quels pags tt.ouue-t-on les 47g.
-
-
Que ll e s. sont l es p t lncl p ule-s p t'oprié.te s clu ca rb o n e ? 4g0. Que! s s onr Le s conryto.sës d'u carbone .ct de l'o^nygène? euelles sorû les priitdpates pri-
-
prlëtés de l'acltle carbonrqu.er Quette
eit ru
caus" qut
iait *ur.,rrrrc"r-
trlnes bolssons ? 481. Quels sont les trangers d, s feua tle cltorbon ? 41J2. cont'nent prépare-t-on I'aci,rle carbonique? * avs. etælles sonl l.es matièret employëes pour l'écrulragel produiseit,eiles par --Que I'écha.u.ffement,.ptou,r donrr,er une flamme écliirant'e ? Qu'est_ce que le gar_d'éclalrag!? Dequelle nratière' entralt-on le gat? Qîe proilutt-Il en britlant'l484. Quels sont les dungers d,u ght -_ lSà. Qu,est_ce q,'ut]! flanrrne? Quelle est Ia cause cle l,ëclat d,,une flamnte bi.illante? tluelles sont les dlu.'rses partles d'une flamme éci,,lrunte? - 4g6. Qu'nppelle-t-on grlsou? Qu'est-ce que lalampe de sfi,retti?
LEs ÉI,ÉMENTS DE LA UATIÈRE
ORGANTSÉE.
{ll
CHAPITRE XLIX. LEs Ér.Émnnrrs DE LA MarrÈnn oRcawrsÉn 487. - L'acid,e carbonique est un des principaux aliments des plantes. - Le gaz acide carbonique est un des produits de la respiration del'homme et dee animaux; les plantes elles-mémes en produisent, mais moins abondamment (voir chapitre XXIVJ. Le même gaz se dégage
auesi lorsque les graines germent, quand fermente le vin ou d'autres liqueurs alcooliques, dans la combustion du bois et des charbons, dans la décomposition naturelle des débris de végétaux ou d'animaux. Tant ile souroes d'acide oarbonique en rempliraient I'atmosphère si la verdure des plantes ne I'absorbait avec énergie, pour le décomposer aussitôt sous I'influencede ta Iumière, restituer à I'air I'oxygène qui en provient, et incorporer le carbone à la plante (chapitre XXIV). Les végétaux se nourrissent z d'eau, qu'ils tirent du sol par leurs raoines, et de I'atmosphère, à l'état de vapeur, pâr leurs feuilles, leurs fleurs et toutes leurs parties tendres I d'aaide carbonique qu'ils empruntent tussi àl'air par Ieurs feuilles et leurs parties vertes; d'oxygène qu'ils respirent dans I'ait, mais moins activement que I'acide carbonique; enffn d'ammoniaque dont le sol est presque exclusivement la source. Ces quatre matières alimentaires des végétaur ne leurfournissentque quatrecorps simples pour formerla substance de leurs diverses parties, savoir: lecarbone (ac. oarbonique), I'hgdrogène (eau et ammoniaquel, l'oxygène (airatmosphérique) et l'azote (ammoniaque). L'homme et les animaux respirent aussi l'oxygène de I'atmosphère, mais non pes l'acide oarbonique; ils y absorbent de Ia vapeur d'eau; mais, ne poussent pas raciue dans le sol, ils n'y peuvent puiser ni eau, ni ammoniaque. Ces ressources alimentaires sont remplacées chez eux par la nourriture ct les boissons qu'ils prennetrt et digèrent. Leurs boissons se oomposent d'eauet de jus âqueux provenant des plantes; leur nourriture est exolusivement tirée des végétaux ou d'atrtres a,nimaux qui en subsistent. La matière du corps
4,?
CSAPITRE XLIX.
des animaux ne oontientaussi que 4corpssimples : carbone (aliments), hgdrogène (vapeur d'eau atmosphririque et boissons), oxygène (air respiré), azote (aliments).
1188. - Les substances qui constituent les corps organisés résultent des oombinaisons multiples du carbone avec detrx ou trois autres corps simples.
Lorsqu'un corps organisé a oessé de vivre, sa dépouille sc décompose sous I'actiotr de I'air, et, par diverses transformations ohimiques successives, elle arrive à disparaître; mais en réalité elle s'est lentement transformée en matières
gazeuses qui se sont dégagées dans I'atmosphère. Ce sont
'
principalement ds l'rcide carbonirtrue, de la vapeur d'eaLt et de l'arnmoniac. Ainsi les corps vivants se résolvent en les mêmes éléments dont ils se sont nouryis et forrnés : carbone, hydrogène, oxygène et azote. Àu lieu de laisser .l'air les oxyder lentement dans ia putréfaction, on peut
les détruire rapidement en les brûlarrt; ils s'évaporent alors dans la oombustion sous Ia forme d'acide carboni-
qufi' de vâpeur d'eau et de gaz azote; c'est toujours en dé-
finitive le même résultat. En outre des tissus qui ont formé les organes ciu corps, tel que le bois, la viande, la matière cérébrale, les êtres vivants produisent et laissent après eux des matières qu'eux seuls peuvent habituellement former dans la tex[ure de leurs organes, ptr exemple, la farine, fécule ou amidon,le sucre, les huiles des plantes, les graisses des animaux. Tous ces corps s'appellent des substances organiquesr- ainsi que certtrins produits, comme l'essence de tërëbenthinerla benzine, l'alcool, que I'on tire
des plantes ou des auimaux. Leur composition élémentaire a pour base le carbone, combiné, au moins, avec I'hudi'ogène,le plus souverrt en outre aveo une certaine quantité d'oxggène ; enfin il est des substances organiques qui contiennent de I'azote. En dehors de cos quatre éléments, on
y trouve parfois, en très petite quantité,
du sou/re
et du
phosphore. C'est là tout oe qu'on rencontre de corps simples dans les tissus vivants : 4 éléments principaux et 2 éléments acoessoires. Pas un des 49 métaux n'en fait partie, st sur les {5 métalloïdes, I restent étrangers à la coristitution des tissus vivants et des substances organiques. Il ne faudrait pâs en conclure cependant que les êtres vivants ne ronfernrent absolument que ces quatre ou six
I.ES ÉLÉITENTS DE LA MATIERE ORGANTSÉE. 4I3
corps simples. Comment s'expliquer alors que, des résidus
de leur ; faire partie -et incombustibles, après la décomposition ou la combustion des corps vivants ; c'est ce qu'on nomme les cen' tlres ; elles ne forment qu'une minime partie du poids du corps vivtrnt dont elles proviennent.
fixes
principales sortes de substances orga- Les On distingue d'abord deux grandes catégories cle substanoes organiques : les substanoes non azotées el 4-89.
niquee.
les substances azotées. Dans la prernière oatégorie on peut établir deux subdivisions : les simples carbures d'hydrogèneetles comltosës de carbone, d' hy r lro g ène e t d' oxy gê ne. Parmi les prem ie rs, nous connaissons déjà le gaz olefiant ou ëthglène (C'Il) et le gaz des marais ou grisou lClHr) 1- on peut eno-ore citer I'esâencæ de têrëbenthine (QroFIte), la benzine (C'|'II6)' eto. La seconde subdivision comprend un très grand nombre de corps: les uns acides, commo l'acide acétique tqtqtOo)' principéaotif du vinaigre,l'acide oxalique (CfHlO8) dont onfait I'eau de cuivre des ménagères; d'untres sont des composés volatils et odorants nommés alcools, dont le type est l'espritd.e-uin ot alcoo| oinique (CfIIsOa) ; d'autres sont des corps neutres, comme I'amidon (CtrHtoOto),le sucre de canne ou de beûterave et la gomme arabique, qui ont la même composition élémentaire (ÇtrllttOtr) ; d'autres sont des corps
gras, stéarine clu suif (Cttrlltrootl), butyrine du beurue {CsoHtsOrt), eta.
Quant aux substances azotées, elles sont aussi assez nombreuses. On y trouve des acides tels que Io iameux acide prussique ou cyanhydrique (CtAzlt), le plus violent de tous les poisons ; des bases organiques ou alcaloides, tellesque la quinine (CroHrtAzeof del'éoorce de quinquina, la morphine (CrtHtsAzos) du suo de tête de pavot blano ou (de la matière médicinale appelée opium, la nicotine CtoHr4Azt)dutabao, substances très vénéneuses; des prin-
1l
tl
CHAPITNE L.
clpes immédiats des tissus animaux et végéiaux, tels que l' albumine ou blanc d'ceuf et la fi bri ne, partiàs esse ntieues du sang et de Ia viande, qui ont la même composition élémen. t rire (ctsHs.Aztor.) et gui existent aussi ohLz les vtgét"u*. nÉsuaaÉ
DU cHAprrRE
xLIt.
Les éléments de la mailère organlsëe Lea-végétaux se nourrigsent d'eau, d'acide carbonique, ..4E7. d'oxygène et d.'ammoniaque ; ils ne prennent d.onc, en tait cùrc.n,rïtri que du carbone, de ilhydrogène, àe loxygène'.t e;-iL;ote. r,es animaux et l'homme ee nourrissent cl'eau, âÉxygone ei aeJ atiments de- nature. orgauique qu'irs digèrent ; il n'y eJci"o raq* iu, quatre
"
mêmes éléments.
végétaux,
4S.8. ceseé,. se
le' animaur et I'homme,
- décomposent -I,es définitiveme't
que et ammoniac;quand
quand la vie e en yapeur d'eau, acide carboni-
ilsbrfient, ils s'eihale"t e"
acrde carbonique et azotel toujours lee substances organiqu.es sont constituées
d,eau,
"upàur guatrc mêmeg élémente.
Lea
far du carbone un, deu,, ou troieautrcs éléments, hyctrftène, o"ygO"l,;;;;;. "o-lir,o "".. 480. les substances orgâniqies,les ;";, ;;;;;;tces, tes -ne Parmi le sont pas. parmi celles-ci, iI y a rle simples carbures 11tre-s d'hydrogtlne ou des composés nombreui de-carbone, J;fiy,Logoo. ut d'orygène.
,
AUESTIONNÂIRE.
..487, Que'Is sont Iæ alrments .des aégëtauo? De quol se nourrrssent l'homme et les a,nimau,a? Quets ,oni t* corps ilmptcs qui entrerrt dans la-comp-osltlon iIe. cet matières alimentarres? - 4gg. euets sont les prcduits dgf.nittft de ra dëcomposlilon ou de la ,o*iiriùoi,-aes coryc aiuants.l Quels éléments y trouue-t-on? Quelre est ta cu,rttpi,iiitou eu-
mentalre de la substance des corps orgânrsés ? ron, E---" - aii'.-"[i,ài^ let prlnclpa[,es catégorles ile compàsés irganlquet?
CHAPITRE L. LE SOUFRE, LE PHOSPHORE ET LE CI{LORE. fg0. - 1"" quatre familles naturelles de métal-loïd.es. Les métalloides se
-
groupent naturellement
4 familles par les ressemblances- de îe.rrs p.op.ieter.
en
La premièrefamille est celledesSulfdes ; elie comprend: -. 'teltuie.-- -----r l'oxygè,ne,le
soufre,le séIéniurn et le
LES ÉLÉMEI{ÎS DE LÀ MATIÈRE
ORGANISÉE. IIS'
La'deuxième famille, celle des Phosp hides,réunit l'a2.ote, le phosphore et I'arsenic.
iu troisième famille, dite des Carbonides,
se compose
du carbone, du bore et du siliciurn. Iaa quatrième famille, oelle d-es Chlorides, forme une série de quatre aorps très semblables entre eux : fluor, chlore, brome et iode. L'hydrogène ne rentre dans aucune de ces quatre famil[es, parce qu'il n'a de ressemblances suffisantes avec &ucun autre métalloide. soufre 8e trouve dans la 4g1.. - Le Soufre. - Le nnture, au sein de certaines régions volcaniques, telles que les environs de Naples et de I'Etna en Sicile. On lo fond et on le distille au môins à deux reprises, pour le purifier, puis on le coule dansdes moulesen forme debâtonssreux, ô'est le soufre en canon; ou on le recueille en poudre fine, o'est la fleur de æufre.
Ciost
un
corps solide, jaune-clair; lorsqu'on
Ie tienI
entre les mains,-il fait entendre de petits craquements et il clégage une odeur particuliè-re. Il fond Y^l p-eu au-dessus de li [empérature où I'eau bout. Chauffé davantage, le soufre liquide devient pâteux,_puis il se liquéfie_de nouveâu à plus hâute température; plus haut encore il bout et se
vaiorise. Le soufre liquide v-e_rsé dans I'eau froide s'y prànd en une m&sse molle et filante -qui, avec le temps, iedevient dure et cassante. Refroidi lentement, il so soli-
difie directement. Ce corps est insolublo dans I'eau. Trèsavide -d'oxy-gène, il ne se ooÀbine cependant aveo lui qu'b ohaud.Il brûle avec une flamme bleue pâle et avec une odeur forte qui provoque le larmoiement et une toux violente. Tous oes effets sbnt dus àl'acide sulfureux qui seproduit pendantlacombustion. L'équivalont du soufre est l6; sa notation chimi{g-e est 8. Il fôrme avec I'oxygène ? combinaisons, dont il suffit de olter | : seot Acide hyposulfureux. . S08 Àcide sulfureux. s205 Acicle hyposulfurique sor Aoide sulfurique L'acide stdfureux est un gaz incolore, d'une orleur trèp
4t6
CIIAPITRE I.
forte, piquante et qui provoclue i,dternuement et la toux, d'une saveur forte, âcre et peninte. Il se dissout dans I'eau à raison de 50 litres.pour { âe liquide. Il estincombustible, irrespirable et véné'eux : il décblore les matières organi-
,qo.:. un bo_uqrretde violettes yclevient tout rrlanc ; il enlèvé les taches de fruits ; il sert à blanchirle ohanvre eila laine. en recueillant la fumée du soufre qui 91,tu^le brule. c'est.procure un acide fort, et avec les bases il forme dessérs nommés sulfites.
492. L'Acide sglfurique. L,acid,e sulfurique anhV_ dre est - cgrps solide blanc, {ïlamenteux et soye'x ; il ne .un peut exister à I'airparce que, très avide d'eau, il se combino rapidemerrt avec l'humidité de I'air. l,'acid e sulfuriclue nor mal ou huile rlrt uttriol est une combinaison de l,acicle anhydre âvec un équivale^ntd'eau ; sâ, composition est expri_ mée par Ia notation 5gl, HO. C'est un liquide qui pèse près de Z fois autantquel'eau; i].. a une - apparence huileuse ; acicle très énelqique, ii brri-le, en les rongeant, les tissus cle I'homme, cles'animaux
à fintérieur, ir procluii d'effroyables en brùlant la bouche, la gorge, I'cosophage et I'estomac. Il se cornbine aviclemeni aueo les basoi, et et des plantes j-pris râ,,vages
donne naissance âu genre de sels que |on nomme sulfates. II est extrêmement avide d'eau I et s'il désorganise les tissus des ariimaux et des pla,ntes, c'est en leui enlevant lguu qu'on en peut tirer. Au rouge blanc la chaleur, ls déoomposo, il perd le tiers de son oxy,.gène et se trans-
porte en acide sulfureux. Beaucoup de métaux, le charbon en poudre, le décomposent ainsi, à condition cle chaufl'er quelque peu ; il y a oxydation de ces corps.
est employé en quantités eonsiet surtout dans celle des produits chim.iques. Le procédé qui sert à le fab.iquer est L'acide sulfurique
dérables dans I'industrie
trop compliqué pour être exposé ici. Il consiste à suioxycler I'acide sulfureux au'moycn de la décomposition assez
facile de I'acide azoti.que, qui oxygèno.
lui
abandonne
B/b
de
son
493. - L'Hydrogène sulfuré. soufre forme un - Le autre composé fort dangereux âveo l'hydrogène ; on le
nomme hydrogène sulfuré au acicle sulfhyclri.que (HS) ; ces deux.noms rappellent les deux corps simples dônt-ii est formé. Le gaz hydrogène sulfu,ré oi acide-sutfttyd.rique a,
r,u sournr, LE
PHOSPHORE
ET LE
CHLORE"
4{?
une odeur infeote, et I'on ne peut le respirer, même en petite quantité, sans en ressentir les effets vénéneur. Il se dégage des matièr'es que contiennent ies fosses d'aisances ; et trop souvent les vidangeurs sont asphyxiés sous soll influence. C'est un âcide faible qui agit sur les métaux et
leurs sels, principalement sur le plomb et I'argent ; il folme alors des sulfures de plomb et d'argont qui Ies
noircissent. 494. - Le Sullure de carhone. - Le sulfure de carbone est un composé de soufre et de carbone (CSt) qui se jprésente sous la forme d'un, liquide incolore, très fluide, très inflammable et d'une odeur désagréable. Il dissout le phosphore et le soufre, ce qui le fait rlepuis longtemps ernployer dans I'industrie clu caoutohouo ; on en fait aussi us&ge pour combattre lo fléau des vignobles, le phylloxéra. 495. Le Phosphore. -- Le phosphore fut d'abord, au
extrait des urines ; aujourd'hui otr le retire rvl!o siècle, des os, dont la dureté est due à un dépôt de phosphate de
chaux. On décompose ce sel, à l'abri de I'air, par lo charbon chauffé au rouge; il se produit de la vapeur ds phosphore que I'on condense jusqu'à solidification. On oliticnt un corps solide, bianc, mou, un peu transparent, flexible et qui fond bien au-dessous de la température ds l'oau bouillante. Il a une odeur d'ail très prononcéo. Lumineux dans I'air et à l'obscurité, il absorbe I'oxygène à chaud et à froid. Trempé à chaud dans I'eau froide, il so prend ell une masse noire ; longtemps exposé à la lumière du soleil, ou chauffé en vase clos, il devient rouge oramoisi. Le phosphore rouge n'a pas les mêmes propriétés que le blanc ; il n'est pas lumineux dans I'obscurité, pas soluble dans le sulfure de carbone ; il s'entlamms bien moins facilement ; enfin il n'est pas vénéneux oornmo I'autre.'Le grand usâge du phosphore est la confection des ailumettes dites phosPhorées. Chaque allumette est un bâtonnet de bois dont une extrémité est enduite de soufre et d'une pâte forméo de phosphore blano, de sable fin, de colle et d'une matière àoloiante rouge ou bleue. Le frottemeut sur un corps dur et rugueux échauffe et allume le phosphore, qui-lui-même enflamme le soufre, Il est une autre rorte d'allumettest dites au phosphore amorphe, qui ns s'enflamment que si
i'
.4IE
oHIPITRE L.
on lesfrotte sur un oôtéde la boite enduit d'une pâte brune contenant du phosphore rouge ou amorphe; l'allumetts ost garnie aussi d'une pâte brune combustible, mais non
a voulu évitor les accidents que oause au moindro frottement, et aussi les ohanoes d'empoisonnoment que oomporte le phosphoro blanc. A propos de l'air of do I'oxygèrno, il a été parlé de deur composés du phosphore avec ce g,an 3 l'acide photphoreux (PhOr; €t I'acide photphorique (PhOr;. Ces deux aoides forment avoc les bases deux genres de sels, les photphites et les phosphates. Le phosphore forme avec I'hydrogène 3 combinaisons, dont une ost un hydrogène phospharé (PhHl), c'est-à-dire un gaz; il est remarguable en ce qu'il s'onflamme spontanément à I'air, brûle, et so convertit en eau et on acide phosphoriquê, L'équivalent pbosphorée. On
I'inflammation deg autres allumettes
du phoephoro est
31, of ga
notation Ph.
498. L'Arsenic. - L'arsenic, appartient à la même n'ost pas, 'commo beaucoup famille -que le phosphore, do personnes le pensent, un poison sous I'aspect d'uns
poudre blanche. C'est un corps eolido d'un gris qui rappello la oouleur et l'éclat des métaux et que I'exposition à I'air 'fait tourner au noir. Projeté eur leg oharbons ardents, il donne des fumées blanchos avec une forto odeur d'ail. Quant au poison oélèbro sous le nom d'arsenic, ce n'est pas le oorps simple, mais un de , ses composés' oxygénés, i'acid.t arsénieux, d'ou dér'ivent deg sels nommés arténitcs, vénéneux comme lui. L'aoide arsénique, qui oontient plus d'oxygèno,est un poison moins énergique que le préoédent, mais lee arséniates qu'il forme aveo les basos gont tous plus ou moins vénéneux. Toug cet oomposés, projetés eur les oharbons ardents, trahicrent leur présence par I'odeur d'ail que dégage I'arsonio" 497. - La Silice. - Avec la pierre oaloaire, qui est du carbonate do chaur, La eilice {qui est de I'acide ûIicique (SiOB), combinaison de silicium et d'oxygèrno) est une des pierres les plus communes. Le eabla de riuière, le sable lrun" des sâbliàres, le grès ne sont quo de lasilico cailiouteuse, pulvérulente ou agglomérée; la pierce mealiëre est de la silice impure en grosses mâ,sses ; le siler pierre â fusil (que depuis longûemps los amorces au fulminate rlo meroure ont remplacé dansr nosarmes à feu)est de la silico
LE SOUFnE, LE pHoSpHOnE ET LE
CHLORE,
Ulg
en nodules compaotos ; enlin diverses pierres d'ornemenr, l'agate,la cornaline, .l',amëthiste, le jaspe, I,onyx, I'opale sont des pierres de silioe colorées par des matières éfrangères ; enfin le cristal de roche oi quartz hyalin, d'uno
transparence ei lirnpide, est de la silicepure et cristallisée. cet acide est u-n corps solide insolublô clans I'eau, irrcié-
composable par la chaleur ,diflicilement fusible et inattaquable aux acides les plus énergiques. La nature nou* offre en abondance des pierres dures composées rle silice ou-acide silicique
uni à des bases : ce sont àes silicares.
- Le chlore. - La famillo des chlorides comprenrr 3 corps très naturellement réunis :ra chlore. gaz coldré e. 499.
jaun-e v-erdâtre ; Ie brome, liquide d'un rougi"foncé ; l,iod,e , solide- d'u_n gris métallique, répandant, poir peu qu,on to
chauffe, de fort belles -vapeu-"s violeitès. t d moi chlore veut dire-en grecjaune oeT4âtre; brome signifie puanteur, et iode a le sens de uiolet. Tous trois sont à'une ôdeur infecte; tous trois so.nt énergiqueme.t vénéneux; tous troi,, g:,1,?yid:s d,'oxygène, montrent au contraire une grar)r,c avidite pour I'hydrogène, et-pour les métauxavec lisquer, ils forment : des ohloruresrdônt Ie plus importanreet le sej commun, sel de cuisine ou sel mari-n,qui eit le chlorut,e tlc aodium; des brornr,rot, dont le plus oonnu est le bromut,e
de pota-saiuræ,
si employéen méâeoine; des
iodu,ea, parnli
lesquels l'iadure dg rotaesium, L'iod,uie de ptomu-,-i'rodut.e de fer sont dss médioaments en us&ge. Le chlore se tire du sel marirt où chrorure de sod,ium {N.1,Cl).
En chauf?{^!r-"f légèremenr oe corps avea l,acide
sulfurique normal lsor'Ho),_il se dégage un gaz acide cl'ri.e odeur piquante, nommé jadis espriT d.e aer "et mainte.ant acide .chlorhydr;qu1JH^CI); il se-forme en même Éemps rlu sulfate de soude (NaO,SO]. Mais si I'on -"i un outre dans I'appareil du peroxyd.e d,e manganêse qui
fàurnira
do I'orygène, !g-.gu, $i .se- Ceglge est jaune et infect ; c,est du chtore (cl) ; ir s-'esr forml îe l'eai (Ho); ai' ,i'tfot, ao soude * 4u aulfate,dt^ y?"glnèsa Lo'chfore urt un g*, lourd, il.pèsc près de i/2 autant que I,air (3 gr., {i par litro) ; il se dissout!.f9is bien rians l'eau iz titre. iàrlr l ao liquide) et donne ainsi leau de chrore. L'eq"io*Ëit de oorps simple est 35 11? ;. sa notation, Cl. La prin"ipatu ce p.o. priété du chlore et d'e i'eau de chlore est de décororer et, ds désinfecter. on emproie l'eau cie ohrore à brancrrir l*
{?(,
CHAPITITE L.
à papier et les étoffes de Iil de chanvre, à enlever les taches d'encre. Pour désinfecter, on se sert d'une poudre blanohe obtenue en exposant de la chaux éteinte à l-'action du gaz ohlore : c'est ce que I'on nomme du chlorure de chaux. L'eau de tauel, qui servait jadrs au blanohissage du linge, est un chlorure de potasse préparé en frrisant passer du ohlore dans une dissolution de potasse ; sous le même pâte
nom on emploie aujourd'hui un chlorure de soude préparé dc Ia même façon. L'eau de chlore détruit I'odeur d'amrnoniaque, paroe qu'il décompose le gaz pour former de I'acide chlorhydrique ; I'azote est mis en liberté. De même elle est le contrepoison de I'hydrogène sulfuré qu'elle décompose aussi pour lui prendre son hydrogène.
499. chlorhydrique. Ce type des acides - L'Acide formés par I'hydrogène -est un gaz incolore, énergiques d'une odeur piquante, d'une saveur mauvaise, et fumant
il pèse I fois 'll4 autant que I'air (l gr. très avide d'eau et s'y dissout en ex(500 litres dans | ) . L'eau régale, employée
dans I'atmosphère; 60 par
litre).
Il
est
trême abondance
pour dissoudre I'or, est un rnélange d'acide azotique et 11'
aci de chlor hg dr ique.
nÉsuuÉ DU cEAPTTBII
Le fi
rJ.
saufre, le phosplnre et le chlore,
ge groupenten 4 famillee naturellee: Sul490. - Lesmétalloïdes tles, Phosphides, Csrbonides, Chlorides L'hydrogène reete isolé. 49r.. Le soufre se ttouve daue sertains pâys volcaniques ; il est
solid.e, -jaune et odorant. Il brtle en donnant de I'acideeultureux, g{\z incolore d'une odeur suffocante, incomtuetible, ireepirable,
vénéneux et décolorant. Àcide fort, il forme des eullites. sulfurique normalest une combinaieon d'acide anbydre 492,
-L'acide il est corrosif par avidité pourl'eau; au rouge blanc la et d'eau:
chaleur lui enlève un tiere de son oxygène I les corps oxydables agissen t de même à chaucl. Acide très fort, il forme, nvec les bases, les sulfr.ter. On le fabrique en surorydant I'acide eulfureux par la décomoosition de I'acide azotique' ' 493. Ir'hydrogène suifuré est vénéneur ; acide faible, il forme des sulfure; il noircit I'argent et le plomb. de carbone eet un liquide puant employé pour 494. - Le sulfure dissoudrç le soufre dana I'induslrie du oaoutchouc et pour protéger les vignoblee contre le phylloxéra'
LIi
SOUFRE,
LE
PHOSPHONE
ET LE CTILORE.
427
- Le phoephore s'extrait de la partie calccire des os ; on ler décompore à Ia chaleur rouge par le charbon ; le phosphore se dégage en vapeur et on le condense. Il est blanc et a un(i odeut d'oil ; il est vénéneux pris à I'intérieur ; il luit dans I'oirscuriié parce gu'il absorbe l'oxygène à cbaud et à froid. Par la lumière solaire ou par la chaleur, il devient phosphore rougo oa amorphc non r'énéneux, uon lumineux dans I'obscurité. Le phosphorc sert à faire les allumettes ordinaires ou au phosphore amorphe. Il forms aYec I'oxygène I'acide pht-rsirhoreux et I'acide phosphoriilue. projelé sul les charbons arrlents exhale des va196. - L'arsenic peurs blanches à odeur d'ail ; il n'esb plr vénéneur I c'est !'acide' crsénieur qui est le poison célèbre sous le nom d'atsenic, 497.- La silice, très commune dans h naturc, ae présente en 495.
sable, grès, pierres meulières, silex, pierres d'oruemettt er cristal d.e roche ; c'est d.e I'acide silicique, insoluble dans l'eau intlécomposable par la chaleur, diflicilement fusible et inaltitgrable aux plus forts acides ; avec les bases, il forme des ailicates. jaune, Iourd, puant et çénéneux; peu 498. - Le chiole est un gaz avid.e d'oxygène, il i'est lu contrsire pour I'hyclrogèue et les métaus I avec coux-ci il forrne des chlorures. On prépate Ie cLlore en chauffant un pcu de mélange de sei marin ou chlorure dc st:dium et de peroxyde de manganèse avec de I'acide sulfuriquc. Le chlore est décolorau'" et desinfectant. Pour blanchir on l'emploie sous forme d'eeu cle chlore, d'eau de Javel ; pour désinfectet', c'est le chlorure de chaux. Le chlore clécompose I'ammoniaque et I'bydrr.,gène rulfuré ; I'eau chlorée est contre eux un désinfectant et un cotrLrepoison. 499. L'acitle chlorhyclrique est un gez à ocleur désngr'éable fumant À- I'air et tles solubie dans I'eau. Mêlé à i'aciJe azotique, il constitue I'earr régale, qui clissout I'or. QUNSlIONNÀIIiE.
les métalloïdes cn famillet n*turellesl * 49L D'oit pt'orient le sou,l\'e I Quëlles.vont ses propriëlés ? Qu;est-ce que tr'acirle sulfureu,nl - 492. Comment falt-onl'acirle sull'u,'ique? Quelles
490. Comment groupc-t-on
sltut sôs propriétést - 493. Qu;est-ce que l'hudrogènesuliirré ? - 494, Qw'est-ce que le sulfurede cu,rbone? A quoi sert-l! ? - 495. D'où exlratt-on le phoslthole ? Quelles sont les proprlétës du, lthospltot'e blancT
Quetles sonf /es propriétés du phosphore amarplte'l 0ttpLs sont les sont ses prhtcipaun c6ttrpos,is'! - 496. ',Qu'est-ce gue le potson connu sous Ie nom d'ursenlcl - 4!7, Qu.'est-ce gu,e la slllee? !r1u,elsétats latrouue-t-on? Quelles sonl srs proprlëtësl Comment le prëpareQuelles sunt les proprlétés du chlore? -t-on498. ? Quels sont ses usages? Sous quelles- formet I'en,ploie-Tonl 499. Qu'cst-ce que l'acide clilorhgdrique? Qu'cst"ue que'l'etu réusa(Jes du pfutsltttore'l Qu,el,s
-gal,e ?
f'tO. - T. IIt.
l2ti
{22
CHAPITRE LI.
CHAPITRE LI.
I.ES MÉTAUX ET T,EURS
COMPOSÉS
Les métaux usuels. - On compte 49 métaux, 5OO. donI 13-seulement méritent de nous arrêter. Tous sont solides, sauf le mercure qui est liquide. Ce sont des corps d'un éclat tout partioulior, lorsqu'ils sont bien polis ; leur oouleur est en général le blanc souvent grisâtre ; il en faut excepter le cuiore qui est rouge, et I'or qui est jaune. Ils sont généralement plus lourds que I'eau ; cependant le potassium (dont la potaege est I'oxyde) et le sodium, (dont la soude est I'oxyde) flottent sur ce liquide et par conséquent sont plus légers.Maisle zinc apour densité 6,911'ëtainT,3; le fer 7,7; le cuiure 8r8; l'argent 10, 5; le plomb {1, 4; le mercurelS,6; et I'or 19,3. Les métaux fondentà des feux plus ou moins ardents; ils donnent des v&peurs sensibles, surtout le zincr le cuivre, le mercure. Les métaux ductiles sont ceux qui, comme I'o?', l'argent, le platine,le fer et le cuiure, se laissent, sans se rompre, étirer en fils déliés. On dit malléables ceux qui, sous le mar. teau, peuvent être réduits en feuilles minces ; tels sont' I .)p, l'argent,le cuiore, l'étain,le platine. La tënacitd des rnétaux est la résistance qu'opposent leurs fils à casser lorsque I'on y suspend des poids de plus en plus lourds I le plus tenaoe est le fer, puis le cuiure,le platine. 5OL. - Tendance des métaux à s'oxyder. - La tendance qu'ils ont à se combiner avec I'oxygène est souvent très marquée ; elle n'est trèe faible que chez quelques-uns: Sous ce rnpport, on peut classer de la manière suivante les métaux les plus oonnus ; nous commençons par oeux qui se combinent le plus faoilement aveo I'oxygène : I'o section, potassium, sodium, calcium ; 26 sect., magnésiumt rnanganèse ; 3" sect., fer, nichel, linc ; 4t sect., étain, antimoine ; 5" sect., cuiure, plomb, bismuth;, 6t sect., aluminium I ,
7. sect., mercu,Te, argent. platine, or. Ces trois der. niers s'oxydent très diflioilement. Du reste, il importe do
LES MÉTAUX ET LEURS
COMPOSÉS.
{1&
remarqusr que
liste ainsi dressée commenc€ par les m+ -la_ taux_les plus altérables à I'air et va peu à puu'uu* o"u* que^leur inaltérabilité a faitnommeries métaux précieux.
5o2.
r,es alliagesméta[iques.
7es des matières métalliques r*
alria. - o'nootlrru qui re composent de deux
plusieurs métaux oombinés.-euelques âuinges ànt un" rnportance très grande-par- I'usage habituel que I'on en
feit' Nous citerons d'abord le bronze, qui est surtout lomposé_de auiure etd'étain; on en connait flusieurs sortes, luivant les prop_ortions dont I'alliage est iormé; mais il y r toujours plus de cuiure que d'dtarn Le laiton ou cuiore jaune est un alliage d,e cuiure et de vinc. c'est avec diverses sortes de laitoi que I'on fait des
imitations de bijoux en or. Le fer-blanc est une lame de fer (tôle) qui a passé dans rn bain d'étain fondu et s'est alliée aveo-ce méial. Le fer Taluanisë a été, pâr un procédé analogue, allié à du zinc" Les caractères d'imprimerie sont fondus avec un alliage lo plomb et d'antimoine. La vaissello d'ëtain est fabriquëe rvec un alliage de plomb et d'étain. Enfin nos monnaies sont faites a'ec des alliages de nûure et d'or, de cuiure et d'argent, et avec une espEoe de bronze.
508. et sels alcarins. Les combinaisons - Alcalis les métaux avec l'oxygène forment -une longue série cle iorps composés binaires dont plusieurs ont une grando mportance. La potasse est unorg.de de potassium;la"soude,
tn oxyde de sodium. ce soniles plus éne-rgiquer de. bases; tlles se dissolvent toutes deui dans l'éau, et, par leur
:ombinaison aveo les acides, elles forment des sLIs, tous, rolubles dans I'eau. Les sels d'ammoniaque ressemblent, à. )oaucoup d'égards, aux sels de potasse et de soude. ies ,rois sortes de bases sont souvent désignées sous le nor& l'alcalis, et les sels qui en dérivent soniappelés sels alcains. La pofasse brute du commerce est unlàrbanate d,e po* asse impur,-obtenu en brtrlant des végétauxterrestresl on a _purifie et I'on a La potasse caustique. La soude brute est de même unàarbonate de soude im)ur, provenant de I'incinération de végétaux marins. Parmi les- sels alcalins, il faut remalrquer : re ,uiyut, d" ,oydg,lppetg jadis se| admirable de Glauber, employé à ta abrioation de la soude et usité en médeoinô oorirmL p,r*-
THAPITRE
.424
LT.
satif ,. le nïtre ou salpétre, qui estL'azotate de potasse, et poudre à tirer, ou-entrent nussi du ["i *é* à fabriquer tàOn y met habituellement un poicls ôharban et du s'ouir.e. à o..r près égal rJe soufre èt 0e charbon et 6 fois autant dc iuitritit. quaira on enflamme la poudre,_le salpêtre se déei fournit son oxygène àu sharbon; il se produit "à*por. cie gaz; azote, àcide carbonique ; le soufre etlc il"untité unu
potassium s'unissent pour formerun sulfure de potassiumLe sel d.e cuisine ou sel marin est un chlorure de sodiunt que {chlore et sorlium). on Ie retire des eaux de la mer i'on évapore à l'air libre et au soleil dans les salin's ou ,rnurais sàlanrs établis sur les plages maritimes. On exploite .aussi les mines de sel gemme et les sources salCes'
et les sels qui en déri'
Les terres alcalines vent. -- La chaux, la magnésie, l'alumhze sont des cont' Uinaison" naturellescle I'o.tggéne avec un métal ; la chaux, 504.
unoæyde cle calcium
; Lamagndsie, un oxydedemagnéstut';
l,alurnine, un oxycle d,'aluminiurn. ces oxydes
ne sont pits
.otrrntr* âans l'ôau, co'lme la p'tasse et Ia soucle I mais
.cà sont des bases énergrques ayânt une grnnde te'dance à s'unir nuxacides pour former des seis. Le sulfatedemagnë' *ie est un sel purgatif très employé et plus_connu sous les noms de sel ae Seahtz, sel d'Epsom, lel d'Egra' Le carb onate d.e chauxest abondamrnent répandu dans la nature sous le nom d.e pierre calcaire; on en distingue pio*ieurr espèces z calciires aompacts ou rnarbres, cal' iaires grossie-rs ou pierres calcaires, craie, tufau, pierres à ar*."En calcinant ces dernières clans des fours spéciaux, "t on les rlécotnpose;l'acide carbonique se dégage en gaz
dans I'aimosphèro, et il reste de la ehaux que fon emploie dans les oônstructions pour faire du mortier. Aer' iuiri"r variétés de pierre à chaui,qui contieunent del'a.rgile' d.onuent ies chaux hgd,rautiques ; elles ont la propriété de ,{urcir sous I'eau, et sont indispensables pour oonstruire certains ouvrages en rivière, en étang ou en mer'
iinrr
Lapiet.reaptatreo:ugapseestunsulfatedechauxnatu.
rel qui contient do I'eau. En la cuisant au four" on lui fait "oerdre toute son eau : c'est alo's le plâtre, poussière Llanche que I'on emploio pour bâtir ; on_ la Célaie dans I'eau, et ii se forme une pfte qui se prend rapideme't en ,une masse solide.
L'alumine, diversement colorée, oonstitue les lr'€rres
UÉTÀUX
ET I.BT'NS COMPOSÉS
{25
'.ES
orécieuses oonnues sous le nom de saphirs. et la po'udre ànnelée ëmeri gui sert à user et à polir le verre of les ,riei"o*. Combinée aveo I'actde silicique et I'eau, elle forme l,arsile. on nomme alun un sel otr l'acide sulfurique est oorritriné avec deux bases, I'alumine et la potasse ; il sert àans les opérations do la teinture et de I'impression sul tissus, po,.r Ir conservati6n des pelleteries, le collage tles papiers, la clarifïcation des suifs, eta. C'est un sulfate âouUte d'alumine et de Potasse'
Les oxydes et les sels métalliques' - Le deux oxydes pou_vant. se combiner avec les forme fer acides et produire des sels. Le- plus commun des sels d'e fer est la'couperose uerte, appelée aussi ttitriol uert ; a'est Ln sulfafe de fer (acide sulfurique et oxgde de fer\. La couperose bleue ou uitriol bleu est le sulfate de cuiore, et le ittrtot blanc,le sulfate de zinc. Tous trois sont employés dans la teilture et I'impression sur étoffes ; ils ont d'ailleurs L,a ciruse blanc de-plomb -ou blanc d'ard'autres usages. gent est le -carbonate d"e plomb; elle est d'une extrême 5O5.
inrportance Potlr Ia Peinture.
Irè verre et la poterie. - Le uene blanc inco8OO. lore est-cornposé cle silicate de potasse et de soude aveo de la chaux, dô I'alurnine et souvent un peu d'oxyde de fer I.,€s ue?.rês colot és doivent leur coloration à divers oxydes rnétalliques choisis selon la teinte qu'.on- a -voulu obtenir. Le a.istal ôst un silicate de potasse uni à de I'oxyde tle plornb. La poterie, clepuis la poroelaine, la faience, les grès céram'es, jusqu'aùx te*es cuites grossières, tuiles, briques,
etc., o po..r matiàre première l'argile. c'est un silicate d,alimtne conJenarlt te I'eau. On choisit avec grand soin
ies argiles oonven*bles pour 1o ge're-de- poterie que I'on veut fîi'e, et on les mêlé longtemps de façon à les rendre trls homogèn"" : ainsi se prépare-la terre à potier. On la façonne Jnsuite à la main ou au moule, Po-ur en faire t'objet voultr, et quand il est fait, on le laisse séoher. Ensuite on ôuit les pièces façonnées dans u_n grand four où ia terre
oerd toute son eâu, et devient dure et cassante. Ainsi iraitée, la terre, bien que durcie, est très poreuse' commo celle cles pipes. Cela nô peut convenir pour les ustensiles r]e tabie ôt .te cuisine ; àn les recouvre d'un vernis imperÀéable qui est aussi cuit au four ,et gui bouche tous les pores de la tert'e.
LZô
CHAPITRE LI.
EÉsuMÉ ou cgÀprrBE rrt. Les mëtaux et leurs composës.
sont en général blancs; le euivre est rouge, I or est iaune. sont pour la plupart d'une densité consiàéIls - d'entre eur se combinent facilemenù avec I'oryBeaucoup rable. Les métaux
6C0.
gène.
-
50[. - D'après leur tendance à e'oryder, on classe les métaur eu 7 sections, du plus oxydable à celui qui I'est le moins. 602. - Lea alliages sont oes eombinaisong d,es métaux les uns avec les autres I le bronze est composé essentiellement de cuivre et d'étain; le laiton, de cuivre et de zinc; le fer-blanc est de la tôle de fer éte. mée, etc.
603. - La potasse, la soude et I'ammoniaque sont des oxydes et des bases éuergiques eppelées alcalis. Elles forment avec les acides des sels nommés sels alcalins. La potasse et la eoude brutes sont des carbonatee de potasse et de soude. Les prineipaur sels alcalins lont : le sulfate de soude, ou sel de Glauber I I'azotate de potasseo nitrc ou salpêtre. Le sel marin et le eel gemme sont du chlorure
de
sodium. Les principales terres alcalines eont la chaux, la magnéeie, I'alumine I ee ront des oxydes basiques. - Leureprincipaux sr:ls sont: le sulfate de magnésie ou sel de Secllitz I le carbonate de chaut, F04.
mnrbres, ealcaires, craie, pierres à chaux ; le sulfate do châux, gl'pse ou pierre à plâtre. L'alumjns pure est le saphir of l'érneril elie entre dane la composition de I'argile. L'alun est nn sultatc
d'alumine et de Potasse' Les sels métalliquer les plus communs sont: la couperose 60b. - vitriol yerte ou vert (sulfate de fer), la cottperose bleue ou vitriol bleu (sulfate de cuivre), le vitriol blanc (sulfate de zinc), la cérusô (carbonate de Plomb).
La silice est de I acide silicique naturel (oxygène et aili. potasse, de soude et de chaur. avec oxydes de fer ou de quelques autres métaux; le crietal est un silicate d.e potasse avec oxyde de plomb. L'argile est un silicate d'alumine contenant de I'eau ; par la cuigson elle la pertl et devient 606.
cium), Le verte est un sili;ate de
Is
terre cuite ou Poterie.
QUESTTONIÛÀIRE
500 Quellessont les prlnci,pules proprtètët ilet métauæ'l 502. Qu'appelle-t'on allt'ages? Quels sont les prlncipauo alllages? 503. Qu'appelle-t-on alcallsl sels alcallru? - 504. Qu'est-ce que la clratr,r? l'aluminc? Ia magnésie? -505. Quels sont letprinclpauaseh usueld? - 506. Qu'esl'ce que le uet're? le cristal! Comment coloren l-onleuenel Qu'est-ce que l'arglle? Qu"est-ee que la poterlet
et50l.
LES TRANSFORMaTIONS DBS $UBSTANCES ORGANTQUES. 42?
CHAPITRE LII. tES TNANSFORMATIONS DES SUBSTANCES ORGANIQUES.
507.
- Les matières féculentee.
Les grains
des
eéréales, les légumes farineux, Ies tubercules et lers racines
tubéreuses jouent dans I'alimentation de l'homme et deg arrimaux de ferme un rôle prépondérant. Une seule et même matière organisée, sous des formes diverses, sert a la nourriture de tant d'êtres vivants : c'est l'arnid.on ou ft\cule. Les grains du froment, du seigle, de I'orge, du nrals, du millet, de l'avoine sont presque entièrement remplid d'amidon ; les graines de pois, dè haricot, de fève, de l,:ntille sont gonflées de fécule, ce qui est la même substanoe sous un autre nom; les pommes de terre , les patates, Ies souches de topinambours et de céleri, ne sont rlue des réservoirs surchargés de fécule, et les carottes,. les navets, les betteraves en contiennent abondamment. Les eucres çJue renferment les fruits charnus et succulents, les racines de betterave, les tiges de la canne, du
sorgho, Ia sève d'une espèce d'érable, ne sont que des" tlansformations de I'amidon. L'industrie, avec les matières riches en amidon ou en. sucre, prépare des boissons alcooliques et même ultérieurement du vinaigre. Rien n'est plus digne d'intérêt que ces curieuses trrétàmo rphoses.
508. - t'Amidon. - La matière amylacée s'extraitr. soit cle la farine des céréales, et c'est ce que I'on nomme irlus spécialement l'amidon ; soit de la pâte obtenue en r'âpant des pommes de terre, o'est là surtout ce que I'on appelle de la fécule, Dans l'un ou I'autre cas, c'est une matière d'une blancheur éclatante, douce au toucher, san$ odeur nl saveur, se réduisant, lorsqu'on la presse entre lesdoigts, en une poudrefineetlégère; elle pèse { fois {/2 ir,utant que I'eau. Elle est composée de granules fort. petits que le microscope permet de voir et de mesurer ; leur diamètre varie, selon les espèces de plantes, de dixhuit oentièmes à deux millièmes de millirnètres. Formée
CHAPITIIE III.
428
chacun des nombreuses couches qLri s'envêloppent I'uno I'autre, ils éclatent en s'exfoliarit lorsqu'on les met dans I'eau ohaude. Une réaction très simple distingue I'amidon des substanoes- analogues : une ou deux gouttes
d'une dissolution d'iode dans I'eau (teinture aqueuse d'iode),quiestblune, le colorenten unbleu plus ou moins violaoé. Dans les plantes qui les ont produits, les grains ou grâDules d'amidon remplissent des cellules formées .elles-m,êmes d'un-e substance distincte de l'âmidon, mais ayant la mêrne composition chimique, et que I'on nommc la cellulase. Voici cette composition : {00 gr{rmmes d,amidon sec et pur renferment 45-gr. de carboue, 4g gr. d'oxygène et ô glt1pgs d'hydrogène ; on Ia représenie par ia fjlr Hr0 ()10. Lorsque I'on rnet de I'amidon - t'Empois. dans I'eau froiCe, il ne- s'y dissout pas ; si on Ia chauffe vers ulle température d'une soixantaine de de.qrés, I'arninotation
509.
don, clont les grains se rompent et s'exfolient, devient une rn&sse visqueuse,blanohâtre et transluci de,I'empois desblanohisseuses. Alors la teinture aclueuse d'iode lui donne une ooloration bleue beauoo-up plus int_ense, pârce qu'elle agit non plusseulement sur I'extérieur de chaque granule, mâls
our toute
sa mâsse.
5tO. - Translormation de l'Amidon en Dextrine. Enfermez hermétiquement dans un tube de verre un -mélange d'eau et d'arnidon ; chauffez pendant plusieurs heures jusque vers {70o : Ie mélange finit par sréolaircir of devient gélatineux et transparent comme de la gomme fondue dans I'eau. Il y a eu une transformation : I'inrirlon s'est ohangé en une nouvelle substance nomm ée d,extrine. Celle-ci, tout oomme la cellulose, a exactement la composition (Clt Hto O'0\ de I'amidon ; mais c'est un troisiè-me
corpsdistinot des deux autres. La dextrine est soluble dans l'eau froide aussi bien que chaude, où ne se dissolvent ni la cellulose ni I'amidon. La teinture aqueuse d'iorle qui bleuit l'amidon, colore la dextrine en rouge vineux. Cette transformation de I'amidon en dextrine se produit par d'autres moyens encore que celui qui vient d'être indiqué : en ohauffant à sec I'amidon jusqu'à 200o; en lo mettani dans I'eau bouillante aigu-isée d'acide sulfurique; 'enfin en le soumettant à I'action de certrines matiôres organiques ezotées, telles le gluten,l'albumine. Un faitvul-
42I} LEg TRANSTORMATIONS DEg SUBSTANCES ORGANIQUES'
La colle saire met oette aotion journellemeut en évidenoe. gluten-, du et I'amidon de â;i;il;"r;;;;; E-riroi, et I'autre. Abandonnée à p*.is' elleque la farine cont-i;; Iiun aigrit' elle puis. liquiclo' devenir à p". même, elle ne tuta" gluten: lorsCes changu*unrrl-ni fi." sous I'inflùence .u qu'il est parvenu îïf,""g"- I'amiclon en dextrine' oelle-ci En continuant J;àit;;"î dans |u"",àiri colle se liquéfie'acétique' de l'acide naître faire à vient en il .l;agir, que le germc ôînt la germinuiiott des graines, l'amidon pour forI'eau' dans porte avec lui d;T;;;;;;irioluble ae la ieune qlu"l".'Auss!. Ie*germc
il;j-;;;;iètu
't'oà une matière oossède-t-il, avec sa provlsloll à'amidon' 5;#é" ;*ri,e"'ilorliiu,'qoi, dutr.le travait de Ia germirrachange I'amidon en dextrine' ilàtr, -t;t o*me et les animaux mammifères L; àl;.r"tion "trr" du même gen-re' Nos aliments conoffre un autre exemple amylacees ; elles ne peumatières de tiennent beaucoup dissolution dans I'eau' de ulnt et"" absorbéls qu'à l'état I'uu et I'autrs renferment pon"téatique *oo le et sali.r,e La qui' dans la et diastase' la à une matiè ru uroié"r'analogue ;;;.h;;i dans t'intestin duodénum, produp le même effet sur les fécules.
5lt.-Usagesdel'amidon._Lafabricationde la teint'rilpîi*, te cotËge du papier. fait à la mécanique' matières colo' ture et I'irnpression pour eparsslr oertaines
en æuvro rantes ou pour upprêter c-ertaines étoffes' mettent de p ut* i, ais M I'industrie' piapute'for i;;;iJ"; ]"*-t-t1plois. 'le préparation la est important plus cette substanoe, à*r tetotu. atimentaires, tapioca, sagout, salep' arrowroot, eto.
6L2.-Usagesd'elad"extrine._Ladextrines'em-
pfoi", dans bearicoup rle cas, au lieu de la gomme' po-ur pour enooller ipîrâtË"-i;- fti.-danî le tissage des toiles,bandelettes cle les étiquettes goÀÂe"r, po.i* Ii*er les ohirurgie' de appareils certaini -. --- -r^ 5L3. _ transiormation-de I'amidon ou de Ia dexà l'état de I'amidotl de trine en sucre. - Le passage inmétamorphose plus souïent le [u'une n'est à."iri"" Lorssucrée. matière de celui à termédiairu poo.'urlriver Ûtl,onfabriquedeladextrineaumoyendel'eaubouillante *"uurique, il faut se tenir suf ses gardes ;Ëilé;ï;JJàu -f
;;";;;ê1.,
opOr"tion'avânt qu,il se produise du suoro.
l3o
cHAPTTRE Lrr.
8i au contraireon laprolonge, I'amidon, devenu dextrine, se convertit en glucose ou sucre de fécule, ce suore n'cst-pas celui- que nous employons communément et quo I'on tire de la oanne à sucrè ou de la betterave : nous allons apprendre en quoi ils diffèrent. La transfor-
mation de I'amidon en glucose s'obtient d'ailleurs en prol-ongeant I'action de tous les procédés qui I'ont chang'é *n dextrine.
514.
- Le Glucose ou gucre de fécule.
C'est un
corps solide, blano, d'un goùt faiblement sucré-et en même temps un peu piquant. Il se dissout facilement dans I'eau et.quelqJre pe,u dans I'alcool absolu. sa composition chimiqqe. n'est plus celle de I'amidon ou de la àextrine il ; po_ssède_ en outre les éléments de 4 équivalents d'eau l{HO), de sorte que sa notation chimique est Crt Hrr Or.. Nous verrons bientôt qu'une de ses prôpriétés caractéristiques est sa facilité à se dédoubler en-alcool et en acide
carboniqu",\a p-lupart dgr fruits acides, et en parti_ culier le jus deraisin, possèdent du glucose tout formo. Il cxiste aussi normalement dans le foie de lhomme et des animaux supérieurs; enfin il se produit abondamment dans l'urine des personnes atteintes de la redoutable mâladie appelée li aUUOte sucré. Le sucre du miel d,es abeilles est en grande partie formé de glucose. 6t5. - Lre Sucre de canne ou saccharose. Inutile de décrire longuement le sucre ordinaire, dont -chaoun a eu et a tous les jours quelque morceau dans la main. Dépourvu d'odeur commo le glucose, il a une saveur beaucoup plus sucrée; il ee dissout bien dang l,eau froide (3 kilog. de sucre dans { litre d'eau), mais en toutes proqortions dans I'eau ehaude. Insoluble à froid dans I'alôol, il est un peu soluble dang les alcools étendus d'eau. Chauffé_à {60o, il fond en un sirop épais; à plb", il abandonno I'eau dont il contient les éIéments, brunit et se glgge. en ce que I'on nomme lo caramel. Le sirop fondu -marbre à 1.600, brusquement refroidi en le versant zur un huilé_, se prend en une masse transparente et jaunâtre -sucre appelée sucre d'orge lorsqu'on n'y ajoute rien, et de
pomme lorsqu'on y introduit de Ia gelée de pomme relevéo d'un peu d'essenoe de oitron. Une dissolution concentrée de sucre dans I'eau, évaporée à une douce ohaleur, laisse pour résidu de gros cristaux transparents de sucre candi-
LES TRANSFORMATIONS DEg SUBSTaNCES ORGaNIQUES. 43t
Le sucre en pain, du oommerce,
est au contraire formé
de petits crtstaux accolés en une seule masse. Le suore de canne est moins ricbe que le glucose en hydrogène et en oxygène; sa composition s'exprime par
notation CrsHttott Bouilli dans de I'eau légèrement aiguisée d'acide sulfurique, il change de composition et de"ient du gluoose.
la
Ecrasé sous un marteau ou frotté fortement, le suoro ordinaire devient phosphorescent, o'est-à-dire lumineur dans I'obscurité. Ls suore râpé est moins sucré, fond nroins bien dans l'eau et acquiert un léger goùt de brtlé. Le suore de canne n'est pas une production spéciale à la canne à sucre; celui que donne la betterave est abso-
lument identique, et on en trouve dans diverses parties d'une multitude de végétaux : melons, citrouilles, sorgho, mais, navets, carottes, patates, citrons, oranFîes, frnises, etc.
Translormation du sucre de fécule en 5'16. Alcool -par fermentation. -- On connait dans I'industrie sous le nom d,e leuttre de bière une matière formée
de pellicules organisées et qui végète énergiquement, à la manière des moisissures, dans le jus de I'orge germée (maltl, au momentoù il se transfornte eû bière. c'est-ildirc en une boisson alcoolique. Cette transformation consiste essentiellement en une décomposition du sucre de féoule contenu dans le moùt ou jus d'orge germée, et cette décom-
position a lieu sous I'influence de la levfire qui y a été introduite, qui y vit et qui s'y développe. Le priucipal résultat de la décomposition est un dégagement de gaz acide carbonique (C Os) et la production dans le moirt d'un liquide nouveau so substituant au glucose en dissolution ; ce liquide est I'alcoal, composé de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, mais dans d'autres proportions que le glucose ; sa notation ohimique est C{H8O|. Il est facile de montrer que le dédoublement du glucose donne 4 équi. valente d acldo carbonique et 2 équiv. d'aloool; plus 2 équiv. d'eau. CrlFI{lùr{ : Glucoss
ferfl01lr Àlcool
*
-.,^\'..^
4COr + ,æ car-
Ac.
ZHO Eau
bonique
On retrouve les 12 équiv, de carbone, I clans I'alcool et carbonique ; 12 équiv. d'hydrogère ûoll-
-
{ dans I'aoide
I32 .
.
CHAPITRE
tII.
tonus dans I'alcool, font {4, en y-.ajoutant les p équiv. sompris dans l'3,11,;,entin 4 équiv.-a,oi^ygè,n; O-un, i,ufôôof, -oâo. I équiv. dans I'acide carbonique et z Eqoio. r,eau donnent aussi ,14 pourco*n u. ^ 6l'?. r.evtres ou ferments. L'opération qui vient d'être indiquée n'est pas Ia seule- qui sle ;;-;; dans les mêmes conditions. Lorsque le lait's'aigrii, il- y a transformation du sucre de tai't ou lactose en -un 'aoidâ particu. culier,l'acid"e lactique, et oela sous I'infl"unru-à autre espèce de leuùre ou fermenjr petit végétal analogue "ne a la laattre de bière. gui est re ferment atîoolique. ôn no***
fermentations los transformatigns chirniqles provoquées prrr les ferments; ainsi ir y a énco"e, outre le. fermcntaalcoolique lactique, ra fermônhtion icètique, oît f3o.ns ^et l'nlcool se transforme en -uinaigre ou acid,e acëttque; La fermenlation butyrique, oit Ie bèurre rancit en proclïisant un aoide-pa_rtiouliery acid,ebutyrique, d,e â.*u et d'ode_ur fétide ; la fermentatian àmmoniacare, "roJ* où l,urine abandonnée à I'air ohange l'urée qu'eile oontient- en carbonate d'ammoniaque. on en pourrâit oiterquelques autres
moins importantes. Quant aux ferments, ce sont en général des végétaux ulioroscopiques de la classe des champignons, famille des
M uoé dinées o u l\I oi si ss pi gnons pellicularres;.
5L8.
ures, gro upe oes'u'ycô àu"-Ë. (cham-
L'Alcool-ou esprit de vin.
_
L'alcool pur ou
- un liquide incolore et limpide, d'une ààeùr absolu est spéciale, agréable et forte, et d'une savour brfilante. Ir est plus léger que l'oauo no gère paq quer{ue trÀia qo'il eupporte, et bout i une températuie deig'. -(j'est un dissolvant très employé de. beaucoup de matières grasses, des résinos, des essences et des matières oolorantesl rrès avide d'eau il socombine avec.elle pourformer des alcoorrpiu, ou moins étendus, o'sst-à-dirô, plus ou moins forts. Leur forco se mesure à leur densité ; pius l'alcool contient o eau, plue il cgt dense ; on se sert, pour la déterminer., d un aréomètre à poids constant 1chap. xxXIII) appelé'pèse.esprit, pirfoe que dans la langue vulgaire, à éause' de leur raôitite à se convertir en vapclrr, on appelle les alcools des e*pritq et les boissons qui en contiennLnt, des liqueurs spirùtueure.s- on nomme alcoomètre un aréomètre du c* g"o"",dont la tige porto uno échelle de degrés construite"de façon à
LES TRANSFOI]ÀTATIONS DES SUBSTANCES ORGANiQUES. 433 ee que les chiffres de chaque degré indiquent combien pour
ceni renferme d'alcool absolu
Ia liqueur ofi I'alcoomètre
s'enfonce jusqu'à ce degré-là'
Les alcools-de diverses forces et surtout I'alcool absolu
s'allument et brûlent facilement aveo une flamme bleuàtre. La vapeur d'alcool forme avec I'air un méIange oui fait explosi,on au contact du feu. La combustioil de Italcool, en combinant ce liquide avec I'oxygène de I'air, le oonvertit en vapeur d'eau et en gaz l'aaide carboniquo. .
cfl-t6or {? o - 4 coe + 6 I{O -rr.à6i--+ fi5Ë1è G;-
RiF
L'alcool absolu et les alcools en général sont de véritables poisons lorsqu'on les boit en ]rn p-eu grande quantité. L'usrige habituef des liqueurs alcooliques ruine la santd et VIII). (Chap. ' trâitéIVà chaud par I'acide sulfurique, I'alcool absolu produit un autre liquide extrêmement prompt à s'ér'aporer'
très inflammablé, d'une odeur forte, pénétrante et trèe
agréable, cl'une saveur brûlante et suffocante : o'est l'éther
J,rt]urtque, désigné habituellement sous
lo simple nom
d'ëther.
5r.9. - Les boissons fermentées. - 'I'ous les pouples l'ont usage de boissons fortifiantes dont le principe réconfortant eît I'ulcool, obtenu par la fermentation du jus de divers fruits, des grains germés, de Ia sève de certaiues plantes, du lait ou du miel. ' La pius célèbre desboissons fermentées est le uin, dortt I'nlooôl provient du sucre, analogue au gluoose, gue renferme 16ius exprimé des raisins. Lo cidre ou l.e poirë est du jùs dé pommes ou de poires soumis pareilleme*t à la fermentation alcoolique. La bière a une autre origine; c'est un jus extrait de grains d'orge ge_rmés constituant le malt; oe;ut, nommé moùt, est une dissolution aqueuse tlo glucoie ; on y ajoute des -fruits de houblon qui lui com"nruniquent une laveur amère et un aro,me spécial ; on le fait ensuite fermenter et I'alcocl se produit' oa li.queurs alcooliques des liquides -- On appelle liqueurs que I'o'n'rend plus riches en alcool en distillant les boissons fermentéei. Les eau*-d.e-uie proviennent de la distillatiol des vins ; les rhums. de la fermentation et distilia" EIJC.
-
T. IIL
!j l
I
CHAPITRE LII.
tion dos méIasses et des éoumes du suc.de ra canne ou de la sève dà l'érable à su*e. r,e niriii.;; ;; liqueur préparée avec des merises fermentéer sur reu", noya,rx; le genièure se tiro des baies du g-énévrierl Ë iisna se fait "ta aveo de I'orge, du seigle ou de pomme à; ;;;; prunellos sauvages ; re marasqufn vient du" pê;;;s et des et des prunes; I'hydromel résulte ae ta fermentatiô-n- à-,unu sucrée avec du miel ; le houmouis ou arni,-de ceile"",, du lait dont le suore. ou iactose, dans certaines oonditions, produit de I'alcool.
620' Transformation de en acid,e acétique. - Dans les vases qui contiennent 'alcoor Au virraigre, il n'est pas rare de rencontrer une ra*ge pïrriJri""gruante, boursouflée et qui recouvre toute la" srirfacÀ àu iiquide o'est une sorte de champignon moisissurà;ï;;;""clerme,; vulgairement appelé m9î" ou fleur de iinrigii, c,est Ie ferment de la fermentation acétique, celui quîi"rnrro"*u
.
I'alcool en acide..acétique, car le vinaigre cérique érendu d'eau. î'ou" produire
,i;i il; de l,a_ ï.;;JnJàti"r, on ql.n déposer de la fleur de vinaigil;l;';;rïàc, ";ir. ll" au I litre d'eau additionné
de 2 centilitres d'aroool Iitre d'aoide acérique avec un peu de ph;;p;;t;etder centipour nourrir le ferment. Dès qïe celui-"i io"iru chaux entière. ment la eurface d.u liquide, l'aicool ,, acicle rcétique; on ajoute jour par jour querq".r "ànuu.iù-.n a'atcool nouveau et |on continue jusqu'à ,. ""niiiii"es !-* ïe tiquiae soit tout entier deve'u du vinn"igre semblable à "u. celui du commerce. Cette mérhode a éÈ
p"r_ un".i[n3..;; 62t, Le vinaigre d,,Orléans. _ Laville d,Orléans - longtemps te sège est depuis teur.
d'une aotive -il'r"îuoOu* rarrioaiionïJ vinaigre très renomSé, nrocédé !e pas celui q.ui vient d'ét.e indiqué. ""q"rf bii *" ..rt ie bar1,::_t rlques rangées horizontalement dans u* celrier, et dont les deux fonds sont-percés d'un large trou de bonàe, aux deux tiers de leur diamètre. On me"t dans ;h;;;;. environ 140 litres (r18 capacité)-au-ï""ffi,*puis ro {. .lr litres de vin; tousies
huit jorirr on ourre r0 autres litres pendant trois semaines, ce {ui fait un totar de d0 litres de vin. Au bout de la_quatrièmô semaine, on ruti"*-au'ànuqou barrique 10 litres yiy^a,isru, recomqence l,opéra-Ori tion, reouelllant ainsi 40 t-itres"i-i;on tous les noi;.r-----'
I,ES TRANSFONMATION$ DES SUBS'IANCES ORGANIOULS. 43I,
622. L'Aci4,e,agæe. -soffiparentes lrlcgrps a.la temperature
-
{
L'acide acétique purest très écrataTtes; mais
do | 60 il fond en un liquide inoolore ei limpide, d'une odeur très forte de vinaigi'e et d'un goût acide extrêmement prononoé. on peut I'enflammer et i'i brûre en
ctegâgeant de I'acide carbonique et de I'eau, car sa comgg:tt,1ll,peut se noter ainsi: ôa Hr O.; c.est'donc ;" p;;_
dant de l'hydrogène et en le remplaçant par de I'oxygène que I'alcool est devenu de I'acide ïceiique.
528. Acétates. Comme les acides minéraux. - Les c'est-à'dire produits en dehors des corps vivanis ou des matreres qui en proviennent iacide sulfurique, azotique, carbonique, ohlor.hydrique, etc.), Ies acidestrganiques s'urissent aveo les bares pour îôr*u" d"r-;;ts: L'acide acétique donne d,onc naissince à un genre de sels appelés aeétates ; I'un des. plus imoortants eit I,acétate deftoma ou se, de Saiurne (acide acétique
et
de
piombj, qrt
-ox;.de sert à fabriquer la céruse(car6onate de f lomb)i*i emf ioyie dans Ia peiriture. - 624. - Les corps gras. On appelle ainsi-des rna_ - ou tières proven-ant des animau* dei'vegatoui, .t oe.ig*ées sous les noml graisses, de uà""esl'arc .de d'huiles. Purifiés et fraîoheinent extraits, lu, corp,"ir."r, gra, n'ont^ni couleur, ni_ odeur, ni saveur ils sont p-ùri teg.*, ; que l'eau et ne s'y dissolvent pâs remarquableh,"nt ; aoo" et onctueux au toucher, ils produisent '."* r" rrupier dos
taches à demi transparentes qui ne crisparai**.n[li, torr-
gu'on les ohauffe.
Ils se dissolvent faoilement dans l'éther, dans I'essence la benzine; r'arcool nu l"* âissout qy J9us. Ces propriétés expliqueni I'emploi habituel ds de térébenthine et dans
ces olverses substanc_es po_ur
e'lever les faches de graisso
qui souillent les étoffes. La chareur fond te. .orpl g.", solides; à haute température tous s'enflamm"ni-Jo aonnant, les uns, corffnà_ le suif, une flamme fumeuse, les autres, comme les huiles à brùler, une flamme écrairante et blanche.
Saponilication d,es corps gras. _ La trans. 525:.- caractéristique Iormation des corps grai est cello que l,on désigne sous le nom de saponiftàariin, nom-q"i iàrin.l transformation en sauon. ô_n appejJg salon,'"n Éhi*iu, oute oombinaison d'un oxyde méiallique basiquo avec un
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cHaPITÂE LII.
acide gras ; le eauon ordinaire résulte de la combinaisotr cl'un aoide gras aveo la soudo; le savon inou et brun noirâtre, que I'on nomme la1Jon noir, est à base de potasse. La sàponification est un dédoublement du corps gràs gui donne d'une part une substanoe d'un goût suoré, incolore, inodore, avec la consistance d'un sirop, et appelée principe doux des huiles ou. glycérine ; d'une autre part, un acide gras , acide margarique , acide stéarique , acide oléique, etc., selou la nature du corps gras: la glycérine reste libre ; mais, si dans la réaction intervient une hase, I'aoide gras se combine aveo elle, et donne naissance à un sa,von qui est vn margarate, stéarate ou oléate, c'est-à-dire un sel èomparable aux oarbonates, azotates, sulfates, etc. C'est Chevreul qui, dans le premier quart du xlx" siècle, a déoouvert la véritable nature chimique de ce dédouble. ,ment des corps gras, et qui en a tiré les principes de plusieurs industries inconnues avant lui, notamment la fabri' cation, aujourd'hui si florissante, des bougies stéariques. Les savons. - Cette réaction si importante se 520. produit-par divers moyens : une ftlrmentation du oorps gras, qui le fait rancir; I'action de la vapeur d'eau sur-
ahauffée, o'est-à-dire, portée à une température supérieure à oelle otr elle bout; I'action de I'eau contenant un alcali en dissolution I I'action de I'acide sulfurique à chaud. Quel que soit le moyen employé, le corps grâ9 ne se dédouble qu'en s'appropriant de I'eâu, c'est-à-dire de I'hydrogène et tlo I'oxygène La fabrioation du savon ordinaire consiste dans la saponification du suif ou des huiles d'olive, de coton, de sésame, d'araohis, de palme, par une lessiue (solution aqueuse) de foude à une température de {00' et au-dessus;il en résulte un s&voll dur quiest un stéaratede soudeplus oumoins pur si I'on a opéré sur du suif, un oléate si I'on a employé de* huiles. Ë;?f7.
Les bougies stéariques.
fabrioation des
-La la graisse ou bougies stéariques a pour matière première auif de bæuf. On la saponifie au moyen de I'eau et de la chaux ; puis on décompose le savon de chaux par l'acide aulfurique, ce qui forme du sulfato do chaux et met en Iiberté les acides gras (ac. stëarique qui est solide, ac. aléigue qui est.liquide); ensuite on sépare I'aoide stéarique de I'aoide oléique en les foulant sous une presse qui en er-
LES TRANSFORMATIONS DES SUBSTANCES ORGANIQUES' 43I
Drime celui-ci; enfin on ooule I'aeide stéariqqg fondu dans [es moot.s à bougies ori la mèche est placée d'avance.
Avec toutes sortes de matières grâsses grossières et
infectes onfaitune quatité inférieure de borrgies stéariques sont encore bien supérieures â.ux antiques à bott*"t"hé, qui ^suif. Dnns ce cas, la s-lno1ilcation s'opère if*nauif"s de toyut de I'acide sulfurique chauffé à l00o'
",r52S:
_ Les huiles siccatives
ou non siecatives.
-
Les huiles sont-èles corps gras liquides, tirés, pour la plu-
pîrt,
de fruits ou cle graines-de_végétaux; beaucoup d'entre
èlles sont surtout formées d'oléine (combinaison- d'ac. oléi' qi, et d,e glycérine). Celles-ci, comme I'huilo d'olive, ranà l;aù avec ie temps, mais restent liquides sans t'é- Ëissent paissir; d'autres, comme-l'h_uile de lin, s'épaississent peu à neu et se convertissent fînalement en une matière résitt"o." solide ; les premières par conséquent'ne sèchentpas àr1;uir, oe sont d.eJ huites non siccatiues ; les secondes,-qui sèchent bien, sont clites siccatioes; elles renferment' au lieu d,olèine, un autre corps grâs, appelé ëlaîne,(combinaison à,ac. étaique et de glycërine), qui s'oxyde facilement à I'ai. ut .u transforme ett une sorte do résine gapable de former unvernis.Les huiles de lin, de noix,de chènevisrd'æillette ou pavot sont les principales huiles sicoatives; les huiles " non siccatives les plus c-onntret sont les huiles d'olive, de navette, d.e ôamoliie, de colza, de faines, de noisettes. nÉsuu'i DU cr{ÀPrrRE Le
607.
s
tr an
s
fo
rmat ions des
Ltrr.
su'bst ances or g anlqiles
-'
Les matières féculentes sont formées d'amiclon, et cétte
.ol*iu,r"" est
capable
de subir les plus
intéressantes transfor-
mations. *;ôg-
_ L'smidon, se tire des grains des céréales ou de la pomme un corp' solide,. blanc, a" iàrre; on la nomme alors féc*le. c'est au tousher, sans odeur ni plus lourd que I'eau,
douce
"iurorrri"t, ;;;p'àsé cte graiules mjcroscopiqucs' ct que la teinture il;;;;, i!;;f,j" à'iod* colore in blcu ; elle contient du carbone, de I'hydrosène t;dg.et de I'orYgène. clans I'eau froide, I'amidon, dans I'eau chaude - 1"*rirËr. mais non encore bouillante, forme I'empois' -sio. _ chaufié à I'abri de I'air, dans-I'eau et au-dessus de I'ébultout en garclant Uti;;de ce liquide, I'amidon se changeendextrine' i;.;;;" comp'ositiôn chirrique ; Ia dextrine ee dissout dans I'eau
{38
'
CHAPI?'TË LII.
froide ou ebaude. et lo teinture d,'iode ra -q""îa en ronge vineux. L'amiclon se convertit encore uo - àu*t*i* corore îî iJ".rruon. à ' seb jusqu'à 200o : quand on le traiie par d'acide sulfurioue.i sous l'action iu dio.r.",bouillante acidulée 'eau ;;;il;; azatées germinïtion, sous de airri"r., marière
ii;fl"";-
ta 1;;,î"1. 6ll' - L'amidon sert à faire à coter re papier fait à la maehine, À épaissir r"r .â"i.'"rloor'r" 'empois, ;;i;;;r;"fi'i;pression, dee éroffes .t ,"rt"rri'À prép""., t", rï"oiu, atimen_ L,ilJ"ur"" 612. La dextrine tient lieu de la gomme pour faire d.es collages et- apprêts.
1
513' soumis à l'aetion de bouillante acidulée d,acide surfurique,- I'amidon transformé 'eau âl"i"i"" se eonvertit en sucre cre fécule ou glueose. Tout procéd;q;i-;pt"duit "" cette transformation donne ultérieurement du glocose.' 614' Le sucre de fecùre ou grueose est un sucre moins sucré que le -sucre ordinaire il ; ".nt""iu flus.d,hydrogène et d,oxygène que I'amidon et la dextrine; ilsu âËrout dans l,eau et dans l,alcool absolu.
sucre ordinaire ou suere de canne - Le est plus sucré et insoluble dans'alcoor absoru ;' plus.d,hydro[ène et d.,oxygène que l'amidon et morns.que "à"iiàt le grucose; td'o il fond en un sirop épaiË ; a zri; iiï.;i,r"à une température de ;,Ë;irËène etde I'oxygène et seprendcn L" .o"ru d,orge est re sirop versé Eur un marbre froid' Evaporée "uru*ât. complètement, une dissolution char. gée de gucre laisse descristaux a" rJ"r" candi. Bouilli
te gtucoseen-alcool
nique.
et en acide carbo-
On nomme..levtre
617.
ou ferment tout corps organiré qui végète -dans une matière organique et y produit une transformation chimique I'opération est ùne flcrmeniation.
i
618. L'alcool est un-liquide incolàre, odorant et d,une - plus -uoit r"ouoi brtlante, léger que I'eù .t qoi-"" géle_ pas, à Zgo; ildissout des matières grasses, les'essencàs, les ,*i, risine, .i-il"uo"oup de eouleurs ; il ee coribin" â"iaumuni'avec l,eau et augmente de deneité à mesure que sa f_orce diminou-; oo re *"ro*
esprit
ou
l'alcoomètre.
I
est facilement inflammaHe
JiJ"-te
pese-
au I'eau et de I'acide carbonique "tïeg"g" 619. Les boissons feimentées sont des liquicles obtenus par la fermentation alcoolique : _vin, "ia"à, poi"e, bière I on nomme liqueurs alcootiques les eeux-de_vie, lee ;t;;; ;;;-d;;;îennenr plue d'aicool par suite de h aistiliatiàn. 690. La ferment-ation transfu"*u ibl.ool en acide acétique; ra ûeur de- vinaigre est le ferment.
LES TNANSFORMATIONS DES SUBSTANCES ONGANIQUES 439 621, A Orléans, on fabrique le vinaigre en mettànt le vin peu-
- mois en contact avec du vinaigre. dant un est solide, mais se tiquéfie à-l6o; c'est 522. - L'ocide acétique alors un liquicle d'une- forte odeur et d'un gott trèa acide : le vin' aigreest de I'acide acétique étendu d'eau. acétique forme avec les bases des acétatee I Ie szs. - L'acide de plomb ou.sel de raturne. plus I'acétate connu est 624. Les corps gras sont blancs, inodores, insipides, plus légcrs que I'eau, insolubies-dans l'eau, solubles dans l'éther I ils marquent l-e papier'de taches demi transp*rentes que la chaleur n'enlève pas; ils sont combustibles. aaponifier ; ih ee détlou626. - Les corps gres peuvent toul se blent en glycérine et acide gras' à"s acides gras avec les bases mételli' 626. - La, eombinaison ques foime deg savons I le savon ordinaire est formé ayec Ia soude I
les savong mous, avec Ia Potasse. -ô27. sont faites d'acide stéarique coulé - Les bougies stéaliques d.ans d.es moules ; on fait avec des déchets de graisses des bougies à
bon marché. giccatives rancissent à I'air sanÊ décher ; 628. - Lies huiles non les huiles siccatives Ée prennetrt en une résine qui peut devenir un vernis. qI'ESTIONNÀIR'8.
507. En quol consistent les matlères féculenles ? -508. D'oit tite. t-on I'amldbn I Queiles somt ses proprlétés ? - 509. Qu'est-ce quc 5't0.- Comment conuertl,.t'on I'amidon en desttlne ? l'empols ?
5II. Quels -sont les usages d,et'amidon? - 512. Quels sontles usages de la de-t:trlne ? - 513. Comment lransforme't-on en glucose l'aml'don etlad.eatrtno
|-
514. Quettes sontles proprlétésduglucose?
-
515'
transQuettes sont les proprtëtës ctu stt,cre de cannc ! - 516. Comment iorme-t-on le giucôse en alcool | - 517 'Qu'appelle-t-on leuûtæ 04 fer ments ? Qu'appetle-t-sn, fermert'tation 7 - 518. Quelles sont lcs pt'oprlé' tés ile l'alcooi ? Qu'appelle't'on bolssons fermentëes? Iiquewrs - 519, alcoollques! 520, Commeni transforme-t-on l'alcool en acide acé. Iealnaigre à }rléans 7 - 252 Quellee t|,que ? - 521. Comment falt-on sont tes proprlétës de t'actd'e acétlquc ? - 523. Qu'esl-ce que les acé' 524. QueIIes sont lee pro' tates? Quet' est l,'acétate te plus connu'l 1gi. Quelle est- la proprl.été c^aractérlstique priëtës âes corps grasl des,'orps grasi Qu'est-ce que Ia sapcntficatlon ? - 526- Qu'appelle't'on un sauoni Qu'ist-ce que le sauon orilinalre? le sauon noir ? - 527 Cornment fa-brique-t-in les bougi,es stéarlques ? - 528. Qu'appelle-t'on huiles dccaliues ? hulles non slccallues?
trIN DU COURS SU?ÉBTSVN.
t"
i
I
'TABLE DES MATIÈRES.
PREMIERE PARTIE. iloRGaNISATIoN DE L'HolrME.
Cq.lprrnn t. L'dntéri,cwr du corpt. Les cavités internes.
du tborax. - La poitrine. - Les viseères Le ventre ou abdomen. Lee viscères abdominautr. -crâue - Le et le canal vertibral.
Onlprrnn tr. Lc canal, d,igestlf,
Par or\ passe ce que nous mangeons. Structure do la bouche. - Leg dents. La dentition de lait. Les soins
qu'il faut donnerà la bouehe et aut dents.
bouche.
L'cesophage
entrailles.
et
I'eetomac
-
L'arrière-
Lee -intestins
CuÀrrrnn ul.
ou
{6
La, digesti.on des
aliments.
Qu'appelle-t-on aliments ? - Les boissons, le sel. - L'eau etQu'est-ce f,êB d,iverses destinations de nos aliments. -qu'une digestion I sur leg matièreg - La salive et son astion fdculentes. Ce que c'est que d'avaler. La digestion danr I'estomac. - La bile et les matières gra6sel. L,e chyle va se mêler
a,u
sang.
-
l3f
11'
TABLE DES MATIÈRES.
Cneprtns ry.
?3
La régi,ne alimentaîre.
Ler divers genres de régimes. Les repas. nements.
Cstprtnu La
-
La sobrié-té.
_
-- La cuisson det aliments. - Les empoison-
La tempÉrance.
v.
28
rctpô,ratî,0n.
rres mouvements de
la poitrine. Âltérations derbir que nour - a_" ."og. _ expirons; changements de eoulenr i;;;;;, quand respire, ee dépouillede l'acirre
il
r;îi" aérierrnes et les"u"uooiqiu poumons. "t Les dangers de - Les voiesLes I'air confiné. asphyries. r,oxy-
gène.
-
OrÀptrnrvr. ta cùrculati,on
. . d,u
BT
wng.
Le sang est de ra chair coulante. et propriétés du - Nature Bang. Le trajet circulaire rru sang. Le cæur .Ji I'o"g"ou qui meù le sang en morvement, _" Les vaisse;*-su.goirrr. différence, y a-t-il entre une artère et une veine ? - Quelle i;-pùJJs ei les - Les battemeuts du cæur et le poulo. coups.
- Les pertes de sang. CsÀplrnn yrr.
--
La chaleur
{6
dw corpe, Ia croissance et l,,ctttt,oti,en, Le.corps de I'homme est une machine. _ Notre corps se maintient à une chaleul ûxe_._- Dangers du froid. I io"oooe_ nients de I'humidité. _ Notre corps perd, po", *o*p.nser co qu'il garde,
CrtÀprtnp vru.
6l
L'i,ntclligencc ct la oolonté. r,e cerveau, la moelre épinière et res nerfs. est le rôrs - euel du système uerveux t _ Tout ce qui santé du ceryeau. - Lavolonté. ge passe en nous sang notre
Cnaptreu tx. Let organes tles
66 sens.
Comment connaissons-nous ce qui nous eutoure ? _ le toucher. - Le gott et l,odorat. _ Les oreilles.
La peau et,
,
.L'æil et '
- courte. I de l'æil. yue longue J vue - L'intérieur Lunettee de myopes. Luuetten de preibytes. -vation - Congnrdelc vue. I'orbite.
4/r3'
TABLE DES il{ATIËNES.
...
cReprrnux.
ffi
trel nnuvemcnts, Structure de nos membres.
Les - Les os. - Les articulations. I'L contraction musculaire. - La gymnastiqne muscles. Les foulures, les luxations et les fractureË.
-
DEI]XIÈME PÀRTIE. LES ÀNIMAUX.
Cnerttnn xr.
r n r . Gt . .
. ,
gF'
Lcs entbratt'chetttents il'u Eègne animul. Répartition des animaux æ Que nomme-t-on des animaux ?
embranchements. - caractères des vertébrés. - caractères caractères des caractères des Mollusques. des annelés. -
-
Rayonnés ou ZooPhYtes.
8S
CuÀprrBu xu. Su,bd,i,uision d,as Yertébrét en, ci,asset. sub.division des embraucheincnts en classes.
- caractères dep Mammifères. - Caractères des Oiseaux. - Catactères dsc Beptiles. - caractèresdes amphibies ou Batraciens. - oara,stères des Poiseone.
Cs.aprrnn
85.
xnt.
uls ion d,es Itl arnnt' ifère s en or d'tes. Différentes conformations des Mammifères. - Mammifères gri portent leurs petits dang une poche sous le ventre' - Mamsrifèrur à une seule paire de membreg. - llammifères à trois et la couformation des doigtasortes de dents. - ie nombre Les 14 ordres de Mammifères'
9ub d't
cItÀPrrEExrY.
' |
4r
' t o' '
ffi
Les trIant nt ifères ongui't'rtlës' Quadrumanes.
-
Famille
canidés. Amphibies.
ctes
-
-
deg
chéiroptères. - Qarnivoret- Insectivores, des $ustélidés. Faruille ursi,jds. - x'anaills Famille des Eyénidés. - F'amille des Félid&,,
-
Rougeurs.
4âl
rABLE DES MATIËNES.
Cs.a.pnnp xv,
r09
Lat lllatnu,dfèret ongulés ct les d,crnicrt ord,rat. proboscidiens. Les sabots. Buminante.
_ _ X.,amille des x'amilre des cervidé;. Fam're des antilo. pes. - des Bovidesl po"n'amille des capridés. n'amille cins. - Jumentée. Famille- des Solipèdes. iL, lf"**i fères à dents uniformes. Cétacée. oamélitlés.-
CnÀptrnp xvr.
126
Subdô,aisî,on des Oi,sdauu en ord,res,
Les ailes.
d
Les patte's. Les g ordres d.,Oiseaux. - Le bec.^-passereaux. Perroquets. Grimpeu-rs. -Dentirostres- x'am'le des- conirostres. '-- Famille des rrËi'u a", Ténuirostres. - Familre des n'issiroetres. ramiiru a.ï synpassereaur dactyles. utileg ou nuisibles. _ Oiseaux de prole.-- Pigeons. Gallinacés. _ Coureurs. _ É""nïriurr. - Palmipèdes. Cgeprrnr xvtt. 143
Loe troia ctrataes de Vertébrh à eang frotil, Les.ordres d_e Reptiles. Crocodilieus. * Sauriene. _ Ophi. - serpents. Les diens. a.'g"t"*àiuor. - Le venindegdes poissons en ord,res. Lasubdivision "tar"r - Malacoptérygieas subbrachiens. _ -acanthopteryiiens. -;naoMalaà"ù;;;'t;;J -minaux. Malacoptérygieus apodes. _'Silï;;Ë";. _ Sélaciens.
Cneprrau xvlrr.
t56 Loc classce d,'ani,ntatto Annelés, Les articulés et reg vers. - subdivision des annelés en clesse'
-
Arachnidee.
-
Cruetacés.
Cneprtnu xrx. Lct divert ordrcc
l6l d,,Lnsectes.
Le- régime d.es insectes
et la conformation de leur bouche. _ Snbdivision des Inse,:tes en ? ordres. _ fnsectes utites ou --C"feàpte"", nuisibles. {Vmfloptères. _ Coléoptères. _ carnassiers-; scarabées ; charançons àt capricot""u"iËurysomèles; Coccinel.les. _ Orrhoprèr"s. NéilpÉ;;;. _ iepi
$3ntères
;
Papiltons propreàent
; dits;
Creioscoiaires
Nocturnes;__Sphiux ; bomuyces NociueË'J-îilËo., et ; , Teignes. IIémiptères. Diptères.
-
-
[t4;v
Tr\f}T,E DBS MATIÈRES.
. . . ' t
Cfl^PrrBEXx. . .
116'
Mol,lusquet ot Zoophytet Moinclre importance des deux derniers embranchements. - Li Les perles et !a maces et Colimaçons. - fltr.ltres et Moules. nacre. -- Les Zoôphytes ou Rayonnés. -- Les Infusoiregou lnfiniment petits.
TROISIÈME PARTIE.
'
LES vÉCÉUUX.
r8l
CEeprtnn xxr.
La racùtc, La vie chez les Yégétaux. - Comment végète une plante' Développement de la racine. Souche, racliceltes et fibrilles.
pivotantes, racines fibreuses. - llacines atlventiver Fonetions des racines.
-ouRacines accesgoires.
-
185
Cseprtnn xxu. La ti'ge et les rarrùedl4o. '
de la tige' - Tiges aériennes' - lige* - L'origine Les rameaux. - liges herbacées, tiges ii* !o"or.t. - Le bois des arbles Dicotylédones' - Ecorce' des racines et cles tiges' tubéreuses Éroductions
Le coilet.
souterraines.
Cgeptnnn
194'
xxrlr.
Lce fcuil'let ct les bourgeons. cl'une feuille. composition -
Feuilles des feuilles. - Diversité et feuilles eomposées. - Organee accegsui-res- tle la tige et des feuilles. - Bouigeon'. - I)iverses Bortes de bourgeon*.
.Ëpi.r
- Oignons et CstPrtnnxxrY... Al,imentation Quels sont
d,ec
bulbes.
2vÈ
plantes et
oégéta'tion'
les aliments des Yégét'aux
I-
Origine des éléments
desplantes._Lesmouvementsdelasève._Fonctionsdes
feuiiles.
ffi
' '
CgePrrnnlxv. ltlantes ' La m,u,ltipl,i'catôon Muttipiication par éclats' - Boutures' d,es
-
Marcottage'
-
Grefre
1{ô
TABLE DEg MATrÉnEg.
-
Multiplication par semenoes.
Floraison.
cencen. -Chatons. -Grappes. -Epis.X'igue. Ombelles. Capituler. Ctt^lprtnu
xxvl. .
-
-
-
Inflores-
Corymbes.
211
Les curollec, Fleurs uniseruées. complètes. gemop'ê- n'Ieurs - Apétales, taleg eù dialypetaies. Corolles dialypétaÈs réeutières. _ dialypétalee irrdgulières. gîmopétales Qorollos - Corolles l-pCiiauthe régulièree. Llorclles gamopétalea irrégutières. des Monoeotyléclones.
CrrepttRnrr\rrr.
. . . .
zzl
.ttami,,net, pi,stdls et frui,ts, Nombre des étamines. - Boudure des étamines entre elles.
Longueur rélative des étamines. des étamines - Insertion dans la fleur. Parties dont se compoÊe le pistil. Organisation du fruit. Pe,rties qui composent le péricarpe. Diverses sortes de- fruits. n'ruits charnus. X'ruits secs - déhiscents. ï'ruits secs indébiscents. fruits - euelques particulière. d'une conformation Germination des grainee -
Caeprrnn xxvrn.
ZZg
Princi,paun lroupcs ,Itt Alègna aâgétal. Bépartitiou des Végétaux en trois embranehements. - Subdivj. sion des Dicotylédones en d.eux sous-embranchements. Lee sous-embranchements se subdivisent en classes.
et dialypétales hypogynes et périgynes.
-
Gamopétales
- Tableau de claseement dee Dicotylédones. Classe des Astéroïdées. - Classe Classe des Verbéninées. des Solaninées. Classe des MalClasse des Cruciférinées. voidéee. Classe des papavé- Classe des Renonculiuées. - Classe des Urticinées. rinéee. et des Ombellinées. Classe - Classee des Caryophyllinées - Amendes Rosinées. Classe des Légumineuses.- Classe des tacêes. des Conifères. des Mono- Classo Classe - Embranchement cotyiédones. des Lyrioidées. Classe des Glumatmbranchement des Cryptogameo, cées. -
4l'.r
TÂBLE DES MATIÈRES,
QUATRIÈ},IE PARTIE. LES MINÉRÀUX.
CuÀplrnnxxrx. t .
. .
r r i . r I a
2i2
Le so| et lcs roches. . La terre labourable et
Ie sous.sol. - Roches sédimcntaires et roches massiveg. Roches siliceuses. Rochcs calcaires. - siliceuses. Roches argileuses. Principaleg roches - Principales roches calcaires. Principales roches argileueee. 'Sel gemme. Roches métalliquee. Boches combustibles.
-
-
C rprtns r(xx. .
288
Let fosti,les et les tcrra'i,ns,
Qu'appelle-t-on des fossiles 1- Les temps gér.rlogiques. - X''ossiles Fossiles cl'eau clouce. marins. Fossiles terrestres. - Les espêces fossiles des espèces actuelles. sout eu général difrérentes Nature des restes fossiles. Les terrains. -terrains - Variété des qui forment le sous-sol- selon les contrées.
Cueprrne xxxr. La séri,e d,es temoàns ct
263 les â,ges géologique*
Les terrains de séd.iment se partagent en quatre périodes. tertiaire secondaire.. Période primaire. - Période - Période Terrain carbonifère. Terrain juet période quaternaire. Dépôts crétacé. rassique. - Terrain parisien. - Terrain quaternaires. L'homne préhistorique. Dépôts- de roches Le sol de la France. massives,
-
OINQUTEI{E PARTTE.
, "nEr[rÈRES CgÀplnnrxxxrr.
NOTTONS DE PHYSTQUE,
..
,
276
La pesantcur, qui tombe. La chute des corps. - Direction d'uu corps Poids - ïJn des corps. corps qui tombe va de plus en plus vite. Calcul du poids d'un corps Les poids spécifrques ou densités. Ia volume connatt Ie volune et d.ensité. d,u dont on Calcul Calcul de d'un corps ûont on couuait le poicls et la -densité.
-
448
TaBLE. DEs r\raTrÈRns.
la densité d'un corps dont on connait le volume et le poids. du premier gcnre. - Levier du - Les leviers. - Levier Levier du troisième genre, La balance. {euxième genre.
- Pesée des corps. CgÂprranxxxrrr.
-
Romaine.
. r . .
288
I) âqwi,lô,b r e d, e s li, qui, il, e a Tout liquitle en repos est soutenu de tous les côtés. Direetion de la surface. Pression sur le fond du vase.- Pres. -d'Archision sur les parois latérales, - Principe - Poussée. Déterminatiou dn volnmc mètle. d'un corps solide. - de la densité d'un corps solide. Corps flottants. - Détermination Les barques et les navires. - Pèse-espritr - Les ballons.Vases et pèse-sels. Les licluides superposés. communi- jets d'eau. quants. Les
-
CflÀPrrBE xxxrv.
296
La, pressian ile L'adr. Le poids de I'air. Expérience célèbre de L'atmosphère. - des montagnes. Les Torricelli. - Mesure de la hauteur baromètres. Les indications du temps. - Pompe aspilante" Pompe aspirante et foulante.
-
CEeprtnn xxxv.
303
In ohalclur et l,a maclaine ù aapcur, La température. - Thermomètre à mercure. - La chaleur dilate les corps, eû le froid les contracte. - Les corps eolides fondent sous I'influence de la chaleur. - Les oorps liquides se transforment en vapeur lorsqu'on les Uondensation des vapeurs. L'évaporation. échaufre. - de - élaetique de la vapeur. Ia machine La forco Idée -à vapeur. Machines à simple efret. Machines à double efret.
trlplrnp xxxvl.
313
Lo lnrnière. La marche de la lumière. et corps transparents.
et lumiêres. Corps opâquJs - Ombres Yitesse de la lumière. - opaques réfléchissent -la Intensité lumière. Ires corpc
ile la lumière. - Les corps transparents changent la direcmiroirs. -tionT,es des rayons- lumineux, - Verres grossissants. - Foyer iles lentilles conyexes. - Lentilles divergentes. * La luaette d'approche solaire. - Lunette de spectacle. - L'arcea-ciel. - Le spectre solaire. - Recompositiou tle la lumière.
t49
TABLE DES MÀÎIÈRES. CFAPITBE
s2l
rxxYu. .
Liai,gui,tle ad'mantéc et l,a boussole' Ires aimants. - Les pôles des aimants'
- L'aiguille rimantéo La boussole. - Déclinaiau nord. eual ttu ù direction ;;;;à et répulsions des Attractious a" I'aiguille aimantée.
-
-
aimantg.
"à"
CEÀPITBD
XXXYIU.
329
.
L'él,cctri,ci'té.
Les attractions électriques'
-
Corot bons ou mauvais conduc-
teursdet'etectricite...-Ilyadeorsortesd'électricitê.inverses.
Les deux étecrricités-ont deÀ propriétés --Distribudes pointes' tion de l'électricité dans les côrpe-' - Pouvoir électrique. Machine À"tio' d.e l'éIec*icité à distanie. I'élecpar rendus Services PiIe éIectrique' Eiectrophore.
-
-
tricité.
CEaPTTBE xxxrx. . . Lc paratonnema. L'électricité dans I'atmosphère. - Lee éclairs, La foudre. - te Paratonnerre'
-
CEÀPrIBE xr,. La t
éIégraPlûe
élc
33$
-
Le tonnerre. 3t3
ctrique,
Lecouranté.lectriqueexerceuneactli-onsurl'aiguilleaimantée. _ aimantation àe. I'acier et du fer d_oUr par les _courauts élcc. graphe électrique. onts. iriqî*î:-îàielÀ"tto:uim - Le têIé lflorse' ]Iali^ùooipolateur de Morse. '- Bécepieur.de -pulateurLt récepteur de Bréguet' Le téléphone' 352
CgnPrrgn xr,r. Le con et
Les corPs sonores'
du son et la vitesse de - La transmission Les trois caractères ou qualités do L'écho' ttu son dépencl de I'ampliâ';;::-i" timbre. -et L'intensité distance' la de vibrations des tude
.Les causeg
du son.
nropaqation.
CgePrrBn
3âc
xr,u.
L e s int o na,tî,ont mu
sùc al'
e
e'
I.l,uuisson,l'échellemusiealeetlesintervallee._Lagamlnc-Accords et disso-
fi"r." et quinte. - Dièzes et bémols' --dépeuilent du nomLes intonatrons - ôitpason. -Relations des nombres r.le vibrations "*"".t, a., vibratio'ns. ["" des nombres de auot f.* clegrés de la garnme' - Les relatione gons *iu*tioo, Iont Ia coicordance ou la discordance des
450
TatsLE DEs untrËnng.
SIXIÈME PARTIE. PREMIÈRES NOTIONS DE CHIMIE.
CnAprrnp xrrrrr. Corps comqtoséa
et corpa
ï:iiîï ytffi ,i j.ïîiî
"
. .
si,m2t1at
;
: o1.î^ "o,0,^.
ï'***,,1îlii*,"jï:ï::i ,:"i' "'-, Cueprrnu xr,rv. Compoeôtôon de
l,air
Maniement de l,air quéûabtes. quéûables.
- !r
i
ra
rr
oi de
s er
îffi ::. 1i',1îi ..r.r372
atntosphérique, r
3
g6p
6@a'
rou8 les gaz eout eonr
saz li. liAnalv .rri,llir," de- l,air p* "ï;i;i"rffij.trr p?r Lavoisier. r," f,-uroiriËl _ Le feu t.o et la- respirJti"".^""j1.?î":j:i--,.g?';-.?ous rJ oxYd "ïi" analyse "*#,ir,:"", par re le p[;'ph;;;iffiâ: phosphorJà fr.,ra rle I'air -
CuaprrBn L'cant, et
xr,y. l,hwni,d,i,té,
.
, 380
Un.même corps 6ous trois norns.
_
::
i':,..ril Ëi;;_: Ëiiiii,ir {i:î".",* F ËË, brouilla'd, la rosée, ""î: re givre. - iryg.ou.ope et nygro*"i"J,"
Cnr.prrnu
xlyr.
r*i ,t i, ,lrou,' ' "Ëi*ii"-u.':til,"îJ#!iî'; ,* "îfllqu,
.Les troàa
390,
gaz dc
acides, neurres ou
lï##î',Tï*prJ'it'-.--ï*T.'u,,XïËll;;l'Yîjff
CnartrnnxLvrr. . r . .Let condpotës de l,rawtc Cinq oxyder.
Le
gaz
.
îî:j
. .
3oB
chimiques. _-ï,,acide azotique. _ _ sels amnroniaËaur.
-,{"-*ilio.ns ammoniac.t Iu^Lîîà!î'u.
Oruprrnp xr.vrlr . Le carbone ct ses oo;pos;.
' ' ' '
Charbons, miae-de-flomb et diamant.
, -
L'acide carbonique.
442
_
& c'" tEcÛNEi LIBRA,TRIE -ouuN PÀlf*^-^^"'^^^^' nu' ît Crusv' tbr
"^Æ
t ,*--v-v$
'gnement Grammatical
Inùuctive Nouvelle lÏléthoûe
d Enset
-==-'
GRAM}IÀIRE et
!. t'*rirge
tles courg
*";;
T' N AI{
ÇA]}P
élénrentaitee ésoles prinrairos rupérieur des
A. VESSIOT Inspccteurgénéraln**.del,Enseigrremerrtprinraire,larrréatdel.lrrstitut pÀRrt' PIrÀrrQuE
EN co,.,-A'oRÀrrorr
"ï;.o^
À. DÀNûUEUGEB
à Paris OiL..t.ur d'écolc comutunale
-Æ
tet
-.^^- nraiidues et gradués' ExerciÎl*-nlltt}Tr"*u, ouvrase oontient qe c.âpi:ïl::l}, s rio ns ouestions des oue li" et portxaits. B orrrats. "" lé notices littérr et un Supplèment
ooo ^"ir;;;*c
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4hûd#fi{il#iffim trilîfiîii:,l,r,ïu'',u",'+,*fi
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:i,,4',**.iffry;,,,",,,*s,iji:i;iff :::
;"
Librairie LEÇh:NE, OUDIN et C'e, 15,
r'ue tle Chuty.
PRÉFACE
3
tujets :-clml,, chnLs, ahlen, chlet'ts, on I'anre\nlra sans peine à rcconnaître que lorsqtte le sujct est au singulier, le verbe est àu singulier, et. qrls s'il est au pluriel, le verbe aussi prend lc plrrriel. Il n'auir donc plus qu'à géuéraliser, et Ia t'ègle sera faite; car faire une règle c'est énoucer sous lbrme générale un fait d'expirience plusieurs fois cunstaté. Le granintailien n'invente pas Ies r'ègles, pas irlus que lc naturaliste n'inve rrte les lois ; I'un et- I'arrtre oÈservent, ôompàrent et généralisent I I'un et.l'autre appliquent la méthocle inductive. Une langue a ses lois qu'elle porte en elle-même I on ne les crée pao, on les formule. L'en'ant a une tendcnce naturelle à la généralisation ; pourquoi ne
sons des mêmes
utiliser cette tendance en la dirigeant ? Si on I'amène à trouvcr lui-même une règle et à la formuler, on lui plocure une salisfaction d'amour-propre, et on I'intéresse à une étude qui passe à bon dloit pour ingrate ; si au contraire on contmence pal ta lui donner toute faite, et, pour ainsi dire, par la lui in,poser, non seulemenI il Ia comprend moins aisément, mais il a moins de goût à I'appliquer. Q:r'on ne se hàte donc pas de faire apprendre les règles par cærlr ; mieux vaut les faire lbire et ntêrne refitire à plusie urs reprises ; la répétition del'expérience les gfarera plus profondi'nrent dans I'espri que des efforts pr'ématurés de mémoire ; et i'applicatrcn dcs règles ne sera qu'un jeu pour celui qui s'on sera rendu tnailrg en les élabtirant. Ces consi.lérations t,xpriquent pourqu.'i, daus not,r'e gramrnairc, les exemples précèdent ies règles, au lieu de les strivle; c'est par i'étude des exenrples que la le(on t!oit eonrmencer, ct le maître I'ela bieu d'en a,jouter aux nôtrcs. Qu'il ne croic pas perdre du tempi en variant, en rrrultipliant les exercir'es qui aclremiltlnt aux règles :- c'esl, autarrt de g;rglré ponl i'rrppliciitirrrr. Dans notrc livre du mâitre, nous montrons commen[ pflr unc sér ie de questions methodiquemcrrt porées. il peut amenef I'enf ruI aussi près qrle possible des éuoncés. Ces dialoques préparatoires se trouvent résuttrés dans Ic livre de l'élèv*e s,us- foiiue d'explications, et les rôgles u'arrivent rlu'à la {irr en nrauière de conclusirrlr. Nrrus pensons tlue I'ernploi srrivi de cette nréthode est propre non seulement à améliurer I'ctude de la gratttmaire, mais à fornrer et à fortifier les esplits. en leur faisant de bonne lteure contracter l'habitucle de I'observatiorr, de la comparaisol) et de l'induction : En i'ap;iliquant nous-mêmes, nous avons été conduits : l. A mriiilier un certuirr ncmbre de définitions, notanrment celles des Dronoms : 2.' A sirnlrlifier certairrcs r ègles soit par dcs rapproclremr.nts, comnro celles des adjectifs, soit pal des retranchements, cornme côlles du DarucrDe Dasse : ' 3. A'tiis'purer cians un nr,lre plus ratirjllllcl Ies notions relativcs au pas
verbe, aui mots invariables, âux préfixes et sulfixes
Àux maîtres ri juger si ces innovatiorrs longtemps mûries sonl aussi des améliorations. À. Vpssror.
GR,IMIIIAIRE VESSIOT Les devoirs d'application groupés sous 420 numéros, renferment en réalité plus de 600-etxercices iépai'tis en deux séries_ gradu,ées: la première série, dite de premlère anrtée, corresponrl aa Cows lloyen, et- les
exercices portentdes numérosimpairs ; la reconde série, dite de deurlëme ûnnèe, correspond aa Cours $ulierleur, et les exercices portent des numéror pairs. Nous avons pensé que ces exercices peuvent sullire au travail diun enfant pendant la périodo la plus importante des études pri' maires élémentaires. Ils ont été placés après le texte de chaque chapitre, et non intercalés, afin d'em,rêcher tout travail machinal et d'ohliger toujours l'élèveà la réIlexion: ils sont assez étendus pour.qu'une partie dc chacun d'eux puisse être faite oralement en classe, à I'appui de la leçon ; enfin ils ont été disposés dans un ordre symétrique, qui ajoute à la clar.é du texte. Trois- caractères principaux distinguent [a parti.e prallçte de cet ouvrage de celle des Élrammaires en usage. 1', ElIe réalise 7n pl,an d'études [rnmmallcale.s I les 420 devoirs se rattachent à trois groupes, dans desproportions_ qui petmettentde faire étudier parallèlemcnt, durant toute I'année scolaire : {" Les- parties du discours, moins le verbe 12 fois par scmaine) ; 2' Le vêrbe 19 fois par semainer. 3' L'analyse etlalexicologie (t f'ris par semaine)r(V- le.tableau' cl'contre)_, dette mànière de procéder apporte une grande variété dans le travail,
rien sacrifier à I'ordre qui re*te déterminé ; on remârquera que cet avantage a été obtenu sans modifÏer la suite des matières telle que I'usage= I'a consacrée: I'instituteur est donc lilrre de tirel parti du plan indiqué ou de n'en pas tenil compte, r'il préfère suivre une autre marche. ll: Elle perm(t'la eorrec:l,rrt 'ntttttteLle et colle ctlue par les éléaes en clnsse, confbrmément à I'arrôté ministériel du l8 janvier 1887, allégeant ainsi ia tâche du maître tout en rendant leg conections de devoirs plus fructueuses pour l'élève. lll. Ette àssocie, dane une rn1sure aussl largeQue pnsslfi1s, l'étuile de auec la, lecture de morceauu empruntés'd nos grands la
Bans
.gramnLdlre
acrnudr,ns,
Tour les morceaux choisis et la plupart des phtases citées, môme de très simnles. sont suivis du nom de leur auteur i il y a là unc occasion de faire rem'arquer à I'enfant le rapport qui existe entre la grammaireet la littérature, ei de le familiariser avec les noms de nos grattd,s -écrirains. Diun autre côté, tout en appliquant lcs règles grammaticales, l'élève reCevra. pensons-nous, une préparation indlrecte mais celtaine aux exerCict's âô style. tl s'assimilera tl'utre manièr, constante une foule d'idées saines et eiactes exprimées dans le meilleur, langage, augmentera gon vocabulaire, enrichira sa mémoire d'expressionS et de tours de phraSes lui sot'viront, à i'occasion. oui - Nou, ajoutons en terminant que-lesmorceau; choisis.dispersés dans !'ouvrage peuvenl en oulreservirà la lecture e.lpliquée rt à la récitation. je cet ouNgus*av.,ns consacré tous nos soino à la partie.typographiclue. vr.ge. r.a différence des caractères adoptés -selilrt,qu'il. s'agit. d'ec. nllr,'rllorts eI de remarques on ùe défnillons et de règlts, I'emploi d'un 'cadre SnéCiaI entourairt le texte qui s'adre"se à la deualème r,nnée, ctii-e-ài.e ar Cours Supérleur, enfin la disposition symétrique et Darallèle deS exerCices de premiere onnce 'Couns rllovrnr et de frettriëme année (Couns SunÉnruirn), sont aulant d'améliorationsqui, nous iieipérons, contribueront à rendrC plus pratique et plus aisé I'usage do cel,t'e nouvelle granrmairc.
L'iltrairie LECENE, OUDIN et Cie, 15, t'tte de Clutr,y. â
REPARTITION] DES MATIBRES EN TROIS
GROUPIiS
A étutlier parallèlement durant I'année scolairs (42 SEMAINES)
/ f,e nom. l- er G11OUpp I L'article.qualitl' .^-.-I L'adjectif (2 iôurs par I caiit. semaine) { Les adiectifs déI terminatifs. 84 exerciccs laf f Le pronom, cours. I tes mots. invaria\ ntes.
f,e verbe en qéné-
ral.
Conjugaison(tentPs -
r-,',iii,iril.
GROUPE
PE
(2
jours par
semainel 8,[ exercices prr
couIl.
'
liuires et tentPs rTliiprrrrj. '
des temps Emploi --Ëiïé=mooes.'
Accord du verbe et de l'attribut
sujet. participe.
t"oITISËliiT;;
(l jotn'par l La forrnation des
ExERc.nolà5{.
ExnÀc. n" 55 à 04.
n'65 à 106.
page 37.
ExERc.
Trxre,
Page 0Ê' page 8t.
Exrnc.
n'|01
I
{
lex'ro, Toxru,
Page 294' Exrnc. no 321
à
336.1
-lExrE, ^, Textn,
page
97.
Expnc.
n'133 à t5?.
ExEllc' u'153 à {
page 116. Exattc. u" 177
à
TExtE, page t58' ExnRc. n" ?37 à
rexrn,
n
273 à 28I
!r!e lll2.
?0i. Exnnc. n'9S5 lrxl.ltû. u'297
à à
page 242.
U*oor, n'33?
à
n'353
à
TExrE' nnsc TEXtu,
960
page {?4. Exsnc' n'2ô1 à 9T2
Tr,rxrr, page 188. Excnc'
\em(itte).mols.TuXtl, t";ilification uut 42 exerciccs p* I rrr"r, cours' La poûctuatlon' I'nrro,
(l)
32.
Tpxrp,
toniugaisons di- 'lExrE, _ verses.
avec le
cnoupt
Tcxre,'page
Coni'rgaison (auæi-
Le
Be
rurrrlt)pos" r.
page 256. Exanc'
nasc 97t. Erunc. n'3i3 à 414 i,a3c :l8ti. Exuttc. no 415 à 490
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il.
G. ALLAIS, Docteur ès leltres, Professerrr à la Faculté des lcttrcs cie Clermont- !-errand. M. BIDAAD, Prrifesseur d'Ecole normale. M. B0ITIAT, Inspecteur Primaile. U. B0NNEAU, Inspecteur plinraire. U. E. t. B0UVIER, Ancicri Eiôve de I'Ecole normale de Lons'le-Saulnier', Doctcur ès lettreg U. E, CIIAUVELON, agrégd des le[tres. U. CflEVALLEY, Pr'ofcsseur d'Ecole
GARANDEAU, Professeur d'Ecole normale.
M. JAMÀIS, Frofesseur d'Ecolenormale, Direoteur d'Ecole ânncxe. JOYAU, Doctr.ur ès lettres, Plofesseur de Philosophic à la Faculté des Lettres de Paris. M. L. MONNEI, Anrien Elève de I'Ecole normale de Yesoul, agrégé de Mathé-
M. E
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PËDEMENJ0II, Professeur d'Ecolo norilrale. M. PERRIN Directcur d'Ecole ncrrrnale. M. PIOUET, Directeur cl'Ecr,le normale. M. Ev. BE0DES, Directeur d'Ecule n(rImâle, M. Félix TE0MAS, Docteur ès lettres, Prof,sseur agt'égé de Philosophie au Lycée de Velsaillcs.
nol'ul',1c. DUBOIS, Docteur ès leltres, Maître .le co rfét'ences à la Facuité des
M. Maroel
let[rrs tle I'aris.
lû. A
DESSAUDRES, Professeur il'Ecole nor'ntale. U. DUGAS, Agrégé de PhilosoPhie.
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ABONIYTMENTS Générale seulel Partie Scolaire scLrle FranceetAlgérie,lan l0f.lFranceetAlgérie,{an 6f.lFrrnceetÀlgiric, lanG f.
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Librairrc LEÇilNE, 0UDIN et Cie, 15, rue rle Clung. La Revue I'Instituteur cessc de paritîtle à partir du 90 septernble {893 et fusionne avec la Ret'ue d'Enselgnement pm,maire et primaire supërieur.
se divise en deux parties : la PÀRTIE GÉNÉRAIE deux fois par rn_ois), la PARTIE SC0LAIRE (hebd,"rmadaire). La PARTIE CÉNÉneln vise spécialement l;éducation professionnelle - et pernratcnte, jamais achevée du maître. La Cette Beuue
(paraissant
PARTIE SCOLAIHE a pour objet I'errsaignrment quotidl,en: elle est
le canevas vivant, et constamnrent renouvelé. des diverses leçons que I'école primaile, et même l'école prinraire supérieure, donnenI aux enfants. Donc, Education générale et profersionnelle iy compris ta préparation aux examens), d'un côté ; préparation complète, attentive, minutieuse même, des cours, des leçons de chaque jour, de ['autre. Yoici teSommaire dc la PARTIE GÉNÉRALE_. nunéro du 25 sep-
tembre 1S93. Educatiop etEnseignement.
Du rôle de lagéographie dans I'ensei-
gnement et dans l'éducation -(NIrnce I Durors) . - Le rôle respectif _ de l'école et du réginrent dans l'éducation natiouale (F. Lr:nlrio). Préparation aux eiamens. Instrtectlon pri,malre: Tcxtes de questions posées aux examens oraux ; sujet tlaité : De quelques bt,nnet habltiites à falre prewlre aut,niants iR. TnLlrn).'- Professorat. Sciences: Programme de l'école cle Saint-Cloud; sujets à trairer..Professorat-Lettres : Programme des cours de I'éi'ole de Sainh C,loud ; sujets à trail.er. - Breuet supèrleur : sujets à traiter. _ çst;ficat,rl'aptilude pëdugoqlque: sujets à traitei; sujet trailé.
t'école et I'opinion tlds mâitrês. - Le Conseil suJiérieur de I'lnstruction publique Dnvrxlr). Les écoles d'application (À. Pennttl).
18.
- appliqu6 1 1'lp.pection généralo Le Bulletin de I'lnspection, Les vacances ilans les éioleï normalei et la frapera:-
(J.'Caunlr). serie (L. J.).
-! Causerie li,ltéralre : L'histoire de la Marseillaise (f l.) (Mrunrcn Sottnr,ru). Causerle biologiqwe (8.-L. Bouvren)
Variétés.
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Tolciun Sommaire abrégéde laPaftie scolaire I. Actes ofliciels. II. Chronique de la semaine. (Politique. Litt6rature, Scicrtces - Pédaqosie). et riiéthôdologie. Pédagogie
-
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Programmes, Directions, exercices. - Ecole maternelle et classe calcul. enfantlne : Dictée, -- élocution et composition, - Cours éIéntenlaire : Résumés de moraleet d'rnstruction- civique, ma:iimes, récitatron, composition frauçaise. arithmé- Cours ,noq?n : Résumés de morale et d'instruction civiqrre, mrximes, sciences-. dictées, dictée et récitation composition française, alithnrétiquc et système métrique.- Cou,rs supér i e u r et c our s co tn plé rnent u i re : Résumés de morale e t d' in struction civique, maxinres, dictées, dictée et récitation, conrposition francaise. alithrndtique et svstème métrique. primaircs. Préparation aux èxamen's. Bourses - Certificat d'études d'enseignement prinraire supérieur. Brevet élémentaire.sciences_. dictées, dictée et
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T_,4 RECITATIOI{ AU GERTIFIqAT D'ÉTUDES
PRIMAIRES
EXAMEN ORAL PAR UN INSPECTEUR PRIMAIRE I'arrêté mieonf'rrmément artx prescliptinns de composé Ouvrage aux choisis, 2; jîli i. ; i'bîô :" ;;'; ;;' t.e nd rr t 2 o. morcedésigner le texte qlli candidat Dourta "i-iËJili"à" Drose et Yers. parml iesquels ch i;i;'."îil;"liép,uune orrale de récitation ct de
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cette r'Étrrote, univgrsetenre.t connue et apprdciée, conrpr,epd {0 cahiers. Les eahier! en.o\rteur*-t, à;î,ï. S"L,6 renfclmcnt rles-escrcièes -aurr.es à être lepassés l ceux ,fu pruirià. ci.hier au crayon,
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et inscrit sur les listes déparÉem;;âi;s--"'
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ancien professeur de
physiqLre et rle chimje au .Lycde [.ouis-re-Grand, ancien drrc_cteur de l'rùcore primaire superi.urecài6;,.;. " officjer de ra Légion d'honneui et aà-r;iistruàiiàiiil,iiôr..
t"ffi,itjT,?,iHji;l',"',:_:].1:"y:i"jj:r:î:-lll:lu,.loi.q
enfanrine,. ouvras€ conre.i,",ri
Bravures:r.+:gl,S.ii;i,.i'i"rii"liâ,'H';lr;X"r,,:fl. contenu"f o. no,i''ù,àuïli'ô*,iiËJit-tË iiii,i.ii,l;,*1. Iï, vol.T,îj3",^îuvrase in-{9, 0" 0,titiôn. n80 Cours urs snpérieur' supérieur,- ouvraqe ouvrage pouvant pou\r servir de préparution a$ Bfeaer, vvû! t'çrrtcl"ullétënentairi,ïti p, be é.liiion. fort volurno in-f in-|2, é.liiion. j1_1-o-1',bleus'es
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Tllllg,,gléHJqçip*11qr1r"qtlf ' dc jeuttes firres,par J..vieiilol, direcreurrg,-iÏ;H;},,Ë.ï:,ï.ï,î:,iï##lï ae lnàoreio]'"m.Ë;.""il;id'\ï';lii: in-{9, illustr'é,
cartonné.
.ou"rhge-iàuii)më au àoncours ,uuertpar I.e d,épartement -- rd, srrrr-irfe2 rieure tt honorë il'une soascyi.ption (,?L Con:eil lleherïr.-- "" de o]Ë"f;;, Méthode ne
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ifill,i}rifrii,Tï;.fti;,,1[,,'oï.1.*lî,"jjiîji ,{gg.qin,sur bcau papier'à aessin. Le ciÏil;';;ôl L; ;;i"iË. îd H-ifÎ,ilïJ.";ài,l'inrds -- '-'ùî'.pë"imen de chaque cahier est envoyé franco
sur demande.
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rï,Perspective d'observation' lj.if,: i:._,ïjliË'ï.:'tr;;i:aîïiï.,îïx et des cours supériours des Ecorc. primrires. par E. De'inat, direcnormalc de Lyon, menrbre-du'corrseil .ri-àrrôi. rrc I,Insrrucrio. 1:-r,1,1-"]'É.,9r, publiq.ue, avcc appl;cations paiÀrrduli, protesleur aï;r;;;i,:'Uï;;i: il_b";ËË;;
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