Ankh_ Egyptologie Et Civilisations Africaines

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11/03/2016

ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines

CHEIKH ANTA DIOP

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L'œuvre de Cheikh Anta DIOP :

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­  Considérations  sur  l'œuvre  historique  de  Cheikh  Anta  Diop  sa réception dans le monde académique et institutionnel (cf.  C.  M.  Diop, Cheikh Anta Diop ­ L'homme et l'œuvre, Paris, Présence africaine, 2 ème  éd. 2004)

Une méthodologie novatrice Exigence de rigueur "Réponses à quelques critiques" et débats scientifiques A propos de la critique africaniste Le renouvellement des Études africaines

­ Quelques références sur l'œuvre ­ Références sur l'action politique au Sénégal ­ Références sur témoignages, hommages, commentaires     Considérations  sur  l'œuvre  historique  de  C.  A.  Diop  et  sa  réception  dans  le monde académique et institutionnel   Une méthodologie novatrice

 

L'œuvre de Cheikh Anta Diop fixe un cadre géographique et chronologique neuf  pour étudier  le  passé  des  peuples  Noirs.  Elle  dégage  des  orientations  de  recherche  qui conduisent  à  des  découvertes  insoupçonnées  sur  les  peuples  d'Afrique  et  leurs relations  avec  les  peuples  des  autres  continents.  Ce  faisant,  elle  propose  une méthodologie de recherche historique novatrice.            Le temps historique et l’unité culturelle africaine Au  moment  où  Cheikh  Anta  Diop  entreprend  ses  premières  recherches  historiques (années  quarante)  l'Afrique  noire  ne  constitue  pas,  nous  l’avons  vu  plus  haut,  "un champ  historique  intelligible".  Il  est  symptomatique  qu'encore  plus  d’une  dizaine d’années après, dans le numéro d'octobre 1959 du Courrier  de  l'UNESCO,  l'historien anglais Basile Davidson introduise son propos sur la “Découverte de l'Afrique“ par la question : “Le Noir est­t­il un homme sans passé ?” et que cette même interrogation apparaît sous une forme à peine différente ­"L'Afrique, un continent sans histoire ?"­ dans  un  dossier  photographique  récent  de  La  documentation  française  [Pierre  Boilley, Jean­Pierre Chrétien,  Histoire  de  l'Afrique  ancienne,  VIIIe ­XVIe   siècle,  dossier  n°8075,  mai­juin  2010,  pp. 2­3].

  Dans  son  ouvrage  Cheikh  Anta  Diop,  Volney  et  le  Sphinx,  Théophile  Obenga montre  en  quoi  consiste  l'originalité  et  la  nouveauté  de  la  problématique  historique africaine ouverte et développée par Cheikh Anta Diop.   “En refusant le schéma hégélien de la lecture de l'histoire humaine, Cheikh Anta Diop s'est  par  conséquent  attelé  à  élaborer,  pour  la  première  fois  en  Afrique  noire  une intelligibilité  capable  de  rendre  compte  de  l'évolution  des  peuples  noirs  africains, dans  le  temps  et  dans  l'espace  [...]  Un  ordre  nouveau  est  né  dans  la compréhension du fait culturel et historique africain.  Les  différents  peuples  africains sont  des  peuples  "historiques"  avec  leur  État  :  l'Égypte,  la  Nubie,  Ghana,  Mali, Zimbabwe, Kongo, Bénin, etc. leur esprit, leur art, leur science. ...". [Théophile  Obenga,

     

Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996, p. 28].

Ville de Bénin au 16

ème

 siècle entourée d’un rempart de 30 km de circonférence ; la plus longue rue : 7 km. 250 000 habitants

 

  Nations nègres et Culture – De l'Antiquité nègre égyptienne aux problèmes  culturels de  l'Afrique  d'aujourd'hui–  que  publie  en  1954  Cheikh  Anta  Diop  aux  Éditions Présence  Africaine  d'Alioune  Diop  est  le  livre  fondateur  d'une  histoire  africaine scientifique.  La  reconstitution  scientifique  du  passé  de  l'Afrique  devient  possible grâce à l'introduction du temps historique et de l'unité  culturelle  dans  les  “Études africaines”.   Autrement  dit,  les  sociétés  africaines,  comme  les  autres  sociétés  européennes, asiatiques,  amérindiennes,  ont  une  histoire  qui  s’étudie  sur  la  longue  durée.  S’il existe  une  diversité  évidente  des  peuples  africains,  ceux­ci  sont  cependant rattachés,  à  des  degrés  divers,  les  uns  aux  autres  par  des  liens  culturels multiformes  (langues,  coutumes,  organisation  sociale,  conception  du  pouvoir, totémisme,  philosophie,  etc.),  témoins  d’une  vie  commune  de  leurs  ancêtres notamment  dans  la  vallée  du  Nil,  en  partant  de  la  région  des  Grands  Lacs  (Kenya, Tanzanie).    Par conséquent, l'approche diachronique étudie l’Afrique dans le temps, identifie  les rapports  existants  entre  les  différents  peuples  d’Afrique  et  aussi  avec  ceux  des autres  terres  habitées.  La  dimension  historique  doit  être  introduite  dans  toutes  les disciplines :   “C'est le lieu de dire qu'aucune pensée et, en particulier aucune philosophie, ne peut se développer en dehors de son terrain historique. ... En renouant avec l'Égypte nous découvrons,  du  jour  au  lendemain,  une  perspective  de  cinq  mille  ans  qui  rend possible  l'étude  diachronique,  sur  notre  propre  sol,  de  toutes  les  disciplines scientifiques que nous essayons d'intégrer dans la pensée africaine moderne”  [Cheikh Anta Diop, Civilisation ou Barbarie, Paris, Présence Africaine, 1981, p.13].

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines   L'approche  diachronique  réinsère  l’Afrique  dans  le  mouvement  historique  de l’humanité  duquel  elle  avait  été  exclue,  comme  un  élément  essentiel  de compréhension  de  l’évolution  du  monde  (cf.  Chapitre  1).  Elle  s’oppose  radicalement à  la  méthode  ethnographique  d’étude  des  peuples  non  “Blancs”  qui  juxtapose  des descriptions,  dont  certaines  “feraient  rougir  un  singe”,  des  populations  dans  la synchronie, c’est­à­dire à un instant donné et qui ignore l’évolution dans le temps.   Cette  introduction  du  temps  historique  et  la  restitution  de  l’unité  culturelle africaine constituent un premier apport méthodologique  fondamental  de  Cheikh  Anta Diop dans le domaine de l'histoire des peuples négro­africains.            La réfutation du concept de race au sens de l'idéologie occidentale dominante Un exemple de l'écriture africaine vaï

           

L’étude de l’Afrique était abordée avant Cheikh Anta Diop avec un préjugé racial. En effet,  la  notion  de  race  telle  qu’elle  est  conceptualisée  par  nombre  de  philosophes, les  anthropologues  et  les  ethnologues  occidentaux  depuis  le  Siècle  des  Lumières, établit  des  corrélations  entre  le  type  physique  (que  les  spécialistes  dénomment phénotype  :  couleur  de  la  peau,  nature  des  cheveux,  prognathisme,  etc.)  et  les capacités  intellectuelles  des  individus  [Théophile  Obenga,  Cheikh  Anta  Diop,  Volney  et  le Sphinx, Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996 ; Claude Liauzu, La société française face au racisme  – De  la  Révolution  à  nos  jours, Paris, Editions Complexe, 1999  ;  Dominique  Schnapper,  Sylvain  Allemand, Questionner  le  racisme,  Paris,  Gallimard  Éducation,  2000].  Blanc  est  devenu  synonyme

d’intelligence,  de  rationalité,  de  créativité,  Noir  synonyme  de  bestialité,  de  paresse, d’émotivité.  Il  découle  de  cette  conception  de  la  communauté  humaine  l’existence d’une hiérarchie entre les différentes races.    L’ethnologie  et  l’anthropologie  occidentales  appréhendent  les  sociétés  africaines  à travers ce découpage vertical de l’humanité.   Dans  un  tel  cadre  de  pensée,  un  Nègre  n’a  jamais  créé  de  civilisation,  ou  bien  n’a jamais été l’auteur d’une quelconque découverte ou innovation.   Ceci explique la “naissance du mythe du Nègre [Cheikh Anta Diop, Nations nègres et Culture, 4 ème  édition, p. 49] et la notion de “vrai Nègre” [Jean Vercoutter, L'Égypte et la Vallée du Nil,  Paris, PUF, Nouvelle Clio ­ L'histoire et ses problèmes, 1992, p. 39] sorte  d'outil  méthodologique  conçu par des spécialistes occidentaux pour étudier l’histoire des peuples africains afin de ne  jamais  être  en  contradiction  avec  leur  propre  conception  hiérarchisante  de  la race :   "Les  anthropologues  ont  inventé  la  notion  ingénieuse,  commode,  fictive  du  "vrai Nègre" qui leur permet de considérer au besoin tous les Nègres réels comme de faux Nègres se rapprochant plus ou moins d'une sorte d'archétype de Platon, sans jamais l'atteindre" [Cheikh Anta DIOP, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique  ?,  Paris, Présence africaine, 1967, 1993, p. 24.]

L'idéologie occidentale dominante : La hiérarchisation raciale de J. C. Nott et G. R. Gliddon, 1854 (Cf. Stephen Jay Gould, La Mal ­Mesure de l'Homme, Paris, Ed. Odile Jacob, 1997)

                 

  La “mécanique” du mythe du Nègre/“vrai Nègre” fonctionne de la manière suivante :   ­              tout  fait  de  civilisation  mis  au  jour  en  n’importe  quel  endroit  du  continent africain, est l’œuvre d’un non­Nègre.   ­       tout    peuple  Nègre  responsable  d’une  civilisation  est  en  fait  un  peuple  Blanc, quitte  à  être  un  peuple  Blanc  à  peau  noire  !    Tel  est  le  cas  des  Égyptiens,  des Nubiens,  et  de  tous  les  autres  Négro­Africains  responsables  des  constructions anciennes du Zimbabwe, de l’architecture soudanaise de Djenné et de Tombouctou, de l'impluvium yoruba, etc.   L’étude de la société Baoulé par Maurice Delafosse dans son article “Sur des traces probables  de  civilisation  égyptienne  et  d'hommes  de  race  blanche  à  la  Côte  d'Ivoire [L'Anthropologie,  tome  11,  Paris,  1900],  et  les  considérations  de  Félix  Dubois  sur  la civilisation Songhaï dans son livre Tombouctou la Mystérieuse, publié en 1897, sont des illustrations typiques du mythe du Nègre à l'œuvre dans les “Études  africaines”. Dans le premier cas, seuls des Blancs (introuvables) ont pu apporter les éléments de la  civilisation  aux  Nègres  Baoulés,  et  dans  le  second,  les  Soudanais,  auteurs  des œuvres architecturales des cités du Niger, Djenné, Tombouctou, ... bien que noirs de peau et crépus de cheveux, ne sont pas des Nègres.   Dans  ce  contexte  d'obscurantisme  et  de  racisme  ambiants,  l’apport  déterminant  de Cheikh Anta Diop est : de récuser toute corrélation entre couleur de la peau (l’apparence physique  de manière générale ou phénotype) et capacités intellectuelles,  de  récuser  toute hiérarchie  raciale  :  les  différentes  races  humaines  possèdent  les  mêmes aptitudes intellectuelles. de  réfuter  les  caricatures  raciales  et  de  considérer  les  grandes  familles humaines,  Noirs,  Blancs,  Jaunes,  dans  leur  variabilité  respective  de  types physiques. d’affirmer  l’origine  monogénétique  africaine  de  l’espèce  humaine  :  l’humanité est  une  dans  sa  diversité  [Cheikh  Anta  Diop,  "L'unité  d'origine  de  l'espèce  humaine",  in Actes du  colloque d'Athènes : Racisme science et pseudo­science, Paris, UNESCO, coll.  Actuel, 1982, pp. 137­141].

Dans  Nations  nègres  et  Culture,  en  1954,  Cheikh  Anta  Diop  écrit  à  propos  de  la civilisation égyptienne :   “  […]  la  civilisation  dont  il  [le  Nègre]  se  réclame  eût  pu  être  créée  par  n’importe quelle  autre  race  humaine  –  pour  autant  que  l’on  puisse  parler  d’une  race  –  qui  eût été  placée  dans  un  berceau  aussi  favorable,  aussi  unique”  [Cheikh  Anta  Diop,  Nations nègres et Culture, op. cit., 4 ème  édition, p. 401].

 

Préhistoire, origine de l'homme : Musée d'Olduvaï en Tanzanie

       

Cheikh  Anta  Diop  rend  caduque,  ruine  la  conception  occidentale  hiérarchisante  et hégélienne de l'humanité,  en montrant que si la réalité humaine présente de manière évidente  une  variété  de  types  physiques  différents,  désignés  faute  de  mieux  par  le terme de races, celles­ci sont toutes à placer sur le même plan. Pour lui, la notion de hiérarchie  raciale  est  scientifiquement  un  non­sens.  Les  données  actuelles  de  la science  mettent  en  relief  la  justesse  et  la  précocité  de  l'analyse  de  Cheikh  Anta Diop.

 

En  effet,  aujourd'hui,  la  génétique  récuse  la  notion  de  race  au  sens  d’une hiérarchisation  raciale  affirmant  par  là  même  l'inexistence  de  toute  corrélation, biologiquement  parlant,  entre  la  couleur  de  la  peau  et  les  capacités  intellectuelles

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines

       

des  différents  groupes  humains  de  l’humanité  actuelle.  Mais,  les  généticiens signalent l’existence et la permanence de certains caractères héréditaires comme la couleur de la peau,  et  utilisent  les  termes  de  Blancs,  de  Jaunes,  de  Noirs,  de  race, de facteurs raciaux, etc. [J. Ruffié, De la Biologie à la Culture, Flammarion, Paris, 1976, pp. 392­393 ; J.­Y. Nau, Le Monde, Sciences et Médecine,  Mercredi  15  mars,  1989,  p.  19  ;  R.  Cooper,  C.  Rotimi,  Ryk Ward,  Pour  la  Science,  n°  258,  avril  1999,  pp.  62­68  ;  Jean  Bernard,  Le  sang  et  l’histoire,  Éditions Buchet/Chastel, 1983, pp. 12, 13, 77 ; ...]

  A  titre  d'exemple,  qu'il  suffise  ici  de  citer  la  définition  de  la  race  donnée  par  le généticien, militant anti­raciste, Luca Cavalli­Sforza :   “Un  ensemble  d’individus  qui  ont  une  origine  commune  et  conservent  donc  une certaine  ressemblance  génétique,  c’est­à­dire  une  ressemblance  au  niveau  des caractères dont ils ont biologiquement hérité. Ils peuvent avoir conservé ou non une certaine  identité  culturelle  :  traditions  communes,  langue  commune,  unité  politique, ou  bien  avoir  perdu  l’un  de  ces  traits  ou  plusieurs.  Les  identités  culturelles  sont  en général plus instables, et les identités génétiques plus durables dans le temps ; c’est pourquoi  nous  nous  occuperons  uniquement  de  ces  dernières  pour  définir  une  race” [L. et F. Cavalli­Sforza, Qui sommes­nous ?, Paris, Albin Michel, 1994, p. 326].

  

  Cette  remise  en  cause  radicale  de  la  conception  occidentale  dominante  de  la  race héritée  des  18ème  et  19ème  siècles  constitue  un  deuxième  apport  décisif  de  Cheikh Anta Diop.  

Figurine aurignacienne de la préhistoire en Europe.

                                                                                                                     

    Approche pluridisciplinaire et comparatisme   Une troisième composante de la méthodologie que met en œuvre Cheikh Anta Diop pour  étudier  le  passé  de  l’humanité  réside  dans  la  pluridisciplinarité  et  la  démarche comparative  critique.  Les  disciplines  sollicitées  sont  :  l'archéologie,  la  linguistique, l'ethnonymie/toponymie, la  sociologie,  les  sciences  exactes,  etc.  [Cf.  Cheikh  Anta  Diop,  Antériorité des  civilisations  nègres  –  Mythe  ou  vérité  historique  ?,    chapitre  X  ;  Cheikh  Anta  Diop,  “Pour une méthodologie de l'étude des migrations” dans Histoire générale de l'Afrique : Études et Documents 6, “Ethnonymes et toponymes africains” (1978), UNESCO, 1984, pp. 97­121].

    Concernant  la  documentation,  la  connaissance  directe  des  sources  d'information (textes  hiéroglyphiques,  grecs,  latins,  arabes,  etc.)  doit  être  systématiquement recherchée chaque fois que cela est possible.   Il  accorde  un  rôle  déterminant  aux  conditions  géophysiques  et  matérielles d’existence,    prises  comme  éléments  de  compréhension,  par  exemple,  du  type d’organisation sociale des peuples étudiés.   Il s’agit d’une méthodologie qui offre une toute autre perspective que la  juxtaposition de  monographies  exclusivement  descriptives  dans  des  domaines  cloisonnés, émiettés, sans effort de synthèse, sans vue d’ensemble.   Cherchant  à  dégager  les  grandes  "lois"  qui  gouvernent  l'évolution  des  sociétés,  il opte pour une approche comparatiste du fait humain (langues, institutions politiques, coutumes,  structures  sociales,  etc.)  “non  pas  par  référence,  non  pas  pour hiérarchiser, mais pour comprendre”.  

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines L’approche pluridisciplinaire fait intervenir :   ­ les faits archéologiques.  De l’archéologie il dit : “Elle introduit la certitude brutale là où il n'y avait que doute, scepticisme ou supputation. Ses résultats  ruinent chaque jour  les  dogmes  fondés  sur  les  notions  peu  scientifiques  de  vraisemblance historique…”. ­ “l'ethnonymie et la toponymie”, ­ l'analyse des “faits linguistiques”, ­ l'établissement ”des corrélations entre des événements intérieurs et extérieurs”, ­ l'analyse des “phases d'évolution politico­sociales” des sociétés, ­ les méthodes des sciences exactes, auxquelles l'histoire africaine peut  désormais avoir recours sont : les techniques de datations des échantillons archéologiques, les analyses  chimiques  et  métallurgiques,  les  techniques  de  détection,  la  photographie aérienne, etc. [Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?,  op. cit., Chapitre X : “Esquisse d'une méthodologie en matière d'histoire africaine”, pp. 195­215].

 

Cheikh  Anta  Diop  a  adopté  d'emblée  cette  approche  pluridisciplinaire  en  étudiant l'Égypte ancienne dans son contexte négro­africain :   “Partant  de  l'idée  que  l'Égypte  ancienne  fait  partie  de  l'univers  nègre,  il  fallait  la vérifier  dans  tous  Ies  domaines  possibles,  racial  ou  anthropologique,  linguistique, sociologique, philosophique, historique, etc. Si l'idée de départ est exacte, l'étude de chacun  de  ces  différents  domaines  doit  conduire  à  la  sphère  correspondante  de l'univers nègre africain. L'ensemble de ces conclusions formera un faisceau  de faits concordants  qui  éliminent  le  cas  fortuit.  C'est  en  cela  que  réside  la  preuve  de  notre hypothèse  de  départ.  Une  méthode  différente  n'aurait  conduit  qu'à  une  vérification partielle  qui  ne  prouverait  rien.  Il  fallait  être  exhaustif  ”  [Cheikh Anta Diop, Antériorité  des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?, op. cit., p. 275].

Formation du peuple sénégalais reconstituée à partir de l'ethnonymie.

       

  Analytique,  la  démarche  de  Cheikh  Anta  Diop  est  également  synthétique.  Elle propose une vision cohérente du passé africain. En cela, elle s'oppose à la méthode exclusivement  analytique  et  ethnographique  de  nombre  d'historiens  occidentaux  de l'Afrique,  qui  dissout  la  réalité  collective  africaine  dans  le  menu  détail  rejetant  "à l'infini le stade de la synthèse".   C’est  par  cette  méthodologie  scientifique  novatrice  appliquée  à  l’étude  des civilisations  africaines  que  Cheikh  Anta  Diop  sort  l’Afrique  de  l’ethnologie  coloniale pour la faire entrer dans l’Histoire de l’humanité.     Exigence de rigueur   Dans le domaine de l'histoire africaine Cheikh Anta Diop a donc élaboré un nouveau cadre fécond de recherche et une méthodologie de travail pluridisciplinaire  novatrice. Il reste cependant pleinement conscient des imperfections de son travail :   “L'ensemble du  travail,  n'est  qu'une  esquisse  où  manquent  les  perfections  de  détail. Il  était  humainement  impossible  à  un  seul  individu  de  les  y  apporter  :  ce  ne  pourra être  que  le  travail  de  plusieurs  générations  africaines.  Nous  en  sommes  conscients et  notre  besoin  de  rigueur  en  souffre  :  cependant  les  grandes  lignes  sont  solides  et les perspectives justes” [Cheikh Anta Diop, Nations nègres et Culture, op. cit., p. 12.]   Dans Antériorité des civilisations nègres ­ Mythe ou vérité historique ?, il écrit:   “Dans Nations  nègres  et  Culture,  nous  avions  rapporté  exprès  un  ensemble  de  faits grammaticaux les uns quasi certains, les autres probables ou simplement possibles. Nous étions en effet conscient du fait que la recherche était à peine commencée et qu'il  fallait  reconnaître  le  terrain  et  signaler  à  l'attention  des  futurs  chercheurs africains  tout  ce  qui  méritait  de  l'être.  Certains  critiques  feignent  de  méconnaître cette  attitude”.  [Cheikh  Anta  Diop,  Antériorité  des  civilisations  nègres  –  mythe  ou  vérité  historique  ?, op. cit., p. 275].

  S'agissant  de  l'élaboration  de  son  lexique  égyptien  ancien  ­  walaf  (wolof)  il  précise encore :   “Nous avons établi ce lexique à l'aide du Wörterbuch  [Wöterbuch der Aegyptischen  Sprache, dictionnaire  de  la  langue  de  l'Égypte  ancienne  en  plusieurs  volumes  établi  par  des  égyptologues allemands  A.  Erman  et  H.  Grapow.],  et  des  textes  qui  l'accompagnent,  du  dictionnaire  de

Faulkner et du lexique de Lambert comme cela a été dit page 94. Il va de soi que les fausses  étymologies  sont  nombreuses  dans  un  lexique  de  ce  genre  et  qu'un  long travail  de  plusieurs  chercheurs,  seul,  permettra  de  réduire  progressivement  leur nombre.  Mais  que  l'on  soit  sur  la  bonne  voie,  cela  ne  fait  aucun  doute.  Ce  qui manque  tragiquement,  c'est  le  labeur  des  générations  !”[Cheikh  Anta  Diop,  Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro­africaines, Dakar, Abidjan, Université de Dakar­ IFAN/Nouvelles,  Éditions  Africaines,  1997,  p.  161.Cheikh  Anta  Diop,  Parenté  génétique  de  l'égyptien pharaonique  et  des  langues  négro­africaines,  Dakar,  Abidjan,  Université  de  Dakar­IFAN/Nouvelles, Éditions Africaines, 1997, p. 161.]

  Autrement  dit,  le  cadre  et  les  axes  de  recherches  fixés  dans  Nations  Nègres  et Culture sont solides car scientifiquement étayés. Le terrain de la recherche féconde a été reconnu, déblayé, de nombreuses voies d'investigation ont été tracées, autant de sujets de travail.

 

Un extrait du livre Parenté génétique ... portant sur la similitude des pronoms démonstratifs en égyptien ancien et en wolof, langue maternelle de l'auteur.

         

Cependant, au sein de ce nouveau paradigme de la recherche historique dans lequel l'Égypte ancienne est replacée dans son contexte naturel négro­africain, la tâche du chercheur reste considérable pour  cerner  avec  plus  de  précision  les  liens  divers  qui unissent  l'Égypte  pharaonique  à  l'ensemble  du  continent  sur  la  longue  durée.  De nouvelles  questions  surgissent  sur  lesquelles  les  chercheurs  sont  conduits  à confronter leurs points de vue, leurs interprétations des faits.   Dans sa préface du livre de Théophile Obenga L'Afrique  dans  l'Antiquité,  Cheikh Anta  Diop  rappelle  avec  force  que  dans  cette  quête  de  la  connaissance,  la compétence technique et la mise en œuvre d'une démarche strictement scientifique constituent  des  exigences  incontournables.  Ces  mêmes  exigences  sont  requises pour  instruire  une  critique  constructive.  [Théophile  Obenga,  L'Afrique  dans  l'Antiquité  ­  Égypte pharaonique / Afrique Noire, Paris, Présence Africaine, 1973, chapitre 8, pp. 264­268. Préface de Cheikh Anta Diop.]

 

Cheikh Anta Diop, comme tout homme de science, considère la critique comme une nécessité, une exigence faisant partie de l’appareil méthodologique du scientifique.

 

L’œuvre  de  Cheikh  Anta  Diop  a  fait  et  continue  de  faire  l’objet  d’analyses,  de  critiques  et  de  commentaires  de  la  part  de  spécialistes  appartenant  à  différents

http://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_sur.htm#Considérations_sur_la_réception_de_lœuvre_de_C._A._Diop

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines

     

domaines,  notamment  :  l'histoire,  la  préhistoire,  l'archéologie,  l'anthropologie,  la sociologie, la linguistique, l'égyptologie, la littérature, l'art, la philosophie, la politique. 

 

De  son  vivant  il  a  répondu  aux  critiques  qui  lui  ont  été  adressées  critiques  non seulement par écrit mais également lors de débats scientifiques.

 

   

 

 

         

"Réponses à quelques critiques" et débats scientifiques   En 1967, Dans Antériorité des civilisations nègres ­ mythe ou vérité historique ? Cheikh Anta Diop répond de manière minutieuse, circonstanciée à un certain nombre de  critiques  qui  lui  ont  été  faites  par  les  historiens  africanistes  Raymond  Mauny, Jean  Suret­Canale,  Louis  Vincent  Thomas,  Jean  Devisse  [cf.  Cheikh  Anta  Diop , Antériorité  des  civilisations  nègres  ­  mythe  ou  vérité  historique  ?,  1967,  pp.  229­274  de  la  réédition  de 1993  ;  [Raymond  Mauny,  Bulletin  de  l’IFAN,  Tome  XXII,  juillet­octobre  1960,  n°s  3­4,  Notes bibliographiques, pp. 544­555 ; Jean Suret­Canale, Recherches africaines, n°4, octobre­novembre  1960  ; Louis­Vincent Thomas, “Temps, mythe et histoire en Afrique de l’Ouest”, Revue Présence Africaine,  n°39, 1961,  pp.  12­58  ;  Philippe  Decraene,  Le  Monde  du  5  mars  1965  (p.  6)  :    "Mardi  au  C.H.E.A.A.M.  Un colloque a traité de la psychologie des élites d'Afrique noire”, colloque organisé par le Centre des Hautes Études  Administratives  sur  l'Afrique  et  l'Asie  Modernes  –  C.H.E.A.A.M  ;  Georges  Balandier,  L’Afrique ambiguë, Paris, 1957 ].

 

Deux  rencontres  directes  de  Cheikh  Anta  Diop  avec  d'autres  spécialistes  ont  eu  un écho particulièrement important :   ­  le  Colloque  d'égyptologie  du  Caire  en  1974  où  ont  été  éprouvées  la  solidité scientifique  de  ses  travaux  et  de  ceux  de  Théophile  Obenga  et  la  faiblesse  de l'argumentation adverse. il a été rendu compte de manière circonstanciée des débats et  donc  des  critiques  exprimées  de  la  part  des  uns  et  des  autres  dans  les  actes publiés  par  l’UNESCO  [Le  peuplement  de  l'Égypte  ancienne  et  le  déchiffrement  de  l'écriture méroïtique, Histoire générale de l'Afrique, Études et documents 1, Paris, UNESCO, 1978, pp. 65­71.].

   

 

Rappelons  en  effet,  qu'en  1970,  Cheikh  Anta  Diop  a  été  sollicité  officiellement  par René  Maheu,  directeur  général  de  l'UNESCO,  pour  devenir  membre  du  Comité scientifique  international  pour  la  rédaction  de  l'Histoire  générale  de  l'Afrique.  Le secrétaire général de ce comité est le Béninois Maurice Glélé.

 

Guidé  par  son  exigence  d'objectivité  Cheikh  Anta  Diop  pose  trois  préalables  à  sa participation  à  ce  projet.  Les  deux  premiers  consistent  en  la  tenue  d'un  colloque international,  organisé  par  l'UNESCO,  réunissant  des  chercheurs  de  réputation mondiale, pour d'une part, débattre de l'origine des anciens Égyptiens, et d'autre part faire le point sur le déchiffrement de l'écriture méroïtique.   La  rédaction  de  l'Histoire  générale  de  l'Afrique  lancée  par  l'UNESCO  rend  primordial de traiter la question de savoir à quelle aires culturelle  et  anthropologique  appartient l'Égypte  ancienne  compte  tenu  de  l'état  des  connaissances.  Une  confrontation  des travaux de spécialistes du monde entier lui apparaît indispensable pour faire avancer la science historique.   Le troisième préalable concerne la réalisation d'une couverture aérienne (par avion et satellite)  de  l'Afrique  susceptible  de  révéler  les  voies  anciennes  de  communication du continent et l'existence de vestiges archéologiques.   C'est  dans  ce  contexte,  que  se  tient  au  Caire  du  28  janvier  au  3  février  1974,  organisé  par  l'UNESCO  dans  le  cadre  de  la  Rédaction    de  l'Histoire  générale  de l'Afrique,    le  colloque  intitulé  :  “Le  peuplement  de  l'Égypte  ancienne  et  le déchiffrement de l'écriture  méroïtique”. Cheikh Anta Diop se rend en Égypte pour la première fois.   Il  avait  également  demandé  à  ce  que  les  participants  pressentis  soient  contactés longtemps  à  l’avance  afin  qu’ils  puissent  disposer  de  tout  le  temps  nécessaire  à  la préparation  de  leur  contribution  à  cette  future  rencontre.  Il  était  en  effet  essentiel qu’aucun argument autre que scientifique puisse être invoqué pour affaiblir la portée du  compte  rendu  et  des  conclusions  du  colloque.  Dans  le  même  ordre  d’idée,  il  a également  souhaité,  que  le  rapporteur  soit  une  personne  autre  que  lui­même  ou Théophile  Obenga,  les  seuls  représentants,  avec  A.  M.  Abdalla  du  Soudan,  de l'Afrique subsaharienne à ce colloque.   Le  colloque  d'Égyptologie  du  Caire  a  ainsi  rassemblé  vingt  spécialistes,  cinq observateurs  et  deux  représentants  de  l'UNESCO  appartenant  à  quatorze  nations différentes. La psychologie  des  élites  africaines  est  “étudiée”  à  Paris  avec entre  autres  objectifs  détourner  les  étudiants  et  chercheurs Africains  des  travaux  de  Cheikh  Anta  Diop.  Article  de  Philippe Decraene, Le Monde, 4 mars, 1965, p. 6.

 

 

   

­ le Symposium de Dakar de 1982 où l'ensemble de l'œuvre historique, sociologique et égyptologique est mise en question par les universitaires, à l'Université de Dakar, au cours de deux semaines de débats passionnants.

 A propos de la critique africaniste

 

Contrastant avec la lecture critique sereine d'un intellectuel comme Jean Duvignaud [cf.  Jacques  Julliard,  Michel  Winock  (sous  la  direction  de),  Dictionnaire  des  intellectuels  français,  Paris, Éditions du Seuil,  1996, "Jean Duvignaud", p. 415 ; Jean Duvignaud : "Idéologies africaines", in Preuves n°113,  juillet  1960,  pp.  84­86  ;  cf.    C.  A.  Diop,  Antériorité    des  civilisations  nègres  ...,  note  p.  229.],  la

critique  et  le  commentaire  africanistes  se  sont  cristallisés,  ossifiés  au  fil  du  temps autour  des  analyses  et  des  propos  souvent  très  subjectifs  des  premiers  critiques africanistes de l’œuvre cités plus haut [cf. François­Xavier  Fauvelle­Aymar,  Jean­Pierre  Chrétien

Une  partie  des  participants au Colloque  d’égyptologie  du  Caire de  droite  à  gauche  :  W.  Kaiser  (Allemagne),  J.  Leclant (France),  R.  El  Naduri  (Egypte),  T.  Obenga  (Congo),  S. Sauneron (France), T. Säve Söderbergh (Suède), P. L. Shinnie (Canada),  J.  Vercoutter  (France).    Les  autres  participants, dont  Cheikh  Anta  Diop,  étaient  en  face  de  ceux  figurant  sur cette photo.

 

et Claude­Hélène Perrot,  Afrocentrismes.  L’histoire  des  Africains  en  Égypte  et  Amérique,  Paris,  Karthala, 2001 ; Alain Froment, “Origine et évolution de l’homme dans la pensée de Cheikh Anta Diop : une analyse critique”, in Cahier d’Études africaines, La Malédiction, n°121­122, 1991, pp. 29­64 ;  Alain Froment, “Race et  Histoire  :  la  recomposition  idéologique  de  l'image  des  Égyptiens  anciens”,  in  Journal  des  Africanistes, tome  64,  Fascicule  1,  1994,  pp.  37­64  ;  Catherine  Coquery­Vidrovitch,  in  Cahier  d’Études  africaines,  n °125,  1992,  p.  136  ;  Gilles  Boëtsch,  Jean  Noël  Ferrié,  “L'impossible  objet  de  la  raciologie”,  in  Cahier d’Études  africaines,  n°129,  1993,  pp.  14­15  ;    Marc Michel, GDR 118, Histoire  de  l’Afrique  :  Mémoires  et identités. Université d’Aix­en­Provence, décembre 1994 : “Cheikh Anta Diop fabriquant de  mémoire” (sic) ; Jean­Loup  Amselle,  Figures  de  l’afrocentrisme  dans  le  cadre  de  l’atelier  Anthropologie  et  historicité, Enseignement  Anthropologie  sociale,  ethnographie  et  ethnologie,  1997­1998,  p.89  ;  F.  X.  Fauvelle, L'Afrique  de  Cheikh  Anta  Diop  ­    Histoire  et  idéologie,    Paris,  Éditions  Karthala/Centre  de  recherches africaines  ­  Université  Paris  I,  juillet  1996,  préface  du  professeur  Elikia  M'Bokolo  de  l’École  des  Hautes Études  en  Sciences  Sociales  ;  Jahnheinz  Jahn,    Muntu,  15  ;  M.  Cornevin,  Secrets  du  continent  noir révélés par l'archéologie, Paris, Maisonneuve et Larose, 1998, p. 19,  ...].

 

C'est  ainsi  que  des  auteurs  s'évertuent  par  des  acrobaties  littéraires  interprétatives et/ou s'appuyant sur des écrits de seconde main, à faire dire à Cheikh Anta Diop le contraire de ce qu'il a écrit à l'exemple de ceux qui qualifient l'œuvre de Cheikh Anta Diop d'"essentialiste". Souvent, ces mêmes auteurs en recourant à des amalgames

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines grossiers qualifient aussi Cheikh Anta Diop d'afrocentriste.

 

La critique africaniste montre une adhésion, par filiation intellectuelle, à la conception occidentale  hiérarchisante  de  l’humanité  des  siècles  passés  :  l’expression  de “véritable  gobinisme  nègre”  [Raymond  Mauny  ,  cf.  Bulletin  de  l’IFAN,  Tome  XXII,  juillet­octobre 1960,  n°s  3­4,  Notes  bibliographiques,  pp.  55]  employée  par  l'historien  africaniste  Raymond Mauny  pour  qualifier  l'œuvre  de  Cheikh  Anta  Diop,  illustre  cette  inclination  à  prêter sa propre vision (Blanc supérieur au Nègre) inversée (supériorité du Nègre par rapport au  Blanc)  de  la  réalité  humaine  à  Cheikh  Anta  Diop  .  Qu’un  Nègre  dise  ou  écrive, preuves à l’appui, que les Égyptiens sont des Nègres  est  perçu,  ressenti,  interprété comme : le Nègre est supérieur au Blanc.

 

La substance de cette  critique est révélatrice de la double incapacité de ses auteurs de  concevoir  l’origine  nègre  de  la  civilisation  égyptienne  et  d'admettre  qu’un  Nègre soit le fondateur de l’école historique scientifique africaine. Par construction, l'univers mental africaniste est réfractaire à l'idée même d'une égyptologie africaine.

 

C'est  aussi  l'ensemble  de  cette  critique  africaniste,  éminemment  idéologique,  que Théophile  Obenga  analyse  dans  différents  écrits.  [Théophile  Obenga,  Cheikh  Anta  Diop, Volney et le Sphinx, Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996, chapitre 2, pp. 27­44 ; “Un commentaire sur les  réflexions  de  M.  Luc  Bouquiaux”,  Ankh  n°4/5,  1995­1996,  pp.  317­346  ;  Théophile  Obenga,  “Les derniers remparts de l’Africanisme”, Présence Africaine, n° 157, 1 er semestre 1998, pp. 47­65 ; Théophile Obenga, Le sens de la lutte contre l'africanisme eurocentriste, Paris, Khepera/L'Harmattan, 2001].

 

Cette  critique  africaniste  tente  de  substituer  au  débat  scientifique  des  analyses  de texte et des discussions de nature "psycho­sociologiques" :

 

A  ceux  qui  critiquent  ses  travaux  sans  jamais  se  placer  sur  le  terrain  de  la discussion scientifique, Cheikh Anta Diop  répond :   «On fuit le débat scientifique d’une façon qui ne trompe personne lorsqu’on substitue à la réfutation des arguments une explication “psychologique“ de la motivation d’une œuvre. Nous assumerons toujours allègrement la somme des qualificatifs divers  par lesquels  on  peut  décrire  le  flux  et  le  reflux  de  nos  états  d’âmes  de  “colonisés”  ou d’ex­colonisés  “en  situation  de”,  etc.  Mais  on  peut  rappeler  à  tous  ces  psycho­ sociologues  de  circonstance  ou  de  métier  qu’ils  dissimulent    leur  dérobade  car  les raisons qui poussent à écrire n’ont rien à voir avec la véracité ou l’exactitude de ce que l’on écrit. Or, c’est sur ce terrain qu’ils sont invités à se prononcer. Car il est le seul qui soit vraiment intéressant et accessible à une science objective.» [Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ?, op. cit., p. 11.]

Odile Biyidi relève la nature pathologique de certaines critiques :  “…  Les  réactions  quasi  névrotiques  de  la  critique  à  son  égard  [Cheikh  Anta  Diop] sont  venues  corroborer  ses  dires.  Autant  “on”  accorde  généreusement  au  Noir  une émotion  animale,  un  sens  “inné”  du  rythme,  autant  d'inquiétantes  résistances psychiques, déguisées en objections “scientifiques” empêchent d'admettre qu'il ait pu être  l'artisan  d'une  des  plus  brillantes  civilisations  de  l'Antiquité.”  ["Cheikh  Anta  Diop",  in Dictionnaire des Littératures de la langue française (J. P. Beaumarchais, D. Couty, A. Rey), Paris, Bordas, p.  658  ;  voir  aussi  Alain  Anselin,  "L'adieu  aux  hiéroglyphes  de  Jean  Yoyotte  (1927­2009)",  in  Montray Kréyol, 16 juillet 2009].

En avril­mai 1982, à l'initiative des Éditions Sankoré dirigées par le  linguiste  et  sociologue  Pathé  Diagne,  est  organisé  à l'Université  de  Dakar,  un  symposium  sur  l'ensemble  de  l’œuvre de Cheikh Anta Diop.

  En  1986,  Jean  Devisse,  médiéviste  venu  aux  “Études  africaines”,  adversaire acharné de Cheikh Anta Diop dans les années qui ont précédé le Colloque  du  Caire cité  plus  haut  et  dont  il  a  été  le  rapporteur,  reconnaît  l’existence  de  ses  propres préjugés :   “Je tiens à lui dire  [à Cheikh Anta Diop], et je suis heureux de le faire à Yaoundé, à l'occasion de ce colloque, que je lui suis profondément reconnaissant de m'avoir, par sa  ténacité,  par  son  acharnement  de  chercheur,  contraint  à  modifier  plus  d'un  de mes  points  de  vue,  à  abandonner  nombre  de  préjugés  que  m'avait  inculqués l'éducation que j'ai reçue. Même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui sur tous les points, je lui devais cet hommage”. [Jean Devisse, professeur émérite à l'Université de Paris I,  "Apport  de  l'archéologie  à  l'historien  de  l'Afrique",  in  L'archéologie  du  Cameroun,  Actes  du  premier colloque  international  de  Yaoundé,  6­9  janvier  1986,  études  réunies  par  Joseph­Marie  Essomba).  Ce colloque était présidé par Cheikh Anta Diop.]

  Ces  deux  citations  traduisent  l'existence  d'une  barrière  éducationnelle  et psychologique  qui  empêche  de  considérer  l'Égypte  ancienne  dans  son  contexte naturel  négro­africain,  tant  les  préjugés  raciaux  sont  ancrés,  vivaces  et  vécus, encore aujourd'hui, dans les consciences.

 

En  De  nombreux  universitaires,  historiens,  sociologues, philosophes,    égyptologues,  linguistes,  juristes,  économistes, mathématiciens,  physiciens,  médecins,  …  questionnent  l’œuvre de  Cheikh  Anta  Diop  :  Mamoussé  Diagne,  Pathé  Diagne,Ibou Diaité, Amady Ali Dieng, Adama Diop, Babacar Buuba Diop, Djibril Fall,  Yoro  Fall,  Saliou  Kandji,  Abdoulaye  Kane,  Aboubacry Moussa Lam, Massamba Lame, Geneviève Lebaud, Sékéné Mody Cissoko,  Habib  Mbaye,  Rawane  Mbaye,  Mamadou  Mbodj, Alassane  Ndaw,  Aloyse  Raymond  Ndiaye,  Djibril  Tamsir  Niane, Souleymane  Niang,  Babacar  Sall,  Mame  Sow,  Saxiir  Thiam, Cheikh Touré, Bakary Traoré, …  

 

La  nature  et  l'ampleur  des  enjeux,  en  particulier  l'institution  d’une  recherche historique africaine véritablement scientifique et autonome, éclairent aussi le fond et la forme de nombre de critiques exprimées à l'encontre des travaux de Cheikh Anta Diop  et  de  ceux  de  ses  continuateurs  :  conspiration  du  silence,  procès  d'intention, mépris, ironie, calomnie, insinuation malveillante, ....   C’est ce dont finissent par témoigner certains africanistes eux­mêmes.   En  1980,  deux  linguistes  européens,  Maurice  Houis  et  Emilio  Bonvini,  devant l’imposant  ouvrage  Parenté  génétique  de  l'égyptien  pharaonique  et  des  langues négro­africaines  dont  ils  prennent  connaissance,  se  sentent  obligés,  dans  la  revue Afrique  et  Langage,  de  rompre  le  silence  qui  entoure  l’œuvre  de  Cheikh  Anta  Diop et qu’ils dénoncent. Leur éditorial présentant le compte­rendu critique de ce livre est en effet explicite :   “… l'analyse qui en est donnée le présente comme un dossier ouvert et sur lequel il serait  malhonnête  de  faire  silence  :  les  relations  de  l'Égypte  pharaonique  et  de l'Afrique  Noire  sont  un  écheveau  d'interrogations  que  l'archéologue,  l'historien  et  le linguiste ne peuvent éluder. ”

 

“L'analyse  ici  proposée  accuse  du  retard.  En  effet,  envoyée  à  une  revue  de linguistique  générale,  elle  fut  égarée.  Elle  fut  alors  envoyée  à  une  revue  orientaliste et biblique ; là, on l'accepta sans l'accepter, mais sans pour autant la refuser.  Nous décidâmes  alors  de  publier  le  texte  dans  ce  numéro  d'Afrique  et  Langage.”  [Revue Afrique  et  Langage  (Paris,  n°13,  1 er  semestre  1980)  concernant  le  livre  de  Cheikh  Anta  Diop  Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro­africaines (Dakar, IFAN­NEA, 1977)]

 Cheikh Anta Diop au tableau procédant à une démonstration.

  Dans un article intitulé “Cheikh Anta Diop 1923­1986", et publié dans l’'Encyclopaedia Universalis, Jean Devisse confesse :   “  …  l'homme  et  le  savant  [Cheikh  Anta  Diop]  ont  été  au  cœur  de  trop  de

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines

 

contestations et de controverses, l'œuvre est trop importante pour que le silence  les recouvre. (…) L'Europe, tout particulièrement la France, a beaucoup hésité à prendre en  considération  cet  homme  et  les  idées  dont  il  était  porteur.  (…)  Peu  d'historiens auront  renversé  autant  d'idées  reçues,  bouleversé  autant  de  perspectives,  ouvert autant de pistes de recherches.” [Jean Devisse : "Cheikh Anta Diop 1923­1986", in Encyclopaedia Universalis, Vies et Portraits — Les vies, p. 546.]

 

Cheikh  Anta  Diop  souligne,  lors  d'une  conférence­débat  avec  la  jeunesse  étudiante, que l'un des défis que doit relever le chercheur novateur, lorsqu'il est face à l'hostilité générale, est de défendre sur la durée la vérité scientifique qu'il a établie.  [Conférence de Niamey, 1984].

   

Le renouvellement des Études africaines

  Une  occasion  rare  aussi  pour  la  jeunesse  étudiante  d’avoir  un contact  direct  avec  Cheikh  Anta  Diop,  au  Sénégal  dans  le  cadre de  débats  sur  les  grandes  problématiques  de  l’histoire,  de  la sociologie, de la linguistique, de la philosophie.

   

En 1967, Cheikh Anta Diop annonce déjà la fin de l’africanisme :   «  Il  y  a  lieu  d'insister  en  guise  de  conclusion,  sur  les  nouvelles  exigences  des "Études  africaines"...  Pour  pénétrer  plus  profondément  la  complexité  de  la  réalité africaine, un contact direct avec le milieu, supposant une connaissance des langues africaines,  sera  nécessaire.  La  formation  de  l'africaniste  traditionnel  est  devenue insuffisante.  La  connaissance  de  l'égyptien  ancien,  en  particulier,  deviendra indispensable  pour  faire  des  travaux  sérieux  d'anthropologie  culturelle  sur  l'Afrique noire.  En  effet  on  a  commencé  à  se  rendre  compte  que  l’on  avait  séparé artificiellement, dogmatiquement et anti­scientifiquement, ce qui ne faisait qu’un ; et il faudra bien réunifier les parties pour retrouver l’ensemble, la macro­unité, le sens et la  continuité,  la  profondeur.  A  défaut  de  cette  adaptation,  le  rôle  de  l'africaniste traditionnel sera progressivement réduit à une activité quasi journalistique.    En  réalité,  la  notion  d’africaniste  correspondait  à  une  phase  du  développement culturel  et  politique  de  l’Afrique  noire  dans  les  temps  modernes,  à  une  situation spécifique comme l’étaient naguère la notion de sinologue pour la Chine et dans une grande  mesure  encore  celle  d’orientaliste  pour  l’Asie  occidentale.  Elle  suppose  une tutelle  culturelle  et  intellectuelle.  Elle  sera  dépassée  au  fur  et  à  mesure  que  les Africains  prendront  en  main  leurs  destinées  politiques  et  culturelles  »  [Antériorité  des civilisations nègres ­ mythe ou vérité historique ?, pp. 213­214].

 

L'échec  académique,  entre  autres,  de  cet  africanisme  est  analysé  dans  un  ouvrage édifiant  de  l'historien  Ch.  Didier  Gondola  intitulé  Africanisme  :  La  crise  d'une illusion (L'Harmattan, 2007).

 

Des  ouvrages  collectifs  récents  ont  mis  en  relief  le  rôle  majeur  des  travaux  de Cheikh  Anta  Diop  dans  la  restitution  de  l'histoire  africaine  [Makhily  Gassama  (sous  la

                         

direction  de)  L'Afrique  répond  à  Sarkozy,  Paris,  Ed.  Philippe  Rey,  2008  ;  Adame  Ba  Konaré  (sous  la direction de) Petit  Précis  de  remise  à  niveau  sur  l'histoire  africaine  à  l'usage  du  président  Sarkozy,  Paris, Ed. La Découverte, 2008 ; ...].

 

Par  ailleurs,  l'existence  de  la  recherche  égyptologique  africaine,  l'intérêt  qu'elle suscite,  conduisent  les  égyptologues  occidentaux  à  y  faire  de  plus  en  plus fréquemment allusion dans leurs publications, mais en privant dans bien des cas, le lecteur des références précises des travaux des chercheurs africains, objets de leurs commentaires [Christiane Ziegler, Jean­Luc Bovot, Art et archéologie : l'Égypte ancienne, Paris,  École du  Louvre,  Réunion  des  musées  nationaux,  la  Documentation  française,  Manuels  de  l'École  du  Louvre, 2001, p. 21 ; ArchéoNil, Bulletin  de  la  société  pour  l'étude  des  cultures  prépharaoniques  de  la  vallée  du Nil, n° 0, octobre 1990, p. 2, 8 et 9 ; Jean Vercoutter, L'Égypte et la vallée du Nil, Tome 1, Des origines à la fin de l'Ancien Empire,  Paris,  PUF,  Collection  Nouvelle  Clio,  1992  ;  Maurizio  Damiano­Appia,  L´Égypte, Dictionnaire  encyclopédique  de  l'ancienne  Égypte  et  des  Civilisations  nubiennes,  Paris,  Günd,  1999,  p. 105  ;  V.  Davies  and  R.  Walker,  Editors,  Biological  Anthropology  and  the  Study  of  Ancient  Egypt,  British Museum  Press,  1993,  p.  2.  ;  l'information  donnée  au  lecteur  sur  les  travaux  des  chercheurs  africains  est très  souvent  lacunaire  :  références  absentes  et/ou  incomplètes  ;  Quentin  Ludwig,  Comprendre  l'Égypte ancienne,  Paris,  Eyrolles  Pratique,  2008  :  plusieurs  références  faites  aux  travaux  des  égyptologues africains].

 

On  note,  par  ailleurs,  que  des  égyptologues  anglo­saxons  ont  initié  une  analyse critique de leur propre tradition de recherche en égyptologie :   “It  cannot  denied  that  many  Egyptologists  of  previous  generations  shared  the  racist views  that  were  endemic  in  their  societies,  and  their  work  has  often  reflected  this.” [Ann Macy Roth, “Afrocentrism”, in The Oxford Encyclopedia of Ancient Egypt, Donald B. Redford Editor in Chief, Volume 1, Oxford University Press, 2001.]

  Le Indianapolis Museum of Art aux États­Unis a réalisé une publication collective et une exposition  intitulées  Egypt  in  Africa  [Theodore  Celenko,  editor,  Egypt  in  Africa,  Indianapolis Museum of Art, 1996].

  “Egypt  in  Africa  places  ancient  Egyptians  in  an  African  context,  in  contrast  to  the tendency  of  universities,  museums,  and  the  popular  media  to  view  ancient  Egypt from Mediterranean, Middle Eastern, and European perspectives.”

 

Plus  de  20  ans  après  le  colloque  du  Caire  (1974),  des  colloques  internationaux commencent  à  se  tenir  consacrés  à  la  thématique  Égypte­Afrique  et  où  l'Égypte ancienne  est  progressivement  replacée  dans  son  contexte  africain  :  Antic  Egipte una  civilizacio  Africana,  1996,  Barcelone,  L'Égypte  pré­  et  protodynastique, Toulouse, 2005, Egypt in its African Context, Manchester, 2009, ...

 

Des  résultats  récents  dans  les  domaines  de  l'égyptologie,  de  l'archéologie,  de  la linguistique, de la paléontologie, de la génétique, etc.  soulignent  encore  la  fécondité des  champs de recherche ouverts par Cheikh Anta Diop en 1954 avec Nations nègres  et Culture. [cf. : ANKH, Revue  d'Égyptologie  et  des  Civilisations  africaines  (http://www.ankhonline.com),  E. Huysecom, “Un néolithique ancien en Afrique de l’Ouest ?”, Pour la Science, n°358, août 2007, pp. 44­55 ;  H.  Bocoum  (dir.  publ.),  Aux  origines  de  la  métallurgie  du  fer  en  Afrique  ­  Une  ancienneté  méconnue. Paris,  UNESCO,  2002  ;  J.  M.  Bonnet­Bidaud,  “L’observation  de  l’étoile  Sirius  par  les  Dogon”,  ANKH  n °10/11, 2001­2002, pp. 144­163 ; J. P. Mbelek, “Le déchiffrement des os d'Ishango – Confirmation  de  la naissance  des  mathématiques  en  Afrique  équatoriale  aux  sources  du  Nil”,  ANKH  n°16,  pp.  178­195, 2007 ; B.  Sall,  “Des  grands  lacs  au  Fayoum  :  l’odyssée  des  pêcheurs”,  ANKH  n°  12/13,  2003­2004,  pp. 109­117  ;  Bozet  Nathalie  (édité  par),  Aux  origines  de  Pharaon,  Éditions  du  CEDARC,  2009  ;  David Rosalie  (Edited  by),  Egyptian  mummies  and  Modern  Science,  New  York,  Cambridge  University  Press, 2008 ; Béatrix­Mydant­Reynes, "Comment la civilisation pharaonique est­elle née" in Sciences et Avenir, Égypte  –  3000  ans  d’énigmes,  n°165  janvier/février  2011,  pp.  20­21  ;    Béatrix­Mydant­Reynes,  "Aux origines de l'Egypte pharaonique", Le Monde de la Bible,  n°162,  novembre­décembre  2004,  pp.  19­25  ; Jean­Philippe  Gourdine,  "Contribution  de  la  biologie  moléculaire  du  gène  à  l'étude  du  passé  de l'humanité.  Cas  de  l'Afrique  ancienne  et  moderne,  in  Cahiers  Caribéens  d'Egyptologie,  n°9,  février/mars 2006  ;  Ph.  Charlier  :  interview  par  Caroline  Lachowsky  sur  l'ADN  de  Toutankhamon  dans  le  cadre  de l'émission Microméga diffusée le dimanche 21 février sur RFI ; ...]

 

"[Et]  les  études  africaines  ne  sortiront  du  cercle  vicieux  où  elles  se  meuvent,  pour retrouver tout leur sens et toute leur fécondité, qu'en s'orientant vers la vallée du Nil. Réciproquement,  l'égyptologie  ne  sortira  de  sa  sclérose  séculaire,  de  l'hermétisme

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines des textes, que du jour où elle aura le courage de faire exploser la vanne  qui  l'isole, doctrinalement,  de  la  source  vivifiante  que  constitue,  pour  elle,  le  monde  nègre" Antériorité des civilisations nègres ­ mythe ou vérité historique ?, p. 12].

      Quelques références sur l'œuvre Aux références listées ci­après s'ajoutent celles complémentaires indiquées précédemment.

                       

Ramsès II                                        Un tutsi

   

Général   FALL A. B. : "Cheikh Anta DIOP Docteur ès Lettres", compte rendu de sa soutenance de thèse in La Vie Africaine, n° 6, mars­avril 1960, p. 9. DIOUF Bara : "Cheikh Anta DIOP ", in La Vie Africaine, n° 6, mars­avril 1960, p. 9. KALA­LOBÉ Iwiyè : "Vitalité du "CHEIKHANTAISME", in Revue France Eurafrique, n° 165, septembre 1965, page 10 à 12. DIAGNE Pathé : "Les Noirs, ces précurseurs", in Jeune Afrique,     22 Octobre 1967, pp. 34­35. OBENGA  Théophile  :  "Méthode  et  conception  historique  de  Cheikh  Anta  DIOP",  in  Présence Africaine,  n° 74, 2ème  trimestre 1970, pp. 3­28. SPADY    James  G.  :  "Negritude,  Pan  Negritude  and  the  Diopian  Philosophy  of  African  History",  in  A Current Bibliography On African Affairs, January Issue, 1972. OBENGA Théophile  :  L'Afrique  dans  l'Antiquité  ­  Égypte  ancienne  /  Afrique  Noire,  Paris,  Présence Africaine, 1973. 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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines L'Harmattan, 2000 ; Préface de Amady Aly Dieng. FAUVELLE­AYMAR  François­Xavier,  CHRÉTIEN  Jean­Pierre  et  PERROT  Claude­Hélène  : Afrocentrismes. L’histoire des Africains en Égypte et Amérique, Paris, Karthala, 2001, ouvrage collectif. OBENGA  Théophile  :  Le  sens  de  la  lutte  contre  l'africanisme  eurocentriste,  Paris, Khepera/L'Harmattan, 2001. CESPDES Vincent, Maraboutés, Paris, Fayard, 2004. TOBNER Odile,  Du racisme français ­ Quatre siècle de négrophobie, Paris, Les arènes, 2007. PLUMELLE­URIBE  Rosa  Amélia,  Traite  des  Blancs  ­  Traite  des  Noirs  ­  Aspects  méconnus  et conséquences actuelles, Paris,  L'Harmattan, 2008. ANSELIN  Alain,  "L'adieu  aux  hiéroglyphes  de  Jean  Yoyotte  (1927­2009),  in  Montray  Kréyol,  16

juillet 2009. 

DIAGNE Pathé, L’Afrique, enjeu de l’histoire, Sankoré/L’Harmattan, Paris, 2010.  

 

Nations nègres et Culture (Présence Africaine 1954, 1964, 1979, )   MESMIN Gabriel : " De Her­Ra­Ma­El à Cheikh Anta DIOP", in Le Jour (Haïti), mardi 22 mars 1955. BERTHIER Pierre : " Notre civilisation vient­elle des Noirs ? ", in La Cité  (Bruxelles, Belgique), n° 94, mardi 5 avril 1955, p. 2. NAVILLE Pierre : "Manifeste de la négritude", in France Observateur, n° 288, 17 novembre 1955, pp. 11 ­ 12. GAUDU Georges : "Y a­t­il un miracle nègre ? ", in Tribune Étudiante, n° 9, décembre 1955, p. 14. CZARNECKI Jan, Compte rendu in Le Monde non chrétien, pp. 96­100, janvier­mars 1956. M. P. : "Les Égyptiens étaient­ils des noirs ?, Nations nègres et Culture de Cheikh Anta DIOP", in Franc­ Tireur, 23 février 1956. FLORENNE Yves, "Racismes en chaîne",  in Le Monde, 25 avril 1956. CHARPENTREAU Jacques : " Nations nègres et culture", compte rendu in Masses Ouvrières, n° 119, mai 1956, pp. 89­94. SOCÉ Ousmane : "En lisant Cheikh Anta DIOP", in Bingo, n°42, juillet 1956, pp. 24­25. PÉRIER Gaston : " D' une civilisation à l'autre, Nations nègres et    culture", in L'Afrique et le Monde, 30 août 1956, page 9. MORIN Edgar : "La question nègre", in Arguments, 1ère année n°1, décembre 1956­janvier 1957, pp. 1 ­ 6. GILLAIN F., compte rendu in Rythmes du monde, n° 1 et 2, 1957,    pp. 140­141. "Histoire de la race noire : L' Égypte a­t­elle été la première civilisation noire ? ", in Bingo, n°61, février  1958, pages 10 à 12. MAUNY Raymond : "compte rendu critique de Nations nègres et culture", in  Bulletin de l'IFAN, tome XXII, série B, nos 3­4, juillet octobre 1960, Dakar, IFAN, pp. 544­551. SAINTE FARE GARNOT Jean : "État présent des études égyptologiques, in Revue historique, n° 459, 1961, pp. 99­106. Compte rendu in Revue Française de Science Politique, Vol. 7, n° 2, p. 471. OBENGA Théophile : "Les 20 ans de Nations nègres et culture (1954­1974)", in Présence Africaine, n ° 89, 1er trimestre 1974, p. 214­223. STEINS Martin : Compte rendu in Cultures et Développement, Revue internationale des  sciences  du développement, 1979 (?), pp. 514 ­ 519. Compte rendu in Cahiers du Théâtre Louvain, n°49, 1979 (?). T. D., Compte rendu in France Eurafrique, n° 29, 1979. CONDÉ  Maryse  :  "Nations  nègres  et  culture  ;  Un  ouvrage  fondamental  de  Cheikh  Anta  DIOP",  in Demain l'Afrique, n° 25, 23 avril 1979, p. 75. Compte rendu in Bulletin du Livre, juin 1979, Paris. DECRAENE  Philippe  :  "Un  ouvrage  toujours  d'actualité,  de  l'Antiquité  pharaonique  à  l'Afrique contemporaine", in Lausanne, vendredi 3 août 1979, p. 33. Compte rendu in L'Afrique Contemporaine, n°110, juillet 1980  p. 37. GHASINGA Polepole : Compte rendu in Revue Telema, Kinshasa, (Zaïre), pp. 97­99. 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Compte rendu in L'Afrique Contemporaine, n° 146, 2ème trimestre 1988.     Antériorité des civilisations nègres Mythe ou vérité historique ? (Présence Africaine, 1967)   "Un nouvel ouvrage de Cheikh Anta DIOP", in Dakar Matin, 22 décembre 1967. VANHOVE J., Compte rendu in Bulletin des séances de l'Académie royale des Sciences d'Outre­Mer, Bruxelles, 1968, 2, p. 374. CAVEING Maurice : Notes in Raison Présente, n° 9, janvier­février­mars 1969, pp. 111 ­ 114. BRUNSCHWIG H.  : "Un grand mythe nègre",  Rédaction  des émissions vers l'Étranger, ORTF, Paris le 3 mai 1968. Compte rendu de Office de Coopération Radiophonique O.C.O.R.A.),  N/ref.  D.B.  1208,  14  novembre 1967. Compte rendu in L'Amitié par la Plume, Club des Intellectuels Français, n° 75. ÉTIENNE Jean : "Panorama critique ; Histoire traditionnelle" in Livres­Actualité, avril 1973.     The African Origin of Civilization : Myth or Reality ? (Laurence Hill & Co., 1974)     CLARKE John Henry : Compte rendu in Book Review in Africa, n° 44, april 1975, p. 93. Compte rendu in American Library Association Booklist, July 1, 1974. Compte rendu in AAAS Science Books, Number 4, Volume X, March 1975.     Civilisation ou Barbarie (Présence Africaine, 1981, 1988)   BESSIS Sophie : "La négritude universelle",  in Jeune Afrique, n° 1086, 28 octobre 1981, pp. 76­77. Cf.  aussi  :  "Tempête  autour  de  Cheikh  Anta",  dans  la  rubrique  "Vos  lettres  reçues  et  présentées  par Monique THIBOUT, in Jeune Afrique, n° 1101, 10 Février 1982. AFP : "Civilisation ou Barbarie,  un  nouveau  livre  de  Cheikh  Anta  DIOP",  Paris,  26  novembre  1981, in Bulletin quotidien d'Afrique. Compte rendu in L'Afrique Contemporaine, n° 118, janvier 1982. GUÈYE M'Baye : "Civilisation ou Barbarie de Cheikh Anta DIOP", in Arts & Lettres, le magazine culturel du  SOLEIL, vendredi 22 janvier 1982, pp. 1­2. ANSELIN Alain : compte rendu in Antilla, n° 14, 13 mars 1982,  pp. 35­38.

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines "Civilisation ou Barbarie de Cheikh Anta DIOP :  une œuvre majeure", in Afrique Histoire, n° 5, 1982, pp. 27­33.  ANSELIN Alain : comptes­rendus bibliographiques in Carbet, revue martiniquaise de sciences sociales, n° 1, novembre 1983, pp. 126­131. FEYOU DE HAPPY : "De la vallée de l'Omo à Amon et Amma", in Libération, 18 mai 1982. SOW Mame : "Note sur la notion de plagiat dans l'antiquité grecque à propos de Civilisation ou Barbarie, in Revue sénégalaise de philosophie, revue semestrielle, n° 2, juillet décembre 1982, pp. 130­135. J.  C.,  Compte  rendu  in  Revue  Politique  Africaine  (Littérature  et  Société)  ,  n°  13,  mars  1984,  éditions KARTHALA. SALL  Babacar  :  "Civilisation  ou  Barbarie    par  Cheikh  Anta  DIOP  :  la  fin  d'un  débat  ?"  in  Afrique Histoire, Vol. 2, n° 1, 1984, pp. 32­34. TEREC Emmanuel : "L'analyse de Civilisation ou Barbarie", in Notre Librairie, n° 81, octobre­décembre 1985, pp. 214­215.     Parenté   génétique de l'Égyptien pharaonique et des langues négro­africaines (N.E.A., 1977).   HOUIS Maurice : "Notes de recherches, Égyptien pharaonique et     langues africaines", in Afrique et Langage, n° 13, 1er semestre 1980, p. 69 ; compte rendu critique  du livre de Cheikh Anta DIOP intitulé : Parenté  génétique  de  l'  égyptien  pharaonique  et  des  langues  négro­africaines,  Nouvelles  Éditions Africaines­IFAN, Dakar, 1977.     Nouvelles recherches sur l'égyptien ancien et les langues négro­africaines modernes (Présence Africaine, 1988).   Compte rendu in L'Argus de la Presse, septembre 1988, Paris. DIOP  Babacar  Buuba  :  Maître  assistant  à  l'Université  Cheikh  Anta  DIOP,  Dakar,  Département  des civilisations anciennes : "Essai          d'outre tombe", in Sud Hebdo, n° 18, 18 août 1988, Dakar, p. 5. ANSELIN  Alain  :  "Pour  une  morphologie  élémentaire  du  Négro­africain  —  Essai  sur  l'ouvrage  de Cheikh Anta DIOP, Nouvelles                recherches sur l'Égyptien ancien et les langues négro­africaines modernes", Revue CARBET, Revue Martiniquaise de Sciences  Humaines et de Littérature, n° 8, Fort de France, 1989, pp. 163­174.

   

Alerte sous les Tropiques Culture et Développement en Afrique noire (Présence Africaine, 1990).   DIENG Amady Aly : Cheikh Anta inédit,  in Sud Hebdo, n° 120, 30 août 1990, Dakar, p. 2.

      Références sur l'action politique au Sénégal  

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    Références : Hommages, témoignages, commentaires

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ANSELIN  Alain  :  "Pour  une  morphologie  élémentaire  du  Négro­  africain  —  Essai  sur  l'ouvrage  de Cheikh  Anta  DIOP,  Nouvelles  recherches  sur  l'Égyptien  ancien  et  les  langues  négro­africaines modernes", pp. 163­174.     PRÉSENCE AFRICAINE Revue culturelle du Monde noir, Hommage à Cheikh Anta DIOP, Nouvelle série bilingue, n° 149/150, 1er  et 2ème  trimestres 1989 :

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ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines   OBENGA Théophile  : Propos préliminaire, p. 1. M'BOW Amadou Mahtar , "Hommage à Cheikh Anta DIOP", p. 6. ANDJEMBE  Léonard  :  "Sur  la  rupture  opérée  par  Cheikh  Anta  DIOP  dans  l'historiographie  négro­ africaine", p. 10. ANSELIN Alain : "Les Initiés de l'Aube", p. 20. BAHOKEN Jean Calvin : "Universalité de la pensée philosophique africaine : apport de l'Égypte", p. 41. BEKOLO­EBE Bruno  et NGANGO Georges  : "Crise économique et impératif d'unité en Afrique", p. 51. BILOLO Mubabinge  : "La civilisation pharaonique était­elle KAME/ KMT/NEGRE ? L'état de la question en égyptologie avant et après "Nations nègres et Culture"", p. 68. CASE Frederick Ivor  et CASE Marcel Ivor : "L'héritage égyptien : Perspectives culturelles de l'œuvre de Cheikh Anta DIOP", p. 101. CLARKE John Henrik  : "The Historical Legacy of Cheikh Anta DIOP : Contributions to a New Concept of African History", p. 110. DATHORNE O.R.  : "Africa As Ancestor ; DIOP As Unifier". DIASSENY Dorank Assifat  : "Les fondements philosophiques de la problématique culturelle et politique de Cheikh Anta DIOP", p. 134. DIOP Babacar  : "L'Antiquité africaine dans l'œuvre de Cheikh Anta DIOP", p. 143. DIOP Dialo : "Réflexions sur la pensée politique de Cheikh Anta DIOP", p. 150. ELA Jean­Marc  : "Conscience historique et révolution africaine chez Cheikh Anta DIOP", p. 161. KESTELOOT Lylian : "Du pouvoir à la métaphysique dans le mythe de Seth et Horus", p. 193. LAM Aboubacry Moussa  : "Égypte ancienne et Afrique noire chez Cheikh Anta DIOP", p. 203. NGOM Gilbert  : "L'égyptien et les langues bantu : le cas du duala", p. 214. OBENGA Théophile : "L'économie de la nature ou le Grand Hymne à Aton", p. 249. PFOUMA Oscar  :" L'héritage pharaonique : Hommage à Cheikh Anta DIOP", p. 267. SALL  Babacar    :  "Histoire  et  conscience  historique  :  De  la  philosophie  de  l'histoire  dans  l'œuvre  de Cheikh Anta DIOP", p. 283. SPADY  James    :  "Dr.  Cheikh  Anta  DIOP  and  the  Background  of  Scholarship  on  Black  Interest  in Egyptology and Nile Valley Civilizations", p. 292. TOUNKARA  Boury  :  "Problématique  du  comparatisme  égyptien  ancien/langues  africaines  (wolof)",  p. 313. VAN SERTIMA Ivan  : "Death Shall Not Find Us Thinking That We Die", p. 321. WONDJI Christophe : Pour une histoire africaine engagée et responsable, p. 331. MOITT Bernard : "Cheikh Anta DIOP and the African Diaspora", p. 374. FINCH Charles S. :" Interview With Cheikh Anta DIOP", p. 361. MOORE Carlos : "Conversations With Cheikh Anta DIOP", p. 374.     LE CHERCHEUR Revue scientifique de l'Association des Chercheurs Sénégalais, n°1, Hommage à Cheikh Anta DIOP, Forum sur l'intégration africaine, 1990 :   YÉRO SYLLA : Éditorial, pp. 9­10. DIOP  Cheikh  Anta  :  "Làmmiñu  réew  mi  ak  gëstu",  pp.  16­49,  texte  d'une  conférence  prononcée  en wolof  le  28  avril  1984  à  l'École  normale  Germaine  LEGOFF  de  Thiès  (Sénégal),  présentation  par Babacar DIOP, cartographie par Abdoul N'DIAYE et d'Ibnou DIAGNE, enregistrement de Guedj FALL, transcription de Abdoul Aziz DIAW, révision par Amadou DIALO,  pp. 13­15. YÉRO SYLLA : La vie de Cheikh Anta DIOP : "Une fidélité à la recherche jamais trahie", pp. 53­64. OBENGA Théophile : "Un homme grand par le cœur et par l'esprit", pp. 63­64. NIANG Souleymane : "Cheikh Anta DIOP physicien et humaniste : Le savant multidimensionnel, pp. 65­ 68. HAIDARA Baba Akhib , Introduction au Forum, pp. 71­72. KI­ZERBO Joseph  : "Les trois dimensions d'une intégration authentique", pp. 73­88. DIOUF  Makhtar    :  "La  problématique  de  l'intégration  africaine  dans  l'œuvre  de  Cheikh  Anta  DIOP, présentation par Amady Aly DIENG, pp. 89­102. BARRY Boubacar : "Les problèmes de l'intégration régionale de la Sénégambie", pp. 103­112. Interventions­Contributions : Diathlem NDING (pp. 115­116), Louise Marie DIOP­MAES (pp. 117­124), Théophile  OBENGA  (pp.  125­126),  Alphonse  BLAGUE  (pp.  127­130),  Matiteuw  Chimère  DIAW(pp. 131­134),  Ibrahima  DIA  (pp.  135­136),  Diao  BA  (pp.  137­141),  Joseph  KI­ZERBO  (pp.  143­146), Amady Aly DIENG (pp. 147­149), Boubacar BARRY (pp. 151­152).

 

  Mémoire d'un Continent, émission Radio France Internationale, 1986, Hommage  à  Cheikh  Anta  DIOP,  émission  animée  par  l'historien  Ibrahima  Baba  KAKE,  avec  la participation de : TRAORÉ  Alioune,  historien,  ancien  Secrétaire  Général  du  Comité  pour  la  Rédaction  de  l'Histoire culturelle et scientifique de l'humanité, projet de l'UNESCO. WONDJI Christophe, historien, Université d'Abidjan (Côte d'Ivoire). KAMBOU Jeanne, historienne, Burkina­Faso. IROKO Félix, historien, Université de Cotonou, Bénin.   1987 : L'Université de Dakar devient l'Université Cheikh Anta DIOP.   Arame  DIOP­FAL  :  Recueil  de  poèmes  en  walaf  :  Sargal  Séex  Anta  JÓÓB,  rassemblés  par, Département de linguistique de l'IFAN­C. A. DIOP, Dakar.   DIONGUE Mariétou : Exposition  "Cheikh Anta DIOP : l'homme et l'œuvre 1923­1986", réalisée pour la  première  fois  à  l'occasion  du  40ème  jour  du  décès  de  Cheikh  Anta  DIOP.  ­  Dakar  :  Bibliothèque universitaire centrale, 18 au 30 mars 1986. Exposition conçue par. Présentée au siège de l'UNESCO à Paris du 13 au 21 mars 1989.   Plaque commémorative, hommage de l'Afrique à Cheikh Anta DIOP,  apposée sur la façade de l'hôtel Sully, 29­31 rue des Écoles,           Paris 5ème. Inauguration le 7 février 1988. Initiateur du projet : Le Centre  Culturel  Africain  (CCA)  dirigé  par  le  professeur  Abel  EYINGA.  Têtêvi  Godwin  TÉTÉ­ ADJALOGO, ancien fonctionnaire international de l'ONU, membre du CCA, a assuré la réalisation du projet, cf. JEUNE AFRIQUE nos 1451, 1421 et 1437.   Ibrahima N'DIAYE, dit SEVA  : Stèle commémorative de l'IFAN­Cheikh Anta DIOP, par, 1988.   LE XALAM, Groupe musical sénégalais, cassette audio,. SUPER DIAMONO, Groupe musical sénégalais, Album 33 tours Cheikh Anta DIOP, 1988. EL HADJ NDIAYE, cassette  audio Cheikh Anta DIOP, 1990, Dakar, Sénégal. DOUDOU  NDIAYE  ROSE, Compact Disc Djabote,  "Cheikh Anta Diop", Virgin, 1992. ENRICO MACIAS, Compact Disc, "Nous les Africains" en duo avec TOURÉ KUNDA, trema,1993 RANDY  WESTON,  Compact  Disk,  Khepera,  "Portrait  of  Cheikh  Anta  Diop",  "Borom  xam  xam", Gitanes,1998. AWADI : Album Présidents d'Afrique, 2010.    

 

 

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