Purification - Principes & Methodes (french Edition) - Arnaud Thuly.pdf

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TABLE OF CONTENTS Préambule PRINCIPES «l’Energie Négative» Au delà des mots L’énergie Résiduelle --- Origines de l’énergie résiduelle ----- Influences et conséquences de l’énergie résiduelle --Charge, Intention et Energie --- Définitions ----- L’énergie comme support et vecteur d’information ----- Ancrage de l’information --Les différentes Actions Purificatrices La Purification par Absorption La Purification par Dégagement --- Le dégagement par vibration ----- Le dégagement par séquestration ----- Purification par Répulsion ----- Dégagement par Réaction --Purification par Transformation --- Par Altération du support ----- Par altération de la vibration ----- Par destruction de l’information --PRATIQUE Les Lieux L’ENCENS --- Les Encens qui Dégagent ----- Les Encens qui Transforment --LE SEL LE SON LA SAUGE --- Les Pierres Absorbantes ----- Pierres Répulsives --Ondes de Formes Autres Liquides

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VISUALISATION Les Objets Le SEL L’encens / la sauge L’eau Le Son L’enfouissement Ondes de formes Le feu VISUALISATION PROGRESSIVE L’exécration Le(s) CORPS ENCENS L’EAU LE SEL LE SON LA SAUGE --- Par Fumigations ----- Par Ablutions ----- Par Ingestion --LES PIERRES AUTRES LIQUIDES --- La Bière ----- Le Vinaigre ----- Le Citron --Déchargements pour praticiens l’EAU LE SEL PLANCHE A CLOUS les dérives --- Les Sprays Purificateurs ----- Le Lait ----- Le Miel ----- La Bande démagnétisante ----- Le Pot de terre ----- La Coquilles d’huitre ---

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--- L’Air (le vent) --CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE REMERCIEMENTS

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PURIFICATION Principes & Méthodes

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Il faut apprendre, non pas pour l’amour de la connaissance, mais pour se défendre contre le mépris dans lequel le monde tient les ignorants. Charlie Chaplin

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Arnaud THULY

PURIFICATION Principes & Méthodes

________ 2013 Editions Alliance Magique

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Site Officiel de l’auteur : www.arnaud-thuly.com Blog de l’auteur : www.portail-esoterique.com Page Facebook de l’auteur : www.facebook.com/ArnaudThuly

Editions Alliance Magique 63 rue Monge 32500 Fleurance FRANCE www.alliance-magique.com Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L 122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que « les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information », toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite (art; L122-4). Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, notamment par téléchargement ou sortie imprimante, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Crédit Photos : Peinture Couverture : Sabine Bay / Phénix Bleu / www.sabine-bay.com Montage Couverture : Sylvain Louis Autres images : Arnaud Thuly © Editions Alliance Magique. Tous droits réservés. ISBN : 978-2-36736-005-8 Dépôt légal : 2eme trimestre 2013

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Je dédie cet ouvrage à Grégory Lemarchal et à tous les autres qui, atteints comme moi par cette terrible maladie qu’est la mucoviscidose, n’ont pas eu ma chance d’être greffé. Son destin tragique aura su me servir de guide au milieu des ténèbres lorsque mon état se dégradait de jour en jour, et me donner la force de continuer à espérer et à me battre. Je dédie également ce livre à celui ou celle qui, dans la mort, a su me faire don de la chose la plus précieuse en ce monde : la vie. Je ne peux m’empêcher de le/la remercier sincèrement lui(elle) et sa famille pour avoir fait le choix de faire don de ses organes. Il(elle) m’a ainsi sauvé la vie, ni plus ni moins. Et bien entendu, à tous les médecins qui, souvent oubliés, ont fait un travail extraordinaire. Aucun mot ne pourra jamais suffire à témoigner de mon admiration et à remercier tous ceux qui ont contribué à faire que je suis encore là aujourd’hui pour en parler… http://www.association-gregorylemarchal.com

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PRÉAMBULE

I

l faut bien l’avouer, mon parcours est assez atypique. Très jeune déjà s’est développé en moi cet intérêt pour les choses cachées et autres mystères inhérents à la nature humaine et au monde dans lequel nous vivons, probablement en réaction à la vision très cartésienne dans laquelle nous enferme une civilisation qui, en pleine perte de repères, ne semble avoir trouvé d’autre moyen de subsistance que de plonger les yeux fermés dans un matérialisme qui occulte chaque jour un peu plus la véritable nature de l’homme. Bien que ces questionnements naquirent vers l’âge de 11 ou 12 ans environ, ce n’est véritablement que vers mes 15-16 ans que ce qui n’était au départ qu’un simple intérêt se révéla pour moi être une véritable seconde nature, telle une jeune pousse prise dans le gel qui n’attendait que la chaleur du printemps pour reprendre sa croissance… On pourrait s’attendre ici à une incroyable révélation comme c’est le cas pour bien des personnes dont je lis généralement les écrits ! Mais au risque de décevoir mes lecteurs, pas de grand évènement déclencheur pour moi, pas de contact divin, pas de don surpuissant révélé, pas d’objets qui lévitent quand je me concentre dessus, pas de rencontre avec un maître ayant ressenti mon infini potentiel. Même pas un parent éloigné pratiquant la magie de génération en génération…c’est dire... Juste un banal passage par l’adolescence.

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A cet âge où tout change en soi et où on rentre normalement en rébellion avec le monde entier (à commencer par ses parents), ma manière de faire ma petite «crise» fut de remettre en question les grandes certitudes établies par d’autres et que l’on nous assène depuis l’enfance comme des vérités incontestables en nous éduquant bien sagement à éviter de trop y réfléchir (que ce soit dans le domaine religieux, historique, scientifique, économique, politique etc.). Mon intérêt prononcé pour l’histoire des civilisations anciennes - dont j’ai toujours été un véritable passionné - me mena en premier lieu à étudier leurs pratiques magiques et les mystères qui les entouraient, pour essayer de comprendre où leur savoir nous avait mené. La découverte des anciennes pratiques religieuses et magiques égyptiennes, chaldéennes et perses fut une véritable révélation pour moi, non pas tant par la richesse des informations qu’elles avaient pu laisser et auxquelles j’avais hélas bien difficilement accès, mais plutôt par la quantité d’interrogations qu’elles soulevaient à la face du monde (et auxquelles finalement bien peu de personnes semblaient s’intéresser, préférant se concentrer sur «l’Atlantide/Mu», «les technologies extraterrestres ayant permis la création des pyramides», «les complots Illuminatis/Franc-maçons/Reptiliens» et autres théories du même acabit). A cette époque, ma soif de comprendre et de découvrir m’a amené à beaucoup lire… vraiment beaucoup… et pratiquer un petit peu. Trop peu peutêtre. Finalement je suis tombé dans l’un des travers que je dénonce en permanence aujourd’hui: celui de la suprématie intellectuelle qui consiste à vouloir emmagasiner des connaissances en ayant l’illusion que cela suffit pour comprendre réellement le monde. Il est merveilleux d’avoir un avis sur tout… encore est-ce nécessaire qu’il soit pertinent, basé sur la vérification par l’expérience et surtout qu’il ne s’agisse pas d’une vulgaire copie (en moins bien) de l’avis d’un autre. Trop de gens font appel à l’intuition pour justifier leur idéologie sans prendre la peine de vérifier leurs propos[1]. Grâce à l’intervention de l’un de mes amis que je ne remercierai jamais assez tant sans lui je me serais sûrement perdu en chemin, j’ai ouvert les yeux vers 20 ans sur la manière dont je m’étais moi-même laissé prendre au piège de

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la facilité et étais tombé dans ce travers dangereux de s’en remettre à d’autres pour édifier des vérités qui régissent notre manière de voir le monde. Nous marchons en permanence sur un mince fil suspendu au-dessus du profond canyon de l’obscurantisme, et il suffit parfois d’un simple pas de travers pour que le funambule ne tombe dans un précipice dont il est ensuite compliqué de s’extraire. A partir de ce moment-là, j’ai choisi de suivre une voie un peu atypique, consistant à m’aventurer sur des sentiers peu fréquentés, notamment en magie et plus largement dans les domaines énergétiques, non pas pour obtenir des résultats thérapeutiques ou matériels comme on le fait généralement, mais dans le but de comprendre véritablement les phénomènes entrant en jeu dans toutes ces pratiques. Près de neuf ans se sont écoulés entre cette remise en question majeure et le moment où j’écris ces lignes. Au cours de ces années passées à essayer de faire tomber les filtres qui conditionnent nos ressentis et nos interprétations de ces ressentis, j’ai pu chaque jour un peu plus m’apercevoir à quel point nous avons tendance à traîner des certitudes héritées des pratiques de nos ancêtres ou de nos contemporains sans prendre la peine de les remettre convenablement en question. Nous passons ainsi à côté de la compréhension correcte de très nombreux phénomènes. Il arrive également que nos prédécesseurs aient parfaitement compris certains principes ou mécanismes, mais en aient masqué la connaissance derrière des métaphores ou des allégories, qui, récupérées par certains mouvements modernes, ont été incomprises puis détournées de leur sens premier. Dans ce cheminement, je n’ai pas été toujours seul et beaucoup d’aides extérieures sont venues me nourrir spirituellement et contribuer à l’avancée de mes travaux. Vers fin 2005, alors que j’habitais encore Marseille et que je poursuivais mes études tout en m’occupant de mon entreprise, le hasard (et un peu de chance avouons-le) a voulu que je rencontre - dans un troquet du vieux port (ce qui est déja amusant vu ma propension à fréquenter les bars...) - un anglais d’une quarantaine d’années du nom de Daniel H., qui, en lui racontant ce qu’était mon métier, me révéla que c’était un domaine que lui-même connaissait bien. Après de longues heures à discuter, j’appris à cette occasion

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qu’il était membre d’un groupe d’ésotéristes anglais (O.o.L) qui œuvraient aussi, dans le cadre de leur cheminement spirituel et depuis plus de 20 ans, à étudier de nombreux phénomènes ésotériques dans le but de les comprendre. Cette rencontre joua un rôle très important dans la suite de mon parcours. De retour en Angleterre, nous avons continué à correspondre à de nombreuses reprises par email. Discussions au cours desquelles nous échangions au sujet de nos dernières recherches respectives, et c’est ainsi qu’en 2006, j’ai eu l’occasion d’en apprendre véritablement plus sur leurs travaux lorsqu’il me mit en relation avec l’un des fondateurs de leur groupement. A cette occasion, je découvris ainsi qu’il existait, outre-Manche et outreAtlantique, de nombreux groupes et de nombreuses associations qui travaillaient de concert pour réaliser des études poussées sur ces phénomènes généralement mé-considérés ou tout simplement laissés de côté par nombre de praticiens qui se contentent des généralités que l’on trouve dans bon nombre d’ouvrages. Sans pour autant intégrer ces groupes en raison de la distance qui nous séparait, ils me firent participer à distance à leurs propres recherches, en «m’initiant» à leur méthodologie et à leurs protocoles expérimentaux très stricts (généralement réalisés par plus d’une centaine de participants au total répartis sur plusieurs continents). Après avoir contribué à plusieurs tests, j’eu ainsi la chance d’avoir accès aux résultats de certains de leurs travaux, chose exceptionnelle pour un « non-membre ». Passionné par ces recherches, j’ai passé de nombreuses années à les décortiquer, à les tester et à les vérifier pour m’assurer des résultats et de leur pertinence. J’ai aussi eu l’opportunité à de nombreuses reprises d’apporter mon aide soit en participant de nouveau à leurs côtés aux tests qu’ils réalisaient, soit en apportant de nouvelles pistes de recherches sur des sujets qu’ils traitaient parfois depuis de nombreuses années (comme c’est le cas pour cet ouvrage ou pour d’autres thèmes comme ceux liés aux entités). Tout mon travail au fil de ces années aura été d’essayer de dépoussiérer autant que possible le terrain en m’appuyant sur le travail mené par ces groupes[2] et sur mes propres recherches. Je n’ai pas pour autant la prétention d’avoir découvert LA vérité. Tant de choses m’échappent encore[3]. Ce qui est malgré tout certain, c’est qu’aujourd’hui je peux enfin prétendre à proposer

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une explication qui ne soit pas le fruit de l’interprétation des propos d’autrui au travers de mes filtres mais bien de mes propres expériences à la lumière d’une étude aussi poussée que possible des divers phénomènes énergétiques. De cette volonté de comprendre la réalité de ces phénomènes est né cet ouvrage, qui sera le premier – je l’espère – d’une longue collection étudiant les fonctionnements clés de l’ésotérisme les uns après les autres, pour permettre à tous ceux qui souhaitent réellement s’intéresser à la compréhension des mécanismes qui entrent en jeu dans leurs pratiques, d’y apporter un regard cohérent et vérifié tant par l’expérience que par l’étude. Je terminerai cette introduction en invitant tous les lecteurs à ne jamais rien croire sur parole, ni les propos tenus par des célébrités «reconnues» dans le domaine, ni mes propres propos dans cet ouvrage. Par pitié, n’assimilez pas et n’adhérez pas aux propos qui vont suivre sans avoir pris la peine de les vérifier par vous-même ! De la même manière, ne les contestez pas au simple regard de vos certitudes. Testez, expérimentez, vivez votre pratique à la lumière des idées développées dans cet ouvrage, et faitesvous ensuite votre propre point de vue. Prendre la peine de remettre en question ses convictions, ses certitudes mais également celles des autres est un parcours essentiel pour quiconque espère se trouver véritablement. Bonne lecture à tous

Arnaud THULY Nb: Bien que la frontière entre purification et protection soit mince, je me suis limité à traiter uniquement le thème de la purification au cours de cet ouvrage afin d’éviter les raccourcis approximatifs. Ne pas mélanger les genres reste le meilleur moyen d’étudier correctement une discipline sans prendre le risque de lui imposer nos propres convictions. [1]

) Je n’ai rien contre l’intuition qui peut s’avérer être un merveilleux guide, mais cela m’a toujours

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mis hors de moi quand des gens s’en servent comme justification à toutes leurs théories et se permettent ainsi de se décharger de toute étude un tant soit peu sérieuse du phénomène qu’ils abordent… [2]

) Vous constaterez à plusieurs reprises que je masque les noms des personnes et des groupes que je cite. Cette précaution vise tout simplement à respecter la demande explicite de ceux-ci de préserver l’anonymat de leurs membres et de leur organisation. Cette démarche héritée des anciennes traditions initiatiques trouvait à mon sens toute sa logique à une époque où la répression contre les disciplines ésotériques faisait son œuvre, mais une telle époque est maintenant révolue, et rester ainsi dans l’ombre tout en menant de tels travaux est à mes yeux dommageable tant le monde ésotérique moderne en a besoin pour s’extraire du doux rêve dans lequel il est désormais plongé. J’ai l’espoir que cet ouvrage donnera à ces groupes l’envie de partager leurs travaux, afin qu’ils puissent servir, comme ce fût le cas pour moi, au cheminement de bien d’autres praticiens. [3]

) Rien de ce que nous pensons savoir ou connaître n’est acquis. Quelques mois à peine avant de commencer l’écriture de cet ouvrage, j’ai eu vent par l’O.o.L d’une possible découverte venant des USA d’un nouveau principe purificateur en plus de ceux que nous connaissons déjà (qui sont traités p.51). N’ayant pas eu l’opportunité de me pencher dessus et de prendre la peine de l’étudier pour en tirer mes propres conclusions, j’ai préféré ne pas l’aborder dans cet ouvrage. Peut-être une prochaine édition me donnera-t-elle l’occasion d’y revenir, ou bien mes propres expériences ne viendront pas confirmer ce que certains prétendent avoir découvert. Soyons lucides, malgré tout le travail qui a été mené jusque-là, nous n’en sommes toujours qu’aux balbutiements, et il faudra encore de nombreuses années et de nombreux tests avant de pouvoir espérer comprendre parfaitement le si riche domaine de la purification énergétique.

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. . . . . . PRINCIPES

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A ussi loin qu’il nous soit possible de remonter dans l’histoire du monde connu, on s’aperçoit que la purification a toujours fait partie intégrante des cultures et des rites religieux pratiqués par les chamans, prêtres, sorciers et divers mystiques qui se sont succédés au fil des siècles. Lieux, objets, personnes, chaque tradition disposait généralement de son modus operandi, et il n’est ainsi pas rare de constater la superposition de diverses pratiques purificatoires au sein d’une même civilisation[1]. Longtemps considérée comme un processus indispensable visant à retirer les influences négatives qui empêcheraient soit un contact correct et respectueux avec le divin soit l’évolution spirituelle de l’homme, la purification a progressivement perdu de son essence. Véhiculée depuis des siècles par le biais d’une transmission initiatique ou orale et par de nombreux livres traitant superficiellement le sujet, elle continue aujourd’hui d’être pratiquée par automatisme mais la compréhension des mécanismes énergétiques sous-jacents a progressivement fini par être oubliée. On est souvent confronté à l’idée, justifiée, que l’énergie[2] est soumise à la puissance de l’esprit. On en imagine alors parfois qu’elle ne se meut que par ce biais. Pourtant l’énergie, matière « in-créée »[3] a préexisté à l’homme et à l’univers connu et leur survivra éternellement. Si on ne saurait remettre en question le fait que l’esprit possède la faculté naturelle de modeler l’énergie selon son bon vouloir, il serait présomptueux pour l’homme de faire abstraction des nombreux mécanismes naturels auxquels elle répond. La compréhension de ces mécanismes, loin de dévaluer les capacités humaines, permet d’appréhender correctement ce qui dépend du vivant et ce qui le dépassera toujours.

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De la même manière, si les sensations et l’intuition peuvent être d’excellents guides pratiques dans la vie de tous les jours pour nous aider à faire les bons choix, ils ne sauraient être suffisants dans le cadre d’une véritable étude du sujet, car bien souvent trop subjectifs. Vouloir étudier correctement un phénomène oblige à le dissocier de notre ressenti, ce qui peut parfois le «déshumaniser» et le rendre distant vis-à-vis de nos propres impressions. Vous pourrez ainsi lire certains descriptifs qui iront peut-être à l’inverse de votre propre ressenti, cela ne veut pas dire pour autant que vous vous trompiez, simplement que votre acuité sensorielle ne vous fait pas ressentir les choses de la même manière. Dans la pratique, ce que vous ressentez primera toujours sur la théorie, y compris sur ce qui pourra être dit dans ce livre. Pour autant, connaître la théorie vous permettra de réaliser des choix plus éclairés, et ainsi de venir compléter votre intuition. Ne la négligez donc pas. Ainsi, avant de vouloir nous lancer dans la partie pratique de la purification, il s’avère indispensable de prendre le temps de revenir sur les explications du phénomène, ses implications mais aussi ses conséquences concrètes afin de sortir du cycle de reproduction automatique amorcé depuis plusieurs siècles. Prendre le temps de revenir sur des notions trop souvent soumises au manichéisme[4] et de chercher à comprendre les mécanismes naturels mis en œuvre permettra de savoir s’adapter correctement à chaque situation et de ne plus effectuer la purification par simple automatisme, mais en pleine conscience de tout ce que cela implique. [1]

) Oracles et sanctuaires : les deux temples de la Purification à Délos, Charles Picard (1959) Ion v.94-97, Euripide Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotami - University of Texas Press, Jeremy Black, Anthony Green (1998) Studies on the Assyrian ritual and series bît rimki- Munksgaard, J. Læssø (1955) Journal of Near Eastern Studies - Erica Reiner (1958) etc. (voir bibliographie en fin d’ouvrage) [2]

) Le mot « énergie » vient du grec ἐνέργεια qui désigne une « force en action ». Ce terme, récurrent dans toutes les disciplines ésotériques et philosophiques depuis la plus haute antiquité, n’est pas à rapprocher de l’utilisation qui en est faite par la science depuis le 18ème siècle environ. L’énergie telle qu’employée dans les sciences physiques et en ésotérisme fait appel à deux notions distinctes, l’une faisant référence à tout ce qui permet d’effectuer un travail, de fabriquer de la chaleur, de la lumière ou de produire un mouvement, l’autre faisant référence à une conception plus abstraite concevant l’univers entier comme de l’énergie, dans sa forme manifestée ou non selon son intensité vibratoire. [3]

) ou «in-formée», ce petit jeu de mot digne de la langue des oisons trouvera tout son sens dans la

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suite de l’ouvrage. [4]

) Doctrine créée par Mani au IIIème siècle ap J.C, issue d’un syncrétisme entre le Zoroastrisme, le Bouddhisme et le Christianisme, visant à diviser le monde de manière arbitraire en deux camps : celui des bons et celui des méchants, celui du bien et celui du mal, celui du blanc et celui du noir, sans aucune forme de nuance entre les deux. Cette doctrine, qui a fortement influencé la pensée occidentale moderne, se retrouve également très présente dans la plupart des disciplines ésotériques.

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I «L’ENERGIE NÉGATIVE» AU DELÀ DES MOTS ès lors que l’on commence à s’intéresser aux diverses pratiques D ésotériques, qu’il s’agisse des thérapies énergétiques ou des diverses disciplines liées de près ou de loin à la magie, reviennent deux termes récurrents : ceux d’énergie positive et d’énergie négative. Ces termes sont pourtant peu adaptés, car ils véhiculent des clichés souvent imprécis qui font appel à des conceptions profondément ancrées en nous par notre éducation occidentale. Il faut dire que l’on entend tellement de choses à ce sujet... La plupart du temps il s’agit surtout d’interprétations maladroites, liées à ce qu’évoquent pour nous le mot « négatif » et le mot « positif ». Dans notre inconscient collectif occidental, l’identification de la négativité aux concepts manichéens de bien et de mal a la vie dure, et il est fréquent d’entendre dire qu’une énergie est négative au sens de « maléfique » et qu’une énergie « positive » est une énergie d’ordre divin (en tant que «bon» absolu). La réalité est souvent, reconnaissons-le, un peu moins simpliste, n’en déplaise à tous ceux qui voudraient juger le monde au travers d’un filtre bien/mal qui a certes l’avantage d’être simple à comprendre, mais qui a la fâcheuse tendance de terriblement nous limiter dans notre capacité à appréhender correctement le monde et ses mécanismes. Une autre approche, moins classique mais déja plus pertinente consiste à considérer comme « négatives » toutes les énergies qui nous apparaissent comme désagréables au premier abord. Ainsi, dès qu’une énergie est ressentie comme agressive, pesante, indésirable et mal vécue, nous la classons comme énergie négative. Nous ne sommes plus dans une notion de bien et de mal mais dans une question d’interprétation de nos ressentis vis-à-vis d’une sensation.

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Il faut bien l’avouer, bien que cette approche soit encore relativement limitative, elle n’en reste pas moins la plus sage et la plus intéressante que vous pourrez trouver dans les divers ouvrages traitant des énergies. Elle implique que toute énergie, quelle que soit sa densité, puisse potentiellement nous apparaître comme négative si notre corps n’est pas en mesure de la supporter correctement. C’est par exemple le cas de l’énergie terrestre, qui, dans certaines circonstances (comme les nœuds Hartmann par exemple), peut devenir bien plus intense que ce que le corps est en mesure de tolérer, ce qui entraine alors diverses pathologies plus ou moins graves selon les résistances naturelles de l’individu. Mais alors, si cette définition est relativement pertinente, pourquoi ne saurait-elle être suffisante? Tout simplement parce que les notions qu’elle soustend ne sont pas explicites (en ne considérant l’énergie que du point de vue du ressenti), et qu’en conséquence, la compréhension des phénomènes qui entrent en jeu est automatiquement parcellaire. Il est tout d’abord important de prendre le temps de bien différencier la définition liée au ressenti et celle liée à une étude moins sensitive mais plus précise du phénomène. En effet, pour bien comprendre comment et pourquoi une purification fonctionne (ou non), il est nécessaire de convenablement identifier les divers cas existants. Il est donc important de commencer par bien définir ce dont nous parlons. Comme expliqué précédemment, toute énergie perçue comme désagréable sera considérée comme de l’énergie négative… mais en y réfléchissant un instant, pensez-vous que l’énergie émise par la terre à un trop fort degré de densité et l’énergie émise par votre voisine qui vous déteste seront de même nature ? Certes, l’influence que cela aura sur vous sera potentiellement assez similaire au final (ou plutôt, se caractérisera par des symptômes potentiellement similaires), mais on ne saurait pour autant traiter les différents phénomènes de la même manière en espérant obtenir les mêmes résultats. Pour faire un parallèle, on ne traitera pas une gastro-entérite de la même manière qu’une intoxication alimentaire, bien que les symptômes puissent se ressembler. Il en va de même en énergétique. Aussi, il est important avant toute chose de bien distinguer deux

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phénomènes distincts : - d’une part, ce que je nommerai énergie résiduelle issue des effets mécaniques de l’énergie, liée à l’intensité vibratoire de celle-ci, - d’autre part, ce que je qualifierai tout au long de cet ouvrage sous le nom d’énergie à charge négative, issue des informations véhiculées par l’énergie (qu’elles soient intentionnelles ou non) De la compréhension de chacun de ces phénomènes dépendra la capacité à trouver la méthode la plus adaptée à chaque situation.

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L’énergie Résiduelle

--- Origines de l’énergie résiduelle --Tout autour de nous vibre et émet de l’énergie (donc des «vibrations»). Il n’y a rien sur terre et probablement dans l’univers qui puisse déroger à cette règle[1]. Il est important cependant de comprendre que si tout vibre, tout ne vibre pas de la même manière (ce que l’on appelle généralement «fréquence»[2], créant allègrement des confusions avec la notion de physique des ondes[3] qui s’y rattache). Pour ne pas nous embrouiller avec les termes utilisés en physique, commençons par redéfinir également quelques mots. Au cours de l’ouvrage, nous utiliserons les termes «d’intensité vibratoire», qui nous serviront à parler de la densité énergétique. Plus une énergie sera considérée comme «dense», plus elle sera ressentie comme «physiquement» lourde, pesante (c’est par exemple cette sensation «d’écrasement» ressentie littéralement en rentrant dans des endroits devenus insupportables à vivre). Au contraire, plus une énergie sera considérée comme «fluide», «légère», plus elle deviendra imperceptible physiquement. Par ailleurs, au delà du fait que tous les éléments présents dans l’univers émettent de l’énergie, ils possèdent également la faculté d’absorber, à plus ou moins grande échelle l’énergie émanant des objets qui les entourent[4]. Nous l’avons vu, tout ne vibre pas selon la même intensité vibratoire. Ainsi, l’énergie émise diffère considérablement d’un élément à l’autre. C’est cette différence d’intensité vibratoire de l’énergie absorbée par un objet que l’on perçoit généralement en priorité, car elle diffère de l’énergie naturellement émise par l’objet d’origine. Ainsi, on nomme très fréquemment «énergie négative» ce qui n’est en réalité rien d’autre que de l’énergie résiduelle absorbée par l’objet et qui, comme nous allons le voir, peut potentiellement altérer les propriétés de celuici.

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Vous l’avez compris l’énergie résiduelle est tout simplement de l’énergie émise par les différents objets présents dans l’environnement et qui s’accumule au fur et à mesure dans un espace confiné ou dans un objet. On pourrait s’imaginer au premier abord que l’énergie résiduelle est nécessairement une énergie très dense or ce n’est pas toujours le cas. En effet, ce qui caractérise une énergie résiduelle, ce n’est pas tant sa densité que le fait qu’elle provienne d’un environnement extérieur à l’objet étudié. Ainsi, une énergie relativement « légère [5] », pourra malgré tout altérer les propriétés énergétiques d’un objet, simplement en venant perturber la nature de sa propre énergie. En effet, toute énergie résiduelle, qu’elle soit chargée ou non, entrera nécessairement en résonance avec l’énergie d’origine, et ainsi altérera au fil du temps les propriétés de l’objet intrinsèquement liées à son intensité vibratoire. Néanmoins, l’énergie résiduelle ne se contente pas toujours d’imprégner les objets, on la retrouve en effet partout autour de nous dans l’environnement sous la forme d’énergie stagnante. Le plus souvent, cette énergie stagnante se retrouve dans les lieux de vie ou dans les environnements clos. A cela, une raison toute simple : la difficulté de l’énergie à circuler dans un espace fermé. Bien que nous soyons là face au même phénomène d’énergie résiduelle, nous ne sommes pas tout à fait face au même cas de figure énergétique. En effet, alors que l’énergie résiduelle qui peut potentiellement imprégner les objets peut se présenter sous tous ses aspects de densification, dans le cas de la stagnation d’énergie dans l’environnement, seule une énergie dense peut progressivement se mettre à stagner (son déplacement étant obstrué par la matière). Pour bien comprendre ce phénomène, il est important de saisir de quelle manière l’énergie circule dans l’environnement. Dans le principe, l’énergie, quelle que soit sa densité, évolue dans l’environnement de la même manière que l’air le fait en permanence, c’est-à-dire en évoluant au gré des mouvements d’autres énergies présentes dans l’espace (énergie humaine ou animale, énergies matérielles, énergie tellurique, énergies planétaires…), qui influencent, par effet d’attraction ou de répulsion, la circulation de l’énergie. D’autres phénomènes, comme la température ou la présence d’objets ou de certains matériaux, jouent également un rôle dans la circulation de l’énergie dans l’environnement.

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Tout d’abord la température, qui influence en partie la capacité de stagnation de l’énergie dans un espace. Ainsi, plus la température ambiante est faible, plus l’énergie dense aura tendance à stagner au contact et à l’intérieur des objets (ce phénomène est vrai tant pour la charge que pour l’énergie résiduelle). A l’inverse, plus la température est élevée moins les supports servent d’accroche et leur dégagement d’énergie s’en trouve accentué, ce qui facilite sa circulation. Nous verrons dans un chapitre ultérieur les raisons de cette influence. Vient un autre facteur déterminant : la présence d’objets ou de matériaux dans l’environnement. Par leur forme, ils peuvent influencer considérablement la manière dont va circuler l’énergie lorsqu’elle se retrouve à leur contact. Prenons un exemple concret. Mettez un peu de farine dans votre main et mettezvous face à un angle dans une pièce en vous collant à l’un des murs. Soufflez maintenant sur votre main pour projeter la farine dans l’air puis patienter quelques instants pour qu’elle retombe. Vous allez alors rapidement constater la tendance très nette de la farine à s’accumuler au niveau de l’angle lui-même au lieu de continuer son chemin pour se répandre de manière homogène.

La cause première est bien entendu la forme en angle du mur qui va créer un obstacle à la circulation de l’air en provoquant un mouvement contraire engendrant une déperdition de la force d’origine qui aura tendance à faire stagner la farine. Au niveau énergétique le phénomène est exactement le même : l’énergie qui entre en contact avec le mur se retrouvera projetée dans un sens inverse, ralentissant ainsi son mouvement et par voie de conséquence, la faisant stagner peu à peu. La première idée qui vous viendra probablement à l’esprit est de vous dire «mais l’énergie circule à travers les murs, non ? » La réponse est oui… et non.

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En fait, tout va dépendre de la densité de l’énergie (comme nous l’avons dit rapidement, l’énergie est en substance de la matière «in-créée»). Ainsi, une énergie «légère» ne sera pas confrontée à ce genre de phénomène et continuera sa progression comme si de rien n’était ou presque. Au contraire, une énergie «lourde» et dense aura plus de mal à traverser les objets et sera donc en permanence confrontée à ces phénomènes qui l’empêcheront de circuler librement et provoqueront son accumulation progressive. Vous comprendrez ainsi que partout autour de nous circulent en permanence ces énergies denses sans que nous en soyons alertés. Ce n’est que lorsqu’elles sont amalgamées que nous parvenons réellement à les ressentir. Seules les personnes extrêmement sensibles aux énergies parviendront en permanence à ressentir la circulation de ces énergies au sein de l’environnement même lorsqu’elles ne stagnent pas. Cela n’a rien d’extraordinaire et j’irai même plus loin cela ne doit pas être recherché. En effet il s’agit là tout simplement d’une hypersensibilité qui présente bien plus de désavantages que d’intérêts. A l’inverse, les personnes les moins sensibles aux énergies ne seront réellement en mesure de percevoir cette «lourdeur» énergétique que lorsqu’il y aura eu un très important amalgame d’énergie. Il est intéressant de noter à ce sujet que lorsque vous avez l’impression qu’une pièce est « saine » énergétiquement, ou qu’elle est « pleine d’énergie positive » comme on l’entend parfois dire, cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas d’énergie dense en circulation. Cela signifie simplement qu’elle n’est pas amalgamée et qu’ elle n’est donc pas perceptible. Cette impression de légèreté, de bien-être qui se dégage dans une telle pièce n’est pas liée à la présence en supériorité d’une merveilleuse énergie divine, mais simplement à la très bonne circulation de l’énergie dans la pièce. C’est là le principe même du Feng Shui[6] : apprendre à placer correctement les objets dans l’environnement pour ne pas entraver la bonne circulation de l’énergie et éviter ainsi qu’elle s’amalgame. Vous l’aurez compris, nous prenions précédemment l’exemple des murs, mais il ne s’agit pas là du seul élément qui entrave la circulation de l’énergie. Tous les éléments présents dans l’environnement qu’il s’agisse d’une statue, d’un piano, d’un meuble, d’une télévision ou de n’importe quel autre objet, rentreront nécessairement en résonance avec la circulation de l’énergie et représenteront donc potentiellement une entrave à sa libre circulation.

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Pour autant, si vous vous décidez à étudier plus en détail le phénomène, vous vous apercevrez que l’énergie aura parfois moins tendance à stagner au niveau de ces objets qu’elle ne le fera au niveau des murs. A cela, plusieurs raisons. Tout d’abord, la forme des objets conditionne énormément la circulation énergétique. Une forme lisse et ronde n’empêchera pas l’énergie de bouger, au contraire d’une forme à angle intérieur qui maximisera la stagnation.

Par ailleurs, comme nous l’avons expliqué précédemment, la circulation énergétique est en grande partie influencée par les mouvements provoqués par l’énergie émise non seulement par les éléments en mouvement, mais également par les objets inanimés. En effet, l’énergie qu’ils dégagent entre elle-même en résonance avec celle qui circule dans l’environnement et altère ainsi son mouvement. C’est la raison pour laquelle au lieu de stagner en permanence à proximité des objets comme elle pourrait avoir tendance à le faire au niveau de l’angle d’un mur, une partie de cette énergie stagnante sera en permanence remise en mouvement par le dégagement naturel de ce qui entrave pourtant son déplacement. Dernier facteur qui aura une grande influence sur la stagnation de l’énergie : la nature des matériaux de l’objet. En effet, comme nous l’avons rapidement dit, l’énergie circule plus ou moins librement à travers la matière en fonction de sa densité. Mais elle y circule également différemment en fonction du matériau qui la compose. Ainsi, l’énergie circulera très différemment à travers le métal, le plastique, la pierre, le bois, l’eau ou encore l’air. Et il ne s’agit pas là que d’une généralité. En effet, à l’intérieur même de chaque groupe on pourra observer d’énormes différences. Prenons par exemple le cas de l’or et celui du plomb, qui sont tous deux des métaux mais dont les facultés de transmission de l’énergie sont tout simplement aux antipodes l’un de l’autre. Alors que le premier est probablement l’un des meilleurs véhicules de

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l’énergie[7], le second est quant à lui l’élément le plus efficace pour empêcher toute transmission énergétique. En effet pratiquement aucune densité énergétique ne passe au travers du plomb (plus de 98% de renvoi sur du plomb pur).

Petite précision qui me paraît importante : la capacité d’un matériau à laisser passer l’énergie n’est pas liée à sa conductivité électrique. On imagine bien trop souvent que l’un va de pair avec l’autre et il n’est pas rare d’entendre des gens penser que des matériaux comme le verre par exemple, qui n’est pas conducteur d’électricité, ne laissera pas circuler l’énergie. Pourtant, alors que le verre est un excellent isolant électrique, il est en réalité complètement perméable à la circulation de l’énergie[8]. Bien prendre conscience de ces distinctions est une nouvelle fois essentiel afin de faire le choix le plus adapté à la situation. Par ailleurs, il me paraît également important pour la suite de prendre garde à ne pas faire d’amalgame : ce n’est pas parce qu’un matériau ne laisse pas circuler l’énergie qu’il n’est pas en mesure d’en produire lui-même. Ainsi, pour reprendre l’exemple du plomb, il ne laissera que très peu circuler l’énergie extérieure et absorbera donc très peu d’énergie résiduelle. Pour autant, cela ne l’empêche pas lui-même d’être un créateur et un émetteur d’énergie.

[1]

) Science et Champ Akashique T1, ed. Ariane, Ervin Laszlo (2004)

[2]

) La gnose de Princeton - Fayard, Raymond Ruyer (1974)

[3]

) Physique des ondes, Presse de l’Université du Québec, André St Amand (2008)

[4]

) La tourmaline noire est par exemple une matière extrêmement absorbante là où le plomb bloque la quasi-totalité des énergies qui viennent à lui. [5]

) Ce terme de légèreté n’est pas pertinent concrètement puisque physiquement parlant, l’énergie

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n’a pas de «masse», mais il est suffisamment parlant pour que tout le monde en comprenne le sens. [6]

) La Vérité des apparences : Feng-shui taoïste - ed. Guy Tredaniel, Zu-Hui Yang & Hiria Ottino (2001) Le Feng Shui : Science taoïste de l’habitat - Eyrolles, Nicolas Hardy (2008) Feng Shui, nouvelle vie ! : Le secret des 5 pièces à revisiter chez soi - Eyrolles, Caroline GleizesChevallier (2012) [7]

) Au sens où il la laisse transiter quelle que soit sa densité.

[8]

) On lit souvent des erreurs à ce sujet sur internet, hérités de la relation «imaginaire» entre électricité et énergie (l’erreur venant probablement de l’amalgame trop rapidement fait entre «énergie» au sens ésotérique du terme, et «énergie» au sens physique et scientifique du terme)

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--- Influences et conséquences de l’énergie résiduelle --Comme nous venons de le voir, l’énergie résiduelle peut se présenter sous deux aspects différents : - Dans l’environnement - Dans les objets A chaque situation ses conséquences spécifiques, qui pourront parfois se caractériser sur l’individu de la même manière mais qui en arriveront à ce résultat par des moyens différents.

Conséquences de l’énergie résiduelle dans l’environnement Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas tant l’énergie en elle-même qui va poser problème, mais la relation entre la quantité d’énergie présente en un même lieu et la capacité du corps d’un individu à supporter cette accumulation. Il est ainsi intéressant de noter que d’un individu à l’autre, les conséquences seront potentiellement plus longues à apparaître et qu’elles ne se manifesteront pas nécessairement de la même manière ni avec la même intensité. Il n’est pas là uniquement question de sensibilité énergétique, on peut en effet être très sensible aux énergies sans pour autant nécessairement se laisser phagocyter par elles. À l’inverse, il est possible de ne pas parvenir à les ressentir et pour autant d’être profondément affecté par leur présence (sans être en mesure d’identifier la cause de ses maux). Bien entendu, la manière dont se manifeste le plus fréquemment l’énergie résiduelle présente dans un environnement est cette sensation, le plus souvent déplaisante, de lourdeur, de pesanteur, d’écrasement, qui peut également provoquer une impression d’étouffement, de malaise voire carrément provoquer une crise de panique chez les personnes qui y sont sujettes. Au-delà de ces sensations gênantes, mais qui dans un sens ne sont pas nécessairement très graves, les véritables conséquences de la stagnation d’énergie résiduelle dans l’environnement se font ressentir au plus profond de soi et mettent bien souvent un certain temps avant de véritablement se déclarer. En effet, la stagnation d’énergie résiduelle dans une pièce au sein de laquelle

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nous passons beaucoup de temps va avoir tendance à rapidement perturber notre propre fonctionnement énergétique. Au même titre que cette énergie résiduelle peut potentiellement affecter l’énergie intrinsèque des objets (cf. p.32 ), elle affecte également notre propre énergie en l’empêchant de remplir son office correctement, et ce par deux moyens différents : - Par le simple fait d’être en contact répété avec cette énergie «lourde» que le corps tolère avec difficulté dès lors ou son intensité est trop grande (que ce soit de manière naturelle comme c’est par exemple le cas pour les nœuds Hartmann[1], ou de manière « artificielle » comme c’est le cas lors de l’amalgame d’énergie résiduelle) - La deuxième possibilité est celle de l’absorption partielle ou totale de ces résidus d’énergie qui, ne se contentant plus d’agir de l’extérieur, agiront directement à l’intérieur de l’individu en venant dérégler le fonctionnement et la bonne circulation de ses énergies internes. Les conséquences sont nombreuses : - Au point de vue psychologique, ce genre d’énergie lourde est particulièrement désagréable à vivre car elle a tendance à accentuer la nervosité, le stress, l’anxiété, l’émotivité etc… bref à exacerber tous ces sentiments générateurs le plus souvent de troubles psychologiques. Il n’est ainsi pas rare que des personnes vivant dans un lieu très fortement empreint d’énergie résiduelle soient confrontées régulièrement à de violentes disputes, crises de nerfs et autres conflits en tout genre, qui ne manqueront pas de générer à leur tour un surplus d’énergie chargé de tensions qui viendra se rajouter en supplément et entretenir les problèmes. Dans une moindre mesure, les énergies résiduelles pourront également causer diverses pathologies comme des troubles de l’attention ou encore des troubles du sommeil, ou pourront enfermer les habitants dans un cycle de repli sur eux-mêmes qui peut potentiellement les amener à se couper peu à peu du monde extérieur et à plonger, dans le pire des cas et si le terrain y est propice, dans une forme de folie schizophrène. - D’un point de vue physique, là encore les conséquences peuvent être dramatiques. L’action au niveau physique est souvent bien plus longue à obtenir que l’action dans le cadre psychologique ce qui peut donner l’impression, le plus souvent erronée, qu’elle n’est d’ordre que somatique. Il est vrai en effet qu’une partie des retombées physiques que

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l’on constate sur les personnes qui vivent en présence de grandes quantités d’énergie résiduelle sont le fruit de la somatisation et des répercussions des effets psychologiques. On pourrait par exemple citer des cas d’ulcères, de troubles digestifs, d’eczéma, d’hypophagie… Pour autant ces troubles ne sont pas les seuls. En effet, l’altération de la bonne circulation de nos énergies internes a des répercussions progressives sur l’efficacité et le bon fonctionnement de nos organes et de nos cellules. Il est dangereux d’oublier que la principale vocation de l’énergie interne n’est autre que de contribuer au bon fonctionnement de notre organisme (voir médecine chinoise[2]). Lorsque l’équilibre énergétique à l’intérieur du corps est déréglé ou perturbé, c’est l’organisme tout entier qui en fait les frais. Cela commence alors généralement à se caractériser par des troubles de faible gravité (maux de tête, maux de ventre, fatigue, tremblements, sueurs froides, baisse des défenses immunitaires…), signifiant que le corps tente de réagir à ces perturbations comme il le peut. Malheureusement ses moyens sont très limités et à moins de procéder à une purification globale tant de l’individu que de son environnement, le corps ne parviendra pas de luimême à retrouver un cycle énergétique sain. Au fil du temps, ce sont diverses pathologies potentiellement graves qui peuvent finir par se développer chez l’individu : Migraines, allergies, cancers, ulcères, hypertension artérielle, glaucomes, thromboses, phlébites, diabètes, psoriasis et bien d’autres encore. Bien entendu, si les énergies résiduelles peuvent être responsables de ce genre de pathologies, cellesci ne sont pas pour autant nécessairement dûes à des énergies résiduelles. Par ailleurs, si les énergies résiduelles peuvent participer voire provoquer ce genre de maladies graves, une fois celles-ci déclarées plus aucune purification ne pourra résoudre le problème. La purification est un acte de prévention, pas une solution miracle à tous les problèmes. Ceux chez qui de tels soucis se sont déclarés doivent se tourner vers les médecins compétents. La purification pourra participer au rétablissement en évitant d’empirer les choses, mais elle ne saurait en aucun cas se substituer à un traitement classique!

Conséquences de l’énergie résiduelle présente dans les objets

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Au même titre que les différents êtres vivants possèdent leur propre circulation énergétique interne, tous les objets, quelle que soit leur nature, possèdent également une énergie qui leur est propre. Bien entendu, il n’est pas ici question de vouloir effectuer une véritable comparaison entre les deux, le système énergétique d’un être humain étant autrement plus complexe que celui d’un objet (qu’il soit créé par la nature ou de manière artificielle par la main de l’homme). Pour autant, bien que les systèmes soient différents, les perturbations engendrées par l’accumulation en leur sein d’énergie résiduelle sont de nature similaire. Commençons par voir les trois facteurs responsables du type et de l’intensité d’énergie qu’émet naturellement l’objet : - Le premier facteur n’est autre que son origine. L’énergie dégagée par un objet créé de façon artificielle en quelques semaines ou quelques heures par une machine n’a rien de comparable avec l’énergie d’un objet que la terre a pris le temps de façonner au long des années, des siècles, des millénaires, voire des millions d’années comme c’est par exemple le cas pour certains minéraux. A cela, une raison toute simple : l’exposition à l’énergie tellurique sur une période beaucoup plus longue, qui finit par conditionner progressivement l’énergie émise par l’objet concerné. De la même manière, une création manuelle par un artisan qui y aura mis sa volonté, sa passion et qui aura donné de son temps pour le réaliser (et y aura progressivement transféré une partie de sa propre énergie, lui donnant en quelque sorte « vie »), ne sera en rien comparable à un objet produit à la chaîne par une machine sans âme. - Le second facteur à prendre en considération tient à la matière qui compose l’objet: sa structure chimique et sa construction atomique interne. Contrairement aux êtres vivants dont l’énergie émane principalement de chaque cellule qui compose son organisme, pour les objets inanimés c’est principalement leur structure interne qui va conditionner la nature de l’énergie qu’ils émettront. L’exemple est particulièrement frappant dans le cadre des minéraux, dont les énergies sont conditionnées à la fois par leur composition chimique et par ce que l’on appelle leur géométrie cristalline[3] (c’est-à-dire la manière dont vont s’enchevêtrer les différents atomes au niveau microscopique pour former une structure à la forme géométrique[4]), mais c’est également vrai

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pour tous les objets qui nous entourent puisqu’ils sont eux-mêmes composés de minéraux ou de métaux (ou les deux à la fois). - Le dernier facteur qui influencera de manière plus ou moins directe la nature de l’énergie émise par un objet tient à sa forme externe. En effet, la forme extérieure de celui-ci va conditionner de façon très significative la manière dont va se propager l’énergie émise. Là où les arêtes auront par exemple tendance à canaliser l’énergie et à lui donner un sens à l’intérieur même de l’objet, les angles, eux, la condenseront en un point précis d’où émanera une énergie beaucoup plus intense (c’est par exemple le cas avec les pyramides[5]). Certains d’entre vous se demanderont peut-être pour quelles raisons n’est pas ici citée l’importance de la couleur. La raison en est toute simple : la couleur n’influence pas à proprement parler la densité énergétique mais va agir comme une charge de sens et non comme une charge mécanique (cf. p.38). La couleur n’est donc pas une structure de l’énergie mais une information apposée à cette énergie. Cette nuance, comme vous le verrez dans le prochain chapitre, est essentielle pour bien comprendre non seulement la nature de l’énergie mais également et surtout (puisque c’est le but de cet ouvrage) pour apprendre à purifier correctement.[6] Revenons-en à la manière dont l’énergie résiduelle peut potentiellement influencer celle dégagée par les différents objets. Comme cela a été dit plus tôt, lorsqu’on parle de l’énergie résiduelle absorbée par les objets, il n’est pas uniquement question d’énergie très dense. Une énergie beaucoup plus «légère»[7] pourra également être absorbée ce qui aura malgré tout pour effet de perturber l’action énergétique de l’objet. En effet, ce n’est pas tant le niveau de densité de l’énergie qui engendre des perturbations, mais le fait que celle-ci soit différente de celle naturellement émise par l’objet. Il est en effet nécessaire de bien comprendre qu’une énergie absorbée est également une énergie qui va avoir tendance à se rediffuser de l’intérieur vers l’extérieur. Ainsi, pour un objet que vous porteriez, comme une bague par exemple, en condensant progressivement des énergies résiduelles elle finirait également par vous les retransmettre peu à peu, engendrant alors des conséquences énergétiques internes pouvant se caractériser par des blocages ou des troubles similaires (sous une forme largement atténuée) à ceux évoqués dans la partie concernant les énergies résiduelles condensées dans l’environnement.

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Matérialisation de l’énergie résiduelle « Pourquoi est-ce que les objets absorbent ces énergies extérieures ? » Voilà une question qui revient régulièrement et qui revêt une très grande importance dans la mesure où elle permet d’expliquer pourquoi certains objets auront tendance à se charger rapidement et intensément ou à l’inverse pourquoi d’autres ne se chargeront que très peu ou le feront très lentement. Là encore, la réponse est liée à plusieurs facteurs qui rentrent en interaction les uns avec les autres pour expliquer ce phénomène: Une fois encore, le principal responsable n’est autre que la matière qui constitue les objets. Au même titre que la composition chimique va engendrer une certaine nature énergétique, elle va également être responsable de la faculté d’absorption de l’objet dans sa globalité. En effet, chaque atome semble disposer d’une capacité de stockage qui lui est propre. Je ne suis pas physicien et je n’ai pas la prétention de connaître suffisamment cette discipline pour pouvoir espérer expliquer ce phénomène dans toute sa complexité (Et en toute franchise, je ne suis pas convaincu que la manière dont nous appréhendons actuellement la physique moderne et la physique des particules permette de parvenir à une explication correcte de ces phénomènes). Quoi qu’il en soit, la structure atomique des matériaux joue très clairement un rôle prépondérant dans la faculté d’absorption des énergies extérieures[8]. Il est fort probable -bien que cela nécessite encore de pousser les expérimentations en ce sens- que la matière (dans son sens le plus général) soit en mesure de stocker en son sein un large spectre de densités énergétiques, et ce quelle que soit sa nature chimique. Ainsi, ce n’est pas tant sur l’absorption d’un type d’énergie spécifique que la structure atomique joue un rôle, mais sur la possibilité de contenance de ce même type d’énergie. - Un autre élément responsable de la capacité de contenance d’un objet est bien entendu sa taille. Il est évident que de manière générale, plus un objet est gros[9], plus sa capacité de stockage sera importante. Néanmoins, ce n’est pas toujours parce que l’objet est de petite taille qu’il n’est pas capable de contenir autant voire plus qu’un objet de taille supérieure. Là encore, c’est la composition chimique qui sera responsable de cette différence, les variations de capacités de stockage

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existant entre les différentes variétés d’atomes étant tout simplement considérables. Là où un matériau comme l’ambre[10] présentera une incroyable capacité de stockage par rapport à sa taille, un morceau de plastique même de très grosse taille sera incapable de parvenir au même résultat. [1]

) Les réseaux géobiologiques et leurs répercussions sur la santé - ed Jouvence, Collectif

(2004) [2]

) Précis de médecine chinoise : Histoire, théories fondamentales, diagnostic et principes thérapeutiques - Dangles, Eric Marié (2008) [3]

) Manuel de Lithothérapie : Ou l’art de soigner avec les pierres - éd. Véga, Michael Gienger (2008) Le Dictionnaire de la Lithothérapie : Propriétés énergétiques des pierres et cristaux naturels éd. Ambre, Reynald Boschiero (2011) [4]

) Dictionnaire des roches et des minéraux - ed. Albin Michel, Collectif (2001) Guide Delachaux des minéraux - ed Delachaux et Niestlé, Ole Johnsen (2002) [5]

) Guide d’utilisation des pyramides - éd. Exclusif, Stéphane Crussol (2003)

[6]

) D’un point de vue technique la densité est aussi information (de nature universelle). Cependant, au contraire des charges «classiques», la densité d’une énergie est inaltérable une fois celle-ci constituée et ne peut se transmettre par contamination (cf. p.41). On fera évoluer la source productive pour qu’elle émette une énergie moins dense (dans le cadre du développement spirituel par exemple), mais on ne peut agir directement sur la densité d’une énergie déja émise. Il n’est pas rare de lire à ce sujet que certaines personnes revendiquent de parvenir à altérer la densité de l’énergie. A ce jour, la totalité des cas étudiés n’a rien montré d’autre qu’une simple remise en mouvement des énergies stagnantes, et non une véritable altération de la densité. [7]

) Voir Note de bas de page n°12.

[8]

) Cet état de fait a été mis en évidence en réalisant des tests sur des matériaux purs (composés d’un seul élément), comme du fer pur, du cuivre pur, de l’or pur, mais également de la silice pure, du soufre pur, de l’argent pur, du carbone pur etc. Ils ont permis de mettre en lumière les capacités d’absorption, de contenance et d’émission distinctes en fonction des matériaux. [9]

) Donc qu’il concentre d’avantage de matière.

[10]

) L’ambre est une résine de conifère fossilisée (et non pas un minéral comme on peut parfois le lire) datant d’il y a plusieurs millions d’années. Les grecs le nommèrent Elektros (ήλεκτρον), qui donna par la suite électron et enfin électricité. cf. Ambre : Miel de fortune et mémoire de vie - éd. du Piat, Eric Geirnaert (2002)

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Charge, Intention et Energie

--- Définitions --Le rapport aux énergies est souvent vécu de manière très personnelle, donc nécessairement subjective. Il est alors difficile de faire la part des choses et de parvenir à distinguer ce qui tient de ses fonctionnements propres et de nos ressentis personnels qui s’entremêlent régulièrement. L’absence d’études structurées et «dépersonnalisées» sur le sujet a contribué à nourrir de nombreux amalgames, responsables de la plupart des incompréhensions qui continuent à être véhiculées de nos jours. Il n’est ainsi pas rare de confondre le principe de charges avec celui d’énergie, considérant à tort qu’une «charge» d’un objet par exemple consiste simplement à transférer son énergie à l’intérieur de celui-ci. C’est hélas confondre ici l’information et le vecteur/support. En effet, la charge n’est pas de «l’énergie» mais une information, c’est-àdire une intention, transmise par un vecteur qui n’est autre que l’énergie. Il n’est pas rare de lire, en magie comme dans la plupart des autres pratiques ésotériques, qu’il est nécessaire de charger un objet avant de l’utiliser (également appelé parfois «programmation[1]»). Aussi, la plupart des gens pensent qu’il est important de transférer une partie de son énergie à l’intérieur de l’objet afin que celui-ci devienne effectif. Or, l’énergie est neutre par essence, au sens où c’est la charge qui va permettre de la distinguer et de la rendre «unique». En clair, ce qui importe n’est pas tant de transmettre de l’énergie – qui, au demeurant est potentiellement exactement la même que celle de notre voisin – mais l’information qu’elle véhicule selon laquelle cette énergie, précisément, est la nôtre. Un tel discours va probablement à l’encontre de tout ce que vous avez pu lire jusqu’à maintenant, car on considère trop souvent que nous possédons tous des «énergies différentes» qui nous différencient les uns des autres.

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Effectivement, si on regarde les choses de manière subjective, c’est cette impression qui prédomine et la plupart des gens s’arrêtent à cette idée. Etudions un exemple : Prenez deux verres d’eau, ajoutez dans l’un d’eux un colorant bleu et dans l’autre un colorant rouge. Si vous les regardez tels quels vous allez vous dire naturellement qu’il s’agit de deux liquides distincts puisque les couleurs sont différentes. Pourtant, si vous enlevez la couleur, vous allez vous apercevoir qu’il s’agit précisément de la même eau. Il en va exactement de la même manière pour l’énergie. Votre énergie est potentiellement similaire à celle de votre voisin, dans le sens où ce qui caractérise l’énergie en tant que telle est sa densité[2]. Ce qui va faire la différence entre votre énergie et celle de votre voisin ne sera à priori pas liée à sa nature mais à l’information qui y sera inscrite, c’est-à-dire à la charge qu’elle véhiculera. Il est important de bien souligner ce « a priori », dans la mesure où le corps humain dégage différentes intensités d’énergie qui peuvent évoluer avec le temps en fonction de facteurs physiques, psychologiques ou spirituels. Deux personnes ayant eu un cheminement de vie (physique et spirituel) les ayant amené à un stade similaire dégageront potentiellement la même densité énergétique. Vous l’avez donc compris, quand on vous demande de charger un objet, ce n’est pas tant y mettre de l’énergie qui importe mais bel et bien vous approprier l’objet en question en lui transférant votre intention, votre information (via votre énergie), c’est-à-dire en faisant en sorte qu’il devienne une partie de vous-même afin que vous puissiez pleinement l’utiliser. En magie, c’est là le but principal de ce que l’on appelle la consécration. Une charge peut donc être spontanée (comme la charge de votre énergie personnelle) ou intentionnelle (comme lorsque vous programmez un objet afin qu’il agisse d’une certaine manière). Dans le cadre de la charge naturelle, plusieurs facteurs peuvent rentrer en ligne de compte : - Le premier facteur est une nouvelle fois la composition chimique pour les objets et les cellules/organes pour les êtres vivants, qui non seulement joue un rôle dans la nature de l’énergie émise, mais également dans l’information transmise par cette énergie.

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- Le deuxième facteur, pour les éléments inanimés, est la couleur, c’est elle qui va définir en grande partie la nature de l’information qui sera transmise à l’énergie de l’objet. Dans de très nombreux cas, la couleur est l’élément principal qui va déterminer la charge. De tous, c’est le facteur le plus simple à étudier en raison de sa permanence mais également de la limitation du nombre de cas possibles (en effet, le spectre de couleurs est limité et même s’il existe un nombre apparemment infini de nuances, il est malgré tout possible de définir les grandes lignes liées à chaque couleur sans que celles-ci ne soient complètement remises en question). - Le troisième facteur potentiel est lié à la nature psychique de l’objet étudié. Bien entendu, cela ne concerne que les êtres vivants (au sens large) et ne concerne pas les objets inanimés. Ce facteur est le plus imprévisible, dans le sens où il est très compliqué de l’étudier et d’en tirer une vérité générale. En effet, alors qu’il est relativement simple d’étudier des éléments stables comme peuvent l’être des objets inanimés, il est très compliqué d’étudier la nature des charges des êtres vivants dans la mesure où celles-ci évoluent en permanence en fonction de dizaines de critères (alimentation, état mental, état physique, maladies, pollution etc.). Dans le cas d’une charge intentionnelle l’information est donc dictée de manière consciente par l’individu, en fonction d’un but recherché. Qu’il s’agisse d’une charge spontanée et naturelle ou volontaire et intentionnelle, elle nécessite obligatoirement la présence d’un vecteur pour se propager et d’un support où s’inscrire, sans quoi elle ne saurait quitter son élément d’origine ou resterait perpétuellement «en suspension». En réalité, cette «suspension» n’existe pas, une charge ne peut tout simplement pas exister sans support pour la réceptionner. Tout étant énergie, la «non-existence» d’un support est impossible, cependant, comme nous le verrons en abordant les principes de purification (cf. p.51), certaines techniques permettent d’altérer la capacité de l’énergie à servir de support. Dans un tel cas, la charge est alors perdue.

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[1]

) Les pierres au Quotidien - éd. Alliance Magique, Julia Boschiero (2012)

[2]

) J’insiste sur le mot «potentiellement» car dans la pratique, la densité énergétique varie généralement d’un individu à un autre. En effet, plus une personne travaille son énergie, développe sa spiritualité etc. plus la densité de sa production va être «légère». Une énergie déja créée possède une densité invariable. Mais l’être humain, en tant que source de création d’énergie dynamique, peut produire des énergies de densités différentes au cours de sa vie. Ainsi, compte tenu du nombre d’individus présents sur terre, il est courant de croiser des personnes dégageant de l’énergie correspondant à un spectre de densité similaire.

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--- L’énergie comme support et vecteur d’information --Comme nous avons pu le voir, la charge est une information qui a besoin d’un vecteur pour se propager. Sans la présence de ce vecteur, l’intention resterait cantonnée à son initiateur et ne saurait se diffuser pour atteindre son objectif. Bien que ce ne soit pas à proprement parler le thème de cet ouvrage, il me parait intéressant de prendre quelques instants pour revenir sur la manière dont se transmet la charge à travers l’énergie afin de mieux comprendre par la suite les phénomènes qui entrent en jeu lors de la purification (et dans les différentes méthodes utilisées). Plusieurs explications font concensus à ce jour pour appréhender ce phénomène. Bien qu’elles aient pu être expérimentées tant par mes soins que par ceux de mes confrères, leur interprétation reste à prendre avec des pincettes. En effet, il est encore difficile de certifier de leur fonctionnement et des cas qui les engendrent, dans la mesure où nous ne possédons pas à ce jour d’outil permettant d’appréhender parfaitement ces phénomènes sans potentiellement les interpréter de travers. -

La propagation de l’information selon le principe des actions réciproques, illustrée par le pendule de Newton qui repose sur un système de cinq boules d’acier suspendues par deux fils à deux barres de métal. Le principe est très simple : lorsqu’on lance une bille d’un côté, une bille de l’autre côté se met en mouvement, entraînée par la conservation de l’énergie cinétique[1] et de la quantité de mouvement[2].

Pour résumer ce principe appliqué au sujet qui nous intéresse, cela revient à considérer que la charge va se transmettre à travers l’énergie sans que celle-ci ne se meuve jusqu’à ce qu’elle atteigne sa cible. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle sera libérée. Ce cas de figure semble se

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présenter uniquement dans le cas de charges intentionnelles, notamment dans certains rituels de magie [3]. - La propagation de l’information par « contamination », dont l’action est assez proche de celle d’un virus. L’énergie déployée est donc chargée d’une information et se retrouve libérée « dans l’environnement » de façon spontanée. La charge va alors se propager en passant de l’énergie de la personne (ou de l’objet) à toutes les énergies environnantes en transmutant progressivement les charges qu’elles véhiculent déja.

Le principe de contamination semble être lié au fait que comme nous l’avons précédemment abordé dans cet ouvrage, l’énergie, bien que neutre par essence, ne peut le rester réellement dans la mesure où le simple fait d’être mise en contact avec un élément naturel capable de diffuser une charge (comme une pierre, ou à plus large échelle comme la planète) empêche la subsistance de cette parfaite neutralité. Ainsi, la charge libérée va se répandre au fur et à mesure au sein de l’énergie à proximité jusqu’à rencontrer d’autres charges[4]. On s’aperçoit alors que certaines charges vont prendre le dessus sur celles préexistantes, sans que l’on parvienne à ce jour à en expliquer les causes exactes[5]. C’est ce que nous observons par exemple dans le cas d’une personne qui traverse de gros soucis qui la perturbent (dépression, licenciement etc.) et qui « contamine » ainsi progressivement son environnement énergétique en y diffusant une charge « malsaine » qui va peu à peu se répandre dans toute la maison et l’influencer elle-même en retour, stabilisant ainsi son malêtre. -

La propagation de l’information par projection, où la charge est « accrochée » à l’énergie et véhiculée par celle-ci. Dès lors, l’énergie libérée par la personne est en mouvement contrairement aux précédentes situations et est dirigée vers un objectif spécifique. Il s’agit là du procédé utilisé le plus couramment dans les actions magiques. Le processus est

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assez complexe dans la pratique, mais se résume néanmoins de manière très simple. Pour que la propagation soit effective, il faut que l’énergie soit condensée puis chargée et que l’objectif soit mentalement défini et lié à la charge. S’il s’agit d’une action de proximité[6], il n’est généralement pas nécessaire de procéder à une technique spécifique, mais pour les actions plus éloignées ou nécessitant une plus grande mobilisation d’énergie en raison de l’importance de l’action à effectuer, on procède le plus souvent à la mise en place d’un cercle de rétention qui va permettre l’accumulation et la condensation de l’énergie chargée. Lors de la réouverture de ce cercle, la différence de pression énergétique existant entre l’intérieur et l’extérieur du cercle va créer une aspiration de l’intérieur vers l’extérieur, libérant subitement l’énergie condensée.

Au lieu de simplement se disperser comme elle le ferait dans la deuxième méthode, la charge inscrite dans l’énergie conditionne également la « direction » à suivre. L’énergie ainsi libérée sera alors projetée en direction de la cible concernée par la charge. Le plus troublant face à tout cela reste probablement le fait que bien que ces trois procédés apparaissent comme potentiellement contradictoires, ils semblent pourtant par moment agir de façon conjointe. Il n’est pas improbable (bien que cela soit difficile à vérifier pour les raisons expliquées précédemment) que la densité énergétique joue un rôle prépondérant dans la manière dont va se propager l’information. Ainsi une charge intégrée à une énergie « légère » semble plus à même de se propager par projection qu’au sein d’une énergie plus dense, qui se propagera alors d’avantage par action réciproque.

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[1]

) La force cinétique est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement. L’énergie cinétique correspond au temps que met le corps pour passer d’un état de repos à un état de mouvement. [2]

) La quantité de mouvement est liée à la force cinétique.

[3]

) Ce type de propagation a notamment pu être constaté à plusieurs reprises lors de rituels visant à influencer le comportement d’une personne extérieure au praticien. [4]

) Ce phénomène a été mis en évidence il y a plus de 15 ans de cela lors de tests consistant à incruster une charge à petite dose dans un objet que l’on enfermait ensuite dans une boite hermétique en plomb (pour éviter une contamination extérieure) pour une durée de 1 à 2 semaines. Au terme de ce délai, on s’est aperçu que la charge s’était propagée et avait progressivement pris une plus grande importance au sein de l’objet. Ce processus, réalisé des centaines de fois dans diverses circonstances, a permis de confirmer le principe de propagation par contamination. [5]

) On a longtemps pensé que la seule raison à cela était liée à la quantité d’énergie propageant une charge similaire qui «prenait le dessus» sur celles plus dispersées qui évoluaient potentiellement dans l’environnement. Bien que cette explication reste l’un des facteurs cruciaux (au même titre que l’aspect temporel), on s’est apercu lors de tests réalisés dans un environnement confiné sur des matériaux différents mais de capacités énergétiques semblables et chargés similairement, que la charge ajoutée ne prenait pas toujours le pas sur la charge naturellement présente. Cette constatation soulève encore de nombreuses questions à ce jour. (voir p.50) [6]

) ex: talismans, visualisation créatrice, charge des plantes, programmation d’une pierre etc...

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--- Ancrage de l’information --Nous avons abordé au cours de la précédente partie l’origine de l’information, c’est à dire de la charge. Pour autant, il n’est pas improbable que dans une volonté d’en savoir encore d’avantage, vous vous disiez « ok, nous avons compris ce qu’était une charge dans le principe, comment elle était formée, comment elle se transmettait etc. Mais qu’est-ce vraiment qu’une information ? » A ce jour, les travaux développés par J.Benveniste[1] ou plus encore Masaru Emoto[2] sur la mémoire de l’eau offrent des pistes très intéressantes de recherche pour la compréhension de ce qu’est l’information et ses conséquences visibles par chacun. Les travaux de M.Emoto sont probablement ceux qui mettent le plus en lumière le principe de la charge. Ils ont ainsi permis la découverte (bien qu’encore controversée) du fait que de l’eau chargée d’une intention cristallise différemment lorsqu’elle est congelée (cf note 23). Quant à savoir précisément ce qu’est une information, j’avoue humblement ne pas avoir la réponse à ce jour, comme tant d’autres mystères sur lesquels bon nombre de scientifiques, de théologiens et de praticiens se sont penchés sans parvenir à donner une réponse valable. Il nous faudra déja parvenir à comprendre ce qu’est précisément l’énergie (au sens ésotérique du terme) pour cela. Bien entendu, vous entendrez parfois rabâcher à droite à gauche des tentatives, tantôt désespérées et maladroites, le plus souvent de mauvaise foi, d’établir un rapprochement direct entre l’énergie dont nous parlons en ésotérisme et les dernières découvertes sur les fréquences, la physique des particules et tant d’autres sujets scientifiques qui donnent un peu de prestige à ceux qui les emploient, mais auxquels en réalité ils ne comprennent bien souvent pas grand chose. Laissons aux scientifiques le soin d’expliquer les choses correctement au lieu de pervertir leur travail en faisant de la constante interprétation, le plus souvent galvaudée. Faute de mieux, nous utilisons déjà des termes qui ont également un sens en physique ou en biologie (ondes, vibrations, magnétisme etc.), et nous nous les approprions sans vergogne, ce qui crée progressivement un véritable fossé entre nos disciplines, là où il y aurait pourtant tellement à s’apporter les uns les autres. Pour autant, notre incapacité à donner une explication sur la « structure » de l’information n’en rend pas moins son étude possible. Ainsi, nous sommes

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capables d’effectuer de nombreux constats qui permettent de cerner chaque fois un peu mieux les processus qui entrent en jeu dans la transmission et l’ancrage de l’information. Différents facteurs semblent jouer un rôle très important dans la capacité d’ancrage de l’information, c’est-à-dire dans la capacité de l’information à s’implanter dans un support et à y rester malgré le passage du temps (ou les potentielles purifications effectuées). - Pour les objets inanimés, le premier de ces facteurs est lié à la matière qui compose le support. Ce facteur récurrent joue un rôle majeur tant pour l’énergie elle-même que pour l’information qu’elle véhicule. En réfléchissant un peu, cela n’a rien de très étonnant, puisque la structure chimique joue un rôle dans la capacité d’émission, d’absorption et de stockage de l’énergie (cf. p.33). Celle-ci -bien que neutre par essencen’étant jamais neutre dans les faits en raison des charges qu’elle véhicule, il n’y a rien de très étonnant à ce que cette même information vienne s’inscrire au coeur des éléments qui stockent le vecteur. Bien qu’ayant déjà très largement évoqué l’influence de la structure chimique sur la capacité de stockage qu’elle représente, il me semble important d’apporter une petite distinction en ce qui concerne l’ancrage d’une charge. Comme nous l’avons vu p.27, certains matériaux comme le plastique ne laissent pratiquement pas passer l’énergie. Ce ne sont donc pas de bons conducteurs énergétiques. Pour autant, cela ne les empêche pas de servir de support à une information. Certes le processus est plus long à établir (et moins ancré) dans la mesure où l’énergie passant mal, l’information aura du mal à parvenir au cœur de ces matériaux, mais cela se fera malgré tout, en prenant simplement son temps. Ne négligez donc pas de purifier également les objets en plastique, eux aussi peuvent véhiculer des charges peu recommandables. - Le deuxième facteur auquel on pense beaucoup moins est la température du support. Nous avons rapidement évoqué l’importance de ce phénomène dans les premiers chapitres de cet ouvrage. Comme vous le savez probablement, la matière vibre plus ou moins rapidement en fonction de la température. Plus la température est faible, plus les molécules ralentissent jusqu’à se figer à 0°K[3], au contraire d’une température élevée qui les excite (responsable du dégagement de

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chaleur)[4]. Le phénomène est très similaire dans le cadre énergétique, à ceci près que les conséquences sont un peu différentes. En effet, on constate que selon la température du support, l’information sera plus ou moins inscrite, et qu’au-delà de certaines températures, le support deviendra totalement imperméable à la charge, engendrant même potentiellement une perte de la charge précédente. Les températures de charge minimum et maximum vont fortement varier selon le matériau qui constitue le support. Ainsi il en ira très différemment pour de l’eau, une pierre ou un morceau de métal.

Lorsque la taille des mailles diminue, la matière devient plus propice à la charge. A l’inverse, plus les mailles deviennent grosses (à mesure que la température s’élève) et moins la charge a de prise sur la matière.

De manière très approximative, on peut considérer que la température de charge la plus adaptée se situe à environ 1/20 de la température de fusion du matériau (ou d’ébullition dans le cas des liquides), que la température d’imperméabilisation se situe au-delà de la moitié de la température de fusion et qu’au-delà de la température de fusion (pour les métaux, en général cela commence à partir de 70% de la T° de fusion), l’information s’altère et est perdue[5]. Encore une fois, cette méthode de calcul est très approximative, les écarts peuvent s’avérer importants suivant la nature du matériau, mais cela vous permettra le plus souvent de situer « en gros », ce qui est généralement bien pratique quand on a pas les valeurs exactes sous la main[6]. Voici quelques exemples pour bien illustrer le phénomène: Pour l’eau par exemple, la température de charge la plus efficace se situe ainsi entre 3 et 8° Celsius (Franz Bardon[7] situe le pouvoir de charge maximum de l’eau à précisément 4°C au-dessus de 0). Entre 8°C et jusqu’à environ 55° Celsius, le pouvoir de charge de l’eau diminue progressivement, jusqu’à devenir imperméable vers 55ème

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56°C. A cette température, une charge qui aurait déjà été inscrite dans l’eau restera acquise, mais la capacité à inscrire une nouvelle charge diminuera très rapidement jusqu’à ce que cela devienne impossible. Ce n’est que vers 90°C et jusqu’à sa température d’ébullition que l’eau commence progressivement à perdre l’information qui s’y était ancrée. Ainsi, de l’eau chargée que vous feriez bouillir n’aura plus aucune capacité de support d’information, et celle-ci sera tout simplement détruite (et non pas transférée vers l’extérieur). J’en profite pour rappeler que l’évaporation naturelle à température ambiante ne perturbe pas la charge dans la mesure où il s’agit simplement d’une tendance naturelle de l’eau à vouloir saturer l’air ambiant. L’eau ne chauffe donc pas pour devenir gaz, elle change juste de pression, ce qui n’a donc aucune conséquence sur la capacité de stockage de l’eau. Une remarque me paraît intéressante à signaler. Quand nous parlons ici de l’eau, il s’agit de l’eau minérale, semblable à celle que l’on trouve en bouteille en grande surface. C’est sur celle-ci que les précédentes mesures ont été réalisées. Mais il en va différemment, pour une raison que j’ignore, de l’eau distillée, qui présente l’étrange particularité de disposer d’un potentiel de charge maximum… entre -2 et 3°C ! Ce qui est surprenant, au-delà de cette température de charge, est le fait que l’eau distillée n’a pas gelé durant nos tests, et ce alors même que la température indiquait -10°C ! Est-ce dû à l’absence de sels minéraux et d’oligo-éléments ou à un autre phénomène qui m’est inconnu ? J’avoue humblement l’ignorer. Toujours est-il que cela montre à quel point la matière et sa composition profonde jouent un rôle important dans la capacité de charge. Pour l’or pur, la température de charge la plus efficace se situe entre 24 et 45°C (soit entre 2,5 et 4,5% de la T° de fusion. De manière assez amusante, ce métal se charge le mieux à la température naturelle du corps humain, ce qui explique la forte tendance à avoir des anciens bijoux très fortement chargés). Il devient imperméable à la charge à partir d’environ 250°C (soit 25% de la T° de fusion). A partir d’environ 800°C et au-delà de 1064°C (T° de fusion), la charge est perdue.

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Pour l’argent, la meilleure température de charge se situe entre 21 et 40°C (soit entre 2,5% et 4,5% de la T° de fusion. Comme l’or, ce métal se charge le mieux à la température naturelle du corps humain). Il devient imperméable à la charge à partir d’environ 200°C (soit 19% de la T° de fusion). A partir d’environ 750°C et au-delà de 961°C (T° de fusion), la charge est perdue. Pour le fer, la température idéale de charge se situe vers 80°C (soit environ 5% de la T° de fusion) et devient imperméable à partir d’environ 500°C (soit environ 32% de la T° de fusion). Etrangement, pour ce qui est de la température de perte d’information, elle débute proportionnellement très bas pour le fer, vers 800°C (soit seulement environ 50% de la T° de fusion). J’avoue ne pas savoir exactement pourquoi il existe pour ce métal une telle différence par rapport à la moyenne. Un ami forgeron m’a fait remarquer que vers 770°C, le fer devenait amagnétique, c’està-dire qu’il perdait son magnétisme naturel. Je ne saurais dire à ce jour s’il existe un lien possible entre les deux, il faudrait réaliser des tests sur d’autres métaux magnétiques comme le nickel ou le cobalt, mais je n’ai pas eu l’occasion à ce jour de mener des expériences sur ces métaux que l’on ne trouve pas aisément purs. Beaucoup de minéraux ne fondent pas, et ceux qui ont un point de fusion l’atteignent vers 1500-1600°C comme c’est le cas par exemple pour le quartz. Il servira de référentiel bien qu’une étude plus approfondie par groupe minéral s’avèrerait pertinent (peutêtre pour une version ultérieure de cet ouvrage). Pour le quartz, la température de charge idéale se situe vers 70 à 80°C (soit 5% de la T° de fusion), et on atteint la température de d’imperméabilité de charge aux alentours des 750°C (soit environ 47% de la T° de fusion). Ce n’est qu’aux alentours des 1350°C que la charge commence à se perdre jusqu’à son point de fusion à 1650°C. Pour des objets à base de bois, qui ne rentrent pas en fusion mais en combustion, la température idéale de charge se situe entre 5 et 10°C (soit environ 5 à 10% de la T° de combustion), et devient imperméable à partir de 55°C (soit 25% de la T° de combustion). Dès 100°C, une partie de la charge est perdue en raison de l’évaporation de l’eau contenue dans le bois. Le reste de la charge

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sera perdu aux alentours de 200°C environ, soit peu de temps avant la combustion (qui se fait à 240°C).[8] - Le troisième facteur jouant un rôle important dans la capacité d’ancrage de l’information est lié à la quantité d’énergie présente au sein de l’objet (que ce soit l’énergie émise et stockée par lui ou de l’énergie résiduelle absorbée de l’extérieur), qui va elle-même jouer le rôle de support dans l’objet en plus d’avoir servi de vecteur. En véhiculant l’information, elle s’insère également au sein de l’objet, lui transmet la charge par principe contamination (cf. p.41) et continue de maintenir l’information sur place. - Le quatrième facteur est complémentaire du précédent et est lié à la quantité d’énergie chargée insérée au sein de l’objet. Plus la proportion d’énergie apportée par rapport à l’énergie naturelle de l’objet sera importante, plus la charge aura de facilité à s’ancrer. Cela ne jouera cependant pas de rôle sur la rapidité d’ancrage. - Le dernier facteur important est lié à la durée d’impression de la charge. En effet, pour qu’une information soit parfaitement ancrée au sein d’un objet, d’un lieu ou d’une personne, un délai s’avère nécessaire. Pour faire un parallèle, une charge est comme une tâche sur un vêtement. Si la tâche est toute fraiche, on peut parfois la retirer avec un simple coup d’éponge, mais si elle a eu le temps de bien s’incruster et de sécher, il est alors beaucoup plus compliqué de l’enlever. Il en va de même pour la charge. Si celle-ci est encore toute récente et vient juste de s’insérer au sein de l’objet, alors elle n’aura pas eu le temps de s’ancrer correctement et de se répandre. Si par contre elle est là depuis des années et des années, elle aura non seulement contaminé l’énergie de l’objet mais également sa structure, rendant toute purification beaucoup plus complexe pour obtenir des résultats probants et profonds (dans les cas les plus extrêmes, seule la destruction de l’objet permettra de faire disparaître la charge. C’est dans un tel cas que connaître les températures de destruction de charge évoquées précédemment trouvera tout son intérêt). Ainsi, il est donc nécessaire de prendre en considération tous ces éléments quand on souhaite se débarrasser d’une charge inscrite dans un objet, un lieu ou

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une personne. Savoir juger de l’importance de chaque phénomène et des interactions qui existent entre eux permet de faire un choix plus pertinent dans les techniques que l’on emploiera selon la situation à laquelle on sera confronté. Avant de clôre la question de l’ancrage des charges, un dernier point est important à souligner (déja abordé dans la note n°32). Au cours des diverses expérimentations qui ont été réalisées dans le cadre de la compréhension du phénomène de propagation de la charge par contamination, un certain nombre ont mené à des résultats inverses à ceux attendus[9]. In vitro, la charge insérée a fini par se restreindre sur certains objets au lieu de se propager, alors qu’étrangement, in vivo les charges absorbées par ces mêmes objets ont eu tendance à le contaminer doucement. Ce phénomène étrange n’a concerné que quelques cas sur les centaines qui ont été étudiés, mais soulève encore à l’heure actuelle de nombreuses interrogations, prouvant une nouvelle fois que nous sommes bien loin d’avoir tout compris au sujet des charges et des purifications. Il faudra encore probablement plusieurs décénnies de tests et de recherche pour parvenir à pleinement appréhender toutes les situations et en comprendre tous les mécanismes. [1]

) Ma vérité sur la mémoire de l’eau - Albin Michel, Jacques Benveniste (2005)

[2]

) L’eau, mémoire de nos émotions - Ed Guy Tredaniel, Masaru Emoto (2006)

[3]

) 0°Kelvin correspond au zéro absolu, soit environ -273°Celcius.

[4]

) Atom Vibrations in Solids: Amplitudes and Frequencies - Cambridge Scientific Publishers, V.V. Levitin (2004). [5]

) La nature aime les exceptions. Ainsi, l’un des rares éléments à ne pas se comporter de la sorte est la cire d’abeille, qui ne perd pas sa charge en atteignant son point de fusion (à seulement 45°C). [6]

) Toutes ces informations présentent un intéret dans le cadre de la purification mais aussi en magie dans le cadre de la charge d’outils, de talismans etc. Un ouvrage sur les condensateurs fluidiques prévu pour 2014 est actuellement en cours d’écriture et traitera plus longuement du sujet. [7]

) Le Chemin de la Véritable Initiation Magique - ed. A.Moryason, F.Bardon (1956)

[8]

) Précisons que l’eau reste bien meilleur support de charge que le bois lui-même. Lorsqu’elle s’évapore de celui-ci, la majorité de la charge se dissipe avec elle. [9]

) Les résultats ont été reproduits et vérifiés par plusieurs dizaines de participants. Il ne s’agit donc pas d’une erreur.

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II LES DIFFÉRENTES ACTIONS PURIFICATRICES n parle généralement de « purification » comme désignant une O pratique globale visant à se débarrasser des influences néfastes emprisonnées dans un lieu, un objet ou une personne, sans se rendre compte de la multiplicité de facettes que revêt en réalité ce terme. Le plus souvent, on sera confronté à diverses méthodes qui seront proposées en laissant le libre choix au praticien de faire comme il le sent, en fonction de ce qui lui convient le plus lui-même. Le problème de cette logique est qu’elle passe complètement à côté de la réalité de ce principe plus vaste qu’on ne le croirait de prime abord. Vous l’aurez compris au travers des chapitres précédents, il est non seulement nécessaire de purifier l’énergie résiduelle, mais également la charge, et vous allez vous apercevoir que cette distinction revêt une énorme importance, car c’est elle qui va réellement déterminer quel sera le choix le plus pertinent dans le type de purification que vous devrez adopter face au lieu/objet/personne auquel vous serez confronté. Mettons donc tout de suite les choses au point, il n’existe pas une purification mais des purifications. Attention, je ne parle pas des méthodes à proprement parler mais bien des types de purification. Elles sont au nombre de trois : - La Purification par Absorption - La Purification par Dégagement - La Purification par Transformation Chaque principe sera plus ou moins adapté à la purification des énergies résiduelles et des charges, avec parfois d’énormes variations. Comprendre

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correctement les caractéristiques et les implications de chacun de ces systèmes est véritablement essentiel pour espérer parvenir à effectuer des purifications efficaces et adaptées.

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LA PURIFICATION PAR ABSORPTION

La purification par absorption est probablement le type de purification le plus connu et le plus usité de nos jours en raison de sa simplicité de mise en oeuvre. Il consiste à utiliser un élément extérieur qui va venir absorber l’énergie résiduelle et/ou la charge contenue dans l’objet d’origine par effet de transfert. Comme nous l’avons vu au cours des chapitres précédents, la quasi-totalité des éléments présents dans l’univers possèdent non seulement une capacité d’émission mais aussi une capacité d’absorption d’énergie, qu’ils vont emmagasiner au sein de leur matière. Il est donc possible de se servir de ce procédé afin de décharger partiellement ou en totalité (suivant ce que l’on utilise) un objet des énergies résiduelles et des charges qui y sont stockées.

Alors, que se passe-t-il exactement ? Pour bien comprendre comment fonctionne la purification par absorption, il est nécessaire de prendre le temps d’étudier plus en profondeur la manière dont l’énergie est absorbée par un objet. Comme nous l’avons vu dans le chapitre sur l’origine des énergies résiduelles, les énergies circulent en permanence dans l’environnement et traversent tous les objets qui nous entourent (avec plus ou moins de facilité selon les matériaux qui les composent et la densité de l’énergie en mouvement). C’est au cours de ce déplacement au coeur de l’objet que le processus d’absorption énergétique se passe.

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Au cours de sa traversée, une partie de l’énergie est alors stoppée, emprisonnée au sein de la matière pour les raisons que nous avons évoquées au cours des chapitres précédents. Cette énergie (et la charge qu’elle véhicule) est alors diffusée au sein de l’objet exactement de la même manière, par principe « d’émission/absorption », qui tend à répartir progressivement et de façon homogène les énergies résiduelles au sein de l’objet. Vous avez pu lire dans cet ouvrage ou dans d’autres peut-être, le terme « purifier à cœur ». Vous vous êtes sûrement dit qu’il s’agissait d’une métaphore pour traiter d’une purification en profondeur et non pas superficielle. Certes, c’est bien d’une purification en profondeur dont nous parlons, mais il ne s’agit pas vraiment d’une métaphore. En effet, quand on prend la peine de s’intéresser plus en détail au phénomène d’émission/absorption des énergies résiduelles/charges au sein de l’objet, on constate que l’énergie résiduelle absorbée commence par migrer du coeur vers la périphérie de l’objet au lieu de se répandre uniformément dès l’absorption. Bien entendu, cette constatation dure peu dans la mesure où l’énergie résiduelle tend à se répandre de façon homogène dans l’espace disponible, mais c’est toujours en partant du coeur et en s’étendant vers la périphérie que commence cette répartition dans l’objet[1]. A mesure que des énergies venant de l’extérieur sont absorbées la répartition de celles-ci se fera continuellement selon ce principe, ce qui donnera toujours l’impression que la partie superficielle de l’objet est toujours la partie la plus imprégnée alors que le cœur mettra proportionnellement plus de temps avant d’être saturé. De là également l’amalgame logique que l’on commet parfois en pensant que c’est par la périphérie de l’objet qu’est absorbée l’énergie et qu’elle se répand ensuite vers l’intérieur, ce qui n’est pas le cas. C’est bien par l’intérieur et non par l’extérieur que se produit l’absorption.

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Cette capacité à absorber les énergies et les charges qui traversent un objet est nommée «faculté de stockage». Mais elle n’est pas le seul phénomène à prendre en considération. Outre cette faculté de stockage, tous les objets possèdent également à plus ou moins grande échelle une faculté dite «d’attirance». Cette faculté tend à attirer à elle les énergies (et donc les charges qu’elles véhiculent) présentes aux alentours, comme pourrait le faire, en quelque sorte, le principe gravitationnel. Vous l’avez compris, le paradoxe est donc constant puisque tous les objets possèdent à la fois une capacité à attirer, mais aussi une capacité à repousser qui s’explique par les principes que nous avons déja évoqués. Bien entendu, ces facultés varient considérablement d’un objet à un autre. Certains seront majoritairement émissifs, alors que d’autres seront essentiellement absorbants. Et parfois, les deux s’équilibreront. De ces phénomènes, une intéressante constatation est possible, et vous permettra de mieux comprendre comment fonctionne la purification par absorption: Imaginons un cas d’étude idéal, dans lequel vous parviendriez à placer deux objets à côté l’un de l’autre dans un environnement complètement «stérile»[2] en énergie extérieure (en clair, sans la moindre possibilité d’ajouter une énergie résiduelle supplémentaire, ou une charge supplémentaire). L’un des objets possède une capacité d’absorption et d’émission à raison de 70/30, l’autre l’inverse, et on transfère volontairement dans l’un des deux une énergie résiduelle et sa charge. _ Dans la première situation, c’est l’objet ayant 70% de capacité d’absorption qui sera choisi pour être celui chargé. Si on pose les deux objets l’un à côté de l’autre et que l’on patiente, même plusieurs jours, on constatera que l’énergie résiduelle contenue à la base n’aura pratiquement pas du tout migré vers l’objet n’ayant que 30% de capacité d’absorption.

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_ Dans le deuxième cas, c’est l’objet ayant 30% de capacité d’absorption qui sera choisi pour être celui chargé. En posant les deux objets côte à côte et en patientant quelques temps, on aura alors la surprise de découvrir que la majorité de l’énergie résiduelle et de la charge aura migré vers l’objet ayant 70% de capacité d’absorption. Ce cas d’école permet de comprendre une notion simple: pour qu’une purification par absorption puisse être efficace, il sera toujours impératif que l’objet destiné à absorber possède une capacité d’absorption largement supérieure à celle de l’objet à purifier, sans quoi son efficacité ne sera pas nécessairement probante. Maintenant que nous avons compris comment fonctionne l’absorption énergétique, penchons-nous sur le processus de purification à proprement parler. Vous l’avez compris, tous les objets émettent de l’énergie d’intensité et de densité variable. Cette énergie est non seulement le fruit de l’énergie intrinsèque à l’objet mais également du dégagement d’énergie résiduelle qui va occasionner les fameuses perturbations et troubles dont nous avons précédemment parlé (cf. p.31). Ce dégagement d’énergie est réalisé sur une certaine distance depuis l’objet, c’est ce que l’on appelle le champ énergétique de celui-ci. En réalité, il serait plus pertinent de parler de plusieurs champs et non d’un seul, puisque chaque densité d’énergie possède son propre champ, dans la mesure où sa capacité de diffusion ne sera pas la même (d’où le fait que l’on soit en mesure par exemple sur un humain ou un animal de « ressentir » l’éloignement de ses différents « corps »[3]). Cette diffusion part de l’objet (de chaque partie qui la compose) et se répand de manière plus ou moins homogène vers l’extérieur.

Sur cette image, l’objet est parfaitement rond, sa diffusion l’est donc tout autant, mais en réalité, la diffusion a plutôt tendance à suivre la courbe de l’objet en fonction de ses

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formes. Les divers matériaux qui le composent vont également jouer un rôle dans la diffusion plus ou moins importante des champs énergétiques. Les différents champs et leurs largeurs de diffusion sont symbolisés par ces cercles concentriques qui se répandent telle une onde à la surface de l’eau.

Le champ énergétique de l’énergie résiduelle est le plus souvent beaucoup plus restreint que celui dégagé naturellement par l’objet. Il est donc nécessaire de placer l’absorbant dans la zone de diffusion d’énergie résiduelle de l’objet que l’on souhaite purifier, sans quoi il ne saurait agir convenablement et se contenterait d’absorber les énergies naturellement émises par l’objet. Soyons d’ailleurs clair à ce sujet: dans tous les cas, l’absorbant absorbera également une partie de l’énergie naturelle de l’objet, il ne se contentera pas d’absorber les énergies résiduelles présentes dans l’objet (car ne l’oublions pas, toute énergie, après avoir quitté son émetteur d’origine, devient une énergie résiduelle pour un autre). Cela soulève donc une question : « si tous les matériaux absorbent naturellement l’énergie des autres objets, ils le font alors aussi avec l’énergie présente dans l’environnement. Pourquoi ne sont-ils pas tous en permanence saturés ? » La réponse est toute simple en réalité. Effectivement, dès lors où un objet se retrouve confronté aux énergies environnantes, il va progressivement absorber une partie de ces énergies. Il faut d’abord savoir que l’énergie qui circule librement et correctement dans l’environnement semble avoir tendance à moins s’accrocher aux objets (d’où l’importance de purifier régulièrement son intérieur). La raison à cela n’est pour l’instant pas encore pleinement élucidée avec certitude, je m’abstiendrai donc de donner un avis à ce sujet. Par ailleurs, il est nécessaire de comprendre que selon le matériau, cela peut prendre très longtemps avant qu’il ne se remplisse « complètement ». Comme nous l’avons vu p.35, tous les matériaux ne possèdent pas les mêmes capacités de stockage ni la même rapidité d’absorption. Ainsi, certains matériaux pourront mettre des années avant de saturer, là où d’autres mettront quelques jours à peine. Mais il y a également une autre raison à cela. Tout d’abord, tous les objets possèdent une double faculté : celle d’absorber mais également celle d’émettre de l’énergie. Outre l’émission naturelle d’énergie due aux divers critères évoqués plus tôt, il faut aussi savoir que l’objet, dès lors où il sera fortement

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imprégné d’énergie résiduelle, aura tendance à la redistribuer vers l’extérieur. En clair, un matériau ne sera jamais saturé énergétiquement, dans la mesure où dès qu’il arrive aux alentours des 75% de saturation en énergie résiduelle, la capacité de stockage restante n’est plus suffisante pour maintenir la condensation énergétique au sein de l’objet pour que de l’énergie continue à être absorbée, il est nécessaire qu’une partie soit évacuée. Cela est alors fait naturellement par l’objet qui continue à absorber tout en rejetant l’énergie qu’il avait précédemment lui-même absorbée. Ainsi, il est très rare qu’un objet soit totalement saturé et qu’il lui soit impossible de continuer son travail naturel d’absorption. Vous l’avez très certainement compris, ce qui va véritablement déterminer sa capacité maximum d’absorption va être la température à laquelle il est porté. La faculté de charge en fonction de la température est liée à la capacité d’absorption d’énergie extérieure. Ainsi, les températures de charge maximum seront les mêmes que celles d’absorption maximum. Ce n’est que dans cette plage de température que le matériau sera en mesure d’absorber jusqu’à 99% d’énergie extérieure (99% car il continuera toujours d’émettre plus vite qu’il n’absorbe, il lui est donc impossible de se charger complètement). Tous les objets sont donc partiellement saturés d’énergie résiduelle, mais l’intensité va varier en fonction des conditions environnementales. C’est donc sur la différence résiduelle que se fera l’absorption. Bien entendu, tous les matériaux ne possèdent pas la même capacité d’absorption, certains absorberont peu, d’autres seront au contraire capables de stocker d’impressionnantes quantités d’énergie résiduelle. Ainsi, une capacité de stockage de 30 ou 40% pour certains matériaux s’avèrera largement suffisante pour se débarrasser d’une grosse accumulation d’énergie résiduelle dans de nombreux objets à faible capacité d’absorption. Il est également important d’apporter une nuance : Comme nous l’avons vu, tous les objets absorbent des énergies résiduelles. Mais pour autant, avez-vous remarqué que vous ne vous en rendez pas nécessairement compte ? En effet, ce n’est qu’à partir d’une certaine quantité d’énergie résiduelle imprégnant un objet qu’elle commence à devenir véritablement perceptible et donc potentiellement gênante. En gros, tant qu’elle n’occupe pas environ 60% de l’espace de stockage disponible, sa rediffusion

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extérieure est si faible qu’elle ne diffère pratiquement pas de la diffusion naturelle d’énergie de l’objet, et n’est donc pas perceptible (à moins d’être très sensible aux énergies). Ce n’est donc pas parce qu’un objet vous paraissait jusque-là « sain » énergétiquement qu’il l’était réellement. Il n’aura pas absorbé une quantité folle d’énergie résiduelle dans la nuit, il aura simplement dépassé le cap à partir duquel la réduction de capacité de stockage disponible entraine une redistribution vers l’extérieur d’une plus grande quantité d’énergie résiduelle, qui devient donc perceptible. Revenons-en à la purification. Comme nous l’avons vu un peu plus tôt, l’absorbant doit se trouver dans le champ d’émission des énergies résiduelles, sans quoi il ne sera pas en mesure de les absorber (puisqu’elles n’entreront pas en contact avec lui et ne pourront donc pas le traverser pour s’imprégner en lui). Plus on s’éloigne de la source d’émission, plus l’énergie devient disparate. A contrario, plus on s’en rapproche et plus l’intensité est grande. Partant de cela, il est possible de faire un constat simple : plus l’absorbant sera posé à proximité de la source d’émission, plus il absorbera de grandes quantités d’énergie résiduelle. Cela permet également un deuxième constat : si on place deux absorbants à des distances différentes, celui situé au plus proche de la source d’émission se saturera plus vite que celui plus éloigné.

A temps égal, l’absorbant 2 sera plus saturé que l’absorbant 1. La proximité renforce l’absorption.

Cette différence est due à 2 phénomènes qui sont liés : - La différence d’intensité du dégagement énergétique La plus grande surface d’exposition Ayant déjà traité la différence d’intensité dans le paragraphe précédent, il

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me parait intéressant de consacrer quelques lignes à la surface d’exposition. Le terme n’est pas nécessairement le plus approprié mais cela reste le plus parlant. En effet, la surface d’exposition qu’offre l’absorbant est toujours la même dès lors où il se trouve dans le champ du rayonnement de l’énergie résiduelle dans la mesure où l’énergie le traverse. Mais par contre, la quantité d’énergie qui traversera l’objet ne sera pas la même selon l’emplacement que l’on aura choisi, puisqu’il y aura une plus grande concentration proche de la source. Pour prendre un exemple plus parlant, prenez une goutte d’eau. Toutes les molécules sont proches les unes des autres et il vous est possible de voir cette goutte. Maintenant, mettez-la dans un grand bocal et laissez-la s’évaporer. Elle sera toujours là, mais elle ne sera plus visible car elle occupera tout l’espace disponible, l’écart entre les molécules sera plus grand et sur une même zone il y en aura donc moins. Il en va de même pour l’énergie. Aussi, à mesure que l’on s’éloigne de la source, l’énergie tend à occuper l’espace disponible, ce qui explique que la surface d’exposition, bien que constante, soit moins génératrice d’absorption énergétique. Enfin, le dernier facteur important dans la compréhension du « comment ça marche » est lié à l’émission constante d’énergie résiduelle par l’objet. Vous l’avez constaté si vous avez déjà eu l’occasion de purifier un objet, cela ne prend généralement pas plus de quelques heures, alors qu’il aura parfois fallu des mois pour saturer un objet. Puisque la capacité d’absorption est constante, pourquoi est-il plus rapide de désaturer que de saturer ? Nous avons précédemment dit que le champ énergétique émis par un objet était constant (bien que la diffusion ne soit pas nécessairement homogène), or si nous venons à placer un absorbant, le champ énergétique se retrouve entravé, et il n’est alors plus constant. Un phénomène naturel visant à résorber ce problème se met alors en place. Dans un cône restreint (voir image), on constate alors une augmentation de la diffusion d’énergie pour venir compenser la « perte ». Cette suractivité va augmenter de manière très significative la rediffusion d’énergie résiduelle et ainsi accélérer énormément la purification.

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Jusqu’à maintenant, je n’ai parlé que de l’absorption d’énergie, mais comme nous l’avons vu tout au long de cette première partie, la purification concerne non seulement l’énergie mais également la charge, l’information. Alors pourquoi ne pas en avoir parlé jusqu’à présent ? Tout simplement parce que l’information ne peut exister sans son support (cf. p.40). Dans le cadre de la transmission de l’information, c’est l’énergie qui sert de vecteur et de support. Dans la purification, c’est exactement la même chose. A mesure que vous allez absorber les énergies résiduelles présentes dans un objet, vous allez par la même occasion retirer l’information qui y était associée. Cependant, se limiter à retirer l’énergie résiduelle présente dans un objet ne saurait permettre de se débarrasser intégralement d’une charge, sauf si celle-ci est extrêmement récente et qu’elle n’a pas eu le temps de véritablement s’inscrire au sein de l’énergie naturelle ou de la matière de l’objet lui-même. Dans le cas contraire, il va donc falloir creuser en profondeur afin de déloger l’information incrustée telle une méchante tâche d’huile sur un beau vêtement. La purification par absorption résout une grande partie du problème naturellement. Comme nous l’avons vu p.41, par effet de contagion, la charge présente dans l’énergie résiduelle va contaminer l’énergie naturellement émise par l’objet. Si nous retirons l’énergie résiduelle, l’effet de contamination est temporairement résorbé. Mais par un effet de diffusion, la charge va avoir tendance à quitter la matière où elle était stockée pour migrer de nouveau vers l’énergie spontanément émise par l’objet. Si on lui laissait le temps, elle contaminerait de nouveau et l’énergie et la matière. Mais en continuant le processus de purification par absorption, nous

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continuons ainsi à nous débarrasser des informations emprisonnées dans l’objet. Bien qu’efficace, ce procédé reste potentiellement très long selon l’ancienneté de la charge. Il faudra parfois plusieurs semaines pour parvenir à une disparition complète de l’information ancrée. Autre facteur allant dans ce sens : à mesure que l’énergie est absorbée, la capacité de régénération énergétique émise par l’objet tend à diminuer (une sorte de « fatigue » bien que le terme ne soit pas nécessairement très approprié). Ainsi, si on utilise un absorbeur à forte capacité, il va rapidement engendrer une réduction drastique de la production d’énergie par l’objet, ce qui va ralentir encore la migration de l’information et donc la purification. Il est donc potentiellement intéressant pour les charges très profondes et anciennes d’avoir recours en complément à un autre type de purification, ou tout simplement d’utiliser un absorbeur différent, dont la capacité d’aspiration sera plus faible et engendrera donc un ralentissement moindre de la production d’énergie par l’objet. Cela permettra de réduire un peu le temps de purification, mais quoi qu’il en soit, le délai restera long.

Dans quel cas utiliser la purification par absorption ? Vous l’aurez compris, c’est dans le cadre des purifications moyennes à profondes que ce type de purification sera employé, et plus encore dans le cadre de la simple purification des énergies résiduelles (sans véritable charge). Certes pour les purifications très profondes le délai sera relativement long, mais la simplicité de mise en œuvre de ce processus et son efficacité certaine contrebalancent complètement ce désagrément temporel. L’autre énorme intérêt de la purification par absorption est qu’elle permet d’avoir un « suivi » de l’énergie et de la charge dont on libère un objet. Transférer la charge d’un objet à un autre permet ainsi de s’assurer qu’elle ne subsiste plus dans l’environnement où l’on vit. Il est ainsi possible de l’éloigner définitivement sans prendre le risque, comme c’est le cas pour la purification par dégagement, qu’elle soit simplement déplacée de l’objet à l’environnement.

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[1]

) Bien que la théorie avait été anticipée depuis plus d’une dizaine d’années, c’est en 2007 qu’elle a pu être corroborée par les tests. Le protocole a été relativement simple mais a nécessité la participation de près d’une centaine de personnes en Angleterre et aux Etats Unis (la moitié travaillant en aveugle vis à vis des résultats attendus, l’autre pas). Des objets de taille moyenne ayant des capacités d’absorption différentes (toujours par paire) ont été intégralement purifiés au sel pendant une semaine complète afin d’être pratiquement mis en veille et débarassés tant des charges (naturelles ou non) que des énergies (naturelles ou résiduelles). Une fois classés par ordre d’absorption, un objet de chaque paire a été chargé à de faibles doses répétées à intervalle régulier de 10 minutes, le second de chaque paire restant non chargé afin de servir de témoin. A l’aide de schémas représentant l’objet en coupe transversale décomposé en couches, on a pu établir par des tests sensitifs et par la radiesthésie que c’est d’abord le coeur qui absorbait, puis qu’en quelques minutes, ce qui avait été absorbé tendait à se répartir de façon relativement uniforme aux couches extérieures de l’objet. Les différents tests (répétés plus d’une dizaine de fois au total) ont également révélé que l’uniformisation de l’énergie résiduelle et de la charge tendait à se ralentir lorsque le pouvoir absorbant de l’objet était très élevé. A l’inverse, les objets ayant une faible capacité d’absorption s’homogénéisent beaucoup plus rapidement. Bien que nous n’ayons pas encore toutes les cartes en mains, l’explication la plus probable est que la capacité d’absorption fonctionne non pas comme un «aspirateur» mais comme la gravitation (en tendant toujours vers le centre). Ce phénomène est particulièrement observable sur les minéraux que l’on casse volontairement en deux. Pendant un temps, l’absorption s’en trouve alors fortement perturbée, mais après quelques semaines, chaque morceau reforme alors «un nouveau coeur» propre et le processus reprend exactement de la même manière que quand la pierre ne formait qu’un seul bloc. [2]

) Comme une boîte en plomb par exemple.

[3]

) Anatomie Subtile: Atlas de Thérapie Energo-Vibrationnelle - éd. Trajectoire, Roberto Zamperini (2010)

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LA PURIFICATION PAR DÉGAGEMENT

La purification par dégagement regroupe un assez grand nombre de méthodes de purification comme nous le verrons dans la deuxième partie de cet ouvrage. Pour autant, il s’agit d’un principe d’action suffisamment vaste pour regrouper des fonctionnements divers et variés. Il est possible de classer toutes les méthodes de purification par dégagement en 4 grandes catégories : -

Dégagement par vibration Dégagement par séquestration Dégagement par répulsion Dégagement par réaction

A chaque catégorie correspondra un fonctionnement précis et une action bien spécifique sur l’énergie, sur la matière et sur la charge. De la bonne compréhension des différences qui existent entre ces trois catégories dépendra la capacité de faire le choix le plus pertinent dans la méthode que l’on emploiera par la suite.

--- Le dégagement par vibration --La purification par vibration est une catégorie assez restreinte, puisqu’elle n’abrite qu’une seule et unique technique : la purification par le son. Employée depuis des milliers d’années à travers le monde entier, cette catégorie n’en reste pas moins soumise à une très grande superstition et une mauvaise compréhension des phénomènes qui entrent en jeu dans sa réalisation. Pour autant, comme bien souvent, derrière la superstition se cache une véritable réalité, et la purification au son nous le démontre une fois de plus. Tout d’abord, brisons une idée parfois véhiculée par certaines traditions : non, les entités négatives n’ont pas « peur » du son, et ce même si la personne qui joue de son instrument est très mauvaise et aurait de quoi faire fuir les

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voisins. Par contre il est effectivement vrai qu’en regardant la situation sans chercher à vraiment l’analyser, on constatera une véritable « répulsion » de ces entités. Alors, que se passe-t-il vraiment ? La purification au son fait partie des rares techniques dont l’action est essentiellement physique et non pas énergétique comme c’est le plus souvent le cas. L’explication à cela est relativement simple. Comme vous le savez peutêtre, le son est une vibration qui se répand dans l’air (ou dans un autre support fluide ou solide), et qui se propage grâce à l’élasticité du milieu qu’il traverse sous la forme d’une onde[1].

Lorsque le son se propage dans la matière, celle-ci vibre donc selon une certaine intensité, et il se trouve que cette vibration très particulière peut générer dans certaines circonstances ce que l’on appelle un phénomène de « déstructuration énergétique ». Qu’est-ce que la déstructuration énergétique ? En vibrant, la matière et l’énergie perdent temporairement toute leur faculté de stockage et de support, l’énergie résiduelle ainsi que les charges n’ont alors plus le moindre point d’accroche et ne disposent plus de la possibilité d’imprégner l’objet ou les lieux.

Le son se propage comme la tombée de dominos. Leur chute se propage sans que ces derniers aient pour autant bougé de leur place d’origine.

L’énergie et la charge n’ont plus d’accroche, certes, mais sont-elles toujours « dans » l’objet ?

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Il se trouve que le son fait bien les choses. Non seulement il fait vibrer la matière et provoque cet effet de déstructuration énergétique dont nous venons de parler, mais par ailleurs il se répand grâce à l’élasticité du milieu. En clair, il dilate et compacte la matière. Cette contraction/extension ne suffit pas à ce que la matière puisse véritablement bouger, par contre au niveau énergétique, cela suffit pour engendrer un mouvement, certes lent, mais qui permet de redonner un mouvement général à une énergie qui était stagnante. Ainsi, lorsque la vibration traverse un objet contenant de l’énergie résiduelle, celle-ci se retrouve alors détachée de son support et expulsée progressivement de celui-ci. Et quand il s’agit d’énergie dense stagnant dans un environnement sans support, elle est alors remise en mouvement, dissipant les agglomérats d’énergie résiduelle et permettant ainsi de retrouver un espace à vivre agréable. Dans quel cas utiliser la Purification par vibration ? Techniquement parlant, la purification par vibration est très efficace, elle permet donc en théorie de s’attaquer à des purifications moyennes à profondes. En théorie seulement parce que malheureusement, la réalité du phénomène pose un petit problème. Sous sa simplicité de mise en action se cache le problème de la lenteur de son action. En effet, la déstructuration énergétique ne dure que le temps où la vibration traverse la matière. Dès que cette vibration cesse, la matière et l’énergie récupèrent leur capacité de stockage/support en à peine quelques secondes. Il est donc obligatoire de faire durer cette vibration pendant toute la purification. Or comme nous l’avons dit, le mouvement énergétique provoqué par cette vibration est réel mais d’une faible amplitude. Il faut ainsi de très longues heures pour parvenir à un résultat vraiment flagrant sur des objets très chargés, ce qui est évidemment compliqué à réaliser. Pour des raisons techniques, on utilisera donc la purification par vibration pour des purifications légères, où quelques minutes de vibrations suffiront largement[2]. Autre problème technique que nous aborderons plus longuement dans la deuxième partie de cet ouvrage : Il ne suffit pas de faire du son pour que la

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vibration soit pleinement purificatrice[3]. Si on veut exploiter au mieux cette technique, il est nécessaire d’obtenir un certain son, une certaine vibration, qui correspond à une fréquence bien spécifique afin de provoquer une pleine déstructuration énergétique, sans quoi vous aurez peut-être un joli son (potentiellement légèrement purificateur), mais son effet sera très loin de son potentiel maximum[4]. En clair, un grand nombre d’instruments seront incapables de parvenir à obtenir ce son recherché, et même parmi ceux qui pourraient l’atteindre, il sera encore nécessaire de procéder à une sélection drastique afin de ne garder que ceux qui possèdent les notes les plus « pures ». Nous y reviendrons par la suite. L’évident désavantage de cette technique est qu’elle ne détruit pas la charge en tant que telle et ne fait que l’empêcher de s’accrocher temporairement en la déplaçant dans l’environnement proche. Pour autant, une charge qui ne possède plus de support s’altère assez rapidement. Pour empêcher que la charge puisse potentiellement persister dans l’environnement en allant de nouveau s’ancrer dans d’autres objets une fois la purification par vibration terminée, il sera donc souhaitable de prolonger ce type de purification sur une durée suffisamment longue ou de coupler cette technique avec d’autres que vous découvrirez dans la deuxième partie de l’ouvrage.

[1]

) Le livre des techniques du son, tome 1 : Notions fondamentales - éd. Dunod, Collectif (2002)

[2]

) Rappellons une nouvelle fois que les enregistrements sonores ne fonctionnent pas, c’est le son et la vibration de l’instrument lui-même qui importe. Il sera donc nécessaire d’en jouer pour obtenir des résultats. [3]

) Il est indispensable de rester prudent vis à vis du ressenti à ce sujet. Beaucoup de personnes obtiennent des résultats en jouant de leur intrument quel qu’il soit et quelle que soit la vibration émise. On s’apercoit cependant en étudiant le phénomène que ce n’est pas l’action sonore qui entre en jeu mais l’intention du praticien qui prédomine. Nous ne sommes ainsi plus face à une situation de dégagement par vibration, et le son n’est ainsi plus le véritable élément purificateur. [4]

) On assiste à une différence de rapport de 1/10 en choissant le bon instrument, ce qui est donc loin d’être négligeable.

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--- Le dégagement par séquestration --Derrière ce terme un peu inquiétant de séquestration se cache l’une des pratiques les plus efficaces de la purification par dégagement. Le principe est relativement simple et consiste à faire passer une énergie provenant de l’extérieur au travers de l’objet que l’on souhaite purifier. Un grand nombre de pratiques ésotériques modernes l’emploient sans nécessairement en comprendre les tenants et les aboutissants, ce qui en fait l’une des pratiques les plus usitées de nos jours pour purifier. Pour autant, l’efficacité de ces techniques implique une grande maîtrise de la part de l’utilisateur afin de gérer correctement l’émission d’énergie, et n’est donc pas à portée du premier venu malgré le fait que l’on retrouve de telles méthodes dans à peu près tous les ouvrages qui abordent succinctement les techniques de purification[1]. Comme nous l’avons abordé précédemment page 40, l’énergie est le meilleur vecteur existant pour une charge, qui va, par effet de contamination, se répandre à l’ensemble de l’énergie qui l’environne. Nous avons vu que grâce à des éléments absorbants, il était possible de retirer l’énergie chargée d’un objet, mais que pour une purification en profondeur, il était parfois nécessaire de prévoir un long délai (pouvant aller jusqu’à plusieurs mois) pour pallier la diminution de l’intensité énergétique de l’objet. La purification par séquestration permet de résoudre ce problème en apportant un flux constant d’énergie capable de déloger les énergies résiduelles et les charges présentes au sein de l’objet. Le flux ainsi propulsé va le traverser et à cette occasion retirer à la fois l’énergie résiduelle qui était présente au cœur de l’objet et qui véhiculait la charge, mais aussi (grâce à l’apport d’énergie supplémentaire qui va s’imprégner d’elle) la charge contenue dans l’objet et la déloger progressivement de son support. L’avantage de cette méthode, une fois qu’elle est convenablement maîtrisée, est sa facilité de mise en action mais aussi sa rapidité d’exécution. L’énergie transmise à l’objet peut être constante et suffisamment importante pour engendrer une purification en profondeur en un temps vraiment limité (pour les

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personnes les plus expérimentées, 10 à 15 minutes peuvent amplement suffire). La contrepartie « dérangeante » d’une telle technique est, vous vous en serez doutés, qu’en faisant appel à une énergie extérieure (qu’elle soit la vôtre ou celle d’une entité, égrégore ou symbole) pour déloger celle précédemment installée, la nouvelle va nécessairement venir elle aussi imprégner l’objet et jouer à la fois le rôle d’énergie résiduelle et de vecteur d’une nouvelle charge (celle correspondant à l’empreinte du praticien). En gros, en voulant purifier l’objet, nous allons pourtant le charger. On pourrait alors être tenté de penser que cela ne sert à rien. Fort heureusement ce n’est pas le cas. A la différence de la charge qui était auparavant installée, la nouvelle n’aura pas eu le temps, en à peine quelques minutes/heures, de venir correctement s’inscrire au cœur de l’objet. Comme nous l’avons déja dit, il est nécessaire, pour qu’une charge s’inscrive réellement en profondeur, qu’elle parvienne à s’imprégner au sein même de sa matière. Or cela prend du temps. Ici, le temps de mise en contact de la nouvelle charge est fortement limité, il suffira alors d’une rapide purification par absorption ou par dégagement par vibration pour se retrouver avec un objet déchargé et parfaitement purifié. On considère parfois à tort que l’énergie que nous insufflons à un objet lors de la purification n’altère pas ses propriétés, jugeant que l’énergie que l’on transmet est « neutre ». Comme nous l’avons vu dans le chapitre sur l’influence des charges et de l’énergie résiduelle sur les objets, cela ne saurait être le cas. Bien entendu, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose[2], une charge transmise à un objet peut être totalement volontaire et avoir pour objectif soit d’orienter ses propriétés, soit de les restreindre dans un but précis. C’est alors ce que l’on nomme une programmation (ou plus communément, ce que l’on appelle à tort « une charge magique »). Mais dans le principe, même une programmation volontaire n’est rien d’autre qu’une charge perturbant l’action naturelle de l’objet en l’empêchant d’agir comme il en a l’habitude. Partant de ce principe, il convient toujours de « re-purifier » un objet à l’aide d’une autre méthode après l’avoir purifié par séquestration. Cela permet de garder un objet véritablement sain quelle que puisse être la charge que l’on aura propagée involontairement lors de cette purification[3].

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En traversant l’objet, l’énergie va alors s’imprégner de la charge qui s’est inscrite au cœur de celui-ci, et l’emporter avec elle, permettant ainsi une purification en profondeur.

L’évident désavantage de cette technique est que la charge n’est pas détruite et que son déplacement n’est pas maîtrisé, elle ne fait que la déplacer hors de l’objet ou du lieu, mais c’est bien souvent dans l’environnement proche qu’elle se retrouvera. La charge persiste ainsi potentiellement dans l’environnement et ira donc de nouveau s’ancrer dans d’autres objets une fois la purification par séquestration terminée. Vous l’aurez constaté, nous avons principalement parlé de l’utilisation de la purification par séquestration dans le cadre de la purification des objets, et n’avons pas parlé de la purification des lieux ou du corps. Pour cette dernière, l’évidente raison est qu’il est toujours préférable de ne pas induire une énergie supplémentaire dans le corps d’une personne sans que cela soit parfaitement maîtrisé, sans quoi les conséquences sur le système énergétique peuvent être graves. On laissera ce soin aux pratiques thérapeutiques énergéticiennes. Dans le cadre de la purification des lieux, la méthode par séquestration est peu applicable, car elle impliquerait de remettre une grande quantité d’énergie en mouvement en y amenant soi-même une importante quantité d’énergie supplémentaire. De un ce serait donc contre-productif, de deux le risque est important d’y associer involontairement des charges néfastes (cf note n°52). Enfin, il n’y a rien à « traverser » dans l’environnement et pas de charge à extraire (la charge va s’imprégner au sein des objets présents dans l’environnement, mais pas directement celui-ci[4]). Pour autant, le principe de visualisation sous-jacent à la technique par séquestration est lui bel et bien utilisable, mais au sein de l’environnement, l’action privilégiée sera toute autre. Il s’agira alors d’un principe de répulsion par projection. [1]

) Il convient de rester prudent face à ces techniques, souvent présentées comme étant faciles

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d’accès et d’une réalisation instantanée par les «professionels» qui les conseillent. La réalité expérimentée et testée en sortant des ressentis subjectifs reste bien loin de cet idéal. [2]

) La sensation subjective d’appropriation de l’objet par une charge personnelle est souvent préférée à une purification intégrale par un grand nombre de personne. La pure neutralité de l’objet ou du lieu n’a pas forcément besoin d’être recherchée si la personne se sent bien avec. [3]

) L’un des risques les plus couramment rencontrés étant que le praticien transfère involontairement une charge désagréable (voire carrément «négative») issue de ses problèmes du moment. Ce n’est pas parce qu’on essaye de ne pas penser à ses problèmes pendant que l’on purifie qu’ils ne se répercuteront pas sans que nous le souhaitions. Ne négligez pas les phénomènes inconscients. [4]

) Dans l’environnement, c’est au sein des énergies résiduelles et stagnantes que les charges subsisteront.

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--- Purification par Répulsion --Comme nous l’avons vu précédemment, l’énergie densifiée a tendance à stagner, ce qui provoque le sentiment de négativité, de lourdeur et de malaise que l’on ressent généralement en rentrant dans des pièces fortement imprégnées. Cependant, l’énergie n’est pas emprisonnée, elle est simplement entravée dans sa course par les éléments de l’espace, et il suffit alors de la remettre en mouvement pour que l’ambiance de la pièce change radicalement. Il existe principalement trois types d’actions comprises dans la purification par répulsion. L’une est d’une faible intensité énergétique mais celle-ci est constante, l’autre est d’une forte intensité énergétique mais projetée sur une période très brève, et la dernière est liée à la réaction produite quand deux éléments spécifiques se rencontrent. - Répulsion par champs La première consistera à faire appel au champ énergétique d’un objet dont la capacité intrinsèque est de repousser l’énergie. Comme nous l’avons vu dans le chapitre sur les origines de l’énergie résiduelle page 23, l’énergie aégalement tendance à circuler parce qu’elle est en permanence repoussée par les champs énergétiques des objets présents dans l’environnement.

Cependant, cette répulsion est généralement partielle, et trop souvent limitée pour véritablement permettre à l’énergie de ne pas du tout s’arrêter en butant sur l’objet. Fort heureusement, ce n’est pas toujours le cas et certains matériaux (notamment certains minéraux et certaines ondes de forme) possèdent une forte capacité soit à repousser l’énergie, soit à la rediriger en lui imprimant un mouvement qu’elle n’avait pas ou plus.

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De tels éléments dispatchés correctement au sein de l’environnement permettront de s’assurer que l’énergie fluctue correctement en permanence, et que même aux endroits où elle aurait tendance à venir stagner, elle se retrouve mise en mouvement pour lui éviter de s’accumuler. L’avantage d’un tel procédé est bien évidemment sa facilité de mise en action, car il suffit de se procurer les éléments concernés et de les installer de manière stratégique pour que leur action se fasse et que l’on en ressente très rapidement les effets. - Répulsion par projection La seconde méthode consiste à provoquer à l’aide de la visualisation une collision entre les résidus d’énergie stagnante et de l’énergie projetée par l’opérateur. A titre d’exemple, cela revient à taper une boule avec une autre comme on le ferait dans une partie de billard. La percussion des deux éléments va entraîner une impression du mouvement de la première à la seconde, et ainsi repousser celle qui était jusque là arrêtée. Elle est le penchant de la purification par séquestration appliquée à la purification des lieux.

Cette méthode consiste à expédier une décharge d’énergie de forte intensité sur une période très brève afin de faire « éclater » les agglomérats en leur redonnant à cette occasion un mouvement. Il convient de garder à l’esprit que pour que cette méthode soit pleinement efficace, il existe certains facteurs indispensables : _ Que l’énergie stagnante ne soit pas emprisonnée dans un objet. Dans un tel cas, percuter le champ énergétique de celui-ci à l’aide d’un grand flux d’énergie ne ferait que temporairement engendrer un mouvement du champ dans le sens inverse à la poussée, sans que cela ne puisse suffire à faire sortir l’intégralité de l’énergie résiduelle entreposée.

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La matière joue alors non seulement le rôle de réservoir, mais également de protection. Dans une telle situation, mieux vaut utiliser le principe de la purification par séquestration qui sera bien plus efficace. _Etre en mesure de concentrer son énergie et de la propulser dans un temps fortement restreint. Pour obtenir une pleine efficacité de la méthode, il est essentiel que l’action soit courte (quelques secondes) et intense (car condensée et maîtrisée), sans quoi l’énergie résiduelle accumulée dans la pièce ne sera que partiellement remise en mouvement et ne fera qu’être déplacée d’un point à un autre sans qu’un mouvement ne lui soit imprimé (Cela nécessiterait également une trop grande quantité d’énergie qui ne ferait que surcharger la zone et fatiguerait le praticien). En cela, l’action de ce dernier lors du dégagement par projection se distingue de celle exercée lors de la purification par séquestration. Il est essentiel de ne pas utiliser une telle méthode pour la purification du corps. La quantité d’énergie projetée pourrait provoquer de graves lésions au sein des corps énergétiques dont il est parfois très long de se remettre pleinement. Réservez donc la répulsion par projection au nettoyage des lieux, et uniquement si vous êtes en mesure de maîtriser votre énergie correctement afin d’éviter toute fatigue inutile engendrée par une mauvaise gestion de la concentration énergétique. Dans le cas contraire, abstenez-vous.

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--- Dégagement par Réaction --Le dernier principe de purification par dégagement est connu depuis des milliers d’années et se perd dans les méandres de l’histoire[1]. Il s’agit tout simplement de la purification à l’encens. Une précision s’impose tout de même : seuls certains encens agissent de cette manière (cf. p.89). Nous verrons dans le chapitre suivant que parmi les innombrables variétés qui existent, certaines répondent à un processus d’action différent nommé «Transformation par altération de la vibration» et ont été depuis longtemps mis en avant par les nombreux peuples qui les ont employés. Dans le cas présent, le principe de dégagement par réaction repose sur un principe assez simple : Certains éléments, en entrant en contact avec une énergie résiduelle, vont interagir avec l’environnement dans lequel elle évolue en l’empêchant de stagner en un endroit précis. Le phénomène bien que complexe dans les interactions qu’il engendre, peut s’expliquer assez simplement en effectuant une comparaison avec un phénomène bien connu. Peut-être avez-vous déjà effectué cette amusante petite expérience de l’eau, du poivre et du liquide vaisselle lorsque vous étiez enfant ? Prenez une coupelle que vous remplissez d’eau. Saupoudrez par-dessus du poivre moulu puis laissez tomber une goutte de liquide vaisselle au centre de la coupelle. Le poivre se retrouve alors projeté sur les bords de la coupelle et laisse un grand vide au milieu.

Ce qui se passe dans cet exemple est lié à ce que l’on appelle la tension superficielle, qui permet au poivre de rester en suspension sur l’eau (je vous passe l’aspect scientifique de la chose, les plus téméraires d’entre vous pourront chercher sur google des explications complémentaires sur ce sujet). Le simple fait d’ajouter un détergent ou du liquide vaisselle va fortement

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abaisser la tension superficielle, ce qui va « pousser » le poivre vers l’extérieur (aux endroits où la tension superficielle est encore suffisante). Cet exemple amusant est assez représentatif du phénomène dit de dégagement par réaction. Certains encens vont avoir un effet non pas directement sur l’énergie (il ne s’agit donc pas d’un dégagement par répulsion) mais sur l’environnement qui va alors, par un changement de ses propriétés, obliger l’énergie (lorsqu’elle est suffisamment dense) à migrer vers des zones temporairement plus stables[2]. Contrairement à l’exemple de l’eau/poivre/liquide vaisselle, la zone dont les propriétés subtiles auront changé reprend assez rapidement ses propriétés d’origine, ce qui présente un avantage non négligeable. En forçant l’énergie résiduelle à migrer, on lui imprime un premier mouvement. Celui-ci est alors amplifié peu de temps après par le fait que l’environnement reprenne son état d’origine, engendrant un effet « aspirant » sur les énergies aux alentours (puisque comme nous l’avons vu, l’énergie agit comme un gaz et tend à se répandre sur le plus grand espace possible ), qui va alors prolonger le premier mouvement et ainsi permettre une bonne circulation de l’énergie pendant un certain temps.

[1]

) Art de l’encens - ed. Le Relié, Gilles Mathiot (2002) Le Guide de l’Encens - éditions du Gange, Suzanne Fischer-Rizzi (2004) [2]

) Ce phénomène a été mis en évidence en 2001 en angleterre, en réalisant l’expérience dans une grande boîte en verre (laissant circuler l’énergie) et en introduisant des objets à angles internes en plomb pour que de l’énergie puisse stagner dans la boîte. Après avoir allumé des charbons et de l’encens d’oliban et les avoir placés dans la boîte en verre, il a été possible de constater la dispersion des énergies présentes dans la boîte sans que cela n’ait la moindre influence hors de celle-ci.

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PURIFICATION PAR TRANSFORMATION

Nous avons vu au cours des pages précédentes diverses actions permettant de remettre en mouvement l’énergie ou de libérer un objet de la charge qu’il contenait. Il arrive néanmoins dans certains cas que de tels principes ne soient pas suffisants. C’est par exemple le cas pour les objets ayant subi de puissantes charges volontaires comme cela arrive de temps en temps en magie. Ces objets dont les charges sont parfois très anciennes et surtout si profondément intégrées au sein de l’objet qu’elles deviennent constitutives de celui-ci, sont tout simplement impossibles à enlever. Dans de tels cas où nous ne sommes pas capables d’extraire correctement la charge sans prendre le risque d’en laisser une partie (qui par effet de contamination se propagerait de nouveau à l’objet tout entier) il convient alors de procéder à ce que l’on appelle une purification par transformation, qui n’est autre qu’un principe visant tout simplement à détruire la charge. Il existe trois types de purification par transformation a) Transformation par altération du support b) Transformation par altération de la vibration c) Transformation par destruction de l’information Ces techniques sont généralement considérées comme des solutions de dernier recours (à l’exception de la transformation par altération de la vibration) car elles peuvent altérer de manière définitive le support ou comporter des risques pour le praticien. On réservera donc leur usage aux situations où aucune autre technique n’aura porté ses fruits.

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--- Par Altération du support --Le premier principe est celui consistant à agir sur le support de la charge. Nous avons précédemment constaté que l’information (ou charge) est tout d’abord véhiculée par l’énergie qui lui sert de vecteur, avant de venir s’inscrire au sein d’objets dont la matière servira de support. Nous avons vu également que la température du matériau jouait un rôle important dans sa capacité à contenir l’information, mais également qu’au-delà d’un certain point, l’information résiduelle était détruite en même temps que le changement d’état de la matière. Le principe est donc relativement simple, il consiste à brûler un objet en le faisant parvenir à une température à laquelle il change d’état pour que la charge résiduelle qu’il véhicule soit détruite par la même occasion. Il est essentiel de parvenir à cette température de « fusion » afin de s’assurer d’une destruction complète de la charge. Nous l’avons vu au début de cet ouvrage, la charge commence à s’altérer au-delà de 75% de la température de fusion du matériau. Pour autant, cette altération reste partielle et ce n’est véritablement qu’au-delà de la température de fusion que la charge est complètement détruite. En dessous de cette température, il n’est pas rare qu’une bonne partie de la charge reste présente (ce qui explique notamment que certaines distillations pour réaliser des élixirs de plantes ou de minéraux conservent malgré tout une charge au sortir de l’alambic puisque la vaporisation se mêle à l’évaporation qui, elle, conserve la charge). Il est important d’apporter une précision à ce stade afin de ne pas se méprendre : L’énergie ne « chauffe » pas, pas plus que la charge. Même une énergie se mouvant dans un espace chauffé à plusieurs millions de degrés Celsius continuera de véhiculer une charge non altérée. Par contre, il est nécessaire de bien comprendre qu’il existe une corrélation entre la charge et son support. Lorsqu’une charge imprègne un support, tout ce qui arrive à ce dernier a alors des répercussions directes sur la charge ellemême. Ainsi, en détruisant la matière (et pas seulement l’objet), on détruit par la même occasion la charge imprégnée en elle.

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L’essentiel est donc de modifier la structure de la matière, et seul le feu permet d’atteindre correctement cet objectif, non seulement en détruisant l’objet mais en altérant également sa matière elle-même[1]. Il ne suffit pas en effet de « détruire » un objet (en le passant au pilon par exemple), pour que sa matière, elle, soit altérée (rappellons que c’est dans la matière et non dans l’objet en tant que tel que se conserve la charge). [1]

) Il est nécessaire que la matière concernée atteigne la température de destruction de charge que nous avons vu p.46.

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--- Par altération de la vibration --Nous avons précédemment vu que certains encens avaient pour particularité d’agir selon le principe de dégagement par réaction, entraînant alors un mouvement de l’énergie stagnant dans une zone. D’autres encens et fumigations, eux, possèdent l’étrange faculté d’agir en altérant la structure vibratoire de l’énergie, détruisant alors par la même occasion l’information qu’elle véhicule. Ce phénomène est parfaitement connu depuis des milliers d’années de la plupart des praticiens en magie et plus spécifiquement de ceux chargés de combattre les entités énergétiques dites « maléfiques », qui ont très rapidement constaté l’utilité d’accompagner leurs cérémonies de ces encens à l’odeur souvent terriblement âcre, qui forçaient les entités néfastes[1] à quitter les lieux sur le champ sous peine de se voir détruites. Il serait présomptueux de croire que l’encens puisse suffire à détruire certaines entités à l’énergie considérable, mais dans tous les cas, ces résines (qui se comptent sur les doigts de la main) provoquent un puissant effet de répulsion. Beaucoup considèrent que c’est l’odeur désagréable qui fait fuir l’entité, mais il n’en est rien (par contre pour vos voisins, c’est une autre histoire…). C’est plus précisément l’action qu’ont ces encens sur la structure de l’énergie qui est en cause, et j’irai plus loin en ajoutant que leur action est spécifique à une certaine densité de l’énergie[2], et non à l’énergie dans toute son étendue vibratoire. Quelques précisions s’imposent à ce stade pour bien comprendre l’action de ces encens. Résumons de manière extrêmement simpliste et basique quelques notions de base : _ Tout est énergie, mais tout ne vibre pas avec la même intensité, et surtout, plusieurs vibrations peuvent se chevaucher. _ Tout ce qui nous entoure dégage de l’énergie dans un cycle perpétuel d’absorption/dégagement. _ Tous les matériaux présents sur le « plan physique » ont une action énergétique qui se répand à la fois sur l’aspect « subtil » (donc plus « léger ») de l’énergie, et sur l’aspect plus dense de l’énergie, selon des proportions qui varient selon les éléments.

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Pour schématiser, on pourrait représenter l’énergie de cette manière :

Bien entendu il s’agit d’un schéma purement arbitraire et qui n’est pas « réaliste », mais il me semble assez explicite sur les implications énergétiques. Les encens dont il est question ici (nous les aborderons dans la partie pratique) ont une action sur la partie plus dense de l’énergie, ce qui explique que seules les entités constituées de ce type d’énergie soient véritablement concernées par l’effet de ces encens. Ce principe sera à favoriser pour la purification de lieux, et peu usité dans le cadre des objets. Je terminerai en rappelant que la vibration est une information, donc une charge. Mais elle est une charge de l’univers lui-même (de Dieu diront certains) donc elle est constitutive de l’énergie elle-même et ne saurait être ni altérée ni altérable par des moyens conventionnels. Ne nous y trompons pas, ni l’encens ni aucun autre outil ne va « changer » l’énergie en la rendant moins dense ou en « l’élevant » comme disent certains. Cette sensation pleinement ressentie par la majorité des praticiens n’est cependant qu’une impression subjective et personnelle due à la remise en mouvement de l’énergie. Jusqu’à ce jour et malgré les multiples tentatives des personnes qui ont prétendu pouvoir y parvenir et ont voulu nous démontrer leur savoir-faire, aucune n’est parvenue lors des tests à faire autre chose qu’une simple remise en mouvement des énergies stagnantes. Le but n’est pas de nier le ressenti des uns et des autres, mais simplement de comprendre ce qui se passe vraiment. [1]

) Les entités considérées comme néfastes sont majoritairement composées d’énergie dense, qui peuvent être aisément ressenties par des peronnes un temps soit peu sensibles aux énergies environnantes. [2]

) Leur action s’étend sur une plage vibratoire relativement restreinte et qui ne semble concerner que les énergies assez denses. Des tests réalisés entre juin 2007 et mars 2009 sur des entités de densités variées ont conclu à une action qui diminue très rapidement jusqu’à devenir totalement inefficace au delà d’une certaine intensité vibratoire.

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--- Par destruction de l’information --Bien qu’il ne semble pas possible pour un être humain de directement être en mesure de pouvoir altérer une charge par une simple visualisation, et à fortiori quand il s’agit de la densité de l’énergie, il n’en reste pas moins que certaines méthodes peuvent permettre de détruire purement et simplement la charge. En ésotérisme, nous sommes fréquemment confrontés à l’impression qu’il nous est possible de modifier une charge «négative» en «positive». Dans l’absolu, ce n’est pas totalement faux. Le plus souvent, nous propageons simplement une nouvelle charge «positive» en grande quantité qui, par effet de contamination va potentiellement finir par remplacer les charges précédemment inscrites [1](cf. p.41). Mais nous ne sommes pas dans ce cas face à une destruction de l’information ou même de transformation de la charge ellemême, juste face à un principe d’inclusion d’une nouvelle charge qui prendra le dessus sur celles pré-existantes (signalons que cela ne fonctionne pas toujours efficacement, il n’est ainsi pas rare qu’une charge rapportée dans un objet où une charge était déja profondément ancrée soit elle-même contaminée par la charge déja présente et ainsi perdue). Ce principe de destruction des charges se traduit par les rituels d’exécration. L’action d’une entité présente directement sur les plans énergétiques les plus proches permet d’altérer et de détruire définitivement une charge. Autant être sincère, à ce jour et malgré les très nombreuses expériences qui ont pu être menées (et qui continuent de l’être), aucune ne nous a permis de comprendre avec certitude les mécanismes sous-jacents de cette destruction[2]. A l’heure actuelle, l’explication la plus probable est que la nature purement énergétique de ces entités leur permet un contact plus «direct» avec l’énergie et donc avec l’information qu’elle propage. Ce contact privilégié lié à la nature même de l’entité permettrait son action directe là où notre nature «physique» nous en empêcherait. Bien des études restent à faire dans la compréhension des mécanismes liés à l’énergie et aux charges qu’elle véhicule, malgré ces nombreuses années passées à essayer de répondre à ces multiples questions, nous n’en sommes qu’aux balbutiements et il faudra encore des décénnies avant de parvenir à une compréhension correcte de tous ces fonctionnements.

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[1]

) Signalons ainsi à ce sujet l’importance de la pensée positive! cf. Transformez votre vie : Une pensée positive peut changer votre vie - éd. Marabout, Louise L.Hay (2007) [2]

) Nous nous heurtons en effet à un problème de taille. Si l’action d’une entité purement énergétique permet la destruction de la charge, cela n’a à ce jour pas pu être reproduit par un être humain évoluant dans ces sphères (comme dans le cadre d’un voyage astral). Il est là encore possible de créer une charge mais aucun test de destruction de charge n’a été concluant, sans que nous parvenions à en comprendre la raison.

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. . .

. . . PRATIQUE

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A près avoir étudié plus en détail les principes théoriques expliquant pourquoi et comment fonctionne les divers modes de purification, vient le temps d’aborder leur mise en pratique. Vous le constaterez, il est fort probable que vous connaissiez ou ayez déjà entendu parler de toutes les purifications qui vont être énoncées ici. Le but de cet ouvrage n’est pas de vous présenter des nouvelles purifications fraîchement inventées pour l’occasion, mais bien de vous apprendre à utiliser correctement le large panel qui existe déjà et qui couvre l’ensemble des besoins de la vie humaine. La nouveauté pour le seul plaisir de la modernité ne doit pas être recherchée, c’est là l’un des péchés de notre temps qui court sans cesse après toute forme de nouveautés, la majorité étant plus gadgets que véritablement innovante. Il s’agit bien souvent de futilités qui ne font que détourner le véritable praticien d’un chemin d’étude correct et sérieux en l’incitant à se perdre dans nombre de sujets chronophages répondant bien souvent à des demandes de commodités irréalistes ou à un besoin de spectaculaire de la part du public néophyte. Certains devraient véritablement prendre cela en considération face aux nombreux « attrape-gogos » qui sortent régulièrement sur les étals des boutiques ésotériques (voir les dérives à la fin de cet ouvrage). Les méthodes que vous trouverez dans cet ouvrage sont les plus efficaces que j’ai pu tester et expérimenter, celles qui ont largement fait leurs preuves et qui, pour la grande majorité, sont déjà connues du grand public. Bien entendu, il en existe d’autres, certaines sont efficaces, d’autres absolument pas, et beaucoup me sont tout simplement inconnues, des bonnes comme des moins bonnes. Si vous-mêmes en connaissez d’autres, pensez à vérifier à la fin du

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livre qu’elles ne soient pas répertoriées dans les dérives et faites l’effort de les comprendre grâce à la première partie de ce livre ou à vos propres observations. Encore une fois, cet ouvrage a pour objectif de vous aider à comprendre comment les méthodes de purification fonctionnent et quand les utiliser pour en tirer pleinement profit, pas d’en inventer des nouvelles ou de faire une liste interminable qui aurait l’effet contraire à celui recherché. Cette partie sera divisée en 4 sections (+1 sur le déchargement), consacrées chacune à un objectif spécifique : purifier les lieux, le corps et enfin les objets. Vous retrouverez fréquemment les mêmes méthodes de purification, mais utilisées différemment, car comme nous l’avons vu, on ne saurait purifier de la même manière un lieu, un objet ou un corps. Bien tenir compte des différences et des spécificités permet de garantir la pleine efficacité de son action. Rappelez-vous qu’une purification mal faite engendrera rapidement un « ré encrassement ». Il est donc essentiel de correctement réaliser ce nettoyage. Si vous êtes sensibles, n’hésitez pas à vous fier à ce que vous ressentez et à vos intuitions (à la lumière des explications vues dans la première partie de l’ouvrage) pour démasquer ce qui tient des énergies résiduelles et ce qui tient des charges «néfastes». Si vous n’êtes pas encore très entraîné à ressentir les énergies en présence[1], privilégiez l’usage du pendule[2] qui vous permettra de déceler avec précision les endroits et objets qui nécessitent d’être purifiés en priorité et de vous guider dans le choix de la méthode la plus adaptée à chaque situation. [1]

) N’hésitez pas à vous référer au livre La Voie du Mage paru en 2012 aux éditions Alliance Magique, vous y trouverez de nombreux exercices pour apprendre à maîtriser correctement vos capacités sensorielles. [2]

) Cours complet de radiesthésie - éd. Trajectoire, Jocelyne Fangain (1996) Initiation à la pratique du pendule - éd. Deliver, Pierre d’Arzon (2005)

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I LES LIEUX u fil des siècles, l’homme est devenu de plus en plus sédentaire, A sortant moins souvent s’aérer en nature et passant un temps accru dans un environnement confiné, que ce soit au bureau ou à la maison. Depuis le début de l’ère informatique, ce constat alarmant ne fait que s’accélérer et prendre des proportions de plus en plus considérables, bon nombre de personnes ne mettant plus les pieds dehors que pour réaliser les trajets qui séparent leur habitation de leur lieu de travail (quand ce ne sont pas les mêmes…). On parle souvent des comportements engendrés par la sédentarisation (manque de sport, malbouffe etc.) et des incidences que cela peut avoir sur la santé, mais on oublie trop fréquemment de parler des conséquences énergétiques de tels comportements. La sédentarisation extrême à laquelle le monde moderne nous confronte tend à nous faire vivre dans des environnements « pollués » énergétiquement, lourdement imprégnés d’énergies résiduelles favorisant le développement de certaines maladies graves et qui véhiculent des charges néfastes consécutives du mal-être et des conflits générés par ce confinement « imposé ». Il en devient donc plus que jamais nécessaire de prêter attention à purifier régulièrement les lieux afin de conserver un environnement sain et propice à l’épanouissement de chacun. Toutes les techniques présentées ici visent à garder un espace intérieur pur et préservé des mauvaises influences auxquelles vous pourriez être confronté, mais n’oubliez pas que la prévention restera toujours la meilleure des solutions. Des gestes simples comme aérer fréquemment vos pièces en ouvrant toutes les fenêtres permettront de faire circuler l’air mais également les poussières présentes en suspension et qui sont des supports naturels à énergies résiduelles et à charges. Purifier n’importe quel objet qui entre chez vous avant de l’y installer évitera qu’il ne se mette à diffuser une charge malsaine que

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vous n’auriez pas nécessairement ressenti en l’achetant ou lorsqu’on vous l’a offert. Ces petits gestes, anodins en apparence, vous préserveront à eux-seuls, d’une partie non négligeable des soucis que vous pourriez être amenés à rencontrer face aux phénomènes subtils de votre vie de tous les jours.

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--Les Lieux

L’ENCENS --- Les Encens qui Dégagent --Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Benjoin « Noir », Benjoin Blanc, Oliban, Gomme Arabique Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est principalement destinée à purifier les lieux des énergies résiduelles ayant stagné dans un espace. Méthodologie : Tout d’abord, quelques précisions s’imposent. Pour purifier un espace, il est nécessaire de se procurer de l’encens en résine (ce que l’on appelle parfois par extension « encens en grains ») et surtout pas de l’encens en bâton ou en cône. Ces derniers sont pour la plupart réalisés à partir de poudre de bois de santal et d’additifs plus ou moins naturels (souvent moins malheureusement). Bien entendu, certains encens réalisés uniquement à partir de résines et de bois seraient efficaces, mais ils sont rares et coûtent proportionnellement bien plus chers que les résines elles-mêmes. De plus, il est nécessaire d’employer une assez grande quantité d’encens pour obtenir une purification vraiment efficace, chose compliquée à réaliser avec des bâtons.

Il vous faudra également un encensoir (je vous conseille de trouver un

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encensoir à poignée ou à chaînes, beaucoup plus facilement manipulable) et des charbons ardents (que vous pourrez aisément trouver dans les boutiques ésotériques, les Tabacs, les magasins orientaux et même dans certains supermarchés).

Une fois en possession de ces divers outils, allumez votre charbon ardent à l’aide d’une allumette puis posez-le sur votre encensoir. Déposez alors quelques grains (ou mieux, réduisez-les en poudre afin d’améliorer la combustion) que vous changerez très régulièrement puis faites tranquillement le tour de la pièce en insistant tout particulièrement dans les angles. Vous devez faire cela sans précipitation, il est important de laisser le temps à la fumée de se répandre correctement dans la pièce. Beaucoup de personnes sur les forums se demandent quelle quantité d’encens en grain il faut employer pour purifier. Pour vous assurer une bonne purification d’un espace relativement « encrassé », prenez comme mesure 1gramme / m². Cette quantité paraît très importante quand on sait la quantité de fumée que peuvent dégager à peine quelques grains. Pourtant, afin qu’aucun espace de la pièce ne soit négligé, il est nécessaire de bien enfumer l’ensemble. Si vous êtes sensible à la fumée de l’encens, parfois désagréable et légèrement agressive, je vous conseille de mettre une quantité importante d’encens sur le charbon dès le départ en faisant le tour des angles de la pièce afin de rapidement inonder celle-ci de fumée, puis de déposer l’encensoir au centre de la pièce en remettant de l’encens afin que celle-ci continue de se répandre. Quittez alors la pièce quelques minutes jusqu’à ce que la fumée soit bien répartie. Cette étape réalisée, il vous suffit d’ouvrir en grand toutes les fenêtres afin de vous débarrasser de la fumée d’encens dans la pièce et ainsi permettre à l’air de se renouveler, créant le deuxième mouvement énergétique dont nous avons

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précédemment parlé. Attention : si vous devez laisser l’encensoir sans surveillance, assurez-vous qu’il soit éloigné de tout ce qui pourrait prendre feu (rideaux, tissus, nappe, plante etc.). Le but n’est pas de faire une purification par les flammes…

Par ailleurs, si vous avez la possibilité d’en trouver, je vous conseille l’utilisation de charbons japonais qui chauffent moins fort et ont l’avantage de ne pas « brûler » les encens, ce qui évite les odeurs désagréables de carbonisation. Limites : L’action de ces encens se limite à une remise en mouvement des énergies présentes dans un espace clos. Ils n’auront pas spécialement d’action sur la charge, à l’exception du benjoin (noir et blanc) qui aura une action limitée mais réelle sur cette dernière. Cette résine est l’une des seules à agir aussi bien sur la charge que sur le mouvement d’énergie, mais son action reste limitée dans ces deux cas, c’est pourquoi si une purification profonde d’une charge inscrite s’impose, on préfèrera alors choisir des encens qui agissent par altération de la vibration, qui seront alors plus adaptés.

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--Les Lieux --- Les Encens qui Transforment --Principe Purificateur : Transformation par Altération de la vibration (cf. p.77)

Outils (par ordre d’intérêt) : Ammoniaque[1], Soufre, Asa Foetida, Benjoin Noir, Camphre, Benjoin Blanc (on peut également rajouter l’opoponax mais son action reste plus limitée) Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est principalement destinée à purifier les lieux fortement imprégnés par des charges très négatives comme c’est parfois le cas dans certains lieux où se sont déroulés des évènements tragiques ou dont les derniers occupants ont laissé derrière eux l’empreinte de tous leurs côtés les plus sombres. Il arrive également que certains espaces soient fortement chargés suite à la présence d’entités plus ou moins malveillantes, attirées par une forte quantité d’énergie stagnante ou par les personnes habitant les lieux. Méthodologie : Comme pour la purification énergétique à l’encens, on choisira là encore des encens en résine et non pas des encens en cônes ou en bâtons (NB : le soufre est une pierre et non pas une résine) qui seraient totalement inefficaces pour ce type de purification. Pour cette méthode, je vous conseille l’usage de plusieurs encensoirs (vous pouvez également utiliser un bol rempli de sable) que vous disposerez dans des coins stratégiques de la pièce : un à chaque coin puis en fonction de la taille de la pièce, disposez-en de nouveau 4 en se rapprochant du centre de la pièce où vous en installerez un dernier. L’objectif ici est de répandre la fumée d’encens sans que vous soyez présent dans la pièce pendant l’opération, car les encens employés dans cette méthode peuvent présenter des risques pour votre santé (les vapeurs de soufre

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par exemple sont très agressives pour les muqueuses nasales et pour les poumons). Ne prenez pas cela à la légère, il y a déjà eu des accidents, et il est dommage de risquer des complications quand on cherche à se débarrasser de celles déjà existantes ! Ainsi, évacuez de la pièce tous les animaux et toutes les personnes présentes, puis allumez vos charbons. En commençant par l’extérieur et en vous rapprochant du centre, déposez l’équivalent d’une grosse cuillère à café d’encens sur chaque charbon. Après cela, sortez de la pièce, fermez à clé pour que personne n’entre, et laissez agir une bonne heure durant. Il est important de laisser la pièce « infuser » pendant un temps assez long afin que son action soit suffisamment pénétrante pour altérer correctement la charge. Trop souvent les praticiens ne laissent pas plus de quelques minutes d’action, et il n’est pas rare ensuite de voir les gens se plaindre que leurs problèmes sont réapparus quelques jours ou semaines après. Une purification superficielle est inutile. Mieux vaut prendre le temps de faire les choses correctement, en prenant son temps, sous peine de voir les charges recontaminer rapidement l’environnement. Passé ce délai d’environ une heure, ouvrez toutes les fenêtres en grand afin de faire circuler l’air. Il faudra probablement un petit temps pour que l’odeur assez âcre disparaisse mais c’est un moindre mal. N’hésitez pas à utiliser quelques encens en bâton, pour parfumer l’intérieur ils sont idéaux et vous aideront à vous débarrasser des odeurs résiduelles (cela marche aussi pour le tabac au demeurant !) Attention : Voir note p.90 sur les charbons et les risques d’incendie.

Je vous conseille personnellement le mélange suivant, qui s’est avéré très efficace dans de nombreux cas : 1/3 benjoin noir, 1/3 Soufre, 1/3 Ammoniaque. N’hésitez pas à broyer l’ensemble à l’aide d’un mortier et pilon afin d’obtenir un mélange plus homogène et plus facile à répandre sur les charbons (un moulin à café est également parfaitement adapté pour réduire l’ensemble en poudre). Limites : L’action de ces encens se limite principalement aux charges, et bien qu’ils aient également un effet au niveau des énergies résiduelles, elle reste trop superficielle (à l’exception du benjoin) pour pouvoir correctement les remettre en mouvement. On choisira donc ses encens en fonction du but

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recherché. [1]

) La gomme Ammoniaque est une résine extraite du Dorema Ammoniacum, plante originaire du proche-orient et pouvant mesurer jusqu’à 2,5 mètres. Son nom vient très vraissemblablement du dieu Ammon (on raconte en effet que le traitement de la résine était faite en lybie, non loin du temple de ce dieu). Il conviendra de ne pas confondre la résine naturelle avec l’ «ammoniac», terme de chimie désignant un nitrure d’hydrogène.

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--Les Lieux

LE SEL Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Gros Sel, Sel de Guérande, Sel Gemme, Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est très efficace pour purifier non seulement des énergies résiduelles qui stagnent dans une pièce mais également pour purifier les charges qu’elles véhiculent. Bien que le sel soit parfaitement adapté pour la purification d’un espace une fois celui-ci « encrassé » (voir Limites) , c’est principalement en prévention qu’il trouvera toute son efficacité, permettant alors d’éviter aux énergies résiduelles de trop s’accumuler et d’avoir le temps d’inscrire leur charge dans l’environnement. Méthodologie : Il vous faudra tout simplement du gros sel (comptez 400g environ) et des bols (préférez des bols en terre cuite ou en céramique. Evitez le plastique qui empêcherait à une partie du sel de jouer correctement son rôle d’absorbeur). Très simple d’application, il vous suffira de verser une centaine de grammes de gros sel ou équivalent dans chacun des bols, puis de les répandre aux quatre coins de la pièce. Bien entendu, si la forme de votre pièce était constituée de plus d’angles, il vous faudra rajouter un bol de sel à chaque angle supplémentaire.

Laissez reposer une journée entière puis jetez le sel hors de chez vous (le

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plus simple étant de l’enterrer dans un endroit où il n’y a pas de plantes) ou en le jetant progressivement dans un cours d’eau ou dans les toilettes avec le tout à l’égout. Procédez à une purification de ce genre à raison de deux à trois fois par mois dans les périodes normales, ou d’une fois par semaine lors des périodes plus troublées (tensions à la maison, sensations désagréables dans une pièce etc.) Attention : une fois le sel en place, ne le touchez jamais directement. Utilisez toujours des gants en caoutchouc ou en plastique pour manipuler les bols afin d’éviter de récupérer par transmission l’énergie résiduelle absorbée voire carrément la charge. Les effets seraient des plus désagréables ! NB : Je vous conseille par ailleurs de vous acheter un sac de gros sel (on en trouve aisément de 5kg en supermarché pour quelques euros à peine) et de le dédier uniquement à la pratique de la purification. Pour cela, après l’avoir acheté, je vous conseille de le disposer dans une grande marmite ou une grosse casserole en inox (là aussi, vous ne la réserverez qu’à cet usage car elle risque de fortement souffrir) que vous porterez à feu très vif pendant une dizaine de minutes afin non seulement de faire s’évaporer l’eau contenue dans le sel, mais aussi de procéder ainsi à une purification du sel lui-même. En effet, il agit comme absorbant de façon tout à fait naturelle, aussi en arrivant chez vous il y a de fortes chances qu’il soit déjà chargé, ne serait-ce qu’un peu (surtout si le conditionnement n’est pas un sachet plastique). Une fois que le sel ne crépite plus, il est alors correctement purifié et prêt à être reconditionné Vous constaterez qu’il a réduit en taille, qu’il est beaucoup plus dur et il est possible qu’il forme une sorte de bloc. Laissez-le refroidir en tournant rapidement avec une spatule en bois pour que la chaleur s’échappe plus vite (n’hésitez pas à donner de petits coups pour le concasser si il s’est aggloméré). Très rapidement le sel aura repris une température ambiante. Mettez-le alors dans un sachet en plastique hermétique comme ceux que l’on peut trouver dans le commerce. N’hésitez pas à doubler voire tripler le sac afin d’assurer une barrière aussi efficace que possible vis-à-vis des énergies extérieures. A chaque fois que vous utiliserez votre sachet, n’oubliez pas de bien le refermer afin de le garder protégé de l’humidité (l’eau véhiculant

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facilement des charges) et des énergies résiduelles.

Remarque : Tous les sels sont équivalents dans leur capacité à absorber. Beaucoup de personnes de nos jours privilégient le sel gemme en raison de son passé et du discours qui est fait autour, notamment avec les lampes de sel. L’oxyde de fer présent dans le sel gemme n’améliore pas les capacités purificatrices de celui-ci. L’ancienneté n’a elle non plus pas d’impact. Aussi, à moins que votre portefeuille vous permette de dépenser plusieurs euros du kg, privilégiez en priorité le gros sel de mer dont l’efficacité sera exactement la même mais pour un coût environ 10 fois inférieur. Evitez par contre le sel raffiné (aussi dit « sel de table ») dont les propriétés sont partiellement altérées par les transformations qui lui sont apportées.

Limites : Pour la purification des lieux, on utilisera le sel quand la charge n’aura pas eu suffisamment de temps pour s’inscrire véritablement dans l’espace (ni dans les murs, ni dans les objets…) en raison de la faible portée d’absorption qui est la sienne et de sa capacité limitée (bien que proportionnellement très importante) à emmagasiner les énergies résiduelles et les charges.

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--Les Lieux

LE SON Principe Purificateur : Dégagement par Vibration (cf. p.63)

Outils (par ordre d’intérêt) : Bol Chantant, Cloche, Gong Dans quels cas l’utiliser ? : Efficace pour remettre l’énergie stagnante en circulation. On l’utilisera principalement dans des lieux de la vie quotidienne où l’énergie tend à facilement stagner. Dans les pièces de taille restreinte, on pourra prolonger la purification au son afin d’empêcher la charge de retrouver un espace où s’ancrer et ainsi l’altérer rapidement (une charge sans support s’altère très vite, voir chapitre sur le dégagement par vibration p.63). Méthodologie : La purification au son est une pratique simple à mettre en place pour peu que l’on dispose de l’outil adéquat, ce qui est malheureusement plus rare qu’on ne pourrait l’imaginer. Dans l’idéal on choisira l’outil en fonction de la pureté de son qu’il émet, sans se focaliser sur son aspect. Le LA parfait, cette sonorité vibratoire si particulière s’étendant sur plusieurs fréquences (55Hz, 110Hz, 220Hz,440Hz, 880Hz, 1760Hz, 3250Hz) est la véritable note capable d’obtenir un effet maximum dans le cadre de la purification. Si vous testez les bols tibétains (ou bol chantants), connus pour leur faculté à servir de support à la purification, vous vous apercevrez qu’ils vibrent le plus souvent autour du LA, mais ce n’est pas toujours le cas et il est également courant qu’en raison de la forme du bol ou de la mauvaise manière de l’utiliser, le son qui en sorte ne soit pas le LA parfait. Si le problème vient du bol, il sera si possible écarté afin d’avoir un outil le plus propice possible à la purification[1]. Si le problème vient de l’utilisateur, il lui faudra soit apprendre à correctement s’en servir, soit trouver un outil qui lui soit plus adapté. Il est en effet important de se

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procurer un outil qui permette d’atteindre ce LA parfait, car c’est à ces fréquences que l’énergie se déstructure correctement et que la purification par le son trouve tout son intérêt[2]. Sans quoi c’est juste un joli son (ou pas…) qui fera vibrer l’air ambiant et pourra potentiellement vous mettre en état de transe, mais dont l’action purificatrice sera seulement partielle. Prenez-donc la peine de bien choisir votre futur outil. Pour la purification de l’énergie stagnant dans une pièce, on commencera par se mettre au centre de celle-ci pour faire vibrer l’instrument pendant une ou deux minutes, puis on se déplacera doucement en direction d’un angle de la pièce où une fois arrivé, on jouera encore quelques instants avant de suivre le mur en direction de l’angle suivant.

La purification énergétique d’une pièce n’aura pas besoin de durer outremesure, 4 à 5 minutes au total s’avérant potentiellement suffisantes pour réimprimer un mouvement aux énergies stagnantes. Cependant, pour parvenir à altérer la charge véhiculée par l’énergie, il sera nécessaire de multiplier ce temps par 6 ou 7, ce qui amène en moyenne à 25-30 minutes pour une purification générale qui soit efficace. Nous avons pu constater que la moitié de ce temps indicatif peut parfois suffire pour des charges encore non ancrées, mais pour celles ayant eu le temps de s’inscrire dans les murs il sera parfois nécessaire de prolonger pendant cette demi-heure. Par précaution, prenez toujours la peine de faire trop plutôt que pas assez. Remarque : La purification de la charge par le son sera uniquement efficace dans des espaces de taille restreinte, car dans des pièces où la vibration ne pourrait pas suffisamment se répandre la charge migrerait en permanence vers de l’énergie non « déstructurée ». Considérez qu’au-delà de 15-16 mètres carrés, il faudra privilégier une autre méthode pour s’assurer d’une bonne purification. Petit conseil également : n’hésitez pas à jouer FORT, notamment si la pièce est assez grande, la portée du son sera ainsi plus grande et son action plus générale.

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Remarque : Dans le cadre de la purification des lieux, seuls quelques outils sont véritablement efficaces (voir liste), et ce parce que leur action est continue. La vibration sonore, une fois commencée, ne devra pas être interrompue ne serait-ce qu’une seconde sous peine d’interrompre le mouvement engagé. L’action de remise en mouvement de l’énergie augmente à mesure que l’on prolonge la vibration sonore sans interruption. Par ailleurs, l’interruption de vibration permettrait à l’énergie de se « re-stabiliser », ce qui donnerait à la charge la possibilité de retrouver un support, même une fraction de seconde, ce qui annihilerait le travail mené contre elle.

Limites : Peu adaptée pour les espaces de très grande taille, on se limitera aux pièces des habitations ne dépassant les 30-40 mètres carrés pour la purification de l’énergie résiduelle, et à la moitié pour altérer également la charge. La difficulté à se procurer un outil sonore correct, la capacité du praticien à jouer correctement et le facteur temps restent par ailleurs les principales contraintes de cette méthode. [1]

) Comme nous l’avons vu p.63, tous les sons peuvent être plus ou moins purificateurs, mais c’est véritablement le LA parfait qui produit le son le plus efficace pour un nettoyage énergétique. Le rapport purificateur entre un instrument vibrant sur cette fréquente et un instrument n’y vibrant pas est parfois de 1/10! Choisissez donc attentivement votre bol au moment de l’acheter! [2]

) En dessous ou au dessus, l’énergie se verra imprimer un léger mouvement (qui permettra donc une lente remise en circulation des énergies résiduelles) et pourra dans certains cas présenter également une destructuration énergétique de faible intensité, qui permettra de déplacer la charge, mais pas de l’altérer.

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LA SAUGE Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Sauge blanche, Sauge officinale, sauge du désert Dans quels cas l’utiliser ? : Efficace pour remettre l’énergie stagnante en circulation. Cette méthode présente par ailleurs l’avantage d’agir partiellement par altération, et a donc également une influence sur les charges, tant que celles-ci sont véhiculées par l’énergie de la pièce. On utilisera donc cette technique pour une purification fréquente afin d’entretenir la qualité énergétique des lieux et ne pas laisser le temps aux charges de s’inscrire dans les murs et les objets. Méthodologie : La Sauge fait partie des outils de purification très appréciés des thérapeutes et énergéticiens, qui l’utilisent pour purifier leur cabinet de soin. Pour la purification d’un espace de vie comme c’est le cas d’une maison par exemple, n’importe quel type de sauge sera adapté, mais dans le cadre de la purification des espaces de soin, il est beaucoup plus intéressant de privilégier la sauge blanche (salvia apiana) qui possède la très intéressante particularité d’agir également sur les corps énergétiques des personnes et d’en favoriser la restauration (pour plus d’informations, voir p.158 pour la purification du corps par la sauge) Le principe d’utilisation se rapproche beaucoup de celui de l’encens en grains, à ceci près que l’on trouvera facilement des « bâtons » (ou smudges) de sauge tout prêts, dont il suffit d’allumer l’extrémité avec une allumette, de patienter quelques instants pour bien embraser le bout du bâton, de souffler la flamme puis de laisser se consumer le bout tout en marchant dans la pièce à

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purifier afin de répandre la fumée de sauge.

Comme pour l’encens, n’hésitez pas à bien enfumer la pièce afin qu’aucun espace ne soit négligé. Pour accélérer le procédé, il vous est possible d’utiliser une plume ou un petit éventail qui servira à répartir la fumée de manière plus homogène. Après avoir ainsi procédé, quittez alors la pièce quelques minutes pour laisser le temps à la fumée de faire son œuvre. Une fois fait, il vous suffit d’ouvrir en grand toutes les fenêtres afin de vous débarrasser de la fumée de sauge dans la pièce et de permettre à l’air de se renouveler, créant le deuxième mouvement énergétique dont nous avons précédemment parlé. NB : d’autres plantes comme l’armoise ou l’hysope peuvent-être utilisées. Pour purifier des espaces fortement chargés, on préfèrera alors l’hysope à l’armoise, dont l’action se rapproche d’avantage de la transformation par altération de la vibration.

Limites : L’action de la sauge permet à la fois une remise en mouvement des énergies présentes dans un espace clos mais aussi d’agir partiellement sur les charges que véhiculent ces énergies. Pour autant, l’action de la sauge sur les charges reste limitée et ne sera pas efficace dans le cas d’une charge ayant eu le temps de vraiment s’inscrire dans un objet ou dans les murs d’un lieu. C’est la raison pour laquelle, dans une telle situation, on préfèrera alors choisir des techniques plus adaptées.

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LES PIERRES --- Les Pierres Absorbantes --Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Tourmaline Noire, Shungite, Jais, la grande majorité des pierres peuvent également être utilisées mais sont moins efficaces (comme la cornaline, l’améthyste, le cristal de roche etc…) Dans quels cas l’utiliser ? : L’efficacité de cette méthode est limitée pour les espaces à purifier en raison de la quantité de pierres nécessaires pour parvenir à une purification efficace dans une pièce de grande taille. On privilégiera donc l’emploi de cette méthode pour les espaces n’ayant pas accumulé trop d’énergie résiduelle ou ayant accumulé des charges très récentes et en faible quantité. Comme pour le sel c’est par contre en prévention qu’elle trouvera toute son efficacité, permettant alors d’éviter aux énergies résiduelles de trop s’accumuler et d’avoir le temps d’inscrire leur charge dans l’environnement, tout en présentant l’avantage d’être efficace pendant une longue période sans avoir besoin d’entretient particulier. Méthodologie : Une pierre de 400 à 500 grammes sera nécessaire pour purifier correctement une pièce dont la taille n’excède pas 12m². Au-delà, il sera nécessaire d’augmenter la taille de la pierre ou de disposer de plusieurs pierres faisant approximativement ce même poids qui seront ensuite réparties dans la pièce. Il est bon de savoir à ce sujet qu’il est totalement inutile d’utiliser des pierres absorbantes de petite taille. 10 pierres de 40 grammes seront par exemple 5 à 10 fois moins efficaces qu’une seule pierre de 400 grammes.

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En effet, la capacité d’une pierre à emmagasiner une énergie résiduelle est exponentielle et répond à peu près au schéma suivant : _Une pierre de 20 grammes est 3 fois plus efficace qu’une pierre de 10 grammes. _Une pierre de 50 grammes est quant à elle 3 fois plus efficace qu’une pierre de 20 grammes. _Une pierre de 100 grammes est 3 fois plus efficace qu’une pierre de 50 grammes. _Une pierre de 200 grammes est 3 fois plus efficace qu’une pierre de 100 grammes, _ Et une pierre de 500 grammes est environ 5 fois plus efficace qu’une pierre de 200 grammes. Ce qui, rapporté à la première pierre, donne environ un rapport d’efficacité de 1/400. En clair, même en disposant de 400 pierres de 10 grammes (soit 4kg), cela resterait moins efficace qu’une pierre de 500 grammes. Ces chiffres sont un peu exagérés pour l’exemple, mais restent malgré tout assez représentatifs de la réalité. Il est nécessaire de bien comprendre que la capacité d’absorption va jouer non seulement sur la capacité de la pierre à retirer les importantes quantités d’énergies résiduelles qui peuvent stagner dans une pièce, mais aussi dans la rapidité pour parvenir à saturation. Une pierre qui sera rapidement saturée n’aura pratiquement plus aucun effet, il est donc important de faire appel à des pierres capables d’absorber sans se saturer trop rapidement. Une fois en possession de la ou les pierres nécessaires à la purification des lieux, commencez par vous assurer qu’elles ne sont pas déjà chargées. Pour cela, purifiez-la dans un bol rempli de sel à raison de 3 fois le volume de la pierre en sel. Laissez reposer 24 heures ainsi puis débarrassez-vous du sel.

En fonction de la taille du lieu à purifier et de la grosseur des minéraux dont vous disposez, répartissez la pierre soit au centre de la pièce, soit en les éloignant du centre pour que leur rayon d’action couvre toute la pièce. Purifiez la/les pierre(s) une fois tous les 3 jours la première semaine, puis

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une fois par semaine pendant 1 mois. Après cela (ou si la pièce a déjà été purifiée en profondeur avec une autre méthode) il vous sera possible de ne purifier la pierre qu’une fois par mois. Elle servira alors à empêcher à l’énergie stagnante de trop s’accumuler et permettra de conserver une pièce saine énergétiquement. Limites : L’absorption provoquée par les minéraux impliquera la nécessité de les purifier eux aussi ultérieurement. Le procédé d’absorption par les minéraux est plus lent que pour l’absorption par le sel, il convient mieux en prévention. Signalons au passage que l’idée parfois répandue que certaines pierres « ne se chargent pas » est purement et simplement un mythe véhiculé par des vendeurs peu scrupuleux et par des gens n’ayant qu’une connaissance très parcellaire des phénomènes dont ils parlent. Tout élément sur terre émet et absorbe en retour. Le pourcentage d’émission et d’absorption est parfois si éloigné que l’on peut avoir l’impression que la pierre n’absorbe pas (comme l’obsidienne noire par exemple), mais ce n’est qu’une illusion. Comme nous l’avons vu précédemment, même le plomb se charge. Ce n’est qu’une question de temps.

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--Les Lieux --- Pierres Répulsives --Principe Purificateur : Répulsion par Champs (cf. p.70)

Outils (par ordre d’intérêt) : Stibine, Obsidienne Arc-en-ciel, Ilvaïte, Obsidienne argentée, Obsidienne dorée, Obsidienne noire. Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est particulièrement efficace en prévention, pour éviter à l’énergie de se mettre à stagner dans les coins des pièces. On pourra également utiliser une baguette de stibine ou d’Ilvaïte pour agir selon le procédé de Dégagement par Projection (voir p.71) pour purifier une pièce où l’énergie aura fortement stagné. Méthodologie : Extrêmement simple à mettre en place, cette méthode présente l’énorme avantage d’entraîner une circulation saine des énergies dans la pièce, en leur imprimant un mouvement suffisant pour leur empêcher de stagner sans pour autant conditionner trop fortement leur circulation. On utilisera pour cela des pierres de taille réduite (3 à 4cm pour une pierre roulée, moitié moins pour des cristaux) que l’on répartira un peu partout dans les pièces en privilégiant tous les lieux dans lesquels l’énergie a tendance à s’accumuler (angles des pièces, objets provoquant une rétention énergétique en raison de leur forme, objets électriques etc.). L’action du champ énergétique de chaque pierre restera limitée en raison d’une zone d’effet restreinte, ce qui permettra à chacune de ne pas « empiéter » sur l’espace de vie général.

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Il conviendra donc mieux d’utiliser ces pierres en petit format (50 à 100 grammes) plutôt qu’en un seul gros (1 kg), qui par leur taille engendrerait une circulation imposée à l’énergie présente non seulement dans la pièce, mais également aux éléments qui constituent la pièce et à ses habitants. L’avantage des minéraux cités ici est qu’ils sont beaucoup plus actifs que passifs, donc plus émetteurs que récepteurs. Ils auront donc assez peu besoin d’être eux-mêmes purifiés (à raison d’une fois toutes les 3 semaines par exemple, de préférence dans un bain d’eau salée). Remarque : Certaines pierres comme l’œil de tigre ou la labradorite sont également utilisées dans le cadre de la protection des lieux ou des personnes en raison de leur action « miroir ». Ces pierres ne sont pas citées dans le cadre de la purification car leur action ne permet pas de véritablement « purifier » un espace. Elles seront par contre utilisées en complément une fois la purification effectuée, afin de protéger les lieux des retours de charges trop rapides.

Limites : La faible importance du champ énergétique de chaque pierre et son mode d’action purificatoire fait que son effet limité n’aura qu’une très faible incidence sur les charges déjà inscrites dans l’environnement, mais aussi sur les charges encore en mouvement ayant l’énergie des lieux comme support. Une circulation saine des énergies empêchera aux charges véhiculées par ces dernières de rapidement s’inscrire dans les lieux, mais cela ne les fera pas pour autant disparaître.

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--Les Lieux

ONDES DE FORMES Principe Purificateur : Dégagement simple / Dégagement par champ (cf. p.70)

Outils (par ordre d’intérêt) : Pyramide, dodécaèdre, merkaba, coquilles Saint-Jacques Dans quels cas l’utiliser ? : Très efficace pour remettre l’énergie stagnante en circulation. On l’utilisera principalement dans des lieux de la vie quotidienne où l’énergie tend à facilement stagner. Méthodologie : Toutes les ondes de formes ne fonctionnent pas sur le même principe. Certaines vont agir par effet de répulsion par champ (comme le dodécaèdre par exemple), d’autres vont se contenter de canaliser puis de rediriger l’énergie en lui réimprimant un mouvement (comme la pyramide ou la coquille saint-jacques par exemple). Dans le cadre de la purification d’un espace de vie, les deux types d’ondes de formes seront efficaces et pourront être utilisées de manière similaire. La matière qui constituera votre onde de forme est de peu d’importance, néanmoins préférez utiliser des matières qui facilitent la circulation d’énergie afin de maximiser l’efficacité de la technique : évitez les produits synthétiques comme les plastiques, mais aussi le bois, qui, bien qu’il n’empêche nullement à l’onde de forme de faire son travail, sera toujours moins propagateur que la même onde de forme réalisée en cristal de roche ou en cuivre par exemple. Il n’est nullement nécessaire d’utiliser des outils de grande taille, même pour une grande pièce. Il vaudra mieux utiliser des outils de taille restreinte (entre 3 et 5cm) mais les placer correctement plutôt que d’utiliser des outils de grande taille qui pourraient, par leur action excessive, engendrer des

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conséquences « négatives » (voir remarque). Commencez par choisir le type d’onde de forme que vous souhaitez. Evitez de les mélanger, leur action étant plus efficace en se limitant à un seul type que l’on placera correctement aux divers points stratégiques de la pièce. On pourra ainsi mettre 4 petites pyramides (ou 4 dodécaèdres) aux coins des pièces, aux endroits où l’énergie a donc le plus tendance à stagner, pour remettre celle-ci en mouvement. Néanmoins dans un tel cas il sera préférable d’avoir d’abord procédé à une remise en mouvement de l’énergie par un autre moyen (la pyramide permettant de correctement canaliser une énergie déjà en mouvement et étant moins efficace pour une énergie stagnante). Quelques associations restent possibles et très pertinentes : Mettez par exemple des coquilles saint-jacques aux coins de la pièce tournées vers le centre de celle-ci, puis mettez une pyramide au cœur de la pièce, qui réceptionnera les énergies remises en mouvement, les canalisera et les redirigera par la pointe pour leur redonner un mouvement supplémentaire et les « accélérer » pour leur empêcher de stagner.

Remarque : Seules les ondes de formes « simples » et dont le champ d’action est limité ont été traitées dans cette partie. Je vous déconseille l’utilisation d’outils de radionique plus travaillés comme ceux que l’on trouve sur nombre de sites internet, premièrement parce qu’il existe malheureusement de nos jours une quantité phénoménale de produits marketing aux propriétés extraordinaires sur le papier mais totalement inefficaces dans la réalité (le plus souvent pour des prix loin d’être dérisoires), et deuxièmement en raison du fait que ceux qui fonctionnent (car il y en a) sont généralement beaucoup trop… efficaces. La radionique n’est pas une pratique anecdotique, et au même titre que la pratique magique, elle nécessite une bonne connaissance de ses

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fonctionnements pour être utilisée sans risque. Utiliser sans s’y connaître de tels outils revient à peu de chose près à utiliser une bombe au napalm pour éradiquer une souris dans une habitation en bois. La radionique et ses outils perfectionnés, quand ils sont efficaces, doit être employée de manière correcte et sur une période très courte sous peine de forcer la mise en mouvement de l’énergie non seulement dans l’intégralité de la pièce, mais également de tous ceux qui s’y trouvent. Les conséquences peuvent donc être bien plus négatives que positives.

Limites : L’action des ondes de formes « simples » est limitée à une action sur les énergies stagnantes et n’a aucune incidence sur les charges qu’elles véhiculent. Certains outils de radionique plus avancés ont une action sur les charges, mais comme indiqué, s’ils sont mal utilisés (ou utilisés sans précaution), leur action peut être trop puissante pour une action permanente. Il n’est ainsi pas rare que des personnes utilisant de telles techniques se retrouvent dans des pièces où il leur devient impossible de se sentir « chez elles » car aucune charge, même personnelle et positive, ne peut s’ancrer. Nous sommes alors face à des lieux « vides » et « sans âme », ce qui, dans le cadre de la purification d’un espace, est rarement le but recherché. Prenez donc la peine de véritablement découvrir la radionique avant de vous lancer dans son utilisation.

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--Les Lieux

AUTRES LIQUIDES Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : La Bomba Dans quels cas l’utiliser ? : Très efficace pour se débarrasser des charges néfastes « incrustées » dans des lieux depuis un temps allant de quelques jours à un an environ. Méthodologie : Que personne ne se méprenne. Je ne suis généralement pas un grand fan des produits « industriels » en ésotérisme, considérant que la majorité de ces produits sert principalement à enrichir quelques marchands du temple et non à réellement apporter un plus face aux multiples techniques déjà existantes qui, bien souvent économes, ont largement fait leurs preuves. Mais dans le cas de la Bomba, force est de reconnaître que nous sommes face à un produit qui fonctionne très bien et en tant que tel, cela doit être signalé.

La Bomba est un détergent qui nous vient des Etats-Unis, vraisemblablement hérité des traditions Voodoo de la Nouvelle Orléans et constitué d’une liste d’ingrédients longue comme le bras (dont la majorité nous

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sont inconnus…). J’ai découvert ce produit il y a 6 ans environ, lorsque l’Alliance Magique était encore une boutique ésotérique. Un de mes amis m’avait parlé de ce fameux liquide noir à « l’efficacité redoutable » d’après ses propres propos. Incrédule au départ, je l’ai rapidement testé et fus obligé d’accepter l’évidence : la recette est réelle et efficace. Nombre de nos anciens clients qui se le sont procuré à l’époque par notre intermédiaire pourront en témoigner. Son utilisation est des plus simples. Se présentant sous la forme de bouteilles d’environ un demi litre, il suffit d’ajouter 10cl à votre eau de lavage pour le sol, puis de passer la serpillère partout dans la maison. Vous en profitez ainsi pour laver non seulement votre sol, mais aussi pour purifier votre maison. Il existe très probablement des équivalents à ce liquide, mais parmi les 3 ou 4 que j’ai eu l’opportunité de tester au cours de toutes ces années, il a été de loin le plus efficace (d’où sa place dans ce livre). Ce produit est hélas devenu difficile à se procurer depuis quelques années, mais vous devriez pouvoir le trouver sans trop de difficulté dans la plupart des boutiques ésotériques francophones sur internet ou dans certaines boutiques ésotériques dans les grandes villes. A défaut, vous pouvez toujours regarder du côté des boutiques américaines, vous aurez certainement plus de chance. Limites : L’action de la Bomba permet de remettre en mouvement les énergies résiduelles tout en altérant les charges qu’elles véhiculent. Malgré tout, l’action de ce produit ne sera pas très profonde, et pour obtenir une purification véritablement efficace, il sera nécessaire de l’employer aussi régulièrement que possible (à raison de 2 fois par semaine par exemple).

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VISUALISATION Principe Purificateur : Répulsion par Projection (cf. p.71)

Outils (par ordre d’intérêt) : Energie personnelle, Reiki, Symboles Dans quels cas l’utiliser ? : Lorsqu’elle est convenablement maîtrisée, cette technique est l’une des plus rapides à mettre en œuvre, et ne nécessite aucun matériel particulier, ce qui permet de l’employer n’importe où et dans n’importe quelle situation. Elle sera principalement employée pour remettre en mouvement les énergies résiduelles accumulées dans un espace fermé, son action sur les charges étant très limitée. Méthodologie : Les techniques de visualisation sont très employées de nos jours par bon nombre de praticiens, et la démocratisation de nombreuses disciplines à caractère ésotérique (magnétisme, reiki etc.) disposant de procédés et de symboles destinés à purifier tend à faire de cette méthode un incontournable. Pourtant et contrairement à une idée reçue, la visualisation associée au principe de purification par projection est loin d’être aisée à maîtriser et ne se cantonne pas à la simple « volonté ». Il ne suffit pas d’imaginer que les énergies s’en vont comme on le lit parfois pour que le mouvement énergétique suive. Visualiser n’est pas simplement « imaginer ». Maîtriser convenablement cette technique demande du temps et de l’entraînement. Cela implique de maîtriser son esprit, de parvenir à le calmer, à ne pas se laisser perturber par les pensées parasites et à se concentrer sur un objectif précis avec suffisamment de force et d’intensité mentale pour que la simple imagination devienne réelle et ait une véritable action sur le plan énergétique (bref, pour qu’elle devienne de la visualisation dite « créatrice »[1]). Cela peut sembler

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assez simple lorsqu’on le lit dans un livre, mais maîtriser chaque principe prend du temps, et la mauvaise gestion d’un seul de ces éléments peut rendre complètement inefficace une purification par visualisation. Ne négligez donc pas le temps d’apprentissage si vous souhaitez utiliser convenablement cette méthode. Pour que la purification des énergies résiduelles puisse se faire par visualisation, il est nécessaire de réimprimer un mouvement aux énergies qui auront eu tendance à stagner. Visualiser une simple remise en mouvement reviendra à projeter une faible quantité d’énergie qui fera bouger celle agglomérée, mais elle ne fera que la déplacer pour qu’elle aille s’échouer un peu plus loin, sans lui avoir véritablement redonné de mouvement. Il est donc essentiel de commencer par condenser une quantité d’énergie importante avant de la projeter « violemment » (en la visualisant) en direction des endroits où l’énergie résiduelle aura stagné, ce qui aura alors pour effet de repousser l’énergie stagnante dans toutes les directions en lui imprimant un mouvement conséquent qui lui permettra de reprendre naturellement sa circulation. Il existe bien des procédés, voici l’un d’entre eux adapté aux débutants : Les premières fois, commencez par vous installer confortablement en vous asseyant au sol en tailleur par exemple ou sur une chaise (une fois que vous maîtriserez convenablement la technique vous pourrez la pratiquer debout). Gardez le dos bien droit, puis fermez les yeux et détendez-vous. Si vous maîtrisez déjà l’art de la méditation, il est conseillé de commencer par une méditation de type Vipassana afin de vous mettre dans un état de lâcher-prise suffisant. Dans le cas contraire fermez les yeux, inspirez puis expirez tranquillement, en vous laissant porter par votre respiration. Ne prêtez pas attention aux pensées parasites qui viennent à vous, contentez-vous de les regarder passer sans vous y attarder. Au bout de quelques minutes nécessaires pour calmer votre esprit et le débarrasser de toutes les pensées qui occupent généralement la journée ou de toutes les questions qui peuvent se présenter à vous (est-ce que ça va marcher ? Est-ce que je fais correctement ? Etc.), ramenez vos mains paume contre paume puis espacez-les d’une vingtaine de centimètres.

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Tout en gardant les yeux fermés, sentez l’énergie circuler en vous puis faites la migrer lentement de vos bras vers vos mains puis sortir de vos mains pour s’agglomérer entre vos paumes. Vos mains doivent servir de conteneur, empêchant l’énergie de s’échapper et la forçant à se condenser toujours plus. Lorsque vous ressentez une sensation assez forte de picotements ou de chaleur, dirigez-vous en direction des zones où se sont agglomérées les énergies résiduelles, puis projetez l’énergie condensée en tendant les mains dans cette direction avec une visualisation aussi courte et intense que possible. Ce processus est similaire à ce qui se passe quand vous ne faites que visualiser une action directe sur l’environnement (comme lorsqu’on vous dit de visualiser les énergies négatives s’en aller), mais à la différence de ce dernier, il est cette fois-ci conscientisé, et donc maîtrisé dans tous ses aspects, permettant d’obtenir une efficacité maximum. Limites : La méthode par projection demande une grande maîtrise de la part de l’utilisateur (tant en sensibilisation énergétique qu’en visualisation) afin que l’action soit concrète et ne se limite pas à un simple déplacement des énergies ou à une simple impression qui ne se traduirait pas par une véritable action au niveau énergétique (comme c’est plus souvent le cas qu’on ne l’imagine). Outre le fait que cette technique soit efficace principalement sur les énergies stagnantes et assez peu sur les charges, elle présente la particularité de faire appel à l’énergie du praticien (même en Reïki, où l’énergie de celui-ci est alors utilisée inconsciemment pour canaliser correctement l’énergie universelle), ce qui n’est pas sans conséquences possibles même pour les plus expérimentés[2]. Par ailleurs, il est indispensable que l’utilisateur ne véhicule pas lui-même un mal-être sans quoi il ne fera qu’augmenter la quantité de les charges néfastes environnantes ! [1]

) La Voie du Mage : Bien Débuter - Entraînements Préparatoires - éd. Alliance Magique, Arnaud THULY (2012) [2]

) La Voie du Taï Ji Quan: l’art du Chi - éd. Dangles, Vlady Stévanovitch (2008)

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II LES OBJETS i avoir un espace S conséquences négatives

sain est indispensable afin d’éviter les engendrées par les énergies résiduelles accumulées dans une pièce et les charges qu’elles peuvent véhiculer, se limiter à purifier l’environnement revient à passer un coup de balai au sol et à laisser la poussière s’accumuler sur les meubles. La majorité des résidus présents dans l’environnement sont issus des objets qui le constituent et qui accumulent au fil du temps les charges malsaines issues de la colère, des tensions, du stress et des disputes générés par les occupants des lieux (quand ce n’est pas en plus l’œuvre des pratiques néfastes de personnes extérieures). Prendre soin de son intérieur passe donc non seulement par la purification des lieux mais aussi et surtout par la purification des objets qui s’y trouvent[1], ainsi que par celle des objets et bijoux que l’on peut porter sur toi et qui, par leur proximité, agissent directement sur leur porteur en propageant les charges qu’ils contiennent. Pourtant, le lien entre l’environnement et les objets s’arrête là. Au sein des objets, l’action des énergies résiduelles est beaucoup moins pernicieuse qu’elle ne peut l’être dans l’environnement, au contraire des charges qui possèdent une faculté de contamination augmentée au cœur de la matière et dont l’action est alors beaucoup plus dangereuse pour les personnes. Beaucoup de clichés et d’idées reçues sont véhiculés au sujet de la purification des objets tant ils sont liés à la sphère personnelle et donc nécessairement émotionnelle qui tendent parfois à ce que nous les humanisions au détriment d’une véritable recherche pour comprendre les mécanismes et les fonctionnements qui leurs sont propres. Bien que cela ne soit pas bien grave fondamentalement, il n’en reste pas moins que chaque fois que nous réagissons de la sorte, nous nous éloignons de la compréhension de ce que nous faisons pour nous cantonner à des impressions bien souvent illusoires sur ce que nous voudrions que le monde soit, et non sur ce qu’il est réellement. Les méthodes évoquées ici ont toutes largement fait leurs preuves mais

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aucune ne pourra jamais outrepasser vos propres ressentis à ce sujet. Chacune présente des avantages et des inconvénients dont il conviendra de tenir compte dans le choix que vous aurez à faire dans les diverses situations auxquelles vous serez confrontés. [1]

) Si dans la plupart des cas de la vie courante, la simple purification des lieux aura également une action (bien suffisante) sur les objets qui y sont disposés, il existe nombre de situations (comme dans le cas d’envoûtement d’objets, mais aussi lorsqu’aucune purification n’aura été effectuée pendant un temps assez long, ce qui aura permis aux objets de s’imprégner profondément des charges présentes dans l’environnement) où cela ne saurait-être suffisant.

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LE SEL Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Gros Sel, Sel de Guérande, Sel Gemme Dans quels cas l’utiliser ? : L’une des méthodes les plus efficaces pour purifier non seulement des énergies résiduelles accumulées par un objet mais également pour purifier les charges (récentes ou non) inscrites à l’intérieur de l’objet. On l’utilisera principalement sur les objets très fortement imprégnés d’énergie négative ou sur ceux sur lesquels des charges auront eu beaucoup de temps pour s’incruster profondément au cœur de celui-ci. Le sel permettra alors de repartir de zéro. On ne l’utilisera donc pas pour des purifications régulières ou quand ce n’est pas un besoin absolu, et on la réservera pour les objets ayant besoin d’une véritable purification profonde. Méthodologie : Utilisé depuis des milliers d’années tant pour la purification que pour la protection, le sel n’en véhicule pas moins une incroyable quantité de superstitions, certaines bien fondées et d’autres issues de l’incompréhension voire du détournement de certains phénomènes. Si il est bien une évidence, c’est que le sel possède une incroyable faculté d’absorption de l’énergie et de la charge qu’elle véhicule. Son action est profonde et rapide au point qu’aucun autre outil ne lui est en ce sens comparable. Mais une telle capacité ne permet guère de transiger : l’objectif est d’absorber aveuglément tout ce qui est présent dans l’objet : énergie résiduelle, charge (« positive » ou « négative ») mais aussi l’énergie naturelle émise par l’objet lui-même. De là sont nées quantités de superstitions que l’on entend et qu’on lit

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désormais un peu partout tant sur internet que dans certains livres. La plus connue d’entre elles nous vient de la lithothérapie, où il est devenu monnaie courante de lire que le sel fait « souffrir » la pierre énergétiquement. Ce genre d’ineptie (je n’hésite pas à employer un tel terme bien que je sache pertinemment que nombre de personnes risquent de ne pas apprécier) est lié à une triple méconnaissance : _ la première : une méconnaissance chimique. Certaines pierres sont attaquées « physiquement » par le sel, qui les ronge. Ainsi, il est fortement déconseillé de purifier certaines pierres ou certains métaux au sel car il les attaque. Par ailleurs, le sel est également corrosif au niveau cellulaire sur les organismes vivants (le sel pénètre la cellule et celle-ci libère son eau pour égaliser la concentration extérieure en sel. Sans eau, la cellule meurt). Partant de là, l’amalgame est rapide pour dire que TOUT est attaqué par le sel. Ce qui est tout simplement complètement faux. Quelques études de chimie suffiraient pour sortir de cette idée préconçue et erronée. _ la seconde : comme nous venons de le voir, le sel ne transige pas et absorbe toute énergie qui se présente à sa portée, sans faire aucune distinction. Si on lui en laisse le temps, il laisse alors un objet complètement vidé, donnant l’illusion d’une véritable mort. Nous en avons parlé dans la partie traitant de la purification par absorption page 52. Plus le sel absorbe, plus la capacité de régénération naturelle de la pierre diminue, la raison à cela étant que la capacité de régénération d’un objet, quel qu’il soit, est inférieure à la capacité d’absorption du sel. Ce n’est pas pour rien que cet outil est si populaire. Quoi qu’il en soit, les personnes qui considèrent les pierres comme des êtres vivants à part entière y voient une forte agressivité, puisque d’une certaine manière elles tombent dans une forme de « coma ». Sauf qu’une pierre n’est pas un organisme vivant similaire à un animal ou pire encore à un humain. Ce cycle de mise en dormance, de régénération et d’émission est totalement naturel. Dans la nature, ce cycle se reproduit en permanence, à une échelle certes plus longue (généralement des centaines d’années, voire d’avantage parfois) mais toute aussi importante. Le sel ne fait que provoquer de manière précipitée ce mouvement de restructuration énergétique qui accompagne les cycles de vie d’une pierre. Il n’est donc en rien agressif pour la pierre, mais il est agressif aux yeux de l’être humain qui ne peut hélas s’empêcher par orgueil ou ignorance de toujours tout ramener à lui. _ la troisième : Après avoir effectué une purification au sel et avoir apporté

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une énergie extérieure pour accélérer sa régénération énergétique, beaucoup de gens se plaignent qu’elle n’agisse plus de la même manière qu’avant. De toutes les critiques faites contre le sel, celle-ci est la seule qui soit totalement réelle, bien qu’elle puisse être évitée avec un timing bien dosé. Nous l’avons vu précédemment, tous les objets qui nous entourent ont tendance à absorber des énergies résiduelles et les charges plus ou moins négatives qu’elles véhiculent. Ces énergies/charges altèrent ainsi nécessairement l’énergie originelle des objets. Bien souvent, les divers ouvrages ou praticiens invitent les personnes achetant un nouvel objet ou une nouvelle pierre à la purifier avant usage, ce qui est un excellent conseil. Sauf que bien entendu, la purification qu’ils suggèrent est généralement l’encens ou l’eau (voir p.122 et p.124). Or, à moins de les faire durer pendant des jours et des jours, ces purifications restent superficielles et insuffisantes pour aller déterrer en profondeur des énergies résiduelles ou des charges profondément inscrites au sein de l’objet. Ainsi, la très grande majorité des gens, pensant avoir alors entre les mains un objet complètement purifié, vont l’utiliser sans se rendre compte qu’en réalité il continue à véhiculer énergie résiduelle et charges qui vont altérer la vibration naturelle de l’objet. Pour faire une petite métaphore plus parlante, si vous prenez une boisson rouge (symbolisant l’énergie et la charge naturelles de l’objet) que vous la mélangez avec une boisson bleue (symbolisant l’énergie résiduelle/charges), vous obtenez un mélange violet. Même en diluant bien, elle restera violette, ce qui ne correspondra toujours pas à la couleur rouge d’origine. Si avec un produit vous parvenez à enlever la boisson bleue, alors vous reviendrez avec une boisson rouge, mais elle ne sera évidemment plus la boisson violette que vous avez connue. Pour ne pas risquer d’être déçu ensuite en purifiant au sel et de ne plus reconnaître la pierre avec laquelle on a passé tant de bons moments, il serait ainsi préférable de réaliser une purification profonde au sel au moment de l’acquisition de la pierre afin de lui laisser l’opportunité de se révéler sous son vrai jour, puis d’utiliser d’autres méthodes (ou une version diluée à l’eau pour en atténuer les effets) pour les purifications d’entretien.. Maintenant que nous avons vu d’un peu plus près les mythes entourant la purification des objets au sel, abordons la méthodologie.

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Elle est extrêmement simple. Remplissez un bol de taille correcte à l’aide de gros sel (prenez l’équivalent de 5 fois le volume de l’objet à purifier) que vous aurez convenablement traité préalablement pour vous assurer qu’il ne soit pas déjà porteur d’énergie résiduelle et de charge (voir nb p.95), il ne vous reste alors plus qu’à enfouir l’objet dans le sel et à le recouvrir intégralement. Comme nous l’avons vu dans la première partie de l’ouvrage, plus la surface d’exposition sera grande et plus la purification sera rapide et efficace. N’hésitez donc pas un seul instant à recouvrir votre objet. Si celui-ci est fragile ou pourrait être attaqué par le sel (tissus, métaux ou certaines pierres par exemple), le plus simple reste de prendre un petit conteneur en verre à peine plus gros que l’objet à purifier et de l’enfouir dans le sel. Dans un tel cas, on augmentera le volume de sel d’environ 1/3 afin de compenser l’éloignement relatif de l’objet et du sel.

L’objet sera placé dans le conteneur afin de le protéger de l’action potentiellement corrosive du sel. On augmentera également d’1/3 le délai moyen nécessaire à la purification. Il est également possible, sur certains types d’objets uniquement, de diluer du sel dans de l’eau (à raison d’une cuillère à café pour 10cl d’eau environ) afin de rendre le nettoyage plus doux et ainsi de le rendre plus adapté à une purification des énergies et charges n’ayant pas eu le temps de s’inscrire dans l’objet. On laissera alors reposer pendant 1 à 2 heures. De manière générale, suivre les instructions sur les dosages de sel (cf. page précédente) par rapport au volume de l’objet à purifier permet de garder toujours un temps de purification similaire.

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Les temps moyens indicatifs sont les suivants[1] : _ Purification légère (bien que peu recommandée au sel), destinée à retirer des énergies ou charges extrêmement récentes et n’ayant pas eu le temps de s’installer : 10 à 15 minutes _ Purification moyenne, destinée à retirer des énergies ou charges ayant eu quelques jours/semaines pour s’installer : 1 à 2 heures _ Purification en profondeur, destinée à retirer les énergies et charges inscrites depuis très longtemps (au delà de 6 mois) : le temps sera variable selon la matière de l’objet et sa taille (en raison de son émission naturelle d’énergie qui faiblira progressivement). Il faudra compter de 24h à 2 semaines environ pour une purification totale. Il y a plusieurs années de cela, j’ai eu l’occasion de récupérer une bague datant de l’antiquité romaine en bronze. Elle avait appartenu à un membre de l’infanterie et avait conservé nombre de charges assez « sales ». Son faible volume et sa matière ont fait que l’énergie résiduelle a été rapidement enlevée (moins de 24h) mais la charge a pris près d’un mois entier avant de disparaître complètement. Cette bague fait aujourd’hui encore partie des objets que je garde précieusement. Le temps d’ancrage de l’information et son intensité sont donc des paramètres à prendre en considération. Remarque : Voir NB & remarques pages 95 et 96 sur les types de sels et la manipulation de ceux-ci.

Limites : La purification au sel, en raison de sa puissance, sera réservée pour les objets nécessitant une purification profonde ou pour les objets auxquels on ne prête pas de « lien sentimental ». Ainsi, on ne l’emploiera qu’en cas de grande nécessité pour les objets avec lesquels on souhaite créer un « lien » (bijoux, minéraux, pendules etc.) sans quoi l’affinité énergétique risque d’être perdue à chaque nettoyage. [1]

) Dès que la purification au sel durera plus de 24 heures, on prendra la peine de changer le sel utilisé tous les jours afin de renouveller sa capacité d’absorption.

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L’ENCENS / LA SAUGE Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Benjoin « Noir », Benjoin Blanc, Sauge, Ammoniaque[1], Oliban Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est adaptée à la purification légère des objets. On l’utilisera uniquement dans le cadre d’un nettoyage régulier après qu’une purification en profondeur aura été effectuée. Elle ne pourra se substituer à cette dernière en aucune façon. Méthodologie: La purification à l’encens ou à la sauge fait partie des méthodes les plus appréciées pour le nettoyage des objets, des lieux et du corps. Pourtant, son action est loin d’être aussi significative dans tous les cas. Ainsi, alors qu’il existe par exemple 2 types de purification à l’encens pour les lieux, une seule est efficace dans le cadre de la purification des objets, car la méthode par altération de la vibration (cf. p.77) est tout simplement inefficace sur les charges prisonnières d’une « structure physique » comme c’est le cas pour les objets. Cette dernière joue en effet le rôle de rempart et va totalement empêcher à la structure énergétique de l’objet d’être altérée. Seuls quelques encens seront donc utilisables correctement sur les objets. Les autres ne seront pas d’une grande utilité et dans ce cas devront de préférence être réservés aux personnes et aux lieux. Commencez par allumer votre charbon ardent (privilégiez toujours autant que possible les charbons japonais (voir p.90) puis mettez quelques grains d’encens au creux de celui-ci. Passez ensuite l’objet que vous souhaitez purifier dans la fumée d’encens en le plaçant à environ une vingtaine de centimètres de hauteur.

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Si vous effectuez cette opération dans le cadre d’une purification régulière (au minimum une fois par semaine) une grosse minute devrait suffire pour entretenir correctement votre objet. Comme toujours, plus l’objet sera important et plus il sera nécessaire de vous attarder sur celui-ci. Doublez le temps de pause pour un objet dépassant les 10cm3. Pour les objets de volume trop imposant pour être passés directement dans la fumée, il conviendra alors soit de privilégier une autre méthode, soit de nettoyer l’environnement général de l’objet. En effet, l’avantage indéniable de cette technique est qu’elle permet généralement de purifier non seulement le lieu mais également les objets qui y sont présents lors de la même opération. La purification reste toujours superficielle, mais en la répétant régulièrement, on garde ainsi un intérieur et des objets propres, qui ne nécessiteront pas d’avantage d’entretien. Ainsi, s’il vous est impossible de purifier certains objets à l’encens à cause de leur taille, vous résoudrez le problème en purifiant simplement votre intérieur selon les méthodes vues dans la partie précédente. Il va sans dire que dans de tels cas, il sera encore plus important de bien laisser reposer l’encens avant d’aérer afin d’obtenir une purification « correcte » des objets de grosse taille. Limites : L’action de la purification par l’encens est très limitée, elle permettra de purifier de manière superficielle un objet mais ne parviendra pas à agir en profondeur pour éliminer une charge profondément inscrite ou une trop grande quantité d’énergie résiduelle présente au cœur de l’objet. [1]

) Voir note n°64.

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L’EAU Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : eau courante (rivière), eau de source, eau courante (robinet), eau déminéralisée Dans quels cas l’utiliser ? : Purification très douce et délicate avec l’objet. On l’utilisera principalement dans le cadre d’un entretien régulier car son efficacité reste légère. Pour une purification plus profonde, un délai très long (plusieurs semaines) pourra s’avérer nécessaire. Méthodologie : Utilisée dans un cadre purificatoire dans de très nombreuses cultures, la purification à l’eau est, avec l’encens, la technique la plus douce vis-à-vis de l’objet que l’on souhaite nettoyer, ce qui en fait une technique très appréciée par tous ceux qui considèrent que chaque chose sur terre possède une âme. L’eau est une matière incroyable, dont la science moderne découvre peu à peu les propriétés fantastiques. Ce n’est pas le thème de l’ouvrage donc je ne m’attarderai pas sur le sujet, mais je vous invite à découvrir les travaux de Jacques Benveniste, du Dr Masaru Emoto et dernièrement, de Luc Montagner, prix nobel de médecine. Bien que ces travaux soient décriés au sein de la communauté scientifique, ils soulèvent nombre de questions passionnantes. Afin d’obtenir les meilleurs effets possibles, l’idéal pour profiter pleinement des possibilités de cette technique est d’avoir à disposition une rivière (propre cela va sans dire…) et de laisser l’objet suffisamment longtemps dans le courant pour que le processus de purification puisse s’effectuer. La purification par l’eau fonctionne selon le principe de purification par

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absorption, le problème étant que l’eau se sature proportionnellement très rapidement comparé à d’autres éléments comme le sel, certaines pierres ou même la plupart des objets qui nous entourent. Il ne faut qu’une grosse dizaine de minutes pour qu’un litre d’eau soit saturé si on y plonge un objet, ce qui, proportionnellement à la quantité utilisée, est extrêmement faible (cela est dû à l’incroyable faculté de propagation de la charge au sein de l’eau[1]). C’est pour cette raison qu’il est préférable de pratiquer cette purification directement dans un cours d’eau ou à défaut directement au robinet afin d’avoir une eau qui se renouvelle en permanence et qui ainsi n’est jamais saturée. On pourra donc diviser la purification à l’eau en 2 grandes parties : _ Purification régulière : dans le cadre d’une purification régulière venant en complément d’une purification profonde ayant déjà été effectuée, il sera possible d’utiliser de l’eau « stagnante » (verre ou bol par exemple) ou de l’eau du robinet que l’on utilisera sur une période courte (quelques minutes à peine, 2 et 3 minutes peuvent convenir).

Pour des objets qui n’auraient pas eu le temps de se charger en profondeur et qui n’ont pas été confrontés à des charges trop violentes ou à des énergies résiduelles en quantité excessive, cela sera parfaitement adapté. Il conviendra cependant de ne pas hésiter à avoir les yeux plus gros que le ventre : prévoyez au minimum un ratio de 20 volumes d’eau pour 1 volume d’objet. En gros, pour des objets ayant une taille imposante, cette méthode sera déconseillée car difficile à mettre en pratique (ou à la limite dans une baignoire ?). On laissera reposer l’objet une petite heure, au-delà l’eau sera la plupart du temps saturée et ne sera plus efficace dans son action. Si l’objet le supporte, il est possible de rajouter un petit peu de gros sel dans l’eau afin d’augmenter sa capacité d’absorption. Purification profonde : Pour les objets que l’on n’aura pas encore nettoyés

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en profondeur et que l’on souhaitera purifier en douceur à l’eau, la seule solution sera de les mettre pendant plusieurs jours voire semaines dans un cours d’eau qui absorbera petit à petit les énergies et les charges qu’elles véhiculent (privilégiez les cours d’eau assez rapides comme les petites rivières ou torrents plutôt que les rivières lentes afin de favoriser l’externalisation des énergies et donc des charges contenues dans l’objet). Il est inutile de vouloir procéder en changeant l’eau dans un bol toutes les heures, il vous faudrait le faire pendant des mois pour obtenir des résultats qui ne seraient probablement jamais aussi efficaces qu’avec l’objet directement plongé dans une rivière. Nb : quand cela est possible, il est conseillé d’attacher l’objet à l’aide d’une petite cordelette et de l’arrimer au bord de la rivière afin d’éviter que le courant ne le déplace. Pour les objets de petite taille ce geste simple permet d’éviter de le voir disparaître.

Limites : La purification à l’eau est connue pour être la purification la plus douce, mais aussi proportionnellement au temps passé, l’une des moins profondes. De longues périodes seront ainsi nécessaires pour obtenir une purification vraiment très efficace, et on préfèrera donc employer d’autres méthodes pour purifier en profondeur. Par ailleurs, tous les objets ne peuvent pas supporter correctement une purification régulière à l’eau. On évitera ainsi les métaux qui s’oxydent, les objets en bois, les toiles, le papier, les objets vernis etc. ce qui réduit considérablement les possibilités d’usage de cette méthode. [1]

) cf. notes p.44

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LE SON Principe Purificateur : Dégagement par Vibration (cf. p.63)

Outils (par ordre d’intérêt) : Diapason, Bol Chantant, Cloche, Gong Dans quels cas l’utiliser ? : Pourra être utilisé pour les purifications légères comme pour celles plus profondes, lorsque des objets n’auront pas été purifiés pendant de longues périodes et de préférence pour des volumes limités (considérez qu’au-delà de 20cm3 il est préférable d’utiliser une autre technique). Méthodologie : Bien qu’il soit relativement peu usité en général car méconnu, l’outil le plus adapté à la purification des objets de petite taille n’est autre que le diapason (pour les objets de taille supérieure à une dizaine de cm3 on privilégiera des outils comme le bol chantant). En le tapant directement sur l’objet à purifier, il émettra alors une vibration sonore qui présente l’étrange particularité de produire un son faisant vibrer l’énergie emprisonnée dans la matière comme nul autre instrument.

Il arrive que certaines personnes qui connaissent l’utilité du diapason dans un cadre purificateur préfèrent ne pas le taper directement sur l’objet mais le

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tapent alors sur un mur ou au sol. Dans de nombreux cas (comme lorsque l’objet est fragile) il est préférable de procéder ainsi, mais lorsqu’il n’y a pas de risque et que l’émergence de la sonorité est possible (ce qui n’est pas le cas du bois par exemple), il est alors préférable de le taper directement sur l’objet. Quel que soit l’outil que vous utiliserez, son processus d’action a été longuement décrit dans la partie page 63. Il vous faudra adapter le délai de purification selon la taille de l’objet mais aussi l’ancrage de sa charge et la présence en quantité ou non d’énergie résiduelle. Ainsi, cela pourra prendre parfois plusieurs heures pour purifier correctement un objet dont la charge est très profondément inscrite, là où quelques instants suffiront pour un objet purifié régulièrement. Contrairement à la purification des lieux, il n’est pas indispensable que la vibration sonore soit continue, la matière très dense de l’objet jouant de toute manière le rôle d’interrupteur dans la vibration de l’énergie. Ainsi, il est possible d’utiliser des objets qui agissent par « à-coups » sans que cela n’ait d’implication sur l’efficacité de la purification. Pour la purification d’objets à l’aide d’un bol chantant, plusieurs options s’offrent à vous : placer l’objet à l’intérieur du bol ou à l’extérieur. Le choix dépendra de plusieurs facteurs : _ En premier lieu la taille bien entendu. Il est essentiel que l’objet ne soit ni trop gros ni trop lourd sans quoi il pourrait perturber la propagation de la vibration sonore s’il était placé dans le bol.

_ D’autre part, sa fragilité. On ne l’imagine que rarement mais le son peut provoquer des fissures ou faire éclater certains objets. Souvenez-vous de cette bande dessinée de votre enfance : « Tintin et Les bijoux de la Castafiore » qui, quand elle se mettait à chanter, finissait par briser les vitres et les verres. Bien qu’il ne s’agisse que d’une bande dessinée, le principe n’en reste pas moins réel et bien connu de la science moderne (qui cherche parfois à exploiter ce

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phénomène pour de bien mauvais desseins). La vibration qui se propage au sein d’un bol chantant est très puissante et peut réellement endommager de manière irréversible beaucoup d’objets fragiles (si vous n’y croyez pas, mettez de l’eau dans votre bol chantant, faites-le vibrer et regardez ce qui arrive à l’eau). Evitez-donc tous les objets en pierre ou en verre, qui sont les plus à même de souffrir. On évitera ainsi de placer les bijoux sertis ou les minéraux dans un bol chantant, sous peine de se retrouver avec une pierre brisée en deux. nb : Le choix d’un instrument proposant un son pur est ici encore indispensable pour maximiser les effets de la purification. Pour plus d’informations voir page 63.

Limites : La purification des objets par le son est tout à fait adaptée aux objets de petite taille. Elle trouvera son application maximum pour des objets de moins de 2cm3[1] et son effet diminuera progressivement à mesure que celui-ci grossira en raison de la difficulté pour le son à se propager correctement dans l’objet et à y faire convenablement vibrer l’énergie. Considérez qu’au-delà de 20cm3, il devient inutile d’utiliser la purification au son car les temps nécessaires pour correctement nettoyer un tel objet deviennent excessivement longs.

[1]

) Soit 2cm de longueur *2cm de largeur*2cm de hauteur

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L’ENFOUISSEMENT Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52), Purification par Dégagement (cf. p.67)

Outils (par ordre d’intérêt) : Enfouissement en pleine terre Dans quels cas l’utiliser ? : Cette technique très appréciée trouvera une utilité pour tous les objets «naturels» et issus principalement du sous-sol ou ayant un rapport direct avec celui-ci. On pour ainsi utiliser cette méthode pour les objets réalisés à base de pierre, de métal et potentiellement de bois (en prenant garde malgré tout à ce qu’ils ne pourrissent pas). Particulièrement prisée pour les minéraux, notamment quand ceux-ci ont été abîmés afin de les aider à se restaurer en tant qu’unité énergétique. Méthodologie : La purification par enfouissement est une méthode extrêmement longue pour être pleinement efficace. On oublie très souvent que le cycle de vie de la plupart des objets et matières créées par la nature est infiniment plus long qu’une existence humaine. Cela se chiffre parfois en siècles, mais plus souvent en milliers voire en millions d’années. Même lorsque nous retravaillons certains de ces matériaux afin de les modeler et de les adapter à nos besoins, leur vie reste considérablement plus longue qu’une vie humaine, et cela doit bien être pris en compte. Un objet que l’on destinera à une purification complète par enfouissement ne sera le plus souvent pas destiné à être récupéré de notre vivant. Il s’agira soit d’un retour à la terre définitif, soit d’une forme de transmission aux générations à venir.

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L’action purificatrice de l’enfouissement passe par le transfert des énergies et des charges présentes dans l’objet au contact des puissantes énergies telluriques qui vont le traverser et peu à peu renouveler toute son énergie en extrayant progressivement énergie résiduelle et charges attachées. Pour une purification des énergies résiduelles et charges légères, comptez quelques jours/semaines tout au plus. Pour un objet moyennement chargé, comptez minimum 2 à 3 mois en terre pour être correctement purifié, et plusieurs années à plusieurs siècles pour des objets dont les charges seront profondément ancrées. Et encore. Même après plusieurs milliers d’années, certains objets conservent des traces des charges qu’ils véhiculaient quand celles-ci étaient très ancrées. Certains objets déterrés de nos jours et datant de l’antiquité sont encore chargés. Il conviendra donc de rester prudent face à un phénomène qui reste aléatoire et encore assez mal compris. Pour purifier un objet par enfouissement, il vous faudra enterrer l’objet dans un endroit où personne ne risque de venir le déterrer. Creusez un trou d’au moins 30 à 40cm de profondeur et mettez-y l’objet. Plus le trou sera profond et plus l’objet sera en contact avec des énergies telluriques non altérées. Cela peut paraître anodin mais des géobiologues et radiesthésistes se sont aperçus que l’énergie tellurique tendait à ne pas circuler de manière uniforme au sein de la croûte terrestre, et que sa circulation diminuait à mesure que l’on se rapprochait de la surface. Quelques centimètres de plus ou de moins peuvent paraître anecdotiques, mais dans la pratique cela semble beaucoup influer sur les résultats. N’hésitez donc pas à vous munir d’une pelle et à creuser autant que possible, les résultats n’en seront que meilleurs. Rebouchez le trou avec la terre précédemment extraite, tassez bien et c’est tout. Nb : si vous comptez un jour le récupérer, je vous invite à placer un petit piquet de couleur en métal à l’endroit où vous aurez enterré l’objet. Les paysages changent assez rapidement, et sans avoir de repère facilement visible, il y a peu de chance que vous retrouviez un jour l’objet.

On voit régulièrement la question suivante être posée sur les divers forums :

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« Peut-on enterrer l’objet dans un pot rempli de terre ? » La réponse est bien évidemment non. Comme expliqué, ce n’est pas tant la terre que l’action de l’énergie tellurique qui permet la purification. Par conséquent, mettre un peu de terre dans un pot pour y placer l’objet n’aura pratiquement aucun effet (je dis pratiquement car la terre absorbera forcément un petit peu, mais cela restera minime) Limites : Un délai extrêmement long est nécessaire pour obtenir une purification profonde. Cette méthode est donc déconseillée pour les objets auxquels on tient, ainsi que pour tous les objets que le contact avec l’humidité et la terre pourraient altérer.

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ONDES DE FORMES Principe Purificateur : Dégagement simple

Outils (par ordre d’intérêt) : Coquilles Saint-Jacques, cristaux de quartz laser Dans quels cas l’utiliser ? : Très efficace pour remettre l’énergie stagnante en circulation. On l’utilisera principalement dans des lieux de la vie quotidienne où l’énergie tend à facilement stagner. Méthodologie : Nous avons précédemment vu que les ondes de forme pouvaient agir selon deux principes : le dégagement simple ou le dégagement par champ. Ce dernier, très efficace dans le cadre de la purification des lieux, s’avère pratiquement inutile dans le cadre de la purification des objets. En effet, l’objet possédant lui aussi un rayonnement qui lui est propre, les deux champs ont tendance à se « contrarier ». Mais ayant cette fois-ci un support physique auquel s’accrocher, la répulsion au cœur de l’objet lui-même est pratiquement inexistante. On s’orientera donc uniquement vers des outils permettant un dégagement simple, c’est-à-dire permettant d’extraire plus rapidement les énergies contenues dans l’objet. La coquille Saint-Jacques reste la méthode la plus usitée et la plus facilement accessible. Elle est devenue très à la mode depuis une petite dizaine d’années mais son action reste malheureusement assez mal connue. Beaucoup d’amalgames relativement grossiers ont été faits et font désormais partie des multiples légendes qui courent autour de la purification. Ne soyez ainsi pas surpris de lire parfois que la coquille Saint-Jacques « purifie en absorbant les métaux lourds », fruit de l’amalgame entre le coquillage vivant et la coquille elle-même. Qu’on se le dise une bonne fois

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pour toutes : c’est la Saint-Jacques vivante qui absorbe les métaux lourds présents dans l’eau, pas sa coquille une fois le mollusque retiré! Il n’empêche qu’une fois sortie de cette mythologie, la coquille saintjacques présente une certaine efficacité et sa facilité d’utilisation est non négligeable. On placera l’objet que l’on souhaite purifier (dont la taille ne devra pas excéder 3-4cm de diamètre) à la base de la coquille pendant quelques heures selon la taille de l’objet à purifier et l’ancrage de la charge : L’onde de forme de celle-ci propage l’énergie contenue dans l’objet vers l’extérieur en l’accélérant[1]. Selon le principe que nous avons vu dans la première partie de l’ouvrage, le champ énergétique de l’objet évolue afin de compenser la déperdition supplémentaire que provoque cette accélération, et permet ainsi d’augmenter de manière significative la « décharge » de l’objet. Les charges véhiculées par l’énergie résiduelle ou l’énergie intrinsèque de la pierre seront ainsi retirées en même temps.

Vous l’aurez compris, la coquille saint-jacques fait circuler l’énergie venant de l’environnement au travers de l’objet pour le purifier. Cela pose un problème que l’on néglige souvent de mentionner: Il existe de très forts risques de contaminer l’objet en l’imprégnant involontairement d’une charge qui serait présente dans la pièce où on réaliserait la purification. Il est ainsi indispensable soit de procéder à une purification intégrale du lieu, soit (et c’est préférable) de réaliser cette technique en extérieur (dans votre jardin ou sur un balcon par exemple). Petite exception à la règle: Les grosses villes bétonnées ont tendance à faire stagner l’énergie et à se charger du stress et des pensées négatives de ses occupants. Aussi, pour les personnes habitant dans ces zones très urbanisées, mieux vaudra pratiquer en intérieur et bien purifier avant plutôt que de faire ça en extérieur.

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Il sera également possible de procéder d’une manière similaire en utilisant des cristaux de quartz laser de petite taille que l’on disposera tournés vers l’extérieur au contact de l’objet à purifier afin de profiter de leur onde de forme qui agira de la même manière que la coquille saint-jacques. On utilisera principalement cette technique pour les objets de taille trop imposante pour tenir dans la coquille.

On choisira alors des quartz lasers de taille équivalente au minimum à 1/3 de la taille de l’objet à purifier. Compte tenu de la difficulté à se procurer des pièces de plus de 5 à 6cm, on n’emploiera pas cette technique pour les objets dépassant les 20 à 30cm de diamètre. Seuls les quartz lasers seront utilisés en raison de leur sens de circulation énergétique. On emploiera ni amas ni de cristal de roche biterminé qui auraient un effet tout à fait différent de celui recherché. Limites : Il n’y a ni absorption ni altération des énergies résiduelles ou des charges présentes dans l’objet, la coquille Saint-Jacques comme les pointes de quartz laser se contentent ainsi de faire sortir ce qui se trouve à l’intérieur et de les rediriger vers l’environnement. Il est donc fortement préférable d’utiliser conjointement un autre support purificateur (sel, encens de type altération etc.) afin d’éviter que les charges ne se propagent dans l’environnement et ne le contaminent à son tour.

[1]

) Ce phénomène de propagation est utilisé non seulement en purification mais aussi et surtout afin

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d’augmenter la portée de l’énergie d’un objet ou de rediriger celle-ci dans un but bien spécifique. De nombreux géobiologues se servent ainsi de ce processus pour amoindrir les effets nocifs de certains lieux ou objets (comme les antennes relais par exemple).

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--Les Objets

LE FEU Principe Purificateur : Purification par altération du support (cf. p.75)

Outils (par ordre d’intérêt) : Feu Dans quels cas l’utiliser ? : Solution de dernier recours destiné aux objets qu’il est trop compliqué de purifier ou dont la purification peut présenter des dangers pour le praticien. Méthodologie : La purification par le feu est la méthode la plus efficace qui soit pour se débarrasser de la charge inscrite dans la matière (et de l’énergie résiduelle aussi, il va sans dire), mais elle implique de détruire le support physique. Ce genre de purification se destine uniquement aux objets servant de support à des envoûtements ou autres sorts du même genre qu’une personne peu expérimentée ne sera pas en mesure d’annihiler par elle-même. Le principe est très simple sur le papier, puisqu’il consiste à mettre le feu à l’objet quand cela est possible ou à jeter celui-ci dans des flammes quand il est ininflammable. Pour autant dans la pratique, c’est un petit peu plus compliqué et il s’avère important de prendre quelques précautions. En premier lieu, il est important de se rappeler qu’il est nécessaire que l’objet change d’état afin que la charge qu’il véhicule soit détruite. Aussi il ne suffit pas de le jeter dans des flammes pour résoudre le problème. Encore fautil que ces flammes soient suffisamment chaudes pour altérer l’objet en profondeur. Si cela est relativement simple avec les objets constitués de bois, tissu, papier ou autres éléments facilement inflammables, il en va très différemment pour les objets en métal ou en pierre par exemple. Ces matériaux nécessitent alors des températures pouvant dépasser le millier de degrés, ce

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qu’un simple feu de cheminée est bien incapable de produire sans un peu d’aide. Par ailleurs, nous avons évoqué un autre désagrément dans la première partie de l’ouvrage. Plus un objet chauffe, plus il devient « actif », c’est-à-dire que la quantité d’énergie qu’il dégage augmente en même temps que la température, jusqu’à ce qu’il soit complètement « vidé » de ses réserves. Cette énergie émise en grande quantité est donc re-dispersée dans l’environnement de l’objet, et la charge qu’elle véhicule se retrouve ainsi prête à aller s’incruster dans d’autres objets ou dans les lieux. Voilà pourquoi il est important de prendre quelques précautions afin d’éviter qu’une partie de ce dont vous cherchez à vous débarrasser en détruisant l’objet ne soit transférée ailleurs. Quand on y réfléchit cela paraît logique, mais pourtant, c’est un détail qui est oublié dans 90% des cas. Pour les objets inflammables : C’est la situation la plus facile à gérer. Si l’objet est constitué de bois, de papier, de tissu, de cire ou de tout autre matériaux qui peut prendre feu, alors il conviendra tout simplement de réaliser un cercle assez épais avec du gros sel autour de l’objet puis d’y mettre le feu.

Bien entendu, la première réflexion que l’on pourrait se faire est « cela n’empêche pas les énergies de partir vers le haut », sauf qu’en réalité comme nous l’avons vu, un objet soumis à un effet d’absorption tend toujours à compenser la déperdition maximum en dégageant d’avantage dans la zone touchée. Par conséquent, l’énorme majorité de l’énergie extraite de l’objet se fera en forme d’anneau.

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Les résidus partant vers le bas ou vers le haut seront rapidement absorbés par le sel dont le champ d’absorption sera suffisamment important pour éviter toute déperdition. Pour les objets ininflammables A moins d’avoir chez soi une forge capable de monter à de très hautes températures, la purification des objets ininflammables est moins aisée à réaliser, et elle sera très complexe à effectuer (voire carrément impraticable) sur certaines matières. Les métaux et les minéraux sont les éléments qui présentent le plus de problème en raison de leur température de fusion qui dépasse très souvent les 1000°C. Cela reste néanmoins faisable avec un peu de débrouillardise. Il vous sera nécessaire de vous procurer du charbon de bois et non des bûches, car ces dernières n’ont pas le même pouvoir calorifuge. L’utilisation de sel sera ici inefficace en raison de la difficulté à réaliser un cercle suffisamment resserré autour du foyer. On privilégiera donc d’avantage les encens de type « transformation par altération de la vibration » comme l’ammoniaque, le soufre ou l’asa foetida, que l’on incorporera régulièrement et en quantité suffisante au cœur du brasier. Si vous avez un barbecue cela sera parfait, à défaut une cheminée fera l’affaire (dans ce dernier cas, procurez-vous une dizaine de briques réfractaires que vous trouverez dans les grands magasins de bricolage. Vous monterez alors un petit foyez en empilant 2 hauteurs de briques pour former un petit carré ou rectangle).

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Remplissez votre barbecue ou votre foyer de cheminée avec du charbon. N’hésitez pas à mettre une quantité correcte (un bon kilo), il est important d’avoir suffisamment de matière pour amener l’ensemble à une température suffisante. Allumez votre charbon à l’aide de papier journal/allume-feu/alcool spécial en fonction de votre habitude puis laissez prendre quelques minutes. Il est maintenant important d’amener l’ensemble à une température suffisante. Pour cela, utilisez tout simplement un sèche-cheveux. Précision : utilisez un sèche-cheveux auquel vous ne tenez pas car il a peu de chance de survivre à l’opération. Commencez à l’utiliser à vitesse moyenne puis rapprochez-vous progressivement du foyer et augmentez la vitesse. Vous verrez probablement de nombreuses flammes se former et le charbon devenir orange tirant vers le blanc. Cette couleur prouve que la température augmente de manière importante. Ajoutez une petite poignée d’encens précédemment cités au charbon, puis placez l’objet à purifier au cœur du foyer. Recouvrez ensuite d’une bonne couche de charbon puis soufflez à l’aide du sèche-cheveux pour que la couche supérieure de charbon s’embrase également. Prenez un peu d’eau en main et jetez-la sur la couche supérieure de charbon. Cela aura pour effet de le « tasser » et de créer une sorte de monticule qui gardera la chaleur en son cœur et permettra ainsi d’augmenter plus vite la température. Il est important d’essayer d’avoir le moins de flamme possible car les flammes ne sont rien d’autre que des déperditions de chaleur. N’hésitez pas à rajouter régulièrement du charbon et à vous rapprocher autant que possible avec votre sèche-cheveux. Attention à ne pas vous brûler cependant car par cette méthode, vous pouvez dépasser les 1200°C (étant plus jeune c’est ainsi que j’ai débuté en forge et ce matériel de fortune ne m’a jamais empêché de pratiquer la soudure…). N’oubliez pas de fréquemment rajouter des petites poignées d’encens au charbon afin que l’énergie libérée par la chauffe soit altérée dès sa sortie. Par cette méthode, vous ne devriez avoir aucun mal pour faire fondre la très grande majorité des bijoux en métal précieux dont la température de fonte est souvent inférieure à 1000°C. Limites : Destruction de l’objet donc impossibilité de le réutiliser par la suite. A part cela, aucune limite réelle, seul le manque de matériel pour parvenir à atteindre la température requise peut représenter un obstacle.

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VISUALISATION PROGRESSIVE Principe Purificateur : Dégagement par Séquestration (cf. p.67)

Outils (par ordre d’intérêt) : Energie personnelle, Reiki, Symboles Dans quels cas l’utiliser ? : Lorsqu’elle est convenablement maîtrisée, cette technique bien qu’assez lente à réaliser présente l’avantage de ne nécessiter aucun matériel particulier, ce qui permet de l’employer n’importe où et dans n’importe quelle situation, tant pour se débarrasser des énergies résiduelles que des charges emprisonnées dans la matière. On préfèrera cependant l’utiliser soit en complément d’autres techniques, soit lorsqu’aucun autre moyen n’est disponible sous la main afin de ne pas tomber dans un épuisement énergétique qui aurait pu être évité[1]. Méthodologie : Ce qui était vrai dans le cadre de la purification par projection (cf. p.112) l’est aussi pour la purification par séquestration. Bien que ce soit aujourd’hui devenu l’un des grands classiques de la purification des objets, on ne saurait résumer cette technique au fait « d’imaginer les énergies négatives présentes s’en aller », sous peine d’obtenir une action extrêmement superficielle. Nous l’avons abordé dans la première partie de l’ouvrage (cf. p.44), la matière sert de protection et d’hôte tant aux charges qu’aux énergies résiduelles. Déloger des charges qui auraient eu le temps de s’inscrire et de contaminer la matière de l’objet prend du temps, et ne saurait en aucun cas se résumer à une action de quelques secondes comme il est parfois possible de le lire dans les discours de certains. Ce n’est pas en passant une tâche d’huile sous l’eau quelques instants qu’elle disparaîtra. Une bonne maîtrise des procédés de ressenti énergétique et de visualisation

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sera une nouvelle fois indispensable[2] pour parvenir à obtenir des résultats concrets et qui ne donneront pas juste l’impression d’être efficaces[3]. Pour que la purification par séquestration puisse être réalisée efficacement, il est nécessaire de faire passer de l’énergie au travers de l’objet de manière lente et maîtrisée afin qu’elle emporte avec elle les charges accrochées délogeant au passage les énergies résiduelles absorbées par l’objet. Il existe bien des procédés. En voici un adapté aux débutants : Installez-vous en tailleur et gardez le dos bien droit, puis fermez les yeux et détendez-vous. Si vous maîtrisez déjà l’art de la méditation, il est conseillé de commencer par une méditation de type Vipassana afin de vous mettre dans un état de lâcher-prise suffisant. Dans le cas contraire fermez les yeux, inspirez puis expirez tranquillement, en vous laissant porter par votre respiration. Ne prêtez pas attention aux pensées parasites qui viennent à vous, contentez-vous de les regarder passer sans vous y attarder. Au bout de quelques minutes nécessaires pour calmer votre esprit et le débarrasser de toutes les pensées qui occupent généralement la journée ou de toutes les questions qui peuvent se présenter à vous (est-ce que ça va marcher ? Est-ce que je fais correctement ? Etc.), présentez les paumes de vos deux mains au-dessus de l’objet à purifier. Tout en gardant les yeux fermés, sentez l’énergie circuler en vous puis faites -la migrer lentement de vos bras vers vos mains puis sortir de vos mains pour passer au travers de l’objet (n’oubliez pas de mettre un élément absorbant de l’autre côté afin d’éviter que les charges ne se retrouvent dispersées dans l’environnement). Faites cela tranquillement, sans aucune précipitation car de nombreuses minutes sont nécessaires pour une action profonde et donc pleinement efficace. Comptez 4 à 5 minutes pour une purification régulière, 15 minutes pour une purification intermédiaire et jusqu’à 30 à 40 minutes pour une purification profonde. Une purification complète et totale peut durer bien plus encore, on privilégiera alors le couplage avec d’autres techniques (comme la purification au sel) qui, par l’alliance des deux, permettra une accélération considérable du phénomène tout en garantissant une efficacité optimum. Ce processus est similaire à ce qui se passe quand vous ne faites que visualiser une action directe sur l’objet (comme lorsqu’on vous dit de visualiser les énergies négatives s’en aller), mais à la différence de ce dernier, il est cette fois-ci conscientisé, et donc maîtrisé dans tous ses aspects, permettant d’obtenir une efficacité maximum.

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Limites : La purification par séquestration demande une grande maîtrise de la part de l’utilisateur (tant en sensibilisation énergétique qu’en visualisation) afin que l’effet soit suffisamment profond et ne se limite pas à une action superficielle (comme c’est hélas souvent le cas). Il sera préférable de purifier ensuite très rapidement l’objet à l’aide d’une autre méthode afin d’éviter que des charges qui seraient potentiellement apportées par l’utilisateur lors de cet exercice ne finissent par se propager dans l’objet. Rappelons enfin que cette technique présente la particularité de faire appel à l’énergie du praticien (même en Reïki, où l’énergie de celui-ci est alors utilisée inconsciemment pour canaliser correctement l’énergie universelle), ce qui n’est pas sans conséquences possibles même pour les plus expérimentés. [1]

) La voie de l’Energie : l’éveil et le développement du chi, ou énergie vitale - éd. Dangles,

Vlady Stévanovitch (1993) [2]

) La Voie du Mage : Bien Débuter - Entraînements Préparatoires - éd. Alliance Magique,

Arnaud THULY (2012) [3]

) Il est courant de voir des personnes utiliser la visualisation pour purifier les objets qu’ils possèdent. Dans la totalité des cas qui ont pu être testés, lorsque la personne réalisait sa purification trop rapidement, l’objet donnait l’impression de surface d’être bien purifié (on ne ressentait plus rien de gênant au premier abord) mais révélait des charges néfastes encore présentes en cherchant plus profondément. Il fallait ainsi peu de temps pour que l’objet soit de nouveau « contaminé ».

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--Les Objets

L’EXÉCRATION Principe Purificateur : Purification par Destruction de l’Information (cf. p.79)

Outils (par ordre d’intérêt) : Rituel Dans quels cas l’utiliser ? : Ce procédé très puissant sera réservé aux situations dans lesquelles aucune autre purification n’a correctement fonctionné et quand les dernières solutions restantes seront l’exécration ou la purification par le feu. Seules les charges d’envoûtement les plus puissantes seront de nature à ne pouvoir être purifiées autrement que par une telle méthode. Méthodologie : L’exécration n’a rien d’une technique anodine, elle nécessite une grande maîtrise de l’officiant pour être réalisée correctement et pour ne pas présenter de risque pour celui-ci. Il ne suffit pas de psalmodier quelques phrases en latin ou dans une autre langue pour effectuer une véritable exécration, et il est navrant que les ouvrages de vulgarisation des pratiques magiques aient donné une telle image de l’exécration. Tout d’abord il est nécessaire de bien poser les choses. Plus de 80% des envoûtements d’objets pourront être purifiés avec les autres méthodes étudiées dans l’ouvrage. Dans la grande majorité des cas, les envoûtements d’objets sont relativement superficiels ou suffisamment récents pour ne pas avoir de véritable prise sur l’objet. Même un envoûtement de plus d’un ou deux ans pourra tout à fait être purifié par exemple avec du gros sel si cela est fait convenablement. Dans 15% des cas, l’envoûtement sera suffisamment puissant pour s’être implanté trop profond et avoir trop altéré l’objet pour pouvoir être purifié par

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des méthodes classiques. Dans de tels cas, l’exécration sera toute recommandée. Dans les 5% des cas restants, l’envoûtement sera si puissant qu’il ne sera plus possible de distinguer la charge de l’objet lui-même, les deux ayant tout simplement fusionnés. Dans une telle situation, fort heureusement rare (et résultant souvent d’envoûtements très anciens), aucune technique de purification ni même d’exécration ne sera suffisante, car il n’est simplement pas possible de « chasser » la charge puisqu’elle est devenue constitutive de l’objet lui-même. Seule la technique de purification par le feu sera alors efficace. Comme je l’ai indiqué au début de cet ouvrage, ce livre n’a pas vocation à enseigner la magie pratique, et il serait irresponsable de donner ici une méthodologie pour réaliser une exécration sans avoir le recul et la pratique suffisante pour maîtriser un tel rituel et toutes les conséquences qui pourraient survenir (les risques engendrés par une exécration mal faite sont similaires à ceux d’un exorcisme mal dirigé). La magie n’est pas un jeu. Il existe des ouvrages sur le désenvoûtement, n’hésitez pas à vous y référer en cas de besoin[1]. Si vous aviez besoin d’effectuer une telle purification sur l’un de vos objets, je ne saurais trop vous inviter à passer par un professionnel plutôt que de prendre le moindre risque. Limites : Les dangers sont réels dans une telle pratique et la mise en action de cette méthode ne saurait être faite par une personne inexpérimentée. On réservera l’usage de cette technique à un professionnel averti, seul capable d’être en mesure de se protéger convenablement de toutes les retombées possibles engendrées par une exécration. [1]

) Le mystère de l’envoûtement - éd. De Vecchi, Catherine Flusin-Gerber (2009) Envoûtement et contre-envoûtement - éd. JBG, R.P Sabazius (1977) Contre-envoûtement triangulaire : méthode et pratique - Vert et Rouge éditions, Laurent Bernard d’Ignis (2008)

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III LE(S) CORPS près avoir vu la purification des lieux et des objets, il convient A maintenant d’aborder la dernière facette de la purification : celle du corps. Ici, il n’est plus question d’être confronté aux énergies résiduelles. Elles peuvent avoir une influence extérieure sur la personne qui la perturberont de l’intérieur, mais elles ne sont pas intégrées comme elles pourraient l’être aux objets ou aux lieux. Cette différence est due au système énergétique des êtres vivants, qui tend non seulement à se propager vers l’extérieur comme pourrait le faire n’importe quel objet inanimé, mais qui possède surtout des mécanismes de circulation énergétique internes qui évitent toute forme de stagnation d’énergie provenant de l’extérieur.

Lorsque de l’énergie pénètre dans l’organisme, elle est alors immédiatement remise en circulation, comme si elle était constitutive du corps lui-même. Ainsi, au même titre que l’énergie naturellement émise par la personne, elle circule puis se voit peu à peu «expulsée» vers l’extérieur, participant au rayonnement naturel de l’être humain. Lorsque les quantités d’énergies résiduelles finissent par devenir importantes dans l’environnement et sont assimilées par le corps, elles

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perturbent peu à peu le bon fonctionnement de celui-ci et peuvent finir par provoquer les soucis de santé dont nous avons parlé (cf. p.31). Pour autant, c’est bien l’environnement qu’il est nécessaire de purifier pour éviter de telles situations, car le corps parvient à se «purger» naturellement pour peu qu’on lui en laisse l’opportunité en ne lui en rajoutant pas constamment[1]. Depuis plusieurs milliers d’années, de nombreuses pratiques énergétiques connues à travers le monde entier ont eu pour vocation de favoriser une circulation énergétique fluide dans le corps, permettant ainsi d’être plus résistant face aux énergies environnantes. Tai-chi, Chi-Kung, Yoga etc.[2], autant de disciplines qui mériteraient d’être pratiquées par chacun d’entre nous quotidiennement afin de nous préserver des influences néfastes pour le corps provoquées par les énergies résiduelles. Il faut par ailleurs savoir qu’une circulation fluide de l’énergie dans le corps permet non seulement de se protéger contre les énergies résiduelles mais également contre les charges qu’elles peuvent véhiculer, en les empêchant de s’ancrer et de contaminer leur environnement. La pratique de tels arts (car ils en sont véritablement) est donc un excellent moyen de se prémunir contre la majorité des soucis naturels à caractère énergétique. Pour autant, il arrive dans de nombreuses situations (envoûtements, problèmes personnels très présents, présence de vampires énergétiques etc.) que ces pratiques ne puissent suffire pour se protéger, il est alors nécessaire de procéder à une purification du corps régulière afin de se nettoyer des influences néfastes induites par ces situations, et quand cela n’est pas suffisant, de procéder à un désenvoûtement ou à un exorcisme. Seules la purification des charges et des entités vampiriques seront donc abordées dans cette partie, en rappellant toujours qu’une purification, aussi profonde qu’elle puisse-être, ne pourra pas toujours résoudre tous les problèmes. [1]

) Il arrive dans certaines situations que de l’énergie s’accumule dans le corps en raison de certains blocages internes. Dans de tels cas où le corps ne peut plus se purger tout seul, on pourra employer les méthodes présentées ici pour se purifier, mais il ne s’agira alors que d’une solution temporaire et loin d’être idéale. Le recours à un thérapeute spécialisé sera indispensable pour résoudre le problème sur le long terme. [2]

) La Voie de l’énergie: maîtriser l’art chinois de la force interne par l’exercice du chi kung éd. le Courrier du Livre, Lam Kam Chuen (1991) Le Pouvoir du Chi : comment cultiver et développer son potentiel corps-esprit - BUDO éditions, Lam Kam Chuen (2003)

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La Voie du Taï Ji Quan: l’art du Chi - éd. Dangles, Vlady Stévanovitch (2008) La voie de l’Energie : l’éveil et le développement du chi, ou énergie vitale - éd. Dangles, Vlady Stévanovitch (1993)

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--Les Corps

ENCENS Principe Purificateur : Transformation par Altération de la vibration (cf. p.77)

Outils (par ordre d’intérêt) : Ammoniaque[1], Asa Foetida, Benjoin Noir, Opoponax, Benjoin blanc, Santal. Dans quels cas l’utiliser ? : En cas de présence d’entités vampiriques de faible intensité, l’encens s’avèrera un précieux allié pour les faire lâcher prise et les éloigner (durablement ou non). Bien que l’encens puisse être employé pour purifier le corps des charges qu’il véhicule, c’est principalement en prévention qu’il sera employé, afin de renforcer l’imperméabilité des corps énergétiques aux « attaques » extérieures. Méthodologie : Cette méthode de purification est employée depuis des millénaires à travers le monde entier. Pourtant, contrairement à une idée assez répandue, rares sont les encens que l’on emploie véritablement pour purifier le corps des charges externes qu’il a pu absorber. Il est ainsi fréquent de voir de nos jours sur internet l’utilisation de l’oliban conseillée pour purifier le corps, alors que son action à ce niveau est pratiquement nulle et qu’il n’est d’ailleurs pas utilisé traditionnellement dans ce but (on continue à l’employer dans de nombreux pays pour s’attirer des influences positives, favoriser les contacts avec les forces supérieures etc.[2]). L’oliban, comme beaucoup d’autres (à l’exception de ceux conseillés plus haut), n’a pratiquement aucun effet purificateur sur les corps énergétiques mais va agir en les renforçant, ce qui permet non pas de se purifier mais de se protéger en les imperméabilisant. On emploiera exclusivement des encens en résine, parmi lesquels on

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privilégiera les variétés comme l’ammoniaque (cf. note 74), le benjoin noir et l’opoponax, qui sont des encens relativement simples à se procurer et dont l’action, bien que superficielle au niveau des charges déjà ancrées, permet d’agir sur les entités de faible niveau qui peuvent s’accrocher à leur victime dans le but de les vampiriser. Allumez votre charbon ardent puis disposez-le sur votre encensoir. Mettez ensuite quelques grains d’encens sur le charbon, puis lorsque les fumées commenceront à s’élever, tendez les bras devant vous et ramenez-les vers vous afin de propager la fumée dans votre direction. Procédez ainsi pendant 5 à 10 minutes afin d’obtenir une purification superficielle des couches énergétiques supérieures et pour dégager par la même occasion les entités accrochées. Limites : L’action de la purification à l’encens reste peu profonde. Seules les charges véhiculées par les corps énergétiques pourront être nettoyées, au contraire de celles plus profondément ancrées soit physiquement soit psychiquement (et souvent responsables véritablement de celles présentes en superficie) que l’encens ne sera pas en mesure d’altérer correctement. On en réservera l’usage à une utilisation courante (à raison d’une fois par semaine minimum) ou pour se débarrasser des vampires énergétiques de faible intensité.

[1]

) Voir note n°74.

[2]

) Le Guide de l’Encens - éditions du Gange, Suzanne Fischer-Rizzi (2004)

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L’EAU Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Rivière. Dans quels cas l’utiliser ? : Purification très douce mais superficielle, on l’emploiera d’avantage pour un nettoyage de l’esprit que pour une véritable « purification » énergétique. Méthodologie : Les ablutions font très certainement partie des plus vieilles formes de purification connues. On retrouve des traces de telles pratiques voilà plus de 5000 ans au moyen-orient et en orient, et une propagation par les Grandes Religions au fil des siècles. Pourtant, telles qu’elles sont pratiquées de nos jours et à moins de faire usage d’une eau consacrée et ayant donc des vertus supplémentaires à l’eau classiquement utilisée, les ablutions à l’eau pure restent d’une efficacité si superficielle qu’on pourrait presque les considérer comme inefficaces d’un point de vue énergétique. Leur action est bien plus psychique que mécanique, dans le sens où l’ablution est généralement utilisée pour se laver d’un « pêché », et l’eau, élément pur par excellence, devient l’outil symbolique de ce nettoyage physique et psychique. Mais dans l’absolu, cela reste principalement de l’ordre symbolique et non d’une véritable efficience. Loin de moi l’idée de rentrer dans un débat de croyances religieuses (les ablutions dans l’évier, le bain ou la douche étant encore énormément utilisées dans certaines des Grandes Religions) mais simplement de remettre en perspective certaines considérations très ancrées dans l’inconscient collectif.

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L’ablution « véritable » et, disons-le, originelle, est encore pratiquée à même les rivières ou les fleuves (comme ce qui se fait encore de nos jours dans le Gange par exemple). Bien que les gestes ressemblent à ceux qui se font « chez soi », la ressemblance s’arrête là. Les centaines de litres d’eau qui fluctuent en continu autour d’une personne plongée dans une rivière sont sans aucune comparaison avec le débit d’une douche ou d’un robinet. Or c’est en premier lieu ce débit qui permet une véritable action purificatrice. Parmi les autres facteurs importants, on citera notamment : _ la pureté physique de la source d’eau, _ sa richesse en sels minéraux, _ sa pureté énergétique. Ces 3 facteurs associés au débit d’eau sont les garants d’une purification efficace et qui ne soit pas uniquement symbolique. On privilégiera ainsi tant que possible les sources de montagne, pures et fortement imprégnées de l’énergie tellurique qu’elles ont emmagasinées tout au long de leur fastidieux parcours sous terre et au dehors. A l’inverse, on évitera tant que possible toutes les eaux traitées que l’on trouve dans les fleuves par exemple (ou même l’eau du robinet), qui ont perdu leur empreinte énergétique naturelle pour se charger de celle de notre société humaine, devenant impures à grand coup de pesticides et de produits polluants en tout genre. Si vous avez ainsi la chance d’avoir des sources ou une rivière passant non loin de chez vous, il vous sera possible d’effectuer régulièrement des ablutions purificatrices qui permettront de vous nettoyer physiquement, psychiquement et énergétiquement. Mais si tel n’est pas le cas, songez sérieusement à employer une autre technique si vous souhaitez effectuer une véritable purification de votre être. Limites : La purification corporelle à l’eau fait partie dans la grande majorité des cultures religieuses des « fondamentaux », mais en cherchant à s’adapter à nos modes de vie modernes, elle en a perdu toute fonctionnalité effective. Son usage en tant que véritable purificateur sera donc réservé à ceux ayant la chance d’avoir une source d’eau pure à proximité. Pour tous les autres, on privilégiera l’ajout de substances supplémentaires (sel, sauge, hysope, citron etc.) pour obtenir le résultat escompté.

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--Les Corps

LE SEL Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Gros Sel, Sel de Guérande, Sel Gemme, Sel de la mer Morte Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est particulièrement efficace que ce soit pour les énergies résiduelles emprisonnées dans le corps comme pour les charges venues de l’extérieur et qui se sont installées soit dans le corps physique, soit au sein des corps énergétiques. Régulièrement utilisée, cette technique permettra de se débarrasser de la plupart des charges ancrées depuis un temps plus ou moins limité (moins d’un ou deux ans). Méthodologie : C’est principalement dans le cadre d’un bain que la purification par le sel prendra tout son sens. Il est impératif en effet de pouvoir rester suffisamment longtemps en contact avec le sel pour que son action soit pleinement efficace, sans quoi l’action resterait nécessairement superficielle. Pour les personnes ne disposant pas de baignoire, il est possible d’utiliser une grande bassine, mais malgré tout l’action sera nécessairement restreinte, et il sera donc préférable de faire usage d’une autre technique pour être sûr d’obtenir une purification correcte. Outre une baignoire donc, il vous faudra par ailleurs vous procurer environ 2kg de gros sel de mer non traité (il vous est possible d’en trouver par 5kg pour quelques euros à peine dans la plupart des grandes surfaces) ainsi que idéalement - du sel de la mer morte (environ 3-400g). Dans une grande casserole spécialement réservée à cet usage, commencez par porter le gros sel de mer à forte température (voir page 95) afin de le

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débarrasser des charges qu’il pourrait avoir précédemment absorbées. Faites ensuite de même avec le sel de la mer morte. Réunissez l’ensemble dans un grand saladier que vous verserez en intégralité dans votre bain. Assurez-vous que l’ensemble se dissolve bien avant de vous plonger dans votre bain pendant au minimum 15 minutes afin de laisser au sel le temps d’absorber énergies résiduelles et charges emprisonnées tant en surface qu’en profondeur. Pendant longtemps nous avons privilégié l’utilisation de gros sel de mer «classique», dont les propriétés purificatrices sont bien connues. Nous pensions ainsi que le sel de la mer morte, bien que de composition chimique différente, ne devait pas apporter grand-chose de plus. Mais cette idée est tombée en miettes il y a 3-4 ans de cela lorsque les membres de l’un des groupes d’Angleterre ayant récupérés près de 100kg de sel de la mer morte ramenés d’Israël par l’un des leurs l’ont utilisé avant tout pour ses propriétés curatives. En profitant pour vérifier rapidement que son efficacité soit similaire à celle du sel de mer classique, ils furent surpris de constater que le sel de la mer morte ne réagit absolument pas de la même manière que le sel de mer classique. Composé de très nombreux sels minéraux parmi lesquels évidemment le sodium, mais aussi en grandes quantités le potassium, le calcium, le magnésium, le brome, les bicarbonates etc. il est fort probable que les divers sels minéraux interagissent entre eux pour offrir une action différente de celle du sel traditionnel. Cette petite découverte est l’exemple flagrant qu’il nous reste encore énormément de choses à découvrir et à comprendre dans le domaine de la purification. L’action du sel de la mer morte est beaucoup plus douce que celle du sel classique, mais autant voire plus profonde encore. Elle est cependant plus lente et on ne pourra pas l’utiliser seul. Etrangement pourtant, son action n’est réellement utile que dans le cadre de la purification du/des corps, car que ce soit pour la purification des lieux ou des objets, elle s’avère alors beaucoup moins efficace. Et alors qu’elle est plus douce que le sel classique dans le cadre de la purification du/des corps, elle est beaucoup plus agressive sur les objets que ne l’est le gros sel de mer. N’utilisez donc surtout pas de Sel de la Mer Morte sur des objets métalliques ou des minéraux sous peine de les voir s’altérer rapidement. Ajouté à raison d’1 part de Sel de la Mer Morte pour 4 parts de Gros Sel

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de mer, vous obtiendrez un mélange parfaitement adapté à une purification efficace du corps pour toutes les énergies résiduelles et toutes les charges moyennement implantées. Il est également possible de rajouter un peu d’armoise, de sauge ou d’hysope à votre mélange afin de bénéficier en supplément des avantages de ces plantes (voir page 158) Remarque : Pour les chanceux habitant près de l’océan ou de la mer (et à fortiori de la méditerranée en raison de la concentration en sel), une bonne baignade en mer en restant dans une eau un peu agitée et pas dans une eau « stagnante » pendant une demi-heure à une heure à raison d’une fois par semaine sera excellente pour purifier son corps.

Limites : L’obligation d’avoir accès à une baignoire reste la principale limite de cette technique. Par ailleurs, son action, bien que profonde et adaptée aux charges « néfastes » les plus classiques, ne pourra pas suffire à se débarrasser d’une charge implantée depuis trop longtemps ni d’un envoûtement réalisé consciemment.

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--Les Corps

LE SON Principe Purificateur : Dégagement par Vibration (cf. p.63)

Outils (par ordre d’intérêt) : Bol Chantant, Tambour, Gong Dans quels cas l’utiliser ? : Particulièrement adaptée dans le cadre d’une purification effectuée régulièrement, la purification du corps au son pourra toutefois être employée pour déloger des charges plus profondément ancrées. Son action de déstructuration énergétique contribuera également grandement à déloger la plupart des entités vampiriques accrochées à la personne. Méthodologie : Les instruments les plus adaptés à la purification du corps au son sont le bol chantant (ou bol tibétain) et le tambour, dont les actions vibratoires sont aisément perceptibles par tout un chacun et qui furent employés depuis plusieurs milliers d’années en orient avant d’être exportés sous nos latitudes il y a quelques siècles de cela. On trouve aujourd’hui de nombreux bols tibétains sur le marché, la plupart du temps fabriqués industriellement à partir de laiton, de cuivre ou encore de bronze. Outre l’importance de choisir un instrument disposant d’un son pur pour maximiser les effets purificateurs (voir page 97), il est également ici très intéressant d’avoir accès à un bol chantant constitué d’un alliage de 7 métaux. Ces 7 métaux sont successivement l’argent, le cuivre, l’étain, le fer, le mercure, l’or et le plomb. L’alliage qui en résulte possède des vertus importantes qui jouent un rôle majeur (pour ne pas dire essentiel) dans la capacité du dit bol à remplir son office. De la même manière, le choix du tambour est assez complexe. On privilégiera des modèles ayant un diamètre supérieur à 35 cm (l’idéal étant de

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disposer d’un tambour d’au moins 50cm qui possède une résonnance et une clarté généralement exceptionnelle). Il conviendra également d’apporter beaucoup d’importance à l’épaisseur de la peau. Trop de modèles fabriqués de nos jours à bas prix dans les pays asiatiques possèdent une peau extrêmement fine, qui aura non seulement tendance à se détendre et à s’abîmer facilement, mais qui présentera par ailleurs le gros désavantage de procurer un son plus aigu et «grésillant». On priviligiera donc une peau plus épaisse (au moins 2 à 3mm) et un laçage bien réalisé[1] La capacité de ces instruments à toucher aux charges reste relativement faible (comme c’était déja le cas pour les objets) en raison de la protection qu’offre le corps physique, cependant leur action sur les entités reste très efficace. Bien qu’il soit possible de réaliser pour soi-même la purification au son, c’est principalement quand on la pratique sur autrui qu’elle trouvera tout son intérêt. On tournera tout autour de la personne pendant une dizaine de minutes en poussant l’intensité de l’instrument à son maximum afin que le son se propage sans être gêné par le corps physique. Il conviendra de garder un son aussi régulier que possible, tant dans le rythme que dans l’intensité tout au long de la séance, sous peine de quoi l’efficacité en sera réduite (voire dans le pire des cas carrément nulle). Limites : La purification du corps par le son est assez peu efficace pour se débarrasser des charges trop ancrées chez la personne et ne pourra se substituer efficacement aux autres méthodes, qu’elle viendra par contre compléter avec beaucoup d’intérêt. La durée de la séance, la difficulté à se procurer un instrument qui convienne et la nécessité de conserver un rythme régulier rendent cette technique moins accessible qu’il n’y paraît de prime abord. [1]

) J’ai découvert il y a quelques années un praticien francais qui fabrique des tambours en peau de vache bien épaisse avec des laçages en kévlar. C’est certes moins traditionnel que les laçages en cuir, mais incroyablement plus efficace au niveau de la tenue. A découvrir donc...

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LA SAUGE --- Par Fumigations --Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Sauge blanche, Sauge officinale, sauge du désert Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode est la technique la plus connue liée à l’utilisation de la sauge. On l’utilisera de manière régulière pour purifier le corps et l’esprit des charges négatives afin que cette méthode soit pleinement efficace. Agissant sur le corps physique et sur les corps énergétiques, elle aidera à se libérer des charges négatives héritées de son environnement mais aussi et surtout des « attaques » extérieures (médisances, mauvais œil etc…). Méthodologie : La purification par fumigation de sauge est de nos jours l’une des techniques les plus appréciées pour la purification du corps, et l’une des plus simples à utiliser. Il vous suffira de vous procurer des bâtons de sauge (également appelés Smudges), que vous devriez pouvoir aisément trouver dans une boutique ésotérique non loin de chez vous ou sur internet. Dans le cas où il vous serait impossible de vous procurer de tels bâtons, il vous faudra les confectionner vous-mêmes (Il est également possible de faire brûler de la sauge sur un charbon ardent comme nous avons pu le faire pour l’encens en résine, mais bien que ce soit tout aussi efficace en terme de purification, cela reste plus « complexe » et plus long à mettre en œuvre). Pour cela, il vous faudra vous procurer de la sauge blanche ou de la sauge en branches entières (si vous avez un petit coin de jardin, les faire pousser vous-même vous permettra de profiter « gratuitement » et tout au long de

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l’année de votre propre sauge) que vous aurez préalablement nouées avant de les faire sécher. Groupez-les puis coupez pour obtenir un petit fagot dont les branches seront de taille similaire. A l’aide de fil utilisé pour ficeler les rôtis (n’hésitez pas à employer de la cordelette non traitée) comme celui que l’on trouve dans toutes les grandes surfaces, nouez les branches ensemble en commençant par les entourer une première fois, puis en passant ensuite entre les différentes branches à l’intérieur du « bâton » en tournant, en enroulant et en passant entre les fils déjà posés afin de créer une structure compacte et qui ne risque pas de se détacher lorsque vous ferez brûler le bâton de sauge.

Une fois votre bâton réalisé, il vous suffira ensuite de l’allumer à l’aide d’une allumette ou d’un briquet à l’extrémité correspondant aux bouts des branches. Une fois la flamme ayant bien enflammé tout le bout, vous la soufflerez et attiserez rapidement les braises en soufflant doucement dessus. Passez ensuite tout autour de la personne en l’imprégnant de fumée. Pour cela, je vous conseille de « pousser » la fumée dans sa direction, soit à l’aide de votre main, soit idéalement à l’aide d’une plume ou d’un éventail. La fumée purificatrice sera ainsi correctement dirigée vers toutes les parties du corps de la personne. Soyez attentif à ne pas oublier d’endroits. Partez des pieds en allant vers le sommet du crâne, en prenant bien le temps de remonter en propulsant la fumée sur le corps de la personne. N’hésitez pas à tourner autour de la personne afin de vous assurer qu’aucune zone ne soit délaissée. Répétez l’opération entre 5 et 10 fois selon votre ressenti. Une purification du (des) corps par fumigation de sauge doit prendre généralement une bonne dizaine de minutes pour être pleinement efficace. Ne prêtez pas attention à votre pendule qui pourrait vous dire que le corps est bien purifié. Comme nous l’avons vu précédemment, il est courant d’obtenir une purification efficace mais qui reste dans les couches superficielles, donnant l’illusion qu’elle est complète sans pour autant que ce soit véritablement le cas. Prudence étant mère de sureté, il est toujours préférable de répéter

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l’opération quelques fois de trop plutôt que de ne pas le faire suffisamment. La purification à la sauge étant très douce, elle ne présente absolument aucun danger pour la personne, d’autant que comme nous allons le voir dans quelques instants, la sauge (à fortiori blanche) possède la faculté naturelle de régénérer les corps énergétiques affaiblis ou abîmés/blessés. Limites : L’action de la purification du corps par fumigation de sauge reste limitée, elle permettra de purifier de manière efficace les couches superficielles mais aura du mal à elle seule à purifier complètement en profondeur. La nature même de son action la limite, c’est pourquoi elle sera couplée à d’autres techniques ou simplement utilisée dans le cadre d’une purification régulière du corps.

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--Les Corps --- Par Ablutions --Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Sauge blanche, Sauge officinale, sauge du désert Dans quels cas l’utiliser ? : Cette technique peu connue est pourtant celle qui devrait être le plus possible privilégiée dans le cadre de l’utilisation de la sauge. En effet, comme nous l’avons vu précédemment, la particularité fondamentale de la Sauge (et à fortiori de la Sauge Blanche) est certes de purifier des énergies résiduelles et des charges, mais aussi et surtout de constituer un incroyable activateur de régénération lors de blessures sur les corps énergétiques. Bien que la sauge soit très fréquemment utilisée de nos jours dans le seul cadre de la purification, c’est pourtant avant tout dans le cadre des cérémonies religieuses de guérisons que cette plante « miraculeuse » était originellement appréciée. On emploiera donc l’ablution de sauge non seulement pour purifier en profondeur le corps et l’esprit, mais aussi et surtout pour l’aider à se guérir correctement des blessures présentes sur les corps énergétiques. Méthodologie : La purification par ablution de sauge est une technique peu connue, et qui constitue pourtant LA meilleure utilisation faisable à l’aide de cette formidable plante. J’ai assez peu l’occasion de m’extasier devant une technique car chacune ayant des limites qui lui sont propres, il convient de toujours chercher à sélectionner une méthode plutôt qu’une autre en fonction de la situation afin d’obtenir les meilleurs effets possibles. Mais s’il existe bien une exception à cette règle, c’est CETTE méthode, que je ne saurais trop conseiller à tout le monde de pratiquer aussi régulièrement que possible afin de s’assurer une purification efficace, mais aussi et surtout afin de garder une aura toujours

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saine et renforcée, permettant ainsi de mieux se protéger de tout ce qui peut venir perturber voire carrément attaquer le praticien. La méthodologie est par ailleurs extrêmement simple. Il vous faudra : - Idéalement une baignoire, ou à défaut une très grosse cuvette. - 10g de Sauge. Dans l’idéal, privilégiez la Sauge Blanche, mais la sauge officinale que vous trouverez pour à peine quelques euros les 100g en supermarché fera aussi l’affaire (dans ce cas choisissez-la bio). Et c’est tout. Dans un premier temps, je vous invite à prendre une bonne douche avant de commencer, afin de pouvoir vous laver correctement le corps pour vous sentir « propre » et contribuer également à vous détendre. Ensuite, faites bouillir 3 litres d’eau dans une grande casserole ou dans une bouilloire (vous pouvez le faire en plusieurs fois) afin de détruire la majorité des charges qu’elle pourrait véhiculer, puis faites-y infuser pendant 2 minutes les 10g de sauge que vous aurez préalablement placées dans un sachet en coton adapté (à défaut, il vous est possible d’utiliser un bas en nylon). Remplissez votre baignoire d’une eau tiède à votre convenance, puis versez les 3 litres d’infusion dans votre bain. Installez-vous confortablement dans cette eau pendant une bonne quinzaine de minutes et PRO-FI-TEZ ! Attention : un bain de purification N’EST PAS un bain destiné à se « laver ». N’utilisez pas de savon ou de produits destinés à vous nettoyer le corps. C’est pourquoi il est important de prendre AVANT une douche pour bien se laver. Une fois le bain terminé, rincez-vous simplement avec un jet d’eau.

Petit plus : Du miel (Si possible bio, et privilégiez autant que possible le miel de sauge ou de romarin). Afin de maximiser le potentiel de régénération des blessures énergétiques responsables des petites fuites énergétiques dont tant de personnes sont les victimes sans parfois même s’en rendre compte, je vous conseille également d’ajouter 2 grosses cuillères à soupe de miel par litre d’infusion. Le miel, comme la sauge, possède d’étonnantes facultés de régénération non seulement des blessures du corps physique,

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mais également des corps énergétiques. Si vous savez exactement où se trouvent les blessures présentes sur vos corps énergétiques, n’hésitez pas à badigeonner la zone du corps physique correspondante, cela rendra alors l’opération plus efficace encore. Le fait de coupler la sauge et le miel n’améliore pas la capacité de purification (le miel n’ayant pas cette vertu) mais augmente encore de manière significative l’efficacité de la régénération. A pratiquer régulièrement !

Limites : Au même titre que la purification du corps par fumigation de sauge, la purification par ablution de sauge reste relativement superficielle. Utilisée de manière sporadique, elle présentera une efficacité assez limitée et ne permettra pas de purifier le corps en profondeur. Il conviendra donc de l’utiliser régulièrement (à raison d’au moins une fois par semaine) afin d’entretenir une purification du corps efficace.

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--Les Corps --- Par Ingestion --Principe Purificateur : Dégagement par Réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Sauge blanche, Sauge officinale, sauge du désert Dans quels cas l’utiliser ? : On l’utilisera en complément des deux précédentes méthodes afin d’en améliorer les effets et de les étendre à une purification intérieure du corps (plus profonde). Cette technique présente en outre l’avantage d’être très facilement réalisable et utilisable au jour le jour et devrait donc être utilisée au minimum une fois par jour pour toutes les personnes nécessitant un entretien continu de leur état énergétique (thérapeutes, voyants, praticiens en magie etc.) Méthodologie : Extrêmement simple à réaliser, il vous suffit de commencer par faire bouillir ½ litre d’eau dans une casserole ou dans une bouilloire, puis d’ajouter dans un sachet de thé l’équivalent d’une cuillère à soupe de sauge blanche. Laissez infuser jusqu’à ce que la température de l’eau soit revenue proche de la température ambiante. Si vous voulez vraiment profiter pleinement de l’infusion, je vous conseille même de mettre votre tasse au réfrigérateur et de la laisser infuser ainsi pendant une bonne heure. Il vous sera possible de boire votre infusion froide ou de la faire légèrement réchauffer dans une casserole (évitez le micro-onde) pour qu’elle revienne à une température qui vous convienne. Mais ce « petit plus » n’a rien d’obligatoire et même sans avoir recours à ce petit « truc », l’efficacité restera très bonne. Attention : si vous choisissez de réchauffer votre infusion, prenez garde à ce que la chaleur ne soit jamais trop élevée. Vous ne devez surtout pas arriver à ébullition afin de ne pas en altérer les propriétés, et par principe de précaution, je vous conseille de chauffer tout doucement (petite flamme sur le gaz, 1 ou 2 sur une plaque électrique) votre mélange afin qu’il gagne degré par degré et

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non pas qu’il chauffe d’un coup, au risque de créer une zone au fond qui soit proche de la température d’altération de la charge) Buvez l’équivalent d’un demi-litre d’infusion au moins une fois par jour, soit par petites gorgées réparties toutes les minutes, soit en continu mais tout doucement. Il ne faut pas boire votre infusion comme vous le feriez avec un café ou un grand verre de jus de fruit. N’oubliez pas que le but n’est pas de vous désaltérer mais de vous purifier. Il convient donc de prendre votre temps. Dans tous les cas, ne gardez pas votre infusion plus de 24 heures et conservez-là au frais si vous ne l’utilisez pas immédiatement. Petit plus : - Du miel (si possible bio, et privilégiez autant que possible le miel de sauge ou de romarin). Voir pour plus d’explications page 162 - De l’Hysope (si possible bio. Vous en trouverez dans la plupart des herboristeries/parapharmacies). Afin de renforcer l’action purificatrice de la sauge, il est possible d’ajouter un peu d’hysope dans votre infusion. Pour l’équivalent d’une cuillère à soupe de sauge, vous pouvez rajouter l’équivalent d’une demi-cuillère à café. Il est inutile d’en mettre d’avantage.

Limites : Comme pour les autres techniques employant de la sauge, cette méthode ne peut que difficilement se suffire à elle-même à moins d’être consommée en grande quantité, ce qui n’est pas nécessairement une bonne chose non plus. C’est la raison pour laquelle on la couplera par exemple avec les autres techniques nécessitant de la sauge afin que chacune apporte ses avantages et permette ainsi d’obtenir une purification générale efficace tout en renforçant au mieux les corps énergétiques.

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LES PIERRES Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Tourmaline Noire Dans quels cas l’utiliser ? : Principalement utilisée en prévention comme élément dérivatif pour éviter que le corps n’absorbe les charges venant de l’extérieur (soit présentes dans l’environnement, soit envoyées par autrui), elle pourra également être employée pour retirer les charges superficielles récemment absorbées ou, lors de dépressions et autres troubles du même acabit, pour éviter que la personne ne s’enferme dans les énergies destructrices émises en cette période. Méthodologie : La tourmaline noire est l’une des pierres les plus absorbantes qui soit au niveau des charges (et la plus absorbante après la halite, c’est-à-dire le sel luimême). Pour autant, une pierre d’une certaine taille sera indispensable afin d’être utilisable, sans quoi elle parviendra à saturation beaucoup trop vite pour être réellement efficace.

Veillez à porter en permanence une pierre d’au minimum 1cm de diamètre et 3cm de hauteur (si possible en version cristallisée pour maximiser la capacité d’absorption) que vous porterez idéalement avec un long cordon pour que la pierre tombe au niveau de la poitrine.

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N’oubliez pas de purifier très régulièrement votre pierre, d’autant plus si vous souhaitez l’utiliser pour absorber les charges que vous avez déjà emmagasinées. Une purification à raison d’une fois tous les 48 heures sera une bonne moyenne. N’hésitez pas à utiliser du sel pur pour la purifier afin qu’elle reparte complètement neuve et déchargée. NB : des pierres répulsives comme l’obsidienne, l’œil de tigre, la labradorite, la stibine et d’autres pourront être employées en prévention, afin de repousser les énergies chargées qui pourraient être absorbées par le corps. Elles n’auront cependant aucune efficacité pour purifier des charges déjà ancrées de la personne. Des pièces d’au minimum 3cm de diamètre seront nécessaires afin d’être véritablement efficaces, sans quoi leur champs énergétique sera insuffisant pour protéger l’intégralité du corps. On entend souvent dire que seule la partie correspondant au plexus solaire doit être protégée en raison du fait qu’elle représente la principale porte d’entrée de l’énergie extérieure. Dans le cadre d’une protection contre des attaques occultes par exemple, cette définition est « relativement » vraie car la quantité d’énergie déployée ne peut pénétrer que par ce genre de « porte » (bien que ce ne soit pas forcément une vérité absolue, les personnes connaissant le sujet comprendront ce que je veux dire par là). Mais dans le cadre de l’absorption de charge, le corps tout entier, par les milliers de portes énergétiques qui s’y trouvent, peut servir de passage à l’entrée d’énergie chargée, même en très faibles doses à chaque fois. Souvenez-vous que la roche la plus dure s’érode toujours sous l’action des petites pluies. La grande majorité des cas où la pierre s’avère insuffisante pour protéger son porteur des énergies à charge négative tient à la taille trop retreinte de celle-ci qui se retrouve incapable d’effectuer correctement sa fonction. Une dernière précision s’impose : ne cumulez pas une pierre répulsive et une pierre absorbante en même temps. Faites un choix entre la protection (donc le détournement) et l’absorption, mais n’employez pas les deux sous peine que leur action réciproque s’annule (la pierre absorbante fera son possible pour attirer les énergies environnantes alors que dans le même temps la pierre répulsive tentera de les éloigner. Cela créera un espace perturbé qui les empêchera d’agir à leur plein potentiel)[1]. Limites : L’absorption provoquée par les minéraux impliquera la nécessité de les

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purifier eux aussi ultérieurement et à fréquence régulière afin d’éviter qu’ils parviennent à un taux proche de la saturation qui impliquerait un dégagement vers l’extérieur de ce qui aurait été absorbé (qui, par son champ de diffusion restreint, toucherait en premier lieu le porteur de la pierre). Le procédé d’absorption par les minéraux est plus lent que pour l’absorption par le sel (bien qu’aussi efficace), il sera donc plus adapté à une action préventive, bien que dans un tel cas, des pierres répulsives soient tout autant voire plus encore adaptées à un cadre protecteur.

[1]

) Seuls les cas de dépressions et ou d’autres troubles psychologiques font exception à cette règle. On pourra alors porter une pierrre répulsive en pendentif et une pierre absorbante dans la poche afin d’éviter d’être atteint par ses propres reflux négatifs.

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AUTRES LIQUIDES --- La Bière --Principe Purificateur : Purification par réaction (cf. p.73)

Outils (par ordre d’intérêt) : Bière brune, Bière Blonde. Dans quels cas l’utiliser ? : Cette méthode méconnue s’avère très efficace pour se dégager des charges projetées par autrui. Bien que cela soit insuffisant pour outrepasser celles plus puissantes et profondément ancrées, cela reste malgré tout des plus efficaces pour les charges légères provoquées par « le mauvais œil » et autres formes d’envoûtement involontaires du même genre. On l’emploiera également avec succès pour se purifier des charges que l’on a pu accumuler au contact d’un environnement malsain. Par son type d’action, elle s’avèrera un précieux complément au sel et pourra soit être utilisée en alternance, soit ajoutée à un peu de sel dans un bain. Méthodologie : Cette technique peu connue nous vient vraisemblablement des anciens peuples nordiques et plus probablement des peuples germaniques. Alors qu’elle est pratiquement ignorée sous nos latitudes, cette pratique simple est encore parfois employée de nos jours dans le cadre du paganisme. C’est à cette occasion que nous l’avons découverte et, assez incrédule au départ, avons été très surpris du résultat. La première fois que l’on m’a parlé de cette méthode, j’avoue humblement avoir beaucoup ri et pris cela à la légère, y voyant une nouvelle fois l’une des multiples dérives modernes que nous constatons hélas régulièrement (mais que nous prenons la peine de vérifier à chaque fois, et preuve en est ici que parfois, les a priori sont trompeurs).

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La bière (a fortiori la bière brune) possède une étrange capacité à agir sur les corps énergétiques les plus sensibles aux accumulations de charges extérieures. Il vous suffira de verser l’équivalent d’une bouteille d’un litre de bière brune dans un bain d’eau tiède, et d’y ajouter 2 cuillères à soupe de sel de mer. Baignez-vous à l’intérieur pendant au minimum 15 à 20 minutes en veillant à bien vous immerger. Ne vous douchez pas ensuite. La bière est fortement diluée dans l’eau et il n’y aura donc pas d’odeur persistante comme cela pourrait être le cas si vous vous renversiez directement une bière sur vos vêtements. NB : La bière possède une action externe sur les charges, mais ne semble pas avoir la moindre efficacité en interne. La consommation de bière n’aura donc aucun effet à ce niveau.

Limites : La purification à la bière ne possède pas de véritable limite si ce n’est celle obligeant d’avoir à sa disposition une baignoire pour en profiter. Elle reste moins profonde que le sel mais son action est malgré tout très efficace pour se débarrasser des charges qui peuvent être ancrées dans les corps énergétiques superficiels.

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--Les Corps --- Le Vinaigre --Principe Purificateur : Purification par altération (cf. p.77)

Outils (par ordre d’intérêt) : Vinaigre de vin, Vinaigre de cidre, Vinaigre Blanc. Dans quels cas l’utiliser ? : Très efficace pour se purifier des « petits » vampires énergétiques et des charges néfastes consécutives à des petits et moyens envoûtements provoqués involontairement (type mauvais œil). Méthodologie : A peu près aussi connue du grand public que la purification à la bière (c’est-à-dire très peu voire pas du tout), la purification au vinaigre est cependant un peu plus démocratisée outre atlantique du côté de la Nouvelle Orléans, où elle constitue l’une des techniques efficaces de protection et de purification usitée dans le cadre du Voodoo. Une nouvelle fois, son application est des plus simples pour peu que vous ayez accès à une baignoire. Pour cela, remplissez votre bain d’eau tiède puis versez-y l’équivalent de 150 à 200ml de vinaigre (l’équivalent d’un grand verre d’eau). Ajoutez deux cuillères à soupe de sel puis baignez-vous à l’intérieur pendant au minimum 15 à 20 minutes en veillant à bien vous immerger. Comme pour la bière, il est préférable de ne pas se doucher après, la dilution évitant non seulement les odeurs mais également les réactions cutanées. Limites : Au même titre que la purification par la bière, la Purification du corps au Vinaigre requiert obligatoirement d’avoir une baignoire à sa disposition. Si elle présente l’avantage particulier de se débarrasser des entités de faible ampleur, la technique du vinaigre est cependant moins efficace que la bière pour purifier les corps énergétiques des charges environnementales.

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--Les Corps --- Le Citron --Principe Purificateur : Purification par altération (cf. p.77)

Outils (par ordre d’intérêt) : Huile Essentielle de citron, jus de citron vert, jus de citron jaune. Dans quels cas l’utiliser ? : L’utilisation du citron est particulièrement adaptée pour se débarrasser des entités vampiriques de faible à moyenne intensité accrochées à la personne. On le restreindra à cette utilisation car son action au niveau énergétique reste trop superficielle pour être véritablement efficace. Méthodologie : Simple à utiliser, cette technique sera à appliquer en cas de sentiment de grosse fatigue « inexpliquée », de période de morosité ou de déprime sans raison apparente. Ces phénomènes sont, plus souvent qu’on ne l’imagine, des afflictions provoquées par la présence de ce que l’on appelle un vampire énergétique. Il n’est nullement l’intention de cet ouvrage de traiter des entités ou du dégagement de celles-ci qui, au même titre que l’exorcisme, l’exécration et tant d’autres techniques, nécessitent généralement de grandes connaissances théoriques et pratiques en magie pour être effectuées sans risque. Mais parmi toutes ces techniques « dangereuses », l’utilisation du citron fait figure de « petite douceur » car elle ne présente aucun danger, et ses effets, souvent méconnus et minimisés, sont pourtant loin d’être négligeables. N’espérez néanmoins pas vous débarrasser de tout avec cette technique, car elle ne saurait être suffisante face à tout ce qui peut circuler dans les plans invisibles. Mais pour les entités néfastes les plus courantes, elle s’avère bien souvent tout à fait adaptée. Une nouvelle fois, son application est des plus simples pour peu que vous

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ayez accès à une baignoire. Pour cela, remplissez votre bain d’eau tiède puis versez-y 10ml d’Huile Essentielle de citron préalablement diluée dans 5cl d’alcool (l’huile n’est pas naturellement soluble dans l’eau, mais après mélange avec l’alcool cela devient possible). Vous pouvez également remplacer l’huile essentiel par l’équivalent de 3 jus de citron pressés (soit environ 1 verre à eau de 200ml) . Ajoutez deux cuillères à soupe de sel puis baignez-vous à l’intérieur pendant au minimum 15 à 20 minutes en veillant à bien vous immerger. Comme pour la bière ou le vinaigre, il est préférable de ne pas se doucher après, la dilution évitant non seulement les odeurs mais également les réactions cutanées. Limites : Au même titre que la purification par la bière ou au vinaigre, la Purification du corps au Citron requiert obligatoirement d’avoir une baignoire à sa disposition. Son action se limitera à décrocher les vampires énergétiques les plus courants et n’aura pratiquement pas d’effet au niveau des charges accumulées.

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IV DÉCHARGEMENTS POUR PRATICIENS utre la nécessité de purifier son corps régulièrement des charges O néfastes qui peuvent l’encombrer, certains thérapeutes en contact avec des patients dont ils vont potentiellement absorber une partie des maux peuvent faire appel à des méthodes rapides pour s’en décharger et ainsi éviter d’être phagocyté par ces charges néfastes ou de les transmettre à d’autres de leurs patients. A la différence des purifications précédemment traitées, celles qui vont être abordées ici sont des « actions choc », qui durent une dizaine de minutes tout au plus et dont l’action est localisée et adaptée à des charges extrêmement récentes et encore confinées. Ces déchargements (plus que des purifications) ne sauraient être adaptés à la purification des corps en l’état et ne pourront nullement s’y substituer. En effet, leur action très localisée permet de se débarrasser de tout ce qui « est en trop » dans une zone spécifique, ce qui convient parfaitement aux thérapeutes qui, dans le cadre de leur travail, absorbent généralement les charges de leurs patients par les mains. Pendant un temps, on s’aperçoit que ces charges sont stockées à ce niveau et n’évoluent pas vers le reste du corps (tout laisse à penser qu’il s’agit d’une sorte de barrière inconsciente qui est mise en place pendant les soins pour éviter un trop grand échange entre le praticien et son patient). Il est alors possible de les retirer en les ciblant spécifiquement. Mais le principe d’un déchargement est qu’il soit très intense et très rapide, donc destiné à des charges non installées. Si il venait à être utilisé tel quel pour une purification globale, les conséquences sur les corps énergétiques pourraient être violentes et engendrer de grosses perturbations tant internes qu’externes.

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--Déchargement

L’EAU Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Rivière, lac/étang, robinet. Dans quels cas l’utiliser ? : Cette technique simple d’usage permet de se décharger des énergies résiduelles et des charges accumulées par le praticien au niveau des mains au cours de soins de magnétisme par exemple. Méthodologie : Il est courant que les thérapeutes pratiquant le magnétisme ou toute autre technique d’apposition des mains finissent par « absorber » eux-mêmes une partie des maux de leurs patients (qu’il s’agisse de maux physiques, spirituels ou de charges externes). La sensation désagréable de brûlure ou de picotements au niveau des doigts ou des paumes est ainsi très courante et significative de l’accumulation d’énergie extérieure et/ou de charges néfastes dans les mains. Les énergies « résiduelles » et charges absorbées sont contenues et accumulées dans les mains sans pour autant avoir le temps de s’y ancrer véritablement ou de se diffuser dans le reste du corps. Ainsi, si on n’attend pas et que l’on pratique immédiatement un déchargement en terre ou dans de l’eau, un transfert naturel s’effectue et les énergies et les charges accumulées se dissipent.

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L’eau courante est pour cela une très bonne solution, pratique à mettre en place et facile à réaliser. Il vous suffit pour cela d’avoir accès idéalement à une rivière ou une grande étendue d’eau, mais si vous n’avez pas cette chance, le robinet ouvert au maximum pourra également s’y substituer relativement efficacement. Aussitôt après avoir pratiqué votre soin, placez vos mains dans l’eau ou sous le jet du robinet tout en les frottant rapidement l’une contre l’autre. Le dégagement de chaleur accélère l’énergie circulant dans le corps et à fortiori dans les mains, facilitant le déchargement. Il est conseillé, pour une meilleure efficacité, d’accompagner la technique par une visualisation consistant à retourner l’énergie et les charges accumulées vers l’extérieur. Vous pouvez pour cela visualiser une fumée noire s’échapper de vos mains. Soyez conscient que cette image n’a aucune réalité intrinsèque, mais cette visualisation va conditionner naturellement vos mouvements énergétiques internes et ainsi contribuer à refouler tout ce qui n’a pas sa place naturelle en vous. Limites : Cette technique, pour être efficace, nécessite d’être pratiquée immédiatement après le soin ou dès que vous commencez à ressentir des sensations désagréables qui peuvent être le signe de l’accumulation d’éléments externes dans les mains. Passée la séance, l’effet de cette technique diminue extrêmement rapidement en raison de la diffusion dans les corps des énergies et charges accumulées. Au-delà de 30 à 40 minutes, son efficacité est proche de zéro et devient plus symbolique que réelle (voir purification du corps par Ablutions p.151)

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LE SEL Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Gros Sel, Sel de Guérande, Sel Gemme Dans quels cas l’utiliser ? : L’une des méthodes les plus efficaces pour se décharger des énergies et des charges accumulées lors d’une séance. On privilégiera son utilisation dans les situations nécessitant une purification très rapide pour pouvoir continuer ensuite la séance par exemple. Méthodologie : La faculté remarquable d’absorption énergétique du sel en fait un parfait outil pour se décharger de tout ce que le praticien a pu « récolter » de la part de son patient (ou autre). Facile à se procurer, l’utilisation du sel est à peu près aussi facile à employer. Préparez avant votre séance un grand saladier que vous remplirez à l’aide de 1 à 2 kg de gros sel de mer que vous aurez préalablement purifié (voir p.95). A chaque fois que vous en ressentirez le besoin au cours de votre séance, plongez vos mains dans le sel et laissez-les une vingtaine de secondes ainsi. Si vous maîtrisez convenablement votre perception de votre propre énergie, retirez vos mains dès que vous sentez que c’est directement votre énergie qui tend à être absorbée. Dans le cas contraire, ne dépassez pas les 15 à 20 secondes dans le sel. Précision : Ne posez pas vos mains sur le sel mais plongez-les véritablement dans celui-ci afin que vos mains en soient couvertes. Ce n’est qu’ainsi que le déchargement sera complet et donc pleinement efficace. N’hésitez donc pas à mettre une bonne quantité de gros sel dans votre saladier, au risque de ne pas être en mesure de pouvoir convenablement recouvrir vos

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deux mains. Limites : Le déchargement dans le sel est très pratique en raison de sa rapidité, mais présente l’inconvénient de très vite arriver à une saturation du sel dès que la quantité d’énergie et de charges accumulées tend à devenir importante. Il est donc souhaitable d’avoir accès à d’autres méthodes potentiellement plus longues à effectuer, mais n’engendrant pas de risques de voir les charges persister au sein des mains et ainsi potentiellement se répandre dans le corps du praticien.

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--Déchargement

PLANCHE A CLOUS Principe Purificateur : Purification par Absorption (cf. p.52)

Outils (par ordre d’intérêt) : Planche à Clous Dans quels cas l’utiliser ? : Particulièrement adaptée pour se débarrasser de toutes les charges néfastes qui auraient pu être récupérées sur le patient et pour lesquelles des précautions s’imposent (problèmes résultant d’envoûtements par exemple…). A privilégier lorsque l’accumulation d’énergies et charges est très importante, cette méthode permettant d’en évacuer l’intégralité sans aucun souci. Méthodologie : Il s’agit très probablement de la première fois que vous entendez parler de cette technique qui a peu à peu été délaissée puis oubliée par les praticiens modernes. Elle faisait pourtant partie des classiques il y a encore un siècle de cela auprès des thérapeutes mais également des praticiens en magie. Cette « perte » est véritablement dommageable, car cette technique fait partie des méthodes les plus efficaces pour se décharger correctement de tout ce que l’on a pu accumuler au cours d’un soin (ou autre. En magie par exemple, dans le cas d’une surcharge énergétique provoquée par un transfert non maîtrisé entre le praticien et une entité, une telle technique est très certainement la meilleure des solutions pour éviter tout « black-out »). En plus d’être des plus efficaces, il est très facile de construire soi-même la fameuse planche à clous qui vous permettra de vous décharger très rapidement et efficacement de tout ce que vous avez pu accumuler. Il vous faudra vous procurer une planche en bois (le contreplaqué par exemple est parfaitement adapté) d’un centimètre d’épaisseur et de 20cm de

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côté, ainsi qu’environ 300 clous d’au moins 6cm de hauteur et de 2 à 3mm de diamètre à tête plate et large (idéalement en fer pur comme on peut parfois en trouver ou à défaut en acier non galvanisé) ainsi qu’une bobine de fil de cuivre d’environ 50 mètres et 1mm de diamètre. Tout cela peut aisément se trouver dans tout bon magasin de bricolage. A l’aide d’un crayon ou d’un stylo, commencez par tracer un carré de 18cm*18cm, qui commencera donc à 1cm du bord de votre planche :

Puis tracez ensuite des lignes tous les centimètres horizontalement et verticalement.

--Déchargement A chaque intersection, plantez un clou afin que chacun soit espacé de 1cm de son voisin. Laissez dépasser la tête de votre clou de 0,5cm afin que vous puissiez ensuite y enrouler le fil de cuivre. Une fois tous vos clous plantés, prenez votre bobine de fil de cuivre, puis entortillez le bout autour du premier clou.

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Faites ensuite un tour autour de chaque clou en procédant dans le sens suivant :

Sur le dernier clou, faites plusieurs tours ainsi qu’un petit « tortillon » afin de bloquer l’ensemble. A ce stade, ne coupez surtout pas votre fil. A l’aide de votre marteau et sans forcer afin de ne pas abîmer le fil, terminez d’enfoncer tous vos clous pour que l’ensemble soit aussi plat et net que possible. Si vous avez la possibilité, il est bon de faire sortir le fil de cuivre à l’extérieur et de l’enfoncer d’au moins 20 cm en terre en le plantant dans un petit bocal en verre (type bocal à confiture) que vous aurez rempli d’eau et dont vous aurez percé le capuchon pour faire passer juste le fil. Si vous ne disposez pas d’un jardin pour faire cela, vous pouvez à ce moment-là condamner l’une de vos prises électriques en raccordant la prise de terre à votre fil en cuivre (ATTENTION : faites toujours cela après avoir coupé l’électricité, même si à priori cela ne présente aucun danger, nous ne sommes jamais à l’abri d’une erreur d’inattention qui peut se payer très cher ! Soyez donc prudent et n’hésitez pas à porter des gants en caoutchouc pour isoler ! ) Chaque fois que vous en ressentirez le besoin, il vous suffira de poser vos mains directement sur les pointes (doucement ! N’est pas fakir qui veut.) et de les laisser ainsi une grosse minute pour que toute l’énergie et les charges récentes accumulées dans vos mains soient absorbées et renvoyées en terre. Attention cependant à ne pas faire durer l’opération trop longtemps sans quoi

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vous risqueriez également de voir votre propre énergie absorbée et ainsi de vider vos propres réserves. Le trop est l’ennemi du bien comme dit l’adage. Limites : La principale limite à cette technique est d’avoir pris le temps de réaliser la planche à l’avance. Il est en effet impensable de la construire au dernier moment. Il est d’autre part important de bien prêter attention à son ressenti ou de surveiller son timing lors de l’utilisation de la planche afin d’éviter de se fatiguer inutilement en se déchargant de sa propre énergie. Enfin, il est indispensable de s’assurer en permanence que la planche soit bien connectée à la terre pour ne pas qu’elle finisse par se charger elle-même.

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V LES DÉRIVES epuis la fin du 20ème siècle, nous avons assisté à la sortie régulière D de nouvelles « techniques révolutionnaires » de purification, issues parfois de simples transformations de celles préexistantes avec l’espoir de revendiquer la parenté d’une « nouvelle méthode », parfois inventées de toutes pièces par leurs concepteurs histoire de surfer sur une vague extrêmement rentable. Parmi ces techniques, certaines ont prouvé leur efficacité (bien qu’elles n’apportent pas forcément grand-chose de plus par rapport à celles déjà connues) et d’autres non. Voici un petit tour d’horizon non exhaustif de quelques-unes de ces techniques:

--- Les Sprays Purificateurs --Arrivés sur le marché depuis une grosse dizaine d’années maintenant en provenance des Etats-Unis (puis d’Allemagne), les sprays purificateurs sont composés d’eau et de différentes huiles essentielles. Leur prix varie en moyenne de 4 à 20 euros le flacon, pour un produit censé purifier en quelques pchits à peine. L’efficacité d’une bonne partie d’entre eux est avérée pour la purification des énergies résiduelles dans l’environnement, mais leur effet reste extrêmement limité au niveau de la purification des charges et des objets. La purification à l’encens ou aux huiles essentielles donnera des résultats largement équivalents (voire meilleurs) pour un prix autrement plus dérisoire… Les derniers nés des sprays sont également censés redonner de l’énergie les objets. Inutile de dire que c’est là un simple argument commercial qui ne trouve aucune constatation dans les faits quand ils sont testés « in vitro ».

--- Le Lait --Une technique que l’on croise de temps à autres sur internet et dont l’origine exacte est inconnue. On la considère souvent comme très douce avec

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les objets. Bien entendu, il s’agit là d’une humanisation des objets qui nous sont chers. Le lait (plus spécifiquement celui d’ânesse) est utilisé depuis la plus haute antiquité[1] et est connu pour avoir une action régénératrice et adoucissante sur la peau humaine grâce à ses nombreux principes actifs (Vitamines A, D, E, B, C, minéraux, oligoéléments, acides gras essentiels etc.). Il n’en fallait pas plus pour que l’amalgame se fasse. Au niveau de son effectivité, elle est comparable à l’eau, ni plus ni moins. Les multiples tests réalisés à ce sujet en double aveugle ont conclu à une action en tout point similaire (les seules variations enregistrées étant dues au type de lait et d’eau choisis pour la comparaison)

--- Le Miel --Cette technique est assez peu connue chez nous mais un peu plus employée outre-Atlantique. Le miel y est alors parfois utilisé soit en fumigation brûlé sur des charbons ardents, soit mélangé à de l’eau ou du lait dans lequel on place ensuite l’objet à purifier. Au même titre que la purification au lait, ce sont les propriétés naturelles du miel comme cicatrisant et antibactérien[2] qui ont créé l’amalgame. Les effets du miel sur le corps humain sont connus depuis toujours et utilisés dans de nombreuses recettes thérapeutiques[3] mais aussi ésotériques, comme dans certains encens où il servait non seulement de liant et d’élément analogique, tout en produisant une grande quantité de fumée. Dans la pratique, son action est parfaite pour aider à la régénération des corps énergétiques (cf. p.162) mais son action est quasi nulle d’un point de vue purificateur : - Pour les objets : élément peu absorbant et à capacité de stockage faible, pas de réaction particulière au niveau énergétique. - Pour l’environnement : les fumigations sont nombreuses mais n’ont ni d’action réactive, ni d’action altératrice.

--- La Bande démagnétisante --L’usage d’une bande démagnétisante reste peu courant, que ce soit en Europe ou outre-Atlantique. Cette technique n’a pas réussi à se faire sa place car l’aspect « gadget » a rapidement pris le dessus. Le principe est assez simple et consiste à frotter énergiquement l’objet contre la bande démagnétisante pour que celui-ci soit déchargé des énergies « négatives ». La confusion entre « énergie » et électricité est encore courante (cf. p.28) et

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cet exemple est assez typique des amalgames qui continuent d’exister entre «énergie » au sens ésotérique du terme et « énergie » au sens scientifique (on retrouve les mêmes tendances avec le mot « magnétisme »). Aucun des tests réalisé n’a donné la moindre effectivité à cet outil (ni au niveau des énergies résiduelles, ni au niveau des charges).

--- Le Pot de terre --Nous en avons parlé page 130, l’enfouissement est une technique efficace et appréciée pour la purification des objets. Mais tout le monde n’a pas de jardin ou de carré de terre à disposition pour pouvoir enterrer ses biens. Un amalgame entre « purification » et « terre » fut fait involontairement. Certains prétendirent que c’était la terre en tant que matière et non la terre au sens « tellurique » du terme qui purifiait, ouvrant la voie à l’utilisation de pots remplis de terre ou de terreau qui auraient les mêmes effets. Bien entendu, cette idée repose sur une méconnaissance du phénomène lié à l’enfouissement. Comme nous l’avons abordé p.130, c’est le contact renforcé avec les énergies telluriques qui passent sous terre qui permet la purification. Il ne s’agit donc pas d’une purification par absorption. Les objets placés dans des pots remplis de terre n’ont pas de contact particulier avec les énergies telluriques (pas plus qu’en air ambiant) et la terre, bien que jouant un rôle d’absorbant extrêmement léger, ne compense pas l’absence de forte circulation purificatrice. Aucun test n’a jamais été concluant.

--- La Coquilles d’huitre --Nous en avons parlé page 133, les coquilles de certains mollusques sont utilisées pour la purification en raison de leur forme très spécifique qui présente la capacité de donner un sens de direction aux énergies. C’est ce que l’on appelle les ondes de forme. La première dérive que l’on a pu constater est de croire que les capacités de ces coquilles étaient similaires à celles du mollusque lui-même. Il n’est ainsi pas rare d’entendre que certaines coquilles purifient les métaux lourds à l’instar du mollusque vivant qui absorbe les éléments et les stocke ensuite dans sa coquille, ce qui est bien entendu une grossière erreur (et a été aisément démonté par des tests scientifiques). Mais comme il n’est pas toujours aisé de se procurer des coquilles Saint-

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Jacques, on a rapidement fait l’amalgame entre le principe purificateur et la coquille en tant que telle, laissant de côté l’aspect le plus important : l’onde de forme. Ainsi, il est devenu assez courant de voir conseillé l’usage de coquilles Saint-Jacques OU de coquilles d’huitre. Sauf que la coquille d’huitre ne répond à aucun développement spécifique d’onde de forme, que toutes sont différentes et que leur action n’a absolument rien de comparable à celle de la Saint-Jacques. Aucun test effectué n’a permis de mettre en évidence la moindre purification autre qu’une très légère absorption (le calcaire ayant quelques faibles capacités d’absorption et de stockage)

--- L’Air (le vent) --L’une des techniques préférées des thérapeutes (et à fortiori des magnétiseurs) pour se décharger des énergies et des charges absorbées sur leurs patients consiste à souffler sur leurs mains pour s’en débarrasser. Ce souffle en lui-même ne présente pas d’efficacité, mais il sert de catalyseur à la visualisation inconsciente ou consciente qui est effectuée dans le même temps et qui, quand elle est maîtrisée, devient alors très efficace. De l’observation de ce phénomène sans en connaître les mécanismes fut conçue l’idée que c’était le souffle, c’est-à-dire le simple déplacement d’air, qui était responsable de la purification, et l’amalgame fut alors fait. Il est ainsi possible de lire qu’en dirigeant de l’air sur un objet, il va s’en trouver purifié. On s’aperçoit lors des tests qu’il y a bien une légère effectivité du phénomène au niveau des couches supérieures des objets, mais l’effet est si faible et si lent qu’il faudrait des mois pour purifier ne serait-ce que les énergies résiduelles de surface. On est là très loin de l’effet obtenu par le souffle/visualisation des thérapeutes. Vous l’aurez compris, le domaine de la purification véhicule de très nombreux clichés. Ce petit tour d’horizon n’a vocation qu’à vous en donner un bref aperçu pour que vous puissiez par la suite faire les choix les plus pertinents dans les techniques dont vous entendrez parler et que vous choisirez d’utiliser ou non. [1]

) Cléopâtre était connue pour prendre un bain de lait d’ânesse chaque jour. L’âne: histoire, mythe et réalité : tiré de Bougres d’ânes - éd. Cabedita, Gérard Chappez (2000)

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[2]

) Honey as a topical treatment for wounds – éd. Cochrane Database of Systematic Review, Jull AB, Rodgers A, Walker N. (2008). [3]

) Early Byzantine Pharmacology – John Scarborough editor, John Scarborough (1985)

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CONCLUSION est maintenant venue de clore cet ouvrage. J’espère avoir pu L vous’heure donner un petit aperçu de ce monde méconnu qu’est la purification. Il serait présomptueux de penser que la conclusion de cet ouvrage puisse également servir de point final à notre étude du sujet, comme si nous l’avions intégralement perçé à jour. Voilà plus d’une vingtaine d’années que de nombreuses personnes à travers le monde se sont consacrées à l’étude de ce phénomène, avec pour objectif d’en dévoiler les nombreux mystères. Pourtant, si en l’espace de vingt ans nos connaissances sur le sujet se sont incroyablement améliorées (ou qu’elles ont été restaurées), nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre. Nombre de phénomènes restent à découvrir, de cas particuliers à étudier, de nouvelles techniques à maîtriser ou à améliorer afin de les rendre plus efficaces encore. Soyons lucides, nous n’en sommes qu’aux balbutiements, et bien des décennies s’écouleront avant que nous soyons en mesure de pouvoir dire « ça y est ! » . Si tant est que cela soit vraiment possible bien entendu… Plus nous avançons dans la compréhension de ces phénomènes et plus de nouvelles questions que nous n’avions pas pu anticiper se révèlent à nos yeux. Quel dommage que l’ésotérisme soit encore de nos jours dénigré pour son apparence subjective alors qu’il est pourtant largement possible d’étudier tous ces phénomènes avec rigueur pour en appréhender les mécanismes qui les régissent. J’ai dans l’espoir que cet ouvrage vous aura amené à vous interroger, à avoir envie d’en comprendre d’avantage, d’en apprendre toujours plus et de mener vous-mêmes vos propres recherches. C’est ainsi que ce qui hier tenait encore de la rêverie deviendra demain une réalité comprise et utile à chacun d’entre nous. Si vous aviez l’envie de poursuivre de tels travaux, sachez que

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ma boîte e-mail vous sera toujours ouverte et que cela sera toujours un plaisir pour moi de pouvoir vous aider de mon mieux dans vos recherches. A bientôt Arnaud THULY

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REMERCIEMENTS n’avais pas eu la chance de rencontrer des gens formidables au S longi deje mon parcours, ce livre n’aurait jamais pu voir le jour et il y a fort à parier que mon parcours aurait été tout autre... À Hécate, Guergo & Timy que j’ai rencontrés étant adolescent sur les premiers forums, pour avoir participé plus qu’ils ne l’imagineront jamais, à me remettre sur mon propre chemin et ainsi contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. À Daniel H. pour avoir accepté de me parler librement malgré mon jeune âge. Ses encouragements quand je doutais de mes résultats et de mes travaux m’ont plus d’une fois empêché de tout abandonner. À Mickaël T. pour avoir toléré que le «Petit Français » puisse participer aux travaux de l’O.o.L sans pour autant y avoir été véritablement introduit ni en faire partie et pour m’avoir ouvert des portes auprès d’autres groupes. J’espère par cet ouvrage avoir fait honneur à tous les travaux entrepris depuis tant d’années par vos soins. À Cynthia & Charles C. pour avoir passé tant de temps à m’expliquer les protocoles utilisés au sein des divers groupes et comment s’assurer de la fiabilité des résultats, répondant avec gentillesse et passion à mes nombreuses et interminables questions sans jamais me faire comprendre que je les fatiguais. À Michel P. pour avoir passé des heures à me scanner certains anciens comptes-rendus. À Janet C. pour son honnêteté et ses mots toujours réconfortants. À Harold. S. pour avoir su m’aider à cadrer mes propres expériences (notamment dans mes recherches en magie) et éviter de me disperser éternellement et inutilement. À Robert H. pour avoir pris plusieurs journées (soir pour moi) sur son temps libre pour passer en revue avec moi les résultats déjà obtenus lors de précédents tests et m’aider à les comprendre correctement (mon anglais n’étant hélas pas toujours à la hauteur…) À Joan F. pour sa sagesse qui m’a à plusieurs reprises permis de garder le

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cap et de ne pas me perdre, tel Thésée guidé par le fil d’Ariane. À Rachel A. pour avoir accepté de partager les résultats de l’O.r.s.T et m’avoir soutenu dans mon approche et mes travaux, leur accordant de l’intérêt et s’en servant de base pour plusieurs recherches menées par la suite. Peu de gens auraient eu ce courage et cette confiance. Juste Merci! À Robert O., Taylor V., Zachary V., Charlie & Bruce S., Mary Elizabeth L., Frederic H., Manuel N., Alexander J., Edgardo T., Frank P., Rebecca W. et tous les autres membres de l’O.o.L, du T.o.S et de l’O.r.s.T et des autres organisations que j’ai oublié de citer ou que je n’ai pas connu personnellement et qui ont participé directement ou non aux travaux abordés dans cet ouvrage. À Lynxia (M. R.), pour avoir supporté mon caractère (exécrable ?) pendant que je participais à ces travaux sans beaucoup en parler et m’avoir aidée à plusieurs reprises à mettre au clair les choses dans ma tête par nos discussions. À mes parents, qui m’ont toujours soutenu et aidé dans la réalisation de mes projets fous et qui continuent encore à le faire. Et bien sûr, à Julia Thuly Boschiero, mon épouse, pour son aide essentielle au jour le jour tant dans la remise en forme des idées pour l’écriture de cet ouvrage que pour l’aide qu’elle m’apporte au quotidien.

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Du Même Auteur

VAMPIRISME ÉNERGÉTIQUE Identification & Protection

Bien peu de sujets font couler autant d’encre que celui-là. Pourtant, ce phénomène, bien plus mal connu qu’il n’y paraît, est souvent amalgamé (à tort) avec le vampire émotionnel dont le pervers narcissique est l’un des représentants les plus connus. Mais le vampire énergétique n’a rien à voir avec de tels personnages... Alors, savons-nous vraiment «comment» et «pourquoi» ce phénomène existe? Est-il le fruit d’un comportement aussi malsain qu’on aime à le prétendre? Et au final, savons-nous réellement ce qu’est un Vampire Energétique? «Suite à ses deux premiers ouvrages, «La Voie du Mage» et «Purification : principes et méthodes», encensés par la critique et le public, Arnaud Thuly nous accompagne à nouveau de sa plume incisive dans l’exploration d’un thème crucial de la protection énergétique : Le vampirisme. Prédateur du sang, de la vie, le vampire inspire à chaque époque une nouvelle forme de crainte et de fascination. Les expérimentations ésotériques modernes nous permettent enfin de faire le lien entre mythe et réalité et de mettre en lumière ces hommes et ces femmes, humains et bien vivants, qui s’appuient sur la vitalité d’autrui pour subsister. Les identifier et s’en protéger devient dès lors possible pour tout individu soucieux de se préserver, grâce à quelques clefs dont cet ouvrage se

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fait le gardien. Aurez-vous le courage d’ouvrir les yeux sur cette réalité subtile et pourtant pleine de conséquences ? Dans votre exploration vous pourriez bien découvrir que le vampire n’est pas toujours celui auquel on pense et que chaque être peut devenir à tout moment le prédateur de quelqu’un... » Broché 15 x 21 - Illustrations N&B - 220 pages

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Ouvrages Complémentaires

LES PIERRES AU QUOTIDIEN

Auteur: Julia Boschiero «Alors que la littérature abonde de dictionnaires des pierres relatant leurs nombreuses propriétés physiques et psycho-emotionnelles, rares sont les ouvrages qui initient vraiment le lecteur aux applications pratiques de la lithothérapie. Pourtant, on ne saurait limiter cette discipline au descriptif de ses outils tant la subtilité de son influence peut être enrichie par une bonne utilisation des pierres. Telle est la vocation de cet ouvrage: Vous permettre d’employer au mieux la magie du monde minéral dans votre vie de tous les jours. Laissez-vous envoûter par la beauté des pierres et la douceur de leurs bienfaits, et découvrez au travers de ce livre résolument didactique et magnifiquement illustré les multiples usages qui offriront à toutes les facettes de votre être soutien et influences bienfaisantes. De l’acquisition de vos pierres jusqu’au choix d’utilisation le plus pertinent pour résoudre une problématique, en passant par la compréhension des phénomènes en jeu et de ce qu’ils peuvent vous apporter, cet ouvrage vous accompagnera tout au long de votre découverte de la pierre et de son accueil dans votre vie. Julia Boschiero Formatrice et praticienne en lithothérapie depuis 2007, elle travaille depuis lors à approfondir ses techniques de soin et à élaborer ses propres méthodes, cherchant ainsi à améliorer notre connaissances des pierres et de leurs vertus. Sa pratique s’inscrit dans une démarche de sérieux et de réalisme faisant souvent défaut dans le monde des énergies et n’a d’autre but

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que d’être applicable par tous afin qu’un maximum de personnes puissent bénéficier des propriétés des pierres de façon saine et adaptée à leurs besoins, avec pour objectif un idéal : Permettre à toute personne cherchant une lithothérapie saine, sensible et pourtant rationnelle de cheminer en toute quiétude.» Broché 15 x 21 - Illustrations Couleurs - 272 pages

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Table des Matières Préambule PRINCIPES «l’Energie Négative» Au delà des mots L’énergie Résiduelle --- Origines de l’énergie résiduelle ----- Influences et conséquences de l’énergie résiduelle --Charge, Intention et Energie --- Définitions ----- L’énergie comme support et vecteur d’information ----- Ancrage de l’information --Les différentes Actions Purificatrices La Purification par Absorption La Purification par Dégagement --- Le dégagement par vibration ----- Le dégagement par séquestration ----- Purification par Répulsion ----- Dégagement par Réaction --Purification par Transformation --- Par Altération du support ----- Par altération de la vibration ----- Par destruction de l’information --PRATIQUE Les Lieux L’ENCENS 205

10 16 20 20 23 23 30 37 37 41 45 52 54 65 65 69 73 76 78 79 81 83 86 89 91

--- Les Encens qui Dégagent ----- Les Encens qui Transforment --LE SEL LE SON LA SAUGE --- Les Pierres Absorbantes ----- Pierres Répulsives --Ondes de Formes Autres Liquides VISUALISATION Les Objets Le SEL L’encens / la sauge L’eau Le Son L’enfouissement Ondes de formes Le feu VISUALISATION PROGRESSIVE L’exécration Le(s) CORPS ENCENS L’EAU LE SEL LE SON

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91 94 97 100 103 105 108 110 113 115 118 120 125 127 130 133 136 140 145 148 150 153 155 157 160

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