Le Phosphénisme

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ALCHIMIE ET PHOSPHÉNISME L’Alchimie est une “science” millénaire, dont le but était de créer la Pierre Philosophale, un objet fort convoité durant des siècles. Cette Pierre était censée transformer les métaux vils en or, et, au-delà de cette poudre jetée aux yeux des profanes, elle permettait de fabriquer l’Élixir de longue Vie, une substance donnant accès à l’immortalité. Reléguée au rang de superstition, l’Alchimie a pourtant eu son heure de gloire, et certains scientifiques l’ont étudiée avec attention, allant parfois jusqu’à la défendre, comme l’ont fait Leibniz ou Newton. Quel rapport l’alchimie entretient-elle avec le Phosphénisme du Docteur Lefebure ? Pour le comprendre, il faut se pencher sur cet Art obscur rempli de symboles et de fausses révélations qui servaient à protéger le grand secret des Alchimistes. Cette fameuse Pierre Philosophale était-elle réellement ce qu’en disent les textes, ou les Alchimistes ont-ils berné leurs lecteurs, comme à leur habitude, attendant qu’un esprit plus vif comprenne leurs symboles et le sens réel de leur quête ? Les lecteurs du Docteur Lefebure verront probablement certaines choses invisibles aux autres lecteurs d’un traité d’alchimie. Le Soleil et la Lune apparaissent dans de nombreux textes alchimiques. Leur importance est très grande. Ils sont dessinés partout. Il en est de même pour le Phosphénisme. Le Docteur Lefebure a accordé au soleil, source première de lumière, un rôle primordial : À l’origine de tous les mouvements religieux ou initiatiques, on retrouve un culte rendu au soleil. L’Alchimie parle également de la “lumière astrale”, littéralement de la “lumière qui vient des astres”. En quoi serait-elle si importante pour réaliser la Pierre Philosophale ? En quoi une lumière aiderait-elle à la production d’une pierre ? On est bien forcé d’admettre que cette Pierre est un symbole. Dans le Phosphénisme, nous savons très bien quelle est l’importance de cette lumière, et les alchimistes semblaient également le savoir… Plus troublant encore, en 1557, Roger Bacon, alchimiste, écrivit son fameux Miroir d’Alquimie, un ouvrage que l’on peut encore trouver chez des bouquinistes et dont la couverture représente un personnage captant la lumière solaire grâce à un miroir, pour renvoyer le rayon lumineux sur sa Matière. Un exercice qui n’est pas sans rappeler certaines pratiques du Phosphénisme utilisant les reflets du Soleil. “Pour les alchimistes, écrit Fulcanelli, les esprits sont des influences réelles, quoique physiquement presque immatérielles ou impondérables. Ils agissent d’une manière mystérieuse, inexplicable, inconnaissable, mais efficace, sur les substances soumises à leur action et préparées pour les recevoir. Le rayonnement lunaire est l’un de ces esprits hermétiques…” (Les Demeures Philosophales, t. 1, p. 184-189, éd. J.-J. Pauvert, 1973). Et si cette “substance préparée pour les recevoir” n’était autre que l’Alchimiste lui-même ? Le texte prend alors une toute autre signification ! Il nous dit que la lumière a une influence étrange mais réelle sur le corps qui la reçoit, la thèse que le Docteur Lefebure défend tout au long de son œuvre : La lumière transforme l’être humain. D’autres Alchimistes laissent entendre que la Pierre Philosophale a pour but de transformer l’Alchimiste lui-même. L’or étant une métaphore de la perfection. Le puzzle prend forme. Les pièces s’imbriquent les unes dans les autres. Chaque auteur venant éclairer l’autre, on s’aperçoit qu’il est bien question de lumière et de transformation intérieure, les deux composants du Phosphénisme défini par le Docteur Lefebure. Les Alchimistes avaient-ils hérité des secrets des Égyptiens, comme certains le croient ? Ces secrets étaient-ils d’ordre phosphéniques ? C’est plus que probable…

ATRS MARTIAUX ET PHOSPHÉNISME Ancien Maître d'Arts Martiaux, sabre Katana Ancien professeur d'Aïkido L’historique du Phosphénisme dans l’Histoire des arts martiaux ne peuvent être relevés que si l’on est prévenu de ce qu’est le Phosphénisme. Arts Martiaux et Phosphénisme Pour comprendre les arts martiaux, il faudrait les replacer dans leur cadre d’origine et rétablir le lien qu’ils ont avec le Phosphénisme. L’influence du Phosphénisme dans l’histoire de l’humanité est considérable. Pour bien en mesurer l’importance, il faut comprendre ce qu’est le Phosphénisme. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives. Pour obtenir un phosphène, il suffit de fixer pendant trente secondes une lampe blanche opaline de 75 watts, placée à deux mètres de distance. Le post-phosphène consécutif à la fixation a une durée de trois minutes. Toutes les études historiques d’ordre culturel ou d’ordre religieux font référence au Phosphénisme, c’est-à-dire à l’utilisation du feu et de la lumière. En effet, toutes les grandes traditions spirituelles ou religieuses ont pratiqué la fixation de sources lumineuses. Ce point est complètement occulté : on s’attache davantage à la forme des mythes qu’à leurs enseignements. Le premier à avoir mis ceci en évidence est Francis LEFEBURE, médecin et checheur français. Il a découvert le lien entre les fixations de sources lumineuses et les pratiques religieuses et il a conçu un ensemble de techniques destinées à développer les capacités cérébrales. Le Mixage Phosphénique consiste à mêler au phosphène (la tache multicolore qui apparaît dans le champ visuel) une pensée auditive (la répétition mentale d’une phrase ou d’un mantra), ou une pensée visuelle (par exemple, la visualisation d’un mouvement). Le principe fondamental du travail avec les phosphènes dans les arts martiaux est simple : il faut faire un phosphène, puis imprimer un rythme régulier au corps (kata), ajouter un rythme sonore (kiaï), donner un rythme à la pensée (visualisation, répétition), ou entretenir un rythme respiratoire particulier (katarespiratoire). Au fil de la pratique, tous ces rythmes se synchronisent, ce qui éveille des capacités très élevées, de façon progressive et pourtant assez rapide.

Pour nous occidentaux, la notion d’arts martiaux désigne essentiellement les formes de combat asiatiques, même si elle englobe parfois des activités satellites de la pratique martiale proprement dite : diverses techniques de méditation, de massages, de relaxation, plus ou moins "traditionnelles". Puis, sont venus s’insérer dans la pratique martiale tout un langage, une terminologie, une rhétorique philosophique que l’on prête aux maîtres d’armes : amalgames modernes de concepts chinois, japonais, hindous, tibétains… Il y a une grande différence entre ce que les premiers experts japonais arrivés en Occident faisaient pratiquer à leurs élèves et la pratique d’aujourd’hui. Si l’exotisme des arts martiaux était attirant, la pratique était trop dure, trop aride et se faisait sans explication d’aucune sorte, uniquement par l’exemple, ce qui en a rebuté plus d’un. Les experts furent obligés d’adoucir la pratique, de l’adapter à l’état d’esprit occidental et par conséquent, de vider leur art de sa substance. Pourquoi ? Précisément parce qu’il s’agissait de disciplines martiales, c’est-à-dire guerrières et qu’il s’agissait de vie ou de mort. Dans le contexte de la société asiatique d’antan, celui qui y était parvenu était sans conteste un artiste au sens le plus élevé du terme car il avait dépassé toutes les contraintes physiques et psychologiques. Il avait atteint un état de conscience. Au delà de tous les aspects techniques, c’est cet état que tous recherchaient, souvent au long de toute une vie et c’est cet état qui faisait la différence. Or, s’il a été si simple et si naturel de faire un amalgame entre les conceptions asiatiques et hindoues, c’est parce qu’il existe effectivement un trait commun entre ces cultures. Il n’est pas évident de le découvrir parce que la plupart des concepts asiatiques et hindous n’ont pas d’équivalent dans nos langues. Des termes comme ki, chakras, Koundalini (Kundalini en anglais) n’évoquent rien pour beaucoup de nos contemporains. Et même si on les rencontre de plus en plus dans des livres, qui peut se vanter d’avoir "éveillé ses chakras" et qui peut dire à quoi cela correspond ? En général, on s’aperçoit que ceux qui prétendent y parvenir font essentiellement un travail d’imagination. Ils confondent perception et imagination. Quant à Koundalini (Kundalini en anglais), tous les livres expriment la beauté et la puissance de cette énergie mais tous affirment qu’il est dangereux de l’éveiller. N’y aurait-il pas là une contradiction, ces livres omettraient-ils de souligner qu’en réalité, il manque bien des éléments pour comprendre ce queKoundalini (Kundalini en anglais) désigne et à quel genre de phénomènes on est censé avoir affaire ? En outre, sur le nombre croissant de pratiquants d’arts martiaux, comment se fait-il qu’il n’y ait pas une pléiade de Maîtres, ne serait-ce qu’un centième du nombre total de pratiquants ? Sinon que l’essentiel de la substance martiale est absente de la pratique. Ce sont ces questions qui permettent de comprendre le besoin, la nécessité d’intégrer à la pratique tout un jeu de références pseudo philosophiques, afin de faire patienter le pratiquant et de le culpabiliser s’il n’obtient pas de résultats dépassant le cadre de ses efforts physiques. Résumons ces questions en une seule : pourquoi ne peut-on réaliser les mêmes exploits que les Maîtres attestés ? Sans doute parce que la réponse ne se trouve pas dans la technique et sans doute est-ce ailleurs que dans la technique qu’ils ont découvert la réponse. Tous les rapprochements philosophiques du monde ne pourront rien y changer ! La principale constatation que l’on peut faire, c’est que la plupart des arts martiaux ont été créés par des religieux. Les guerriers qui ont créé une technique ou une forme de combat l’ont toujours réalisée durant une retraite dans un temple ou dans un monastère ou en s’écartant de la société pour vivre dans la nature

"selon leur religion". Vers 500 après J.-C., le moine bouddhiste Bodhidharma quitta son Inde natale et vint s’installer en Chine. Il se présenta au célèbre monastère de Shaolin, mais les moines ne voulurent pas le recevoir. Aussi, pendant neuf ans, médita-t-il devant le monastère. Là, il créa sous forme d’art de combat les styles interne et externe. Le style interne (nei-chia) s’attache essentiellement à faire prendre conscience au pratiquant du potentiel énergétique qui se trouve en lui, à faire monter cette énergie, à la développer et à la projeter. Le style externe (wai-chia) consiste en des techniques de corps à corps violentes et physiquement puissantes. Bodhidharma a également créé le Ch’an qui devint le Zen au Japon et auquel s’intéressèrent bon nombre de guerriers. C’est également un prêtre bouddhiste, Won Kwang Bopsa, qui en Corée créa le Hwa Rang Do, au profit d’un ordre de guerriers d’élite, les Hwa rang, sur la demande du roi Chinhung (540 A.D.). Ces guerriers étaient connus pour être redoutables et les anecdotes nationales vantent les exploits de ces combattants, dont les pieds étaient comparés à des sabres véritable Katana tant leur vitesse de frappe et leur puissance étaient grandes. L’armure en bois d’un adversaire pouvait être brisée d’un coup direct, tuant l’homme instantanément. Sur une gravure représentant un héros coréen, le général Yoo Shin Kim est à genoux, les mains jointes. Son sabre, un véritable Katana d’époque est posé sur un autel de pierre, près d’un vase où brûle de l’encens. Devant ce personnage, un vieillard se tient debout, appuyé sur un long bâton. La légende de la gravure est Le Général Yoo Shin Kim au mont Dan Suk, pratiquant le Hwa Rang Do (611 A.D.). Or, le général n’est pas représenté au combat, ni s’entraînant au maniement d’armes, mais il fixe un rayon de soleil pénétrant dans la grotte par un orifice. La légende dit bien "… pratiquant le Hwa Rang Do". Les religions asiatiques sont avant tout des cultes solaires. Dans la conception de cet art martial, le symbole du yin et du yang (Um et yang chez les Coréens) donnait les principes de base de la technique (Ne soyons pas surpris de cet apport chinois car en Asie, les influences religieuses étaient réciproques. Les Coréens sont d’ailleurs à la fois confucianistes, bouddhistes et chrétiens). L’aspect yin symbolisait la lune qui représentait les ténèbres, la souplesse et les mouvements circulaires, tandis que l’aspect yang symbolisait le soleil qui signifiait lumière, dureté et mouvement direct. De plus, comme la plupart des arts martiaux, cet art coréen n’était pas considéré comme un but en soi mais comme un "chemin" permettant de relier l’univers intérieur de l’Homme au Principe Universel (Hwa-Rang-Do). Cette ambition des créateurs d’arts martiaux d’élever la notion de combat à celle de voie d’accomplissement de l’individu se retrouve dans beaucoup de techniques, qu’elles soient hindoues, coréennes, chinoises ou japonaises. Du moins était-ce vrai à une certaine époque du fait que les arts martiaux, à leur origine, étaient très étroitement liés à la religion. Le mot "religion" vient du latin religare et signifie "relier". Ce concept est parallèle à la notion asiatique de "voie, chemin" ; il n’est donc pas surprenant que même à travers des voies guerrières, les religieux aient exprimé le fond de leur foi et de leurs connaissances. Il faut en conclure que c’est au sein des religions asiatiques que les arts martiaux trouvaient le principe actif qui donnait autant de puissance et d’efficacité à ceux qui l’employaient. LE TAOISME

De la pensée taoïste, sont nés de nombreux arts martiaux. Les prêtres taoïstes étaient vénérés et respectés pour les nombreux "pouvoirs" qu’ils possédaient. On leur prêtait la connaissance de tous les moyens d’action, directs et indirects, sur les êtres et sur la Nature. La doctrine taoïste s’est développée dans le milieu des archivistes seigneuriaux, lesquels enregistraient et détenaient toutes les informations sur les cultes et les rites que les nobles et les seigneurs devaient accomplir. Des princes, des seigneurs, des empereurs n’ont d’ailleurs pas hésité à s’entourer de prêtres taoïstes. Après avoir assis leur pouvoir, certains ont même tenté d’éliminer les taoïstes, de crainte qu’ils n’aillent porter leurs enseignements à d’autres seigneurs. Comme pour le confucianisme, ces enseignements étaient fondés sur de vieilles croyances, mais l’orientation taoïste était avant tout mystique et l’objectif était d’accéder à un pouvoir personnel sur les hommes et sur la Nature. Pour arriver à leurs fins, les moines taoïstes allaient vivre dans la nature "parmi les pics et les ravins des montagnes". Le moyen leur permettant d’atteindre cette Puissance de Réalisation était la méditation. La concentration sur un point unique les faisait accéder à l’extase. Mais là encore, comme pour le bouddhisme, ce n’était pas le principe essentiel. L’adepte taoïste cherchait à se nourrir des énergies de la nature et pour cela il utilisait de très vieilles techniques : entre autres choses, il absorbait l’énergie yin et yang de la nature en prenant des bains de lune (yin) et des bains de soleil (yang). Il pratiquait des exercices respiratoires dont la phase la plus importante était la rétention prolongée de l’air qui préparait à l’extase. Il absorbait le feu du soleil, comparé à de l’or, par l’intermédiaire d’un miroir, c’est-à-dire qu’il fixait le reflet du soleil sur un miroir. " À l’aide d’un certain coquillage, il extrayait la "rosée de la lune" ". Ce coquillage servait de miroir comme les autres éléments desquels il tirait les énergies yin et yang, à savoir l’argent, les perles et les jades, précisément appréciés pour leurs reflets. Un grand nombre d’œuvres de la "secte" taoïste se présentent comme les produits d’une révélation, ce qui ne surprend pas lorsqu’on sait que la pratique des fixations de sources lumineuses permet d’obtenir l’inspiration sous forme d’idées approfondies et clairement exprimées sur des questions, des problèmes, des thèmes de réflexion, et cela parce que les phosphènes agissant sur le système nerveux permettent d’avoir accès aux couches profondes du subconscient, de développer la mémoire et la créativité. (Pour les applications pédagogiques des phosphènes, lire Le Mixage phosphénique en pédagogie du Docteur LEFEBURE.) LA RELIGION SHINTO (JAPON) Au milieu du cinquième siècle de notre ère, la Chine apporte son écriture au Japon qui n’en possédait pas. On ne sait donc rien de certain sur le Japon précédant cette époque. En même temps que l’écriture, que le Japon adapte d’une façon autonome, la Chine fournit un modèle d’administration, ses religions (confucianisme, bouddhisme, taoïsme) et les bases culturelles qui influencèrent le développement historique du Japon. Au sixième siècle, le mot Shinto fut créé pour bien démarquer les pratiques religieuses japonaises de l’apport chinois, ce qui ne dut pas être évident car le mot "Shinto" vient du chinois Shin Tao et le couple divin Izanagi-Izanami a certainement été inspiré du principe taoïste Yin-Yang. Les termes Shinto et Kami-no-michi signifient "La Voie des Dieux" (kami : ce qui est au-dessus, en haut) dont la pratique fondamentale est la purification. La religion japonaise est, depuis l’origine et jusqu’à nos jours, un culte du Soleil et du Feu. Le peuple japonais vénère encore le Soleil à son lever et à son coucher et de nombreux cultes sont rendus au Feu à travers les grandes fêtes : fêtes printanières du Feu, fêtes pour les Ancêtres et pour les âmes des défunts, fête de Nouvelle Année où les objets de l’année passée sont brûlés et où les foyers reçoivent le feu purifié.

Lors de la fête bon, fête pour les Ancêtres et les âmes des morts, un cortège éclairé de lanternes va chercher les âmes au cimetière. Dans certains districts, des torches sont allumées au sommet de la montagne la plus proche du village et de ce sommet, les morts sont appelés par leur nom. À la lueur des torches, le cortège raccompagne l’âme du défunt jusqu’à sa maison où les cierges de l’autel familial sont allumés à la flamme rapportée de la montagne. Le culte d’adoration des Kami (matsuri) se déroule en pleines ténèbres, éclairées seulement par quelques torches. Durant ce culte, entre autres choses, on fait résonner un tambour ou des clochettes ; on entonne l’appel au Kami avec en plus, parfois, des paroles mystiques. Les norito (invocations) sont psalmodiées ; des chants et des danses sont offerts au Kami et la divination est pratiquée. À l’occasion d’une grande fête printanière du Feu (tai-matsu-no-matsuri), chaque corporation de la ville élève une torche de vingt mètres. (réf. : M. Random). Au pays du Soleil Levant, les empereurs étaient considérés comme les descendants d’Amaterasu, la Déesse du Soleil, fondatrice mythique du Japon, adorée comme la plus haute et la plus noble divinité japonaise. Ces mythes transcrivent, bien évidemment, l’adoration faite au Soleil. Cependant, les textes du Shintoïsme officiel (Kojiki : Récits des Choses Anciennes ;Nihongi : Chroniques du Japon) ne donnent pas au mythe d’Amaterasu l’importance qu’il a dans la pensée populaire. Dans le mythe, après les méfaits de Susanowo, le Dieu de l’Océan et frère d’Amaterasu, cette dernière se réfugie dans une grotte céleste, privant ainsi le monde de sa lumière. Pour faire sortir la déesse de la grotte, les autres dieux imaginent une tactique : un miroir et un collier de perles sont suspendus aux branches d’un genre de pin. Une omoplate de daim est soumise au feu afin d’effectuer une divination. Une planche résonnante est placée devant la grotte et une déesse effectue une danse rapide. Les différentes composantes du mythe semblent, en fait, donner le mode d’emploi des diverses façons de communiquer avec la puissance solaire : miroir et collier de perles placés devant la déesse lorsqu’elle sort de la grotte, attirée par le rire des dieux. Omoplate de daim soumise au feu : un des plus antiques procédés de divination. Les chinois utilisaient une carapace de tortue enflammée. La planche résonnante s’applique à une technique liée aux rythmes sonores. On retrouve ces rythmes dans toutes les formes de prière et de méditation de toutes les cultures et traditions. La danse rapide indique l’importance des mouvements rythmiques que l’on donne au corps pour atteindre des états de transe. Les mouvements rapides se retrouvent également dans les danses traditionnelles africaines à vocation initiatique. Le mythe ne fait que décrire les principes essentiels permettant d’accumuler les rythmes à différents niveaux de l’organisme et du psychisme. Dans la pratique du shintoïsme, il existe des mouvements rythmés appelés funa-koshi qui sont des balancements antéro-postérieurs ponctués d’à-coups rythmés par les bras, ce qui renforce le rythme du balancement en provoquant un léger choc dans la colonne vertébrale, le tout soutenu par la répétition de "kiaï" rythmés. Après plusieurs séries de ce balancement, les shintoïstes pratiquent un autre exercice nommé furu-tama qui consiste à placer les mains paume contre paume pour produire de petites secousses rapides qui créent une vibration dans tout le squelette et notamment dans la colonne vertébrale. Ces exercices sont pratiqués face au soleil levant et au soleil couchant, ce qui permet de fixer le soleil ou ses reflets sur l’eau. On les retrouve tels quels dans la pratique de l’aïkido, parmi les exercices de préparation mais sans fixation de source lumineuse directe ou indirecte, alors que c’est là que se trouvent les fondements des arts martiaux. Le miroir et les joyaux font partie des trois trésors impériaux du Japon. Le troisième étant l’Épée Céleste qui rassemble les nuages ou celle qui arrête le feu dans les herbes, ce qui fait immédiatement penser à la puissance de l’eau. Amaterasu les donna à Ninigi-no-mikoto, son petit-fils, lorsqu’il fut envoyé sur la Terre. Le Kojiki et le Nihongi rapportent qu’en donnant le miroir, la déesse dit à son petit-fils : "Considère ce Miroir exactement comme si c’était Nous que tu vénères", ce qui est une confirmation de l’existence d’une relation entre le miroir et la déesse solaire.

Chaque village possédait son trésor et ce trésor se composait de sabres et de miroirs considérés comme sacrés. Au début de l’ère Heian, en 804, on trouve des miroirs déifiés. Si le miroir devint sacré, c’est sans nul doute parce qu’il permettait d’entrer en communication avec la puissance céleste qu’est le soleil, c’est-à-dire sa puissance spirituelle. Notons aussi que le Dieu du Feu eut la tête tranchée par son père Izanagi car la naissance du dieu causa la mort d’Izanami, sa mère. Cela signifie qu’une partie essentielle de l’action du feu nous échappe. Toutes les civilisations ont accordé une grande importance au feu et à la lumière dans leurs diverses manifestations. Mais à l’analyse, il apparaît nettement que ce n’était pas les aspects de chauffage et de cuisson que l’on vénérait et déifiait. Ici tombe donc la "théorie" qui voudrait que les premiers hommes aient pris le feu et le soleil comme dieux parce qu’il s’agissait de forces dont ils ne comprenaient pas la nature et qu’ils adoraient du fait de leur ignorance et par la crainte que le feu et le soleil leur inspiraient. Au contraire, les études faites sur la civilisation Arya, souche commune aux peuples indo-européens, montrent que l’aspect brillant du Soleil (Mitra) était considéré comme proche de l’Homme et prenait le sens "d’ami" (lié aux activités de l’Homme). L’aspect complémentaire était l’aspect "obscur" du Soleil (Varuna), considéré comme éloigné de l’Homme et de ses activités, mais correspondait au principe d’action de "l’Ordre Cosmique" - justice, domaine des Génies et des Morts. (Note : Georges DUMEZIL, Les dieux souverains des Indo-européens, éditions Gallimard.) La mythologie indo-européenne met donc en valeur deux aspects symétriques, au travers des notions de "feu visible" et de "feu caché" ; ce qui est corroboré, dans la mythologie Shinto, par le fait mythique que le dieu du Feu fut décapité par son père. La mythologie shinto fait donc également état d’un principe manquant ou non visible (décapitation) lié au feu et qui est essentiel puisqu’il s’agit de la tête, siège de l’intelligence et de la connaissance. Rien n’empêche d’identifier ce "feu caché" aux phosphènes, pour la formation desquels il faut faire face à un "feu visible" puisque pour les Indo-européens, Mitra et Varuna, bien que distincts, étaient inséparables l’un de l’autre et que physiologiquement, la fixation d’une source lumineuse produit systématiquement des phosphènes. De plus, Izanami pourrait très bien correspondre à la notion d’univers spirituel puisque la naissance nous coupe du monde spirituel, ce qui s’exprime dans le mythe par la mort d’Izanami, ou plus exactement la perte du contact avec le monde de l’esprit. Dans ce cas, Izanagi correspondrait à la contrepartie matérielle de l’Univers. La notion de Dieu du Feu serait alors l’expression d’un principe intermédiaire entre les deux mondes et permettrait, grâce à l’action de la lumière sur le cerveau, d’accroître les capacités intellectuelles et créatrices mais aussi la capacité de percevoir des plans imperceptibles à nos sens physiques. Si nous relisons librement cette symbolique, nous comprenons qu’il existe, dans le feu physique, un principe non matériel agissant sur l’intelligence et la connaissance. Et à partir des éléments de la culture Arya que nous avons rappelés, nous pouvons ajouter ceci : ce principe donne également accès à ce que toutes les traditions ont appelé "les mondes invisibles" ; il est le fondement de tous les mysticismes. Ce survol des religions asiatiques, qui ne peut être exhaustif, montre à travers différents aspects et audelà des doctrines, une constante dans la pratique de rites et de cultes : ils tous liés à la lumière. L’étude du Phosphénisme permet de comprendre certains symboles contenus dans les mythes. Les mythes ont pour but de frapper l’esprit et de faire perdurer à travers les siècles certaines notions et pratiques. Ils sont une somme d’informations. Si au lieu de disserter sur les symboles, on cherchait à comprendre la relation qui existe entre eux et l’individu, nul doute qu’on accèderait à une connaissance très profonde de l’être humain. Si toutes les cultures et toutes les religions reposent sur

les mêmes fondements, c’est parce que les humains sont les mêmes partout et qu’ils ont été semblables de tout temps. Et c’est là que se situe la véritable TRADITION : ce qui est commun à toute l’Humanité, quels que soient le lieu, l’époque où elle s’est développée et la forme que prennent ces connaissances. Le Phosphénisme permet également d’expliquer certaines pratiques qui nous paraissaient étranges jusqu’alors. Associés aux cultes solaires et aux cultes du feu, on retrouve toujours des chants, des danses, de la musique, des prières ou des invocations. C’est l’utilisation du RYTHME, notion essentielle dans la pratique du Phosphénisme car sans support rythmé, faire des phosphènes ne développe rien. C’est pourquoi, dans le mythe d’Amaterasu, l’importance du rythme est soulignée par la planche résonnante qui correspond aux instruments de percussion. Les tambours sont sacrés dans bien des cultures car ils créent des vibrations qui se répandent dans tout le corps. Lorsqu’on est porté par un rythme physique, celui-ci imprègne la pensée, ce qui provoque un état d’hyperconscience par synchronisation des rythmes cérébraux voire des états de transe et d’extase initiatiques. Cet état se caractérise par la sensation subjective de baigner dans des rythmes, dans la lumière et par des perceptions riches et très nombreuses, celles-ci ne relevant aucunement de l’imagination (sensations visuelles, auditives, cénesthésiques...). Le mythe fait également état de la danse d’une déesse, une danse sacrée qui relie les danseurs au monde de l’esprit, comme dans le cas de bien des danses africaines qui ont pour but de faire prendre conscience de "l’Àme de la Forêt" ou encore des danses de derviches tourneurs qui provoquent la sensation d’extériorisation de la conscience hors du corps. Le rythme se rencontre aussi dans la prière de la religion Shinto qui consiste à lire les noms des Kamis contenus dans le Kojiki. En outre, lorsque le prêtre prie, il fait face à un feu et se balance tout en scandant le nom des cent huit dieux du panthéon shinto ce qui constitue un mantra très efficace qui produit des synchronisations neurologiques puissantes et qui permet donc de déclencher de nombreux phénomènes… De même, la pratique de la méditation sans support rythmé n’apporte que les bienfaits d’une discipline mentale, mais cela ne permet pas un travail en profondeur. Rythme et phosphène vont de pair et stimulent les fonctions rythmiques du cerveau et du système nerveux dont nous ne nous servons pas par ignorance. Le mot méditation vient du latin méditatio qui veut dire exercice, donc travail mental. Dans le cadre initiatique, la méditation consiste à rythmer la pensée en fixant une source lumineuse directe ou indirecte. Dans la pratique des arts martiaux, ce sont les enchaînements de mouvements et les kiaïs qui donnent le rythme ; les katas, par exemple, sont une étude rythmique parfaite à associer aux phosphènes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si au début de certains katas, le pratiquant symbolise le soleil par un mouvement circulaire des bras. Il arrive aussi que les mains viennent se placer au niveau des yeux et forment un triangle par lequel le pratiquant fixe le soleil. Dans la pratique du Kyû-do ou plus exactement Shadô, le tir à l’arc japonais, le dojo ouvre sur l’extérieur, donnant accès aux cibles. Une des règles du dojo est de maintenir le plancher "toujours rigoureusement propre et luisant". Avant le tir proprement dit, de longs moments sont consacrés à la méditation et celle-ci s’effectue les yeux mi-clos. Le regard se porte donc sur les reflets du ciel sur le plancher lustré. L’exécution du tir n’a lieu qu’à partir du moment où le pratiquant se trouve dans un état d’hyperconscience, état dû à cette fixation. Si l’on veut retrouver le sens profond des arts martiaux, il est donc essentiel de les pratiquer avec le principe qui leur a donné naissance, c’est-à-dire en introduisant le rythme et les fixations de sources lumineuses. C’est cette pratique traditionnelle, puisque constante, qui a produit bien des grands Maîtres.

ASTROLOGIE ET PHOSPHÉNISME L’astrologie est l’ensemble des systèmes de croyances organisés en vue d’obtenir des renseignements sur les phénomènes terrestres à partir de l’observation des phénomènes célestes. Particulièrement populaire, elle est aussi extrêmement controversée. Certains astrologues limitent leur pratique à la description de la personnalité, d’autres indiquent les grandes orientations d’une vie, d’autres enfin prédisent l’avenir. Les planètes tournent autour du soleil dans un même plan appelé plan de l’Ecliptique. Une bande de 17° est ainsi définie : le zodiaque. C’est à l’intérieur de cette bande que s’effectuent les mouvements planétaires. Le zodiaque a été découpé en douze parties égales qui correspondent aux signes astrologiques. THEME ASTRAL Cela commence par le calcul de votre ciel de naissance, c’est-à-dire la position des planètes de notre système solaire et l’orientation de la Terre à l’heure précise de la naissance. Ceci définit une ligne formée par l’horizon qui coupe le plan de l’Ecliptique en deux points : l’ascendant et le descendant. Deux autres points ont leur importance : ce sont le zénith, milieu du ciel et le nadir, fond du ciel. Ces quatre points permettent de déterminer douze secteurs ou maisons qui servent de point de départ à l’analyse astrologique. On analyse ensuite la position des planètes dans les signes et dans les maisons. Les angles qu’elles forment, ou aspects, ont une influence positive, négative ou neutre. D’après une ancienne tradition ésotérique, l’Homme est dans son milieu comme la Terre dans le cosmos : "Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". En étudiant le macrocosme, les positions et les cycles planétaires, on peut donc avoir des indications sur le microcosme humain. Le thème astral révèle les points forts et les points faibles d’une destinée, mettant en lumière des mécanismes dont l’individu n’a pas forcément conscience et qui pourraient apparaître comme une fatalité. Le docteur Francis Lefebure, médecin et chercheur français a développé une méthode de développement personnel fondée sur l’utilisation systématique des phosphènes : le Phosphénisme. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière frappant la rétine. La pratique du Phosphénisme permet d’échapper à la fatalité par le travail sur soi. Après de nombreuses années, l’individu a tellement évolué que le thème astral paraît caduc. Daniel Stiennon : "Dernièrement, j’ai demandé à plusieurs amis astrologues de faire mon thème astral. À ma grande surprise, leur travail décrivait la personne que j’aurais pu être si je n’avais pas pratiqué le Phosphénisme et surtout la méditation gyroscopique. La pratique de l’éveil de la Kundalini par la méditation Gyroscopique tend à adoucir et même, au fil des années, à effacer complètement certains défauts, au point où je ne me suis même pas reconnu dans ces analyses."

Le Phosphénisme permet à l’individu d’entrer en contact avec les couches les plus profondes de sa personnalité et d’influencer certains mécanismes internes de manière positive. Le docteur Lefebure a inventé le Gyrascope, machine à faire monter Kundalini. Cet appareil a une action profonde sur la conscience qui peut être comparée à l’effet d’une centrifugeuse. La centrifugation d’un liquide permet de séparer les éléments lourds, qui se retrouvent projetés vers l’extérieur, des éléments légers qui, par réaction sont concentrés au centre. De la même manière, la méditation gyrascopique purifie la conscience. Les pensées les plus lourdes sont écartées au profit de pensées plus élevées. En astrologie, les maisons dérivées nous donnent la signification de la libération engendrée par les techniques spirituelles, dont le Phosphénisme. À titre d’exemple, les ondes (rythmes engendrés par les techniques phosphéniques, signe du Verseau maison 11) correspondent bien à la maison 8 (mort), la maison 4 (karma, actions passées). Le grand triangle Maisons 12/8/4 laisse présager que c’est bien en détruisant le karma (M4) que les pouvoirs occultes surviennent et conduisent naturellement à la libération (signe du Scorpion M8), puis à la fusion (signe du Poisson M12) avec l’illimité. Le son répétitif (mantra) est réputé pour arrêter les pensées (vrittis). La Maison 2 (le signe du Taureau, le son) est bien l’ennemi caché de la Maison 3 (le mental). Ajoutons que le Phosphénisme permet d’affiner son intuition et de choisir les bonnes techniques pour domifier et interpréter les thèmes généthliaques et les horaires. En cela, c’est un outil incomparable.

ATLANTIDE ET PHOSPHÉNISME ATLANTIDE - Atlantis : mystère de l’atlantide. L’histoire d’Atlantide expliquée. L’Atlantide à la portée de tous. Dernière découverte incroyable sur l’Atlantide. Visiter sans aucun danger l’Atlantide. Tout le monde peut visiter l’Atlantide et sans danger. Depuis 2 000 ans, l’histoire de l’Atlantide (la capitale de l’Atlantide est Atlantis ou Poséïdonis) a été l’objet des spéculations les plus diverses. Selon Platon (IVe siècle av JC), ce récit proviendrait des archives des prêtres Égyptiens de la ville de Saïs. Platon fut le premier à parler de l’Atlantide dans deux dialogues : le Timée et le Critias. Il situe la fin tragique de l’Atlantide dans les années 9 500 av JC. Dans le Timée, Platon présente le récit de l’engloutissement de l’Atlantide comme une histoire vraie. Le philosophe se sert ensuite de cet événement pour développer une vision utopique de la cité idéale, précipitant de nombreuses controverses au sujet de son récit : est-il fondé sur une vérité historique ou sert-il simplement d’arrière plan à une discussion philosophique ? En l’absence de données archéologiques ou géologiques, les spéculations innombrables sur le mythe de l’Atlantide ne sont basées que sur le témoignage du philosophe grec. De nombreuses localisations ont été proposées par les partisans d’une Atlantide réelle : les Açores, Santorin, les îles du Cap Spartel, etc. Aucune de ces localisations ne correspond, ni en lieu ni en date, aux propos du prêtre égyptien rapportés par Platon. Tout porte à croire que l’Atlantide est un mythe.

Plutôt que de se perdre dans un débat éculé au sujet de la réalité physique de l’Atlantide, il nous semble plus pertinent d’analyser l’hypothèse d’une Atlantide mythique à la lumière des découvertes en physiologie cérébrale d’un médecin et chercheur français : le Docteur Francis LEFEBURE. Ses découvertes lui ont permis de comprendre de manière scientifique certains mécanismes cérébraux liés aux rêves, mais aussi aux visions mystiques et au dédoublement, permettant d’appréhender de manière directe les mondes invisibles ou subjectifs de la conscience. Quel sens faut-il donner au mot mythe ? Les mythes sont-ils de simples affabulations, fruits des spéculations d’esprits primitifs ? Ou bien les mythes sont-ils liés à une couche profonde de la conscience de l’humanité ? Ici, réalité objective et réalité subjective s’affrontent. Toutes les expériences psychiques ou spirituelles relèvent du domaine subjectif. Le Docteur LEFEBURE l’a formulé ainsi : "Celui qui recherche l’objectivité sera déçu, celui qui recherche au contraire la subjectivité s’apercevra un jour que ses expériences sont objectives". Souvenez-vous par exemple d’Einstein qui a découvert la loi de la relativité complexe, en rêvant qu’il se trouvait sur une sphère avec d’autres sphères tournant autour de lui. Ce rêve d’apparence banale l’a amené à une découverte révolutionnaire qui influence encore notre connaissance du macrocosme. Le phénomène subjectif le plus connu est le rêve. Subjectif, car nous sommes les seuls témoins du contenu de nos rêves, et nous ne pouvons apporter aucune preuve de ce que nous percevons quand nous rêvons. Si plusieurs personnes décrivent un même phénomène subjectif, il devient obligatoirement objectif. Quand beaucoup plus de personnes feront des expériences mystiques, celles-ci passeront à leur tour dans le domaine objectif. Mais le "monde de l’esprit" restera toujours du domaine des phénomènes subjectifs, sans lien avec la matière. L’univers subjectif des "expériences" n’est pas du domaine objectif de la science actuelle. Alors, pourquoi dénigrer le mythique ? Il est beaucoup plus porteur de s’en inspirer, pour faire descendre grâce et poésie dans notre monde matériel. Les exercices proposés par le Docteur LEFEBURE peuvent justement nous permettre de réaliser ce genre d’expériences. La pratique de la pensée rythmée augmente notre énergie personnelle. Ensuite, c’est à nous de décider dans quel but et de quelle manière nous voulons utiliser cette énergie. En pratiquant le Mixage Phosphénique, nous pouvons diriger notre énergie. C’est en plaçant des pensées dans les phosphènes que l’on dirige ses rêves. L’exercice est simple et consiste à visualiser une image ou un concept donné à l’intérieur d’un phosphène. En répétant ce processus un nombre de fois suffisant, on ne tarde pas à faire des rêves, à avoir des extensions de conscience en rapport avec cette image ou ce concept. "Le chemin le plus court d’un point à un autre n’est pas la ligne droite, mais le rêve", dit Jean-Jacques Beineix. On peut aussi utiliser un support visuel pour améliorer ses visualisations et s’inspirer encore plus profondément de son thème de méditation. Si l’on travaille sur le thème "Atlantide" par exemple, on peut placer un aquarium près de son lit. En déposant un peu de sable et une statue à moitié enfouie au fond de celui-ci, on peut, de manière simple, convoquer des impressions d’Atlantide. Les extensions de conscience produisent souvent des images de fonds marins. La conscience ayant du mal à s’adapter à ce milieu peu familier, le cerveau a tendance à greffer des images connues sur ce milieu aquatique : un mélange entre bâtiments et fonds marins, par exemple, donne l’impression d’une cité engloutie. Il est fort possible que les Grecs anciens voyaient, eux aussi, des images oniriques de cités englouties, qui sont probablement le fondement de la légende d’Atlantis, ou de celle d’Ys chez les Celtes, grands pratiquants des extensions de conscience.

Atlantis : Compte-rendu d’expériences réalisées par Daniel STIENNON "Dans les années 90, un Phosphéniste m’avait offert deux petites tortues d’eau avec un tout petit aquarium afin de créer une petite ambiance dans mon bureau du 3 rue de la Chapelle. Souhaitant leur donner un peu plus d’espace vital, je leur ai acheté un aquarium un peu plus grand. Bien nourries, elles se sont mises à grossir et, très vite, elles ont manqué d’espace. Afin qu’elles ne soient pas confinées, j’ai opté pour un aquarium de 120 litres. Ce que je ne savais pas, à l’époque, c’est que les tortues d’eau se développent en fonction de leur espace vital, et de petites tortues pas plus grandes qu’une pièce de monnaie, peuvent en peu de temps atteindre trois kilos. Indépendamment de ces considérations de poids, les tortues demandent un espace vital aménagé. J’ai entrepris de décorer l’aquarium en tapissant le fond de jolis petits cailloux, des pierres et de quelques statuettes. Le soir, je passais un peu de temps à contempler leurs déplacements dans l’aquarium. Résultat : Imprégné des rythmes phosphéniques, j’ai fait plusieurs rêves dans lesquels je survolais des étendues d’eau. Ensuite, j’ai eu l’idée de me déplacer sous l’eau. Une fois, alors que je traversais l’Atlantique, m’est venu une pensée : "Et si j’essayais de descendre plus bas dans les abysses". Au même instant, je me retrouvai dans un décor sans rapport avec la réalité. J’avais l’impression de percevoir simultanément les fonds marins et une cité engloutie. Je me déplaçais avec les poissons au milieu des bâtiments et des immeubles. Beaucoup étaient recouverts d’algues, mais je pouvais encore deviner leur structure. La pratique du rythmo-phosphénisme engendre des rythmes dans le cerveau qui permettent à la pensée une forme de communication avec le subconscient (nommé astral en ésotérisme). Cet univers où baigne la pensée est essentiellement composé de perceptions rythmiques mais pour ne pas déstabiliser le débutant en "voyage astral", le cerveau traduit ces perceptions en images. Dans le cas de mon expérience aquatique : perception d’un milieu aquatique (milieu avec lequel je n’étais pas familiarisé, n’ayant jamais fait de plongée sous marine) et d’un milieu urbain, plus familier pour le Parisien que j’étais. Remarquons simplement, que mon cerveau avait pris soin de recouvrir d’algues ces images urbaines afin de mieux les intégrer au milieu aquatique. Les possibilités du cerveau sont vraiment incroyables. Et si l’Atlantide n’était qu’un mythe sorti tout droit de l’expérience psychique d’un prêtre égyptien ? Avouons que ceci ouvrirait des perspectives et ferait passer l’Atlantide du monde du mythe auquel certains scientifiques le confinent, au monde de la réalité subjective, ce qui serait bien plus grandiose

car chacun pourrait ainsi entrer en contact avec une « Atlantide » enfouie quelque part dans son imaginaire." (Daniel Stiennon) Il faut comprendre que durant les expériences de dédoublement ou d’extension de conscience, le cerveau interprète des sensations abstraites de manière imagée. L’énergie étant purement abstraite, le cerveau a besoin d’inventer des formes concrètes pour l’interpréter. Ces images sont complètement personnelles, et leur décryptage est délicat et peu utile. Il est donc sain de considérer ces expériences comme un cinéma intérieur, que l’on peut enrichir par la pratique des exercices de Phosphénisme. Ce qui compte réellement, ce sont les échanges énergétiques qui ont lieu la nuit. Comme ils sont complètement abstraits, il est difficile et même potentiellement dangereux de les interpréter abusivement. Mieux vaut garder un peu de réserve, et profiter simplement, mais sainement, de ces magnifiques expériences oniriques, tout en sachant que leur nature profonde est liée à des plans de conscience qui nous dépassent totalement. Ce monde nocturne est LE paradis perdu. C’est l’âge adulte qui nous en sépare, au plus grand désespoir de l’enfant qui demeure en nous. Pourtant, en plus de notre vie diurne passée à surmonter les difficultés de l’existence matérielle, nous avons tous la possibilité de retrouver nos rêves d’enfant, et de mener ainsi une deuxième vie, la nuit, dans le monde mythique des rêves. Les bandes dessinées ou comics américains mettent en scène des super-héros aux pouvoirs incroyables, et sont une excellente représentation de ce clivage jour/nuit, monde matériel/monde spirituel. Ces héros présentent en général une dualité : un personnage tout à fait normal, un peu gauche et limité comme tout être humain, se transforme la nuit en un alter-ego aux super-pouvoirs, à qui rien n’est impossible. C’est un peu une représentation de la condition humaine : un monde matériel difficile, plein de frustrations, en opposition avec un monde spirituel sublime, sans limites, où la pensée peut tout créer. Vous aussi, devenez le héros que vous rêviez d’être quand vous étiez enfant. Profitez pleinement du spectacle intérieur des extensions de conscience et réveillez vous transfiguré chaque matin. Avec le Phosphénisme, découvrez le pouvoir qui sommeille en vous. Note de Daniel STIENNON L’histoire d’Atlantide expliqué scientifiquement, peut-être bien. Atlantide secret de la ville légendaire. "Les auteurs de bandes dessinées de super héros de type Marvel ou DC ont vraisemblablement connu des rêves d’envol lorsqu’ils étaient enfants. Ils ont retranscrit leurs expériences dans les scénarios de leur œuvre. Très tôt au cours de mon entraînement aux exercices de pensée rythmée, j’ai découvert que dans mes rêves d’envol, il existait un élément déclencheur qui m’était propre. Il me fallait d’abord marcher, puis courir de plus en plus vite comme The Flash. Une fois en vol, je me suis aperçu que si je tendais un bras, j’allais plus vite et que si je tendais les deux bras, j’atteignais une vitesse vertigineuse. Au moment de la sortie de Superman 1, j’ai réalisé que j’utilisais la même technique que lui."

AURA ET PHOSPHÉNISME L’aura, troisième phase du phosphène ou quatrième lumière. Dans l’obscurité, allongé sur votre lit, les yeux fermés, laissez vous aller à l’observation de votre champ visuel. LA PERCEPTION DES AURAS

L’aura, troisième phase du phosphène ou quatrième lumière Il n’est pas utile de pratiquer le Phosphénisme pour observer des couleurs dans son champ visuel. Dans l’obscurité, allongé sur votre lit, les yeux fermés, laissez vous aller à l’observation de votre champ visuel. En général, au bout d’une demi-heure surviennent des luminosités puis des plages de couleurs bleues, roses, jaunes, violettes. Pour observer ce phénomène, certains lamas tibétains restent enfermés dans une pièce complètement obscure, des mois, voire des années… Le but de cette pratique est de voir une lumière qui n’est ni physique, ni imaginaire : une lumière spirituelle. Alexandra David-Neel note que méditer dans les ténèbres est une pratique connue dans l’Inde et dans la plupart des pays bouddhistes. Grâce aux travaux du Docteur LEFEBURE, il n’est nul besoin de consacrer autant de temps à cette pratique si l’on maîtrise bien toutes les phases du phosphène. La pratique du Phosphénisme permet de développer l’intuition. Le cerveau, semblable au radar, émet une onde : celle-ci se réfléchit sur l’objet et revient porteuse d’informations. Le principe du radar repose sur la localisation des obstacles par l’écho. C’est ainsi que les chauve-souris et les dauphins appréhendent le monde. Nous ne serons donc pas étonnés de retrouver ce principe de perception subtile chez l’homme. La vision des auras relève de ce mécanisme. Elle consiste en la projection de son chaos visuel qui revient sous la forme d’un phénomène de voyance. Est-il possible de photographier l’aura ? Les photos KIRLIAN ne rentrent absolument pas dans le domaine de la recherche initiatique, l’effet KIRLIAN se limitant à mesurer les champs de force électromagnétiques. Le seul intérêt qu’elles puissent avoir est d’ordre thérapeutique. L’aura, telle qu’elle est décrite par les occultistes, n’est autre que la troisième phase du phosphène : la lueur diffuse. Les effluves ainsi perçus dans le champ visuel peuvent être interprétés et servir d’élément déclenchant pour les phénomènes de voyance et de clairvoyance. Comme les cartes ou n’importe quel autre support, la lueur diffuse provoque des intuitions, des flashes, si l’on se concentre dessus. Quant à la véritable AURA, elle n’est perceptible qu’en cas de dédoublement. Cette forme de perception reste toutefois assez rare. Les différentes couches de l’aura ou du chaos visuel Première couche : la plus lumineuse (lueur diffuse dense), appelée aussi corps éthérique Deuxième couche : une couche plus grisâtre (lueur diffuse), appelée aussi corps astral Troisième couche : perception et organisation du chaos visuel, appelée aussi corps mental Mieux comprendre ce qu’est l’aura et comment voir l’aura L’aura que l’on perçoit autour d’une personne est créée par notre cerveau. C’est la troisième phase du phosphène, appelée “lueur diffuse” qui se surimpose à l’image que nous avons du sujet observé. Exercice préliminaire : Vous allez faire la chasse aux détails du chaos visuel pendant une durée de 45 minutes. Pour cela, éteignez les lumières de votre pièce et installez-vous confortablement dans un fauteuil ou allongez-vous sur votre lit ; mettez un bandeau oculaire. Fermez les yeux et observez votre champ visuel.

Puis après un moment d’observation notez que votre champ visuel n’est pas totalement obscur, contrairement à ce que l’on pourrait croire, et qu’il s’y trouve des taches lumineuses et colorées. Exercice de perception des auras Demandez à votre sujet de se placer devant un mur blanc. Fixez un point imaginaire à 3 ou 4 centimètres au-dessus du sommet de son crâne en gardant les yeux dans le vide et en vous efforçant de ne pas bouger les globes oculaires. Cette luminosité n’aura pas la même intensité si vous demandez au sujet de penser à ses pieds ou à sa tête. Vous observerez que l’aura atteint son maximum de luminosité si vous demandez à votre sujet de prier ou de penser très fortement que Dieu se trouve au-dessus de lui. Certains perçoivent également des couleurs autour de la personne ; ils peuvent voir apparaître des images et des scènes liées à la vie de la personne (organisation du chaos visuel). À titre de contre-expérience, observez l’aura d’un objet. Choisissez plutôt un objet de forme circulaire car son aura est plus facilement perceptible par un débutant. Notez que l’aura d’un objet apparaît de façon uniforme et immuable, alors que l’intensité de l’aura d’une personne varie en fonction de la nature de ses pensées.

CASTANEDA ET PHOSPHÉNISME Carlos Castaneda, jeune éthnologue de l’université de Californie, voulait consacrer sa thèse aux plantes hallucinogènes du Mexique. CASTANEDA Carlos Castaneda, jeune éthnologue de l’université de Californie, voulait consacrer sa thèse aux plantes hallucinogènes du Mexique. C’est lors d’un voyage dans ce pays qu’il rencontre Don Juan, un vieux sorcier yaqui, qui entreprend de l’initier à la tradition toltèque. Castaneda raconte cette initiation dans une série de livres très populaires, dépassant largement le cadre académique de l’éthnologie. Au cours de ces ouvrages, Castaneda mentionne différents exercices qui lui sont enseignés par son maître, et qu’il a ensuite regroupés dans une méthode qu’il a nommée "tenségrité". Dans cette brève analyse, nous nous proposons d’interpréter l’un de ces exercices à la lumière des découvertes du Dr LEFEBURE sur la physiologie cérébrale. Dans Le Second Anneau de Pouvoir, publié pour la première fois en 1977, Castaneda décrit un exercice qu’il pratique avec d’autres initiées (la Gorda, Lidia, Rosa et Josefina), comme il leur a été enseigné par leur maître, le Nagual Don Juan. "Elle (la Gorda) posa la main sur mon carnet de notes et me dit que nous avions devant nous une journée terriblement chargée : il nous fallait emmagasiner de l’énergie pour pouvoir tenir le coup. Il nous fallait donc nous alimenter en énergie avec la lumière du soleil. Elle me dit qu’étant donné les circonstances, il nous fallait prendre la lumière du soleil avec l’œil gauche. Elle se mit à déplacer sa tête d’un côté à l’autre tout en regardant directement dans le soleil à travers ses yeux mi-clos. Un moment plus tard, Lidia, Rosa et Josefina se joignirent à nous. Lidia s’assit à ma droite. Josefina prit place à côté d’elle, tandis que Rosa s’asseyait à côté de la Gorda. Nous avions tous le dos appuyé contre des poteaux. J’étais au milieu de la rangée. C’était une belle journée. Le soleil était juste au-dessus de la chaîne de montagnes au loin. Elles se mirent à déplacer la tête en parfait synchronisme. Je me joignis à elles et j’eus le sentiment d’avoir moi

aussi synchronisé mon mouvement avec le leur. Elles continuèrent ainsi pendant environ une minute, puis elles s’arrêtèrent. Elles portaient toutes des chapeaux, dont elles utilisaient le bord pour se protéger le visage du soleil quand elles ne baignaient pas leurs yeux dans sa lumière. La Gorda m’avait fait mettre mon vieux chapeau. Nous restâmes ainsi une demi-heure environ. À ce moment-là, nous répétâmes l’exercice un nombre incalculable de fois. J’avais l’intention de faire, pour chaque fois, un trait sur mon carnet, mais la Gorda, le plus naturellement du monde, poussa mon carnet hors de ma portée." Cet exercice décrit par Castaneda, est très similaire à l’exercice de balancement latéral enseigné par le Dr LEFEBURE. La différence principale se situe dans le fait que Castaneda et les autres initiées de Don Juan fixent le soleil avec l’œil gauche, mais nous reviendrons sur ce point un peu plus tard. La fixation d’une source lumineuse suffisamment puissante entraîne la production d’un phosphène. Les phosphènes sont les taches de couleurs changeantes que l’on perçoit les yeux fermés après avoir fixé brièvement une source de lumière. Ils correspondent à ce que les ophtalmologues appellent images de persistance rétinienne ou post-images. Les phosphènes ne sont pas simplement dus à un travail de la rétine, mais (comme le Dr LEFEBURE l’a démontré) ils sont en fait une énergie émanant du cerveau. C’est grâce à l’étude des phosphènes que le Dr LEFEBURE a pu mettre au point un ensemble de techniques permettant un développement efficace de l’énergie personnelle. En 1934, à l’age de 18 ans, Francis LEFEBURE, comme Castaneda, a été initié par un maître : Arthème Galip (un diplomate ukrainien), qui a déclenché par imposition des mains, toute une série de phénomènes puissants que le Dr LEFEBURE rapporte dans "Expériences Initiatiques" tomes 1 à 3. En parallèle à cette transmission d’énergie, Galip a enseigné à Francis LEFEBURE une série d’exercices sensés, par leur pratique, entretenir la force transmise par cette imposition des mains. Ces exercices se situaient dans une tradition zoroastrienne, enseignée à Galip lors d’un séjour dans un temple de cette obédience. Ces techniques comportaient notamment des exercices de balancement de la tête. Malheureusement, le mode opératoire préconisé par Galip n’apportait pas que des effets bénéfiques. La manière de pratiquer les balancements enseignée par Galip était suffisamment erronée pour déclencher des effets indésirables, créant ainsi un paradoxe entre les effets bénéfiques de son imposition des mains et les effets négatifs des exercices qu’il enseignait. Ce n’est qu’en 1959, à l’occasion de sa rencontre avec Pak Subuh, un mystique indonésien, que le Dr LEFEBURE fit une découverte cruciale qui lui permit de comprendre de manière scientifique les effets des différents modes de balancement de la tête. Il nomma cette découverte l’EFFET SUBUD. Extrait de L’exploration du cerveau par les oscillations des phosphènes doubles : "À l’occasion du passage en France de l’Indonésien Pak Subuh, nous avons étudié les mouvements de tête qu’il pratique et que nous savions appartenir à une vieille tradition javanaise. Ces exercices ressemblent fort aux techniques initiatiques zoroastriennes dont nous avions eu connaissance par notre maître Arthème Galip ; elles en diffèrent pourtant par quelques nuances. Nul doute que des mouvements de la tête, pratiqués assidûment, n’agissent sur la masse cérébrale et, par suite, sur l’état de conscience du sujet. Mais, de toutes les variantes traditionnelles, lesquelles sont favorables ? Si deux modalités permettent d’obtenir de bons résultats, quelles différences y a-t-il entre ces résultats ? Comment avoir une connaissance relativement objective de l’action de chacune puisque les électroencéphalogrammes exigent l’immobilité complète ? Nous avions déjà pris des électroencéphalogrammes avant et après des balancements, et nous connaissions leur effet réparateur sur le cerveau, effet comparable à celui du sommeil. Mais comment savoir, avec plus de précision que par la seule observation de nos pensées, ce qui se passe pendant les balancements ? Telles étaient à cette époque les questions qu’une fois de plus nous nous posions. Pour les résoudre, nous avons eu alors l’idée d’utiliser les phosphènes. Nous avions déjà étudié leur réactivation par l’attention, et aussi certains de leurs liens avec l’imagination. Nous avons pensé à

rechercher l’action que peuvent avoir sur eux les mouvements de la tête. Nous avons découvert aussitôt un phénomène absolument stupéfiant et certainement imprévisible ; à notre connaissance, il n’a jamais encore été signalé par aucun auteur, bien qu’un enfant eût pu le découvrir en s’amusant. D’une distance de deux mètres, regardons pendant une minute une lampe ordinaire, puis éteignons là et restons dans l’obscurité. Attendons la fin de la phase de latence et du stade confus. Dès que le phosphène est formé, balançons la tête à une vitesse moyenne : nous voyons le phosphène se balancer à la même vitesse que la tête. Recommençons l’expérience, mais, cette fois, balançons la tête très rapidement : LE PHOSPHENE SEMBLE RESTER FIXE SUR L’AXE MEDIAN DU CORPS. Balançons maintenant la tête très lentement : le phosphène paraît se balancer un peu, MAIS MOINS QUE LE CORPS. Ainsi, il existe un rythme, et un seul, qui favorise les associations de sensations - ou tout au moins les permet - , les autres rythmes brisant ou diminuant ces associations. Cette opposition inattendue entre les déplacements des phosphènes selon que le rythme des mouvements de tête est moyen ou rapide, nous l’avons appelée EFFET SUBUD, en souvenir des circonstances de sa découverte. L’effet Subud est la dissociation entre les mouvements de la tête et les mouvements du phosphène lorsque les mouvements de la tête sont rapides. Ce seul fait possède déjà une portée neurologique et pédagogique considérable. Il ouvre la porte à une nouvelle branche de la connaissance humaine : la neuro-pédagogie." Cette découverte donna au Dr LEFEBURE, l’idée d’étudier ce qui se passe si l’on produit un phosphène dans chaque oeil séparément. Pour ce faire, le Dr LEFEBURE mit au point l’appareillage suivant : les yeux séparés par un séparateur de champ visuel (une simple plaque de carton suffit), on utilise deux lampes, allumées alternativement au rythme de deux secondes par côté, pour produire un phosphène double, c’est-à-dire un phosphène dans chaque oeil. Les phosphènes ainsi produits apparaissent alternativement, durant en moyenne six secondes à droite, puis six secondes à gauche, et ainsi de suite de vingt à trente fois. Cette alternance des phosphènes doubles est due à un travail rythmique de l’encéphale, plus précisément à une alternance du travail des hémisphères cérébraux. Pratiquant cette expérience à différents moments de la journée, le Dr LEFEBURE s’aperçut que sa propre alternance cérébrale était beaucoup plus régulière le matin au réveil, après une bonne nuit de sommeil, que le soir après une journée de travail. Sa conclusion fut que certaines conditions améliorent l’alternance cérébrale, alors que d’autres la dérèglent. Une alternance cérébrale régulière étant la marque d’un bon état du cerveau, le Dr LEFEBURE énonça une nouvelle loi de physiologie cérébrale : "Tout ce qui facilite l’alternance cérébrale améliore le travail intellectuel et tout ce qui améliore le travail intellectuel facilite l’alternance cérébrale". L’application de cette loi déboucha sur la mise au point d’une technique d’exploration cérébrale révolutionnaire : la cervoscopie. À un niveau purement médical, la cervoscopie permet de mesurer précisément l’impact sur le cerveau de différents paramètres : activités physiques, régimes alimentaires ou traitements par médicaments, par exemple. De même, la cervoscopie permet d’analyser les effets sur le cerveau des exercices initiatiques et de leurs différentes variations. Passés ainsi au crible de la cervoscopie, les exercices initiatiques perdent leur empirisme, et peuvent donc être améliorés scientifiquement. Cette connaissance a permis au Dr LEFEBURE d’affiner et de corriger les exercices qui lui avaient été enseignés par Galip, ainsi que d’autres empruntés à différentes traditions, résultant dans la création d’un yoga scientifiquement amélioré : le Phosphénisme. On retrouve des exercices de balancements de la tête dans un grand nombre de traditions pourtant disséminées partout dans le monde, attestant ainsi de l’universalité de cette pratique. La tradition yaqui décrite par Castaneda, elle aussi inclut des exercices de balancement latéraux de la tête, et ce dans le but d’accumuler de l’énergie ou pouvoir personnel. Tout comme le Phosphénisme, la tradition yaqui

joint les balancements de tête à des fixations de sources lumineuses. Au cours de ses recherches, le Dr LEFEBURE a prouvé que c’est le rythme entretenu dans la pensée, associé au phosphène, qui produit cette énergie. La relation entre rythme et lumière est mystérieuse, et l’étude des phosphènes menée par le Dr LEFEBURE permet de clarifier cette relation. Extrait de Phosphénisme, l’explication scientifique de l’origine des religions : "Rites religieux et rythmes des phosphènes : Lorsqu’on observe un phosphène, on a l’impression qu’il présente une agitation désordonnée. Mais il est possible de faire, en quelque sorte, la dissection du phosphène et de mettre ainsi en évidence, séparément, plusieurs rythmes très réguliers dont les interférences donnent une impression de désordre au premier abord. Cette étude des rythmes des phosphènes présente une grande importance pour comprendre leurs rapports avec les rites religieux. Si l’on pense en même temps que l’on observe un phosphène, la pensée tend à prendre les rythmes naturels des phosphènes, bien que l’on ait, au contraire, l’impression subjective que c’est le phosphène qui s’adapte au rythme de la pensée. On comprend pourquoi la prière avec fixation du soleil a été à l’origine de tous les rites religieux. Le rythme du co-phosphène solaire induit en effet celui de la prière, l’ensemble engendrant dans le corps des courants d’énergie qui s’extériorisent par des danses et des postures." Tous les rites religieux ont donc pour origine la prière associée au phosphène et il n’est donc pas étonnant que des cultures complètement séparées géographiquement et temporellement soient arrivées à des résultats extrêmement proches. L’empirisme, indissociable des pratiques traditionnelles, introduit des variations qui sont plus des imprécisions que de véritables différences de fond. Les différences de climat, de régime alimentaire ou de nécessités premières achèvent de donner une "couleur locale" aux pratiques. La production d’un phosphène avec l’œil gauche seulement, n’échappe pas à cette règle et correspond à une volonté particulière des sorciers yaquis. En effet, on connaît de nos jours les différences de fonctionnalité des hémisphères cérébraux, qui peuvent être résumées dans le tableau suivant : HEMISPHERE GAUCHE Verbal : utilise des mots Analytique : dialectique Rationnel : déduction mathématique Temporel : utilise l’espace et le temps Logique : raisonnement

HEMISPHERE DROIT Non verbal : conscience des choses Synthétique : travaille simultanément Non rationnel : spéculatif, abstrait Atemporel : utopique, imaginaire Intuitif et global : rêves et émotions, artistique, musical et créatif.

Comme il transparaît dans le tableau ci-dessus, l’hémisphère droit est le siège de la pensée artistique et créative, mais il est aussi celui des expériences initiatiques. De plus, la partie droite du corps correspond à l’hémisphère gauche, alors que la partie gauche du corps correspond à l’hémisphère droit (donc l’œil gauche est lié à l’hémisphère droit et inversement). En produisant des phosphènes avec l’œil gauche, les sorciers yaquis cherchent à déclencher des effets bien particuliers en stimulant le cerveau droit. On peut appliquer aux hémisphères cérébraux la notion de tonal et de nagual de Castaneda (tonal = monde matériel / nagual = monde spirituel). L’hémisphère droit est donc celui du nagual, alors que le gauche est l’hémisphère du tonal. C’est la partie gauche qui appréhende le tonal alors que c’est la partie droite qui appréhende le nagual. En regardant le soleil avec l’œil gauche, on stimule l’hémisphère droit et, par conséquent, la relation avec le monde spirituel ou nagual. On comprendra facilement l’intérêt de cette pratique pour le sorcier yaqui. L’intérêt du balancement latéral est qu’il provoque des synchronisations transversales, c’est-à-dire entre les hémisphères cérébraux. Dans Épanouissement cérébral par l’audition alternative, le Dr LEFEBURE explique comment l’audition alternative produit les mêmes effets. L’audition alternative

est un corollaire de la cervoscopie. En effet, si l’alternance cérébrale peut être déréglée par diverses influences, elle peut aussi être améliorée par d’autres. Le principe de l’audition alternative est d’entendre un son tour à tour dans l’oreille droite et dans l’oreille gauche, à l’aide d’un casque stéréo. Ce processus rétabli l’alternance cérébrale et crée des synchronisations transversales en tous points opposées aux synchronisations verticales, responsables des crises d’épilepsie. À partir de ce principe, le Dr LEFEBURE a développé un appareil neurosynchronisateur à audition alternative : l’Alternophone. Extrait de Épanouissement cérébral par l’audition alternative : "Chacune de nos cellules cérébrales est le siège d’une pulsation électrique qui peut être détectée par des microélectrodes. D’habitude, ces oscillations ne sont pas synchrones (c’est-à-dire qu’elles ne sont pas simultanément à leur maximum et à leur minimum). Considérons l’extrémité des cellules nerveuses situées sur l’écorce cérébrale. Puisque leurs oscillations ne sont pas simultanées à un instant donné, l’écorce est une mosaïque de pôles positifs et de pôles négatifs qui s’équilibrent à peu près. La tension neuro-électrique superficielle est très faible comme l’électro-encéphalogramme vient le confirmer. On sait qu’il existe des "crises de synchronisation cérébrales" : des groupes plus ou moins importants de cellules nerveuses se mettent à battre simultanément. Tous les pôles positifs se trouvent du même côté au même moment. L’électro-encéphalogramme détecte alors, des "orages électriques" à la surface du cerveau. Chez le patient, cela se traduit par des crises d’épilepsie ou des phénomènes de la même famille. Même la colère, ou le plus léger énervement, font partie de la même catégorie : phénomènes au cours desquels se produisent des synchronisations nerveuses, comme le prouve le fait que plusieurs groupes de muscles se contractent en même temps. Dans tous les phénomènes de ce type, une zone plus ou moins étendue de l’écorce se trouve à la même polarité au même moment ; les extrémités correspondantes, muscles et organes des sens étant de la polarité opposée. L’oscillation se fait donc dans le sens longitudinal de l’être vivant, considéré en hauteur pour l’homme. Nous pouvons donc appeler ce mode pathologique de synchronisation : la synchronisation longitudinale. On peut provoquer expérimentalement de telles crises de synchronisation longitudinale. Par exemple, des éclairages intermittents simultanés peuvent provoquer, à certaines fréquences, des crises convulsives chez la souris, ainsi que chez certains humains prédisposés. Si, au lieu de faire ces excitations sensorielles simultanées, nous les faisons alternativement à droite et à gauche, nous allons créer également des synchronisations entre certains groupes de neurones. Mais alors, les deux hémisphères, au lieu d’être ainsi à la même polarité, seront de polarités opposées.Ainsi, l’oscillation se fera entre l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit au lieu de se faire entre l’écorce et le muscle. LA SYNCHRONISATION SERA DONC TRANSVERSALE AU LIEU D’ETRE VERTICALE. De plus, il est évident qu’à certains rythmes alternatifs, il se produira une résonance avec les temps d’oscillations propres au cerveau, ce qui augmentera les chances d’action puissante. Mais de toute évidence, PENDANT LA SYNCHRONISATION TRANSVERSALE, LA SURTENSION NEURO-ELECTRIQUE RESULTANT DE CETTE SYNCHRONISATION RESTE DANS L’ORGANE DE LA CONSCIENCE OU ELLE PEUT ETRE UTILISEE A TOUTES FINS DESIRABLES. La "crise de relaxation" remplace ici la crise convulsive, puisque l’énergie, au lieu d’être projetée vers les muscles, se condense dans le cerveau. Cette énergie de synchronisation se forme sur la transversale auditive. Mais de là, elle diffuse à d’autres régions du cerveau, de même qu’un conducteur qui supporte un survoltage laisse échapper des étincelles. La preuve de cette diffusion au cours de

l’audition alternative est donnée par l’intensification du chaos visuel (ou images résiduelles : ce sont les étincelles très brèves et les petites taches très pâles que l’on voit danser devant ses yeux en obscurité) qui survient très souvent environ une demi-heure après le début de l’expérience. Lorsque ces fusées de force pénètrent dans différentes zones du cerveau, elles y provoquent une crise d’hyperfonctionnement, par conséquent de surconscience, puisque le cerveau est l’organe de la conscience. Cette explication rend compte de ce que le sujet doit d’abord s’abandonner au rythme alternatif du son, en évitant de faire fonctionner son cerveau conformément à ses habitudes, ce qui ne pourrait que détruire les synchronisations qui s’amorcent. Vers la fin de la séance, il possède à sa disposition une énergie supplémentaire, qu’il peut alors diriger sur une idée déterminée avant l’expérience. Sa volonté joue alors le rôle de l’aiguilleur envers l’énergie de synchronisation transversale créée pendant la phase passive. En fixant sa pensée, par exemple sur un problème à résoudre, la surtension neuroélectrique qui a eu le temps de se former pendant la période d’abandon au son alternatif est projetée dans le mécanisme cérébral responsable de la recherche de la solution." Le balancement latéral crée donc une énergie supplémentaire dans la masse cérébrale, que la volonté de l’individu peut diriger dans la direction qu’il désire. L’exercice pratiqué par Castaneda et les initiées de Don Juan a le même but : acquérir une énergie supplémentaire pour effectuer un travail particulier (dans ce cas-là, un travail magique). L’exercice de balancement latéral, comme il est décrit par Castaneda, a au moins un autre point commun avec la version établie par le Dr LEFEBURE : La régularité du rythme. En effet, Castaneda semble estimer qu’il soit bénéfique que tous les membres du groupe pratiquent les balancements de manière synchrone. Encore une fois, les découvertes du Dr LEFEBURE pourront nous aider à comprendre scientifiquement l’intérêt d’une telle pratique. Ce schéma situé dans l’ouvrage du Dr LEFEBURE : Épanouissement cérébral par l’audition alternative éclaire adroitement les effets d’une pratique de balancements en groupe de manière synchronisée.

La précision du rythme donnera d’autant plus d’efficacité à cette pratique ; c’est pourquoi le Dr LEFEBURE préconise l’utilisation d’un métronome pour la pratique de tous les d’exercices de pensée rythmée. Dans cette optique, il a crée le Mantratron, une sorte de métronome spécialisé pour les exercices initiatiques, qui améliore de façon significative la pratique des balancements ou de tout autre exercice de pensée rythmée (respiration, mantras, etc.). Un autre point intéressant dans le récit de Castaneda réside dans l’utilisation des chapeaux à large bord. En effet, la fixation du soleil ne doit pas être continue, elle est doit être alternée avec une période d’intériorisation, les yeux fermés. Le port d’un chapeau ou l’utilisation d’un bandeau oculaire permet de créer des conditions d’obscurité favorables à l’intériorisation. L’utilisation de couvre-chefs par les

initiés de Don Juan n’est pas uniquement destinée à protéger le visage du puissant soleil mexicain, mais permet de créer les conditions nécessaires à l’intériorisation et à l’observation du phosphène. Pour conclure cette étude, nous aimerions soulever un point qui sera, nous l’espérons, particulièrement utile à ceux qui veulent se lancer sur les traces de Carlos Castaneda. Dans Le second anneau de pouvoir, Castaneda échange des informations avec les hermanitas (les initiées de Don Juan) au sujet des plantes-pouvoir ou plantes psychotropiques. Ensemble, ils confrontent leurs expériences à ce sujet : "La Gorda expliqua que les plantes-pouvoir n’étaient utilisées que par des sorciers passés maîtres dans leur art. Ces plantes étaient une chose si puissante, que pour pouvoir être manipulées correctement, elles nécessitaient de la part du sorcier l’attention la plus impeccable. Il fallait toute une vie pour entraîner son attention au degré exigé. La Gorda ajouta que les gens complets n’avaient pas besoin de plantes-pouvoir, et que ni les petites sœurs ni les Genaros n’en avaient pris : plus tard cependant, lorsqu’elles auraient porté à la perfection leur art de rêveur, elles les utiliseraient pour obtenir un coup de pouce définitif et total, un coup de pouce d’une telle amplitude, qu’il dépasserait notre entendement… …Je réfléchis un instant au problème. L’effet des plantes psychotropiques avait été terrifiant pour moi. Elles semblaient atteindre en moi un vaste réservoir, et en extraire un monde total. Leurs inconvénients, c’étaient le tribut qu’elles avaient fait payer à mon bien-être physique, et l’impossibilité de contrôler leur effet. Le monde dans lequel elles me plongeaient était rebelle et chaotique. Je manquais de maîtrise - du pouvoir selon les termes de Don Juan - nécessaire pour faire usage d’un monde comme celui-là. Mais si je parvenais à la maîtrise, les possibilités seraient stupéfiantes pour l’esprit… (…) Et ceci m’amène à la chose que le Nagual m’a demandé de vous dire. Il m’a dit qu’en raison de votre vide, il avait dû rassembler votre attention seconde - votre attention du nagual - d’une manière différente de la nôtre. Nous avons rassemblé cette attention à travers le rêve ; et vous, vous l’avez fait avec ses plantes-pouvoir. Le Nagual m’a dit que ses plantes-pouvoir ont rassemblé le côté menaçant de votre attention seconde en un seul bloc, et c’est ça la forme qui sort de votre tête. Il a dit que c’est ce qui arrive aux sorciers quand on leur donne des plantes-pouvoir. S’ils ne meurent pas, les plantespouvoir distordent leur attention seconde en cette forme terrifiante qui sort de leur tête. Maintenant, nous en venons à ce qu’il voulait que vous fassiez. Il m’a dit que désormais vous deviez changer de direction et commencer à rassembler votre attention seconde d’une autre manière, davantage comme nous. Il ne vous faut pas continuer sur le sentier de la connaissance sans avoir équilibré votre attention seconde. Jusqu’ici, votre attention de cette nature chevauchait le pouvoir du Nagual, mais maintenant vous êtes seul. Voilà ce qu’il voulait que je vous dise. - Mais comment équilibrer mon attention seconde ? - Il faudra que vous fassiez du rêve, tout comme nous faisons. Le rêve est le seul moyen de rassembler l’attention seconde sans la blesser, sans la rendre menaçante et terrible. Votre attention seconde est actuellement fixée sur le côté terrifiant du monde ; la nôtre l’est sur la beauté du monde. Il vous faut changer de côté et venir avec nous. C’est cela que vous avez choisi la nuit dernière quand vous avez décidé d’aller avec nous." Plusieurs points de ce récit nécessitent une explication : par "vide" et "complet" Castaneda se réfère à un état énergétique de l’être humain. Cet état "vide" se présente sous la forme d’un trou dans la "luminosité" (ou aura) de la personne. D’après Castaneda, plusieurs facteurs peuvent faire qu’une personne est vide. Les occidentaux, coupés du monde de l’énergie, ont toutes les chances d’être vides une fois arrivés à l’age adulte. Il leur sera donc particulièrement difficile, voire impossible de déplacer ce que Castaneda appelle "point d’assemblage", c’est-à-dire de changer de niveau de conscience. C’est l’utilisation des plantes-pouvoir qui, dans un premier temps, va permettre à Don Juan de déplacer le "point d’assemblage" de Carlos Castaneda, lui permettant d’entrer en contact avec son "attention seconde", c’est-à-dire de pénétrer dans les mondes invisibles du nagual ou plans spirituels. Sans cette

manipulation, Castaneda en tant qu’occidental, ne pourrait même pas se douter de l’existence de ces plans de conscience. Néanmoins, l’utilisation des plantes-pouvoir présente plusieurs inconvénients majeurs : leur effet négatif sur le bien-être du corps physique, l’impossibilité de contrôler leur effet, et le fait qu’elles rassemblent le côté menaçant de "l’attention seconde", la fixant ainsi sur le côté sauvage et terrible du monde, alors que "l’art du rêve" la fixe sur la beauté du monde. Tous les occidentaux qui ont utilisé les plantes psychotropiques comprendront le problème soulevé par Castaneda. "L’art du rêve" est la désignation yaqui du dédoublement ou voyage astral. Don Juan préconise cette méthode pour rassembler l’attention seconde sans la blesser. Néanmoins, comment faire s’il est impossible à la personne de pratiquer "l’art du rêve" ou dédoublement astral ? En effet les rouages du corps énergétique de l’occidental, atrophié par des années de négligence, voire blessé par l’abus d’alcool, sont complètement grippés, résultant dans une impossibilité de déplacer son point d’assemblage sans l’aide puissante mais traumatique des plantes-pouvoir. Heureusement, les travaux du Dr LEFEBURE nous proposent une alternative à l’utilisation de ces plantes. Les mantras rapides ou exercices de pensée au sixième de seconde, en particulier quand ils sont pratiqués en groupe, peuvent favorablement remplacer les plantes-pouvoir et produire des effets rapides et intenses. Ce rythme de six pulsations par seconde, particulièrement porteur, est un des rythmes principaux du phosphène, et c’est le rythme de tremblement du muscle quand il est contracté. Le Dr LEFEBURE le décrit ainsi : "Le tremblement au sixième de seconde, est parfois visible lorsqu’on fixe le soleil qui paraît alors trembler. L’intérêt principal de ce rythme vient de ce qu’il est susceptible d’entrer en résonance avec les oscillations électriques des muscles qui sont au même rythme. Il engendre alors des phénomènes intérieurs d’une beauté fantastique". Dans Le développement des pouvoirs supranormaux de l’esprit par la pensée au sixième de seconde, le Dr LEFEBURE décrit les effets de ce rythme sur la conscience mais c’est Daniel STIENNON, qui a développé le mode opératoire de cette technique à partir d’une rencontre astrale avec le Maître UESHIBA Morihei, l’inventeur de l’aïkido. Cette manière d’appliquer les mantras rapides provient de la tradition Go-Shinto japonaise, c’est-à-dire de l’hermétisme Shinto. Elle se nomme "furitama furihondo" (en français : "secouer l’âme"), et consiste à faire vibrer les muscles des bras en les tendant vers le sol, mains jointes, dans la position debout. La vibration musculaire ainsi produite sert de support à la vibration énergétique du corps subtil, projetant littéralement la conscience dans les plans supérieurs. En groupe, le mode opératoire consiste à placer des inducteurs en cercle autour d’un sujet récepteur de préférence couché au centre de ce cercle. Cette pratique a été maintes fois abordée dans des stages organisés par l’Ecole du Docteur LEFEBURE, avec parfois plus d’une centaine de participants. La pratique de cette technique remplace avantageusement l’utilisation des plantes-pouvoir et constitue, pour l’occidental, un moyen rapide et sûr d’accéder au dédoublement astral ou "art du rêve". Une fois le "point d’assemblage" (la conscience) déplacé de la sorte, il sera beaucoup plus simple à l’individu de renouveler ce genre d’expérience, à l’aide de simples exercices de contemplation ou d’harmonisation avec les énergies de la nature et du cosmos. Note de Daniel STIENNON Je peux affirmer que je n’ai jamais pris le moindre hallucinogène sous quelle forme que ce soit et que, néanmoins, mes expériences feraient pâlir d’envie plus d’un yogi… Par contre, j’ai observé sur des pratiquants que l’effet des hallucinogènes les prive de certaines formes d’expériences et les maintient dans des plans de consciences peu propices à de vraies investigations métaphysiques. ATTENTION : LES FIXATIONS DU SOLEIL NE DOIVENT JAMAIS DEPASSER UNE A

DEUX SECONDES. Pour plus d’informations sur l’utilisation du phosphène solaire, reportez vous au livre du Dr LEFEBURE : Le Mixage Phosphénique en pédagogie.

CHACRAS ET PHOSPHÉNISME Chacras s’écrit avec un "c" en français. Chakras s’écrit avec un "k" en anglais. CHACRAS La tradition Hindoue définit les chacras comme des vortex d’énergie vitale situés en différents points du corps humain. Le terme chacra provient d’un mot sanscrit qui signifie "roue". Un principe similaire peut être trouvé dans d’autres traditions comme la médecine chinoise, le tantrisme, le bouddhisme tibétain, la kabbale ou le soufisme. Le Phosphénisme, méthode d’enseignement initiatique mise au point par le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, reconnaît aussi l’existence des chacras et propose des exercices visant à les faire travailler. Nous reviendrons plus tard sur cette méthode et en particulier sur la méditation gyroscopique. Les chacras principaux sont au nombre de sept. Ils sont alignés verticalement de la base de la colonne vertébrale au sommet du crâne. Chaque chacra est associé à une couleur particulière et à des fonctions physiologiques et psychologiques. Les chacras peuvent être considérés comme les organes de la conscience. Ils sont représentés par des fleurs de lotus. L’énergie vitale (prâna, shakti, ki ou chi) circule dans tout le corps suivant des canaux appelés méridiens. Les chacras jouent un rôle particulier dans ce réseau énergétique. Ils fonctionnent par rotation et sont garants de la santé spirituelle, mentale, émotionnelle et physique de l’individu. Il existe un parallélisme entre les chacras principaux et le système glandulaire endocrinien. Ces glandes sont peut-être les manifestations physiques des chacras. Les sept chacras principaux Muladhara ou chacra racine est en relation avec l’instinct, la survie et les fonctions humaines de base. Ce centre est situé dans la région du périnée, entre les organes sexuels et l’anus. Bien qu’il n’y ait pas de glande endocrine à ce niveau du corps, certains auteurs considèrent que le chacra racine est lié aux glandes adrénalines, responsables des réflexes de survie. Muladhara est représenté par un lotus à quatre pétales ; sa couleur est le rouge. Swadhisthana ou chacra du sacrum est situé environ trois centimètres sous le nombril. Il est en relation avec les émotions, la sexualité et la créativité. Ce chacra est considéré comme correspondant aux testicules et aux ovaires, lieux de production des hormones sexuelles qui régissent le cycle de la reproduction. Il est symbolisé par un lotus à six pétales ; sa couleur est l’orange. Manipura est le chacra du plexus solaire. Il est relié à l’énergie, ainsi qu’à la digestion et à l’assimilation des nutriments. Il est censé correspondre au pancréas qui joue un rôle prépondérant dans la conversion de la nourriture en énergie. Manipura est symbolisé par un lotus à dix pétales ; sa couleur est le jaune. Anahata ou chacra du cœur est en relation avec les émotions supérieures, la compassion, l’amour, l’équilibre et le bien-être. Il correspond au thymus, organe du système immunitaire et endocrinien qui

est responsable de la lutte contre les maladies. Anahata est symbolisé par un lotus à douze pétales ; sa couleur est le vert. Vishuddha ou chacra de la gorge est en relation avec la croissance. Il est mis en parallèle avec la glande thyroïde qui produit l’hormone de croissance. Vishuddha est symbolisé par un lotus à seize pétales ; sa couleur est le bleu. Ajna ou troisième œil est le chacra de la conscience, du temps et de la lumière. Il est relié à la glande pinéale qui est sensible à la lumière et qui produit la mélatonine, hormone régulatrice du cycle du sommeil. Ajna est symbolisé par un lotus à deux pétales ; sa couleur est l’indigo. Sahasrara ou chacra coronal est le maître chacra qui contrôle tous les autres. Il est le siège de la spiritualité. Son rôle est similaire à celui de la glande pituitaire qui sécrète les hormones qui contrôlent le reste du système endocrinien. Sahasrara est symbolisé par un lotus à mille pétales ; sa couleur est le violet. Le tantrisme décrit la Kundalini comme un serpent enroulé trois fois autour du chacra Muladhara ou chacra racine. Les exercices de tantrisme sont destinés à éveiller la Kundalini, c’est-à-dire à faire monter cette énergie de chacra en chacra. Quand la Kundalini atteint le chacra coronal ou Sahasrara, on obtient des phénomènes d’illumination. Les découvertes en physiologie cérébrale du Dr LEFEBURE, fondées sur l’utilisation systématique des phosphènes, permettent de mieux comprendre ces mécanismes et de les reproduire avec une certaine simplicité. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière stimulant la rétine. Le Dr LEFEBURE explique les phénomènes d’illumination par la synchronisation de cellules nerveuses dans le cerveau. Ces synchronisations produisent un potentiel électrique qui se diffuse dans les zones du cerveau responsables de la vision, provoquant des perceptions lumineuses. Ce sont ces perceptions lumineuses que l’on appelle illumination. Comprenant ces processus de manière physiologique, le Dr LEFEBURE a inventé le Gyrascope ou machine à faire monter Kundalini. La méditation gyroscopique permet de travailler profondément sur la conscience et en particulier sur les chacras. Une pratique poussée peut déclencher l’éveil de la Kundalini avec tous les phénomènes correspondant à la description classique de la montée de cette force. Exercice de méditation gyroscopique Télécharger gratuitement une animation de modèle de Gyrascope réalisé par un Phosphénaute, à l’espace : "MON ESPACE" après vous être enregistré. Faites un phosphène et projetez votre phosphène sur les pales du Gyrascope en rotation pendant au moins 3 minutes. Fermez les yeux, vous remarquez que le phosphène ainsi produit est rotatoire ou tourbillonnaire. (C’est la preuve scientifique de l’existence d’une force tourbillonnaire dans la pensée car les lois des pensées obéissent aux lois des phosphènes. Voir le livre du Dr Lefebure Koundalini Tome 1). Concentrez vous sur un chacra, le chacra Ajna ou troisième œil, par exemple. Visualisez un point lumineux, une étoile ou une comète, par exemple, qui tourne au niveau du chacra au rythme d’un tour ou d’un demi-tour par seconde. Quand le phosphène a disparu, reprenez le processus au début. Restez attentif aux sensations que vous donne votre chacra. Pratiquez cet exercice pendant 15 à 45 minutes. Pour obtenir des phénomènes d’illumination, pratiquez cet exercice tous les jours. Au bout de deux semaines, vous obtiendrez fort probablement des phénomènes très poussés. En persistant dans cette pratique, vous déclencherez peut être l’éveil de la kundalini. Pour certaines personnes, l’éveil avec le Gyrascope du Dr LEFEBURE peut avoir lieu en 15 jours de pratique seulement.

CHAKRAS ET PHOSPHÉNISME Chakras s’écrit avec un "k" en anglais et avec un "c" en français. CHAKRAS La tradition Hindoue définit les chakras comme des centres d’énergie vitale situés en différents points du corps humain. Le terme chakra provient d’un mot sanscrit qui signifie "roue". Un principe similaire peut être trouvé dans d’autres traditions comme la médecine chinoise, le tantrisme, le bouddhisme tibétain, la kabbale ou le soufisme. Le Phosphénisme, méthode d’enseignement initiatique mise au point par le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, reconnaît aussi l’existence des chakras et propose des exercices visant à les faire travailler. Nous reviendrons plus tard sur cette méthode et en particulier sur la méditation gyroscopique. Les chakras principaux sont au nombre de sept. Ils sont alignés verticalement de la base de la colonne vertébrale au sommet du crâne. Chaque chakra est associé à une couleur particulière et à des fonctions physiologiques et psychologiques. Les chakras peuvent être considérés comme les organes de la conscience. Ils sont représentés par des fleurs de lotus. L’énergie vitale (prâna, shakti, ki ou chi) circule dans tout le corps suivant des canaux appelés méridiens. Les chakras jouent un rôle particulier dans ce réseau énergétique. Ils fonctionnent par rotation et sont garants de la santé spirituelle, mentale, émotionnelle et physique de l’individu. Il existe un parallélisme entre les chakras principaux et le système glandulaire endocrinien. Ces glandes sont peut-être les manifestations physiques des chakras. Les sept chakras principaux Muladhara ou chakra racine est en relation avec l’instinct, la survie et les fonctions humaines de base. Ce centre est situé dans la région du périnée, entre les organes sexuels et l’anus. Bien qu’il n’y ait pas de glande endocrine à ce niveau du corps, certains auteurs considèrent que le chakra racine est lié aux glandes adrénalines, responsables des réflexes de survie. Muladhara est représenté par un lotus à quatre pétales ; sa couleur est le rouge. Swadhisthana ou chakra du sacrum est situé environ trois centimètres sous le nombril. Il est en relation avec les émotions, la sexualité et la créativité. Ce chakra est considéré comme correspondant aux testicules et aux ovaires, lieux de production des hormones sexuelles qui régissent le cycle de la reproduction. Il est symbolisé par un lotus à six pétales ; sa couleur est l’orange. Manipura est le chakra du plexus solaire. Il est relié à l’énergie, ainsi qu’à la digestion et à l’assimilation des nutriments. Il est censé correspondre au pancréas qui joue un rôle prépondérant dans la conversion de la nourriture en énergie. Manipura est symbolisé par un lotus à dix pétales ; sa couleur est le jaune. Anahata ou chakra du cœur est en relation avec les émotions supérieures, la compassion, l’amour, l’équilibre et le bien-être. Il correspond au thymus, organe du système immunitaire et endocrinien qui est responsable de la lutte contre les maladies. Anahata est symbolisé par un lotus à douze pétales ; sa couleur est le vert.

Vishuddha ou chakra de la gorge est en relation avec la croissance. Il est mis en parallèle avec la glande thyroïde qui produit l’hormone de croissance. Vishuddha est symbolisé par un lotus à seize pétales ; sa couleur est le bleu. Ajna ou troisième œil est le chakra de la conscience, du temps et de la lumière. Il est relié à la glande pinéale qui est sensible à la lumière et qui produit la mélatonine, hormone régulatrice du cycle du sommeil. Ajna est symbolisé par un lotus à deux pétales ; sa couleur est l’indigo. Sahasrara ou chakra coronal est le maître chakra qui contrôle tous les autres. Il est le siège de la spiritualité. Son rôle est similaire à celui de la glande pituitaire qui sécrète les hormones qui contrôlent le reste du système endocrinien. Sahasrara est symbolisé par un lotus à mille pétales ; sa couleur est le violet. Le tantrisme décrit la Kundalini comme un serpent enroulé trois fois autour du chakra Muladhara ou chakra racine. Les exercices de tantrisme sont destinés à éveiller la Kundalini, c’est-à-dire à faire monter cette énergie de chakra en chakra. Quand la Kundalini atteint le chakra coronal ou Sahasrara, on obtient des phénomènes d’illumination. Les découvertes en physiologie cérébrale du Dr LEFEBURE, fondées sur l’utilisation systématique des phosphènes, permettent de mieux comprendre ces mécanismes et de les reproduire avec une certaine simplicité. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière stimulant la rétine. Le Dr LEFEBURE explique les phénomènes d’illumination par la synchronisation de cellules nerveuses dans le cerveau. Ces synchronisations produisent un potentiel électrique qui se diffuse dans les zones du cerveau responsables de la vision, provoquant des perceptions lumineuses. Ce sont ces perceptions lumineuses que l’on appelle illumination. Comprenant ces processus de manière physiologique, le Dr LEFEBURE a inventé le Gyrascope ou machine à faire monter Kundalini. La méditation gyroscopique permet de travailler profondément sur la conscience et en particulier sur les chakras. Une pratique poussée peut déclencher l’éveil de la Kundalini avec tous les phénomènes correspondant à la description classique de la montée de cette force. Exercice de méditation gyroscopique Télécharger gratuitement une animation de modèle de Gyrascope réalisé par un Phosphénaute, à l’espace : "MON ESPACE" après vous être enregistré. Faites un phosphène et projetez votre phosphène sur les pales du Gyrascope en rotation pendant au moins 3 minutes. Fermez les yeux, vous remarquez que le phosphène ainsi produit est rotatoire ou tourbillonnaire. (C’est la preuve scientifique de l’existence d’une force tourbillonnaire dans la pensée car les lois des pensées obéissent aux lois des phosphènes. Voir le livre du Dr Lefebure Koundalini Tome 1). Concentrez vous sur un chakra, le chakra Ajna ou troisième œil, par exemple. Visualisez un point lumineux, une étoile ou une comète, par exemple, qui tourne au niveau du chakra au rythme d’un tour ou d’un demi-tour par seconde. Quand le phosphène a disparu, reprenez le processus au début. Restez attentif aux sensations que vous donne votre chakra. Pratiquez cet exercice pendant 15 à 45 minutes. Pour obtenir des phénomènes d’illumination, pratiquez cet exercice tous les jours. Au bout de deux semaines, vous obtiendrez fort probablement des phénomènes très poussés. En persistant dans cette pratique, vous déclencherez peut être l’éveil de la kundalini. Pour certaines personnes, l’éveil avec le Gyrascope du Dr LEFEBURE peut avoir lieu en 15 jours de pratique seulement.

CHAMANISME ET PHOSPHÉNISME Le chamanisme constitue en vérité la spiritualité des peuples chasseurs-cueilleurs et à ce titre, il est le système spirituel et magique le plus ancien. Pratique du chamanisme sans danger et sans drogues grâce aux phosphènes vecteurs d'expériences. CHAMANISME À l’origine, comme le suggèrent les ethnologues, le chamanisme serait originaire des régions arctiques. Son foyer continental le plus ancien se trouve dans la partie nord de la Sibérie. Il semble ensuite s’être étendu au large du cercle polaire dans le nord de l’Asie et de l’Europe. Cependant, le chamanisme en tant que système de relation à la Nature et aux Ancêtres est aussi le fait des Amérindiens, des Australiens et de nombreux peuples d’Afrique. Le chamanisme constitue en vérité la spiritualité des peuples chasseurs-cueilleurs quels que soient leurs foyers d’origine. À ce titre, il est probablement le système spirituel et magique le plus ancien. LE RÔLE DU CHAMAN Le chaman forme le lien entre la nature sauvage où il puise son énergie singulière et la collectivité humaine pour laquelle il officie. Au plus haut niveau, il devient un homme-oiseau-tonnerre, bouffon sacré, dont le comportement inversé démontre que le contact avec le transcendant relève de règles non linéaires, non rationnelles. La folie sacrée dont il est investi lui permet d’établir le contact avec les forces de l’esprit, de l’âme et de la lumière à son plus haut niveau. Le chaman délivre alors la collectivité de ses déséquilibres et de ses névroses. LA NATUROPHOSPHÉNOLOGIE ou NATUROPHÉNOLOGIE Bien que l’homme évolue au sein d’un univers qui se veut logique et rationnel, évolutif et confortable, domestique et visible, il ne doit pas pour autant se désolidariser de la Nature et de ses énergies, du sauvage et de l’invisible car ces deux ensembles constituent le connu et l’inconnu, les racines et les branches de l’arbre de la plénitude. Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a mis au point une méthode de développement de l’énergie personnelle basée sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement engendrées par la lumière stimulant la rétine. Le Phosphénisme, méthode pédagogique et outil de développement individuel nous donne structure et racines ; l’utilisation des lumières naturelles et des rythmes de la Nature, ou Naturophénologie, développe en nous les branches de l’invisible qui, dans leurs frondaisons, rejoignent le sacré. La réalisation spirituelle ou accès à la transcendance est la résultante de l’harmonieux mélange entre nos pensées et l’énergie de la Nature. L’initié doit donc mener son travail sur deux fronts, apprendre à penser en termes de lumière et entretenir sa vie durant un rapport fiable, une reliance avec la Nature, afin de stimuler l’ensemble de ses phènes (sens internes). Peu à peu, le mixage entre pensée et phène portera ses fruits, conduisant l’initié au seuil de l’extraordinaire et du sacré.

L’ÉNERGIE DES ÉLÉMENTAUX L’énergie des élémentaux, comme celle des forces de la nature et de l’univers, est constituée d’une substance analogue à la lueur diffuse (dernière phase du phosphène) décrite par le Docteur LEFEBURE. Ainsi, la parfaite connaissance de notre système phénique nous aide à comprendre les processus d’organisation de notre pensée et de notre énergie, afin de nous relier à l’âme de la Terre, à l’univers et aux êtres de lumière. L’EXTRACTION DE L’ÉNERGIE Projeter son énergie, ses rythmes cérébraux sur les éléments permet d’extraire leur énergie. Les formes qui apparaissent proviennent de notre inconscient. L’initié qui projette son phosphène sur une lumière naturelle ou sur les rythmes de la nature, réalise un mélange entre ses phènes et sa pensée d’une part, et les éléments subtils de la nature d’autre part. Ainsi se crée une énergie riche, propice à l’apparition d’êtres énergétiques : fées, lutins, elfes, salamandres, ondins, et autres prodiges… "Bien qu’appartenant au monde intangible, ces êtres sont issus de pratiques spécifiques où se mêlent divers mixages avec nos éléments phéniques. Et la perception subjective de la nature est aussi réelle et fantastique que les rêves que nous pouvons faire chaque nuit, et, pour se convaincre de cette réalité, il n’y a qu’à s’armer de patience et de ténacité. D’une façon générale, nous pouvons dire que les forces de la nature et des éléments n’ont pas de langage précis mais réagissent à nos vibrations les plus subtiles, et nos émotions sont là pour leur donner vie." (Daniel Stiennon) En respectant certaines limites, nous pouvons donner différentes formes à cette énergie. La vision de personnages dans les arbres, dans les nuages, les taches… n’est que le début de l’extraction énergétique d’un élément, donc de son dédoublement magnétique. Certains chamans qui excellaient dans cet art, détenaient le pouvoir de modeler paysages et forêts en une apparence assujettie aux formes-pensées provenant de leur subconscient. De par la puissance énergétique des rythmes induits, les suggestions de paysages devenaient si expressives et les formes-pensées semblaient si réelles, que les spectateurs plongeaient dans l’enchantement ou dans la peur selon le désir du sorcier. L’HARMONIE AVEC LA NATURE L’harmonie avec la nature et les animaux s’établit principalement dans le lieu de vie du chaman. Il doit souvent méditer longtemps dans un lieu pour s’en imprégner et, réciproquement, l’imprégner de son fluide. Les énergies du chaman interagissent avec les énergies naturelles au point de lui faire saisir l’esprit des choses. Et l’oiseau comme le caillou lui révéleront l’augure et l’information que son cœur attend. LA VOLONTÉ La volonté est le principe qui nous relie à l’énergie planétaire, à l’âme vibratoire de notre Mère la Terre, la corde d’argent des anciens. La volonté prend racine dans le vortex énergétique que les Japonais appellent Hara - qui signifie "ventre" ou "centre de gravité". C’est le centre du Hara, notre centre de gravité, qui nous permet de nous enraciner solidement dans ce monde. C’est en même temps l’interface avec laquelle nous communiquons avec les énergies subtiles qui nous entourent, nous guérissent et nous guident.

C’est par sa volonté que l’initié se nourrit des éléments subtils, des énergies composant la Terre, fruits merveilleux dont la nature est l’éther. Le chaman harmonise ses énergies intérieures avec son écosystème. Il étend son double par la puissance de sa volonté jusqu’à ce qu’il embrasse son lieu de vie dans son corps éthérique, et la planète entière dans son corps astral. D’aprés le site : http://www.naturophenologie.net/ Exercice de naturophénologie Trouvez un lieu naturel qui vous inspire. Choisissez un élément naturel auquel vous voulez vous relier (un arbre, une fleur, un nuage, un rocher…). Faites un phosphène en fixant le soleil à travers un morceau d’étoffe. Les fixations ne doivent pas excéder deux secondes. Visualisez une corde de lumière reliant votre centre du Hara à l’élément choisi. Ce qui, au départ, est un effort d’imagination va devenir une sensation. Il convient alors de se concentrer sur celle-ci. Au bout de quelques essais au même endroit, avec le même élément, vous obtiendrez une forme de reliance avec cet élément, engendrant des expériences qui seront le fruit de cette union.

CHANNELING ET PHOSPHÉNISME Le channeling fait partie des rituels de nombreuses religions comme le chamanisme. Le channeling peut être dangereux, il peut consituer un danger dans l'interprétation. CHANNELING Le channeling est généralement compris comme la communication d’informations au travers d’une personne (médium ou canal), par un esprit ou une autre entité supranaturelle extérieure au médium. Le channeling fait partie des rituels de nombreuses religions comme le chamanisme, le vaudou, la candomblé, etc. Le channeling est rentré dans la culture du New Age, et il existe actuellement de multiples ouvrages sur la question. Le psychologue C.G. Jung a émis des théories à propos du channeling. Ces théories se focalisent sur le concept d’inconscient collectif, une mémoire ancestrale conservée pour toute la durée de l’histoire de l’humanité sous la forme de symboles qui peuvent apparaître dans les rêves, les expériences de dédoublement astral, les expériences de channeling, etc. L’interprétation de ces symboles revêt un côté culturel et personnel. Ce qui nous intéresse ici est l’aspect personnel du channeling, et nous l’étudierons à la lumière des découvertes en physiologie cérébrale du Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français. Les recherches du Dr LEFEBURE sont basées sur l’utilisation systématique des phosphènes qui sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. L’étude systématique des phosphènes et de leurs rythmes a permis au Dr LEFEBURE de mettre au point un yoga scientifiquement amélioré : le Phosphénisme. Parmi les techniques et les exercices qu’il propose, le balancement en "fer à cheval" est le plus approprié pour produire des expériences de channeling ou de rencontre avec des "guides spirituels". L’équipement nécessaire à la pratique de cette technique est : - La lampe phosphénique du Dr LEFEBURE.

- Le Mantratron mis au point par le Dr LEFEBURE, ou un simple métronome. Exercice : La technique la plus efficace pour parvenir à des communications, le balancement en "fer à cheval", doit être pratiquée de la manière suivante : Réglez le Mantratron sur le rythme d’un claquement toutes les trois secondes, le métronome sur 20 BPM ou bien téléchargez (gratuitement) un petit fichier son réalisé par un Phosphéniste, dans "MON ESPACE". Faites un phosphène avec la lampe phosphénique. La position de départ de la tête rappelle celle du christ sur la croix, la joue posée sur la clavicule. Relevez la tête, jusque dans sa position droite normale. Descendez la tête vers l’autre épaule de manière à avoir l’autre joue sur l’autre clavicule. Le mouvement complet (d’une clavicule à l’autre) prend trois secondes. Durant les mouvements de tête, gardez à l’esprit l’idée que vous cherchez à contacter un guide, ou visualisez l’image d’un guide avec qui vous avez déjà eu un ou plusieurs contacts. Répétez ces mouvements jusqu’à la disparition du phosphène (environ trois minutes). Refaites un phosphène et reprenez les mouvements. Pratiquez cet exercice une fois par jour de 15 à 45 minutes. Au bout d’un certain temps de pratique, d’une semaine à un mois, vous aurez très probablement des résultats probants dans le domaine du channeling et des contacts avec les guides spirituels. Nous définirons le channeling comme l’interprétation d’énergies profondes du cerveau. C’est un moyen d’enter en contact avec les couches les plus profondes de la conscience, appelées inconscient collectif par Jung ou annales akachiques dans la culture New Age. L’interprétation de ces phénomènes reste purement personnelle et il est important de les comprendre comme une amplification des pensées de l’individu. Le channeling, comme beaucoup de phénomènes psychiques, ressemble à une "auberge espagnole" : on y trouve ce que l’on y a apporté.

CHROMOTHÉRAPIE ET PHOSPHÉNISME CHROMOTHÉRAPIE, thérapie par les couleurs, médecine alternative, médecine énergétique. La chromothérapie ou thérapie des couleurs est une médecine alternative. Elle est utilisée pour équilibrer l’énergie personnelle, sur un plan physique, mental, émotionnel ou spirituel. La méthode standard de diagnostic utilisée en chromothérapie a été développée par le Dr Max Luscher au début du vingtième siècle. La chromothérapie remonte aux temps les plus anciens, probablement aux origines de la médecine ayurvédique. La tradition indienne associe les couleurs aux chakras. On trouve aussi des traces de l’utilisation thérapeutique des couleurs dans la civilisation chinoise antique. La médecine traditionnelle chinoise associe une couleur à chaque organe. La chromothérapie utilise les couleurs sur différents supports : pierres et gemmes, bougies, prismes, vêtements ou verres teintés, par exemple. Les couleurs ayant un effet à la fois positif et négatif, la chromothérapie fonctionne selon des règles très subtiles. Les couleurs des chakras et leur position dans le corps humain. Premier chakra : localisé à la base de la colonne vertébrale. Couleur : rouge.

Le premier chakra influence les jambes, les pieds et la marche, ainsi que l’anus et l’élimination. Sa couleur est le rouge. Les qualités positives associées à cette couleur sont : ténacité, courage, loyauté et persévérance. Les défauts causés par un excès de vibration rouge sont : entêtement, bigoterie, lourdeur d’esprit. Ce chakra peut être en relation avec les maladies du sang, de la moelle osseuse ainsi qu’avec les déperditions énergétiques. Le rouge est considéré comme la couleur de la vie et du feu. Le rouge est supposé accélérer le rythme cardiaque, augmenter la pression sanguine et le rythme respiratoire. Le rouge est aussi appelé couleur du désir. Il est utilisé généralement comme soutien des fonctions circulatoires et pour combattre l’anémie, l’asthme, les maladies du larynx, certaines maladies de la peau et la toux chronique. Un excès de rouge dans l’aura d’une personne peut s’exprimer par des tendances à la domination, la cruauté, la colère et la vulgarité. Second chakra : situé environ trois centimètres sous le nombril. Couleur : orange. La couleur orange est un mélange de rouge et de jaune ; la chromothérapie lui accorde une qualité de chaleur et de convivialité. La couleur orange est celle du soleil levant et rend les individus alertes et joyeux. Des résultats étonnants peuvent être obtenus grâce à elle dans le traitement des maladies mentales, des dépressions, et du pessimisme. La couleur orange peut être utilisée pour traiter l’athérosclérose, la perte d’appétit, l’anémie, l’anorexie et les problèmes de digestion. Un excès d’orange dans l’aura d’une personne peut exprimer confusion, fatigue et pessimisme. Troisième chakra : plexus solaire. Couleur : jaune. Le jaune est la couleur la plus lumineuse. Elle est utilisée couramment en chromothérapie. Le jaune réfléchit la lumière dans toutes les directions et peut ainsi créer une impression de détachement et de libération. La chromothérapie utilise le jaune pour combattre les maladies glandulaires, les maladies du système lymphatique et pour renforcer le système nerveux. Un excès de jaune dans l’aura d’une personne peut exprimer un manque de concentration ou une tendance à la malveillance et à la méchanceté. Quatrième chakra : situé entre les deux poumons, au niveau du cœur. Couleur : vert. La couleur verte est située au milieu du spectre lumineux. Elle est associée à l’harmonie et au calme. Le vert est considéré comme la couleur de la concentration. La chromothérapie utilise le vert pour traiter les bronchites, la toux, les inflammations des articulations. Le vert peut aussi avoir une influence positive dans le traitement des kystes, des maladies des yeux et du diabète, améliorant les processus de sécrétion. Le vert est supposé promouvoir la relaxation des organes et la détoxication du corps. Un excès de vert dans l’aura d’une personne peut être la marque d’un manque de motivation, de léthargie, d’insécurité et de jalousie. Cinquième chakra : la gorge. Couleur : bleu. La chromothérapie considère le bleu comme la couleur de la paix et de l’infini. Le bleu est supposé

avoir un profond effet de relaxation sur le corps et l’esprit. La couleur bleue peut être utilisée pour soulager les migraines et les maux de tête, les douleurs de l’estomac, les crampes et même les maladies du foie. Généralement, le bleu a une influence positive sur la douleur. Un excès de bleu dans l’aura d’une personne peut mettre en évidence un problème d’apathie, de mélancolie, de doute et de méfiance excessive. Sixième chakra : situé sur le front, entre les deux yeux, sur le point appelé troisième œil. Couleur : indigo. L’indigo est considéré comme une couleur qui développe la perception spirituelle et l’intuition. Elle est utilisée pour les traitements des yeux, des oreilles, du nez et des problèmes psychiques. Elle est aussi utilisée pour combattre les dépendances. La couleur indigo est supposée avoir un effet sédatif et calmant. La chromothérapie maintient que l’indigo peut être utile dans le traitement des abcès et pour contrôler les saignements. Un excès d’indigo dans l’aura d’une personne peut être la marque d’une personnalité trop sérieuse, trop restrictive. Septième chakra : situé au sommet du crâne. Couleur : violet. La chromothérapie considère le violet comme la couleur des émotions et de la méditation. Le violet est utilisé pour traiter le système lymphatique et le spleen. Il est aussi utilisé pour apaiser les organes, relaxer les muscles et calmer le système nerveux. Un excès de violet dans l’aura d’une personne peut être la marque d’une tendance au fanatisme et à la domination. Les couleurs du spectre lumineux correspondent à des fréquences vibratoires qui sont interprétées par le cerveau comme différentes teintes. Nous sommes donc en présence de phénomènes ondulatoires qui gagnent à être analysés en tant que tels. Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a mis au point une technique de développement personnel fondée sur l’utilisation systématique des phosphènes : le Phosphénisme. Les phosphènes sont les taches de couleurs que l’on voit apparaître en fermant les yeux, après avoir fixé une source lumineuse pendant une trentaine de secondes. Le Dr LEFEBURE a prouvé que les phosphènes sont des phénomènes rythmiques et donc vibratoires, un rythme étant par essence une vibration. L’étude de ces rythmes lui a permis de mettre en évidence des lois de physiologie cérébrale inconnues jusque-là. Les phosphènes stimulent le cerveau de manière très positive, améliorant la mémoire, la concentration, l’attention, l’idéation et la créativité. Leurs effets sur la personnalité sont aussi particulièrement intéressants. En utilisant des sources lumineuses de différentes couleurs, on peut stimuler le cerveau de manière variée. En ceci, le Phosphénisme rejoint la chromothérapie. Exercice : Choisissez une ampoule d’une couleur qui correspond à votre attente, ou placez un filtre de couleur adéquat devant une lampe phosphénique. Faites un phosphène avec la lumière colorée. Projetez ce phosphène sur une partie du corps en relation avec cette couleur (chakra, organe…). Gardez à l’esprit une pensée en relation avec le travail que vous désirez réaliser (soin, stimulation d’un chakra, rapprochement psychologique, pensée rythmée…). Quand le phosphène a disparu, refaites-en un autre. Continuez cette opération pendant 15 à 45 minutes.

CLAIRVOYANCE ET PHOSPHÉNISME CLAIRVOYANCE Il existe différents moyens pour développer la clairvoyance. Les plus puissants sont liés à la fixation d’une source lumineuse : la flamme d’une bougie, le reflet de la lune sur un plateau d’argent, le reflet du soleil sur l’eau… Les voyants qui utilisent une boule de cristal, l’un des supports les plus populaires, ont souvent pour habitude de placer des bougies derrière celle-ci. Et c’est dans le phosphène ainsi engendré qu’ils obtiennent des visions. Les formes-pensées Le terme de "voyance" ou de "clairvoyance" pourrait être remplacé plus justement par "lecture des formes-pensées". Ce serait plus conforme à la théosophie qui explique que chaque fois qu’une personne pense à quelque chose, l’image de sa pensée est créée dans la matière subtile et reste dans son aura. Le médium perçoit cette forme-pensée dans son chaos visuel. Ainsi, un architecte dont le projet est de construire une maison se la représente d’abord mentalement. Il se figure la conception d’ensemble, puis les détails, les difficultés qu’il va rencontrer, les solutions éventuelles à y apporter, créant ainsi une forme-pensée de son projet dans son aura. Cette dernière contient aussi – bien que moins nettement - les formes-pensées de ses collaborateurs et plus faiblement encore, les formes-pensées des autres personnes travaillant sur ce projet. Ainsi, la grande majorité des voyants lisent les formes-pensées de leurs consultants ce qui, bien entendu, est sujet à caution dans la mesure où il est facile de faire des erreurs d’interprétation. Ce sont pourtant d’authentiques phénomènes de voyance ou de clairvoyance. Dans son Cours complet de Phosphénisme, le Dr LEFEBURE fait la supposition suivante : la victime d’un vol va trouver un chef religieux africain pour connaître l’identité de son voleur. Celui-ci fixe le reflet du soleil sur l’eau d’une calebasse et transmet sa voyance ou sa clairvoyance à son consultant, tout comme Nostradamus l’a fait pour Catherine de Médicis. La victime peut alors voir son voleur dans le reflet du soleil sur l’eau, car tout ce qui est phénique est transmissible par télépathie. Mais supposons maintenant que cette personne ait déjà des soupçons sur l’identité de son voleur. Que ceuxci soient fondés ou non, il va créer une forme-pensée que le chef religieux peut parfaitement capter ce qui rend sa voyance sujette à caution. Récit de Daniel Stiennon "J’ai rencontré Madame Gisky, dont le Docteur Lefebure m’avait fait l’éloge. Enfant, elle avait développé ses facultés de voyance et de clairvoyance par une pratique instinctive du Phosphénisme ; et à l’instar de tous les enfants qui ont joué avec les phosphènes et utilisé la fonction rythmophosphénique du cerveau, elle avait développé à vie des facultés de divination. Car seule cette pratique permet de développer des facultés de voyance authentiques. La plus grande partie de notre discussion qui a duré trois heures, a porté sur les dangers de la voyance. Voici quelques-unes de ses phrases qui m’ont paru pleines de bon sens et de sagesse. Je comprends maintenant les raisons qui ont conduit le Docteur Lefebure à parler de son cas dans Phosphénisme et origine des religions. Cette femme mérite d’être côtoyée : Les paroles qu’elle prononce sont d’une incroyable richesse. "(…)Ces facultés ne sont pas un pouvoir, mais doivent servir à orienter l’avenir." "Je mets en garde contre ce que je fais : la voyance ; c’est dangereux. J’ai appris à me servir de la voyance autrement. À la salle Psyché, mes consœurs ne me comprennent pas quand je parle des dangers de la voyance." "… Il faut vivre les choses pour mieux les comprendre."

"Il ne faut plus se laisser dire le futur par les autres. Chaque être peut le faire pour lui-même !" "Il faut être à l’écoute de soi. Il faut chercher… dans le phosphène." Voici une anecdote qu’elle m’a racontée : "Un jour, une dame vient me trouver pour une consultation. La voyance terminée, au moment de partir, la dame me lance : -Vous êtes une mauvaise voyante. Vous n’avez pas répondu à mon attente. Pourtant, on m’avait dit que vous étiez la meilleure. -Mais, chère Madame, lui répondis-je, je sais très bien pourquoi vous êtes venue me trouver : vous souhaitez que je vous donne la date de la mort de votre mari ! -Ah, vous voyez bien que vous pouvez voir. -Oui, bien sûr, mais qui vous dit que ce n’est pas vous qui allez partir la première. Un peu abasourdie par cette remarque, la consultante reste muette. -Il y a quinze ans, vous êtes allée trouver une voyante qui vous a "prédit" que votre mari allait mourir, sans vous donner de date. Depuis, vous êtes allée de voyante en voyant, dans l’espoir de l’obtenir. Et chaque voyant consulté vous a dit voir la mort de votre mari. Tout cela parce que la première voyante vous a dit que votre mari allait mourir. Bien sûr qu’il va mourir, comme vous un jour, et rien ne dit que ce sera avant vous. Mais vous vous êtes créé cette forme-pensée car vous avez été impressionnée par la prédiction de cette première voyante qui, de plus, allait dans votre sens, et les autres voyants n’ont fait que capter cette "forme-pensée". Et tout cela parce que, depuis quinze ans, vous avez un amant ! -Quinze ans de perdus et de gâchés parce que vous courez après une réponse dont vous n’avez nul besoin pour changer de vie. Croyez-vous vraiment que vous avez besoin de la mort de votre mari pour vivre avec votre amant ?…" Elle conclut ainsi : "Il m’arrive même de voir dans l’aura des gens les supports dont se sont servis mes confrères lors de leur séance de voyance. Cela va même jusqu’à voir, lors d’une consultation au tarot, par exemple, quel jeu était sorti, et de voir le voyant faire la lecture des cartes. " "(…) je suis arrivée à un niveau qui me permet de ne plus tomber dans ce genre de piège et de voir vraiment autre chose." Exercices Pour cet exercice, ayez de quoi écrire. Choisissez un sujet épineux : un conflit, un souci, un projet… Faites un phosphène en vous concentrant sur ce thème. En présence du phosphène, notez toutes les idées qui surviennent. Exercice d’entraînement à la voyance Ayez de quoi écrire. Choisissez une personne sur qui vous souhaitez avoir une voyance. Premier phosphène : Tout en fixant la lampe, commencez à laisser venir des idées, des impressions, des sensations en rapport avec cette personne. Éteignez votre lampe. Continuez à laisser évoluer votre pensée en présence du phosphène. Repensez à des souvenirs en rapport avec cette personne. Notez les éléments importants qui vous reviennent à l’esprit. Deuxième phosphène : Rallumez votre lampe et, tout en la fixant, repensez à ce que vous venez d’écrire. Cherchez à revoir la personne dans différentes circonstances, dans différents contextes. Laissez ainsi évoluer vos pensées. Éteignez votre lampe. De nouveau, notez les idées nouvelles qui ont pu surgir.

Troisième phosphène : Rallumez votre lampe et tout en fixant la lumière, continuez à réfléchir à ce que vous venez d’écrire. Éteignez votre lampe. Reprenez les souvenirs qui vous paraissent les plus nets et posez-vous des questions. Première question : Quel est son caractère ? Laissez venir à vous les idées et les impressions liées à cette question. L’image de cette personne va se transformer pour aller dans le sens de l’extériorisation de son caractère. En procédant ainsi et en posant de multiples questions, vous observerez une transformation de l’image que vous vous faites de la personne et quelquefois, dans un sens qui peut vous surprendre. Notez soigneusement vos impressions nouvelles. Quatrième phosphène : Allumez votre lampe et, tout en la fixant, repensez à ce que vous venez d’écrire. Éteignez votre lampe. Fermez les yeux. Posez-vous la question suivante : Quelles peuvent être ses inspirations profondes, ses tendances ? Observez l’évolution de vos pensées. Ceci peut vous conduire à percevoir la personne dans une activité de loisir qu’elle ne pratique pas encore, mais qui lui conviendrait parfaitement. Si vous avez du mal à voir des scènes, à avoir des visions ou des flashes, posez-vous des questions. Cette expérience étant terminée, notez soigneusement la nature des images qui vous sont passées par la tête, ainsi que les impressions et les sensations qu’elles ont suscitées. Cinquième phosphène : Rallumez votre lampe et, tout en la fixant, repensez globalement à ce que vous venez d’écrire. Éteignez votre lampe. Maintenant, d’une façon panoramique, vous allez laisser revenir à vous tous les points forts qui ont pu se révéler depuis le début de ce mixage en cascade. Notez une dernière fois les idées principales qui se dégagent de ce dernier mixage. De cet ensemble de notes, émergent les grandes tendances de la personne choisie. Analyse Vous avez certainement pu observer une grande différence entre la réflexion habituelle sans phosphène et la réflexion en présence d’un phosphène. Les premières idées qui s’imposent ne sont pas les plus originales ; mais elles sont déjà mieux organisées et s’insèrent dans un contexte beaucoup plus logique. La démarche logique et le raisonnement sont de bien meilleure qualité ; et l’on peut généralement observer une ou deux idées nouvelles dont la qualité est meilleure que d’habitude. Au cours des phosphènes suivants, les idées gagnent en force et en originalité. Lorsque vous voulez obtenir des réponses aux problèmes posés par vos consultants, pensez à mettre dans le phosphène ce que la personne vient de vous exposer. Vous obtiendrez beaucoup plus de solutions par associations d’idées.

DÉDOUBLEMENT ET PHOSPHÉNISME Le dédoublement est le but de toute initiation. Beaucoup recherchent le dédoublement sans savoir ce qu’il est réellement. DÉDOUBLEMENT Le dédoublement est le but de toute initiation et il existe une foule d’exercices destinés à le provoquer. Le Dr LEFEBURE, médecin et chercheur français, apporte un éclairage nouveau sur ce phénomène.

Sa méthode, le Phosphénisme, un yoga scientifiquement amélioré, propose des exercices particulièrement efficaces et rapides pour y parvenir. Beaucoup recherchent le dédoublement sans savoir ce qu’il est réellement, ni ce en quoi il consiste. Dans ces conditions, il est bien difficile de reconnaître les phénomènes. Il existe un très fort antagonisme entre les expériences initiatiques et les expériences psychologiques. Ces dernières ne rentrent pas dans le cadre des techniques initiatiques, qui est un domaine totalement à part. Il est donc extrêmement important de savoir sur quel domaine on travaille et quelles en sont les limites. Il faut aussi savoir pourquoi on applique telle technique, quels résultats on peut en attendre, et faire soi-même le choix des techniques que l’on va utiliser dans sa recherche. On ne peut guère demander l’absolu ni l’impossible à notre cerveau, et, dans la pratique comme dans l’étude, il est nécessaire de définir le terrain sur lequel on travaille. En effet, beaucoup n’engagent une recherche que pour mieux ramener les phénomènes à l’idée qu’ils s’en font, et aux préjugés qu’ils ont accumulés au fil du temps. Mais dès qu’ils s’approchent d’un phénomène un peu dérangeant parce qu’il oblige à se poser des questions, et parfois à faire certaines remises en question, ils réagissent par le refus du phénomène et prétendent que “c’est dangereux”. Or, ce danger, cette peur, c’est le risque de se découvrir soi-même. Ils se limitent donc à la production de phénomènes superficiels, purement psychologiques. De même, il est fréquent de vivre des sensations qui ne touchent que la surface de la “couche psychologique” de l’individu, mais on prend souvent cela pour un but atteint, ou pour un contact avec son “moi” profond. La plupart du temps, ces sensations ne sont qu’une illusion à laquelle on prend un vif plaisir, parce que l’on perçoit des images et quelques sensations, ce qui, en soi, est très agréable ; et l’on arrête sa démarche à ce stade. Si vous allez voir un film à la Géode (Porte de la Villette, Paris 19e) qui possède un écran géant de 180°, vous vivrez de multiples sensations et de multiples “expériences”, sans même bouger de votre fauteuil. Vous aurez l’impression que votre corps devient lourd, léger, que vous tombez, que vous montez ou encore que vous devenez plus petit ou plus grand, que vous volez et flottez dans l’air sans effort. En fin de compte, ce que vous vivez sont des amusettes sensorielles, car le film sollicite certains organes sensoriels. Mais il ne s’agit nullement de phénomènes psychiques. Vous êtes dans un cul-desac sensoriel et vous souhaitez que les sensations continuent, tant elles sont agréables. C’est en fait la même chose que lorsque vous êtes pris d’une démangeaison : vous vous grattez. Au bout d’un moment, cela se transforme en plaisir et l’on trouve agréable de se gratter. En médecine, ce phénomène est appelé “volupté de grattage”. Les phénomènes initiatiques se produisent très rarement durant les entraînements, mais surviennent dans les 24 heures qui suivent l’entraînement. Il ne faut donc pas confondre les amusettes sensorielles, qui provoquent un instant de plaisir, avec les exercices initiatiques, qui débouchent sur de véritables expériences, en dehors des séances d’entraînement. Celles-ci surviennent bien souvent la nuit, projetant la conscience jusque dans les plans cosmiques. Les phénomènes initiatiques sont bien audelà des sensations qui relèvent de notre création personnelle. Il faut du courage pour dépasser ces couches encore liées à la volonté subconsciente. En revanche, ceux qui approfondissent découvrent un autre aspect d’eux-mêmes et de l’univers. Le dédoublement n’est pas un phénomène rare ! Il a été pratiqué de tout temps et se trouve au cœur même de toutes les initiations. La méthode de préparation au dédoublement astral, repose sur les travaux du Docteur Francis LEFEBURE, dont la base est l’utilisation des phosphènes, alliée aux exercices initiatiques que sont les tensions statiques. Le génie du Docteur LEFEBURE est d’avoir découvert le fondement même de toutes les traditions et des initiations, et de pouvoir le démontrer. En effet, si jusqu’à présent on ignorait ce qui constituait véritablement la substance des initiations, c’est parce qu’elle était noyée dans des conceptions et des interprétations souvent sans rapport avec la réalité. En attirant l’attention sur des phénomènes parfois spectaculaires, ces conceptions dénaturées n’ont fait qu’accélérer, au fil des siècles, la perte du sens de

certaines pratiques. De plus, ceci empêchait l’accès aux expériences. En 1945, mettant à profit sa formation de scientifique, le Docteur LEFEBURE étudia en profondeur les analogies entre le microcosme et le macrocosme. Il mit ainsi en évidence des lois de symétrie entre l’esprit et la matière, c’est-à-dire qu’il rendit accessible à notre mode de pensée, des caractéristiques fondamentales de l’esprit et de la pensée, nous permettant de mieux comprendre aussi bien le sens de certaines pratiques ancestrales que les différents plans sur lesquels se situent les expériences. Depuis 1959, le Docteur LEFEBURE développa un ensemble de techniques qui permettent de vérifier point par point la réalité de certains phénomènes et de pénétrer dans cet univers bien étrange qu’est le dédoublement. À l’âge de dix-huit ans, le Docteur Francis LEFEBURE fut initié, à la suite d’une imposition des mains, par un Zoroastrien, Arthème Galip, ce qui provoqua des voyances ésotériques ainsi que de nombreux phénomènes psychiques. Après cette initiation, Arthème Galip lui enseigna divers exercices, afin qu’il puisse entretenir l’élan ainsi donné. Parmi ces exercices, les tensions statiques jouaient un rôle particulièrement important pour provoquer les phénomènes de dédoublement. Les exercices de tensions statiques se retrouvent dans différentes traditions et, bien que le principe reste le même : accumuler des rythmes dans la pensée par l’intermédiaire des rythmes physiques, la façon de les pratiquer varie un peu d’une tradition à l’autre. C’est ainsi que ces exercices peuvent être pratiqués debout, allongé ou assis. On peut dire que la façon dont le Docteur Lefebure préconise de les effectuer, et qui lui vient de son premier maître, apparaît comme un juste milieu par rapport aux autres traditions. Ces exercices sont la continuité de ceux donnés dans l’initiation zoroastrienne, dans laquelle seules les grandes tensions de tout le corps sont pratiquées. Il est important de noter que la tradition que l’on souhaite suivre importe peu. Que l’on prenne celle pour laquelle les mouvements sont décomposés d’orteil en orteil, ou au contraire celle qui insiste sur les tensions globales de tout le corps, l’essentiel, dans ce travail, est de choisir une forme une bonne fois pour toute et de s’y tenir. Comme tout n’est qu’une question de cumul de rythmes, tout l’effort devra être orienté sur le respect des temps donnés par la méthode. Les rythmes proposés sont l’aboutissement d’une étude réalisée par le Docteur Lefebure sur l’alternance des phosphènes doubles, grâce à l’examen cervoscopique (voirL’Exploration du cerveau par les oscillations des phosphènes doubles). Le directeur de l’École du Docteur LEFEBURE, Daniel STIENNON, a longtemps pratiqué ces exercices de tensions statiques. Dans le texte suivant, il raconte ses expériences de voyage astral, des débuts de son entraînement jusqu’à l’obtention de phénomènes spirituels très élevés. "Je me rappelle, comme si c’était hier, mes premières expériences de dédoublement par les exercices de tensions statiques. J’avais enregistré plusieurs fois de suite, sur une cassette de 60 minutes, les cycles d’exécution de l’exercice. Ainsi, le soir, je n’avais plus qu’à laisser la bande défiler pour refaire de multiples fois le même exercice. Et c’est ce que je vous conseille de faire sur un CD ou un lecteur MP3. Après avoir étudié chaque exercice (de quelques jours à une semaine), et être ainsi parvenu au dernier (que l’on pratique en général au bout d’un mois et demi), vous sélectionnerez l’exercice final parmi les derniers et vous le répéterez plusieurs fois de suite, jusqu’à remplir un CD de 60 minutes. Le soir, vous n’aurez plus qu’à écouter l’enregistrement et à répéter l’exercice. C’est ainsi que j’ai pu observer, après deux mois de pratique, à raison d’une demi-heure tous les soirs, que la nuit, je refaisais ces exercices, mais en esprit, c’est-à-dire que mon "double" refaisait les exercices de tensions statiques. Cela avait pour effet de me maintenir parfaitement conscient dans le

sommeil. Cette prise de conscience de mon "double" et de cet état d’hyper-éveil, me permettait de me déplacer dans le monde subtil, avec une aisance totale. Au début, la prise de conscience de mon "double" me permettait de voler et planer dans les airs, de parcourir d’importantes distances à grande vitesse, de m’élever dans le ciel et de descendre en piqué, comme le ferait un avion à réaction. Moments incroyablement agréables et merveilleux qui me rappellent que ceci m’arrivait fréquemment lorsque j’étais enfant. Le soir, j’avais souvent l’impression que mon lit décollait du sol avec moi, puis le quittant, je voyageais dans un univers féerique, comme les enfants savent le concevoir. Univers fait de décors et de personnages comme ceux des histoires de Lewis Carol, dans "Alice au pays des merveilles". Il est à remarquer que beaucoup d’enfants font ce type d’expériences et que nos films de sciencefiction genre "Superman", ne sont que l’extériorisation, par l’adulte, de cette vie intérieure, riche et passionnante. Voici quelques unes de mes premières expériences, sélectionnées afin de vous permettre de saisir ce que l’on entend par "voyage astral", et ce que cela implique. Mars 86 : Après deux mois de travail sur les exercices de tensions statiques, quatrième sortie hors du corps. Après un petit voyage dans un univers subtil, je décide de regagner mon corps en cherchant à rester lucide jusqu’à la réintégration de mon double dans mon corps physique. Je décide de procéder par étapes et de m’arrêter en premier lieu, sur le toit d’un grand immeuble voisin. J’entends un bruit que j’interprète comme le bruit d’un réacteur d’avion ; je panique un peu. J’ai cette réflexion spontanée : "Et si l’avion me heurtait ?". Ce doute me fait réintégrer mon corps en "quatrième vitesse", et je me réveille brusquement. Mon cœur bat très vite, mais surtout, la température à la surface de ma poitrine est comme celle d’une personne ayant une forte fièvre, ce que je fais constater à ma compagne. Dix minutes plus tard, cette sensation avait disparu. Je pris conscience que le bruit que j’avais interprété comme celui d’un avion, était en réalité celui du camion benne des éboueurs. L’heure de ramassage avait été changée. Le passage se faisait habituellement le soir vers vingt heures, et non pas à sept heures du matin. Mon subconscient n’avait pas enregistré ce nouveau bruit matinal et je l’avais mal interprété. Parfaitement "revenu à moi" je continuais à analyser l’expérience : Première constatation, 1) il existe des plans où l’on peut créer avec une facilité déconcertante. 2) Il vaut mieux ne pas être cardiaque. Remarquons que l’on n’a jamais demandé à un aveugle de conduire une voiture et encore moins une voiture de course. 3) Il est prouvé que certaines personnes ont un seuil de résistance à la peur, supérieur à la majorité des gens. C’est pourquoi elles aiment les sports à forte sensation, comme le saut en parachute, le saut à l’élastique, le delta-plane, etc. 4) Étant de ceux qui aiment le risque, voilà l’occasion de vivre d’incroyables expériences, avec moins de risque que le saut en parachute, et avec la différence que cela revient moins cher. Toutefois, j’entreprends de chercher à maîtriser ce plan de la conscience où l’on peut créer avec autant de facilité, ce que les traditions appellent le "bas astral". J’apprends d’abord avec beaucoup de patience et de persévérance à traverser les portes fermées, les murs, les plafonds, les arbres, les objets comme une table, une armoire… puis en voyageant dans cet espace subjectif, les montagnes. Au bout de quelques mois, je ne rencontrai plus de difficulté particulière.

Bien que toutes ces expériences aient été délicieusement agréables, je recherchais néanmoins une expérience qui puisse me provoquer un frisson. Dans les livres d’occultisme, on parle des dangers du dédoublement, et notamment d’entités se trouvant dans le bas astral, de larves et de bien des démons tout droit sortis de l’esprit de quelques personnes psychiquement malades. Mais comment pourrais-je les créer puisque je n’ai pas cet état d’esprit et que j’ai du mal à me laisser impressionner par cette littérature un peu simpliste ? Dans les expériences, on rencontre ce que l’on a amené en fonction de nos croyances, de nos préjugés, de notre niveau intellectuel et de notre style de vie, conséquences évidentes de notre éducation et de nos lectures, même anciennes. C’est ainsi qu’au cours d’une expérience, je décidai délibérément de créer ma propre "entité". Je créai un dragon à trois tête, mais il est à remarquer que cette création était le contenu de ce qui pouvait me faire le plus peur. Je veux dire par là que ce n’était pas l’image du dragon à trois têtes qui me faisait peur, mais ce qu’il représentait. Il était la matérialisation la plus profonde de mon sentiment de peur. J’avais également lu qu’en, cas d’attaque, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu. Je me serais douté de cela, et je décidai d’engager avec ma créature, une fantastique poursuite astrale, me remplissant à chaque seconde d’un sentiment de peur de plus en plus fort, comme un homme traqué en temps de guerre. Je me laissai prendre au jeu, jusqu’au moment où je décidai de me réveiller pour mettre fin à ce suspens. On retrouve ce jeu avec la peur dans les films d’horreur si populaires. Néanmoins, les expériences astrales peuvent avoir plus d’intensité qu’un film d’horreur. Amplification des sentiments, sur les plans subtils. Parmi les expériences décrites par certains auteurs, il y a le thème de "l’amour dans l’astral". Nous avons vu que la pensée peut être chargée de n’importe quel sentiment, alors pourquoi pas un sentiment érotique ? Pendant les contractions statiques où l’on se représente une gerbe d’étincelles venant tourner autour ou à l’intérieur de l’image mentale, je pris comme thème ma compagne que je mis au centre de cette méditation. Au bout d’une semaine, je fus réveillé en pleine nuit par les contractions mentales qui se déclenchaient à nouveau, et dès que j’eus fini de prendre conscience de mon double, je perçus celui de ma compagne, complètement envahi d’un sentiment érotique bien plus fort et plus intense que ce qu’il aurait pu être en réalité. L’amour "dédoublé", encore une sensation incroyable, enivrante et indescriptible. Tout un univers à découvrir. Au bout de six mois, j’estimai avoir fait le tour des principales sensations de ce plan : "le bas astral". En tant que chercheur et explorateur, la conclusion à laquelle je parviens est que tout est lié à "ce que l’on a dans la tête". Dites-moi quelles expériences vous faites et je vous dirai qui vous êtes. Il y a autant d’expériences qu’il y a d’individus, mais pour celui dont l’esprit est sain, ce plan de la création est un réservoir inépuisable de perceptions et de sensations qui sont nos propres pensées amplifiées… Novembre 86. Je souhaite densifier davantage mon double et ancrer les rythmes plus profondément pour franchir un autre plan de conscience. Le thème de mon programme d’entraînement est la représentation de mon double dans le phosphène. Je fais balancer bien en rythme, des gerbes d’étincelles entre moi et l’image de mon double avec, en plus, un tourbillon de lumière à l’intérieur de celui-ci. La lumière s’élève à l’intérieur de l’image du double, depuis le périnée jusqu’au sommet de la tête, puis sort et descend, toujours dans un

mouvement tourbillonnaire, autour de mon double. À nouveau, des gerbes d’étincelles partent de mon corps, se dirigent vers la représentation de mon double, le pénètrent, viennent se rassembler au niveau du périnée, et s’élèvent dans un mouvement tourbillonnaire ; et ainsi de suite, toujours avec des gerbes d’étincelles bien rythmées, par vagues successives. Huit jours plus tard, les tensions statiques se répètent pendant mon sommeil, avec une force jamais égalée. Force majestueuse dans laquelle je perçois mon double entouré de puissants courants lumineux tourbillonnants. Emporté dans ces courants, je me sens soulevé à grande vitesse, comme une fusée qui quitte le sol, ou comme ces jouets d’enfant constitués d’un ressort que l’on bande et que l’on relâche, projetant une hélice qui part pour un petit voyage dans les airs. J’ai le sentiment d’être au-dessus des nuages, dans un ciel très clair, à très haute altitude. C’est une expérience enivrante, avec un sentiment de calme et d’incroyable beauté. Je renouvelle plusieurs fois cette expérience, mais à chacune, je sens qu’il y a un seuil dans mon élévation, que je n’arrive pas à dépasser. Un palier qui m’empêche de monter plus haut dans le ciel. Décembre 86. Par les exercices de tensions statiques, on arrive à s’extérioriser avec une grande facilité, mais il reste encore à trouver le moyen d’évoluer dans cet univers intangible. Bien rares sont les personnes qui, lors de ces expériences nocturnes, sont propulsées dans des plans supérieurs et rencontrent un guide qui les aide dans cette recherche. Et pour bien comprendre le problème, je l’exposerai à partir de cette comparaison : sur Terre, tous les chemins, s’ils ne mènent pas forcément à Rome, mènent toujours quelque part, et l’on passe de paysages en contrées, et de contrées en pays. Vaste est l’environnement. Ce qui diffère avec les expériences dans "l’Astral", c’est qu’il faut posséder les données précises pour y parvenir, car on ne peut aller nulle part sans cette connaissance préalable. Il faut donc étudier à fond toutes les clés qui donneront accès aux différents plans de la conscience, de même que les pilotes du rallye Paris-Dakar étudient et repèrent leur itinéraire sur une carte, avant de se lancer dans l’aventure. C’est cela le sens profond de la méditation : du latin meditatio, "exercice". À ce stade de l’entraînement, il est indispensable de posséder les clés qui vont permettre de parvenir à la grande expérience. Toutes ces informations se trouvent réunies dans le cours intitulé MÉDITATION D’ELEVATION DE L’AME A TRAVERS LE COSMOS, ou cocktail de méditations cosmiques du coffret de 16 CD des cours complets du Docteur Lefebure. L’exercice de méditation consiste donc à faire suivre la séance de tensions statiques d’un travail mental consistant à donner à sa pensée la direction souhaitée lors des expériences. Il est très important de saisir cette analogie que donne le Docteur Lefebure : "Il monte dans une pompe ce sur quoi elle est branchée ". Il faut donc avoir soin d’avoir des pensées saines pendant l’entraînement, afin que les expériences soient dirigées vers des états de conscience de plus en plus subtils. Contacts dans l’Astral Février 88. Toutes les nuits, je suis réveillé par mon double qui refait les tensions statiques, et progressivement, celui-ci acquiert une plus grande densité. Je suis de plus en plus capable de me mouvoir dans cet autre univers tout aussi réel que l’univers physique. Mais une nuit, je me retrouve dans un paysage que je

connais bien, car c’est un lieu où j’ai passé quelques mois de mon enfance et toutes mes vacances : en Bretagne, dans la ferme de mon cousin. Là, au milieu d’un champ, se trouve un arbre imposant. Je m’avance vers lui, et doucement je pénètre à l’intérieur, comme si je voulais faire corps avec lui et avec la nature. Puis, je me sens propulsé à l’extérieur, et me retrouve dans le ciel. Je m’élève. La terre s’éloigne sous moi et devient de plus en plus petite. Au-dessus de moi, je perçois l’immensité du cosmos. Soudain, c’est la chute libre, à une vitesse vertigineuse. Je viens de passer l’équivalent spirituel de la ligne d’équigravitation, c’est-à-dire la ligne où la gravitation est égale entre la Terre et le Soleil. Je viens d’entrer dans le "haut astral". Je continue à voyager, pour me retrouver dans le plan cosmique. Là, c’est un spectacle grandiose qui s’offre à moi. Des myriades d’étoiles scintillent au loin. Je ressens des présences. Une joie et un bonheur m’envahissent. Un être que je ne connais pas s’approche de moi et je sens, par instinct et intuition, qu’il fera partie de mes "Guides". Mais pour l’heure, c’est en compagnie de cet être de lumière que je contemple cet univers cosmique. Nous échangeons par télépathie quelques impressions, et j’apprécie chaque minute qui passe. Puis, d’un coup, je me sens emporté dans un tourbillon, et je me réveille. Méditation cosmique Janvier 88. Je savais que le Docteur Lefebure faisait des méditations en direction de la constellation du Sagittaire, car nous en avions discuté. Durant ma période d’entraînement, je cherchais à me documenter sur cette région du cosmos, en lisant des livres d’astronomie. J’ai déjà eu l’occasion de l’exposer, il vaut mieux préparer son "voyage astral", comme on préparerait sa visite dans un pays étranger. Il est toujours mieux de savoir à l’avance ce que l’on compte y faire et, par exemple, ce que l’on souhaite visiter. Après avoir compulsé textes et photos sur l’astronomie, je pratiquai les exercices de tensions statiques, en m’efforçant, durant les contractions mentales imaginées, de retrouver le souvenir des photos de la constellation du Sagittaire. Dès que le souvenir d’une des photos se présentait à mon esprit, j’y associais une autre représentation mentale : l’image du Docteur Lefebure. Puis, j’imaginais des gerbes d’étincelles allant de lui à moi, avec l’idée que c’était lui qui refaisait chaque contraction mentale, toujours en vertu du grand principe initiatique qui repose sur les lois d’inversion. Pour "sortir hors de son corps" ou produire une extension de conscience, il est préférable, en effet, de se représenter son double à l’intérieur de soi-même. (Voir Les Homologies, ou Analogies du microcosme et du macrocosme, du Docteur Francis Lefebure). Après plusieurs soirées d’exercices faits patiemment, ce fut l’expérience, le contact. Je me retrouvai avec le Docteur Lefebure, quelque part dans l’étendue du cosmos. Nous n’étions pas seuls et il me présenta ses maîtres. Ils discutaient entre eux, puis plus rien. Le trou noir. Je me réveillai, le matin, avec quelques bribes de souvenirs. Le Docteur Lefebure m’appela le matin à la première heure, et me demanda si la nuit, je n’avais rien ressenti de spécial. Je restai muet pendant quelques secondes. Je n’osai parler. Il anticipa ma réponse et me dit m’avoir rencontré. Je lui étais apparu lumineux et nous avions parlé de l’Initiation. Le lien avait été créé au-delà de mes espérances ! Les expériences que je relate ici, ont la particularité d’être en rapport avec les exercices de tensions statiques. Voilà pourquoi je les ai sélectionnées, avec l’espoir qu’elles donneront suffisamment de courage à tous ceux et toutes celles qui s’engagent dans cette voie initiatique."

EFFET KIRLIAN ET PHOSPHÉNISME

La photographie Kirlian permet l’interprétation des couleurs de l’Aura. La pratique du Phosphénisme permet de développer son énergie personnelle de manière considérable et peut influencer les résultats de la photographie Kirlian. EFFET KIRLIAN L’effet Kirlian, "c’est la conversion des propriétés non électriques d’un objet ou d’un corps en propriétés électriques avec un transfert de charges de l’objet ou du corps sur l’émulsion photographique". La photographie Kirlian est une méthode qui utilise un appareil capable d’établir des bilans énergétiques de santé, de mesurer l’énergie d’un organisme. Ce qu’on voit avec la photo Kirlian, c’est l’énergie, l’information qui y circule, l’état de communication vibratoire intercellulaire, une image complète des énergies qui parcourent l’organisme humain, la photo d’un corps physique. Le matériel de base utilisé par S. Kirlian est très simple : une bobine (Teslo) reliée à une plaque métallique et isolée par une plaque spéciale. On place entre le sujet et la machine une feuille de papier sensible à la lumière. Et l’on prend la photographie. La machine Kirlian émet alors un champ électrique à haute fréquence et à haute tension. C’est sans la connaissance du travail de ses prédécesseurs, que Semyon Kirlian lança avec sa femme les recherches systématiquement avancées qui ont permis la reconnaissance mondiale de l’effet Kirlian. L’existence d’un champ d’énergies subtiles entourant le corps humain était connue depuis des millénaires, et depuis quelques années, la recherche scientifique commence à s’intéresser à ce phénomène. Grâce à la photographie des "Auras", on sait maintenant que chaque être vivant est environné d’un champ d’énergie électromagnétique. Notre aura nous renseigne sur nos qualités, nos facultés, nos pensées, nos sentiments, nos problèmes. L’aura peut être modifiée par les facteurs extérieurs comme la qualité de l’environnement, l’air que nous respirons, l’état de notre environnement, les personnes qui nous entourent, une atmosphère harmonieuse ou tendue. L’interprétation des couleurs de l’aura est donc une lecture de vie. Elle permet de mieux se connaître. Les couleurs révèlent nos affects, l’état de notre santé, nos états d’âme ; elles expriment qui nous sommes. Un thérapeute peut analyser la photo et en tirer des observations utiles. Aucune technique actuelle autre que la photo Kirlian ne permet de dresser le bilan énergétique d’un individu dans sa globalité et en temps réel. Entre trois et six mois, après on peut faire un nouveau bilan photographique et le comparer au premier pour juger du progrès de l’état énergétique de l’individu ou de sa dégradation. Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a mis au point une méthode de développement personnel basée sur l’utilisation systématique des phosphènes : le Phosphénisme. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. La pratique du Phosphénisme permet de développer son énergie personnelle de manière considérable et peut influencer les résultats de la photographie Kirlian.

Exercice de Phosphénisme appliqué à l’effet Kirlian : Faites un phosphène avec la lampe Phosphénique. Projetez ce phosphène sur le dos de votre main, par exemple. Le phosphène a une propriété surprenante de concentration : si vous le projetez loin de vous, sur un mur, par exemple, il se dilate et apparaît de grande taille. Si vous le projetez près de vous, sur votre main, à une distance de 10 centimètres par exemple, il se contracte jusqu’à avoir la taille d’une pièce de 50 centimes d’euros. Renouvelez l’expérience pendant plusieurs phosphènes. Faites une photographie Kirlian de votre main : les aigrettes magnétiques sont beaucoup plus étendues, témoignant du surplus d’énergie produit. Pourquoi projeter le phosphène sur le dos de la main ? Simplement parce que le chakra présent dans la main absorbe l’énergie par le dos de la main et la transmet par la paume.

GESTION DES EMOTIONS ET PHOSPHÉNISME Gérer ses émotions par le phosphénisme permet de retrouver confiance en soi. GESTION DES ÉMOTIONS Les émotions sont des réactions complexes à notre représentation du monde. En fait, c’est nous qui les créons même si elles paraissent échapper à notre contrôle. En effet, les données qui proviennent de l’environnement traversent un certain nombre de filtres qui opèrent inconsciemment. Nous ne pourrions survivre sans trier l’afflux massif d’informations venues de l’extérieur. Ces filtres éliminent des données, les déforment ou les généralisent. Ils incluent notre langage, nos croyances, nos valeurs, nos souvenirs, nos modes de classement et de stockage de l’information… Au terme de ce filtrage, nous nous faisons une représentation mentale de la réalité d’où découlent un état émotionnel et un comportement, tout ceci se déroulant en une fraction de seconde.

Lorsqu’on parle de gestion des émotions, on s’intéresse principalement aux émotions déplaisantes : colère, peur, frustration, dépression, désespoir… Gérer ses émotions permet d’améliorer sa faculté d’adaptation, de retrouver confiance en soi. Prenons l’exemple de la colère. C’est une émotion qui peut être dévastatrice. Quand on y cède, on perd le contrôle de soi-même, on n’a plus le choix de répondre à l’événement de façon appropriée. On a beaucoup écrit sur la colère, sur la manière de la canaliser. Cela va de la catharsis, libération d’affects refoulés que l’on provoque, par exemple, en tapant violemment sur un coussin, à une transposition consciente de l’énergie sur un autre objet qui est une forme de sublimation. La meilleure stratégie pour la gestion de la colère consiste à réévaluer la situation. Puisque l’émotion est déclenchée par la représentation que nous nous faisons de l’événement, substituons à celle-ci une autre représentation. Il y aurait la méthode longue qui consisterait à devenir de plus en plus conscient de ses filtres, à changer de croyances, de stratégies, à traiter l’information différemment… Il y en a une autre plus synthétique et plus efficace. C’est la gestion des émotions par le Phosphénisme. En 1960, un médecin français, Francis Lefebure, découvre l’incidence de la lumière et du rythme sur les processus mentaux. En fixant assez brièvement une source lumineuse, on obtient un phosphène, c’est-à-dire une sensation lumineuse qui persiste plusieurs minutes. Or, le phosphène canalise l’attention tout en favorisant les associations mentales. Il s’avère un outil très précieux pour travailler sur ses émotions. EXERCICE PRATIQUE : Choisissez une personne de votre entourage avec qui vous êtes en conflit. Faites un phosphène en fixant une lampe phosphénique pendant trente seconde. Pendant cette fixation concentrez-vous sur cette personne. En présence du phosphène, observez toutes les sensations qui vous viennent. Vous serez surpris par la densité des pensées qui se présentent. Refaites plusieurs phosphènes (6 à 8) en gardant toujours le même objet de concentration. Faites cet exercice plusieurs jours de suite. Lorsque vous reverrez cette personne, vous serez probablement surpris de découvrir que vous réagissez différemment. Grâce à cet exercice, vous pouvez changer votre représentation de cette personne et résoudre vos conflits.

SUBLIMATION D’UNE ÉMOTION Chaque fois qu’une émotion désagréable se présente à vous, pensez à un point lumineux en gardant à l’esprit l’idée que cette émotion se trouve dans ce point lumineux. Si vous ressentez de la rage, par exemple, transformez-la en lumière : plus l’émotion ressentie est violente, plus le point doit être lumineux. C’est comme si la rage alimentait directement le foyer lumineux. Faites-en un carburant.

ENVOUTEMENT ET PHOSPHÉNISME Contrairement aux idées préconçues sur l’envoûtement, il n’est pas possible d’investir à distance le cerveau d’une autre personne et de lui imposer notre propre pensée. ENVOÛTEMENT Le folklore mentionne de nombreuses histoires d’envoûtements, de mauvais sorts. À la lumière des découvertes en physiologie cérébrale du Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, il est possible de comprendre les mécanismes qui régissent les échanges énergétiques entre les êtres humains et de distinguer la réalité de la fiction. Les recherches du Dr LEFEBURE sont fondées sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière frappant la rétine. On peut les produire par de courtes fixations de sources lumineuses. Le Dr LEFEBURE et ses collaborateurs ont pratiqué de nombreuses expériences de télépathie phosphénique et ont pu en dégager des lois de physiologie cérébrale inconnues jusqu’alors. Contrairement aux idées préconçues, il n’est pas possible d’investir à distance le cerveau d’une autre personne et de lui imposer notre propre pensée. La pensée rythmée, au contraire, est facilement transmissible par télépathie. Le rythme introduit un élément de structuration dans la pensée et lui confère une puissance supérieure. Pour mieux comprendre, reprenons l’exemple donné par le Dr LEFEBURE : l’analogie du vent et de la pensée. "La pensée est comme les masses d’air anarchiques : la dépense d’énergie est grande, mais l’effet total est faible. Par exemple, le vent ne traverse pas les murs. Mais que l’on vienne à rythmer l’air et l’on produit un son. Ce dernier, bien que des milliards de fois plus faible que l’énergie du vent, traverse facilement les parois. Toute la différence est due au rythme de l’énergie. De même, lorsque les masses d’air sont rassemblées et entraînées dans un mouvement spiral rythmé, elles prennent une puissance fantastique capable de raser des villes et des régions entières : ce sont les tornades et les typhons." La pensée rythmée projetée sur une autre personne a pour effet d’amplifier ses rythmes cérébraux et par conséquent ses pensées. Le contenu des pensées durécepteur est donc primordial et c’est ce facteur qui définit les résultats de l’opération. Les rythmes cérébraux sont neutres. Même si l’émetteur s’acharne à transmettre des pensées négatives, celles-ci n’influencent pas la qualité de l’énergie transmise. C’est le niveau d’entraînement à la pensée rythmée qui la détermine. L’énergie vitale et les rythmes cérébraux ne sont pas intrinsèquement bons ou mauvais. C’est la qualité des pensées activées par cette énergie qui compte. Pour faire une comparaison simple, l’essence peut servir de carburant pour un véhicule, mais peut aussi être utilisée pour démarrer un incendie. De la même manière, l’énergie amplifie les pensées du récepteur de façon neutre, les bonnes comme les mauvaises. C’est donc l’état d’esprit du récepteur qui détermine les effets de la transmission d’énergie. Le milieu et l’atmosphère dans lesquels le récepteur baigne influencent grandement ses pensées, de même que les facteurs socioculturels modifient la vision du monde de l’individu. Le Dr LEFEBURE fait l’analogie suivante : "Il monte dans une pompe ce sur quoi elle est branchée."

Les rythmes cérébraux font office de pompe, les pensées de l’individu sont le réservoir dans lequel cette pompe puise. Les rythmes cérébraux sont des amplificateurs de pensées. Ils leur confèrent de l’énergie et les intensifient. Il convient donc d’être prudent et d’user des rythmes cérébraux avec une certaine sagesse. Les rythmes cérébraux, décuplant les pensées, amplifient les croyances et les préjugés du récepteur. Cette opération peut s’avérer très négative si la personne est trop imprégnée de certaines croyances populaires. Dans les cultures où le folklore fait état de sorcellerie, envoûtements et possessions, il plane un sentiment général de persécution qui, amplifié par les rythmes, peut devenir une véritable paranoïa. Il en va de même pour les personnes qui baignent dans une littérature douteuse qui opère sur eux un effet de suggestion. Pensant qu’elles sont sous une influence maléfique, ces personnes cherchent à se faire exorciser ou désenvoûter, alors que le mal est simplement dans leur propre psychisme. L’opération est purement psychologique : à une suggestion correspond une contre suggestion. La nature et le cosmos ne sont pas des inventions humaines, à ce titre ils ne sont pas porteurs de préjugés. Ils sont purs et ne véhiculent pas d’idées négatives. Une fleur vous est-elle hostile ? Une étoile vous veut-elle du mal ? Non, à moins d’être complètement paranoïaque… Plutôt que de s’inspirer d’une littérature de mauvaise qualité ou de superstitions primitives, pourquoi ne pas se laisser porter par les énergies de la nature et du cosmos ? Voir également : influence à distance Exercice de Mixage Phosphénique : - Choisissez une image de la nature ou du cosmos (arbre, fleur, mer, montagne, étoile, galaxie, etc.) - Faites un phosphène. - Contemplez l’image que vous avez choisie de 15 à 60 minutes, à l’aide d’un support photographique, ou mieux, à partir de l’élément lui-même (choisissez un arbre ou une étoile, par exemple, et contemplez cet objet), en refaisant un phosphène chaque fois que vous l’estimez nécessaire. - Dans un deuxième temps (peut-être une fois rentré chez vous), faites un phosphène et pensez à l’image que vous avez contemplée. - Essayez de retrouver son souvenir. Visualisez l’objet à l’intérieur du phosphène. - Refaites un phosphène toutes les 5 minutes environ. Pratiquez cet exercice de 15 à 60 minutes. Couplé à la pratique de la pensée rythmée, cet exercice vous permettra de diriger votre énergie dans une direction porteuse et sûre. En renouvelant cette pratique régulièrement, vous ferez bientôt des rêves ou vivrez des extensions de conscience en rapport avec l’image que vous avez choisie. Une façon de "désenvoûter" son cerveau…

EVOLUTION CEREBRALE ET PHOSPHÉNISME Secrets oubliés des derniers initiés gitans. La tête est le sanctuaire intérieur du temple qu’est le coprs humain. Il est à la fois créé et protégé par les circonvolutions du labyrinthe qu’est le cerveau. Á chacun de ses tournants l’homme accompli une étape de son évolution. Au centre de la spirale, il se rencontre lui-même et peut découvrir alors le mécanisme du labyrinthe. JILL PURCE PIETRO VALENTI

Cette image extraite du livre Secrets oubliés des derniers initiés gitans est riche d’enseignements spirituels, mais aussi de connaissances sur l’importance de notre cerveau et de ses lois dans notre évolution future. Un étudiant du Phosphénisme sera frappé de ce savoir d’un initié gitan. Le labyrinthe est ici assimilé au cerveau. Nous remarquons, dans la création de ce labyrinthe sacré, une répartition symétrique des couloirs qui représente les circonvolutions cérébrales des hémisphères droite et gauche. Il y a une répartition harmonieuse des couloirs sur différentes longueurs ou rythmes. Ce qui représente une clef de pratique des exercices et la nécessité d’un équilibre inter-hémisphérique pour accéder au monde spirituel. Ce labyrinthe est celui de la cathédrale de Chartres. En son centre se situe le mystère des mystères, c’est le lieu de l’initiation, des hiérogamies ((Hieros Gamos ou Hiérogamie, (du Grec hieros = saint et gamos = mariage, accouplement)), fait référence à une union sacrée, à un accouplement (parfois mariage) entre deux divinités ou entre un dieu et un homme ou une femme, généralement dans un cadre symbolique, souvent rituel. Le psychanalyste Carl Gustav Jung le traite, parmi d’autres symboles fondamentaux universels de l’humanité, dans son ouvrage Métamorphoses de l’âme et ses symboles.). Il convient non pas de sortir du labyrinthe, mais bien d’aller au centre. Ce centre représente une fleur en 7 parties. Il s’agit, pour les initiés, des 7 chakras cérébraux dont l’éveil précède celui des 7 centres spinaux. On peut aussi y voir les 7 circuits cérébraux de Timothy Leary. Il faut activer ces centres et ces circuits. Le centre s’assimile au cerveau limbique, au thalamus. Il s’agit de la zone secrète qui doit être activée, sur laquelle nous reviendrons dans d’autres articles, et qui est en relation avec la moelle épinière et la circulation de la respiration du liquide céphalo-rachidien. La fonction rotationnelle du cerveau Elle a été mise en évidence par le Docteur Lefébure : « À chacun de ses tournants, l’homme accomplit une étape de son évolution ». D’ailleurs, l’initié gitan regarde une spirale qui s’enroule et donne au dessin une impression de mouvement circulaire. Il s’agit alors, pour le phosphéniste, de comprendre l’importance des méditations en giration (méditation gyrascopique), et des mouvements circulaires ou spiralés. Le mécanisme du labyrinthe repose sur la spirale et la tresse (les canaux ida et pingala ne s’enroulentils pas sous une forme de tresse !), tout comme koundalini. Par la pratique de ces rotations, et de rythmes particuliers, l’initié accède à la connaissance de soi et de

son âme. Il découvre alors que le labyrinthe contient la clef de l’initiation, que son cerveau obéit à des mécanismes ou des lois. La néguentropie ou le cerveau modèle d’évolution Au sein de l’univers coexistent deux grandes forces : l’entropie et la néguentropie ou entropie négative. L’entropie est symboliquement ce que nous pourrions appeler le désordre, le mal, une fonction qui amène vers l’anéantissement, vers une perte d’information. Ainsi, les sentiments de haine, de violence, les émotions négatives qui nuisent à notre réseau humain, sont facteurs d’entropie. La néguentropie est l’inverse, ce qui est facteur d’ordre, le bien, d’accroissement de l’information. Les sentiments d’amour, de compassion, de bonté, de charité, bref ce que nous appelons vertus (de vie, force). Ce qui structure et permet le développement de notre réseau humain est facteur de néguentropie. La vie est l’expression même d’un courant néguentropique qui anime l’univers, elle ne se développe pas partout. L’arrangement des complexités biomoléculaires par la néguentropie fait que les organismes vivants se perfectionnent. Ils accroissent leur densité en information, ils se complexifient. Le système nerveux est l’expression même de cet accroissement de l’information. Il n’a cessé de se complexifier pour aboutir au cerveau humain que nous connaissons. Des millions de fibres nerveuses s’interconnectent au moyen de protubérances dentriques pour faire passer l’information. Il a créé différents ganglions cérébraux qui formeront la masse encéphalique qui distingue les espèces. C’est ce saut quantique qui a créé chez nous un cerveau distinct des autres espèces. Ces structures neuronales de base s’interconnectent à leur tour et forment des réseaux de complication croissante. La configuration finale en est notre cerveau capable de capter les informations de son milieu physique. La formation de l’aire septale et du cortex frontal (formation ganglionnaire amygdalienne et hippocampe) a créé une émergence particulière : la conscience. Le système nerveux évolue par saut quantique. Quand un niveau d’information est atteint, de nouvelles structures se développent. Tant que ce niveau d’information n’est pas atteint, il stagne dans ses fonctions. Il en est de même pour notre cerveau, il fonctionne lui aussi par saut quantique, tant qu’il n’atteint pas un niveau d’énergie et de complexité particulier, il ne peut alors passer à une nouvelle configuration. Il reste en quelque sorte sous-exploité et ne peut produire un nouveau phénomène. L’émergence ne se fait pas. Il est donc nécessaire que notre réseau nerveux, notre cerveau se structure d’une manière particulière pour que survienne un événement particulier dans son réseau. Ce réseau alors atteint une configuration qui va produire un nouveau modèle, l’émergence d’une nouvelle fonction. On a déjà remarqué que lorsque des éléments d’un groupe sont réunis, la somme des informations de ce groupe est supérieure à ce que chacun des individus qui le compose connaît et que l’on résume par le 1 + 1 = 3. Pour notre cerveau, il en est de même, les éléments qui le composent pris à part ne font pas les facultés dont il dispose, mais ses arrangements de réseaux neuronaux, nerveux, chimiques,… nous permettent de bénéficier de ce merveilleux instrument qui fait que vous me lisez et accroissez votre niveau d’information. Le fait de relier entre eux certains éléments fait qu’il y a alors émergence. Mais seules certaines connexions favorisent cette émergence, on peut appeler cela « modèle d’émergence ».

Il est nécessaire d’avoir un réseau dense et complexe qui accroît la densité informationnelle. Cela doit être converti en émergence d’une nouvelle fonction, mais cette nouvelle fonction doit correspondre à un « modèle d’émergence ». Il y a donc des configurations précises, des modèles précis qui font naître une nouvelle fonction. Plus le modèle d’émergence est élevé et plus son expression sera transcendante par rapport au commun des mortels. Mais qui dit quantique, dit comportement aléatoire, il y a donc une part d’indéterminisme dans un monde de déterminisme fort et un développement par palier. Les phénomènes phosphéniques se développent eux aussi sur ce modèle. Le développement n’est pas continu, mais par palier. Le niveau des rythmes cérébraux fait que d’un seul coup une expérience est vécue. Un bon dans la conscience est survenu. De nouvelles fonctions sont émergentes car correspondantes à un modèle existant qui permet l’expression des ces nouvelles facultés ou expériences. Ne pas développer ces fonctions, c’est aussi régresser, et il semble que certains hommes aient trouvé les clefs de cette évolution ou qu’ils en aient possédé les modèles, que nous pouvons avoir perdus. Par la néguentropie, le fonctionnement de notre cerveau ne s’arrêtera pas, il deviendra de plus en plus conscient en accroissant sa densité en information et par un apport d’énergie lumineuse photonique. Le libre arbitre alors augmente, mais aussi l’action d’un tel cerveau sur la matière de son environnement. Pensez aux différentes traditions spirituelles et aux pouvoirs possédés par quelques-uns que l’on désigne comme saints ou hommes Dieu, tant leur différence avec nous est profonde : Télépathie, précognition, vision à distance, dédoublement, multilocalisation, apport de matière, matérialisations diverses, hyperthermie, lévitation, dons de guérison, maîtrise des éléments, phénomènes du corps glorieux, disparition du corps à la mort ou réduction de ce dernier, etc. On remarque que le cerveau de ces hommes se met à maîtriser son environnement. Il obéit à des lois, que certains chercheurs essaient de mettre à jour, parfois dans l’indifférence la plus totale. Des théories telles que les champs morphogénétiques, les ondes scalaires, permettent de donner un début d’explication à ce qui nous semble paranormal ou spirituel. La Cervoscopie et la mise à jour des modèles d’émergence. Le Dr Lefebure, par une quête spirituelle personnelle et son initiation par Arthème Galip (initié Zoroastrien) à 18 ans, vécut la mise en mouvement des centres spirituels ou chakras. L’initiation par le mage indonésien Pak Subuh (mage indonésien créateur du mouvement subud) à 44 ans lui fit comprendre que des lois opéraient et qu’elles avaient une base physiologique que l’on peut comprendre, étudier et reproduire soi-même. Si le Dr Lefebure n’avait pas été un médecin avec des connaissances scientifiques étendues, nous n’aurions pas aujourd’hui une base expérimentale des phénomènes spirituels ou occultes. « La comparaison entre ces deux Maîtres amena le Docteur LEFEBURE à penser que c’est une certaine façon de balancer la tête, tout en méditant, qui se répercute sur le fonctionnement du cerveau, engendrant des rythmes dans la pensée. Ne pouvant utiliser l’électroencéphalographie, qui nécessite un repos musculaire total pour analyser ces effets, il eut l’idée d’utiliser les phosphènes. Il découvrit un fait surprenant qu’aucun auteur avant lui n’avait signalé et qu’il nomma effet “subub”. Ce fut le point de départ de ses recherches sur les phosphènes qui le conduisirent, quatre ans plus tard, à la découverte du “mixage phosphénique”, méthode pédagogique maintenant très connue. » De nombreuses traditions spirituelles utilisent des mouvements de la tête, et c’est l’étude des phosphènes qui lui permettra de mettre en évidence les lois d’émergences au travers de la cervoscopie,

qui deviendra le Phosphénisme. La loi d’émergence de l’effet Subud : Elle a été constatée sur les phosphènes simples, c’est-à-dire par la création d’un phosphène consécutif à l’éclairage puis à l’extinction d’une lampe ordinaire. À certains rythmes, le phosphène se balance à la même vitesse que la tête, à des rythmes très rapides, il semble rester fixe, et à des rythmes très lents, il paraît se balancer un peu, mais moins que la tête. Cette loi dit qu’il y a un rythme optimum qui favorise le balancement du phosphène avec la tête ou le corps. Ce rythme indique l’existence d’une périodicité pour l’excitation alternative des hémisphères qui favorise l’association entre le phosphène créé et les mouvements. Cette observation, comme le constata le Dr Lefebure, était d’une importance capitale : « Ce seul fait possède déjà une portée neurologique et pédagogique considérable. Il ouvre la porte à une nouvelle branche de la connaissance humaine : la neuropédagogie. » Je dois dire qu’il préfigurait les recherches en neuroscience, non pas pour démontrer, comme c’est souvent le cas, que les phénomènes spirituels, occultes ou initiatiques ne sont qu’une amusette sensorielle que l’on peut produire par un champ magnétique (Stimulations magnétiques transcrâniennes ou SMT), ou certaines stimulations électriques de zones du cerveau, pour en conclure qu’il s’agit de procédés hallucinatoires à l’origine des croyances spirituelles et des religions, mais bien comme point de départ à l’exploration d’un potentiel humain inexploré permettant à tout un chacun de se prouver, par l’expérience, la vérité des phénomènes initiatiques ou occultes. Évidemment, la libération de l’homme du joug que l’on veut lui imposer, les intérêts de lobbies, les réputations de quelques soit disant grand chercheurs, la volonté de séparer le spirituel du matériel, et les schémas de croyance entretenus, font que nous n’entendons jamais parler par les médias des découvertes du Dr Lefebure, ni de leurs applications intéressantes dans l’éducation, la santé, le développement personnel, les neurosciences, la religion et les sociétés dites initiatiques. Il découvrit alors l’existence de rythmes particuliers favorisant les synchronisations des hémisphères cérébraux, les connexions neuronales, le réveil de facultés dites « paranormales » ou spirituelles. La Loi d’émergence des balancements naturels, physiques et de la pensée : Le bébé dans son parc se balance fréquemment alors qu’il se trouve à quatre pattes, de même une fois assis, les jeunes enfants se balancent naturellement. Les comptines sont basés sur des rythmes et les parents balancent naturellement leur enfant dans leur bras de gauche à droite (do do l’enfant do, l’enfant dormira bientôt…). Les jeux des enfants, tels que le cheval à bascule, la balançoire (outil initiatique), les rotations sur euxmêmes qu’ils font, et que nous retrouvons dans le tourniquet des parcs pour enfants, sont l’expression la plus importante de lois physiologiques, nerveuses et cérébrales naturelles de développement de notre humanité. D’où les multiples pratiques de balancements dans les procédures initiatiques. Il nous faut redevenir comme de petits enfants et nous laisser aller à nos rythmes naturels internes. C’est ce qu’entendent certains adeptes par le non-agir, l’état naturel. Il ne s’agit pas d’imposer une pratique arbitraire, mais d’aller dans le sens de nos rythmes internes et de se laisser porter par eux. Aller dans le sens du courant néguentropique de notre encéphale. Évidemment, notre humanité dénaturée considère le balancement comme un problème psychologique, expression d’un autisme, d’un mongolisme ou d’un dérèglement mental. On interdit aujourd’hui les manifestations naturelles de notre développement encéphalique, et l’on

produit un dérèglement qui fait que l’énergie de notre système nerveux stagne dans le cortex moteur et produit des enfants qui deviendront hyperactifs et moins équilibrés. Bref, on produit le déséquilibré comme norme, et on s’interroge ensuite sur l’apparition d’un grand nombre de pathologies psychiques chez les enfants et les adultes. Mais comme l’a observé le Dr Lefebure, le balancement pathologique est l’expression d’un dérèglement dans la procédure de l’alternance du fonctionnement des hémisphères cérébraux. L’observation que permet la cervoscopie de nos rythmes d’alternance des hémisphères est un outil peu coûteux de diagnostic de pathologies et des problèmes psychologiques, elle ouvre des possibilités de correction, d’amélioration, voire de guérison de certains troubles. J’ai pu personnellement faire travailler un jeune trisomique avec des phosphènes, et j’ai été, tout comme ses parents, surpris de son amélioration dans la reconnaissance des mots et de leur lecture sous phosphène. Il prenait aussi grand plaisir aux balancements latéraux sur le rythme de 2 secondes. Le seul problème est la volonté d’appliquer avec persévérance la méthode et d’accepter qu’il y a des paliers dans la progression. La formation de phosphéno-pédagogues dans les différents domaines comme le médical, la psychologie, la psychiatrie, la psychothérapie, l’éducation nationale, l’administration pénitentiaire, entre autres (car nous pourrions étendre les modalités d’application) serait une avancée formidable. Le rythme est l’expression de la voie de développement naturelle de notre encéphale, il est facteur de néguentropie, et donc d’ordre, mais aussi d’émergence de nos facultés cérébrales. Favoriser son développement, aller dans son sens, c’est accroître ces mêmes facultés et laisser émerger des facultés somme toutes normales que nous qualifions de « paranormales ». Ainsi, le phénomène télépathique n’est qu’une utilisation normale de nos facultés cérébrales. On peut juste dire que s’il ne se présente pas naturellement ou spontanément, c’est par un manque de développement des lois d’émergence de ces facultés. Lois qui nous sont aujourd’hui connues, et qu’un entraînement approprié durant l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte rendrait permanent. Le développement des rythmes naturels du système nerveux et de l’encéphale produit l’émergence d’un réseau neuronal particulier qui permet la transmission télépathique. La stimulation de nos synapses ou connexions neuronales est à développer, alors tout naturellement ces facultés rares deviendront communes. Ce qui est vrai pour la télépathie, le deviendra pour le reste des facultés spirituelles. Il s’agit tout simplement de connaître et développer les lois d’émergences. Il s’agit d’une évolution psychophysiologique dont nous possédons les clefs. Si ces facultés sont si difficiles à reproduire, ce qui est la cause des moqueries de certains scientifiques (tous ne partagent pas cet avis, mais n’ont pas le passage télévisuel accordé à leurs confrères), c’est tout simplement qu’il n’y a pas la création du réseau nécessaire à leur émergence. Le modèle d’émergence, ou n’a pas été identifié, ou n’est pas devenu stable. Des recherches approfondies permettraient certainement à des adultes de se retrouver avec ces mêmes facultés par l’utilisation d’une technologie adaptée qui permettrait, dans un laps de temps, à définir d’expérimenter de nouvelles possibilités cérébrales. Ce qui me fait penser à cela est la fameuse transmission initiatique entre un maître et un disciple du phénomène dit shaktipat (transmission de pouvoir). Un véritable maître est capable d’induire en quelques instants une force qui s’empare de l’être entier du disciple et se met à vivre en lui, provoquant des expériences spirituelles. Cette force dépend évidemment du maître. Il s’agit d’une opération de syntonie et de l’expression de la loi de résonance. Elle est censée rendre l’élève identique au niveau de réalisation de son maître. Mais sans entrer dans les détails, il semble que shaktipat varie suivant l’individu récepteur et ne produise pas toujours l’effet attendu par le disciple.

On comprend que s’il s’agit de facultés que l’on peut acquérir, dès lors que le modèle d’émergence est connu, par un entraînement, ou par une transmission initiatique que déclenche l’induction par un maître ou un adepte, le problème de la moralité de la personne bénéficiaire et de l’inducteur n’est pas innocent. Des personnes d’un très bas niveau moral peuvent, par un entraînement accidentel dans l’enfance ou acharné d’une procédure initiatique manifestant une loi d’émergence, ou par une disposition psychophysiologique émergente liée au hasard ou héréditaire, se retrouver dotés de facultés que d’autres non pas. Une certaine inquiétude peut se faire jour, si les rythmes stimulent des zones cérébrales liées à l’expression de sentiments déréglés. Alors se déclencheront des manifestations de fanatisme, de haine, de sexualité chaotique. La nécessité d’un encadrement par un Maître équilibré est nécessaire, mais aussi l’enseignement des lois émergentes liées aux meilleurs rythmes et exercices favorisant la néguentropie (l’ordre). Il est possible alors, au regard de la cervoscopie, d’étudier les pratiques les plus bénéfiques et de repérer les plus mauvaises. Prochainement, l’étude des lois d’émergences associées aux rythmes particuliers découverts par le Dr Lefebure, les exercices liés à ces rythmes, le chaos visuel et sa tradition dans le yoga et le bouddhisme tibétain.

FATIMA ET PHOSPHÉNISME LE PRODIGE SOLAIRE DE FATIMA Que s’est-il passé dans le petit village portugais de Fatima en 1917 ? Apparition mystique, suspension des lois naturelles, hallucination collective ou canular, le "prodige solaire" de Fatima a fait couler beaucoup d’encre. Les luttes enflammées qui eurent lieu à l’époque entre les croyants et leurs détracteurs peuvent nous sembler exagérées. Mais, un phénomène vécu par 70 000 personnes au même moment ne peut être anodin. Dans un premier temps, nous reprendrons un bref historique des apparitions. Ensuite, nous reproduirons les récits de témoins oculaires variés. Plutôt que de fonder notre analyse sur des questions théologiques, nous préférons étudier ces phénomènes à la lumière des découvertes en physiologie cérébrale du Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français. Grâce à l’utilisation systématique des phosphènes, le Dr LEFEBURE a pu dégager certaines lois de physiologie cérébrale permettant d’analyser et de comprendre les mécanismes qui ont été mis en jeu dans le prodige solaire de Fatima. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. Ils présentent des rythmes caractéristiques qui sont très importants pour notre étude. PRÉLUDE À UN MIRACLE (D’après le site françois.giraud1.free.fr) "Le 13 mai 1917, dans la vallée de la "Cova da Iria", non loin du village de Fatima au Portugal, trois enfants, Lucia Dos Santos (10 ans), Franscisco Marto (9 ans), son cousin, et Jacinta (7 ans), la soeur de celui-ci, furent témoins d’une apparition, la "Dame" comme ils l’appelèrent par la suite. Cette "Dame" se manifesta le 13 de chaque mois jusqu’en octobre de la même année. Le 13 mai 1917, les trois enfants bergers, Lucia, Franscisco et Jacinta, ramènent leur troupeau de moutons à la maison. La petite Jacinta raconte à sa mère qu’elle a vu une apparition dans l’après-midi. Les parents incrédules interrogent les trois enfants ; Lucia et Franscisco confirment les faits : une très belle dame leur est apparue dans un chêne vert à la Cova da Iria, lieu où ils gardaient leurs moutons. Elle leur a dit qu’elle venait "du Ciel", et leur a demandé de réciter le chapelet tous les jours. Ensuite, elle les a priés de revenir le 13 de chaque mois pendant les cinq mois suivants et leur a promis que le

13 octobre, elle leur dirait son nom et ce qu’elle attendait d’eux. Le petit Franscisco a eu la même vision que les deux filles mais n’a rien entendu des paroles de la dame. La mère de Lucia est convaincue que sa fille et ses cousins mentent et elle ne se prive pas de les réprimander vivement ; pendant les jours suivants, les gifles sont largement distribuées à Lucia pour lui faire avouer son mensonge, mais sans résultat. Le 13 juin, les trois enfants reviennent à la Cova da Iria, comme la dame le leur a demandé, accompagnés d’environ soixante personnes qui voulaient en savoir plus sur cette prétendue apparition ; à midi, les enfants disent apercevoir à nouveau la dame au même endroit sur le petit chêne vert. Au bout d’une dizaine de minutes, ils disent que la dame s’en va et montrent du doigt la direction dans laquelle elle s’éloigne ; les soixante témoins affirment voir le petit chêne vert et tous ses rameaux s’incliner dans cette direction, "comme si le bas de la robe de la dame les entraînait". Aux questions, les enfants répondent que la dame leur a demandé de bien réciter le chapelet chaque jour, leur a confié un secret et les a priés de revenir à la même heure le 13 juillet. De retour à la maison, cette nouvelle péripétie alimente les conversations, certains sont persuadés de la réalité d’un phénomène surnaturel, mais la mère de Lucia la traite toujours de menteuse et la prévient qu’elle ne tolérera plus la moindre récidive. Les parents de Franscisco et Jacinta sont plus réservés. Le 13 juillet, les événements de la Cova da Iria ayant été abondamment rapportés et commentés dans la région de Fatima, cette fois, ce sont plusieurs milliers de personnes qui se sont rendues sur le lieu présumé des apparitions ; à midi, après avoir récité leur chapelet, les enfants montrent un endroit du ciel et disent "la voilà !". La foule n’aperçoit rien dans la direction indiquée, mais en revanche chacun remarque une petite nuée blanche qui flotte au-dessus des enfants et constate que l’intensité lumineuse du soleil a diminué. Au bout d’une dizaine de minutes, au cours desquelles Lucia a poussé un cri "Aïe !", les enfants annoncent le départ de la dame. Pressés de questions de toute part, ils racontent qu’elle leur a demandé de bien réciter le chapelet chaque jour pour obtenir la fin de la guerre et la paix dans le monde, qu’elle leur a confié un secret, et que le 13 octobre, elle leur dirait son nom et ferait un grand miracle afin que tous croient. Du côté de la famille de Lucia, l’incrédulité maternelle et les reproches sont toujours aussi vifs ! Le 13 août, ce sont 18 000 personnes environ qui se rendent à la Cova da Iria, mais les enfants sont absents ; en effet, ils ont été éloignés de Fatima puis arrêtés et emprisonnés par l’Administrateur de Villa de Ourem. Néanmoins, la foule présente à la Cova da Iria déclare avoir entendu un coup de tonnerre formidable qui a ébranlé le sol et avoir vu un grand éclair qui a zébré le ciel. Ensuite, tout s’est déroulé comme si les enfants étaient présents : la petite nuée était à l’endroit habituel où se trouvaient les enfants et l’intensité lumineuse du soleil a diminué pendant une dizaine de minutes. Les trois enfants, après avoir été soumis à d’innombrables interrogatoires et à des pressions psychologiques pour leur faire avouer leur mensonge, sont libérés le 16 août. Le 19, alors qu’ils gardent leur troupeau à Valinhos, un autre lieu-dit proche de Fatima, ils disent avoir vu de nouveau la dame. Après son départ, ils cueillent les rameaux sur lesquels celle-ci a posé les pieds et les ramènent à la maison. Ils racontent que la dame leur a demandé de continuer à bien réciter le chapelet tous les jours et de "prier et de faire des sacrifices pour les pécheurs car beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie et prie pour elles". Lorsque les parents prennent ces rameaux en main, il s’en dégage un parfum fort, suave et inconnu ; du coup, l’incrédulité de la mère de Lucia est ébranlée. Le 13 septembre, ce sont 30 000 personnes environ qui sont réunies à la Cova da iria. À midi, les trois enfants annoncent l’arrivée de la dame et la foule distingue clairement "un globe lumineux" traversant le ciel ; puis la même petite nuée blanche se répand au-dessus des enfants en même temps que la clarté du soleil diminue. Un autre phénomène étrange est constaté par tous les participants : alors qu’on est en plein été, il tombe comme de gros flocons de neige qui fondent avant d’atteindre le sol ; d’autres diront que cela ressemblait plutôt à des pétales de fleurs… Au cours de cette apparition, la dame leur aurait recommandé de poursuivre la récitation du Rosaire pour obtenir la fin de la guerre et leur aurait promis de revenir le 13 octobre.

Le 13 octobre, il fait mauvais temps : pluie, vent, froid ; et pourtant près de 70 000 personnes sont venues pour voir le grand miracle prévu ce jour-là. À midi, les enfants annoncent l’arrivée de la dame, la nuée habituelle se forme. Tout à coup, Lucia crie à la foule "Regardez le soleil !" et tous les pèlerins présents, absolument tous, voient distinctement le soleil s’agiter dans le ciel, zigzaguer, donner l’impression de se ruer vers la terre. Le phénomène dure 10 minutes. À leur grande surprise, tous constatent que leurs vêtements trempés à midi sont parfaitement secs à midi dix. Voici les faits qui se sont produits à Fatima entre le 13 mai et le 13 octobre 1917. Ces événements ont été constatés par des dizaines de milliers de personnes ; ils sont incontestables dans leur partie "publique", en revanche, seuls les trois enfants ont vu la Dame, seules Lucia et Jacinta l’ont entendue et seule Lucia lui a parlé." Les témoignages suivants ont été écrits par des personnes présentes le jour du prodige solaire. Leurs points de vue variés permettent de se faire une idée objective des phénomènes qui eurent lieu ce jourlà. RÉCIT DE L’APPARITION DU 13 OCTOBRE PAR LE PÈRE J. CASTELBRANCO "Le 13 octobre devait être pour Fatima la journée décisive. C’est pour ce jour, en effet, que la céleste Dame avait promis de dire qui elle était, ce qu’elle voulait, de faire un miracle pour que tout le monde croie à ses apparitions. Ces prédictions étaient maintenant connues dans tout le pays. Et tous, croyants ou ricaneurs, se félicitaient de cette audacieuse prédiction qui promettait un grand miracle pour un jour, une heure et un lieu déterminés. C’était un moyen facile et efficace de vérifier la réalité de ces apparitions de Fatima. Aussi, le Portugal tout entier attendait-il, avec une curiosité compréhensible, cette épreuve concluante du 13 octobre. À mesure que grandissait l’enthousiasme de la foule pour les prodiges de Fatima, on voyait aussi les libres-penseurs s’agiter de plus en plus. Un jour, trois gendarmes à cheval se présentèrent chez les enfants. Après un interrogatoire insolent, ils se retirèrent en disant : "II faudra bien vous résoudre à révéler votre secret au sous-préfet, autrement il est décidé à vous faire tuer ! - Quel bonheur !, s’écria l’intrépide Jacinta. J’aime tant Jésus et la Sainte Vierge ! nous irons plus vite auprès d’eux !" D’autres visiteurs répandaient les plus sinistres rumeurs qu’on allait citer les enfants et leurs familles au tribunal, parce qu’ils séduisaient le peuple ; qu’on allait mettre des bombes près du chêne vert pour tout faire sauter, etc. Ébranlés par toutes ces menaces, les parents de Jacinta songèrent à éloigner leurs enfants de Fatima. Mais ceux-ci refusèrent en disant : "Si l’on nous tue, cela ne fait rien ! Nous irons plus vite au ciel !" Le 11 octobre, le Dr Formigâo demanda aussi à Lucia : "Ne crains-tu pas la colère du peuple, si le miracle annoncé pour le 13 octobre ne se produit pas ? - Non, répondit candidement la fillette, je n’ai aucune crainte à ce sujet." Le lendemain, le 12 octobre, la mère de Lucia, très inquiète de ces rumeurs d’attentats, invita tout de même sa fille à venir avec elle se confesser pour être prêtes à toute éventualité, au cas où le miracle ne se produirait pas. "Si vous voulez vous confesser, répondit paisiblement l’enfant, j’irai volontiers avec vous, mais ce n’est pas que j’aie peur. Je suis sûre que la Dame fera demain tout ce qu’elle a promis." Et devant la candide assurance de sa fille, la mère ne parla plus de confession. Le matin même du 13 octobre, le grand journal libre-penseur de Lisbonne, "0 Seculo", publiait sous la signature de son rédacteur en chef, Avelino d’Almeida, un article ironique sur les apparitions de Fatima, où il ne voyait que superstition et supercherie. (…) Mais aucune de ces manœuvres d’intimidation et de moquerie n’avait de prise sur la foule. Dès la veille, le 12 octobre, toutes les routes, tous les chemins de Fatima étaient déjà encombrés de voitures,

de bicyclettes et d’une foule immense de pèlerins qui allaient passer la nuit dehors, sur le lieu des apparitions, et qui marchaient en récitant le chapelet et en chantant des cantiques. On eût dit une mobilisation générale des âmes, pour aller écouter le message que le ciel apportait à la terre, et assister au miracle promis qui devait authentifier ce message. Personne ne savait en quoi consisterait ce miracle, mais chacun tenait à le voir de près. La journée du samedi 13 octobre commença par une déception : dès le matin et contre toute attente, le temps était pluvieux, triste et froid. On eût dit que le ciel voulait mettre à l’épreuve la foi et la dévotion des pèlerins, et leur faire mériter, par un rude sacrifice, l’honneur d’assister au miracle annoncé. Mais le mauvais temps n’arrêtait nullement la foule qui affluait de partout, même des villes frontières du pays. II n’y manquait même pas les représentants des grands journaux et leurs photographes, pour enregistrer et publier les faits. La pluie persistante avait transformé le lieu des apparitions, qui est un bas-fond, en un vaste bourbier ; et les assistants, pèlerins ou curieux, étaient trempés jusqu’aux os et transis de froid. Un peu avant midi, certains observateurs estimèrent la foule à 70 000 personnes. Enfin, Lucia crie au peuple : "II faut fermer les parapluies". Le peuple obéit, et sous une pluie battante, on récite le chapelet. Tout à coup, Lucie a un léger sursaut et s’écrie : "Voilà l’éclair !" Puis, levant la main, elle ajoute : "La voilà qui vient ! La voilà qui vient ! La voyez-vous ?… - Regarde bien, ma fille ! fais bien attention à ne pas te tromper", lui recommande sa mère, qui, agenouillée à côté d’elle, se montre visiblement anxieuse sur l’issue de ce drame poignant. Mais déjà Lucia ne l’entend plus, elle est saisie par l’extase ! De pieuses personnes avaient eu la délicate attention d’orner le chêne vert avec des fleurs et des rubans de soie. Agréant l’hommage de leur amour, la céleste Dame pose justement ses pieds sur ces ornements. Entretemps la pluie a cessé et la foule peut observer une légère nuée blanche qui, telle une fumée d’encens, se forme autour des petits voyants, s’élève à cinq ou six mètres de hauteur et se dissipe dans l’atmosphère. Ce phénomène se renouvelle trois fois. (…) Lucia pose alors la question à laquelle la Dame a promis de répondre en ce jour : "Madame, qui êtesvous, et que désirez-vous de moi ? ". Alors la Dame répondit : "Je suis notre-dame du Rosaire. Je veux ici une chapelle en mon honneur. II faut réciter le chapelet tous les jours." Elle ajouta que la guerre finirait assez vite et que les soldats ne tarderaient plus à rentrer chez eux. Préoccupée par toutes les commissions dont les gens l’avaient chargée, Lucia interrompit : " J’aurais tant de choses à vous demander…". La Dame répondit qu’elle en accorderait quelques-unes, mais pas toutes ; et aussitôt, elle reprit la suite du message : "Il faut que les hommes changent de vie et qu’ils demandent pardon de leurs péchés." Puis, avec un air plus triste et d’une voix suppliante : "Qu’on n’offense plus Notre Seigneur, qui est déjà trop offensé !" (…) À la fin de l’apparition sur le chêne vert, la Dame ouvrit les mains, dont l’éclat se projeta vers le soleil. Instinctivement, Lucia s’écria : " Oh ! regardez le soleil ! " Personne ne pensait au soleil, qui ne s’était pas montré de toute la matinée. Mais à l’exclamation de l’enfant, tout le monde leva la tête pour voir ce qui se passait.

C’est alors que cette foule innombrable put contempler à loisir, pendant une douzaine de minutes, un spectacle grandiose, stupéfiant et vraiment unique au monde ! Tout à coup, les nuages se déchirent largement, laissant voir une grande surface du ciel bleu. Et dans ce vaste espace sans nuage, le soleil apparaît au zénith, mais avec un aspect étrange. Aucun nuage ne le voile, et cependant, tout en étant brillant, il n’éblouit pas et on peut le fixer à volonté ! Tout le monde contemple avec stupeur cette sorte d’éclipse d’un nouveau genre. Soudain le soleil tremble, s’agite, fait des mouvements brusques et finalement se met à tourner vertigineusement sur lui-même comme une roue de feu, lançant dans toutes les directions, comme un projecteur gigantesque, d’énormes faisceaux de lumière, tour à tour verts, rouges, bleus, violets, etc. colorant de la façon la plus fantastique les nuages, les arbres, les rochers, le sol, les habits et les visages de cette foule immense qui s’étend à perte de vue !.(…) Au bout de quatre minutes environ, le soleil s’arrête. Un moment après, il reprend une deuxième fois son mouvement fantastique et sa danse féerique de lumière et de couleurs, tel le plus grandiose feu d’artifice qui se puisse rêver. De nouveau, au bout de quelques minutes, le soleil arrête sa danse prodigieuse comme pour laisser les spectateurs se reposer. Après une courte halte et pour la troisième fois, comme pour donner aux assistants le loisir de bien contrôler les faits, le soleil reprend, plus varié et plus coloré que jamais, son fantastique feu d’artifice. (…) Et pendant l’inoubliable douzaine de minutes que dure ce spectacle unique et saisissant, cette foule innombrable est là, en suspens, immobile, extatique, le souffle coupé, contemplant ce drame poignant, que l’on aperçoit distinctement à plus de 40 kilomètres à la ronde. C’était "le grand miracle" promis, qui se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit désignés d’avance, et qui devait "obliger" les hommes à croire à la réalité des apparitions, à obéir au message que la Dame leur apportait du ciel ! La vue de ce prodige inouï avait déjà bien disposé les cœurs et excité en eux les plus nobles sentiments religieux, la foi la plus vive en la puissance de Dieu, l’adoration sincère de sa majesté infinie et la confiance absolue dans le céleste message de Fatima, si magnifiquement confirmée. Mais tout cela n’était encore, pour ainsi dire, qu’une préparation au renouvellement total des âmes ! C’est la chute vertigineuse du soleil qui fut le point culminant du grand prodige, le moment le plus pathétique et le plus divinement poignant, qui acheva de rapprocher complètement de Dieu toutes ces âmes, par un acte sincère de contrition et d’amour. En effet, au milieu de sa danse effarante de feu et de couleurs, telle une roue gigantesque qui à force de tourner se serait dévissée, voici que le soleil se détache du firmament et, tombant de côté et d’autre, se précipite en zigzag sur la foule atterrée, irradiant une chaleur de plus en plus intense, et donnant à tous les assistants l’impression nette de la fin du monde prédite dans l’Évangile, où le soleil et les astres se précipiteront en désordre sur la terre ! Alors, de cette foule épouvantée, s’échappe soudain un cri formidable, une clameur intense, traduisant la terreur religieuse des âmes qui se préparent à la mort, en confessant leur foi et en demandant à Dieu pardon pour leurs péchés. "Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant " s’écrient les uns. "Je vous salue, Marie !"s’exclament les autres. "Mon Dieu, miséricorde !" implore le grand nombre. Et d’un seul mouvement, tombant à genoux sur ce sol transformé en bourbier, les spectateurs récitent, d’une voix entrecoupée de sanglots, le plus sincère acte de contrition qui soit jamais sorti de leur cœur ! Enfin, s’arrêtant tout à coup dans sa chute vertigineuse, le soleil remonte à sa place en zigzaguant

comme il en est descendu. Les gens se relèvent visiblement soulagés et chantent ensemble le Credo. Qui décrira l’émotion de toute cette foule ? Un vieillard, jusque-là incroyant, agite les bras en l’air en criant : "Vierge Sainte ! Vierge Bénie !…" Et tout en larmes, les bras tendus vers le ciel comme un prophète, le ravissement visible dans tout son être, il crie de toutes ses forces : "Vierge du Rosaire, Sauvez le Portugal !…". Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues. Détail émouvant : alors que tout le monde était trempé jusqu’aux os, chacun a la douce surprise à ce moment de se sentir à l’aise et de trouver ses habits absolument secs." TEMOIGNAGE DE LA PRESSE : O SECULO (LE GRAND JOURNAL LIBRE-PENSEUR DE LISBONNE) Notons qu’Avelino d’Almeida, rédacteur en chef du Seculo, avait publié le matin même dans ce journal un article ironique. À midi, il fut témoin du Prodige solaire à Cova da Iria : et le soir, encore sous l’impression des événements, il composa le nouvel article dont nous citons ici quelques extraits. Cet article, publié dans le Seculo du lundi 15 octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui pardonnèrent pas d’avoir donné une telle publicité aux faits de Fatima, et de les avoir cautionnés. "(…) Les nuages se déchirèrent et le soleil, comme une plaque argentée… se mit à tourner sur luimême et à zigzaguer dans le cercle du ciel laissé libre de nuages. Un grand cri s’échappa de toutes les poitrines ; et ces milliers de personnes, que la foi soulevait jusqu’au ciel, tombèrent à genoux sur le sol détrempé. La lumière du soleil devint d’un bleu étrange ! On eût dit qu’elle traversait les vitraux d’une immense cathédrale, avant de se répandre dans cette nef gigantesque, modelée en ogive par toutes ces mains qui se levaient vers le ciel !… Puis la lumière bleue s’estompa graduellement comme filtrée par des vitraux jaunes. Des taches jaunes tombaient maintenant sur les coiffes blanches et les robes sombres des femmes. Ces taches se répétaient indéfiniment sur les arbres, sur les pierres, sur le sol… Toute la foule pleurait, toute la foule priait, les hommes, le chapeau à la main dans l’impression grandiose du miracle attendu ! Ces moments semblèrent durer des heures, tant ils étaient intenses !…" TÉMOIGNAGE DE L’ACADÉMICIEN MARQUES DA CRUZ Dans son livre : La Vierge de Fatima, cet illustre écrivain rapporte plusieurs témoignages : Il cite d’abord celui de sa propre sœur : "Le 13 octobre 1917, j’arrive à Fatima… Il avait plu toute la matinée, mais malgré le mauvais temps il y avait foule. Près de moi un prêtre en clergyman regardait sa montre en disant : les pauvres petits ! Ils se sont trompés ! L’heure prédite va passer et il n’y a pas de miracle ! Mais voici que tout à coup la pluie cessa et le soleil sortit, projetant ses rayons sur la terre. Il semblait tomber sur la tête de toute cette foule, et tournait sur lui-même comme une roue de feu d’artifice, prenant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel… Et nos visages, nos habits et jusqu’au sol luimême, tout se teintait de ces mêmes couleurs fantastiques. On entendait les gens pousser des cris et on les voyait pleurer. Ce spectacle unique dura environ un quart d’heure. Profondément impressionnée, je me suis écriée : "Oh ! Mon Dieu ! Que votre puissance est donc grande !…" Et au même moment, je vis Saint Joseph avec l’Enfant Jésus sur les bras, au milieu du soleil, qui, cessant alors de tourner, prit sa couleur naturelle, mais qu’on pouvait toujours regarder comme on regarde la lune, sans le moindre éblouissement ! … Et je ne fus pas la seule à voir ces prodiges ; toute la foule les a vus ! Tout était donc arrivé comme les petits voyants l’avaient annoncé !"

Marques da Cruz cite encore ce témoignage du brillant poète Alfonso Lopes Vieira alors qu’il se trouvait sur le balcon de sa belle maison de Sâo Pedrode Muel, à dix lieues de Fatima : "En ce jour du 13 octobre 1917, moi qui ne me souvenais plus de la prédiction des trois petits bergers, j’ai été surpris et enchanté par un spectacle vraiment éblouissant du ciel, pour moi entièrement inédit, auquel j’ai assisté de ce balcon même ! L’illustre académicien poursuit : Cette foule immense se trouvait toute trempée, car la pluie n’avait pas cessé depuis l’aube. Mais – quoique ce fait puisse paraître incroyable – après le grand miracle, tout le monde se sentait à l’aise et avait les habits complètement secs, ce qui fit l’objet de l’étonnement général… Cela m’a été garanti avec la plus grande sincérité, par des dizaines et des dizaines de personnes d’une loyauté absolue, que je connais intimement depuis l’enfance et qui vivent encore (en 1937), ainsi que par des personnes de différentes provinces du pays lesquelles se trouvaient toutes présentes aux événements !" TEMOIGNAGE DES SAVANTS Le Dr Almeida Garrett, professeur à la Faculté des Sciences de l’Université de Coîmbra, écrit : "(…) J’étais à un peu plus de cent mètres… La pluie tombait à verse sur nos têtes, ruisselait le long de nos habits, les détrempait complètement. Quelques instants avant 2 heures de l’après-midi (heure officielle qui, en réalité, correspondait à midi au soleil), l’astre radieux perça l’épais rideau de nuages qui le tenait caché. Tous les regards se levèrent vers lui, comme attirés par un aimant. J’essayais, moi aussi, de le fixer et je le vis pareil à un disque aux contours nets, brillant mais non éblouissant. Des gens autour de moi le comparaient à un disque d’argent mat ce qui me parut inexact. Son aspect était d’une clarté nette et changeante, rappelant "l’Orient" d’une perle. Il ne ressemblait nullement à la lune d’une belle nuit ; il n’en avait ni la couleur, ni les clairs-obscurs. On eût dit plutôt une roue lisse, découpée dans les valves argentées d’un coquillage. Ceci n’est pas de la poésie ; je l’ai vu ainsi de mes yeux. On ne pouvait pas le confondre non plus avec le soleil aperçu à travers le brouillard. De brouillard, il n’y avait trace, et par ailleurs, ce disque solaire n’était ni flou ni voilé d’aucune façon, mais brillait nettement dans son centre et dans sa circonférence. Ce disque bigarré et resplendissant semblait avoir le vertige du mouvement. Ce n’était pas le scintillement de la lumière vive d’une étoile. Il tournait sur lui-même avec une rapidité bouleversante. Tout à coup, retentit de toute cette foule une grande clameur, comme un cri d’angoisse ! Le soleil, tout en gardant sa vitesse de rotation, se précipitait vers la terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son immense masse de feu ! Ce furent des secondes d’une émotion terrifiante ! Tous ces phénomènes que je viens de citer et de décrire, je les ai observés moi-même, froidement, calmement, sans aucun trouble. Je laisse à d’autres le soin de les expliquer et de les interpréter." L’écrivain Leopoldo Nunes fait remarquer que : "de-ci, de-là, sous les arbres, près de la route, ou abrités dans leurs autos, se trouvaient à Cova da Iria quelques-unes des plus hautes sommités littéraires, artistiques et scientifiques, pour la plupart des incroyants, venus là en curieux, attirés par la prédiction des trois petits voyants…" Ce témoignage est confirmé par l’académicien Marques da Cruz, qui ajoute : "Plusieurs savants qui avaient assisté à ce spectacle avouèrent franchement : J’ai vu, mais je ne sais pas expliquer !" Cet aveu est à retenir ! Il prouve, en effet, que les événements de Fatima, et en particulier l’annonce précise du grand miracle pour le 13 octobre à midi, eurent dans tout le pays un retentissement tel, que les savants eux-mêmes ne purent résister à la curiosité d’aller examiner les faits sur place ! Et les représentants de la science, qui témoignent avoir vu et constaté la réalité indiscutable des prodiges, avouent loyalement que ces faits de Fatima les dépassent !... RÉCAPITULATIF DES PHÉNOMÈNES DÉCRITS PAR LES TÉMOINS - Une nuée, comme un nuage blanc laiteux, se forme au-dessus des enfants bergers à chaque fois que

la Dame apparaît. - Un globe lumineux traverse le ciel. - Des boules lumineuses tombent du ciel et disparaissent quand elles touchent le sol ou quand les personnes présentes cherchent à les attraper. - Le soleil semble s’obscurcir, prenant une teinte nacrée, de telle sorte que l’on peut le fixer sans gêne. - Le soleil tremble. - Le soleil se met à tourner sur lui-même, projetant des rayons colorés dans toutes les directions. - Le soleil présente des mouvements en zigzag. - Le soleil semble tomber du ciel sur la foule. - De nombreux individus présents ont des visions variées quand ils fixent le soleil. - Les vêtements de chacun, bien que trempés par la pluie, sont soudainement séchés. EXPLICATIONS PAR LES PHOSPHÈNES Deux catégories de phosphènes nous intéressent ici principalement : le post-phosphène ou phosphène consécutif à l’éclairage, dont l’intérêt est surtout pédagogique, et le co-phosphène ou phosphène se produisant déjà pendant l’éclairage, qui est plus particulièrement en rapport avec notre étude. 1) Le post-phosphène s’obtient en fixant trente secondes la lampe phosphénique à environ un mètre cinquante de distance. On reste ensuite dans le noir en utilisant un bandeau oculaire. On perçoit alors différentes couleurs. Le plus souvent, après quelques secondes de latence, survient du jaune ou du vert entouré de rouge, qui se modifie par sauts brusques. Parfois même, il y a des éclipses totales du phosphène qui se reforme ensuite progressivement. En moyenne, le rouge augmente, de telle sorte que le phosphène est totalement rouge après une minute et demie. Au bout d’un temps égal, ce rouge devient bleu foncé ou noir. Á ce stade, on perçoit, dans la moitié des cas, un nuage blanc blafard autour de ce noyau sombre, nuage beaucoup plus stable que ce noyau central, trois ou quatre fois plus large et aux bords dégradés, alors que la limite du noyau est nettement tranchée. Nous verrons que ce nuage, que nous appelons lueur diffuse, a une très grande importance pour nos expériences. Le noyau plus sombre que le reste du champ visuel qui persiste après l’extinction des vives couleurs s’appelle “phosphène négatif”. Après quelque entraînement au Phosphénisme, il n’apparaît en général plus, la lueur diffuse le recouvrant dès son apparition. 2) Le co-phosphène : au lieu de fixer la lampe trente secondes, fixons-la trois minutes. Au bout d’une vingtaine de secondes, nous voyons apparaître une lueur bleu pâle, surtout en périphérie. Celle-ci recouvre parfois la lampe. Après une minute et demie, surviennent de petites taches roses qui, rapidement, se fondent en un anneau rose qui remplace la lueur bleue. Puis, après une nouvelle minute et demie, lui succède parfois un peu de vert, puis une teinte grise étendue qui n’est pas la couleur blanche naturelle de la lampe, mais la couleur grise de la lueur diffuse, déjà vue à propos du postphosphène. On voit tout de suite la parenté entre le co- et le post-phosphène, le début et la fin étant semblables, la durée des diverses phases identiques. La seule différence est un certain degré de symétrie dans la succession des couleurs au sein du noyau bicolore, le bleu terminant le post-phosphène alors qu’on le

trouve au début du co-phosphène. Rites religieux et rythmes des phosphènes : Lorsqu’on observe un phosphène, on a l’impression qu’il présente une agitation désordonnée. Mais il est possible de distinguer plusieurs rythmes très réguliers dont les interférences donnent une impression de désordre au premier abord. Si l’on a une pensée pendant qu’on observe un phosphène, celle-ci tend à prendre les rythmes naturels des phosphènes, bien qu’on ait l’impression subjective que c’est le phosphène qui s’adapte au rythme de la pensée. On comprend pourquoi, comme nous le verrons plus loin, la prière avec fixation du soleil a été à l’origine de tous les rites religieux. Le rythme du co-phosphène solaire induit en effet celui de la prière, l’ensemble engendrant dans le corps des courants d’énergie qui s’extériorisent par des danses et des postures. Parmi les principaux rythmes des phosphènes, notons : 1) Le tremblement au sixième de seconde, parfois visible lorsqu’on fixe le soleil qui paraît alors trembler. L’intérêt principal de ce rythme vient de ce qu’il est susceptible d’entrer en résonance avec les oscillations électriques des muscles qui sont au même rythme. Il engendre alors des phénomènes intérieurs d’une beauté fantastique. 2) L’oscillation en zigzag de la lueur diffuse : Des expériences décrites dans Exploration du cerveau par l’alternance des phosphènes doubles montrent que cette dernière phase du phosphène ne provient pas de la rétine, mais d’une oscillation inter-hémisphérique. 3) L’alternance des phosphènes doubles qui permet une étude, à nulle autre pareille, de l’influence des médicaments, des régimes alimentaires et des exercices physiques sur le cerveau. 4) Le balancement sur un rythme de deux secondes qui peut se déclencher lors de la pratique de balancements de tête. 5) Les rotations RAPPORTS ENTRE LES PHOSPHÈNES ET LE PRODIGE SOLAIRE DE FATIMA Les phosphènes ont un comportement qui leur est propre : ils s’éclipsent puis réapparaissent, pulsent en donnant l’impression de grandir puis de rétrécir. Leurs bords peuvent trembler ; ils peuvent aussi tourner et se balancer. Pour retrouver le miracle de Fatima, il suffit de comparer les rythmes caractéristiques des phosphènes et les phénomènes rapportés par les témoins du prodige solaire. La foule croit voir des mouvements dans le soleil parce qu’elle le confond avec son co-phosphène. Le tremblement du soleil, c’est le rythme au sixième de seconde du phosphène. Son obscurcissement, c’est le phosphène négatif qui se présente dès le début, au lieu de la fin, à cause de l’intensité de la lumière. La chute zigzagante du soleil peut être attribuée au fait que la foule, confondant son co-phosphène avec le soleil, a perçu les mouvements d’un soleil spirituel, sans saisir le moment où elle est passée d’une perception physique à la perception spirituelle. Le mouvement en zigzag, c’est le rythme de deux secondes du phosphène. La chute et la remontée du soleil, c’est la pulsation du phosphène. Lors

de ces pulsations, le diamètre du phosphène varie, donnant cette impression de chute. Certains témoins ont affirmé que : "le soleil a grossi en tombant". Le tourbillonnement du soleil est en relation avec les rotations du phosphène qui parfois semble tournoyer. Ces divers mouvements du phosphène solaire se déclenchent encore plus facilement si, au lieu de regarder le soleil, on regarde un peu à côté, et si dans les instants qui précèdent, on pratique des balancements latéraux de la moitié supérieure du corps, tout en fixant le soleil. La troisième phase du phosphène, la lueur diffuse, se présente comme un nuage lumineux qui produit des "visions" quand on la fixe. Elle correspond à la "nuée", nuage blanchâtre observé par les témoins. Le sens de l’expression "Notre-Dame du Rosaire" Comme l’apparition qui se manifestait de mois en mois refusait toujours de dire son nom, le clergé et la foule s’impatientaient, car ils auraient voulu faire dire à Lucia que c’était la Vierge. Mais la courageuse enfant, forte de la puissance des rythmes qu’elle avait découvert dans la solitude des pâturages, s’y refusa tant que les apparitions durèrent, et seulement à la dernière déclara que l’Esprit s’était nommé "Notre-Dame du Rosaire". Or, cette expression, comme toutes les révélations du monde spirituel, présente une infinité de sens, suivant le plan considéré, comme un objet entre deux miroirs donne une infinité d’images. Le principal nous semble être celui-ci : "Je suis la puissance de la pensée rythmée" (le rosaire est un long chapelet) c’est-à-dire "Je suis ce que l’on appelle en yoga la répétition des mantras". Le séchage des vêtements peut être expliqué par une expérience de notre collaborateur M. Raoul Delay qui prouve le pouvoir calorique du phosphène. Un nombre de sujets émetteurs aussi grand que possible forme un phosphène simultanément en regardant un très fort éclairage, puis sur un signal, regardent tous ensemble le "plexus solaire" d’un récepteur (au creux de l’estomac). Ce dernier a les yeux bandés. Il déclare ressentir une forte chaleur dans cette région du corps. Le résultat est proportionnel au nombre de participants. Si cette expérience est exacte, on comprend pourquoi les phosphènes intenses de 70 000 personnes éblouies par un soleil de midi au Portugal ont provoqué le séchage des vêtements et du sol dans des conditions inhabituelles. Si ces phénomènes sont facilement reproductibles avec une lampe, ce n’est pas une "suspension des lois naturelles" qui a mis le soleil en mouvement, mais une réaction physiologique qui produit une énergie particulière liée aux rythmes cérébraux. Lorsqu’une foule fixe le soleil ou une lampe, les rythmes de chacun subissent une formidable amplification, au point que les personnes qui n’ont jamais ressenti de phénomènes psychiques, portées par le groupe, ont des perceptions subjectives dont elles ignoraient l’existence. Les rythmes se transmettent d’une personne à une autre, provoquant un emballement comparable aux réactions nucléaires en chaîne. C’est le rythmo-phosphénisme, c’est-àdire l’éveil par les phosphènes de rythmes cérébraux très profonds, qui constitue le premier aspect de "l’initiation" : la transmission de rythmes par le groupe. Toutefois, il est nécessaire de pratiquer d’abord avec une lampe et surtout de ne pas faire de longues fixations du soleil. Celles-ci, au début, ne doivent pas excéder une seconde et doivent être peu fréquentes. Pour pratiquer avec le soleil, il est important de bien connaître les techniques phosphéniques et de prendre quelques précautions élémentaires : retirer lunettes et verres de contact qui font loupe et brûlent la rétine, boire beaucoup d’eau pour mieux irriguer les yeux. Tout est une question de dosage ; fixer le soleil au-delà de la seconde n’apporte pas plus d’énergie ; de plus, on obtient autant d’effets avec la lampe phosphénique et cela permet ainsi d’éviter tout accident. Cette parenthèse vise à prévenir les imprudents. Lorsqu’elle est raisonnable, la pratique avec le soleil apporte énormément, sur le plan psychique, mental et initiatique.

Puisqu’ils sont provoqués par des phénomènes physiologiques, les prodiges solaires peuvent être reproduits à volonté, de manière individuelle ou en groupe. La pratique de ces expériences par des groupes importants facilite d’autant plus la production des phénomènes. Nous avons vu, d’ailleurs, que l’on trouve des cas semblables à celui de Fatima, bien que moins grandioses. Un cas spontané de prodige solaire s’est produit en Belgique. Un enfant dans son jardin appelle sa mère et lui dit : “oh, maman, regarde le soleil”. La mère voit alors les mouvements de la danse du soleil de Fatima, ainsi que quelques personnes appelées à la rescousse. Pourtant la mère n’avait jamais entendu parler de ce prodige solaire. Mais des personnes un peu plus éloignées ne virent rien. Ici, ce qui s’est produit est évident : les enfants sont plus sensibles aux phénomènes phosphéniques. C’est chez eux que le rythme se déclenche d’abord. C’est ce qui s’est passé à Tillysur-Seulles, à Saint-Paul-d’Espis et, comme nous l’avons vu, à Fatima. Puis les personnes proches perçoivent le mouvement par induction télépathique, mais dans le cas d’un groupe peu important, l’émission d’énergie est moins puissante et porte moins loin. L’explication phosphénique du prodige solaire de Fatima, déjà largement diffusée au Portugal, est d’un poids politique considérable. Elle y joue le rôle de tampon entre les extrémistes qui risquent encore de s’affronter : ceux qui prétendent que tout ce qui s’est passé d’extraordinaire dans ce lieu n’a été qu’une imposture, et ceux qui ne veulent pas abandonner l’explication par la suspension des lois naturelles, voulue par un pouvoir divin. Nous ne mettons pas en doute la véracité de ces phénomènes puisqu’on peut les reproduire expérimentalement, et que des enfants, seuls dans la nature, peuvent retrouver d’instinct la méthode qui y conduit. De plus, nous ne nions pas l’aspect spirituel de ces faits, le phosphène étant comme un cordon ombilical qui nous rattache à l’autre monde. Enfin, de même qu’un homme ne peut se manifester aux poissons des profondeurs qu’à travers un scaphandre, de même il est possible que des "esprits supérieurs" se manifestent à l’homme à travers la substance phosphénique produite par une foule qui prie en fixant le soleil. Il est intéressant de noter qu’en février 1967, le Docteur LEFEBURE a envoyé un rapport suivi de multiples lettres recommandées au pape Paul VI, expliquant en détail les mécanismes physiologiques responsables du prodige solaire. Ces révélations, d’après le journal La Croix, porte-parole écrit du Vatican, "troublèrent" le pape et depuis, l’Église a cessé de considérer les prodiges solaires comme des miracles caractéristiques du Catholicisme.

FENG SHUI ET PHOSPHÉNISME Le Feng shui : la pratique régulière du Phosphénisme renforce le système nerveux ce qui permet d’être moins sensible au mauvais chi. Par ailleurs, il stimule le bon chi et permet de lutter contre les danger du mauvais chi. FENG SHUI Le Feng shui est un art taoïste chinois qui permet de revitaliser son environnement, en optimisant la circulation du chi ce qui apporte santé, bien-être, prospérité. Depuis fort longtemps les Chinois l’utilisent pour l’implantation, la construction et l’agencement de leurs maisons et de leurs lieux de travail. Il existe le bon chi qu’il convient de stimuler et le mauvais chi qu’il faut corriger.

Dans la tradition balinaise, on construit les maisons en tenant compte des mensurations du chef de famille. Il s’agit d’abord de choisir le jour le plus favorable à la conception de la nouvelle maison, certains jours étant plus propices à cette activité que d’autres. Ensuite, s’il en a les moyens, le chef de famille confie le projet à un architecte traditionnel qui calcule les proportions exactes de la porte d’entrée, l’épaisseur des murs, la hauteur de plafond… toujours d’après ses propres mensurations tout comme s’il s’agissait d’un complet sur mesure. Enfin, la localisation est choisie avec soin pour que l’harmonie règne entre les habitants et l’esprit du lieu. Aujourd’hui, le Feng shui est très à la mode. On peut harmoniser son habitation en faisant appel à un expert ou en lisant des livres. Il existe une place appropriée pour chaque meuble et notamment pour le lit. La chambre à coucher doit conserver une énergie yin puisqu’elle est réservée au repos. Il faut donc éviter d’y apporter trop de yang. Un bon outil pour optimiser la circulation de l’énergie, c’est le ba gua, carte qui fait apparaître les principes du yin et du yang, les huit trigrammes du Yi King et les cinq éléments.

Il existe une utilisation savante de cet outil mais la plupart des ouvrages de vulgarisation sur le Feng shui indiquent une manière simple de procéder : recopier le ba gua sur une feuille de papier calque et le superposer au plan de votre lieu d’habitation en faisant coïncider l’entrée et le nord (secteur de la carrière). Il est ensuite possible de renforcer le chi dans certains secteurs ou de contrer un mauvais chi. Attention ! Le danger, c’est de considérer le Feng shui comme un ensemble de recettes : un miroir ou un cristal placé dans le secteur de la prospérité attire la richesse, une plante à feuilles arrondies dans le secteur des relations attire l’amour… C’est pourquoi il convient d’entraîner sa sensibilité à ressentir les énergies. Cette démarche pragmatique permet de savoir ce qui fonctionne réellement et d’éviter ainsi la superstition. Une bonne technique consiste à travailler avec les phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses qui ne sont pas directement provoquées par la lumière stimulant la rétine. Les

phosphènes peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. Le Dr LEFEBURE a montré l’incidence de la lumière sur les processus mentaux. En fixant brièvement une source lumineuse, on obtient un phosphène, c’est-à-dire une sensation lumineuse qui persiste plusieurs minutes. La présence du phosphène canalise l’attention sur le sujet étudié –ici, un changement à opérer dans l’agencement des meubles. Elle aiguise les sensations et favorise les associations d’idées. Exemple : vous voulez placer un cristal pour renforcer le chi dans un domaine du ba gua. Choisissez un emplacement. Faites un phosphène en fixant la lampe phosphénique pendant 30 secondes, puis observez les sensations et les pensées qui vous viennent en présence du phosphène. Renouvelez l’opération pour chaque emplacement et choisissez celui qui vous a procuré les sensations les plus agréables. Il existe une autre façon d’envisager les choses. Au lieu de travailler sur la circulation du chi dans la maison, il est possible d’augmenter la circulation du chi en soi. Ceci permet alors de réguler le flux du chi autour de soi. Ainsi, par la pratique du chi gong, il est possible d’améliorer le Feng shui de son lieu d’habitation ou de son lieu de travail. De même, la pratique régulière du Phosphénisme renforce le système nerveux ce qui permet d’être moins sensible au mauvais chi. Par ailleurs, il stimule le bon chi.

FORGERON ET PHOSPHÉNISME La puissance du forgeron alchimiste vient de sa pratique du phosphénisme. FORGERON ET PHOSPHENISME Il y a quelques années, Mircea Eliade a écrit un essai d’anthropologie intitulé Forgerons et Alchimistes. Un forgeron est une personne qui transforme le fer, l’acier ou d’autres métaux en outils et en armes, grâce à l’utilisation du feu et de la métallurgie. Donc, le forgeron est un alchimiste, un « transformateur », qui utilise les métaux de base offert par la terre, les travaille, les manipule, leur imprime son énergie. Avec l’aide du feu, de l’enclume et du marteau, les forgerons matérialisent leurs idées sous la forme d’outils, d’armes ou d’autres types d’objets. Cette capacité à transformer les matériaux offert à l’humanité par la terre est une alchimie. C’est une des raisons qui ont fait que les forgerons ont toujours été considérés comme des alchimistes et des mystiques, d’après l’ouvrage d’Eliade. Quand j’avais 18 et que je venais de finir mes étude au lycée, mon père, qui avait dédié sa vie à l’élevage des chevaux, me proposa une idée : maintenant que je devais trouver du travail, je pourrais étudier le métier de maréchal-ferrant, ce qui me donnerais l’opportunité de travailler avec les chevaux. C’est ce que je fis, et j’ai étudié dans plusieurs école et, en tant qu’apprenti, avec plusieurs forgerons, jusqu’à ce que j’obtienne une formation solide. Mais, pour exceller dans ce métier, il faut connaître la forge. J’étudiais donc la forge pour parfaire mon éducation. J’ai eu plusieurs professeurs de forge et appris à faire non seulement des fers à cheval mais aussi des outils, des ornements et des pièces d’art. J’ai eu la chance de travailler avec un vrai forgeron

alchimiste. Son nom était Turley, il vivait dans le désert du Nouveau-Mexique, USA, dans une roulotte à côté de son atelier. C’était un indien d’Amérique et il pratiquait le tai-chi. En plus de m’apprendre à forger, il me racontait des histoires à propos des anciens forgerons de nombreuses cultures. Il comparait toujours l’acte de forger le fer avec l’acte de forger sa propre âme. Bien que j’étais trop jeune pour tout comprendre, cette expérience m’a laissé une forte impression et je n’oublierais jamais les jours que j’ai passé dans l’atelier de Frank Turley. Il commençait sa journée par la récitation de chants Amérindiens et il pratiquait les exercices de respiration du tai-chi quand il frappait le fer brûlant sur l’enclume, avec une énergie brutale. Une fois rentré chez moi, j’ai eu mon propre atelier, avec forge et enclume, pendant de nombreuses années. J’ai exercé la profession de forgeron et maréchal-ferrant, puis j’ai du changer d’activité à cause de problèmes de dos. Néanmoins, j’ai toujours mon atelier. Plus de 15 ans après, j’ai découvert le Phosphénisme, ses concepts, ses principes et ses résultats. C’est alors que j’ai compris l’ouvrage de Mircea Eliade à propos des capacités spirituelles des forgerons. Venez, allons faire un tour dans l’atelier d’un forgeron. Ce sont toujours des endroits sombres, car il est important de pouvoir bien voir la couleur du fer quand il est chauffé. Il va d’un rouge pale, presque blanc à une riche et sombre couleur cerise. Les différentes teintes sont très importantes pour le forgeron. Dans un coin, protégé de la lumière, il y a la forge. Son centre, utilisé pour brûler le charbon forme une sorte de volcan, de cratère qui dirige toute la chaleur produite par le feu… Une lumière blanche intense indique que la forge est bien chaude. Normalement, l’enclume est située devant la forge, d’une manière qui permet au forgeron, quand il extrait le fer brûlant de la forge, de se retourner dos au feu pour vérifier la couleur du métal. Grâce à sa couleur, il connaît sa température. Ici, nous commençons à voir apparaître les premiers points commun entre le Phosphénisme et la forge : après avoir regardé une lumière intense, presque blanche (le feu de la forge), le forgeron recueille le fer et se retourne vers l’obscurité dans laquelle se situe l’enclume pour travailler le métal. Il fait ainsi un phosphène. Frapper le métal sur l’enclume est un travail qui peut être fait par jusqu’à trois personnes. Néanmoins, ce travail se fait toujours de manière spécifique : en rythme. Quand il n’y a qu’une seule personne qui travaille, le rythme est plus ou moins d’une pulsation par seconde (un rythme physiologique). Mais une autre chose est importante : quand il frappe le fer, le forgeron observe la pièce de métal pour lui donner une forme appropriée. Ce processus est similaire au Phosphénisme : le mélange de la pensée avec la fixation d’une source lumineuse. Après un certain temps, le métal refroidit et il est nécessaire de le réchauffer. Ceci produit une alternance, un autre des éléments de base du Phosphénisme. Les balancements sont produits de manière instinctive. Si l’on frappe toujours avec le bras seulement, le travail est très fatiguant. Donc, petit à petit, d’une manière instinctive, on apprend à frapper en utilisant son centre de gravité, le Hara. De cette manière, des balancements antéro-postérieurs sont pratiqués de manière instinctive quand on frappe avec le marteau. Vous pourrez facilement observer ce mécanisme si vous avez la chance de voir un maître forger. Qu’en est-il des mantras ? Evidemment, ils peuvent être retrouvés dans le rythme du son du marteau qui frappe. Ce son se répète de manière constante et rythmée. Néanmoins, il est aussi très probable que

la plupart des forgerons récitent des prières ou des chants pendant qu’ils travaillent, comme faisait mon maître. Au Japon, les forgerons faiseurs de sabres sont extrêmement mystiques, ils impriment leur personnalité dans leur travail. La majorité d’entre eux préfèrent que leurs sabres soient utilisés, non pas pour donner la mort, mais pour protéger la vie. Ils avaient la coutume de s’habiller en blanc en symbole de pureté, et ils pratiquaient des rituels de purification avant et après leur travail. Il existe une légende qui retrace l’histoire de deux forgerons armuriers japonais qui faisaient les meilleurs sabres de tout le Japon, l’un d’entre eux avec l’intention de donner la mort, l’autre avec l’intention de défendre la vie. Un jour, pour évaluer leurs sabres respectifs, un samouraï les plaça dans une rivière, avec la lame pointant dans l’eau. La première lame coupait en deux les feuilles mortes qui flottaient dans l’eau. Le meilleur acier, la meilleure lame. Le samouraï recommença la même opération avec la seconde lame, mais là, les feuilles mortes évitèrent la lame. En fait, on peut considérer que c’était la lame qui évitait les feuilles car elle avait été forgée pour protéger la vie. La meilleure intention. Est-il possible d’imprimer son esprit dans la matière, non seulement en forgeant et en désirant consciemment que la lame protège la vie, mais en amplifiant et purifiant ses pensées par une pratique consciente ou inconsciente du Phosphénisme ? Il est intéressant de noter que les forgerons peuvent tout à fait être des mystiques, des initiés ou des alchimistes. Non seulement grâce à leur capacité à transformer la nature, les minéraux, en outils, mais aussi par leur pratique constante et inconsciente du Phosphénisme, la fondation de toutes les religions. Aujourd’hui, nous avons perdu le sens de ce travail traditionnel. La révolution industrielle, qui a mécanisé beaucoup de ces activités, fut une évolution et une révolution économique et sociale, mais elle a aussi été une involution, une perte de temps dans le développement spirituel de l’humanité. par : Daniel Fernandez Ruano (Espagne)

GEOBIOLOGIE ET PHOSPHÉNISME La géobiologie : choisissez un site mégalithique (dolmen, menhir ou cromlech). Il y a un nombre surprenant de mégalithes en France. Asseyez-vous près d’un mégalithe, en prenant soin de coller votre dos contre le menhir et pratiquez l’exercice de Phosphénisme. GÉOBIOLOGIE On peut définir la géobiologie comme l’étude de l’influence de la terre sur tout ce qui vit. Science, art et technique, la géobiologie étudie divers paramètres provenant du sol, de l’atmosphère ou de formes perceptibles par notre sensibilité tels les courants d’eau souterrains, les failles géologiques, les réseaux telluriques, les cheminées cosmo telluriques, le réseau sacré, le réseau Hartmann, le réseau Curry… Ces réseaux représentent un maillage plus ou moins régulier sur le sol : il s’agit, en règle générale, de bandes de quelques dizaines de centimètres de largeur qui peuvent parfois être séparées de plusieurs mètres.

Depuis plus de cinquante ans, des physiciens, docteurs et radiesthésistes ont mis en évidence une certaine influence du sol ou du lieu sur la croissance ou le comportement d’une plante, d’un arbre, d’un animal ou de l’homme. Les énergies de la terre : l’énergie tellurique, l’énergie cosmique Partout, où que ce soit sur notre globe, nous sommes sous l’influence permanente de deux énergies colossales auxquelles nul ne peut se soustraire : l’énergie tellurique qui provient du centre de la terre et l’énergie cosmique qui provient de l’espace. La terre a besoin de l’énergie cosmique pour assurer la distribution de la force universelle, sans laquelle nous n’existerions pas. Cette distribution s’effectue au travers de réseaux que l’on pourrait comparer à notre réseau sanguin. Le rayonnement de la terre a une influence sur les cellules de notre corps. La terre vit grâce à son champ électromagnétique. Sans les rayons cosmiques qui l’entourent, il n’y aurait pas de vie sur la terre. Pour les personnes peu familiarisées avec la géobiologie, un réseau sacré est un réseau d’énergie alimenté par le soleil orienté est-ouest ou nord-sud. D’une largeur de 40 à 80 cm, il peut s’élargir à 2 m à certains endroits. On lui donne le nom de sacré, car on le trouve sur tous les lieux de culte antérieurs au XIVe siècle. Il les relie entre eux. C’est un réseau d’énergie positive extrêmement puissant. Les compagnons bâtisseurs de cathédrale connaissaient parfaitement ces réseaux énergétiques et savaient les utiliser dans leurs œuvres. Nos grandes cathédrales ont toutes été construites sur des réseaux sacrés. Ces réseaux étaient aussi parfaitement maîtrisés dans des temps bien plus anciens puisque menhirs et dolmens sont presque toujours implantés sur ces réseaux. La géobiologie sacrée est précisément l’étude des lieux de culte anciens, voire antiques, reposant sur les réseaux telluriques ou solaires. Comme l’être humain, notre vieille planète est elle aussi parcourue de nombreux réseaux énergétiques. Si nos ancêtres savaient utiliser et respecter ces réseaux, on ne peut hélas en dire autant de nos jours. "D’un point de vue purement énergétique, il apparaît que l’emplacement – qu’il soit d’un menhir ou d’une autre pierre, mais aussi de n’importe quel autre temple ou sanctuaire – est à l’origine un mauvais choix, si l’on en reste au relevé tellurique constaté. C’est dans tous les cas, un endroit où l’homme ne peut pas vivre, du moins sans danger pour sa santé. Et pourtant, c’est sur un site dont les vibrations sont perturbées que les anciens plantaient un menhir, érigeaient un dolmen ou construisaient une église. Car leur travail permettait de transformer toute l’énergie négative d’un lieu en énergie extrêmement positive et régénératrice pour l’homme." (J.-L. Bovin, Mégalithes, Editions Mosaïque). L’étude géobiologique des lieux sacrés leur donne une nouvelle dimension. À force de patience, d’intuition et d’ouverture d’esprit, il est possible de faire des découvertes passionnantes. Chaque église est différente par le lieu et les intentions des bâtisseurs. Les éléments d’architecture peuvent généralement être lus à plusieurs niveaux : tellurique, énergétique, biblique et symbolique, car l’architecture de ces édifices est à l’image du vivant : interactive et complexe. Apprécier un haut lieu, c’est en ressentir les vibrations dans tout son être. Se laisser porter par ces vibrations, c’est s’attendre à ce qu’elles réveillent en soi ce qu’on avait laissé de côté… Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a mis au point une méthode de développement de l’énergie personnelle, le Phosphénisme, dont la pratique permet de mieux ressentir l’énergie d’un lieu. Cette méthode est basée sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. On peut les produire par de courtes fixations de sources lumineuses.

Exemple d’exercice de Phosphénisme appliqué à la géobiologie : Choisissez un site mégalithique (dolmen, menhir ou cromlech). Il y a un nombre surprenant de mégalithes en France, et pas seulement en Bretagne. On trouve, par exemple, beaucoup plus de sites mégalithiques en Languedoc qu’en Bretagne, bien qu’ils y soient moins spectaculaires. Vous pouvez consulter le livre de Bruno MARC : Dolmens et menhirs en Languedoc-Roussillon, dans lequel sont répertoriés un grand nombre de sites mégalithiques, ou trouvez un ouvrage équivalent pour votre région. Asseyez-vous près d’un mégalithe, en prenant soin de coller votre dos contre le menhir, la pierre qui constitue le fond du dolmen, ou la pierre centrale du cromlech. Faites un phosphène. Vous pouvez regarder le soleil à travers un morceau d’étoffe pendant une à deux secondes (veillez à retirer vos lunettes ou verres de contact qui pourraient faire un effet de loupe et vous brûler la rétine) ou simplement fixer les nuages lumineux, ou encore, si vous êtes assis au fond d’un dolmen, regarder le ciel à travers l’ouverture principale du dolmen pendant une à trois minutes. Ensuite, fermez les yeux et restez attentif aux sensations subjectives que vous ressentez. Vous pouvez refaire un phosphène quand vous l’estimez nécessaire (toutes les 5 à 15 minutes par, exemple). Restez dans cette position pendant au moins une demi-heure. Dès la fin du premier quart d’heure, vous ressentirez l’énergie du lieu.

HAIKU ET PHOSPHÉNISME QU’EST-CE QU’UN HAIKU ? L’histoire d’un genre né de joutes poétiques à la cour impériale du Moyen Âge Depuis qu’au dix-neuvième siècle, les frères Goncourt ont fait connaître le haïku au monde occidental, l’incroyable fortune de ses tentatives de transposition dans d’autres langues a bien vite fait oublier qu’il est de nos jours l’un des héritiers d’une tradition classique qui relève en propre du génie du peuple japonais. Si cette brève composition de dix-sept syllabes incluant une allusion saisonnière est un phénomène poétique qui suscite des questionnements allant bien au-delà du cadre culturel dont il est issu, la vogue des haïkus écrits en anglais, en breton, en français ou en flamand fait souvent penser de façon irrésistible à ces badauds qui s’esclaffent devant une peinture abstraite : " Moi, j’en fais autant tous les jours !" Certains occidentaux ont contribué à faire connaître par leurs traductions l’authenticité de cette pratique poétique - on pense à Maurice Coyaud, et surtout à René Sieffert qui a traduit les œuvres de Bashô, le maître du genre - et d’autres se sont efforcés d’étudier ce que cette forme poétique devenait quand elle était utilisée dans une autre langue, avec toutes les trahisons et les malentendus que cela engendre - et l’on pense ici aux travaux d’Etiemble. Mais que pensent les Japonais de ce déferlement d’enthousiasme pour le haïku ? Plusieurs attitudes sont observables sur ce sujet. C’est d’abord la surprise, l’amusement, puis un certain attendrissement parfois, comme en témoigne un universitaire dans les colonnes du journal Mainichi : "Il y a de par le monde des gens qui, chacun dans sa langue, composent des poèmes qu’ils appellent des haïkus en imitation du haïku japonais. Le terme haïku figure même dans les récents dictionnaires britanniques et américains (…) On voit ainsi des poètes des quatre coins d’Amérique composer des haïkus de tendance élégiaque (…) Parallèlement à l’engouement actuel pour le haïku au Japon, il existe, semble-

t-il, un phénomène similaire ailleurs. (…) Il est tout à fait sympathique et émouvant que les haïkus japonais puissent servir de lien d’amitié entre des gens qui ne connaissent ni le japonais ni le Japon." Passant de l’étonnement à l’action, en une réaction inspirée de leur légendaire esprit pratique, les Japonais se sont mis à organiser des concours internationaux de "haïkus en langue étrangère", tel celui qui est organisé par le Ve Festival de la culture, qui se déroulera en 1990 dans la ville de Matsuyama dans la préfecture d’Ehime. Au-delà des interrogations multiples qui peuvent être formulées à partir de la sensibilité occidentale à propos du haïku, au-delà des formules aussi brillantes elles-mêmes que certaines compositions poétiques - "saisissement de l’émotion", “herbier vivant de vérités immuables", "quête de l’éclair", qu’est-ce qu’un haïku ? C’est d’abord une pratique sociale. C’est un genre né de rencontres poétiques (uta-awase) qui avaient lieu à la cour impériale du Moyen Âge japonais. Au cours de ces joutes, s’élaboraient des créations collectives, les renga (vers enchaînés) dont le haïku est issu. Bashô lui-même animait des cercles de haïkus, confrontant son expérience à celle des autres, discutant de sa technique avec ses élèves. Toute activité culturelle, à plus forte raison poétique, est au Japon activité sociale. Le haïku a aujourd’hui, dans cet archipel, ses écoles, ses élèves, ses revues (huit cents recensées récemment), ses courants, ses concours et ses millions d’adeptes. Dans les clubs de haïku, où l’on se réunit une fois par mois, les poèmes de chacun des membres font l’objet de débats, de discussions, de commentaires et d’un vote, témoignant d’une authentique "démocratie littéraire". Tout est organisé de façon compétitive, chaque compositeur étant tendu vers l’absolue perfection. D’autres caractéristiques ancrent encore plus le haïku dans la spécificité d’une culture et révèlent qu’il s’agit là de l’épiphénomène de réalités plus profondes, plus essentielles au regard, des préoccupations fondamentales de l’histoire des hommes. Le haïku classique, tel qu’il nous est parvenu, est structuré sur un rythme de dix-sept syllabes. Cela n’est pas dû au hasard. En effet, les plus anciens poèmes japonais identifiés, les Katauta étaient bâtis sur ce rythme au début de notre ère, reproduisant le mode respiratoire sur lequel se construisait alors la littérature orale, avant l’introduction d’une transcription par les caractères chinois. Ces formules rythmées, équilibrées sous une forme "question-réponse", que l’on retrouvera plus tard dans les concours de poésie du Moyen Âge, avaient une forte connotation religieuse. Que le haïku apparaisse d’abord comme un acte poétique ne doit pas faire oublier que les Japonais ont longtemps entretenu avec la poésie des rapports d’où les préoccupations en relation avec le monde invisible n’étaient pas absentes. Des faits historiques l’attestent. Certains hauts personnages de l’histoire du Japon ne dédaignaient pas d’assister à des réunions poétiques et d’y composer des poèmes avant une bataille, pour s’attirer les faveurs des dieux. Akechi Mitsuhide, celui qui allait assassiner le fameux général Oda Nobunaga en 1582, participa la veille de son forfait à un concours de renga. Un philosophe du XVIIIe siècle, Fujitani Mitsue, déclarait dans un traité d’art poétique qu’il fallait briser le carcan des mots qui retiennent les dieux captifs. Aussi les dieux sont-ils présents dans l’instant du "renversement des mots" (logo), phénomène qui consiste à inverser l’ordre des mots ou des syllabes pour en renforcer le sens ou le voiler. Les dieux du Shinto sont ainsi assimilés à "l’esprit des mots" (kotodama). De nombreux poèmes sont considérés, dans la tradition populaire, comme des formules magiques où cet "esprit des mots" est libéré par la récitation de ces poèmes. Utilisés à des fins thérapeutiques, ces chants rythmés en trente et une syllabes (dix-sept syllabes plus quatorze) rappellent encore cette relation entre magie et poésie, tandis que d’autres civilisations traditionnelles disent aussi que toute poésie est médecine. La référence saisonnière que doit comporter tout haïku est le signe que son auteur est "en harmonie avec la nature". Cela signifie qu’une allusion obligée à une saison dans un poème est

une sorte de reconnaissance explicite, de la place relative de l’homme dans l’univers, où les événements humains ne sont pas seulement l’affaire des hommes. Au cours des siècles, les Japonais ont répertorié, puis classé tous les signes, tous les moments caractéristiques de chaque saison, et en ont fait de véritables glossaires qui se sont enrichis au fil du temps. Ces glossaires, qui recensent aujourd’hui plus de cinq mille "mots de saison", sont d’abord des manuels pratiques que consultent les amateurs de haïkus avant de composer un poème. Véritable trésor de la sensibilité japonaise, ces almanachs poétiques (les saijiki), sont, nous dit un poète japonais, Inoue Teruo, une "collection fort détaillée de dates et de moeurs commémoratives de notre peuple". Ces almanachs poétiques sont les supports d’une création dont les haïkus ne sont que les résultats visibles. Ils commentent et illustrent quinze mille haïkus d’auteurs connus et sont la référence de toute nouvelle composition. La découverte et l’apprentissage de ces almanachs donnent à la pratique des haïkus un éclairage différent et permettent une lecture japonaise du monde. À travers les "mots de saison" compilés dans ces almanachs, nous assistons à une reconstitution permanente de l’univers par le peuple de cet archipel. C’est en cela aussi que le haïku est beaucoup plus qu’un événement littéraire. Par son histoire, par ce qu’il est aujourd’hui au Japon, le haïku procède plus de l’ethno-poésie que de la poésie telle que l’Occident la conçoit. Un exercice intéressant pour toute personne désirant composer un haïku ou tout autre type de poésie, consiste à pratiquer ce que le Dr LEFEBURE appelle Mixage Phosphénique en cascade. Composition d’un haïku sous phosphènes : Faites un premier phosphène. Dans ce phosphène, mixez une image qui symbolise et résume le sujet de votre étude. Pendant la présence du phosphène, il viendra en général deux ou trois nouvelles idées franchement différentes de la première. Choisissez la plus nette d’entre elles, et c’est cette deuxième image que vous mettrez dans un deuxième phosphène. En général, durant celui-ci, viendront alors quatre ou cinq idées nouvelles. Prenez la plus nette et, à partir d’elle, formez un thème de Mixage que vous placez dans un troisième phosphène. Il surgira alors dix ou douze idées nouvelles et ainsi de suite… Le flot d’idées est comme un fleuve qui naît d’une petite source, mais ne cesse de s’élargir par des affluents.

HYPNOSE ET PHOSPHÉNISME Le Phosphénisme est l’inverse de l’hypnose pour la raison suivante. HYPNOTISME Extrait d’une conférence par le Dr LEFEBURE Antagonismes entre hypnose et Phosphénisme Le Phosphénisme est l’inverse de l’hypnose pour la raison suivante : quand on a un phosphène et surtout si on fait du Mixage Phosphénique en même temps, on est beaucoup plus lucide, beaucoup plus conscient que d’habitude. Par exemple si vous priez en fixant le soleil, au bout d’un certain temps que vous faites cette expérience, mais en respectant les règles données pour ne pas vous fatiguer les

yeux, vous avez l’impression que la pensée est chaude, vibrante, extérieure à vous comme un nuage. Vous êtes donc dans un état que l’on appelle maintenant hypervigile, plus éveillé que d’habitude, tandis que l’hypnose, par définition, est un état de sommeil partiel. Il y a des gens qui se prétendent hypnotiseurs qui disent : « Non, l’hypnose n’est pas un sommeil ». Qu’ils disent alors qu’ils s’occupent d’autre chose que de l’hypnose, mais il y a là une question de vocabulaire. Du moment qu’on parle d’hypnose, on parle d’un état de sommeil plus ou moins prononcé, comme un médicament hypnagogique hypnogène, c’est un médicament qui fait dormir. Les hallucinations hypnagogiques sont des hallucinations de demi-sommeil. Donc, qui dit hypnose dit état de sommeil partiel. Je considère que le phénomène d’hypnose le plus simple est le suivant : on se réveille la nuit, on se lève, on se recouche sans allumer, on se rendort très vite, alors que, si on rallume, on est plus long à s’endormir. La première fois, on avait l’impression qu’on était bien éveillé mais à la vérité on était en état de sommeil partiel, c’est-à-dire d’hypnose. Autre cas d’hypnose banal : si on a très mal à une dent, on a l’impression d’être bien tenu éveillé par cette douleur. Mais si cette douleur se calme subitement, si on est seul à sa table de travail, on s’endort. On était très fatigué sans s’en rendre compte sur une seule ligne, la ligne du nerf dentaire. On fait un sommeil partiel, c’est la véritable hypnose. Quelle est la différence entre les éclairages avec lesquels on provoque les phosphènes et ceux avec lesquels on induit l’hypnose ? Nous avons vu que le meilleur phosphène est obtenu au moyen d’une lampe de 75 watts, située à un ou deux mètres, que l’on fixe pendant trente secondes. On peut obtenir le co-phosphène en fixant la lampe pendant trois minutes. Si vous allongez la période de fixation, à dix minutes par exemple, votre post-phosphène est moins bon. Il y a un temps de fixation optimal au delà duquel on nuit au processus. Des éclairages de même puissance sont utilisés pour l’hypnose. Mais au lieu de fixer la source lumineuse de trente secondes à trois minutes, on fait fixer la lampe vingt minutes voire bien plus. C’est comme dans le cas du nerf dentaire, on est en état de demi-sommeil. Donc vous voyez que c’est exactement l’opposé : il faut un éclairage bref pour le phosphène, un éclairage très long pour l’hypnose, le phosphène vous met dans un état hypervigile, l’hypnose dans un état hypovigile. EXTRAIT DE FAQ : Y a-t-il des contre-indications à la pratique du Phosphénisme ? Comme il existe des contre-indications pharmaceutiques (certains médicaments ne pouvant être associés à d’autres), il en existe également concernant la pratique du Phosphénisme. De même, des sportifs ne peuvent pratiquer certains sports qui iraient à l’encontre des résultats qu’ils souhaitent obtenir ; comme les boxeurs qui ne font pas de musculation lourde qui leur ferait perdre leur rapidité et leur souplesse, donc leur efficacité. 1ère pratique contre-indiquée : le Rebirth Re-birth ("re-naissance") : basé sur l’hyperpnée provoque l’hyperoxygénation du sang avec baisse du gaz carbonique, d’où alcalose, baisse du calcium sanguin, et chez les sujets sensibles, tétanie dont le signe annonciateur est le picotement des doigts. Dans la vie quotidienne, vous observerez que les personnes qui ont des problèmes psychologiques sont incapables de respirer. Leur respiration se limite à de très courtes inspirations ; et lorsqu’elles sont surprises par une situation ou sous le coup d’une émotion par exemple, elles inspirent légèrement et bloquent la respiration. Elles provoquent ainsi un refoulement. Dans les arts martiaux, on apprend au contraire à expirer pour ne pas subir la situation.

* Rebirth et respiration holotropique : Le rebirth et la respiration holotropique sont deux méthodes dites de thérapie. Les deux utilisent la même forme de respiration c’est-à-dire : une hyperventilation. L’hyperventilation étant obtenue par un mouvement ample de la cage thoracique (remplissage total), le rejet d’air se faisant par la bouche. Par les narines, le vidage des poumons serait plus lent. Il faut un bon moment pour obtenir l’effet : c’est-à-dire des picotements dans les extrémités (en premier), signes avant-coureurs de la variation du taux de calcium dans l’organisme, dus à l’hyperventilation. L’objectif à ce stade est de dépasser sa peur. On peut avoir peur de mourir car les contractions peuvent aller jusqu’à un début de paralysie de la langue ou de la luette, en raison des effets : forts et incontrôlables. Et, c’est là que se situe l’effet thérapeutique "aller au-delà de ses peurs conscientes et inconscientes". Dans le rebirth, on se contente de suivre le cycle respiratoire, de le tenir et, ensuite, de verbaliser ce qui s’est passé, en fin de séance. Dans la respiration holotropique, la respiration se fait en musique style musicothérapie-. À la fin de la séance, on verbalise aussi et on fait un dessin résumant ce que l’on à vécu, dessin qui est souvent du style mandala. Ces respirations amènent au-delà des peurs : inconscientes (stress de la naissance) et conscientes : peur du vide, de la vitesse... Comme ces modes respiratoires résolvent des noeuds psychologiques, on se sent mieux, déstressés après la séance. Beaucoup de thérapeutes utilisent volontiers une de ces méthodes car ce sont des thérapies à levier psychologiques, c’est-à-dire que si on suit la procédure, le résultat se produit forcément et rapidement. Pour une thérapie il faut compter environ 10 séances. Les séances durent 1 heure, voire 1 heure 30 et se font en groupe. Ce sont des méthodes classées dans les thérapies dites brèves vu le peu de séances nécessaires. Mais les effets post-séances peuvent être lourds de conséquences sur un plan psychologique s’ils sont associés à la pratique de la pensée rythmée, qui comme nous l’avons vu est un amplificateur des processus mentaux. Ces techniques sont donc très déstabilisantes. * La respiration préconisée par le Dr Lefebure : Le docteur Lefebure a montré que l’important dans la respiration yogique -mystique- est la rétention (cf. LE PNEUMOPHÈNE ou la respiration qui ouvre les portes de l’au-delà), c’est-à-dire comme il le précise : "L’important est de créer une soif d’air". Soif créée par des rétentions plus ou moins longues. Rétention à l’inspir puis à l’expir, qui forme sur ce cycle, une respiration plus ou moins carrée. Respiration carrée qu’il a transformée en final, en respiration cyclogène (spirituelle) avec soif d’air constante pendant tout le cycle et pendant toute la séance. * Comparaison entre ces différents modes respiratoires : Nous voyons donc que la respiration spirituelle, ou même la carrée - plus facile à effectuer au début s’oppose complètement aux respirations de type rebirth. - Le rebirth entraîne une absorption maximum et rapide d’oxygène et donc sans aucune soif d’air. - La respiration spirituelle ralentit l’absorption d’oxygène, en augmentant en conséquence le taux de CO2 - en raison des rétentions - et donc avec un maximum de soif d’air. Les deux types respiratoires s’opposent donc. L’une des méthodes est une recherche psychothérapeutique et l’autre, une voie spirituelle.

2ème pratique contre-indiquée : l’Hypnose Le principe de l’Hypnose est l’utilisation d’un état pour induire des suggestions. Quant à la Sophrologie, qui est une sorte d’Hypnose "douce", la suggestion y a bonne place. Ce qui nous amène à donner un point de dissemblance entre Hypnotisme et Phosphénisme. L’Hypnose est dans la pratique indissociable de la suggestion. Le Dr Lefebure parle souvent, dans ses livres, de prières libres, c’est-à-dire de prières que l’on s’invente soi-même, qui ne sont imposées ni par une personne, ni par un groupe, ni par une quelconque idéologie. Pourquoi la prière ? Eh bien disons, pour donner une comparaison, qu’une centrale hydroélectrique dégage une énergie proportionnelle à la hauteur de la chute d’eau. Plus celleci sera haute plus la centrale recevra de puissance. Prier c’est admettre qu’il y a des forces au-dessus de soi et c’est se mettre en état de réceptivité, dans une position d’humilité. C’est tout le contraire de l’autosuggestion qui n’est que de l’autoaffirmation. L’autosuggestion rend l’individu hypersuggestible (comme le terme "autosuggestion" peut déjà le laisser penser). Et enfin, et c’est le plus important l’état hypnotique recherché est antagoniste avec les véritables pratiques yogiques. L’hypnose n’excitant qu’une "ligne de neurones", alors que les techniques initiatiques consistent à créer de multiples voies neurologiques afin d’activer de nombreuses fonctions cérébrales. Mise en garde : l’association rebirth + hypnose + pratique de la pensée rythmée peut conduire à un tour par la case HP (hôpital psychiatrique). Une personne avertie en vaut deux… Il y a des amalgames qu’il vaut mieux ne pas faire. L’Hypnose permet-elle de parvenir au dédoublement ou au voyage astral ? Beaucoup recherchent le dédoublement sans savoir ce qu’il est réellement, ni en quoi il consiste. Dans ces conditions, il est bien difficile de reconnaître les phénomènes. Il existe un très fort antagonisme entre les expériences initiatiques et les expériences psychologiques. Ces dernières ne rentrent pas dans le cadre des techniques initiatiques, qui est un domaine totalement à part. Il est extrêmement important de savoir sur quel domaine on travaille et quelles en sont les limites. Il faut aussi savoir pourquoi on applique telle technique, quels résultats on peut en attendre, et faire soi-même le choix des techniques que l’on va utiliser dans sa recherche. On ne peut guère demander l’absolu ni l’impossible à notre cerveau, et, dans la pratique comme dans l’étude, il est nécessaire de définir le terrain sur lequel on travaille. Malheureusement, beaucoup n’engagent une recherche que pour mieux ramener les phénomènes à l’idée qu’ils s’en font, et aux préjugés qu’ils ont accumulés au fil du temps. Mais dès qu’ils s’approchent d’un phénomène un peu dérangeant parce qu’il oblige à se poser des questions, et parfois à faire certaines remises en question, ou encore à sortir du petit confort intellectuel qu’ils se sont créés, ils réagissent par le refus du phénomène, allant même jusqu’à prétendre que "c’est dangereux", ou que cela leur fait peur. Or, ce danger, cette peur, c’est le risque de se découvrir soi-même. Ils se limitent donc à la production de phénomènes superficiels. La plupart de ces phénomènes sont purement psychologiques.

Ainsi, on commence par se laisser impressionner et influencer par une ambiance ou une attitude, qui font davantage office de suggestion que de catalyseur de véritables expériences. De même, il est fréquent de vivre des sensations qui ne touchent que la surface de la "couche psychologique" de l’individu, mais on prend souvent cela pour un but atteint, ou pour un contact avec son "moi" profond. La plupart du temps, ces sensations ne sont qu’une illusion à laquelle on prend un vif plaisir, parce que l’on perçoit des images et quelques sensations, ce qui, en soi, est très agréable ; et l’on arrête sa démarche à ce stade. Par exemple, avec les simulateurs que l’on trouve dans les parc d’attractions, et d’une façon encore plus forte avec les casques virtuels, vous vivrez de multiples sensations et "expériences" suivant le film projeté, sans même bouger de votre fauteuil. Vous aurez l’impression que votre corps devient lourd, léger, que vous tombez, montez ou encore que vous devenez plus petit ou très grand ; que vous volez et flottez dans l’air sans effort. En fin de compte, ce que vous vivrez seront des amusettes sensorielles, car le film aura sollicité certains organes des sens. Mais il ne s’agit nullement de phénomènes psychiques. Vous êtes dans un cul-de-sac sensoriel et vous souhaitez que les sensations continuent, tant elles sont agréables. C’est en fait la même chose qui se produit lorsque vous êtes pris d’une démangeaison : vous vous grattez. Au bout d’un moment, ce grattage se transforme en plaisir et l’on trouve agréable de se gratter. En médecine, ce phénomène est appelé "volupté de grattage". Vous êtes, là encore, dans un cul-de-sac sensoriel entraînant un état pathologique. Les phénomènes initiatiques se produisent très rarement durant les entraînements, mais surviennent plusieurs heures à une journée après l’entraînement. Il ne faut donc pas confondre les amusettes sensorielles, qui ne provoquent, sur le coup, qu’un moment plaisant, avec les exercices initiatiques, qui conduisent aux véritables expériences en dehors des séances d’entraînement, bien souvent la nuit, projetant la conscience jusque dans les "plans cosmiques" (voir la définition dans l’espace "Abonnés"). Les phénomènes initiatiques sont bien au-delà des sensations qui relèvent de notre création personnelle. Mais bien peu acceptent de pousser l’étude plus loin que ces couches qui sont encore liées à la volonté subconsciente. Ceux qui approfondissent découvrent, par contre, un autre aspect d’euxmêmes et de l’univers. Le dédoublement n’est pas un phénomène rare. Il a été pratiqué de tout temps et se trouve au cœur même de toutes les initiations. Vous trouverez plus d’informations dans l’espace "Abonnés" sous forme de cahiers techniques.

IBOGA ET PHOSPHÉNISME l’iboga est tout à la fois un hallucinogène dont la possession est illégale dans certains pays avec des risques allant jusqu’à 20 ans de prison, un remède à la dépendance et une plante initiatique dans le bwiti africain. IBOGA En quelques années, l’intérêt pour l’iboga s’est considérablement développé ce dont atteste la richesse des sites qui lui sont consacrés. ll est tout à la fois un hallucinogène dont la possession est illégale dans certains pays avec des risques allant jusqu’à 20 ans de prison, un remède à la dépendance (héroïne, cocaïne, alcool) et une plante initiatique dans le bwiti africain. Le Français Jean-Claude Cheyssial lui a consacré deux documentaires : Le bois sacré, en 1995 et La nuit du Bwiti, en 1997. Plus récemment, Vincent Ravalec, Mallendi et Agnès Palcheler ont écrit à six mains Bois sacré, Initiation à l’iboga, 2004, livre qui s’accompagne de mises en garde constantes : "Iboga n’est ni une drogue, ni un amusement…". Ces avertissements se font l’écho de ceux de La nuit du Bwiti à propos des vertus curatives de la plante "… il faut savoir que prendre l’iboga génère une

souffrance encore plus difficile à gérer que la maladie elle-même…" Impossible en effet de classer l’iboga dans les drogues récréatives. Aux antipodes du divertissement, elle n’invite pas à fuir la réalité mais opère une rencontre avec soi-même, son inconscient, et avec les ancêtres dans le chamanisme africain. Son utilisation est rituelle. Elle accompagne toujours un rite de passage : mort du vieil homme et renaissance, même si renoncer au vieil homme, c’est renoncer à sa maladie ou à sa dépendance. C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle passionne la communauté scientifique qui s’interroge sur les mécanismes mis en jeu dans le sevrage des drogues. En 1998, Anderson émet l’hypothèse selon laquelle l’iboga ingéré dans un cadre chamanique ou psychothérapique induit un état qui s’apparente au sommeil paradoxal du fœtus, et qui se caractérise par sa plasticité ; celle-ci permet aux expériences traumatisantes de refaire surface et d’être intégrées. Or, précisément, Michel Jouvet, biologiste spécialisé dans la phase de sommeil paradoxal développe l’hypothèse suivante : Le rêve apparaît comme "une reprogrammation du cerveau". En fait, il est responsable du "software" ; il permet de reconfigurer et de réinitialiser le système. De ce fait il est le gardien de nos programmes en matière d’habitudes, de besoins, d’individuation. Cette métaphore est utilisée dans les séminaires où l’on prend de l’iboga : les témoignages parlent de déprogrammation, de dossiers à supprimer. L’un des participants venu à la suite d’une rupture sentimentale très éprouvante explique que lorsqu’il a quitté les lieux, c’était comme si les connexions neurologiques relatives à cette épreuve avaient été éliminées, comme si l’événement ne s’était jamais produit. C’est un nettoyage des circuits neuronaux, une sorte de remise à zéro des compteurs. Une autre propriété intéressante de l’iboga, c’est la possibilité de manipuler le matériel imaginaire que ce soit par le thérapeute, le nganga ou le participant. Il est toujours possible de s’arrêter sur une image, de retourner en arrière, d’étudier une alternative. À tous moments, l’expérience peut être dirigée. Il n’y a aucune perte de conscience. La disposition d’esprit dans laquelle on prend de l’iboga joue un rôle très important. Pour les Africains de l’Ouest, il s’agit d’un rite de passage. Le bois sacré permet de se défaire de tous les blocages psychologiques et sociaux accumulés pendant l’enfance, de communiquer avec les morts et d’obtenir une direction de vie. Si on vient d’une autre culture, les visions seront différentes. Voici le témoignage d’un Phosphéniste à la suite d’un séminaire en Ardèche. La description de son expérience fait évidemment référence aux travaux de Francis Lefebure dont nous parlerons plus loin. Nuit de samedi à dimanche : Première prise d’iboga Chaque participant se déplace vers le Nganga Mallendi qui lui donne une cuillerée d’iboga en poudre. La plante est vraiment infecte, d’une amertume extrême. Quelques minutes plus tard, je commence à ressentir des vibrations dans le corps, dans les chakras de la plante des pieds et des mains. Lorsque le Nganga se déplace auprès de chacun pour administrer une nouvelle dose, les vibrations s’amplifient dans tout mon corps et mon champ de vision commence à s’altérer. Après la 3e prise, je ressens un état vibratoire intense et je ferme les yeux. Je perçois un énorme phosphène alors que je n’ai pas fixé de source lumineuse. Ce phosphène se met à tourner puis il prend l’apparence d’une roue dentée qui tourne. Je comprends alors que cette première vision symbolise les chakras. Je me sens partir dans des rotations extraordinaires de tout le corps à des vitesses stupéfiantes. Les visions : J’ai remarqué trois façons de percevoir les visions :

La première, c’était l’organisation du chaos visuel, les yeux fermés. Au début, la substance phosphénique remplissait le champ visuel puis une image se formait. Celle-ci devenait de plus en plus nette jusqu’à posséder l’intensité d’une vision, puis elle se dégradait en substance phosphénique pour s’organiser ensuite en une vision différente. J’ai été frappé par l’évidence de ce qu’affirmait le Dr Lefebure : les phosphènes sont une porte vers la clairvoyance. Le deuxième type de vision se manifestait les yeux ouverts. Une image animée apparaissait en 3D devant moi. C’était un phénomène surprenant. Le troisième type de vision se produisait sur un support, un mur, une surface plane qui faisait office d’écran. J’ai remarqué qu’alors, les images portaient sur un thème identique. Les principales visions : Il m’est impossible de me souvenir de toutes les visions, tant il y en a qui ont défilé devant mes yeux mais je me rappelle les suivantes : Pendant un long moment, j’ai vu des paysages urbains, des voies de chemin de fer, des autoroutes que je survolais. Ensuite, des maisons en pierre ont défilé les unes à la suite des autres. Je n’ai pas compris le sens de ces visions ; j’ai demandé à la plante de m’en donner l’explication mais je n’ai pas reçu de réponses et les maisons ont continué à défiler. Un autre épisode m’a beaucoup marqué, j’ai survolé une côte bordée de huttes africaines en paille. Devant chacune d’elles se trouvait un homme armé d’une lance. Puis un énorme masque africain s’est mis à pulser devant mes yeux. Je suis passé au travers et j’ai vu une sorte de parchemin rempli de caractères alphabétiques et d’idéogrammes au-dessus duquel j’ai vu descendre un texte écrit dans un alphabet inconnu. "Mots magiques" ai-je entendu dans ma tête après avoir demandé à la plante qu’elle était la signification de cette vision. Mais, je ne suis pas parvenu à déchiffrer ce message. Je me suis demandé si j’avais été africain dans une autre vie. J’ai eu une vision très belle, celle d’un volcan énorme qui rentrait en éruption. La projection d’étincelles rouge orangé très haut dans le ciel et leur retombée sous forme de gouttes violettes était spectaculaire ! Un phosphène s’est transformé en soleil puis s’est éloigné avec une accélération incroyable jusqu’à devenir un point minuscule. J’ai eu des visions d’arabesques évoquant le monde aztèque. J’ai vu en 3D la racine sacrée iboga qui tournait sur elle-même devant mes yeux. J’ai eu une autre vision assez étrange. Je me suis senti partir dans des couches éloignées de l’astral avec le sentiment de me retrouver face au gardien du seuil, celui qui barre l’entrée vers la source, le soi. J’ai dû combattre cette créature d’apparence diabolique et j’ai pensé que le combat était perdu d’avance, que j’allais mourir. À ce moment-là, une entité positive est apparue, s’est dirigée vers le gardien du seuil et l’a réduit en pièce. Je n’ai pas de souvenir de la suite, mais j’ai compris que j’étais protégé par des forces spirituelles puissantes. Cette vision est la réplique exacte d’un rêve que j’ai déjà fait. Samedi matin Guérison spirituelle des anges : Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, j’ai vu avec mes yeux physiques deux anges grands comme la main, de part et d’autre de mon plexus solaire, procéder à une guérison énergétique de ce chakra. Il faut savoir que celui-ci avait été violemment endommagé deux ans auparavant. Submergé d’émotion par cette guérison, j’ai pleuré de joie pendant un long moment. Je sentais mon plexus solaire se vider de toutes les émotions refoulées ; j’étais empli d’une gratitude immense. Puis, j’ai ressenti la montée de Kundalini, du chakra de base jusqu’au chakra du cœur, accompagnée de la vision suivante : devant moi, un mur de pierre s’est entrouvert pour laisser filtrer une lumière d’un blanc extrême. L’après-midi qui a suivi, j’ai ressenti une ouverture du cœur extraordinaire, un sentiment d’appartenance et d’acceptation de tout ce qui m’entourait.

Samedi soir Le samedi à minuit, la deuxième nuit de veillée a débuté : l’iboga était mélangé à du miel ce qui était beaucoup plus agréable à prendre. J’ai passé une nuit très difficile, je ne me souviens plus très bien de son déroulement exact mais ce que je me rappelle en revanche, c’est de m’être senti agressé sur un plan énergétique. J’avais le corps complètement saturé au niveau vibratoire et je ne pouvais plus supporter la moindre dose de rythme supplémentaire. Il me semblait que j’allais me désintégrer. Impossible de regarder la flamme des bougies : c’était insupportable ! Alors j’ai passé un long moment à fixer le plafond pour soulager la tension présente dans mon corps. Au bout d’un moment j’ai senti une activation au niveau des premiers chakras, puis d’énormes vagues d’énergie sont montées du bas du corps pour s’accumuler dans le thorax. J’ai commencé à avoir extrêmement chaud, mon tee-shirt était trempé et j’ai dû l’enlever. L’énergie était bloquée au niveau de la gorge et continuait à s’accumuler au niveau de la poitrine en provoquant une surchauffe. J’étais au bord de la panique. Je ne sais pas exactement comment je m’y suis pris, mais au bout d’un moment j’ai réussi à faire monter l’énergie petit à petit au niveau de la gorge et de la tête. Vers la fin de la nuit, on nous a enduit le visage de kaolin blanc et l’on a placé un miroir devant chacun de nous, le but étant de prendre contact avec nos ancêtres. La première vision que j’ai eue n’était pas un visage mais un immense complexe immobilier que je n’arrivais pas à voir dans sa globalité. J’ai eu beaucoup de mal à conserver cette vision qui laissait place à mon reflet au moindre mouvement des yeux. Ensuite, j’ai vu des visages dont certains étaient fixes, comme dessinés au crayon, et d’autres animés comme au cinéma. Je n’ai pas réussi à interpréter toutes ces visions. Dimanche matin Une fois la veillée terminée, je me sentais dans un état extraordinaire et je suis sorti admirer le lever de soleil. J’ai fait un phosphène et j’ai vu le soleil danser devant mes yeux et tourner sur lui-même. J’ai assisté là à un phénomène décrit par le Dr Lefebure. Ensuite j’ai projeté des phosphènes sur la pelouse ce qui a déclenché des visions aussi nettes que les images d’un film. Plus tard, j’ai ressenti de la fatigue. L’extinction de voix dont je souffrais avait sûrement un lien avec le déblocage du chakra de la gorge. Constatant que mon cœur battait à plus de 100 battements par minute, je suis allé chercher le Nganga Mallendi qui m’a imposé la main droite sur le cœur. Très vite, j’ai senti une grande chaleur m’envelopper le cœur et descendre progressivement. En quelques minutes, mon cœur avait retrouvé son rythme normal. Mallendi m’a dit que désormais je n’aurais plus de problème de ce côté-là. Dimanche soir, j’ai pu enfin dormir à nouveau après deux nuits blanches. Le moins que je puisse dire, c’est que j’ai eu le sentiment de traverser une épreuve immense et que j’ai vécu une expérience extrêmement puissante. J’ai souvent ressenti un grand désarroi. J’ai eu aussi de grands moments d’éveil et de joie.

Ce témoignage se réfère constamment aux travaux du Dr Lefebure qui a mis en évidence le rôle de la lumière dans le passage du sauvage à l’humain. La découverte du feu a été capitale. D’abord celui-ci est devenu le point convergent des activités du groupe. Ensuite, il a engendré une hiérarchie entre ceux

qui détenaient la connaissance (les gardiens) et les autres. C’est là l’origine du chamanisme. Pour le Dr Lefebure, l’explication est simple. Veiller le feu c’était le fixer en permanence, c’était faire des phosphènes. Or toute pensée acquiert une énergie supplémentaire lorsqu’elle est mixée à un phosphène. Ce sont les phosphènes qui ont permis le développement du cerveau supérieur. On les retrouve au fondement des religions. Voir http://www.phosphenisme.com/genese.html

INFLUENCE À DISTANCE ET PHOSPHÉNISME L’influence à distance ne peut agir sur une personne que si l’on entre dans sa structure mentale, dans ses schémas de pensée. PEUT-ON INFLUENCER QUELQU’UN À DISTANCE ? En théorie non, mais en pratique oui, car la nature humaine est faible. On ne peut agir sur une personne que si l’on entre dans sa structure mentale, dans ses schémas de pensée. Lorsqu’on est près d’une autre personne, les champs énergétiques s’interpénètrent tout en conservant leur intégrité : ils peuvent se séparer. Il est donc IMPOSSIBLE d’agir sur quelqu’un, sauf si celui-ci croit en la possibilité d’une influence. L’envoûteur est celui qui crée une brèche en introduisant le doute dans le psychisme. Il convient donc de ne pas laisser le doute s’insinuer. Nous ne sommes influençables que si nous le voulons. Il est important de le concevoir intellectuellement : cela constitue un bouclier. Donc, si nous avons des expériences avec une personne, c’est que nous avons des affinités. Si l’on voulait agir sur une personne, il faudrait trouver en elle la brèche qui le permette. Voir également : envoûtement Quant aux soins à distance du genre magnétisation à distance, c’est une pure utopie. Un véritable placebo pour ne pas dire plus. Toutefois, celui qui souffre a besoin de croire et certaines formes de croyance, nous le savons, agissent sur le moral et donc agissent sur le processus de guérison… Exercice de rapprochement psychologique Représentez-vous une personne dans un phosphène avec l’idée qu’elle agit envers vous d’une manière particulière. Ce peut être un patron avec qui vous avez un différent, une personne avec qui vous ne vous entendez pas bien ou bien un jury que vous devez affronter lors d’un examen. Le phosphène procure un sentiment de proximité psychologique avec la personne choisie : - Vos images visuelles sont plus nettes. - Vous vous sentez affectivement plus proche de celle-ci. Répétez cet exercice deux fois par jour à raison de 15 minutes pendant 15 jours, en choisissant si possible une personne que vous ne rencontrerez qu’à la fin des deux semaines. L’idéation sera plus riche à son égard et vous serez enclin à ne voir que ses bons côtés. S’il s’agit d’une personne intimidante, vous saurez quoi lui dire, vous aurez de la répartie. Avec la pratique, les phosphènes améliorent l’intuition, ce qui vous donnera le sentiment de connaître déjà un peu cette personne même si vous ne l’avez jamais vue auparavant. Vous resterez calme et sûr de vous, ce qui est important pour la réussite sociale. Les aspects positifs des relations avec votre interlocuteur seront fortifiés et les aspects négatifs tendront à s’atténuer car la lumière tend à épurer la pensée. "La lumière porte vers le

bien", disait Manès. Analyse Cette forme de Mixage Phosphénique augmente les informations que nous avons sur la personne placée dans le phosphène. Il modifie la perception que nous avons d’elle, ce qui nous conduit à adopter une autre attitude en sa présence. Notre interlocuteur ne peut qu’y être sensible. Pour rendre l’expérience encore plus concluante lors de cette rencontre, projetez un rythme sur cette personne. Les résultats seront surprenants. C’est en ce sens qu’on peut parler d’influence en comprenant bien que celle-ci est fonction de la distance. Plus l’émetteur et le récepteur sont proches, plus la transmission énergétique est efficace. L’influence à grande distance est une utopie née du folklore parapsychologique.

INSOMNIE ET PHOSPHÉNISME Certains types d’insomnie peuvent être traités de manière efficace par la pratique du Phosphénisme. INSOMNIE L’insomnie est un trouble du sommeil caractérisé par l’impossibilité de dormir ou de rester endormi la nuit pendant une période raisonnable. L’insomnie entraîne généralement une somnolence durant la journée. Certains sujets décrivent les symptômes de l’insomnie de la manière suivante : "On a l’impression de n’être jamais vraiment endormi, de n’être jamais vraiment éveillé". Certains types d’insomnie, celles à caractère psychologique en particulier, peuvent être traitées de manière efficace par la pratique du Phosphénisme. Les insomnies produites par des causes physiques (apnée du sommeil, polyurie nocturne) relèvent d’autres moyens. Les principales causes d’insomnie pouvant être traitées par la pratique du Phosphénisme sont : - le stress - l’anxiété - la peur - les chocs psychologiques - les décalages horaires. Pour ceux qui changent régulièrement de fuseaux horaires, le cycle circadien n’est plus en accord avec les rythmes biologiques. Le décalage des périodes de sommeil peut provoquer des insomnies. - le travail par roulement - la parasomnie liée à une réponse physique aux rêves - les effets secondaires de certains médicaments - la consommation de produits stimulants - certaines allergies alimentaires - la dépendance aux somnifères - Le manque d’exercice - la déshydratation. La déshydratation concentre les toxines et les stimulants dans l’organisme, pouvant engendrer des cas d’insomnie. L’absorbtion de deux verres d’eau peut contribuer à l’endormissement dans un délai d’une heure ou deux. - la perte du sommeil due à l’age. La capacité à dormir pendant de longues périodes se perd avec l’age, bien que le temps nécessaire de sommeil reste inchangé. Les effets de la pratique du Phosphénisme sur le sommeil.

Le principal effet bénéfique du Phosphénisme sur le sommeil provient d’une régulation de l’influx nerveux. En effet, les phosphènes sont de puissants régulateurs de l’influx nerveux. On sait depuis les années 1950 que la lumière a une très grande influence sur les fonctions hormonales, par l’intermédiaire de l’hypophyse, et, récemment, des chercheurs ont utilisé l’action structurante de la lumière sur le système nerveux sur des dépressifs chroniques. En effet, ces chercheurs se sont aperçus que, dans certaines formes de dépression, les rechutes les plus graves surviennent en période d’automne, époque où la luminosité est décroissante. Dans certains hôpitaux, les dépressifs chroniques sont placés sous de fortes lampes pouvant produire au moins 10 000 lux. La lumière -et les phosphènes en particulier- ont une influence majeure sur la production de mélatonine. Ce qui explique le rajeunissement cérébral que constatent toutes les personnes qui pratiquent le Phosphénisme. Cette production de mélatonine est 100% naturelle, puisqu’elle est issue d’une de nos fonctions cérébrales, sa production étant simplement activée par les phosphènes. Voilà qui peut constituer un sérieux palliatif aux substituts chimiques. La S.A.D. (Dépression Affective Saisonnière), très répandue dans les pays nordiques en raison de la longueur extrême des nuits, a poussé médecins et chercheurs à trouver une alternative aux médicaments pour combattre ce problème. La lumière est également utilisée comme synchronisateur permettant de régulariser des rythmes du sommeil complètement décalés. Aujourd’hui, le monde médical est unanime pour relever tous les bienfaits que peut apporter l’exposition à des lampes qui reconstituent la lumière du jour. Mais, pourquoi s’arrêter à la simple utilisation de l’action de la lumière sur la production hormonale ? L’efficacité de la luminothérapie peut être renforcée par la pratique du Mixage Phosphénique. Rien n’empêche, au cours de la séance, de fixer périodiquement une source lumineuse et de développer ainsi son attention, sa concentration, sa mémoire, son esprit d’initiative et sa créativité tout en bénéficiant de l’effet photothérapeutique de la lampe. Les exercices phosphéniques appliqués pour faciliter l’endormissement et la récupération. Les répercussions sur le sommeil de l’usage des phosphènes sont faciles à observer. Associer une pensée au phosphène aide à s’endormir. L’endormissement ne se produit jamais pendant la fixation de la lampe, mais toujours pendant la présence du phosphène. Le danger de se réveiller au matin avec la lampe allumée est donc évité. Cette pratique aide à retrouver le sommeil ; elle a déjà ainsi guéri bien des insomnies. Après quelques jours d’entraînement, les rêves deviennent plus colorés, plus lumineux ; les images des rêves sont souvent plus grandes. Par exemple, si le sujet rêve d’une montagne, c’est la plus haute qu’il ait jamais vue. Le matin, il se réveille plus lucide, plus dynamique et toute la journée, il est empreint d’une joie intérieure. EXERCICE : Mettez-vous à une distance de 1.50 à 2 m de la lampe et fixez-la 30 secondes. Si vous utilisez la Phosphenic Pocket Lamp, tenez-la à bout de bras en face de vous. Observez le phosphène 3 minutes environ jusqu’à la phase bleue. Rallumez votre lampe et recommencez la même opération plusieurs fois d’affilée. POUR LES INSOMNIAQUES : L’exercice est le même que le précédent à ceci près que vous n’attendez pas la fin du phosphène. Dès que celui-ci vire au bleu, vous rallumez votre lampe. Le délai de 3 minutes est raccourci à 2 minutes environ et n’excède pas 2,5 minutes. L’ALTERNOPHONE : la machine d’activation cérébrale inventée par le Dr LEFEBURE et basée sur le principe de l’audition alternative, peut être utilisée pour créer un état de relaxation, mais aussi

pour faciliter l’endormissement. Le bourdonnement, au rythme de trois secondes par côté, permet d’atteindre un état d’hyper-relaxation, tandis que le rythme de quatre secondes par côté provoque l’endormissement. C’est un appareil excellent pour soulager les insomnies. Ces différentes techniques sont très efficaces pour les cas d’insomnie cités plus haut. Dans le cas des insomnies provoquées par la déshydratation, le manque d’exercice ou l’utilisation excessive de stimulants, le Mixage Phosphénique a pour effet secondaire d’encourager l’esprit d’initiative. Il incite à se prendre en main et à résoudre ses problèmes de manière volontaire, que ce soit la pratique régulière d’exercice physique, l’absorption d’eau au moment opportun ou le contrôle de sa consommation de produits stimulants. L’insomnie n’est pas une fatalité, et les somnifères ne constituent certainement pas la seule solution à ces problèmes. L’utilisation de la lumière peut s’avérer très efficace grâce à sa profonde action régulatrice des rythmes biologiques.

JEÛNE ET PHOSPHÉNISME La pratique du jeûne n’est pas nouvelle. Une étude entreprise en Allemagne pour mesurer l’impact du jeûne sur le sommeil a révélé une amélioration de la qualité subjective du sommeil, un regain d’énergie pendant la journée, un meilleur équilibre émotionnel et une meilleure concentration pour les quinze sujets observés. JEÛNE La pratique du jeûne n’est pas nouvelle. Ses vertus curatives sont connues depuis l’Antiquité. Hippocrate préconisait le jeûne. Socrate et Platon le trouvant souverain pour un bon équilibre physique et mental, s’adonnaient régulièrement à des jeûnes de dix jours. Quant à Pythagore, il jeûna quarante jours avant de passer un examen à l’Université d’Alexandrie et il exigeait la même chose de ses élèves avant de les accepter. La pratique du jeûne est inscrite dans la nature puisque les animaux s’abstiennent de nourriture lorsqu’ils sont malades ou blessés. Le jeûne repose l’organisme, le détoxique, le régénère. Il est prudent de se préparer avant d’entreprendre un jeûne et de revenir graduellement à une alimentation normale quand on l’interrompt. Une étude entreprise en Allemagne pour mesurer l’impact du jeûne sur le sommeil a révélé une amélioration de la qualité subjective du sommeil, un regain d’énergie pendant la journée, un meilleur équilibre émotionnel et une meilleure concentration pour les quinze sujets observés. Pratiqué dans toutes les sociétés traditionnelles, le jeûne a été régulièrement associé à des rites. Il précède souvent les initiations. Presque toutes les religions le mentionnent et lui reconnaissent une valeur spirituelle. Il apparaît plus de cinquante fois dans la Bible. C’est à cet aspect spirituel du jeûne que le Dr LEFEBURE s’intéresse. En 1963, ce médecin et chercheur français eut l’idée de contrôler l’efficacité d’exercices initiatiques qui lui avaient été enseignés, ceci au moyen des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. C’est ainsi qu’il découvrit l’importance du rythme de deux secondes. En effet, lorsqu’on effectue de légers balancements de la tête, c’est ce rythme qui entraîne le phosphène, alors que pour un rythme plus rapide ou plus lent, celui-ci reste fixe.

Fort de cette première découverte, il étudia ce qui se passait avec deux phosphènes et il mit au point le cervoscope pour lequel il fut primé. Ce dernier lui permit de faire des observations nouvelles sur les rythmes cérébraux.

Trois ans plus tard, il eut l’idée de voir ce qui se passerait si l’on pensait à un sujet précis en présence d’un phosphène. Il découvrit ainsi les bases de ce qui allait devenir sa méthode : le Mixage Phosphénique. Phosphène et pensée agissaient en synergie permettant le développement de la mémoire, de l’intelligence et de la créativité. Phosphène, rythme et pensée, voilà les ingrédients fondamentaux de ce qu’il appelle un yoga scientifiquement amélioré. Si le Dr LEFEBURE préconise le jeûne, c’est pour les révélations qu’il peut provoquer. Dans son Cours complet du Phosphénisme, il se pose la question suivante : "Que se passe-t-il si vous associez une pensée au jeûne ? Si vous associez une pensée à votre jeûne, surtout s’il n’est pas exagérément long, vous obtenez des résultats très intéressants. Tous ceux qui ont jeûné sont d’accord : pendant le jeûne, le sommeil devient plus léger et le demi-sommeil beaucoup plus important que dans la vie ordinaire. Dans ce demi-sommeil ou ce sommeil léger, il est fréquent de recevoir, sous la forme de rêves, de visions, de perceptions auditives… des directives sur les exercices qui conviennent le mieux à votre nature. Ceci se produit aussi pendant l’éveil, (on sait que le jeûne favorise les visions). Au départ, vous associez vos exercices habituels au jeûne. Les plus appropriés sont le Mixage Phosphénique et les mantras. Pour les balancements, comme vous serez beaucoup plus sensible au vertige pendant le jeûne, faites simplement de tout petits mouvements. Les contractions statiques ne conviennent pas à cause de leur consommation d’oxygène, mais la respiration avec léger manque d’air est tout à fait appropriée. Cela, vous le sentez d’instinct. Mantras et Mixage Phosphénique s’allient très bien au jeûne. Vous pouvez demander quels sont les exercices qui vous conviennent dans la pratique de votre développement spirituel, de votre initiation. Vous recevrez alors des exercices spécifiquement adaptés à votre nature. (…) des exercices pour lesquels vous aurez une certaine facilité à persévérer quand vous aurez fini de jeûner, parce que ce sont des exercices qui répondent à votre personnalité."

KABBALE ET PHOSPHÉNISME La Kabbale est une ancienne sagesse dont le pouvoir spirituel est universel. Elle est basée sur le pouvoir de la lumière plutôt que sur la religion, et elle est ouverte aux Chrétiens, Musulmans, Hindous, Juifs... en fait, à toute l’humanité.

Deux de ses enseignements fondamentaux sont les suivants : • Les yeux sont les fenêtres de l’âme ; et • L’alphabet hébreu est le langage fondamental de la lumière qui nous provient directement de Dieu. De plus, on croit généralement qu’il y a des milliers d’années, un don étonnant a été accordé à l’humanité : les outils pour contrôler et transformer tous les défis de la vie. Ces outils se sont présentés sous la forme d’une combinaison de 72 groupes individuels de trois lettres tirées de l’ancien alphabet sacré des Hébreux. De par leur origine divine et le pouvoir surhumain qu’elles contiennent, ces combinaisons de trois lettres ont été plus connues sous l’appellation “72 noms de Dieu”. Ce ne sont pas des “noms” dans le sens ordinaire et terrestre du terme. Ce sont en fait des champs d’énergie, ou mantras visuels qui sont activés spirituellement plutôt que vocalement. En d’autres termes, vous n’avez pas à savoir comment ils se prononcent. Et vous n’avez pas besoin de comprendre exactement comment et pourquoi ils fonctionnent... Ils fonctionnent et c’est tout. Tout ce que vous avez à faire c’est de les regarder en les examinant de droite à gauche en concervant le rythme d’une seconde. Incroyablement et mystérieusement, par cet acte simple, une énorme puissance s’en trouve délivrée. Mélanger une observation normale avec le Mixage Phosphénique amplifie les effets. Essayez par vous-même et entraînez-vous... On peut aussi étendre cet exercice de Mixage Phosphénique et de "lecture optique" aux 23 volumes de la bible kabbalistique en araméen, appelée le “Zohar”. Les phosphènes sont le lien entre l’énergie mentale et spirituelle, et ils sont notre représentation interne de ce flux d’informations et d’énergie. Pour la vérifier, il suffit simplement de pratiquer comme indiqué, parce que l’expérience personnelle est la clé. En résumé, nous sommes en définitif des êtres de lumière, sans doute constitués de différents corps de lumière en résonnance de plus en plus rapide à des vitesses extraluminiques. Notre univers physique est le niveau le plus bas de l’existence et notre cerveau agit comme un filtre nous permettant de vivre et de supporter sans en être accablés les plus hautes dimensions de lumière auxquelles nous sommes tous connectés. Les phosphènes sont une représentation interne et biologique qui tire son origine soit des plus hauts (rapides) niveaux de l’existence, soit de la création par nos propres yeux à partir de stimuli. Par : Adriano B. (Londres, Angleterre)

ALEPH ET PHOSPHÉNISME Ce symbole est d’une importance majeure dans la Kabbale. Sa méditation et les connaissances du Phosphénisme, nous ouvrent les clefs de l’initiation et de la cosmologie.

A lui seul, il résume les enseignements nécessaires à l’initiation et à la connaissance de Dieu. Aleph est le symbole de l’unité, du principe, par cela de la puissance, de la continuité, de la stabilité, de l’équanimité. C’est aussi le centre spirituel d’où rayonne la pensée, en établissant un lien entre les mondes supérieurs et inférieurs par le Vav (barre transversale) qui relie les deux Yod (supérieur et inférieur). Par sa valeur 1, il est l’emblème du Père Manifesté qui est derrière toute Manifestation (Le 0, Le Père caché ou non manifesté, et dans lequel tout retournera, L’infini, le Parabrahman, L’Aïn, évidemment dans notre système patriarcal dont est issu la kabbale actuelle). Le 1 surgit du néant (Aïn) en maintenant son silence (lettre muette), il est la plénitude du vide du néant. A partir du mouvement de 1 peut jaillir l’univers. L’écriture pleine d’Aleph (Aleph-Lamed-Pé), révèle la valeur 111, (trois fois 1 ou tri unité, trinité) ce nombre conforte l’unité car c’est la valeur numérique de l’expression "Eh’ad Hou Elokim": Dieu est Un. Il est Un sur les 3 plans (Spirituel, psychique, matériel). Le Aleph est composée de trois parties : En haut, un Yod à l’endroit, en bas un Yod à l’envers, un Vav pour réunir ces deux lettres. On remarque immédiatement un rapport de symétrie et d’inversion entre ces deux Yod. Le Yod d’en Haut, représente la Réalité au delà de la nature, le monde spirituel abstrait, pur. Le ciel antérieur du tao, le plan du Vajra… Le Yod d’en Bas, est la réplique du monde d’en haut, mais inversé. Dans le monde d’en bas, je reconnais le monde d’en haut et ses lois, par l’enseignement des homologies et de l’inversion. Le ciel postérieur, le plan de la matrice. Le yod d’en haut par sa pointe regarde le monde spirituel. Le Yod d’en bas fait exactement l’inverse. Les Eaux d’en Haut se reflètent dans les Eaux d’en Bas. Les deux cotés symétriques sont séparés par la dualité de l’homme. Mais ce Vav ne fait pas que séparer, il réunit et permet la communication entre le spirituel et le matériel qui finalement sont le reflet l’un de l’autre et ne fond qu’un (Le Aleph). Le Vav nous demande de gravir les six cieux (valeur = 6) pour atteindre le 7ème ciel (le Yod d’en haut). La ligne diagonale - symbole de la lettre Vav = 6 est l’élément qui brise la symétrie des cohérences, pour provoquer le mouvement qui engendre la vie. Nous pouvons y voir aussi l’union de nos deux hémisphères cérébraux dont l’un est plus orienté vers le matériel (cerveau gauche) et l’autre vers le spirituel (cerveau droit où se trouverait le centre de connexion avec Dieu). Il n’y a jamais eu dualité. Le spirituel et le matériel sont unis par la TORAH ou TORA, ROTA(Rotation), ROUE, mais aussi la LOI, LE DHARMA, qui est aussi une ROUE (CHAKRA). Ainsi nos hémisphère cérébraux ne sont pas opposés, mais complémentaires. La méditation gyrascopique ou le balancement du point de concentration (le Yod) d’un hémisphère à l’autre permet l’équilibre interhémisphérique qui produit le développement de capacités supérieures. Aleph est une lettre qui peut-être retournée. Elle pivote sur elle-même et peut donc avoir un mouvement de giration. Le Aleph représente alors la spirale, la rotation. Une galaxie spirale à deux bras (d’ailleurs Yod représente la main de Dieu, le germe, le point de concentration tourbillonnant). Aleph, comprend en lui-même Dieu, Le Divin EL ou Aleph Lamed. Cette composition attache le Aleph au Tétragramme car les trois lettres Yod, vav, yod totalisent 26, valeur du nom de Dieu. Il est donc le tétragramme, Le Nom Divin condensé en une seule lettre. Cet « Ami », ce « Maître » est donc Dieu, cette lettre est la manifestation de Dieu.

Dieu est exprimé par la Giration, la spirale, la rotation tant dans le monde matériel que dans le monde spirituel. Aleister Crowley nous éclaire sur le graphique du Aleph : « Aleph à la forme d’un svastika, symboliquement Aleph, le bœuf comme tel démontre la terrible force des spirituels mouvements tourbillonnants dans le Plan matériel. » Aleph est associé à l’élément Ether ou Akasha d’où sont sortis tous les autres éléments (Air, Feu, Eau, Terre), et il se visualise dans certaines écoles au niveau de la gorge (chakra vishudda l’Ether). L’Ether contient en lui, une force tourbillonnante. Les chakras du corps sont donc des centres Ethériques animés d’un mouvement de rotation. Les 2 yod établissent un lien entre les cieux et la terre, signalé par le vav symbolisant ici l’homme avec un penchant spirituel. Tout comme nos hémisphères cérébraux semblent séparés, alors qu’ils sont réellement unis. Leur développement simultané permet d’être cet homme avec un penchant spirituel du fait d’une création d’un circuit neurologique permettant le clonus de pensée nommée Koundalini. L’homme au penchant spirituel est animé de mouvements tourbillonnaires. Il danse sur LuiMême. Cet Homme Universel que représente le Aleph est l’Adam Kadmon, pris dans sa danse de giration. Origine du tracé :

En écriture bâtonnée, nous ne pouvons constater que sa ressemblance avec le svastika ou roue solaire, et avec une galaxie à deux bras. Aleph : représente la face d’une vache ou d’un autre animal fort ; autrement dit, la force.

Le tracé de cette lettre (araméen) correspond à une tête de boeuf avec ses cornes. Pour ma part cette ressemblance ne me frappe pas, et l’on pourrait y associer tout aussi bien une tête de bélier Les cornes sont reliées au symbolisme de la spirale (surtout les cornes des béliers qui sont un symbole solaire). Le taureau indique l’idée de force, de puissance de l’influence que l’instructeur introduit dans l’élève. C’est la puissance de la giration, de son magnétisme. Le taureau, c’est aussi l’image du Dieu mâle, c’est EL le Dieu Taureau. Le taureau représente la puissance sexuelle de la génération, le phallus que venaient toucher les fidèles de la gente féminine pour une bonne fécondation, la fertilité. Ce sont les danses circulaires autour des pierres levées, tantôt lentes, tantôt rapides, qui symbolisent l’union des principes mâles et femelles, le coït. Nous pouvons y voir le fait que la force tourbillonnante ou circulaire est une expression de la force sexuelle. Elle s’élève en tourbillonnant du chakra de base (muladhara ou point hui-yin). Lors de pratiques tantriques

ou taoïstes, la circulations de l’énergie décrit une boucle dans les partenaires (orbite microcosmique) et passe de l’un à l’autre. On peut aussi se représenter des tourbillons qui entourent le couple dans la position yab-yum ou du Dieu et de la Déesse. Cela pourrait faire l’objet d’enseignements liés à la sexualité, une autre façon de faire des exercices phosphéniques. La force sexuelle est alors mobilisée, et un couple tao ou tantra-phosphénique pourrait profiter de cette stimulation de la force du serpent pour des méditations gyroscopiques spiralées ou circulaires. Bon, revenons au symbole.

Est censé symboliser une vache et donc un bœuf.

Le bœuf symbolise la puissance pacifique et le calme. Il est l’image de l’instructeur qui trace un à un les sillons du savoir (ou les sillons d’une nouvelle structure neuronale), symbolisés par les lignes de caractères de la Torah, dans l’esprit de son élève pour le préparer à recevoir la connaissance. Mais cette signification de bœuf et taureau n’est pas acceptée par tous les rabbins. Cette signification serait fausse pour l’origine du mot bœuf. Il faudrait plutôt utiliser le sens qui correspond à l’Ami, au Maître (Alouph). Aleph, est donc le mouvement de Rotation, de giration que nous donne le Maître, l’Ami. Pour nous rapprocher de Dieu, nous devons développer en nous ce mouvement dans notre corps et notre pensée. Dans la Torah, quand le aleph est écrit en minuscule, il représente l’humilité et appelle à la téchouva (repentir). C’est ce que produit en nous la pratique de la méditation gyrascopique. Revoyons l’orthographe de la lettre. Avec - Aleph - le monde des créations, des anges et des principes. C’est la pulsation Divine qui anime l’être en puissance d’être et de devenir. Avec - Lamed - le monde de la formation, de l’incarnation, des réalisations. Il s’élance vers le ciel pour demander une aide à sa survie, qui lui sera donné par le sceau qu’est - Aleph - C’est l’action au sein de la vie. Avec - Pé final c’est le monde de l’action physique et charnel. Le monde matériel et celui de la vie complète. Il s’enfonce pour nous indiquer cette matière composant le mouvement organique, qu’est le Lamed. - Pé final - Est l’énergie du corps vivant. Cette énergie du corps vivant est animé de mouvements tourbillonnaires, rotationnels, tout comme le spin des électrons.

Ainsi vu - Aleph - est bien le symbole du commencement et de la fin. Tout comme le symbole de l’infini est deux alpha réunis ensemble. Nous voyons dans sa forme ou son dessin, ou encore son schème, les différentes échelles de la création, avec le haut, le centre et le bas. De plus ; Dans cet orthographe de - Aleph - est contenu le nom Divin - El - Contraction du nom Divin - Elohim - Dieu qui va présider à toute la création. La lettre restante est le - Pé - en tant qu’initiale du mot - Peh (Pé-Hé) = Bouche - Vu comme cela - Aleph - pourrait se lire - El Péh = Bouche Divine - Soit : Le verbe Divin par lequel se fera la création. Aleph - Est la pulsation Divine qui anime - Lamed - l’action organique et - Pé final - l’énergie d’un corps vivant. Oui mais si - Aleph - en tant que pulsation Divine, anime la vie pour en faire une existence ; Il n’est ni la vie, ni l’existence. En tant que - Un - Aleph - anime notre énergie, la féconde, et la rend fécondante. Maintenant si a l’orthographe de - Aleph - nous ajoutons un - Vav = la Fécondation ; - Aleph - devient - Alouph (Aleph-Lamed-Vav-Pé) - qui se traduit par - Chef de tribu Maître - Dominateur - qui sont aussi quelques dénominations du Saint. Le chef, le Maître spirituel est bel et bien celui qui nous féconde par son influence spirituelle en éveillant en nous par l’initiation les mouvements tourbillonnaires de nos centres. Il est aussi celui qui projette cette influence la plus forte sur le groupe, et que l’on désigne alors comme chef des mouvements : soufi, derviches ou zoroastrien. En changeant la ponctuation - Aleph - devient - Ilouph = Instruire - Eduquer - qui sont une des fonctions de - Aleph - Ainsi ; est-il dit que le Saint est nommé - Alouph - parce qu’il est la force dominante du maître. Guide de l’homme qu’il instruit, éduque, en lui enseignant la sagesse. Cette sagesse passe par la transmission des rythmes, qui est la Sagesse de Dieu. KUNDALINI ET PHOSPHÉNISME Kundalini est une chose très simple, très bénéfique, sans danger, facile a provoqué contrairement aux dogmes périmés dus à des interprétations occidentales hâtives. hâtives KOUNDALINI s’écrit avec un "o" en Français KUNDALINI s’écrit sans le "o" en Anglais Toutefois pour des raisons de référencement au moteurs de recherche nous l’écrirons sur cette page à l’anglaise : kundalini Le mot sanscrit kundalini signifie soit "enroulé" soit "enroulé comme un serpent". Il existe d’autres traductions comme "puissance du serpent" qui mettent en évidence la nature énergétique du concept. Certains auteurs suggèrent un rapprochement entre Kundalini et le caducée, symbole grec constitué de deux serpents enroulés. Le concept de Kundalini provient de la philosophie yogi de l’Inde ancienne et se rapporte à l’intelligence maternelle qui préside à l’éveil et la maturation spirituelle nommée Kundalini Shakti. D’après la tradition yogi, la Kundalini est lovée au chakra racine et s’enroule de trois tours et demi autour du sacrum. L’éveil de la Kundalini est associé à l’émergence de phénomènes énergétiques caractéristiques, ressentis par le yogi de manière somatique. La montée de cette énergie est un phénomène vibratoire qui accompagne une période de développement spirituel chez le yogi. Les mentions les plus anciennes de Kundalini que l’on puisse trouver datent du huitième siècle dans les Siva Sutras. Néanmoins, le concept de Kundalini remonte à des temps bien plus anciens, mais les traditions orales n’en ont évidemment pas laissé de traces. Un des premiers Européens qui a introduit le concept de Kundalini en occident fut Sir John

Woodroffe, qui écrivit La Puissance du Serpent sous le pseudonyme d’Arthur Avalon. Ensuite, C.W. Leadbeater de la Société Théosophique et en particulier le psychologue C.G. Jung firent beaucoup pour faire connaître le concept. De nos jours, Kundalini peut être considéré comme un concept populaire, car il est largement cité dans le monde du yoga et du New Age, notamment grâce à l’ouvrage de Gopi Krishna. Néanmoins, la popularisation du concept en occident n’a pas particulièrement contribué à une réelle compréhension de ce qu’est Kundalini. Certains auteurs avancent que Kundalini est une force difficile à réveiller et dangereuse. D’autres affirment que seuls quelques grands initiés, cachés au fin fond de l’Asie, sont susceptibles de transmettre cet enseignement dont la grande majorité est indigne. Apportant un éclairage nouveau sur ce sujet, le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a étudié l’aspect physiologique de Kundalini et mis au point un appareil permettant son éveil dans un cadre scientifique. Dans son livre Du moulin à prière à la dynamo spirituelle, le Dr LEFEBURE présente les découvertes théoriques qui l’ont conduit à la création du Gyrascope, la machine à faire monter Kundalini. Le Dr LEFEBURE décrit comment chacun peut se construire cet appareil, qui permet de provoquer l’éveil de Kundalini à raison d’une heure d’entraînement par jour. La puissance de cet éveil est en général suffisante pour que se produisent les effets classiques de la montée de cette force, de telle sorte que l’expérimentateur ne peut plus douter que c’est "la vraie" Kundalini qu’il a en lui. Le résultat est absolument convaincant. Le sujet est alors libre d’arrêter là son entraînement, ou de pousser plus loin son développement avec cet appareil. Extrait du livre Du moulin à prière à la dynamo spirituelle : "Pour les personnes qui ne connaissent pas les traditions orientales sur Kundalini, disons que c’est une force dont on a pleinement conscience lorsqu’elle se manifeste. Elle produit même divers états de superconscience, que l’on appelle parfois très justement “états hypervigiles”. Cette force revêt fondamentalement un ASPECT TOURBILLONNAIRE. Elle apparaît à la partie inférieure du tronc, à environ un ou deux centimètres au-dessus du milieu du périnée, puis elle s’élève. Dans certaines descriptions, cette ascension se fait en hélice autour de l’axe vertical du corps passant par le centre de gravité, sur un sujet debout, en position correcte. On prend facilement conscience de la ligne virtuelle qu’est cette verticale. Selon d’autres descriptions, elle monte à l’intérieur de la colonne vertébrale en suivant ses sinuosités ce qui est particulièrement étrange car normalement on ne la perçoit pas, si ce n’est très légèrement aux articulations dans certains mouvements un peu forcés et, au niveau de la peau, par les apophyses épineuses des vertèbres, qui pointent un peu. On a beau se “concentrer” sur ces sensations, on ne sentira guère davantage sa colonne. Mais, dans un certain aspect de la montée de Kundalini que nous avons pu reproduire par les expériences que nous allons décrire, on perçoit “quelque chose d’extraordinaire”, une force qui paraît surnaturelle, tout le long de l’intérieur de la colonne vertébrale. C’est ce que certaines de nos expériences que nous allons décrire ont provoqué, alors que nous ne le cherchions pas. Nous sommes donc bien en présence du “vrai” Kundalini. La montée du Kundalini est décrite comme “mettant en mouvement les chakras”, c’est-à-dire les organes principaux du premier des corps subtils (appelé corps éthérique). Or ce mouvement est une rotation, un tourbillon. Il ne s’agit donc que de localisations particulières de cette force de Kundalini, véritable tourbillonnement de l’esprit. Nous avons dit que cette force s’élève d’un mouvement hélicoïdal. Retenons-le bien, c’est très important pour nos expériences et nos explications des effets qu’elle produit lorsqu’elle atteint la tête :

il survient un état d’illumination intérieure, une purification des pensées et des sentiments, et simultanément des pouvoirs mentaux (…)." C’est par les rotations de la pensée que Kundalini, force tourbillonnante, est activée. La danse des derviches tourneurs ou les moulins à prière des Tibétains sont basés sur le même principe rotationel. L’effet sur le psychisme est similaire à une centrifugation. Lors de la centrifugation du sang, par exemple, les éléments lourds sont poussés en périphérie par la force centrifuge alors que, par réaction, les éléments plus légers (dans ce cas l’eau pure) se retrouvent concentrés au centre de l’appareil. Il en est de même avec la conscience et une véritable épuration des sentiments a lieu.

MAGNÉTISME ET PHOSPHÉNISME Par la pratique du magnétisme et du Phosphenisme, la sensibilité s’accroît très rapidement et l’on prend conscience du monde invisible. MAGNÉTISME Il n’est pas besoin d’années d’étude pour devenir un bon magnétiseur. Pas besoin de dévorer une bibliothèque entière ; ce qu’il faut, c’est pratiquer. Grâce à la pratique, la sensibilité s’accroît et l’on prend conscience du “monde invisible”. Exercice de momification pour constater la puissance de votre magnétisme associé au Phosphénisme. Coupez un morceau de viande en deux et remettez l’une des moitiés au réfrigérateur. Elle servira de témoin. Vous constaterez rapidement sa décomposition et sa putréfaction. Quant à la deuxième moitié, vous allez la magnétiser une vingtaine de minutes par jour en plaçant la main droite sur la main gauche et en gardant les bras tendus. (Inversez pour les gauchers). En même temps, faites un phosphène et projetez-le sur vos mains. Au bout de quelques jours, le morceau de viande sera momifié. Il ne pourra plus se décomposer. Le travail avec les phosphènes accélère la vitesse de momification. Magnétisation et phosphénisation de l’eau Magnétisée avec la main droite (+), l’eau est fraîche et acidulée ; elle stimule et régularise le fonctionnement des organes et elle agit particulièrement sur l’estomac, le foie et les intestins, soulageant les problèmes de digestion et de constipation. C’est un très bon purgatif. Magnétisée avec la main gauche (-), l’eau est fade et alcaline, et elle est sédative. Ses propriétés sont mixtes lorsqu’on utilise les deux mains. Pour un litre d’eau, pratiquez l’opération une vingtaine de minutes, au lever ou au coucher du soleil. Faites un phosphène en fixant le soleil 2 secondes à travers un tissu ou une étoffe, sans lunettes ni verres de contact. Puis, en même temps que vous magnétisez l’eau en imposant simplement vos mains sur une bouteille en verre, projetez votre phosphène sur la bouteille avec une pensée de guérison. Répétez cette opération plusieurs jours de suite. Fermez votre bouteille avec un bouchon en liège. Au bout de quelques jours à raison de 20 minutes par jour, votre eau sera bien chargée (magnétisée et

phosphénisée). Buvez là ou faite là boire à un patient, vous serez surpris du résultat.

MANDALS, RUNES ET PHOSPHÉNISME Les vrais mandala sont ceux créés à partir des images perçu dans les phosphènes qui s'obtiennent sans danger par la pratique du phosphénisme. La méditation sur des mandalas permet la communication avec le sacré. MANDALAS, RUNES et MANTRAS De nombreuses traditions font appel à des représentations graphiques, non seulement pour symboliser le sacré, mais aussi pour s’en inspirer ou même pour entrer en communication avec lui. La plupart des études des Universitaires occidentaux restent au niveau intellectuel et considèrent toutes ces représentations comme des métaphores. De la même manière, certaines études pseudo-ésotériques ne font que se perdre en conjectures alors que le pouvoir des symboles, des runes et des mandalas est bien réel. Le docteur Francis Lefebure a effectué de nombreuses recherches sur les capacités du cerveau à produire des images, qui peuvent nous amener à une compréhension scientifique et physiologique des mécanismes de création des runes, des symboles et des mandalas. Son étude se fonde sur l’utilisation systématique des phosphènes, qui sont un moyen unique de mesurer certains paramètres cérébraux indétectables autrement. Les phosphènes sont toutes les perceptions lumineuses subjectives, c’est-à-dire toutes les sensations lumineuses qui ne sont pas directement engendrées par la lumière stimulant la rétine. Les images des rêves ou les visions dites hypnagogiques (qui surviennent à l’endormissement) en font partie. En stimulant la troisième zone du cunéus par un courant électrique, on provoque l’apparition de phosphènes aux formes géométriques variées : carrés, cercles, triangles et croix, ainsi que des lignes droites et brisées. Cette zone du cerveau est donc spécialisée dans la production des images de formes géométriques. Quoique parfois complexes, les symboles, les runes et les mandalas peuvent être ramenés aux formes géométriques simples les constituant. En effet, la caractéristique d’un mandala est d’être le dessin d’un carré contenant un cercle, avec plusieurs autres subdivisions possibles. D’autre part, les formes géométriques engendrées par le cerveau peuvent parfois être en mouvement. La triskèle, rune celtique ou le swastika, symbole sanskrit sont tous les deux la représentation d’une croix en mouvement. Carl Gustav Jung cite de nombreux cas d’apparitions spontanées de formes géométriques (runes, symboles et mandalas) dans les rêves de ses patients. Il les interprète comme une représentation du soi, archétype de la totalité psychique. Quelle que soit l’interprétation qu’on leur donne, les runes, symboles et mandalas constituent des supports intéressants de méditation. Vous pouvez réaliser vous-même l’expérience suivante : Expérience avec les phosphènes Cette expérience est basée sur la technique du Mixage Phosphénique développée par le Dr Lefebure. Elle consiste à penser à une image particulière en présence d’un phosphène produit par la fixation d’une source lumineuse.

Dans le cadre de notre étude, la technique va consister en deux variantes possibles : 1) Choisissez un symbole, une rune ou un mandala qui vous inspire. Faites un phosphène. Pensez au symbole, au mandala ou à la rune choisie. (Visualisez le symbole, rappelez son image à votre souvenir). Répétez cette opération pendant au moins 15 minutes, avant de vous endormir et cela pendant plusieurs jours d’affilée. (Plus vous pratiquerez cet exercice, plus vous aurez de chances d’obtenir un résultat). 2) Pratiquez le même exercice que décrit ci-dessus mais en utilisant l’image d’une rune, d’un symbole, d’un mandala ou d’une forme géométrique qui vous est apparue spontanément lors d’un rêve, d’une séance de méditation ou à l’endormissement. En peu de temps, vous serez très surpris du résultat…

MANTRAS ET PHOSPHÉNISME Le mantra OM, apprendre à prononcer le OM MANTRAS Dans l’hindouisme et le bouddhisme, le mantra (du sanskrit "formule sacrée") est une formule mentale ou un ensemble de syllabes disposées selon un certain ordre, que l’on répète de nombreuses fois en suivant un certain rythme. Bien que la récitation des mantras soit typiquement liée à l’hindouisme, des pratiques analogues se retrouvent dans la plupart des religions. En effet, l’utilisation de formules répétitives scandées apparaît, dans la religion chrétienne sous la forme de la tradition du rosaire, dans la religion musulmane sous la forme de répétitions de versets du Coran et dans la religion israélite sous la forme de la lecture de la Torah accompagnée de balancements antéropostérieurs. Les traditions premières ne sont pas en reste et quelle culture dite "primitive" n’utilise pas de chants répétitifs lors des cérémonies ? Partout, la prière prend forme de répétitions rythmées. Utiliser le terme de "mantra" pour qualifier ces pratiques si éloignées géographiquement peut sembler abusif. Néanmoins, le médecin français Francis Lefebure a pu démontrer de manière scientifique, les raisons physiologiques de l’universalité de ces pratiques. Dans son livre : OM et les mantras, le nom naturel de Dieu, le Docteur Lefebure explicite l’action du rythme sur le cerveau et fournit des indications pour développer ses propres mantras personnels. Il commence par une analyse morphologique du mantra "OM" ou pranava mantra, faisant de nombreuses analogies pertinentes entre l’anatomie humaine, le son et divers éléments (géométrie, physique, chimie, physiologie). La seconde partie de l’ouvrage est dédiée à une analyse précise des sons des mantras, en vue de créer des mantras efficaces. Loin de s’arrêter à une discussion stérile sur le sens des mantras, ou même sur la linguistique de leur origine, le Docteur Lefebure va directement à l’essentiel en fournissant des bases de données permettant de comprendre les résonances analogiques entre voyelles et consonnes et différents éléments naturels, ainsi que les rapports entre les mantras et les chakras. Un bref historique est aussi inclus, permettant de comprendre l’universalité du mantra OM, utilisé sous des formes légèrement différentes par de nombreuses traditions (hindouisme, taoïsme, bouddhisme, mais aussi par les traditions celtes, zoroastriennes, tibétaines, et même musulmanes, hébraïques et chrétiennes), cette universalité ayant été occultée par des erreurs de traduction.

Il faut admettre que les travaux du Docteur Lefebure sortent du lot par leur précision et leur efficacité. Les recherches du Dr Lefebure ont aussi prouvé que la régularité du rythme de déclamation des mantras améliore grandement leur effet. À cette fin, le Dr Lefebure a développé le Mantratron, sorte de métronome spécialement conçu pour la pratique des mantras. Un autre pilier des découvertes du Dr Lefebure est l’utilisation systématique des phosphènes pour améliorer tout type de travail intellectuel ou mental. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Ils peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. Expérience avec le Mantraton Une expérience intéressante consiste à combiner les phosphènes et le Mantratron à votre pratique usuelle des mantras. Pour ce faire : Réglez votre Mantratron sur un rythme adéquat. Fixez une lampe phosphénique pendant une trentaine de secondes et fermez les yeux. Récitez le mantra en suivant le rythme du Mantratron. Au bout de trois minutes, fixez à nouveau la lampe. Ainsi la récitation de votre mantra est accompagnée en permanence par un phosphène. L’énergie produite par la récitation du mantra augmente considérablement.

MÉDITATION ET PHOSPHÉNISME La méditation et la pratique du vide mental. Les dangers du vide mental. MÉDITATION Le terme méditation désigne un ensemble de pratiques dont les objectifs diffèrent. Mais on s’accorde sur l’idée qu’il s’agit de retourner l’attention vers l’intérieur, d’examiner le mental et son fonctionnement. Considérée longtemps comme l’apanage des religions orientales, la méditation s’est imposée en Occident, notamment au travers de l’enseignement de Maharishi Mahesh Yogi. La méditation permet de développer ses facultés mentales, de devenir plus conscient, d’entrer en contact avec des forces spirituelles, mais aussi, plus modestement, de rechercher un équilibre physique et mental. Elle peut prendre toutes sortes de formes : concentration sur la respiration, répétition d’un mantra, vide mental… On distingue deux types de travail. Dans le premier cas, on cherche l’état de vide mental. Dans le deuxième cas, on travaille sur l’état de calme mental. On se laisse porter par les sensations ressenties. Faire le tour des différentes formes de méditation n’est pas le but de cette brève étude. Nous préférons étudier son principe à la lumière des découvertes d’un chercheur français, le Docteur Francis Lefebure. En effet, la compréhension physiologique des mécanismes régissant la méditation permet d’éviter bien des obstacles et fait gagner beaucoup de temps à ceux qui recherchent l’éveil spirituel. Le Docteur Lefebure parvient à analyser de façon précise les effets des différents exercices. Pour cela, il se sert des phosphènes, sensations lumineuses subjectives qui peuvent être obtenus en fixant

brièvement une source lumineuse. Il a conçu un protocole, la cervoscopie, qui met en évidence le rythme de l’alternance des hémisphères cérébraux. En étudiant l’oscillation des phosphènes doubles, le Docteur Lefebure a identifié un certain nombre de paramètres permettant d’optimiser la pratique de la méditation. La première conclusion de ses travaux, c’est qu’il n’est pas souhaitable de rechercher le vide mental. Sur le plan physiologique, c’est un non-sens de vouloir éliminer ses pensées pendant une longue période. LE VIDE MENTAL, UN CONCEPT VIDE DE SENS. Action du "VIDE MENTAL" sur la pensée. Lorsqu’on s’applique à chasser toute pensée qui surgit, qu’elle soit visuelle ou auditive, on observe une tension au niveau du visage, un peu comme si la circulation sanguine se faisait mal. Après cet exercice, on a moins de pensées à l’esprit, on a du mal à réfléchir et l’on ressent une certaine nervosité. Les personnes qui s’entraînent ainsi durant des dizaines d’années paralysent en fait leur réflexion, donc leur sens critique. Ils peuvent être sujets à de sérieux maux de tête et à des troubles nerveux. Cette technique est utilisée dans les sectes en association à un régime très riche en gluten qui ralentit considérablement l’irrigation du cerveau. Une cervoscopie effectuée sur une personne, qui avait pratiqué dix ans le vide mental et qui était atteinte de dépression, a montré qu’un seul hémisphère fonctionnait. Elle ne voyait qu’un seul phosphène et celui-ci restait fixe. Après une semaine de pratique de balancements latéraux, elle a observé que ses tendances suicidaires s’atténuaient et qu’elle retrouvait le goût de vivre. Une nouvelle observation des phosphènes doubles révéla cette amélioration, car elle percevait cette fois deux phosphènes qui alternaient normalement, preuve que les liaisons inter hémisphériques avaient été rétablies. Test : Essayer de conserver une même pensée à l’esprit (par exemple, une fleur). On observe que : la pensée est dynamique. Elle s’éclipse ou bien fait place à des pensées parasites, ou encore s’enrichit d’éléments nouveaux. Elle peut aussi être perçue de façon parcellaire, parfois avec la sensation d’un déplacement autour de l’objet ou d’un déplacement de l’objet lui-même. L’objet peut également se déformer. Loi 1 : On ne peut conserver longtemps à l’esprit une même pensée. La pensée évolue et se transforme. IL NE FAUT PAS CONFONDRE VIDE MENTAL ET CALME MENTAL ! La pratique du Phosphénisme provoque un calme mental et stimule toutes les fonctions cérébrales. Le calme mental est caractérisé par la sensation de détente physique et de paix, et non par l’absence de pensées, car on a encore des idées à l’esprit et l’on perçoit des images et des sensations subjectives. Les fonctions cérébrales sont donc en pleine activité et sont améliorées par les phosphènes qui stimulent les liaisons interhémisphériques. Loi 2 : Le vide mental, défini comme un effort constant pour empêcher les pensées de surgir dans la conscience, perturbe le fonctionnement cérébral. Calme mental et phosphène.

Pendant la fixation, faire un très léger balancement latéral. Pendant la présence du phosphène, observer les pensées qui viennent à la conscience. Refaire un phosphène avec un léger balancement et, de nouveau, prendre conscience des pensées qui surviennent. Même opération une troisième fois. Laisser venir les pensées et les observer. Y a-t-il une différence de qualité entre les premières pensées et les dernières ? Loi 3 : Le calme mental agit comme une pompe qui attire, en réaction, de nombreuses pensées. Les pensées ainsi obtenues sont plus riches en qualité que les pensées habituelles : plus riches en images, en couleurs, ainsi qu’en luminosité. Il n’est pas physiologique de maintenir une image ou un concept à l’esprit pendant de longues périodes, la pensée évoluant et se transformant en permanence. Certains exercices nécessitent néanmoins de ne "pas trop s’éparpiller", pour cristalliser la pensée de manière plus efficace. Une manière physiologique de tourner autour de ce problème est de ne pas se tenir à un concept ou une image seule, mais de se focaliser sur un groupe d’images ou de concepts apparentés. En effet, le concept "lumière" peut se représenter de manière imagée par de nombreuses variations autour de ce thème : un feu, une étoile, une comète, une allumette, une ampoule, etc. Toutes ces représentations s’apparentent au concept "lumière". De la même manière, le concept "végétal" peut être décliné de manière quasi infinie, puisqu’il existe une multitude de fleurs et d’arbres. En passant d’une représentation à l’autre, un même concept peut être maintenu pendant de longues périodes sans aller à l’encontre de la physiologie cérébrale.

ACCOMPAGNEMENT DES MOURANTS ET PHOSPHÉNISME En 1976, le Conseil de l’Europe s’est prononcé sur Les droits des malades et des mourants qu’il a définis ainsi : - droit à la liberté - droit à la dignité et à l’intégrité de la personnalité - droit d’être informé - droit aux soins appropriés - droit de ne pas souffrir Les travaux d’Elisabeth Kübler-Ross ont fait beaucoup pour changer les mentalités et valoriser l’accompagnement des mourants. En effet, notre société matérialiste a perdu le sens spirituel de la mort et tend à l’occulter. L’accompagnement des mourants qui se pratique dans beaucoup de traditions est devenu dans notre société un geste simplement thérapeutique quand il n’est pas pure démission. Notre société doit réapprendre à accepter la mort, finalité inéluctable de l’existence. De nombreuses traditions font part d’un processus d’hypostasie ou examen de conscience. De même, les personnes ayant vécu des états de mort apparente racontent souvent qu’elles ont procédé à une récapitulation de leur vie avant d’être réanimées. Accepter la mort n’est pas du fatalisme, au contraire. Partir dans la paix et dans la sérénité est bénéfique pour le mourant. Il n’en veut plus à personne, pas plus que l’on ne lui en veut. Ses démons sont exorcisés et il se sent prêt à mourir. À l’heure actuelle, ce sont des psychologues, des infirmières et des médecins qui font un merveilleux

travail dans ce sens. Ils ont remplacé le prêtre qui dispensait l’extrême-onction. À notre sens, cette préparation devrait être réalisée par des Médiums. En effet, seul un spécialiste de l’au-delà peut guider le mourant de manière pertinente. Cette conception de la mort est nouvelle pour nous, mais toutes les traditions prônent la paix et la sérénité pour vivre l’ultime Initiation qu’est la mort. Les Tibétains disent du décédé qu’il "connaît la réponse à toutes les questions". La recrudescence des témoignages sur les états de mort apparente, due aux progrès des techniques de réanimation, ont fait parcourir bien du chemin aux médecins, aux psychologues et aux psychiatres. Ces phénomènes ont soulevé bien des interrogations sur la mort au sein du milieu médical, et par là même, sur la vie. Ces témoignages font état d’un "autre côté" qui n’est pas le néant mais un univers riche en couleurs et en sensations, un univers aussi vivant que le nôtre, sinon plus. Naturellement, cela suppose que, pendant et après la mort, la conscience soit encore présente, ce qui s’oppose à la conception matérialiste de la mort. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". La célèbre formule de Lavoisier peut suggérer une l’immortalité, de la conscience. Cette compréhension de la mort ne peut être le fruit d’une construction intellectuelle, mais d’une expérience individuelle. L’initiation met l’individu en contact avec l’univers spirituel. L’ayant vécue, l’individu n’a plus à craindre la mort car il peut lui donner un sens, une valeur, de même que la vie possède une valeur par la conscience que l’individu en a. L’initié comprend la nature de la mort par l’expérience : elle n’est pas un anéantissement, mais un renouveau. L’expérience initiatique peut aider les individus à comprendre les mécanismes du passage dans l’autre monde et permet de guider le mourant. Il est certain que ceux et celles qui ont vécu ne serait-ce qu’un seul phénomène d’extériorisation, abordent le moment de la mort avec un autre état d’esprit et la certitude que la conscience transcende l’existence corporelle. Le dédoublement peut se produire à l’état de veille ou dans le sommeil, spontanément ou grâce à l’entraînement initiatique. Il peut être aussi le résultat d’une maladie. Néanmoins, être projeté dans "l’au-delà" ne suffit pas pour mourir. La mort peut se définir comme la rupture définitive du lien qui unit le corps et la conscience. Il est parfaitement possible d’obtenir des perceptions spirituelles en pleine conscience, c’est ce que l’entraînement initiatique permet de faire en faisant travailler certains organes, notamment l’épiphyse et le cunéus. L’épiphyse ou glande pinéale sécrète l’hormone régulatrice du sommeil : la mélatonine. Le cunéus, situé au niveau de la bosse occipitale, zone de la vision à l’arrière de la tête, est l’organe qui est responsable de la perception des phosphènes spontanés, des images hypnagogiques, des images du rêve et des visions. Dans les récits de mort clinique apparente, on parle surtout des scènes visuelles et assez peu des autres aspects sensoriels. Ils existent pourtant et l’on s’en aperçoit durant les expériences d’extension de conscience : perception de rythmes (balancements, rotations, tremblements), perceptions de mouvements (sensation de flotter, de voler à grande vitesse, d’onduler), perceptions de sons (bruits, voix, musiques célestes). Il semble donc qu’il existe un équivalent des organes responsables des perceptions visuelles subjectives au niveau de l’ouïe (produisant la clairaudience) ou au niveau de l’organe du sens de l’équilibre (donnant la perception de mouvements du corps subtil : sensation de flotter, de monter, de descendre, de tourbillonner). En fait, pour chaque sens physique, il existe un équivalent intérieur ou subjectif. Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a mis en évidence ces sens intérieurs par une étude de la physiologie cérébrale réalisée à l’aide des phosphènes. Les phosphènes sont les sensations visuelles subjectives. Il a nommé système phénique cet ensemble de sens intérieurs. Le système phénique

- Le phosphène correspond au sens de la vue. - L’acouphène correspond à l’ouïe. - Le gustatophène correspond au goût. - L’olfactophène correspond à l’odorat. - Le tactuphène correspond au toucher. - Le pneumophène correspond à la respiration. - Le gyrophène correspond au sens de l’équilibre. - Le myophène correspond à l’activité musculaire. - L’ostéophène correspond aux propriétés élastiques du squelette. À cela il faut ajouter la perception subjective du temps. Grâce à ses découvertes en physiologie cérébrale, le Dr LEFEBURE a mis au point un ensemble de techniques initiatiques et de développement personnel : le Phosphénisme. Ces techniques permettent de produire aisément des phénomènes de dédoublement. Ainsi, les personnes qui pratiquent le Phosphénisme peuvent découvrir un nouvel aspect d’eux-mêmes et de l’univers. Apport du Phosphénisme dans l’accompagnement des mourants Grâce à la pratique du Phosphénisme, il est possible d’aider le mourant en le guidant au moment de sa mort : - en projetant des énergies subtiles qui permettent de densifier le double et de provoquer chez lui un état d’hyperconscience ; - en projetant la pensée rythmée sur le mourant, notamment l’oscillation du point de concentration en croix ; - en lui décrivant les différentes phases du grand voyage, répertoriées grâce aux témoignages des personnes ayant vécu des états de mort clinique momentanée ; - en l’aidant à faire son examen de conscience ; - enfin, en l’incitant à aller vers la lumière…

MUSICOTHÉRAPIE ET PHOSPHÉNISME Toutes les formes de spiritualité font appel à la musique qui est support de guérison et de communication avec le sacré. MUSICOTHÉRAPIE Toutes les formes de spiritualité font appel à la musique : des chamans ancestraux aux bardes celtes musicothérapeutes ; des tambourinaires et griots africains aux musiques sacrées occidentales, le lien est évident. Partout la musique est support de guérison et de communication avec le sacré. Les découvertes du docteur LEFEBURE sur les phosphènes et les rythmes cérébraux ont permis d’expliciter de manière scientifique les processus physiologiques sous-jacents à ces pratiques. Les phosphènes sont les taches colorées consécutives à la fixation de sources lumineuses. À l’aide des phosphènes, le docteur LEFEBURE a mis en évidence des rythmes cérébraux inconnus jusque-là. En effet, il existe une relation particulière entre les phosphènes et les rythmes du cerveau, entre la lumière et la musique. Les phosphènes se comportent de manière rythmique : ils pulsent, vibrent, alternent ou oscillent. Produits par l’action de la lumière sur le cerveau, ils sont à l’image du travail rythmique du système nerveux. Ils s’adaptent de façon subjective aux rythmes de la pensée et permettent de les mesurer précisément.

Néanmoins, les phosphènes ont aussi une action profonde et mystérieuse sur le système nerveux. En effet, si l’on pense en même temps que l’on observe un phosphène, c’est, à l’inverse, la pensée qui va tendre à prendre les rythmes naturels des phosphènes. Ce sont donc les rythmes des phosphènes qui vont induire les rythmes des prières, chants, mantras ou musiques sacrées, engendrant dans le corps des courants d’énergie qui s’extériorisent par des danses et des postures. En résumé, ce sont les prières avec fixation de sources lumineuses qui sont à l’origine de tous les rites religieux. La musique et ses rythmes vont avoir pour effet de changer l’état de conscience des musiciens et des spectateurs, les conduisant à des états d’extase. À un niveau thérapeutique, ce sont différents états de conscience que la musique peut générer. De la mère qui balance son enfant en lui chantant une berceuse pour le calmer aux musiques militaires censées donner du courage aux guerriers, c’est toute une palette d’émotions que la musique peut engendrer. Les légendes celtes prêtent à la musique des bardes le pouvoir de guérir, de faire pleurer, de dormir ou même de terroriser les adversaires. Le blues, musique des esclaves noirs d’Amérique, est basé sur un balancement, un swing. C’est par ce balancement que le musicien blues se redonne le courage de vivre ainsi qu’à son entourage, même dans les pires conditions. Tous les musiciens ressentent cette puissance de la musique, et c’est lors de concerts qu’elle explose et prend tout son sens, résultant dans une véritable communion. Le chanteur Bruce Springsteen l’exprime très justement ainsi : "Un concert, c’est comme prendre un train, voyager. A chaque fois, je me demande jusqu’où ce train nous emmènera, le public et moi. Et je fais ce que je peux pour qu’il nous emmène le plus loin possible". Exercice Choisissez un de vos morceaux préférés. Faites un phosphène avec la lampe phosphénique. Fermez les yeux et chantonnez mentalement le rythme ou la mélodie. Répétez l’opération de 15 à 45 minutes et vous percevrez l’énergie de la musique.

NEUROSCIENCES ET PHOSPHÉNISME Les neurosciences regroupent toutes les techniques du Phosphénisme du Dr Lefebure. NEUROSCIENCES Les neurosciences regroupent toutes les sciences nécessaires à l’étude de l’anatomie et du fonctionnement du système nerveux. Les différentes disciplines qui constituent les neurosciences sont : - La neurophysiologie, qui étudie le fonctionnement physiologique des unités du système nerveux que sont les neurones. - La neuroanatomie, qui étudie la structure anatomique du système nerveux. - La neurologie, qui est la branche de la médecine s’intéressant aux conséquences cliniques des pathologies du système nerveux et à leur traitement. - La neuropsychologie, qui s’intéresse aux conséquences cliniques des pathologies du système nerveux sur la cognition, l’intelligence et les émotions.

- La neuroendocrinologie, qui étudie les liens entre le système nerveux et le système hormonal. - Les neurosciences cognitives, qui cherchent à établir les liens entre le système nerveux et la cognition. - Les neurosciences computationelles, qui cherchent à modéliser le fonctionnement du système nerveux au moyen de simulations informatiques. - La neuroéconomie, qui s’intéresse aux processus de décision des agents économiques, et notamment l’étude des rôles respectifs des émotions et de la cognition dans ceux-ci. Les recherches du Dr LEFEBURE s’inscrivent dans le domaine des neurosciences, et plus particulièrement dans celui de la physiologie cérébrale, bien que leur cadre dépasse le point de vue purement matériel de la neurophysiologie. Les travaux du Dr LEFEBURE, basés sur l’utilisation systématique des phosphènes, ont permis de mettre en évidence différents rythmes cérébraux inconnus jusqu’alors. Le point de départ de ces découvertes est un phénomène cérébral surprenant, que le Dr LEFEBURE a découvert par hasard en 1959 et qu’il a nommé "EFFET SUBUD". Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives qui ne sont pas directement engendrées par la lumière stimulant la rétine. Ils correspondent à ce que les ophtalmologues appellent images de persistance rétinienne ou post-images. Extrait de L’exploration du cerveau par les oscillations des phosphènes doubles : "Nous avons découvert aussitôt un phénomène absolument stupéfiant et certainement imprévisible ; à notre connaissance, il n’a jamais encore été signalé par aucun auteur, bien qu’un enfant eût pu le découvrir en s’amusant. D’une distance de trois mètres, regardons pendant une minute une lampe ordinaire, puis éteignons là et restons dans l’obscurité. Attendons la fin de la phase de latence et du stade confus. Dès que le phosphène est formé, balançons la tête à une vitesse moyenne : nous voyons le phosphène se balancer à la même vitesse que la tête. Recommençons l’expérience, mais, cette fois, balançons la tête très rapidement : LE PHOSPHENE SEMBLE RESTER FIXE SUR L’AXE MEDIAN DU CORPS. Balançons maintenant la tête très lentement : le phosphène parait se balancer un peu, MAIS MOINS QUE LE CORPS. Ainsi, il existe un rythme, et un seul, qui favorise les associations de sensations - ou tout au moins les permet - , les autres rythmes brisant ou diminuant ces associations. Cette opposition inattendue entre les déplacements des phosphènes selon que le rythme des mouvements de tête est moyen ou rapide, nous l’avons appelée EFFET SUBUD, en souvenir des circonstances de sa découverte. L’effet Subud est la dissociation entre les mouvements de la tête et les mouvements du phosphène lorsque les mouvements de la tête sont rapides. Ce seul fait possède déjà une portée neurologique et pédagogique considérable. Il ouvre la porte à une nouvelle branche de la connaissance humaine : la neuro-pédagogie." Cette découverte d’une rythmicité du cerveau a permis au Dr LEFEBURE de développer une avancée révolutionnaire dans le domaine de l’exploration cérébrale : la cervoscopie. Le principe de la cervoscopie réside dans la mesure des rythmes cérébraux à l’aide des oscillations des phosphènes doubles. La cervoscopie constitue un excellent complément aux techniques actuelles d’imagerie cérébrale. L’imagerie cérébrale joue un rôle prépondérant dans l’étude du fonctionnement du cerveau, et différentes techniques sont utilisées par les neurosciences :

- La tomographie à émission de positrons (ou scanner) utilise des isotopes radioactifs injectés dans le sang des sujets. Leur concentration dans différentes zones du cerveau permet de visualiser les zones les plus actives. - L’électroencéphalographie (ou EEG) mesure les champs électriques générés par les neurones des sujets en plaçant des électrodes sur leur cuir chevelu. - L’imagerie par résonance magnétique (ou IRM) mesure la quantité relative de sang oxygéné qui circule dans les différentes parties du cerveau permettant ainsi de localiser les zones actives. - L’imagerie optique utilise des transmissions infrarouges pour mesurer la réflexion de la lumière par le sang dans différentes parties du cerveau. Le sang oxygéné et le sang désoxygéné réfléchissant la lumière de manière différente, ce processus permet de mesurer les zones d’activité. - La magnétoencéphalographie mesure les champs magnétiques qui résultent de l’activité du cortex. N’étant pas un principe d’imagerie à proprement parler, mais plutôt un mode d’exploration cérébrale, la cervoscopie se propose de mesurer l’alternance des phosphènes doubles. Pour ce faire, la marche à suivre est la suivante : à l’aide d’un séparateur de champ visuel, on produit un phosphène dans chacun des yeux du sujet, en allumant et en éteignant deux lampes au rythme de deux secondes par côté. Les phosphènes ainsi produits ne sont pas constants, mais alternent. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette alternance ne suit pas le rythme de deux secondes de l’éclairage, mais UN RYTHME PROPRE AU SUJET. En moyenne, ce rythme est de six secondes par côté, et cette alternance se poursuit durant quatre à six minutes. L’intérêt de la méthode se situe dans l’étude de la régularité de cette alternance. En effet, une alternance cérébrale régulière démontre un bon état du cerveau, alors qu’une alternance irrégulière ou absente démontre l’inverse. L’alternance cérébrale d’un sujet donné varie grandement selon les moments. Le matin au réveil, après une nuit de sommeil réparatrice, l’alternance cérébrale est beaucoup plus régulière que le soir au coucher, après une journée de travail. De manière constante chez un sujet donné, certaines situations favorisent l’alternance cérébrale alors que d’autres la dérèglent. Cette étude permet de mesurer l’impact sur le cerveau de différents paramètres (activités physiques, régimes alimentaires, prises de médicaments, etc.) et a permis au Dr LEFEBURE de déterminer une nouvelle loi de physiologie cérébrale : "TOUT CE QUI FAVORISE L’ALTERNANCE CEREBRALE FAVORISE LE TRAVAIL INTELLECTUEL, ET INVERSEMENT" Le Dr LEFEBURE a ensuite cherché à transposer ses découvertes sur la vue à tous les autres organes des sens, révolutionnant ainsi notre compréhension des mécanismes de perception. La perception est la capacité à recevoir une information par l’intermédiaire des sens, et l’interprétation qu’en fait le cerveau. La vision et l’ouie sont les deux sens principaux qui nous permettent de percevoir l’environnement, mais le sens du toucher, de l’odorat, du goût ou de l’équilibre ont aussi leur rôle à jouer. Au cours de son étude, le Dr LEFEBURE a démontré qu’il existe des équivalents internes à ces perceptions physiques. Le phosphène, par exemple, correspond à la perception visuelle. Le phosphène semble constituer une sorte d’écho neurologique à la perception visuelle physique. De même, il existe des équivalents internes de tous les autres sens physiques, que le Dr LEFEBURE a nommés "phènes physiologiques", et qui ensemble forment le "système phénique" de l’individu. Tout phène est un intermédiaire physiologique entre le sens physique auquel il correspond et un sens spirituel équivalent qui, une fois éveillé, donne lieu à la perception d’énergies, d’événements ou d’univers intangibles, c’est-à-dire non perceptibles par les sens physiques. Le système phénique, lorsqu’il est stimulé, provoque la perception des plans spirituels, ce que les traditions appellent "au-delà", "mondes invisibles" ou "plans subtils". Le système phénique est constitué par : - Le phosphène, qui correspond au sens de la vue. - L’acouphène, qui est l’équivalent interne du sens de l’audition. - Le gustatophène, phène du sens du goût.

- L’olfactophène, phène du sens de l’odorat. - Le pneumophène, phène de la respiration. - L’ostéophène, qui est lié à la vibration de la structure osseuse et tendineuse. - Le statophène ou gyrophène, phène du sens de l’équilibre. - Le myophène, phène de l’activité musculaire. - Le tactuphène, qui correspond au sens du toucher. - La perception subjective du temps. Tous ces phènes, et probablement d’autres qui n’ont pas encore été détectés sont liés entre eux. Ce qui fait que lorsqu’on excite un phène spécifique, on peut parfaitement percevoir des sensations liées à un autre phène. En outre, il existe un troisième système sensoriel, que jusqu’à présent on appelle "centres psychiques" ou chakras. Ce troisième système est lié au système phénique et à la conscience. Il est possible que, dans une certaine mesure, ces centres psychiques ou chakras soient les organes de la conscience. Les découvertes du Dr LEFEBURE sont des avancées majeures dans le domaine des neurosciences, et nul doute qu’elles inspireront de nouvelles découvertes aux futurs chercheurs en neurosciences.

NOSTRADAMUS ET PHOSPHÉNISME Les interprétations des prophéties de Nostradamus apparaissent de plus en plus comme une perte de temps. Néanmoins, NOSTRADAMUS Les prophéties de Nostradamus (1503-1566) ont fait couler beaucoup d’encre. Leur interprétation porte toujours à confusion et apparaît de plus en plus comme une perte de temps. Néanmoins, les Centuries (compilation des prophéties de Nostradamus) comportent des passages intéressants qui décrivent le mode opératoire qu’il utilise pour produire des visions, visions qu’il perçoit lui-même, mais qu’il fait aussi percevoir à Catherine de Médicis, à la demande de la reine. Nous étudierons les indications données par Nostradamus à la lumière des découvertes du Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français. Il a mis au point une méthode de développement personnel basée sur l’utilisation systématique des phosphènes : le Phosphénisme. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière frappant la rétine. Les découvertes en physiologie cérébrale du Docteur LEFEBURE permettent de comprendre les mécanismes cérébraux responsables des phénomènes de voyance et de reproduire ceux-ci à volonté. Nostradamus écrivait ses prophéties la nuit dans sa maison de Salon-de-Provence, à la lumière d’une bougie, souvent en face d’un miroir argenté ou d’une boule de cristal. Il faisait ainsi un phosphène avec une lumière polarisée. D’autres fois, il fixait le reflet de la lune sur un plateau d’argent, lumière elle aussi polarisée. Toute lumière réfléchie par une surface est polarisée. La lumière polarisée développe l’intuition et, si l’on pratique régulièrement, la voyance. Ne dit-on pas que la lune inspire les poètes ? Oui, mais à condition de la fixer. Voir la technique complète dans le livre du Dr LEFEBURE : La clé des manifestations surnaturelles. La technique de Nostradamus (utilisation du phosphène) est d’une efficacité extraordinaire et complètement occultée par un fatras d’éléments qui font que seuls les phosphénistes peuvent comprendre le sens de sa pratique.

Lorsque Catherine de Médicis demanda à Nostradamus de lui faire une voyance pour savoir combien de temps régneraient ses héritiers, elle émit la condition d’avoir elle-même cette vision. Le voyant s’entraîna alors longuement à fixer le reflet de la lune sur un plateau d’argent. Quand, un mois plus tard, il se sentit prêt à répondre à cette exigence, il dut faire un effort mental pour que la reine perçoive des personnages tournant autour du plateau, le nombre de tours correspondant au nombre d’années de règne de ses fils. Cette vision se produisit à l’intérieur d’un nuage. Il est évident que Nostradamus n’a pu bénéficier de conditions telles qu’il ait pu fixer le reflet de la lune chaque soir. Il lui était bien plus simple de fixer les reflets du soleil dans la journée, si ce n’est le soleil lui-même, ou le reflet du ciel quand Hélios faisait défaut. Le soir, il pouvait aussi utiliser la flamme de bougies ou, mieux encore, son feu de cheminée. Lorsqu’on rapporte cette histoire, on entend habituellement de multiples commentaires sur l’importance des signes astrologiques qui décoraient le plateau d’argent. Mais, il était normal qu’un objet appartenant à un astrologue réputé ait porté une décoration qui constituait une marque de reconnaissance de sa qualité ; de même que les armoiries étaient le signe de reconnaissance des chevaliers et des seigneurs. Là encore, personne avant le Docteur LEFEBURE n’avait porté d’intérêt à cette "tradition" qui veut que Nostradamus ait fixé le reflet de la lune sur un plateau d’argent. Si l’on a autant insisté sur la décoration du plateau, avec toute la symbolique et l’interprétation que cela implique, c’est par complète ignorance de la part des commentateurs ; ce qui a eu pour effet d’entourer de mystère un personnage qui a pourtant toujours expliqué comment il procédait. En effet, dès le premier quatrain des Centuries, Michel de Nostre-Dame décrit la technique qu’il utilisait pour déclencher ses visions. Les symboles astrologiques et l’aspect "lunaire" (qui, par déformation, est associé à la sorcellerie) des pratiques de Nostradamus ont eu pour effet de noyer l’essentiel et d’embrouiller les esprits dans des considérations prétendues occultes. Sous l’apparence d’une mystérieuse opération réalisée avec la complicité de Sélénée (le mot grec pour "lune"), une constante même des voyances de Nostradamus revient sans cesse : la fixation d’une source lumineuse directe ou indirecte, donc l’utilisation des phosphènes. En résumé, pourquoi spéculer autant sur les Centuries de Nostradamus ? Si tous les livres écrits sur lui avaient été centrés sur sa pratique des phosphènes, l’humanité aurait peut-être évolué différemment. Exercice : Développement de la clairvoyance : Concentration sur un détail du chaos visuel On appelle ainsi les petites lueurs qui continuent à danser devant les yeux, même si l’on est en obscurité depuis longtemps. Dans une pièce sombre, placez un bandeau oculaire sur vos yeux, pour créer des conditions optimales d’obscurité. Observez votre chaos visuel. Portez votre attention sur l’une de ces lueurs puis, dès qu’elle a disparu, sur une autre, et ainsi de suite, toujours au centre du champ visuel. Après quatre ou cinq minutes de cet exercice, apparaît une plus grande luminosité autour de la région sur laquelle vous vous êtes concentrés. Cette luminosité est la troisième phase du phosphène : la lueur diffuse, que vous avez produite sans éclairage, par cet exercice. Si, dans cette lueur, vous recherchez de nouveaux détails, la lueur ne cesse de se préciser. Par contre, si vous laissez votre attention s’étendre à toute la masse lumineuse, elle s’estompe. En continuant à "chasser le détail", il vient dans cette luminosité une agitation qui peut être un

tourbillon ou des éclairs semblables à des éclairs d’orage. Saisissez alors un détail de cette agitation, l’angle d’un éclair par exemple. Recentrez-vous toujours sur un détail. Après un certain temps de pratique, le nuage se transforme subitement en vision. Les visions qui naissent par ce processus peuvent être prophétiques : dans ce cas, elles se réalisent quelques jours plus tard. Quand une vision survient, si vous portez attention à l’ensemble, le processus s’interrompt. Si, par contre, vous fixez votre esprit sur un détail, en général une autre vision surgit et vous pouvez ainsi enclencher un véritable cinéma intérieur… ÉNERGIE VITALE ET PHOSPHÉNISME Lors d’un exercice physique particulièrement difficile (montée d’une côte en vélo ou à pied), vous pouvez pratiquer un exercice de pensée rythmée qui, par un surplus d’énergie, vous permettra de relever ce challenge. Faites un phosphène… ÉNERGIE VITALE Le qi ou chi, (prononcer "tchi") ou ki (en japonais), est un mot chinois qui a pour traduction "souffle", "vapeur", "exhalaison", "fluide", "influx", "énergie". Il s’agit d’un concept essentiel de la culture chinoise. Dans cette approche spirituelle, le chi englobe tout l’univers et relie les êtres entre eux ; dans un organisme vivant, il circule à l’intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le "centre des énergies" appelé hara ou seika tanden au Japon et dantian en Chine. Il est donc présent dans toutes les manifestations de la nature. Le concept de chi n’a pas d’équivalent précis dans les traditions occidentales. Néanmoins, le concept d’éther ou cinquième élément des alchimistes peut être interprété comme équivalent. Un concept indien s’en rapproche : le prana. La notion de chi a inspiré le concept de Force dans l’univers de "Star Wars" de George Lucas. Dans la cosmologie chinoise, le chi, ou souffle originel, précède la scission binaire du yin et du yang, elle-même à l’origine des dix mille wanwus qui composent tous les êtres du monde. On remarquera que le chi est à l’œuvre dans les règnes vivants, mais également dans le règne minéral : les nervures du jade, en particulier, sont considérées comme interagissant avec les veines du corps humain. Par ailleurs, les strates géologiques des montagnes sont une des manifestations macrocosmiques du chi. Le centre des énergies (dantian en chinois, hara ou seika tanden en japonais), point d’intersection de tous les méridiens, est donc le "carrefour" du chi. Il se situe dans le ventre, à deux largeurs de doigt (environ 3 cm) sous le nombril. La médecine chinoise se base en grande partie sur la notion du chi. La notion de chi est à l’origine de techniques comme l’acupuncture et les massages, qui consistent à stimuler les points de rencontre des méridiens. Le but des arts martiaux dits "internes" comme le taichi-chuan ou le qigong, est de maintenir l’équilibre et le dynamisme du chi dans le corps. De même au Japon, le but du shiatsu (massages) et des exercices physiques (dont les exercices respiratoires) est de stimuler le ki.

La maîtrise du chi fait aussi partie de l’enseignement avancé des bouddhistes à travers la méditation et divers exercices, ce qui met l’accent sur l’aspect du chi lié à l’activité mentale. Les différents Yogas indiens enseignent l’art de développer le chi (appelé prana en Inde), principalement par des exercices de respiration. La médecine et la science de l’Occident, incapables de trouver un moyen "scientifiquement observable" de mettre en évidence et de mesurer le chi, passent le concept sous silence, et tolèrent à peine certaines des formes de thérapies qui en découlent. Néanmoins, un médecin français (le Docteur Francis Lefebure) a mis au point un ensemble de techniques, un "yoga scientifiquement amélioré", à partir d’une compréhension de la physiologie humaine basée sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Ils peuvent être produits de manière expérimentale par de courtes fixations de sources lumineuses. Les phosphènes permettent de mesurer précisément l’action sur le cerveau des exercices destinés à stimuler le chi (principe de la cervoscopie). De cette étude découle une rationalisation des exercices dits "énergétiques" qui permet de voir plus clair dans la jungle de techniques qui nous sont offertes par les différentes traditions. Fondamentalement occidental, le Docteur Lefebure offre une explication simple et rapide des principes qui régissent le développement du chi. Avec ces découvertes, plus besoin de "jouer à l’oriental" pour ressentir et développer le chi. L’exercice de base est le "Mixage Phosphénique". Très facile à réaliser, il consiste à mêler une pensée au phosphène. Ce processus a pour effet de charger cette pensée avec l’énergie de la lumière, résultant dans de nombreux effets positifs, autant au niveau pédagogique (développement de la mémoire) que personnel (amélioration de la concentration) ou initiatique (enrichissement du thème de méditation). Ensuite, viennent des exercices de pensée rythmée très variés : balancements de la tête, respiration rythmique, répétitions de mantras et tensions statiques. Le but de ces exercices est d’associer les phosphènes à la pensée rythmée, développant ainsi le chi de manière considérable. En effet, le génie du Dr Lefebure est d’avoir découvert le fondement même de toutes les traditions et des initiations, et de pouvoir le démontrer. Extrait de Phosphénisme, l’explication de l’origine des religions : "Rites religieux et rythmes des phosphènes : Lorsque l’on observe un phosphène, on a l’impression qu’il présente une agitation désordonnée. Mais il est possible de faire, en quelque sorte, la dissection du phosphène et de mettre ainsi en évidence, séparément, plusieurs rythmes très réguliers dont les interférences donnent une impression de désordre au premier abord. Cette étude des rythmes des phosphènes présente une grande importance pour comprendre leurs rapports avec les rites religieux. Si l’on pense en même temps que l’on observe un phosphène, la pensée tend à prendre les rythmes naturels des phosphènes, même si on a l’impression subjective que c’est le phosphène qui s’adapte au rythme de la pensée. On comprend pourquoi (…) la prière avec fixation du soleil a été à l’origine de tous les rites religieux. Le rythme du co-phosphène induit en effet celui de la prière, l’ensemble engendrant dans le corps des courants d’énergie qui s’extériorisent par des danses et des postures."

Exercice de pensée rythmée, développement du chi : Lors d’un exercice physique particulièrement difficile (montée d’une côte en vélo ou à pied, par exemple), vous pouvez pratiquer un exercice de pensée rythmée qui, par un surplus d’énergie, vous permettra de relever ce challenge. Faites un phosphène en regardant brièvement le soleil (pas plus de deux secondes). Les fixations du soleil doivent toujours se faire sans lunettes ni verres de contact qui risqueraient de brûler la rétine. Répétez mentalement un mantra au rythme de six pulsations par seconde. Vous pouvez, par exemple, répéter le son « ki » six fois par seconde ou, dans un esprit plus musical, « TI ki ti TI ki ti TI, etc. » en accentuant les « TI ». Après quelques minutes, l’énergie produite par la récitation du mantra change votre état de conscience, vous permettant en quelque sorte d’oublier la fatigue et la douleur tout en vous procurant un surplus d’énergie musculaire. On retrouve ce processus dans tous les chants de travail ou de marche qui étaient largement utilisés dans le passé par notre culture et que l’on retrouve encore dans de nombreux pays.

OM ET PHOSPHÉNISME Comment prononcer le OM. OM Le mantra OM ou pranava mantra est le premier de tous les mantras. Son utilisation est commune à des traditions variées, bien qu’éloignées dans le temps et dans l’espace, comme le bouddhisme, le zoroastrianisme ou le druidisme celte. C’est à cause d’erreurs de traduction que ce fait a été occulté. Le mantra OM est une vibration et, toute vibration étant par essence un rythme, il est intéressant de développer cette notion à la lumière des découvertes d’un médecin français, le Docteur Francis LEFEBURE. En effet, ses découvertes en physiologie cérébrale peuvent révolutionner notre compréhension des mécanismes initiatiques. Le Dr LEFEBURE a longuement étudié les rapports entre les rythmes des phosphènes et les rites religieux. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. Ils correspondent à ce que les ophtalmologues appellent images de persistance rétinienne ou post-images. À l’aide des phosphènes, le Dr LEFEBURE a mis en évidence des rythmes cérébraux inconnus jusque-là. En effet, il existe une relation particulière entre les phosphènes et les rythmes du cerveau, entre la lumière et les rythmes. Les phosphènes se comportent de manière rythmique : ils pulsent, vibrent, alternent ou oscillent. Produits par l’action de la lumière sur le cerveau, ils sont l’image du travail rythmique du système nerveux. Ils s’adaptent de façon subjective aux rythmes de la pensée et permettent de les mesurer précisément. Néanmoins, les phosphènes ont aussi une action profonde et mystérieuse sur le système nerveux. En effet, si l’on pense en même temps que l’on observe un phosphène, c’est, à l’inverse, la pensée qui va tendre à prendre les rythmes naturels des phosphènes. Ce sont donc les rythmes des phosphènes qui vont induire les rythmes des prières, chants, mantras ou

musiques sacrées, engendrant dans le corps des courants d’énergie qui s’extériorisent par des danses et des postures. En résumé, ce sont les prières avec fixation de sources lumineuses qui sont à l’origine de tous les rites religieux. Dans son livre OM et les mantras, le Dr LEFEBURE fait une analyse scientifique pertinente du mantra OM, mettant en évidence de nombreux rapports entre la physiologie humaine et la sonorité du mantra OM. Le mantra OM n’a pas été développé par hasard, et l’analyse morphologique du mantra OM par le Dr LEFEBURE apporte bien des informations sur les raisons de son développement. Extrait de OM et les mantras : ANALYSE MORPHOLOGIQUE DU MANTRA OM Nous étudions ici le pranava mantra, ou premier de tous les mantras, dans son orthographe simple O et M. Nous verrons plus loin son deuxième aspect qui s’écrit AUM. Notons néanmoins dès maintenant que la lettre A sanscrite et la lettre OU se prononcent ensemble comme le phonème [O], de telle sorte que, quelle que soit l’orthographe adoptée, il n’y a pas de doute que la véritable prononciation soit OM. C’est celle qui nous a été indiquée par notre maître zoroastrien, Arthème Galip, et qui nous a été confirmée bien des fois par des hindous. Nous remarquons que la voyelle [O] est obtenue en disposant les lèvres de telle sorte qu’elles revêtent une forme plus proche de celle du cercle que pour n’importe quelle autre voyelle ; mieux encore, en recourbant légèrement la pointe de la langue vers le haut, en gonflant légèrement les joues, de telle sorte que la cavité buccale semble se mouler sur une sphère imaginaire. Le seul phonème [M], prononcé à l’état pur, est au contraire obtenu par le repos complet de tous les muscles des organes de la phonation : c’est le bourdonnement bouche fermée, lèvres détendues, voile du palais tombant. Nous remarquerons que la disposition des lèvres en cercle engendre des ondes circulaires dans l’air, c’est-à-dire les plus simples possibles. Tout se passe comme si l’on faisait tomber un cerceau horizontalement dans l’eau. Ces ondes circulaires, centrées sur le lieu du point de chute, revêtent l’aspect d’une sinusoïde, sur une coupe verticale passant par ce point ; ce en quoi elles constituent des vaguelettes sur l’eau. La forme sinusoïdale est la plus simple de l’infinité des formes possibles de vibrations, lesquelles ne sont jamais que des complexes de sinusoïdes, comme cela se démontre en physique (par les “Séries de Fourier”). Déjà, nous commençons à relever les oppositions entre le phonème [O] et le phonème [M] car au cours de la prononciation de cette dernière, attendu que les lèvres sont fermées et que l’air est repoussé vers les fosses nasales. Celles-ci constituent la cavité osseuse la plus irrégulière de l’organisme, à cause des trois cornets, très contournés, qui contribuent à filtrer l’air durant la respiration. De plus les sinus, principalement maxillaires et frontaux, constituent des caisses de résonance aux formes capricieuses. Par conséquent, la vibration montant de la corde vocale et suivant ce trajet produira un maximum d’harmoniques, et de notes surnuméraires, par suite de vibrations osseuses venant renforcer les vibrations aériennes. On peut se faire une idée de l’importance des vibrations osseuses lors de la prononciation du phonème [M], en posant une main sur la fontanelle antérieure d’un nourrisson qui vagit. Observons que son cri est très proche du phonème [M], ou plus exactement du phonème [N]. Il fait des “Ouinnn” très prolongés, en avançant très fortement le voile du palais, ce qui a pour effet de refouler l’air vers le nez

encore plus que le phonème [M]. Lorsque nous étudierons la valeur des phonèmes en tant que mantras, nous verrons que l’air projeté ainsi plus haut fait vibrer davantage le sinus frontal que le sinus maxillaire. Le premier étant plus petit, il rend un son plus aigu et c’est pourquoi le phonème [N] est très proche du phonème [M] tout en contenant une plus grande proportion d’aigus, Or, lorsque l’on pose la main sur la fontanelle de l’enfant qui crie “Ouinnn”, on est étonné de l’intensité des vibrations que la paume perçoit. Lorsque plus tard la fontanelle est fermée, les vibrations du liquide céphalo-rachidien sous-jacent n’en sont que plus fortes puisque leur énergie ne peut plus se disperser par la fontanelle. Elles restent donc emprisonnées, parcourant la surface du cortex. Cette expérience si simple met bien en évidence combien le chant, d’une façon générale, est un stimulant de la surface du cerveau mais aussi combien le choix d’un mantra destiné à être répété à haute voix a d’importance car chaque phonème va engendrer des ondes différentes qui vont parcourir le cortex et de ce fait, pouvoir influencer la pensée dans un sens spécifique au son choisi. Nous allons donner à cette notion d’opposition entre la simplicité du phonème [O], qui est la plus grande possible dans le domaine vocal, et la complexité du phonème [M], supérieure à celles de toutes les autres vibrations du langage, une base physique et expérimentale par l’analyse à oscilloscope cathodique. Le modèle d’oscilloscope le plus connu est la télévision ; celui que nous utilisons est beaucoup plus simple ; l’antenne est remplacée par un micro devant lequel on vocalise les sons à analyser. Ceux-ci engendrent un courant dont les vibrations apparaissent sur l’écran sous l’aspect d’une courbe. Avec une disposition correcte des électrodes et un réglage correct, la courbe qui apparaît sur l’écran est réellement celle décrite par les molécules d’air dans l’atmosphère. L’aspect est différent suivant la disposition des électrodes, de même que des vagues n’auront pas la même apparence à la télévision selon que la caméra sera braquée vers elle, de dessus, du haut d’un avion, ou latéralement. Or, pour une certaine disposition des électrodes, le phonème [O] se traduit à l’oscillographe cathodique par un cercle. On peut contrôler ainsi la perfection de son émission en surveillant la forme de la figure et faire varier la voix, jusqu’à ce que la forme soit un cercle pratiquement parfait. À ce moment, la voyelle émise est typiquement un [O]. Pour une autre disposition des électrodes, la forme émise est une sinusoïde, c’est-à-dire la courbe de la vague. Si maintenant, nous analysons à l’oscillographe cathodique le phonème [M], c’est-à-dire le bourdonnement bouche fermée, nous obtenons un carré très précis. Ceci s’apparente avec ce que l’on appelle le “signal carré” en électronique. L’analyse par l’oscilloscope cathodique nous amène donc à traduire géométriquement le son [OM] par un cercle dans un carré. Nous avons ainsi une RESONANCE ANALOGIQUE parfaite entre le son et la forme. Notons que ceci rappelle aussi la structure du mandala. Exercice de pratique du OM Faites un phosphène, en fixant la lampe phosphénique pendant trente secondes. Fermez les yeux. Récitez le mantra OM. Observez l’influence de ce mantra sur les couleurs du phosphène. Le phosphène est-il plus lumineux ? Pour des informations plus précises sur la récitation du mantra OM, reportez-vous à l’ouvrage du Dr LEFEBURE : OM et les mantras, le nom naturel de Dieu.

OVNI ET PHOSPHÉNISME Les OVNI sont dus à des hallucination sans danger créés par la 3e phase du phosphene. Il n’y a absolument pas d’unité dans les témoignages sur les OVNI car ils proviennent de sources différentes, toutefois l’étude du Phosphénisme OVNI Les OVNIS (objets volants non identifiés) sont les phénomènes aériens perçus par des témoins ou enregistrés sur différents supports, et qui ne peuvent être identifiés. Il est impossible d’affirmer que tous ces phénomènes ont une même origine. Il n’y a absolument pas d’unité dans les témoignages car ils proviennent de sources différentes. Ces observations inexpliquées peuvent avoir pour source : - Des erreurs d’interprétation : on identifie à tort un objet comme un vaisseau extraterrestre. En général, ces objets sont : la planète Vénus, des météores, des nuages lenticulaires, des avions, des ballons-sondes, des lasers de boîte de nuit, etc. - Des illusions d’optique : soleils doubles ou parhélies, mirages de chaleur, etc. - Des hallucinations : le sujet perçoit, de manière pathologique, une image qui n’existe pas réellement. - Des affabulations : le sujet ment de manière volontaire. - Des faux souvenirs : le sujet imagine qu’il a vu un objet. - Des phénomènes naturels rares : red sprites, blue jets, foudre en boule, etc. - Des images mentales : le sujet a une vision qu’il interprète comme un objet volant. - Des visiteurs venus d’une autre planète. Les deux causes les plus mystérieuses nécessitent des explications supplémentaires. 1) Des visiteurs venus d’une autre planète Bien que romanesque et attrayante, cette théorie est fort peu plausible. Tout d’abord, la théorie de la relativité ne permet pas d’envisager le voyage à des vitesses supérieures à celle de la lumière. Il faudrait donc des siècles pour voyager à travers le cosmos. Ensuite, il est étonnant que l’on n’ait pas retrouvé la moindre trace matérielle (objet ou artéfact) laissée par des voyageurs interstellaires alors que des milliers de personnes affirment avoir été kidnappées par des extra-terrestres, ou avoir vu des OVNIS atterrir. La généralisation des téléphones portables équipés d’appareil photos devrait entraîner une recrudescence des observations d’OVNIS. Or, ce n’est pas le cas. Pour conclure, certains scientifiques comme le professeur Meesen ont pris l’initiative d’étudier les données des radars militaires et civils et de les recouper avec les observations d’OVNIS, en particulier durant les "grandes vagues d’OVNIS" comme celle qui eut lieu en Belgique en 1990. Ils n’ont découvert aucune corrélation entre les observations d’OVNIS et les échos non identifiés détectés par les radars. Aucune de ces explications n’enterre complètement la théorie de visites extraterrestres, mais il faut avouer qu’elle semble plutôt fantaisiste. 2) Des visions ou images mentales Différentes des hallucinations ou autres phénomènes pathologiques, les images mentales ou visions restent mystérieuses aux yeux de la science actuelle. Les découvertes en physiologie cérébrale du

Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, permettent de comprendre ces mécanismes de manière scientifique. Grâce à l’étude des phosphènes, le Docteur LEFEBURE a pu mettre en évidence certains mécanismes cérébraux responsables de la création des images mentales (visions hypnagogiques qui surviennent à l’endormissement, rêves, visions mystiques). Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. Il a entrepris une étude complète du prodige solaire qui a eu lieu à Fatima (Portugal) le 13 octobre 1917. Parmi les témoignages, on peut citer la perception par de nombreux témoins d’une boule de lumière qui traversait le ciel ou encore la perception de petites boules de lumière qui tombaient du ciel comme des flocons de neige et disparaissaient au contact du sol ou dans les mains des personnes qui cherchaient à les attraper. Le Docteur LEFEBURE estime que ces perceptions sont liées aux rythmes des phosphènes et il explique en détail ces phénomènes dans son livre :Phosphénisme, nouvelle explication de l’origine des religions. "Le plus grand miracle de l’Église romaine a été le prodige solaire de Fatima qui s’est déroulé devant 70 000 personnes. Durant dix minutes, la foule a vu le soleil présenter des mouvements anormaux. Tout d’abord, il s’est mis à trembler, puis s’est obscurci. Ensuite, il a commencé à se balancer dans le ciel, à tournoyer sur lui-même, ses rayons tournant comme les rayons d’une roue, puis il a paru tomber sur la foule terrorisée et remonter dans le ciel. Et cela plusieurs fois de suite. De nombreuses personnes eurent des visions pendant ces dix minutes. Il pleuvait immédiatement avant. Or, après ce prodige, la boue du sentier et les vêtements furent miraculeusement séchés. Un lieutenant de vaisseau prit une photographie sur laquelle on constata la présence d’objets qui n’existaient pas physiquement. Un professeur de science, qui était à son balcon, dit : “J’ai vu, mais je ne me l’explique pas”. Un directeur de journal antireligieux repartit convaincu et écrivit des articles enthousiastes. Or, il suffit de regrouper toutes les caractéristiques des phosphènes pour retrouver le grand miracle de Fatima : la foule croit voir des mouvements dans le soleil parce qu’elle le confond avec son phosphène. Le tremblement du soleil, c’est son rythme au sixième de seconde. Son obscurcissement, c’est le phosphène négatif qui se présente dès le début, au lieu de la fin, à cause de la brutalité du choc lumineux. Les balancements du soleil, c’est le rythme de deux secondes du phosphène qui peut souvent se déclencher sans balancement de tête, car le Mixage suffit parfois à le provoquer. Sous l’effet d’autres exercices de Mixage, il arrive parfois que le phosphène se mette soit à tournoyer, soit à donner l’impression qu’il avance ou qu’il recule. D’ailleurs ces divers mouvements du phosphène solaire se déclenchent encore plus facilement si, au lieu de regarder le soleil, on regarde un peu à côté, et si dans les instants qui précèdent, on pratique des balancements latéraux de la moitié supérieure du corps, tout en fixant le soleil. La plus grande partie de la foule a perçu ces rythmes intensément, à cause de leur emballement par résonance télépathique."

Photographie de phosphène (lueur diffuse) ou OVNI ? La lueur diffuse, dernière phase du phosphène, présente des propriétés remarquables. Elle peut être photographiée et permet de voir dans l’obscurité les objets physiques qui la traversent. Elle a une importance capitale dans la production de visions. La lueur diffuse apparaît comme un nuage blanchâtre aux contours peu définis. D’après les voyants, c’est dans ce nuage qu’apparaissent les visions ou "flashes" de voyance. C’est aussi ce que rapportèrent les enfants bergers de Fatima. La "Dame" leur est apparue dans un nuage ressemblant à une fumée blanche. Dans L’initiation de Pietro, le Docteur LEFEBURE fait un rapprochement entre les phénomènes phosphéniques et les OVNIS. "De plus en plus nombreuses sont les personnes qui croient que les faits extraordinaires de Fatima doivent être attribués aux soucoupes volantes. Il se trouve même des prêtres pour prétendre que la Sainte-Vierge a utilisé une soucoupe volante pour se manifester. Il est tout d’abord à remarquer que la présence de soucoupes volantes à Fatima, soucoupes considérées comme des vaisseaux extra-terrestres, ne changerait rien à notre point de vue : que ce soit la SainteVierge, une soucoupe volante ou une force cérébrale humaine qui ait été le moteur principal du prodige solaire et des faits annexes, le point important pour nous est que le lien entre la source originelle du phénomène, et la conscience humaine a été la substance phosphénique engendrée par la fixation du soleil. Mais il faut reconnaître que l’on classe sous le vocable de soucoupe volante des phénomènes très disparates, parmi lesquels se trouvent peut-être plusieurs phénomènes inconnus de nature différente. Or, nous sommes obligés de reconnaître certaines ressemblances entre des descriptions de soucoupes volantes et ce que nous connaissons de la substance phosphénique. Par exemple : « Cet objet, qui pouvait avoir de 25 à 30 mètres de diamètre, se balançait dans les airs, et tout en oscillant venait droit sur nous, dans un silence absolu. » Des policiers accourus constatèrent que « la chose qui planait à une centaine de mètres au-dessus d’eux se balançait ». Plusieurs autres témoins qui ne s’étaient pas concertés l’ont vu se diriger vers eux, « en tournoyant et voltigeant comme une feuille qui tombe doucement d’un arbre. » Enfin, la campagne environnante se teinta de rouge vif et les murs blancs de la ferme s’empourprèrent. On ne peut nier que cette description ressemble fort, en plus petit, à celle du soleil de Fatima : mouvements tourbillonnaires et balancements, lumière colorée au sol. On peut donc se demander si certains phénomènes classés comme soucoupes volantes ne sont pas en réalité des nuages de substance phosphénique." Les explications du Docteur LEFEBURE, appliquées aux OVNIS, rejoignent celles de certains auteurs comme Bertrand Méheust qui parle de merveilleux technologique ou comme C.G. Jung qui parle de mythe moderne. En effet, les visions de chariots de feu volants ou d’anges aux ailes blanches sont

autant de symboles du voyage et de la communication entre les plans. Un point de vue moderne substitue des vaisseaux spatiaux à ce genre d’images, et ces visions de soucoupes volantes ne sontelles pas aussi des métaphores du voyage entre les plans spirituels, le ciel, et le plan matériel ? Exercice avec la lueur diffuse Faites un phosphène en fixant la lampe phosphénique pendant 30 secondes. Mettez un bandeau oculaire. Observez les différentes couleurs du phosphène jusqu’à son extinction. Au bout d’un quart d’heure environ apparaît la lueur diffuse sous la forme d’un nuage blanchâtre aux contours mal définis. Concentrez votre attention sur un détail du nuage. Celui-ci va devenir plus net, plus lumineux et il va subir une expansion. Si vous restez concentré sur un détail de la même région, vous serez probablement surpris par l’apparition d’une image très nette et très brève. Ce nuage, appelé lueur diffuse par le Dr Lefebure, se perçoit très bien les yeux ouverts et il est facilement transmissible par télépathie…

PNL ET PHOSPHÉNISME Le concept clé de la PNL est la modélisation. Grâce à elle, on peut installer un nouveau comportement de la même manière qu’on installe un nouveau programme sur un ordinateur. PNL La programmation neurolinguistique vient des États-unis. Fondée dans les années 70 par John Grinder, professeur de linguistique et Richard Bandler, étudiant en mathématiques, la PNL offre un ensemble de modèles qui permettent de décrire l’activité humaine et d’opérer des changements durables et profonds. Ce qui frappe, c’est son caractère universel : sorte de mode d’emploi du cerveau, elle trouve des applications dans l’entreprise, à l’école, à la maison. Très pragmatique, elle permet aux sportifs de haut niveau d’améliorer leurs performances, aux parents d’éduquer leurs enfants, à l’entreprise de former son personnel à la communication, au négoce, à l’excellence. L’homme agit à partir d’une représentation qu’il se fait du monde et non à partir de propriétés objectives de celui-ci : "La carte n’est pas le territoire". Cette phrase souvent citée d’Alfred Korzybski renvoie au fait que chacun se fabrique une représentation subjective du monde qu’il prend pour la réalité. En effet, nos cinq sens peuvent emmagasiner des millions d’informations à la fois alors que, consciemment, nous ne pouvons en traiter que 7 en même temps. Pour compenser, le cerveau filtre les messages sensoriels : Il les élimine, les déforme, ou bien il opère une généralisation, ceci étant fonction de la langue qu’on parle, des souvenirs qu’on a, des croyances, des valeurs qu’on a adoptées. Or, cette représentation interne que nous nous faisons à un moment donné est responsable de changements physiologiques, ce qui a une incidence sur notre comportement. Les modèles proposés par la PNL nous permettent d’en prendre conscience, de modifier nos représentations et les réponses que celles-ci déclenchent. Ils nous rendent aussi les représentations des autres plus compréhensibles. Le concept clé de la PNL est la modélisation. Grâce à elle, on peut installer un nouveau comportement de la même manière qu’on installe un nouveau programme sur un ordinateur. La PNL est d’ailleurs née de la modélisation de thérapeutes hors du commun comme Milton Erickson. Bandler et Grinder ont observé ses pratiques ; ils en ont extrait les principes essentiels puis ils ont construit un modèle permettant de reproduire efficacement les comportements observés. Dans le domaine de l’apprentissage, il suffit d’observer les stratégies adoptées par les élèves brillants et de les modéliser. C’est ainsi que, par exemple, les élèves qui n’ont pas de problèmes en orthographe

ont découvert incidemment qu’il valait mieux stocker les mots comme des images plutôt que comme des sons. Or, les images remémorées se trouvent pour la plupart d’entre nous en haut à gauche. Si le mot a été stocké au bon endroit, on le retrouve facilement le moment venu. Or, un médecin français, Francis LEFEBURE, avait déjà apporté des solutions tout à fait originales au problème de l’apprentissage et notamment à celui de la dysorthographie. Dès 1963, il publiait Le Mixage Phosphénique en pédagogie, un ouvrage qui montre l’incidence de la lumière sur les processus mentaux. En fixant assez brièvement une source lumineuse, on obtient un phosphène, c’està-dire une sensation lumineuse qui persiste plusieurs minutes. L’apprentissage réalisé en présence de ce phosphène gagne en efficacité. En effet, le phosphène canalise l’attention sur le sujet étudié tout en favorisant les associations d’idées. De plus, il stimule toutes les mémoires. L’orthographe est la traduction visuelle d’un son. Par l’écriture, le mot acquiert une dimension kinesthésique. Or, la présence du phosphène stimule ces trois canaux sensoriels. EXERCICE : MÉMORISER L’ORTHOGRAPHE D’UN MOT Observez le mot dont vous voulez mémoriser l’orthographe. Faites un phosphène en fixant la lampe phosphénique pendant trente secondes. Fermez les yeux ou mettez un bandeau oculaire. Projetez le mot ainsi que votre phosphène en haut à gauche pour le stocker dans le visuel remémoré. Écrivez ce mot plusieurs fois sous phosphène.

QIGONG ET PHOSPHÉNISME La pratique du Phosphénisme permet d’augmenter son Qi, chi, ki rapidement. QIGONG - CHI - KI Le Qigong est une gymnastique traditionnelle chinoise fort ancienne qui permet de contrôler l’énergie appelée le Qi ou chi (prononcer tchi). Le postulat de départ est le suivant : l’énergie de l’univers et l’énergie de notre corps interagissent, se combinent. Il est possible de stimuler cette énergie et de la faire circuler au moyen de mouvements, de respirations et de visualisations. Pour les Chinois, toute maladie est avant tout un blocage du chi. La guérison survient quand l’énergie bloquée a été remise en circulation. La stimulation du chi au travers des méridiens, la recherche de l’équilibre du yin et du yang sont des principes que l’on retrouve dans la médecine chinoise et dans les arts martiaux. Certains font du Qigong l’ancêtre commun aux deux. Le Qigong médical remonte à des milliers d’années avant notre ère. Proscrit en Chine pendant la révolution culturelle, il redevient accessible au public à la fin des années 70. En 1979, se déroule à Beijing le premier Séminaire National de Recherche Scientifique sur le Qigong, et la même année voit la fondation de l’Institut National de Qigong. Des études menées en Chine, à l’Hôpital Kuangan Men de Beijing, ont montré l’incidence du Qigong sur la guérison du cancer. Sans se substituer à la chimiothérapie, la pratique du Qigong augmente considérablement les chances de guérison et rend celle-ci beaucoup plus rapide. Si le Qigong a incontestablement des vertus curatives, ce sont surtout ses effets préventifs qui nous intéressent. En favorisant la circulation de l’énergie, le Qigong empêche la formation des blocages et permet donc le maintien de la santé. On s’accorde à lui reconnaître les effets bénéfiques suivants : plus de tonus, de souplesse et d’équilibre, un sentiment de bien-être et de calme mental, une puissance de concentration accrue et un développement de la confiance en soi. Or, ces effets sont aussi ceux que l’on attribue à la pratique du Phosphénisme. Et lorsque deux

techniques conduisent à des résultats similaires, leur rencontre crée une synergie supplémentaire. La pratique du Phosphénisme rend beaucoup plus attentif aux sensations. Elle favorise donc la prise de conscience de son corps, ce qui permet de progresser plus rapidement. Par ailleurs, grâce au phosphène, la concentration sur l’exercice est facilitée et la qualité de la visualisation s’améliore. L’énergie phosphénique rend la séance beaucoup plus tonique et les résultats ne se font pas attendre. Inversement, la pratique du Qigong crée les conditions favorables à la poursuite du Phosphénisme. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses.

Comment travailler le Qigong avec les phosphènes Si vous pratiquez face au soleil, vous pouvez faire des phosphènes en fixant le soleil quelques secondes à travers un morceau d’étoffe. Retirez toujours vos lunettes ou verres de contact quand vous pratiquez avec le soleil. Ils pourraient faire un effet de loupe et brûler votre rétine. Vous pouvez décomposer votre pratique en deux temps : Dans un premier temps, faites l’exercice comme d’habitude, avec un phosphène et un bandeau oculaire. Dans un deuxième temps, vous refaites l’exercice mentalement en la présence d’un phosphène. De cette manière, vous travaillerez sur le myophène, l’équivalent du phosphène pour l’activité musculaire.

RADIESTHÉSIE ET PHOSPHÉNISME Pratiquant la radiesthésie depuis de nombreuses années, J’ai pu remarquer que faire un phosphène lorsque j’utilise mon pendule augmente son efficacité de manière très remarquable Alain de lyon (69). RADIESTHÉSIE DIVINATOIRE. La radiesthésie est une faculté que possèdent certaines personnes d’être sensibles à l’émission (radiations, ondes, pulsations, champs) provenant de différents corps et objets. Elle concerne également toutes les procédures permettant de détecter des objets cachés, avec ou sans instruments, que ce soit la baguette, le pendule ou différents appareils spécialisés. Elle met en œuvre la concentration mentale, la transformation d’une réaction mentale en réaction physique, et une analyse qui conduit à l’objet de la recherche. Le mot radiesthésie signifie : sensibilité humaine aux radiations, aux influences qui se dégagent de tout ce qui est. C’est une manière particulière de savoir ou de percevoir des choses autrement que par les cinq sens. Vous ne voyez pas un courant d’eau souterrain, ni une personne située à des milliers de kilomètres. La radiesthésie peut vous donner une notion tout à fait exacte d’un courant d’eau souterrain (localisation, dessin du parcours, sens du courant, largeur, profondeur, débit, potabilité…), et situer sur une carte géographique une personne, même fort éloignée. La radiesthésie vibratoire, quant à elle, s’intéresse plus particulièrement aux "ondes de formes" et à la géobiologie dont l’objet est l’étude des courants cosmo-telluriques qui conditionnent le "pouvoir" des lieux. Le terme onde de forme a été créé vers 1930 par Enel Bélizal et Chaumery. Cette dénomination a dû, par la suite, être abandonnée.

La radiesthésie vibratoire s’intéresse aux ondes de formes qui proviennent d’objets ou de graphiques. Selon cette théorie, certains objets ou certaines formes émettent des "ondes" (ou énergies) bénéfiques ou maléfiques. Les frères Servranx et la radiesthésie : On ne peut aborder la radiesthésie sans parler des frères Servranx. Jean-Louis-Félix dit Félix, et son frère Guillaume-Jean, dit Willy, Servranx étaient belges et habitaient Bruxelles. Willy, l’aîné, de santé fragile, secondait Félix dans tous ses travaux. Les frères Servranx, passionnés par la radiesthésie, lancèrent une revue spécialisée : La Radiesthésie pour Tous ou L.R.P.T. La revue, née en janvier 1946, fut publiée jusqu’en octobre 1967. À son actif, des consultations, des organisations de rencontres, des conférences et de nombreux livres et dossiers : - Vos débuts en radiesthésie, - Lecture du caractère au pendule, - Méthode expresse de magnétisme personnel signée du pseudonyme Apollonius, - Initiation à la radiesthésie médicale signée W. Herrinckx, autre pseudonyme, - La radiesthésie appliquée aux affaires, - Matérialisations radiesthésiques, - Initiation à la radiesthésie en 12 leçons, - Cours pratique de radionique et d’action à distance : deux cours par correspondance très complets, disponibles aujourd’hui sous forme d’album, - Les dossiers EXDOCIN : EX-périences, DOC-umentation et IN-structions sur les sciences nouvelles intéressant les Radiesthésistes : tel est le titre complet que F. et W. Servranx avaient donné à cette série de dossiers mensuels, publiés de juin 1957 à septembre 1966. Les frères Servranx firent appel aux radiesthésistes les plus connus de Belgique, et d’ailleurs pour constituer des groupes de recherche en radiesthésie. Les dossiers EXDOCIN sont donc le produit de ces recherches compilées, complétées par les deux frères. Parmi les sujets abordés : la médecine astrologique, la graphologie radiesthésique, comment se magnétiser soi-même, applications commerciales de la radiesthésie, la chance et ses techniques, comment fabriquer des remèdes artificiels, comment influencer les gens, la grande pyramide et ses influences, les clefs de la magie, comment accroître sa sensibilité radiesthésique, les mots qui guérissent… Depuis plus de 40 ans, la renommée des Exdocins n’a cessé d’augmenter. En effet, ce sont des dossiers clairs, complets, faciles à lire, et qu’on peut mettre en pratique immédiatement. Il va sans dire que les exercices pratiques ont été expérimentés et dûment contrôlés par les frères Servranx. C’est une documentation de grande valeur, qui n’a son équivalent que dans les initiations secrètes de certains groupements très fermés. D’une activité débordante, les frères Servranx, célibataires endurcis, consacraient tout leur temps à la radiesthésie. Le plus jeune, Félix, mourut le 30 octobre 1966 après une courte maladie. Son frère, alors atteint de paraplégie, lui survécut un an ; il mourut le 13 novembre 1967. Les instruments de mesure de la radiesthésie divinatoire. Il existe plusieurs outils de mesure en radiesthésie divinatoire. Le résultat est le même quel que soit celui qui est employé, le choix d’un pendule ou d’une baguette dépendant de l’affinité entre l’utilisateur et son outil. Parmi les principaux pendules, on peut citer : le pendule égyptien, le pendule de Thoth, le pendule Mermet, le pendule universel, le pendule en cristal de roche, le pendule chakras. Il en existe ainsi des dizaines de modèles. La méthode de mesure la plus couramment utilisée est l’échelle ou règle de Bovis. Elle est habituellement graduée de 0 à 18 000 unités, et le choix de chacune d’elle dépend des informations que l’on veut obtenir. Par définition, on prend la valeur 6 500 comme neutre pour la santé d’un

individu lambda. En effet, si votre taux vibratoire est de 8 500, les objets ou lieux se trouvant à des taux vibratoires de 6 500 ou moins ne vous conviendront pas. Comme n’importe quelle échelle, elle donne une représentation chiffrée du taux vibratoire. On peut donc connaître le taux vibratoire d’une pomme, d’une bague, d’un organe, d’une personne, d’une pièce d’une maison… Il existe également différentes baguettes, de la plus simple que l’on peut réaliser soi-même avec une branche d’arbuste, à la plus sophistiquée, équipée d’amplificateurs de détection. Le lobe antenne, ou baguette Hartmann, est encore un autre instrument de mesure très simple d’utilisation pour les débutants. L’antenne de Lécher, quant à elle, est réservée à des utilisateurs plus expérimentés et avertis. Les applications de la radiesthésie sont sans limites : Radiesthésie médicale, divinatoire, recherche de personnes, d’objets, orientation professionnelle, affaires… La seule limite connue est celle de l’opérateur. Radiesthésie et Phosphénisme : Témoignage d’un radiesthésiste professionnel. "Pratiquant la radiesthésie depuis de nombreuses années, j’utilise principalement un pendule de Thoth, ce qui ne m’empêche pas d’utiliser les autres instruments spécifiques à cette discipline. Avec ce type de pendule, je travaille beaucoup en émission. J’ai pu remarquer que faire un phosphène lorsque j’utilise mon pendule augmente son efficacité de manière très remarquable. Dès que je le lance en émission, il se met alors à tourner avec une amplitude et une vitesse beaucoup plus grandes qu’en l’absence de phosphène. Le rayonnement émis est alors beaucoup plus intense avec une efficacité ainsi décuplée. La présence du phosphène facilite et accélère également l’établissement du contact avec la cible de l’émission. Le phosphène devient rapidement indispensable et indissociable du pendule pour toute personne désirant un accroissement spectaculaire de ses résultats en radiesthésie à distance. Lors des cours que je donne à des débutants, il y a toujours quelques personnes qui ont du mal à faire tourner le pendule, alors que pour d’autres la rotation ne présente aucune difficulté. Pour les aider à surmonter cette difficulté, j’avais pour habitude de poser les mains sur leurs épaules, et c’était en général suffisant pour que le pendule commence à bouger. Maintenant, j’utilise un phosphène. L’élève et moi, nous faisons un phosphène ; je me mets derrière lui et je lui projette le phosphène sur la nuque avec la pensée du pendule en rotation. Le pendule entre en rotation très rapidement. À toutes les personnes qui souhaitent se lancer dans la radiesthésie, je conseille la pratique du phosphénisme. C’est un gage de succès et de résultats plus rapides. Pour les pratiquants expérimentés, le phosphénisme affinera leur sensibilité et la fiabilité de leurs résultats. Le phosphène est un plus indiscutable, à la pratique efficace de la radiesthésie, et ce, quel que soit le domaine pratiqué."

RADIONIQUE ET PHOSPHÉNISME Des appareils de mesure radionique ont analysés l’effets du Phosphénisme sur des pratiquants, les résultats sont sans appel la pratique du rythmo Phosphénisme augmente considérablement le potentiel énergétique du sujet.

RADIONIQUE La radionique désigne les actions à distance par le moyen d’un ou de plusieurs instruments. Née en 1949, l’expression vient des États-Unis. Action à distance se comprend ici dans le sens de l’occultisme où, justement et par un curieux paradoxe, la distance elle-même n’entre pas en cause, mais où l’action s’exerce sur autrui ou sur un objet, quelle que soit leur position dans l’espace. Les principes de base demeurent identiques à ceux de la radiesthésie : il s’agit de contrôler les ondes, les émissions de forme, la puissance volitive, cela dans la plus pure tradition ancestrale basée sur l’analogie. Au début de la "radionique" (terme qui n’a pas de signification propre), il s’agissait surtout de diagnostiquer les maladies, ce qui se faisait à l’aide d’un détecteur tactile qui demeure - parfois plus fiable qu’un pendule. Ainsi, la radionique reste bien la cousine germaine de la radiesthésie. Puis, la radionique est devenue émettrice, pouvant, par là, influencer les plantes, les animaux et, bien entendu, les hommes. À notre époque, la radionique développe des appareils sophistiqués fonctionnant à l’énergie. Cependant, elle conserve aussi en mémoire le savoir radiesthésique et l’art de manipuler les formes en deux et trois dimensions. Les instruments utilisés en radionique L’instrument le plus célèbre et le plus ancien est la pyramide. La connaissance qu’avaient les Égyptiens de cette technique à l’époque des Pharaons ne nous a pas encore dévoilé tous ses mystères. Tout le monde a entendu parler de l’effet d’une pyramide sur le vieillissement des vins, la conservation des lames de rasoir ou la momification d’un morceau de viande. Ainsi, beaucoup de radiesthésiste se rasent avec les mêmes lames de rasoir pendant plus d’une année, celles-ci assurant toujours un rasage identique à celui du premier jour. Après usage, elles sont rangées sous une petite pyramide en carton. Le dodécaèdre est également utilisé en radionique. De nombreux auteurs ont dessiné des cadrans et des planches de radionique adaptés à différentes situations, et des appareils ont également été créés pour la radionique par les frères Servranx : l’Audyne, le Télé REC… Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a mis au point une méthode de développement cérébral révolutionnaire : le Phosphénisme. La pratique de cette méthode permet d’augmenter l’énergie personnelle de façon significative. Des appareils de mesure radionique ont analysé l’effet des exercices phosphéniques sur des pratiquants, les résultats sont sans appel, la pratique du rythmo-Phosphénisme augmente considérablement le potentiel énergétique du sujet.

REIKI ET PHOSPHÉNISME Les soins Reiki sont beaucoup plus efficaces avec le Phosphénisme. REIKI La pratique du reiki peut se combiner efficacement à celle du Phosphénisme comme le témoignage suivant le prouve. Le Phosphénisme est une méthode développée par le Docteur Francis Lefebure, médecin et chercheur français. Cette méthode est basée sur ses recherches et découvertes en

physiologie cérébrale, effectuées à l’aide de l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont les toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement engendrées par la lumière stimulant la rétine. Ils correspondent à ce que les ophtalmologues appellent images de persistance rétinienne ou post-images. Le but du Phosphénisme est de transformer l’énergie de la lumière en énergie mentale. Il semble évident qu’un surplus d’énergie personnelle améliore la pratique du reiki ou de tout autre type de guérison. Nous avons choisi de publier le témoignage suivant, écrit par un maître de reiki Usui et Karuna, parce qu’il présente bien l’intérêt de la combinaison entre Phosphénisme et reiki. "Lors des soins quand je ferme les yeux, il m’arrive de voir apparaître un point lumineux pas plus gros qu’une étoile ; je précise que cela ne m’arrivait pas avant de pratiquer le Phosphénisme. Je le fais tourner mentalement à travers le canal central énergétique puis je le fais descendre en terre et rejaillir dans l’espace pour retourner dans le canal énergétique et ainsi de suite. La vitesse ne dépend pas de moi. Pour certaines personnes, c’est plus difficile que pour d’autres, mais en tout cas durant cet exercice, il est clair que la personne est totalement détendue. Voici quelques témoignages : «j’avais l’impression que j’étais hors de mon corps» ; «j’ai eu l’impression de faire un voyage lointain.» Je précise que je ne fais jamais de suggestion après un soin et que ces témoignages m’ont été donnés spontanément. Pour l’un d’entre eux, il s’est produit un déblocage et ses mains se sont mises à chauffer intensément. Après la séance, je lui ai conseillé de tester ses mains sur quelqu’un de son entourage. La semaine suivante, il est revenu enchanté de ses expériences. Sa femme s’était pincé le doigt dans un compas et il avait pu soulager en partie sa douleur. Depuis que je pratique le Phosphénisme, j’ai pu constater que les soins que je donne sont plus efficaces. C’est comme si les phosphènes amplifiaient la force du reiki. Lorsque je me suis inscrite au stage de Phosphénisme, je recherchais une technique pour ma propre évolution et je peux témoigner aujourd’hui que le Phosphénisme me renforce effectivement, me guide également et me permet aussi, lorsque je ferme les yeux, d’accentuer les effets de mes soins. Je souhaite que ce témoignage puisse inciter les praticiens reiki de tous les niveaux à pratiquer le Phosphénisme encore et encore et à ne pas hésiter à marier ces deux disciplines, car elles se complètent merveilleusement. C’est en toute humilité que je vous livre ce témoignage, car cette combinaison s’est imposée toute seule au cours de mes soins, et le partage des expériences est à mon sens la seule chose qui pourra tous nous faire avancer."

RÉINCARNATION ET PHOSPHÉNISME le Dr Lefebure, médecin et chercheur français, jette un nouvel éclairage sur la réincarnation. RÉINCARNATION Dans Expériences initiatiques tome 3, le Dr LEFEBURE, médecin et chercheur français, jette un nouvel éclairage sur la réincarnation, croyance dans la survie de l’âme après la mort. Cette croyance qui se traduit par la fabrication de tombes et les rituels d’enterrement remonte au moins à l’époque néandertalienne (80 000 ans av JC). D’une manière ou d’une autre, les rites funéraires ont été pratiqués par toutes les cultures et à toutes les époques de l’humanité, attestant l’universalité de la croyance en l’autre monde. En Occident, la doctrine de la réincarnation figure chez les druides celtes, chez Pythagore, mais aussi chez Platon.

Le Livre des Morts Égyptien, les textes Esséniens et Kabbalistes de la tradition judaïque, font tous référence à la réincarnation. C’était également la croyance des adeptes de la Gnose. L’un des plus grands penseurs de l’Église primitive, Origène (185-254), pensait que les âmes parcouraient des mondes très différents et que si l’étape terrestre impliquait une incarnation, il n’en était pas de même des autres univers. L’enseignement des Cathares au XIIIe siècle reprenait cette notion de réincarnation inspirée d’Origène. Dans la religion islamique, la notion de réincarnation de l’âme n’est pas explicitement enseignée, cependant elle est connue dans les enseignements ésotériques (enseignements secrets). Par exemple, le grand maître soufi iranien Bahram Elahi parle de la réincarnation de l’âme dans La Voie de la Perfection. D’après lui, l’homme a 50 000 ans pour atteindre l’illumination et, durant ce délai, il doit suivre le cycle de vies, de morts et de naissances. Les universités indiennes étudient comme un fait la réincarnation. De jeunes enfants peuvent donner des détails extrêmement précis sur une incarnation antérieure. Selon la Baghavad-Gîtâ, « L’âme incarnée rejette les vieux corps et en revêt de nouveaux, comme un homme échange un vêtement usé contre un neuf ». L’âme transmigre donc de vie en vie : « Car certaine la mort pour celui qui est né, et certaine la naissance pour qui est mort ». Le mahatma Gandhi, peu avant sa mort, présida une commission qui étudia le cas précis de réincarnation d’une jeune fille et conclut à la réalité de sa réincarnation. La réincarnation est un des thèmes les plus connus du bouddhisme.

Bien que l’expression « réincarnation » puisse figurer dans quelques traductions, le terme le plus employé est celui de « renaissance ». Il y a bien, en effet, une continuité - la mort ne signifie pas que le conditionnement cesse. D’une vie à l’autre, la souffrance perdure tant que l’être n’a pas échappé au samsâra, le cycle des réincarnations. Quelle que soit l’interprétation de cette « renaissance », le bouddhisme ne s’y intéresse que dans un seul but, celui de mettre un terme à la souffrance. À l’époque contemporaine, la conception occidentale de la réincarnation est une évolution de l’idée antique et orientale. À la fin du XIXe siècle, la croyance en la réincarnation est apparue en Occident à la suite de la découverte et de la traduction des livres fondateurs des anciennes religions orientales. Elle s’est propagée au travers de groupes essentiellement ésotériques, comme les adeptes de la Théosophie de Madame Blavatsky, ou les cercles spirites d’Allan Kardec. Mais il faut attendre le XXe siècle pour voir des scientifiques s’intéresser au sujet. Dans Expériences initiatiques tome 3, le Dr Francis LEFEBURE décrit la recherche personnelle qui l’a conduit à envisager qu’il pouvait être la réincarnation de Vasco de Gama. Sous l’influence de

techniques initiatiques qui lui avaient été enseignées par Arthème Galip, un Zoroastrien, il eut une rêverie récurrente au cours de laquelle il se voyait mousse sur un bateau. "Quel était le contenu de mes rêveries ? L’une d’elles était particulièrement obsédante : j’étais capitaine et une révolte échouait sur la dénonciation d’un mousse. Mais il y avait aussi beaucoup de violence, de sang répandu en mer. Et toujours cette impression de "déjà vécu" croissant avec les exercices. (…) Ainsi, consécutive à mon initiation et environ trois ou quatre ans après son début, se glissa insidieusement dans mes idées une sorte de certitude intuitive, discutable par la raison et non par le sentiment, que j’avais été marin dans ma vie antérieure. Le phénomène était étrange, mais nullement gênant dans la vie courante puisqu’il survint dans la période où je passai le plus d’examens et de concours. Cela paraît différencier les phénomènes initiatiques, même imparfaits, des phénomènes pathologiques avec lesquels, accidentellement, ils peuvent présenter quelques points communs. Ces rêveries se prolongèrent durant des années, mais en même temps une réaction s’opérait, très nettement opposée sur le plan intellectuel. Je ne discutais pas le principe de cette intuition imaginative qui cadrait avec mes conceptions métaphysiques ; je la trouvais seulement plausible et non certaine ; mais je connaissais trop les "Napoléons" qui peuplent les asiles pour ne pas éviter de glisser sur une pente dangereuse. Il faut pourtant noter que ces derniers croient être l’entité avec laquelle ils se confondent, ce qui est différent, tant psychologiquement que métaphysiquement, de croire "l’avoir été". Néanmoins, et par prudence, je m’interdisais alors toute lecture ayant trait à la marine, cela pour ne pas courir le risque de me prendre pour un personnage célèbre. Comme il y a toujours eu pour un marin au nom historique des milliers de marins demeurés inconnus, la probabilité d’être resté dans l’histoire me paraissait infime." Ce n’est que quatorze ans plus tard, une fois cette nécessaire première phase de doute dépassée, que cette rêverie récurrente le conduisit à étudier la vie de Vasco de Gama. Quelle ne fut pas sa stupeur de se reconnaître intimement dans certains épisodes très violents de la vie de ce marin célèbre. Établissant un lien avec son initiation ratée à dix-huit ans, il envisage une relation de type karmique avec les crimes de Vasco de Gama. En effet, les exercices enseignés par Galip étaient erronés, créant ainsi un paradoxe entre les effets bénéfiques de l’imposition des mains du maître et les effets négatifs des enseignements qu’il prodiguait. Voici ce que le Dr LEFEBURE en dit : La révolte dénoncée par un mousse Après qu’elle eut doublé le cap de Bonne-Espérance, il y eut sur la flottille une tentative de révolte organisée par les officiers ; dénoncée par un mousse, elle avorta. Ce passage me rappela une rêverie identique qui s’était réveillée en moi à la suite de mon initiation manquée et qui, longtemps, m’avait quasiment obsédé ; néanmoins, je considérai cette indication comme très vague car de tels incidents se sont certainement produits souvent et dans tous les temps. (…) Les crimes aux Indes, abordage et incendie du Merri Vasco était parti avec le cœur plein de désirs de vengeance, les négociants portugais du comptoir qu’il avait fondé ayant été assassinés entre-temps. En approchant de la côte des Indes, la flotte portugaise rencontra un vaisseau qui venait de Calicut et se rendait à La Mecque, sans armes, chargé de pèlerins et de leurs richesses dont une partie devait être offerte à leur culte. Or, Vasco de Gama n’écouta que son désir de vengeance. Une agression contre des pèlerins désarmés ne lui parut pas indigne. Il jugea l’acte politiquement opportun, et cela malgré l’avis de tous ses officiers qui voulaient le détourner de ce projet. C’est donc bien d’un crime personnel qu’il s’agit ; il fit attaquer le bateau, l’arraisonna, fit jeter à la mer les récalcitrants, puis incendia le navire. Le Merri brûla toute la nuit. Gama fit mettre des chaloupes à l’eau et ceux qui tentaient de gagner la côte à la nage furent transpercés à coups d’épée. La mer était rouge de sang ! Gama contempla ce

spectacle du haut de sa passerelle. Tous les historiens sont d’accord pour qualifier ce massacre de tache de sang sur l’histoire du Portugal. Or, aussi étrange qu’il soit d’affirmer cela, c’est en lisant la description de ce crime que je l’ai reconnu comme étant le mien ; il se produisit alors en moi comme un déclic. C’est seulement lorsque je connus l’abordage du Merri, le bain de sang qui l’accompagna et son inutile lâcheté que l’idée de ma filiation avec Vasco de Gama s’enracina en moi sur le plan sentimental même si, sur le plan intellectuel, je doute et laisse toujours planer un grand point d’interrogation. À la lecture de l’attaque du Merri d’après l’historien Oslen, j’eus une sensation difficilement définissable. Si l’on me permet cette expression, les deux bouts de l’éternité se rejoignirent et se renouèrent en moi, ce que j’attendais depuis fort longtemps ; ce fut comme si le cercle de la vie s’était enfin refermé ; j’avais fait le tour du temps. Je n’éprouvai nulle indignation, nul dégoût pour ce crime, nulle crainte de ses conséquences sur mon incarnation présente d’après la doctrine du Karma, mais un sentiment immense de soulagement, de détente : maintenant, je savais enfin pourquoi tant de luttes, tant d’obstacles dans ma vie, tant de conflits autour de moi dès mon plus jeune âge, pourquoi tant de souffrances secrètes au cours de mon entraînement mystique, pourquoi l’échec de mon initiation à dix-huit ans. C’était un peu comme si j’avais incisé un abcès de mon être éternel, j’éprouvais une sensation de soulagement, de délivrance. Et c’est au fond ce qui entraîna ma conviction, même si, sur le plan intellectuel, je reconnaissais l’absence totale de preuves. C’est par une sorte de toucher intérieur que j’avais fait cette découverte : "JE SUIS VASCO DE GAMA ET J’AI PAYÉ MES CRIMES AUX INDES DANS UN DRAME INITIATIQUE". Ces crimes aux Indes avaient pesé entre Galip et moi, engendrant le malentendu au sujet de l’exercice oculaire ; cette pensée condensa ma longue gestation de désirs, de prières, de rêveries, de recherches, d’actes et sentiments variés et désormais me suivit quotidiennement et me guida bien souvent." On pourrait apporter un nouvel éclairage à L’expérience subjective du Dr LEFEBURE en se référant à l’ouvrage de Jean Charon J’ai vécu 15 milliards d’années (Albin Michel, 1983). Le principe de base de la théorie de la relativité complexe de Jean Charon est le suivant ; l’électron, particule élémentaire de la matière, serait constitué de deux parties imbriquées intimement l’une dans l’autre. La première, physique, appartenant au monde réel que nous connaissons, est bien connue des physiciens. La deuxième, psychique, appartenant à un monde mitoyen du nôtre, reste inconnue de nos physiciens. L’électron vivant dans cet espace possède les propriétés suivantes :    

La mémoire totale, La possibilité de raisonner, La possibilité de communiquer avec les autres électrons, La possibilité d’agir.

L’homme, constitué de milliards d’électrons, en possède un qui est plus élevé spirituellement, c’est son électron MOI, différent des autres. Par rapport à lui s’établit une hiérarchie. Il existe l’électron qui gère une cellule (l’ouvrier), celui qui gère plusieurs cellules (le contremaître), celui encore qui gère une fonction organique (le cadre) comme le foie, la rate, etc. Que se passe-t-il quand nous sommes en liaison avec notre électron MOI ? Pendant ses moments de liberté, il reçoit nos questions. S’il peut y répondre, il le fait. Si cela concerne une période qu’il n’a pas connue, il interroge les mémoires de ses "collègues". Puis il traduit l’information et nous l’envoie. A la fin de la vie d’un organisme, ses électrons, libérés, se réassemblent dans de nouvelles structures qui peuvent associer des électrons provenant de sources et d’époques diverses. La réincarnation n’obéit pas au concept simpliste du transfert de l’âme d’un corps dans un autre. Les électrons sont les gardiens de la mémoire. Chaque électron élément d’une structure peut conserver la mémoire de cette

structure. Nous échangeons également des électrons par notre respiration. Nous en absorbons en inspirant, nous en rejetons en expirant. Supposez qu’un médium soit assis dans une pièce, à proximité d’une momie, celle-ci continue à perdre lentement mais sûrement quelques électrons. On comprend mieux comment ce médium peut obtenir des informations d’un autre temps. Certaines phrases prennent un nouveau sens. Ainsi quand Jésus dit : "Je suis en vous", quoi de plus vrai. Ceux qui ont vécu autour de Jésus ont capté, par la respiration, des électrons de Jésus. Qui sait, peut-être que vous lecteur, vous avez en vous un électron qui a appartenu à Jésus ? Cette mémoire de l’électron jette un éclairage nouveau sur l’expérience du Dr LEFEBURE.

RELAXATION PROFONDE ET PHOSPHÉNISME La relaxation peut être approfondie par l’adjonction d’un phosphène obtenu par la pratique du Phosphénisme. RELAXATION Depuis les années 60, la recherche médicale a démontré la forte corrélation entre le stress et la santé physique et émotionnelle. La méditation fut l’une des premières techniques dont l’influence sur le stress a pu être mesurée. Dans les années 70, les techniques de relaxation sont devenues des bestsellers. En 1975,The Relaxation Response, l’ouvrage d’Herbert Benson et de Miriam Klipper de l’université de Harvard, a popularisé la pratique de la méditation aux États-Unis. Cet engouement s’est accentué dans les années 80, comme le souligne notamment un article paru dans le New York Times en 1986. Le nombre de personnes pratiquant la relaxation augmenta fortement. La médecine conventionnelle adopta le concept de relaxation et des médecins se mirent à recommander l’utilisation de techniques de relaxation à leurs patients. Ces dernières font partie intégrante des médecines douces, et six thérapies douces sur dix sont basées sur la relaxation. La relaxation peut être utilisée pour les raisons suivantes, parmi d’autres : - Contrôle de la colère - Réduction de l’anxiété - Santé cardiaque - Dépression - Santé générale - Maux de tête, migraine - Hypertension - Stimulation du système immunitaire - Insomnie - Réduction de la douleur - Réduction du stress Parmi les différentes techniques, on peut trouver : - Le biofeedback - Les exercices de respiration - L’homéopathie - Le rire et l’humour - La musique - Les massages - La méditation

- La prière - La réflexologie - L’autohypnose - Les visualisations - Le yoga Cela constitue un grand nombre de techniques potentiellement utilisables, et il peut être difficile de s’y retrouver. Toutefois, il existe une technique simple, bien plus puissante que toutes celles qui sont énumérées cidessus, et bien plus économique pour lutter contre le stress puisqu’une simple ampoule peut faire l’affaire. De plus, cette technique ne demande pas l’intervention d’un praticien. Vous pouvez la pratiquer chez vous à votre convenance. Cette technique a été développée par un médecin français, le Docteur Francis Lefebure. En effet, Le Docteur Lefebure a découvert un moyen de mesurer l’action des techniques de relaxation sur le cerveau, et d’évaluer ainsi, de façon objective, la qualité des techniques proposées. C’est en utilisant les phosphènes de manière systématique que le Docteur Lefebure a pu analyser l’impact des techniques de relaxation sur le cerveau, et développer une méthode particulière. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. La simple production d’un phosphène est déjà relaxante, les pêcheurs à la ligne en sont un bon exemple. En effet, ils passent de nombreuses heures à fixer le bouchon des yeux, et donc à faire des phosphènes grâce à la réflexion du soleil ou du ciel lumineux sur l’eau. De nombreux pêcheurs indiquent que leur activité leur apporte une relaxation qu’ils n’arrivent pas à trouver ailleurs. On observera que la seule présence du phosphène favorise le vide mental. Elle est donc reposante. On sait, depuis 1950, que la lumière a une action positive sur la production hormonale. De nos jours, elle est utilisée couramment pour traiter les patients atteints de dépression chronique. La lumière a une influence majeure sur la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Au cours de ses recherches, le Docteur Lefebure a découvert les propriétés pédagogiques des phosphènes, et mis au point la méthode du Mixage Phosphénique. Cette technique est très simple à réaliser, car il suffit de penser pendant la présence du phosphène. Ainsi, en plus des propriétés relaxantes des phosphènes, on peut joindre l’utile à l’agréable et charger ses pensées en énergie tout en se relaxant. Le Mixage Phosphénique a une action efficace sur l’attention, la concentration, la mémoire, l’esprit d’initiative, la créativité et l’intelligence (par une augmentation des associations d’idées). Grâce aux phosphènes, le Dr Lefebure a mis en évidence certains rythmes cérébraux inconnus jusqu’alors. Ces découvertes sur la rythmicité du fonctionnement cérébral lui ont permis de mettre au point un appareil de stimulation cérébrale qui a remporté le Prix du concours Lépine : l’Alternophone. L’Alternophone peut être utilisé pour la relaxation, mais aussi pour l’activation cérébrale ou le traitement des insomnies. Basé sur l’audition alternative (un son entendu alternativement dans l’oreille droite, puis la gauche), l’Alternophonie est une technique de relaxation surprenante d’efficacité, apportant un bien-être évident dès la première séance d’utilisation. Après environ un mois d’utilisation, à raison de quinze à soixante minutes par jour, cette sensation de bien-être persiste même entre les séances. Certains cas de dépression ou des tendances suicidaires ont pu être corrigés de manière permanente. L’appareil est aussi extrêmement efficace dans le traitement des insomnies. Pour ceux qui désirent faire un simple essai, le CD Synchrophonie est une manière abordable et efficace de tester la méthode.

SHIATSU ET PHOSPHÉNISME Shiatsu : Faites un phosphène, puis projetez votre phosphène sur la partie du corps massée, ceci aura pour effet d’approndir les effets du massage sur le sujet. SHIATSU MASSAGE. Les techniques de massage remontent à la plus haute Antiquité ; elles étaient utilisées essentiellement comme système thérapeutique, ce qu’atteste Hippocrate, dans des conditions certainement assez proches de ce qu’elles sont aujourd’hui. En fait, voilà certainement, avec l’usage des eaux thermales, l’une des méthodes de guérison les plus universelles. Il est vrai que les disciplines orientales sont, en esprit, assez différentes des méthodes occidentales, mais, dans leur pratique en tous cas, il s’agit bien de choses semblables. Chaque époque a ses modes, son style, mais le fond est le même ; aujourd’hui encore il se crée chaque année de nouvelles méthodes et l’on peut constater que beaucoup de praticiens mélangent allégrement : massage californien, do-in, shiatsu… sans que les patients ne s’en plaignent ni même ne le remarquent. Cela étant, il n’existe pas, à notre connaissance, de synthèse philosophique concernant l’art du massage en Occident. Shiatsu et do-in se réfèrent au tao, à une métaphysique fondée sur la dialectique du yin et du yang, principes créateurs issus du principe unique se manifestant dans le corps à travers ce que les acupuncteurs appellent les méridiens, espèces de réseaux énergétiques de deux qualités opposées, dont le déséquilibre engendrerait la maladie. L’objectif de la thérapeutique, à travers diverses méthodes telles que la pharmacopée ou la stimulation physique des réseaux énergétiques (aiguilles d’acupuncture, pressions manuelles des massages shiatsu, etc.) serait d’en rétablir l’équilibre. Le massage primal. Le massage est une pratique instinctive chez tous les mammifères. Le petit homme naît aveugle. Il prend connaissance du monde par le toucher, puis l’odorat, et enfin par l’ouïe. Chez les mammifères, beaucoup de mères sont incapables de reconnaître leur petit à la vue : c’est l’odorat qui est le principal lien de reconnaissance. Mais une part importante de la communication entre la mère et l’enfant se fait par le léchage. Ainsi, le sentiment de ne pas être abandonné est lié, chez le petit mammifère, à une forme de massage corporel : contact chaud et humide, rythmé, associé à l’odeur sécurisante de la mère. Le massage est donc à la fois un moyen de lutter contre l’angoisse et le stress, et un moyen de rétablir un lien de communication entre individus d’un même groupe. Les massages présentent le double avantage d’offrir : - Une aide extérieure : c’est le masseur qui rythme l’exercice et prend en charge son déroulement, ce

qui libère l’esprit du patient. - Un stimulus extérieur qui ne mobilise pas la motricité : le patient est immobile et peut donc porter son attention sur ce qui est important, à savoir : les sensations. Le Phosphénisme, méthode de développement individuel mise au point par le Docteur LEFEBURE, permet de comprendre le mode de fonctionnement de la plupart des techniques de relaxation et de méditation. C’est à la lumière de ces découvertes que la présente étude se propose d’analyser les techniques de massage. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. 1 - Effleurement, pression ou écrasement Un bon massage doit-il consister en un simple effleurement de la peau (massage californien), ou au contraire faut-il malaxer fermement le muscle comme dans les massages sportifs, ou encore écraser carrément les tissus comme dans le shiatsu ? On trouve tout l’éventail des pressions manuelles dans les différentes techniques utilisées. Ne devra être retenu ce qui se rapproche le plus du léchage maternel : une pression moyenne à légère ; à mi-chemin entre le massage sportif et l’effleurement. Le terme effleurement appuyé me paraît convenir. Sous la main, le muscle doit sentir une légère compression (essayons d’imaginer la pression de la langue et du museau d’un saint-Bernard ou d’une grosse brebis…) L’effleurement peut être utilisé à titre préparatoire pour échauffer la peau et relaxer les personnes qui auraient une certaine appréhension. Les pressions fortes pourront être utilisées en fin de séance si l’on souhaite atteindre une grande intensité dans l’expérience, mais cela nécessite une certaine prudence. Il est probable que, bien menées, les pressions fortes auront un effet anti-stress tout à fait valable. Cela suppose cependant un certain tact de la part du masseur. On peut noter que les masseurs orientaux n’hésitent pas à littéralement “marcher” sur leurs patients, c’est-à-dire masser… avec les pieds et avec tout leur poids. Ceci nous paraît un peu exagéré, mais renvoie à ce même type de sensation “primale”. Plus simplement, on pourra essayer des pressions alternatives avec le plat de la main, plus ou moins appuyées selon la partie du corps traitée. Dans ce cas, il n’y a pas de mouvement “glissé”, mais des pressions alternées reproduisant grosso modo les mouvements des pattes d’un petit chat. Ceci trouve plutôt sa place dans le cadre de la relaxation préparatoire. Dans le cadre initiatique, on pourra utiliser en revanche les pressions fortes, par effet de contraste, pour atteindre un état de tension extrême proche de la transe comme couronnement de la séance. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la relaxation n’est pas le meilleur moyen d’arriver à “l’illumination”. C’est à l’inverse la mobilisation violente de l’énergie musculaire qui en est la meilleure préparation. Précisons encore que ce qui est utile est la différence entre relaxation et tension. Il doit donc y avoir, au cours de la séance, une alternance de périodes de tension et de relaxation. Notez seulement que la relaxation n’est pas un but en soi. Conclusion : l’essentiel du massage sera constitué de pressions moyennes, les effleurements n’étant utilisés que dans la phase préparatoire et, dans certains cas, les compressions seulement en phase finale. 2 - Rythme rapide ou lent

Là encore, nous nous laisserons guider par nos présupposés méthodologiques : le rythme sera celui du léchage du chien ou du chat. Pour rester en concordance avec les travaux du Docteur Lefebure, nous dirons, en moyenne, qu’il faut respecter un rythme d’environ une alternance main droite main gauche par seconde. En fait, on se laissera généralement porter par son intuition, ce qui n’est pas bien difficile tant est naturel le besoin de masser et d’être massé. Néanmoins, un point capital est à observer, plus encore que pour les exercices sur les sons rythmés ou la danse : il est important de ne pas interrompre la cadence. Ou plus exactement de ne pas interrompre le contact entre le masseur et son patient. C’est un point qui est relevé par certains ouvrages et qui sera sûrement pratiqué d’instinct par beaucoup, mais qui ne sera pourtant pas évident pour d’autres. Il n’est pas douteux que, si le masseur interrompt le contact de sa main avec le corps de son patient, soit par exemple pour s’enduire les mains, soit pour monter le chauffage, ou plus simplement encore pour passer de la jambe droite à la jambe gauche, cela engendre un désagrément sensible pour le patient. Cette sensation est inexplicable si l’on ne garde pas à l’esprit que l’agrément du massage tient à la réactivation de sensations enfouies dans nos gènes, selon lesquelles l’abandon de la mère (et donc la rupture du contact corporel) est générateur d’angoisse. Par conséquent, le masseur doit s’efforcer de conserver le “contact” tout au long de la séance. Une séance de massage est, en quelque sorte, un chemin que l’on parcourt ensemble, du point A jusqu’au point B ; si le pont est coupé, il sera plus difficile d’arriver au but. Nous verrons plus loin quel doit être le principe de progression tout au long de la séance. 3 - Quels mouvements ? Les massages classiques utilisent : l’effleurement, le malaxage, le pincement, le tapotement, les passages avec le bout des doigts en râteau, etc. En fait, si l’on respecte les principes de base énoncés plus haut (rythme et continuité), il appartient à chacun d’adapter son style à sa personnalité, à celle de son patient, à l’humeur du moment et à l’inspiration… Mieux vaut se laisser aller plutôt que d’interrompre la séance pour feuilleter un manuel. Cependant, si l’on se réfère à notre théorie de départ assimilant le massage au “léchage”, on s’efforcera, peu ou prou, de trouver une technique qui s’apparente, comme on l’a dit, au contact du museau et de la langue. Cela dépendra de la forme de main de chacun. D’une façon générale, c’est la technique des massages californiens qui nous paraît la plus proche de ce critère. L’avantage est que ce mouvement peut être utilisé sur tout le corps (membre ou tronc) sans variation significative, ce qui permet une meilleure continuité et donc un meilleur effet “phénique”. Il s’agit d’un mouvement alternatif, main droite main gauche, sur un rythme d’environ une seconde, appliqué avec la base du pouce (ou une partie de la paume et la base du pouce pour les petites mains) ; le reste de la main garde le contact, mais la pression s’effectue par l’attache du pouce et la partie de la paume la plus proche du pouce. La main droite effectue un léger mouvement de pressé-glissé sur environ dix centimètres (en allant de préférence dans le sens des pieds vers la tête). Quand la main droite a fini son mouvement de glissé, la

main gauche commence le sien en partant un ou deux centimètres plus haut. Pendant ce temps, la main droite revient se placer sous la gauche pour reprendre le mouvement sans qu’il y ait de rupture de contact, remonte ainsi le long du membre, du dos, du ventre, etc., des pieds jusqu’à la tête. Lorsqu’on passe de la jambe droite à la jambe gauche (c’est-à-dire du haut de la cuisse droite au pied gauche), la main redescend en glissant du bas du dos jusqu’au pied gauche. Une autre méthode consiste à garder, par exemple, la main droite sur la cuisse droite et à ne lâcher le contact que lorsque la main gauche s’est posée sur le pied gauche. Bien sûr, le rythme est ainsi rompu, mais ce n’est pas bien grave dans la mesure où le contact, lui, est maintenu. Le patient doit se sentir “pris en main”, au sens propre, et s’impliquer nerveusement dans la lente progression qui va le faire passer petit à petit de la détente la plus totale à la tension musculaire extrême. Au demeurant, une ou deux brèves interruptions ne sont pas gênantes et le rythme pourra être rapidement repris, surtout si l’on utilise une source de rythme externe : musique, métronome, etc. Ce qu’il faut retenir, c’est que la séance ne doit pas être trop hachée. Schéma de progression proposé : Faites un phosphène avec la lampe phosphénique, puis projetez votre phosphène sur la partie du corps massée, ceci aura pour effet d’approfondir les effets du massage sur le sujet. Puis, Premièrement : - Sur le ventre : dos, jambe droite, jambe gauche. Côté droit du dos, puis côté gauche. Deuxièmement : - Sur le dos : jambe droite puis gauche, côté droit du tronc, puis côté gauche. Passer ensuite debout derrière la tête du patient, masser des deux côtés à la fois par un seul mouvement très léger, des épaules jusqu’au menton (5 à 10 fois), puis du menton jusqu’au crâne. Effleurer enfin une seule fois les paupières avec les index. Cela constitue la session de base, à combiner progressivement avec une phase préparatoire, puis, au bout d’un certain entraînement, avec une phase terminale destinée à travailler spécialement les perceptions de type “initiatique”.

STANISLAS ET PHOSPHÉNISME Si Arthème Galip fut le maître qui déclencha les puissants et merveilleux phénomènes qui ont changé la destinée du Dr Lefebure, Stanislas Stückgold fut celui qui lui donna l’élan intellectuel pour réaliser l’œuvre que l’on connaît. Il le rencontra à douze ans grâce à sa mère, Claire de Saint-Rémy, artiste peintre, qui allait le voir fréquemment. Elle réalisa d’ailleurs un portrait de lui. Francis Lefebure eut donc la chance d’approcher un homme réellement clairvoyant, dont les paroles résonnaient encore à son esprit plus d’un demi siècle après que Stanislas Stückgold lui ait dit : « Si vous aviez fait Mathématiques, vous auriez fait très bien ». Il est évident que de telles paroles ne signifiaient pas grand chose pour un enfant, mais le temps

passant, ces paroles prirent corps, et le Docteur leur donna toute leur importance lorsque, beaucoup plus tard, devenu médecin, il se rendit compte que pour mener à bien son étude sur la notion étendue de symétrie, les mathématiques lui auraient été d’un plus grand secours que la médecine. Il estimait en fait que c’était l’élément qui lui manquait pour faire aboutir son œuvre. Il considérait Stanislas Stückgold comme le plus grand voyant de tous les temps, et avait le sentiment que sa vision plongeait au plus profond de l’individu, mais aussi au plus loin dans l’histoire de l’humanité. Humble, sobre, Stanislas Stückgold a influencé les plus grands personnages de son époque, et nul ne saurait dire quelle fut, par exemple, sa part dans l’évolution de la pensée d’Einstein. Le Dr Lefebure vivait sans cesse avec le souvenir de son maître, preuve que c’était quelqu’un qui marquait profondément tous ceux qui l’approchaient. Un personnage comme on en rencontre peu, dont le Docteur disait : « il ne parlait que par voyance ! » Le document suivant, nous permet de mieux connaître Stanislas Stückgold. Il s’agit de l’introduction du programme de ses tableaux pour l’exposition qui lui rendit hommage au mois d’octobre 1933, réalisée par Elisabeth Stückgold. Exposition Rétrospective d’œuvres de STANISLAS STÜCKGOLD (1868-1933) Cette exposition, organisée en mémoire du peintre Stanislas Stückgold, décédé le 9 janvier 1933, ne rassemble qu’une partie de son œuvre importante. Les difficultés actuelles de la douane ne permettent pas de rassembler tous ses tableaux et dessins. Il a donc fallu choisir les œuvres qui caractérisent les différentes périodes de son activité artistique. Quelques unes, encore imparfaites, sont intentionnellement là pour donner une idée de l’évolution de l’artiste. Stanislas Stückgold a été, dans chaque œuvre qu’il a entreprise, un autre homme. Lorsqu’on se reporte aujourd’hui aux critiques qui ont paru sur lui dans les journaux et les revues de langues française, allemande, tchèque, polonaise, anglaise, on voit que malgré l’intérêt et même l’enthousiasme qu’il a suscités, il est resté une énigme pour ses contemporains. Apollinaire et André Salmon sont parmi ceux qui, les premiers, ont reconnu son importance. Le plus souvent, on tournait autour de lui comme autour d’un monument étrange qu’on n’arrive pas à comprendre. L’étonnement saisissait même ses proches quand il parlait de son évolution et de ses projets artistiques. A peine atteignait-il un but, après une lutte prodigieuse, qu’il le quittait pour en suivre un nouveau. Dans les paroles suivantes, Stückgold se caractérise lui-même, et donne l’explication de son renouvellement continu : « Toute œuvre d’art doit être un organisme vivant ; elle tire d’elle-même sa forme et son idée. Par une forte discipline intérieure, c’est ce que j’enseigne toujours, on se garde des traditions, des imitations et des autres erreurs. Il faut nourrir de son propre sang toute œuvre qu’on produit ». Stückgold contrôlait constamment son activité créatrice ; c’est pourquoi il pouvait expliquer son œuvre. Il a dit : « L’artiste a une triple attitude en face de son œuvre ; il peut être conservateur, progressiste, révolutionnaire (il entendait ces mots dans un sens non politique, mais humain). Etre conservateur, c’est, pour l’artiste vieillissant, avoir perdu, avec l’ardeur juvénile de son sang, la liberté de saisir l’inspiration et de renouveler sa fécondité ; - être progressiste, c’est aboutir au subjectivisme, nourrir le désir d’être emporté vers un courant libre et indépendant et de parvenir à ce qui se cache derrière la réalité des choses ; - on ne peut devenir révolutionnaire que lorsque l’esprit subjectif s’est sacrifié librement et s’est fondu dans l’esprit cosmique. Il faut une force titanesque à la graine pour faire sortir des ténèbres souterraines une plante nouvelle

qui se libérera du monde inférieur et s’épanouira librement dans le soleil. Il faut une force analogue à l’artiste, pour plonger dans les profondeurs de son organisme, vivifier son sang inerte, et se libérer du temps. Le divin seul ne comporte pas de différenciation ; là seulement se trouve la lumière prophétique ». Ces phrases semblent peut-être étranges à qui ne connaît pas la voie suivie par l’artiste. Stückgold dit de lui-même qu’il a été attiré dès l’enfance vers le spirituel et le religieux, mais il n’a jamais voulu fuir le monde matériel. Car il aimait la terre. Un épisode de sa petite enfance est à cet égard caractéristique. Il avait vu les œuvres du peintre polonais Matejke, qui a peint le célèbre tableau historique représentant Sobieski en prière avant la bataille contre les Turcs ; il en fut si saisi qu’il s’enfuit de chez ses parents pour se mettre au service de l’artiste. On le ramena à la maison, mais cette aspiration vers ce qui est supérieur continua d’agir en lui. Il se peut que ce soit précisément cette impulsion qui, lorsqu’il eût terminé ses études à Varsovie, le conduisit en Suisse, à Raperswyl, où ce tableau est conservé au musée national. Il étudia à l’école technique de Zurich, la chimie et les mathématiques. Il alla ensuite suivre des cours à la Sorbonne ; puis il fut attaché à un laboratoire de chimie à Berlin et dirigea enfin une usine de produits chimiques à Varsovie. Sa profession le conduisit un peu partout. Il vécut un certain temps à Londres, et fut en relation avec toutes les classes de la société. Mais cela ne suffirait pas à expliquer qu’il ait eu des peuples et des hommes cette intuition qui étonnait tous ses amis. Il y avait en lui un besoin extraordinaire de se renouveler sans cesse, de poser tous les jours un regard neuf sur le monde, et de rejeter comme une scorie tout le passé. Son génie était de renaître sans cesse. Il ne s’est jamais laissé capter par des coteries, des écoles, des dogmes ou des traditions. Mais il a toujours accepté la leçon de la vie telle qu’elle s’offrait à lui. Sans cesse entraîné dans son mouvement, et pourtant toujours seul. Son originalité et son tempérament sans frein l’ont rapproché des personnalités les plus intéressantes de son époque pour l’en éloigner par la suite. Il a fait le portrait d’un grand nombre d’entre elles. On n’en verra que quelques-uns dans cette exposition, par exemple celui du professeur Albert Einstein, mais ils donnent déjà une idée très caractéristique de cet art qui atteint le cœur de l’individualité humaine, ce qui vraiment naît du divin. Le poète Théodore Dæubler a dit de lui : « Stückgold pressent d’abord et découvre tout d’un coup l’origine planétaire d’un être. Il devine quels rapports infinis l’unissent à ces signes flamboyants que le Créateur inscrit dans le Zodiaque, élève au-dessus de nos têtes, et fait lentement redescendre quand le moment est venu de mourir. » (Cicerone, XIII, 6.) Stückgold avait une compassion profonde pour les pauvres et les humiliés. Il a pris une part personnelle dans les luttes pour la libération de la Pologne au temps de la Russie tzariste et fut même mis en prison parce qu’on le soupçonnait d’appartenir à un parti politique, ce qui était d’ailleurs faux, car il n’était porté en réalité que par un sentiment humanitaire. Une fois libéré, il se donna entièrement à son art. Il eut le bonheur d’avoir Matisse pour maître et le douanier Rousseau pour ami. Il débuta à l’âge de trente-huit ans et termina sa carrière à cinquante-six ans. Dans l’espace de ces vingt-sept années, c’est tout un monde qu’il a créé. C’est le peintre d’une Mythologie nouvelle, écrit à son sujet un journal suisse : “De telles œuvres semblent faites pour refléter l’âme humaine comme dans un miroir. Chacun pourrait y percevoir ce qu’il est, ce qu’il veut, où il en est de son évolution. Ces œuvres ouvrent des chemins. Car Stückgold n’expose pas des pensées abstraites, mais des vérités de la vie. La génération qui monte l’aimera, si elle est consciente d’elle-même”. ELISABETH STÜCKGOLD

Le Dr LEFEBURE eut pour premier Maître, Stanislas STÜCKGOLD qui fut en relation avec EINSTEIN dont il fit un portrait. STÜCKGOLD était considéré comme le plus grand voyant de tous les temps. Il appartiendra aux historiens de déterminer la part d’influence de Stanislas STÜCKGOLD sur la philosophie d’EINSTEIN ; de même qu’il leur reviendra de déterminer la part d’influence du Dr LEFEBURE sur les chercheurs de notre époque.

Auto-portrait de Stanislas Stückgold qui fut certainement un des grands voyants de tous les temps. Ingénieur chimiste, puis artiste peintre, il fit un portrait d’Einstein et un de Freud (Cf. Expériences initiatiques T. III). On remarque ci-dessus le serpent de l’initiation, interprétation occidentale de Koundalini, la femme et l’enfant dont il nous dit qu’ils symbolisaient l’âme qui donne naissance à une personnalité supérieure ; le vêtement simple : renoncement aux biens de ce monde qu’il a téellement vécu et surtout, la lumière dans les yeux.

GESTION DU STRESS ET PHOSPHÉNISME Méthode révolutionnaire de gestion du stress développée par le Docteur Francis Lefebure, un médecin et chercheur français. GESTION DU STRESS ET DE L’ANXIÉTE On ne cesse de nous parler du stress. Sa responsabilité dans la genèse des maladies n’est plus à démontrer. C’est en quelque sorte le mal du siècle. Lors de cette analyse, nous avons à l’esprit l’idée de présenter une méthode révolutionnaire de gestion du stress développée par le Docteur Francis Lefebure, un médecin et chercheur français. Ses découvertes en physiologie cérébrale lui ont permis de mettre au point différentes techniques et appareils particulièrement efficaces dans la gestion du stress. Après une discussion sur les facteurs fondamentaux de développement du stress, nous passerons en revue les techniques susceptibles d’y

remédier. On peut distinguer, nous semble-t-il, trois niveaux de stress : - celui qui est lié à l’environnement social - celui qui est lié à l’environnement culturel - celui qui est en relation avec ce que l’on pourrait appeler l’environnement cosmique 1) LE STRESS DE SURVIE Confronté à son milieu naturel, l’animal doit, en permanence, dépenser de l’énergie, mobiliser toutes ses ressources pour assurer sa survie : recherche de nourriture, lutte contre les prédateurs… En règle générale, le mammifère est équipé de deux mécanismes d’adaptation au stress de survie ; le premier lui permet d’exciter tous ses moyens de défense pour mieux faire face à l’agression ou s’adapter de façon adéquate aux problèmes posés par le milieu ambiant, le second lui permet, au contraire, en cas de "crash" de s’abandonner sans souffrir à la mort. a) les mécanismes d’adaptation au milieu : le stress de survie et la mobilisation des énergies vitales. Chacun a pu expérimenter les réactions réflexes qui se produisent dans l’organisme lorsque survient une émotion ou un choc, comme par exemple, lorsque étant au volant, un piéton surgit devant vous soudainement en traversant la rue, vous obligeant à freiner en catastrophe : battements de coeur accélérés, tremblements nerveux. Ces réactions ont une raison d’être sur le plan physiologique : confronté à un danger, l’organisme met en jeu des réflexes permettant de s’adapter à cette situation nouvelle ; les glandes endocrines se mettent à sécréter des hormones qui préparent l’organisme à réagir d’urgence : - Système cardio-vasculaire * Le débit sanguin du cerveau s’accroît pour que l’individu puisse penser et réagir plus vite. * Par contre, la circulation sanguine cutanée diminue (sensation de froid, sueurs froides) pour qu’une blessure éventuelle n’entraîne qu’un saignement minimum. * La tension augmente pour augmenter la circulation : meilleure oxygénation, élimination de l’acide lactique… * De même, le rythme respiratoire s’accélère pour augmenter la teneur en oxygène du sang. - Système sensoriel * Le sens auditif devient plus réceptif (les animaux dressent les oreilles). * les pupilles se dilatent et la rétine devient plus sensible à la lumière. - Système digestif * La muqueuse gastrique sécrète de l’acide pour transformer la nourriture en énergie aussi vite que possible. En outre, sur un plan plus anecdotique, les cheveux se dressent sur la tête pour paraître plus grand afin d’impressionner l’adversaire. D’une façon générale, le stress vital a donc un effet dynamique sur l’organisme si bien que les gens fatigués trouvent un intérêt à se trouver dans une situation de stress. Cela équivaut à un stimulant, permettant d’être plus efficace, d’entretenir l’activité à un haut niveau : l’équivalent d’une tasse de café si l’on veut.

Cependant, comme tout stimulant, le stress a des effets secondaires qui ne sont pas négligeables : ulcère d’estomac dû à une hypersécrétion gastrique, épuisement nerveux. b) Le stress Létal Lorsque l’animal est attaqué par un prédateur, il vient un moment où il abandonne toute défense. Il se met dans un état proche de l’hypnose qui lui permet de ne pas souffrir. Ainsi, l’état de transe généré par le stress produit un état d’anesthésie, de fuite de l’énergie hors du corps qui fait que dans certains cas, l’on recherche le stress pour obtenir des états tout à fait paradoxaux (sur ces questions, cf. DOUNARS la transe technique d’épanouissement). Aujourd’hui, le "struggle for life" - concurrence commerciale exacerbée, lutte pour l’emploi constitue une transposition du stress de survie même si le plus souvent, y est mêlée une forme de stress social. 2) LE STRESS SOCIAL L’homme étant un animal social trouve un réconfort dans la vie communautaire. Cette sécurité peut s’accompagner d’une forme nouvelle de stress. Tout d’abord, le sentiment d’appartenance au groupe est plus ou moins fort selon les cultures. La crainte d’être exclu peut constituer dans certains cas un stress considérable. Dans l’Antiquité, l’une des peines majeures, tout juste inférieure dans l’échelle pénale à la mort, était l’exil. Le bannissement était encore au Moyen Âge une sanction judiciaire sévère. À l’époque moderne, si l’on met de côté les travaux forcés qui étaient non seulement une peine de contention mais également une mesure d’exclusion et d’éloignement, il a longtemps existé ce que l’on appelait d’une façon très significative la relégation, peine d’emprisonnement prolongée réservée aux multirécidivistes. Nous connaissons encore aujourd’hui la privation de droits civiques qui constituent en quelque sorte un exil de l’intérieur (privé de droit de vote, l’individu est en quelque sorte privé de son identité de citoyen). Cependant, il existe à l’époque moderne une forme d’exclusion pernicieuse et sommes toute assez paradoxale qui a pour nom, chômage. Pris en charge économiquement par la collectivité, objet de la sollicitude générale, thème de tous les discours électoraux, le chômeur a néanmoins tendance à se considérer comme exclu ; il vit souvent cette situation comme un stress social violent. Il a le sentiment de ne plus faire partie de la communauté dans laquelle il vit. C’est que dans une société régie par le principe du profit et le culte de la productivité, ne pas participer activement à la grande célébration du productivisme, de la croissance, du progrès est perçu comme une véritable exclusion (quoique peut-être pas par tous les chômeurs, certains semblant s’adapter fort bien à ce statut…). Situation paradoxale, disions-nous car le chômeur, en définitive, n’est pas véritablement exclu des circuits économiques puisque la communauté lui procure des subsides lui permettant non seulement de manger mais également de disposer, en général, de liquidités lui permettant tant bien que mal de s’intégrer à la société de consommation, d’acheter et de vendre.

Le chômeur n’est ni pris en charge en institution comme un indigent, ni rejeté du groupe. On pourrait d’ailleurs croire qu’il est plus intéressant d’être entretenu sans travailler et effectivement, nombre d’individus se satisfont très bien de cet état de choses, mais pour d’autres, être exclu du circuit de la production est vécu comme un véritable drame. Bien que variable selon l’évolution des cycles de croissance économique, le stress d’exclusion sociale est donc toujours d’actualité et suppose une approche spécifique en ce qui concerne d’éventuelles méthodes de traitement. Cependant, le principal stress social reste, sans doute, celui qui est lié à l’établissement des liens hiérarchiques au sein du groupe. Selon Henri LABORIT, les frustrations liées aux relations dominant-dominé engendreraient la production de substances chimiques spécifiques qui constitueraient un des facteurs conditionnant nos comportements sociaux. La vie sociale, en échange de la sécurité apportée par le groupe (et des services qu’il offre) réclame une soumission de l’individu à l’ordre établi. Il n’y a pas de groupe sans hiérarchie. Les rites sociaux, les liens hiérarchiques, organisent strictement les fonctions de chacun, limitent les libertés individuelles et brident fortement le jeu des instincts. La nourriture, la procréation en particulier sont strictement réglementées. Contrairement à ce que l’on a cru longtemps, les liens hiérarchiques ne sont pas tous le produit de rapports de force. L’âge, l’expérience, l’amabilité même peuvent être des critères - on l’observe notamment chez les singes - de sélection des dominants. Quoi qu’il en soit, il découle de l’instauration de ces relations hiérarchiques deux sortes de stress : - un stress dynamisant (cf. le stress de survie étudié plus haut) qui pousse le jeune mâle à provoquer le vieux dominant pour prendre sa place. - un stress débilitant pour celui qui, résigné, subit son sort sans pouvoir réagir. 3) LE STRESS METAPHYSIQUE De même que l’homme doit trouver sa place dans la société, la hiérarchie du groupe, il a besoin de se situer dans le temps et l’espace, face à l’infini qui l’entoure. Le cadre religieux ou philosophique est le parallèle du cadre social. À défaut de s’identifier comme l’agent d’un processus cosmique, comme l’élément d’un tout organisé, l’homme se trouve désorienté, et souffre d’un sentiment d’isolement et d’abandon comparable à celui du banni. Religion et hiérarchie sociale ont d’ailleurs, dans une large mesure, un fondement voisin, la cosmologie n’étant en quelque sorte qu’une extension du groupe social, le dieu étant psychologiquement le substitut du roi et inversement. L’homme moderne est, dans ces deux domaines, à la recherche de sa juste place. À cet égard, il faut bien distinguer ce qui sépare l’occident et l’orient ou si l’on préfère, les sociétés

modernes et les sociétés traditionnelles. L’occident a adopté et au cours du temps, plus ou moins adapté la conception chrétienne de l’histoire : le christianisme, marqué par la vision apocalyptique des juifs de l’époque des origines, vit dans l’attente d’un événement à venir : le retour du messie, la fin de l’histoire… Cette attente prophétique est aujourd’hui bien oubliée, mais elle a hanté les esprits suffisamment longtemps pour conditionner la conception du monde de ses théologiens et philosophes (Jean SERVIER : Histoire de l’utopie). L’occidental, de fait, est toujours en quête de quelque chose, en l’attente d’un avenir plus ou moins radieux. Les utopies qui se sont développées lorsque l’esprit religieux s’est estompé ont substitué à l’eschatologie chrétienne la foi en l’avènement d’une société sans classe, ou l’espérance du bonheur généralisé par le progrès technique en se contentant d’adapter plus ou moins la vision chrétienne d’une histoire tendue vers un futur idyllique. L’homme moderne est donc un éternel insatisfait toujours en quête d’un illusoire progrès, que ce soit au niveau individuel (confort, santé, richesse) qu’au niveau social (progrès scientifiques, croissance économique, résolution des conflits....). On est en permanence dans la situation du jeune mâle qui voudrait prendre la place du dominant sans y arriver. Sans porter de jugement sur tel ou tel mode de pensée, il faut reconnaître que la conception linéaire de l’histoire, héritée de la pensée juive des premiers siècles de notre ère, est liée historiquement à la situation politique d’un peuple opprimé espérant une libération politique peu à peu imaginée sur un plan mythique, situation en elle-même anxiogène. Au fond, nos sociétés sont toujours et encore animées par des millénaristes enfiévrés attendant sans cesse l’avènement d’un hypothétique renouveau. Angoisse de la survenance ou de la non survenance de cet événement, culpabilité ressentie du fait que celui-ci n’arrive toujours pas, agitation incessante en vue d’opérer la transformation voulue par l’histoire, ou de favoriser l’avènement de cette société nouvelle tant attendue. Cette tension vers un avenir hypothétique donne un sens à l’existence mais en même temps, développe une angoisse d’une sorte particulière. Cette conception du monde développe le dynamisme et l’activité - jusqu’à la fébrilité - mais s’accompagne également d’anxiété et de sens de la culpabilité : cela arrivera-t-il, quand ? Ai-je tout fait pour que cela arrive ? L’on dit que les peuples heureux n’ont pas d’histoire. En tout cas, il est probable que le fait que le christianisme se soit développé à une époque d’oppression, de révolte étouffée dans le sang est certainement l’une des causes qui font que les Chrétiens investissent toute leur vie sur l’hypothèse d’un futur radieux, plus ou moins situé d’ailleurs sur un autre plan de l’existence. Car cette façon de sacrifier le présent à un avenir incertain est relativement original, en rupture avec la plupart des conceptions traditionnelles. L’étude comparative des religions montre, en effet, que les peuples de l’Antiquité et les sociétés non occidentales ont généralement une conception cyclique du temps, totalement étranger à la notion de progrès, de tension vers un idéal.

Certes, les sociétés modernes marquées par une conception linéaire du temps possèdent chacune des visions du monde très différentes, mais il n’en reste pas moins que cette propension à l’utopie constitue un conditionnement psychologique essentiel dans toutes les sociétés se situant dans cet environnement culturel. Dès l’instant, en effet, que l’histoire n’est qu’un éternel recommencement, il devient illusoire de s’angoisser au sujet de buts à atteindre. Il ne s’agit même pas de savoir si l’homme est libre ou pas, si son destin est déterminé ou pas puisque de toute façon, sa destinée n’est pas susceptible d’influer sur le devenir de la création, laquelle reproduit à l’infini les mêmes cycles. Cela ne veut pas dire qu’évacuer ainsi toute théologie serait le meilleur moyen d’éliminer l’angoisse. Les attitudes possibles sont, en effet, les suivantes : - ou l’on accepte cet état de choses et l’on décide de vivre dans l’instant, en harmonie avec la nature (ce qui suppose un effort constant, une véritable ascèse : l’épicurisme est une doctrine exigeante sur le plan du comportement et de l’éthique). - ou l’on considère l’absurde de la situation et l’on est conduit soit au désespoir existentiel et au suicide, soit à un effort mental, une tension de tout l’être pour échapper par l’ascèse au conditionnement de l’existence. C’est le refus du monde des formes, l’absorption de tout l’être, (ou tout au moins de la conscience) dans le non-être. Plus concrètement, une telle démarche se traduit par le refus de la procréation, l’isolement social, la méditation pure (sur le vide). Sur le plan métaphysique, le but est d’échapper aux cycles des réincarnations. L’espèce de synthèse des idéologies que nous venons de faire est certainement trop schématique mais notre but est de rechercher une méthode pratique de gestion du stress et non de philosopher. Le résumé qui précède, pour caricatural qu’il puisse paraître, nous semble néanmoins utile pour identifier les différentes formes d’angoisse susceptibles de se développer selon la culture dans laquelle on évolue et selon la conception du cosmos que l’on adopte ou dont on a plus ou moins consciemment hérité. D’un côté, par conséquent, une humanité à laquelle serait assigné un destin, en voie de réalisation, de l’autre, une création finie, parfaite mais dans laquelle, de ce fait, l’homme n’aurait pas un rôle véritablement moteur à jouer. Du point de vue anxiogénique - que l’on me pardonne cet affreux néologisme - une histoire en devenir, dans laquelle l’homme joue un rôle central et dont l’évolution de l’humanité serait en quelque sorte la finalité (le monde n’aurait été créé que pour permettre à l’humanité d’accomplir son destin) est génératrice d’une angoisse liée à la faute ou à l’échec. Elle conduit au surmenage et à l’hyperexcitation : on n’en fera jamais assez pour réussir… Une histoire cyclique, qui se replie sans cesse sur elle-même, n’impose pas aux individus les mêmes responsabilités. L’homme n’est plus le centre du monde. Il n’est qu’un acteur parmi d’autres et il lui suffit pour accomplir son destin de se tenir à sa place, sans vouloir "tout révolutionner". Le sentiment de l’absurde peut certes envahir un esprit très affûté, mais, dans l’ensemble, il apparaît bien que les cultures qui ont développé ce mode de pensée ont une attitude relativement sereine face aux contradictions du monde.

Le suicide y est souvent conçu comme un acte de fierté, une manifestation de style plutôt que comme un acte de désespoir. La vie a moins de prix, mais en même temps, et pour ainsi dire, par voie de conséquence, rater sa vie peut être dommage sur un plan esthétique, mais cela ne gêne en rien la marche du monde. Jusqu’à preuve contraire, nous avons donc tendance à considérer que le monde moderne est de type eschatologique et par voie de conséquence, intrinsèquement anxiogène. 4) LES TECHNIQUES DE GESTION DU STRESS Ces techniques sont basées sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement dues à la lumière stimulant la rétine. Ils correspondent à ce que les ophtalmologues appellent images de persistance rétinienne ou post-images. On peut les produire par de courtes fixations de sources lumineuses. a) La relaxation La simple production d’un phosphène est déjà relaxante, les pêcheurs à la ligne en sont un bon exemple. En effet, ils passent de nombreuses heures à fixer le bouchon des yeux, et donc à faire des phosphènes grâce à la réflexion du soleil ou du ciel lumineux sur l’eau. De nombreux pêcheurs indiquent que cette activité leur apporte une relaxation qu’ils n’arrivent pas à trouver ailleurs. On sait depuis 1950 que la lumière a une action puissante sur la production hormonale. De nos jours, des médecins utilisent l’action structurante de la lumière sur le système nerveux pour soigner des dépressifs chroniques. De plus, la lumière, mais surtout l’utilisation des phosphènes, a une très grande action sur notre propre production de mélatonine. Mais, pourquoi se limiter à la simple utilisation photo thérapeutique de la lumière quand on peut bénéficier d’une foule d’autres effets positifs. En effet, le Mixage Phosphénique (exercice consistant à mélanger une pensée au phosphène) est un puissant stimulant de l’activité intellectuelle. La pratique régulière du Mixage Phosphénique améliore l’attention, la concentration, la mémoire, ainsi que l’esprit d’initiative et la créativité. b) L’audition alternative Principe basé sur l’audition d’un son tour à tour dans l’oreille droite et dans l’oreille gauche, l’audition alternative équilibre les échanges entre les hémisphères cérébraux. Un des effets principaux sur la personnalité est de centrer l’individu. Une personne centrée est moins sensible au stress, et contrôle mieux ses émotions. Ainsi, la pratique de l’Alternophone aide à ne plus subir les situations de la vie courante. c) Le balancement latéral de la tête Les effets de cet exercice sont similaires à ceux de l’Alternophone. En fait, c’est une manière différente d’arriver au même résultat. d) Le hamac Troisième variante du même principe, l’exercice du hamac permet de réguler l’alternance cérébrale d’une manière simple et ludique. L’exercice peut se pratiquer de la manière suivante :    

Faites un phosphène Couché dans un hamac, donnez-vous une bonne impulsion pour vous balancer. Mieux encore, demandez à une autre personne de vous donner cette impulsion. Focalisez votre attention sur la sensation de balancement. Vous pouvez visualiser des courants d’énergie qui traversent votre corps durant chaque balancement.

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Continuez à vous concentrer de la sorte jusqu’à ce que les balancements deviennent tout petits. Vous serez surpris par la sensation que vous donnent ces petits balancements. Quand vous l’estimerez nécessaire, redonnez-vous une impulsion et reprenez l’exercice au début. Vous pouvez aussi refaire un phosphène toutes les cinq minutes environ.

Ce genre d’exercice peut aussi être pratiqué dans un rocking-chair mais, dans ce cas, c’est un balancement antéro-postérieur qui est produit. Ses effets, bien qu’à 80% similaires à ceux du balancement latéral différent légèrement. Le balancement antéro-postérieur crée des connections différentes qui ont tendance à transformer la rêverie en action concrète. Sa pratique est plus adaptée à une séance d’exercice du matin.

SUNGAZING ET PHOSPHÉNISME Aujourd’hui encore, en Inde, on pratique un exercice initiatique issu de la nuit des temps. Longtemps resté secret et enseigné de Maître à Disciple, il refait surface en ce XXe siècle et semble attirer énormément de monde, de par sa simplicité et son efficacité. Il suffit de faire une recherche Internet sur le sujet pour s’apercevoir de l’engouement provoqué par cette pratique. Cette méthode, c’est le sungazing, un mot anglais qui signifie “fixation du soleil”. Cette pratique, remise au goût du jour par Hira Ratan Manek (HRM) dès 1992, permet de stimuler le cerveau grâce à l’énergie lumineuse du Soleil. Les sungazers, qui fixent le soleil levant ou le soleil couchant, obtiennent divers bienfaits : santé, sérénité, bien-être, développement des capacités spirituelles. Autant de bienfaits exposés par le Docteur Lefebure dans sa pratique scientifique du Phosphénisme : plus de 10 ans avant HRM, il décrivait déjà les exercices de fixation du Soleil… Cette pratique ancestrale était réservée aux initiés. HRM l’a redécouverte dans les travaux d’anciens yogis qui pratiquaient la fixation du soleil il y a 2 600 ans. Cette pratique existait également chez les Amérindiens, les Égyptiens et les Grecs, ce qu’avait déjà constaté le Docteur Lefebure. Le Docteur Lefebure est le créateur du Phosphénisme, méthode permettant de transformer l’énergie lumineuse en énergie mentale. Le Docteur Lefebure s’est appuyé sur une longue tradition ésotérique, mais son trait de génie consiste à avoir porté un regard scientifique sur les phénomènes initiatiques. Initié lui-même dans la voie sensorielle par GALIP, Zoroastrien et diplomate ukrainien, il s’est attaché à trouver un critère scientifique permettant de savoir précisément ce qui fonctionnait dans les exercices initiatiques. C’est ce qui lui a permis de présenter des exercices très précis après en avoir éliminé tout ce qui se rattachait à unfolklore religieux ou ésotérique.

Sungazing et guérison solaire

SUPERLEARNING ET PHOSPHÉNISME

Le Mixage Phosphénique en Pédagogie : Le mélange d’une pensée au phosphène transforme l’énergie lumineuse en énergie mentale. Les phosphènes provoquent alors le développement de la mémoire, de l’intelligence, de l’attention, de la créativité et de l’intuition. LECTURE RAPIDE ou superlearning Les recherches en psychologie, les découvertes sur le fonctionnement du cerveau ont profondément modifié la façon d’envisager l’apprentissage. Georgi Lozanov, psychiatre et éducateur bulgare, est le père de la suggestologie, science de la suggestion. Sortant très vite du cadre de sa pratique médicale, il s’intéresse aux domaines du sport et de la pédagogie. Mais c’est principalement dans l’apprentissage des langues étrangères qu’il se fait connaître. Utilisant la relaxation, la suggestion, la musique, il crée un environnement optimal pour l’étudiant et peut se targuer de résultats extrêmement positifs : temps d’apprentissage divisé par deux ou trois, meilleure rétention à long terme, tout cela dans une atmosphère de totale relaxation. À la fin des années 70, deux Américaines, Sheila Ostander et Lynn Schroeder, font découvrir la suggestopédie outre-atlantique au travers du best-sellerSuperlearning ou méthode de lecture rapide, qui ouvre des horizons fascinants. L’idée que l’on peut apprendre bien plus vite et dans des conditions bien meilleures que ce qui est généralement admis fait son chemin. Par la suite, les recherches se multiplient et tout un ensemble de théories se développent (voir l’excellent article de Bruno Hourst, Superlearning, Accelerative learning et « Mieux apprendre »). Les postulats de base sont les suivants : La suggestion permet non seulement de stimuler l’intelligence et la créativité, mais elle permet également de neutraliser les blocages. Tout apprentissage est le produit de processus conscients et inconscients. Apprendre doit rester un plaisir, ce qui implique relaxation et diversité des approches. Par la suite, les différentes écoles ont mis l’accent sur la complémentarité du cerveau gauche et du cerveau droit, sur la dimension holistique de l’apprentissage, sur la qualité de l’environnement. La PNL a apporté sa contribution en montrant que chaque individu fonctionne de façon différente et que l’apprentissage doit tenir compte de cette diversité. Or, en 1963, au moment même où Lozanov découvrait la suggestologie, un médecin français, Francis Lefebure, publiait Le Mixage Phosphénique en pédagogie,un ouvrage qui montre l’incidence de la lumière sur les processus mentaux. En fixant assez brièvement une source lumineuse, on obtient un phosphène, c’est-à-dire une sensation lumineuse qui persiste plusieurs minutes. En soi-même, cette opération est déjà très relaxante. Et l’apprentissage réalisé en présence de ce phosphène est beaucoup plus performant. En effet, le phosphène canalise l’attention sur le sujet étudié tout en favorisant les associations mentales. EXERCICE PRATIQUE : Vous avez un texte à écrire. Pendant la fixation de la lampe phosphénique, vous vous concentrez sur une image qui résume votre sujet. Dès que vous éteignez la lampe, les idées commencent à affluer. Choisissez la meilleure et concentrez-vous dessus pendant la deuxième fixation. En présence du phosphène, d’autres idées vont se présenter, plus nombreuses que les premières et plus riches. Prenez le thème dominant pendant la fixation suivante ; de nouvelles idées vont surgir. Il n’y a pas de limite à cet exercice. Votre réflexion ne cessera de s’enrichir. La technique de lecture rapide ou Superlearning associée au Mixage Phosphénique amplifie considérablement celle-ci, de plus, le Mixage Phosphénique entretient un climat positif, stimule la créativité, élimine les blocages ; il relie conscient et inconscient ; il devient plaisir par la relaxation et la stimulation mentale qu’il procure. Sa pratique a des effets sur le sommeil, l’humeur et la sociabilité.

TÉLÉPATHIE ET PHOSPHÉNISME Les phosphènes et la pensée rythmée sont facilement transmissibles par télépathie. TÉLÉPATHIE Science ou science-fiction, la télépathie fascine et fait couler beaucoup d’encre. Des chercheurs, comme le professeur RHINE, ont accumulé une foule de statistiques qui n’ont jamais prouvé quoique ce soit. La télépathie reste donc cantonnée à des études marginales dans des centres de parapsychologie. Néanmoins, les découvertes en physiologie cérébrale du Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, permettent de mieux comprendre ces phénomènes et les mécanismes qui les produisent. Ses découvertes sont fondées sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière frappant la rétine. Les phosphènes mettent en évidence le fonctionnement rythmique du cerveau et l’existence de rythmes cérébraux qui peuvent être développés et entretenus par la pratique d’exercices de pensée rythmée. Le rythme structure la pensée et lui donne une puissance particulière améliorant l’attention, la concentration, la mémoire, le sens de l’initiative et la créativité. Mais, au cours de leurs recherches, le Dr LEFEBURE et ses collaborateurs se sont aperçus que les phosphènes et la pensée rythmée sont facilement transmissibles par télépathie. EXPÉRIENCE DE TRANSMISSION TÉLÉPATHIQUE DES PHOSPHÈNES "La transmissibilité télépathique des phosphènes est très grande, sans comparaison possible avec celle des pensées, dans les conditions ordinaires d’expérimentation. Si l’on fixe un rond rouge sur un mur blanc puis qu’on le retire, on voit apparaître un rond vert, couleur complémentaire, qui est aussi un phosphène. M. Delay, expérimentant avec des disques de couleurs différentes successivement fixés par le sujet émetteur, s’est aperçu qu’un sujet proche, ayant les yeux bandés, percevait un phosphène, non pendant la fixation du disque par le sujet émetteur, mais pendant sa perception de la couleur complémentaire, le phosphène du sujet récepteur ayant la couleur du phosphène du sujet émetteur et non celle du disque. C’est durant cette expérience qu’il s’est aperçu que cette transmission n’obéit pas aux lois habituellement admises pour la télépathie. Elle est fonction de la distance et aussi de la position relative des deux sujets. Le sujet récepteur reçoit d’autant mieux qu’il est plus proche de l’émetteur et se trouve face à lui. On peut provoquer dans les phosphènes des rythmes qui leur sont propres. Par exemple, en éclairant les yeux avec deux lampes disposées de telle sorte que chaque œil ne voit que l’une d’elles et en éclairant alternativement au rythme de deux secondes. Si l’éclairage a lieu à ce rythme, les deux phosphènes consécutifs, au lieu de coexister, alternent non au rythme de l’éclairage, mais à un rythme propre au sujet, en moyenne de huit secondes par côté, pendant trois minutes. Ce rythme, d’ailleurs, donne beaucoup de renseignements sur l’état du cerveau et sur l’influence que des médicaments et des régimes peuvent avoir sur lui. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est qu’au cours d’expériences de télépathie, on a provoqué cette alternance chez un sujet. Un autre sujet, dans une pièce voisine, pourtant non averti du genre de phosphène qu’on voulait lui transmettre, percevait deux phosphènes alternant au rythme du sujet

émetteur, et encore plus nettement que lui (expérience de M. Raoul Violay). Mais, si l’on ne veut pas se lancer dans des expériences de cette complexité, on observera que si l’on a un phosphène consécutif à un éclairage, il est assez facile de provoquer un phosphène chez une personne proche de vous qui n’a pas fixé l’éclairage. De plus, ayant eu l’attention attirée sur la très grande transmissibilité télépathique des phosphènes, on remarquera dans la vie courante des cas spontanés qui, d’habitude, passent inaperçus." Extrait de Phosphénisme, nouvelle explication de l’origine des religions. La télépathie phosphénique ou télépathie initiatique se définit différemment de l’idée habituelle que l’on se fait de la télépathie. Les recherches du Dr LEFEBURE ont prouvé que si l’on développe en soi la pensée rythmée, il est aisé de la transmettre à autrui. Par télépathie phosphénique on veut donc dire : "transmission de la pensée rythmée". La pensée rythmée induite chez autrui va provoquer un mouvement de la pensée qui ne correspondra pas nécessairement au mouvement émis. La perception de ce mouvement peut s’effectuer de diverses manières : cela peut être par des images (par exemple, image d’une descente de ski, d’une montée en ballon, vision d’un balancier de pendule, etc.) ou bien par des sensations cénesthésiques (impression d’être sur un bateau, etc.) ou encore par ces deux formes de perception simultanées. EXPÉRIENCE DE TÉLÉPATHIE PHOSPHÉNIQUE Pour cette expérience, nous définirons un sujet émetteur et un sujet récepteur. Ils peuvent se placer l’un derrière l’autre (l’émetteur se plaçant derrière), ou face à face. L’émetteur fait un phosphène, le projette sur le récepteur et induit une pensée rythmée sous la forme d’un point lumineux en mouvement. Pour commencer, on peut animer le point lumineux d’un mouvement latéral de balancier. Le rythme préférentiel à utiliser est le rythme de deux secondes : une seconde pour l’aller, une seconde pour le retour. On peut utiliser un métronome pour travailler à un rythme bien précis. La personne qui reçoit ferme les yeux et reste attentive aux sensations et aux images qui peuvent apparaître, en particulier celles de nature rythmique. La pensée rythmée induite agit en profondeur et va aider au déblocage de certaines capacités. C’est ce qui explique que des personnages possédant une très haute spiritualité puissent, par ce genre de techniques, déclencher chez d’autres des phénomènes spirituels élevés. C’est là le véritable sens de l’Initiation : déclencher des énergies qui vont permettre de réaliser et d’exprimer les facultés vers lesquelles tend l’individu. Les implications de la télépathie phosphénique sont en fait très profondes, car elle crée une relation qui engage les sentiments. Cette forme de télépathie est beaucoup plus riche que le simple envoi de chiffres et de formes. Ce qui entre en jeu est une compréhension plus complète d’un autre individu à travers les sentiments que l’on reçoit, ce qui dépasse de très loin le langage superficiel par lequel nous nous exprimons et qui, souvent, ne nous permet pas de décrire certaines sensations tant il est limité. Il est possible que la télépathie phosphénique soit la "langue commune perdue" mentionnée dans certaines légendes comme, par exemple, dans la fameuse histoire de la tour de Babel de l’Ancien Testament.

TANTRISME ET PHOSPHÉNISME Seul le tantrisme mental est initiatique, il consiste à transformer l’énergie sexuelle en énergie mentale pour TANTRISME

On trouve deux grandes directions dans le tantrisme : le tantrisme physique et le tantrisme mental. Seul le tantrisme mental est initiatique, il consiste à transformer l’énergie sexuelle en énergie mentale. Différentes techniques traditionnelles permettent d’obtenir ce résultat. Par exemple, les yogis indiens visualisent une déesse (ou Shakti) qui danse en rotation sur l’un de leurs chakras (les femmes peuvent bien sûr utiliser une image masculine). À force de se concentrer ainsi sur les déesses, ils finissent par leur faire l’amour dans l’astral lors d’expériences extatiques nocturnes. Ce principe de transformation de la pensée érotique en énergie peut aussi être retrouvé chez les nonnes en Europe qui, à force de penser à Jésus-Christ, finissent par avoir des expériences sexuelles avec son image dans l’astral. L’exemple le plus connu est celui de Sainte Thérèse d’Avila et ses extases fortement érotiques. Une manière efficace de pratiquer ce genre d’exercice consiste à mélanger la pensée érotique ou fantasme à un phosphène. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-àdire celles qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Ils peuvent être produits par de courtes fixations de sources lumineuses. Exercice de Phosphénisme Imaginez un point lumineux qui tourbillonne entre l’image mentale du fantasme et vous-même. Répétez cet exercice plusieurs jours de suite. Vous ferez l’expérience de l’amour en astral. Le lien entre énergie sexuelle et énergie spirituelle apparaît clairement dans cette remarque pertinente du Dr LEFEBURE : "Un astronaute qui partirait vers le soleil verrait la lumière de ce dernier, d’abord au-dessus de lui, puis après avoir franchi la ligne d’équigravitation entre la terre et le soleil, percevrait sa lumière comme venant au-dessous de lui. De même, au début de l’élévation spirituelle, les forces sexuelles paraissaient être à l’opposé de la lumière spirituelle, mais à partir d’un certain niveau d’élévation, le mystique s’aperçoit que c’est à partir d’elle (mais en sachant les transmuter à l’aide des exercices rythmophosphéniques) qu’il parvient à la plus grande illumination." Extrait de l’ouvrage Du Moulin à Prière à la Dynamo Spirituelle. Le principe d’utilisation des phosphènes pour transformer l’énergie de la lumière en énergie mentale a été découvert par un médecin et chercheur français, le Docteur Francis Lefebure. Grâce aux phosphènes, il a pu mettre au point différents appareils d’activation cérébrale. L’un de ces appareils peut être combiné de manière bénéfique avec la pratique du tantrisme : le Gyrascope. En effet, le tantrisme peut entraîner des dérives sexuelles. La pratique du Gyrascope produit une épuration de la pensée qui pourra permettre d’éviter ce genre de dérives. L’effet du Gyrascope sur la pensée peut être comparé à celui d’une centrifugeuse. Pendant la centrifugation du sang, par exemple, les éléments lourds vont se retrouver poussés en périphérie par la force centrifuge. En réaction, les éléments les plus légers (dans le cas du sang : l’eau pure), vont se concentrer autour de l’axe central de rotation. L’effet sur la pensée est similaire : les pensées les plus lourdes vont être balayées hors de la conscience de l’individu, alors que les pensées les plus subtiles vont se concentrer, produisant une véritable épuration de la pensée, gage de santé mentale.

TEMPLIERS ET PHOSPHÉNISME TEMPLIERS et CATHÉDRALES Des liens entre les pratiques des Templiers et des Cathares et le Phosphénisme apparaissent dans certains documents, certaines traditions ou même dans l’architecture de l’époque. Nous allons en évoquer plusieurs ici. Les Cathares priaient en fixant le soleil parce que, disaient-ils, le Christ l’avait enseigné. Leur refuge, le château de Montségur, était bâti comme un temple solaire, ce que l’on peut encore constater. En effet, au solstice d’été, le 21 juin, le soleil traverse deux fines fentes dans un des murs, pour produire deux rayons de lumière parallèles que les légendes locales nomment "parallèles de Montségur". Ces deux fentes ont l’apparence de meurtrières, mais leur emplacement prouve qu’elles n’ont certainement pas été construites dans ce but. Cette particularité de l’architecture du château de Montségur montre l’importance que les Cathares accordaient au soleil. Mgr Truchemotte, évêque de l’Église gallicane de Bordeaux, a publié une photographie de graffiti du donjon où fut enfermé le chef des templiers, Jacques de Molay.

Graffiti du donjon de Coudray attribué à Jacques de Molay. Il peut être interprété comme un templier qui est en train de contempler un phosphène (Les Cahiers de l’étrange, n°4, p.7). Lors de fouilles faites à Jérusalem, les templiers découvrirent un secret qu’ils conservèrent précieusement et qui a fait couler beaucoup d’encre. Se pourrait-il que ce secret soit d’ordre phosphénique ? Le texte suivant, tiré du site Internet de Jean-Claude Flornoy : http://letarot.com/Maître-Jacques fait le récit des troubles sociaux qui furent la conséquence de l’élimination de l’ordre du Temple. Un exercice énergétique (la marche rythmique) y est aussi décrit, et nous l’analyserons à la lumière des découvertes du Dr LEFEBURE. "Le drame de l’exécution des dignitaires du Temple le 18 mars 1314 eut deux conséquences que le roi Philippe le bel n’avait certainement pas envisagées. Tout d’abord, le Temple était aussi une immense et tentaculaire organisation bancaire et thalassocratique. Son réel trésor était ses comptoirs et ses agents comptables répartis sur l’ensemble du bassin méditerranéen et dans toutes les villes européennes. Ses lettres de change valaient chèques. Sa marine faisait le lien et maintenait l’ordre. La Sérénissime République de Venise reprendra, à son profit bien sûr, le flambeau, et, pour deux siècles, l’orgueil d’un roi fera sombrer la France dans les guerres et la misère. La seconde conséquence catastrophique fut le départ de pratiquement l’ensemble des professionnels formés par le compagnonnage vers des horizons variés : Italie, Portugal, Moyen-Orient… Cet après midi-là, les maîtres de fraternité présents comprirent que les prochains à passer sur les bûchers, ce seraient eux. Alors ils décrétèrent la "Grande Grève des Cathédrales". En l’espace de trois semaines, les chantiers en cours furent abandonnés et la presque totalité des personnels prit les chemins de l’exil. Ces chantiers ne seront repris que beaucoup plus tard, avec de grandes difficultés, par les religieux. Le seul bâtiment construit après 1314 fût la basilique Notre Dame de l’Epine (1405/1527), à côté de Châlonssur-marne, sur des plans datant d’avant. Les plans et l’effet induit par la forme sont corrects, mais la

science des manipulations énergétiques est absente. Construire sacré, c’est construire en tenant compte des forces souterraines issues du plus profond de la terre. Ces forces que depuis les temps les plus anciens on respectait sous le nom de wouïvre. Un site sacré est un lieu, qui, à l’état naturel, est puissamment géopathogène. Souvent, c’est un croisement de cours d’eau souterrains qui le rend dangereux pour le vivant. Il fonctionne sous un principe électrique simple. Lorsque vous avez une charge importante dans le sous-sol, l’équilibre micro-électrique de surface se fera en attirant une force équivalente venue de la magnétosphère. Les forces issues de la terre sont jaillissantes, celles du cosmos sont descendantes. Lorsque vous êtes sur un point géopathogène, vos pieds sont à l’équilibre micro-électrique, mais pas votre tête. Ces forces vous vident littéralement de vos énergies qui sont aspirées et digérées par la terre. Les constructeurs du sacré ont toujours utilisé ces points pour leurs bâtiments. Plus ils étaient dangereux, plus ils les intéressaient car plus la force issue de la terre était importante. Cette force, les maîtres d’œuvre voyants en visualisaient l’aura et construisaient autour, à sa mesure. Celle-ci se décompose en trois couches. La première, la plus près de la terre, est celle qu’ils utilisaient à l’époque mégalithique pour leurs dolmens, la deuxième, médiane, est celle du peuple du roman, et la troisième, la plus grande, celle du gothique. Avec la pierre, en les utilisant comme des micro-piles, ils montaient une cage pour cette aura et faisaient couler à l’extérieur du bâtiment les forces issues du cosmos, libérant ainsi la wouïvre qui remplissait l’intérieur. Les cryptes sont toujours romanes et sont des modernisations des dolmens. Les constructeurs du sacré avaient le sentiment d’installer des "machines". Pour eux, leurs œuvres étaient des "athanors" destinés à transmuter les populations. Les évêques de ces temps étaient les enchanteurs de ces machines et dirigeaient d’immenses transes collectives. À Chartres était pratiquée au solstice d’été la transe de la chenille. À l’aube les portes étaient ouvertes, et, un par un, à la queue le leu, la population entrait, rythmant tous ensemble des pieds le balancement de la chenille. Boum à gauche, boum à droite, de leurs pas lourds, ils avançaient lentement vers le labyrinthe, et, après en être sortis, ils continuaient le balancement et allaient tranquillement s’entasser sous les voûtes. Toute la journée, boum, boum, le balancement continuait, s’amplifiant sans cesse, et, le soir venu on fermait les portes pour que la cathédrale vibre au maximum. Au signal de l’évêque, tout à coup ces milliers de personnes s’arrêtaient et en une fraction de seconde, magique d’un silence hallucinant, toute cette population entrait en transe et fusionnait avec le divin. C’est tout ça que Philippe le Bel assassina sur le bûcher des templiers. Il ouvrait toute grande la porte à la dictature des religieux, le temps noir de l’Inquisition commençait. L’immanence platonicienne laissait la place à la transcendance aristotélicienne. Saint Augustin était vaincu par Saint Thomas d’Aquin. L’être ne pouvait plus fusionner avec le divin sur ses propres forces, il lui fallait la "grâce" divine, que bien évidemment, seuls les prêtres et leurs rituels pouvaient induire. Les Templiers avaient protégé les fraternités de constructeurs, quelle que fût leur obédience, des religieux et des seigneurs. Leur disparition les laissait seuls face à leurs impitoyables ennemis. Le sacré désertait l’occident atlantique chrétien. Des professionnels de cette qualité sont rares. Partout où ils allèrent, ils furent bien accueillis. Venise était la richissime puissance dominante en Méditerranée, ils y travaillèrent. En Italie du Nord où les comptables du Temple furent à l’origine des grandes familles des banquiers lombards, ils firent la Renaissance mais en s’y intégrant, ils perdirent leur particularisme et se sécularisèrent. Dans les royaumes d’outre-mer, c’est-à-dire au Moyen-Orient, en Cilicie en particulier, ils réussirent à conserver leur âme et à maintenir leur culture ancestrale en l’état. La science du "pèlerinage de l’âme", qui était l’ossature de leur spiritualité depuis les temps immémoriaux y survécut et ils réussirent à nous la transmettre grâce au tarot." On voit que l’exercice décrit sous le nom de "transe de la chenille" consiste à marquer un balancement en frappant du pied alternativement à droite et à gauche. Les recherches en physiologie cérébrale du Dr LEFEBURE vont nous permettre d’éclairer cette pratique insolite. Tout d’abord, toute marche ou danse alternative a pour effet de créer des synchronisations entre les hémisphères cérébraux par

l’utilisation alternée de groupes de muscles opposés. Cette pratique est à rapprocher de l’exercice de balancement latéral enseigné par le Dr LEFEBURE. Ensuite, le fait de frapper fortement sur le sol avec le pied stimule ce que le Dr LEFEBURE appelle l’ostéophène ou phène des propriétés élastiques du squelette. La danse répétitive stimule aussi le myophène ou phène lié à l’activité musculaire. Il y a de fortes chances pour que le soir, à l’endormissement, les participants aient ressenti ce myophène comme le souvenir des sensations musculaires liées à la danse. Cette "transe de la chenille" est un exercice physiologique destiné à produire des effets bien précis, même s’il fait partie d’une tradition empirique qui ne cherche pas à expliquer ce processus de manière scientifique. Mais il est possible d’améliorer la pratique de cet exercice, à la lumière des découvertes du Dr LEFEBURE, et de pratiquer ce genre de marche rythmée en forêt, par exemple. Exercice de marche rythmée : - Réglez le Mantratron sur le rythme d’une seconde ou d’un sixième de seconde. Si vous ne possédez pas le Mantratron, vous pouvez télécharger gratuitement sur le site du Phosphénisme des fichiers audio au format Mp3. Ces fichiers sont la réalisation de Phosphénistes et mis à disposition dans "MON ESPACE". - Faites un phosphène (ATTENTION ! : si vous travaillez avec le soleil, les fixations ne doivent en aucun cas dépasser une à deux secondes et doivent absolument se faire à travers un morceau de tissu, comme un mouchoir, sans lunettes ou verres de contact, sous peine de brûlures graves de la rétine). - Marchez en suivant le rythme du Mantratron : comptez un pas par seconde. De même, si vous utilisez le rythme d’un sixième de seconde : vous compterez 1,2,3,4,5,6, 1,2,3,4,5,6, en posant le pied sur chaque 1. (droite, 2,3,4,5,6, gauche, 2,3,4,5,6, etc.) - Refaites un phosphène chaque fois que c’est nécessaire (environ toutes les quinze minutes, si vous travaillez avec le soleil). La nuit, vous aurez peut-être la chance de vivre une expérience fantastique d’éveil dans le sommeil.

THÉORIE DES CORDES ET PHOSPHÉNISME Si vous pratiquez le Phosphénisme, vous ne pouvez qu’être fasciné pa la théorie des cordes. LA THÉORIE DES CORDES Pour se familiariser avec cette théorie si révolutionnaire, rien ne vaut L’Univers élégant, le documentaire scientifique réalisé en 2003 par l’Américain David Hickman. Celui-ci comprend trois épisodes qui ont été diffusés la même année sur Arte. Le premier s’intitule Le rêve d’Einstein. On y découvre l’inventeur de la Relativité générale, en quête d’une théorie unique qui inclurait toutes les lois de l’univers. Persuadé qu’il allait trouver quelque chose d’essentiel, il a consacré toute sa vie à la quête de ce Graal scientifique, gardant jusqu’à la fin un carnet sur lequel inscrire les équations qui confirmeraient la théorie du tout. Pendant ce temps, la mécanique quantique se développait sans qu’Einstein ne s’y intéressât. Or, ces deux théories, celle de

l’infiniment grand et celle de l’infiniment petit s’avéraient parfaitement incompatibles. Ce premier épisode nous montre que si l’inventeur de la relativité s’est retrouvé seul dans sa quête, il a légué son rêve, celui de trouver une théorie du tout. Le deuxième épisode intitulé La théorie des cordes s’inscrit dans cette démarche. L’idée qui la soustend, c’est que l’univers entier est constitué d’un même ingrédient, des cordes minuscules qui vibrent d’une multitude de façons différentes, faisant de l’univers une formidable symphonie cosmique. Cette théorie réconcilie les deux théories précédentes, celle du microcosme et celle du macrocosme. Quant au troisième épisode, Bienvenue dans la 11e dimension, il nous invite à changer radicalement notre conception de l’espace. L’humour de Brian Greene, ses talents de présentateur nous entraînent dans une expérience des plus excitantes. Les animations les plus audacieuses soutiennent notre attention alors que les concepts étudiés s’éloignent irrémédiablement de notre monde quotidien. Voilà notre univers devenu une tranche de pain ! Les autres tranches sont des univers parallèles. Et bien sûr, il existe des centaines de pains comme celui-là. De quoi donner le vertige ! Surtout lorsque Brian Greene évoque les passerelles qui existent entre ces univers. Et si le Big Bang ne marquait pas le début de l’Univers ? Formidable épopée de la science, l’histoire de la découverte de la théorie des cordes depuis ses débuts jusqu’à l’unification de ses cinq versions différentes par Edward Witten ne peut manquer de vous fasciner, surtout si vous pratiquez le Phosphénisme. Mais reprenons les présupposés de cette théorie située aux confins de la physique. L’univers est composé de "minuscules brins d’énergie en oscillations semblables à des cordes". Si l’on grossissait l’atome aux dimensions de notre système solaire, ces cordes auraient la taille d’un arbre. De même que les cordes d’un violoncelle peuvent vibrer à des fréquences différentes et donner ainsi des notes différentes, ce sont les différents modes de vibration des cordes qui donnent aux particules leurs caractéristiques particulières, à savoir leur masse et leur charge. Toute l’élégance de la théorie se trouve là. Mais c’est aussi son talon d’Achille. En effet, peut-on encore parler de théorie alors qu’il est impossible de l’infirmer ? Aucune expérience, aucune observation n’est en mesure de le faire. Les cordes ne sont pas observables. La "théorie" des cordes relève-t-elle de la physique ou de la philosophie ? Pour montrer en quoi cette "théorie" va dans le sens du Phosphénisme, évoquons brièvement celui-ci. En 1959, Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, eut l’idée de contrôler l’efficacité d’exercices initiatiques qui lui avaient été enseignés, au moyen des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par la lumière stimulant la rétine. C’est ainsi qu’il découvrit l’importance du rythme de deux secondes. En effet, lorsqu’on effectue de légers balancements de la tête, c’est ce rythme qui entraîne le phosphène, alors que pour un rythme plus rapide ou plus lent, celui-ci reste fixe. Fort de cette première découverte, il étudia ce qui se passe avec deux phosphènes et il mit au point le cervoscope pour lequel il fut primé. Ce dernier lui permit de faire des observations nouvelles sur les rythmes cérébraux. Trois ans plus tard, il eut l’idée de voir ce qui se passerait si l’on pensait à un sujet précis en présence d’un phosphène. Il découvrit ainsi les bases de ce qui allait devenir sa méthode : le Mixage Phosphénique. Phosphène et pensée agissaient en synergie permettant le développement de la mémoire, de l’intelligence et de la créativité. Phosphène, rythme et pensée, voilà les ingrédients fondamentaux de ce qu’il appelle un "yoga scientifiquement amélioré". L’idée que l’univers soit constitué de minuscules cordes vibrantes est particulièrement séduisante pour

un Phosphéniste pour qui le rythme est un élément primordial. Et le fait que ces infimes "ingrédients" qui composent l’univers puissent entrer en résonance les uns avec les autres pour jouer une symphonie cosmique le séduit tout particulièrement lui qui cherche à rentrer en résonance avec lui-même et avec ce qui l’entoure. Le Dr LEFEBURE et ceux qui l’ont suivi ont développé une relation très privilégiée avec le cosmos. Le Dr LEFEBURE avait en effet pour habitude de méditer en direction de la constellation du Sagittaire pour se mettre en relation avec des esprits, des guides, des électrons d’un niveau très élevé. Certains Phosphénistes confirmés sont des voyageurs infatigables qui sillonnent le cosmos (l’univers est en nous…). "(…) une nuit, je me retrouve dans un paysage que je connais bien, car c’est un lieu où j’ai passé quelques mois de mon enfance et toutes mes vacances : en Bretagne, dans la ferme de mon cousin. Là, au milieu d’un champ se trouve un arbre imposant. Je m’avance vers lui et, doucement, je pénètre à l’intérieur, comme si je voulais faire corps avec lui et avec la nature. Puis, je me sens propulsé à l’extérieur, et je me retrouve dans le ciel. Je m’élève. La terre s’éloigne sous moi et devient de plus en plus petite. Au-dessus de moi, je perçois l’immensité du cosmos. Soudain, c’est la chute libre, à une vitesse vertigineuse. Je viens de passer l’équivalent spirituel de la ligne d’équigravitation, c’est-à-dire la ligne où la gravitation est égale entre la Terre et le Soleil. Je viens d’entrer dans le "haut astral". Je continue à voyager, pour me retrouver dans le plan cosmique. Là, c’est un spectacle grandiose qui s’offre à moi. Des myriades d’étoiles scintillent au loin (…) je contemple cet univers cosmique." Extrait de : Préparation au dédoublement astral ou L’exploration du monde subjectif, Daniel Stiennon.

VOYANCE ET PHOSPHÉNISME VOYANCE La voyance est la capacité de percevoir des informations par clairaudience ou par clairvoyance, c’està-dire par des perceptions visuelles ou sonores subjectives. On parle alors de "flash" de voyance. Ce sont généralement des images mentales très brèves dont l’interprétation est évidente plutôt que symbolique. Il faut séparer voyance et arts divinatoires. Ces derniers consistent en une interprétation intellectuelle de signes obtenus par des supports variés (cartes, thème astral, etc.). Depuis qu’il existe, l’être humain a cherché à connaître l’avenir, à déterminer le moment propice pour entreprendre une action, etc. La voyance s’est exercée dans tous les domaines de l’activité humaine. Parfois, la voyance a été institutionnalisée. C’était le cas dans de nombreuses civilisations de l’Antiquité, par exemple à Delphes, dans la Grèce antique, où le peuple venait consulter l’Oracle et ses prêtresses, les Pythies, qui obtenaient des visions en fixant un feu. Les voyants utilisent généralement un support pour produire des visions : boule de cristal, feu, torches, etc. Ces supports ont la particularité d’être tous en relation avec la lumière. Là encore, la voyance diffère des arts divinatoires par la nature des supports utilisés. Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français, a fait de nombreuses découvertes en physiologie cérébrale. Celles-ci expliquent les mécanismes de la voyance. Ses recherches sont basées sur l’utilisation systématique des phosphènes. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées par la lumière stimulant la

rétine. On obtient les phosphènes par de courtes fixations de sources lumineuses. Le Docteur LEFEBURE a défini un certain nombre de paramètres récurrents qui entrent en jeu dans les phénomènes de voyance. La production de phosphènes à partir de sources lumineuses est systématique. Dans ce but, les voyants utilisent des supports variés. En plaçant une chandelle près d’une boule de cristal, par exemple, ils créent un environnement lumineux propice à la voyance. L’utilisation d’un feu, de la lune ou des reflets du soleil sur l’eau produit le même genre d’effets. La lumière polarisée, c’est-à-dire réfléchie par une surface, est particulièrement porteuse, comme le Dr LEFEBURE l’a prouvé. La lumière de la lune, les reflets du soleil sur l’eau ou la réflexion d’une chandelle sur une boule de cristal entrent dans cette catégorie. Dans Phosphénisme : l’explication de l’origine des religions, le Docteur LEFEBURE analyse les circonstances dans lesquelles des voyants ont développé leur don. Pentier, le pêcheur de Berck "C’était un homme que la population de Berck (Pas-de-Calais, France) appelait “le père Pentier”. Sa voyance était connue assez loin à la ronde et nous avons pu vérifier que cette réputation était méritée. Il parlait peu, mais tout ce qu’il annonçait se réalisait. C’était un pêcheur à la retraite. Conformément à une coutume de l’époque, il avait toujours prié en travaillant et il attribuait sa voyance à ce qu’il invoquait alors Saint-Côme et Saint-Damien, saints qu’il pensait particulièrement puissants parce qu’issus du christianisme primitif. Mais, à notre avis, et comme dans d’autres cas que nous avons eu l’occasion d’étudier, tout voyant qu’il fut, il se trompait sur la cause de sa voyance. En effet, les deux syllabes “Côm” et “Dam” martelaient bien sa litanie : il cultivait par elles la pensée rythmée. Et de plus, il nous avait dit qu’au début, il n’était voyant que sur l’eau. C’est bien longtemps après que nous avons compris pourquoi : il mélangeait sa litanie à ces deux saints avec les phosphènes par reflets du soleil sur l’eau, et c’est seulement après une longue maturation de son cerveau par cet exercice que sa clairvoyance pouvait persister en l’absence des phosphènes. Citons aussi le cas de Mme Spique, qui a été sujette depuis l’âge de six ans à de véritables accès de voyance ; alors que, par exemple, elle parle de tout autre chose, elle voit une boule blanche qui se met à tourbillonner, tout en devenant transparente. À l’intérieur, apparaissent des visions qu’elle décrit. Ainsi, une fois, elle nous a donné de multiples détails sur une personne qui s’avéra être notre père, décédé depuis longtemps et dont nous ne lui avions jamais parlé. Les précisions étaient saisissantes, car c’est l’essentiel des relations que nous avons eues avec lui qu’elle décrivait. Enfant, elle effrayait son entourage en annonçant des décès ou des accidents qui se produisaient peu après." Elle nous a raconté qu’elle vivait alors à Alger et qu’entre trois et six ans, elle avait un tel degré de rachitisme des membres inférieurs qu’elle en était impotente, ne pouvant absolument pas marcher. Durant cette période, pour la fortifier, on l’amenait sur la plage avec une poupée, et comme elle en avait vite assez de cette distraction, elle jouait pendant des heures à regarder le reflet du soleil sur l’eau. Il est à remarquer que cette habitude semble avoir non seulement développé sa voyance, mais également amélioré son caractère car elle est restée d’une grande générosité. Le poète Minou Drouet

"Les poésies de l’enfant prodige Minou Drouet étonnèrent le monde alors qu’elle n’avait qu’une douzaine d’années. Elle fut un temps si célèbre que, parfois, lorsqu’elle descendait dans une ville de province, la foule s’attroupait comme pour un chef d’état. Tous ses biographes sont d’accord pour dire que tant qu’elle était dans son orphelinat, elle paraissait plutôt légèrement retardée. Sa mère adoptive l’emmena dans une maison qui était au bord de l’océan, et au lieu de l’envoyer à l’école, la laissa libre de faire ce qu’elle voulait. Nous avons appris, par sa mère, qu’elle avait l’habitude d’y regarder le reflet du soleil sur l’eau pendant des heures, tous les jours, en même temps qu’elle balançait doucement la tête de droite à gauche. Après plusieurs années de ce jeu solitaire, on s’aperçut qu’elle était devenue géniale. Ce qui s’est passé ici nous paraît évident. En fixant le reflet du soleil sur l’eau, elle a mélangé ses rêveries d’enfant avec les phosphènes dus à l’agitation de ce reflet. Minou a été guidée par son instinct vers le phosphène dû à la réflexion du soleil sur l’onde mouvante. À son tour, la puissance rythmique, toujours latente dans le phosphène, mais qui n’attend qu’une occasion pour se manifester, a réveillé un autre instinct susceptible également de faire jaillir une intelligence bien plus vive : l’effet stimulant des balancements de tête sur les facultés supérieures du cerveau. Le balancement sur un rythme pendulaire de deux secondes est un rythme naturel des phosphènes. Le Phosphénisme, par le miroir aquatique, l’a entraînée dans ce rythme, du fait que le mouvement pendulaire et celui de la vague sont de même nature, c’est-à-dire sinusoïdaux. Les expériences d’audition d’un son alternativement par l’oreille droite et la gauche, grâce à un appareil nommé “Alternophone”, ont montré que ces excitations alternatives sont très favorables au fonctionnement du cerveau. Elles produisent une attention plus forte, aiguisent la sensibilité artistique, mais font aussi jaillir la pensée sous une forme polarisée, qui favorise la versification. Comme le Mixage Phosphénique, cette audition alternative augmente simultanément la qualité et la quantité de l’idéation. L’action du Mixage et celle de l’audition alternative appartiennent donc à la même catégorie de phénomènes, et c’est pourquoi nous avons isolé dans le cerveau ce que nous appelons sa “fonction rythmo-phosphénique”. Mais Minou Drouet n’était pas seulement, à cet âge, un poète génial. Sa mère nous a fait savoir que parfois, elle prévoyait avec exactitude une visite ou un décès, et donc qu’elle possédait un don voyance à cette époque. Voici donc un autre cas d’enfant qui a développé cette faculté en utilisant d’instinct le Mixage Phosphénique." Exercice : contemplation des reflets du soleil sur l’eau Trouvez une étendue d’eau, un bassin peut suffire. Placez-vous de façon à voir le reflet du soleil sur l’eau. Mettez une casquette à visière pour éviter les rayons directs du soleil. Fixez les reflets. Vous verrez apparaître des formes très variables : flèches, triangles, croix, myriades de serpent de feu… Ce sont vos rythmes cérébraux qui sont activés par la lumière et les rythmes des vaguelettes. Au bout de trois minutes environ, fermez les yeux et observez les couleurs. Après un certain entraînement, vous aurez peut-être des visions de paysages ou de personnages.

YOGA ET PHOSPHÉNISME

yoga : le mélange de la pensée avec un phène est l’exercice de base du Phosphénisme, constitue le véritable sens du Pratyahara ou retournement de l’activité sensorielle vers l’intérieur. Il existe aussi un phène de la respiration, ou pneumophène, que l’on stimule en maintenant une légère soif d’air YOGA Du sanskrit yuj (union) qui a donné en français le mot "joug", le yoga est apparu il y a au moins 5 000 ans dans le nord-ouest de l’Inde, comme en témoignent des pièces de monnaie antiques représentant un yogi assis en lotus. Les Yoga Sutras constituent le manuel de référence du yoga, écrits entre le IIe et le IIIe siècle av JC par Patanjali. Les Yoga Sutras précisent les huit préceptes qui régissent la pratique du yoga : - Yama (code moral envers autrui) - Niyama (code moral envers soi-même) - Asana (posture) - Pranayama (contrôle de la respiration et donc du prana ou énergie vitale) - Pratyahara (retournement de l’activité sensorielle vers l’intérieur) - Dharana (concentration de l’attention sur un objet) - Dhyana (méditation, contemplation de la vraie nature de la réalité) - Samadhi (libération, état hyper conscient d’illumination) Le yoga ancien de Patanjali (aussi appelé Raja Yoga) est en opposition avec le yoga plus moderne de Swatmarama (ou Hatha Yoga) datant du XVe siècle de notre ère. Leur opposition est principalement marquée par le fait que le Hatha Yoga se concentre sur la purification du corps, celle-ci conduisant à la purification de l’âme. Dans le cas du Raja Yoga, le processus est inversé : c’est le travail mental qui produit l’énergie qui engendre les postures. On peut donc dire que le Raja Yoga est un yoga mental, alors que le Hatha Yoga est un yoga physique. Nous nous intéresserons donc ici plus particulièrement au Raja Yoga, qui est la forme mentale du yoga. Nous étudierons cette forme de yoga à la lumière des découvertes en physiologie cérébrale du Docteur Francis LEFEBURE, un médecin et chercheur français qui, grâce à l’utilisation systématique des phosphènes, a mis au point un protocole d’exploration du cerveau : la cervoscopie. Les phosphènes sont toutes les sensations lumineuses subjectives, c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement produites par la lumière stimulant la rétine. Ils peuvent être provoqués par de courtes fixations de sources lumineuses. La cervoscopie a permis au Dr LEFEBURE de mesurer précisément l’impact sur le cerveau des exercices de yoga et d’établir ainsi des règles de physiologie cérébrale appliquée à l’initiation, créant un yoga scientifiquement amélioré : le Phosphénisme. Le Dr LEFEBURE a pu prouver que le phosphène est un retournement vers l’intérieur du sens de la vue, de même que l’acouphène est un retournement vers l’intérieur du sens de l’audition. En fait, à chaque sens physique correspond un sens intérieur, le tout formant un second système sensoriel : le système phénique. Le mélange de la pensée avec un phène est l’exercice de base du Phosphénisme et, à notre avis, constitue le véritable sens du Pratyahara ou retournement de l’activité sensorielle vers l’intérieur. Il existe aussi un phène de la respiration, ou pneumophène, que l’on stimule en maintenant une "légère soif d’air". Exercices de respiration rythmée La première grande innovation du Dr LEFEBURE, au niveau des exercices de respiration ou Pranayama, est l’utilisation d’un rythme précis (donné par un métronome ou une musique). Exercice : Respiration de type carré Réglez votre métronome sur 60, c’est-à-dire une pulsation par seconde. Faites un phosphène avec la lampe phosphénique.

Inspiration sur 8 secondes. Rétention poumons pleins pendant 8 secondes. Expiration sur 8 secondes. Rétention poumons vides pendant 8 secondes. Continuez le cycle ainsi jusqu’à l’extinction du phosphène (trois minutes environ). Refaites un phosphène et reprenez le cycle au début. Vous pouvez visualiser un point lumineux qui tourne dans vos poumons pendant les phases de rétention. Ce chiffre de 8 secondes n’est donné qu’à titre indicatif, d’autres valeurs pouvant être utilisées. L’important est la régularité précise des phases. Sa seconde grande innovation est l’invention de la respiration circulaire ou cyclogène. Similaire à la respiration carrée, elle s’en distingue par la disparition des phases de rétention avec un débit variable lors de l’inspiration et de l’expiration. C’est une sorte de respiration carrée dont les angles auraient été arrondis. Exercice : Respiration circulaire Réglez votre métronome sur 60, c’est-à-dire une pulsation par seconde. Si vous ne possédez pas de métronome, vous pouvez télécharger gratuitement sur le site du Phosphénisme dans "MON ESPACE", un fichier Mp3. Ce fichier réalisé par un pratiquant de Phosphénisme vous donnera le rythme exact. Faites un phosphène. Inspirez pendant 4 secondes en commençant doucement puis en augmentant progressivement le débit. Continuez à inspirer 4 secondes, mais en réduisant progressivement le débit jusqu’au point où vous n’inspirez quasiment plus. Expirez 4 secondes en commençant doucement puis en augmentant progressivement le débit. Continuez à expirer 4 secondes, mais en réduisant progressivement le débit jusqu’au point où vous n’expirez quasiment plus. Durant la respiration, visualisez un point lumineux qui tourne autour de vous ou en vous, et qui suit les phases de votre respiration. Continuez le cycle ainsi jusqu’à l’extinction du phosphène (trois minutes environ). Refaites un phosphène et reprenez le cycle au début. Le chiffre de 4 secondes n’est donné qu’à titre indicatif.

Index des machines phosphéniques

Vous trouverez dans cette partie l'index représentant l'ensemble de tous les produits, machines phosphéniques, accessoires, programmes et logiciels présentés sur ce site avec pour chacun d'eux une mini-fiche comprenant les éléments suivants :

        

une photo ou schéma du produit concerné le nom de l'appareil ou du programme le nom de la personne responsable de sa conception et de sa réalisation le circuit de commercialisation la catégorie du produit : matériel ou logiciel l'utilisation principale quelques observations un ordre de grandeur du prix d'achat du produit ou de sa réalisation pour les produits à fabriquer soi-même un lien vers la page du site qui fait référence à ce produit

En cliquant à gauche dans la partie index vous accéderez directement à la fiche du produit concerné et en cliquant sur le sigle en dessous de la fiche du produit vous accéderez directement à la page du site qui fait référence à ce produit.

Bonne navigation au milieu des machines phosphéniques, de leurs accessoires et nombreux

dérivés....

Alternophone

L'Alternophone

       

Nom de l'appareil : Alternophone Conception et réalisation : Editions PHOSPHENISME Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : pensée rythmée Observations : version économique sur CD synchrophonie Prix : < 800€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Audacity

Le logiciel Audacity

       

Nom du produit : Audacity Conception et réalisation : équipe internationale de bénévoles Commercialisation : http://audacity/ Catégorie : logiciel Utilisation : génération de sons de stimulation vibratoire Observations : prise en main du logiciel assez aisée Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Balle de ping-pong

Balles de ping-pong

       

Nom de l'appareil : Balle de ping-pong Conception et réalisation : XXX Commercialisation : Magasins d'articles de sport Catégorie : matériel Utilisation : phosphène pulsant Observations : plusieurs couleurs possibles, à découper en deux avec un cutter Prix : < 10€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Bass-pump

Bass-pump

       

Nom de l'appareil : Bass-pump Conception et réalisation : XXX Commercialisation : Conrad Electronique Catégorie : matériel Utilisation : stimulation vibratoire Observations : à brancher sur un ampli Prix : < 40€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Bio-circuit

Le bio-circuit

       

Nom de l'appareil : Bio-circuit Conception et réalisation : Leon Eeman Commercialisation : sites spécialisés sur internet Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : réalisable facilement par un bricoleur Prix : à fabriquer soi-même estimation < 25€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Cervoscope

Le cervoscope

       

Nom de l'appareil : Cervoscope Conception et réalisation : Francis Lefebure Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène double Observations : facilement réalisable par un bricoleur Prix : à fabriquer soi-même estimation < 50€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Chi-Machine

La Chi-Machine

       

Nom de l'appareil : Chi-machine Conception et réalisation : Dr Inoue Commercialisation : boutiques spécialisées sur internet Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : très bon appareil pour activer la circulation d'énergie dans le corps Prix : de 100€ à 500€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope

Le Gyrascope

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant Observations : la voie royale pour l'éveil de la koundalini Prix : < 1 000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope roue de vélo

Le Gyrascope roue de vélo

       

Nom de l'appareil : Gyrascope roue de vélo Conception et réalisation : Dr Lefebure Commercialisation : non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant Observations : réalisation simple et peu onéreuse Prix : à fabriquer soi-même estimation < 25 € Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope géant

Le Gyrascope géant

       

Nom de l'appareil : Gyrascope géant Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant Observations : réalisable par un bricoleur averti Prix : à fabriquer soi-même estimation < 300€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Meccano

Le Gyrascope Meccano

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Meccano Conception et réalisation : Yannick Commercialisation : non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant Observations : trés facile à réaliser Prix : à fabriquer soi-même estimation < 40€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope miniature

Le Gyrascope miniature

       

Nom de l'appareil : Gyrascope miniature Conception et réalisation : Gerlain Côté Commercialisation : non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant Observations : trés facile à réaliser Prix : à fabriquer soi-même estimation < 50€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Quartz

Le Gyrascope à Quartz

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Quartz Conception et réalisation : Carlito Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant, stimulation énergétique Observations : réalisable par un bricoleur averti Prix : à fabriquer soi-même estimation < 250€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtuel

Le Gyrascope Virtuel

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtuel Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : non commercialisé Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : produit expérimental, ne sera jamais commercialisé Prix : non commercialisé Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtual Pro

Le Gyrascope Virtual Pro

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtual Pro Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : le must des gyrascopes virtuels Prix : < 250€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtuel 1 Lux

Le Gyrascope Virtuel 1 Lux

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtuel 1 Lux Conception et réalisation : Lux Kiwalker Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : à télécharger Rubrique Mon espace Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtuel 1 phpa

Mono-gyrascope de couleur de phpa

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtuel 1 phpa Conception et réalisation : phpa Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : à télécharger Rubrique Mon espace Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtuel 2 phpa

Le bi-gyrascope de phpa

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtuel 2 phpa Conception et réalisation : phpa Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : à télécharger Rubrique Mon espace Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtuel 2 Lux

Bi-gyrascope à hélice

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtuel 2 Lux Conception et réalisation : Lux Kiwalker Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : à télécharger Rubrique Mon espace Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyrascope Virtuel 3 Lux

Mono-gyrascope à spirale

       

Nom de l'appareil : Gyrascope Virtuel 3 Lux Conception et réalisation : Lux Kiwalker Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : phosphène tournant Observations : à télécharger Rubrique Mon espace Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Gyropulsar

Le Gyropulsar

 

Nom de l'appareil : Gyropulsar Conception et réalisation : Dr Lefebure

     

Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : phosphène pulsant Observations : à utiliser éventuellement avec des balles de ping-pong Prix : < 250€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

I.E.T. Airmed

L'I.E.T. Airmed

       

Nom de l'appareil : I.E.T. Airmed Conception et réalisation : Raymond Montercy et Jacques Bonvin Commercialisation : http://www.mosaique.tm.fr/ Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : matériel en phase d'évaluation Prix : < 350€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Ioniseur

L'ioniseur branché sur le PC

       

Nom de l'appareil : Ioniseur Conception et réalisation : XXX Commercialisation : boutiques spécialisées sur internet Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : peut être remplacé par une lampe à sel Prix : < 20€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Lampe à sel

Lampe à sel

       

Nom de l'appareil : Lampe à sel Conception et réalisation : XXX Commercialisation : boutiques spécialisées sur internet Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : peut être remplacé par un ioniseur Prix : < 50€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Lampe phosphénique

La lampe phosphénique

       

Nom de l'appareil : Lampe phosphénique Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : phosphène Observations : indispensable, élément de base du phosphénisme Prix : < 300€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Lunettes multimédia

Les lunettes multimédia

       

Nom de l'appareil : Lunette multimédia Conception et réalisation : XXX Commercialisation : Rimax Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant Observations : parfois de bonnes occasions sur ebay Prix : < 300€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Mantratron

Le Mantratron

       

Nom de l'appareil : Mantratron Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : pensée rythmée Observations : version électronique du métronome Prix : < 250€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Mixcraft

Le logiciel Mixcraft

       

Nom de l'appareil : Mixcraft Conception et réalisation : Acoustica Commercialisation : http://www.acoustica.com/mixcraft/index.html Catégorie : logiciel Utilisation : stimulation sonore Observations : prise en main facile Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Musique Multidimensionnelle

La Musique Multidimensionnelle

       

Nom de l'appareil : Musque Multidimensionnelle Conception et réalisation : Jacotte Chaullet Commercialisation : http://www.multidimensionalmusic.com/francais/index2.html Catégorie : logiciel Utilisation : stimulation sonore Observations : de nombreux CD disponibles Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Phosphénic Machine

La Phosphénic Machine

    

Nom de l'appareil : Phosphénic Machine Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant, gyrophène, pensée rythmée, stimulation énergétique et vibratoire, ondes alpha béta téta, stimulation sonore rotative



Observations : l'application

 

Prix : à fabriquer soi-même estimation < 5000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

la plus complète fonctionnant à ce jour et développée à partir des différents travaux du Dr Lefebure, réalisation très longue et très complexe à réserver aux bricoleurs très expérimentés et très motivés

Phosphénic Machine Project

Le projet de future Phosphénic Machine

       

Nom de l'appareil : Phosphénic Machine Project Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : projet d'appareil expérimental donc pas de commercialisation pour l'instant Catégorie : matériel Utilisation : phosphène tournant, gyrophène, pensée rythmée, stimulation énergétique et vibratoire, ondes alpha béta téta, stimulation sonore rotative Observations : projet

de future évolution pour la Phosphénic Machine

Prix : à fabriquer soi-même estimation < 35 000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Plaque vibrante

La plaque vibrante

       

Nom de l'appareil : Plaque vibrante Conception et réalisation : divers fabricants Commercialisation : http://www.plaque-vibrante-fitness.com/ Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : parfois des affaires sur ebay Prix : de 200 à 2500€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Pocket Lamp

La Pocket Lamp

       

Nom de l'appareil : Pocket Lamp Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : phosphène Observations : très pratique pour les déplacements Prix : < 35€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Pyramide

La pyramide de lumière

       

Nom de l'appareil : Pyramide de lumière Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : magasins de bricolage pour l'ampoule Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : réalisation très facile Prix : à fabriquer soi-même estimation < 25€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Sceau de Salomon

Le Sceau de Salomon

       

Nom de l'appareil : Sceau de Salomon Conception et réalisation : Roi Salomon Commercialisation : librairies spécialisées, internet Catégorie : matériel Utilisation : stimulation énergétique Observations : la branche verte doit être orientée au Nord Prix : < 5€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Siège tournant

Le Siège tournant

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Nom de l'appareil : Siège tournant Conception et réalisation : Daniel Stiennon Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : matériel Utilisation : gyrophène Observations : uniquement sur commande, délai de plusieurs semaines à prévoir Prix : < 3 000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Siège vibrant

Siège tournant et vibrant

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Nom de l'appareil : Siège tournant et vibrant Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : gyrophène, stimulation vibratoire Observations : à réserver aux bricoleurs avertis Prix : à fabriquer soi-même estimation < 1000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Son basse fréquence

Son basse fréquence

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Nom de l'appareil : Son basse fréquence Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : XXX Catégorie : logiciel et matériel Utilisation : stimulation sonore et vibratoire Observations : à réserver aux bricoleurs avertis Prix : à fabriquer soi-même estimation < 500€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Son tournant

Le générateur de son tournant

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Nom de l'appareil : Son tournant Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel

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Utilisation : stimulation sonore rotative Observations : à réserver aux bricoleurs très avertis Prix : à fabriquer soi-même estimation < 1000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Son 1/6éme alterné

Son 1/6ème alterné

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Nom de l'appareil : Son 1/6ème alterné Conception et réalisation : Editions Phosphénisme Commercialisation : Editions Phosphénisme Catégorie : logiciel Utilisation : stimulation sonore Observations : en téléchargement gratuit sur le site du Phosphénisme Rubrique Mon espace Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Stimulateur cérébral

Le stimulateur cérébral

       

Nom de l'appareil : Stimulateur cérébral Conception et réalisation : MindSpa Commercialisation : MindSpa Catégorie : matériel Utilisation : stimulation sonore et visuelle Observations : à utiliser avec l'alternophone et le mantratron Prix : < 300€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Subwoofer

Le subwoofer

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Nom de l'appareil : Subwoofer Conception et réalisation : XXX Commercialisation : magasins de sonorisation Catégorie : matériel Utilisation : stimulation sonore et vibratoire Observations : attention aux voisins à cause des vibrations importantes Prix : < 250€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Synchroscope

Le synchroscope

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Nom de l'appareil : Synchroscope Conception et réalisation : Francis Lefebure Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : phosphène double Observations : réalisable par un bricoleur averti Prix : à fabriquer soi-même estimation < 70€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Table vibrante

La table vibrante

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Nom de l'appareil : Table vibrante Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : stimulation vibratoire Observations : réalisable par un bricoleur averti Prix : à fabriquer soi-même estimation < 250€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Vibreur siège de voiture

Le vibreur de siège de voiture

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Nom de l'appareil : Vibreur de siège de voiture Conception et réalisation : alain69 Commercialisation : appareil expérimental non commercialisé Catégorie : matériel Utilisation : stimulation vibratoire Observations : réalisable facilement par un bricoleur Prix : à fabriquer soi-même estimation < 50€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Vibro-masseur

Le vibro-masseur

       

Nom du produit: Vibro-masseur Conception et réalisation : XXX Commercialisation : vente par correspondance, internet ( La Redoute, Les Trois Suisses, ...) Catégorie : matériel Utilisation : stimulation vibratoire Observations : privilégier les modèles durs pour une meilleure transmission des vibrations à la masse osseuse Prix : < 25€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

Vidéo projecteur

Vidéo-projecteur

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Nom du produit : Vidéo projecteur Conception et réalisation : XXX Commercialisation : magasins spécialisés, internet Catégorie : matériel Utilisation : phosphènes tournants Observations : effets très puissants Prix : < 2000€ Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

VUPlayer

Le logiciel VUPlayer

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Nom du produit : VUPlayer Conception et réalisation : J Chapman Commercialisation : http://www.vuplayer.com/ Catégorie : logiciel Utilisation : génération de sons de stimulation vibratoire Observations : prise en main du logiciel assez aisée Prix : gratuit Lien site : cliquez sur le sigle ci-dessous

LES BALANCEMENTS : Depuis des millénaires, les balancements sont pratiqués dans de nombreuses traditions et enseignements Initiatiques de très haut niveau, dans le but de

provoquer l’éveil de la conscience. La tradition des balancements se retrouve dans tous les cultes et toutes les religions. On la constate aussi bien dans la religion juive, dans la religion musulmane, dans la tradition soufie, dans la pratique quotidienne des “sanyasin” (renonçants) de l’Inde, qu’en Asie, par exemple dans la religion shinto (Japon), en Chine, dans les pratiques taoïstes, ainsi que dans les traditions populaires chinoises. En Égypte, les archéologues ont trouvé, dans des tombeaux datant de l’époque d’Akhenaton (Aménophis IV, XIVe siècle avant notre ère) des peintures murales représentant des danseuses faisant des balancements probablement rituels. Seule la religion catholique moderne a perdu cette pratique. Parallèlement à cette pratique universelle des balancements, il existe un autre point commun aux rites religieux, aux initiations et à toute recherche mystique : la fixation de sources lumineuses. Par exemple, un feu pour les Zoroastriens, une flamme pour les Tibétains, le soleil ou la lune dans les cultes solaire et lunaire. Ou bien encore, le reflet du soleil sur l’eau pour le chef religieux africain ; ou, comme Nostradamus, le reflet de la lune sur un miroir d’argent, lorsqu’il voulait provoquer des phénomènes de voyance et les transmettre à Catherine de Médicis. Dans l’initiation aux Mystères d’Éleusis, d’où sont sortis tous les grands hommes de la Grèce Antique, qu’ils aient été philosophes, mathématiciens ou poètes, il s’agissait de fixer une torche et de penser à un épi de blé une fois les yeux bandés. Dans le culte catholique, un cierge est allumé pour prier. Dans le culte orthodoxe, le prêtre se balance en priant et en fixant la flamme du cierge. On retrouve également cette utilisation rudimentaire et instinctive chez des voyants qui placent une bougie près d’une boule de cristal. Là aussi, ils obtiennent un phosphène par réflexion de la lumière, la boule faisant loupe. Comme toute lumière réfléchie est plus ou moins polarisée, cela explique les moments de voyance (voir le livre : La clé des manifestations surnaturelles. De même pour le “miroir magique” qui n’a rien de magique en dehors de son pouvoir de réflexion. Nous pourrions ainsi continuer à donner des centaines d’exemples se recoupant tous parfaitement, sans entrer dans des considérations hasardeuses. À travers l’étude des textes, des religions, des cultes et des traditions, le chercheur sera étonné de constater à quel point les phosphènes ont largement participé au développement de l’humanité. Il semble que ceux qui avaient saisi l’importance du rôle des phosphènes dans le développement de l’individu aient cherché à le dissimuler. Par exemple l’interdiction, sous peine de mort, de divulguer l’initiation des Mystères d’Éleusis ; ou encore, les persécutions dont les taoïstes ont été victimes de la part des seigneurs qui voulaient empêcher ces connaissances de se répandre. De plus, bon nombre de commentateurs ont souligné qu’en lisant la Bible impartialement, on s’aperçoit que le Christ a été mis à mort pour divulgation de secret. Nous ajouterons : de secret relatif à une science des phosphènes. D’autre part, le phénomène du phosphène n’avait jamais été étudié jusque-là, reposant trop sur ce que le Docteur LEFEBURE a appelé le sentiment d’évidence. Le phosphène apparaît comme un phénomène tellement évident qu’on en oublie de se poser les questions les plus élémentaires. EXEMPLE : BALANCEMENT LATÉRAL : Intuition. Renforcement de la personnalité, ce qui permet de ne plus être sujet à tous les stress. BALANCEMENT VERTICAL : Rêve en couleur et ascensionnel. Éveil dans le sommeil, rêve dirigé, extension de conscience. Facilite ce que certains ont appelé le "Paradis perdu" c’est-à-dire le monde nocturne. Dédoublement mental et astral. Voyage astral. BALANCEMENT ANTÉRO-POSTÉRIEUR : Visions prophétiques. Transformation de la rêverie

en action concrète. Permet de faire des rêves durant lesquels le sujet reçoit des conseils pour son évolution personnelle. BALANCEMENT en 8 : Permet d’acquérir une plus grande force de caractère ainsi qu’une certaine clairvoyance sur notre chemin de vie. BALANCEMENT en HÉMICIRCUMDUCTION (ou Balancement en fer à cheval) : Rêve initiatique (rêve durant lequel le sujet reçoit des conseils sur les exercices qu’il doit pratiquer pour arriver rapidement à un développement intérieur). BALANCEMENT en ROTATION : Développement du magnétisme. Développement de la force magnétique. Prise de conscience et éveil des chakras.

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