P. Clodomir - Elementary Method.pdf

32

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COMPLETE

COMITAIJSTOIS

P CLODOMIK Divisée- en. 2 parties.eJiaqueparHe DU MEME

Op m.

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AUTEUR.

M E T H O D E complete pour leSAXHORN Soprano Mit

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Op i e M E T H O D E c o m p l e t e pour leSAXHORN Alto Mi b. . . W , s

Op

19. M É T H O D E p o u r l e S A X H O R N B a s s e a . 4 c y l i n d r e s . . . 1 5 ' PARÍS.

ALPHONSE LE1HT éditeur.S.RuedeOrammont

PRINCIPES ÉLÉMENTAIRES DE LA MUSIQUE La Musique s'écrit sur cinq lignes horizontales appelées Portee, et qui se comptent de bas en haut. Les signes d'intonation sont des points noirs, nommés Notes, que l'on place sur les lignes et dpns les interligues de la portee, ils indiquent le degré d'élévation ou d'abaissement comparatif de* sons qu'ils représentent. Figure des notes

J

J

^

Les cinq lignes de la portee ne suffisaiu pa¿ toujours pour écrire tous le3 sons employés dans certains morceaux do musique, on ajoute alors au-dessus et au-dessous de la portee de petites lignes additionnelles qui permettent d'écrire autant de sons que l'on dósiro. an .lessu».

—

«otea sur les lignes. Notes dans les interlignea Cié tl'iit jg Cié de sol fy Cié de fa 9 Sr. I —| Les Irois sigues ci-dessus que i'on place au uumuien0 T • cement de la portee servent á déterminer le ñora et ; ; _ ir? iolcrlipie 1 $aligue. ' l'intonation des notes placees sur les lignes et dans L'gues a joute'eK "~~ ZUZ. -0 au des'sous — les interlignes. :

a

La ció de sol indique que la 2« ligne qui passe au milieu de la note, lui donne le nom do sol. On part «lo co Sol pour nommer les autres notes. NOM OES NOTES SUR LES LIGNES.

*

sol

S

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ré

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la

la

do un

NOM DES NOTES ENTRE LES LIGNES SUPPLÉMENTAIRES

NOM DKS NOTES SUR LES LIGNES SUPPLÉMENTA1RES.

NOM DES NOTES ENTRE LES LIGNES.

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f- •- f

sol

n

II faut d'abord s'a[pliquer á jbjen connaitre les notes qui sont placees sur les lignes, on pusiera ensuile aux notes placees dans les intorlignes.

NOTES ET

SILENGES

Pour exprimer Ja duróe des sons, on emploie sept figures des notes que l'on ncmme : ronde, Manche, noire, croché, double croché, triple croché, cuádruple troche. FIGURES DES SILENCES.

FIGURES DES NOTES.

Uonde Blanc!» Roirc Croch* DouUe.c. Triple e. Qn.-.drnple c

Í

II y a sept signes que Pon nomme silcnccs, qui ont une valeur correspondance a celle des Notes.

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Soupir

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Tablean comparatif d e s valeurs d e s Notes et o e s stlenccs. La conde vaul

2. blanche»....

x.

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16 doubles crochés. ^

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3 2 triples eroches

La

équivaut á la o rondo.

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équivaut a la p blanche.

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équivaut á la f

Le

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équivaut a la. ^ croché.

Le

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équivaut á la £ double croché.

Le a i Le

64 quadruples crochés. D a P e Int.

LA

triple croché.

équivaut á la K quadruple croehs

Itondp puinli'c Hlauebe poinláa e r—

Le point ( • ) placó aprés une note ou aprés un silence en prolongo la duróe de la moitió de leur valeur réelle, quand la note est suivie de deux points successifs ( o - - ) le deuxiéme point vaut la moitió du premier.

DE

3

équivaut á la p

noire.

f - r r

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Noire poinlée

Crocbí poinlée

.. ou

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(f> équivaui a

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MESURE

La mesure sert á déterminer la duróe des sons en divisant le temps musical en un certain nomLre de partios «''galo Les notes comprises entre ees truits perpendiculares forment ce qu'on appelle des mesures de musique. mesures eontenant des valeurs equivalentes. Une ronde 2 Manches 4 aoírea

8 croché»

pause demi^dUEcElancbe noire soupirs ilc.

La double barre qui termine un morceau de musique, ou qui en marque les división?, se nomme Barre de sépuration. On appelle la double barre précódée de 2 points Reprise elle indique qu'il faut répóter la musique precede,

La double barre précédóe et suivie de deux points indi que qu'il faut répéter la partie qui

préc:d3 et celle

ii —

qui suit

Oes signes de la Mesure. La mesure s'indique en tote de chaqué morceau de musique et aprés la cié par les signes suivants (J j j i (á quatre temps), $ temps), 3 (á trois temps), ou par des chiffres places l'un sur l'autre - i - i - i i - * _

.

«

«

o

o

ou 2 (á deux

g

II y a des mesures simples, des mesures composées, et des mesures derivéis 8~ /

Exflmples:

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MESURES SIMPLES

Q

o u

¿

indiquées comrae suit : ; ^ 3 ou_3_

(a 4 temps)

o u

2 >

(á 2 temps)

i

(á 3 temps)

2 4

MESURES COMPOSÉtS

MESURES DÉRIVÉES

conteuaiit plus d'une ronde 6 6 3 3 9 9 4 2 4 1-2 2 4 ~¿

eontenant moins d'une ronde 2 2 6 6 3 3 3 9 18 i 8 8 16 i 8 J6 16 16

2

I"

Manieres de batiré les mesnres : A QÜATRE TEMPS.

Les mesures composées ou dérivées se battent: 1° á trois temps, quand le numérateur (chiffre supérieur) est impair; 2 á quatre temps o

op4«««*,O

MOÜVEMENT,

DES

4?temps levé"

í f J?,.??."?/!?;

quand le numérateur pair e3t divisible par í; 3° á deux temps quand le numérateur pair n'est divisible que par 2.

DU

J.

'*••• I 3 temD8 •'•'•'.•Ja droile . ^er frappé.

A DEUX T E M P S .

J

J 29 temps • levé.

3?temps . levé. 2P temps J adroite.

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JlP?-"£emps 'frappó.

l e m p s

NUANCES

A TROIS TEMPS.

ET

DIFFÉRENTS

i|

SIGNES

On nomme móuvement le degré de vitesse ou de lenteur que l'on donne á la mólodie. II y a cinq mouvements principaux : largo, adagio, andante, allegro, presto. Chacun de ees cinq mouvements principaux se subdivise en mouvements intermédiaires; ils peuvent encoré se modifier par des indications qui se rapportent au caractére du morceau de musique. L E S MOUVEMENTS INTERMÉDIAIRES SONT : Larghetlo, Moins lent que largo. — Andantino, Moins lent LES MOUVEMENTS PRINCIPAUX SONT : Largo, Lentemen'.. — Adagio, A faire posément. — que l'andaute. — Allegretlo, Gracieux, léger. — Gusto, Presqu'aussi lent que l'andanle : Commodo, Andante, Moderé avec gráce. — Allegro, Vif sans presser. — BriUant, Brillant: Aguato, avec agitation; Modéralo, moderé. — Aíaesioso, Síajesot gai. — Presto, Trés-vif. tueusement : Mosso, animé; Vivace, vif. •— Prestissimo, Plus vif et rapide que presto, etc. NUANCES : P- doux. PP. trés-doux. F. fort. FF. trés-fort. Crescendo enfler le son peu a peu. crescendo, diminuer le son. Ritard ou Ritardando, en retardant. Rallenlendo, en rallentissant. Riluendo, retenu. A temps ou Tempo 1° premier mpuvement. Leggiero, léger. Expressivo, expressif. D

SIGNES : La Liaison

e

pour lier deux ou un nombre de notes quelconque on l'emploie aussi

lorsque le point n'a pas la duróe voulue pour reprósenter la prolongation á exprimer. Poco á Poco, peu á peu. Renvois


Substitution de la deuxiéme fois aprés .«nroit.Sr'.gyFoii. S ™ ™ meneé la repnse. a v o ¡ r

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POINT D'ARRET

POINT D ORGUE

pour arréter sur le dernier temps d'une mesure et méme sur une barre.

point d'arrét suivi de petites notes que Ton exécute á volontó.

1

Tacet, silence absolu d'une partie. Ad libitum, k volonté. T R I O L E T S Un nomme Triolets trois notes que l'on passe dans le méme temps que 2 notes de la méme figure.

DU Le Diéze

DIÉZE,

3 .crochés triolets 3 ilouliles crochés .3 triples.crocbes. triolets pour la triolets pour lu pour la noiru la croché. double croché

BEMOL E T

8 élóve l'intonation de la note d'un demi-ton. Le Bemol

i.

b

-¡

Trois pour deux.

BÉCABRE

baisse l'intonation de la note d'un demi-ton. Position des diézes et des bémols constitutifs

Les Diézes et bémols constitutifs se placent en tete du morceau de musique aprés la ció. Ils agissent sur les notes qu'ils affectent á toutes les octaves pendant la durée du morceau. Les Diézes et les bémols accidentéis n'agissent que dans la seule mesura oü ils sont places. On emploie aussi le double diéze L3 Bécarre

3 * tf_ |i

j , ¿7

ti u i ~ a

* et le double bemol i. tí» dont l'effet est le double de celui produit par les diézes et les bémols simples.

b, dótruit l'effet produit soit par le diéze, soit par le bemol, c'est-á-dire qu'il rend á la note son intonation naturelle.

DES

TONS MAJEURS E T D E LEURS RELATIFS

MINEURS

Tableau des tons majeurs et de l e u r s relatifs mineurs avec des Diézes. Un ton relatif d'un autre ton est designé á la ció par le méme nombre de diézes ou de bémols. Lorsqu'il Sol. ^ ^ Ré. La. » Mi. Si. n'y a ni diézes ni bémols aprés la cié, on est en ut MODE \\$\ o II l V " ll^Vl. majeur ou en la mineur. MAJEUR. Avec les diézes, la tonique du ton majeur, premiére et derniére note de la gamme est toujours un degró au-dessus du dernier diéze posó \ la ció. Pour le ton mineur un degró au-dessous.

Fa#. \\£%h.ü^

u

M o D E

M I N E U R

Tableau des tons majeurs et de leurs relatifs mineurs avec des Bémols. Avec les bémols, la tonique du ton majeur esc toujours quatre degrés au-dessus du dernier bemol nosé á la cié, pour le ton mineur six deerés

Fa

Sib

Mib

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ou Sol

ou Do.

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Ré.

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ou Fa.

ou Sib.

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Dob ou Lab.

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au-dessous.

MINEUR.

DE

LA GAMME DIATONIQUE E T

GHROMATIQUE

La Gamme Dialonique procede par tons consécutifs comme : do, re, mi, fa, sol, la, si, do; elle se compose'de cinq tons et de deux demi-tons. Quelque soit le degré d'ólóvation du son de la gamme, les deux demi-tons sont toujours entre le troisiéme et le quatriéme degrés, et entre le septiéme et le huitiéme degrés.

J

La Gamme Chromatique est celle qui procede par demi-tons consés. •cutifs,

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DIJ C O R N E T

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5

PISTONS

Le Cornet en usage aujourd'hui porte trois pistons, au mojen desquels on peut faeilement et sans iuterrupliou descendre par demi-tons depuis le son le plus aigu jusqu'au plus grave. Le Cornet se tient de la main gauche, cette main doit le serrer foríement de maniere á laisser la droite l i b r e de tous sés mouvemenís, conserver l'agilite des doigts pour abaisser rapidement les pistons. Le pistón 4 , l e plus prés de l'embouchure, se manceuvré avec l'indexde la main droite. Le pistón 2 , celui du milieu, se.manceuvre avec le me'dium. Le pistón 3 , le plus prés du pavillon, se manceuvre avec l'annulaire. Les notes du Cornet á pistons se divisen! en deux series : La premiére contient les notes naturelles, se produisant par la vibraiion du tube principal, sans le secours d'aucun doigter. La deuxiéme, les notes fictives resultan! de l'abaissement successif ou simultane' des pistons.

MANIERE D'ACCORDER L'INSTRUMENT Pour accorder les notes naturelles, on se sert de la coulisse d'accord-j pour les notes ficfives on a r e cours aux coulisses correspondantes aux pistons. Ces coulisses adhérenfes doivent étre tirées proporíiouuellement, selon le corps de rechange qu'on adapte á l'instrument. Le corps de rechange le plus courí(Síl> pour la plupart des cornets, Ut pour les autres) exige les coulisses de pistons totaleinent enfoncées. CORPS DE RECHANGE Ton de Si\> Ton de La Ton dé La b T o n de Sol Ton de Fa

4r« COULISSE

Tirée Th'ée Tirée Tire'e

de quatre millim. de huit millim.... de quiuze millim. de Líente millim.

2 p e COULISSE

Tirée de quatre millim. Tirée de huit millim...

3 Tirée Tirée Tirée Tirée Tirée

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COULISSE

de ciuq millim. . de huit millim. dequúize millim. detreute millim. de soixante millim.

Malgre'l'exactitude qu'on mettra a re'gler ainsi chaqué coulisse,il adviendra quelquefo>s que la justesse obtenue ne sera pas satisfaisante, plusieurs raisons pourront en étre cause: la pince des levres,la dimensión des embouchures, leur forme , l'instrument mal proportionne'; I'oreille alors sera juge des modificalions a faire subir aux longueurs indiquees.

DE L'EMBOUCHURE L'embouchure dont l'e'léve doit faire choix est une embouchure de moyenne grandeur; les embouchures
MÉCANISME DU CORNET Prendre pour point de de'part une note du tube principal et descendre au moyen des pistons a une note infe'rieure,tel est l'effet que produit l'emploi des pistons. 'Chaqué pistón est pourvu d'une coulisse adhérente qui ne communique avec le corps de l'instrument que lorsque le pistón est enfoncé; dan» cette posiiion le tube principal est allonge' de toute la longueur de la coulisse. La coulisse de chacun des trois pistons est de longueur différente. Le *¿f et le 3?piston, deux tous. Le l ? e i l e 3?piston, deux tous et demi. Le i l e 2 e t l e 3 ? p i s t ó n , trois tous.

La coulisse du f? piston,un ton. La coulisse du pistón, un demi-ton. La coulisse. du 3 ? p i s t ó n , un ton et démi. r

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Le 1 et le 2 -pistons produisent la me me longueur que le 3? un ton et demi. e r

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A.L.2415

Le 2? pisten enfonce',allonge l'instrument d'un demi-ton et baisse les notes du tube principal d'un demi-ton.

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Le l? piston enfoitce.allonge l'instrument d'un ton et baisse les notes du tube principal d'un ton. r

Ex.^S Le 3? pistón enfonce',alIonge l'instrument d'un ton etd'un demi-ton' et baisse les notes du tube principal d'un ton et d'un demi-ton. 5

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Les trois pistons entonces,allongent l'instrument de trois tons et baissent les notes du tube principal de trois tons.

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ACCORDS PRODCItS PAR I/ABAISSEMENT DES PISTONS Toneffeotif.

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Ces sept accords parfaits re'unissent toules les notes du Cornet. qui sont nécessaires. A. L. 2415

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Pour former unegamme on choisit celles.

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Chaqué mesure représenle un son; ce son est souvent de'signe' par une note diésée ou une note be'molisée on emploie Tune ou l'auíre forme selon la tonalité: Les chiffres qui surmontent les mesures indiquent les différents doigters pour obtenir le méme son. CONSEJLS I L'éleve commencera par filer des sons avec égalite'; il augmentera peu á peu leur volume, pour le diminuer easuiíe et revenir graduellement au degré de forcé qui lui aura servi de point de départ. 2.° Chaqué note sera atíaquee avec un coup de langue, elle devra sortir avec justesse et p u r e t é . 3 Les exercices du commencement serviront a medre en pratiqué la tenue de l'instrumeut, le doigfer, le coup de langue, la justesse, et la mesure. L'éleve ne passera á une nouvelle lecon, qu'aprés avoir exe'cute convenablement la precedente. 4.° 11 ne devra pas étudier de la musique trop difficile. 5 ? Ses exercices seront de peu de durée; il les renouvellera souvent; en agissant de la sprte il se fortifiera les lévres, qu'un travail trop prolonge'finirait-par affaiblir.. 6? II étudiera de préférence les morceaux d'un caractére oppose'a ses dispositions naturelles; si sa langue est (ourde,il choisira des passages rapides e t l é g e r s , si au contraire son coup de langue est vif et facile, iLs'exercera sur les sons souténus et les mouvements lents. 7? II évitera avec soin de souffler au point de se fatiguer la poitrine. 8? Aprés ses exercices, il se rendra compte de sa lassitude: l'engourdissement des muscles desjoues, denote un travail profitable et bien dirige; la poitrine oppressée et la respiration génée sont.des signescertains qui feront reconnaitre une mauvaise étude; car le son son sera plutót provenu du. souffle puret simple, que d'un coup de langue. o

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É M I S S I O N

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Pour produire un son, il faut rapprocher 1'embouchure des lévres et faire mouvoir la langue eomme si on voulait lanuer un morceau de papier daos l'insfniment,' en ayant soin de pronomcer la syllabe tu ou ta, a chaqué nouvelle note. Ce móuvement s'appelle coup de langue, on ne peut tirer correctement un son sans l'employer. Le Sol du médium étant tres facile a faire parler, c'est par lui qu'il faut commencer» il doit servir de point de de'part pour e'tudier les notes qui lui sont inférieures ou supe'rieures. A. L . 2 4 1 5

EXERCICES

PREPARATOIRES

Les jouer lentemenf et plusieurs fois. F

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EXERCICES

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Donner uu coup de langue sur chaqué note, ne respirer que sur les virgules. 1 3

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22

SYNCOPES

On appelle syncope, le prolengement d'un son cominencant sur un temps faible, ou sur la partie faible d'un temps et finissant sur un temps fort ou sur ía partie forte d'un autre temps, ou du rueme temps. L'effet de la syncope consiste a accentuer fortement le temps faible et diminuer le temps fort; il faut doneTexeeuter avec ce sentiment. La syncope est indique'e par une note dont la valeur est plus grande que celle des deux autres notes qui la pre'cédent oíi la suivent. y •—.

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COUPES

Cn appelle ainsi les notes" coule'es deux a deux et se'parees de celles qüi suivent par un silence d'une valeur moindre. II faut attaquer avec forcé la premiéra note^et diminuer le son á Pextre'mite' dutemps;_ cette maniere f a i t . ressortir les notes et donne de lV'égance au trait.

Exemple

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A P P O G a i A T I R E L'appoggiature estune petite note d'agrement place'e au dessüs ou áü dessous de la grande noté. Au dessus,elle peut étre a u n ton oü á un demi-ton de distance; au dessoüs elle tié peut étre qu'a un demi-ton. Elle prend pour,valeur, la moitié de la duree de la note qui la suit>

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23

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GRUPPETTO On nomme Gruppetto, la re'union de petites.notes lie'es, et qui pre'cedect uue grande note. La valeur du gruppetto est prise, non sur celle dé la note qui en est aflecte'e, mais sur le temps qui pre'céde cette note. Le gruppetto se fait en montant ou en déscendant.

Exemple

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T R I L L E Le Trille ( iiupropreineat appele' cadenee ) est un agTe'ment qui consiste dans le battement successif et precipite' de LA note sur laquelle il est marque' avec C E L L E qui est placee á un degre supe'rieur. II se termine par une note au dessoús ET par une note semblable a la noté principal-e. I I y a deúx espéces de Trille; celui d ' U N d e m i - T O N et celui d'un ton.

Exemple

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SPIRATION

La respiration est le re'sultat de deux actes des poumons; l'aspiration et l'expiration. L'aspiration fait entrer i'air dans les poumons; I'expirafion chasse au dehors l'air aspire'. II est utile de calculer sur la longueur de la phrase ou de la note qu'on doit soutenir, la quautite' d ' a i r ne'cessaire; aprés l'avoir aspire'e, la ménager soigneusement. La musique a sa ponctuation comme le discour. 11 faut y avoir e'gard pour respirer. On respire completement a l a fin des phrases* sur un silence; sur un point d'orgue. ü n prend une demi respiration áu milieu d'une phrase; sur une note (ongue, en abrégeant sa valeur. La demi respiration est d'une grande utiliíe'; mal placee, elle peut de'truire l'unite' d'un trait.

Allegretto moderato

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