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SOFT SKILLS : Avant-propos : -

Deux constats majeurs font en sorte que les soft skills occupent une place de plus en plus importante dans le monde professionnel. Premièrement, l’intérêt d’un grand nombre d’acteurs de la vie professionnelle sur la question de l’avenir du travail et des compétences du futur. Deuxièmement, des signaux de forte amplitude relatifs à l’évolution de l’économie et du marché du travail mettent en évidence l’urgence de s’interroger : « quelles compétences seront demain nécessaires pour avoir un métier ou pour le garder ? ». En effet, des études relatives au processus d’automatisation ont démontré que si la machine prenait une place de plus en plus importante dans l’entreprise, il allait plaider en faveur d’un réflexe Soft Skills représentant les compétences qui resteront foncièrement humaines, incapables d’être externalisés à une machine.

Introduction : -

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Les technologies nous ont fait entrer dans le début d’une nouvelle révolution industrielle, révolution reposant sur quatre ruptures technologiques essentielles : o La multiplication et l’omniprésence de la DATA (BIG DATA) o Une « intelligence » démultipliée pour faire parler ces Datas (Logiciels, I.A) o Une connexion entre ces datas à travers des objets rendus intelligents (I.A) o La possibilité d’utiliser ces objets pour déplacer la réalité (L’internet des objets connectés) Cette révolution aura un grand impact sur le monde professionnel « Serons-nous tous remplacés par des robots ? Certainement pas ! Certaines de vos tâches actuelles vont bien entendu être confiées à votre futur assistant personnel automatisé. Mais d’autres vont être au contraire poussées, augmentées et vont valoriser le potentiel humain qui nous distingue encore des automates et de l’intelligence artificielle. Ce sont les soft skills.  » De plus, nous sommes hyperconnectés et dépendants de nos outils digitaux « 162 minutes, c’est le temps moyen qu’un Français aurait passé chaque jour sur son smartphone en 2016… Et il vous faudra en moyenne une minute, une fois que vous aurez consulté votre notification pour vous reconcentrer. » Il est nécessaire donc d’être libre du digital et de le consommer avec modération. Pour que cela arrive, il faut développer de nouvelles compétences « la capacité à prendre du recul, à faire preuve de créativité, à se concentrer de façon plus précise … Et pour ce faire, vous serez naturellement amené à développer vos soft skills.  »

Partie 1 : L’urgence des Soft Skills : Chap 1 : Les soft skills à l’aube 2020 1. Nous entrons dans une nouvelle période de changement, différente de ce que nous avons connu il y’a encore une dizaine d’années. Ces changements demandent un besoin de mise à jour des premières réflexions en matière de Soft Skill. D’ailleurs, les entreprises et organismes professionnelles prennent de plus en plus de temps à se questionner sur la place de l’homme dans l’entreprise et son évolution. « Ils sont plus nombreux à rechercher une formule qui ferait de l’évolution des compétences un moment non unique et annuel, mais continu et évolutif. » 2. L’obsolescence des compétences, qui ne surgissait traditionnellement qu’en fin de carrière, s’accélère et s’aggrave en raison de la révolution digitale. « Il est donc essentiel d’accepter ces changements pour transformer ces contraintes en opportunités. ». Même les informaticiens ne sont pas à l’abris de cette obscolesnce, « Dans le secteur digital, l’obsolescence est d’autant plus réelle que l’évolution de certaines approches se fait presque tous les six mois… En informatique, tout est question de langage. Or, ces derniers naissent, évoluent et meurent pour être remplacés par de nouveaux vecteurs de programmation, à un rythme toujours plus rapide… L’école 42 est souvent citée parmi les structures d’enseignement spécialisées les plus disruptives du monde. Elle s’est crée sur le constat d’un besoin de former les acteurs de l’information à apprendre. Un des principes majeurs de leur philosophie éducative innovante : il faut apprendre à apprendre et avant tout se tourner vers la solution plutôt que vers la technicité. » 3. Le monde VUCA : V (Volatility  Il faut définir une vision claire) + U (Uncertainty Il faut être à l’écoute) + C (Complexity  Il faut être créatif) + A (Ambiguity  Il faut être clair) est devenu plus difficile à manier et gérer. Il est donc nécessaire d’adapter ses compétences, notamment en soft skills pour faire face à ce changement. « La formule VUCA doit être prise au sérieux car elle ne tire pas ses sources d’une agence de conseil, mais de l’école de l’armée américaine qui forme des leaders militaires… A présent, nous avons une bonne visibilité jusqu’à soixante jours, maximum quatre-vingt-dix. Mais c’est tout… Toutes les stratégies d’innovation ont, de la

Chap 2 : La révolution digitale 1. Nous sommes entrés dans une nouvelle étape et ère de la mutation de l’humanité. Cette révolution est technologique qui doit être vécu comme une nouvelle mutation sociale « Ce n’est pas tant la maîtrise du feu, la domestication des animaux ou encore l’émergence des empires ou des grandes religions qui infléchissent radicalement l’évolution d’une société, mais plutôt le progrès industriel, à savoir les ruptures technologiques… Voici un résumé simplifié des quatre révolutions industrielles : La première fut celle de la machine à vapeur, la deuxième, à la fin du 19ème siècle fut celle de l’électricité et du pétrole. La troisième, un siècle plus tard, est celle de l’électronique, des télécommunications et de l’informatique. Enfin, la quatrième reposant sur l’I.A et les technologies associées, aussi appelée le deuxième âge de la machine. » 2. Cette révolution conduit à des bouleversements économiques, nécessitant une nouvelle maîtrise qu’il faut anticiper pour transformer la contrainte en opportunité. « Les précédentes révolutions ont montré que les premiers emplois détruits pour les innovations contemporaines ont vite été remplacés par de nouveaux… La digitalisation est un formidable tremplin de transformation. Dans bon nombre de situations, le facteur humain est bien renforcé dans les processus décisionnels de l’entreprise. ». Aussi, il faut entourer les ingénieurs de psychologues, sociologues, experts des sciences cognitives pour crée un monde et une société plus équilibrée, avec des valeurs nobles et morales. 3. Cette révolution profite à toutes les organisations, et non pas seulement les grandes entreprises digitales. Ces nouvelles règles du jeu doivent s’accompagner d’un questionnement relatif aux compétences. « Il est impensable de réfléchir aux compétences du futur sans considérer le cadre actual d’analyse de l’entreprise digitale… Ces nouveaux schémas directeurs, imposés et favorisés par le monde

même manière, changé de temporalité depuis que les nouvelles méthodologies du Design Thinking ou le Lean Startup sont utilisées. Mettant en avant le prototypage rapide et le Test and Learn. »

digital, requièrent des attitudes nouvelles, des qualités renforcées dans le domaine des Soft Skills : capacité d’adaptation, créativité, curiosité, mobilité, apprentissage tout au long de la vie. » … « Il est intéressant de constater que les grandes entreprises digitales sont en train de donner naissance à de nouvelles pratiques managériales, que tous les acteurs du marché sont en train d’adopter. »

Chap 3 : L’avenir du travail et des compétences  Chap 4 : Entrepreneur : un métier d’avenir ?  1. L’emploi fixe risque d’être modifié, plusieurs 1. Tout le monde peut développer un état emplois risques de disparaître sans être remplacés, d’esprit entreprenant. D’autant plus que le cependant, les conséquences ne seront pas travail en mode mission amène à forcément négatives. « Aux Etats-Unis développer des softs skills liées à l’esprit aujourd’hui, 35% des emplois sont en régime d’entreprendre. « L’envie de crée est plus d’indépendants. Ce chiffre est en évolution depuis forte chez les jeunes : 46% des 18-24 ans ont ces dernières années. La raison principale est assez l’ambition d’être entrepreneur, dont 42% facile à deviner : le recours à un free-lance d’ici deux ans. Au total, un francais sur permet une économie de coût salariaux estimés à quatre envisage de crée, de reprendre une 30%... Selon une étude du cabinet McKinsey de entreprise ou de se mettre à son compte 2017, 800 millions d’emplois disparaîtront dans (25%). Cela représente plus de 13 millions le monde d’ici 2030 et 60% des métiers de 2030 de Français… En France, il existe n’existent pas encore aujourd’hui. » aujourd’hui 2,8 millions d’entrepreneurs 2. Le CDI risque de perdre de la place au profit d’une soit 10% de la population active économe du travailleur indépendant. Ce n’est pas contrairement à 34% aux Etats-Unis. ». Les uniquement synonyme de conséquences négatifs, soft skills liés à l’esprit d’entreprendre sont : surtout pour ceux qui sauront s’adapter et l’audace, la vision, la motivation, la valoriser leurs compétences clés. « Le travail persévérance, l’adaptabilité, problem indépendant est celui d’un choix de vie qui place solving, l’esprit critique, la créativité, au premier plan professionnel les valeurs de l’optimisme, l’autodiscipline, des liberté, flexibilité et la quête de sens. C’est surtout compétences oratoires.  l’idée de pouvoir souvent trouver un équilibre 2. Les entreprises sont elles aussi amenées à entre vie personnelle et professionnelle… Les s’adapter car l’entrepreneur n’est plus conséquences sociales et politiques vont être seulement une catégorie multiples : pression sur le système fiscal, remise en socioprofessionnelle, c’est un projet de vie, cause du système de retraite, d’assurance santé, de une quête de valeur et de sens. « Du coté de chômage … Tout jusqu’ici tournait autour du pivot l’entreprise, la personne responsable de la du CDI. »  En termes de compétences, la montée coordination des experts externes devra d’une économie des freelances nécessitera des également développer des compétences liées compétences en partage entre plusieurs à cette nouvelle manière de travailler : le employeurs, ou encore la mise à jour processus de sélection, d’intégration, la permanente des compétences qui sera le seul gage gestion des compétences et la gestion de succès. » financière etc … 3. Les Soft Skills représentent la réponse à cette

adaptation. Ils doivent donc être diffusés dans les compétences et caractéristiques des métiers futurs. « Les soft skills creusent l’écart. Imaginez un dilemme d’un employeur : il doit choisir parmi cinquante candidats ayant le même profil. Comprenez bien qu’il est rare que la différence puisse se faire juste avec le diplôme. Ce sont les Soft Skills qui permettent de se démarquer … Si vous cherchez un leader capable de fédérer une équipe réputée difficile, vous avez intérêt à choisir une personne qui a les Soft Skills suivantes : diplomatie, gestion efficace de conflit et sens du leadership… et pour développer ses soft skills, il faut s’expérimenter. Capitaliser sur la mise en pratique des Soft Skills à améliorer est un investissement judicieux pour votre carrière. Les Soft Skills sont comparables à des muscles que vous pouvez développer par l’exercice. »

Partie 2 : L’IA, accélérateur des Soft Skills : Chap 5 : L’IA, nouvelle grille d’analyse des compétences 1. L’intelligence artificielle est la rupture majeure de la nouvelle révolution digitale qui n’est plus de l’ordre de la fiction. Son objet est de pouvoir exercer des tâches comme pourrait le faire l’homme avec son intelligence. « Il n’y a pas une seule définition de l’intelligence artificielle, mais plusieurs au sein même de la communauté scientifique… L’IA est la science dont le but est de faire faire par une machine des tâches que l’homme accomplit en utilisant son intelligence… L’IA est donc autant un objet de recherche qu’une science de l’informatique mobilisant des algorithmes pour traiter de la donnée, comme pourrait le faire le cerveau humain… » Il faut garder en tête que l’informatique désigne la science du traitement de l’information avec une méthode algorithmique et qu’un Algorithme désigne une suite d’opérations ordonnées, bien définies, exécutables sur un ordinateur permettant d’arriver à une solution en un temps raisonnable. 2. Cette technologie menace l’homme et le concurrence directement pour ses compétences. La puissance d’analyse de l’I.A, pour les tâches les plus complexes et précises, confirme la nécessité de qualifier et développer les soft skills. Dans le cadre de la puissance de l’IA, on distingue l’IA faible et l’IA forte. « L’IA est dite faible lorsqu’elle traduit de la part de la machine une tâche cantonnée à un seul domaine précis. A l’inverse, l’IA « forte » existera lorsque la machine exercera des actions d’intelligences multiples et transverses, c’est-à-dire proche de l’esprit humain et global. ». Afin d’illustrer la notion de compétence de l’IA et sa concurrence pour l’homme, figure l’histoire de la victoire de la machine sur les jours du jeu de Go « Jusque-là on pouvait dire : oui la machine est forte puisqu’elle bat l’homme aux échecs. Mais si ce jeu demande une capacité d’analyse extrême, sa complexité n’est rien comparée au jeu de Go. ». Pour résumer : « Ne serais-je pas tenté demain de demander à la machine de faire des tâches plutôt qu’à mon collaborateur ? Et par voie de conséquence : quelles tâches, et donc quelles compétences à

Chap 6 : L’humain augmenté et les Soft Skills 1. D’autres technologiques que l’IA, à l’instar du Big Data, l’internet des objets et la réalité virtuelle annoncent la direction d’une fusion inévitable entre l’homme et les machines et accélèrent notre mutation. Pour commencer, définissions le Big Data, L’internet des objets et la réalité virtuelle. Premièrement, le Big Data désignant des données structurées ou non dont le très grand volume requiert des outils d’analyse adaptés. Le Big Data est caractérisé par les 3V (Volume, Variété, Vélocité =vitesse d’arrivée des données). Deuxièmement, l’internet des objets désignant un réseau d’objets électroniques qui communiquent les uns avec les autres via internet. Enfin, la réalité virtuelle représenté d’un point de vue technique par des casques équipés de lentilles permettant de s’immerger dans un univers d’images réalistes. Et dans très peu de temps, la dimension, seulement visuelle, sera enrichie pour offrir des sensations supplémentaires. Toutes ces technologies fusionneront avec l’homme et le transformeront « Avant de déménager demain, vous visiterez plusieurs appartements à l’aide de votre casque de RV sans même quitter le confort de votre canapé. Vous parlerez à votre réfrigérateur le soir pour lui demander ce qu’il vous propose comme dîner en fonction de ce qu’il a sur ses étagères…Avec le Big Data, fini le recours aux statistiques pour estimer de manière imprécise l’avenir de votre activité. En s’intégrants à tous nos objets environnants, les capteurs et l’IA vont nous faire entrer dans un Internet ambiant. Enfin les nouvelles réalités augmentées ou virtuelles vont nous permettre d’abolir le temps et l’espace. » 2. Cette fusion créera l’homme augmenté par ces nouvelles technologies digitales. Il faudra donc redessiner le périmètre de compétences afin de décider ce qui sera confié à la machine et ce qui sera confié à l’homme, à savoir les Soft Skills. « Des data à foison, une nouvelle intelligence qui va permettre de les combiner pour leur donner du sens, une

mon collaborateur pour justifier sa place à mes côtés ? 3. Pour construire l’IA, on distingue 2 grandes approches. Premièrement, la programmation symbolique, consistant à programmer des règles et réduire un problème à travers une série d’étapes. Deuxièmement, le Machine Learning consistant à programmer un modèle général, et laisser l’ordinateur ajuster les paramètres du modèle à l’aide des données qu’on lui fournit. On mentionne également le Deep Learning qui représente une technique d’apprentissage permettant à un programme de reconnaître des défis complexes. L’apprentissage est similaire à celui du cerveau humain dans la mesure où le cerveau de la machine est constitué de réseau de neurones effectuant chacune de petits calculs simples. 

connectivité des objets reliés les uns aux autres, une réalité augmentée offrant des fonctions nouvelles à notre environnement, sont des machines qui vont nous permettre d’être encore plus complets… Cette connectivité sans friction, ni couture, va transformer l’économie et la société. Elle fera gagner du temps, facilitera l’existence, la rendant plus confortable, plus saine. ». Ainsi, l’homme augmenté aura a sa disposition des machines qui entendent (assistant personnel), qui voient (lecteur automatique), et qui améliorent la réalité (V.R). 3. L’homme sera également augmenté professionnellement. Premièrement, des machines qui conseillent 24h/24 (assistants virtuels et chatbots). Deuxièmement, des machines pour faire du marketing, en cernant le client dès son arrivée. Grâce au Big Data, les informations sur les clients seront plus accessibles et permettront aux entreprises de mieux servir et informer leurs clients. Troisièmement, des machines pour améliorer la relation client proposant un service après-vente et imaginant un service client plus efficaces. 4. Enfin, il faut partager les compétences entre l’homme et la machine « Il faut accepter qu’il ne s’agît pas tant de renoncer que de profiter des bienfaits que ces ruptures technologiques qui vont permettre d’améliorer, en termes de qualité, la vie personnelle et au travail… Gardez alors en tête quelques data pour vous motiver : par exemple, faute de ne pas penser cette révolution comme un danger plus de la moitié des 500 entreprises listées dans Standard and Poor’s ont disparu depuis l’an 2000… En général, 80% des acteurs meurent faute de percevoir l’urgence d’évoluer. » … Il faut donc tester les combinaisons les plus intéressantes entre l’homme et la machine « L’homme reste un formidable animal social dès lors qu’l s’agit d’entrer en empathie avec ses semblables … mais la machine dépasse de loin l’homme en matière de rapidité et de qualité dès lors qu’elle joue sur le champ du calcul et du traitement de données. »

Partie 3 : Les Soft Skills au cœur de l’entreprise Chap 7 : L’intelligence émotionnelle au cœur de l’entreprise 1. L’intelligence émotionnelle est une Soft Skill que chacun peut entraîner. Cette intelligence est fondée sur l’impact des pensées sur la dynamique émotionnelle. Tout d’abord, l’intelligence se définit par « la faculté de percevoir qui correspond à la capacité de prendre connaissance des éléments qui nous entourent par le biais de nos sens. Nous voyons donc difficilement comment associer de façon cohérente la notion d’intelligence à un algorithme qui ne possède pas de sens et qui ne peut pas percevoir. » La conclusion est que l’intelligence humain reste inégalable pour les algorithmes et l’intelligence artificielle vu qu’elle peut faire par exemple preuve d’empathie. Elle est inégalable d’autant plus que le cerveau est capable de plasticité neuronale lui permettant d’évoluer et se développer. 2. L’intelligence émotionnelle se définit donc par : « la capacité à identifier ses propres émotions + la capacité à les gérer et les moduler + être en mesure de percevoir les émotions des autres + savoir adapter son comportement en fonction des émotions des autres. ». Or, selon le courant cognitiviste, les émotions sont en relation directe avec les pensées. « Votre pensée du moment oriente et anime votre émotion du moment. ». Toutefois, L’intérêt de l’intelligence artificielle est de devenir maître de notre pensée et par conséquent de notre façon d’agir sur nos émotions. « Certains scientifiques ont déterminé le nombre de pensées entretenus durant une journée : Entre 70 000 et 700 000 pensées par jour. » « Ce n’est pas l’adversaire qui se trouve en face que tu dois battre, c’est l’adversaire qu’il y a en toi. Notre pensée peut se transformer en adversaire pour nous-même, et l’intelligence émotionnelle consiste entre autres à apprendre à connaître ce petit commentateur intérieur, afin de mieux l’appréhender, et d’être en mesure de le faire taire. » Et parmi les pensées troubles qu’il faut gérer, figure les pensées parasites (inutile et non agréable) qu’il faut remplacer par des pensées parades (pensée positive.) 3. Ces pensées disposent d’un caractère contagieux,

Chap 8 : L’enjeu de maintenir l’humain au cœur de l’entreprise 1. L’humain reste l’acteur clé de la réussite de l’entreprise à partir du moment où il est valorisé. Ce constat peut être confirmé à travers la capacité de l’humain à innover et d’apporter un angle de vue différent et de la créativité à l’entreprise, capacité indisponible pour les machines lorsqu’il existe une bonne atmosphère entre les collègues. « Les compétences comportementales (curiosité,créativité,innovation) sont fondamentales pour la résilience et réussite d’une entreprise. » 2. Avec les avancées technologiques, les organisations sont beaucoup plus productives, chose que confirme les 6 actants de Pierre Giorgini : (Puissance de calcul, objets connectés, IA, réalité virtuelle, impression 3D, nanoscience). Cette avancée technologique permet à l’humain de déléguer plusieurs tâches à la machine pour se focaliser sur les ingrédients indispensables pour la réussite de l’entreprise : La dimension humaine (résilience, relations humaines) + innovation (créativité, humilité, capacité d’adaptation)

notamment à travers le mécanisme des neurones miroirs. « Les régions limbiques, qui correspondent aux zones du cerveau où se situe l’activité émotionnelle, sont activées très fortement à la seule observation passive d’une émotion chez quelqu’un d’autre. » C’est pour cette raison qu’il être conscient de l’émotion de l’autre et vigilant afin de détecter les signaux para-verbaux (voix,intonation) + signaux non verbaux (corporels et comportementaux) pour éviter la contagion en cas de signaux négatifs et calmer le jeu.

Chap 9 : La valeur ajoutée de l’humain 1. Il est important de développer ses soft skills et ses points de force afin de bien se positionner et se mettre en valeur autant qu’humain dans une organisation. Les points de force désignent par la zone d’excellence et le plaisir éprouvé à agir « La zone d’excellence est celle dans laquelle votre potentiel peut pleinement s’exprimer, avec une corrélation entre votre niveau de maîtrise, votre niveau de motivation et votre niveau de concentration … Néanmoins, il arrive parfois qu’une zone d’excellence n’apporte pas de plaisir dans l’action. D’où l’importance d’intégrer du plaisir dans l’action. Dans ce cas, quand la zone d’excellence correspond à la zone de plaisir, alors nos pouvons parler de points de force. » 2. Chaque personne est unique et originale, avec ses propres soft skills. Chaque personne peut donc apporter une plus grande valeur ajoutée. « Une personne possédant des points de force, placée au bon poste sur la bonne mission, apportera des résultats optimums. A contrario, une personne à qui l’on aurait affecté une mission ne correspondant pas à es points de force ou ne possédant pas un cadre de travail propice pour les exprimer, ne sera pas performance. » Il est donc nécessaire d’identifier les soft skills de prédilection, les soft skills en potentiel et les soft skills à développer afin de mieux cerner ces singularités et ses points de force et ainsi, mieux se positionner pour apporter une meilleure valeur ajoutée à l’entreprise. 3. En outre, pour apporter une valeur ajoutée optimale, il est nécessaire d’être productif (réaliser un maximum de tâches en un minimum de tems), efficace (atteindre son objectif, quels que soient les ressources et temps utilisés) et efficient (atteindre son objectif en optimisant l’utilisation des ressources.) Pour être efficace, il est possible d’utiliser la méthode d’objectifs SMARTE (Spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste, temporel, écologique (équilibre de vie et de santé)

Partie 4 : Développer ses Soft Skills au quotidien :

Chap 10 : L’intelligence intuitive et la No-w Strategy 1. Un ensemble de recherches en neurosciences ont démontré que le cerveau se divise en 2 catégories (cerveau gauche et cerveau droit). Le cerveau gauche correspond aux capacités d’analyse, de calcul et de calcul. Ce cerveau est dit séquentiel tandis que le cerveau droit est doué d’une capacité à synthétiser les points de vue en les nuançant, en prenant du recul. « Le cerveau droit serait capable d’intelligence émotionnelle. Mais surtout, d’expliquer certains mécanismes liés à une Soft Skill que l’on nomme L’INTUITION. » 2. C’est ainsi qu’est décrypté une nouvelle forme d’intelligence, l’intelligence intuitive dont le déploiement peut se faire à travers la No-w strategy. « L’intuition aurait à voir avec cette capacité à imaginer des réponses et des solutions hors logique prédictible. » Et pour déployer cette intelligence intuitive de façon opérationnelle et pratique, il est possible premièrement d’accéder à l’état de flow, qui est étant de confiance, de sérénité et d’efficacité que vivent régulièrement les grands sportifs. Cet état se nomme aussi la zone.. « Il se trouve que les personnes qui pratiquent régulièrement la méditation et la visualisation, dont nous reparlerons ultérieurement, ont des chances d’accéder à cet état beaucoup plus facilement. ». Deuxièmement, pour entrainer l’intelligence intuitive au quotidien et accéder à l’état de flow plus facilement, il est nécessaire d’utiliser La NO-W Strategy : « La No-W strategy consiste à atteindre un objectif en particulier, ne pas avoir de stratégie, si ce n’est de suivre l’intuition qui est la vôtre maintenant, votre stratégie de l’instant (Now Strategy) basé sur l’intuition. » 3. Cette méthode est efficace car elle permet à lever les incertitudes pour agir avec plus de précision et de rapidité. Les étapes de cette méthode sont : 1. Rendez vous dans le présent + 2. Définir l’objectif à atteindre maintenant + 3. Visualisation de l’objectif au point de s’y projeter.

Chap 12 : Se réapproprier son temps et son attention 1. Notre attention est fragile et peut être facilement détournée par les notifications digitales par exemple. Notre capacité à garder une certaine maîtrise sur cette aptitude représente donc une VERITABLE SOFT SKILL qui peut être

Chap 11 : Cultiver les intelligences multiples 1. L’intelligence humaine continue à se développer, encore et encore étant donné qu’il n’ y a pas une intelligence humaine mais des intelligences multiples. Chaque humain possède 9 intelligences qu’il peut développer. En effet, au dela du Qi, les performances cognitives et intellectuelles ne sont pas figés et peuvent évoluer notamment à travers la neurogénèse (processus dans lequel de nouveaux neurones sont créés) + la réserve cognitive (processus dans lequel de nouvelles connexions neuronales sont crées également.) De plus, les 9 intelligences identifiés par Howard Garner sont : (Linguistique, Musico-rythmique, Logicomathématique, Visio-spatiale, Kinesthésique, Intrapersonnelles, Naturaliste, Existentielle) PAGE 143. « Ces intelligences sont interconnectées et ne sont pas absolues, mais évolutives : nous pouvons les développer par de la pratique et de l’entraînement. » 2. La plasticité cérébrale, destiné à développer le cerveau, permet de développer le cerveau en créant des raccourcis neuronaux. «En créant des raccourcis neuronaux, le cerveau crée des automatismes par l’effet de répétition pour que le cerveau économise de l’énergie pour une tâche précise. »

Chap 13 : Pourquoi les Soft Skills sont-elles indispensables ? 3. Les soft skills sont indispensables car il permettent à chaque individu de déployer sa singularité et marquer votre différence à l’exemple des artistes et sportifs de haut niveau. « Ce sont les soft skills qui

entraînée. « 2 617 est le nombre moyen d’interactions quotidiennes qu’aurait eu chaque français en 2016 avec son smartphone… Notre attention est fragile et la moindre perturbation peut la faire flancher. » Il est donc nécessaire de se réapproprier ce temps perdu et cette attention « Certains spécialistes estiment qu’il nous faudrait en moyenne une minute pour remobiliser notre attention sur la tâche que nous effectuions lorsque celle-ci a été perturbée… être conscient de là où nous portons notre attention est le principe même de la capacité à se concentrer… » Et le multitasking ne fait qu’empirer ce vol d’attention « Dans un monde professionnel où tout va plus vite, nous avons développé une tendance comportementale qui est une grande cause de vagabondage de pensée qui ne nous pas utiles. Cette tendance se nomme le « multitasking », où la volonté de vouloir effectuer plusieurs tâches en même temps.. Le multitasking est l’ennemie jurée d’une bonne gestion du temps. Cela pour une raison simple : sur le plan neuroscientifique, notre cerveau ne sait pas faire du multitasking à proprement parler, et pire encore, tenter de le faire est très fatigant pour lui. » … « Les blocages psychiques , mêmes brefs, causés par le passage d’une tâche à une autre peuvent entraîner une réduction allant jusqu’à 40% du temps de travail effectif d’une personne dans une journée. » 2. La solution est de repenser sa façon de travailler et savoir respecter pour soi-même, et pour les autres, des périodes de disponibilités et d’indisponibilités. « être disponible tout le temps, c’est finalement ne jamais être disponible... vous seriez moins concentré que si vous aviez fait part de votre indisponibilité, pour ensuite, une fois votre tâche terminée être d’autant plus disponible. ». D’autres solutions sont la vigilance aux canaux d’informations digitaux en choisissant de manière critique les canaux auxquels on sera exposés. Aussi, l’art de la pause est tout aussi important « Si vous limitez le nombre de pauses, vous serez moins concentré plus fatigué, et moins créatif. »

marquent votre unicité, mais aussi orchestrent le travail qui sera effectué par l’intelligence artificielle. Il s’agit de savoir se rendre indispensable et utile à la société par un métier que vous et vous seul êtes en mesure d’exercer, et dont les fonctions évoluent au fil du temps. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des techniques pour parvenir à cet objectif… La singularité correspond à votre capacité à déployer votre potentiel de façon unique, différenciante, surprenante, inédite… Cette singularité, une fois activée de façon stable et durable, pourrait vous permettre de crée un rempart solide face aux risques inhérents de l’I.A. Cette singularité permettrait à l’humain de faire face à la singularité technologique que l’IA pourrait atteindre un jour, et évoluer de manière autonome, sans l’homme. 4. Pour déployer ses soft skills de façon opérationnelle, il convient d’adopter une forme de code qui permet d’évoluer comme un caméléon et s’adapter à ses exigences tout en restant soi-même. (VOIR NEXT CHAPITRE CODE SOFT SKILLS)

Chap 14 : Le code Soft Skills 1. Le code Soft Skills permet d’activer un nouveau bagage de compétences. Il est composé de 7 parties qui invitent l’humain à développer une singularité précieuse permettant de le démarquer intelligemment dans le monde professionnel et de booster son potentiel. Ce code est se résume en un mot qui en referme d’autres. Ce mot est « INEDIT ». Les 7 parties de ce code sont les suivantes : 2. 1ère partie : Développez une attitude inédite (clé centrale du code) : attitude nouvelle, non répétitive, non copiée en sortant de sa zone de confort et en gérant efficacement son stress. « Si vous parvenez à ne plus subir votre propre stress, vous serez beaucoup plus apte à déployer vos soft skills (communication, regard posé, communication fluide, gestion de temps, confiance etc …) 3. 2ème partie : L’amélioration continue : « Toute votre vie vous êtes en formation continue, si vous gardez cela à l’esprit, quels que soient les résultats et objectifs que vous souhaitez obtenir, et quels que soient les échecs et difficultés que vous rencontrerez, vous êtes en train de vous perfectionner. » 4. 3ème partie : faire face aux flux d’informations : capacité de prendre du recul et de la distance par rapport aux flux permanent d’informations qui gravite autour de vous. 5. 4ème partie : penser hors du cadre : capacité à sortir des sentiers battus, et de travailler indépendamment des modèles et règles. 6. 5ème partie : garder le calme : en évitant l’agitation verbale, physique ou même mentale. 7. 6ème partie : l’intention : éviter la tentation du multitasking et d’organiser sa journée en segments d’intentions pour aller jusqu’au bout de ces intentions. 8. 7ème partie : L’identité numérique : façon de faire évoluer son identité personnelle et professionnelle sur Internet. (e-réputation)

Partie 4 : Reprogrammer votre métier en 4 étapes Chap 15 : Les soft skills et votre avenir professionnel 1. Chaque personne a déjà beaucoup de Soft skills en elle,

Chap 16 : Etape 1 :Visualiser 1. Pour se préparer au futur, mieux vaut prendre le

il suffit d’observer les expériences vécues pour en prendre conscience en (A. Capitalisant sur les expériences vécues ; B. Identifiant les soft skills de prédilections et les axes d’amélioration, C. Construire un programme d’entrainêment.)

temps de le visualiser et de s’immerger dans le scénario mental désiré, comme si vous y étiez. Cette étape, c’est l’étape de visualisation « projection mentale consciente du scénario que l’on souhaite vivre. Elle est un préalable puissant pour effectuer correctement l’action que l’on souhaite accomplir. » Grâce à la visualisation, on peut reprogrammer son métier et le projeter dans le futur.

Chap 17 : Etape 2 : Simplifier 1. Le temps est une ressource rare et précieuse, il est important de bien le gérer, et de simplifier pour pouvoir communiquer plus fluidement, être plus efficace, plus efficient. Il est possible de simplifier en priorisant, organisant et en éliminant l’inutile.

Chap 18 : Etape 3 : Programmer 1. La programmation consiste en la création d’habitudes pour programmer des comportements choisis et non plus subis. Selon Eric Alard, la programmation vers la réussite passe par 4 etapes : but, moyens, actions, résultats. 2. La clé pour développer de nouvelles compétences et habitudes (programmer) est de répéter dans la durée. Chap 19 : Etape 4 : Implémenter

1. Implémenter représente la capacité à passer à l’action en reposant sur un ensemble de Soft Skills (audace, motivation, organisation) pour affronter les différents freins (procrastination, manque d’audace, manque de temps) 2. Des outils existent pour simplifier l’implémentation tels que le Mind mapping (pour organiser les tâches et identifier ce qui est prioritaire.) ou les deadlines. Ou encore la réalisation de tâches de moins de 5 minutes et en cherchant à s’améliorer de manière constante en évitant de répéter les erreurs que l’on aurait faîte dans le passé et en capitalisant sur les ingrédients qui nous ont permis de réussir.

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