Devenez Un Vrai Radiesthésiste_ L'art Du Pendule Et De La Baguette (french

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  • Words: 19,080
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G. VANIA

La radiesthésie

Culture générale 2014

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Kindle, Amazon et toutes les autres marques citées sont des marques déposées. Les adresses des sites référencés sont actives au moment de la rédaction de cet ouvrage. En cas de non succès, il est conseillé de faire une recherche à partir d'un moteur de recherche car l'adresse du site a peut être été déplacée. La plupart des logiciels libres sont téléchargeables à partir de plusieurs sites. En cas de non fonctionnement, il est conseillé d'essayer à partir d'un autre site de téléchargement. Cet ouvrage est précédemment paru (1983) chez Marabout. Il a été complété et adapté pour la présente édition. La collection Les ouvrages pratiques est régulièrement complétée au format Kindle avec des ouvrages traitant de tous les sujets (ésotérisme, religion, médecine, informatique, poésie, etc.). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de l'éditeur : www.felixculpa.com (ouvert en 2014) Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. La silhouette de l’animal de la première page provident de la collection des cliparts d’Office Microsoft. © Les éditions felix culpa, 2014

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DES ONDES ET DES MYSTÈRES Si le lecteur bienveillant a fixé son regard sur ce livre, s'il a été séduit par le titre (ou par la couverture !) c'est parce qu'il existe des ondes qui transmettent la lumière. Ces ondes sont différentes pour chaque couleur, et ainsi nous vivons dans un monde en « technicolor » (qui n'est pas — signalons-le — le même que celui des abeilles ou des chats, par exemple !) Ces ondes permettent (grâce à la différenciation des couleurs et des formes) la lecture et l'écriture (certains animaux, même s'ils étaient pourvus du don de la lecture et de l'écriture, ne pourraient pas l'appliquer, car leur acuité visuelle est différente de la nôtre). Si lecteur éprouve, en feuilletant un volume un agréable sentiment de déjà entendu, c'est en partie qu'il existe des ondes sonores qui (grâce à l'atmosphère) transmettent les bruits – le bruit des pages qu’on tourne jusqu'à son oreille (ce n’est hélas pas possible avec le Kindle). Nous pourrions continuer ainsi longtemps et la conclusion en serait simplement que l'homme vit dans un monde baigné d'ondes. Tout ce qui se produit ici-bas est principalement la manifestation d'un phénomène ondulatoire. L'homme est récepteur de la plupart de ces ondes, mais nous n'apprendrons rien au lecteur en lui disant qu'il ne capte pas les rayons infrarouges, les ultrasons, les ondes émises par les GSM ou la wifi, etc. Certains rayons (qu'il n'entend pas, ne voit pas et ne sent pas) exercent cependant une influence sur sa condition physique, en bien ou en mal. Pour ne prendre que quelques exemples, les rayons ultraviolets colorent sa peau (bronzage) et provoquent la production de vitamine D ; les rayons X traversent la peau et peuvent engendrer des cancers, etc. Ces différents rayons sont bien catalogués et décrits dans tous les manuels de physique. Il existe cependant de nombreux autres rayons qui ne sont pas catalogués et auxquels certaines personnes sont sensibles de naissance ou — ce qui est encore plus intéressant — par l’éducation….

Un catalogue inépuisable Les Chinois disent que l'homme est une antenne dressée entre le ciel et la terre, tandis que les physiciens moderne ont plutôt tendance à dire qu'il est un « résonateur cosmique ». En fin de compte, cela revient au même : l'homme est sensible (récepteur) à de très nombreuses ondes. Nous avons 4

déjà cité les ondes cataloguées depuis fort longtemps ; analysons succinctement les autres ondes. L’homme — on l'a découvert très récemment — est sensible aux ondes solaires magnétiques (cycle solaire magnétique de 11 1/2 ans) ; il est également sensible aux cycles lunaires (effets divers de la pleine lune), ainsi qu'aux influences des nombreuses planètes du système solaire (thèse astrologique). Il est sensible aux ondes sonores de manière non pas seulement esthétique (jouissance d'une œuvre musicale), mais également de manière physique : augmentation du péristaltisme intestinal sous l’effet de certaines basses, induction de l’état de transe sous l’action de certains sons de tambour, douleurs provoquées par certains sons aigus, épilepsie occasionnée par la succession de certaines notes, etc. Le docteur Sachs, dans un livre récent (2012), Musicophilia, a bien montré tous les effets de la musique (ondes sonores) sur l’homme. La sensibilité de l'homme ne s’arrête pourtant pas là... Tous nous savons ce qu'est la sympathie ou le coup de foudre : c'est une impression de pleine compréhension, d’amour instantané, de communication non verbale qui se déclare de manière brutale. En langage populaire (et on a bien raison), on dit que « le courant passe ». En effet, les ondes émises par les personnes sont reçues par les autres personnes. Cette communication privilégiée, et involontaire (ne dit-on pas : « je ne sympathise pas avec lui... je n'y puis rien ! »), les psychologues tentent souvent de la créer de manière artificielle. Le bon psychologue est celui qui est capable d'empathie, c'est-à-dire de se mettre (de préférence de manière contrôlée) à la place de l'autre pour en éprouver les sentiments. Capable de percevoir les ondes lumineuses, les ondes sonores, les ondes magnétiques, les « ondes de sympathie », l'homme peut également utiliser certains moyens artificiels pour se rendre plus réceptif encore aux diverses ondes. Ces moyens peuvent être physiques (port d'un appareil acoustique pour augmenter l’intensité des ondes sonores, etc.) et n’avoir qu’un rôle amplificateur ; ils peuvent également se substituer aux facultés déficientes de l'homme (par exemple la réception des ondes à l’aide d’un récepteur de radio). Ces moyens peuvent aussi être mentaux et doivent dès lors faire l'objet de nombreux exercices (exemple l'empathie des psychologues ou l’état de méditation des yogis). Ce long préambule avait pour simple but de montrer que l'homme vit dans un univers baigné d’ondes diverses, certaines connues et d’autres pas encore cataloguées. Chaque corps émet des ondes, mais l'homme (par 5

rapport à de nombreux animaux) est un, handicapé des sens ; pour percevoir la plupart des ondes il doit : - se munir d'appareils amplificateurs - se munir d'appareils transformateurs - subir un apprentissage psychologique. Parmi les nombreuses ondes dont l’homme n’a souvent pas conscience figurent les ondes émises par les objets (vivants, organiques, minéraux, etc.) qui l’entourent. Pour les percevoir (et ainsi pour découvrir un cours d'eau sous terre ou une clé égarée), il doit accepter un apprentissage mental (le fameux sentiment d'empathie des psychologues) et se munir d'appareils multiplicateurs (un peu comme, le cornet acoustique des médecins, qui porte le joli nom de stéthoscope). L’étude de ces ondes émises par les objets et la manière de les percevoir porte le nom de radiesthésie (de radius = rayon et aisthêsis = sensibilité). L'appareil multiplicateur de ces ondes ou rayons, vous le devinez, porte le nom de baguette (utilisée par le sourcier) ou pendule (utilisé par tous les radiesthésistes, car plus commode). Ce petit volume n’a pas la prétention de faire de vous des radiesthésistes confirmés ni de tout vous dire au sujet de la radiesthésie, Son ambition est plus modeste ; vous éclairer sur ce qu'est cette « science » en vous donnant les moyens de réaliser vous-même quelques expériences passionnantes. Le premier éclairage, le meilleur, pour une science quelconque, est l’éclairage historique ; lui seul permet de bien placer la discipline dans le cadre qui lui convient. Le lecteur nous permettra de commencer donc par une brève histoire de la radiesthésie.

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DÉFINITION ET HISTOIRE DE LA RADIESTHÉSIE Nous ne pourrions proposer de meilleure définition de la radiesthésie que celle du Révérend Père Jean Jurion. Pour lui, la radiesthésie « est une faculté, basée sur une sensibilité neuromusculaire qui, grâce à un réflexe conventionnel, permet, par le langage intérieur, de prendre conscience de la pensée inconsciente qui chemine en nous à notre insu ” (La radiesthésie, techniques et applications, page 39). La sensibilité neuromusculaire joue un rôle au niveau du pendule ou de la baguette ; le réflexe conventionnel est la convention que le radiesthésiste prend avant chaque analyse (= convention mentale). Dans les pages qui suivent nous aurons l'occasion d'analyser en détails le réflexe neuromusculaire, la convention mentale et les diverses hypothèses explicatives de la radiesthésie.

À l’origine de la radiesthésie Bien que le mot lui-même soit une invention récente, la radiesthésie plonge ses racines dans la nuit des temps, chez les Chinois, les Hébreux et les Égyptiens. Une très ancienne gravure chinoise montre un empereur une baguette à la main. Cet empereur est connu par la tradition comme ayant découvert de nombreuses sources et développé ainsi les richesses alimentaires de la Chine (rappelons que la culture du riz, base de l'alimentation des Chinois, est tributaire de l'eau). La baguette serait ainsi, peut-être, l'origine du sceptre (ou du bâton des rois africains) qui confère la puissance : celui capable de nourrir son peuple est apte à en devenir le chef. Chez les Hébreux, la baguette est également connue :ne voit-on pas Moïse, baguette à la main, faire jaillir une source d'eau en plein désert ? Les archéologues pensent qu'en Égypte non seulement la baguette mais également le pendule étaient utilisés. Notons par ailleurs que les pyramides intriguent encore tous les hommes : la puissance de certaines ondes de forme n’est-elle pas à rapprocher des pouvoirs de la baguette ? L'histoire ouvre davantage de dossiers qu'elle ne permet d'en fermer. 7

Sautons quelques siècles pour nous arrêter en 1521. Cette année-là paraît un grimoire, Le Dragon Rouge, dans lequel on peut lire la première recette concernant l'utilisation de la baguette ainsi que la manière de la préparer : « Dès le moment où le soleil parait sur l'horizon, vous prendrez de la main gauche une baguette vierge de noisetier sauvage et la couperez de la main droite en trois coups en disant : Je te ramasse au nom d'Elohim, Mitraton, Adonay et Semphoras, afin que tu aies la vertu de la Verge de Moïse et de Jacob, pour découvrir tout ce que le voudrais savoir. » (Cité par M. Moine, Guide de la Radiesthésie. Stock 1973. page 31). Le grimoire ne se contente pas d'indiquer l'arbre qui convient et le moment propice pour couper la branche, il indique encore comment préparer la baguette pour qu’elle soit active : « Vous emporterez la baguette dans votre chambre ensuite, vous chercherez un morceau de bois que vous rendrez de même grosseur que les deux bouts de la véritable baguette et que vous porterez chez un serrurier pour faire ferrer les deux petites branches fourchues avec la lame qui a servi à égorger la victime (souvent un poulet), faisant attention que les deux bouts soient un peu aigus lorsqu’ils seront posés sur le morceau de bois.” (ib.). Ce petit extrait du grimoire nous montre suffisamment que la baguette n'a pas fait une apparition brutale mais qu'elle est au contraire utilisée — pour ses nombreux pouvoirs — depuis la plus haute antiquité. Quelques années plus tard, en France, la baguette aura l'occasion de s'illustrer de façon magistrale avec les époux Beausoleil. Leur triste histoire mérite d'être contée.

Du malheur d’avoir trop de talents… Lorsque Jean du Châtelet, Baron de Beausoleil épouse, en 1610, Martine de Bertereau, il ignore qu'il lui apporte les plus grandes joies de la vie mais aussi la misère et la mort. Jean du Châtelet est un passionné de radiesthésie. Déjà connu pour sa prospection des mines et ses recherches en minéralogie, il initie sa femme à cette « science ». Très vite celle-ci s’intéresse aux travaux de son époux, et c'est ensemble que les Beausoleil se mettent à prospecter les mines et carrières, la baguette à la main. Leurs recherches ne seront pas infructueuses puisqu'ils découvrent plus de 150 mines en moins de 10 ans. Malgré cela, les époux Beausoleil ne sont pas riches ; bien au contraire, 8

cette prospection leur a coûté leurs derniers écus. C'est alors qu'ils écrivent à Richelieu en lui énumérant les services qu'ils ont rendus à l'État. La liste des carrières découvertes est longue : marbres de Bretagne, turquoise du Quercy, cristal des Pyrénées, plomb argentifère à Foix, etc. Cette énumération, fort complète, rendait le pouvoir débiteur des deux époux. Cela ne lui fut pas tolérable, et en guise de remerciements, le Cardinal de Richelieu fit emprisonner les Beausoleil. Accusés de sorcellerie (la France connaissait alors de nombreux procès en sorcellerie, séquelles de l’Inquisition), les deux époux furent vraisemblablement exécutés. En tout cas on perdit à tout jamais leur trace.

Une tragédie qui porte ses fruits Les époux Beausoleil peuvent être considérés comme les martyrs de la radiesthésie. En effet, leurs découvertes vont susciter — en Europe et dans le monde — de très nombreux travaux concernant la radiesthésie et ses effets. La baguette n'intéresse pas seulement les sourciers ; les meilleurs esprits se penchent sur ses pouvoirs et souvent les sceptiques en deviennent par la suite les plus hardis défenseurs. Bien que le corps médical et les prêtres (très nombreux) se soient illustrés par leur acharnement à étudier la baguette, c'est à un membre du corps juridique que l’on doit un des premiers traités sur le sujet. En 1675, Jacques Le Royer, avocat au Parlement de Rouen, publie un ouvrage qui fera date dans l'histoire de la radiesthésie : Le Traité du bâton universel. Dans ce volume, il analyse toutes les possibilités de la baguette et affirme qu'elle est réellement capable de découvrir quantité de choses. De plus, il dit avoir lui-même réalisé — devant un auditoire sceptique — de nombreuses démonstrations dont certaines se sont terminées par une adhésion totale des participants aux vertus de la baguette. Cette première prise de position quasi officielle, venant en tout cas d'un homme respecté, allait offrir aux partisans de la baguette l'occasion d'agir au grand jour. À partir de cette date, les travaux concernant la radiesthésie se font de plus en plus nombreux, de plus en plus intéressés :on ne cherche plus seulement à informer mais à affirmer. En 1780, un médecin de Nancy, le docteur Thouvenel, apprend qu'un célèbre radiesthésiste opère sans baguette. Très intrigué, il le fait venir et consacre dès lors son temps à l'analyse de ce phénomène. Phénomène il y a, 9

dans les deux sens du terme, puisque le radiesthésiste en question (à l’époque, on disait sourcier) opérait par le seul pouvoir de son corps. Le jeune Barthélemy Bleton, c'est son nom, apprit très tôt qu’il était sourcier. Un jour, assis sur une pierre, il fut saisi de tremblements nerveux que rien ne pouvait calmer. Il suffisait qu'il se déplace légèrement pour que son corps retrouve, immédiatement, sa sérénité. Par contre, s'il reprenait la place initiale, son corps était à nouveau soumis à un vif tremblement. Intrigué par le phénomène, un prêtre eut heureusement l’idée de creuser la terre sous la pierre :il y découvrit de l'eau. C'est ainsi que Bleton apprit qu'il était sourcier sans baguette. Analysant le cas de ce jeune prodige, le Docteur Thouvenel publia un ouvrage dont le titre, seul, illustre et résume ses conclusions : Mémoire physique et médical montrant les rapports évidents entre les phénomènes de la baguette divinatoire, du magnétisme et de l'électricité. Pour la première fois, un rapport entre l'électricité, le magnétisme et la radiesthésie est énoncé. Les bases de la radiesthésie scientifique sont posées : il reste à les étayer par des expériences et des théories. Quelques années plus tard, Antoine Gerboin, célèbre médecin, professeur à la Faculté de Médecine de Strasbourg, publie un mémoire sur « une force particulière qui existerait en l’homme ». Les travaux de Gerboin se basent principalement sur l'électricité et les caractéristiques du pendule. C'est, en effet, à cette époque que le pendule détrône lentement — mais sûrement — la baguette. Les années suivantes voient l'apparition de nombreux travaux qui mettent en parallèle les forces électriques et le pendule. Les premières hypothèses concernant les rayons émis par les corps apparaissent, les pendules se perfectionnent. De nombreux sourciers, en Europe et aux États-Unis, prospectent — le pendule à la nain - les carrières et les espaces vierges. Nombreux sans doute sont ceux qui, malgré des essais répétés, des mois de recherche, ne sont jamais parvenus à découvrir fût-ce une pépite d’or ou une pièce de métal ; par contre, nous connaissons le succès de ceux qui – grâce au pendule découvrirent des mines dont la productivité devait leur assurer une richesse éternelle, et aussi apporter à la radiesthésie l’aura qui lui manquait encore. Grâce à ces pionniers, la radiesthésie n’est plus seulement tolérée comme une curiosité sans danger, mais elle devient l’objet de recherches sérieuses et surtout désintéressées.

Des recherches récentes 10

Les recherches concernant la radiesthésie sont nombreuses et d'inégale valeur. Pourtant, plusieurs chercheurs se détachent du lot : ce sont des médecins, des juristes ou des prêtres. Assez curieusement, on trouve parmi ceux qui s'intéressent à la radiesthésie des membres des professions libérales et surtout du clergé (malgré une opposition de l’église). Ces personnes habituées à écouter les autres, et également habituées à apporter une solution « scientifique » à de nombreux problèmes, ont pu remarquer que leur science ou leur savoir « rationnel » ne suffisait pas toujours pour trouver une réponse aux diverses questions de l'existence... Dès lors, elles se sont tournées vers d'autres connaissances. Parmi tous les types de connaissance explorés, la radiesthésie a trouvé grâce à leurs yeux. Citer tous les noms, toutes les étapes de la radiesthésie contemporaine mériterait un gros volume. Plutôt que d'exercer un choix nécessairement injuste, nous préférons ne citer personne...

LA RADIESTHÉSIE CELA S'EXPLIQUE La radiesthésie reste auréolée de mystère. Personne encore ne parvient à expliquer le comment et le pourquoi du merveilleux, du mystérieux pendule. Pourtant, les tentatives d'explication sont fort nombreuses. Quiconque désire pénétrer dans la vaste bibliographie concernant ce sujet doit le faire en gardant l’esprit libre de tout préjugé. Une analyse rigoureuse des diverses tentatives d'explication permet de distinguer deux écoles : ► l'école des mentalistes ► l'école des physiciens. Cette dualité entre le physique et le mental — qui a présidé à l'élaboration de toutes les sciences — est certainement exacerbée dans les tentatives d'explication de la radiesthésie. La radiesthésie étant encore considérée par beaucoup comme une vaste mystification, les adeptes cherchent à lui conférer — et parfois au prix de quelques travestissements de la vérité — une aura qu'elle n'a pas. Avant d'aborder l'analyse des explications proposées par les deux écoles, il n'est pas inintéressant de remarquer que la radiesthésie n'est pas la seule « science » contestée : l’homéopathie, l'acupuncture, les phénomènes Kirlian, l'influence de la lune, les pouvoirs PK, etc., sont des activités étranges dont les effets sont constatés par beaucoup d’hommes de bonne volonté ; pourtant l'explication « scientifique » de ces disciplines n'est pas 11

encore admise par tous. Car, si les hypothèses sont nombreuses, les explications réellement scientifiques (c'est-à-dire qui respectent les normes édictées par les scientifiques, dont la reproductibilité des expériences, etc.) — sont rares.

Des hypothèses Nous avons proposé, dans la première leçon de ce petit volume, une définition de la radiesthésie. Rappelons que nous disions que la radiesthésie est la sensibilité particulière à certaines ondes qui ne sont pas encore catalogués (ou découvertes) par les savants mais qui, de l’avis des radiesthésistes, sont émises par tous les corps : chaque corps émettant une onde particulière, ce qui permet de différencier la présence d’un cours d’eau d’une mine d’or, par exemple. Puisqu'il s'agit d'ondes qui ne sont pas cataloguées, on comprend aisément qu'il est difficile de démontrer l'existence de ces ondes et encore plus de les décrire. La seule preuve en faveur de la radiesthésie réside donc l’efficacité des découvertes ou dans la reproductibilité des expériences. Or, nous le verrons, il est très difficile pour un radiesthésiste, de reproduire « à la demande » les expériences qu'on lui propose. Un climat de méfiance engendre, en effet, selon les radiesthésistes, une perturbation des ondes. Dès lors, toutes les explications que nous proposerons ne seront que des hypothèses... Puisqu'il n'y a pas encore de preuve « physique » (ou scientifique) de l'existence de ces ondes, il ne peut donc y avoir d'appareils physiques qui permettent de capter les dites ondes. Les seuls appareils existants sont ceux qui entrent en symbiose (ou plutôt en résonnance) avec l'homme pour augmenter sa sensibilité : pendule, baguette, etc. Mais, nous l’avons vu, certains radiesthésistes n’ont pas besoin de ces appareils car leur corps est hyper sensible aux ondes. Toutes les explications proposées sont cependant basées sur une analyse de l'acte radiesthésique. Détaillons-en les différentes hypothèses. ► Il y a émission d'ondes par le corps que l'on recherche. Le radiesthésiste est donc récepteur de ces ondes. Celles-ci sont captées (et amplifiées) par son corps, aidé éventuellement par une baguette ou un pendule. 12

L'homme est un récepteur, telle est la première analyse. ► Pour détecter les objets qu'il recherche, le radiesthésiste émet des ondes vers les objets (comme un radar ou une chauve-souris). Ayant émis ces ondes, il les capte. Dans cette seconde analyse de l'acte radiesthésique, l'homme est émetteur et récepteur. ► Il n'y a pas d’émetteur ou de récepteur, il n'y a pas d'ondes particuliers mais une sorte de sixième sens qui permet de « sentir » l'objet recherché. Il s'agit là d'une sorte de perception extrasensorielle. Si nous analysons ces trois hypothèses de l'acte radiesthésique, nous constatons qu'en fait elles se réduisent à admettre deux explications : 1. L’émission et la réception de rayons. 2. Un pouvoir supranormal.

Émission et réception des rayons Pour les partisans inconditionnels de cette théorie physique, la radiesthésie est tout simplement une question d'ondes. La nature des ondes n'a pas encore été déterminée mais cette découverte, selon eux, ne saurait tarder. Les adeptes de l'école de radiesthésie physique sont, par ailleurs, les principaux utilisateurs de tous les appareils que l'on trouve sur le marché ; ils espèrent découvrir, enfin, celui qui leur permettra de déterminer sans erreur la nature même de la radiesthésie. On comprend dès lors qu'ils tiennent en piètre estime tous les radiesthésistes qui se contentent d'un simple pendule artisanal. On comprend également qu'ils soient très attachés à leur instrument, et souvent à lui seul. En effet, pour eux, l'appareil servant à capter des ondes bien déterminées ne peut avoir qu'une seule forme, une seule structure. Notons au passage que la science donne quelquefois raison aux radiesthésistes physiciens. Les détecteurs de métaux, que l'on trouve aujourd'hui dans le commerce pour quelques centaines de francs, ne sont en réalité que des appareils qui émettent des ondes et peuvent ensuite les capter (ce qui n’est, semble-t-il, pas le cas pour les nombreux appareils de biofeed-back qui semblent efficaces pour gérer le stress et certaines manifestations organiques gênantes mais fonctionnent également comme récepteurs/émetteurs). Malheureusement, ceci n'explique toujours pas 13

pourquoi le radiesthésiste peut différencier les ondes émises par les divers corps... Ceci n'explique pas, non plus, comment et pourquoi le radiesthésiste peut travailler sur des cartes, des photos, ni comment il en arrive à retrouver des personnes disparues. L’hypothèse physique est séduisante, mais elle se heurte à de très nombreuses objections. L’hypothèse mentale serait-elle plus crédible ?

La convention mentale Dans les quelques pages d'introduction à la radiesthésie que comporte ce petit volume, nous aurons régulièrement l'occasion de revenir sur cette convention mentale, à notre sens base de toute la radiesthésie. Qu'en est-il exactement ? La convention mentale repose sur une constatation de la vie de tous les jours. Les animaux, comme les hommes, effectuent quotidiennement quantité d'activités de façon quasi automatique : on dit qu'il s'agit de l'instinct. L'instinct, c'est ce qui fait que le chien égaré à des centaines de kilomètres de son domicile retrouve facilement son chemin (en fait c’est son odorat qui le guide), que le pigeon lâché à des milliers de kilomètres retrouve également le pigeonnier, que le chien reconnaît un chat, que l'enfant a pour premier réflexe la succion, etc. Dans la vaste corbeille de l'instinct on a rangé, au fil des siècles, de nombreux faits dont certains, on le sait maintenant, n’ont rien à voir avec l’instinct ou s'expliquent aisément par des lois physiques. Dans d'autres cas on a démontré, tout aussi clairement, que l'instinct est souvent pris en défaut. Ainsi, Konrad Lorenz a démontré, il y a une cinquantaine d'années, que l'animal mis, dès sa naissance, en présence d'un animal d’une espèce différente, pense qu'il appartient à cette espèce…. Donc une espèce autre que la sienne. L'instinct est ainsi remis en question par la théorie de l'imprégnation. Par contre, malgré de nombreux travaux scientifiques, on n'est pas encore parvenu à déterminer comment le pigeon s'y prend pour retrouver son chemin. On sait pourtant que s'il rencontre sur son chemin des orages magnétiques, il aura peu de chances de retrouver son logis. Ainsi, malgré de très nombreuses recherches, malgré d'innombrables colloques et de multiples expériences sur des dizaines d’années, personne encore ne peut donner une définition précise de l'instinct, et, dès lors, expliquer comment se perpétuent certaines caractéristiques propres à une 14

espèce, ou même quelquefois à une race (certains chiens ont ainsi une attraction toute particulière pour l’eau…). L'hypothèse mentaliste repose sur cette idée de l'instinct, ou pouvoir para normal : nous avons en nous une connaissance intuitive des choses ; malheureusement cette connaissance est le plus souvent masquée par de nombreuses interférences parasites. Dès lors, pour arriver à retrouver cette connaissance intuitive, ce sens paranormal, ce sixième sens, il faut respecter quelques règles d’hygiène mentale. La convention mentale n'est qu'une codification de ces règles d'hygiène mentale. Celles-ci sont fort simples en théorie, mais difficiles à réaliser en pratique. ► La première règle consiste à créer une sorte de vide psychique en soi. Ce vide doit permettre de diriger son esprit, et ses sens, vers la réception de certaines « ondes » émises par le corps que l`on cherche. Cela suppose que nous sommes tous capables d'être radiesthésistes. Cela suppose aussi que le sens radiesthésique est masqué chez chacun d’entre nous par des influences parasites. Le radiesthésiste procède comme celui qui désire comprendre le sens d'une phrase chuchotée : il se concentre sur cette seule activité en créant le vide dans son esprit pour tout ce qui n'est pas la voix qu'il écoute. ► La seconde règle consiste à créer un accord entre la perception du corps (et du pendule ou de la baguette) et ce qu'elle doit exprimer. Ainsi, par exemple, tout mouvement du pendule exprimera l'affirmation, tandis que l'absence de mouvements sera un signe de négation. C'est grâce à une longue habitude de la concentration mentale — et à la répétition d'une même convention mentale — que certains radiesthésistes parviennent à obtenir très rapidement des résultats en s’aidant du pendule. Le néophyte, lui, devra souvent attendre beaucoup plus longtemps avant de voir le pendule se manifester. On ne devient pas radiesthésie en deux heures (pas plus que chirurgien ou danseur étoile : un long apprentissage est nécessaire)

Un bilan On le voit, ni les hypothèses physiques (qui ne peuvent s'appuyer sur aucune théorie physique), ni les hypothèses mentalistes (qui restent dans le flou, en ce sens que rien, dans l'acte radiesthésique, n'est tangible) n'apportent une confirmation scientifique à l'acte radiesthésique. 15

Ainsi, tout en connaissant les deux hypothèses, le radiesthésiste amateur en est réduit à se contenter — pour confirmer sa foi — des nombreux témoignages de ceux qui ont pu bénéficier des services d'un radiesthésiste. Pourtant, nous pensons que l’hypothèse mentaliste, en ne réduisant pas seulement l'acte radiesthésique à l'émission d'une onde, est la plus proche de la vérité. Pour le partisan de la thèse mentaliste l'acte radiesthésique est en fait la résultante d'un ensemble de perceptions : ► perception mentale ► perception physique. Comme telle, elle s'inscrit mieux dans ce que nous savons des réactions humaines : elles sont le résultat d'une surdétermination des causes ou, en d’autres mots, les réactions humaines sont le fruit de causes multiples, de forces multiples et parfois opposées. Ce petit chapitre serait incomplet si nous ne citions les travaux d'Yves Rocard. Ce professeur de physique, célèbre dans le monde entier (et papa du célèbre politicien), publia en 1963 un ouvrage, Le Signal du Sourcier, dans lequel il apporte une contribution certaine à la reconnaissance de la radiesthésie. Pour lui, l'acte radiesthésique provient d'une modification du champ magnétique dans un environnement donné. Cette hypothèse séduisante est également celle utilisée pour expliquer d'autres phénomènes étranges tels que l'acupuncture (on sait, par exemple, grâce au français Niboyet, que les points d’acupuncture sont des points de moindre résistance électrique, ce qui permet de les positionner sur le corps à l’aide d’un petit détecteur électrique…), le sixième sens des oiseaux, le vol des chauves-souris, etc. Les travaux du Pr Rocard sont contestés et lui-même a admis que le protocole des expériences était incorrect mais tout n’est pas à jeter dans ses travaux. D'autres physiciens dans le monde s'intéressent de plus en plus à la radiesthésie. Sommes-nous, dès lors, à l'aube de la reconnaissance de la radiesthésie comme science ? La question reste posée. On notera, au passage, qu’elle est étudiée dans certaines universités des anciens pays de l’Est (dont la Russie).

LES INSTRUMENTS DE LA RADIESTHÉSIE La radiesthésie est la sensibilité aux ondes émises par les objets ; cette sensibilité est propre au radiesthésiste et les instruments ne sont que des prolongements de son propre corps, de sa propre sensibilité. 16

Le premier instrument du radiesthésiste est donc son corps ; malheureusement nous sommes peu habitués à apprécier les petites modifications « sensitives » de notre corps et, dès lors, le message qu'il transmet doit, la plupart du temps, être amplifié pour arriver à nos nerfs (et décodé pour atteindre notre esprit). Cependant, certains radiesthésistes se passent fort bien d'instruments et c'est réellement leur corps qui agit comme une antenne... Souvenez-vous de la petite histoire contée dans la partie historique de cet ouvrage : Barthélemy Bléton, un sourcier qui vivait au XVIIIe siècle, était saisi de violents tremblements lorsqu'il se trouvait au-dessus d'une nappe d'eau. Durant toute sa vie, Bléton se passa de baguette (s'il désirait l'utiliser, elle lui sautait hors des mains !) et découvrit néanmoins, grâce à son étrange don, de nombreuses sources. Chose encore plus étonnante : le malaise du sourcier était proportionnel à la profondeur et à l'importance de la source.

Une baguette bien flexible Tous les radiesthésistes ne possèdent pas le pouvoir de Barthélémy Bleton (nous verrons cependant qu'ils possèdent souvent plus de pouvoirs qu'ils ne l'imaginent) et ne peuvent dès lors se passer d'instruments auxiliaires. Le premier — et longtemps le plus utilisé — des instruments fut la baguette. Cette baguette qui donna durant un certain temps son nom au sourcier (on l'appelait aussi le baguettisant) porte parfois également le nom de furcelle (= petite fourche). La première qualité de la baguette est d'être flexible. En effet, elle doit répondre par un mouvement ample (le plus ample possible) à la moindre variation de pression ou de direction dans la main du sourcier. La baguette la plus simple est constituée de deux branches d'environ 30 cm de long réunies à une extrémité. Le matériau utilisé — pourvu qu'il soit flexible — est presque indifférent. On se sert le plus souvent d'une petite fourche prélevée sur un jeune arbre ou un buisson. L'essentiel est que les deux branches soient de longueur identique, et le bois flexible. Le bois mort, qui casse, est absolument contreindiqué. En raison de l'importance de cette flexibilité; on choisira un des bois ciaprès :

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— le noisetier (dont l’ancien nom est coudrier) — le lilas — le tamaris. Si on préfère ne pas utiliser le bois, d'autres matériaux peuvent également convenir, toujours à condition qu'ils soient flexibles : fanon de baleine, tige d'acier, etc. Dans les magasins spécialisés en radiesthésie, on peut trouver des baguettes toutes faites. Chacun choisira la baguette qui lui convient le mieux, en fonction de son tempérament ou de sa constitution physique : l'essentiel est d'être en « sympathie » (c'est-à-dire de vibrer conjointement) avec la baguette. Les premiers sourciers utilisaient des matériaux différents en fonction de ce qu'ils recherchaient : la matière de la baguette était en quelque sorte un « témoin ». Nous décrirons plus loin ce qu'on entend par « témoin » en radiesthésie ; sachons pour l'instant qu'il s'agit d'un corps de même nature que l'objet recherché. Le célèbre abbé de Valleymont, dans son Traité de la baguette divinatoire, tente d'expliquer cette sympathie des baguettes pour l'eau ou les métaux par des propriétés physiques qui datent de la croissance des matériaux. Ainsi, le coudrier doit sa sympathie pour l'or et l'argent au fait qu'il « tire par ses racines les sucs minéraux, qui sont dans la terre, qu'il s'en nourrit et fortifie merveilleusement, et que de là naît la sympathie qu'il a avec l'or et l'argent ».

Le pendule Aujourd'hui, le pendule a remplacé la baguette. Un pendule n'est rien d'autre qu'une masse suspendue à un fil sans poids. Ceci veut dire que le fil doit être extrêmement léger (une corde ne convient pas...) mais que la masse peut être quelconque. Pour obtenir un bon pendule, i1 suffit de suspendre à un fil souple (fil à plomb des maçons, fil nylon des décorateurs, etc.) de 8 à 25 cm de long, une masse en métal de forme symétrique. La forme symétrique et l’égale répartition du poids sont indispensables pour que le pendule puisse osciller de façon régulière, et non dans l’anarchie. On trouve dans les maisons de radiesthésie, et dans les boutiques spécialisées dans « l’occulte », d'excellents pendules à des prix raisonnables. Si vous n'avez pas l'occasion de vous rendre dans un magasin spécialisé, prenez simplement un fil de couturière et attachez-y une montre gousset (ou n'importe quoi...) et votre pendule est fait. 18

COMMENT TENIR BAGUETTE OU PENDULE Main de fer et gant de velours... C'est à peu près l'idéal, même en matière de radiesthésie ! Il vous faudra un peu d'exercice pour obtenir l'indispensable décontraction. Mais avant de passer à l'essai, lisez bien ce qui suit ; cela vous aidera à adopter la bonne position, et à acquérir une parfaite maîtrise des instruments de la radiesthésie.

Le pendule Rien de plus simple : tenez le fil entre le pouce et l'index et laissez le pendule osciller librement. En fonction de l'objet recherché vous laisserez une longueur plus ou moins grande (entre 5 et 25 cm), le fil libre étant enroulé autour des autres doigts. ►Tenue du pendule Le fil est pincé entre le pouce et l'index. ►Réglage du pendule Le radiesthésiste peut agir sur la sensibilité de la baguette par le simple choix du matériau (sympathie), sa flexibilité, la longueur des branches, ou encore, par la recherche de la position d'instabilité. Tout comme le joueur de golf, le radiesthésiste doit apprendre la meilleure position du corps pour obtenir le résultat attendu…. Et cela implique l’utilisation de dizaines de muscles. En ce qui concerne le pendule, par contre, on ne peut jouer que sur deux, paramètres : — la longueur de fil — la masse du pendule. On comprend aisément que le radiesthésiste qui travaille par grand vent, à l'extérieur, et celui qui travaille sur des échantillons minuscules n’utiliseront pas le même pendule : pour s'opposer à l'effet du vent, le pendule — dans le premier cas — sera plus lourd. C'est la raison pour laquelle beaucoup de radiesthésistes possèdent plusieurs pendules.

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Plus le pendule est lourd, plus la longueur du fil sera grande, afin de permettre les oscillations. La longueur du fil dépendra également des mains du radiesthésiste : le pendule doit être bien tenu mais il faut en sentir les moindres oscillations. Chacun réglera donc le pendule en fonction de ses propres caractéristiques, de son rythme et de sa sensibilité. Un bon réglage est le fruit de nombreux essais-erreurs et nécessite beaucoup de temps.

La baguette La baguette doit remplir un double rôle : — détecter les ondes émises par le corps recherché ; — amplifier les mouvements involontaires du baguettisant. Pour remplir ces deux rôles, la baguette doit être suffisamment libre pour pouvoir amorcer et continuer un mouvement « spontané », mais elle doit également être bien tenue en main pour pouvoir amplifier les mouvements involontaires du radiesthésiste. Position inconfortable s'il en est : la baguette doit être libre mais tenue fermement. Cette position — difficile à trouver et à garder — explique les nombreux échecs rencontrés durant les premiers exercices ; seule la persévérance permet d'arriver à une maîtrise parfaite de la baguette. La meilleure position est celle-ci : le sourcier debout, les avant-bras tendus, les coudes au corps. Les paumes sont dirigées vers le haut et les doigts repliés tiennent la baguette. Position du corps du radiesthésiste — décontracté — debout — coudes au corps — avant-bras tendus — paumes des mains vers le haut Dans cette position de départ, le sourcier place la baguette de façon à ce qu'elle soit la plus instable possible. Cette instabilité n'est obtenue que si le sourcier est décontracté... Ceci fait, il ne lui reste plus qu'à se déplacer sans changer quoi que ce soit à sa position. Position des mains 20

— paumes vers le haut — doigts repliés (ongles au-dessus)

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TÉMOINS ET AUTRES INSTRUMENTS DE RADIESTHÉSIE La baguette et le pendule ne sont pas les seuls instruments de la radiesthésie. Il en est d'autres, dont nous parlerons plus loin. Les radiesthésistes se servent également de témoins qui sont des objets de même nature que l'objet recherché. Mais, et ceci est l'apanage de certaines personnes, la radiesthésie peut également exister sans instruments.

Radiesthésie sans instruments…. Barthélémy Bléton, dont nous avons déjà parlé (voir plus haut), n'est pas un cas unique. D'autres personnes ressentent certaines manifestations « bizarres » lorsqu'elles s'approchent de sources d’eau ou d'objets métalliques. Le plus souvent (faute d'être informées...), elles ignorent ces manifestations et les prennent pour des réactions parasites de leur corps. Vous qui savez qu'il ne s'agit en rien de réactions parasites mais, au contraire, d'une réaction spécifique du corps à un rayonnement bien déterminé, analysez-vous. Peut-être découvrirez-vous l'une ou l'autre des manifestations ci-après... ce qui vous fera réaliser l'économie d'un pendule ou d'une baguette. Réactions physiques les plus fréquentes : — sensation de picotement, fourmillement au bout des doigts — fourmillement dans tout le corps — sensation de vertige — boule dans la gorge — contraction de certains muscles — spasmes artériels fugaces — battement des paupières Cette contraction de certains muscles peut engendrer des manifestations étranges, comme par exemple des crises de hoquet (suite à la contraction du muscle diaphragme). Toute réaction « étrange » répétitive mérite donc 22

d’être finement analysée…

Les « témoins » L'utilisation de témoins, c'est-à-dire des objets de même nature que l'objet recherché, n’est pas neuve. Dès le XVIIe siècle, le jésuite Gaspard Schott y avait recours pour s'aider dans ses recherches. L’ingéniosité des hommes est sans pareille et dans le catalogue des objets radiesthésiques des siècles derniers, on trouve de petites merveilles : pendules vides servant à recevoir le témoin, baguettes à manchon, etc. Aujourd’hui, les imprimantes 3D devraient également permettre à chaque radiesthésiste de créer le pendule à son goût. La nécessite des témoins s'est fait sentir au moment où le sourcier ne cherchait pas uniquement de l'eau (l’eau du corps jouant naturellement le rôle de témoin) mais des objets de diverses natures (corps minéraux, métaux précieux, liquides divers, etc.). Les témoins jouent un double rôle : 1. Ils rappellent au radiesthésiste de manière constante la nature de l'objet recherché et donc son rayonnement (c’est l’hypothèse physique) ; 2. L'objet recherché est rappelé constamment au sourcier grâce au témoin qui joue ainsi aussi le rôle de symbole (c’est l’hypothèse mentaliste). Notons, au passage, que certains « radiesthésistes » utilisent comme témoin des photos, des lettres, des cheveux, etc. ... Ces objets ne peuvent agir, dans ce cas, qu'en tant que symbole. L'utilisation d'objets témoins pour retrouver des personnes (parfois à distance) ou pour déceler des maladies (par correspondance !) nous incite à mettre les lecteurs en garde contre de telles pratiques : il ne s'agit souvent plus de radiesthésie mais de divination. Si certaines personnes peuvent effectivement posséder un don divinatoire (ce problème dépasse le cadre de notre petit volume), dans la plupart des cas cette divination à distance n'est que de l'escroquerie, et n'a plus rien à voir avec la véritable radiesthésie. Nous consacrerons, néanmoins, quelques lignes à la téléradiesthésie, ou radiesthésie à distance. Cette mise en garde étant surtout réservée aux personnes désespérée à qui on proposerait des « services » très coûteux et « très » inefficaces. En règle générale une bonne convention mentale et de l’expérience remplacent avantageusement le témoin. Les radiesthésistes distinguent 23

d'ailleurs deux sortes de témoins. Les témoins réels Ce sont des témoins dont la nature est celle de l'objet recherché : poussières d'or pour la recherche de l’or, grains de charbon pour la recherche de charbon, etc. ... Pour ces recherches, on trouve des trousses toutes préparées chez les marchands spécialisées. Les témoins fictifs Ce sont les témoins symboles : leur rôle est de rappeler au radiesthésiste l'objet recherché. En quelque sorte, ils se substituent à une convention mentale déficiente. Pour donner un exemple de témoin fictif, prenons le cas du chercheur d'or : il écrit sur un morceau de papier le mot « or ». Ce morceau de papier devient alors un témoin fictif (il peut aussi se servir de la photo d’un objet en or ou de n’importe quel symbole qui lui rappelle l’or).

La règle et le rapporteur Pour fixer des dates, l'âge d'une personne, la dose d'un médicament, ou encore la distance d'un lieu, le radiesthésiste utilise une latte graduée. Cette latte doit être relativement longue de manière à ce que les graduations ne se touchent pas. L'oscillation, du pendule au-dessus d'un chiffre sera la réponse à la question posée. Il est utile de posséder une latte graduée de 0 à 100 et une seconde latte graduée de 0 à 10. Lorsqu'on effectue des recherches sur plan, il est toujours intéressant de posséder un petit rapporteur. Un rapporteur, tout écolier vous le dira, est un demi-cercle évidé, dont les bords sont gradués. Le rapporteur permet de préciser les angles. Ceci sera très utile dans les différentes recherches sur plan, mais aussi lors de recherches téléradiesthésiques (voir plus loin).

D’autres appareils radiesthésiques La nature des ondes émises par les corps n'étant pas encore entièrement élucidée, les appareils utilisés en radiesthésie se basent sur les propriétés physiques, chimiques et électromagnétiques des corps. On trouve ainsi de nombreux appareils qui permettent de rechercher les objets en créant des champs magnétiques et en relevant leurs perturbations (signe de la présence d'un corps étranger) dans divers lieux. 24

Ces appareils ne font jamais partie de la panoplie du radiesthésiste débutant, et certainement pas de celle du radiesthésiste confirmé, n’ayant aucun doute sur son pouvoir personnel. Nous les passerons sous silence après avoir simplement énuméré les plus fréquents : — électromètre d'Elster et Geitel ; — appareil de Wust et Wendler ; — pendule d'Holweck-Lejay, etc. Notons que depuis quelques années on trouve facilement dans le commerce différents détecteurs de métaux. Ces appareils fort pratiques (qui permettent de rechercher les trésors et les conduites d'eau ou d'électricité dans une maison dont on a perdu les plans) sont d'un prix modique, et peuvent vous permettre de tester votre don : vous exécutez le travail avec une baguette, un pendule ou à mains nues d'abord, puis vous contrôlez le résultat obtenu avec un détecteur de métaux.

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LES CINQ COMMANDEMENTS DE LA RADIESTHÉSIE Pour pratiquer la radiesthésie il faut : 1. Avoir une bonne condition physique et mentale. 2. Ne pas avoir d’idées préconçues. 3. Utiliser une bonne convention mentale. 4. Un auditoire silencieux. 5. Un auditoire neutre. Ces règles, en apparence très simples, ne sont pas toujours respectées et c'est ce qui explique que de nombreuses expériences échouent. La bonne condition physique et mentale est la première chose à respecter. Si le radiesthésiste est sous le choc d'une douleur ou sous l'emprise d'une émotion forte, sa sensibilité sera émoussée et il ne parviendra pas à détecter de faibles signaux. C'est pour cette raison également qu'on recommande de ne pas pratiquer d'expériences après un effort violent, ou encore, après un repas (pensez aux yogis !). Chacun doit aussi connaître les heures où sa perception est la plus fine : rien n'est plus contre-productif que dérégler son horloge interne. Il est évident que si le radiesthésiste a une idée préconçue en ce qui concerne l'objet de sa recherche, il aura tendance (même — et surtout — de façon inconsciente) à rejeter ce qui plaide contre son idée. Si, pour des raisons familiales, personnelles, émotionnelles, il ne vous est pas possible de créer en vous ce vide de préjugés, refusez l’expérience car elle est vouée à l'échec même si le hasard fait parfois bien les choses. La convention mentale est indispensable mais elle doit être formulée avec rigueur, et en envisageant toutes les hypothèses avant l’expérience. L'auditoire, quant à lui, doit être neutre, silencieux et intéressé par l’expérience. Si une de ces conditions manque, il est vraisemblable que l’expérience échouera. Quelques mots complémentaires au sujet de l'auditoire ne nous semblent pas inutiles.

Des expériences qui ne réussissent jamais 26

Nombreux sont ceux qui s'étonnent de ce que les expériences publiques connaissent un nombre d'échecs important. Dès lors on a tendance à penser que les expériences réussies sont truquées et les résultats habituellement obtenus « ajustés ». Il n'en est évidemment rien, mais il faut bien comprendre que l'expérience radiesthésique demande, de la part de celui qui la pratique, une décontraction totale et une sensibilité exacerbée. Comment conserver cette décontraction et développer cette sensibilité devant un auditoire hostile ? Les expériences ne peuvent réussir que dans un climat de confiance et dans un calme tel qu'aucune pensée parasite ne vienne distraire l'attention de l'expérimentateur.

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EXERCICES PRÉLIMINAIRES Votre pendule bien en main, il est cependant encore hors de question de vous lancer immédiatement dans la recherche du trésor caché par votre arrière-arrière-grand-mère. Vous devez d'abord vous habituer à utiliser convenablement ce pendule. Les deux exercices ci-après sont très simples et vous pourriez avoir envie de les sauter... Ces exercices sont fondamentaux : eux seuls vous confirmeront si oui ou non vous avez la maîtrise de votre pendule.

Exercice 1 — Tracez un trait horizontal sur une feuille de papier vierge. — Placez votre pendule au-dessus de cette ligne horizontale. — Établissez la convention mentale : « Je veux que mon pendule oscille s'il se trouve sur la ligne horizontale ». — Après quelques instants, votre pendule doit osciller au-dessus de cette ligne. Attention : vous ne devez pas forcer votre pendule à osciller. Cette oscillation doit être involontaire. — Déplacez votre pendule en dehors de la ligne : il doit s'arrêter. — Replacez votre pendule sur la ligne : il doit osciller. Reprenez cette expérience autant de fois que nécessaire : l'oscillation du pendule doit être indépendante de votre volonté. C'est le jeu subtil et réciproque de votre inconscient, du pendule et du trait qui doit faire osciller le pendule.

Exercice 2 Cet exercice est extrêmement important et nous vous déconseillons de recourir à la radiesthésie si vous ne parvenez pas à le maîtriser de façon absolument parfaite. Cet exercice repose sur la convention mentale. Le matériel nécessaire est très simple : une tasse contenant de l'eau et une seconde tasse, vide. La convention mentale est la suivante : « Je veux que mon pendule oscille si la tasse contient de l'eau. Dans le cas contraire mon 28

pendule doit rester fixe ». ► Première partie Placez les deux tasses à une distance d'un mètre l’une de l'autre. Placez votre pendule au-dessus de la tasse contenant de l'eau et posez à haute voix la question : « Cette tasse contient-elle de l'eau ? ». Réfléchissez bien à la convention mentale. Restez souple. Au bout de quelques secondes, le pendule doit osciller spontanément. Si vous pensez que l'oscillation n'est pas venue spontanément, recommencez l’opération. Recommencez l’expérience autant de fois que vous le jugerez nécessaire. Il faut qu'elle devienne absolument automatique. Placez ensuite le pendule au-dessus de la tasse ne contenant pas d'eau et posez, à haute voix, la question : « Cette tasse contient-elle de l'eau ? » Réfléchissez bien à la convention mentale. Votre pendule doit rester immobile. Recommencez cette expérience autant de fois que nécessaire. ► Deuxième partie Cette seconde partie a pour but de développer en vous le sens discriminatoire. Rapprochez les deux tasses à quelques centimètres de distance. Procédez exactement comme ci-dessus. Recommencez l'expérience, autant de fois que nécessaire. La radiesthésie ne s'apprend pas en quelques heures... Soyez patient ! ► Cela devient plus difficile... Placez au-dessus de chaque tasse un carton, de façon à ce que le contenu vous soit caché. Demandez à quelqu'un dans votre entourage de déplacer les tasses. Vous ignorez maintenant ce qui se trouve sous le carton. Posez à votre pendule la question suivante : « Cette tasse contient-elle de l'eau ? » Le pendule (en fonction de votre convention mentale) doit osciller si la réponse est oui, et doit rester fixe si la réponse est non. Ne dramatisez pas si vos premiers résultats sont négatifs. Recommencez l’expérience le nombre de fois nécessaire pour que votre score atteigne 100%. Attention ! La fatigue diminue vos facultés. Abandonnez l'expérience pour quelques heures si vous constatez que vos résultats deviennent moins bons. Enfin, vous pouvez inventer vous-même d'autres expériences avec des timbres-poste, de l'argent, etc. ... Le domaine de la radiesthésie est immense. 29

COMMENT CHERCHER ET TROUVER UNE NAPPE D'EAU OU UNE FUITE Le radiesthésiste, ou sourcier, est, au départ, celui qui cherche l'eau. Ce n'est qu'en progressant dans la connaissance, en augmentant le nombre de ses disciples, que la radiesthésie a acquis de nouveaux champs d'investigation. Initialement donc, il ne s'agissait que de problèmes d'eau. Moïse est certainement le Père, non seulement du peuple juif, mais aussi de tous les sourciers. N'a-t-il pas, au moyen d'une baguette, fait jaillir une source en plein désert ? La recherche de l'eau au moyen de la baguette ou du pendule est certainement la partie la moins contestée de la radiesthésie. Même ceux qui n'y croient absolument pas admettent qu'un radiesthésiste puisse découvrir une source d'eau cachée.

Recherche d’une nappe d’eau La technique est très simple... ce qui ne veut pas dire qu'elle ne demande aucun effort ! La recherche d'une source d'eau se pratiquant en plein air, le mieux est de vous rendre sur les lieux indiqués (bien qu'il soit possible de chercher la source sur plans : téléradiesthésie) et d’y effectuer vous-même les investigations. Si cela vous semble nécessaire, vous pouvez faire usage d'un témoin (voir plus haut). La première opération à effectuer — la plus importante — est la convention mentale (nous vous recommandons, une fois encore, de toujours utiliser la même convention mentale). La direction : inscrivez dans votre esprit la convention suivante : « Mon pendule oscille la dans la direction où se trouve la source d'eau ». Fixez bien cette convention dans votre esprit, concentrez-vous sur cette idée pendant une à deux minutes et observez l'oscillation du pendule. Notez-en la direction : c'est celle dans laquelle vous devrez poursuivre vos recherches. La direction étant connue, il vous faut à présent déterminer la distance à parcourir. 30

Ici encore, vous connaîtrez la réponse grâce à la convention mentale et à la réaction du pendule. Placez-vous dans la direction déterminée par le pendule et adoptez la convention mentale suivante : « Pour déterminer la distance à laquelle se trouve la source, je compte les rotations de mon pendule. Chaque rotation de celui-ci vaut un mètre. » Concentrez-vous sur cette convention. Attendez deux minutes : votre pendule tourne. Décidez qu'à partir de ce moment le nombre de rotations vous donnera la distance. Arrêtez de compter les tours dès que les rotations ne sont plus franches. Connaissant la direction et la distance, il ne vous reste plus qu'à évaluer la profondeur. Arrivé à ce stade, il est toujours bien de procéder à une vérification. Adoptez la convention mentale suivante : « Si je suis au-dessus de la nappe d'eau le pendule oscillera. » Si votre pendule n'oscille pas, recommencez l'opération (nul n'est à l'abri d'une erreur). La profondeur de la source se détermine comme la distance. Le nombre de rotations de votre pendule vous donnera la distance en décimètres ou en mètres. ► Utilisation de la règle Si vous êtes encore novice dans l'art du sourcier, si vous n'êtes pas suffisamment maître de vos réflexes, si la peur de mal compter les tours vous paralyse : utilisez de préférence une réglette graduée (n'importe quel objet gradué peut convenir). Adoptez la convention suivante : « Mon pendule oscillera lorsqu'il sera en regard du chiffre indiquant la distance (ou la profondeur). Ce chiffre exprime la valeur en mètres (kilomètres, décimètres, etc. ...). » Placez votre pendule successivement au-dessus de chaque valeur en commençant par la valeur zéro. Ici encore, une dernière vérification s'impose (procédez comme expliqué plus haut). ► Utilisation de témoins L'utilisation de témoins doit vous permettre de préciser votre recherche : eau ferrugineuse, eau sulfureuse, eau de source, etc. L'utilisation d'un témoin (tube rempli d'eau potable) vous dira immédiatement si l'eau est potable ou non. De plus, en utilisant certains témoins particuliers (bacilles, microbes, etc. ...) vous pouvez apprécier la pureté de l'eau. Ne tentez pas immédiatement de découvrir de l'eau dans le désert... Testez vos qualités en essayant de découvrir des choses simples : eau dans la maison, puits dans un jardin, etc. ... Lorsque vous serez enfin maître de votre baguette — c'est-à-dire quand 31

votre corps aura la souplesse nécessaire pour réagir aux moindres variations d'ondes, et que votre esprit commandera sans accrocs les réflexes de la convention mentale — alors vous pourrez vous servir de la radiesthésie pour de nombreuses applications pratiques ... comme, par exemple, la recherche d’une fuite d’eau.

Recherche d’une fuite d’eau Rien de plus désagréable (et aussi de plus coûteux) qu'une fuite d'eau. La radiesthésie vous permet de préciser facilement l'endroit d'une fuite d'eau et ainsi vous pourrez, rapidement et sans grands frais, réparer la canalisation, défectueuse. La première chose à faire est naturellement de déterminer avec précision le trajet de la canalisation. Le plus souvent cela ne pose pas de problèmes. Si vous ne connaissez pas le trajet de la canalisation, la radiesthésie vous aidera également (voir plus loin). Le trajet de la canalisation étant connu, vous devez ensuite retrouver l’endroit de la fuite. Adoptez la convention mentale suivante : « Mon pendule oscillera lorsque je serais au-dessus d'un endroit humide ». Réfléchissez longuement sur cette convention et mettez-vous en piste. Suivez lentement le trajet des canalisations et arrêtez-vous tous les mètres. Dès que votre pendule oscille, arrêtez-vous. Peut-être faites-vous fausse route... Une vérification s’impose. En effet, notre convention mentale portait sur un endroit humide ; or, il peut s'agir de tout autre chose que d'une fuite d'eau. Il est dès lors important de déterminer, par un test de profondeur, s'il s'agit bien de la fuite (on suppose que vous connaissez la profondeur des tuyaux). Si le pendule vous indique une profondeur incompatible avec celle des tuyaux, marquez l'emplacement mais continuez votre recherche jusqu'à ce que vous découvriez l'endroit de la fuite. (Rien ne vous empêche par la suite de déterminer la cause de l'oscillation première du pendule). La présence d'une source d'humidité autre que la fuite peut être un piège. Parmi les principaux pièges, signalons entre autres les fuites multiples, une humidité étendue causée par une fuite ancienne, etc.

Recherche du trajet des tuyaux La première chose à faire est de rechercher le trajet des canalisations. Adoptez la convention suivante : « Le pendule doit osciller dès que je 32

m'écarte du trajet de la canalisation ». Partez d'un point que vous connaissez (par exemple un robinet) et progressez lentement. Dès que le pendule oscille, arrêtez-vous et changez de direction. Cette recherche demande une application certaine et ne doit pas être effectuée dans la précipitation. N'oubliez pas que les canalisations se croisent et s'entrecroisent... et, de plus, tous les conduits ne transportent pas de l'eau. Quelques vérifications en cours de route s'imposent.

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LE JARDIN, LES PLANTES ET LA RADIESTHÉSIE Que votre jardin soit d'intérieur ou d'extérieur importe peu. Grâce à l'aide que vous apportera le pendule, vous pourrez obtenir très facilement des plantes plus grandes, plus saines et plus belles. Vos fleurs s'ouvriront bien longtemps avant que celles de vos voisins ne soient seulement en bouton. Les boutures, le marcottage, les greffes seront, enfin, un jeu d'enfant. Les domaines d'utilisation de la radiesthésie sont très vastes ; contentonsnous de décrire les plus spectaculaires.

Le choix de la terre Pour qu'une plante croisse et se développe dans les meilleures conditions, il est indispensable qu'elle trouve dans la terre des éléments nutritifs dans les proportions qui lui conviennent. Dans ce domaine, il n'y a pas de miracles mais seulement du savoir-faire et des techniques modernes. En ce qui concerne le savoir-faire, il ne se transmet pas en quelques jours, ni même en quelques mois. Seule une longue habitude de la terre, une complicité quotidienne durant des années, un amour de tout ce qui touche au sol, permettent de déterminer d'un simple coup d’œil (… simple coup d'œil qui fait intervenir des milliers de neurones...) la terre qui convient pour chaque plante. Bien sûr, grâce aux techniques modernes, on peut doser chimiquement et physiquement les divers constituants de la terre (pH, quantité de minéraux, etc.) et, dès lors déterminer le type de plantes qui s’adapte à un genre de sol, mais nous vous proposons, grâce à la radiesthésie, de retrouver en quelques instants, sans aucun appareillage autre que le pendule, une complicité directe avec la terre ancestrale. Cette complicité vous permettra de déterminer sans difficulté le type de plantation à effectuer.

Pendule et plantation Une plante, pour croître, a besoin des éléments suivants : — sol riche convenant à ses besoins ; — eau (en quantité variable) ;

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— air ; — soleil (en quantité variable). Pour planter, ne fût-ce qu'un rosier, dans les meilleures conditions de réussite, il est important que le radiesthésiste domine tous ces paramètres. En ce qui concerne le soleil, l'air et l'eau, il n'y a habituellement pas de problèmes : les indications sont souvent fournies par le pépiniériste en même temps que la plante ou l'arbuste. Il n'en est pas de même pour ce qui concerne la terre. Claque plante requiert des besoins particuliers, comme chaque être vivant d’ailleurs. La meilleure méthode, pour obtenir un jardin merveilleux, est de procéder avec ordre, en analysant les problèmes point par point. Il ne sert rien d'acheter des conifères et de se poser ensuite seulement la question de savoir si la terre du jardin convient à leur croissance. Si vous suivez scrupuleusement les étapes ci-après (dans l'ordre) vous pourrez obtenir, dès la première année, un jardin qui fera la joie de votre famille et l'envie de vos voisins. ►Première question « Puis-je planter dans mon jardin, par exemple des hortensias ? » Cette première question sera renouvelée autant de fois que nécessaire pour obtenir la diversité de plantes désirée (aidez-vous d’un catalogue illustré). ► Deuxième question « Puis-je planter les hortensias où bon me semble dans le jardin ? » Cette question sera également renouvelée pour chaque plante. Après ces deux premières questions vous dressez un petit tableau qui ressemble à ce qui suit : - Plantes qui conviennent pour le jardin : rosiers, hortensias, sapins, prunus, lauriers, etc. - Plantes qui conviennent pour toute la surface du jardin : laurier, prunus, etc. - Plantes qui conviennent seulement pour certains endroits du jardin : rosiers, hortensias... ► Troisième question Pour poser cette troisième question à votre pendule, vous devez utiliser, une méthode qui permet de diviser votre jardin en différentes parties. 35

Dessinez un plan de votre jardin. Suivant sa grandeur, ou sa configuration (nombreuses zones d'ombre, etc.) puis divisez ce plan en 4, 6 ... 10 secteurs différents. Vous pouvez alors soit travailler sur plan (mais nous vous déconseillons cette méthode), soit directement avec des témoins. Cette méthode nous semble de loin préférable. Prélevez, dans chaque secteur de votre jardin (en fonction de votre division en 4, 6 ... 10 parties), un échantillon de terre. Placez cette terre dans un sachet en plastique et numérotez-le. Vous voilà donc en possession de x échantillons numérotés. Placez votre pendule au-dessus de chaque échantillon et posez-lui question suivante : « Cet échantillon de terre convient-il pour la culture des rosiers ? » Répétez cette question pour chacune des plantes qui demande une terre spéciale. Répétez enfin cette question au-dessus de chaque échantillon de terre. Vous voilà en possession de tous les renseignements nécessaires pour commencer avec succès les plantations. Dressez un tableau avec les informations en votre possession. Ayant dressé le tableau, vous indiquez, au moyen d'une croix, dans la case correspondante à la plante, l'endroit où la planter. Gardez précieusement ce tableau car il vous sera utile également pour effectuer des transplantations ou pour réaménager votre jardin. ► Pour faire mieux encore… Il est bien entendu que, pour effectuer les plantations à l'aide du pendule, vous devez posséder un minimum de connaissances en botanique... Cependant, si vos connaissances sont faibles, vous pouvez vous aider d'une photo qui représente la plante ou l'arbuste en question. Notez encore qu'il existe, au sein, d'une même espèce, de nombreuses variétés. Certaines peuvent se comporter de façon quelque peu différente. Pour cette raison, nous vous conseillons de toujours vérifier avant la plantation la compatibilité réelle entre la plante et la terre. Pour prendre un exemple, dans un domaine que vous connaissez bien, votre santé, le médecin fait la même chose lorsqu'il désire effectuer une transfusion sanguine : il connaît le groupe sanguin de la personne, mais il effectue un dernier test de compatibilité entre le sang du donneur et le sang du receveur en mélangeant les deux. Nous vous conseillons également d'effectuer cette dernière épreuve de compatibilité... À cet effet, placez la plante sur la terre choisie et effectuez l’opération du 36

pendule. Adoptez la convention mentale suivante : « Le pendule doit osciller si la terre convient à la plante ». Faites le vide dans votre esprit. Attendez quelques secondes et effectuez le test de compatibilité. Enfin, pour être absolument précis, vous devez également tenir compte de ce que vous désirez obtenir : une grosse récolte (beaucoup de fleurs ou de fruits) ou une récolte prestigieuse (de gros fruits, de grandes fleurs). Ici encore, n'hésitez pas à poser la question à votre pendule.

La Lune et les plantes Vous pouvez encore augmenter vos chances de réussite en tenant compte de l'influence de la Lune. En effet, les jardiniers et les botanistes savent, depuis l’antiquité, que la Lune exerce une influence sur les végétaux. Certains végétaux croissent mieux en lune ascendante, d'autres, au contraire croissent mieux en lune descendante. Ce n’est pas prouvé scientifiquement mais cela fait partie d’un savoir populaire qu’on prend de plus en plus en compte aujourd’hui. Il n’est pas, non plus, inintéressant de tenir compte des phases de la lune (Pleine Lune ou Nouvelle Lune.) En consultant des ouvrages spécialisés — qui vous diront le meilleur moment pour planter — et en tenant compte des résultats de votre pendule vous parviendrez même à fleurir le désert... C'est ce que nous vous souhaitons.

Comment enrichir la terre ? Ces quelques pages, naturellement incomplètes, vous ont ouvert un énorme champ (c'est le mot !) de recherches. Que vous ayez plusieurs hectares ou simplement une jardinière sur votre balcon, la technique d’analyse est la même. Le résultat que vous obtiendrez ne dépendra que de vous : si vous assurez à vos plantes les soins nécessaires, elles vous remercieront en grandissant et en fleurissant. N'oubliez cependant pas qu'au bout de quelque temps (surtout pour les plantes en jardinières) la terre s'épuise : vous devrez donc l'enrichir au moyen d'engrais. Ici encore, le choix d'un engrais devra s'effectuer au moyen du pendule. On trouve actuellement dans le commerce tous les engrais désirables et toutes les compositions souhaitées. Les plantes ont besoin (dans des proportions variables) des cinq minéraux ci-après : 1, Soufre (S) 2. Potasse (K) 3. Acide Phosphorique (F) 37

4. Azote (N) 5. Chaux (Ca) Le meilleur moyen de déterminer l’engrais qui convient à votre type de terre et à votre plante est un test de compatibilité directe au moyen du pendule. Placez, près de la plante, le sachet contenant l’engrais et, en vous servant du pendule, posez la question suivante « Cet engrais convient-il à cette plante et à cette terre ? » Adoptez la convention suivante : » Le pendule oscillera si la réponse est oui ». Il ne vous reste donc plus qu'à attendre le beau temps et la floraison de votre jardin …

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RECHERCHE D'UN TRÉSOR OU D’UN OBJET PERDU II a été démontré, voici de nombreuses années déjà, que le pendule pouvait servir à retrouver des objets perdus. Qu'il s'agisse d'une pièce sans valeur marchande mais à laquelle on attache une grande valeur sentimentale ou, au contraire, d'une pièce de grand prix, la radiesthésie permet une rapide localisation de l'objet en question. Si saint Antoine ne répond pas toujours à vos prières, essayez le pendule ; il est peut-être plus efficace. Ici encore, la radiesthésie repose sur la convention mentale, le bon usage du pendule et l'utilisation des témoins. Signalons, ainsi que nous l'avons déjà fait, que si l'objet recherché est en métal, il est possible aujourd'hui, de le retrouver grâce au détecteur de métaux.

La description de l’objet Si le radiesthésiste est prié par une personne de retrouver un objet perdu, ou si lui-même désire trouver un trésor, la première question qu'il doit poser, et qu'il doit se poser est : « A quoi ressemble l'objet en question ? ». Il est hallucinant de constater que les réponses de la plupart des gens qui ont égaré un objet sont des plus vagues : la montre en or se révèle être en métal argenté, le livre relié en cuir rouge est en fait en skaï brun, etc. Méfiez-vous des premières descriptions et interrogez à plusieurs reprises la personne qui souhaite retrouver un objet, surtout si ce dernier a une certaine valeur. Méfiez-vous également des descriptions trop précises : « Je suis absolument certain d'avoir perdu ma bague dans cette pièce. D’ailleurs je l'avais ce matin encore, et je n'ai pas quitté la pièce aujourd'hui. » Il n'est pas rare que le radiesthésiste retrouve l’objet en question dans un endroit tout à fait diffèrent. Si vous hésitez entre l'affirmation du pendule et l'affirmation du client faites plutôt confiance pendule. Dans plus de 90 % des cas, c'est ce dernier qui aura raison.

Bien choisir la convention mentale Ce qui importe, lorsqu'on recherche un objet disparu, c’est de bien choisir la convention mentale : plus d'une erreur est due simplement au fait 39

que la convention mentale, au départ, ne permettait pas de faire un choix judicieux entre plusieurs solutions. Dans le cas présent, la convention mentale repose sur deux variables : — l'objet recherché ; — la convention, mentale, proprement dite. En ce qui concerne la convention mentale proprement dite, nous en avons déjà longuement discuté. Choisissez, une fois encore, une convention simple ; si le pendule oscille, la réponse à la question est oui ; s'il refuse d'osciller, la réponse est non. Posez vos questions de manière à ce que la réponse ne puisse être que oui ou non. En ce qui concerne l'objet recherché vous devez donner à votre convention mentale une base réelle sur laquelle elle puisse s'appuyer. Si vous cherchez un quelconque objet, demandez que l'on vous fournisse : — une description détaillée de l'objet (couleur, forme, usage) ; — une photo de l'objet ; — les caractéristiques particulières de l'objet (souvenir, objet familial, etc.). Tout ceci vous servira à rechercher l'objet en le fixant dans votre inconscient, lieu probable de l'acte radiesthésique. Enfin, refusez de chercher un objet s'il ne vous est pas demandé par la personne à qui il appartient. En effet, ce n’est pas nécessairement l'objet qui émet les ondes que vous allez capter mais, bien souvent, c'est la personne qui a égaré l'objet qui vous informe (inconsciemment, bien sûr) de l’endroit où se trouve l'objet. C'est la raison pour laquelle les grands radiesthésistes, avant de s'isoler pour rechercher l'objet, interrogent longuement les personnes à qui l'objet a appartenu, les personnes qui ont vu l'objet en dernier lieu, etc. C'est la raison pour laquelle, également, il est important, lorsqu'on recherche un quelconque trésor de se documenter le plus solidement possible sur tout ce qui a trait à ce trésor.

Il faut savoir refuser Le radiesthésiste, nous l'avons dit, doit être maître de son émotion. C'est la raison pour laquelle il faut refuser (sauf cas extrêmes) de rechercher des objets auxquels on est soi-même particulièrement attaché. Ainsi il faudra renoncer à rechercher des objets qui ont une valeur sentimentale, affective, ou émotionnelle pour son conjoint, ses ascendants ou descendants. Bref, en 40

famille, mieux vaut ne pas avoir recours à la radiesthésie dans les grandes occasions. Ceci s'explique facilement. Lorsqu'on est sous le coup d'une émotion, le corps émet de nombreuses ondes et est, de plus, très mauvais récepteur. Dès lors, toutes les ondes parasites vont empêcher le déroulement normal de l'acte radiesthésique. Ceci n'est pas une règle (certains radiesthésistes disent qu'ils doivent s'impliquer dans une recherche...) mais un bon conseil. Enfin, terminons en signalant (justice oblige !), que le recherches radiesthésiques concernant les trésors et les objets de valeur sont très décevantes. Il est très rare que l'on aboutisse à un résultat valable. Dès lors, il est bon d'interroger le pendule avant d'entreprendre la recherche ; « Cette recherche sera-t-elle profitable pour moi ? » Si la réponse du pendule est négative : ne cherchez pas (retenez que c’est votre inconscient qui donne la réponse !!!). Malheureusement, trop souvent le pendule ne répond pas à ce genre de questions, et c'est la volonté de celui qui l'interroge qui, inconsciemment, dirige le pendule dans le sens de la réponse désirée.

LA RADIESTHÉSIE MÉDICALE Pratiquer la radiesthésie n’est guère dangereux. La seule crainte du radiesthésiste (qu'il soit professionnel ou amateur) est l'échec. Les conséquences de celui-ci sont rarement vitales. Il n’en est pas de même en ce qui concerne la radiesthésie médicale. Ici, une erreur peut avoir des conséquences extrêmement graves, parfois même mortelles. De plus, l'exercice de la profession médicale est réservé aux membres du corps médical : l’exercice illégal de la médecine est sanctionné par la loi. Si vous décidez d'utiliser vos connaissances radiesthésiques dans le domaine médical, nous ne pouvons donc que vous recommander la prudence. Notons au passage que, depuis la création du Syndicat national des Radiesthésistes en 1954, une section a été spécialement créée dans le but d'inciter les pouvoirs publics à revoir leurs positions en ce qui concerne la radiesthésie médicale. Le but de cette section est d'obtenir qu'une collaboration étroite entre médecins et radiesthésistes soit autorisée. Dans certains pays proches (Grande-Bretagne, Allemagne, etc.), les radiesthésistes médicaux jouissent d'ailleurs d'une relativement grande liberté. Il est important de signaler que le radiesthésiste pratiquant la radiesthésie médicale — même si cela est interdit — est tenu au secret professionnel le 41

plus absolu.

Le geste médical La décision thérapeutique est généralement l’aboutissent d'une démarche complexe qui demande au médecin non seulement une connaissance théorique des problèmes, mais aussi une finesse de jugement et la participation, de tous ses sens. Avant d'aborder l'étude des pouvoirs de la radiesthésie médicale, il est intéressant d'analyser sommairement les grandes étapes qui permettent d'aboutir au geste médical — c'est-à-dire au diagnostic, au pronostic et au traitement. Ces grandes étapes sont : 1. L'anamnèse 2. L'inspection 3. La palpation 4. La percussion 5. L’auscultation 6. Les examens complémentaires L’anamnèse, chacun sait de quoi il s'agit : c'est l'histoire du malade et de sa maladie. Le malade raconte et le médecin interroge. L’inspection consiste à regarder le malade. Le premier sens, la vue, permet déjà au médecin exercé d'imaginer un certain nombre d’hypothèses (malade pâle d'où anémie ; malade jaune d'où ictère et maladie du foie, etc.). La palpation permet d'obtenir des renseignements extrêmement importants tels que : sensation de douleur, modification de chaleur, etc. La percussion renseigne le médecin sur les contours d'un organe et la sonorité de ceux-ci (un organe plein — par exemple le foie — et un organe creux — par exemple l'estomac n'ont pas la même sonorité). L'auscultation lui permet d'écouter les bruits des organes (respiration des poumons, bruits du cœur, etc.). Les examens complémentaires sont tous les examens qui aident le médecin — grâce à l'utilisation des techniques modernes — prise de sang, etc., à formuler un diagnostic et un pronostic.

Radiesthésie et diagnostic Voyons comment la radiesthésie peut aider le médecin dans les 42

nombreuses étapes qui mènent au diagnostic. Rappelons que la radiesthésie ne donnera jamais une réponse immédiate à un problème. Par contre, elle permet d'opérer un choix entre plusieurs possibilités. Ainsi, lors de l'anamnèse, les plaintes du malade ne sont pas toutes de même importance, et quelquefois ce dernier, en orientant toutes ses plaintes sur un même organe, peut induire le médecin en erreur. Prenons un exemple : Monsieur X.X. vient consulter son médecin pour des palpitations très gênantes. Ses nombreuses plaintes concernent le cœur. Le médecin est enclin à demander toute une série d'examens longs et coûteux, afin de déterminer l'origine du mal... Heureusement, adepte de la radiesthésie, il aime utiliser son pendule pour confirmer ou infirmer son diagnostic. Il n'aura, dans le cas présent, qu’à poser quelques questions simples ; les réponses du pendule seront claires : — « Faut-il soigner ce malade pour le cœur ? » — La réponse du pendule est : NON — « Faut-il soigner ce malade à l'aide de médicaments ? » — Le pendule répond : NON — « Ce malade souffre-t-il de troubles alimentaires ? » — Le pendule répond : OUI Le médecin est rassuré. Les troubles cardiaques du malade ont une origine alimentaire. Un nouvel interrogatoire du malade lui apprendra que celui-ci souffre, depuis de longues années, d’aérophagie. Étant habitué à celle-ci, il juge inutile de s'en plaindre. C'est l’aérophagie, provenant d'une mauvaise hygiène alimentaire, qui provoque une dilatation de l’estomac, une stimulation du muscle diaphragme et une irritation du cœur. Celle-ci est responsable des palpitations. Les problèmes cardiaques en rapport avec une dilatation des gaz de l'estomac sont très fréquents : voyageurs en montagne, aviateurs, cosmonautes, ou, tout simplement passagers d’un avion, etc. Le diagnostic correct n'aurait pas échappé au médecin, bien entendu et cela même sans le pendule… Cet exemple simple, nous permet néanmoins de bien comprendre la manière dont le médecin se servira du pendule dans les cas compliqués. Ainsi, grâce à la radiesthésie, le médecin peut revoir son diagnostic et proposer en traitement au malade. La radiesthésie ne remplace donc pas le médecin mais elle le guide quelquefois dans son diagnostic.

La technique utilisée 43

Ces quelques pages ne sont naturellement qu'une brève introduction à la radiesthésie médicale. Le sujet, à lui seul, mériterait un livre. Envisageons néanmoins les méthodes utilisées par le radiesthésiste pour étayer, confirmer ou infirmer son diagnostic. Ici encore, tout est affaire de goût ou d’affinité. Les uns préfèrent travailler directement sur le sujet (c’est-à-dire le malade), les autres préfèrent travailler sur des photos. Certains utilisent des témoins, d'autres estiment ceux-ci inutiles (seule la convention mentale joue, selon eux). ► Méthode directe C'est la méthode la plus simple. Elle ne peut naturellement être utilisée que si le malade est consentant et ne refuse pas, à priori, la radiesthésie. Cette méthode consiste à promener le pendule devant chaque organe. Soit le radiesthésiste utilise la convention qui demande au pendule d'osciller uniquement devant les organes malades, soit encore il examine attentivement, à l'aide du pendule, chaque organe. Notons au passage que cette méthode a le grand avantage d'être prophylactique. Expliquons-nous. Chacun d'entre nous peut, s'il le désire, pratiquer un bilan complet (check-up) de sa santé. Si le pendule lui indique qu'un organe ne fonctionne pas normalement (même s'il ne présente encore aucun symptôme de maladie), il pourra consulter son pendule — à nouveau — afin de savoir si le dysfonctionnement est passager, s'il doit consulter un médecin, s'il doit changer de rythme de vie, s'il doit changer de régime, etc. Ainsi, l'usage du pendule lui permettra de guérir le mal à la racine bien avant que la maladie ne se déclare (parfois, dans nos rêves aussi, nous avons des prémonitions… mais c’est simplement que le corps au repos est mieux audible que dans le brouhaha de la vie quotidienne). Cette guérison de la maladie à la racine — ou en d'autres mots la prévention de la maladie avant qu'elle ne se déclare (= prophylaxie) — est le but suprême de la médecine. Le pendule, en permettant de déterminer globalement et rapidement, à chaque instant, l'état d'un organe ou d'une fonction, permet de prévenir le mal. Sans nous étendre sur ce vaste sujet, notons encore que cette médecine radiesthésique s'appuie sur les ondes émises par le corps. Ce n’est donc pas de la divination ni de la sorcellerie mais simplement une analyse plus fine des messages émis par le corps (comme dans le rêve). Aujourd’hui, par exemple, on utilise le flair des chiens pour dépister certains cancers. Ce n’est pas de la magie, non plus. Simplement l’odorat du chien est bien plus fin que le nôtre et il sent les odeurs chimiques émises par certains cancers. Dans les pays disposant de peu de moyens, on utilise aussi les chiens pour dépister les malades 44

souffrant de tuberculose (le chien dépiste dans les crachats l’odeur des bacilles de Koch). D'autres médecines — basées également sur la circulation de l’énergie (acupuncture, phénomènes Kirlian, etc.) — ont également pour caractéristique principale de vouloir guérir le mal avant l'apparition de la maladie en dépistant de petits signes infra-cliniques. ► Méthode indirecte Le médecin balade le pendule au-dessus d'une planche anatomique, ou encore au-dessus d'une photo du malade. Dans ce cas, le malade est soit présent (le médecin reste alors physiquement en contact avec son corps en le tenant, par exemple, par la main) soit absent. Cette méthode demande naturellement un entraînement plus important, une plus grande concentration, une longue habitude de la convention mentale. Tous les radiesthésistes ne possèdent pas, non plus, une réceptivité suffisante pour utiliser cette méthode. ► Utilisation de témoins L'utilisation des témoins permet au médecin de pratiquer des diagnostics à distance. Le témoin (voir plus haut) est quelquefois réel : il provient alors soit du malade (cheveux, ongles, etc.), soit encore d'une autre personne (comme symbole), mais il peut également être totalement symbolique (objet graphique, mot tracé sur du papier, etc.). L'utilisation de témoins peut rendre des services lors de l'examen par la méthode directe ou par la méthode indirecte. Le témoin — nous 1'avons vu — renforce dans ces cas la convention mentale

Radiesthésie et traitement médical Le traitement est l’étape ultime du geste médical. Bien entendu, il n'appartient qu'au médecin de prescrire des drogues ou des médicaments. Cependant, dans de très nombreux cas, la radiesthésie permet au malade de décider du meilleur traitement. Ceci est surtout vrai dans de nombreuses affections banales, pour lesquelles on ne fait habituellement pas appel au médecin : maux de tête, maux de dents, constipation, etc. Dans ces indications, la radiesthésie se montre une collaboratrice de tout premier plan. Rien n'illustrera mieux notre propos qu'un cas concret. Madame Hubert V. se plaint depuis quatre ans de violents maux de têtes. Lorsque ses céphalées se déclarent, Madame Hubert V. est absolument incapable de la moindre activité. Commerçante, elle voit ses affaires péricliter en raison de son incapacité à travailler plusieurs jours par mois ; 45

nerveuse, elle n'a plus la patience nécessaire pour écouter et servir ses clients comme ils le désirent. Ceux-ci désertent son magasin. Les stocks ne sont pas renouvelés et notre pauvre dame est au bord de la faillite. Elle a consulté tous les médecins et essayé toutes les drogues : rien n'y fait. En désespoir de cause, conseillée par une amie, elle se rend chez un radiesthésiste qualifié en médecine. Celui-ci, qui n'ignore naturellement pas les multiples causes des maux de tête (psychiques, alimentaires, vasculaires, allergiques, etc.) interroge son pendule. Longuement. Lentement. À la question : « Les maux de tête sont-ils d'origine … physique … psychique … etc. », la réponse du pendule est toujours négative. Le radiesthésiste est désespéré. Ne peut-il faire mieux que les médecins officiels ? À la dernière question : « L'origine des maux de tête se trouve-telle dans le magasin ? », le pendule répond « Oui ». Dès lors, la recherche devient simple… On apprend que Madame Hubert a renouvelé, il y a quelques années, son tapis de sol. Celui-ci, synthétique, ne permet pas à l’électricité statique (très fréquente dans un endroit l'on marche beaucoup) de s’éliminer. Et cette électricité statique est responsable des violents maux de tête de la malade. Aujourd'hui, grâce au diagnostic radiesthésique, Madame Hubert se porte admirablement bien, les affaires sont florissantes et avant toute décision importante elle consulte toujours son pendule. La morale de cette histoire ? Les hypothèses les plus simples sont souvent les meilleures. C’est précisément en partant des hypothèses les plus simples que le radiesthésiste tentera de formuler un traitement. Quelle est la cause première de la maladie ? Pour répondre à cette question, fondamentale pour le traitement, le radiesthésiste posera à son pendule les questions ci-après : ► Les causes sont-elles externes ? Si la réponse est oui. Les nouvelles questions seront : — S'agit-il d'une cause alimentaire ? — S'agit-il d'une cause physique (rayons nocifs. pollution, etc.) — S'agit-il d'une cause professionnelle (surmenage, etc.) ? ► Les causes sont-elles internes ? Si la réponse est oui. Les nouvelles questions seront : — S’agit-il d'une carence en vitamines ? — S'agit-il d'une mauvaise élimination ? — S'agit-il d'une mauvaise absorption ? 46

— S'agit-il d'une maladie héréditaire ? C'est seulement lorsqu'il aura déterminé la cause première de la maladie que le radiesthésiste pourra soigner efficacement et durablement le malade. Soigner un malade, c'est souvent d'abord soigner le terrain dans lequel il vit. Ayant déterminé la cause de la maladie, le radiesthésiste proposera au malade un traitement qui sera le plus proche possible de la nature (usage de plantes, usage d'argile, gymnastique, ..)

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LA TÉLÉRADIESTÉSIE OU RADIESTHÉSIE À DISTANCE Jusqu'à présent, toutes les expériences que nous avons décrites se pratiquaient sur le lieu même de la recherche. Nous avons pourtant signalé çà et là, qu’existait une manière différente de procéder, en agissant à distance. Il est déjà difficile de faire admettre à quelqu'un le bien-fondé de la radiesthésie, il est encore plus difficile de lui faire admettre qu’aujourd’hui le radiesthésiste n'est plus seulement un sourcier, mais lorsqu'il faut lui expliquer que le radiesthésiste peut opérer à distance, la tâche devient impossible. Pourtant, avec ce que nous savons déjà de la radiesthésie, de l'acte radiesthésique, on peut imaginer que selon toute vraisemblance cet « art » puisse également se pratiquer à distance. Mais nous devons admettre que la marge de manœuvre entre téléradiesthésie et divination est cependant très mince ! La plus grande prudence s’impose donc ! Rappelons que deux écoles s'opposent (ou, plus exactement, se complètent) : la première explique la radiesthésie par l'émission d'ondes, de nature encore inconnue, la seconde explique la radiesthésie par le fait mental. Or, que savons-nous de la communication à distance des ondes ? Ce n'est aujourd'hui un secret pour personne : nous baignons dans un univers d'ondes et certains se plaignent d’ailleurs fortement de ces ondes qu’il s’agisse des ondes des téléphones portables ou de celles du réseau wifi. Chacun d'entre nous est capable d'écouter (et même de visualiser) dans sa chambre, sa voiture, sa salle de bain (s'il aime cela) des images et des sons qui lui viennent (à la vitesse de la lumière) du monde entier. Sur sa montre, il est possible de voir et de discuter via l’Internet avec un proche qui se trouve à l’autre bout du monde. C’est assez hallucinant…Grâce à de petits émetteurs-récepteurs ou à son ordinateur ou encore sa webcam chacun d'entre nous est non seulement capable de recevoir mais également d'émettre des images, des sons et des données. Les ondes peuvent donc se propager de façon quasi instantanée à l'autre bout de la terre. Si la radiesthésie est réellement un phénomène ondulatoire (donc une onde) il devient logique que l'on puisse recevoir les émissions lointaines. La seule chose qu'il faut posséder, c'est un bon récepteur, branché sur la longueur d'onde de l'onde radiesthésique émise. Ce récepteur 48

nous l'avons : c'est le pendule ou la baguette (ou notre corps, dans le meilleur des cas). Dès lors, la téléradiesthésie s'explique facilement par la première hypothèse. En ce qui concerne la seconde hypothèse (la convention mentale), elle ne s'oppose en rien à la vraisemblance de la téléradiesthésie. En effet, les ondes mentales se propagent comme les ondes physiques (quelle est d'ailleurs leur nature ?). De nombreuses expériences, pour la description desquelles la place nous manque ici, montrent que la télépathie ou transmission de la pensée, ou émission d'ondes mentales à distance, est une chose bien réelle. Donc, la seconde hypothèse n'exclut pas, non plus, la téléradiesthésie. Aux personnes qui se montrent incrédules et rejettent catégoriquement la téléradiesthésie, il est indispensable de rappeler que la transmission radio, elle aussi, semblait absolument impossible aux bons esprits du siècle dernier. Sans parler des avions, des sous-marins, de la télévision en 3D et de l'exploration de l'espace. Alors... toute l'histoire des sciences nous invite à une humble modestie… Il est intéressant de signaler que certains radiesthésistes parlaient déjà de téléradiesthésie (le mot, bien sûr, n’était pas encore inventé) alors même que l'on ignorait encore tout des émissions radio. La téléradiesthésie n'est donc pas une quelconque divination mais un fait vérifiable bien que non encore expliqué ou, au moins, une hypothèse de travail.

Intérêt de la téléradiesthésie La téléradiesthésie permet d'opérer lorsque la radiesthésie sur le terrain est impossible. Cela est vrai dans de nombreux cas que nous nous contenterons de citer : — la recherche d'une personne disparue ; — l’objet est trop lointain (la recherche sur place coûterait trop cher ou serait trop tardive) ; —le geste radiesthésique doit rester secret (par exemple quand il s'agit de connaître les sentiments d'une personne à son égard, ou les questions d'un examen, etc.) ; — l’objet de la recherche trop grand (il est impossible d'opérer, pendule à la main, une recherche portant sur des centaines de kilomètres : par contre, il est très facile de procéder ainsi sur une carte géographique) ; — l’accès est difficile (certaines régions du monde sont difficilement 49

accessibles, du moins dans certaines circonstances. Songez, par exemple, à la recherche d’une personne disparue en montagne...) ; — la personne est absente (que l’on songe, par exemple, aux recherches radiesthésiques basées sur un échantillon d’écriture d’une personne absente) ; — la prospection, etc. Comme on le voit les indications de la téléradiesthésie sont nombreuses. La radiesthésie à elle seule ne suffit pas à satisfaire tous les besoins de l'homme ; la téléradiesthésie est un complément indispensable à l'acte radiesthésique sur le terrain. Pour cette raison, nous ne pouvons que conseiller fermement à toutes les personnes qui désirent faire de la radiesthésie plus qu'un simple passe-temps, de s'initier très vite à la téléradiesthésie… tout en se souvenant de nos mises en gardes concernant la promiscuité dangereuse entre cette discipline et la divination.

Techniques de la téléradiesthésie Les méthodes de téléradiesthésie ne sont guère différentes des méthodes utilisées jusqu'ici par les radiesthésistes « sur le terrain ». Cependant, la téléradiesthésie demande une application, une rigueur, une concentration beaucoup plus importante : elle n'admet pas de demi-mesures. Le téléradiesthésiste doit posséder les qualités suivantes : 1. Une exceptionnelle maîtrise de soi. 2. Une parfaite concentration mentale. 3. Une habitude de la pratique des « témoins ». 4. Une longue habitude de la maîtrise des émotions. On comprend que tous ces éléments ne peuvent se retrouver que chez un radiesthésiste ayant déjà une longue pratique, et une grande expérience des cas difficiles. La longue pratique des « témoins » est nécessaire, car le téléradiesthésiste aura souvent à utiliser des témoins pour retrouver des personnes ou des objets. Ces témoins seront pour lui une aide indispensable tant du point de vue de la concentration mentale (il est plus facile de diriger une concentration intellectuelle vers un objet que l'on voit ou que l’on sent) que du point de vue de l’émission des ondes. Entrant en communication avec les ondes émises par le « témoin », il pourra plus facilement recevoir les ondes identiques émises à distance par l'objet ou la personne recherchée.

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De la moralité avant toutes choses Le médecin radiesthésiste, ou quiconque a connaissance de secrets médicaux par l’utilisation de la radiesthésie, est obligé de garder le secret. Le secret professionnel est absolu pour tout ce qui concerne le domaine médical. Nous en avons déjà discuté. Pour ce qui concerne la téléradiesthésie, la morale a également son mot à dire. Le don du radiesthésiste lui confère certains pouvoirs ; il est primordial qu'il les utilise à bon escient. Le téléradiesthésiste consulté par une personne donnée doit absolument connaître les intentions de celle-ci : en aucune façon il ne doit être complice d'une action répréhensible. Lorsqu'il croit qu'il est de son devoir de s'abstenir de faire les recherches, il doit refuser son intervention. La recherche de personnes disparues ne doit généralement être effectuée que lorsque le radiesthésiste est certain qu'il n'y a aucun danger, pour la personne recherchée, de se trouver dans une situation désagréable. Le pouvoir du pendule doit être utilisé pour le bien de l'homme et en aucune façon pour le mal.

Pourquoi des échecs ? Enfin, il faut signaler que les échecs de la téléradiesthésie sont assez nombreux. Il y a à cela de nombreuses explications qu'il est facile d'imaginer. Si la distance joue, elle n'est pas, et de loin, le seul élément en cause. Bien souvent, les informations fournies par les plans, les personnes, etc. sont très vagues alors qu'on recherche justement la précision. De plus, dans le cas de recherche de personnes, Il y a souvent, de la part de la personne recherchée un « brouillage » des ondes surtout lorsqu'elle n'est pas dans son état normal ou lorsqu'elle ne désire pas être retrouvée. Pour prendre un exemple concret, la police peut facilement retrouver une voiture de marque connue si on lui communique la couleur et le numéro de la plaque. Si la voiture a été « maquillée » par la modification de la couleur et du numéro de la plaque, il lui sera à peu près impossible de la retrouver. Le même phénomène joue en radiesthésie lorsque la personne ne désire pas être découverte, ou se trouve dans un état « second » (délire, crise d’épilepsie, accident vasculaire cérébral, douleur, etc.).

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SE SOIGNER PAR LES PLANTES GRÂCE À LA RADIESTHÉSIE Nous avons vu, au cours des pages précédentes, comment se servir de la radiesthésie pour diagnostiquer une maladie ou pour adapter un traitement. La médecine par les plaintes, ou phytothérapie, médecine douce, convient tout spécialement pour soigner les petits malaises de la vie quotidienne ainsi que pour prévenir, grâce à une hygiène alimentaire, les problèmes liés à une vie sédentaire et stressante. Nous verrons maintenant comment utiliser la radiesthésie pour bien choisir les plantes à utiliser. Avant de commencer, il est bon d'insister sur deux points particuliers : — Les animaux connaissent « d'instinct » les plantes qui leur conviennent lorsqu'ils sont malades. Chiens et chats, dans un parc ou un bois, se mettent à la recherche de l'herbe ou des feuilles qui leur rendront la santé. Ce pouvoir est également en nous, mais ainsi que nous l'avions fait remarquer précédemment il est caché, « parasité » par de nombreuses autres informations et ondes. Grâce à la radiesthésie, ii est possible de le retrouver … — La thérapeutique radiesthésique est individuelle. Comme l’homéopathie et l'acupuncture, la thérapeutique radiesthésique tente de soigner non pas le symptôme mais le terrain. Il est donc indispensable de déterminer avec précision — ce que le pendule permet aisément — la plante qu'il convient d'utiliser dans ce but.

La préparation Vous pouvez soit vous procurer des plantes fraîches, soit des plantes séchées. Les plantes peuvent être préparées de diverses manières qu’il est bon de connaître. (Pour plus de détails, il existe de nombreux livres consacrés à ce sujet). L’infusion consiste simplement à verser de l'eau bouillante sur les plantes choisies. On laisse macérer la préparation pendant un certain temps de manière à obtenir une concentration plus ou moins forte. C’est ainsi qu’on prépare le thé ou une tisane quelconque.

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La décoction consiste à jeter les plantes dans l'eau et à la porter à ébullition. La digestion consiste à laisser les plantes un certain temps dans l'eau chaude mais sans porter à ébullition. On comprendra que, suivant la manière de traiter la plante, le résultat sera différent car les principes extraits ne seront pas les mêmes. L'ébullition risque de détruire certains constituants chimiques tandis qu'une eau tiède ne permet pas l'extraction d'autres éléments. En outre, on ne procédera pas toujours de la même manière avec les feuilles, les fleurs ou les racines. L’effet chimique (et donc thérapeutique) d’une plante variera selon la préparation et aussi selon la partie de la plante utilisée (les principes actifs ne sont pas identiques dans les feuilles, la tige ou les racines).

Les questions à poser Après avoir déterminé la plante qui vous convient (à l'aide du pendule ou encore à l'aide d'un ouvrage spécialisé ou de la liste ci-après), nous vous conseillons de poser (grâce à la convention mentale) les trois questions suivantes : Première question « Cette Plante convient-elle pour ma maladie ? ». Convention mentale : « Le pendule doit osciller si la réponse est oui. Dans le cas contraire il doit rester fixe ». Deuxième question « Dois-je utiliser la fleur de cette plante ? » Convention mentale : « Le pendule doit osciller si la réponse est oui ». Reprendre la même question en ce qui concerne les feuilles, la tige et la racine, même si la réponse à la première question est positive. En effet, il se peut que vous obteniez un meilleur résultat en utilisant la plante entière plutôt qu’une de ses parties. Troisième question Elle doit être posée plusieurs fois… « Dois-je faire bouillir ? » (a) les feuilles ? (b) la tige ? (c) les racines ? (d) la fleur ?

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Convention mentale : « Le pendule doit osciller si la réponse est oui ». Vous reprenez la même question au sujet des autres modes de préparation.

L’utilisation des plantes Le pendule ne vous aidera pas seulement à déterminer la plante qui vous convient, les parties de celle-ci qui vous sont les plus profitables, mais également la manière de les préparer, et surtout le dosage. En ce qui concerne ce dernier, vous pouvez soit décider d'une convention mentale (le nombre de tours du pendule donnera la quantité de tasses ou de gouttes à prendre par jour), soit encore utiliser une quelconque règle pour laquelle vous aurez, au départ fixé les paramètres : le chiffre 1 vaut une goutte (ou une tasse, etc.). Ainsi, en procédant avec ordre et méthode vous arriverez à déterminer avec précision la plante qui vous convient et son dosage. La liste ci-après comprend les plantes les plus utilisées et leurs principales indications. Cette liste ne doit naturellement pas vous suffire pour soigner toutes les petites misères de la vie quotidienne. Cependant, elle peut vous permettre d'entreprendre l'étude de la phytothérapie radiesthésique. Si vous voulez connaître les plantes qui s'adaptent à votre signe astral, et ainsi profiter non seulement de l'enseignement radiesthésique mais aussi de celui de l'astrologie, nous vous conseillons de lire, du même auteur, Le Guide Astrologique de la santé, adapté à votre signe (un volume par signe). Ces guides (12 volumes) sont également disponibles au format Kindle (éditions Felix culpa). Anis vert : calmant Artichaut : décongestionnant des voies biliaires et hépatiques Bardane : dépuratif Bourrache : diurétique Camomille romaine : calmant et digestif Chicorée sauvage : tonique Fenouil : apéritif Guimauve : calmant (usage externe) Liseron : purgatif Mélisse : antispasmodique Origan : antirhumatismal Primevère : expectorant Romarin : stimulant de l’appétit Valériane : calmant 54

Verveine : antinévralgique, antipyrétique Violette : calmant Enfin, un dernier conseil : procédez toujours à une dernière épreuve de compatibilité. La santé est trop importante, aucune erreur n'est permise.

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LA RADIESTHÉSIE ET LES ANIMAUX Les animaux ont un sens radiesthésique naturel. Ceci ne veut naturellement pas dire que les animaux sont capables d'utiliser un pendule pour leurs besoins naturels, mais simplement que n'étant pas « parasités » par des influences culturelles, ils ont gardé une sensibilité très nette à tous les phénomènes naturels. Un animal malade sait comment se soigner ; s'il refuse une nourriture qui vous semble parfaite, il sait (ou plus exactement il a un « savoir inné ») qu’il doit la refuser car elle ne lui convient pas. Les maladies sont donc plus rares chez les animaux. Pourtant, nos compagnons de misère partagent de plus en plus nos soucis et nos préoccupations, et l'on voit survenir chez eux des maladies de civilisation : obésité, maladies de la peau, troubles intestinaux, etc. La plupart des maladies des animaux guérissent d’elles-mêmes ; ceci ne doit cependant pas vous empêcher de consulter régulièrement un vétérinaire, ne fût-ce que pour les vaccins. Mais pouvez aussi les aider et les soulager grâce à la radiesthésie. Le pendule ne vous donnera pas un savoir immédiat : vous ne saurez pas directement comment est fait l'animal, son anatomie, sa physiologie, … Cependant, si vous lisez attentivement le chapitre consacré à la radiesthésie médicale, vous saurez déjà comment vous comporter avec un animal malade. Les animaux sont faits exactement comme nous (les détails de l'anatomie et de la physiologie n'intéressent que les spécialistes) ; ceci veut dire que votre chien ou votre chat peut souffrir de rhumatismes, d’infection, de douleur dentaire, etc. L'utilisation de la radiesthésie doit vous permettre non seulement de déterminer le diagnostic mais également de trouver le médicament qui convient ainsi que la dose utile.

Comment évaluer l’état de santé de votre animal ? Nous vous proposons, dans les quelques pages suivantes, une méthode simple pour évaluer l'état de santé de votre animal (chien, chat, canari). Cette méthode a déjà été testée par plusieurs personnes qui en sont satisfaites. Suivez scrupuleusement les différentes étapes, surtout si vous n'avez aucune connaissance dans le domaine médical. Si vous n’arrivez pas à 56

obtenir des résultats rapidement, n'insistez pas : consultez le vétérinaire. Les erreurs proviennent de la complexité de la structure de la vie ; même après plusieurs années d'études universitaires, et après plusieurs années d’expérience, les vétérinaires (comme d'ailleurs les médecins) peuvent se tromper. Dès lors, le pendule peut également vous induire en erreur... surtout si vous ne savez pas exactement quelle question il convient de poser. Première étape la convention mentale Le sujet de l’étude est déjà très complexe aussi ne le compliquez pas davantage encore en adoptant de nombreuses conventions mentales différentes. Les mouvements du pendule — c'est le moment de le rappeler — n'ont en eux-mêmes aucune signification particulière ; ils n’acquerront de signification qu'en fonction de la convention mentale que vous établirez avant la recherche. Voici une convention mentale très simple : « Mon pendule oscille si la réponse est oui et reste fixe si la réponse est non ». Dès lors vous ne pouvez plus poser de questions dont la réponse est autre que oui ou non. Cela vous obligera sans doute à multiplier le nombre de questions mais simplifiera, votre recherche. Aussi les résultats seront beaucoup plus friables. Seconde étape : des exercices Nous vous proposons, ici, une méthode autre que celle utilisée jusqu'à présent. Le nombre de questions sera important et votre concentration surtout en face d'un animal qui ne collabore pas risque de s’émousser : il convient donc d' « aider »le pendule. Lancez le pendule en oscillation et attendez quelques secondes si l'oscillation persiste la réponse est oui, autrement la réponse est non. Testez d'abord cette méthode pendant quelques jours en l'essayant sur des choses simples. Par exemple, lancez le pendule en oscillation en pensant (convention mentale) : « Si c'est un chien, le pendule doit osciller ». Essayez cette manœuvre au-dessus d'un chien puis au-dessus d'un chat, au-dessus d'une assiette de beurre, etc. Vous devez apprendre à vous servir du pendule comme d'un stylo : mécaniquement. Pour arriver à ce résultat il n'y a qu'une seule méthode l'exercice quotidien. Troisième étape : la recherche du diagnostic Procédez avec ordre et méthode ! Promenez lentement le pendule audessus du corps de l'animal pour lui apprendre à ne pas avoir peur de l'objet. Laissez-le jouer gentiment avec le pendule. Vous ne pourrez jamais obtenir de résultat en « urgence » si vous n'avez pas habitué votre animal au 57

pendule. Pensez-y ! La radiesthésie vétérinaire est une spécialité très difficile, car l'animal malade est peureux, peu coopérant et il lui manque la parole pour guider celui qui le soigne… Pour arriver à un diagnostic vous devez poser au pendule — nous l'avons vu — de très nombreuses questions. Pour votre facilité, surtout si vos connaissances médicales sont rudimentaires, nous avons dressé une liste de questions simples. Procédez avec ordre ; surtout, ne sautez pas une question. Première question Mon chien (ou tout autre animal) est-il malade ? Cette question peut — à priori — surprendre. Il faut cependant savoir que de nombreux animaux simulent la maladie lorsqu'ils se sentent isolés, mal aimés. Un vétérinaire a d'ailleurs publié, il y a quelques années, un admirable petit volume consacré à ce sujet (Votre animal n'est pas malade, mais il veut vous le faire croire). Deuxième question Mon animal marque-t-il d'affection ? Troisième question Mon animal souffre-t-il de … (à poser uniquement si le pendule a répondu oui à la première question). Vous devez poser la question autant de fois qu’il y a de maladies soupçonnées) : — troubles digestifs ? — troubles cardiaques ? — troubles respiratoires ? — parasitose ? — empoisonnement ? — maladie de Carré ou maladie virale ? Quatrième question En fonction de ce que vous obtiendrez comme réponse à la troisième question, vous affinerez le diagnostic. Voici les principales sous-questions en rapport avec les questions posées ci-dessus : — troubles digestifs : diarrhée, constipation, spasmes… — troubles cardiaques : insuffisance cardiaque, troubles du rythme… 58

— troubles respiratoires : bronchite, rhume ou grippe — maladie virale (grave ou non)) — parasitose — empoisonnement : accidentel, criminel, alimentaire, médicamenteux Ayant établi un diagnostic sommaire, vous pourrez proposer un traitement. Ce traitement doit être aussi naturel que possible (plantes, oligoéléments, homéopathie, etc.). La seule description de toutes les médecines douces utilisables pour les animaux remplirait plusieurs volumes comme celui-ci. Contentons-nous des remèdes les plus courants. Cinquième question Placez le remède dans une main, posez cette main sur l'animal et le pendule dans l'autre main. Posez la question suivante : « Ce remède convient-il mon animal ? » Bien entendu, tout au long de cette analyse vous n’aurez à aucun moment changé la convention mentale de départ.

La phytothérapie pour les animaux Voici une liste des principales plantes et herbes utilisées et leurs indications Anis vert : calmant Aubépine : tonicardiaque Bardane : purgatif Camomille : calmant Fougère mâle : ténifuge Houblon : tonique Muguet : tonicardiaque Persil : stimulant Serpolet : antihelminthique Thym : antispasmodique Verge d'or : anti-inflammatoires Violette : calmant Outre ces plantes, vous pouvez également utiliser en médecine vétérinaire tous les végétaux qui se trouvent dans votre cuisine ; le chou (comme pansement ou pour ses propriétés antirhumatismales), l'oignon (pour ses 59

propriétés cicatrisantes et diurétiques), le thym (pour ses propriétés antiseptiques, surtout pour les voies respiratoires), etc. Vous pouvez également utiliser l'argile. Il existe de nombreuses variétés d'argile et le pendule doit vous indiquer l’argile qui convient le mieux à votre animal. Remarquons que les animaux en liberté utilisent spontanément l'argile dès qu'ils sont malades (ou pour entretenir leur santé). Ce bref aperçu de médecine vétérinaire doit vous aider à mieux utiliser le pendule pour soigner et guérir votre animal de compagnie.

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Quelques adresses utiles ►Syndicat national des Radiesthésistes 21 bd de la Libération 94300 Vincennes www.snradiesthesistes.fr ►Maison de la Radiesthésie 1622 rue Godot de Mauroy 75009 Paris Le lecteur y trouvera non seulement les ouvrages de base ainsi que les dernières publications, mais il aura également l'occasion d'y tester le matériel du parfait radiesthésiste. ►Association des Amis de la Radiesthésie www.lesamisdelaradiesthesie.fr Cette association dispose d’un site très complet.

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Les grandes dates de la radiesthésie -2000 Chine : l'Empereur Hiu est représenté tenant une baguette de sourcier à la main. -1000 Moïse frappant un rocher avec une baguette fait jaillir de l’eau. +1518 Luther condamne formellement l'utilisation de la baguette. +1521 On trouve dans un grimoire — Le Dragon Rouge — la première recette « infaillible » pour utiliser une baguette. +1521 Le moine bénédictin Basile Valentin décrit sept espèces de baguettes. +1600 Arrivée en France du célèbre Jean du Châtelet, plus connu sous le nom de baron de Beausoleil. +1610 Mariage du baron de Beausoleil. Le nouveau couple va s'illustrer dans toute l’Europe. +1627 Première reconnaissance « officielle » de la radiesthésie : les Parlements de Bordeaux, de Toulouse et de Provence reconnaissent et enregistrent les services rendus par les époux Beausoleil grâce à l’utilisation de leur baguette. +1631 Le Père Kircher – adversaire de la baguette - reconnaît cependant qu’elle réagit à l’approche d’une source d’eau. +1657 Le jésuite Gaspard Schott décrit l’utilisation des témoins (c’est-àdire des échantillons de la substance recherchée). +1662 Schott mentionne – pour la première fois – le pendule. +1675 Parution du Traité du bâton Universel ; ouvrage dû à l’avocat Jacques Le Royer. +1688 Le célèbre sourcier Jacques Aymar découvre grâce à une baguette, les auteurs d’un vol. La baguette devient la collaboratrice du criminologue. +1693 Parution, à Lyon, de La Verge de Jacob. Important ouvrage pour la science radiesthésique (le mot n'est pas encore créé) mais dont l'auteur reste anonyme. +1693 Parution de La Physique occulte ou le Traité de la baguette divinatoire, ouvrage dans lequel l'abbé de Vallemont décrit l'utilisation de la baguette comme arme pour lutter contre le crime. +1701 L'Inquisition condamne l'utilisation de la baguette et met à l'Index 62

l'ouvrage de l'abbé de Vallemont. +1749 Première utilisation « radiesthésique » du pendule. +1779 Barthélémy Bleton se révèle un sourcier sans baguette ; son corps réagit comme une baguette à l'approche de toute source d'eau. +1781 Le Dr Thouvene (qui s’était beaucoup intéressé au cas Bleton) publie un Mémoire physique et médicinal montrant les rapports entre les phénomènes de la baguette divinatoire, du magnétisme et de l’électricité. +1808 Le Dr Gerboin, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg, publie un ouvrage sur « une force particulière qui existerait dans l’homme ». Ouvrage consacré – naturellement – aux pouvoirs du pendule. +1833 Parution de De la baguette divinatoire, du pendule dit explorateur et des tables tournantes. Ouvrage dû au célèbre chimiste Chevreul. +1836 Le comte de Tristan innove en utilisant des baguettes en fanon de baleine et en enrichissant le langage des radiesthésistes (furcelle, bacillogyre). +1860 Le pendule est utilisé par l’abbé Descosse, qui lui redonne ses lettres de noblesse. +1890 On utilise pour la première fois le mot radiesthésie (de radius = rayon et aisthésis= sensibilité). Ce néologisme barbare (mi-grec, mi-latin) est l’œuvre de deux prêtres (l’abbé Bayard et l’abbé Bouly). +1911 Premier Congrès des sourciers à Hanovre. +1913 Le docteur Paul Beyer fonde, en Allemagne, l’Union Internationale des Sourciers. +1921 Les docteurs Moineau et Regnault créent le néologisme « radiotellurie » (de radiare = rayonner et tellus = terre). +1922 Le mot radiesthésie est officialisé. +1923 Paris. Le troisième Congrès international de Psychologie expérimentale s’intéresse beaucoup aux pouvoirs de la radiesthésie. +1929 Création de l'Association Française et internationale des Amis de la radiesthésie. +1930 Fondation, à Paris, sous l’impulsion d’Alfred Lambert, de la Maison de la radiesthésie. +1932 Avignon. Congrès international des Radiotelluristes et Sourciers (onze nations y sont représentées). 63

+1936 Création de l'Association scientifique française de la Radiesthésie (aujourd'hui disparue). +1954 Création – en France – du Syndicat national des radiesthésistes. +1956 Le Congrès international des Radiesthésistes (de Locarno) décide la création de l’Union mondiale des radiesthésistes. +1963 Le Professeur Yves Rocard, directeur du laboratoire de physique de l'École normale supérieure, professeur à la Faculté des Sciences, publie un ouvrage consacré à la radiesthésie : Le Signal du Sourcier.

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Bibliographie Les ouvrages traitant de radiesthésie sont extrêmement nombreux. Il ne pouvait être question, dans cette courte bibliographie d'orientation, de citer tous les ouvrages, publiés en langue française, traitant de cette discipline. Nous avons choisi de ne citer que les ouvrages répondant aux trois critères ci-après : — non spécialisés (ou de lecture facile) — facilement accessibles (la Bibliothèque nationale n'est pas la seule dépositaire du dernier exemplaire...) — pondérés (l'auteur, adepte de la radiesthésie, en reconnaît cependant les limites). Collectif. La radiesthésie on les pouvoirs du Pendule. Tchou 1977. 306 pages. Ce volume est essentiellement composé de textes, anciens et modernes, concernant la radiesthésie. Ces textes ont été réunis et commentés (de manière fort intelligente) par A. Daumière. C'est certainement un ouvrage important à lire pour quiconque s’intéresse aux « pouvoirs inconnus de l’homme ». Graves (Tom). Techniques de la radiesthésie moderne. Feu vert. 1977. 158 pages. Ce volume (traduit de l'anglais) contient une très importante bibliographie commentée des ouvrages publiés en langue anglaise. Intéressant pour le radiesthésiste familier de la langue de Shakespeare. Jarricot (J.) [Dr]. La Radiesthésie. Grasset 1959. Signalons que le Dr Jarricot s'intéresse également aux autres pouvoirs de l'homme (acupuncture, auriculothérapie, etc.). Moine (M). Guide de la Radiesthésie. Stock 1973. 426 pages. Ouvrage intéressant et fort bien fait. Néanmoins, il convient de se méfier de sa partie médicale (une certaine de pages). La méthode proposée pour le diagnostic est, elle aussi, non dépourvue de dangers. Excellent ouvrage d'initiation mais dont il faut rejeter la partie médicale. On trouvera dans ce volume une très riche bibliographie (plus de 300 volumes) consacrée au 65

sujet. Rocard (Prof. Y.). Le Signal du Sourcier. Dunod 1963. Certainement un ouvrage à lire. Une expérience très courageuse et très honnête par un professeur de sciences à l'Université. Voir également ce qu’il est dit sur les travaux du Pr Rocard et de ses successeurs dans notre ouvrage. Rocard (Prof. Y.). Les sourciers (P.U.F.) Que sais-je. 1981. 128 pages

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Le Livre Le radiesthésiste est un homme sensible à diverses ondes émises par les éléments de la nature (eau, terre, matières précieuses, etc.), les êtres vivants ou des objets. On peut naître radiesthésiste, on peut aussi le devenir en s’exerçant à percevoir les différentes ondes émises. Ce livre vous explique les bases de la radiesthésie et vous propose des exercices variés pour devenir radiesthésiste. La radiesthésie permet de découvrir l’eau souterraine, les matières précieuses, les objets perdus… Ce n’est pas tout : elle peut aussi vous aider à créer un magnifique jardin, à trouver le sommeil ou à soigner vos animaux. S’initier à la radiesthésie est donc un atout dans la vie quotidienne.

La Collection Elle comprend, au format Kindle, de nombreux ouvrages sur divers sujets (religion, médecine, droit, astrologie, informatique, humour, etc.). Le catalogue des éditions Felix culpa est disponible en ligne à l’adresse www.editionsfelixculpa.com (ouvert en avril 2014) et à l’achat sur le site d’Amazon. Parmi les premières parutions signalons les ouvrages ci-après :

Romans Romain Sieza. Le margouillat, c’est bon pour la santé ! Tranches de vie d’un jeune africain. Raphaël Jacquerye. Tempête au Vatican…

Poésie Vladire. 100 Petits formats !

Humour Danielle Bloem. L’humour juif. Virga. L’humour informatique.

Médecine 67

Kalilou Daganon. La prostate. Tout ce qu’un homme doit savoir. Rasmané Yameogo. Le sein. Tout ce qu’une femme doit savoir. Dr G. Grigorieff. Les allergies.

Ésotérisme Astrologie chinoise Cette collection comprend 12 guides : un guide pour chaque signe chinois. Chaque guide comprend l’essentiel de ce qu’il faut savoir concernant la philosophie chinoise en général et des considérations particulières concernant le signe auquel le guide est consacré. Guide du Rat Guide du Bœuf Guide du Tigre Guide du Lièvre Guide du Dragon Guide du Serpent Guide du Cheval Guide du Mouton Guide du Singe Guide du Coq Guide du Chien Guide du Porc. Astrologie médicale Cette collection comprend 12 guides : un guide pour chaque signe du zodiaque. Chaque guide comprend l’essentiel de ce qu’il faut savoir concernant l’astrologie médicale occidentale et orientale ainsi que des conseils particuliers concernant le signe auquel le guide est consacré. Ces conseils mettent en évidence les points faibles du natif du signe et lui indiquent les meilleurs remèdes pour conserver la santé tant en médecine traditionnelle qu’en acupuncture et homéopathie. Il donne également pour chaque signe des conseils en herboristerie et en diététique. Astrologie médicale du Bélier (21 mars – 20 avril) Astrologie médicale du Taureau (21 avril – 20 mai) Astrologie médicale des Gémeaux (21 mai -21 juin) Astrologie médicale du Cancer (22 juin – 22 juillet) Astrologie médicale du Lion (23 juillet – 22 août) Astrologie médicale du Vierge (23 août – 22 septembre) 68

Astrologie médicale du Balance (23 septembre – 22 octobre) Astrologie médicale du Scorpion (23 octobre – 21 novembre) Astrologie médicale du Sagittaire (22 novembre – 20 décembre) Astrologie médicale du Capricorne (21 décembre – 19 janvier) Astrologie médicale du Verseau (20 janvier –18 février) Astrologie médicale des Poissons (19 février – 20 mars) … mais aussi : Les influences lunaires par Y. Virgatchick Comment créer un ouvrage Kindle, etc., etc.

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Table des Matières DES ONDES ET DES MYSTÈRES DÉFINITION ET HISTOIRE DE LA RADIESTHÉSIE COMMENT TENIR BAGUETTE OU PENDULE TÉMOINS ET AUTRES INSTRUMENTS DE RADIESTHÉSIE LES CINQ COMMANDEMENTS DE LA RADIESTHÉSIE EXERCICES PRÉLIMINAIRES COMMENT CHERCHER ET TROUVER UNE NAPPE D'EAU OU UNE FUITE LE JARDIN, LES PLANTES ET LA RADIESTHÉSIE RECHERCHE D'UN TRÉSOR OU D’UN OBJET PERDU LA TÉLÉRADIESTÉSIE OU RADIESTHÉSIE À DISTANCE SE SOIGNER PAR LES PLANTES GRÂCE À LA RADIESTHÉSIE LA RADIESTHÉSIE ET LES ANIMAUX Quelques adresses utiles Les grandes dates de la radiesthésie Bibliographie Le Livre La Collection

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