5-cours-vibrations-chap-5.pdf

  • Uploaded by: Abdi Lhsan
  • 0
  • 0
  • March 2021
  • PDF

This document was uploaded by user and they confirmed that they have the permission to share it. If you are author or own the copyright of this book, please report to us by using this DMCA report form. Report DMCA


Overview

Download & View 5-cours-vibrations-chap-5.pdf as PDF for free.

More details

  • Words: 4,005
  • Pages: 49
Loading documents preview...
ière 1

Partie: VIBRATIONS

Chapitre 5: Mouvement à plusieurs degrés de liberté Dr Fouad BOUKLI HACENE EPST TLEMCEN ANNÉE 2015-2016

Objectifs: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Les équations différentielles d’un mouvement couplé Les différentes solutions du problème La notion des modes propres Le phénomène du Battement Le mouvement forcé à plusieurs degrés de liberté Notions de « Résonance et Antirésonance » Quelques Applications



Définitions:

 On définit les systèmes à plusieurs degrés de liberté par les systèmes qui nécessitent plusieurs coordonnées indépendantes.  Le nombre de degré de liberté

Détermine le nombre des équations différentielles

 Les modes propres du mouvement.

 Il existe deux types de systèmes :

Systèmes à plusieurs sous systèmes découplés: comme le montre la figure 1.5:

Figure 1.5 : Mouvement oscillatoire non couplé à deux degrés de liberté

 On considère des petites oscillations devant la longueur du ressort,  Il existe deux degrés de liberté : x1 , x 2  Le Lagrangien du système s’écrit alors: 2

2 1 1 L   mi xi2   ki xi2 2 i 1 i 1 2

 Les deux sous systèmes sont indépendants et découplés: Le système différentiel s’exprime alors:  d L L  0   dt x1 x1  d L L   0    dt x2 x2



 m1x1  k1 x1  0  m2 x2  k 2 x2  0

 On obtient un système différentiel découplé qui s’exprime comme suit: 2  k1 2 k1  x1  01x1  0 2 avec 01  ,02   2 m1 m1  x2  02 x2  0

 Les deux solutions des sous-systèmes sont indépendantes de la forme:  x1 ( t )  A cos( 01t  1 )   x2 ( t )  B cos( 02t   2 )

 Pour un système forcé, on a le modèle représenté dans la figure 2.5 comme suit:  Les équations différentielles du système sont données comme suit:

 mx1  x1  kx1  F1 (t )  mx2  x2  kx2  F2 (t )

Figure 2.5 : Mouvement Forcé non couplé à deux degrés de liberté

 Système complexe : C’est un système constitué par plusieurs sous-systèmes couplés comme le montre la figure 3.5:

Figure 3.5 : Mouvement oscillatoire d’un système couplé à deux degré de liberté

 Le Lagrangien du système s’écrit comme suit: 2

1 1 1 2 2 2 L( x1 , x2 , x1 , x2 )   mi xi  k ( x1  x2 )   ki xi2 2 2 i1 i 1 2

 Le système différentiel s’écrit: d L L ( ) 0  dt x1 x1 d L L ( ) 0 dt x 2 x 2

 m x  ( k 1  k )x1  kx 2  0  1 1 m2 x2  ( k 2  k )x 2  kx 1  0

 Les pulsations propres : On considère les solutions du système de types sinusoïdales  x1 ( t )  Ae j (  pt  )  j (  p t  ) x ( t )  Be  2

o En remplaçant les solutions dans le système différentiel, On obtient un système linéaire suivant : 2  ( m1 p  k1  k ) A  kB  0  2 (  m   2 p  k 2  k )B  kA  0 

o Le système admet des solutions non nulles si seulement si:

det  0 D’où :

 m1 2p  k  k1 k

k 

m2 2p

 k2  k

o L’équation paramétrique s’écrit

 4p  ( 12  22 ) 2p  1222 ( 1  K 2 )  0

0

o On définit les constantes suivantes comme suit: k1   m1 2 1

k2   m2 2 2

et

k2 K  (k1  k )(k 2  k ) 2

Ou K est appelée le coefficient du couplage, o Les deux pulsations propres sont :  2 12  22 1 2 2 2 2 2 2    (    )  4 K   1 2 1 2   1p 2 2  2 2    1 2 2 2 2 2 2 2 1 2  2 p   (    )  4 K   1 2 1 2  2 2 

o La solution générale su système s’écrit sous la forme d’une superposition des deux modes propres, comme suit :  x1 (t )  A1 cos(1 p t  1 )  A2 cos(2 p t   2 )   x2 (t )  B1 cos(1 p t  1 )  B2 cos(2 p t   2 )

o Il existe 6 constantes à déterminer:

A1 , 1 , A2 ,  2 , B1 , B2 o Afin de simplifier le nombre d’inconnu; On détermine les rapports d’amplitudes aux modes propres:

 p  1 p , A1 / A2   p  2 p , B1 / B2

 Il existe plusieurs types de couplage:

Figure 4.5 : Couplage équivalent, Résistance-Force de frottement

Figure 5.5 : Couplage équivalent, Capacité-Ressort

Battements : On étudie le couplage de deux systèmes mécaniques identiques représentés dans la figure 6,5 comme suit:

Figure 6.5 : Mouvement oscillatoire couplé de deux sous-systèmes identiques

 Les nouvelles équations du mouvement s’écrivent comme suit:  mx1  2kx1  kx2  0  mx2  2kx2  kx1  0

 Les solutions du système sont de types sinusoïdaux :  x1 ( t )  Ae j (  pt  )  j (  p t  ) x ( t )  Be  2

 En remplaçant les solutions dans le système différentiel, On obtient un système linéaire symétrique suivant : 2  (m p  2k ) A  kB  0  2 (  m   p  2k ) B  kA  0 

 Le système admet des solutions non nulles si seulement si: det  0

D’où:

 m 2p  2k k

k 

m 2p

 2k

0

 Alors on obtient l’équation paramétrique suivante : ( m 2p  2k )2  k 2  0

 Après calcul, on obtient les deux pulsations propres :

k  2  1 p  m  k 22 p  3 m 

 Les solutions générales sont de la forme suivante:  x1 (t )  A1 cos(1 p t  1 )  A2 cos(2 p t   2 )   x2 (t )  B1 cos(1 p t  1 )  B2 cos(2 p t   2 )

 On étudie les rapports d’amplitude pour chaque mode propre ; On a ainsi:  Pour:  p  1 p 

k m

(m12p  2k ) A1  kB1  0

 A1  B1  A

Figure 7.5 : Etat du système pour le premier mode. « En phase »

 Pour:  p  2 p

k  3 m

(m22p  2k ) A2  kB2  0

 A2   B2  B

Figure 8.5 : Etat du système pour le deuxième mode. « En opposition de phase »

 Les solutions générales deviennent alors:  x1 (t )  A cos(1 p t  1 )  B cos(2 p t   2 )   x2 (t )  A cos(1 pt  1 )  B cos(2 p t   2 )

 On peut réécrire les solutions générales sous la forme matricielle:  x1 (t )  1 1  A cos(1 p t  1 )         B cos(  t   ) x ( t ) 1  1 2 p 2  2            P V Avec:

 V : représente le vecteur des modes propres

P :représente la matrice de passage

 En appliquant les conditions initiales suivantes :  x1 (t )  C   x2 (t )  0

x1 (t )  0 x2 (t )  0

 On obtient les quatre équations:  A cos 1  B cos  2  C   A cos 1  B cos  2  0

 A1 p sin 1  B2 p sin  2  0  A1 p sin 1  B2 p sin  2  0

 On somme et on soustrait les deux membres de chaque équation ; on aura :  2 A cos 1  C  2 B cos  2  C

D’où :

 sin 1  0    sin  2  0  

C 2 cos 1 C B 2 cos  2

 2 A1 p sin 1  0  2 B2 p sin  2  0

A



       1 2 2 

et

AB

C 2

 Alors la solution générale s’écrit comme suit:

 

C  x ( t )  cos 1 p t  B cos 2 p t  1 2  C  x2 (t )  cos 1 p t  B cos 2 p t 2 

 



 1 p t  2 p 1 p t  2 p   x ( t )  C cos t cos t  1  2 2      x (t )  C sin 1 p t  2 p t sin 1 p t  2 p t  2    2 2   

 On pose les constantes suivantes:

 

1 p t  2 p 2

et  

1 p t  2 p 2

 x1 (t )  Ccos t cos t    x2 (t )  Csin t sin t 

 Alors les amplitudes s’expriment comme suit:

 On constate que l’amplitude est modulée.  Ce phénomène est appelé les battements ; Figure 9.5 : Phénomène les battements Où « Modulation d’amplitude »

Mouvement oscillatoire forcé à deux degrés de liberté:  On applique une force extérieure de forme sinusoïdale au premier sous système qui s’exprime comme suit:



F (t )  Re F0 e jt



 Les équations différentielles du mouvement s’écrivent comme suit : d L L ( )  F (t ) dt x1 x1 d L L ( ) 0 dt x 2 x2



mx1  2kx1  kx2  F (t )  Re F0 e jt  mx2  2kx2  kx1  0 



 Les solutions particulières sont de la forme:

j ( t  )  x ( t )  x ( t )  Ae  1 1p  j ( t  ) x ( t )  x ( t )  Be  2p  2

 On obtient un système linéaire forcé suivant :

~ ~ 2  (  m   2 k ) A  k B  F0  ~  ~ 2 (  m   2 k ) B  k A 0   ~ ~ Avec A  Ae j B  B e j

 les modules des amplitudes sont exprimés comme suit :  F0 k F0 k 2  2 (    ) 0  m   2 k A  m m  2 2 2 2  (  1 p )(  22 p )  m  2k k  k  m 2  2k    m 2  2k F0  F0 k  2 k 0 m  B  2 ( 2  12p )( 2  22 p )  m  2k k  2   k  m   2k 

 On obtient deux phénomènes:  La résonance

A   quand  B  

 Anti résonance

A0  quand  B  cons tan te

  1 p

  2 p

k  m

La figure 10.5 illustre bien les phénomènes de résonance et d’antirésonance

Figure 10.5 : Phénomène de résonance et d’anti-résonnance à deux degrés de liberté

 Application:  En appliquant la force de frottement au système à deux degrés de liberté ; on éliminera les singularités au niveau des modes propres.

 c’est l’une des applications les plus intéressantes en régime forcé. on peut citer comme exemple ; l’amortisseur de FRAHM

Le modèle mécanique est donné comme suit

figure 11.5 : Modèle mécanique de l’amortisseur de FRAHM

 Les nouvelles équations différentielles du mouvement: d L L ( )   Fext dt x1 x1 i d L L ( ) 0 dt x2 x2



mx1  (k  K ) x1  Kx2  F (t )  x1  Mx2  Kx2  Kx1  0 

mx1  x1  (k  K ) x1  Kx2  F0 cos t  Mx2  Kx2  Kx1  0   En régime permanent, En remplaçant la forme des solutions particulières:

x1 p (t )  Ae i (t  )

et

x2 p (t )  Be i (t  )

 En remplaçant dans le système différentiel, on obtient un système linéaire comme suit:





2 ˆ   m   p  (k  K )  i A  KB  F0  2 ˆ ˆ 0  K A   M   K B  p 





 Les modules d’amplitudes des solutions particulières s’écrivent alors comme suit: K  2    ˆ F0 M A  K K k  K m  4 2 k  K 2      (  )   i  (   )    m M M m m M   F K   0 m M  Bˆ   K K k  K  4 2 k  K 2     (  )   i  (   )    m M M m m M 

 La masse m est immobile lorsque la pulsation de la force extérieure est égale à :

a

2

K  M

 D’où l’amplitude A est nulle dans ce cas.

 Dans ces conditions, un tel dispositif est appelé Un étouffeur dynamique de vibrations

 La figure illustre les phénomènes de résonance et d’antirésonance

Figure 42.5 : Phénomène de résonnance et d’antirésonance

Figure 12.5. : Application technique de l’amortisseur de FRAHM où l’Etouffeur dynamique

 Il est efficace pour une bande de fréquence très réduite.

 En effet ; la masse m doit être plus faible que la masse M qui doit être amortie

 On peut citer d’autres exemples d’applications : l’oscillation des véhicules

Pour 3 degrés de liberté:

On a le système mécanique à trois degrés de liberté couplé comme suit:

Figure 11.5 : Mouvement oscillatoire à trois degrés de liberté  Pour l’énergie cinétique on a :

1 1 1 2 2 Ec  m1 xi1  m2 x2  m3 x32 2 2 2

L’énergie potentielle est Calculée comme suit:

1 1 2 E p  k( x1  x2 )  k( x2  x3 )2 2 2

 Le Lagrangien s’exprime alors: 3

1 2     L( x1 , x2 , x3 , x1 , x2 , x3 )   mi xi  i 1 2 1 1 2  k ( x1  x2 )  k ( x2  x3 ) 2 2 2  A partir du modèle de Lagrange, le système différentiel s’écrit comme suit : d L L ( ) 0 dt x1 x1 d L L ( ) 0 dt x 2 x 2 d L L ( ) 0 dt x 3 x3

mx1  kx 1  kx 2  0    2 mx2  2 kx 2  kx 1  kx 3  0  mx3  kx 3  kx 2  0 

On obtient un système différentiel couplé à trois inconnus, On considère les solutions du système de type sinusoïdales;  x ( t )  Ae j(  pt  ) 1   j (  pt  ) x ( t )  Be  2  x ( t )  Ce j(  pt  )   3

En remplaçant les solutions dans le système différentiel, On obtient un système linéaire suivant :

 ( m 2p  k ) A  kB  0  2 (  2 m   p  2 k )B  kA  kC  0  ( m 2p  k )C  kB  0 

On peut réécrire le système linéaire sous la forme matricielle:

  m p2  k  k   0 

 A   0  0     2  2m p  2k ) k  B    0  k  m p2  k  C   0  k

 Le système admet des solutions non nulles si seulement si

det  0  On obtient l’équation paramétrique suivante: 2 ( m p

k

2 )[( m p

 k ) k ] 0 2

2

 Donc les pulsations propres sont déterminés comme suit:

k  2  1 p  m  2  2 p  0  2 2k 3 p  m 

 Ainsi les solutions générales s’écrivent en fonction propres comme suit

des modes

 x1 (t )   A cos(t   )       x2 (t )   . B cos(t   )   x (t )  P  C cos(t   )   3    Où P est la matrice de passage qui relie les solutions générales en fonction des modes propres,

 Les éléments de la matrice de passage sont les composantes des vecteurs propres associés à chaque mode propres,

k  Pour le premier vecteur propre associé à la valeur propre:   m  2 2 1p

Est:

V1

 (m1 p  k ) A1  kB1  0C1  0  2 (  2 m   1 p  2k ) B1  kA1  kC1 0  0 A  (m 2  k )C  kB  0 1p 1 1  1

 B1  0   A1  C 1  B 0  1

1   V1  0   1  

 Pour le deuxième vecteur propre associé à la valeur propre: 2 p  0 2

Est:

 V2

 (m22 p  k ) A2  kB2  0C2  0  2 (  2 m   2 p  2k ) B2  kA2  kC 2  0  0 A  (m 2  k )C  kB  0 2 2p 2 2 

 A2  B2    B C 2  2

1   V2 1 1  

 Pour le troisième vecteur propre associé à la valeur propre: 

Est:

 V3

 (m32p  k ) A3  kB3  0C3  0  2 (  2 m   3 p  2k ) B3  kA3  kC 3  0  0 A  (m 2  k )C  kB  0 3 3p 3 3 

 A3   B3    B  C 3  3

1   V2   1 1  

2 3p

2k  m

 La matrice de passage s’écrit alors :

   V1 V2 V3

   1 1 1   P   0 1  1  1 1 1     La solution générale s’écrit sous la forme d’une combinaison linéaire des modes propres comme suit :

x1 (t )  A cos(t   )  B cos(t   )   x2 (t )  B cos(t   )  C cos(t   )   x (t )   A cos(t   ))  B cos(t   )  C cos(t   )  3

 Couplage mutuel: Soient deux circuits identiques de résistances négligeables, figure 14.5. Le couplage par inductance mutuelle M est caractérisé par le coefficient de couplage:

M k Lind

Figure 48.5 : Couplage mutuel de deux circuits électriques L.C

 Le système a deux degrés de liberté exprimés en q1 et q2,

 Les deux équations différentielles du système s’écrivent:  Circuit 1   Circuit 2  

q1  Lind Cap q2  Lind Cap

 

di1 di2 M 0 dt dt di2 di1 M 0 dt dt

 En introduisant M k  le couplage: Lind

 Circuit1   Circuit 2

 

02

1  Lind C ap

1   02 q1  kq 2  0 q 2   02 q 2  kq 1  0 q

 On obtient un système différentiel couplé

 En posant les nouvelles variables généralisées:

 S ( t )  q1( t )  q2 ( t )  D( t )  q1( t )  q2 ( t )  On obtient les nouvelles équations du mouvement représentées comme suit :   02 S 0  S  1 k  2    0 D  0 D  1 k  Il existe deux pulsations propres ’ et ’’ sont définies comme suit:  

 

0

1 k

et

  

0

1 k

 Les lois d’évolution des charges q2(t) et q2(t): k0  q ( t )  q cos t cos 0 t 1  1 0

2

 k0  q2 ( t )  q10 sin t sin 0 t 2 

Avec  

 La nature du mouvement : les battements

Figure 50.5 : Phénomène : les battements où « Modulation d’amplitude »

k0 2

 Ce qu’il faut retenir!  Les systèmes à plusieurs degrés de liberté nécessitent plusieurs coordonnées indépendantes  Le nombre de degré de liberté détermine le nombre des équations différentielles ainsi que les modes propres du mouvement.  Il existe deux types de systèmes:  Systèmes à plusieurs sous systèmes découplés Les Solutions sont découplées  Systèmes couplés par plusieurs sous systèmes Les Solutions sont une combinaison par plusieurs modes propres

 Les Battements sont régis par deux mouvements oscillatoires harmoniques de même direction se superposent,

 si les fréquences sont proches, la vibration résultante est un mouvement oscillatoire non harmonique, dont l'amplitude varie périodiquement dans le temps

 Le phénomène de résonance se manifeste lorsque la réponse d'un système est au maximum à excitation constante  Le phénomène d’Antirésonance se manifeste lorsque la réponse d'un système est au minimum à excitation constante

More Documents from "Abdi Lhsan"

Fisiologi Defekasi
February 2021 1
Rpp Garis Gambar Tsm
January 2021 0
Bab 7 Digital Media
February 2021 0
Le Financement Interne
January 2021 1