Anatomie pathologique, dernier cours de Xavier Bichat : d'après un ms. autographe de P.-A. Béclard. avec une Notice sur [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Bichat, Xavier (1771-1802). Anatomie pathologique, dernier cours de Xavier Bichat : d'après un ms. autographe de P.-A. Béclard. avec une Notice sur la vie et les travaux de Bichat / par F.-G. Boisseau,.... 1825.
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ANATOMIE PATHOLOGIQUE. DERNIER
DE
XAVIER
COURS
BÏCHAT.
LIBHAÏ !UK Dt: J -!ï !!â<:t!<. Traité de thérapeutique, doctrine médicale. Paris, t!KRT'K. Traite J. Bomm~u,
des
nAÏLUKRE
coordonna
dans
f.
t8a5;avot.in8".
du coeur et des maladies D. M. l'aris, i824;in-8",6
BoissBAU. Pyrétologie physiologique de la nouvelle doctrine dans l'esprit in-8". t8a4
ou
gros vaisseaux, planches. des
Traité Médicale
intime
Recherches des animaux
anatomiques et des végétaux.
rédige
par y f.
fièvres considérées a" édition. Paris 8 f.
de l'homme, et du moral C*BANts. Rapports du physique et suivis d'une table par Destutt-Tracy, analytique nouvelle d'une notice édition, augmentée que teur. Pa
de la nouveHe
i'< sprit
et physiologiques Paris, iSa~
précédé!! d'une table tdphabétisur la vie de l'au8 f. sur in
!a structure
S",
du cerveau les fonctions et sur ceUes de chacune de ses avec des observations sur la possibilité les partie; de reconnaître les penchants, les talents, ou les dispositions et morales instincts, et des inteUectueUes des hommes de animaux, par 1;< cuniiguraticn lettr cerveau t825;6vohin-8". et de leur tête. Paris, ~a i~
GtM..
Sur
h~cNApxn.E
(madame). sur les observations A. Duges, professeur
des Pratique les plus points d'accouchement 3 voi.inS".
accouchemexts.
on
de l'art, importants à la faculté de
t
et
puhiiés par MontpeUier. 20 f. < 3 f.
t82t-t8a5; Paris, 2 et 5 féparément. Les tomes
L~TRmUE. FamittesnatureHes du ment et dans un ordre analytique, un fort vol. in 8°. iSzS Paris,
Mémoires
succincteanimal, exposées règne de ieurs genres avec l'indication 9 f.
des divers Exposé procédés la sans avoir recours de pierre avec in-8", cinq planches.
ce }onr pour empioyés ~ugqu'à à l'opération de la taitte. Paris, f.
d'anatomie et pathologique, MRCKBL. Manu
TtKBtiMANN.
TtssoT.
notes
De par
DE
la santé des gens de lettres, F.-C. Boisseau. Paris, tSaa
L'ÏMPtUMERÎE
DE
nouvelle in-t8.
LACIIEVARDIERE
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DE
AVIS
LËi)
tTEUR.
à la vente de la biblioacquis de feu le célèbre Péprofesseur thèque dard un manuscrit en entier écrit et Ayant
cours signé de sa main (i); sur le dernier de Bichat, ridée nous vint de le publier;
mais
voir
prendre éclairés.
cins
depour cela nous crûmes conseil de plusieurs médeTous
nous
que la d'un
dirent
moindre
de la doctrine parcelle homme de si grands services qui a rendu à la science et à l'humanité devait être recueillie
un soin
avec
public rechercherait cette rédaction d'un (i)
Nous
personne
tenons qui
pathologique, c~ff/M~ MM~<M~ de
ce manuscrit
désirerait d~MMF
le
religieux que avec empressement
le voir;
cours
dans
lequel
à la disposition de toute H est intitu!é:~M~
~UM~ (&? .~W.
Bichat.
P.-A.
<~
~fe-
<W
AVIS 6E L'ÉDITEUR.
VÏ Bichat
épuisa les restes d'une vie si préet sur lequel on regrettait vivecieuse, ment de ne posséder aucun document et qu'enfin ment plein
ce serait d'intérêt
de ses œuvres. nous
un
ajouter à toutes
Ces motifs
suppléles éditions
ont achevé
de
déterminer.
Nous
qu'il serait agréable au public de joindre à ce volume un portrait de Bichat, sur un deslithographie sin
avons
fait
pensé
quelques
de ce grand à l'obligeance
homme, de M. le docteur
d'Angers. M. le docteur donner
après la mort et que nous devons
heures
Boisseau
a bien
ses soins
ouvrage vie et les de r~~o~M~
Oïlivier~
à la publication et y ajouter une notice travaux de l'immortel
voulu de cet sur auteur
générale. J.-B.
B~M-MËHE.
la
NOTICE SUR
LA VIE
ET
LES
TRAVAUX
DE XAVIER
BICHAT.
It
PAR F. G. BOISSEAU.
Vicq d'Azyr n'existait plus, mais leb Chausles Halle, les les Desgenettes, sier, les Corvisart, la gloire de Fécole de médePinel, préparaient cine de Paris, lorsqu'on vit paraître) au mitieu des un de ces élèves de Desault, esprits supérieurs, des sciences et le pernés pour la régénération humaines. des connaissances Bi" fectionnement Petit, se réfugie à chat, disciple de Marc-Antoine aux massacres de Lyon, Paris pour se soustraire du premier et fixe aussitôt l'attention chirurgien il tui voue la Dès ce moment, de l'Hôtel-Dieu. tendresse d'un fils lui prête sa ptume, l'assiste dans ses opérations, et répond pour lui à de nombreuses consultations en même temps il médite les écrits des grands maîtres, il dissèque et il opère sur le cadavre. Après la mort de Desault, il pude chirurgie~ volume du Journal blie le dernier à la mémoire et rend un pieux hommage du grand chirurgien qui avait deviné son génie. Après deux années de silence et de recherches, Bichat fait des leçons sur l'anatomie, la physiolo'-
x
NOTICE.
A peine des os et les opérations. gic, les maladies convaic~cent d'une itcmoptysic il reabondante, le cours (te ses dissections, de ses expéprend il publie les œuvres chirurgicales de Deriences et ~bnde la société médicatc sault, d'émulation, les Mémoires enrichit de cette société d'observasur les membranes les tions originales synoviales, des membranes.etia d'organisation rapports symé~riedes organes. Ledix-neuvièmesiècie commence~ des membranes, le Trakë les Recherches sur ia vie et la mort, l'Anatomie i générale, paraissent; à classer manière Bichat d'une invas'occupe les maladies, un nombre immense riable ouvre (le cadavres, en dévoiler la nature et le pour siège, et iait des cours d'anatomie pathologique la France retrouve en lui Bordeu, Vicq d'Azyr, et se console de n'avoir vu naître ni Haller, ni Morgagni. Les plans du génie sont si vastes, que luimême ne peut les exécuter Bichat qu'en partie à reconstruire sur les l'édifice~ médical aspirait bases inébranlables de l'anatonile et physiologique de l'anatomie Mais la nature sempathologique. aux ble quelquetbis se p!aire à mettre des bornes de l'esprit en condamnant a une humain, progrès 1m prématurée I~s esprits pénétrants quila suivent dans ses admide trop près, et avec trop d'ardeur, rables
Bichat, ans, ép't~é procédés. âgé de trente et le séjour le travail intcUectuel, par les veines, mourut dans les amphithéâtre~ Bichat peu aprèt. le commencement du siècle qu'i! atlait éclairer. Sandilbrt avn!t dit de !ui t~ .v/ afMj, ~~M<~ ~o/~
micr
constd du citamp
/)~d/~M~.
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Curvisnrt
Bichat qui
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écrivit
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BiCHAT.
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~CM. tant ele choses, et ~<~A7 p!cnrcr les grands hummcs ? Us 0!~ Pourquoi assez vécu, dès qu'ils ont assez fait pour leur gloire; mais il faut rappelé!' leurs vertus~ pour qu'elles servent de modèles, et leurs succès pour la contusion de i'envic. (~Les plus aimables qualités morales, dit Buisde Bichat l'éclat son, relevaient dans la personne de son mérite. Jamais on ne vit plus de tranchisc et de candeur, plus de iacilité à sacrifier ses opisolui proposait une objection nions, lorsqu'on il était lide. Incapable de colère et d'impatience, aussi accessible dans les moments où un travail pénible l'occupait, que dans ses moments de loisirs. Sa générosité fut toujours une ressource de assurée à ceux de ses élèves que Fëloignement leurs familles mettait pour quelques moments dans l'indigence, ou que le défaut de moyens eniailleurs l'instruction népêchait de se procurer cessaire. Habile à distinguer les talents, il les ende toutes les manières courageait possibles dès Personne qu'il les avait découverts. n'était plus dès qu'il sa confiance, porté que lui à donner avait cru reconnaître dans ceux qui l'approchaient un attachement sincère. On ne résistait et, point a ses manières aimables et prévenantes, on connaissait pour peu qu'on l'entretint, pariaitement son caractère, tant il était éloigné de cette réserve d'expressions, de cette pontesse atÏcctée les sentiments qui servent si souvent à masquer véritables. Aussi eut-il pour amis tous ceux qui le connurent, ceux que l'esprit dc jalouexcepté sie sépara de lui. si L envie rattacha quciquctois <~ pas, et chercha à lui ravir sa réputation, ne
XH
KCTiCË
son mérite; mais il se conpouvant lui pardonner tenta de mépriser de vaines attaques, et ne se mit de les repousser jamais en devoir directement, avec ses détracteurs toujours prêt à renouveler une amitié seuls avaient qu'eux rompue. M La généralisation des faits est l'oeuvre la plus féconde et celle qui le caractérise le du génie, mieux. Bichat a laissé en ce genre un grand monument. avaient été étului, les organes Jusqu'à diés les uns après les autres, dans l'ordre des fonctions ou de leur situation il classa les tissus dans sa vaste pensée selon leurs analogies, et réalisa ainst la grande vue de Bordeu sur les départements oren un mo~ il créa l'anatomic générale. ganiques Ce qu'il avait fait pour la structure des orgamais ici, e nes, il voulut le ihire pour les fonctions; il paya tribut à la iaipourquoi ne pas l'avouer, blesse humame. Au lieu de se borner à retracer d'une manière les lois des actions orgasupérieure il suivit Barthez dans l'adoption connues, niques d'un principe et attribua aux tissus des provital, étaient des fonctions, et les priétés dont plusieurs autres des qualités Mais il fonda parmi douteuses. la physiologie aunous créée expérimentale delà du Rhin par HaUer; et c'est à l'exemple qu'il donna sur l'alliance ibnctionpar ses recherches nelle du cerveau, du poumon et du cœur, durant la vie et à l'instant de la mort, que sont dues toutes ans sur celles qui ont été laites depuis vingt-cinq et circulatoires, l'action des organes respiratoires et des nerfs. de l'encéphale, de la moelle épinière L'influence des ouvrages de Bichat ne s'est pas le bornée à la France; l'Allemagne (t) a compris ne sufa été injuste cnvera Bichat, parcequ'H (t) Kurt Sprengel de conna!ssance ntiait pas d'une vaste érudition et d'une profonde
SUR
B!CHAT.
X!H
et l'a suivi dans les génie de ce grand homme, routes qu'il a ouvertes et dans celles sur lesquelles La fière Angleterre il a ramené les observateurs. suit aussi, mais de loin, les pas du Français qui a et même fait oublier Brown, Darwin, Goodwin, Hunter. L'ltalie reconnaît dans Bichat le digne succesanatomistes et physioloseur de ses innombrables de voir un Français brilgistes elle s'est consolée tant ler à son tour sur un théâtre où s'illustrèrent là aussi Bichat a trouve des disciples d'Italiens; dignes de lui. Ses livres, traduits en espagnol, de l'homme dans formeront d'habiles observateurs la Péninsule, contrée quand cette malheureuse jouira des loisirs de la paix, sous les auspices assez éclairé pour ne pas red'un gouvernement 1 douter les sciences. Bichat porta son génie jusque dans les descripPersonne mieux que lui ne tions anatomiques. sut y déployer une admirable clarté, unie à une et une rapidité remarquable: extrême concision de son style, sur queltels étaient les caractères des inque sujet qu'il écrivit. On a remarqué des négligences dans ses produccorrections, tions en cela sans doute, et en cela seulement, il ne faut pas l'imiter, mais il n'en'est pas moins celui de tous les Français qui a le mieux compris ce que doit être l'art d'écrire sur l'anatomie et la Son style s'animait et prenait de la physiologie. couleur quand il s'agissait des tacultés intellecl'histoire du brownisme M. Meckei pour uger ce grand homme. lui a rendu dans ua bel hommage un ouvrage où H s'est montré de marcher sur ses traces. Voyez MMtM~
XIV
~Ti~n
< uc!les et des aScctions. B'chat n'eut pas le temps d'être pur, mais il a prouve qu'il aurait pu l'être, s'i! eut eu plus de loisirs, si par il se conséquent tut moins de la science. occupe de l'avancement Une tentative de Bichat mt celle remarquable la thérapeutique. de réformer t<e talent ie plus vaste ue peut tout enceindre il était réservé a la physiologie M. Alibcrt d'appliquer à la science des médicaments. Le professeur Pinel eut la gloire d'avoir inspiré ridée de la distinction des tisBichat, en émettant rendu sus mais Bichat s'est véritablement propre cette grande à la idée, en l'appliquant physiologie. Il n'était pas douteux que si la mort n'était il en eût fait une applicavenue le surprendre, tion plus vaste encore à la pathologie mais la génération n'avait à cet égard aucune donprésente née positive, le manuscrit actuellement lorsque onërt au public fut placé sous mes yeux. Le lecteur attentif reconnaîtra aisément que sous le nom d'anatomie Bichat désignait pathola véritable c'est-à-dire la pathologie, logique des phénomènes connaissance morbides observés la vie, et des altérations trouorganiques pendant combien vées après la mort. Il apercevra les vues si cher à notre pays étaient profonde cet homme il recherchait avec quelle ardeur les notions des il saisissait avec quelle chaleur les rappositives les diûerences prochements pour en faire jaillir avec quelle netteté il avait tracé caractéristiques; le plan de son'cours; avec quelle rapidité il exdes maladies; avec quelle canposait les caractères deur il avouait où l'on était sur tant l'ignorance de points de la pathologie. obscurs Puisqu'une mort prématurée nous a ravi ce beau génie, et
sm
EÏCUAT.
XV
dans lequel il aurait nous a privés de Fonvra~e par i~hctses vues pathotogiqucs~, !a suite consigne a rede ~cs zélés auditeurs tons-nous de ce uu'un du dernier cours dans lequel on cuei!!i l'esquisse Le croquis d'un lumineux. vit briller son esprit on n'e~t pas sans valeur tableau de Raphaël de la pensée au moins les linéarnents y découvre du peintre trmnorteL va lire bien dans l'ouvrage on trouvera qu'on des idées qui font aujourd'hui parti du domaine à d'autres et dont on taisait honneur public, qu'à Bâchât n'oublie a qu'on pas que le manuscrit en t8o5. été écrit par Béclard certainement H rcsune de cette date qu'il n'a pas été recueilli aux leçons de Bichat mais par BéclardhM-méme, et la sagadont ~exactitude par une personne s'est donné cité lui étaient ia connues, puisqu'il Fa-t-ii peine de Fécrire en entier. Peut-être rédigé sur les notes qui lui avaient été communiquées. Ce qui me fait croire qu'il l'a copié tel qu'on va le le tour vif et lire, c'est que partout on y remarque les mêmes locutions laminères pressé de la parole; reviennent sans cesse, et plusieurs se retrouvent dans les ouvrages de Bichat. On sait qu'il écrivait avec une grande sans jamais se relire, rapidité, et par conséquent à peu près comme il parlait. Je me suis fait une loi de respecter le texte de ce manuscrit à en corriger le je me suis borné mais j'ai préieré style, qui était très détectueux de peur d'altérer le taches, y laisser quelques sens par la substitution d'un mot à un autre, ou dans la tournure des phrases. par un changement Ënnn comme je me suis conduit je l'eusse iait si au public de transmettre un j'avais eu le bonheur travail inédit de Bichat ku-mcme.
XV!
NOTICE SUR BMHAT.
Cette tradition, quelque imparfaite qu'elle soit, de la dernière pensée d'un esprit si pénétrant et si vaste ne peut manquer d'intéresser les nombreux et de ses élèves. disciples de ses contemporains sous le rapC'est encore un document précieux de l'histoire de l'art. Aucune des erreurs que port j'ai dû laisser subsister dans ce travail ne peut être attribuée à Bichat, à moins qu'eue ne se retrouve ou qu'elle ne découle direcdans ses ouvrages, tement de ses principes connus. La plupart appartiennent au temps où il a vécu. oublier de parler ici de la perte que Pourrais-je les sciences anatomiques ont faite par la mort Je Béclard c'est la vie de tels hominopinée de la mémes qu'il faut opposer aux détracteurs ne se tairont-Ils decine pas à la vue de tant de 1 savoir et de tant de dévouement ·
Pana,
le a6 août
<8a5.
ANATOMtE PATHOLOGIQUE, DERNIER
DISCOURS
COU&S
DE
BÏCHAT.
PRELIMINAIRE.
La médecine
a deux buts généraux, la connaissance des maladies, et leur guérison. Sous ce dernier rapport, il en est peu de réellement soumises à l'empire
de la médecine,
et ce n'est qu'au premier se rapporte. pathologique
objet que l'anatomie Les maladies doivent
être comprises dans deux classes celles qui aSectent l'habitude générale du corps, et celles qui n'attaquent qu'un organe en ` Les du ne sont ressort point particulier. premières Toutes les diverses pathologique. de fièvres causent une affection générale,
de l'anatomie
espèces sans que pour cela, le plus souvent, aucun organe en soit particulièrement lésé. La connaissance .des maladies diffère générales de celle des maladies organiques
essentiellement
pour celles-là, robsesrvation sumt dans celles-ci, au contraire, on a l'observation et l'ouverture des cadavres.Voilà ce qui fait que la connaissance des maladies généi
Ui~COUhS
t'RRLiMtNAiRE.
rates n'est fondée que sur certains signes qui ne se rallient à rien. Telle est Fétiologie des fièvres toutes les distincet d'autres maladies semblables tions,
e~ a faites, suivant les les humeurs, vietc., sont évidemment Leur nosographie présente une difficulté
classincations
saisons, cieuses.
qu'on
extrême. Il n'en est pas de même des maladies que l'on peut classer suivant le caractère
locales, de la ié-
sion de l'organe affecté. Leur diagnostic est innniment plus facile que celui des premières, parcequ'il existe un moyen de plus pour les connaître, des cadavres; et ce n'est que depuis que Fon s'y livre que l'on peut se flatter d'avoir de ces mafait des progrès dans la connaissance
l'ouverture
que Fon s'est borné à la simple obon sait quelles erreurs servatipn des symptômes, il en est résulte. Prenons pour exemple la conladies. Tant
On l'a considérée d'abord comme une somption. maladie essentielle, avant qu'on eût recours à on a vu que le l'autopsie cadavérique; depuis, marasme
n'était
et qu'une maladie consécutive de l'affection d'un organe. La jausymptomatique nisse a été long-temps regardée par les médecins comme
une
vérique comme
a encore
cutive
maladie
primitive à diverses
essentielle; l'autopsie cadadémontré que l'affection regardée n'était altérations
réellement
que consédu foie, dont eue est
« PRÉUMtNAmE.
MSCOURS
toujours
H en a été de même
le symptôme.
des
comme qui, regardées long-temps hydropisies, n'ont jamais été que des affections essentielles,. C'est donc le produit des maladies organiques. des auections organiques, produite l'ignorance des cadavres, qui a fait par le défaut d'ouverture que les anciens médecins se sont trompés sur la ainsi Cullen, des maladies; plupart ont erré dans leurs classifications.
Sauvages,
Ce n'est pas que les symptômes ne soient très dans l'examen des maladies organiavantageux ques mais pour une classification mélodique il faut éviter tout ce qui n'est qu~accessoire; une des organes fondée sur l'affection nosographie sera
nécessairement
l'oubli de l'ouverture attribuer
invariable.
C'est
encore
à
des cadavres
que l'on peut des anhypothétiques
les raisonnements
ciens surl'atrabile, stances imaginaires
la pituite, les acres, etc.; subqu'ils n'avaient jamais vues, e mais qu'ils avaient inventées. Les solides ont aussi été l'objet de ces principes erronés: tout gonflement était traité d'obstruction, était un squirrhe.
tout engorgement
Les médecins
n'ont jamais suivi la marche naturelle que nous indiquons; ua coup d'œil raptde sur les progrès de la médecine nous le prouvera. On peut distinguer deux classes de médecins, i ceux
qui ont seulement
observé,
et ceux &
qui à
4
MSCOURS PRÉUMiNAïRE.
l'observation
ont joint l'autopsie
cadavérique. les derniers
Les sont
sont en grand nombre; et ne se rencontrent peu nombreux, guère que dans le siècle dernier. Hippocrate, Celse, Aretée, premiers
et tous les auteurs
grecs, se sont contentés d'observer les symptômes; aussi la plupart de leurs maladies sont-elles mal décrites. en Après les Grecs, les médecins se partagèrent deux sectes: les empiriques, qui traitèrent suivant et les dogmatiques, l'expérience, qui s'attachaient aux symptômes. Aucun, parmi les uns et les auIl en est tres, n'a fburni d'autopsies cadavériques. de même des Arabes, qui n'ont fait que copier les sans aucun Grecs. Cinq ou six siècles s'écoulèrent on progrès de la médecine. A son renouvellement, les Grecs; puis vint la de nouveau commenta Van Helmont, secte des chimistes Paracelse, tout par la fermentation. Sydenham expliquèrent s'en tint à l'observation
des symptômes. Ensuite et Boerhaave. Les médecins qui
Stahl parurent les ont suivis dans les derniers
siècles, et surtout n'ont que rarement eu re-
ceux
de Montpellier, cours a l'examen des cadavres.
Ce fut vers
le
siècle que les chirurgiens du dix-septième les premiers à l'examen anatomique. ..recoururent milieu
Les médecins un recueil théories.
adoptèrent
d'observations,
cette méthode.
Bonnet fit
mais plein
de tausses
DISCOURS PRÉUMÏNAmE.
5
la Morgagni parut après lui, créa réellement et la porta du premier pas science pathologique, aussi son ouvrage sur les jusqu'à la perfection; est-il un chef d'œuvre. Plumaladies chroniques sieurs
ont
voulu
écrire
sur
la même
matière;
mais son ouvrage est particulièrement, de celui de Morgagni. bien au-dessous Portal et Vicq-d~Azir ont aussi brillé dans ce genre, et l'arLieutaud
fait honneur ticle de l'Encyclopédie au dernier. Cette pratique de l'inspection est cadavérique celle que l'on suit dans toute l'Europe de nos jours.
6
CHAPtTRE
VsW·1~W1'b~'N\1.~ylW
s·vW
1.
~e.y\~lsa.v·sWyW
L
CHAPITRE
SUR
CONSIDÉRATIONS
Avant des
d'établir
cadavres,
N1v·1·v.aWaWlear.
des
il taut
L'AUTOPSIE
préceptes examiner
CADAVÉRIQUE.
sur les
l'ouverture diverses
al-
les didans les parties que produisent En effet, pour peu que l'on ait verses maladies. on a vu que l'état des observé quelques cadavres varie suivant tant internes organes, qu'externes, térations
la mort. On peut à les affections qui ont produit la mort trois espèces de mort cet égard distinguer celle qui arrive par maladie aiguë, et enfin subite, celle qui suit une maladie chronique. Dans
la mort
ne ~e manifeste,
subite, tant
que dans les internes; dans est concentrée tels
sont
empoisonnements, Les muscles
sont
poumon
presque aucune dans les organes
altération externes
la maladie toujours presque le cerveau, le cœur, ou le l'asphyxie, etc.
ta syncope,
les
d'une fermeté rouges, égale les yeux a celle de l'état naturel; la peau ferme, même les surfaces souvent saillants; muqueuses, de la phyles joues1 restent colorées l'expression
L'AUTOP~E
SUR
se conserve;
Monomie
diSère
les organes
CADAV~RÏQUR.
de tous en un mot, l'aspect de celui qu'ils essentiellement
lors des maladiès présentent La seconde espèce de mort
chroniques. commence
à in~ucr
Toute maladie sur l'aspect cadavérique. davantage plus ou moins stmsiblement aiguë altère toujours les parties; il en est même dont les effets sur le cadavre
à ceux
sont semblables tous
longues
les telles
décomposes les, etc.
solides
des maladies sont
sont
les
altères,
fièvres
les plus presque
pestilentiel-
les maladies à traîQuand aiguës commencent ner en longueur, alors la graisse est absorbée, la sérosité et les phénomènes sont bientôt abonde, semblables
à ceux
des
maladies
Ce-
chroniques.
les plus < pendant on doit observer que les organes altérés sont ceux où la nutrition est plus active dans Fêtât sain, et que ceux qui jouissent au con traire
d'une
vitalité
ment
lésés
tels sont
Entin
le troisième
obscure
ne sont
les tendons, genre
pas sensihle
les aponévroses.
de mort,
produit
les maladies
totalement chroniques, change des organes sur le cadavre. Leur parenchyme trouve ordinairement altéré profondément, tout
quand
la mort
s'est
fait attendre
ils présentent une ûaccidué étrangère les altérations aussi dinaire portent dons
et les
aponévroses,
qui
par l'état se sur-
long-temps; à l'état or-
jaunissent.
sur
les ten-
I.
CHAPITRE
§
sont en générât les diverses innuences des à connaître sur le cadavre. maladies nécessaires Telles
bien se garder de prendre pour 'e produit de la maladie ce qui n'est que l'effet du autrefois on est tombé genre de mort. Cependant
matoires
on recherchait
avec soin pour l'ordinaire du cerveau, mais sans réfléchir
les engorgemens qu'ils étaient déterminés
du poumon à l'instant de la mort; si, par exemple le malade avait été affecté d'une longue dimculté de respirer, par Fêtât
et qu'on vînt à trouver le cerveau engorgé, on cet engorgement ne manquait à pas d'attribuer la maladie, en fût absolument indéquoiqu'il pendant. Si le malade trouve
est mort
manifestement
dans
une syncope, on le cerveau vide de sang.
souvent 11 en est de même de tous les organes où on les trouve ne vient que de la disposition l'état où était le sujet à l'instant de la mort. Quella maladie peut l'avoir produite, mais quefois aussi nous ignorons cette circonstance. La. lividité et la coloration de la face peuvent encore être rangées dans le nombre de ces phéconnaître les chanOn doit également nomènes. les organes magements que la mort apporte dans lades
les tumeurs
de vie sont rouges
inflammatoires, et proéminantes
qui dans l'état se résolvent
SUR L'AUTOPSIE CADAVÉRIQUE. presque en entier après point dans les tumeurs
ce qui ne se voit il est prochroniques
la mort,
bable que dans l'inBammation internes la même chose arrive, par analogie. Dansl'innammation ventre
aiguë des organes et nous en jugeons'
des intestins,
peut être en partie devoir aussi son existence cellulaire tièrement
9
la tension
du
produite par le gaz, et du tissu au gonflement
voisin; en effet, elle disparaît presqueenaprès la mort. Ce qui cause la résolution
~on qui reaiguës, c'est que FirtL tenait le sang dans les parties se dissipe avec la ce chanvie. Dans les inflammations chroniques,
des tumeurs
gement n*a point lieu après la mort, parceque le sang se trouve alors presque combiné avec les parties. Dans les ouvertures s'attacher
de cadavres,
on doit surtout
aux phénomènes essentiels, lir des circonstances accessoires.
sans recueil-
Il est avantageux la également de rechercher connexion des phénomènes avec cadavériques ceux qui les ont précédés. La marche doit différer
à suivre dans Fautopsie cadavérique suivant les espèces de maladies que
nous avons établies ordinairement on y mais il n'est pas par ordre anatomique, propre à donner des notions précises; mieux, pour les maladies générales, suivre
procède le plus il vaut l'ordre
tO
CHAfn'HË t.
des fonctions
par là on arrive
à connaître
cette
qui est lésée. Dans les maladies différente:
locales, la marche doit être il faut d'abord exammerrorganeanecté,
à la lépuis les organes voisins qui participent on passera ensuite à l'examen des foncsion tions. ï/avantage qui résulte de cette méthode est les masuccessivement que l'on peut parcourir ladies qui affectent chaque système. Par ce moyen on ne confondra point les maladies de deux ordifférents, situés dans la même ganes absolument ancctiCfns qui cavité. Cependant il est quelques ne se prêtent point à cette classification méthodique tels sont le scorbut, la syphilis, etc.; mais à leur assidus pourront conduire des travaux faire trouver
place.
111
ANATOMiEPATMOU~QUË.
n~
~~<
W~WM~f~~
<M\~
~<
~<m~
Il.
CHAPiTHE A SUIVRE
ORDRE
Nous
DANS
diviserons
L'ANATOMIE
d'abord
PATHOLOGIQUE.
l'examen
parties. Dans la première, des affections de l'examen
dies en deux
des
mala-
nous
nous
à propres et des modifica-
occuperons
en particulier, chaque système les maladies tions qu'éprouvent générales la deuxième, Dans ces mêmes systèmes. ces maladies
considérerons
dans
les divers
dans nous organes
pour être méthodiques, par ordre de fonctions. a un ordre de fonctions Chaque système qui lui est propre, la partie quelle que soit d'ailleurs qu'elles occuperont uous procéderons
Tel
est le phlegmon ou inflammasoit aux extrémités cellulaire soit il est tou)ou:s de même nature le pus
qu'il occupe. tion du tissu au tronc,
et,
est toujours le même. qu'il produit Quel que soit l'endroit où se trouvent les membranes séreuses, leurs
maladies
elles analogues d'adhérences. Le système susceptibles le siège exclusif de certaines affections,
seules
les dartres,
les pustules
les
sont
éruptions
varioliques,
sont
cutané
est
telles
que
ta
CHANTRE
inflammatoires.
M.
Cette observation
avait déjà tellement frappé les médecins, que l'on avait formé utie classe particuliète des maladies de la peau.
on voit qu'il est esD après toutes ces citations, sentiel d'examiner les maladies des systèmes en particulier. En considérant
les maladies
sous le premier nous ferons une abstraction continuelle
rapport, des systèmes
avec celui qui qui, conjointement concourent à la formation d'un organe.
est aSecté, De là s'établit tème
la conséquence, s'aSecter isolément.
que chaque L'ouverture
sysdes
peut cadavres nous le prouve, puisqu'elle nous montre que presque toutes les maladies locales n'ont leur siège que dans affecté.
un
tissu
particulier
de l'organe
Prenons
pour exemple le poumon. Cet organe se compose de la plèvre, du tissu pulmonaire et de la membrane interne. Dans la pleurésie, il n'y a que la plèvre et la membrane péripneumonie, proprement sont saines. exclusives
d'enflammée
le tissu pulmonaire sont intacts. Dans la
muqueuse c'est au contraire
le poumon dit, tandis que ses deux membranes sont De même les toux catarrhales tandis que muqueuse, séreuse sont dans et la membrane
à la membrane
le parenchyme l'état naturel.
Cet exemple peut servir de terme de comparaison pour tous les autres organes.
13
ANATOMIE PATHOLOGIE des membranes
Les anecdons
séreuses
sont
aussi les angénérales pour tontes leurs parties; ciens s'étaient-ils trompés sur l'entérite chronique comme une maladie exclusive en la considérant an Cependant, péritoine. les macette manière d'envisager
lit du malade, ladies
se démentir,
semblerait
prétendue tout entier
anection
l'inflammation mac, celui-ci sait comment
elle s*ëtend
des intestins
à la tunique externe à tout le toujours
semble
simple aSecté.
puisque, d'un tissu, C'est
du
ainsi
péritoine qui recouvre est aSëcté de vomissement. expliquer l'affection
une
pour
la
l'organe que dans l'estoOn
ne
si consympathie dàns un seul tissu
mais stante unique n'en est pas moins réelle.. on connaît bien les maladies, Quand pour les il faut avoir égard à trois espèces de distinguer Les premiers sont exclusifs a l'orsymptômes. les seconds
des organes dépendent et les troisièmes sont voisins, généraux. Ainsi. dans la pleurésie, la douleur locale de côté, à la plèvre, doit être rangée dans qui appartient gane
anecté,
la première
et la dimculté de l'oppression au poumon, sont comrespirer, qui appartiennent dans la seconde; enfin l'état du pou~s, prises celui des sécrétions, composent le troisième. Dans nous
classe;
les maladies
avons
établi
le principe chroniques, que touchant l'affection particu-
CHAPITRE M.
t/t hère
des
semble
systèmes puisque,
apparence, assez graves
de l'organe
et ma-
aSectée
est toujours due générale à une affection principale dans qui s'est développée un de. ses tissus, et l'état dans lequel on trouve lade.
Mais
cette
en
ces maladies ont été quand causer la mort, ordinairement
pour la substance
on trouve
démenti
souvent
maladie
a !a mort
les autres
n'est
Ainsi que consécutif la maladie commence dans un cancer, par une vacillante dans le tissu cellulaire légère tumeur du sein; bientôt celui-ci la tumeur s'engorge, devient
adhérente;
ses
progrès enfin les
muscles
les
continuent,
et carient, vers sa fin n'est que Cet exempremière.
s'ulcèrent l'état où le mal se présente de l'affection l'effet consécutif
os
se
la marche de toutes les maple suffit pour établir tant pour celles que l'on déladies chroniques, à l'extérieur couvre que pour celles dont les phése passent au dedans. Dans les cancers de nomènes il arrive
l'estomac,
souvent
que
l'affection
s'étend
à tout le péritoine par le moyen
tuberculeux. entre
tandis par
une
diSerence
essen-
et les chroniques, des premières ne sont produits vive d'un seul système orga-
les maladies
que les symptômes que par l'affection nique, causés
C'est
aiguës
dans les que l'altération lente
dernières de
tout
ils
sont
l'organe.
ANATOM!K
m
PATMOLOGtQUE.
ne se propagent chroniques les unes que les autres. Le pas aussi facilement tandis que les cancer en est très susceptible, Toutes
tes maladies
ossifications
artérielles
ne s'étendent
jamais.
CHAPITRE
t6
Hï.
~MWM~M~MM~M~M~WW~M~
CHAPITRE DES
Tout
At/TÉRATiONS
III. DES
FLFÏDES.
dit jusqu'à présent à l'altération particulièrement
ce que nous avons
se rapporte plus de celles des traitons maintenant des solides; fluides, tout aussi communes que les premières, mais bien moins connues. On sait quel rôle tous ont fait jouer. Presque tous fait le siège des maladies; mais si l'on
les médecins en ont
leur
compare ce qu'ils en ont dit avec ce que l'inspection nous apprend, on verra combien leur théol'anatemie parie était illusoire. Sous ce rapport, encore
un grand vide. Ces ne peuvent être saisies avec
thologique présente diverses altérations autant
de précision que celles des solides. Abandonnés à eux-mêmes, les fluides éprouvent bientôt des altérations
nouvelles,
dans les affections Pour
faire
organiques saisir facilement
ce qui n'arrive d'un viscère.
pas
les maladies
des
fluides, nous diviserons ceux-ci en deux classes ceux qui existent dans l'état naturel, et ceux qui se forment dans les cas Nous parpathologiques. lerons
d'abord
d'une
manière
générale
des alté-
DES
rations
ALTÉRATtONS
DES
FLUtDES.
t~
dans l'état natuqui existent les circnlants, sont de trois classes
des fluides
rel. Ces fluides les secrètes
et les exhalés,.
ARTICLE DES ALTEBATtONS DES
I. FMtDE~
CtBCULANTS.
Le sang éprouve des variations dans les maladies nombreuses reconnaître que par l'inspection
singulièrement on ne peut les cadavérique
ou
la saignée. D'abord
!a quantnë du sang est très variable dans les cadavres. Il est en générai très abondant et dans tous les genres de chez les asphyxiés, mort qui suspendent subitement la vie, tels que etc.; dons d'autres affections, l'ouverl'apoplexie, ture des cadavres n'en offre presque pas, telles sont
les maladies
chroniques
qui
atténuent
les
la phthisie et forces vitales pendant long-temps, toutes celles qui ~ttcnt ou dans le marasme ou aussi le pouls est-il très petit dans l'hydropisie vers la fin, et les artères resserrées sur ellesmêmes. Enfin, d'autres maladies tiennent le misous ce rapport. La couleur du sang diffère aussi beaucoup tes maladies. Dans presque tous les cadavres
lieu
dans il est
noir, quel que soit l'endroit où on l'examine. C'est surtout dans sa consistance que le sang a
t8 diSère.
Certaines
CHAPITRE
UL
maladies
l'altèrent
singulière-
la fièvre putride, l'asphyxie, le scorbut, ment le rendent toujours très fluide. D'autres aSections Le polype n'est autre chose qu'une le concrètent. formée dans les gros vaissanguine, ou dans le cœur. Les anciens médecins
concrétion seaux
et lui atjouer des rôles importants, des morts produites tribuaient par toute autre cause. Morgagni, Bonnet, Lieutaud, Vicq d'Azir lui faisaient
rapportent voir qu'ils tribuant
de polype, et laissent se sont manifestement trompés en atla mort à une concrétion purement pasdes observations
sive dans la maladie; cause. Si l'on ouvre
ils avaient
pris l'effet pour la des cadavres, chez presque de ce genre. tous on rencontre des concrétions de deux esDans le cœur on peut en distinguer une masse Hanche pèces. Paribis elles représentent ou jaune, mais sans consistance, et on les rencontre
presque toujours ainsi chez les sujets morts de maladies lentes: dans les morts subites, au contraire, les caillots sont durs, résistants, comme fibreux, et tout diScrents des premiers. Il s'agirait de comparer les phénomènes des maladies; vériques avec les symptômes
cadamais, est peu
on voit que la médecine sous ce rapport, et l'on trouve peu d'observations avancée, où, dans ce cas, on n'ait pas pris l'etret pour la cause. Rn effet,
si les symptômes
étaient
toujours
ppo-
DES
DES
ALTÉRATIONS
'9
ils existeraient
duits par cette circonstance, presque tous les sujets Dernièrement
FUJtOES.
à FHoteI-Dieu
chez
il s'est trouvé un
tous les signes d'une maladie du surtout vers le soir, et aux cœur: étouïïemcnt, de temps embarras approches des changements
malade
offrant
douteur vive à i'épigastre de la respiration, par avaient toujours augla pression. Les symptômes ce qui n'est pas ordinaire menté sans paroxysmes, dans les maladies de cœur; enfin le malade expira dans un temps
avait que lui-même de ses douleurs. A t'ou"
de brouillards
prédit par l'augmentation verture du cadavre, les poumons furent trouves très sains ainsi que le cœur et ses valvtiles; mai~ il existait dans le ventricule droit un caillot très dur, très adhérent à ses parois. I! paraît que la concrétion sanguine était pour quoique chose dans cette maladie. On peut croire à la possibilité de ces caillots pendant la vie, par leur analogie avec ceux contenus dans le sac des qui sont ordinairement anévrysmes. On ne pent encore changements ladies 9 nous queiques !a vigueur,
rien dire de générât sur les de la nature du sang dans les ma-
bornés à sommes, à cet égard, ialts. Toutes les maladies marquées par
teUes que l'inflammation, dans le sang que l'on tire pendant couenne nbreuse appelée pteurétique.
présentent !a vie une On sait que 9.
CHAPÏTRE Hi.
ao
du l'épaississemcnt qui ont admis de cette couenne en sang se sont servis pour mais le rôle les divers phénomènes expliquer illusoire. qu'ils lui ont fait jouer est absolument Elle ne se forme sur le sang que quand il est hors les médecins
qu'il en soit, il paraît que le sang participe de la maladie sans qu'on souvent ce mode d'influence. Dans connaisse précisément de ses vaisseaux.
Quoi
le sang perd en partie longues, et prend des caractères sa faculté concrescible Dans les fièvres putrides se putréfie-t-il opposés. ont exagéré à cet égard; réellement ? Les auteurs toutes
les maladies
mais la prostration les cadavres quelle
des forces,
la facilité
se putréfient
dans
avec laces
mala-
prouver que le principe putride évia passé jusque dans le sang. Il est encore les affections les humeurs locales, dent que dans tendent à se putréfier avant la mort des solides. dies,
Dans
tout
semble
l'inflammation
qui se termine la fétidité se répand
ordinairement solides
soient
tombés
par gangrène, avant que les
en mortification.
aux autres altérations du sang, il en est Quant de rapporter à des chefs géqu'il serait difficile néraux. Dans la jaunisse, le sang prend une couleur jaunâtre. Dans toutes les maladies en général, c'est le sang qui colore les lèvres et les joues d'une déterminée manière et qui les fait pour chacune, souvent
reconnaître.
DES
ALTÉRATIONS
De tout cela,
DES
FLU!DES.
a<
il faut conclure
que les Guides des maladies des so-
participent presque toujours lides. Le consensus généra!) qui semble aboti dans certains cas, suffirait pour le faire penser.
ils s~aiQuant aux autres fluides circulants, tèrent probablement aussi, mais nous ne les connaissons pas aussi bien. à l'égard du chyle, l'observation ne D'abord, il en est de même de la tymnous montre rien phe, des ahera tions de laquelle on a tant parle: on prend encore aujourd'hui affections toutes différentes.
pour ces maladies des Ce que-l'on nomme des articulations n'est
engorgement lymphatique qu'une maladie des cartilages..
II.
ARTICLE
MS
ALTÉRATtONS
Nous
DES
ne considérerons
FMtMS
EXRAt.Éa
ET
point ici d'une manière des fluides sécrétés ni des
les altérations générale il en sera fluides exhalés
traité
Farticio
respectifs.
de leurs-
organes des derniers
les altérations à deux
sections.
la maladie l'affection mier
Tantôt
de
leur
en
peuvent
toujo
particulier
à
Cependant se rapporter
augmentation les fournit
tient
à
à tantôt Dans le prede nature; urs ils changent
qui l'organe voisins. d'autres organes
cas, presque
SECRETES.
CHAPITRE
aa
H!.
ils présentent c'est des flocons t tantôt une sérosité lactescente. La même chose arrive à
tantôt
l'égard organes
des fluides voisins
sécrétés détermine
ainsi l'affection une
des
sécrétion
plus et FaSection directe change sa nature, abondante, comme on le voit pour la bile. Telles sont les altérations des fluides qui existent naturellement dans l'économie
animate. ARTICLE
111.
DESFMtDES FORMÉS DANSL'ÉTATPITIIOILOGIQUE. Nous
dit qu~it existait d'autres fluides formés par les maladies, tels que le pus, qui diSere suivant les cas il n'est point le même dans un catarrhe et dans un phlegmon. Il en est plusieurs avons
d'une
autre espèce dans leskystes, les hydatides, est toujours plus ou les loupes, dont Fhumeur moins
épaisse. Nous en traiterons chacune de ces affections.
à l'article
de
!)E
~~<~
~<
23
L'MFLAMMATiON
<~
<
t~*
~
~<\t~<
<
IV.
CHAPITRE
DR L'!NFLAMMAT!ON.
est
L'injBammation qu'il crire
est bon d'en
donner
les altérations
auteurs,
depuis
se sont
une
maladie une
des divers
idée
si générale, avant de déTous
systèmes.
les
les anciens
modernes, jusqu'aux de l'inflammation. occupés
spécialement
de n'exposerons point les diverses opinions chacun d'eux à cet égard, et nous ne parlerons nous désimplement que de ce que l'observation Nous
montre.
Avant
succinctement diverses
propre, de composé
tissu
système dans plongée tissu cellulaire,
etc. La plupart des artères sensible,
extrêmement capillaire la peau, les muscles, etc. ne
rappellerons de nos différentes
Chaque
vaisseaux, nière
nous
traiter,
les organisations
parties.
substance mun
d'en
a d'abord un
tissu
une com-
de nerfs,
de
d'une maprésentent, et des veines, et un abondant, D'autres
au
tels sont contraire
de vaisseaux, sensiblement présentent pas tels sont les os, les tendons, les aponévroses. En ou les capillaires outre abondent, général partout
IV.
CHAPITRE
~4
la nutrition,
il s'opère encore une fonction parcomme dans les membranes séreuses
ticulière, où il se fait une
exhalation.
On
perdre de vue cette disposition, de l'inflammation et l'intensité raison directe la vitalité,
du nombre
ne doit
point
car la fréquence sont toujours en
des vaisseaux.
Quant à a son mode
on sait que chaque système d'existence. Celui du cellulaire
est tout particulier ce qui vient de la diversité diSérent du muqueux, vitales de chacun. des propriétés Cela posé, il est aisé de savoir ce que l'on enOn dit qu'une partie est tend par inflammation. enflammée chaude, quoique
quand
elle est rouge, mais ces quatre
tendue; très fréquents,
n'existent
toujours. Pour bien concevoir succinctement iaut la considérer
douloureuse symptômes,
cependant pas cette maladie, il dans
chaque en commençant par don degré le plus système, jusqu'à ses plus grandes simple et remontant Si l'on prend d'abord l'inflammacomplications.
on voit quelle est cutané, tous les périodes pos-< d'y parcourir susceptible sibles. La rougeur causée par une légère irritation dans le système
par la trop grande proximité du feu, sont de l'inflammation; déjà l'on déjà les rudiments un changement constamment observe prélimide la partie. Ce n'est naire dans la sensibilité tion,
jamais que consécutivement
à ce changement
que
DE
ï/mM.AMMAtïON.
En rasse manuëstent. phénomènes semblant ainsi la somme de toutes les inflammacontions. dans lesquelles les forces vitales sont stamment exaltées, on est porté à conclure que les autres
1 augmentation de ces forces joue un rôle dans la maladie, et qu'elle en est la cause. Par l'accroissement de sensibilité~ Famux du sang s'opère; la partie rouge de ce liquide passe clans des vaisseaux où elle ne circulait pas auparavant. Ce phéséreunomène est sensible dans les membranes ses. Quand l'inflammation est plus forte, il paraît qui ne perqu'alors il s'opère des extravasations mettent plus de suivre les petits vaisseaux rouges, et n'offrent que des plaques. irrégulières et plus larges, comme on le voit à l'intérieur du poumon dans la péripneumonie, Si l'inflammation devient encore plus Intense, il survient ou moins
un autre phénomène, c'est la chaleur, qui paraît ordinairement qu'elle ne l'est plus considérable réellement, puisque le thermomètre prouve qu'elle ne dépasse guère la température naturelle de deux ou trois degrés. Le sentiment qu'en éprouve le malade est aussi moins abondant seulement dans
dans
toutes
excitée.
très vif~ Le dégagement plus ou du calorique se remarque non
les inflammations, mais encore les parties où l'énergie vitale a été
II n'est pas de notre objet d'expliquer
ce phénomène.
ici
a6
CHAMTHE
Si l'inflammation haut un
se présente encore à tous ces symptômes
alors degré, mouvement fébrile,
jours cède
phénomène
les grandes excitations; ou vient après l'accès
fièvre
est toute
différente
à un plus se joint suit
qui
quelquefois inflammatoire.
des fièvres
tou-
il préCette
essentielles.
Un autre
encore l'Insymptôme qui accompagne c'est le gonflement, flammation, qui est plus ou moins considérable, suivant l'abord plus ou moins du sang qui le cause. On voit d'après cela n'est que purement accesque cette circonstance varier. soire et doit toujours grand
L'inflammation
encore
varie
suivant
t" suivant
cipales circonstances: elle se complique a son siège.
suivant
deux
les maladies le système
prindont ou elle
L'inflammation tions sont
se complique souvent d'affecdont les symptômes plus ou moins graves, la si intenses qu'ils masquent quelquefois
maladie
primitive; tion peuvent s'unir
ainsi
les signes de l'inflammaà ceux de l'adynamie, comme
on
en a de~ exemples dans les péripneumonies dans les fièvres puerpérales, qui sont putrides, de putridité, et dans le pbieg~ suivi de mortification. On mon, qui est souvent citer des exemples de ces complications pourrait dans l'inflammation de chaque L'ataxie système. quelquefois
la complique
mêlées
rarement
cependant
on a vu après
DE t/)KFLAMMAT~K. au cer. une métastase s'opérer pleurésies quelques peu de temps. veau, mais elle durait de extrêmement Une complication fréquente dans gastriques il est peu d'inflam..
sont les embarras
l'inflammation
les hôpitaux, ne soient accompagnées, cette affection. Du reste,
tous
presque mations
qui de
invasion,
dès leur les
dans
il faut bien distinguer ce qui gastriques, à l'estomac d'avec ce qui appartient
embarras appartient au foie.
Quant aux symptômes muqueux, d'inflammation. quent rarement se ressentent systèmes de la partie malade.
Les autres de l'influence
ils
secompli"
plus ou moins Les organes en
nèvre,
ainsi, dans la péripneuplus ou moins l'action du cœur la augmentée produit se dérange l'estomac les par sympathie,
urines
deviennent
souffrent nionie,
l'on
examinait
graves
rares,
dans
le début
l'état
des organes, ou moins lésés dans
plus Telle
la
est l'inflammation
se sèche. peau des inflammations
on verrait
fonctions. considérée sous'le
de ses complications. Maintenant suivant le système différences qu'elle n'ont
cependant flammation
eu égard point elle est essentielle, d'un
être méconnue.
système
sont
leurs
port
auteurs
que tous
Si
à cette
rapses voyons affecte. Les
distinction;
et la différence
à un autre
d'in*
ne doit jamais
a8
CHAPITRE
D'abord
IV.
tous
les systèmes très vasculeux tels le muqueux, le séreux, etc., que le cellulaire, sont très sujets à s'enÛammer. Ceux qui présentent une disposition contraire, tels que l'osseux, le cartilagineux, le tendineux, ne s'enflamment presque jamais. Sous ce rapport, on voit donc que 1 organisation des tissus influe sur le mode des différents La douleur que cause le tissu cellusymptômes. laire enflammé ne ressemble point à celle de la ainsi la douleur de l'inflampeau dans cet état mation
a un mode
parti culier suivant chaque sy sterne La rougeur et la chaleur suivent aussi ce rapport ainsi la peau se colore au moindre excitant, tandis qu'il faut un temps considérable aux membranes
séreuses
pour que leur surtace devienne rouge. Le mécanisme de cette rougeur se mais dans conçoit bien pour certains systèmes, il où l'on n~observe pas de vaisseaux, d'autres, est diiEcile de l'expliquer; ainsi l'on ignore le des organes peu vasculeux, mode inflammatoire et les tendons. que les os, les cartilages difLa chaleur encore un caractère présente férent, suivant que tel ou tel système se trouve elle est âcre, mordans l'érysipèle, enflammé elle est augmendans le phlegmon, dicante tels
Le rhumatée, mais elle a le type ordinaire. tisme en offre encore une autre espèce. Toutes ces considérations
sumsent
pour
prouver
que
L'tNFLAMMVfION.
UE
n'est
l'innammation systèmes. L'inflammation
~9
point la même dans tous les
est susceptible de se terminer ï~ naturellement ou différentes
de trois manières
a" par suppression ou répercuspar résolution on autre maladie. sion 5~ par suppuration dans ses périodes naturels, se L'inflammation, D'abord elle augmente, termine par résolution. parvient à son apogée, puis diminue et se résout. roulent sur les symptômes Ces phénomènes principaux. C'est d'abord la fièvre qui cède, puis la la tumeur
rougeur,
et la douleur.
L'époque de la résolution des diverses inflammations est extrêmement variable, et quoique ces maladies anëctent un type général, il est tellement
modifié
des autres.
qu'elles diffèrent toutes les unes D'abord la résolution varie suivant les
ce qui la rend plus ou moins tarcomplications, dive elle varie aussi suivant le système affecté, par et de leur vitala seule raison de leur organisation lité différente
ainsi dans celui où elle sera éner-
sera plus prompte, comme gique, la résolution dans les muscles, la peau, etc.; au contraire, dans les os, les cartilages, où la vie semble languir, l'inflammation ses périodes d'une maparcourt nière extrêmement nique, aiguë.
tandis
lente; ailleurs elle serait chroque chez eux elle est purement
30
CHAHTRE
Cette
tV.
dinerence
dans
est remarquable non seulement les inflammations mais encore spontanées,
dans
celles
que produisent pour la cicatrisation.
les solutions
de con-
On sait qu'un os est tandis que la peau (luarante jours à se cicatriser, n'en met que six. Cette différence dans la durée existe encore même entre les de .la résolution tinuité,
doués
systèmes reux est
de plus
de vitalité
ainsi
le sé-
de son inremarquable par la rapidité tandis que dans le tissu du foie, dans flammation, celui du rein, l'inflammation est beaucoup plus lente. de l'inflammation
L'intensité gré de vitalité On connaît
suit donc
le de-
des divers
organes. d'autres causes
encore
accessoires
ou ralentissent la résolution, telles qui accélèrent la température et la constitusont le traitement, e
tion.
L'inflammation
qui
se termine
par
résolution
assez ordinaire, c'est l'augun phénomène mentation des sécrétions, crise. que l'on nomme Nous n'en rechercherons point ici la cause, seuleprésente
ment dante,
nous
dirons
tantôt
suivant
une
l'endroit
que tantôt expectoration de l'affection.
un signe toujours sible de déterminer il est tout
aussi
tavorable
c'est
une
sueur
abon-
etc., muqueuse, est Cette excrétion il est imposavec la maladie;
mais
son rapport inconnu que celui
des phénomènes
DE
5t 1
L~FLAMMATÏOPf.
A cet égard, on doit observer qui la précèdent. ne se termine pas ainsi. que toute inflammation au système qu'elle afïecte. Ceci parait subordonné Celle
se juge facilement muqueux par tandis que celle de l'osseux n'en est pas
du tissu
excrétion, susceptible.
dans le l'inflammation s'arrête Quelqueibis cours de ses périodes naturels, et tantôt c'est un effet de la maladie, tantôt un moyen employé par traitée par les rél'art, tel que dans la brûlure, internes, nous percussifs. Pour les inflammations ne sommes pas maîtres de les arrêter; ainsi, en cette pratique est dangereuse. On sait général, combien
il est souvent
funeste
de répercuter toujours maintenant
aussi presque érysipèle; abandonne-t-on à leur marche
naturelle
un les
il en est
de même du phlegmon, etc. Ce phénomène n'est aux Inflammations, car toute point particulier maladie imprudemment supprimée se reporte souvent sur un autre
organe, où elle produit une affection plus grave, ou même la mort. Quels funestes effets n'arrivent des pas dans l'interruption dans premiers périodes d'une fièvre intermittente, la répercussion d'une petite-vérole, d'un simple catarrhe ? Cependant il est évident que dans les nialadies ou l'expérience a appris que la terminaison serait peut-être funeste si on l'abandonnait à la nature on doit chercher
à appeler
aiMeurs l'exci"
5a
CHAPITRE
!V.
comme
dans la péripneumonie, des vésicatoires.
tation,
par l'ap-
plication 11 est beaucoup d'inflammations qui naissent Il en est dont la nature semble spontanément. et se porter alternativement d'une partie à une autre, tel est ie rhumatisme aigu. Ceci dépend aussi des divers systèmes; ainsi le
être
mobile
de ces métastases, tandis t~ue l'osseux n'en présente jamais. Cette suppression spontanée a été connue de tous les anciens cutané
souvent
offre
médecins. L'inflammation
se termine
encore
telles que la maladies suppuration, tion chronique. Quand la résolution pas, presque toujours mais il est impossible marche inflammatoire
par d'autres l'inflammane s'opère se forme;
la suppuration de la prévoir, puisque est la même; d'ailleurs
sont encore plus ou moins systèmes cette terminaison. Le tissu cellulaire
la les
disposés à y est très
d'autres, propre, ainsi que le séreux, lemuqueux; au contraire, ne suppurent presque jamais, tels sont les tendons, est les os, dont l'inflammation encore
peu connue des pathologistes. Deux causes principales modiûent
la suppuration, plications et la nature
ment
systèmes, disposés
comme
singulièrece sont les diverses coxu"
du système aiÏëcté. Certains nous l'avons déjà dit, sont très
à la suppuration,
et chez eux l'inflam-
DE
mation
55
L'INFLAMMATION.
fait des progrès rapides; d'autres, en paraissent peu susceptibles.
traire, Le mode
même
chaque système; autre chose qu'une
an con-
diiïère dans de la suppuration elle n'est dans le muqucux,
augmentée des gtanà la membrane. Dans le séreux, des subjacentes au contraire~ elle n'est qu'une exhalation extraor~ et quelquefois mêlée de flocons, sans que dinaire sécrétion
l'on aperçoive jamais aucune érosion à la suriace. ou celluleux, il Quant au système pulmonaire est difficile de de~rminer d'après l'inspection comment toujours la peau,
la suppuration s'y comporte. Presque le pus est infiltre dans le poumon; dans
le pus se ramasse en petUt; abcès; dans il forme une poche considéle tissu cellulaire, rable le tissu séreux ne s'abcède jamais. Ainsi
l'on voit que le mécanisme de la suppuration diC. tère suivant chaque système. Elle n'est donc point une fonction comme la nutrition qui partout s'opère de la même manière. La nature du pus varie singulièrement, gré que nous rallions toutes ses espèces
mal"
à l'idée du tissu cellu-
générale que nous présente celui laire mais dans nul système il ne se ressemble,, c'est une sérosité pure, d'autres fois Quelquefois mêlée
de flocons tantôt c'est une fausse memtantôt enfin il prend une consistance brane; de bout lie. De là nous vient ~'idée fausse qne 5
ÏV.
CHAPITRE
34 nous
nous
formons
serait
nature
une
tandis
système, autre.
qu'il
il se manifeste
sion
séjourne douleur
sanie
s'il
ne l'est
pas
venant
la présence que procure différents. Dans le tissu
de te 1
de ce cellu-
une tenpar une pesanteur, sur les surfaces il muqueuses~
particulière; une irritation produit
débarrasser
Le
pus de telle venait de tel
vraie
Les symptômes fluide sont encore laire,
de la sanie.
comme impunément
qui nous porte à nous en dans le coryza. Jamais il ne dans les os; il y cause une
et des accidents ne particulière, lorsqu'il où il peut < 'épanche pas. Il est d'autres parties sans grand inconvénient. séjourner Après la pleurésie, un malade peut garder du pus dans sa poitrine,
pendant très se~ument L'induration
pénible. a été présentée
teurs
comme
une
mais
elle fait
rarement
d'en
au lieu
cette
après
la
terminaison suite
et
est la
les organes internes. -pour C'est une maladie où présentent
à cette
un aspect
d'une la
la plus
suppuration, les parties
à peu
un
et
maladie, maladie
terminaison
c'est l'inflammation
aiguë, terminaison
résolution
en éprouver
par les anciens aude l'inflammation;
parler nous traiterons dans plus commune
beaucoup de l'inflammation nique
sans
long-temps,
chrofréquente surtout
enflammées
près semblable,
mais
DE
1/INFLAMMATKW.
55
où les principaux tels que la douleur, symptômes, une diminution sensible. la chaleur, éprouvent Pour
bien concevoir
cette. terminaison,
nous en
citerons
quelques exemples. l'inflammation Quelquefois
du péritoine inflammatoires
se ter-
dimiles symptômes sensible mais le ventre reste embarrassé, nuent, le vomissement a lieu de temps a à la pression, obscures. Cela autre, il y a tension et douleur mine ainsi
est encore
commun
dans les péripneumonies. L'inses périodes, avoir parcouru
flammation, après éprouve une rémittence restent
vers latin; les symptômes mais le point de côté se sou-
peu sensibles, tient et s'oppose aux grands mouvements. Ordicette maladie se termine par 1 hydronairement pisie, ou la phthisie. Dans le système muqueux, les affections
inflammatoires
trêmement
remarquables. que de voir le rhumatisme chronique. Il y a des différences
chroniques Rien de plus se tourner
essentielles
sont excommun
de l'aigu
au
entre ces deux
Jamais les chroniques espèces d'inflammations. ne se compliquent, ces complications parceque étant aiguës ne peuvent durer autant qu'elles. La terminaison aussi suivant presque mon,
des inflammations les systèmes;
chroniques dans le séreux,
varie c'est
dans le poutoujours par l'hydropisie; c'est par la phthisie; dans les membranes 5.
56
CHAPITRE IV.
par la dysenterie. naire que le malade périsse. L'inflammation peut encore muqueuses,
d'autres
Il est assez ordise terminer
telles que le stéatôme, maladies, Mais il n'y a pas sur cet article de données
par etc. assez
nombreuses
pour en parler. Enfin la dernière ter. minaison est la gangrène. Elle présente aussi des différences suivant les systèmes. H en est où elle ne se rencontre
jamais, par exemple, dans les cartilages, les nerfs, les os; d'autres y sont plus disles membranes poses, comme le tissu cellulaire, les séreuses et la peau. Cette termimuqueuses, peut cire déterminée par deux causes diiou par l'excès de l'inierentes par la nature, flammation. naison
L'inflammation mique se termine ceci est subordonné
qui porte un caractère adynasouvent par la gangrène; mais à l'influence
générale ou loDans le deuxième cas, cale de la complication. Ainsi on ne l'observe point dans il y a gangrène. mais quand la comla péripneumonle putride; plication est locale, souvent la partie se putréfie, Cette complication est comme dans le charbon. variable dans son intensité. extrêmement Quella partie; d'autres quefois elle mortifie subitement n'a pas lieu. fois cette putréfaction quand la vie est trop active dans Quelquefois, la partie,
la gangrène
survient
aussi. Cet accide nt
DE
L'ÏNFLAMMATION.
S'y
est plus à craindre dans les campagnes que dans les villes..Du reste, il faut bien distinguer ta ganà laquelle les antigrène d'avec la putréfaction, septiques
ne s'opposent
point.
38
CHAPtTRE
V.
~t~M
CHAPITRE
MALADIES
Nous
avons
de l'économie,
DU
V.
SYSTÈME
SÉREUX.
remarque que les divers dans quelques endroits
systèmes qu'ils se maladies
des présentent toujours Or, il est assez indifférent de commen-
rencontrent,
analogues. cer par tel ou tel de ces systèmes. Nous choisirons celui dont les affections sont les plus connues. Le le muqueux, séreux y le glanduleux, système les premiers. Le système séreux
viennent
posé d'un certain l'extérieur pissent forment
un
est, comme on sait, comnombre de membranes qui ta-
de plusieurs sac sans ouverture,
Elles organes. et présentent
deux surfaces, dont l'une, lisse et polie, se coret dont l'autre adhère à respond à elle-même, et aux parties voisines. Ces l'organe enveloppé membranes sont spécialement composées de tissu et d'exhalants, ce qui d'absorbants, cellulaire, leur donne cellulaire, par leurs
la plus grande dont elles sont affections.
Dans
analogie avec le tissu néanmoins distinctes l'état
sain,
elles
ne
DU
MALADtES
SYSTÈME
59 ~9
SEREUX.
jouissent point de la sensibilité animale; dans Fêtat inflammatoire, elle y existe au plus haut deles gré. Elles suivent dans leurs développements progrès des organes qu'elles entourent. Les maladies de ce système, comme celles des à deux classes génëraies, les autres, se rapportent La première et les symptomatiaues. des annotions essentielles de ce système est l'inflammation. essentielles
ARTICLE!. DE
DEa
L'INFLAMMATION
Peu
de systèmes, sont plus celluleux,
MEMBRANES
si ce n'est
le muqueux
fréquemment mais le séreux;
flammation
&ERE~ES.
et
le
d'inattaques toutes les mem-
que n'en sont pas également branes qui le composent tel est leur ordre sous ce rapport susceptibles; la plèvre,
le péritoine, et enfin le plus
vaginale Les causes ment
variées
le péricarde, la tunique l'arachnoïde. rarement
de Finnammation en
général
sont nous
ici extrême-
n'aurons
jamais sont
les prochaines égard aux causes éloignées surtout la suppression de la transpiration, ce qui a surtout lieu pour la plèvre et le péritoine. Ces non sur la membrane causes agissent, qui en sera ancctée, la maladie
mais
sur
l'organe
est développée,
voisin.
une fois Quand voici les caractères qui
CHAMTRRV.
~0
la distinguent: d'abord le début s~accompagne de tous les phénomènes nèvre, irissons, généraux en général il est singu!ièrement variable. sueur ~invasion une douleur
extrêmement excessive
rapide se manifeste par de la partie, comme on Je
voit dans la pleurésie. Dans aucun système cUe n'est aussi vive les périodes se parcourent avec une rapidité étonnante; au bout de trois ou quatre ours la maladie est jugée de plus, la fièvre concomitante de toute affection un peu grave est ici très intense; le danger est toujours plus manifeste. Cette inflammation influe aussi sur l'état des orse développe; ganes où la membrane varient singulièrement. symptômes
du reste ces
Quant à Fêtât des surfaces séreuses enflammées, il est difficile de le déterminer dans l'état de vie. Néanmoins
dans
Fopération de la hernie, et dans quelques expériences sur les chiens, la mema été aperçue dans l'état d'inbrane pérhonéaie elle était alor s extrêmement flammation; rouge. elle n'est pas sensible, et Quant à la tuméfaction, ce ri est tout au plus qu'un épaississement de la membrane. L'inflammation
se comporte dans ce système à l'exception des adhécomme partout ailleurs, tient rences qui lui sont exclusives. Ce phénomène sans doute à ce que, dans les membranes séreuses, FinÛammation pendant un temps supprime
MALADIES
DU
SYSTÈME
t
SÉREUX,
le fluide
qui s'exhalait auparavant, aux deux faces de ces membranes
considérable
ce qui donne ie temps de contracter
adhérence.
Cette terminai-
son accompagne presque toujours celle par résosont de deux sortes lution. Ces adhérences les unes ont pour moyen d'union une espèce de matière albumineuse en forme do fausse membrane; les adhérences dites sont celles où proprement membranes
les deux
semblent
s'identifier
à leur
surface. Toutes
les membranes
également
sujettes
séreuses
ne sont
pas
à cette adhérence.
La plèvre sur les deux tiers des ca-
présente ce phénomène Vient endavres ouverts dans les amphithéâtres. suite le péritoine, qui quelquefois adhère au diaphragme viennent
et au foie, rarement aux intestins; puis le péricarde, successivement la tunique
vaginale, et l'arachnoïde. On voit par cette échelle tibles
d'inflammation
que les plus susceple plus souvent présentent
Il y en a quatre espèces dans la les deux portions sont tellement unies
des adhérences.
première, Le péricarde, qui que l'on ne peut les distinguer. s'est trouvé dans ce cas, a fait naître par là des doutes sur son existence. Dans la deuxième espèce, les membranes plus petits
lâche;
sont unies d'une manière beaucoup dans la troisième, il y a une foule de
prolongements
fibreux
qui
passent
d'une
CHAMTKE V.
42 surface
a l'autre.
des brides,
Dans
la quatrième,
ce sont
aussi
et disposées plates, plus larges, de manière les croirait naturelles. Peutqu'on on reconnattre la vie ces sortes d'adhépendant ? Les
rences signe
mais
auteurs
indiqué de la douleur, mais
la persistance que le reste de l'inflammatton,
dique ou moins
la plupart Un autre
Du
long-temps. du temps
reste
elle n'in-
qui dure plus cette anection est
danger. de terminaison
mode
comme
sans
tion des membranes
de l'inflamma-
c'est la suppuration. la font reconnaître. la maQuand
Certains ladie
bien
ont
séreuses,
signes passe le sixième
ou huitième
jour, que le on présume malade ressent une pesanteur locale, est formée. Il est assez alors que la suppuration rare
de ne trouver
alors
dans
les membranes
sé-
reuses
fluide exhalé pur ordinairement il qu'un est mêlé d'une matière aihumineuse qui lui donne d'une sérosité~lactescente; d'autres fois on l'aspect des
rencontre
comme
surnagent, Quelquefois flammation absolument core,
mais
brane, concrète séreux
flocons
ou moins plus gros qui dans la fièvre puerpérale.
morts de l'inenfin, chez les enfants de la plèvre, on trouve une matière au pus. enOn trouve analogue rarement,
produit que dégénère
d'une dans
espèce de fausse matière albumineuse
une
l'état
quelquefois
naturel.
Enfin
tellement
memplus le fluide
qu'il
prend
MALADES
DU
SYSTÈME
SÉREUX.
~5
comme on répugnante) le voit quelquefois à ta suite des inflammations Ces divers fluides peuvent du bas-ventre. séjourner une
et une odeur
couleur
ressur leurs surfaces long-temps de six il en est quelquefois qui datent pectives mois d'existence. Dans l'inflammation chroniplus
ou moins
que d'une
membrane
ordinairement
séreuse,
l'or-
est affecté, tandis que dans l'aigu gane subjacent il ne l'est jamais. Du reste la suppuration de extrêmement ces membranes est toujours funeste. la mort Ordinairement les termine. Cependant la résolution quelquefois La gangrène est une plus rare que le plus souvent
autre
terminaison
L'endroit
les autres.
rarement. bien
où elle arrive
est au péritoine; même à l'ouvercette membrane ne se trouve cadavres,
ture
des
que
rouge.
La couleur
pas toujours
noire
t.'H
d'ailleurs
n'indique
la gangrène.
ARTICLE
DE
mais
se fait,
CHRONIQUE
Une autre terminaison dans les membranes
IL
DES
MEMBRANES
SÉREUSES.
de l'inflammation
aiguë c'est l'inflammation
séreuses par les anciens
induration. H chronique appelée est peu de tissus où elle soit plus commune. Il serait difficile de déterminer par les symptômes
CUAPtTRE V.
44
le passage de l'état aigu au chronique, parceque leur rémittence est trop peu sensible. Telle terminaison prolonge la maladie jusqu'au quarantième ou cinquantième jour, quelquefois même jusqu'à trois ou quatre mois. Ces époques sont très vaet par là impossibles à déterminer riables, précisément. Les inflammations séreuses
des membranes
chroniques
ne succèdent
tion aiguë; répercussion par l'affection
pas toujours à l'inflammaelles peuvent être produites par une subite et imprudente de même que d'un
organe
voisin.
On a vu aussi
son affection à une communiquer autre, comme !e péritoine à la plèvre. Cependant d'affections est rare dans ce cette simultanéité une membrane
système, et d'autant plus que les parties qui le forment sont rarement voisines. Dans les autres, ce phénomène au contraire, est beaucoup plus commun. Souvent un catarrhe des fosses nasales s'étend à toutes les membranes par communication, mon, etc.
tapissent
muqueuses, l'estomac,
qui, le pou-"
lentes Du reste, les effets de ces inflammations séreuses sont une douleur dans les membranes et des symptômes lait méprendre, souvent sourde
médecins produisent.
n'avaient
qui les ont les parcequ'autrefbis
analogues
égard qu'à l'hydropisie qu'elles il y a plus ou moins de déToujours
MALADIES
DU
dans l'organe rangement que de ces inflammations, par exhalation dropisie
SYSTÈME
SÉREUX.
recouvert.
~5
Un enet
mar-
c'est une véritable
hyQuand ces il est sou-
augmentée. hydropisics sont à leur dernier degré, d~ou elles viennent, vent dimcilc de reconnaître et de juger si elles sont produites par l'affection
organe voisin, ou par celle de ia men~brane. comméIl faut avoir recours a~x circonstances d'un
moratives
com-
mence
D'ail.
carrhydropisiesymptomatique tout autrement que l'idiopathique.
nous l'avons déjà dit, presque toule tissu jours dans celle qui dépend des organes, est infiltré, tandis que dans l'autre, la cellulaire
leurs,
comme
sérosité
se borne à la cavité de la membrane,
Il en
est de même pour les hydropisies enkystées. Les fluides produits par l'inHammation chrodans leur quantité, nique varient singulièrement leur consistance
et leur couleur;
rarement
ils sont
comme lactespresque toujours troubles, encore très ordinaire cents, etc. Un phénomène de ces affections ce sont les héfnorrhagie& où le purs,
sang passe en nature dans les cavités séreuses on les trouve alors pleines de sérosité rougeatre, quelquefois en si grande quantité, qu'il paraît que le sang est pur, toujours fluide, et sans caillot. Comment
cela peut-il se taire? C'est évidemment car on n'aperçoit à la membrane par les exhatants, est donc ma. aucune érosion. Cette hémorrhagie
CHAPITRE V.
~6
passive, et il faut la ranger à côté On trouve de celles des membranes muqueuses. de ces hémorrhagies aussi quelquefois après les nitestement
inflammations
aiguës; la cause.
les auteurs
mais
n'en ont
point indiqué effets de FinnammaTe!s sont les principaux des membranes tion chronique séreuses, qui finissent toujours par faire périr Je malade plus ou moins tard. ces membranes sont A l'autopsie cadavérique, en général un peu gonnées, épaisses de deux ou trois lignes; la douleur c: été tantôt générale et t tantôt partielle ARTICLE DES
ERCPTtONS
MtUAtRBS
Les membranes d'autres
DES
séreuses
ïïï. MEMBRANES
SEREUSES.
sont encore
affections
sujettes à et qui leur sont
essentielles, C'est d'abord une éruption exclusives. miliaire, semblable a la gale, que les auteurs n'ont point envisagée d'une manière générale. Morgagni parle mais bien d'un péritoine couvert de ces pustules, il ne les considère que comme symptôme d'autres dans les ammaladies. Souvent on en rencontre phithéâtres membranes le péritoine.
elles
se manifestent
sur
toutes
les
mais particulièrement sur séreuses, Cette membrane alors est extréme-
`f A ï.ADIES l\IALADIES MALADIES
DU S1'S'l'IE SYSTEME SYSTE;\IE
SÉREUX. SEREUX. SÉRELTX.
11
mais de ce rouge dans toute ~on étendue; extrêmement fond s'élèvent de petits tubercules variables dans leur volume .et dans leur figure. stéatomaOn les trouve pleins d'une substance ment
teuse,
et ils sont presque
toujours accompagnes uns les ont pris pour une Quelques d'hydropisie. entérite chronique; peut-être n'est-ce qu'une variété de l'inflammation.
on n'a pas enD'ailleurs, sur cet article l'observation
core assez comparé des symptômes avec l'autopsie cadavérique. Un nègre affecté de dévotement considérable
le
fit passer au moyen d'un lavement répercussif. Depuis ce temps, douleur vive, ténesme, hydrométéorisme et des intestins pisie du péritoine, douleur
vive de l'abdomen.'
Les selles
se rétabli-
il n'y avait naturelles des membres. On jugea qu'il point d'infiltration existait une inflammation Les purchronique. furent administrés gatifs et les diurétiques pour rent,
et les selles étaient
le dévoiement; nua point, le malade rétablir
niais l'hydropisie ne dimis'affaiblit et mourut assez
A l'ouverture du cadavre on trouva promptement. les organes abdominaux sains, mais le péritoine était couvert d'éruptions miliaires pleines de sérosité mêlée de flocons nature
blanchâtres.
On ignore la et leur cause. Quelques
de ces éruptions uns ont dit que la gate~ la petite-vérole, se répercuter ainsi.
pouvaient
t4,~
C:!AP!TRR V.
ARTICLE DES
TACHES
ET
D!
IV.
~SStHCATtON
DES
MEMBRANES
SEREUSES.
H existe
autres affections quelques particulières mais elles sont bien aux membranes séreuses, peu Le péricarde est quelquefois couvert de taches blanchâtres sur sa partie cardiaque. On sont inhérentes dirait quêtes à la membrane, mais communes.
on
les
peut
aucun
présentent rencontre
à volonté;
enlever
dans
cette
cas pathologiques péricarde. L'ossification
sains
sujets
dans
reste
maladif,
symptôme les
du
comme
aSëction
les membranes
elles
ne
et on
les
dans
les
est exclusive
au
séreuses
est
un
extrêmement d'ailleurs il rare; phénomène n'est aucun signe pathogno~jnique qui puisse dans l'état de-vie. la surQuelqueibis l'indiquer face de la rate devient alors
mais Les dans
entièrement
le péritoine n'y ont encore auteurs
Fintérieur
aient
imposé été faite lors
des membranes; soit que l'ouverture de leur putréfaction.,
n'a davérique aux modernes. ï! est encore séreuses,
qui
cartilagineuse, est pour rien. parlé de vers amassés
jamais d'autres présentent
rien
mais soit qu'ils des cadavres
en
l'inspection
ca-
montré
anections
ait
de semblable
des membranes
des phénomènes
parti-
MALADIES
DU
SYSTÈME
SÉREUX.
49
observée sur cuMers, telle est celle du péritoine, un bomme dont la maladie primitive ne fut pas offrait connue, et dont le ventre, très distendu, On la prit et l'on donna les apé-
considérable.
du côté droit une tumeur
pour un stéatôme du foie ritifs. Le malade mourut peu de jours après ia ponction que l'on fut obligéde iaire. A l'ouverture on trouva le péritoine couvert de tubercules remgélatineuse plis d'une substance ayant le caractère de l'albumine. On ne connaît point d~obser~ vatiou
semblable
dans
les auteurs.
ARTICLE
MS
APFECTtONS
SYMPATHIQUES
V.
DES
MEMBRANES
Dans cette espèce, les hydropisies communes. li y en a de deux sortes
SBMC8BS,
sont les plus les unes pro-
duites par l'affection de l'organe recouvert/comme dans rhydro-sarcocèle, l'ascite, e)Ec.; les autres causées par une affection genéraie ou une maladie organique qui influe sur tout le système, comme dans la phthisie, l'affection du foie, de la de la rate. Il ne faut point regarder ces matrice, terminaisons des maladies organiques comme ex" elles sont géséreuses; et produites par la faiblesse de toute l'énérâtes conomie. Alors, non seutement les exhalations se" clusives
aux membranes
4
CHAP!TMS V.
50 sont
reuses
muqueuses l'exhalation
mais encore les sécrétions passives, le dévoiement qui causent colliquatif, cutanée la sueur froide, qui produit du
de l'anus,
et les hémorrhagies sont les résultats
de
gique. Du
les membranes
reste,
toutes
nez,
cette
etc.,
disposition
qui
patholo-
séreuses
ne sont
à ces hydropisies sujettes symc'est le péritoine d'abord, puis la ptomatiques; et enfin le péricarde, qui en sont le ptus plèvre, à l'arachnoïde, communément le siège. Quant pas
également
elle n'en
contient les
Dans
séreuses
membranes d'une
exhalation
le conclure n'est
jamais. presque inflammations diverses
encore
d'ouvertures
deviennent-elles
p!us
abondante?
a!guës le On
les siège
pourrait mais rien
de la peau, par analogie à cet égard, certain par le n'ont qui pu cadavériques
peu l'at-
tester.
VI.
ARTICLE DES
MAt.ADtES
DE
t.~
PLEVRE,
De la pteuré~ie.
Quelle flammation cette
que soit la cause est la maladie
membrane.
Peut-être
Ftnqui la produit, la plus fréquente de due au voisiest-elle
MALADIES
DU
SYSTÈME
SÉREUX.
5<
nage du poumon, qui se trouve sans cesse en con-* tact avec Fair; peut-être doit-on l'attribuer souvent aussi à une transpiration Quelle supprimée. elle se manifeste par qu'en soit la cause éloignée, un frisson une chaleur
ou moins long, auquel succède un vague, une lassitude générale,
plus
point de côté très vif, qui survient quelquefois et d~autres fois ne paraît qu~au bout subitement, de vingt-quatre heures. En deux ou trois jours la maladie a atteint son état. Voici quels en sont les symptômes Ceux de la plèvre elle-même sont une douleur très aiguë, qui a son siège tantôt en pongitive, mais le plus souvent tantôt en arrière, avant latéralement.
Cette
douleur
à chaque augmente forte inspiration, ce qui cause de la toux. Souvent la pression exerces avec le doigt est douloureuse. en a imposé aux méce phénomène decins, qui ont cru voir une pleurésie rhumatismale. Le malade se couche diflicilement du côté Quelquefois
affecté. Le poumon se ressent bientôt de cette affection; i une toux plus ou moins fréquente se manifeste. La sécheresse a été donnée comme un signe de la vraie pleurésie souvent elle est hucependant mide, surtout vers les derniers jours, où le malade crache plus ou moins. Les crachats sont d~abord
sanguinolents
mais à la fin ils deviennent 4.
CHAPÏTRE V.
5a
est embarrassée, mais autrepurs. La respiration car ici la forte ment que dans la péripneumonie; est possible quoique douloureuse. inspiration la rougeur généraux, Quant aux caractères de la face varie singulièrement. Quelquefois les sont rouges, d'autres fois elles ne sont point changées de couleur; dans la péripneumocette rougeur est constante. nie, pour l'ordinaire,
pommettes
Le pouls, fort, plein, est quelquefois inégal du côté malade. Les premières voies sont presque en bon état, et quand il se présente des c'est une complication phénomènes gastriques, et non un symptôme. L'état des sécrétions et des toujours
exhalations
varie singulièrement; quelquefois diminuent au commencement et augmentent la fin. Les forces sont peu abattues.
elles vers
ces symptômes, on pourra distinguer la pleurésie d'avec la péripneumonie, pour peu isoque la plèvre et le poumon soient enflammés D'après
lément.
En lisant ce qu'ont on voit que plusieurs
écrit
les auteurs
à ce
ont pris pour symptômes ce qui n'était que l'effet de la mort, savoir du poumon. Ils n'ont pas su distinl'engorgement toute dISérente qu'il acquiert guer la consistance sujet,
par
l'inflammation
sanguine. Les caractères ripneumonie
d'avec essentiels
la simple
infiltration
la péqui distinguent d'avec la pleurésie sont, dans la pre-
MALAMES
DU
SYSTÈME
la rougeur constante fois même une teinte livide,
SÉREUX.
53
de la face,
quelque*qui est d'un mauvais Dans cette affection la forte inspiraprésage. tandis que dans la tion est impossible, pleurésie elle n'est que très douloureuse. La pression extémière,
rieure,
toujours nulle est presque un
donne
le caractère
très
sensible
dans
la dernière,
la première. La percussion dans la péripneumonie; son obscur de la douleur est plus vif dans la dans
pleurésie, plus sourd dans la péripneumonie. Il est des cas où ces deux maladies se complialors il en résulte des symptômes mixtes. quent L'inflammation dans
les autres
de la plèvre se termine comme membranes séreuses. Si c'est par
c'est
huitième au sixième septième alors il y a rémission ou neuvième jour, marquée, il survient Souvent une crachats plus abondants. telle qu'une sueur abondante, évacuation critique, résolution,
une
hémorrha~ie, D'autres toration. se porte un rhumatisme. douleur
etc.,
mais
surtout
une
expec-
la fois il s'opère une métastase; à l'épaule ou ailleurs, et c'est alors En général, conservent
le plus grandnomou une douleur bre des malades plus moins obscure ou vingqui va jusqu'au quinzième tième jour: c'est un reste d'inflammation qui disparaît peu à peu. Une autre terminaison iréquehte dont nous avons déjà parlé. ce sont les adhérences d'abord de déterminer Il est presque impossible
CHAPITRE
5~
de
la suppuration. donné une foule
si la plèvre contient teurs ont cependant à cet égard d'abord, à se coucher
dans
faut l'exercer
les auteurs
les malades
en
le contraire.
des
tous
éprouvent ces trois
les sens.
signes,
un
symptômes
poitrine etc. fluide, Quoi
qu'il
que toujours A l'ouverture varie, souvent
comme
du
côté
en soit, par du
signes du malade le
dans
que
La per-
épigastrique de suffocase réunissent, Il
l'épanchement. pour tels que le réveil en
de la face, plombée le malade, et la dilatation
la
de
il moyens Un autre signe c'est la pression
sentiment
la couleur tend
au*
meilleurs
n'ont
Quand conclure peut
d'autres
tout
pas parié, la région en pressant
abdominale
tion.
tandis
un
Les
la tendance
anëcté,
c'était
est surtout
cussion
dont
c'est
du côté
commencement
V.
affecté
y
a
sursaut,
le bruit
qu'ende grande
plus l'ondulation
d'un
les malades
périssent pressuite de ces collections de pus. on trouve un pus qui cadavre,
nous
l'avons
dit
mais
il s'opère les parties.
des dérangements locaux dans le poumon du côté affecté perd Quelquefois coup de son volume et va au fond de l'eau
beauquel-
en devant, et présente quefois le coeur est reibulé des battements comme dans Fanévrysme souvent il y a saillie de l'hypochondre du côté malade~
MALADIES
DU
Des inflammations
SYSTÈME
SÉREUX.
de la plèvre.
chroniques
Les inflammations
chroniques connaît !e mieux.
que l'on flammations de cette celles
totalement
distinctes
membrane
phénomènes quelques toux, mais elle offre dans différents.
humide point douleur n'est pas
n'est
de la plèvre sont les inComme a!guës,
elles sont
de celles
bien
caractères
55
du poumon Il y a tels que la communs, l'un et l'autre cas des
la pleurésie aiguë, elle comme dans la phthisie; la il de se déplacer; susceptible Dans
a pas de chaleur des mains ni des passagère dans comme nocturnes pieds, point de sueurs n'y
cette
dernière.
Il y a difficulté
de se coucher
côté,
toujours presque hydropisie que dans la phthisie l'hydropisie La plèvre, les autres comme
locale,
d'un tandis
est générale. surfaces séreu-
tuiliaires, ses, peut aussi être le siège des éruptions elles se terminent ordont nous avons déjà parle dinairement séreux par un épanchement plus ou moins La mation lade.
trouble. plèvre
peut
chronique EMe~ est aussi
contracter une inflamencore du poumon mapar le contact le siège
d'hydropisies
plus particulièrement ptomatiques, et du coeur. l'affection du poumon
produites
sympar
56
CHAPITRE
V.
VII.
ARTICLE
DES
Ces affections
MALADIES
sont
DU
PÉRICARDE.
bien
moins
connues
que
celles de la plèvre, soit par leur rareté, soit que la disposition de la partie empêche que le diagnostic en soit éclairé. L'inflammation
du péricarde
ne peut être révoaprès des symptômes maa l'autopsie cadavérique
quée en doute, puisque, nifestes d'inflammation, tl n'est cependant pas faprouvé son altération. cile de la reconnaître, quoique les auteurs aient
plusieurs moyens pour cela; ils sont si vagues que l'on ne peut y compter. Ainsi on a in* la douleur derdiqué la violence de la fièvre rière le sternum, la défaillance, les lipothymies, donné
et l'irrégularité du pouls. Tous ces signes peuvent du poumon. appartenir en partie à l'inflammation de la péricardite, elles Quant aux terminaisons ont lieu comme enflammées
dans toutes
les autres membranes
d'abord
souvent par résolution, qui varient singulièrement,
vie d'adhérences, sur lesquelles nous ne reviendrons rences
ont-elles
une influence
nomie
animale?
Le cœur
mouvements
suiet
pas. Cesadhé* marquée sur l'éco-
est-il
gêné
dans
ses
?Si l'on consulte l'analogie, l'on verra que les adhérences n'empêchent pas l'action du
DU
MALADIES
~7
sem-
observations
certaines
Cependant
poumon. bleraient
SEREUX.
SYSTÈME
en est résulte des accidents, prouverqu'il du pouls, et l'rrrégularité tels que des défaillances ont détermine en croissant, toujours qui, allant des La seconde terminaison la mort du malade. du péricarde, sous diverses
inflammations elle s'y trouve connaître
de
de
l'époque
c'est
la suppuration; H est difficile termes. sa
on
fbrmation
ne
elle est déjà considéra~ peut en juger que quand blé. Les signes donnés par les auteurs sont encore très vagues. C'est un sentiment de pesanteur, dans la région précordiale; du côté du d'anxiété, cœur,
du pouls, difirrégularité horizontalement phénoà l'hydropisie de poitrine. Dans
ficulté
intermittence, de se coucher
mènes
communs
ces deux
les organes vers cas, le liquide refoulant le haut, en empêche la libre fonction. Les symsont ceux des épanchements ptômes généraux il en est un particulier c'est la prescependant sion
de Fépigastre
qu'on
a déjà
employée
que
l'on trouve
dans
avec
avantage. Quant carde, fausses
au fluide il varie
tantôt singulièrement membranes les qui unissent
ou présentent côté du fluide
faces, du
flocons Le
le périce sont de deux
sur-
un
lisse ou raboteux aspect tantôt c'est un fluide avec des
lactescents. fluide
est aussi
en
plus
ou moins
grande
58
V.
CHAPITRE
de sorte
quantité~ ou moins
distendu.
épaississement et même pouce, La gangrène
il détermine Quelquefois l'a vu de l'épaisseur Freind de quatre.
ARTICLE
DES
ce
qui
d'un
MALADÏES
et qui
souvent
VIIt.
M)
~NHïTOtNE.
affections
du péritoine sont extrêmement et cependant les auteurs. qui en ont
communes, traité
plus son
est extrêmement péricarde Lieutaud en ait cité des exemples. les hydropisies symptomatiques,
du cœur, par l'affection d'une affection générale.
résultent
Les
se trouve
du
rare, quoique Il y a encore causées
que le péricarde
ont
leurs rempli vient évidemment
d'incertitudes) ouvrages du déiaut d'autopsies
isolée de Ils ont parlé de l'affection du mésende cette membrane, chaque portion du tère, de l'épiploon, etc., tandis que la plupart cadavériques.
l'affection temps nomène commun reuses
comme
s'étend
à toute
à toutes nous
l'avons
les déjà
sa surface, membranes
phésé-
dit.
De la péritonite.
Les auteurs mation
du
n'ont
pëntome
presque pas parte de i'inftam" ils se son~ scuen générât;
MALADIES
lement
attachés
ou des
intestins,
DU
à
SYSTÈME
l'affection à laquelle
SEREUX.
isolée ils
5.)
de Festomac
ont
donné
des
considérée
en
différents.
noms
L'inflammation
du bas-ventre,
son siège à la surface a essentiellement générât, du péritoine. Cette propagation semble cependant contraire à un phénomène assez commun dans cette
c'est
maladie,
la douleur
locale
dont
se plai-
les malades. Nous ne chercherons gnent point à rendre de ce phénomène nous nous compte contenterons à beaud'observer qu'il est analogue dans l'économie, tels que dans la coup d'autres se plaint de où il ressent
où le malade
pleurésie, té, dans
la phthisie au dos, tantôt
tantôt
La péritonite res suivants,
derrière
le sternum. par les caractè-
est remarquable dont les premiers
parvenue
grande queuse, ritonite, toute
gastriques,
pour le péritoine, quand la maladie est à son état, le ventre devient très dousurtout mais cette doupar la pression;
loureux, leur est toute aiguë.
au
appartiennent
les deuxièmes aux organes péritoine, et les derniers à toute Féconomie. D'abord,
point de côune douleur
différente
Dans
cette
douleur
de celle
dernière,
de la dysenterie il n'y a point cette
il y a excrétion muet sanguinolente. Dans la péabondante le malade est toujours couché sur le dos
autre
à l'abdomen
position
le fait soutïrir.
Lc~
auteurs
6~
CHAPITRE
V.
citent
quelques exemples de ces maladies, où les n'ont presque et symptômes pas été sensibles, dans lesquels cependant on a trouvé tous les symà l'ouverture du cadaptômes de l'inflammation vre. La tension des hypochondres est toujours souvent le météorïsme plus ou moins grande; des intestins établit
distend le bas-ventre, une différence tranchante
disposition qui entre la périto-
et la dysenterie le tissu cellulaire sousjacent se trouve un peu gonSé. le plus iréquent Le symptôme qui résulte des voisins est le vomissement, qui n'est organes nite
mais par par la saburre point alors produit un effet purement le sympathique quelquefois dévoiement survient par la même cause, comme dans la fièvre puerpérale. aux symptômes généraux, déprimé; pour les exhalations
Quant faible,
le pouls est et les sécré-
et à cet égard tions, eHes varient singulièrement, on a peu de caractères certains donnés par les nosologistes qui ont traité de cette maladie. Du
reste cette anëction peut se compliquer d'embarras ou d'adynamie alors la gastrique mais la prostration est exlangue est peu noire trême et l'haleine Ictide. ses périodes avec beauLa péritonite parcourt se lait comme coup de rapidité. La terminaison ailleurs, et la résolution,
qui est toujours
désirable,
MALADIESDU SYSTÈME SÉREUX.
Ot1
Elles n'ont pas toujours des adhérences. lieu dans toutes les parties; rarement les intestins Eues sont communes à en sont le siése. grêles 0 0 la convexité du foie, de la rate, à la première entraîne
du duodénum, ces adhérences
courbure
Du reste, judice aux fonctions.
à celle
du colon, etc. ne portent aucun préon en a cepenQuelquefois
effets, tels qu'une anse d'inet étranglée au mésentère par
dant vu de funestes adhérente
testins
une bride. Une autre arrive
terminaison
toujours
est la suppuration; le malade succombe;
quand il est impossible de déterminer formation. La nature du liquide
elle mais
de sa l'époque peut offrir toutes
les variétés
dont nous avons parlé en traitant de la suppuration des membranes séreuses en général il est rare d'y rencontrer de fausses membranes.
Quant à la terminaison par gangrène, de toutes les membranes séreuses, le péritoine en est le plus susceptible elle y est cependant assez rare; alors le pus est grisâtre et très fétide. Le plus souvent la péritonite se termine en inflammation les symptômes, au lieu chronique; ne font qu'éprouver de disparaître, une rémission sensible
il y a des vomissements de temps la douleur avoir des intermitsemble
à autre; tences,
et il est certains
ne soufïre
moments
où le malade
point. Alors il y a a~sez ordinairement
6a
V.
CHAMTRR
de la constipation, de ce qui est bien différent des membranes mul'inflammation chronique continuel. queuses, qui entrameundévoiement L'inflammation
membrane. par
un
hydropisie ce rapport, celle
se termine
péritoine
con-
à cette exclusive par une hydropisie Le dévoicmem. se termine chronique
stamment
aussi
du
mais
épanchemeat
On ne peut générale. confondre l'affection
c'est
encore,
une. sous
du péritoine
avec
donc
de la membrane
L~autopsie faussement
des intestins.
muqueuse dans cadavérique,
entérite
ce qu~bn
moins
d~eau épanchée, !e paquet bumineux:
d'éruptions Elles sont
at"'
grêles semble sont unis que concrète. Les
des intestins
mais ils ne adhérent, quelquefois albumine use plus par une portion du péritoine inflammations chroniques se compliquer celles de la plèvre.
appelle plus ou
présente contenant des flocons
chronique,
aussi
alors
miliaires,
peuvent comme
du voquelquefois lume d'une petite noix. Il les faut Lien distinguer des petits stéatômes qui se développent quelquefois dans le mésentère du reste, elles n'entraînent
aucun
accident. De ta fièvre
Les rale, comme
médecins maladie une
ont
puerpéraïc.
consacre
si commune affection
géncK~
après
la
Rèvre
puerpé-
l'accouchement, et en
conséquence
MALADIES
ils l'ont classée
DU
suivant
65
SYSTEME
SEREUX.
les divers
caractères
qu'elle son exa-
Nous n'aurons a présentés. égare! dans Fêtât do vie, et à onre dtirant men qu'a ce qu'eue ce que Fon trouve après la mort. Si la fièvre, qui dans ce cas, a été pri~e pour la maest constante du moins l'affection du péritoine ladie principale, comme un symptôme essentiel. peut être regardée varie dans t'époquc La fièvre puerpérale de son et c'est
éruption, qu'au
douzième
en général jour
depuis le second jussuit l'accouchement
qui Cette invasion
qu'elle se manifeste. de phénomènes toujours ou diminution pression
variables. des
s'accompagne D'abord,
supsouvent de
lochies il est alors diSieiie de distinguer fortes coliques; à quoi elles appartiennent. Une fois caractérisée, voici queis en sont les signes. D'abord, pour ce le péritoine, qui concerne tantôt vers les iornbes, quelquefois Le caractère
dans
toute
de cette
douleur
abdominale,
tantôt
ver s j'épigastre, du péritoine. l'étendue
douleur
est exclusivement
séreuses. La lemme reste propre aux membranes il y a quelquefois couchée sur le dos. Cependant dans les douleurs, de la rémittence comme nous Favons
de la péritonite. on trouve une affection
vu à l'article
du cadavre,
A l'ouverture réelle
du pé-
ritoine. Quant voisins
aux 7 le
symptômes vomissement
des organes dépendants est presque toujours
CHAM'ftŒ
6~ 1
V.
tantôt il y a complication de saburre, constant; tantôt c'est un simple hocquet. Quelques prationt cru voir ciens, trompes par ce symptôme, une ancction simplement tandis que gastrique, c'est un efïet purement Dans beau. sympathique. c'est coup de cas, il y a un dévoiement marqué alors un assez mauvais présage. D'autres tois il y Le ballonnement vient aussi soua constipation. vent caractériser cette inflammation il paraît qu'il n'est dû le plus souvent qu'au boursouflement du tissu
cellulaire
dant le météorisme
subjacent au péritoine; cependes intestins peut y être pour
quelque chose. Outre les phénomènes généraux ordinaires aux inflammations du péritoine, il en est de particuliers à la fièvre
puerpérale l'affaissement
des lochies, défaut de sécrétion
c'est la suppression du sein causé par le
du pouls varie. Quand l'affection est simple, il est peu caractérisé; mais quand elle se complique, il prend alors des caractères analogues à cette complication. La respiration
est loueurs
phénomène
du lait. L'état
un peu troublée c'est assez général dans les affections
un du
en haut, qui, refoulant le diaphragme péritoine, rendent l'inspiration douloureuse. Les sécrétions les exhalations
et que sur
en générât, dans chavatient; on ne peut. guère statuer les signes affection des forces elles. La prostration est extrême.
M\LA!MES DU SYSTÈME SÉREUX.
6&
il y a quelquefois des transports cérébraux. ont parlé d'une complication Les auteurs gasRiais les symptômes trique de la fièvre puerpérale; Enfin
difficiles
en paraissent
a saisir.
i'ac" L'adynamie alors prostration
bien
plus souvent; extrême langue noire et fuligineuse, se lie rarement tide. La fièvre muqueuse compagne
terminaison
La Les
de
la fièvre
haleine
avec eiie..
varie. puerpérale au bout de trois
maiades
souvent périssent en générai, i!s vont jusqu'à ou quatre jours; ou dix. La mort est la terminaison la pins dans
cette
ie-
huit ordi-
les symptômes lorsque les lochies coulent sont très intenses. enQuand core, que le iait est sécrété, que les symptômes on peut espérer de sauver la malade. diminuent, naire
Les émolliens
fièvre,
et ~'ipéc~cuanha, qu'ou avait les vésicatoires, servent peu
beau-
comme
Findi-
coup vantés, le but est de détourner cation ladie
le prescrit,
l'irritation,
ne servent
dont
rendre
qu'à
la ma-
chronique.
Les phénomènes cadavériques suivant de la mort. Fépoque le péritoine est très prompte, dant la douleur était excessive,
sont Quand
dinérents, elle
a été
peu rouge; cepenle météorisme très
ce qui tait croire que le sang s'est échappé coHatéraax. D'un autre côté~ par les vaisseaux on trouve ordinairement une humeur lactescente, grand,
<M contenant
des flocons
blanchâtres,
d'une 5
na~
à la matrice,
ture
Quant particulière. de comparaison termes elle
V
CHAPtTKE
66
alors.
se trouve
juger qu*on a observé
pour Ce
on a peu de de l'état ou c'est
se putréfiait beaucoup plus tôt que dans qu'elle la malade n'a suctoute autre Quand anection. alors le péricombé qu'au bout de trente jours, toine est ennammé. auteurs ont pris pour du tait épanQuelques lactescente alors ché la sérosité que l'on trouve mais rien de plus vague dans cette membrane; que cette opinion. La terminaison
s'observe rarepar résolution bien tranchées, ment. Dans les fièvres puerpérales crises par diverses on a indiqué elle se lesquelles tout terminait. Quant à la nature de cette maladie, le monde
est maintenant
anection
locale
la fièvre
d'accord qui
que symptomatique. l'inflammation Quelquefois alors
les symptômes et tout revient
sent, aiguë. Les tions son
auteurs locales
c'est
n'est
l'accompagne devient
de la fièvre au caractère
une
chronique
cespuerpérale de la péritonite
ont traité du
en particulier des anecmais il est rare que péritoine;
inflammation
d'ailleurs l'affection vert.
que
ne soit pas générale; elle peut commencer à tel endroit, en vertu de
primitive Rien de plus
de l'organe commun,
abdominal dans
recou-
les divers
au-
MALANES
que des articles les inûammations
teurs, culier
etc.
Festooaac. pés,
DU
q~ïis
affections
La phlogose ptôme d'autres des fièvres vient puis
C7
à traiter
en partide la vessie, de
séreuses
mieux
trom~
des signes pour symptômes en apparence, cedésignent
pris locaux
quoique l'affection pendant
Des
destinés
SÉtUEUX.
lis y ont été Sautant
ont
qui,
SYSTÈME
générale.
du
«ym~tomaUqMes
du péritoine
essentielles,
est souvent comme
maladies,
perïto!ne.
un sym-
la plupart se tend de-
dans
où le ventre
douloureux revient
deux on trois pendant à son état naturel. Peut-être
jours, est-ce
à la surface du éruption symptomatique comme il en survient a péritoine, quelquefois la peau; ce qui le ferait croire, ce sont les frépar une
quentes
adhérences
que l'on rencontre
coup de cadavres. La maladie symptomatique ptus commune Faient regardée
est l'ascite, tong-temps
du quoique comme
dans
beau-
la péritoine les médecins une
maladie
essentielle.
comme nous l'avons vu, Quelqueibis, cette hydropisie vient à la suite de l'affection chromais, le plus souvent, elle est nique du péritoine causée par l'affection d'un viscère abdoorganique eUe Fest iréquemment minal par le foie, souvent rarement aussi par la rate y matrice, par le rein. 5.
68
CHAPITRE
Elle d'un
V.
de la lésion
peut
venir
aussi
a l'occasion
viscère
situé
hors
de l'abdomen.
ces
Dans
affections
estgénérate, organiques, l'hydropisie e!ie est que dans la péritonite chronique à la cavité abdominale, nous l'acomme
tandis bornée vons
dit.
Dans abondant,
ie premier cas, je nuide, plus et transparent; est limpide
ou moins
plusieurs à sa et donnent
s'effacent, plis du péritoine cavité une ampleur extrême. Le conduit des
reste
libre
et flottant,
sans aucune
intestinal
adhérence
ap-
comme dans la péritonite parente, chronique. Cette quantité de fluide agit différemment dans les diverses du côté de !a poitrine, elle parties la respiration. et empêche antérieure est uniformément
refoule
le diaphragme La peau de la partie comme tendue une convexe,
suivant
outre.
que la base
aplati ou de ia poitrine s~élar-
Le foie
est
git ou se resserre. cette
Quoique
maladie
ne
soit
essenpoint cas où elle déve-
il est certains cependant Dans loppe des caractères qui lui sont propres. du ibts, ne une aSection tant que Fhydropisie s'est pas manifestée, certains ne se symptômes tielle,
développent comnlence exhalations sont
pas
mais
à paraître. est surtout
en petite
quantité
on les aperçoit dès qu'eue L'état des sécrétions et des inûuencé; et briquetées,
alors
les urines la peau
est
DU
MALADIES
SYSTÈME
SÉREUX.
69
insèche, ecai!!euse, par défaut de transpiration sensible. La nutrition se fait mai, il y a marasme. à Forgane L/ëtat du pouls appartient toujours affecté. ARTICLE
ÏX.
DESMALADIES DE J~ATOStQCEVACÏNAt.Ë. Tous
les auteurs, qui ont beaucoup parlé de son hydropisie, n'ont dit que peu de choses de son inflammation; cependant elle est réelle, mais moins fréquente que dans les autres membranes séreuses
son adhérence
en prouve l'existence. de l'hydrocèle par in-
Dans
le cas de ropération cette adhérence est absolument jection,
analogue à celle du péricarde sur le cœur. Quand cette inflammation devient chronique, alors l'hydrocèle est iréquente. Il peut se faire à sa surface des éruptions miliaires, comme Morgagni l'a vu. L'bydrocèle pathique, au-devant
dite est toujours idiose fait ordinairement
proprement
et l'épanchement du testicule, en sorte que cet organe et les vaisseaux spermatiques derrière,
se trouve en dedans.
ARTICLE DES
L'arachnoïde séreuse,
MAI-ADtES
DE
X
L'ARACHNOÎOE.
est une membrane
extrêmement
essentieUej
fine. Quoiqu'elle
semble en
CHAPiTRR V.
~0
des autres, elle en différer apparence beaucoup est qui la caracpar tous les attributs rapprochée térisent. De !a phrénésie. L'aSection arachnoïde
la plus commune est son inûammation.
ont distingué deux espèces et comme être superficielle plus intérieure, Cette division les
parties
de h< membrane Les Fune~
qu'ils
ont
en dit
l'autre, érysipélateuse; ont nommée phlegmoneuse.
qu'ils n'est pas admissible
que
auteurs
contient
car de toutes
le crâne
l'arachnoïde
la jamais on n'a trouvé peut s'enflammer; du cerveau pblogosée~ substance et la dure-mère, n'est pas susceptible de fibreuse, par sa structure En effet, toutes les ouvertures de cale devenir. seule
cette disposition, prouvent de la sérosité purulente constante cerveau. davres
L'inflammation duite lésion
par
deux
sexternes,
par la situation à la surface du
de l'arachnoïde
pe~ït être procauses la première embrasse les la seconde les aneccomprend
tions
spontanées. Les causes externes
quand
elles déterminent
qui agissent l'inflammation
sur
le crâne, de l'arach-
les mêmes produisent phénomènes que ceux que Fon remarque dans la phlegmasie spontanée. Comme on le voit, cette division ne peut noïde,
MALAOÏËS
être établie
DU
SYSTÈME
SÉHEUX.
7'
que sous
le rapportée la cause. tous les auteurs spontanée,
à la phrénésie parlé, mais ils n'en
Quant en ont
ont
le véritable pas connu comme dans toutes les siège. Dans cette maladie, autres de la même espèce, il y a d'abord douleur dans
la
les
partie;
intellectuelles
sont
à toutes les a6ecgénéral il n'est que sympathique. Dans tous les singulièrement.
troublées, tions
facultés
phénomène ici cérébrales;
Ce trouble
varie
cas, les passions il y a agitation
sont
exaltées, continuelle.
la fureur
s'ensuit,
Quelques
auteurs
ont distingué l'inflammation d'avec superficielle Ja profonde, par la tendance plus ou moins grande au sommeil mais l'ouverture n'a cadavérique point justice cette La terminaison ment
tuneste';
quatre
jours.
opinion. de la phrénésie
la mort On
dans châtre, répandu la surlace du cerveau. participent sent dans Quant
au bout
arrive
trouve
un
fluide
la cavité
l'hydropisie. à la résolution,
de trois
ou
blan-
séreux,
de l'arachnoïde,
Rarement
à l'inuammation,
est ordinaire-
à
les ventricules
quoiqu'ils
s'intéres-
elle est
en général très ait lieu, rarement
rare qu'elle et, en supposant il se Ibrmc des adhérences. Il ne faut pas regarder des comme telles des prolongement qui forment gaines mère
à tous
les vaisseaux
et le cerveau.
qui traversent
la dure-
CHAPtf.
les
Quoique grène, heu.
V.
aient
auteurs cette
cependant
Ë
parlé terminaison
sait des cas où la phrénésie tel inflammation chronique;
enfant suite
chez
l'hydrocéphale lequel inflammation aiguë
d'une
On trouve
dans
Morgagni
ia gan-
n'a
jamais
est dégénérée est celui d'un
On en
de
survint
a ia
de l'arachnoïde. observations `
quelques
analogues. De Phydtocéphaie.
Une autre
maladie
essentielle
de l'arachnoïde
ou amas d'eau dans sa cavité. est l'hydrocéphale, Cet amas peut se faire dans deux endroits différens, ou à la surface du cerveau. dans les ventricules, La maladie de l'affection brane,
semble
provenir de la surface
de deux interne
ou d'un vice des exhalants
causes, ou de la mem-
de cette même
surface, et alors on n'aperçoit aucune altération. Cette disposition lui est commune avec la tunique vaginale. Quoi qu'il en soit du siège et de la cause, le. volume de la tête est toujours considérable et d'autant plus que l'enfant est dans l'âge le plus tendre.
Le volume
énorme
du crâne
est le premier signe de la maladie; ordinairement le dérangement des facultés intellectuelles s'y joint. Les
MALADIES DU SYSTÈME SÉREUX. altérations
alors
latéraux,
bas en haut,
de
pressée
on
toujours
différentes
le
suivant
il est dans les ventricules quand se trouve la substance cérébrale
de Famas;
siège
sont
organiques
?5
trouve
l'eau Quand choses sont en
et dans
les
ce cas
circonvolutions
est
épanchée
sens
inverse,
presque effacées.
à la
surface,
les
et
cerveau
est
le
pressé de haut en bas. Si alors les os se rompent dans le sein de la mère, tout le fluide s'écoule et le cerveau <ïC~M. Dans
sort
avec
ces deux
c'est
lui;
cas,
la voûte
ce qui constitue crâne
du
une
les
prend la base
tandis que extraordinaire, ampleur ne se dilate nullement les membranes qui unissent les grands os plats s'alongent et s'accroissent en
proportion. Le fluide est en général rarement il pénètre dans des nerfs
l'origine
Des affections
Les brane
ferme
limpide, la colonne
de l'arachnoïde.
syïuptomat!ques
symptomatiques la font différer de celles
l'affection
le siège d'hydropisie d~un organe voisin,
la dure-mère, du cerveau,
une
affection
etc. Dans
vertébrale
la communication.
affections
ne devient
transparent;
de
cette
mem-
de son espèce. Elle de qu'à Foccasion
tel qu'un fongus de propre de la substance
la plupart
des nèvres
ataxi-'
t t CHAPITRE
¿.
il y a aussi ou ia cause
(lues, l'effet semble
mais
épanchcment de la maladie Dans
probable.
V.
celles
est-il
? Ce dernier où il s'opère
alor~ cas trans-
il y a épanchement, rarement port. au cerveau, comme dans !a nèvre puerpérale. Quant aux autres maladies qui déterminent l'hydropisie générale, ellej
ne semblent
pas influencer Du sptna
C'est
une affection
qui tapisse analogue servée, ouvrir
le canal
consiste
dans
vertébral. un
b!Sda.
de l'arachnoïde idiopathique vertébral. Elle est absolument
à l'hydrocéphale par la dimculté le canal
rarachnoide.
amas
mais
elle a été
qu'on
éprouve on sait qu'elle Cependant d'eau qui se fait dans la
arachnoïdienne poche quelquefois du canal, toute la longueur d'autres la hauteur du col, du dos, etc. Les épineuses la maladie
sont
divisées;
est
mortelle.
peu obà toujours
c'est fois
dans c'est
à
apophyses
et si l'on fait la ponction,
=
MALADiES
r.w.
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
~5
1Ii'
"v.A"v,
VL
CHAPITRE
MALADIES
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
Le système de membranes
est composé d'une suite muqueux successivement qui se développent
sur les divers
organes
creux
de l'économie.
Il y s'introduisant
en a deux principales; l'une qui, l'œil et le nez, tapisse les fosses par la bouche les bronches et tout le connasales, le pharynx, duit intestinal; l'autre qui, entrant par le canal de l'urètre et le vagin, tapisse tous les organes urinaires et génitaux. Ces membranes dinè~ent des séreuses
générale. On par leur organisation l'une, qui correspond y distingue deux surfaces à la cavité de ~organe tapissé, est continuellement
lubrénéedans externe, fibreuse:
l'état naturel
par du mucus; l'autre, à une couche ordinairement
correspond
quelquefois cependant il y a un intermédiaire celluleux. Quant à leur texture, elle a une grande analogie avec celle de la peau. On trouve d'abord un chorion, très épais dans certains endroits, surmonté
et mince
dans
d'un corps
d'autres;
papillaire,
ce chorion siège probable
est de
CHAPITRE
~6
la sensibilité
muqueuse. suivant apparent,
moins
la langue retrouve
il se voit
pas dans Les membranes
comme gardées nés à protéger
VI.
L'épiderme les diverses
très
tandis
bien,
est plus
ou
parties.
Sur
qu'on
ne le
les intestins. muqueuses
être
peuvent
re-
des téguments destiintérieurs, les organes des contre le contact
à leurs propriétés vitales, corps étrangers. Quant elles varient suivant les diverses Il y a parties. sensibilité et contractilité intoujours organique sensible. A l'égard de leurs altérations, nous en parlerons d'abord en général, comme puis en particulier, nous l'avons fait pour les membranes séreuses. Le système siège de deux
comme
muqueux,
le séreux,
est le
Les premières d'affections. espèces sont primitives à l'ocles autres sont produites casion d'une autre aSection.
ARTICLE DE Ï~NM.AMMATïON
DU
L SYSTEME
MCQ~E~X.
la plus fréquente du système muEn quelque endroit que queux est l'muammation. se rencontrent, les membranes qui le composent des phénomènes semblables dans elles présentent La maladie
leurs nom
Celles-ci phlogoses. commun de catarrhes.
sont
connues
Cependant
sous
le
on a trop
DU
MALADIES
ce mot,
générausé tions
SYSTEME
MUQUEUX.
en y ralliant des membranes
augmentées quelles ne sont pas quelquefois flammation. Les
caractères
distinctits
sont muqueuses elles surviennent, avec
pathie
dans
sont
états
les sécré-
tesmuqueuses, le résultat de l'in-
des
en raison
les divers
elles toujours subit de l'état rhumes,
d'abord
toutes
77
inflammations
la
manière
dont
étroite
sym-
de leur de
la peau. Presque par un changement
produites
de l'atmosphère; les coryzas, etc. Cette
de là viennent
les
étroite
sympathie les autres anections
est également
dans marquée Ainsi l'on sait que muqueuses. corps froid sur les tempes arrête
d'un FappUcation une hémorrhagie
nasale. Un autre
caractère
c'est de régner foule d'auteurs dans ment
des phlegmasies.
fréquemment en ont parié.
par Ceci
la dysenterie. Ce caractère différer ces inûammations
séreuses
et de celles
En effet il n'a jamais
de tous
muqueuses Une épidémies. a surtout
iait
intense
Dans
le coryza, c'est caractère, accompagnées
que
été question etc.
celle
essentielle-
des phîegmasies les autres systèmes. d'épidémies
phlegmon d'érysipèle, La douleur de ces inflammations ral moins
lieu
de toutes
il n'y a qu'embarras.
est
de
en généles autres. Un
autre
que presque jamais elles ne sont du tissu ceÏlutaire de ce gonflement
C:!APtTHE
VI.
que l'on observe dans d'autres la dysenterie, le ventre n'est
voisin, Dans comme
dans
ne peut
guère être déterminée, elle varie suivant rétat
naturel,
l'entérite.
Quant
phlegmasies. jamais tendu
à la rougeur, eue dans l'état puisque, où l'on
les
trouve
il paraît que muqueuses. Cependant cette rougeur est toujours On en peut augmentée. dans les inflammations de la juger par analogie bouche. Rarement il y a fièvre concomitante et, membranes
si elle existe,
elle n'est
jamais
très
intense.
les phlegmasies muqueuses peuvent les maladies dont quer avec toutes parlé à l'article des membranes Jamais une
ces
sécrétion
des complications séreuses.
Du reste,
se complinous avons des
maladies
ne se terminent sans phlegmasies du suc plus ou moins abondante
résulte d'adhérences. jamais il n'en il établit Quelle que soit la cause de ce phénomène, une grande différence entre la terminaison de ces muqueux
inflammations La
sécrétion
et celle
des membranes
abondante
qui s'opère aussi déterminée
être peut irritation sans qu'il y ait eu on le voit par l'introduction résolution
séreuses. lors
de
par
la
une
comme phlogose, d'une sonde dans
l'urètre. Le mucus
si abondamment vers qui se sécrète la fin des inflammations varie suivant muqueuses les diverses
membranes
et les divers
états
de ma-
MALU~R
DU
SYST~R
MU~URUX.
n'est
celui
de ta h!cnnorrhagie et tes crachats de la dysemcrie, ainsi
!ad'c celui
que ceux qui inflammations
mêmes Les assez
rhume
d'un
commencement
rarement
sont
ne
se
catarrhales
quefois dans les angines. L'innammation chronique
dans davérique ment mortelle complications, sissement plus
terminent
si ce n'est
est une mais
fréquente;
il y a des degrés
car
maladie,
quel-
terminaison
au plus aigu. chronique de l'autopsie peu les résultats cette
les
point
à la fin.
sortent
par la gangrène,
beaucoup plus infinis du plus On connaît
point au produits
eue
est
carare-
elle l'est devenue quand par ses on a toujours observé un épaisou moins grand, et de la rougeur.
il se forme de fausses Quelquefois membranes, mais dense fait que leur inorganique, aspect réelle. On a des exemprendre pour une tunique dans lesquels de pareilles ples d'empoisonnements substances ont été rendues en quantité plus ou moins
grandes.
ARTICLE
DES
Une
HEMOMHACtES
autre
muqueuses
affection consiste
DES
ÏÏL
MEMBRANES
essentielle dans
MUQUEUSES.
des membranes
les hémorrhagies,
dont
CHAMTRE VL
~0 nous
ne
nous
leur
seront
les u valent
occuperons relatives. Tous
qu'eues
les médecins
jusqu ici trop ab-
d'une
considérées
sans
ici qu'autant manière
que ce qui est vrai pour ne l'est pas pour d'une partie, celle morrhagie autre. Toutes les idées des mécaniciens d'une straite
observer
les hémorrhagies expliqué tion, ont été renversées par Stahl, la matière d'une manière a envisagé qui
ont
et trop métaphysique. Nous classerons branes
muqueuses dans tous
arrivent deux
classes
bien
par
obstruc-
qui cependant trop abstraite
les hémorrhagies des memles parties suivant où elles les cas,
elles celles
distinctes,
se divisent par
en
rupture,
et celles
par exhalation. Celles de la première digèrent totaleespèce ment des autres. Elles sont toujours à la relatives de la blessure, et indépendantes de grandeur toute action vitale. Les hémorrhagies par l'exhalasont immédiatement soumises tion.. au contraire, à son empire. intermédiaire hémorrhoïdes, ture,
et qu'on
l'autre
Il en est une aux dont
deux
autre
espèce, ce premières;
on connaît
ne peut ranger
encore
ni dans
presque sont les
peu la nal'une ni dans
espèce.
Les hemorrhagies par exhalation peuvent venir partout où des exhalans aboutissent ont-elles
manitestement
leur
suraussi
siège sur les surfaces
M\LAMS
DU SYSTÈME MUQUEUX.
81
-Les fosses
les bronches, nasales, la vessie, etc., peuvent les intestins, restomac, aussi quelquefois en éprouver. Elles surviennent Muqueuses.
car on trouve une séreuses dans la cavité péritonéalc sérosité sanguinolente On en voit dans le tissu cadavres. de certains sur les membranes
telles sont celles qui causent les taches Celles de la peau sont très rares, scorbutiques. mais non sans exemple. Enfin souvent Fon a vu cellulaire
du sang fourni par les glandes. Les hémorrhagies par exhalation, comme ailleurs, branes muqueuses,
sur les memsont de deux
sortes, passives ou actives. Elles sont actives quand d'uu certain développement elles s'accompagnent des forces vitales; ainsi elles ont ce caractère dans un petit les fosses nasales, quand on remarque avec une légère douleur et rouchatouillement, geur. D'autres (ois elles sont absolument passives, comme lorsqu'elles se montrent à la fin de quelque caractérisée affection organique par la faiblesse. des parties où se cadavérique fait rhémorrhagie il ne diffère pas de Fêtât natusur des rel, comme on le voit da~s la matrice, femmes mortes à la suite de leurs règles. Quant
à l'état
de Il y a aussi des hémorrhagies qui dépendent la désorganisation des tissus, comme dans les canon ne sait si cers de l'estomac et de la matrice celle-là
ont
lieu par exhalation
ou par rupture. 6
Sa
C~AP!TRE
Toutes
VI.
les héaiorrhagies
sont par exhalation sur elles qu'exercent
remarquables par l'influence les organes voisins. H en est d'elles
comme
de ia
sueur.
On sait que l'application d'un corps froid sur le ventre supprime les règles ou les lochies toute passion un peu vive .produit le même effet. L'excitation lomac
de la membrane
par l'émétique
de l'esmuqueuse troubler les peut égatement
règles. ARTICLE
DES
1ÏI.
APHTHES.
Une autre affection
des membranes particulière consiste dans les aphthes. Ce sont muqueuses ulcérés qui se montrent à leur des tubercules Il y en a deux espèces. La première, qui sur se remarque dans la bouche, principalement se montre sous la forme les côtés de la langue, surface.
ronds et saillants, de petits ulcères recouverts d'une pellicule assez épaisse et difficile à détacher; cette pellicule a beaucoup avec celle d'analogie dans l'angine tonqui se forme sur les amygdales, la largeur de ces ulcères est sillaire. Quelquefois ils peuvent être essentiels ou symd'un pouce ptomatiques. L'autre espèce d~aphthes a été décrite par Wagleret Rœderer. Ce sont de petites tumeurs pour-
DU
MALAD!ES
SYSTÈME
85
MUQUEUX.
de conduits
vues
ce qui doit les taire excréteurs, seulement comme de petites glandes tu-. Ce qu'il y a de certain c'est que nulle
regarder méfiées. part
on ne trouve
leur analogue.
ARTICLE DES
Les ibngus
ÏV.
FONGUS.
maladies
consistent muqueuses, sidérable de leurs parois. logie avec l'hypersarcose
propres aux membranes en un épaississement conIls ont beaucoup d'anades ulcères eti'ostéosar-
corne. Ces fongus se développent dans les sinus, les fosses nasales et la matrice, dans la bouche, sous le nom de ~o~M. où ils sont connus Ils comprennent structure,
de capillaires dans leur beaucoup et le san~ qui en sort, quand on les
s'écoule en nappe sert à Ce caractère coupe, les faire distinguer du cancer avec lequel ils ont de l'analogie, puisque, dans ce dernier, les artères un
prennent grand
que
calibre
dans
l'état
deux
ou
trois
fois plus il est d'ailleurs
naturel; et de callosités,
de duretés accompagné trouve jamais dans le fongus.
qu'on- né Il reste encore à faire
un
la dis-
ouvrage qui contiendrait important, tinction exacte de ces diverses tumeurs. Une autre consiste
affection
dans l'altération
des membranes qu'elles
muqueuses
éprouvent 6.
quand
CHAPITRE
84
V!.
exposées au contact de Fan', comme on ie voit dans les divers déplacements qu'elles peuvent subir, dans la chute du rectum, du vagin ou eïte~
sont
de Fa nus artificiel. Vient ensuite
le rétrécissement
des membranes
on a des exemples la gonorrhée, pour la membrane de i urèthre, et dans ou l'estomac, après les empoisonneFœsophage muqueuses,
dont
ments
par Facide Les membranes
nitrique.
muqueuses peuvent être aussi souvent le siège d~aSections purement symptomaà leur manière l'affection tiques. Eues expriment par les autres organes. qui leur est communiquée Ainsi
les catarrhes
svmptomatiquement
de la poitrine être peuvent l'effet des affections de l'esto-
dans une foule mac; les hémorrhagies muqueuses, de cas, peuvent servir à dénoter d'autres affections; les apthtnes sont souvent symptomatiques, comme dans les fièvres putrides. sont aussi quelLes membranes muqueuses de maladies et comgénérales quefois atteintes telles que le scorbut et munes à tout le système, ta vérole.
DU
MALADIES
SYSTEME
ARTICLE
S5
MUQUEUX.
V.
DES MALàMES BE LA CONJONCTÏVE.
diffère essentiellement de toutes La conjonctive de son espèce par sa texture et par les membranes son aspect. Son inflammation
le nom d'ophthalmie. se rapportent à deux Les causes qui la produisent Dans l'état classes, les externes et les internes. porte
il y a muqueuses, et d'autant plus rougeur plus ou moins grande, ou n'aperremarquable que, dans l'état naturel, çoit aucun vaisseau. C'est surtout dans la partie inflammatoire
des membranes
de la conjonctive cette coloration
qui recouvre la sclérotique, que devient sensible. Il y a en outre et quelgonflement plus ou moins considérable, quefois tel que les paupières ne peuvent s'entr'oude la membrane vrir. L'état inflammatoire dure on peut cependant plus ou moins long-temps: dire que les ophthalmies les plus aiguës se prolongent toujours davantage que les inflammations ordinaires. muqueuses La terminaison peut Jamais
diSéremment. s'opérer elle n'a lieu sans une sécrétion augmentée
du fluide
qui lubrifie se forme d'adhérences. toute la surface
la membrane. Le mucus
de la conjonctive;
Jamais
il ne
ne vient pas de il paraît sorm
86
CMAPJtTitt:
Vi.
des glandes deMéibomius, situées sous les paupières. C'est à l'angle externe surtout qu'il se rense dessèche, et forme ce qu'on nomme la contre, chassie.
Tous
les symptômes
diminuent
peu a
peu, mais la rougeur persiste long-temps. Une terminaison extrêmement fréquente
de
cette inflammation, c'est l'ophthalmie chronique. Il s'opère alors une rémission dan& les symptôcet mes, mais la rougeur persiste. Quelquefois il est souétat dure plus ou moins long-temps mis à tou .es les influences ou
qui peuvent
l'entretenir
le ~aire cesser.
Quelle que soit la cause de cette et sa durée, voici l'état pathologique mine. La conjonctive ge, et, prédominant peau des paupières; sement
de celles-ci
Les hémorrhagies
inflammation qu'elle
déter-
devient plus épaisse, s'engoren densité sur la quelquefois produit
une espèce de renvernomme éraillement.
qu'on sont très rares
sur la con-
Haller et Morgagni en rapcependant Ils ont même prétendu des exemples. portent dans les cas de qu'il y en avait de périodiques des règles. suppression jonctive
Les
fongus s'observent ils naissent spontanément.
Souvent quelquefois. D'autres fois ils se dé-
avec le cancer de l'œil; conjointement veloppent alors un volume plus considérable, ils prennent des hémorrhagies. et produisent quelquefois
MALADIES
Quant aux sont fréquentes mie dénote
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
8?
affections
elles symptowatiques, à la conjonctive ainsi Fophthal-
souvent
Les affections
le vice yénenen.
de la membrane
qui tapisse
le
sac lacrymal encore être rapportées à peuvent celles de l'œil. Cette membrane peut s'engorger dans diverses circonstances. De là la tumeur lacrymale
qui
peut sans doute être produite d'autres causes. la Quelquefois
par beaucoup carie des os unguis mais cette ladie
la mas'ensuit, et complique circonstance est cependant d'ail plus rare que les auteurs ne Font prétendu leurs il est possible que la carie concomitante des os tienne à une autre
cause.
ARTICLE
DES
MALADIES
Cette membrane elle est plus dans d'autres
DE
LA
~1.
MEMBRANE
a une structure
épaisse dans certains ce qui la rapproche
PITUITAIRE.
particulière; endroits que de celle du
de là système digestif Elle est très vasculeuse; Elle a des maladies ses fréquentes hémorrhagies. essentielles
et d'autres
matiques. On connaît
qui ne sont que sympto-
sous le nom de co~z<ï l'inflammation de la membrane Cette affection pituitaire.
88
CHAPITRE
VÏ.
plus ou moins vive, y de tête des pesanteurs la difficulté du passage de l'air, la sécheresse des narines, l'éternument. ~annonce
par
une douleur
est très altère, souvent perdu. Le siège de l'inflammation est plus ou moins étendu. QuelL'odorat
quefois elle se restreint à une portion de la memfois elle l'occupe tout brane pitui~aire d'autres entière, et même envahit les parties voisines, telles Ait déque le pharynx et la trompe d'Eustacbe. la sécrétion du mucus est but de cette affection, nulle; bientôt il parait une eau linlpide et très acre, que les augura ont pri~e mal à propos pour des larmes; ce mucus ne tarde pas à acquérir de la consistance; il revient ensuite a l'état naturel, et la maladie
cesse.
l'état
Rarement
Sa plus chronique. quinze ou vingt jours. L'ozène est une autre membrane de savoir
pituitaire. s'it consiste
celle
longue maladie
C'est encore en un
ci passe à durée est de
à la propre une question
à analogue ceux de la peau, ou si ce n'est qu'une inflamman'a point encore tion l'inspection cadavérique à cet égard. H est probable dissipé l'incertitude ulcère
Du que ce n'est qu~une Inflammation. cependant reste, quelquefois on voit survenir de petits ulcères dans les fosses nasales causés par ia répercusMon d'une dartre, etc. Les ~Mon~~M
aHectent
souvent
la mem-'
MALADIES
brane très
DU SYSTEMS
ce qui
pituitaire, vasculeuse.
vient
MUQUEUX.
S9
de sa disposition ces hémorrhagies
Quelquefois ont lieu par rupture, comme dans les commotions, mais le plus souvent elles les coups sur le nez à l'extrémité sont produites par une irritation sont plus ou hémorrhagies et peuvent, comme on le sait, moins durables, être arrêtées par le tamponnement. Des~o~M peuvent survenir aussi sur la memdes vaisseaux.
Ces
brane
Rien n'est mieux connu pituitaire. que leurs accidents et leur traitement; mais on ne connait point encore bien leur nature. Quoi qu'il en voici ce que l'observation évidemment deux distingue soit
nous apprend. On espèces de polypes.
est caractérise par sa blanL'un, ou le vésiculaire, cheur et sa mollesse, par le peu de douleur qu'il cause, et par le gonflement qu'il éprouve à l'humidité. Cette espèce est rarement dangereuse, et L'autre comprend ne cause jamais d'hémorrhagie. ceux que l'on nomme durs, et qui présentent des caractères tout dinerents, dureté, accroissement rapide,
douleur
et hémorrhagie spontanée; aucune sur influence n'exerce
mosphère Leurs progrès
causent
ties qu'ils avoisinent; tantôt ils les rongent du palais; ou se portent vent causer
Ja furdité
l'ateux.
la désorganisation des partantôt ils déjettent les os, viennent paraître à la voûte dans le pharynx et Fépiphora.
ils peu-
CHAPITRE
VI.
de la mem Quant aux affections sympathiques brane pituitaire elles sont peu nombreuses. Ra' rement le coryza complique une autre maladie. C'est surtout ainsi.
Toutes
les hémorrhagies qui sont produites les autres maladies sont idiopathi-
ques. Les sinus sont tapissés par une membrane très Ils peuvent aussi être le analogue à la pituitaire. siège de diverses affections. D'abord de coryza
les sinus frontaux
peuvent être atteints tous les symptômes de l'inflammation
alors. s'y développent Le sinus maxillaire
est
très sujet à l'ozène. Souvent le fluide qui s'y trouve ~a~c~e ronge la membrane produit la carie de l'os, et cause une fistule. Enfin on trouve souvent des fongus dans ce sinus
ils y produisent les mêmes effets et de plus, en déformant épanché,
que le fluide ils produisent la cavité, qu'ils élargissent, difformité plus ou moins sensible. Enfin dant
il existe un autre
prolongement,
de la membrane
une
dépentapisse la
pituitaire qui et s'étend jusqu'au trompe d~Eustache tympan. d'affections Cette portion est encore susceptible telles que l'inflammation alors la pathologiques, cavité de la trompe se trouvant presque oblitérée la libre circulation de l'air expar le gonnement, térieur
dans
l'oreille
interne
est interceptée
ce
MALAMES
DU
SYSTÈME
~t 1
MUQUEUX.
on a trouvé sur cette qui cause la surdité. Souvent une espèce de résidu assez épais, qui membrane n'était que le résultat de la suppuprobablement ration. VII.
ARTICLE DE
MAÏ.ANE8
LA
La membrane
MEMBRANE
interne
MPQCMSB
M
de la bouche
LA
BOUCBE.
n'est pres-
que jamais enflammée, et quand cela arrive, cen'est comme dans ordinairement que par continuité, l'angine tonsillaire~ où il peut se faire que la base de la langue soit intéressée. En général, cette inflammation est la plus rare de toutes celles que l'on remarque sur les membranes muqueuses~ aussi n'est-elle Les <M dans la bouche,
jamais symptomatique. sont une maladie très commune et il n'est
pas de portion
du sys-
tème muqueux qui en soit plus fréquemment a~iectée. C'est surtout chez les enfants qu'ils se monou
trent.
Ils sont
Souvent
les idiopathiques régnent épidémiqueet à cet égard ils rentrent dans la classe des
ment, catarrhes.
Leurs
flammée, des bords,
symptômes
avec
les selles
sympathiques.
sont une tumeur
excoriation, gonflement, excrétion de petites membranes
que le malade
châtres
resse,
idiopathiques
quelquefois aridité, chaleur
en-
dureté blan-
par la bouche ou par mouvement fëbriie, séchede la bouche. rend
CHAPITRE
VI.
Les hémorrhagies sont en général très rares sur cette membrane. Le sang qui sort par la bouche vient ordinairement des fosses nasales ou du poumon. Cependant, quand- il existe des fbngus dans la bouche, il peut se faire alors des hémorrhamais elles sont d'une nature
Ces particulière. comme fongus ne sont d'ailleurs que consécutifs, de la langue', on le voit dans le carcinome où la gies
maladie
commence
La portion vre la langue
d'abord
dans les muscles.
de membrane
muqueuse qu~recouest très sujette aux sympathies maladives. Il existe entre elle et l'estomac un rapport qui ne peut être comparé qu'à celui qui particulier le testicule a lieu entre les mamelles et la matrice, et le larynx. Aussi les causes les plus ordinaires de l'enduit de la langue sont-elles les embarras gasde cet entriques. Si l'on examine la consistance le duit, on voit qu'il est très tenace, et, quoiqu'on on ne peut l'enlever en entier. racle exactement, Il paraît être fourni par les glandes sous-jacentes, et non par l'estomac, puisque l'oesophage n'en préoù sente pas de traces. Il y a des cas cependant l'état de la bouche semble faire exception à cette c'est lorsque le règle, et dépendre de l'estomac; ressent
un
goût d'amertume particulier, qui dure tant que la saburrc existe. L'cSct de cet la perte du goût, qu'il enduit est de déterminer malade
faut bien distinguer
de la perte
de l'appétit~
qui
MALAMMS
v~em del'estomac.
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
93
L'enduit
de la langue variedans sa couleur, qui est tantôt blanche tantôt grise ou noire. Ces phénomènes sont souvent accompagnes de vomissements,
qui ne sont que l'effet de la disLa langue peut être, dans les position gastrique. maladies, le siège d'un phénomène opposé, et devenir sèche et rude, comme on le voit dans les nèvres inflammatoires.
Ce caractère
tranesttoujours ché dans les nèvres adynamiques, de sorte que les auteurs l'ont donné pour premier symptôme. il n'arrive
Quelquefois
qu'au
bout
de trois
ou
alors la langue se sèche et devient quatre jours noire. Il est cependant des fièvres adynamiques qui ne présentent point ce phénomène. Lorsqu'il existe
une
se trouve
non seulement elle noirâtre, sur la langue, mais encore elle s'étend croûte
aux gencives, elle est d'une
et même
jusqu'aux
lèvres.
Tantôt
tantôt elle épaisseur considérable, n'est que légère. Ce qui annonce qu'elle se dissipe, c'est que la langue commence à s'humecter. Quelle est la cause de cette croûte noire ? Il paraît qu'elle comme il est certain est fournie par les glandes, que la sécheresse ne vient que du défaut de mudes fièvres adynamiques arcus. Ce phénomène rive à tous les âges, surtout dans la vieillesse. des pustules dans la petite-vérole, Quelqueibis, se montrent à la langue et à la partie interne des joues mais il est faux qu'il s'en développe sur les
()~
CHAPITRE Vt.
intestins, comme lement survenir
les auteurs
miliaires,
Font dit. Il peut égades éruptions la bouche
dans
dans la fièvre de ce nom. ARTICLE
MATAMES
DE
LA
VIII.
MEMBRANE
DU
PBAMNX.
Le pharynx est susceptible d'affections idiopaParmi les thiques et d'affections symptomatiques. les Inflammations tiennent le premier premières, rang. On les connaît sous le nom général d'anOn peut en distinguer deux espèces, en les ~e. divisant affectent.
le point de la membrane qu'elles La première est l'angine tonsillaire.
suivant
On distingue deux sortes d'angine tonsillaire, Fune idiopathique, l'autre symptomatique, acscarlatine. La première est d'éruption compagnée très
elle survient après l'exposition à commune; l'air froid alors on observe dQuleur de la partie, tumeur considérable, fièvre. chaleur, quelque&is On voit en même temps un cercle plus ou moins autour de Fengor-. plus ou moins marqué, est de rétrécir gement. L'eSet de cet engorgement En devant il y a plus ou moins l'arrière-gorge. rouge,
le malade ne peu de saillie, en arrière beaucoup _peut avaler sans douleur, parce que la langue~ sur le palais pour la déglutition~ comappliquée prime
les amygdales
en avant et du côté externe.
MAÏ.ANES DU SYSTÈME MU~UEUX se
L'inOammaHon
prolonge
du
côté
()5
du tissu
de là, souvent imvers la mâchoire; d'ouvrir la bouche. En bas, la saillie possibilité est telle quelque&~ls qu'elle est sensible à ta vue cellulaire,
seule. Comme
les malades
cette maladie, on connaît des parties. Ordinairement
périssent peu l'état
rarement
de
pathologique la résolution s'opère.
Elle est toujours
d'une excrétion accompagnée plus ou moins considérable; quelquemuqueuse fois cette excrétion reste attachée à la surface des glandes; d'autres fois elle s'écoule dans la bouche; alors elle présente un aspect blanchâtre. de la fièvre Cette angine peut se compliquer il y a d'abord mal de gorge, accomscarlatine: puis l'éruption pagné des autres symptômes; pacomme toutes les autres. raît, et suit ses périodes, aussi elle prend un caractère de putridité, et quelquefois alors l'amygdale se gangrène.
Souvent
La membrane voile du produits semblent
du pharynx et surtout celle du sont très exposées aux ulcères
palais par le vice vénérien.
Ces ulcères
ne res-
dont nous avons rien aux aphthes parlé à l'article de la bouche, et ils n'ont rien de commun avec eux dans l'aspect, la cause, ni la en
durée. Une autre et à la bouche
affection
propre
en général,
dans les empoisonnemens
à cette membrane, c'est la cautérisation
par l'acide nitrique;
il se
CHAPITRE V!.
()6
au bout large qui, se détachant d'un certain temps, laisse les parties à découvert, une couleur très rouge. présentant forme une croûte
ARTICLE MUAMES
DE
LA
Les affections
MEMBRANE
IX.
M
LARYNX
différent
DE3BROKCBM.
de cette membrane
sont, comme ou symptomatiques. La
les autres, idiopathiques plus commune est l'angine, ractère
ET
suivant
présente un cason siège à la base de la qui
ou dans le larynx. des bords de la glotte a été connue L'~M~e ils avaient observé quelle des auteurs anciens; était mortelle au bout de deux ou trois jours. Les glotte
les autres .M~&c~fe. uns l'ont appelée séreuse, En effet, dans cette anection, l'on trouve une infilou engorgement considérable, quoique la du tissu cellulaire blanchâtre, qui environne tration
ce qui, comme on le voit, produit une prompte suffocation. Il n'est pas d'autre moyen pour sauver le malade que la laryngotomie. glotte,
L'angine laryngée chéale se ressemblent
proprement
dite et la tra-
deux ont beaucoup.Toutes des symptômes communs douleur de la partie, changement delà voix, fièvre, déglutition pénible, sentiment d'ardeur. Souvent l'affection se propage dans les fosses
nasales.
JJ y a, dans les premiers
MALADIESD)P SYSTEME MUQUEUX.
<)~
la gorge; bientôt un mucus temps, sécheresse de assez clair se sécrète, puis fait place à un plus au bout de sept à huit épais, et la maladie cesse jours. Cette affection peu~ se terminer par la gangrené, dont en général aucune partie du système mu– Rarement elle ne queux n'est plus susceptible. cutanées. complique d'éruptions Le croup est encore une maladie
particulière des autres an-
du larynx. Il dinêre gines par sa nature et sa marche. Ordinairement il attaque les enfants. Il n'est en gênerai point épi-
à la membrane
V
démique. Son début s'annonce comme dans mènes variables,
par des phénotoutes les autres
maladies.
cette affection se déclare Quelquefois bientôt, douleur après une évacuation supprimée; du larynx, difficulté de respirer, voix rauque, agdes symptômes, chaleur vive, agitation extrême l'enfant pori. e la main à la gorge, la diffila face devient vulculté de respirer s'accroît,
gravation
tueuse grand. lution
souvent
assoupissement plus ou moins Rarement la maladie se termine par résoordinairement la suffocation va toujours
croissant, et le malade meurt enfin. Il est étonnant combien les symptômes sont rapides, ce qui ne tient~pej~-etre cadavériqu'à t l'âge. < L'autopsie t. } ~r, comme dans la phthisle. qu~tEe~s cocons, phthisie. -AC~ i~ et les bronches iJ''Wautïêcôte~& trachée-artère 1
y
CHAP!TRE
VÏ
sont un peu rouges et gonflées. Quant aux altérations générales, les phénomènes sont les mêmes que chez les personnes qui périssent asphyxiées. La portion droite du cœur est engorgée, ainsi que le cerveau jours on trouve
le visage est rouge; presque toudans le larynx une fausse mem-
brane qui s'étend plus ou moins loin dans la trachéeartère. L'épaisseur de cette membrane est variable; on ne l'a point examinée. Ce quant à sa nature, n'est pas l'inflammation, mais bien ses effets qui causent la mort, car l'épaississement de la memtout passage à l'air. On est dans l'uune sage d'exciter le vomissement pour produire irritation générale qui puisse déterminer la toux. brane ferme
II faut observer
à cet égard que rarement on tousse et qu'il vaudrait mieux exaprès le vomissement, la citer la toux d'une autre manière. Du reste est le moyen le plus efficace. Quellaryngotomie de la membrane du larynx quefois l'inflammation devient chronique. Dans certains cas, cet état est produit
par d'autres causes qu'une comme par le vice vénérien.
inflammation
Quelle qu'en aiguë, soit la cause, voici les caractères de la maladie dans sentiment douloureux dans les premiers temps de couleur le larynx; petits crachats continuels, du larynx; grisâtre, que le malade dit arracher toux habituelle; peu d'altération dans la voix; à la ils sont singufin, les symptômes augmentent;
MALADIES
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
t)Q ~'4'
au froid et au chaud. Quant de la maladie, il serait difficile de
subordonnés
lièrement
au siège précis le déterminer cependant la membrane muqueuse
il paraît que c'est dans qu'ellé réside.
fois, cette affection se termine par la vont toularyngée. Alors les symptômes
D'autres
phtbisie La voix présente un phénojours en augmentant. mène particulier il y a sentiment de d'extinction; douleur dans la profondeur du larynx, surtout on l'écarte, avec le doigt, de la colonne ta voix s'altère davantage; vertébrale; enfin, dans les derniers périodes, elle est très basse; la dégluquand
tition devient est aSectée.
très difficile, Presque
surtout
toujours
quand la glotte cette maladie se
Est-ce, comme complique de phthisie pulmonaire. l'ont dit les auteurs, parce que le pus tombe dans les bronches ? on n'en sait rien mais le fait est assez commun. la fin
trouble
De là, marasme extrême; de la digestion, étouSement
vers ex-
Tous ces phénomènes pectoration purulente. généraux tiennent à l'affection consécutive du poumon. Voici ce que l'inspection nous cadavérique Le larynx se trouve malade en plusieurs endroits, et c'est le plus souvent à la hauteur des r membrane est Sa cartilages aryténoides. muqueuse montre.
on y voit du pus qui semble L'affection ibycr plus proibnd. peut aussi derrière le cartilage épiglottique, ulcérée
venir d'un se trouver ou vers la 7.
tf~O
CHAPITRE
mais
trachée-artère tuée
du
du
côté
VÏ.
presque
jamais
elle
n'est
si-~
Les auteurs thyroïde. osseuses esquilles que rence ne peut être que des por-
cartilage
de petites parlé daient les malades
ont
mis à découvert. cartilages aryténoides muIl parait évident que c'est par la membrane ce qui sert a commence que la maladie queuse c'est que la, voix reste long-temps le confirmer,
tions
des
intacte
l'on
d'où
doit
conclure
que les cartilages
ne sont
attaqués. pas encore interne des bronches La membrane
nir le siée
de diverses
affections,
moins
peut
deve-
fréquentes
que celles du larynx. cependant est la plus commune, Le catarrhe pulmonaire ont le mieux Il et celle que les auteurs observée. comme tous les autres, se produit, par une action subite du froid sur la peau. Les phénomènes qui des variétés le caractérisent présentent singuson siège. En effet il peut s'étendre lières suivant se prolonger dans le L'invasion se manifeste en général par poumon. un picotement dans la trachée-arune douleur, dans
la trachée-artère,
ou
une ce qui produit la douleur s'étend à toute
tère,
se borne coucher
dans
avec toux jours
à un
côté;
douloureuse,
sèche.
Quelquefois souvent elle
la poitrine le malade cependant
tous les sens.
continue,
toux
L'oppression
peut
se
augmente~ expectoratic n difficile et touen raison de la sensibilité aug-
DL
MALADIES
des
mentée diminuent, vient
plus
SYSTÈME
bronches
peu
la douleur
cède,
abondante
sont
!Ut
MUQUEUX.
à peu
les symptômes del'expectoration
les crachats et plus iacile, se termine enfin la maladie
plus visqueux; aux phénoQuant complète. par une résolution ils se renmènes généraux qui l'accompagnent Ainsi aussi dans les autres maladies. contrent on observe en même temps un embarquelquefois ras gastrique, et tous les symptômes qui le dénoalors le vomissement tent accompagne quelquefois la toux. Pour peu que le catarrhe soit violent, on
un
remarque
nomme crétions
catarrhale.
j~êwe
et excrétions,
D'autres
mouvement
que l'on à l'état des sé-
fébrile,
Quant il varie à l'infini.
fois le catarrhe
termine
aigu
par un catarrhe chronique. ler de celui-ci, nous dirons deux tarrhe
se poumon Avant de parmots du ca-
du
Il n'est
pas d'une autre nature et n'en diffère que par ordinaire, que le catarrhe le gonflement intepne de de la membrane extrême la trachée ou des~bronches de là son caractère ~M~c~
de suffocation, vent d'asphyxie. symptômes ration très de la
périt souqui fait que le malade Ce catarrhe s'annonce par des plus violents que le précédent respidilatation dimcile, large et précipitée
l'air sort poitrine. Quelquefois d'autres fois la respiration est stertoreuse, lade ne peut Sur les derniers parler.
en siSlant; g et le matemps
on
toa entend, produit
CHAPITRE
VI.
un bruit particulier dans la trachée-artère, de l'air sur la membrane par l'action
vont toujours en croisgonflée. Les symptômes et présente tous les sant enfin le malade meurt, de l'asphyxie. Ce catarrhe n'est donc phénomènes que par ses effets, et non par sa nature. Le c~~rr~e chronique du poumon est quel-. quefois du, comme nous l'avons dit, à une phlegmortel
masie aiguë Souvent aussi il est le produit d'autres causes. La toux alors dure plus ou moins Ions" temps elle est plus ou moins ibrte; l'expectoration est peu abondante; la respiration est gênée duun peu violents, comme il arrive dans toute affection de la poitrine. Le malade peut se coucher de tous les côtés, et les foncCes sortes de tions s'exercent comme à l'ordinaire. rant les mouvements
catarrhes,
chez les vieillards, ne finissent souvent la vie. Chez les adultes Ils peuvent Causer
qu'avec la phthisie,
et les malades
les traitent
alors
de
tbis ils mènent à l'hénégligés. D'autres moptysie. On a ouvert peu de cadavres d'indivil'obserdus morts de cette maladie cependant rhumes
a toujours montré la membrane trachéale sensiblement épaissie, vers le bas et du c6té des
vation
bronches. propre à des bronches. En effet, souvent les sans que périssent de ces hémorrhagies,
L~MC~~M la membrane malades
est
une autre
affection
MALADIES
DU
w SYSTÈME
to5
MUQUEUX.
tandis que les bronle poumon se trouve engorgé, ches sont pleines de sang. JL'hémoptysIe peut être produite par une rupture des petits vaisseaux du comme à la suite des cris violents. Le poumon, Elle est plus souvent elle a lieu par exhalation. presque toujours l'indice de la phthisie. Il est dirn~ cile de déterminer si la même cause produit ces deux maladies, ou si la première engendre la seconde. Quelquefois l'hémoptysie se reconnaît à des caractères généraux il y a un sentiment de picotement dans la gorge, et un goût salé tout particulier
dans la bouche bientôt il subvient une létangère toux, avec expectoration sanguinolente, tôt rouge, tantôt noire, suivant que le sang a ce stagné ou non dans les bronches; quelquefois
en est très liquide sort pur, et alors l'expectoration facile; d'autres fois ce sont des crachats mêlés de stries sanguines, ment. Quant muqueuses,
aux
et qui se détachent autres
elles
sont
maladies peu
plus difficiledes membranes
communes
on n'y voit jamais d'aphthes bronches gus y sont ibrt rares, ainsi que le cancer.
dans
les
les fbn-
CHAPITRE
t0~
Vt.
X.
ARTtCt<E
AFFECTIONS SYMPTOMATtQOESOR
Ces affections
sont
extrêmement
communes 1 et il est. essentiel de ne pas les confondre avec les Les catarrhes sont idiopathiques. pulmonaires dans la purement symptomatiques, quelquefois pleurésie et dans brane muqueuse Cependant abondante
la përipneumonie, n'est pas aSectée
il se iaitune
où !a memdirectement.
assez muqueuse cas. R en est de même
excrétion
dans ces deux dans la fièvre gastrique. Beaucoup de fièvres esLes sentieUes se jugent aussi de cette manière. des autres parties entraînent chroniques du poudans la membrane muqueuse également, de même namon, des affections sympathiques maladies
ainsi, dans les maladies du coeur, on voit ture Il en souvent des expectorations sanguinolentes. est de même dans la phthisie. ARTiCLE
MALADIES
DE
XI.
L'OESOPHAGE.
L'œsopha~e présente peu ment il est le siège d'affections
de matadies. catarrhales
Rare~ ou d'he-
MALAMES DU SYSTÈME MUQUEUX.
to5
Des aphtes à morrhagies. quelquefois, y naissent ia suite des empoisonnements par l'acide nitrique. il se rétrécit par PeSet de FinuamQuelquefois ou par l'action du vice vénérien. mation, ARTICLE
Xtï
MATAMESDE LA MEMBRANE MUQUEUSEDE t-'E~TOMAC. I! est peu de membranes muqueuses plus souL'état convent anectées que celle de l'estomac. dans lequel se trouve tinuel d'excitation l'organe en fait qu'elle est souvent malade, loi physiologique, que les organes les plus agissants sont les plus sujets aux maladies. la plus cominune de la membrane L'affection
tapisse quelle vertu de cette
de l'estomac est son muqueuse sous le nom vulgaire d'e~<xyv'~ catarrhe
peut
être
il est symptomatique. Les symptômes bien Lot
générale
essentiel; sont
mais
d'abord
sentiment
catarrhe,
connu
Ce gYM~r~Me. le plus souvent
lassitude dégoût, de douleur ou de
à la région dont le mapesanteur épigastrique, lade ne rapporte le sentiment qu'à l'appendice La langue est presque toujours dans xyphoïde. un état particulier. La douleur cause gastrique souvent Quant surtout
des aux
nausées,
symptômes en une douleur
et même
des vomissements.
généraux, particulière
ils
consistent de tête,
qui
CHAPITRE
s'étend
au-dessus
douleur
VL
des orbites.
Il paraît que cette le cerveau. Il y a prostration
siège dans subite des forces, effet de la sympathie intime qui et toute l'économie animale. règne entre estomac Les auteurs sont partagés d'opinion sur le siège de cette
maladie.
Les uns ont
prétendu qu'elle d'une altération du foie, dépend primitivement et ils ont jugé ainsi d'après la grande quantité de bile que rendent quelquefois les malades, Famertume
de la bouche,
etc. Tous
ces symptômes he prouvent point qu'il y ait affection du foie; car, dans l'état de santé, l'estomac contient plus ou moins de bile. Ce n'est jamais à la région du foie la douleur. De plus, que les malades rapportent quand cei organe est malade, on n'observe point d'aussi nombreux phénomènes sympathiques 1 que, dans le cas dont il s'agit. Cette maladie n'est qu'un véritable catarrhe de qui, à la vérité, ne suit point la marche des autres, mais qui est de même nature qu'eux. Il y a sécrétion abondante de mucus, l'excite à se soul'estomac, lequel, surchargeant
l'estomac, ordinaire
ce qui a lieu par une lever, pour se débarrasser, loi commune à toutes les surfaces muqueuses. ils sont toujours muQuant aux sucs rendus, -queux;
mais
ils peuvent
se trouver
mêlés
de
autre substance, quelque par exemple d'air; le plus souvent c'est de la bile. Les auteurs qui n'ont
MALAMESDU SYSTÈMEMUQUEUX. eu égard
<0~
du vomissement, distinguent plusieurs espèces de cette bile, rendue par le haut. Il est constant qu'elle ne varie de qu'aux
matières
couleur
vient immédiatement que parcequ'elle du foie, ou qu'elle reflue de la vésicule. Les anciens connaissaient encore l'atrabileou bile noire, produite sans doute par la Me de la vésicule, ou par du sang coagulé, que les malades rendent quelquefois dans les cancers d'estomac. L'embarras gastrique se termine ordinairement missement spontané ou excité. L'appât et la maladie cesse.
par le vorevient, y
Le plus souvent, l'embarras gastrique n'est que Il n'est point d'organe aussi suscepsympathique. tible que l'estomac aux affections de participer des autres parties. Il faut bien distinguer cet embarras d'avec les états maladits de l'estomac qui sont déterminés
par une affection nerveuse, comme dans l'hystérie. Le plus souvent, les inflammations des organes se compliquent d'embarras gastrique, tellement caractérisé, qui est quelquefois qu'il y a évidemment deux maladies. D'autres fois, ses symptômes
sont moins intenses.
on de l'estomac, Quant au catarrhe chronique le connaît peu. On observe bien des anorexies, tous les autres symptômes des pertes d'appétit, de l'embarras gastrique, pendant plus ou moins Cet état tient-il à un catarrhe chro~ long-temps.
CHAPITRE Vt.
ou à une autre disposition de nique d'estomac, la membrane On n'en sait rien. muqueuse? Le ~<WM~MeFMe~de sang est une autre matadie de l'estomac,
dans laquelle sa surface interne ne change point d'état. Il survient souvent à la suite d'une compression ou contusion à la extérieure
La cause la plus ordinaire, région épigastrique. chez les ~mmes, est la suppression des menstrues. Un des phénomènes du vomissement de sang est le goût salé qui reste dans la bouche, analogue à celui que ressent le malade dans Fhëconsiste moptysie. Un autre caractère particulier en ce que la membrane de l'estomac muqueuse une beaucoup plus grande quantité de supporte sang que de mucus <:atarrhal; de là vient qu~il faut moins d'efforts pour le vomissement. Le vomissement de inatières noires s'observe On ne sait pas trop d~où ces maquelquefois. tières viennent. Les anciens les avaient nommées atrabile.
Les modernes
ont abandonné
cette opinion, et ont cru qu'on ne rendait que du sang dans le F?ïe/c~M. Cependant les premiers avaient peutêtre mieux rencontré; car, en général, l'anection succède leur colie
aux passions
à la région
lentes
de l'estomac
et tristes.
Il y a dou-
et du foie,
et meian-
comme dans toute profonde, rendue nique. La matière présente
maladie
orga-
peu d'analogie
DU
MALADIES
SYSTÈME
MUQUEUX.
t0~
avec le sang, tant par sa couleur que par sa consistance. Tout porte à croire, au contraire, que c'est de la bile. Le vomissement des matières noires revient souvent. d'un
comitante
Il v a ordinairement organe
par succomber. On trouve alors
dans
voisin.
Le
l'estomac
quantité de matière noirâtre, La membrane vomissement. son état naturel.
affection conmalade une
finit
certaine
semblable
à celle du
muqueuse
est dans
Les vaisseaux
adjacents sont gorges de sang, mais cela dépend du genre de mort. Quant au foie, il est presque toujours affecté. La vésicule est souvent gorgée de matière noirâtre. La rate
est souvent
gique. Le cancer les affections
aussi
dans un état patholo-
de l'estomac
doit-il être rangé parmi de la membrane muqueuse ? Peu im-
Ce porte, puisqu'on ignore par où il commence. c'est que la tunique séreuse n'est qui est certain jamais intéressée que vers la fin. La muqueuse ne l'est pas toujours dès le commencement. Quelquefois,
elle peut être regardée comme le siège de l'affection. Le cancer~ succède ordinai-
primitif rement à des contusions
extérieures,
à des émé-
tiques violents, à des passions tristes, etc. Quoi qu'il en soit, les symptômes qu'il présente dinereni suivant l'époque où on l'examine. Dans le commencement,
douleur
générale
de l'abdomen,
dé-
«o
CHAPITRE Vt.
d'embarras goût et autres symptômes gastrique, de sorte qu'on ne sait quelle est l'affection qui va rares ou répétés. A une se déclarer. Vomissemens plus
époque
accompagnes
et avancée, ils sont plus fréquens; d'un sentiment péniMe la région avec ou sans tumeur sensible dans
épigastrique, le vomissement a lieu imcette partie. Quelquefois médiatement après que le malade a pris des alinients; d'autres fois il ne survient que long-temps après,
ce qui pourrait faire prendre la maladie une autre, si les autres caractères ne la tai-
pour On vomit le sang à des époques saient distinguer. et ce vomissement plus ou moins rapprochées, de l'affection. Il est est souvent l'avant-coureur plus fréquent que le pylore est plus réfacile tréci. Au reste, la maladie est extrêmement
d'autant
a reconnaître. aux dérangemens des Quant sympathiques autres fonctions, il y a d'abord trouble de la digestion. Le pouls affecte diverses formes, tantôt fort,tantôt faible, etc. Les sécrétions et exhalations mais l'altération varient aussi; singulièrement la plus constante est le défaut de sympathique la non absorption du chyle. Du reste, prostration des forces, et mêmes symptômes faiblesse que dan~ toutes les autres maladies _de Le malade périt enfin. L'âge influe organiques. nutrition,
beaucoup
par
sur la rapidité
des progrès
du mal. Ainsi
MALADIES
un jeune
DU
SYSTÈME
sujet périt
beaucoup
personne âgée. du cadavre L'ouverture ladie dans
trois états
peut
ttt
MUQUEUX.
1
vite qu'une
plus
la maprésenter et siégeant dans
diSérens, Elle peut exister
trois parties diverses. au pylore, à la surface de l'estoce qui est le plus commun, mac, ou au cardia, ce qui est le plus rare. Dans les premiers temps, on aperçoit un bourrelet plus ou moins saillant autourdu pylore. Quelest déjà intéresmuqueuse quefois la membrane sée mais le plus souvent elle est intacte, et le mal a commencé
dans la couche de tissu cellulaire
sous-
jacent, de sorte qu'il est impossible de déterminer quelle est l'origine constante de la maladie. Le pylore est plus ou moins rétréci. Aucune glande n'est encore
ni aucun organe voisin aSecté. malade Dans le deuxième période, la maladie a fait des commenprogrès. Alors les glandes adjacentes cent à s'engorger, entre le foie et l'estomac, d'où résulte
en cet endroit
une masse informe.
Il y a dans le péri-
plus ou moins de sérosité épanchée toine. Dans le troisième stade, les tuniques de l'estomac sont toutes envahies, et les glandes commencent
à s'ulcérer.
Il se forme
une matière
icho*-
il y a rupture à l'estomac, et les Le malade peut voisins sont attaqués. organes mourir dans ces trois états. Dans le dernier, on reuse
souvent
remarque
un phénomène
absolument
étranger
112
CHAPITRE
aux autres des os.
VI.
matâmes
c*est la friabilité organiques; les derniers instants du malade
Souvent
d'un état inflammatoire du pés'accompagnent avec métëorisme ritoine, général et épanchemeut de matière ichoreuse dans le sac. affections
autres
Les
de l'estomac
sont
celles
dans les empoisonnements par luqu'on éprouve Elles diffèrent suivant l'action viocide nitrique. cette action lente ou légère du caustique. Quand il n'y a que formation d'une fausse est légère, réel
nissement
première, la mort, des
ptômes
second
de l'estomac.
il y a racorUne fois dans cet état, cas,
ne peut plus reprendre son extensibilité et il conserve cette disposition jusqu'à On observe qui ne tarde pas à survenir.
l'organe
alors
le
dans
membrane
fréquents, à ceux du cancer.
analogues
ARTICLE
MALADIES
DE
Ï.A
MEMBRANE
sont
Ces maladies chroniques
et des
vomissements
XIII.
DES
MCQCEOSE
très communes.
mais on et d'aiguës, celles qui appartiennent
distinguer d'avec testins
sym"
INTESTINS.
Il y en a de n'a pu encore aux
gros
in-
les grêles. Nous qui affectent les considérerons donc d'une manière générale. Le CtX&xrWïe des ~e~~ est rangé pour la fréquence,
celles
après
celui
de
l'estomac.
Il présente
MALAMESDU SYSTÈMEMUQUEUX.
~5
ce qui singulières dans son intensité à tous les catarrhes. commun caractère
des variétés est un
La plus légère espèce est un'faible dévoiement, dont on n'est pris que pendant quelques jours, il passe avec douleur légère, et point de ténesme bientôt sans inconvénient.
On excite
un catarrhe
artificiel par les purgatifs. Lorsque cette maladie et plus intenses t a des symptômes plus marqués on la désigne sous le nom de dysenterie. De la dyseoterïe.
Cette
maladie
se montre
sous une innnité
de
de se compliquer d'un susceptible grand nombre de maladies. Un de ses caractères est de dégénérer en épidémie. Quoiqu'on soit la formes,
cause,
étant
voici
ses symptômes: d'abord tranchées, complus ou moins vives, pesanteur,
coHques motion dans les gros intestins, duconstipation rant les premiers jours ténesme produit par l'irritabilité des intestins, et d'autant plus intense, i que ces derniers sont plus vides. Ce ténesme indique
exclusivement
l'affection
de la membrane
car il n'existe point dans celle des muqueuse, autres tissus. Souvent il y a chaleur dans le rec~ < tum. Dans les jours suivants, les symptômes aug~ tranchées sont plus vives. Ce sentitnentent~les ment,
quoique
difficile à rendre,
n'a cependant
CHAPITRE
tï~
rien de commun
avec
VI.
la douleur
inflammatoire.
Les déjections commencent à s'opérer au troisième ou quatrième jour; il sort plus ou moins de sang ce qui dépend des avec les matières et le mucus, individus. caractère déjections
Au reste, on ne doit point regarder ce Les comme essentiel dans la dysenterie. et les douleurs croissent augmentent
ou dixième jour, ce qui varie jusqu'au huitième La pression est peu suivant mille circonstances. le ventre n'est douloureuse, dans l'inflammation séreuse,
point tendu et le malade
comme peut se
sur tous les côtés. Enfin, les symptômes se répètent à diminuent peu à peu; les tranchées de plus longs intervalles les déjections plus abondantes, sont moins chargées de sang) et la macoucher
ladie se réduit
à une diarrhée
ordinaire.
'l'elle est
la plus favorable. Quant aux symla bouche est amère; il y ptômes concomitants, a fièvre, qui varie singulièrement; la quelquefois maladie prend le caractère d'une autre affection
la terminaison
tel que celui d'adynamie, d'ataxie, etc. On ne doit jamais avoir égard à la fièvre, quand elle n'est que concomitante. simplement L'autopsie cadavérique rations de la membrane rougeur quefois lorsque
a montré muqueuse,
diverses telles
altéque
plus ou moins grande, gonflement,.quelde petits ulcères, qui sont assez communs la maladie devient Un caracchronique.
DU
MALADIES
SYSTÈME
t 15
MUQUEUX.
de la dysenterie est la déjection tère particulier l'anus de membranes plus ou moins larges et par quelqueplus ou moins épaisses, qui présentent c'est ce qui avait fait fois la forme des intestins des portions que l'on rendait d'intestin. Il est incontestable que ce ne sont point mais bien de fausses membranes des intestins, formées par le même mécanisme que celles qu~on dire aux
anciens
trouve dans l'estomac ments
par l'acide
.a la suite des empoisonne-
nitrique.
La dysenterie aiguë ne se termine pas toujours aussi avantageusement que nous l'avons elle devient chronique supposé. Quelquefois alors
il y a rémission de tous les symptômes et dure aigus; le dévotement seul se maintient, D'autres fois, le déplus ou moins long-temps. voiement
survient spontanément, avec chronique une douleur très peu intense, souvent nulle, mais des déjections fréquentes, tantôt de mucosité, tantôt d'eau autres
ordinairement
simple;
fonctions,
prostration urine rar~,
resse de, la peau, lades finissent par succomber. très communes Le catarrhe
marasme.
nous
fois il est purement dans les fièvres ataxiques
avons
Les ma-
Ces affections
dans les hôpitaux. des intestins est
tous les cas dont tres
il y a trouble des des forces, séche-
essentiel
sont dans
mais d'aucomme sympathique, où la et adynamiques, parlé;
8.
t ï6
CHAPITRE VL
maladie
parcourt
ses périodes
comme
à l'ordi-
naire. Il
est d'autres
maladies
à la qui donnent membrane interne des intestins un aspect semblable à celui qu'elle a dans les catarrhes chroc'est la chute du y'ec~M~ et le ~o~M~. niques Les enfants sont iréquemment exposés à ces maladies. Souvent la membrane interne s'épaissit en général tous les engorgeet devient rouge de la membrane
ments
muqueuse
des intestins La membrane
ce même phénomène. présentent interne peut aussi être le siège de tubercules
dans les intestins grêles, on les obsquirrheux; serve souvent après les dysenteries chroniques. Un malade, après avoir beaucoup bu dans une chaleur
ressentit une colique assez vioextrême, lente, qui se passa, et revint au bout de huit de la dysenterie; jours, avec tous les symptômes deux jours après tout disparut, excepté le dévoiement.
Un mois
Dieu.
ensuite
Les douleurs, rurent bientôt d'une
il se présenta à l'Hôtelqui l'avaient quitté, repail se plaimanière intense;
droit et de la régnait surtout de l'hypochondre gion de la vessie. On prit cette maladie pour une Le malade tomba dans un dysenterie chronique. marasme il survint
extrême.
Durant
les deux derniers
jours bientôt. A
une péritonite qui l'emporta l'ouverture du cadavre, on trouva l'abdomen
phio-
MALADIES
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
11
s'était épanchée gosé, une matière ichoreuse sur les intestins des taches grisâtres paraissaient grêles, et d'espace en espace on y trouvait de petits tubercules ulcérés du côté de squirrheux, l'intestin, qui formaient une saillie dure en deil y avait de plus rétrécissement hors marqué dans quelques portions du canal. cas de même genre, à la surface de l'intestin.
Dans certains
il se fait des
éruptions Les intestins
peuvent encore se couvrir d'aphthes qui ne dînèrent en rien de ceux des autres surfaces muqueuses. Le cancer
des intestins
se manifeste
surtout
dans les gros; il est plus rare que celui de l'estomac. Rarement il circonscrit toute la portion d'intestin qu'il affecte, ce qui fait qu'il ne forme point de bourrelet comme au pylore. La portion malade Quel que soit son la même disposition siège, ce cancer présente qu'à l'estomac. D'abord nulle altération des mem-
perd
toute
son extensibilité.
et séreuse, mais quand la maladie a fai~des progrès, toutes s'entreprennent; les il se veines deviennent quelquefois variqueuses,
branes
fibreuse
fait une rupture de l'intestin, et les aliments tombent dans le péritoine il y a douleur nxe de la hémorrhagie par les selles, dévoiement vomissement habituel, par mouvement antipépartie,
yistaltique.
n8
CIIAPITRE
A rextrémitédu
rectum,
VI.
les cancers
présentent connaît sous le
on les particularités quelques nom de squirrhes. Quoique souvent on- confonde plusieurs tumeurs différentes sous ce nom, telles
les symptômes endurcies, que les hémorrhoïdes du cancer sont faciles à distinguer. Souvent les sont produits squirrhes par le vice vénérien. soit la cause, ils commencent par et un ténesme violent; les selles de plus en plus difficiles, et elles sont
Quelle qu'en une pesanteur deviennent
ce qui tient à un léger déchiresanguinolentes, ment de l'intestin. Ces hémorrhagies caractérisent les cancers de toutes les membranes muqueuses. les exLa dimcuhe d'aller à la selle augmente créments
sont moulés
sur la forme de la tumeur impossible de les rendre. Outre
enfin il est presque on peut encore s'assurer de l'exisces symptômes tence de la maladie par le toucher, en portant le doigt dans le rectum, et dans le vagin, femme. Ces affections cèdent quelquefois
chez -la à une
souvent aussi les maméthodique compression lades en périssent. L'autopsie moncadavériquè tre que, dans le commencement de la maladie, la membrane
interne
tuniques sousjacent assez considérable.
pas affectée, et que les es présentent alors un volume A mesure que la maladie n'est
une masse avance, elles se réunissent et forment qui remonte assez haut. Les parois intestinales
MATAMES
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
tt()
sont
du mal, le tissu épaissies par les progrès cellulaire environnant et les organes tels voisins, et la matrice, il que la vessie s'entreprennent: en résulte
une
L~~or~e intestins
s'observe
elle
ordinairement
est
rarement,
tion core
des
L'accumulation les intestins en
on
nière deux produit
ce cas,
intestins
peut
fécales,
ont
Ils en
tantôt
cesse,
rend
de l'air
peut
la
nomme sans parlé,
des
elle a lieu, comme quelque-
par la la membrane
dépendre
du
très disposition les vieillards, à
ennn
tantôt tantôt dans
L'absorples matières en-
aussi
distendre
~p~Mï~M~e. Tous les bien connaître cette
ont fait diverses
ont assigne le siège voisin des intestins, néale~
la-
le rectum, chez la faiblesse de cet intestin.
qui se fait sans plus dures.
maladie.
dans
temmes,
dans
de
auteurs
dans
des matières
regorgement commune cause
certaines
des règles est intacte.
muqueuse La dilatation
et, quand
symptomatique, elle est Cependant
dans ia dysenterie. fois essentielle chez suppression
et informe
les parties sont confondues. de la membrane muqueuse
toutes
quelle
ulcérée
masse
dans dans
dont ils espèces, le tissu cellulaire la cavité
les intestins.
péritoCette der-
espèce seule existe. Dans la tympanite, la cause choses à considérer, d'abord les gaz,
puis
celle
qui les retient
il y
qui dans les
!20
CHAPITRE
Vï.
ce sont sans doute Quant à la première, les aliments qui dégagent plus ou moins d'air, leordinairement par l'anus. La naquel s'échappe ture de ces gaz varie, mais leur base est l'hydrointestins.
gène sulfuré. La cause qui les retient parait être l'atonie des fibres musculeuses, qui ont été trop distendues. Ce qu'il y â de singulier, c'est que la digestion peut se faire pendant un certain temps, sans que cet amas de gaz s'échappe. Le rétrécissement des intestins, phénomène se remarque dans trois circonstances; contraire, il on l'observe à la fin d'une longue abstinence mais peut être l'effet d'une maladie particulière; le plus
souvent
il est produit par l'anus contre cas les matières sortent sans une
nature, auquel élaboration parfaite. un calibre
Les intestins
extrêmement
petit,
peuvent prendre sans jamais s'obli-
térer. La
seconde
membrane
s'enfonce muqueuse d'où elle va, chez l'un et
dans les parties génitales, l'autre sexe,. tapisser la vessie et les parties envioutre le vagin et la matrice chez la ronnantes, femme. Ses affections qu'on
l'examine
sont d'autant
plus fréquentes plus près de son entrée.
MALAMES DU SYSTÈME MUQUEUX.
!N!
XtV.
ARTICLE
MAt~DtES DE &A MEMBBANEMCQUECSBBV GtANC.
Le catarrhe
la plus commune être de deux espèces.
est l'affection
de cette membrane.
Il peut
des glandes qu'une excitation du gland, produite, à la couronne sousjacentes soit par le défaut de propreté, soit par une autre cause quelconque; ce catarrhe n'est fréquemment Souvent
ce n'est
d'aucune inflammation. D'autres ibis accompagné il est le résultat d'une cause vénérienne, qui agit sur le gland, comme elle fait sur l'urètbre. Il est alors
cas, et que dans le premier à laparcourt ses périodes comme la gonorrhée, quelle il ressemble parfaitement. Le phimosis survient souvent aussi à l'occasion plus
intense
de l'engorgement
de la membrane
du muqueuse on le sait, à une
laquelle peut tenir, comme ou à un vice vénérien. simple cause extérieure, Cette maladie produit l'impossibilité de découvrir gland,
le gland,
par le défaut de dilatation du prépuce. c'est un vice de conformation. Le Quelquefois plus souvent le phimosis dépend de l'inflammation de la membrane muqueuse du prépuce, qui D'autres fois il est du perd par là son extensibilité. à des callosités il est le résultat
vénériennes d'une
du tissu cellulaire,
leucophlegmatic
ou
généralci
i22
f:HAMT!Œ
Vi.
Le ~r~A~MM offre une disposition absolument analogue à la précédente, mais en sens inverse. Il consiste dans la dimculté et même l'impossibilité de recouvrir le gland avec le prépuce, Il peut qui se trouve rétréci derrière la couronne. de l'étroitesse naturelle du quelquefois provenir prépuce;
il est dû au gonflement ou du gland couvert. de chancres. souvent
de ce-
Il surlui-ci, vient parfois une inflammation très vive de ïa parsi l'on ne tie, et la gangrène pourrait s'ensuivre, recourait à l'opération. Les M~c~M sont encore
une maladie
cette membrane. ou vénériens.
Ils peuvent être Les premiers résultent
propre à non vénériens souvent
d'un
qui trop fort, d'une cause quelconque absoproduit sur le gland une espèce d'excoriation lument analogue à celle de la peau lorsque l'épiderme est enlevé. Quant aux ulcères vénériens ou frottement
ils peuvent se manifester sous deux aschancres, et avec une gonorrhée, pects. Les uns coïncident le virus qu'elle produit; dans ce cas, 9 pompent de callosités. Les autres jamais ils ne présentent sont déterminés par une cause vénérienne préils offrent des callosités, des bords durs, existante 1 et une suppuration abondante.
de mauvaise
nature,
toujours
o3
DU SYSTÈMEMUQUEUX. MALADIES ARTICLE DE
MATAMES
LA
Tout
membrane.
NOUEUSE
est la maladie
Le ~<Myr~e rèthre
MEMBRANE
XV. t~RETBRE.
principale
de cette
muqueux par l'uou ~~M~ï~e.
écoulement
se nomme
Quelqueibis
DE
~M<~v'~<~ est absolument la gonorrhée
indé-
pendante du vice vénérien. Quant à celle qui re" en connaît ce dernier pour cause, les symptômes sont si connus, que nous nous occuperons seuleLes anciens ment ici de l'inspection anatomique. croyaient que la semence seule sortait dans l'édont ils avaient placé gonorrhoique, le siège dans le testicule; d'autres l'ont supposé dans la prostate. On a observé depuis que, dans la gonorrhée, et le canal seul était douloureux, coulement
surtout
dans sa portion antérieure. Morgagni, qui !e premier s'est occupé de jes recherchea plaça le siège de la maladie dans les petites lacunes dans le canal, et qui ne sont que qu'on rencontre les orifices des canaux excréteurs des glandes qui y versent leur fluide. Ce n'est point dans ces lacunes,
mais
bien
siège la gonorrhée. centes, on a toujours
dans
les glandes mêmes des observations D'après
que ré-
u
le canal un peu phlogosé Si Fon examine les phé-
à sa partie antérieure. nomènes de la gonorrhée, semblables
on les trouve
à ceux des autres
catarrhes.
en tout D'abord
CHAPITRE
t~4
douleur
Vt.
excrétion
d'un peu abondante fluide séreux, bientôt écoulement plus abondant et plus épais, ce qui prouve manifestement qu'il n'y a que la membrane muqueuse qui soit affectée. locale
la maladie se guérit spontanément, tres ibis elle entraîne des suites lâcheuses.
Souvent
de la gonorrhée seulement relativement meur
tarrhe
quefois
L'hu-
varie
non singulièrement, à celle produite par le ca-
des autres
membranes, aux diverses périodes
tivement
d'au-
la terminaison
mais encore
rela-
de l'affection.
est une maladie
Quelréellement
et l'écoulement
se prolonge pendant rarement on en cinq mois ou plus mais le rétrécissement de l'urèthre en ré-
chronique, ou quatre
meurt, sulte souvent.
cause de ce dernier. tenait
on ignorait la véritable Les anciens croyaient qu'il
Autrefois
à des chairs
dans développées fongueuses idée déduite de la croyance où ils étaient
l'urètbre, que la gonorrhée
de dépendait de la suppuration On a dit survenus dans le canal.
petits ulcères de cicatrices aussi qu'il provenait en effet on en trouve quelque&is, pas le cas le plus ordinaire. Souvent qui se développent font saillie dans le canal,
tites tumeurs lulaire, le diamètre;
ou de brides; mais ce n'est
ce sont de pedans le tissu celet en diminuent
plus souvent encore l'urèthre se rétrécit de lui-méme, analogue à par un phénomène de l'oesophage et de Fescelui du rétrécissement
DU
MALAMES
tomac.
des accidents
11 survient
rétrécissements
SYSTÈME
MUQUEUX.
ta5
à la suite de ces
ainsi l'on voit naître
des fistules
urinaires, qui s'ouvrent en diverses parties. sont presque toujours des afLes gonorrhées rarement il s'établit des symfections essentielles; pathies entre les autres organes et la membrane de furèthre ce qui tient à ce que les parties génitales ne participent presque jamais aux affections de l'économie. Les hémorrhagies de Furèthre sont assez peu n y en a d'accidentelles, mais les escommunes. sentielles sont très rares. Dans ce cas, comment les distinguer du pissement de sang?Il suffit pour cela de comprimer ~extrémité postérieure de Furèthre, et si le sang coule malgré cette compression, il ne peut être produit que par le canal. Les cancers
de la verge commencent rarement par la membrane de Furèthre. Quel que soit leur siège primitif cette membrane se trouve peu a
envahie. Les parties voisines s'entreprenpeu neniL, et quelquefois le mal se prolonge jusqu'au pubis: alors Fopération devient inutile, et le malade meurt dans d'affreux
La prostate, et elle est au cancer de la tourments.
dans- ce cas, s~engorge, verge ce que les glandes de l'aisselle sont pour celui du sein. Dans un état avancé de la maladie, les et parties sont absolument changées de nature, ramenées
à la consistance
que l'on observe
dans
ta6
CHAPtTRE
VI.
tous les cancers, disposition qui doit faire exception aux règles tracées dans les préliminaires de ° cet ouvrage. ARTICLE
MATAMES
DE
tA
XV!
MEMBRANE
MUQUEUSE
DU
VAGIN.
La gonorrhée, chez les femmes, a son siège dans le vagin, et quelquefois aussi à l'orifice de l'urèthre
de là ces picotements quelles ressentent par le passage des urines. Le catarrhe peut tenir chez elles à toute autre chose que l'affection vénérienne; ou /eMC<~v'~6e. alors fleurs blanches la maladie est extrêmement et Souvent légère, absolument analogue à un faible coryza. Souvent il se nomme
elle est plus intense, mais rarement alors n'est-elle pas vénérienne. L'affection ne s'étend pas aussi
et se trouve bornée à l'orifice jusqu'à la matrice, du vagin. Cette gonorrhée des femmes est absoà l'exlument la même que celle des hommes, ception de sa terminaison, qui souvent est la leuOn doit cependant les catarrapporter du vagin à deux causes. Dans chroniques
corrhée. rhes
la première, les fleurs blanches tiennent à une affection locale, à un coït trop répété, à la suppression des règles, etc. d'autres fois elles ne sont On dirait alors qu'elles tienque symptomatiques. nent
à la constitution
générale
du sujet,
dont
MALADIES
DU
dénote
l'extérieur
SYSTÈME
MUQUEUX.
la faiblesse
veux blonds, indinérence sirs de l'amour, etc.
!2';
teint
extrême
pâle, chepour les plai-
!a gonorrhée, ne dépendent CesaSections,comm~ dans la membrane que de la sécrétion augmentée elles sont toujours sans douleur. Les muqueuse fluides qui en sont les produits varient en nature et en qualité; souvent ils sont si abondants, que les malades sont obligées de se garnir comme à Féla leupoque des règles. Avant l'âge de puberté, on la rencontre quelcorrhée est rare cependant quefois. ARTICLE
MALADIES
DE
LA
MEMBRANE
XVII.
DE
MUQUEUSE
LA
MATRICE.
Les hémorrhagies de la membrane muqueuse de la matrice sont très fréquentes; la plus commune est connue sous le nom de nienstruation. on le sait, un écoulement naturel, chez les femmes à l'âge de puqui commence berté, et finit vers celui de quarante ou cinquante C'est,
comme
ans. Le siège de cet écoulement n'est point dans le vagin, mais bien dans la matrice l'inspection et l'expérience le prouvent. Si l'on cadavérique prend la matrice des règles, qu'on quatre heures;
d'une
femme
morte
la fasse macérer
en la comprimant,
à l'époque
pendant vington fait sortir du
i28
CHAPITRE
VÏ.
sans désorganiser nullement la membrane n'a point lé même Cette expérience muqueuse. résultat sur le vagin. Les règles ne coulent point sang,
comme on l'avait prétendu, mais par pure exhalation, qui varie dans sa quantité comme dans sa durée. Il n'est pas rare, chez les jeunes par érosion,
filles, de voir cet écoulement précédé d'un léger flux blanchâtre. Puisque les règles ont leur siège dans la matrice, il est évident qu'elles doivent indiquer par leurs altérations les diverses affections c'est en effet ce que démontre l'obde cet organe servation. En outre, toutes les passions de l'âme, générales du corps, agisLe vagin sent sur elles d'une manière marquée. n'est point sujet à ces influences et cette cir.. établit de nouveau le siège des règles constance
toutes
les modifications
dans la matrice. rines
tiennent
n'examinerons Le cancer
Au reste, les hémorrhagies uté" à une foule de causes que nous point ici. est une autre
maladie
de la ma-
trice, qui en altère tous les tissus, et conduit tôt ou tard au tombeau. Cette affections est très surtout dans les grandes villes. Elle commune, peut affecter lé corps ou le col de la matrice, ou plutôt jamais le vagin. Ce n'est rarement une maladie de la jeunesse. Elle se montre point à la cessation des règles; cependant ordinairement li est des cancers qui paraissent avant cette épo"
MALADIES
DU
SYSTÈME
MUQUEUX.
!2()
du cancer de la matrice sont très que. Les causes abus des plaisirs vénériens, variées répercussion des règles, de la gale, des dartres, etc. Quelle qu~en par un dérangement des se suppriment, ou menstrues, qui augmentent, il est cependant des cas où d'époque changent elles ne sont point altérées, ce qui arrive surtout quand la maladie siège au col. Douleurs plus ou soit la cause,
il s'annonce
dans la région de la matrice d'abord, puis un tiraillement
moins vives
simple dans la
pesanteur région lombaire
et à la partie des supérieure cuisses. Le ventre est insensible à la pression. L'état général du système est peu altéré; cependant il vomissement. SiFon y a quelquefois perte d'appétit,
touche les femmes
alors, quand
la maladie
est au
col, on le trouve dur, squirrheux. Il faut bien cet état avec la disprendre garde de confondre position que présente le museau de tanche chez les femmes quionteu plusieurs enfants. Les squirrhosités siègent-elles dans la membrane muqueuse ou ailleurs, il est difficile de le déterminer. Quand la maladie se déclare avant la cessation des règles, elle semble languir jusqu'à cette époque; alors elle fait des progrès t. o rapides; i. avons parlé se déclarent
les symptômes dont nous t douleur très vive dans
la région de la matrice, qui, quelquefois, de la pression. La douleur des cuisses'se jusqu'aux genoux;
souffre
propage jamais elle ne les dépasse. Perte
9
CHAPITRE
t3o
VI.
d'abord considérable; sang, quelquefois ce sont de vraies fleurs Bientôt ces fluides s'altèrent, et prennent ils alternent dans leur tère particulier; plus
ou moins
le sang.. Le toucher a considérablement
il soit
du
blanches. un carac-
flux, avec apprend alors que la maladie Les malades péaugmenté.
avant
ses périodes. qu'elle ait parcouru On trouve diverses altérations dans le cadavre; si ,la maladie existe au col, il y a un très grand gonrissent
flement, et un bourrelet analogue à celui que l'on les trouve au pylore en pareil cas. En général, femmes ne meurent pas a ce premier période. C'est
le plus
souvent
le période
moyen
qui les
tue. A cette époque, la douleur chaleur très vive et légère les urines continue, ichoreux,
sortent
avec
soit en rouge, très toujours
est plus intense, avec phlogose du vagin;
l'écoulement douleur; soit en d'autres fluides fétides.
de l'aine s'engorgent; glandes celles du mésentère, et surtout
Rarement ce
sèche, m~me
plut6t
les hypogastribientôt de cette
ques. Les fonctions se ressentent affection locale; la digestion languit; pétit,
sont
les
perte
d'ap-
dévoiement, marasme, pouls petit, peau des pieds, et point de sueur, infiltration La peau du quelquefois leucophlegmatie. la face est prend un caractère particulier;
visage de couleur
plombée.
Les femmes
ordinairement
MALADIES
DU
SYSTÈME
à ce période.
périssent
ï5!
MUQUEUX.
Il n'y
a point encore
générale. désorganisation Au dernier degré, les symptômes dévotement, marasme, plus intenses verture du cadavre, désorganisation
de
sont encore etc. A l'ou-
générale du le va~in participe. le tissu des or-
corps de la matrice, à laquelle Aussi, à sa partie supérieure, La vessie et le recganes se rompt-il facilement. tum se trouvent
collés aux parties malades. Il se fait souvent une crevasse dans ces organes. Toutes les glandes du mé~en~cre sont engorgées. Souvent à ces cancers se joignent d'autres affections; l'enon gorgement des glandes est la plus fréquente; voit aussi quelquefois des tumeurs lardacées dans le péritoine. Il est de ces altérations qui surviennent peu de temps avant la mort; ainsi, souvent on trouve
une inflammation
du périchronique vu à l'article du can-
toine, comme nous l'avons cer de l'estomac. C'est le propre de s'étendre
de proche foule d'autres affections
de ces cancers
en proche, tandis qu'une conservent leur siège pri-
mitif Nous
ne parlerons
point ici des polypes de la ne sont point matrice, propres à la puisqu'il membrane muqueuse qui tapisse cet organe. spéLcs~~M.~ au contraire, y appartiennent Ils ne doivent point être considérés cialement. comme des cancers.
Ils se montrent
tantôt
au mu9.
CHAMTRE VI.
t5a
seau de tanche, tantôt au tond de la matrice. Les femmes éprouvent des pertes plus ou toujours moins grandes; la tumeur grossit, et remplit bientôt la cavité de la matrice. logues aux hypersarcoses et sont bien plus mous,
Ces fongus sont anades ulcères, mais ils
saignent plus facile. sont toument. Les vaisseaux qui les pénètrent La douleur qui en résulte n'est jours capillaires. point la même que dans le cancer. Souvent il se détache tombent
des lambeaux
plus ou moins
grands, qui le fongus se
entre
les grandes lèvres; bientôt avec rapidité, et la maladie finit
reproduit par le marasme.
Il est d~autres
affections
de la matrice
sur les-
quelles en a beaucoup écrit, mais qui se présentent très rarement telle est l'hydropisie. Elle peut exister de deux manières; se former entre la membrane autres
tuniques,
et contenir
une
poche
peut et les
muqueuse une plus ou moins
grande quantité de sérosité; d'autres fois ce sont des hydatides, petits kystes contenant un fluide et qui sortent parfois spontanément. albumineux, On croit qu'elles sont produites par des vers; nous en parlerons du foie
plus particulièrement
à l'article
Il en est de même de la tympanite de la matrice. Cet organe peut se trouver plus ou moins distendu par de l'air, qui probablement
s'est introduit
MALADIES
DU
SYSTÈME
~53
MUQUEUX.
par le vagin, car il est difficile de croire qu'il puisse s'y développer. ARTICLE MALANES
M
XVIII.
LA MEMBRANE
MCQ~ECSB
DE
LA
VBSSIE.
Le catarrhe
Il peut affecter cette membrane. peut être léger, et n'être dû qu'à une irritation faible, telle que celle produite par la présence d'une
sonde
ou d'une
bougie; il se dissipe alors cesse d'agir.
que la cause Y a-t-il dans la vessie
aussitôt
un
catarrhe
aigu qui de poitrine? Cette
à celui correspondre question n'est point résolue, quoique l'analogie semble indiquer l'affirmative. On n'a point encore puisse
d'observations
bien exactes
ni sur la marche
ni
sur les symptômes de cette maladie. Il n'en est pas de même des catarrhes chroniques, qui surviennent ordinairement chez les vieillards; il sort alors avec les urines
un mucus
abondant, qui se dépose au fond du vase. Ces affections catarrhales et se terminent durent plus ou moins long-temps, avec la vie chez les vieillards; on la membrane muqueuse plus épaisse, mais
ordinairement trouve
point désorganisée. Les ulcères de la vessie sont
acégalement mais en même
muqueuse compagnés d'excrétion temps il y a des phénomènes particuliers
douleur,
CHAPITRE VL
134
souvent pissement de sang. A d'uriner, l'ouverture du Cadavre, on trouve toute ia surduncuhé
face de la vessie dure, épaisse, parsemée de taches noirâtres, et la maladie est toujours bornée à la membrane muqueuse. La vessie est quelquefois iections peu importantes, ment de la luette vésicale, lement
des urines.
!e siège d'antres aitelles que le gonfle-
qui s'oppose et disparaît bientôt.
à i'écou-
DU
MALAMES
TISSU
CHAPITRE
MALADIES
DU
TISSU
CELLULAÏRE.
t55
VII.
CELLULAIRE.
est, comme on le sait, interposé entre les organes, qu~il enveloppe et dont il pénètre la substance. C'est surtout dans l'interstice Le tissu cellulaire
des parties que nous le considérerons sous le rapport des maladies qu'il peut éprouver. Ces maladies peuvent se ranger en trois classes les unes, et y.paressentielles, y naissent spontanément, courent tous leurs périodes, comme le phlegmon d'autres ne dépendent que de la continuité de ce tissu avec des organes primitivement malades, comme le cancer; d'autres, enfin, sont purement comme la leucophlegmatie, symptomatiques, qui tient
Cette distinction vice organique. est même au lit du malade. et reconnaissable
à un
réelle, Nous
nous
occuperons
d'abord
des maladies
essentielles. Le phlegnwn, qui est le mode d'inflammation de ce tissu, se présente sous un aspect différent de Fmnamtnation de toutes les autres parties. Ses causes peuvent
être externes
ou internes.
Quand
i36
CHAPÏTRE
VH.
il est très faible, les caractères de son invasion ne sont presque pas marqués. Lorsque est plus intense, ilyairisson, chaleur, douleur de lapartie; en deux ou trois jours elle prend un caractère particulier
de pulsation; on ne reconnaît quelquefois et d'autres Ibis elle pas cette dernière au toucher, tient à Faction plus grande des artères sous -}aEn même temps
centes.
il survient
d'autant l'état
un gonflement l'on est plus près de
plus marqué que de la maladie. Cette tuméiaction
doit être
sous deux rapports à la partie moyenne, elle est plus rouge, et tient à l'inflammation proconsidérée
prement est bien
dite; à la circonférence, moins inflammatoire;
l'engorgement c'est plutôt un
La tumeur va toujours en augmenempâtement. tant. observons qu'it n'est aucun tissu susceptible si ce n'est le tissu cellulaire. D'aude gonflement son inflammation, tels distinguent et la chaleur. La rougeur ne la pulsation
tres caractères que
disparaît
point
sous le doigt, aux symptômes
sipèïe. Quant à toutes communs doit faire qu'une y a des symptômes ou moins
forte.
comme
dans l'eryils sont généraux,
les inflammations, attention secondaire.
et l'on n'y Souvent il
et une fièvre plus gastriques et des A l'égard des exhalations
il varie singulièrement, de même que sécrétions, est Fêtât des forces. La durée de ces phénomènes elle tient, extrêmement comme on incertaine;
MALADIES
DU
TISSU
CELLULAIRE.
t5~
du malade, à son tempérament, de la maladie; rarement et à l'intensité cependant elle dépasse le septième ou huitième jour. le
sait,
à
l'état
du phlegmon On a peu d'ouvertures cadavériques dans ce premier dans lequel on trouve état, considérable de la tumeur; le une diminution et le phlegd'abord, disparaît dit s'affaisse d'autant plus qu'il mon proprement il prend une couleur r était plus aigu; quelquefois livide on y distingue peu de vaisseaux, et le sang est évidemment épanché dans le tissu cellulaire. Au boursouflement
bout
du sixième jour, ou plus tard, le phlegmon se termine; quelquefois c'est par résolution, beaucoup
plus
souvent
par suppuration des autres phlegmasies.
caractère
La réso-~ qui le distingue lution s'opère par la disparition des symj~ômes, de la douleur, etc.; la peau devient jaune, surtout à la circonïérence, et peu à peu reprend son type mais ordinairement s'exfolie. naturel, l'épiderme La suppuration s'annonce par des phénomènes particuliers;
la douleur
change
pongitive elle devient tensive; centre une saillie plus rouge, et l'on sent de la fluctuation. au dehors, et le pus se porte
ordinairement
nature rence aux cavités.
de nature, et tL la tumeur offre au la peau s'amincit, se fait L'ouverture
si on laisse à l'extérieur
agir la de préfé-
Quand on examine un dépôt, on voit ce pus paraître sous deux états différents.
t58
CHAPtTRE
V!
La plupart des dépôts extérieurs ont leur pus en masse, et rassemblé dans un seul foyer, parsemé de quelques brides. nus dans l'intervalle y est ordinairement tissu voisin. Comment formation
Quant à ceux qui sont contedes muscles profonds, le pus infiltré dans les cellules du
du pus ? Cette s'opère la formation dans le tissu cellulaire est un caractère
qui le distingue branes séreuses
essentiellement
de celui des mem-
et muqueuses, lequel n'est dû qu'à des fluides exhalés au contraire
l'augmentation le pus proprement
dit diSere
qui humecte les cellules forme bien évidemment
du fluide beaucoup du tissu cellulaire. Il se
et non par exhalation, comme on l'avait prétendu; c'est ce par rupture, qu'on ~prouve d'abord par l'analogie des diverses à la suite des grandes supmembranes. D'ailleurs, on ne remarque pas d'érosion dans les se Mais comment dépôts qui les ont fournies. le tait-il que les petits vaisseaux qui apportaient purations,
à la nutrition de la partie charient sang propre du fluide -purulent? On n'en sait rien, si ce n'est en eux un changequ'il s'opère manifestement ment de sensibilité. Le pus
est un
fluide
visqueux,
blanchâtre, il est de bonne
collant, inodore, quand légèrement nature; il peut varier à l'infini. L'inflammation est un chronique
autre
mode
MALADIES de
terminaison
DU
du
à la suite
souvent
TISSU
CELLULAIRE.
phlegmon. des dépôts;
Elle
~5~
commence
la résolution
ne
la s'opère pas en entier; les parties se durcissent, cicatrice ne peut se former, et il reste une fistule. La dernière grène.
terminaisonduphlegmon Elle peut dépendre de l'intensité
mation délétère
mais souvent
est la gande l'inflam-
aussi elle est due à une cause
qui vient se mêler à ta maladie primitive; c'est alors le. c~r~o~.Onen distingue deux esdont nous ne devons pèces le symptomatique, point parler ici, et l'essentiel. Le charbon essentiel est une tumeur étendue, siégeant dans le tissu cellulaire sous-cutané. Sa couleur est d'un brun livide. Cette tumeur, ordinaire, est souvent
plus
dure que le phlegmon
accompagnée d'empâtement Bientôt s'élèvent de petites phlyclymphatique. tènes à sa surface; il en sort de la sérosité, et l'on découvre
la peau gangrenée; l'esehare la circonscrit, cercle rougeâtre
au-dessous
se forme, un enfin elle tombe; la sanie coule pendant quelque temps, et l'ulcère finit par prendre un meilleur aspect. La douleur dans ce charbon présente un caractère particulier de chaleur. Hy a toujours prostration
des forces; du reste la maladie subit des rémodifications suivant l'épidémie singulières gnante. Le tissu
cellulaire
y répandu
dans
toutes
les
CHAPITRE
t~O
parties, suivant
présente l'endroit
VI!.
des différences
dans ses affections
où on l'examine.
Le sous-cutané
est plus exposé aux maladies, étant plus voisin de l'extérieur. Toutes les causes qui viennent du dehors agissent sur lui. Celui de la tête estplus
souvent
distinctifs;
d'abord
entrepris à la face qu'au crâne. Quel que soit son siège, le phlegmon sous-cutané des caractères analogues et présente constamment il est toujours circonscrit; il de la peau, seule membrane qui s'en-
y a rougeur flamme ainsi conjointement, ce qui tient évidemment à son organisation sa surface interne se com-
pose d'aréoles, qui logent une portion du tissu celc'est ce dernier qui s'infiltre dans la leululaire et qui se détache dans la macéracophlegmatie, tion.
De cette concomitance
un phlegmon érysipélateux. arrive, elle s'opère également suppuration chose arrive
de la peau il résulte Quand la résolution dans cette partie; la la même et la perce
la désorganise dans la gangrène.
est une espèce d'inflammation qui appartient autant au tissu cellulaire qu'à la peau ses causes sont tantôt extérieures, comme la malLe~MroMC/e
tantôt intérieures, et tiennent alors à propreté, une disposition particulière. Dans le premier cas, ordinairement le furoncle est unique et plus ou moins volumineux; dans le seconde il y en a presque toujours un très grand
MALADIES
DU TISSU
CELLULAIRE.
'4'
les parties sont susceptibles d'en si ce n'est le crâne, la plante des être atteintes, pieds et la panme des main&. Il commence par une rougeur moins vive que celle du phlegmon nombre.
Toutes
fait des progrès, et sa marche est plus lente que celle de l'inflammation ordinaire. Dans l'espace de huit à dix jours, le sommet s'excorie, la tumeur
il en sort un flocon alors la tumeur
celluleux
s'amollit
appelé et marche
bourbillon; vers la gué-
rison.
Le pus n'est pas louable, et les parties adjacentes sont plus ou moins gonûees. Il ne survient point ordinairement fois il y a un léger
d'accidents
graves
mouvement
quelquemais, s'il
fébrile; il peut se faire que les acciy avait prédisposition, dents soient plus intenses. L'inspection anatomi
que prouve que le siège du mal est dansle tissu ellulaire et dans la peau, que le premier est détruit dans une partie de son étendue, et la peau percée Il y a une différence totale et le phlegmon ici le entre cette inflammation infiltré, et la trace de la mala" pus est réellement comme
un
die n'existe tandis
que, une cicatrice.
crible.
point sur la peau dans le phlegmon,
Il existe du tissu cellulaire branes
au-dessous
des mem-
sous la peau, mais il et plus serré; aussi est-il rale siége de phlegmons, qu'on n'observe
muqueuses, est moins abondant rement
après la guérison, il reste toujours
comme
CHAPITRE
t~2
VI!.
que vers le rectum. Du reste, ce tissu n'est jamais graisseux ni infiltré. il est beaucoup plus Quant au tissu sous-séreux lâche et plus abondant, comme aux environs du péritoine ou de la plèvre; aussi est-il souvent le guère
séreuses siège de dépôts; mais alors les membranes ne se comportent point comme la peau, et, au lieu de s'user, elles s'endurcissent par le contact du sa chute pus: par ce moyen elles préviennent dans les cavités, accident très rare. Cependant il est à remarquer séreuses ont que ces membranes une grande analogie avec le tissu cellulaire; mais organisé. il s'y trouve diSéremment Le tissu sous-vasculeux ne s'enflamme jamais; son mode d'organisation qu'il a dans les autres
est tout différent
de celui
il ne s'y amasse parties jamais non plus ni sérosité ni graisse, et lors même la tunique des dépôts viendraient à le pénétrer que interne membranes
des vaisseaux
s'épaissirait
comme
les
séreuses.
Le phlegmon a souvent aussi son siège dans les intervalles des organes, et le pus qui s'y forme étainterstices blit ce qu'on appelle des/M~M.TousIes des organes en survenir membres, vertébrale aigus,
n'y sont pas également sujets; à la face, au col, à l'abdomen mais c'est surtout
devant
il peut et aux
la colonne
qu'on les observe. Ces dépôts, froids ou fusent peu à peu, et viennent paraître dans
MALADIES
une partie
DU
TÏSSU
CEF~ULAIRE.
plus ou moins éloignée
t~5
on les appelle
~cày/~rcoy~y~bM. Le tissu cellulaire
joue le rôle le plus impornous n'en parlerons ici que tant dans les plaies aux phénomènes relativement organiques qui s'opèrent en lui. Sous ce point de vue, les plaies se divisent en celles qui se réunissent par première intention, et celles qui guérissent par suppuration. du tissu Dans le premier cas, il y a inflammation cellulaire des deux lèvres, mises en contact, d'où il résulte
adhérence
et continuité
de la partie,
qui
auparavant était divisée. On ne peut pas expliquer ce phénomène tout ce qu'on sait, c'est qu'il e?t fort analogue aux adhérences que l'on remarque à la suite des inflammations des membranes séla trace y reuses. La peau en conserve long-temps qui est indiquée par une cicatrice linéaire. La plaie qui ne se réunit point par première intention reste plus ou moins long-temps à parcourir ses périodes et'elle se comporte alors comme s'il Dans tous les cas, y avait perte de substance. quel que soit le mode de division, il subvient une série de phénomènes soit avant que la cicatrice formée: il y a d'abord gonflement des bords, et au bout de quelque temps le fond de la plaie devient A rouge. Cette rougeur va toujours en croissant. l'écoulement succède un sanguin qui s'arrête bientôt remplacé pus séreux, par un autre de
CHAPITRE
nature.
meilleure
V!
C'est à la bonne
ou mauvaise
qualité de cette humeur qu'est dû l'aspect louable ou désagréable de l'ulcère. Les progrès de la cicatrice
sont aussi subordonnés
aux médicaments
que l'on emploie. Peu à peu les bords s'affaissent, et se rapprochent du centre; du fond l'on voit partir des bourgeons charnus, qui se réunissent bientôt les uns aux autres, et forment une espèce de le tissu cellulaire membrane charnue couvrant dénudé. ment
Ces bourgeons sont de nature évidemcar leur naissance est d'autant celluleuse,
d'ailplus facile que le tissu est plus abondant; leurs ils sont toujours de même nature, quel que soit l'endroit où on les considère. Plusieurs l'expansion nullement
auteurs
ont cru qu'ils n'étaient que du tissu vasculaire; mais ils ne sont formés
de vaisseaux.
Ils
sont
recou-
et remplis, dans l'interstice verts d'une membrane, d'une substance du tissu cellulaire, blanchâtre, point encore la nature. La cicatrice, comme nous l'avons déjà dit, est d'autant plus prompte à &e former que les bourdont on ne connaît
plus vite. Une pelgeons charnus se développent licule qui part des bords s'étend à la surface de ces et couvre toute la plaie. Cette subbourgeons, stance
n'est
point
la véritable
cicatrice
elle ne
sa formation, sert qu'à protéger de sorte que, quand cette opération de la nature est terminée, 9
MALADIES
en écailles.
elle tombe tenir
lieu
DU
de
CELLULAIRE.
TISSU
!~}j
Alors la substance
la peau
paraît, bientôt
rouge et très sensible; devient souvent plus dure
elle
qui doit est d'abor
et elle blanchit, que la peau même.
est en raison inverse de sa larSon épaisseur à la laxité des parties où geur, et subordonnée elle est beaucoup on l'observe. Au scrotum, plus n'a rien
aux
Les M/ce/'e~ aSëctent
le tissu particulièrement cellulaire, quels que soient les organes qu'ils intéressent. Ils succèdent souvent aux plaies. Si, les périodes ordiaprès qu'une plaie a parcouru se trouve entretenue naires, la suppuration par une cause quelconque) cette plaie prend alors le nom d'ulcère. Les ulcères extérieurs peuvent affecter divers siéges. Les uns sont purement cutanés, tels ou ceux qui surviennent que l'ulcère dartreux, à la suite d'un vésicatoire. D'autres fois ils ont leur tels sont siège immédiat dans le tissu cellulaire, ceux qui succèdent au phlegmon, au furon.cle, ou au charbon. Tous ces ulcères sont la suite de l'inflammation
chronique
du
tissu
cellulaire. ÏO
Il
t~ ("
CH~PtT~K
V!i.
eu est d~amrt's aponévroses, les altérations
qui intéressent dont on ne connaît dans
les muscles, les point encore bien
ces maladies.
La vitalité
de
organe est pour beaucoup dans Fêtât des La plupart du temps ceux-ci intéressent tissus à la ibis mais le tissu cellulaire plusieurs joue toujours le rôle le plus essentiel, puisqu'il est chaque ulcères.
le plus abondant, pus. Dans l'ulcère
et que c'est lui qui produit
le
en gênerai, les bords de la tout !e tissu cellulaire peau sont un peu gonflés est mis à nu et recouvert de bourgeons charnus simple,
la suppuration, est plus ou moins abondante, une véritable exhalation. Quant aux parties sousintactes. jacentes, elles sont ordinairement Les ulcères plications. en grande toujours mauvais
peuvent présenter plusieurs comSouvent des fongosités les recouvrent ce sont des chairs baveuses, quantité;
de pâleur accompagnées état de la plaie.
Les callosités
désignant
le
une complication très tous les organes en sont susceptibles. fréquente Ce n'est d'abord qu'un engorgement plus ou moins intense, qu'enfin lardacée. inconnues
sont encore
mais qui va toujours croissant, de sorte le tissu cellulaire prend une consistance Du reste ces callosités
sont absolument
dans leur nature. Elles peuvent prendre des caractères très différents. Dans l'ulcère simple,
MALADIES
DU
TISSU
CELLULAIRE.
t~~
ne font ordinairement
mais pas de progrès elles s'accroissent beaucoup.
elles
quand il est malin, souvent à cette complication. La peau participe L'état fistuleux est une autre complication des ulcères, qui ne consiste uniquement leur variété de conformation, laquelle eux un
traitement
ordinairement
particulier. entretenues par
que dans
exige pour Les fistules sont
le passage de la fluide quelconque.
ou d'un autre suppuration Dans certains cas elles existent
sans cause
con-
Quelle que soit leur source elles n'ont rien de constant dans leur conformation. Le trajet fisnue.
tuleux
est ordinairement
un peu phlogosé
et cal-
leux. une complication elles sont extrêmement fréquentes
Les varices ulcères les individus
sont encore
replets
flement œdémateux,
des chez
et faibles; il s'ensuit un gonqui se dissipe au moyen d'un
bandage. La /eMCQD/~6gWM~e est une autre
affection
du
tissu cellulaire, presque toujours symptomatique. il y en a d'essentielles, qui sout touCependant à la face, on voit jours locales. Ainsi quelquefois, une oedématie plus ou moins grande des paudans les parties où le tissu pières. C'est surtout cellulaire est le plus lâche, et dans celles qui sont les plus déclives, que l'hydropisie telles survient; sont
les
bourses
et les extrémités
inférieure! tO.
CHAPnHË
Du
dans
reste
lement
altéré.
tées.
Le fluide
cesse
exhalé.
VII.
cette
le tissu n'est maladie, et ses cellules sont seulement
nu!~ dila-
est transparent et se coades acides; c'est, en gule facilement par l'action un mot, le même sans que celui qui se trouve épanché
a ~TYM~e peut pécher ou par par abondance Dans le premier défaut. cas, il y a bouffissure. cet embonpoint est peu considérable, loin Quand de constituer santé.
signe de si grande un
sulte férence
maladie,
Parfois
état entre
c'est
au
contraire
la graisse s'accumule il en que réellement
abondance
mais pathologique; lui et Fanasarque,
un en ré-
il y a cette difque la graisse
point à la mort; elle dénote la faiblesse, le peu d~énergie des mouet souvent comme on le l'impuissance, ne conduit
excessive seulement vements voit chez
une
les eunuques. la faveur de
à loppe c'est surtout
Cet embonpoint se dévecertaines circonstances;
vers la quarantième ou cinquantième de même qu'en général année qu~on le remarque, une vie sédentaire, chez tous ceux qui mènent et des plaisirs de la table. L'abdomen. le siége de cet amas de est particulièrement graisse, a lieu tantôt dans la cavité même, tantôt seuqui dans les parois. On n'a jamais vu cet état lement qui
jouissent
coïncider l'abdomen~
avec
une
les autres
affection parties
organique. du corps,
Outre le cou,
la
MUAMES
DU
TISSU
poitrine, les extrémités, de graisse.
CELLULA!
peuvent
t~
aussi se charger
la graisse disparaît de l'économie. modérée ne désigne jamais un état si elle est trop considérable, si maladif. Cependant Quelquefois Une maigreur elle coïncide
avec un état de faiblesse,
alors elle est
ordinairement
le symptôme d'un vice organique, surtout dans le poumon. Cette maigreur peut aussi dans les passions tristes; mais dépendsurvenir elle alors d'une affection immédiate du tissu cellulaire ? Il est plus probable quelque altération organique.
qu'elle succède à Les exercices vio-
le changement d'air, le défaut de nourriture, sont autant de causes qui peuvent produire l'amaigrissement. Quelquefois au défaut de graisse lents,
se joint la leucophlegmatie. Les tumeurs ont aussi leur siège e~J<ee~ dans le tissu cellulaire. On en distingue de deux dits. espèces, les loupes et les kystes proprement Il y a deux sortes de loupes, les mélicéris et les athérômes. Les loupes survenir dans peuvent toutes les parties du corps. On en trouve au au dos, à la face. Elles sont toujours plantées dans le tissu cellulaire sous-cutané, crâne
im< et la
est ordinairement intacte. peau qui les recouvre Elles peuvent être isolées ou rassemblées plusieurs ensemble sur le même point; elles varient dans leur
forme et leur
volume.
La dissection
y
CH\P!TRH
ï5o
montre
une
espèce
de sac
VU
sans
ouverture, qut externe de ce sac
fluide; la surface est unie au tissu cellulaire ambiant; contient
un
l'interne, lisse H varie dans son
au fluide. correspond de sorte que les kystes qui contiennent épaisseur, le fluide le moins coulant sont ceux dont les parois et polie,
Tantôt il y a des brides à on!, le plus d'épaisseur. l'intérieur de ces sacs, tantôt il n'y en a point. tantôt il Quant au fluide, il varie singulièrement; à du miel, tantôt à du caséum. il paraît accidentelles. Sa que ces variétés sont purement couleur n'est pas moins variable. Du reste, quelles l'albuque soient sa couleur et sa consistance, ressemble
mine paraît en faire la base. Les physiologistes ont cherché formation
des kystes. de ces sacs a beaucoup
la à expliquer Il paraît que la membrane d'analogie avec celle de la
de se produit par la génération des charnus, et non par l'aplatissement bourgeons les anciens, ce comme le prétendaient cellules, contraire à toutes les lois qui serait absolument cicatrice,
qu'elle
de l'économie. Il y a encore des kystes proprement dits, dans une sérosité presque lesquels se trouve contenue limpide. Ces tumeurs sont absolument aux précédentes. On en trouve dans et dans d'autres des cordons
parties;
spermatiques
analogues Fabdomen
le long ¡ qu~on les rencontre
mais c'est surtout
MAÏ~MES
OU
TISSU
le fluide qu'elles Les ~~<M de ~o~Mrc
farement
CELLULAIRE.
contiennent
151
est altéré.
point n'appartiennent au tissu cellulaire mais nous en parréellement lerons ici parcequ'ils ont beaucoup d'analogie avec ceux de ce tissu. Un grand nombre de cadavres offrent des traces de cette hydropisie qui dépend presque toudans la menjours d'une altération quelconque struation, règles,
soit qu'elle se déclare à la cessation des soit qu'elle paraisse avant cette époque.
Quelle qu'en cette maladie
soit la cause, on ne peut reconnaître dans les commencements. Les fem-
mes éprouvent bien une pesanteur dans la partie, mais ce n'est point une douleur déci dée. La maladie entraîne fort peu d'altérations générales; à se bien caractériser, il quand elle commence est quelques signes le volume exemple signe on pourrait vaire avec l'ascite.
qui la font reconnaître, par du ventre. Mais à ce seul confondre
Pour
de l'ol'hydropisie ces deux madistinguer
ladies, on a recours aux signes commémoradfs. Dans l'ascite, il y a eu une maladie précédente dans l'hydropisie de l'ovaire, il n'y a eu que dédes règles. Dans ce dernier cas, la turangement meur naît circonscrite; tout le dans le premier, ventre se tuméMe à la Ibis. Dans te kyste de l'odes extrémités vaire, il n'y a point d'infiltration intérieures;
la maladie
fait des progrès très lents,
i5~
CHAPITRE
VH.
car on en a vu qui dataient de huit à dix ans. Maia de cette énorme distension résulte à la fin un des fonctions; la digestion se dérange, et le pouls est faible, comme dans toutes les hydroest de toutes les sécrétions celle pisies. L'urine trouble
le plus de variétés; tantôt elle est qui présente tantôt elle se supprime, abondante, et, suivant ces deux cas, l'hydropisie s'accroît ou diminue. La peau est aride, l'exhalation pulmonaire presque nulle, et la maigreur extrême. L'autopsie camontre l'ovaire énormément dilaté; il davérique s'est établi à sa face interne une espèce de fausse sa cavité est divisée en membrane. Quelquefois deux.
Le fluide
téré il présente iérentes. Le ~e~d~e
qu'elle contient est toujours des couleurs et des densités est aussi
aldif-
une tumeur
qui se déet qu'entoure une
dans le tissu cellulaire, moins sensible seulement membrane, veloppe
que celle membrane envole
qui forme les kystes. Cette des prolongements dans l'intérieur qui forment des cellules et logent le fluide. Celui-ci est beauplus dense et plus solide que dans le méliet contient beaucéris il a un aspect jaunâtre, Ces sortes de tumeurs peuvent coup d'albumine. survenir dans toutes les parties du corps, mais coup
surtout par
sous
la peau. Elles s'y ibnt reconnaître une dureté toute particulière, si on les in-
MALADIES
DU
TISSU
!&5
CELLULAIRE.
rien. La tête, le cou, le tronc, on en rencontre aussi souvent
cise il n'en découle en présentent dans les cavités, défaut de tissu
celle du
crâne
cellulaire
rend
exceptée,
où le
impossibles est le siège 11 n'en
les
est dont cet organe comme elle offre pas de même dans la poitrine; il se développe beaucoup plus de tissu cellulaire, quelquefois des stéatômes dans sa cavité; ces tumaladies
meurs
causent
alors
des accidents
relatifs à l'organe quelles possible d'en reconnaître
particuliers, avoisinent il est im-
et l'on ne l'existence, elles Dans l'abdomen,
peut que les soupçonner. surviennent souvent au milieu causent
des douleurs
du mésentère, et abdominales vives vers la
nn, elles forment une telle saillie qu'on les sent au toucher. D'abord il n'y a point de trouble dans la digestion, mais enfin le marasme survient et des stéaamène la mort. On peut aussi rencontrer tômes dans la cavité du bassin. On en voit également aux membres. Ces tumeurs sont à peu près semblables
elles varient cependant. par partout; le volume. Celles que l'on trouve sous la peau peuvent être très petites mais, dans les cavités, elles il n'est acquièrent quelquefois un volume énorme point alors de signes pathognomoniques pour les si ce n'est la dureté qu'on leur trouve reconnaître, par le toucher, et l'altération gênent par leur volume.
des organes
qu'elles
CHAPITRE VU.
<5~
Le ~owe est une tumeur à peu près sembla~ Me a la précédente, dans qui survient toujours le tissu cellulaire sous-cutané. Cette tumeur est et souvent elle préplus ou moins volumineuse, sente un pédicule. Elle est formée par un amas de graisse, quelquefois altérée dans sa nature. ARTICLE:. DES
AFFECTIONS
FAR
CONTtGCiTB
DU
TtSSN
CBÏ.t.Uï.AtRE.
Il n'est
point de système qui ressente plus Finûuence des organes malades que promptement le tissu cellulaire. Cette sympathie semble dé~ pendre de son mode de disposition dans la structure générale des organes dont il fait la base. Ainsi, quand un organe se trouve affecté, le tissu cellulaire qui le compose l'est bientôt aussi, et;i d'après
cette
loi établie
précédemment, que les se propager dans les tissus de
maladies peuvent même nature, le tissu
cellulaire
voisin
ne tarde
Ainsi dans le phlegmon tJ pas à l'être également. toutes les parties ambiantes un gonéprouvent flement plus ou moins considérable dans Férya lieu. Dans les frac-~ sipèle, le même phénomèae tures, les contusions, souÛement des parties diCtere de l'inuammation car,
en pressante
etc.,
on observe
un bour-
voisines, qui, à coup sûr, e ce n'est point un œdème, du doigt ne reste l'impression
MALADÏES DU TïSStî CELLULAtRE. il y a une sensibilité particulière, qui n'existe pas dans cette dernière maladie. Ce n'est point un emphysème, puisque l'on ne sent et que d'ailleurs l'emphypoint de crépitation, point
d'aiMeurs
sème ne survient
qu'après la rupture d'un organe qui contient de l'air. H parait que ce phénomène nest dû qu'à une excitation particulière du tissu cellulaire. C'est surtout le tissu sous-cutanë
qui s'engorge dans le phlegmon, dans Férysipèle ou dans la goutte. Il en est de même de celui qui environne les membranes tension du tissu
séreuses; ainsi, dans l'entérite!, la du ventre n'est due qu'au boursouflement cellulaire
de l'abdomen.
Rarement
un
l'inflammation des grand gonflement accompagne membranes ce qui tient sans doute à muqueuses, la densité du tissu cellulaire qui les avoisinent. Cette tendance aux maladies
peut
du tissu
à participer le transport d'une af-. cellulaire
opérer iection d'un organe à un autre. Ainsi l'innammation de la plèvre peut passer au poumon, et toutes les fois qu'un organe voisin se trouve participer
à la maladie, c'est par l'intermédiaire du tissu cellulaire. Après la mort, le gonflement qui accompagne l'inflammation disparaît presque en entier. le tissu cel~ Quand les affections sont chroniques, lulairc
y participe plus ou moins, comme voit dans les cancers et les vieux ulcères.
on le
t56
CHAPITRE Vii.
Un autre phénomène de contiguité du tissu cel" lulaire, consiste dans la leucophlegmatie, qui est mais qui souvent quelquefois symptomatique, des organes malades. s'opère aussi par contiguité Ainsi l'on voit parfois des infiltrations locales au" Au reste, la maladie la même que dans l'infiltration sympathique cause seule diffère.
tour
des vieux
L'e~~y~Me dies il n'arrive et dans quelques
ulcères.
la
peut être rangé parmi ces malade la poitrine, qu'aux environs cas de gangrène. On le rapporte
a trois circonstances du poumon une cellule
est
aux enbrts
de la poitrine
et
dans les cris violents, se rompt, bronchique
parce qu'alors et que l'air qui en sort, suivant le trajet des vaisseaux axillaires, vient se répandre dans le col ou sur les parties des côtes, latérales de la poitrine;. aux tractures de poitrine. Quand l'emet aux plaies pénétrantes physème
moyen quand
n'est
que
local,
il se dissipe
de quelques compresses il entraîne il est général,
AFFECTIONS
L~~M~e
résolutives la mort.
mais
H.
AKTÏCLE DES
au
bientôt
DV
SYMPATBtQUES
TiSSt'
CBLLVLAtRIS
les plus frédans les fièvres aiguë~
est une des maladies
cellulaire quentes du tissu et même dans les intermittentes
qui se prolongent
~ALAD!ES DU TISSU CELLULAIRE.
t5~
un peu. On trouve souvent alors une légère cédématie des jambes, plus intense vers le soir, et qui se dissipe dans la nuit. Dans les maladies organiest extrêmement commun. ques, ce phénomène Les affections du foie, de la rate et surtout du causent une leucophlegmatie qui compoumon, des jambes, mence ordinairement par l'infiltration et qui se complique souvent de l'hydropisie des membranes
séreuses.
est aussi un phénomène L'M~~VM.yej'Me~ du tissu cellulaire, car il ne sursymptomatique vient jamais qu'à l'occasion de quelque affection ne l'enprimitive. Certaines maladies organiques traînent pas, telles que celles du coeur et du cerveau; mais celles du poumon et beaucoup tres Foccasionent toujours. Les encore
hémorrhagies à ranger dans
du
tissu
la même
cellulaire classe.
d'ausont
ï! en est
bien d'accidentelles, telles que celles qui suivent les contusions; alors elles se font par rupture, et !e sang qui s'épanche est bientôt absorbé. Il en est aussi de spontpnées celles-là elles n'ont guère lieu que dans le scorbut, maladie qui affecte toute l'économie en général. extérieur des L'examen scorbutiques pèces tantôt
nous
offre des taches
de deux es-
elles sont très
une partie du membre; que de simples pétéchies.
larges, et occupent d'autres fois ce ne sont On trouve
ordinairc-
CHAPITRE VH.
t58
les cuisses, les espèces isolées jambes, les fesses et les bras en sont le siège, mais le tronc, et jamais la &ce. Quel!e que rarement à l'autopsie cadasoit la cause de ce phénomène, ment
ces
deux
que vérique on trouve d'une simple extravasation
les
plaques dépendent dans le tissu cellulaire.
on les aperçoit dans l'enQuant aux pétéchies, droit d'où sortent les poils; souvent aussi l'infil. tration sanguine a lieu dans les muscles mêmes, et alors elle ne s'aperçoit assez probable que ces
Il est pas a l'extérieur. scorbutihémorrhagies
ques se font par exhalation. Enfin le tissu cellulaire, dans beaucoup de maladies, prend une flaccidité et une laxité particulières. C'est ce qu'on voit dans la vieillesse. On le à la suite des aussi chez les adultes, aiguës, où toutes les parties sont flasleur ton qu'avec la santé. et ne reprennent
remarque maladies
ques, Cette flaccidité joue un rôle particulier c'est elle qui produit la décomposition du visage.
à la face; des traits
MALADIESDU POUMON.
VIII.
CHAPITRE MALADIES
~9
DU
POUMON.
Le poumon n~a point été considéré {usqu~ici comme un tissu simple puisque c'est un organe; en pathologie, on doit le regarder cependant, comme tel~ attendu ne se que son analogue part. Il diffère surtout des autres orSon inflammation, gane s par ses maladies. par la exemple, n~a rien de commun avec les autres trouve nulle
marche
en est plus rapide le pus a une nature et une odeur toutes particulières. Les tubercules sont exclusifs à cet organe, ainsi que les concrétions calculeuses.
du poumon sont ce qui tient sans doute communes, intimes de cet organe avec les corps
extrêmement aux relations extérieurs.
Nous
tions essentielles,
Les maladies
d'abord de ses affecr. parlerons puis de ses sympathies. ARTICLE
UE
t.'tNM.AMMAMON
Ï. DU
POUMON.
La ~~ny~MMPMOKMest la première des affec-. est plus n etions du poumon. Cette inflammation elle dépend ordt~uente que celle de la plèvre
t6o
CHAPITRE VtH.
du passage subit du chaud au froid. Quoi qu'il en soit de sa cause, voici ses phénomènes fon invasion se lait par frisson, fièvre, point nairement
eUe a de côté plus ou moins intense. Quelquelbis dans certains cas, la fièvre précède lieu en chaud deux ou trois jours; le point de côte pendant au bout de trois ou quatre jours il est augmente à son plus haut degré. Lors de l'état, le malade tan. éprouve une douleur très vive à la poitrine, tôt des deux côtes, tantôt d'un seul côté, suivant que les deux poumons sont aCectés ou l'un d'eux il ne rapporte cette douleur à aucun endroit. Ce n'est point le sentiment ponmais une oppression gitit de la pleurésie, qui faseulement.
Souvent
aussi la douleur est tigue beaucoup quelquefois locale. La respiration est gênée, mais d'une autre manière que dans !a pleurésie. Les petites inspine sont pas douloureuses. A cet étouQement, se joint uue toux plus ou moins forte et dans les premiers jours elle est sèche; fréquente; rations
mais
de trois ou quatre l'expectoration tantôt les crachats sont blancs, tan-
au bout
commence; tôt ils sont mêlés de stries
sanguines; quelquefois ils sont d'un jaune rouillé; cette couleur n'indigastrique. L'expectoration que point l'embarras varie aussi suivant Dans l'intensité peut se coucher
!e temps où on 1 examine. le malade de la pleurésie,
que du côte opposé
ne
à la maladie.
MALADIES
DU
POUMON.
t6i
la situation
dans la péripneumonie, extérieure la pression
n'est
est indMcrente, y point douloureuse.
ses résultats varient suiQuant a la percussion, vant l'état de la maladie; dans ic commencement le son est clair, vers la fin il est obscur. Quand les il en résulte des phénodeux maladies s'aient, ce qui importe peu pourictrai" mènes communs, est toujours à peu près le même. tcment~ puisqu'il Quant
aux phénomènes généraux, digestifs varie singulièrement.
rétat
des
Ordinaireorganes dément il y a embarras gastrique, quelquefois il y a toujours voiement, d'autres fois constipation !e pouls n'a rien de Ëxc. li fievre concomiLantc; en est de même
et des exhalations briquetée dans le com-
est ordinairement
l'urine
La nutrition
mencement. la maladie sont
des sécrétions
est très aiguc.
ordinairement
ne s'altère
pas, puisque Les fonctions cérébrales
intactes;
il
cependant
y
a
quelquefois du délire. Quant aux forces, elles sont en général diminuées; quelquefois la débilité auget alors la maladie prend un caractère mente, qui souvent d'adynamie, maladie primitive.
est plus tranché
que la
La terminaison nionie
la plus ordinaire de la péripncuLa maladie parcourt ses est la résolution.
périodes jusqu'au huitième ou dixième jour; alors l'embarras cesse avec la toux, et les crachats reviennent
leur
état
naturel.
Cette
terminaison 11
t6a
CHAPITRE
n'est
ordinairement
VMÏ.
par aucune crise, marquée une hémorrhagie; seulement
telle qu'une sueur, le sang disparaît des crachats, qui sont souvent très abondants jours. pendant quelques
c'est la suppuration. terminaison, et Pont désignée Tous les auteurs en ont parlé, sous le nom de ~o~M~M
vation
autre
la montre
rarement.
On
rencontre
bien
des points purulents dans le poumon, peu considérables pour être regardés des foyers. Il est un autre mode de sup-
quelqueibis mais trop comme
c'est l'infiltraplus propre au poumon, puration tion de son tissu par une matière séreuse et blanqui lui donne l'aspect carnMié; aussi l'apalors A<~M~e. Voici les signes qui ibnt pelle-t-on cet état sur le vivant vers le neuvième présumer châtre,
ou dixième
les crachats jour, point de rémittence, sont de même nature, la respiration est de plus en plus gênée, surtout quand le malade a pris quelque boisson, le coucher dimcile du côté sain
la prostration plus obscure des il y a rougeur s'accroît; presque toujours ce qui est ordinairement un signe pommettes, tranché des affections du poumon. Les symptôla percussion
devient
et quelquefois mes vont toujours en s'accroissant, est Cette terminaison le malade périt subitement. fréquente
dans la péripneumome
compliquée
d'a-
MALADIES
DU
POUMON.
!65
la bilieuse et dans la simdynamie ou d~ataxie dans 11 est à remarple, elle est bien moins fréquente. les d'adynamie, quer que, dans les complications malades ne périssent jamais par ceïle-ci, mais touau jours par l'affection du poumon, ordinairement bout des quatre
ou cinq premiers jours de la complication. Quoi qu'il en soit, dans ces terminaisons on trouve le poumon épais, pesant trois ou quatre fois plus
que dans
Fêtât sain. Il n'est aucun
or-
une augmentation si d'acquérir susceptible Cette ~ciïite à se laisser prompte de pesanteur. gane
pénétrer poumon,
du parait tenir d'abord à l'extensibilité comme on le voit aussi dans les cas d'as-
avec cette diSérencc, que, dans cette dernière, l'organe ne va pas au fond deFeau, tandis que des lorsqu'il est carnifié, il peut même entraîner phyxie,
après lui. Dans ce cas,. on dirait que ce n'est point le fluide qui a augmoi té, mais la partie solide; on peut cependant se convaincre substances
du
légères
contraire
en faisant
macérer
une portion
du
hepatisé. Si on l'exprime quelque temps en le après, on le fait revenir à son état naturel, du pus qu'il contenait. Cette dispodégageant sition existe tantôt dans un poumon, tantôt dans les deux, tantôt enGn dans une de leurs portions et c'ést alors vers la partie supérieure. seulement, Ainsi engorgé, le poumon perd son extensibilité: poumon
si on le tire,
il se déchire
facilement,
et ne s*étt.
CHANTRE
B6~
VIII.
tend point. A l'égard des vaisseaux qui s'y trouvent, ils deviennent semblables à ceux du foie; on trouve les coupe transleurs orifices ouverts lorsqu'on Quant à Fêtât extérieurs plèvre du temps saine; mais quelquefois est la plupart et présente même un léaussi elle est phîogosée, versalement.
ger épanchement souvent dépend ment
les artères
La même
terminaison dans
autre
séreux.
L'état
de la circulation
du genre de mort sont vides.
est très
gangrène
par
ordinaire-
les
rare, une
complications d'adynamie: c'est l'inflammation chrocommune,
plus nique. Il y a bien alors rémittcnce, On éprouve persistent. symptômes
mais tous les un sentiment
de suffocation, commun aux maladies du cœur. Quand la phthisie ne succède pas, ce qui est rare, le malade périt au quarantième ou cinquantième ou moins.
}our, plus
péripneumonie quetbis
Boerhaave
a bien
décrit
la
latente, qui suit à la vérité quelmais qui peut aussi en être indé-
l'aiguë, et commencer pendante,
ARTICLE
la phthisie. ïï.
DE ÏJL PBTBtSïf. du poumon, 3 dans les prcnHers temps, des variétés ce qui tient à la marche variée que
La ~M?~
présente, munies,
msMte
orga~tqne
MAMMES DU POUMON.
t65
et à la dide l'organe, naissance. versité des causes qui leur donnent toutes les phthisies se Vers !a fin, au contraire, et elles trouvent ramenées aux mêmes symptômes, suit chacune
des aSections
uniforme. exigent alors un traitement Le plus grand nombre des auteurs ont rapà trois classes la première porte ces maladies la deuxième montre renterme le commencement, les symptômes est le dernier
plus intenses,
et la troisième
enfin
période.
Dans
le premier état, il est impossible de con" sidérer en général les symptômes de la phthisie, p~ut être la suite d'une infinité de mapuisqu'elle ladies aussi serons-nous obligés d'en traiter isolément. Quant aux troisième et quatrième degrés~ nous en parlerons en général. Les
causes
le premier procurent degré de la phthisie, quoique très nombreuses, peuvent se rapporter à certains chefs, comme une disposition héréditaire, une affection aiguë du pouun virus d'une évacuation, mon, la suppression quelconque,
qui
etc.
La phthisie héréditaire ne dépend point, comme les anciens le prétendaient, d'un virus transmis avec la semence, qui ne se développe qu'à une cerainsi que les elle tient évidemment~ tainc époque autres
à une conformation analogues, propre à certaines iamilles. Ces diB~-
maladies
particulière,
ï66
CHAPITRE
VIII.
extérieure portent tant sur la conformation des organes, de sorte que que sur la structure l'on pourrait dire, à cet égard, que chaque famille renées
a son tempérament, lequel dispose quelquefois à telle ou telle maladie, qu'on nomme alors héréditaire. Quant à la disposition qui menace de la phthisie, c'est une constitution grêle; la peau est d'une n" la face nesse et d'une blancheur remarquables les pommettes sont plus ou moins colorées en rouge; la poitrine est peu développée, surtout vers le haut, les épaules et très resserrée, et surtout
les clavicules
par
La conséquent rapprochées. souvent aussi à ce réparticipe
partie inférieure la conformation du sternum s'en trécissement n'entraîne ressent également.Elle cependant pas la phthisie, tandis que l'on voit des sutoujours jets bien
conformés
en être atteints
sans doute
il existait extérieure, que, malgré la non-apparence siéune cause prédisposante chez ces derniers Les phthisies qui suivent geant dans le poumon. les péripneumonies, surviennent les catarrhes, à tous les âges; mais, pour celle-ci, elle est l'apaaprès nage de la jeunesse, et se montre rarement l'âge de vingt-cinq quelle la ~utpition
ou trente
ans,
époque
à la-
se porte particulièrement vers Lorsqu'elles reconnaissent pour cause
la poitrine. un vice héréditaire~
les phthisies
sont presque
tou-
MALAMES
DU POUMON.
)t6~
On appelle tubercules des granulations qui, venant à grossir peu à peu, supet par leur amas forment des vomiques. purent, les érupCette affection est exclusive au poumon
jours
tuberculeuses.
tions miliaires Les auteurs
n'ont
rien
de commun
ont prétendu
avec elle.
que son siège était dans mais l'on n'a aucune
les glandes lymphatiques, raison pour le croire. Outre
qu'il est encore fort de pareilles glandes dans le
douteux
qu'il existe du poumon, parenchyme
elles se gonflent
dans les
et deviennent d'insenapparentes, phlegmasies~ sibles qu'elles étaient auparavant; or on n'observe rien de semblable
dans Finuammation
du poumon. bien du gonfle-
Les glandes du voisinage offrent ment dans la phthisie, mais ce phénomène n'est à cette maladie. Ces sortes de tupoint particulier commencent bercules, plus ou moins nombreux, du poumon; à la partie supérieure quand ils ont dégénéré en petits abcès, alors il en naît d'autres à l'extrémité
inférieure,
qui commencent également la vomique est formée à la par-
à suppurer quand le pus qui en sort était contenu tie supérieure: dans une espèce de petit kyste. Lorsque l'anection se déclare la douleur survient, le moindre mouvement
essoume,
et cause
de la toux;
celle-ci
se
sèche; elle augmente; l'amaigrissement général fait des progrès rapides; il y a chaà la paume des mains et à la leur aux pommettes
soutient
toujours
t63
CHAPITRE
VH!.
des pieds. On peut cire alo~s certain qu'il des tubercules dans le poumon. Quelquela mort arrive à cette époque fois, mais rarement, plus souvent au deuxième ou troisième degré. plante existe
Les pleurésies, pneumonies, die parcourt
et plus souvent encore les périla phthisie. Alors la malaproduisent
ses périodes
comme
à l'ordinaire,
et
finit par les symptômes de la phthisie, qui peu à enfin le malade meurt. peu ibnt des progrès; Certains catarrhes aussi la produire, et peuvent cette
terminaison
vieillards.
D'abord,
est
assez commune
chez
les
la maladie devient
chronique, et enfin la phthisie se déclare. la toux se perpétue, prend aussi la plupart du temps cette L'hémoptysie et souvent elle n'est elle-même terminaison, que consécutive
à une autre
aussi l'inspiration comme susceptible
affection.
On a considéré
des vapeurs acres et irritantes de causer cette maladie, mais rarement. Une autre cause con-
cela se remarque siste dans la suppression tion
d'une
tumeur
des évacuations, l'ablala cure d'un volumineuse,
la répercussion de certaines mala gale; la ladies cutanées, comme les dartres, d'une fièvre quarte dans son invasion. suppression ulcère
Enfin vice
invétéré,
la phthisie se complique quelquefois ou vénéra. scroiuleux Reconnaissant
d'un tant
de causes diOërcntcs~ elle doit nécessairement varier dans ses commencements; mais quand elle est
MALADIES DU POUMON.
t6()
parvenue au deuxième degré, alors toutes les variétés se rallient à des symptômes et communs, suit le même ordre dans sa marche, la phthisie quelle qu'en soit la cause primitive. Au deuxième période de la maladie, la douleur de poitrine commence à être assez marquée; tantôt elle occupe un tantôt elle point fixe, tantôt elle est irrégullèrc, existe vers les reins, d'autres fois ver l'épîgastre, et, ce qui est à noter, elle ne se fait jamais sentir dans le pointde la suppuration. Cette douleur porte un caractère
elle n'a point la vivacité particulier; de celle du cancer, ni le caractère de la tension inflammatoire
c'est un chatouillement
est des malades
qui,
spécial.
Il
l'affection, n'éprouquoique tous les autres
pendant
vent point cette douleur, Elle peut éprouver des rémitsignes subsistent. tences elle cesse quelquetbis pendant quinze jours ou trois semaines, et revient ensuite avec plus d'intensité. La respiration est toujours plus ou moins lésée. Quand le malade garde un parfait repos, alors elle est facile; mais la moindre agitation, la moindre passionde l'âme, l'action seule de manger, suSïsent pour déterminer des suSbcations qui forcent le malade
à rester
immobile.
Cet étounement
est
uu symptôme commun avec les maladies du cœur; mais il est certains caractères qui servent à le iairc distinguer dans les deux cas.
CHAPITRE
~0
VHÏ.
Dans
il ne revient pas par accès, la phthisie, comme dans les maladies du cœur, où il se manifeste surtout le soir. A cette époque, il y a bien exacerbation de symptômes dans la phthisie mais elle n'est point aussi considérable; il est d'ailleurs, rare que, quand le malade reste tranquille, il survienne un étounëment extraordinaire, qui est, au aux maladies du cœur. Dans contraire, particulier cette dernière affection, pendant ce~ accident, il les lèvres et le nez sont vioy a des palpitations, toute la face présente une espèce de boumsau contraire, lors des sure, Dans les phthisies, accès~ ce sont surtout les pommettes qui se colorent. Il y a toujours une toux plus considérable lets,
que dans les maladies du cœur, où elle est presde bien distinguer ce que nulle. 11 est important car il est essentiel et d'étouffement, symptôme il est toujours d'autant caractéristique plus sensible
que la maladie est plus avancée. La toux à l'organe est encore un symptôme appartenant elle affecté; tantôt elle est sèche, tantôt humide surtout le soir, pendant l'exacerbation augmente ainsi qu'après le repas. Cette de la fièvre hectique, elle est intoux varie singulièrement; quelquefois et se montre à certains jours et à certermittente, Manies
de la journée. chez les phthisiques, L/expectoration, de pus; ordinairement pose quelquefois époques
se comil est
MALADIES
fort difficile de décider
DU
POUMON.
si les crachats
en contien-
car ils sont, la plupart du temps, très analogues à ceux que l'on rend à la fin des péripneumonies ou des catarrhes de poitrine; mais ce signe nent,
car l'ensemble des autres carac" est peu important, térise assez la maladie. Quoi qu'il en soit, le pus des variétés infinies rendu présente quelquefois les crachats
n'en contiennent
point;
d'autres
fois
ils en sont mélés, et dans quelques cas enfin il est expectoré pur. Dehaen croyait que le pus se foret était fourni par exhalamait sans ulcérations contraire à tion, mais ce système est évidemment toutes les notions physiologiques. Le malade peut des grumeaux plus ou moins consistants en effet, on trouve de ces concrétions dans lesvofois les crachats sont noirs ou miques. D'autres cracher
des graviers cependant les auteurs ont parlé de cet accident, et en ont formé une espèce de phthisie, qu'ils ont nomverts
rarement
ils contiennent
mée calculeuse; mais c'est une maladie diuérente, les crachats comme nous le verrons. Quelquefois amènent
des
parties
sont-ce des filamenteuses; Si l'on en croitles ouvertures
portions de poumon? de cadavre, cela est possible. Souvent les malades rendent aussi. du sang avec le pus. L'hémoptysie précède presque toujours la phthisie. Vers la fin,
il se fait quelquefois une exhalation passive sur la La voix dans ce deuxième membrane muqueuse.
CHAPITRE
~2
VÏU.
elle devient basse, sans que néanpériode, s'altère moins il y ait affection du larynx. Cela tient-il a de la huitième paire? On n'en sait la distribution rien.
est d'un
La percussion
iaible
secours
dans
la phthisie. Quant
aux affections
gestion est plus y a vomissement,
yta disymptomatiques ou moins dérangée, souvent il à la suite d'une
toux violente, et Morton croyait que ce symptôme caractérisait cette maladie; il survient souparticulièrement vent aussi après avoir mange. Vers la nn;, il se déclare
un dévotement le chyle n'est plus élabore ni absorbé; la diarrhée, qui augmente marque les derniers instants du malade. Dans la phthisie, il y a une nèvre concomitante particulière, appelée hectique et que certains auteurs ont regardée mal à propos comme essentielle c'est sans doute parceque, nières,
comme elle éprouve
unes quelques des rémittences.
de ces der-
Le soir il y a d'abord petit fris-
redoublement; son, nèvre, puis sueur plus ou moins abondante, à la face et au cou. laquelle se borne à la poitrine, Ces sueurs sont évidemment des marques de iaipresque
qu'elles arrivent. Le il est pouls a dans ce cas un caractère particulier; dans la et dur. Les irrégularités n'équent
blesse
petit,
toujours
chaleur
c'est surtout
le matin
sont remarquables; c'est surtout à la plante des pieds, à la paume des mains et aux pommettes
MALADIES DU POUMON.
~5
elles les éprouve. aux sécrétions, Quant qu'on séreuse des cuisvarient toutes. Il y a infiltration ses, puis des jambes; rarement il s'ensuit une leugénérale y empêchée sans doute par cophlegmatie les sueurs abondantes qui s'opèrent alors. La nualtérée. De toutes les trition est singulièrement maladies organiques, c'est la phthisie qui jette dans le marasme le plus affreux. Quant aux fonctions elles sont peu altérées les facultés inextérieures, tellectuelles
conservent
ordinairement
leur
Inté-
grité jusqu'à la fin. Les fonctions de la génération et jusqu'aux sont dans une excitation singulière, les phthisiques derniers moments ressentent un penchant
aux plaisirs de l'amour. vers le dernier période, les symptômes irrésistible
Enfin, les crachats sont à leur plus haut degré d'intensité; sont souvent mêlés de sang; la diarpurulents rhée survient; les extrémités sont très infiltrées. Le malade périt à diverses époques tantôt il succombe
à la formation
des
tubercules;
d'autres
fois il parvient au deuxième degré; toujours enfin il s'éteint au troisième. Tantôt, jours quelques avant la mo~t, le visage se décompose, et l'agonie est longue; tantôt au contraire, la mort est subite, et arrive en parlant ou en mangeant. de cette maladie est L'examen cadavérique ,bien connu, mais ce n'est que depuis peu; car autrefois la prévention ridicule que la phthisie
CHAPITRE VHÏ.
ï'?4 se communiquait vrir lès cadavres.
empêchait
les médecins
d'ou-
Tous les poumons des phthisiques présentent le même aspect, quelle qu'ait été la cause de la maladie. On les trouve parsemés de plus ou moins de que l'on nomme vomiques, etqui à la partie supérieure. surtout de ces vomiques est très irrégulière,
ibyerspurulents, se rencontrent La ibrmc
Dans les premiers mais ils s'accroissent
et variable.
temps, les abcès sont par le progrès de ia petits; maladie. Dans certains cas, ils sont si nombreux, que le poumon ne semble plus être qu'un tissu aréolaire qui les contient. Ces foyers sont traversés par un très grand nombre de brides. Dans les parties voisines, on trouve un endurcissement plus ou moins grand, à entrer qui était destiné également en suppuration. Quant au liquide des abcès, il est des cas où l'on n'en rencontre presque pas, et où, comme nous l'avons déjà dit, il a été repompé. on en trouve une assez grande souvent, quantité, mais cependant pas assez pour distendre les parois, qui restent toujours un peu anaissëes. Le plus
il ne
Ce pus varie en couleur et en consistance; contient jamais de sang. La plèvre présente un état très variable certains
cas elle n'adhère
point, mais le plus sousurtout eu haut et en
il y a adhérence, même arrière, quelquefois vent
dans
totale.
Cet
état
ne
MALADIESDU POUMON.
!~5
à la qu'à une maladie surajoutée les glandes voisines phthisie. Assez ordinairement mais ce du poumon sont plus ou moins engorgées;
tient
souvent
à la phthisie, et n'est point particulier phénomène exse voit dans toutes les maladies organiques, cepté dans celles du cceur. Il y a peu d'altération le coeur est très resdans les organes digestifs; et contient peu de sang, ainsi serré sur lui-même, que les artères; mais cet état varie, et peut dépendre du genre de mort. Quant aux organes des sédans leur état nacrétions, ils sont ordinairement turel chargé
le foie se trouve cependant d'une quantité considérable
quelquefois de graisse,
qu'on a voulu attribuer à un rapport de cet organe mais des exemples de foies gras avec le poumon et surtout chez les ense montrent ailleurs, ils ne sont point les effets fants, ou certainement de la phthisie. Dans le tissu cellulaire il y a infil-, la tration plus ou moins grande non seulement a disparu, mais encure la nutrition des organes est altérée; ils sont flasques, et réduits à un volume moins considérable qu'à l'ordinaire. graisse
ARTICLE DES
HI.
CAMUM.
Les c~/CM~ sont encore une autre affection du poumon. C'est Morgagm qui en a parlé le pre-
CHAPITRE VIIÏ.
!~6 mier.
Ils se trouvent
ordinairement
vers le som-
dans un I~yste particulier. met.ren&rmés li est impossible de discerner leurs symptômes d'avec ceux de la phthisie. On en a trouve dans un poumon sain, et dont le malade ne souffrit pas. Le poumon présente encore des hydatides. Elles un kyste plus ou moins considérable) forment avec cette différence comme dans la vomique, quelles ne contiennent que de l'eau. Cette maladie on n'a encore aucune donnée certaine est rare pour la reconnaître. Des stéatômes peuvent
aussi se développer
dans
le poumon; ils sont alors irrégulièrement répan" dus dans son tissu; ils présentent la consistance d'une substance lardacée et il est impossible d'en Telles sont les maladies essenprévoir l'existence. du poumon. Maintenant voyons
tielles
les ciffections ~<x~~ le poumon soit un organe essentiel
ques. Quoique il n'est point aussi souvent inà la vie, cependant fluencé par les maladies que d'autres organes imtels sont le cœur, qui par la moindre portants sympathique produit la nevre; Festomac, etc. Le poumon qui cause les embarras gastriques, de détermine rarement l'embarras au contraire excitation
la respiration
dans ses affections
sympathiques; elles sont très intenses, cela ar-
cependant, quand C'est rive quelquefois.
surtout
alors
ta toux qui
DU
MALAMES
on l'observe
survient
POUMON.
dans certains
177
embarras
gasetc.
dans l'affection du toie, du rein, triques, Les auteurs en citent de semblables qui cèdent à l'emploi des moyens dirigés contre la cause directe de la maladie.
La plupart des organes voisins du poumon nous offrent cette toux sympathique. On la voit aussi dans certaines fièvres qui portent dans le début des fièvres l'économie; anaputrides elle est un phénomène purement alors. logue au vomissement que l'on remarque sur toute
Non
seulement
encore
la toux
est
sympathique, de respirer l'est aussi
la difficulté
mais dans
certains
cas, comme dans certaines fièvres essentielles. On croirait d'abord que le poumon s'embarràsse mais la crainte est bientôt dissipée par la cessation de la douleur. Il en est de même des douleurs de la poitrine dans le début de ces fièvres. considérations H est d'autres relatives aux dique le poumon éprouve à l'instant de la mort. Rarement on le trouve, à cette chez tous les individus. Ces époque, semblable à l'usage essentiel altérations tiennent évidemment
verses altérations
du
de la circulation, toujours plus ou moins aux Il est, au contraire, des mala-
comme poumon, celle-ci s'embarrassant derniers
moments.
centre
dies qui, par-leur nature, poumons vides de sang rhagies,
les morts
font que l'on trouve les telles sont les hémor-
très subites,
la syncope. t2
~8
t;t!AP!T~E
ARTICLE
t)HS
VU!
tV.
ASPHTTXtES.
Les asphy.,ries peuvent être rapportées au chaOn les divise en pitre des maladies du poumon. celles par simple privation deux grandes classes d'air, qui ont Heu dans le vide, par la strangula submersion, etc., et celles qui sont propar les gaz délétères, comme l'azote, l'hyles exhalations des fosses d'aisance, ainsi drogène,
lation, duites
que les vapeurs du charbon. suiLa submersion préseute les phénomènes le poumon vants est plus ou moins gorgé de ordinairement un sang; les bronches contiennent en même temps beaupeu d'eau; on y rencontre on y trouve aussi quelquecoup de mucosités tbis des
tels que des graviers corps étrangers, les veines sont Le coeur est très dilaté à drohe gorgées d'une quantité de sang, que l'on trouve dansles artères; la chaleur disce qui distingue cette paraît presque subitement, des autres. En général, les difespèce d'asphyxie férences dans le refroidissement de divers cadavres aussi abondamment
toujours au genre de mort, et d'après cela on doit se garder de prononcer sur l'époque à laquelle a expiré le malade. Quant à l'état dusystiennent
MALAMES
DU
POUMON.
dans la submersion, rieur très chargé de sang, surtout terne
t~Q
il est à l'exté-
capillaire
vers les parties tandis que les ex-
supérieures, qui en sont noires, trémités inférieures sont à peine colorées. Cette sur tout à la face, s'allie avec la iacilité disposition,
qu'ont les petits vaisseaux d'admettre le sang rouge dans l'état de vie. Le cerveau offre aussi des vaisseaux très engorgés; dans l'état ordinaire.
quant
à sa substance,
elle est
La strangulation disposition.
présente à peu près Ja même le poumon est moins enCependant
gorgé, parceque Fair a été subitement intercepté, mais les veines et les artères sont pleines; souvent il y a érection
de la verge,
sans que
l'on sache
pourquoi. Dans l'asphyxie par le charbon, le poumon est plus ou moins gorgé. Si la mort a été lente, il est très gorgé; si elle a été subite, il l'est peu. Le cœur et les vaisseaux
sont très pleins. En même temps le sang est toujours liquide. qu'il est abondant, La chaleur se conserve très long-temps dans cette
mais laÛuidité du sang se conespèce d'asphyxie; serve au-delà de la perte de la chaleur. Les membres peuvent être fléchis avec la p.'us grande face qui n'a pas lieu dans les autres genres cilité, d'efforts pour les de mort, où il faut beaucoup sont ployer. Les parties supérieures vides il y a une vivacité particulière
un
peu
li-
des yeux. i3.
CHAPITRE
t8o
VIII.
aux autres asphyxies Quant par les gaz délétères, la mort est tellement subite, que le poumon est peu chargé égard
de sang.
que peu d'autopsies
On n'a encore cadavériques.
tàit à cet
MALAMES
DES
GLANDES.
CHAPITRE MALADIES
t8t
IX.
DES
GLANDES.
Le système
glanduleux n'offre point, comme les précédents, beaucoup de caractères généraux. Les parties qui le composent n'ont que.peu de conditions communes; la nature, les affections de chaD'aque glande sont presque toutes particulières. prés cela il est impossible de traiter des- affections de ces parties en général. Nous en parlerons successivement, en suivant l'ordre anatomique.. ARTICLEï. DES
MAÏ.AMES
hE
LA
GLANDE
Ï.ACRYMAM.
est la première qui s'offre La glande lacrymale à la tête c'est peut-être celle où les affections sont le plus ï~res; la plupart des organiques auteurs n'en ont point parlé. Guérin cite seulement quelques de squirthe de cette exemples glande, affection qui a nécessité extraction. La rareté des lésions fait que les larmes
sont rarement
son quelquefois de cette glande altérées,
tandis
i8a
CHAPITRE tX.
que dans les maladies des autres glandes les 8ui-" des secrètes souvent plus ou moins participent de l'affection de l'organe. Dans la tumeur lacry!e trouble
du liquide n'est larmes avec le mucus
rnale,
dû qu au méfourni par le
lange des canal qui le contient.
II.
ARTICLE
DES
MALADIES
Les glandes divise en trois
DES
salivaires
CtANDES
SAUVAMES.
viennent
on les
ensuite
les parotides, les maxilelles ont une organisalaires et les sublinguales; tion commune. En gênerai, elles sont peu susceptibles
espèces,
d'affections
offrent
organiques
cependant
elles en
quelquefois.
La parotide éprouve des maladies essentielles et d'autres Les oye~/b~, symptomatiques. qui viennent rarement à suppurasont très connus, tion.
On les remarque surtout chez les enfants. Leur siège est-il dans le tissu cellulaire même de L~éla glande, ou bien dans le tissu environnant? tendue
énorme
du gonflement
dans
certains
cas
à le croire; peut-être le tissu de la glande aussi. Quand il survient un. abcès, y participe-t-il !e pus est purement et plonge quelphlegmoneux quetbis jusqu'à ta glande, mais son siège principal porterait
MALAMES
~t au devant.
DES
La parotide
ment
GLANDES.
t85
n'est quelquelbis nulledans les abcès situés à
intéressée, comme, l'aisselle, les glandes de cette région toujours atteintes.
ne sont point
Ses affections
symptomatiques sont mieux conde cette nues. Les parotides sont des gonflements région
qui surviennent
dans les fièvres adynamiont évidemmentdeux siéges
ques.Ces gonflements différents souvent d'abord,
ils ont lieu dans les
glandes lymphatiques qui sont assez nombreuses dans cet endroit. Il est facile de distinguer ce cas les glandes sont dures, roulent mobiles, sous le doigt, et gardent dans leur gonflement leur forme primitive; elles acquièrent quelquefois un volume considérable; rarement elles oSrentdes Dans fautre cas, c'est le tissu purulents. à la glande qui est engorgé; la glande subjacent mais elle n'en participe bien un peu à l'affection, foyers
est pas le siège principal. Les affections chroniques de la parotide sont rares quelquefois elle devient squirrheuse, et alors elle se résout difficilement. Son conduitexcréteur laquelle peut aussi siéger
peut offrir une fistule, dans la glande même. a mis l'intérieur de la parotide
Quand un abcès à découvert, la salive qu'elle coritient s'échappe à l'extérieur, de l'abcès, empêche la cicatrisation forme des callosités, et détermine une fistule au conduit
de Sténon.
Ce peut être la présence
d'un
CtÏAPÏTRE IX.
~4
d'une plaie, etc., qui détermine la corps étranger, fistule. Ces ouvertures fournissent plus ou moins de salive il en est qui ne la donnent que par comOn a plusieurs manières de les guérir. pression. Les glandes sublinguales sont aussi le siège d'affections symptomatiques mais et essentielles, rarement
On doit toujours que la parotide. le gonflement de ces glandes d'avec distinguer les engorgements voisins. Leur inlymphatiques plus
flammation
est très rare. Le consymptomatique de Warthon offre une maladie particulière
duit
c'est un amas de qu'on nomme grenouillette salive produit par l'obturation de ce canal. Cette obstruction est analogue à celle qui détermine la la cause
peut en être un gonune aphthe, un bouton de pe-
tumeur
lacrymale flement à Forince tite-vérole. Pour
on perce la guérir la maladie, il en sort un fluide qui a la consistance
tumeur; du blanc d'œuf, et une odeur infecte. Il s'établit une fistule, d'où résulte à l'avenir le libre écoulement
de la salive
il est fréquent
DES
Le foie est un aSectés
persiste;
de la voir récidiver. ARTICLE
ment
la maladie
rarement
MALADIES
des
tantôt
ÏII. DU
FOIE.
organes le plus h'ëquem-" ses maladies lui sont com-
il
MALADIES
DES
GLANDES.
t85
tantôt elles K ?ont prod'autres, de ses maladies espres. D'abord nous parlerons sentielles, puis de ses affections symptomatiques. munes
avec
est son affection la plus fréL~M/MM~o~ mais la plupart du temps elle n'est pas quente, en érysipélaaiguë. Les anciens la distinguaient teuse et en phlegmoneuse mais cette différence ne porte sur rien, l'on entend par ces puisque deux noms l'inflammation de la peau et celle du tissu cellulaire. comme nous organe Chaque déjà dit, diffère dans vu sa structure différente.
l'avons
son inflammation
Pour
une idée exacte de l'hépatite y prendre il faut se rappeler la disposition du foie. On sait d'une membrane qu'il n'est point recouvert promais que le péritoine le tapisse dans la plus grande portion de son étendue, et que dans sa partie postérieure il est immédiatement contigu au On sait que le péritoine peut s'affecdiaphragme. pre,
autour de lui sans qu'il participe à l'inflammation, comme dans la péritonite et la fièvre puerpérale. On ne doit donc entendre par ~~o~~e exclusive du foie que Finnammation laquelle ter.
se compliquer de celle du péà la vérité comme la péripncumonie se complique ritoine, de la pleurésie. L'inflammation peut survenir dans peut,
les diverses son siège,
parties du foie. Quoi qu'il en soit de elle a certains caractères géncraux qui
CHAPITRE tX.
-~86 ta diOcrcnctcn!
êtes autres
d'abord phlegmons douleur plusou moins grande dans l'hypochondrc souvent aussi dans la région epigastrique droit y et quelquefois dans l'hypochondre gauche. Cette douleur
n'a point, en général,
la vivacité de celle de
la péripneumonie; est plus ou moins l'epigastre à la pression; le malade ne peut se coub douloureux cher que dimcilement du côte droit; la digestion est quelquefois troublée, ou inférieure. supérieure regardée
comme
selon que l'affection est La jaunisse ne peut être un signe constant d'hépatite
puisqu'elle peut survenir dans une infinité Tels sont les symptômes très circonstances.
d'au" com-
muns. n en est d'autres qu'occupe vexité, alors
de la partie qui dépendent l'inflammation. Si elle est à la con.
il y a hocquet, inflammation corà la partie contiguë du diaphragme y respondante de la plèvre; de sorte qu'il survient et quelquefois et qu'il est difficile de une affection de poitrine, M le siége est à !a alors il n'y a point de symptômes concavité, pecet toraux, mais des vomissements plus fréquents, les deux maladies.
distinguer
une tension
de l'hypuchondre droit. sont la diarsymptomatiques
plus grande
Les phénomènes rhée ou la constipation. quent surtout exhalations
Le pouls est petit, trela nèvre est sujette à une exacerbation, et des vers le soir l'état des sécrétions varie.
MALAMHS OES CLANt~ES. à la terminaison ou quatorzième
Quant douzième
elle se fait au bout du
elle peut tarder on n'a point à cet égard d'obplus long-temps servations bien précises. La résolution se manifeste jour
par la rémission vient un trouble
des symptômes souvent il surdans la sécrétion, ce qui indique elle se- fait surtout par les urines.
la crise La suppuration
n'est
rare dans
point
die se fait diversement, suivant uammation. Quand l'abcès est
le foie le siége de l'inla concavité,
ont prétendu que le pus fusant par les conduits biliaires, pouvait tomber mais cette terminaison dans le duodénum très certains
auteurs
heureuse
est certainement
cès est à la convexité, rence du diaphragme,
très rare.
Quand l'abon a vu survenir l'adhé-
ainsi que qui se perlerait, la plèvre, et le pus passer dans la poitrine d'où il sortait par expectoration. Les auteurs en rapmais quand le foyer portent plusieurs exemples; est au milieu d'issue
le pus ne trouvant point et s'épanche dans l'abdomen
du viscère,
si favorable, le malade meurt. Rien de plus commun abcès dans les plaies de tête. Les signes terminaison
sont peu connus
ces foyers purulents ils sont traversés circonférence;
stituent
que ces de cette
Les abcès qui consont calleux à leur
par des vaisseaux il n'y a jamais de brides
qui forment des espèces de kystes comme dans les hydatides.
t88
CHAPITRE
!X.
La gangrène
du foie, qui est beaucoup plus rare survient quelquefois. que la suppuration, L'inflammation est très difficile à déchronique ont pris pour elle une innnité de maladies différentes, qu'ils ont désignées sous le nom vague d'o&MC~OFM. terminer.
Les mement
Les auteurs
maladies
organiques Pour multipliées.
du foie sont
extrê-
les simplifier, chefs d'abord
nous
à divers les rapporterons au volume augmenté qui tiennent les hydatides du foie, les stéatômes,
ou
celles
diminué
les granucertaines a6ec~
et enfin l'état graisseux, lations, tions beaucoup plus graves. du foie, sans qu'aue~~r~or~a/re 1 Levolume cune maladie l'ait produit, varie; quelquefois il Cet de l'état naturel. est le triple ou le quadruple de capacité digère beaucoup de ceaccroissement lui du poumon dans certains cadavres, oùilnegrossit que par le sang qui l'infiltre; ici, au contraire, On ne connaît c'est par addition de substance. à cette disposition, point d'affection concomitante et l'on ne sait à quoi l'attribuer. La diminution
se remarque aussi Elle accomorganique.
de volume
dans le foié sans affection
ascite, qui, repagne quelquefois une hydropisie foulant ce viscère vers le diaphragme, l'aplatit considérablement disposition qu'on observe aussi souvent
dans le poumon
lors de rhydro~horax.
On
MALAMES
DES
CLANMS.
t8~
a prétendu, mais sans fondement, qu'il existait des sujets chez lesquels le foie était nul. sont des tumeurs Les stéatômes blanchâtres de parties, telles dans beaucoup qu'on rencontre etc. Ils prennent dans le que le tissu cellulaire, ils peuvent survefoie un aspect tout particulier nir dans toutes ses parties, excepte la vésicule biliaire et ses conduits, qui n'en offrent jamais. Leur ils s'emparent nombre est variable. Quelquefois du foie de presque toute la substance ils sont bientôt ils augmentent d'abord peu volumineux, Le tissu du foie n'est nullement considérablement. altéré,
et sépare,
à l'ordinaire, aucune altération
comme
la bile, ladans son
quelle n'éprouve cours. On ignore la nature de ces altérations. Les stéatômes ne sont jamais environnés de kystes. L'intérieur dure, striée y présente une substance lardacée, quefois
mais sans aucun ces tumeurs
adjacentes au foie exclusive au tissu naître
lacis vasculaire.
se forment cette maladie
du poumon. sur le vivant la formation
Quel-
dans les parties n'est donc point Peut-on
recon-
de ces tumeurs?
Cela est difncile, car rien de plus vague que les sur ce qu'ils ont signes donnés par les auteurs compris sous le nom d'o&~MC~oyM~ cependant il y a une douleur plus ou moins grande à la région de l'organe malade, et celui-ci fait une saillie plus oumoins caractérisée.
Souvent
cette saillie a plutôt
CHAPFfRE tX.
t<)0
lieu à la région épigastrique rarement d'ailleurs on peut s'en aider, car ordinairement il existe une hydropisie ascite. Il faut faire coucher le malade sur le dos ou sur Je côte gauche lui faire afin de faire saitpousser une grande inspiration lir le foie; mais la contraction forte et simultanée des muscles abdominaux empêche ce moyen d'être aussi efficace
au premier abord. qu'il le paraîtrait du foie se trouvent assez souLes granulations on extrêmement vent sur des sujets hydropiques maigres,
mais chez lesquels
il n'existe
aucune
dés-
apparente. Quand on incise ce visorganisation. on le trouve plein d'une infinité de granucère lations rapprochées qui lui donnent l'aspect du granit.. Cet état ne se complique jamais du volume extraordinaire
du ibie, au contraire, il diminue et double sa densité comme sa résistance, ce qui fait qu'il n'est plus élastique, mais se rompt au lieu de s'étendre.
Quelle est la nature de ces granulations ? On ne la connait point tantôt elles sont tantôt elles grises, tantôt elles sont rougeâtres, semblent colorées par la bile on ignore également les signes
qui les dénotent dans l'état de vie. Le/~e gr<M est une disposition très commune, surtout chez les enfants il est alors remarquable -par
sa couleur
même, tement
tantôt intact
jaunâtre. Tantôt le volume reste le il augmente. L'extérieur est parfaiet lisse au toucher il est d'un poli
MA!
DES
GL~t~S
~9'
on n'y rencontre tout particulier presque pas de sang. On ne peut douter que ce ne soit la graisse Cette affection est qui infiltre le tissu hépatique. tacite à prouver. La graisse n'est point là~ comme dans le tissu cellulaire, disposée dans des cellules, mais elle semble être épanchée. Cette maladie estou essentielle? On ne peut le elle symptomatique décider; tout ce que l'on sait, c'est que quelquefois elle a coïncidé avec les phthisies ou autres aSec"' tions organiques semblables. La plupart du temps elle se rencontre chez de jeunes sujets qui d'ailleurs sont parfaitement sains. On a observé aussi qu'il existait un rapport inverse dans la quantité de la graisse extérieure, et que les sujets dont le foie était très gras étaient ordinairement assez maigres. Les hydatides
sont encore
d'autres
affections
du foie. On en trouve
aussi dans beaucoup d'autres parties. Ce sont des vésicules pleines d'eau y plus ou moins grosses, existant toujours dans un touCe kyste occupe presque kyste commun. jours
de l'organe sa surface interne,
la convexité
irrégunère sente quelquefois
de petits
il a une
forme
rugueuse, prépoints d'ossification.
Il n'a point d'extensibilité il se rompt quand on ouvre le cadavre. Il présente une élasticité toute particulière. Quand on ouvre sort une quantité de petites
il cn poche, isolées les boules, cette
Cn\P!TRE IX.
'9~
au kyste gêunes des autres, et non adhérentes de l'oiuvernerai elles s'échappent a l'instant ture en plus ou moins grand nombre. H peut y en avoir jusqu'à cent alors elles sont plus petites. Ces vésicules doivent être considérées sous le rapport
de leur membrane
et sous celui des eaux
contiennent. Il existe deux espèces de qu'elles membranes l'une transparente et mince, qui laisse voir le liquide intérieur; l'autre opaque et plus épaisse, au travers de laquelle on ne peut rien apercevoir. Quelquefois ces deux espèces de membranes
existent
est la nature croyait
dans
la même
hydatide. de ces membranes? Jadis
une expansion mais on prétend
des vaisseaux
ment
lymphatiqu'elles sont
aujourd'nui informe à la vers, dont la structure, dans l'homme, se présente assez sensible-
ques, de véritables vérité
Quelle on les
chez certains
tels que la brebis et lebœuf~ Cette opinion parait d'autant plus ibndée, sont absolument libres que ces boules vésiculaires des parties environnantes: leur nature mérite encore des recherches cules contiennent
animaux,
ultérieures.
Quoique ces vésiun fluide plus ou moins abon-
ce qu'il y a de pardant, tantôt clair ou bourbeux, ticulier, c'est qu'on en voit d'extrêmement pleines et d'autres vides. Le fluide qu'elles contiennent -n~est point deFaIbumine. On ignore la cause du dédes hydatides. On ignoce aussi les siveloppement
DES
MALADIES
~aes de leur formation; mune nécessairement
GLANDES.
ils doivent
~5
leur être com-
avec
de mala. beaucoup dies. Presque toujours d'aiMeurs il y a leucophleg.matie. Cette affection est au-dessus des ressources de l'art.
A&TÏCLE VÏ. MAtADïES
MS
Les
DU
FOIE.
de la vésicule
affections
du fiel sont de
en traiterons, en commençant par lare<eM
diverse
Nous
nature.
Elle peut cependant on la voit assez tréquemment. tenir à trois espèces de causes au gonflement .des parties voisines du conduit cholédoque, à celui de la membrane
interne
du même
conduit,
ou
enfin aux concrétions. La première cause est très commune. créas est sujet à devenir dur et squirrheux
Le pance qui
là compression du canal cholédoque, laquelle fait regorger la bile dans la vésicule et dans le foie. Ce même accident peut être déterminé par le gonflement des glandes sous-hépatiques cela
produit
arrive assez souvent 11 fautobserver
dans les cancers
de l'estomac.
que les phénomènes Fendroit que comprime
rents, suivant Si c'est le canal
cholédoque,
sont diffél'obstacle.
la bile reflue <3
)us-
CHAPITRE f<)4
tX.
le tissu du foie et dans la vésicule si que dans c'est le cystique, la répulsion ne se fait que dans cette dernière. La plupart des jaunisses chroniques, qui datent de cinq ou six mois, tiennent du canal cholédoque. souvent à la compression de la membrane muQuant à Fengorgement on ne le connaît queuse des conduits, core assez, et nous n'en dirons rien.
point
en9
Les pierres dans la vésicule sont très fréquenLeur tes, et on les y rencontre en nombre variable. couleur
est tantôt
jaune,
tantôt
leur fbr-~
noire
me est pour la plupart du temps conique ramidale. Ces calculs ont une composition culière,
et dinèrent
des urinaires
dans
ou py-
partileur ana-
Ils peuvent se trouver en deux tantôt ils sont accompagnés de plus ou moins de bile, tantôt (et dans ce cas ils sont
lyse chimique. états différents
ils se trouvent recouverts exactrès volumineux) tement par la membrane de la vésicule, qui les ensorte. Les calculs s'engachatonne en quelque gent quelquefois dans les canaux biliaires, pourvu alors qu'ils ne soient point trop considérables; les phénomènes sont diSerents, qu'ils produisent c'est suivant Fendroit où ils s'arrêtent. Quand dàn~ le canal cystique, ils causent l'engorgement ils de la vésicule; si c'est dans le cholédoque, aussi l'infiltration bilieuse de la subproduisent stance
du~ieie~
Quelquefois
on
trouve
de ces
MALAMES DES CLANDES. pierres dans cela est rare.
la substance
t<)5
de ce dernier,
Il est très difficile de reconnaître
mais
l'existence
de
sur le vivant, on ne pourrait,
ces calculs auteurs
à certains
soupçonner survient apparente foie, alors un calcul.
quoi qu'en disent les tout au plus, que les signes généraux. Quand la
sans aucune cause subitement, lorsqu'il y a douleur à la région du on peut croire qu'elle est causée par
Lay<M
elle consiste les diverses
ne se borne
une maladie
essen-
d'une le symptôme dans l'épanchement parties du corps, à la peau comme
et le
pas seulement les anciens. La jaunisse dépend de prétendaient beaucoup de causes diuérentes, que Fon peut rap-
porter à certains chefs. Les premiers sont les atfections spasmodiques du foie dans les passions tristes, telles que la colère, la frayeur. t~ans une foule d'autres affections de rame, il est impossible de déterminer
se taire; mais la sensation momentanée que procure FaSection morale vers la région du foie ne nous permet pas de douter
comment
cela peut
la jaunisse ne vienne de l'altération de cet organe cette cause est la plus fréou des purgatits violents peuquente. L'émétique vent
auss~
que
ta_prodmrc~_Ette
survient
aussi t5.
assez
CHAPtTREÏX.
t<)6
dans les affections nerveuses; dans tréquemment ce cas le foie ne parait pas altéré dans sa substance. Un autre ordre de causes de la jaunisse sont les affections da foie, telles que son inflammation; mais elles ne l'entraînent
Il point nécessairement. en est d'autres qui, n'attaquant point le foie, agissent seulement sur les conduits biliaires; telles 'sont toutes ceues- qui peuvent produire la rétention de la bile, Fengorgement exemple. Ces causes diffèrent
du pancréas, des précédentes,
par en
la bile est repompée ce que dans les premières avant que d'ennier les canaux tandis biliaires, qu'ici elle ne l'est qu'après avoir reflué de ces mêmes canaux. les autres
Les influences
maladies
la jaunisse,
sympathiques qu'ont sur le foie peuvent déterminer
comme
dispositions bilieuses, jaune; dans certaines jaunâtre générale; résultat du désordre
on l'observe
dans
certaines
où les yeux sont colorés en fièvres, où il y a une teinte dans certains poisons, où le général
s'étend
aussi au foie
déterminent FtCDes causes toutes différentes, affection très fréquente. On
très
que
l'on donnait
souvent
trop vite aux enfants; cet ictère est étranger à ces
MALADtES
DES
GLANDES.
il payait plutôt tenir aux changements alors. D'ailleurs, quelle généraux qui surviennent qu'en soit la cause, cette maladie est toujours la même; elle commence par la rétention d'urine,
causes
qui
présente
les mêmes toujours soit l'origine.
phénomènes,
quelle qu'en Voici les phénomènes de la jaunisse. D'abord il est incontestable que sa cause prochaine ne'soit la résorption de la bile, qui se trouve portée dans les diverses parties, lors même que ses canaux sont libres; par ce moyen, dans le duodénum; aussi
elle ne tombe les excréments
blanchâtres pâles, décolorés, quelquefois consistants. Toutes les parties colorées
point sont et très
par la malades.
bile dans la jaunisse ne sont nullement Il n'est aucun tissu qui ne se ressente de cette le tissu cellulaire, les muscles, les coloration; du cerveau même, nerfs, les os, la substance les cartilages, les tendons, en général toutes les une teinte plus ou parties blanches présentent moins caractérisée, traste de ces deux
ce qui tient sans doute au concouleurs. Les liquides se ressentent aussi de cette influence de la bile; le sang prend une teinte Verdatre pour les fluides sécrétés, la couleur varie. La salive ne change pas, mais l'urine
acquiert une couleur jaune très ibncée. Puisque les causes de la jaunisse sont si diffédoit être variable, puisqu'il rentes, le traitement
CHAPITRE !X
1~8 est subordonné
à ces mêmes
causer
Cette maladie
est aiguë ou chronique suivant que l'affection dont elle dépend suit Fune ou l'autre marche. Les <~ëc<
communes
et nombreuses.
Quelles dans l'éco-
que soient les fonctions de cet organe malnomie, qui sans doute sont très importantes, gré que nous en ignorions un très grand nombre, il est lié par des rapports sympathiques les autres organes le cerveau surtout
avec tous
n'est jaune réaction
que celui-ci n'en éprouve On a épuisé toutes les hypothèses sympathique. cette sympathie, mais toutes sont pour expliquer
mais lésé,
I~a plupart des nevres entraînent une insuSsantes. affection gastrique où le foie joue souvent un rôle par exemple, dans les vomissements de matières jaunâtres, où l'on ne peut douter que la bile ne soit sécrétée en plus grande abondance. essentiel
Dans les affections se remarque nous l'indiquent
la même influence chroniques, les diverses colorations de la,. bile assez. Elle est tantôt
noire,
tan-
tôt {aune~ blanche, épaisse, présentant des concrétions solides; tantôt visqueuse, filante comme d'œuf, d~autres fois limpide comme de ~eau. Ces différences sont d'un grand~secourspour expliquer les diverses colorations des excréments. du
blanc
A. l'instant altérations
de la mort, essentielles
le foie éprouve certaines à l'ouverture a connaître
MALADIES
DES
GLANOES.
'99
dans les asphyxies) il peut être considérablement gorgé de sang, ce qui arrive encore dans toutes les autres maladies où, comme dans du sang dans celles-ci, il y a reflux considérable le côté droit du coeur. Le foie ne se gonflant des cadavres
alors comme le poumon, n'acquiert pas un vient à Finplus grand volume; mais lorsqu'on ciser, il fournit une grande quantité de sang. point
ARTICLE
VIL
DES MALAMES M MtN. Les reins, organes doubles, sont situés chacun sur les pardes latéde leur côté dans l'abdomen, rales de la colonne vertébrale. Ce sont les organes sécréteurs
de l'urine.
Ils sont
surmontés
par les grosses dans
capsules atrabilaires y glandes plus les enfants que chez l'adulte, et qui, par cette raison, sont peu, exposées aux diverses affections
dans les autres, par cette loi physiologique, que les parties les plus nourries et dont les fonctions sont les plus. importantes sont qu'on rencontre
aussi le plus souvent tées.
et le plus
.gravement
affec-
Quant aux affections des reins, elles sont essentielles ou symptomatiques. Une des premières, c'est leur inflammation, connue sous le nom de
CHAPITRE
j800
IX.
Elle peut être elle-même néphrite. idiopathique ce qu'il est souvent dimcile ou symptomatique, Dans tous les cas, il y a douleur de distinguer. Cette douleur très vive dans la région lombaire. profonde dISère du lumbago en ce qu'elle ne s'accroît point au toucher, rie change jamais de placer et n'est point superficielle; les urines sont d'ailcaractère qui peut leurs plus ou moins troublées, servir à démêler un phlegmon siégeant dans le tissu cellulaire de la région rénale. Souvent un seul rein étant aSecté, il n'en résulte que peu de trouble. Si la suppression d'urine vient s'y joindre,
on peut
alors
conclure
pour la néphrite. ils sont souvent très
aux signes généraux, mais on ne peut s'en aider pour la multipliés; de la maladie. Ainsi pour la digesconnaissance Quant
tion
soif plus ou moins marquée, souvent votantôt dévoiement, tantôt constipamissements, tion pouls petit et faible il varie suivant les circonstances. Une
autre
de signes néphrite, accompagnée plus certains, est celle que produisent les calculs. ne causent aucune Souvent ces corps étrangers douleur:
souvent
extrême,
une douleur
rein, laquelle la suppression affectés.
aussi ils causent
une irritation
très vive dans la région n'augmente point par la pression
et
quand les deux reins sont il s'opère une rétraction du tes-
de l'urine
Souvent
du
MALADIESDES CLANDES. ticuledu
côté malade. La douleur
malade
a rendu
aoï
se déplace quand la pierre change de lieu; souvent aussi les urines sont sanguinolentes. Les phénomènes antécédents aussi faire présumer si le la maladie, peuvent s'il existe
des graviers, préliminairement dans sa famille une disposition hérédi-
taire. Quant aux symptômes ils sont généraux, les mêmes que dans la première espèce de néphrite. Ces affections
ne sont
pas toujours
ce sont
quelquefois
produites par les calculs décidément inflammatoire"
des coliques qui durent plus ou moins cessent et reviennent ensuite. Cette
long-temps, nuance d'affection
produite
par
le calcul
est la
plus fréquente. Les pierres qui viennent dans le rein présentent une infinité de variétés pour la forme, comme pour le nombre. Tantôt elles sont si nombreuses et si petites qu'elles ressemblent à du sable; quelquefois il n'y en a qu'une qui égale le volume d'un œuf de pigeon, et remplit tout le bassinet où elle se développe. Ordinairement inégales et rugueuses, elles sont quelquefois polies etlisses: leur tantôt les parties voipesanteur varie également; sines conservent
une surface
vient des fbngus. Quelquefois les calculs tnre,
où rarement
lisse, tantôt il y sur-
descendent
ils occupent
dans l'urè-
la partie moyenne;
CHAPITRE
aoa
alors le conduit
IX.
se dilate en raison du volume
du
n'est plus extensible que lui. soit par calsoit idiopathiques, Les néphrites, culs, se terminent de différentes manières. Ordinaicalcul
aucun
rement
la maladie
abondante
se juge par une sécrétion des urines: rarement cela arrive
le cas de présence contraire souvent sition
qu'il
faut
plus dans
de calculs; ils déterminent au la suppuration du rein, dispobien distinguer des mucosités
les urines. Quelquefois qu'entraînent quelquefois le pus sort au dehors par un abcès qui se forme sur les parties latérales. li survient d'abord une adhépar phlogose, puis le pus fuse, vient faire abcès sous la peau qui s'use, et laisse enfin couler il sort des cal< la matière purulente. Quelquefois rence
culs par cette voie; leur extraction entraîne par fois la cure totale de la maladie, quand ce sont il reste souvent une fistule. eux qui la causent La gangrène du rein est extrêmement part seul en a parles son inflammation est très commune. Les A~o~~y
rare
Cho-
chronique
sont une maladie assez commune
il y en a deux espèces qu'il faut bien distinguer l'une, que l'on nomme kyste séreux, çt qui survient à.la surface; il est plus ou moins gros du rein;
et composé d'une membrane --et nombreux, remplie d'une sérosité jaunâtre, qui creuse un peu la surface du/rein. L'autre espèce est une véritable
MALADIES
DES
GLANDES.
ao5
hydatide, qui se rencontre partout comme dans le On n'a aucun rein; elle se montre à l'intérieur. si ce n'est lorsque le signe pour la reconnaître, malade en rend avec l'urine. Quant les vers,
aux autres etc.,
affections
les anciens
du rein, telles que auteurs seuls en ont
ne les a jamais réacadavérique des modernes.
parlé; l'autopsie lisées aux yeux tt
Le rein
peut aussi se trouver dans un état de flaccidité toute particulière il' est en même temps accru de volume: les artères sont rétrécies comme dans l'hydropisie. Il existe aussi
quelques
autres
altérations
du
rein. Ainsi Morgagni parle d'un rein dont la surface était cartilagineuse; Lieutaud a vu trois reins pétrinés
mais
gardés comme Les maladies très
nombreuses;
ces phénomènes des maladies.
ne sont pas re-
symptomatiques en enet, peu
rein sont
d'organes leur substance
tant dans plus innuencés~ dans le fluide qu'ils sécrètent. On ne peut nier que les divers sur le cadavre
du
ne tiennent
états
à l'influence
L'altération
de l'urine
est incontestable
que
du rein des ma-
dans l'état sur cet organe, puisque toujours les mêmes organes se ressemblent.
ladies
sont
sain dans
presque toutes les affections. On peut ranger les dans divers ordres. causes de ce phénomène
CHAPITRE
aoJj
tX.
celles qui agissent sur comprend et ceUes-ci ne sont nuUeurinaires,
Le premier
les organes ment symptomatiques. Le deuxième
qui viennent de l'état des autres sécrétions; l'urine par exempte, diminue ordinairement en raison de la sécrétion augmentée tout autre
renferme
celles
ou de l'exhalation
plus considérable
de
fluide.
Le troisième
celles qui sont puredans le début par exemple, dans les accès des intermit-
comprend
ment sympathiques des fièvres putrides,
les urines sont chargées et briquetées. tentes, L'invasion de toute phtegmasie présente en général le mémo phénomène; en un mot toutes les les urines, tant dans leur quantité que dans leur nature. Les urines sont souvent un émonctoire que se maladies
font varier
choisit la nature
pour opérer les crises des malale système des. anciens médecins qui
dies, suivant ont inventé cette doctrine minerons seulement terminent
des crises. Nous n'exa-
ici si elle est fondée, nous dirons qu'il est beaucoup de maladies qui se sans elles. Quoi qu'il en soit, à la, fin
point
des maladies, grand rôle.
les urines
jouent toujours
le plus
MALADIES DES GRANDES. ARTICLE
ao~
VÏÏL
MAÏ.MMB8 DE t.& GtANBBPROSTATE. La prostate est, comme l'on sait, située au col de la vessie elle verse dans l'urethre un liquide dont nous ignorons encore l'usage. Les aSections de cette glande surviennent rarement avam i'épomais à cet âge elles sont très que de la puberté, fréquentes. Ces affections de la prostate n'ont pas jusqu'à nos jours. Les anciens plaçaient dans cette glande le siège de la gonoravaient négligé l'ouverture des rhée, parcequils été bien connues
cadavres, qui les aurait infailliblement Elle peut être le siège d'inflammation, ration d'engorgement squirrheux, de calculs.
détrompés. de suppude varices
survient par une contusion, L'XFMFM~~OM une chute sur le périnée, ou par toute autre cause de la pesanelle se manifeste par de la chaleur, teur au périnée, une douleur profonde et sourde au devant
du rectum, de la dimculté d'uriner, un sentiment de tamponnement
ténesme, devant du rectum ce dernier
l'introduction
lait sentir une tumeur
du au
du doigt dans douloureuse au
Petit croyait que les excréments se moulaient en devant sur sa forme. Cette inflammation toucher. marche
toujours
très lentement;
celle qui se dis-
CHAPITRE
ao6
ix.
sipe le plus vite est celle qui survient dans fopération de la taille. Quand la résolution s'opère, les urines coulent plus les symptômes diminuent, les ténesmes sont moins librement, douleur des selles est moindre.
fréquents,
la
Assez souvent
la prostate suppure alors les il y a toujours ne cèdent que peu symptômes difficulté d'uriner et d'aller à la selle. Le pus ne de la glande, mais il détruit pas la substance s'innitre
comme
dans
les parotides quelquefois il finit par s'accumuler et forme un dépôt, qui, venant faire saillie au-dessus de la peau du périnée, au dehors; d'autres fois il s'ou-~ vre dans l'urèthre. Desault a vu un semblable cas l'use et s'ouvre
qui survint
lorsqu'il voulut sonder le malade. La est très rare dans la prostate: Chopart
gangrène en cite un exemple. L~TM&~ï&~M au contraire commune induration
y est extrêmement à la suite de maladies vénériennes: cette se remarque diflicilement au dehors; i
on ne la sent point au périnée, il faut introduire le doigt dans le rectum. Quand l'engorgement il est facile à reconnaître; mais est considérable, il est petit, souvent on l'ignore. Cetengor" sous deux états diSerents gement se présente il y a augmentation sans désorganisation; _tantôt quand
d'autres ment
raresquirrhosité: on y voit survenir le. cancer. On
fois c'est une
cependant
vraie
MALADIES
y observe
DRS
quelques fistules de ta taille.
l'opération Les varices
GLANDES.
souvent
sont une maladie
20~ causées
~rès rare
par de la
on en a trop exagéré la fréquence; à la prostate dans les environs de cette vérité il en survient gtande~ mais cet accident est commun à tout bassin. Jamais on n'en voit dans son tissu.
ARTICLE ttA~ÀD)E9
DO
le
tx TESTMPt.E.
est, comme là prostate, exempt de maladies avant l'âge de la puberté. A cette époque, Le testicule
un degré de vie beaucoup plus considérable, il devient en même temps beaucoup ~lus exposé aux affections. Sa position n'est pas touil est jours la même; dans l'âge le plus tendre, acquérant
à l'anneau, et peu à peu il descend au bas il reste vers le milieu, du scrotum. Quelquefois ce qui n'est pas rare. Le testicule est sujet à plu-
encore
sieurs maladies. est celle à laquelle il est le plus L'inflammation de exposé. Elle peut être le résultat de beaucoup de cause vénécauses, de pression, d'irritation, rienne.
Voici
ses phénomènes d'abord il y a de volume, d!~erence essentieUe
augmentation d'avec l'inflammation
du
fbie, du rein,
etc.
Ce
CHAPITRE !X.
20~
ne tient point au tissu cellulaire enmais bien au tissu de l'organe. Il y a de la mollesse, une grande douleur, et
phénomène vironnant, cependant la pression leur
est extrêmement
pénible.
Cette
dou-
se prolonge
jusqu'aux lombes, cequilui donne beaucoup d'analogie avec celle que produit l'anectiondela matrice. Les organes ambiants se ressennon seuleplus ou moins de l'inflammation ment la tunique vaginale s'intéresse, mais encore la peau du scrotum se déride et se gonfle. Quand la maladie est assez légère, la nèvrc est peu intense;
tent
celle-ci mais si elle l'est davantage, portion. Rarement elle se complique
croît en prod'autre afïec-
tion, telle flammation
Cette inque d'embarras gastrique. est quelquefois si peu de chose qu'elle mérite à peine d'en porter le nom, comme celle Une qui survient après l'opération de rhydrocèle. contusion
le gonflement peut provoquer du testicule, qui reste douloureux pendant sept à huit jours, puis -revient à son état naturel. Quoi se juge ordinaiqu'il en soit, cette inflammation assez lentement, rement au douzième ou dixhuitième
légère
jour seulement. surtout quand
La résolution
s'obtient
l'inflammation est prosouvent, duite par une gonorrhée répercutée. Quelquefois il survient un dépôt qu'il faut bien distinguer de de la tunique Rarement vaginale. l'hydrocèle la gangrène
a heu;
l'induration
en est la termi-
MALADIES DES GLANDES.
90~
la plus commune, le testicule reste avec On ne peut dire que ce soit tout son gonflement. alors une inflammation puisqu'il reste chronique, naison
ainsi durant quand
toute la vie sans inconvénient mais il est dur et squiraprès l'inflammation il peut survenir un sarcocèle.
rheux, Le sarcocèle
n'est pas toujours produit par rin" le plus souvent il reconnaît une autre
flammation; etc. cause, telle qu'un coup, une meurtrissure, n'est point douloureux, 9 D'abord le gonflement bientôt il devient plus sensible, et enfin la maladie se caractérise.
Ordinairement
il se rencontre
de veines variqueuses. L'or~ beaucoup ganisation est déjà changée, tous les petits conduits ont contracté des adhérences entre eux. Le malade autour
néglige encore de porter un suspensoir. Dans le second état, le volume et la dureté considérablement. C'est cette dureté augmentent particulière distinguer
qui lui donne del'hydrocèle.
sa pesanteur et le fait La douleur, qui devient
lancinante, quelquefois se propage jusqu'aux lomde la cuisse. Souvent bes, à la partie supérieure le cordon spermatique, à cette époque, partage déjà cette affection. Les glandes lymphatiques voisines participent aussi à l'engorgement. Les mésentériques peuvent même aussi s'entreprendre. Alors la substance ment changée.
du
testicule
est entière-
C'est une masse lardacée
informe,
CHAPITRE
2TO
tX.
les vaisseaux consistante; se vaginale loppés. La tunique tantôt infiltrée ou dans adhérente, Enfin dans le dernier période, il dense,
sont très dévetrouve
tantôt
l'état naturel. se fait un foyer
de suppuration, qui s'accompagne toujoursdedouleurs très vives il s'ouvre au dehors, et il en résulte un ulcère, du cancer
qui présente tous les phénomènes douleur excessive du ventre ma-
fièvre lente, douleur et fragilité des os, etc. elles Quant aux autres affections du testicule, sont très rares. Le ~er~M~oce/e qui n'est que la
rasme,
de la semence dans les trop grande abondance de cet organe., ne se voit canaux séminifères presque jamais. Le ~r
n'est point, à proprement parler, On ne le remarque le une maladie du testicule. plus souvent qu'aux environs du cordon. Il est encore certaines affections si peu consiqu'on ne peut les décrire en particulier, telles que l'ossification dans que l'on rencontre les sarcocèles.
dérables
Quant aux sont rares.
phénomènes
symptomatiques,
ils
1 ARTICLE X. MALADIES
Les mamelles dre des parties
DES
suivent génitales
MAMELLES
dans leurs maladies
l'or-
elles y sont peu sujettes
MALADIES
DES
CLANDES.
~tt
avant l'âge de la puberté, et n'éprouvent presque pas d~anections sympathiques. en général assez rare dans L~wFMf~oMest le sein, hors Fépoque de la lactation, car dans Elle suit les ce temps il en est très susceptible. mêmes périodes que le simple phlegmon; le moin" dre
la produit; froid, la moindre contusion, le lait devient séreux, sa sëcredon se tarit, le sein se gonfle. Souvent la maladie se borne dans les
douze ou quinze jours qui suivent l'accouchement. Les mamelles deviennent souvent très dures, ce qui est cause par la stase du lait dans ses conduits. ne se résoud pas, la Quand cet engorgement douleur l'inflammation: survient, quelquefois il n'y a point de rougeur, parceque l'affection est profonde, mais bien une chaleur vive, et un senaux symptômes timent de pulsation. Quant généraux, il y a presque toujours fièvre concomiil y a embarras tante. Quelquefois, ce gastrique, surtout dans les hôpitaux. La qui se rencontre résolution termine la plupart du temps le mal, la suppuration survient. On à ce dépôt le nom donne alors improprement de /<~<eM.r. Quand il est superficiel,. il s'ahcède mais souvent
aussi
mais quand il est proibnd, le phlegmon; la nuctuation tarde à se faire sentir, le pus fuse, et sort par sept ou huit ouvertures. Quand on comme
dissèque
ces dépôts
on voit que le tissu cellulaire .4.
CHAPITRE
2t3
IX.
en est seul le siège. La glande se trouve intacte, i et seulement un peu rouge. Cet état de suppuration est purement analogue à celui des parotides. elle est très rare. L'induraQuant à la gangrène, et expose tion survient par ce plus souvent, moyen au cancer. du sein peut tenir à toute autre cause produite par son inflammaqu'à une induration des règles, un coup, etc., tion. La suppression d'une pepeuvent donner lieu au développement Le cancer
tite glande, qui venant cer. Quelle voici l'ordre
d'abord à grossir, que soit
sous le doigt, puis devient le principe du can-
mobile
la cause qu'il
reconnaisse,
de ses progrès. Au premier degré, les femmes
une négligent devient peu petite tumeur qui, d'abord indolente, Il se manifeste de temps en à peu douloureuse. mode général de tous les temps des élancements, cancers
qui commencent. des règles La suppression
ou la récidive
d'un
le passage au deuxième le sein s'entreprend; degré. La glande grossit, il présente des inégalités sensibles à l'œil et à la main. Cet engorgement, quoique mobile, est excoup
détermine
souvent
dur; enfin toute la masse du sein se il survient des varices. Les douleurs, tuméne, qui vont croissant, offrent moins d'intermittence. à Les organes voisins commencent à participer trêmement
la
maladie.
MALAMES
DES
Le
cellulaire
tissa
m5
en
s'engorgeant et lait disparaître les ru-
des adhérences, les glandes voisines,
procure
GLANDES.
gosités se gonflent.
surtout
les axillaires,
Ce développement le présage-t-il commencement du cancer chez elles, ou n'est-il du cancer qui y existe qu'un simple symptôme déjà? Il paraît que la plupart du temps ce phénomène n'est que symptomatique dans ces glandes. Dans le troisième état du cancer, il survient une inflammation
qui produit un abcès dont les bords sont renversés. Il se forme des tbngosités un ichor fétide et corrosif en découle. Toutes les parties sont
la résorption se fai~, la désorganisées; fièvre lente survient, le malade est dans le ma-
rasme
à cette époque,
l'opération
ARTICLE NAt.AMB8
<M5 Là
serait
inutile.
XÏ. BAM.
et la rate sont aussi peu La glande thyroïde connues sous le rapport physiologique que sous celui de l'anatomie pathologique. Les anciens ont associé les maladies
de la rate à celles du ioie mais nous n'avons pas encore assez de données ~ur elles pour affirmer ou pour détruire cette opinion. est assez rare dans la rate. L~~M~M~OM qui n~ont point Sauvages, et d'autres nosologistes ouvert de cadavres, ont donne beaucoup de signes
CHAPITRE
2t~
IX.
la reconnaître, mais rien de moins certain que ces données. La douleur vive à l'hypochondre souvent tout autre siège gauche peut reconnaître
pour
que la rate. Les signes rons dans les maladies
certains
tains
L'ouverture
que nous
acqué-
organiques portent presque tous sur la lésion des fonctions des organes aSectés or, puisque nous ignorons les usages de la rate, nous ne pouvons connaître de signes cerde son affection.
des cadavres
laisse peu de traces des maladies aiguës de cet organe. La suppuration n'y arrive presque jamais. la rate est La portion du péritoine qui recouvre au contraire
très sujette
à l'inflammation.
On en
adhérences que l'on renjuge par les fréquentes contre dans. ces parties. Une affection de la rate, assez connue,. c'est la qui peut succéder à certaines fièvres surtout à celles qui ont le type intermittentes, quarte. On ne peut attribuer cet accident à l'abus car on Fa vu survenir sans que du quinquina, tuméfaction
on. reçois ce remède. eut été employé. Rarement de la rate dès son principe. naît le gonflement Point de grosseur appréciable, pesanteur presque insensible certain noncés.
dans
la partie; mais au ces signes deviennent
temps La tumeur
bout
plus pro~ et manifeste
est très apparente La douleur est plus intense.
au toucher. plorer ces symptômes,
il faut faire
d'un
Pour
ex-
prendre
a~
MALADIES
malade une situation
DES
GLANDES.
convenable.
2~
Il survient
à la
tels que la perte longue divers autres symptômes, le marasme, la fièvre lente, et ordid'appétit, nairement l'hydropisie. Cependant on en a vu persister sans cette terminaison cadavérique L'inspection plus ou moins volumineuse comme
fâcheuse. nous
offre
la rate
on en a vu de grosses a peu près sa forme
le foie. Elle garde primitive. Le tissu est un peu plus dense et comme dihépatisé, les vaisseaux sont considérablement latés ils restent béants quand on les coupe transversalement. Quant aux affections de la rate, relatives au vomissement de sang et à la mélancolie, ce sont de pures chimères. L'état cartilagineux et osseux de cette partie s'est rencontré. Haller en rapporte quelquelquefois ques exemples. On ne peut douter
de maladies que beaucoup influent sur la rate; il suffit, pour s'en convaindes rates trouvées cre, d'établir la comparaison dans les animaux
sains, de celles qu'on rencontre. dans les cadavres on verra que dans ces derniers, la plupart du temps, elles présentent des différences. Quelquefois elle est infiltrée
elle est rapetissée d'autres fois d'un ichor semblable à la lie de
le plus grand nombre des maladies la rate tuon trouve iréqucmïnent épizootiques, ramollie. méGée, brune~ noirâtre, vin.
Dans
CHAPITRE
at6
tX.
XII.
ARTICLE
MAt~MES
DE
LA
GLANDE
THYROÏDE.
La glande thyroïde, dont les usages ne sont pas connus, dincrc des autres glandes par ses maladies. L'inflammation s'y manifeste peu. Elle est le plus le siège d'engorgements elle fait éprouver des douleurs
quelquefois aussi si vives què Fopé-
souvent
ration est indispensable. Sa maladie la plus commune bronchocèle; mique, tantôt
est le goître ou tantôt endétantôt il est héréditaire, enfin il survient
Les spontanément. femmes et les jeunes gens y sont plus sujets que les hommes et surtout Il présente les vieillards. un volume
on en a vu descendre jusque variable sur la poitrine. Les organes adjacents sont rarement affectés. Le tissu cellulaire ne contracte point d'adhérences. l'économie. granulations
Il ne survient
point de trouble
dans
des Son aspect présente quelquefois calcaires dans l'intérieur de l'engor-
il y a infiltration d'un fluide Quelquefois jaunâtre. On ignore la cause du rapport qui existe entre le gonflement de la thyroïde et les facultés ingement.
tellectuelles
chez les crétins.
MALADIES
DU
CUTANÉ.
SYSTÈME
X.
CHAPITRE
MALADIES
DU
2~
SYSTÈME
CUTANÉ.
de ce système sont extrêmement ce qui vient sans doute de ce qu'il est
Les maladies fréquentes,
Nous plus expose à l'action des corps extérieurs. et les diviserons en deux classes, les essentielles Il est quelques maladies qui les symptomatiques. tenir l'intermédiaire, des fièvres miliaires. semblent
ARTICLE
DE
L'inflammation nom d'ery~o<~e
Toute
grand
nombre;
les pustules
t.
t.RYStPEM.
de la peau peut survenir
au visage particulièrement elle vient de cause externe, terne.
comme
connue
sous
le
mais partout, et au bras. Tantôt tantôt
de cause
in-
application un peu vive, une chaleur des rubénants, l'action un trop considérable, coup de soleil, etc., peuvent en être les causes sont aussi en extérieures. Les causes internes à la suite de quelques
maladies,
3~8
CHAPITRE
dans
les crises
Je quelques
X.
autres,
comme
dans
ou ataxiques, l'érysiIl peut cependant pèle n'est que symptomatique. être idiopathique Quoi qu'il par cause interne. les
fièvres
adynamiques
en
des variétés très grandes soit, p il présente dans son intensité. Entre la simple rougeur produ feu, et l'érysipèle duite par l'approche le plus intense, il y a des degrés infinis. C'est la peau qui, de tous les systèmes, est le plus susceptible de code petits vaisseaux loration, par la multitude Les systèmes musculaire, cellulaire, rougissent plus lentement. essentiel un peu Presque toujours l'érysipèle
sanguins
qui la pénètrent.
est précédé et accompagné d'un mouvement fébrile. Voici quels en sont les symptômes rougeur plus ou moins vive et plus ou moins intense
étendue
de la partie;
il s'y mêle une quelquefois Cette couleur ne siège particulière. teintejaunatre que dans la superficie de la peau; le chorion est intact. La rougeur parfaitement disparaît sous le doigt. II y a tension, mais peu et superficielle. considérable, Quand le phlegmon complique l'érysipèle, la tension est plus ou moins ordinairement
a un caractère particulier., grande. La douleur de cuisson aigu, dépendant c'est un sentiment -du mode de sensibilité de la peau particulière a été regardée par les anciens Cette démangeaison comme produite par la bile. La peau est ordinal-
MALAMES DU SYSTÈME CUTANÉ.
2!Q
sèche quelquefois elle se couvre de phlyctènes qui contiennent une sérosité plus ou moins rement
et la desquamation survient. âcre; elles s'ouvrent, à la peau peuvent aussi Les organes adjacents et alors le tissu cellulaire s'entreprend s'afïecter, au c'est unécysipèlephlegmoneux: quelquefois, ce tissu devient œdémateux. lieu de s'enflammer, que l'on avait de pratiquer des mouchetures aux pieds, .dans les leucophiegles maties très avancées, taisait souvent terminer La mauvaise
habitude
érysipèles par la gangrène. Les symptômes sont assez généraux quand la maladie n'est que légère, pliés mais si elle est intense raissent à peine
multiils pail y a
des symptômes gastriques qui viennent tantôt du tels que flux de ventre, foie, tantôt de l'estomac il existe aussi une fièvre concovomissements; dans une foule de phlegmasies. elle prend un caractère tel fâcheux, Quelquefois ou l'ataxie. Quant aux sécrétions que l'adynamie mitante,
comme
et aux exhalations, elles varient singulièrement les forces vitales sont plus ou moins ahérées. La terminaison peut s'opérer de diverses mala plus bénigne est celle qui se fait par la successive des symptômes alors il disparition Souvent il survient des phlyc. y a desquamation.
nières
tènes, comme nous l'avons dit point la maladie qui parcourt
mais elles nejugent i toujours ses perio-
a~o
X.
CHAPITRE
laterminaison
des D'autresibis
Une autre terminaison
se&itparl'œdème< est le changement d'un
à un autre, comme dans le rhumatisme. On nomme cette espèce <~&M~M~ quelquefois le transport se fait à l'intérieur, surtout si l'on endroit
et dans ce cas il peut sura usé de répercussifs; venir des maladies beaucoup plus graves que l'éD'autres ibis, et plus ordinairysipèle lui-même. la suppuration survient; alors l'érysipèle rement, de phlegmon. est compliqué D'autres fois enfin c'est la gangrène vidité de la peau, enfin
l'eschare
qui se fait remarquer par la lila diminution de la chaleur, et
gangréneuse. diffère suivant
L'érysipèle où il se manifeste. à un
coup
de
les diverses
parties il est souvent dû
A la tête, et il est d'autant soleil,
plus des
qu'il se manifeste quelquefois cérébraux. La face est la partie où symptômes le plus souvent, se manifeste ce qui l'érysipèle tient sans doute à l'organisation de la particulière dangereux
peau dans cette région, et à la facilité plus grande le sang, d'admettre qu'ont les petits vaisseaux comme on le voit dans les différentes passions. Au affecte une disposition uonc~ l'érysipèle particulière il est alors connu sous le nom de zo7M! ou dans il tourne alors successivement d'A~pe~ de sorte qu'il ne guérit toute la circonférence dans un endroit que pour renaître à coté.
M AL A MHS DU
SYSTEME
ARTICLE
CUTANÉ.
aat
Il.
DE LA BM!H'RE.
La brûlure
de la peau n'est qu'une affection rarement elle s'étend au-delà externe
par cause Les brûlures de ce système. Une tensité de la chaleur.
varient
suivant
l'in-
dose moyenne auget produit de bons effets mente la transpiration mais à un plus haut degré le calorique influe sur les forces vitales de la partie, ou même la désorganise. Si l'on s'approche trop près du feu, il survient une rougeur parfaitement analogue à l'équi dure plus ou moins long temps. rysipéle la chaleur, à certain degré, doit Sous ce rapport, être
comme
ruhénant quand elle est non seulement la rougeur survient, plus ibrte mais encore il paraît des phlyctènes. Dans ce regardée
cas il n'y a point encore de désorganisation de la partie, c'est une simple excitation des forces vitales les brûlures produites par les liquides font ordinairement
cet effet.
L~accident
suit les phlycqui, pour l'intensité, Ce phénomène est tènes, est le racornissement. de toute propriété vitale, puisque indépendant dans ce dans l'état de mort la même chose arrive cas il n'y a encore
que rapprochement
des par-
222
CHAPITRE X.
ties et non désorganisation. Enfin quand l'action la peau devient du calorique a été plus intense, noirâtre et se réduit en un vrai charbon. Il suc
à cet
effet du
calorique
des phénomènes de la brûlure, res-
degré qui, dans le premier à la marche semblent parfaitement ce qui dépend du mode particulier
de l'érysipèle, de sensibilité
de la peau, comme nous Pavons dit à l'article de est totale, cette maladie. Quand la désorganisation survient aux parties saines ambian. l'inflammation tes, un phlegmon conscrit et tombe.
se manifeste
Feschare
se cir-
Plusieurs pendant
généraux se manifestent symptômes la brûlure. Souvent il y a embarras gas-
soif ardente, fièvre concomitante trique, plus ou moins ibrte, ce qui est toujours en raison de l'intensité de la maladie on remarque rarement des symptômes d'ataxie. L'action du froid sur les parties est à peu près analogue à celle du calorique, quand il est porté à un certain degré. Sa première action est d'être comme le calorique dans son premier excitant, à cela près qu'il ne survient jamode d'action mais de phlyctèncs sur les parties rouges, dans ce le froid est plus intense il y a enil devient débilitant la teinte de gourdissement la peau est bleuâtre, livide, et elle finit par se morIl n'est pas rare de voir dans tifier entièrement. cas. Quand
MALADIES
DU
SYSTEME
CUTANE,
a 2~
les pays du nord les extrémités tomber en mortiucation par l'excès du froid, surtout chez les vieillards dans ce cas, non seulement la peau meurt, mais encore toutes les parties subjacentes le froid et le chaud agissent donc à peu près de la même manière
sur la peau. ARTICLE
DE
LA
HL
ROUCEOM.
consiste dans des taches plus ou La rougeole ou plaques rouges, qui surmoins nombreuses, aux enfants, sur la peau. viennent ordinairement On lui Quelquefois cette maladie est épidémique. Finvasion, l'éruption~ distingue diverses périodes l'état et le déclin. Une fièvre précède toujours de et c'est ce qui constitue l'injours, quelques Il y a cette différence avec le catarrhe, ne précède jamais. que la fièvre concomitante Cette disposition dans la rougeole fait que l'on ne
vasion.
sait quelle maladie va se déclarer. il paraît des symptômes gastriques, sement,
Souvent
aussi
tels que vomisdes affections
dévoiement, quelquefois mais rarement ces symptômes nerveuses, brile& durent plus ou moins longtemps.
fë1/é-
ruption paraît enfin; rarement elle n*est pas précédée de la fièvre dont nous avons parlé. Ordinairement elle commence par la tace quelquefois
CHAPITRE X.
a 2~
ce sont des plaques plus ou moins considérables il y a souvent des péqui couvrent tout le corps techies. Rarement la peau est gonflée; la rougeur va croissant trois à quatre la pendant jours, Elle se termine par pression ta fait disparaître. une desquamation, qui ne s'opère que trois ou de la rougeur. quatre jours après la disparition elle peut se Quand la maladie est mal traitée se porter à l'intérieur, terminer par délitescence, des effets dangereux et produire l'intensité de la maladie l'éruption.
est toujours en rapport avec celle de Souvent Forigine des membranes mu-
queuses est aussi entreprise, dans la membrane pituitaire, thre et Fanus.
comme
on l'observe
la bouche,
à l'urè-
nous montre dans cadavérique cette maladie une extravasation entre sanguine les parties les plus superficielles de la peau. L'ouverture
IV.
ARTICLE DE
Ifa~e~ero~e souvent épidénnque. mes.l'éprouvent; le reste de leur
tA
VAMOM.
est une maladie Ordinairement
la plupart vie.
contagieuse, tous les hom-
s'en trouvent
exempts
se trouve divisée en deux petite-vérole la bénigne ou discrète et la congrandes classes La
MALADIES DU SYSTÈME CUT~È. Elles
îluente.
et ne varient complications et dont l'autre
aa5
de même nature, que par leur intensité et les diverses dont la contluente est susceptible
L'invasion
sont absolument
est toujours exempte. de la petite-vérole se lait en deux ou
de boutons, trois jours; vient ensuite l'éruption et enfin la convalescence. puis la desquamation, Dans l'invasion fre le caractère
il y a seulement une fièvre qui n'ofd'aucune intermittente; exacerba-
tion ou non le soir; soif ardente, symptômes gasordinairement trouble général dans les triques, Dans certains cas, symptômes sécrétions. cérédébilité générale, braux, somnolence, épilepsie, anxiété. Ce n'est qu'à l'éruption qu'on peut juger quelle est réellement la maladie. Les boutons comà paraître ordinairement
mencent. jours
au bout
de trois
ils se montrent
ou quatre d'abord au
cette éruption diminuée trouble général. visage Les pustules sont d'abord rougeâtres, pointues, par de grands intervalles qui peu à peu différence d'avec la rougeole, rougissent, qui toutes les parties de la peau. rougit subitement Les pustules croissent pendant trois ou quatre séparées
alors elles sont plus ou moins grosses, aril y a un gonflement plus ou moins grand rondies du tissu cellulaire, surtout à la face. Les paupières
jours
le mouvement par ce moyen se ferment fébrile, alors; on voit des qui avait cédé, se remontre i5
CHAPtTRR X.
aa6 boutons au-delà. tendu
dans la bouche, dans le nez, mais point les auteurs ont préQuant aux intestins, à tort que
L'inspection
les boutons
s'y développaient. n'a jamais confirmé cette
cadavérique sans doute émise
opinion, Dans la petite-vérole ronds et pleins c'est
ils sont
mauvais
analogie. les boutons
bénigne un mauvais
ils sont plats et flasques. nent un fluide blanchâtre, rent
par
sont
signe quand Les meilleurs contien-
quelquefois transpaou quand il est noirâtre
se dessèsanguinolent peu à peu les boutons les symchent dans l'ordre de leur apparition, les croûtes ptômes vont toujours en diminuant et le malade entre en convalescence. Ïl tombent la cicatrice est reste long-temps de la rougeur; plus ou moins marquée suivant la grosseur des boutons; quelquefois il se fait ~es crevasses qui, le pus de l'un à l'autre houfaisant communiquer Le ton, forment ce qu\m appelle des co~~re~. chorion dans la petite-vérole reste toujours intact. fatale de la petite-vérole Une terminaison est la répercussion à l'intérieur rents maux, suivant l'organe fait. D'autres
qui produit diffésur lequel elle se fois elle se complique à la fin d'a-
il n'est pas rare de voir des taxie ou d'adynamie résulter de la petite-vérole pbtbisies répercutée.
DU
MALADES
ARTtCLE DE
LA
CUTANÉ.
SYSTÈME
22~
V.
SCAM.ATtNE.
scarlatine a été différemment cou-' Lafièvre Les uns l'ont regardée sidérée par les auteurs. d'autres comme comme une fièvre essentielle de l'angine. Il est difficile d'acsymptomatique corder ces diverses opinions. Il est vrai que ré. n'est que secondaire, et que ruption scarlatine elle peut se compliquer de fièvre de quelquefois tel ou tel caractère.
Il est d'autres
cas où ce n'est
évidemment
qu'une affection cutanée accompala fièvre scarlatine gnée de fièvre concomitante doit alors être classée dans les éruptions de la peau. à l'éruption Ordinairement se joint un. mal de gorge plus ou moins intense. Le rapport de l'andans toutes les éruptions gine est très remarquable de la rougeole comme dans la scarlatine. Au reste, que la scarlatine se complique de uèvre ou d'angine, elle s'accompagne toujours de certains phénomènes ordinairement il y a des vomissements des symptômes gastriques, l'état des sécrétions est variable rarement il y a des La maladie se déclare par symptômes cérébraux. à celles de la rougeole. des pétéchies analogues Dans la scarlatine, les taches sont rouges, plates, larges; elles teignent presque toutes la peau d'une .5
X.
CHAPITRE
a~
dans la rougeole, <~ rouge cramoisie; voit entre les taches des interstices anguleux et vineuse un<~ couleur qui ne s'observent point conteur
Ces taches rouges disparaissent du doigt, comme dans l'érysipèle;
dans la scarlatine.
à la pression mais dans la scarlatine
point de tension, rougeur Il n'y a point de chaleur mordipeu marquée. dans la terminaison cante jamais il ne survient D'après cela il est difficile de déde phlyctènes. terminera quoi rapporter la fièvre scarlatine, et de décider si c'est une maladie essentielle ou si elle n'est que symptomatique. ne la montre nullement
L'inspection anatomique différente de la rougeole, de cette maladie que par ses
et on ne la distingue concomitants. phénomènes
ARTICLE DES
Les c~r~ la peau.
Vï.
DARTRES.
sont encore
Ordinairement
une maladie
elles se bornent
propre à à ce sys-
tème excepté les rongeantes qui quelquefois inOn a distingue téressent les parties subjacentes. la farineuse, la miquatre espèces de dartres la pustuleuse, et la rongeante. Ces quatre espèces ne diffèrent point dans leur nature. Les individus les plus exposés aux dartres sont ceux liaire,
que l'on dit avoir le sang âcre. Ils ont souvent des
MALANES
boutons
DU SYSTJÈME~ CUTANÉ.
aa~
à la figure; chez eux les fonctions plus ou moins troublées.
toujours Les dartres
farineuses
ment a toutes les parties et plus particulièrement les examinant, rement rouge,
tantôt
surviennent
sont
indifférem-
mais c'est surtout
à la face
à l'origine des poils. En on voit la partie préliminai"
tantôt
elle ne l'est point. Il se manifeste bientôt de petits boutons très cuisants, moins gros que ceux de la gale. Le fluide qu'ils contiennent se dessèche bientôt; l'épiderme sub-
et forme ce que l'on connaît jacent s'exfolie, sous le nom ~e croûte farineuse. Relativement aux autres
les dartres
inflammations
sont tou-
dans cette espèce, il Souvent, chroniques. concomitantes. Le siège n'y a point de rougeurs au-dessous de l'épiderme. en est immédiatement jours
La moindre
application
de corps gras la fait dis-
paraître. Quant à la dartre pustuleuse, on ne la connaît auteurs y ont rappoint aussi bien. Plusieurs dont nous avons parlé à l'article porté l'herpès, de J'érys'pèle. isolées, mais
Il survient qui bientôt
ment des plaques, lesquelles bent par desquamation. La dartre cette espèce.
miliaire
des pustules se rapprbchent se dessèchent
d'abord et foret tom-~
a beaucoup d'analogie avec Elle se fait remarquer souvent. à la,
partie postérieure
du cou<
~3o
CHAPITRE
X.
La dernière
et qui diffère espèce de dartres, essentiellement des autres, est la rongeante. Elle a son siège dans tout le tissu de la peau elle commence d'abord par de petits ulcères isolés et s'exaspèrent qui se réunissent peu a peu. Il en découle un fluide sanieux. Après avoir rongé toute la peau, elle s'étend aux parties voisines; les en sont comme disséqués. organes subjacents Toute Féconomie se ressent de cette désorganisation. H survient
des symptômes Dans généraux. les autres da~yes, i!s ne se manifestent que quand d y a répercussion. ARTICLE
VU.
BE Ï.A TEIGNE. La <e~MC quoique maladie de la peau ap~ au cuir chevelu. On a~compartient exclusivement pris sous Cp nom beaucoup de maladies qui n'ont nuUe re~emblance. Ainsi, les croûtes laiteuses, que Fon a confondues avec elle, lui sont absolument elles disparaissent beaucoup plus tôt. étrangères forme sont moins Les croûtes quelle sèches. à la suite Tels sont encore les ulcères survenant Ils présentent les mêmes phénoil en sort un pus mènes que les croûtes laiteuses par l'action de Fai~ qui se dessèche fàcilement de ia vermine.
MALADIES
DU
SYSTEME
CUTAMJE
a5t
Ces petites maladies produites par les poux méde l'attention. On a éprouvé ritent quelquefois que quand on se défaisait de ces insectes trop on s'exposait à des accidents subitement, tels que des maux de tête violents. Enfin tres
farineuses
cuir chevelu La teigne, deux classes
fâcheux, des dar-
aussi se manifester peuvent nous en avons déjà parlé. dite, a été divisée proprement
au en
celle qui est ulcérée et celle qui ne l'est pas. Voici sa marche. Elle se manifeste touà l'origine des cheveux. jours au cuir chevelu, elle se montre Quelquefois par petits semblables à ceux des dartres d'autres se termine
boutons fois elle
par de petits ulcères, d'où il découle abondant. Bientôt il se forme au-dessus
un liquide une croûte plus ou moins sèche, d'autres d'une croûte générale
qui a l'apparence fois ce sont des
isolées; elles tombent avec facilité, mais se de même. L'ulcère de la teigne a été renouvellent
croûtes
assez mal connu
des anciens.
Les uns
ont placé mais c'est à
son siège dans les bulbes des cheveux montre qu'ils sont tort. L'inspection anatomique du chorion, et que rareplacés à la superficie ment ils vont au-delà. Quelquefois la teigne cesse spontanément,
d'autres,
fois elle se prolonge ce que l'on emploie
indéfini, jusqu'à moyen efïicace pour la détruire. Souvent une diathèse générale de cette affection; temps
un un
il existe si on la
aS~
CHAPITRE X. elle peut produire
répercute, l'intérieur.
ARTICLE
est une
La gale
CALE.
affection
de tous les téguon la voit à la face.
rarement ments, cependant au tronc et aux membres C'est surtout Elle
survient.
communication.
peut
effets à
VIII. LA
DE
de funestes
venir
spontanément que soit sa cause,
Quelle
toujours par de petits boutons, des doigts, et en général dans l'intervalle manifeste
qu'elle ou par elle se surtout à toutes
les jointures. Ces petits boutons contiennent un ichor blanchâtre ils sont pointus et très faciles à des autres éruptions cutanées. L'affecdistingu à la peau. Certion est .1 aoiument superficielle tains auteurs modernes ont prétendu que ces boudu développement tons dépendaient d'animalcules; mais il ne paraît pas que son développement soit toujours du à cette cause. En effet, on voit qu'ils paraissent et disparaissent cilité. Ils sont nombreux
avec la plus grande iaquand le malade s'ex-
pose à la chaleur, et rares quand il fait froid. La de la gale peut produire aussi de furépercussion Ces petits boutons pronestes effets à l'intérieur. duisent
une
des autres; une croûte
démangeaison particulière quelquefois ils s'excorient. qui tombe
par desquamation.
différente Il survient
MALADtES DU SYSTÈME CUTANÉ.
2 53
La lèpre était une maladie très connue des ansi rare qu'on ne peut ciens. Elle est maintenant la décrire. ARTICLE DES
AFFECTIONS
IX.
SYMPTOMATtQTIES
M
LA PEAU.
Ces affections
sont très fréquentes dans la plutant aiguës que chroniques. part des maladies, Elles peuvent se diviser en trois classes. Les premières sont celles qui consistent dans des plaques comme dans Férysipèle plus ou moins rouges, et la rougeole. Les deuxièmes sont des boutons comme on en voit plus ou moins considérables, dans la nèvre miliaire, dans la fièvre rouge, etc.; enfin les troisièmes diverses
fonctions
sont relatives de la peau.
à l'altération
des
Les éruptions dans les diverses fièvres ne portent point le caractère de l'érysipèlc. Point de tension, ni de douleur vive, jamais de terminaison par point de desquamation, parcequ'il n'y a point. eu de tension. Ces éruptions se montrent différemment parfois elles sont suppuration,
souvent
elles surviennent spon" épidémiques quelquefois tanément dans les fièvres gastriques et les nulam." matoires. Divers auteurs ont cru ces éruptions pror mais elles rapportent auprès à juger la maladie à la fièvre, et l'on ne peut les cune modification
CHAPMRE x.
a54 considérer
comme critiques. Elles ont évidemment leur siège dans le tissu vasculaire subjacent à Fëde ces éruptions coïncident piderme. La plupart avec les maladies
IndiQéremment
funestes
ou avec
les bénignes. H en est une particulière, nommée par les auteurs~~re rouge, qui doit toujours compun symptôme ter pour funeste, parcequ'elle ou ataxiques. complique les fièvres adynamiques Il survient
des éruptions analogues quelquefois après avoir mangé de certains poissons, tels que etc. le homard, les moules, L'autre
c~
classe d'éruptions comprend Il y en a de plusieurs espèces
communes
sont
celles
Elles ne doivent
des fièvres
adynamiques. être regardées comme un
point de cette maladie,
symptôme déterminer
aucun
les pétéles plus
changement
et elles ne doivent dans le traitement.
L'inspection anatomique prouve que leur siège est dans le tissu capillaire cutané. Outre les pétéchies adynamiques, il en survient encore vis pour
d'autres
dont les auteurs
s'étaient
les fièvres qu'elles complinommaient ortiées. Mais il est
caractériser
et qu'ils que ces pétéchies peuvent survenir des fièvres de diverse nature. Les pustules liaires sont dans le même cas. quent, certain
ser-
dans mi-
On distingue la miliaire rouge et la MM/KM7'e ~MC~e au qual'éruption paraît ordinairement
MALADIES
DU
SYSTÈME
CUTANÉ,
a 55
ou cinquième jour; souvent elle complique une fièvre adynamique. Elle se termine ordinaimême
rement
par desquamation. rouge est L'espèce rare. La blanche est la plus fréquente. On la voit souvent coYncider avec une fièvre inflammatoire;
sur la rougeur s'élèvent d'abord, qui survient de petites pustules disséminées ces petits boutons tombent Leur siège est par desquamation. également dans le système capillaire. Il peut aussi survenir sur la peau de petites vésicules qui sont toujours de sinistre présage, à cause du caractère
de la fièvre
qu'elles
compli-
quent. L'altération
de la de l'exhalation sympathique peau a lieu presque dans toutes les maladies. Elle varie singulièrement alors, tant dans la quantité Tantôt ces dérangements que dans sa nature. d'exhalation sont purement d'ausymptomatiques, tres fois ils sont Le frisson
critiques. et la chaleur
sont
des phénomènes à la peau, et non
qui se rapportent spécialement Il faut bien à cet égard aux organes intérieurs. distinguer la sympathie de chaleur d'avec la cha-
leur sympathique. Dans les fièvres où le malade croit être brûlant, et conserve néanmoins sa il y a sympathie de chaleur. naturelle, au contraire~ La chaleur existe, sympathique à l'occasion d'une s'échauffe lorsqu'un organe chaleur
a36
CHAPITRE X.
ou d'une passion de Famé étrangère Parmi les affections sympathiques chroniques de la peau, il faut ranger d'abord les affections affection
vénériennes.
Elles
dénotent
alors que le vice est par des rougeurs lo.
général. Il se montre tantôt cales de la peau, plus ou moins dures, surtout vers les bord~. On sait que le virus vénérien se porte plus souvent sur les glandes lymphatiques, ou sur les~ membranes Quelquefois muqueuses. aussi il survient des crêtes, des condylômes une affection vénériens, qui dénotent toujours une -affeclocale, tandis que les taches annoncent tion générale. Toujours ces affections sont chroon doit bien les distinguer de ces érupniques tions qui se montrent au visage, et quelquefois Le scordépendent souvent d'un vice herpétique. but peut aussi produire des phénomènes peu près et laisser voir ce que l'on nomme des semblables Dans ce cas, le tissu de la scorbutiques. peau est intact et ne montre que du sang extravasé. taches
Dans la plupart les des maladies chroniques, sécrétions et les exhalations de la peau sont aussi Ainsi dans les suppurations intérieures, la peau est sèche, il y a petit frisson le soir, pouls petit et serré, sueur nocturne. Quant à l'état de la peau, apre&Ia mort7 il vatroublées.
rie singulièrement
dans
certaines
apoplexies
ou
MALADIES DU SYSTÈME CUTANÉ.
a5~
la face est violette, cette couleur disparaît peu par le défaut de tonicité des petits vaisseaux. Il en est de même de toutes les autres inflammations aielles ne disparaisguës. Quant aux chroniques, sent presque pas; le sang se trouve alors comme combiné avec les parties.
a3~
CHAPITRE XI.
CHAPITRE
MALADIES
DES
MUSCLÉS
XI.
DE
LA VIE
ORGANIQUE..
se divise en deux parLe système musculaire l'une comprend les muscles orgaties principales: Ces deux niques, l'autre les muscles locomoteurs. classes si distinctes
en physiologie sous le rapport de leurs propriétés vitales, le sont aussi en pathologie sous le rapport de leurs affections. Le système musculaire est susceporganique tible d'un grand nombre variétés de sa structure. au contraire
de maladies, L'unnbrmité
en rend toutes tes maladies
à raison des de l'autre communes
et susceptibles de passer subitement d'un endroit comme le rhumatisme à l'autre, chaque partie fibreuse des viscères étant isolée a sa maladie particulière.
Ainsi l'inflammation
des intestins
n'est
point la même que celle du cœur ou de la matrice. Nous traiterons des maladies du cœur en premier lieu.
MALADIES DES MUSCLES DE M VIE ORGANIQUE.
ARTICLE
MALADIES
a3Q
I.
DF
COEUR.
Le cœur
est compose de trois parties de sa membrane externe, qui appartient au péricarde de son tissu musculaire; enfin de sa membrane in<s~ terne, qui dépend des vaisseaux. Nous ne devons nous occuper ici que de la substance charnue du cœur.
On a distingué ses maladies Les anciens médecins chroniques. saient
mal. Corvisart
mieux
en
aiguës et les connais-
depuis peu les a beaucoup Le cœur est sans doute sus-
développées. ceptible d'inflammation aiguë comme les autres mais l'on doit soumettre cette maladie muscles; à de nouvelles
les signes recherches, puisque qu'on en a donnés sont très vagues; ce qui prouve quelle doit être rare, c'est qu'on en rencontre peu Il en de traces dans les ouvertures cadavériques. est de même gard des
de la suppuration du cœur. des parties charnues altérations
A l'éde ce
vitales, sa contracviscère, dans leurs propriétés tibilité éprouve quelquefois des intermittences, et c'est ce qui constitue la syncope. Ce cas est viplus rare que celui où ces mêmes propriétés On ne peut douter que dans la des fièvres le cœur ne soit affecté dans
tales sont exaltées.
plupart ses Ibt ces vitales, qui sont accrues
d'énergie.
ÏI faut
CHAPITRE X!.
~0 bien
distinguer
lions
à ce propos le pouls des atfecdu coeur, de celui que produit
organiques la fièvre dans certains
cas, car on s'exposerait Dans les souvent à porter de fâcheux pronostics. il est d'un fièvres, quand il est intermittent, tandis que quand il y a affecmauvais présage, tion
du
cœur
~fès
long-temps
cette
intermittence
sans accident.
se conserve
Dans
les fièvres
la force du pouls est un signe de intermittentes, dans certains anévrysmes pléthore. Au contraire, du cœur, le pouls présente la même plénitude. Quand l'hydropisie du cœur~ souvent
vient à la suite d'une
maladie
le pouls a une force extrême. L'altération du cœur est donc ce qui produit esla fièvre, qui se complique ensuite sentiellement et qui prend par là tel ou tel caractère. Une autre affection aiguë du cœur, ce sont les consistent dans des battements palpitations,qui plus ou moins marqués et plus ou moins prolongés de cet organe. Ces palpitations tantôt à tiennent, une abondance
plus grande de sang, comme dans tantôt à une excitation des forces vi-
la course, tales, comme
dans
les passions.
Dans
la plupart des affections où le poumon s'embarrasse, le sang ne pouvant circuler, il en résulte des palpitations plus ou moins grandes du côté droit. Il est une autre cause de palpitations jusqu'à présent inconnue, c'est l'asthme, qui, malgré son siège dans le pou-
DES
MALADIES
MUSCLES
DE LA
VIE
ORGANIQUE.
2~
t
rarement sans palmon, se remarque cependant de diflipitations. Ce battement est accompagné culté de respirer, etc. Cet état en d'oppression, pour une maladie du cœur. les palpitations tiennent à la des parois de ce viscère, organique s'ossifier ou prendre plusd'amplitude,
impose souvent Ordinairement disposition
qui peuvent ce qui constitue nous occuperons Le volume
deux
classes
d'abord
de maladies.
Nous
de la dernière.
du cœm dans le cadavre
peut varier suivant le genre de mort. Il est des cas où sa partie comme dans les mous droite est très resserrée, Chez les guillotinés, on trouve parhémorrhagie. dans la syncope; le cœur extrêmement !a petit Dans la phthisie, il diminue y a moins de sang qu'à l'ordi..
même chose s'observe. encore, naire.
parcequ'il
Les asphyxies au contraire augmentent singulièrement le volume du cœur; il en est de même de l'apoplexie; on trouve dans ces cas le volume du cœur
double. de celui
qu'il a dans les hémorde dilatations accidentelles
rbagies.
Ces sortes
sur le côté droit; l'amincisseportent surtout ment qui se fàit dans les parois diminue alors t'épaisseur
des
colonnes
vrysme, au contraire, de volume. L~~v?.~e
charnues.
les colonnes
du cwur
peut
Dans
l'ané-
prennent
se tormcr
plus du c~!p
t6
CHAPiTRH XL droit
au sang noir, et du côté au sang rouge c'est ce (lui correspond qui en est le plus fréquemment anecté; il
qui correspond
gauche, dernier
surtout
survient
chez
ment reconnaît
pour exister d'autres
les adultes, et ordinaire. cause un état moral. Il peut
causes; une assez probable, c'est l'ossification des artères environnant le cœur, L'anatomie qui s'opposent par là à la circulation. fournit beaucoup de ces exemples; pathologique
encore
de la crosse
ainsi l'ossification souvent che
la dilatation
du cœur.
de l'aorte
anévrysmatique Quelles que soient
entraîne
du coté gaud'ailleurs les
en voici les phénomènes de l'anévrysme, ils sont essentiels ou symptomatiques. Les battements dans la région du cœur ne sont
causes
ils tienpas toujours un signe certain d'anévrysme; nent souvent à des fluides accumulés ou à d'autres causes. battement
En général, plus ou moins
dans
l'anévrysme, fort se fait sentir
un dans
et d'autant les régions de la poitrine, plus vivement que l'individu est plus maigre. Il se propage même quelquefois xiphoïde. jusqu'à l'appendice Certains
auteurs,
latation
occupât
dans ce cas, voulaient que la dile tronc cœliaque mais celui-ci
se trouve
situé: alors, au controp profondément traire, on peut affirmer qu'il existe un anévrysmc très maigres, queldu cœur. Dans les personnes quefois on sent la pulsation
plus ou moins sensi-
DES
MALAMES
MUSCLES
UË
Moment à droite. Tantôt
LA VIE
ORGANÏQUE.
les battements
2~5
sont con-
et c'est ordinairetinus, tantôt il y a paroxysme, ment au soir; alors les symptômes s'accroissent, et le malade est sur le point d'être suffoqué. Cet état est joint
à une
du particulière Tantôt il est pouls, laquelle varie singulièrement. sont extrêmement grand et fort, les battements d'autres fois il est très petit, faible et tumultueux disposition
concentré.
Ces variétés
le courant
de la même
peuvent se montrer dans maladie. Ordinairement
dans les anévrysmes simples, le pouls n'est point il ne le devient que par l'ossification intermittent; des valvules. Une douleur se manifeste dans les maladies
du cœur,
comme
dans toutes
les affec-
local de douleur tions organiques ce sentiment à l'appendice profonde se rapporte ordinairement xipho~de. Souvent il y a embarras dans toute la poitrine; quand on la percute, le côté droit est plus sourd que l'autre. Ce signe est pour ces affections bien moins sûr que pour les cpanchements. A l'égard de la pression abdominale, elle est tantôt avantageuse, tantôt nulle. Quand le cœur est il y a un alors elle est douloureuse, sentiment de lipothymie. Quand il y a un épanchement dans le péritoine, la même chose arrive; mais volumineux,
quand il n'y a qu'ossification, L'etounementestun symptôme
ce moyen est nul. communaux ma-
ladies du cœur et du poumon,
pour
peu qu'elles i6.
CHAMTRE
a~4
soient
graves
on
ne
Xt.
peut douter que lorsque le de la circulation est énorme,
de l'organe il ne cause des étounements volume
en comprimant le poumon. On remarque que le malade est mieux dans la journée, et que les symptômes s'accroissent le de Fétouncmcnt soir. La distinction cause par.le cœur
ou par le poumon est essentielle à bien connaître. La position des malades dans les affections du cœur est un signe caractéristique; ils ne peuvent se coucher horizontalement, et pour respirer tacitement, Us se mettent sur leur séant. Dans cette situation, le cœur ne refoule pas autant le poumon. ~1 y a habituellement toux plus ou moins violente, tantôt sèche, tantôt avec crachats plus ou moins abondants.
C~est rensembie
de tous
ces
signes Tantôt
de la maladie. qui donne la connaissance ils sont persistants, tantôt il y a paroxysme, surtout ils ne se montrent le soir; quelquefois que tous
les deux ou trois jours. Quant
des organes voisins, le de liquide; mais quelqueibis
aux symptômes
péricarde se remplit moins souvent, proportion, dans les maladies du bas-ventre.
le péritoine L'appétit se dé-
que
et devient pale, l'état range, la face se boursoufle il y a leudes sécrétions est variable. Quelquefois comme cela arrive dans beaucoup cophlegmatie, La durée de ces anéd~ancctions organiq'ucs. vrysmes
est quelquefois
de trois ou quatre
mois
CALAMES DES MUSCLESUE LA VIE ORGANtQUE. 2~5 ou de trois ou quatre demment chronique
ans. Cette eue
maladie
est la seule
est évide
son
espèce qui rapporte point de désorganisation dans les parois de l'organe. Cinq ou six jours le malade avant la mort, la face se décompose, crache
du sang pur
ou mêle de mucosités.
L'au-
le poumon sain ou découvre cadavérique le volume du cœur est plus ou moins adhérent; le côté gauche qui~est grand; c'est ordinairement topsie
malade.
il y a affection de l'aorte ordinairement parois augmentent d'épaisseur colonnes sont grosses l'oreillette quelquefois un
Souvent
les les est
dilatée; le poumon est plus ou moins les organes gastriques sont dans l'état nagorgé turel. Le côté droit est aussi quelquefois le siège mais rarement alors ses parois d'anévrysmes; peu
augmentent d'épaisseur. Nous avons parlé des affections du coeur à l'article
de la nèvre. ARTICLE
MALAOtES
DU
le tissu Après tissus musculeux des intestins,
sympathiques
TtSStJ
charnu
Il.
MUSCOt.AME
du
DIGESTIF.
cœur
viennent
les
de l'oesophage, de l'estomac Ils sont ,de la vessie et de la matrice.
aux affections en général peu exposés organiques. Jamais il ne leur survient de dilatation. Les can?
CHAPITRE Xi. cers
et les divers
engorgements peuvent les inIl n'en téresser, mais ce n'est que par contiguité. est pas de même des affections aiguës: souvent dans l'estomac le vomissement est déterminé par l'action
des fibres musculeuses. spasmodique en est de même dans le ~o~t~M~. L'affection alors dans
étrangère la lésion
forces
vitales
à l'organisation, symptomatique dans ces tissus.
11 est
et ne réside que ou essentielle des Le vomissement
mupeut dépendre de l'affection de la membrane souvent l'organe à l'occasion duquel il queuse survient est très éloigné. La diarrhée symptomaest aussi assez comniune.
lique
Il en est de même
pour la vessie. Les tissus musculeux rien
de commun
de la vie organique n~ont avec les muscles de la vie ani-
Cepoint de convulsions. pendant il est une espèce de colique dans laquelle le tissu musculeux des intestins semble paralysé; male
ils ne ressentent
dans laquelle il est c'est la co/~e ~M/?e~n~, si difficile d'aller à la selle. Dans certaines hémiplégies
où les intestins
du
côté atïecté
la vessie est sujette à la paralysie, ques affections spasmodiques.
pent
particià quel-
MALAO!B§
DES
MUSCLES
DE
LA VIE
ARTICLE
MAÏ.AMES
M
OReAM~UË.
a~
Hï
TtSSC
~TÉRtN.
Le tissu de la matrice
est le siège de nombreuses lésions; malgré qu'on en ait beaucoup parlé, elles sont encore peu connues. Il en est de son inflammation comme de celle du cœur; quoiqu'on ne puisse douter de son existence, on manque cependant de signes pour la reconnaître l'autopsie cadavérique ne laisse apercevoir que de faibles traces de rougeur.
Bien que les auteurs aient parlé de la du tissu de la matrice, néanmoins suppuration on en observe rarement des indices. Dans la fièvre on trouve ce tissu toujours sain. Quant puerpérale à l'induration de la matrice, elle est assez rare et n'entrame
un état maladif on la pas toujours trouve chez des sujets pleins de santé. C'est sans doute à tort que l'on avait placé dans cette disposition la cause du défaut de fécondité. Dans le cancer
cette induration
Les polypes les uns pèces
n'est que par contiguité. de la matrice sont de deux es-
produits par -la membrane et peuvent être considérés comme des muqueuse fongus, qui souvent se détachent par lambeaux; sont
les autres ont leur siège dans le tissu charnu luimême. Ils sont comme sarcomateux; rarement
CHAPITRE X!.
2~S
ils paraissent avant rage de puberté; ils sont plu~ ou moins durs et nombreux, formés de couches concentriques dans l'intérieur volume
ou inordonnées, une disposition
varie et est subordonné
tantôt
présentant celluleuse. Leur
à leur nombre.
Ils
se portent tantôt du côté de la cavité de la macas la trice, tantôt au dehors. Dans le premier membrane
muqueuse les recouvre sans être affectée d'autres fois le polype occupe simplement des parois de la matrice où il s'est l'épaisseur formé.
on voit combien D'après cette disposition, la ligature doit souvent être infructueuse pour en obtenir la guérison. Les signes des polypes de la matrice douleur
sont communs sourde
ou particuliers d'abord dans la région de la matrice, qui
se propage vers les lombes,; quelquefois struation se dérange, des flueurs blanches nent.
Cette affection
de la membrane
la mensurvien-
muqueuse à se fait par la
du polype de là matrice l'égard même loi que s'opère le crachement de sang dans Faffection du poumon. Il y a vomissement sympade temps à autre le pouls reste dans l'état ordinaire; rarement il y a un mouvement fébrile; et en général point de sueurs ni de défaillances, thique
aucun
symptôme des autres affections organiques. Quant aux signes propres, lorsque le polype. se porte vers le dedans~ alors ou il reste dans la matrice~
ou il vient dans le vagin,
ou. enfin il sort
MALADIES
DES
MUSCLES
DE LA VIE
ORGANIQUE,
a~t)
le premier cas, il est difficile de le reconnaître; quand il est dans le vagin, le toucher ne le laisse pas ignorer. Il se tait quelquetbis au dehors.
Dans
des hémorrhagics. La tumeur est arrondie ou bosOn pourrait la selée dans ses diverses parties. avec la chute ou le renversement de confondre ladinërence cet organe. Dans la chute du vagin au toucher est bien sensible le museau de tanche ordinaire. garde toujours sa disposition versement n'arrive ordinairement qu'à de l'accouchement même une suite Quelqueibis
d'ailleurs
Le ren-
l'époque il est souvent lui-
du
du polype. développement ces polypes tombent spontanément,
ou bien l'on coupés par le museau de tanche, en fait la ligature. Quand ils sortent au dehors la membrane muqueuse qui les recouvre prend un aspect cutané. Quand la tumeur se porte du côté du ventre alors on ne peut guère la reconnaître on ne sait si c'est une hydropisie de l'oou une collection
Quant aux d'hydatides. on ne peut signes tirés de la lésion des fonctions, rien en conclure non plus. Ordinairement vers la vaire,
une leucophlegmatie générale. du col de la matrice est encore L~/OM~Me~ il peut être une maladie de son tissu charnu; fin il survient
au déplacement et tenir quelquefois spontané de ce viscère. La matrice peut aussi éprouver une rétroversion, accident qui survient dans les
CHAPITRE XI.
a5o
mois de la grossesse, et d'où résument premiers la constipation. la rétention d'urine, de matrice n~arrive que penLe re?!~r~~eM< dant l'accouchement, souvent par la maladresse de la sage-femme qui se presse trop de détacher le placenta. Les affections symptomatiques du tissu
charnu
de la matrice
sont très rares hors ses rapports avec les
le temps de la grossesse lors autres organes sont presque nuls. Souvent, de la gestation, des causes inconnues et purement sympathiques l'avortepeuvent provoquer ment.
MALADIESDES MUSCLESDE LA VIR ANtMALR.2&i
CHAPITRE MALADIES
DES
MUSCLES
XIL DE
LA
VIE
ANIMALE.
Le système des muscles de la vie animale est intime que plus souvent altéré dans sa structure celui de la vie organique. D'abord il est plusieurs maladies
dans
lesquelles telles sont les convulsions
il est purement et la paralysie,
cause
Nous
est dans les nerfs.
rons
ici tjug musculaire.
des affections
Le rhumatisme, aux changements
quant
ne nous
passif: dont la occupe-
au système
propres à sa nature
intime
et
qui s'opèrent dans les muscles qu'il attaque ) est encore bien peu connu. Il n'en est comme de celles de la pas de cette inflammation peau et du tissu cellulaire, observer les phénomènes
où l'on peut facilement qui s'y passent. On ne
sait quel en est le siège spécial; on a peine à croire vu leur structure que les muscles et les tendons, si diSerente, se partagent le siège du rhumatisme. Il semble l'autre
se porter alternativement la question est de savoir
vraiment tendineuse
dans la fibr e musculaire
sur l'un et sur si la maladie
est
ou dans la fibre
c'est un objet important
de recher-
232
CHAPITRE
XII.
se remarque évidemment dans les parties où il y a beaucoup de fibres charnues, comme dans le grand pectoral et aux lombes, etc. Dans ces diverses parties il existe quelches.
Le rhumatisme
L'ouverture cadavérique ques fibres tendineuses. rien à ce sujet ainsi il faut suspendre n'apprend son jugement. Il est
incontestable
que le rhumatisme dans le tissu nbreux comme
siège
quelquetbis quand où certainement il il se porte sur les articulations, aux comme au poignet, n'y a point de muscles, ne montre pieds, etc. L'ouverture cadavérique aucun changement dans la partie fibreuse on trouve ordinairement les games et les capsules de synovie. Il paraît que cette plus innitrées alors
exhalation
plus abondante
des membranes
syno-
viales est purement et que Fatsymptomatique, fection principale est dans les tendons. Il est donc que, dans plusieurs est exclusivement matisme certain
cas, le siège du rhufidans le système
dans les deux systèbreux peut-<Être siège-t-il mes à la ~ois, comme on voit le vice vénérien affecter les os et les membranes Quel muqueuses. voici ses phëno~ que soit le siège du rhumatisme, mènes. En général il est produit par le passage d'un air chaud à un air froid et humide. La suppression de diverses évacuations peut aussi le causer. Il n~st
ici question
que
du rhumatisme
aigu.
11
MALADIES
DES
MUSCLES
DE
LA VIE
ANIMALE.
dans les plus particulièrement, lombes, et il se nomme alors ~?~~0 du dos quelquefois partie supérieure siège
a55
des
muscles
dans la au bas du
II ne faut pas fois à la poitrine. comme Stoll la douleur de la pleuconfondre, elle est alors toujours résie avec le rhumatisme; elle se défixe, au lieu que dans le rhumatisme cou,
d'autres
Si le vésicatoire place avec la plus grande facilite. l'enlève dans ce cas, on n'en peut conclure que l'irritation siége dans les muscles. Les muscles
abdominaux
sont rarement
affectés
Les parties les plus exposées sont et particulièrement sans contredit les articulations La douleur est extrêmeles plus considérables. de rhumatisme.
la nuit, où elle passe mobile, et surtout en un instant d*uhe partie à une autre. Quelquefois deux ou trois endroits sont affectés a la fois. ment
le diaphragme en est atteint; il survient du hoquet.
Rarement arrive
La maladie nées,
débute
des douleurs
quand
cela
par des lassitudes spontade l'abattement, un vagues,
frisson, un état douteux de santé; bientôt la dou- I leur est plus forte et plus fixe on éprouve un de déchirement sentiment dans les articulations affectées, la partie est très sensible au toucher, et quelquefois le poids des couvertures est insupla contraction musculaire est très diffiportable cile
de là, aphonie
presque
complète,
quand
la
CHAPITRE
2~
le larynx; les parties adjacentes la rougeur est plus sont plus ou moins tendues, sont souvent très ou moins vive. Ces douleurs
maladie
est
X!L
chns
les muscles. nxes, quand elles occupent Les symptômes sont souvent ceux généraux Il y a toujours fièvre d'un embarras gastrique. dont l'exacerbation a lieu le soir. concomitante La sueur mérite nairement
une attention
elle paraît
elle n'est point
dans
particulière cette maladie,
Rarement symptomatique. ou d'ataxie. d'adynamie
ordimais il y a
complication La terminaison
du rhumatisme, sous le rapport de la durée, est extrêmement variée; elle est ordi~ à son intensité. Souvent subordonnée nairement cette ,affection aiguë se prolonge pendant vingt ou trente jours; quelle que soit sa durée, elle peut se terminer par résolution. La partie présente alors la rémission reproduisent
de tous les symptômes, sans qu'ils se ailleurs, quoique la résolution soit
parfaite. la maladie peut se remontrer au .Cependant soit sous forme chronibout d'un an ou plus, que, soit sous forme aiguë; la suppuration peut mais les observations aussi survenir qui l'attestent sont si mal faites, qu'on ne sait trop comi! y a assez d'intenment elle arrive. Rarement sité pour déterminer la mort et quand elle survient, elle n'est due, la plupart du temps, qu'à
MALADIES
DES
MUSCLES
DE
LA
VIE
ANIMALE.
a55
une affection
telle qui complique le rhumatisme, ou l'ataxie. que l'adynamie Une terminaison bien plus commune est le au type comme on le passage chronique, voit dans toutes les autres phlegmasies. Assez souvent le rhumatisme sans afsurvient chronique fèction
aiguë
préliminaire;
nom vulgaire dej~'a~eM~. d'abord ment de l'aigu,
on le connaît Il diffère relativement
sous le sensIMeau siège. le chro-
L'aigu attaque surtout les articulations; la douleur nique siège surtout dans les muscles
dans d'autres cas est peu sensible à la pression; 1 a sensibilité est extrême. Point de tension dans le chronique, dans l'autre elle est considérable. Dans le premier, point de fièvre concomitante; dans
le second, il y en a toujours. L'embarras les sueurs, y accompagnement fréquent gastrique, des maladies aiguës, se montrent rarement dans ie chronique. L'aigu suit le type continu, le chroil disparaît et revient nique le type intermittent; de temps on doit, d'après cela, aux changements facilement ces deux espèces. distinguer la douleur se fixe de préférence Quelquefois dans une partie, d'autres fois elle est mobile dans les deux cas l'inspection cadavérique n'apprend rien sur la lésion
Les intervalles des organique. accès sont plus ou moins grands, tantôt un mois~ quinze jours, cela varie. Si cette affection se pro-
CHAPITRE
:~6
X1L
il est à craindre que le années, longe plusieurs malade ne le garde toute sa vie. Soit que les époou s~cloignent, on peut ques se rapprochent parvenir à détourner la douleur locale au moyen d'un ou
vésicatoirc
rubéfiant
Quand la quelconque. dans une partie, elle a duré long-temps un degré sensible de faiblesse.
douleur entraîne
Le rhumatisme
chronique
peut se compliquer et entre autres de la
de quelque autre affection il a beaucoup avec laquelle d'aiEnité goutte il est des différences tranchantes cependant qui aux causes, la goutte est le produit de la bonne chère, tandis que le rhumatisme vient des vicissitudes de l'atmosphère. les isolent.
Relativement
et l'autre
L'une
est héréditaire, celle-ci affecte surtout celui-là muscles.
point
les petites articulations, le tissu fibreux ou dans les
siège dans Quand le rhumatisme
a duré long-temps, de grands éprouve
La goutte intervalles; quand les attaques urines déposent des concrétions. il dure
ne l'est
toujours.
Le rhumatisme'peut scorbut ou la vérole
encore
se dissipent, coïncider
les
avec le
mais cette complication
estt
facile à reconnaître. Un changement qui s~opère queldangereux, c'est son transport quefois dans le rhumatisme, sur des parties qu~il n'attaque pas ordinairement. Les métastases,
quoique
plus
rares
que dans ta
DES
MALADIES
DE
MUSCLES
LA VIE
ANIMALE.
2~
alors la douleur quelquefois de l'articulation cesse, et la lésion de l'organe où Dans ce cas se manifeste. s'est fait la métastase s'observent
goutte,
l'action
d'un
est. très efficace, parcel'irritation et l'appelle au dehors.
rubéfiant
qu'elle détourne Les muscles de la vie animale certains
phénomènes; de nutrition, irréguliers
encore présentent tels sont les accroissements causés
par un fréquent exercice des parties. D'autres fois il y a atrophie, d'une artère, ou à la qui tient ou à la ligature alors elle section d'un nerf, ou à une paralysie bout de trois ou quatre ans. fois enfin, c'est à la suite d'affections D'autres le membre est tantôt rhumatismales chroniques n'est sensible
qu'au
d'une
tantôt jaune. Les vaispâleur remarquable, seaux sont évidemment et ce rapplus rétrécis, port des vaisseaux est constant dans la diminution
et dans
l'accroissement
est pas de même Les lassitudes la trop longue quelquefois tomatiques les muscles
des parties
il n'en
des nerfs. sont des douleurs
contraction
produites par des muscles. Elles sont
Les affections sympsymptomatiques. sont encore bien moins connues dans
il est rare qu'une que les essentielles maladie aiguë n'en soit pas compliquée. Ces affections se réduisent à des lassitudes préliminaires jamais à la fin des maladies. Ces s'observent aussi dans les nèvres mu-
on ne les observe tiraillements
'7
a58
CHAPMRE XH.
et lentes inflammatoires ces phénoqueuses, mènes doivent être comptés pour rien dans le traitement. Le plus haut degré de la lassitude des c'est la fièvre ~dynamique, ils sont tous frappés d'une débilité muscles
peuvent plus soutenir le corps etc. coucher en supination,
dans laquelle telle qu'us ne
de là, abattement,
DU
MAt~MES
SYSTEMS
CHAPITRE
ARTEtUEL.
a5~
XIH.
MALAMES OU SYSTÈME ARTÉMEL. Les maladies
de ce système
sont bien différen-
tes de celles du système différence de structure.
veineux, à raison de leur En effet, rien de plus et la varice. diSerent que l'anévrysme Les maladies des artères sontbienmoinsconnues à la lecture des auteurs. Leur inqui devrait exister dans toutes les
qu'il ne le paraît
.flammation, Sèvres essentielles, son existence qu'à l'intérieur bien à la surface
ne laisse
aucune
trace
de
sur le cadavre, tant à l'extérieur des artères. Quelquefois on trouve
un peu plus de rougeur, mais cela tient à un reste de sang combiné avec Nous n'avons donc aucune donnée l'oxygène. sur l'inflammation de ce système. Il en est de o~me
interne
de la suppuration, de la gangrène moins disposé que les autres parties,
paraît que souvent membre ma!Ll<m
il y
puisais milieu d'un
il reste seul organisé putréfié. On ne sait rien sur son inaam-
chronique
tenue pathologique Jtes des membranes
ni
sur son induration.
est plus éclairée qui tapissent
L'ana-
sur les malales arbres '7r~
la
a6o
CHAP!TRE
membrane ncation.
Xt<Ï.
est le siège essentiel de FossiIl n'en est pas de même de celle des interne
cette membrane en offre partout, soit veines; dans le cœur, soit dans les artères. Cette disposition est si commune vers la nn de la vie, qu'elle semble plutôt un phénomène naturel qu'une marien de plus commun chez les vieil. lards que l'irrégularité du pouls chez les adulétant plus prompte, ne peut tes, la circulation s'accommoder sans inconvénient à cet obstacle. ladie. Aussi
Le système pulmonaires. qui attestent à son
cœur
a sang rouge commence aux veines On ne connaît point d'observations dans ces canaux. rossificalion Le oreillette
et son ventricule
claes, peut offrir des ossifications les. On en observe souvent dans nale
elle'éprouve cette Quelquelbis rebord dans
gaudans les valvula valvule
miréel.
alors un rétrécissement
par son fois c'est à son insertion:
ossification
commence
libre, d'autres ce dernier cas le rétrécissement
n'est
aussi
pas cette
sans ossification grand. Quelquefois valvule se racornit de manière à laisser passer peu il en résulte nécessairement une irréde sang gularité
dans le pouls.
Les valvules
aortiques
sont
elles encore beaucoup plus iréquemmentossiuées; le sont souvent toutes les trois, soit à leur base, s'annoncent soit à leur sommet. Ce~ ossifications par
des symptômes
d'anévrysme,
lequel
quel-
mLAMES
DU
SYSTÈME
ARTÉRIEL.
qnetois en effet vient compliquer il y a de la toux, de la difficulté
a6t i
cette aitcction
de respirer, surdans le irrégularité
le soir une grande cette inégalité n'est pas pouls, etc.; cependant à cette disposition. nécessairement inhérente La membrane interne des artères s'ossifie bien tout
aussi
fréquemment; deux degrés
cette ossincation
a chez elles
dans le premier l'on sent de l'inégalité, de la rugosité; bientôt divers points d'ossification dans les parties; ils se développent gagnent peu à peu en forme de plaques, et se réunissent les uns aux autres au moyen d'une membrane
qui les recouvre. Ces plaques, quoique très soat très minces, et laissent une mobilité larges, assez grande à l'artère elles se proquelquefois longent jusqu'à la bifurcation des iliaques. Quant à l'ossification
des
artères
elle arrive
rarement
chez l'adulte; c'est surtout chez les vieillards où tout tend à se racornir du reste cette disposition n'entraîne aucun Inconvénient chez eux. les valvules mitrales deviennent Quelquefois le siège de petites tumeurs semblables à des chouxfleurs, comme on en trouve le Journal de médecine.
une observation
dans
Nous
ne parlerons ici que des anévrysmes et connus sous le nom vulgaire d'~ spontanés w~M. Dans cette maladie, tantôt il y y~r~?~ a dilatation
de toutes
les tuniques
artérielles,
tan-
CHAMTRE XML
a6a
tôt les deux internes
se rompent
et l'externe
seule
se dilate. on examine un anévrysme commenQuand çant, ou voit l'artère dilatée dans toutes ses membranes, maigre que quelques auteurs aient tendu que cela ne pouvait exister. Il est vrai totale ne peut aller au-delà cette dilatation les plus gros anévrysmes, certain point; avec cette disposition, Desault a vu à l'Hôtel-Dieu
l'on observe l'aorte.
préque d'un
que sont ceux de un homme
dans lesquels qui portait cinq à six anévrysmes, toutes les membranes étaient dilatées dans ce cas la partie ne laisse pas que de s'amincir. Quant il est ordinaiau sang que contient la tumeur, rement
à la moindisparaît dre pression; on ne peut l'affirmer, cependant a rarement l'occasion de voir de semparcequ'on blables anévrysmes. liquide,
puisqu'elle
Le plus ordinairement, est quand la tumeur arrivée à ce volume qui ne permet plus de dilatation aux deux tuniques alors elles se internes, et le tissu externe forme seul désorrompent, mais la tumeur. Sans cette dernière enveloppe, le subitement à I*intérieur, et causang se répandrait serait la mort. L'examen de pareilles tumeurs offre la rupture des deux membranes internes. La surface intérieure de l'externe est rugueuse les parties adjacentes sont plus ou moins influencées, les
MALADIESDU SYSTÈME A~TÉR!EL. muscles de même
se distendent des nerfs.
et s'applatissent Le tissu cellulaire
a65 il en est
ajoute de nouvelles couches au kyste qu'il recouvre, de sorte devient plus épais à mesure que celui-ci qu'il il survient un oedème de la vieillit. Quelquefois comme dans toupartie; il peut devenir gênerai, tes les autres maladies organiques. Quant au sang il présente toujours des caillots plus ou contenu, moins gros et durs, suivant qu'ils sont plus anou plua sup~rnciels. Quant aux anévrysmes que l'on suppose termes par la membrane interne à travers les deux autres, ils sont chimé-
ciens
riques. Les phénomènes varient singulièregénéraux suivant le siège de la maladie. Il y a toument, jours une tumeur, et des battements plus ou moins marqués. La tumeur disparait ou s'accroît, suivant Tantôt la que l'on presse au-dessus ou au-dessous. douleur est vive, tantôt elle est nulle elle peut L'état du pouls est éprouver des intermittences. un peu influencé. La terminaison
de l'anévrysme entraîne ordinairement la mort, comme toutes les autres maladies organiques, quand la situation ne permet A la crosse de l'aortc, pas l'opération. très fréquemment ladie se rencontre
cette machez
les
qui n'en avaient présenté aucun symptôme pendant ta vie on la trou* e aussi chez que!'
vieillards
CHAMTRE
a6/i
XKt.
ques adultes. commencement
Il est impossible de s'apercevoir du de la maladie ordinairement c'est se manifeste. du côté du sternum que Fanévrysme Il le ronge, et peu a peu vient paraître au dehors; 9 alors il est impossible de se tromper, et la tumeur Sa terminaison se fait comme devient énorme. dans les autres
on observe des parties. Rarement dans le reste du trajet de Faorte anévrysmes ils sont moins rares dans sa partie ab* pectorale dominale. Quelques auteurs ont prétendu qu'il pouvait il paraît
en exister
dans le tronc
bien plutôt qu'ils de l'aorte correspondante
mais cœliaque siègent dans la portion ventrale. Les symptô-
mes sont en général assez obscurs on ne peut statuer que sur les battements et les autres signes généraux
du reste
la terminaison
est la même
que partout ailleurs. Rarement il en survient dans les iliaques et les hypogastriques il serait, dans leur existous les cas, impossible de reconnaître tence. des membres Quant aux anévrysmes la même disposition. sentent absolument assez raves
dans
si supérieures, où on les observe quelque-
les extrémités
ce n~est à la radiale fois. Aux extrémités
intérieures
ils sont beaucoup a l'artère poplitée.
et surtout communs Quant aux artères de la jambe, on n'en La Jtspo~uon pas, du moins de primitif. plus
ils préIls sont
conna!t anatc-
MALAtMES DU SYSTÈME ARTÉHiEL.
~65
est toujours à peu près la même terminaison, à cela près que l'opémême ration est possible, et que la guérison spontanée mique
de la tumeur
arrive quelquefois
par le moyen des collatérales, qui, prenant plus de diamètre, opèrent une dérivation du sang, ce qui permet à la tumeur de se résoudre. des artères sont symptomatiques et nous ignorons le rôle qu'elles peuinconnues, vent jouer'dans les maladies fébriles. Les affections
~6b
CHAPITRRXtV.
CHAPITRE MALADIES
DU
XIV.
SYSTÈME
VEINEUX.
Le système veineux se divise en deux ordres, le général et l'abdominal leurs maladies n'ont rien de commun.
qui composent le système veineux général se rendent au coeur par deux troncs principaux; leurs rameaux, qui se divisent dans toute l'économie, suivent assez constamment
Les vaisseaux
la distribution
des artères. Le tissu lâche
dont ces veines sont formées
les rend très uexueu-
ses.
toutes
Leurs
affections
celles des artères
sont
leurs maladies
diSérentcs essentielles
de sont
pcu connues. On n'a aucun
signe certain de l'FM~~OM on sait que dans les varides veines; cependant ces elles peuvent quelquefois s'enflammer. Quand elles sont
avec une coupées elles se réunissent grande facilité, ce qui suppose un état inflammades artères au contraire ne toire rhémorrhagie s'arrête que par l'oblitération. Quant aux phénoleur inflammation que parcourt jusqu'à sa nous ne savons rien de tout cela il terminaison, en est de même de leur influence dans les divers mènes
MALADIES
DU
SYSTÈME
VEINEUX.
26~
ce qui est certain c'est est que dans les accès de fièvre où le mouvement si augmenté dans les artères, on n'aperçoit aucun dans les veines. changement remarquable troubles
de la circulation
La membrane
interne
de ces vaisseaux
n'offre
soit dans les veines ellesjamais d'ossification, du cœur. mêmes, soit dans la partie corresponuante de dilatation Les veines sont très susceptibles en raison
de leur
distend, comme faut distinguer,
le moindre effort les structure; on le voit dans les injections. Il
à cet égard, deux espèces de diles locales et celles de totalité. On voit
latations, ces dernières
dans les parties extrêmement tendues, où le sang circule avec peine et séjourne. C'est ce qui s'observe dans les parties abdominales du lors des ascites, dans les tumeurs cancéreuses autrefois sous sein, etc., et que l'on connaissait le nom
de ~e/MM ~~r~MCMA~. il y a dilatation Dans la ~<xr~e
locale
de la
soit dans veine, soit dans toute sa circonférence, toutes ses portions. Les varices n'existent pas également dans toutes les parties du corps, elles sont t extrêmement
rares
à la tête, soit à l'intérieur, soit au cou. On peut renquelquefois
à l'extérieur, contrer une légère dilatation veineuse vers le phaà la poitrine on n'en voit presque jamais. rynx Il en est de même dans les extrémités supérieures y vers l'aisselle; alors excepté lors de la compression
~8
CHAPITRE XIV.
le sang, étant gêné dans son retour, distend les vaisseaux qui le contiennent. La veine cave intérieure n'en offre presque mais on en jamais voit souvent dans la veine spermatique qui est une de ses branches, tant à cause de sa longueur qu'à raison du peu de parties solides dont elle est entourée.
Ces
varices être en dedans
peuvent men. Les
veines
la spermatique, ou en dehors de l'abdo-
hypogastriques
à cet accident, exposées circule contre son propre distinguer dales. Les
les varices
membres
dans
sont aussi
parceque
très
le sang y Il faut bien
poids. d'avec les veines hemorrhoï-
inférieurs
sont
manifestement
les parties les plus exposées aux varices. Ce sont les veines superficielles surtout qui les offrent, tant parceque la circulation s'y fait contre son propre poids, que parcequ'elle manque de moyens auxiliaires. La vieillesse et une disposition particulière les produisent encore. Souvent ces tumeurs
compliquent femmes enceintes
les ulcères
des jambes aux ulcères
les
de sujettes ces parties il en est quelques unes qui les éprouvent à chaque époque de la grossesse. faciles à reconLes varices sont extrêmement sont
naître ce sont des tumeurs bleuâtres, molles, augmentant ou diminuant suivant que Fon comprime en haut ou en bas. Quelquefois on en trouve des
MALADIES
DU
SYSTÈME
VEINEUX.
a6()
chapelets sur tous les trajets des veines quelqueibis, comme nous l'avons dit, les varices s'accomalors elles peuvent s'oupagnent d'inflammation; une hémorrhagie. Il faut toujours de nature dans le pour cela qu'il y ait changement tissu des veines. Ces ruptures sont assez iréquen" vrir
et causer
ne montre rien alors tes. L'inspection anatomique dans la structure des vaisseaux. de particulier au sang que contiennent liquide, presque constamment de celui de l'anévrysme. Quant
les varices, il est et diSere en cela
Le système à sang noir abdominal est indépendant de l'autre dans ses affections comme dans Stahl et ses disciples avaient extrêils mement étendu le domaine de ses affections; comme la source d'une foule de les considéraient
ses fonctions.
avons peu de données sur ces affections la plupart des opinions de Stahl à cet égard sont hypothétiques. On ignore le mode d'inflammaux.
Nous
mation
et de suppuration de la veine porte, ainsi que la manière dont elle se cicatrise puisqu'elle n'est jamais exposée aux lésions. Les varices sont dans les branches
assez communes
qu'elle fournit dans sa cavité abdominale qu'aux en-
c'est moins virons
du rectum
sont connues
qu'on les observe. Ces tumeurs sous le nom d'o/v~oM~y.
Les hémorrhoïdes du rectum;
affectent surtout
les enfants et les vieillards
le voisinage y sont moins
CHAPITRE YtV.
2~0
ans jusque les adultes depuis vingt-cinq Elles reconnaissent une foule de qu'à quarante. causes ainsi l'habitude du cheval, la situation exposés
sédentaire
des gens
tum dans laquelle les grands primées,
de cabinet, la chute du recles veines voisines sont comefforts
dans la constipation, les diverses pressions
les purgatifs très violents, causées par la matrice polypeuse
ou dans l'état de
la vessie trop distendue une disposigrossesse, la constitution tion héréditaire, individuelle, etc., sont autant
de causes
les qui peuvent produire Il est un autre ordre de causes, hemorrhoïdes. mais qui sont bien moins certaines, ce sont celles du foie. Des auteurs qui viennent de l'embarras ont prétendu que souvent taient de cette disposition,
les hémorrhoïdes
résul-
et que réciproquement le foie; s'il en les sangsues vers l'anus dégorgeaient était ainsi, cette cause devrait agir sur tout le syset l'on devrait tème de la veine porte en général, trouver
des varices
dans l'abdomen or c'est ce en pareil cas, le qui n'arrive jamais. D'ailleurs, sang se trouvant refoulé dans toutes les veines, des cadavres devrait les offrir gorgées l'ouverture comme
le sont les veines
caves dans l'embarras
on ne trouve rien de cette disposidu poumon tion. Il est assez probable, d'après cela que les divers états du foie ne peuvent influer sur ceux de 1& veine porte.
MALADIESDU SYSTÈME VEINEUX. Les hémorrhoides ou au dehors
ont
du rectum.
leur
siège Rarement
2~!
en dedans en dedans
à un pouce de l'ouverture de l'ade même nature, quel nus. Elles sont toujours deux que soit leur siège. Ces tumeurs présentent dans l'état sain elles ne semétats bien différents elles se trouvent
mais plus être que des veines variqueuses d'un engorgesouvent elles sont accompagnées ment plus ou moins grand des parties adjacentes. Le sang, après avoir rompu la varice, sem-
blent
un l~yste. Les phénomènes des sont propres ou symptomatiques. hémorrhoïdcs Quand elles sont intenses elles n'en produisent ble s'être
formé
que peu environs
tantôt la tumeur
est livide, bleuâtre, aux tantôt elle paraît seulement
du rectum; et située beaucoup
rouge, Cette différence leur nombre tôt elles sont
ne change et leur position au nombre
plus protbndément. en rien leur nature
sont variables; tande vingt ou trente agd'autres fois elles sont
glomérées ver le rectum, il y a toujours tension plus ou plus disséminées; moins grande. Elle n'est pas dans tous les temps la même, et revient par intervalles. La douleur est si elle est quelquefois il y a vive que le malade ne peut la supporter en même temps un sentiment de chaleur plus ou de rendre les excrémoins grand. La dimculté sont ments est extrême quand leshémorrhoYdes en raison
de la tension
CHAPITRE
9"*)
au dedans
X!V.
elle est moindre
quand elles sont au dehors. Les excréments sont alors sanguinolents 9 est indépendant quelquefois le flux hémorrhoïdal de leur passage. Il ne peut être regardé comme une
hémorrhagie c'est évidemment
des
membranes
muqueuses
l'effet d'une rupture. Les symptômes sont presque nuls généraux mais, dans le quand la maladie est peu intense il y a des douleurs lombaires cas contraire, et des vertiges, que l'on ne rencontre symptômes souvent il y a point dans les autres hémorrhagies: et trouble de la respiration. fièvre concomitante, On ne connaît pas bien l'état de ces tumeurs sur
le cadavre
elles n'ont
pas été bien examicertain qu'il y a deux
il paraît Cependant dans espèces d'hémorrhoides
nées.
la première, c'est de la veine des rameaux
une
simple dilatation dans la porte; ce cas n'est pas le plus commun; seconde espèce, il paraît qu'il se fait une rupture des parois veineuses que le sang s'épanche et se forme de petits kystes dans le tissu cellulaire. Cela se conçoit flammation extensibilité.
facilement, fait perdre
si l'on observe
que l'inveineuses leur
aux parois Quelquefois ces tumeurs
de plus grandes une inflammation
complications dans le tissu
présentent il peut survenir
cellulaire
voisin, etc. Ce so~t ces in-
des abcès des indurations, durations qui forment les squirrhosités
du rectum
MALADIES
et le rétrécissent.
DU
SYSTÈME
VEINEUX.
a~5
Une autre
est le complication hémorrhoïdes ce blanches;
flux séreux, appelé n'est, dans ce cas, qu'une sécrétion plus abondante de la membrane muqueuse du rectum.
t8
~4
cBAprnŒ
xv.
CHAPITRE
MALADIES
En naît
ganglions. tes maladies
et en vent
des nerfs
de la première
existent du
entre
cerveau
et en essentielles ptomatiques très nombreuses.
telles
est beaucoup qui que l'inflammation
souvent sans
ce qui concerne
la
la mort
que
cerveau
substance
s'enflammer
à cause
sont
espèce Sou-
des étroi~
ces
organes. se divisent en les premières
les maladies
symsont
essentielles,
sont
trop peu connues, dans les plaies de tête cérébrale est intéressée,
on a vu le alors survienne; et suppurer. Il est aussi suset de toute
au-
superficielles souvent rares
en général très avec l'inflammation on les a confondues cerveau
naissent
au cerveau.
d'inflammation chronique ceptible Les inflammations tre terminaison. du
les
aux nerfs,
qui appartiennent
qui
qui Les affections
con-
nerfs
et les autres
appartiennent il est difficile de les isoler
Pour
on
physiologie distinctes de
cerveau,
liaisons
il en
NERVEUX.
en
bien
en celles
celles
SYSTÈME
comme
espèces du viennent
se divisent
tes
DU
deux
uns des
anatomie
XV.
desjnem-
M4LAD!E8 DU SYSTÈME NERVEUX. branes.
Ce n'est
ne se manifeste
a~5
la maladie, il pas que, pendant des symptômes tuais cérébraux
ils sont
comme le purement syniptomatiques vomissement dans la péritonite, etc. Quant aux innammauons du cerveau, elles sont spontanées peu connues. A
H
TÎCLE
L
DE L'APOPMXtE.
est une maladie bien mieux conL'apoplexie au cerveau. nue, et qui appartient exclusivement Elle n'attaque ticulièrement ties tendent
elle sévit parjamais la jeunesse, sur la vieillesse où toutes les parà se paralyser. Les causes qui la pro-
sont un genre de vie mou la bonne chère ment pléthorique, duisent
un tempéraon a dit aussi
que ceux qui avaient le cou court y étaient plus mais cette disposition ne semble ainsi exposes des parties molles du qu'à raison de Fépaisseur cou.
semble aussi être héréditaire L'apoplexie tantôt elle se déclare à la suite d'une passion vive, ou après un repas copieux telle que la colère, par unelongue contention d'esprit, par la suppression des évacuations habituelles, l'usage très irésouvent même elle surquent des narcotiques; vient d'une manière
spontanée.
L'état de pléthore, comme une cause
que Ion a si souvent regardé semble être un mot prédisposante,
vague t8.
en
CHAPÏTRE XV.
2~6
il est extrêmement
effet, l'état
de surabondance
geur
de la face,
dans
Fêtât
qui
difficile
de déterminer
du sang, soit par souvent se manifeste,
la roumême
de cacochymie, comme on voit dans la soit par la grandeur du et la fréquence phthisie, se manifester dans une infipouls, qui peuvent nitë de circonstances L'ascommémoratives. aussi dans ses symptôqui lui ressemble dans le poumon. L'imes, a son siège essentiel ont aussi quelqueibis vresse et le narcotisme du phyxie,
avec cette àffection. La catalepsie rapport seulement sur les muscles de la vie animale dant
l'accès
porte pen-
les membres
qu'on gardent,l'attitude Dans les fièvres ataviques leur donne. il y a aussi des phénomènes mais point de paracérébraux, de chaleur et autres symptômes lysie, irrégularité qui les font distinguer. que chose de semblable Il est essentiel réelle
a encore L'épilepsie à l'apoplexie.
s'il y a une différence et une attaque d'apoplexie
de savoir
une attaque il paraît que non. de paralysie; une maladie essentielle, jamais un
entre
de la lésion
symptôme
quel-
La paralysie n'est c'est seulement
des nerfs.
L'hémiplégie de l'apoplexie; mais
est presque la suite toujours de il est des muscles plus ou moins susceptibles les musdans ce cas. Ce sont surtout se paralyser cles ceux
de la
face
du tronc
et ceux ils y sont
des extrémités peu
exposés.
quant Quand
à ces
MAÏ.AMS DU SYSTÈME NERVEUX.
~77
elles sont produites par le cerveau, hémiplégies il surarrivent de diverses manières. Quelquefois un trouble des sens, un four. auparavant des membres, millement enfin une hémiplégie complète; quelquefois elle survient tout-à-coup. vient
Quand le malade est revenu du trouble des fonctions cérébrales, la paralysie reste ces paralysies ne sont que des degrés d'apoplexie. Ces deux maladies
disposent
l'une
à l'autre
on en a deux
on trois attaques puis l'on y succombe. souvent d'une manière survient plexie
L'apo-
subite; de précurseurs
fois il y a des symptômes débilité des muscles, somnolence, quelquès.jours, fourmillement des membres, vertiges, etc.; bientôt arrive une attaque manifeste. Au bout de quel-
d'autres
bien caractérisés, ques jours il y a des symptômes et en propres. que l'on peut diviser en. communs Quant aux signes propres, ils s'observent dans les fonctions des sens, les fonctions cérébrales et dans f les mouvements. Pour ce qui concerne les sens, les yeux sont fixes la pupille est dilatée; tous les autres sens sont abolis; cependant core d'une certaine action, minent endormi.
le tact général jouit enet les stimulants déter-
des mouvements
comme
chez un homme
Les fonctions
intellectuelles
sont absolu-
ment anéanties; les mouvements sontplus oumoins il y a hémiplégie, comme troublés. Ordinairement nous l'avons dit, rarement paralysie générale.
CHAPITRE XV.
2~8
on dit que le Quant aux symptômes généraux, malade a une disposition plus grande à se coucher du côté aSccté; quelqueibis le pouls est exfort, d'autres fois l'état de fréquence n'est pas très marqué. Ordinairement il y a rouelle geur et même lividité de la face; quelquefois n'existe point, ou tient au genre de mort. La restrêmement
la plupart du temps est stertoreuse piration ce qui tient sans doute à la paralysie des muscles du larynx cette disposition va toujours croissant. souvent il survient un emQuant à la digestion, barras gastrique, du vomissement ces symptômes vers le troisième jour; souvent il y a disparaissent des déjections involontaires, ce qui est toujours un varient singulièresigne funeste. Les exhalations ment le plus souvent il y a de la sueur. Dan&les ce sont surtout les glandes salivaires sécrétions, le malade rejette la salive mêlée qui sont aSectées d~air. Quant à la chaleur, on n'observe point ses comme dans les fièvres ataxiques; irrégularités souvent il y a complication d~adynamiè. La durée de Fapoplexie des symptômes varie singulièrement
quelquefois
ils cessent
au bout
de vingtc'est au bout
heures y le plus souvent quatre ordiils se terminent de trois ou quatre jours Les nairement ou par la mort ou par la paralysie. accidents ne sont pas aussi intenses dans tous les instants.
Quand
le malade
échappe
à la
mort y oy-
MALADIES DU SYSTÈME NEKVEUX. dinairement brales
il reste un trouble
tantôt
des fonctions
2~g céré-
c'est la mémoire, tantôt le jugement le plus il y a une véritable manie
quelquefois et souvent ces lésions portent sur le mouvement, la paralysie, comme nous l'avons déjà produisent dit cette dernière peut disparaître peu à peu. Les accès récidivent les personnes On a fait,
ordinairement,
chez
replètes. de cette maladie, un et on a cadavériques,
pour l'examen nombre d'ouvertures
grand trouvé diverses
surtout
altérations
dans le cerveau.
H faut
bien les isoler de celles qui ne sont pas relatives comme les ossifications des memà cet organe, branés
et des vaisseaux.
Le cerveau
présente souceux qui ont
vent des altérations~ surtout dans succombé à l'apoplexie mais il est assez commun aussi de n'en signe extérieur d'une manière
rencontrer
aucune.
II n'est pas un qui puisse permettre de. prononcer certaine qu'il y a épanchemeat;
seulement
la somnolence, la respiration sterto" reuse, etc., peuvent le faire conjecturer. L'épanrarechement peut se faire dans diverses parties ment on le trouve la substance protubérance communément:
à l'extérieur; du cerveau, du
c'est toujours dans ou de la cervelet,
qu'on le trouve le plus dans le cerveau c'est vers la couche
annulaire
des nerfs optiques. On dirait que sa substance est sans qu'on aperçoive l'orifice d'aucun déchirée,
a8o
CHAPITRE
XV.
vaisseau, car dans cette partie il ne se répand que des capillaires. est l'épanchement Quelquefois les circonvolutions sont presque toutes énorme, eNacées par la pression. Si l'on rencontre du sang dans le ventricule, ce n'est que par rupture qu'il Rarement les épanchements se s'y est introduit. font -dans le cervelet, et plus rarement dans la moelle alongée. On doit observer que plus l'épanchement est près de la convexité, plus les malaà cet accident. Ils peulong-temps vent quelquefois y survivre vingt ou trente jours. ne se fait point comme Z/~M~zc~MÇM~ercM.y des résistent
le sanguin. Il arrive toujours dans les ventricules, ou à l'extérieur du cerveau; c'est ordinairement dans la pie-mère et non qu'il se rencontre, dans l'arachnoïde, quand ils sont à la surface du cerveau; mais quand ils sont dans les ventricules, c'est toujours dans la dernière membrane. Ils sont le parfois si considérables, qu'ils compriment cerveau. C'est ordinairement une sérosité pure. L'apoplexie séreuse et la sanguine sont impossibles à distinguer des symptômes
dans l'état de vie, car elles sont on les communs. Quelquefois
rencontre
les deux à la fois. Il paraît que réellement est une l'apoplexie
toutes
ce qui détermine
du. cerveau que nous ne particulière tant voyons point, et à laquelle l'épanchement, car soupéreux que sanguin, n'est qu'accessoire; disposition
DU
MALADIES
vent
dans
SYSTÈME
281 1
NERVEUX.
aucune
ces cas on n'a rencontré
lésion
de ce disposition à celte qui produit malabien d'autres
du cerveau. Cette apparente dernier organe serait analogue la fièvre ataxique. Il est encore dies où il survient
un épanchement; ce qui prouve de nouveau consécutif que ce n'est qu'un accident les comme On ne doit pas non plus l'attribuer, à Faction
anciens,
s'il en était
ainsi,
encéphaliques la face se trouverait dans
toute
jsas. ARTICLE DES
Le sautres nues et
par sa violence,
qui des vaisseaux
la rupture
détermine
le même
du cœur
anections
beaucoup
II.
FONGUS.
du cerveau
plus rares
sont moins
ce sont d'abord
con-
les/oyxle cer-
dans le cerveau, survenir gus. Us peuvent on en a vu sur velet ou la protubérance annulaire; un homme d'une qui se plaignait, par intervalle, douleur rieure
extrême de la tête.
du
côté
droit
Il lui survint
et un une
peu
postédu hémiplégie
et on le transporta à FHôtel-Dieu. gauche, des sens qu'il avait éprouvé et Le trouble cessa, la paralysie subsista avec la même douleur de tête; coté
il périt leucophlegmatique. on trouva un fbngus à la partie la partie était Toute moyen.
enfin
A l'ouverture, antérieure désorganisée,
du lobe il y
S3~
CHAPITRE XV.
avait aussi affection fongus
de la dure-mère.
On a vu un
les mêmes accisemblable, procurant du cerveau. situé à la partie postérieure
dents, On a trouvé néale dans
des ossifications de la glande pimais cette maladie s'offre Fépilepsie
souvent
ce phénomène. sans présenter Il est bien difficile de connaître la cause
et le
siège de toutes les c~p/M~~g~, qui sont symptoil est probable matiques d'une foule de maladies que la plupart du temps, elles ne siègent point dans il parait gastrique, que le bandeau dont se plaint le malade siège dans la membrane muqueuse qui tapisse les sinus troutaux. Quant au siège de la ~~T~~e, il est imle cerveau.
Dans
l'embarras
Sur certains sujets qui possible de le déterminer. se plaignaient on~a trouvé des alconstamment, térations organiques. du cerQuant aux autres affections organiques il y en a quelveau~ elles sont très peu connues nous nous arrêterons ques unes sur lesquelles se peu, telles sont les ~M~y qui quelquefois montrent dans le plexus choroïde. Elles sont par* fois du volume d'une tête d'épingle d'autres fois plus grosses. On doit les ranger parmi les anomalies du cerveau. On les a trouvées sur des su" jets pleins de santé. On a vu aussi la d~OM mais cela des veines ou des artères du cerveau, est
très
rare.
DU
MALADIES
SYSTÈME
ARTICLE
DE
veau qui, la plupart tections organiques.
20~
ïïï.
LA
mentale
L~~M~o~
NERVEUX.
FOLÏE.
est une maladie
du cer-
du temps, ne laisse point d'aiOn doit diviser les aliénations
eu deux classes
celles de naissance) et celles qui les dernières sont les plus sont accidentelles Les altérations organiques communes. ne se renEn eSet, que dans celles de naissance. il est probable que la disposition du cerveau décontrent termine
chez les enfants les modifications
facultés
intellectuelles.
on leur
voit qu'il
de leurs
En observant
y a uu rapport et le volume intelligence
les animaux, y assez exact entre de leur
cerveau.
Chez les Crétins, où l'idiotisme est de naissance, il y a dans le crâne une conformation particulière, qui fait que la tête est aplatie transversalement
et alongée supérieurement. Les vices de conformation se rapportent donc ou à organique la boite
ou au cerveau qui l'enveloppe lui-même. Souvent d'un côté il y a épaisseur plus grande des os, de l'autre il n'est pas rare de trouver osseuse
ce qui altérerait madisparité des hémisphères, si nifestement les fonctions de l'organe cérébral, l'on admet qu'il agisse comme les autres organes symétriques.
Toutes
ces conformations
diverses
CHAPITRE
a8.t ne
XV.
!a folie de naissance. que déterminer on ne trouve rien de semblable Ordinairement peuvent
dans la folie spontanée. La manière dont survient la maladie ne laisse pas croire qu'elle puisse être il paraît même procausé chronique; dans bable qu'il n'y a pas d'affection organique les longs interce cas. En effet, d'où viendraient
FeSe~ d'une
valles
arrivent
qui
entre
les accès.
Les aliénés
dans leur maladie, d'une mapérissent rarement nière subite il faut ordinairement qu'il s'y joigne une autre. affection. Seulement cela peut arriver dans certains
accès de manie furieuse
qui ressem-
à ceux des fièvres ataxiques. n'offre aucune L'autopsie cadavérique
blent
ni phénomène
affection
extérieur.
léger épanchement; tique comme nous
il y a un Quelquefois mais il doit être symptomal'avons vu dans l'apoplexie.
Lf.s fièvres
sont très communes chez ataxiques les fous. Souvent dans ce cas on trouve quelque altération, Quant
qui tient bans doute à la fièvre ataxique. il pa-" aux autres maladies du cerveau
sans lésion extéqu'elles sont absolument rieure, telle est l'épilepsie. Quelquefois l'on trouve un squirrhe du cerveau, nu un engorgement de il en est de même de la catalepsie 9 la dure-mère rait
du narcotisme
et de l'hydrocéphale.
DU
MALADtES
SYSTÈME
NERVRUX.
a8j
ARTÏCLEIV. DES
AFFECTIONS
SYMPTOMAT!QOÈS
DU
CERVEAU.
le cœur et le ibie, il n'est pas d'affections d'organe plus susceptible sympathiques que le cerveau. Pour peu que la fièvre soit vers la tête. Cette intense, alors il y a transport Après l'estomac,
dans la fièvre remarquable ataxique, malgré que l'on la range parmi les autres fièvres essentielles. Dans un grand nombre de cas le cerveau semble être l'organe le plus affecté. En effet, les phénomènes particulièrement de cette maladie sont tous cérébraux principaux est surtout
disposition
somnolence furieux, sensations l'état
délire qui précède et accompagne, de chaleur, trouble dans les irrégularité et dans les mouvements, pouls est peu lésé. Les
du dans cette ûèvre ne sont marquées tation des symptômes cérébraux de la circulation.
Du reste
mernent
prompte la lésion essentielle
de
la
etc.; souvent exacerbations que par l'exalet non de ceux
la terminaison
extrê-
bien prouve aussi intéressant
maladie
d'un organe il paraîtrait donc que, dans la nèvrcataxique, cervcR" est le siège principal de la mata~ie.
le
Dans les autres maladies, il y a des symptômes cérébraux de deux espèces le mai de tête des embarras
gastriques
ne paraît avoir son siège que
~86
CHAPITRE
dans
les sinus
les
nèvres
le crâne.
Au
ou
in-
adynamiques des symptômes
il y a souvent troubles sympathiques
flammatoires, Ces
d'ataxie.
et non dans
frontaux,
dans
contraire,
XV.
sont
analogues pareil cas dans
à tous
ceux
les autres
réels
du cerveau surviennent
qui
en
Dans les phlegconcomitante est très
organes.
la fièvre quand cérébraux on forte, il y a aussi des symptômes n'en observe point dans les maladies chroniques. masies,
V.
ARTICLE DES
MALA.DïES
DES
NERFS.
des nerfs offrent un Malgré que les maladies vaste à la pathologie, elles laiscependant champ de l'anatomie sent peu à dire sous le rapport pane sont marquées par authologique, puisqu'elles cune
lésion
organique. ont compris Les auteurs
sous
de beaucoup comme de ce genre,
~OTM yïer~eM~ sont
point narco'isme.
etc.,
possible ignorons
quelles ces
~npm d~~ëcmaladies qui ne
la catalepsie, le surtout sur le cer-
qui portent dans l'état ordinaire,
Les nerfs, d'affections le siège veau.
le
connues, existent
modifications.
ne sont point il est cependant
mais nous eux; à ~Mx/?<7FMMM
chez
à la ?uite fzoM qui survient qu'elle peut douter maintenant
n'existe,
puisqu'il
DU
MALAMES est
évident
la réunion
des
immédiate
NERVEUX.
deux
par une espèce de substance au cal diaire et analogue
une
un
panaris affecté.
doigt Les
sont
nerfs
extrémités, dans
les
dont
on
du nerf
dégénérescence
le siège
essentiellement
a vu
Desault
point.
par soit
intermé-
des nerfs
à ~M~r~o~ Quant on ne la connaît parlé,
dans
soit
qui semble qui survient
fractures. a tant
28~
se cicatrisent,
nerfs
tes
que
SYSTÈME
du
de cer-
plus ou moins vives, que les auteurs ont étudié tels sont le tic douloureux de en les envisageant la lace, la sciatique. Chaussier, taines
douleurs
d'une
manière
très avantageux, elles se manifestent
un rapport ~y~~e~,
différents
ties et
l'âge adulte, fections sont une
c'est
âges, et rarement
les a présentées il les a nommées dans
surtout
né-
diverses
dans
dans
sous
parFenfancè et
la vieillesse.
Ces af-
caractérisées
par divers phénomènes; extrêmement vive, qui se fait
douleur dans
ressentir elle
générale,
tout
du
le trajet
nerf
de la partie;
ressemble
à celle qui résulte parfaitement c'est un picod'une branche nerveuse pressée Un caractère très désagréable. tement qui la distingue
du
rhumatisme,
point
sa mobilité
nous
l'avons
place.
En outre,
malgré
les
c'est
elle peut mais elle
dit,
elle n'entraîne
douleurs
ne présente qu'elle bien s'étendre comme ne change point de pas de gonflement,
excessives
qui
quelquefois
:-<88
CHAPITRE
nécessitent
XV.
la section.
Le soulagement que celle-ci et le nerf se ci camomentané
n'est que produit bientôt usant Les- dateurs l'affection. reproduit nerveuses reviennent ordinairement par accès; le reste de sa vie. Je malade y reste sujet pendant les causes
Souvent chez
les femmes
dont
sensible,
l'exposition etc. Leur lieu humide, les parties, la face. On
les passions
sont
le système à l'air froid, siège
à la tête,
surtout
hystériques~ nerveux est très
le séjour dans un peut être dans toutes à et particulièrement
en voit peu au cou; souvent il en sur. le bassin, les douleurs se prolongent le nerf sciatique, et suivent ses bran-*
vient
vers
alors
dans
ches.
Ces sortes
de douleurs
entraînent
quelquede la partie qui en est anectée. Le Ibis la paralysie se recouvre l'accès est passé. mouvement quand des nerfs n'apprend anatomique L'inspection rien sur la nature des névralgies. Cotugno croyait venaient de l'engorgement du que ces douleurs névrilemme. Une
autre
.~oy:~
affection
qu'il du viennent soient
les
faut
des nerfs
bien
cerveau,
mêmes.
les convul-
de celles
distinguer
les quoique On les reconnaît
qui
symptômes
parceque dans et générale
un cas, Par exemple, l'autre. que l'on compare l'épilepsie la convulsion à la danse de St-Weit. D'ailleurs, l'affection
nerveuse veau
est
est locale
sont
est continue, intermittente.
dans
tandis
que
celle
du
cer-
MALLES
Les diverses
convulsions manières
!W
SYSTEMS
nerveuses
NERVEUX,
a&t) t.
se manifestent
tantôt elles ne surviennent
de que affec-
quand le malade veut remuer les membres Il est des tés, d'autres fois elles sont continuelles. individus où l'on observe un mouvement convulsif des commissures Quelquefois mouvement faiblesse
chaque les muscles
fois qu'ils veulent parler. du cou sont pris d'un qui alors tient plutôt à la
continuel, qu'à la convulsion.
Souvent
il y a aussi
dans ceux, dans les nerfs du sentiment, exemple, qui se rendent à l'oreille, à Pœil. lésion
par
La paralysie localepeut encore se manifester ment,et alors elle est absolument étrangère au cerveau. Cette paralysie peut. porter sur les nerfs du mouvement
comme
sur ceux des sens, ainsi qu'on la goutte et la perte du sereine,
le voit pour mouvement d'un membre aucune
autre
notion
isolé. On n'a du reste
sur les maladies
nerveuses.
~9
XVL
CH\MThE
2~
CHAPITRE
XVL
MALADIES DU SYSTEME ABSORBAIT. absorbant
Le système
se compose vaisseaux du
et des lymphatiques Nous en considérerons ladies sont
ces deux
dans bien
affections
Les
leur attaquent cette fréquence très
elles
sont
rares
chez
plus
grand
premier avancé. sont
DES
que celles
ï.
tissu,
LYMPHATIQUES.
glandes lymphatiques, sont très communes;
suit la proportion chez communes
les vieillards,
qui mais
inverse de Fage les entants et très
ce qui tient
sans doute ont
perdent
dans
maladies
glandes
lymphatiques
Les
Les maladies qui
des
qu'elles
ou symptomatiques. essentielles sont d'abord se termine
souvent
par
au
dans
développement et quelles âge,
essentielles
mation,
GI.AKDES
des
des glandes des vaisseaux.
celles
divisions
ARTICLE
MAÏ.AMES
les ma-
successivement
connues
plus
des grandes même nom.
un
le âge
1Y?~~Minduration.
MALADIES DU SYSTÈME cette
Tantôt tantôt
inflammation d'une
elle vient
ibis c'est
spontanément extérieure. D'autres
éloignée qui la détermine il d'aucun y ait absorption bien souvent encore pins
une blessure
que néanmoins Elle survient virus. l'instrument
a()t 1
vient cause
sans
quand
ABSORBANT.
est infecte
de quelque virus ibis c'est le vice vénérien qui et l'inflammation; tanalors,
morbinque. D'autres cause le gonflement absorbants tôt les vaisseaux
se gonflent
avec
la
y d'autramée douloureuse glande et ibrmcnfune tres fois c'est la glande seule. ces engorgements Quelquefois légers méritent a peine le nom d'inflammation le léger gonflela douleur se dissipent ment, bientôt; peu vive il paraît un gonflement qui est douIl y a toujours ble ou triple de volume. plus ou la peau subjacente moins de dureté n'éprouve mais
souvent
rien dans aussi
inflammatoires tement.
la douleur n'est point jours; le phlegmon, et les périodes s'y parcourent beaucoup plus lenla suppuration se montre, ce n'est
les premiers vive que dans
Quand bout de
qu'au fluctuation
ou
douze
se fait sentir.
que, on ne le connaît dans malades meurent
quinze Quant
jours que la à l'état anatomi-
les pas bien, car rarement ces circonstances; cepen-
il n'existe on sait qu'alors aucune désorganisation de la glande~ qui est seulement augmenLes inflammations tée de volume. ont de aiguës dant
CHAPITRE
~<)2
XVt.
leur siège, soit à celles de l'aine, soit à préférence celles de l'aisselle. Nous ignorons absolument des glandes internes. l'inflammation La terminaison
de ces inflammations
peut se faire par suppuration. Elle arrive plus tard, comme nous l'avons déjà dit, que dans le phlegmon; aussi les anciens ils conseillé d'ouvrir les avaient dépôts, non avec le fer on trouve A l'ouverture, glande. longue, Une
n~ais avec le caustique. le foyer au milieu de la
Après une suppuration la plaie se referme. autre
terminaison
ou moins
plus
très fréquente
de l'in-
flammation
des glandes est l'induration ainsi, a la d'un bubon suite du vice vénérien, l'inflammation ses périodes, se termine par une ayant parcouru tumeur dure et plus ou moins grosse. Cet état d'indans l'inflammation duration est si commun des il y a une glandes, que même dans la suppuration mais elle ne prédispose dureté circonvoisine; nullement à l'affection cancéreuse. Elle dure cinq à six mois, et peu àpeu elle disparaît. L'aspect que ne présente aucune désorganisation
anatomi-
des glanse manifeste
des engorgées. Le caractère de lenteur des glandes; ainsi dans toute sorte d'inflammation dans les scrofules qui attaquent particulièrement les glandes du tronc, en général, les périodes sont excessivement nullongues. Nous ne connaissons les causes lernent la nature du vice scrotuleux
MALADIES OU SYSTEME ABSORBANT.
a<)3
On peut en partie cachées. afles parties diviser les scrofules suivant qu'elles ou à l'abdomen, ou à la poitrine, fectent. C'est,ou du temps des au cou, ce qui forme la plupart en sont
mêmes nous
maladies
isolées. du des glandes est l'engorgement chez les enIl survient ordinairement
Le c~'re~M bas-ventre. tants tième. troubles bituel.
la deuxième depuis Il se déclare d'abord
année
la hui-
jusqu'à
par des douleurs, souvent un dévotement
de digestion, Le ventre est-tendu;
il y a souvent
des ha-
des vo-
n'indigastriques rien pour mais il s'y joint une quent il y a finesse de la peau, flacdisposition générale; mudes membranes coloration cidité, bouffissure, missements.
Ces
phénomènes la maladie
difficulté de respirer, queuses, pouls petit, souvent urine lactescente, dans le premier et le deuxième de la maladie du reste, débilité, faiblesse période des mouvements, peu de développement des tacultés intellectuelles. Bientôt il se montre des phénomènes tient
tranchés
au gonflement ces gaz n'existent
l'abdomen
devient
tendu
ce qui
des glandes et aux gaz. Quand point, on sent les glandes goulà le cas le plus rare. Quelque-
mais c'est ttées, fois il y a appétit fois anorexie, vorace, d'autres douleur de vers. de ventre, Les complication sont le trouble de la respigénéraux symptômes conration, qui tient sans doute à l'engorgement
C:ÎAP1THE
H<)~ dcn
sécutif
glandes
marasme
comme
y ca-
signe
Sabord
que cela tient à du chyle a raison de l'engorgeniais ce n'est que vers le der-
la non-absorption ment. des glandes nier
ont donné
On croirait
ractéristique.
le
thorachiques;
auteurs
que quelques
XVL
cette fonction est absolument que ce qui ne doit point surprendre empêchée, quand on voit le poumon, vers les derniers temps de la temps
phthisie, les forces
ses fonctions. Ennn, également la tuméfaction du ventre est diminuent,
énorme,
a douleur
remplir
suivant
le mésentère, dévotement tration ascite,
est excessive,
et se déplace avec mouvements du malade; le
les
il y a faiblesse Vers la fin survient
et concen-
est habituel;
du pouls. on l'infiltration
des membres
qui pas de maladie marasme plus affreux. tl est peu d'à Sections n'est
l'hydropisie Inférieurs.
réduise
les enfants
mieux
connues
Il
à un
par
les
L'état dans que celle-ci. ordinairement les glandes on trouve lequel peut 1° simple se rapporter a quatre degrés gonflede la glande; d'une ment conversion partie ouvertures
de cette
de cadavres
glande
en substance
stéa!omuteux
stéatomateuse; dans le dernier
complet les glandes tombent en suppuration du un fluide sanieux. Les glandes aussi engorgées lement s'engorger
celles
état
période;) et fournissent
voisinage
sont
de la poitrine égapeuvent comme celles de l'abdomen, et
MALADÏËS
former reau.
une
ABSORBANT.
an caranalogue n'ont parié des auteurs
la plupart engorgement que comme maladie.
Il est certain
ce qui
essentiel,
a()~
absolument
maladie
Cependant
de cet dernière fois
SYSTÈME
DU
constitue
cette
compliquant
qu'Hest quelqueune phthisie qui
n'a point été décrite, et dont voici un exemple: Un enfant avec une petite vint à FHôtel-Dieu H n'existait dimcuhé de respirer. ni vice toux, scrotuleux
ni vice
vénérien
Les- symprécèdent. le soir, toux sèche. Il
étaient plus intenses ptômes des étounements tous survenait
les deux
ou
trois
qui se renouvelaient chaque fois que le malade faisait ou mangeait mouvements quelques la poitrine était douloureuse, la respiration trop; la gênée. Une seule circonstance pouvait indiquer jours,
c'était
maladie,
Le pouls était notaient évidemment par temps
des glandes du cou. déCes symptômes
l'engorgement faible, concentré.
des
une phthisie, que et des adoucissants.
pectoraux après, les symptômes
l'on traita Quelque
étaient
plus intenses, et non purulente,
était muqueuse l'expectoration !a pression la douleur de poitrine s'étendait nulle à toute la cavité; la compression de sourdement la région une suffocation. produisait épigastrique chaleur
Dévotement, pieds, composée. f< avant.
urines
rares,
Le sujet A l'ouverture
habituelle
des mains
et des
ngure comp!ètem~nt périt dans tin marasme dit
cadavre,
on
trouva
déeite
CHAPITRE
2~6
XVI.
du poumon~ 9 siège Je la maladie dans les landes et très grosses. qui étaient toutes stéatomateuses la même disposiBeaucoup d'entants présentent tion que ceï~i-d, ment se classer lymphatique. Les écrouelles du cou carreau
et leur phthisie peut alors faciledans les maladies du système sont les anections
elles sont assez fréquentes, en ce qu'elles sont encore
des glandes et diffèrent du
plus lentes et car, ou elles viennent à suppujamais mortelles se termine ration, ou leur gonflement par résolution. Le peu d'accidents quelles causent ne tient est la puisqu'elle point à la nature de la maladie, mais au voisinage même, d'organes qu'elles ne ce qui le prouve c'est l'inspecpeuvent altérer tion anatomique. Cette affection peut tenir à un vice général, ou n'être purement que locale. Quand le vice est local, il se montre dans les diverses parties du cou, et surtout aux glandes sans que cependant les glandes salisublinguales, vaires en soient nullement anectées. Il peut se former une tramée
dans toute de glandes engorgées du cou, sur le trajet des vaisseaux la longueur on les trouve à l'occiput. D'abord, 9 quelquefois une tumeur dure, c'est un engorgement indolent, peau se soulève. Ces duretés res&qm!Tneuse;la tent plus ou moins long temps stationnaires, deux ou trois ans, et sans qu'aucune quelquefois
MALADIES
fonction
DU
ABSORBANT.
SYSTEME
il y a Que!quetbis resolution. Vers la fin, il survient une couleur violette de la peau et une fluctuation maniiëste auet il s'en dessous. Elles s'ouvrent spontanément, écoule
ne s'en trouve
3()"
un fluide
blanchâtres.
altérée.
lactescent,
Quelquefois
chargé de flocons cette fluctuation dis-
du fluide. Quand l'abcès paraît par la résorption s'ouvre au dehors, il reste long-temps fistuleux et la cicatrice ne s'obtient entièrement qu'au moyen de l'adhérence
qui se forme entre la peau et les ce qui la rend enfoncée et difforme. L'auglandes de ces glandes peut présenter, topsie cadavérique comme les autres parties, quatre états diSérents. des glandes lymphatiques peuvent donc dépendre ou d'un vice général ou d'un vice local. Quand l'affection est générale, elle ne se Les auëctions
borne
point
mais elle agit sur tous des autres vices géné-
aux glandes, à la manière
les systèmes, etc. raux, tel que le vénérien, de ces glandes ne sont point Les ossifications dans la poitrine, un phénomène rare, surtout ou on
en trouve
tures.
Rarement
assez
souvent
le cancer
dans
les ouver-
affecte primitivement et elles ne s'engorgent
les gtandes lymphatiques, dans cette maladie que consécutivement. Les affections sympto~natiques et surviennent ment communes, organes
voisins.
Elles
s'afïectent
y sont extrêmeà l'occasion des aussi
dans les
CHAPITRE
at)8
Les générales. dans les maladies
XVI.
maladies
bubons
sont
souvent,
un
si~ne
pestilentielles.
Dans
les
locales
phlegmasies le panaris,
il arrive
aux
membres,
assez
souvent
se gonflent.
de l'aisselle toire
des
jambes,
celles
comme
dans
les glandes il y a un vésicaQuand de l'aine peuvent aussi se que
gonfler. Ainsi peut
le gonnement des glandes lymphatiques venir par l'absorption d'un virus, par symetc.
pathie,
ARTICLE
IL
DEq 1'A1~SCA.L~ë VAtSSEAVX ADSOKDANTS. ~Ii80ItItA~ITS. .MALADES DES
connaisse bien la disposition Maigre que l'on des vaisseaux on ignore absorbants, cependant encore leurs maladies. Il est certain que ce sont les divers niais ce ne eux qui résorbent virus; sont
a proprement parler, des maladies, ces virus n'agissent parceque pas plus sur eux que sur les autres organes. pas
la,
Les afiections
réelles
de ces vaisseaux
bord
ry~~M/M~/o~ qui peut manières: tantôt ils s'enflamment ce qui Ibrmc une tramée, commun d'innammation. seaux ques
~en~or~ent exemples.
seuls Qu:md
survenir
et c'est d'autres
sont
d'a-
de deux
avec
la glande, le mode le plus ibis
ces
vais-
et Masca~m en cite quelun ou s'est, coupe aVfc
MALADIESDU SYSTÈME ABSORBANT. instrument
imprégné bras et les vaisseaux gorgent. page: le connaissons
de
absorbe
ont
qui
les
virus,
du glandes ce virus s'en-
H paraît alors que rinnnmmation virus est absorbe. Du reste, pointencore seulement
bien
cette
~99
&c pronous
ne
innammation,
se termine plus tôt qu'elle des Ce n'est guère qu'aux que ce!!c glandes. membres inférieurs que l'on a observe l'inûammation des absorbants. Nous n'avons du. reste aunous
savons
connaissance
cune
sur
leur
induradon
ni
leur
gangrené. La d~ï~o~
des absorbants est variqueuse Dans te ioie, l'on en trouve bien quelquefois, il est douteux à un état cela tienne que
rare. mais
pathologique. probable absorbants.
qu'elles H est
fréquente lité dans
des
égaient
un en
dHatauons,
viennent une
hydatides, d'une
c'est lymphatiques, membre. Quelquefois le
grosseur
il est maladie
de dilatation
espèce
(pli produisent surviennent
infiltrations, sion
aux
Quant
celle
assez de tota-
des rameaux
canui
tborachiquc. dans certains
ai l'occasion
peu des
Ces cas les
de compres-
et d'obstruction.
On a grandement discuté étaient dropisies produites Sorbanta,
ou
Il est certains ncaumoins,
quand
elles
sur
par venaient
les cas où les hy !e deiaut des ab~
cas où il est diuicHc dans
les cotnprcsMons,
des cxhalants. de prononcer; dans
les sta-
300
dons sans tois, Quand
CtiAPtTRE
c'e~t t survient, longues quant! !'hydrop!sic des absorbants. ctoute par le défaut D'autres semblent les absorhams accrottre !eui action. on ne soupçonne
vantageuse c'est par pisie.
XV!.
soutenue, l'exhalation
point il est passive
de position.
désa-
probable qu'a!ors que se iait thydro-
MALADIES
DU
SYSTEME
CHAPITRE
Ces maladies res,
soit dans
Les
aSections
5o<
XVÏL
DU
MALADIES
FtBREUX.
SYSTEME
sont encore le diagnostic, essentielles
FIBREUX.
extrêmement
obscu-
soit dans
te pronostic. tissu sont bien
de ce
Il paraît n'est, que le rhumatisme peu connues. du temps, la plupart de ce que l'inflammation On ne connaît point ses terminaisons, système. la supputation, etc. D'ailtelles que l'induration, les parties le système qui composent ne se ressemblent ainsi fibreux pas exactement, il est nécessaire de les examiner en détail. leurs
toutes
ARTICLE
MAt.ADtRS
La dure-mère recouvre tébra!. brane
DE
LA
ï.
DURE-MERE.
est une membrane
le cerveau
et s'entbnce
fibreuse
dans le canal
qui ver*
Malgré qu'on croie le contraire, cette memest peu exposée à r~M~M<MM; elle lui la plupart du temps, de l'arachnoïde qui
vient, est au-dessous, la surface
car on ne voit ordinairemen~que interne qui soit affectée. Cependant
CHAPITRE XV!t.
3oa
elle se cicatrise, elle est coupée, ce qui quand dans son tissu. nécessite une ictère inuammation offre des o.M~r~OM.y
La dure-mère
à la suriace
leur
siège
elles
viennent
ou
a' celle
exactement
semblent
moins
n'est point rare: Ces ossifications
disposition ont parlé.
première gus.La en les auteurs
des
elles
artères
de la
interne tous
dans
et des ibn-
les points
tous resont
membrane et sont
p phts
considérables. de
Les/OMg?~
la
dure-mère
sont
aussi
trc~
connaisse leur qu'on di~eremment. Ils se montrent 'i antot ils principe. Ils peude la dure-mère. à ta convexité siègent il vent être nombreux lorsqu'il n'y en a qu'un, ils naissent
trequcnts,
sans
conLes battements fait de plus rapides progrès. le cerveau font qu'il tinuels que lui Imprime à la fin sous le peuse les os du crâne et parait ibis ces ibngus la D'autres viennent ricrâne. base
du crâne,
accidents l'œn
hors
très
de l'orbite; en haut,
cerveau Il
y produisent tels fâcheux,
faut
bien
d'autres
et développent que l'expulsion fois ils refbuicnt
des de le
et en sont
plus dangereux. ces fongus les d'avec distinguer fournit ia dure-mère dans la ci-
bourgeons que du trépan. catrice de l'opération C'est alors un très naturel, et qui coïncide avec ceux phénomène de&t)f et de la peau voisine, qui par leur contact Ibrment
une
cicatrice
commune.
s
SY~H~tH
~LA~ES
pnntHUX.
ARTICLE
MALADIES
~o3
U.
DU
t'ËBtO~TB.
est la seconde Le périoste en des niaments elle consiste
membrane entrecroisés
une enveloppe. os, et qui leur forment sur les cartilages, se prolonge jusque de périchondre. essentielles Les attelions
nbreuse sur les
Le périoste où il prend
le nom
et nous
~07~,
avons
sont d'abord
F/wles connaissait
dit
qu'on en gênera! fibreux peu dans le système cepenle périoste semble eu être affecté dant quelquefois un coup Ainsi par une chute, vioréellement. lent
un
sur une
vient
membrane
os placé près de l'extérieur, il surdure dont le siège est dans la tumeur aussi le péSouvent qui le recouvre.
rioste
peut inflammation.
former
une
tumeur
indolente
et sans
La plupart des chirurgiens ont été de Fexostose; embarrasses mais pour la distinguer la plupart du temps, se forme d'une macelle-ci, lente
et chronique. sont des de la périostose
nière
ou dix
jours
considérable.
La dureté
plus
tumeur
elle est beaucoup de l'os que dans celle
du temps
rapprochés
les périoen huit
a déjà acquis un volume aussi une dineindique
car
rence
part
la tumeur
Au contraire,
ces maladies
plus grande du périoste. ne se séparent
dans
la
La plupoint
CHAPtTRE XVH.
~J~
le périoste se gonfle et quand l'exostose se montra aus~i, et réciproquement. Lespériostosesjanectcnt les os superficiels, et elles ont deux ordinairement manières naires, devient
de se terminer. elles
deviennent
rouge,
s'u!cère
Après avoir été stationla peau douloureuses et laisse écouler
un pus de le vice estvéné-
surtout quand nature, r~n. Bientôt la maladie finit par être une exostose, par l'ossification du périoste. Enfin, la périostose peut se terminer par résolution. mauvaise
Une autre affection
c'est l'ossiassezfréquente, Dans rétat naturel, on ne
du périoste. fication doute pas que quelquefois la tame interne de cette membrane ne s'ossifie, malgré que ce ne soit point ainsi que se nourrissent les os. Dans la nécrose, le périoste n'est affecté que consécutive'et quand de ros; moyenne ment,
cette
nécrose
alors
il se forme
de la
affecte
la partie
un
séquestre s'ensubjacent
le périoste partie morte, namme, devient d'abord cartilagineux seux. Cela n'arrive guère que dans
puis osla partie
des os longs, où cette nécrose est le moyenne dans ce cas, plus commune. L'aspect anatomique, une espèce de offre le périoste ossifié, formant poche qui contient le séquestre libre dans son intérieur terne
la tumeur
est rougeâtre, bourgeons charnus.
est rugueuse
à l'extérieur.
L'in-
des quelquefois présentant Les parois sont ordinairement
MALAMES DU SYSTÈME FIBREUX.
5o5
de petites cavités. La différcnce de cette c'est d'abord avec le spina-ventosa, la de la tumeur avec situation, puis la continuité l'os sain dans le spina-ventosa.' percées tumeur
Quant aux connaît assez comme
dans
autres bien
affections
du périoste,
ses maladies
la carie,
par
on
contiguïté,
la nécrose
superficielle, l'ostéo-sarc6me dans tous
dans le spina-ventosa, ces cas il participe à la disposition de l'os malade. nous Quant à ses affections symptomatiques,
il ne oaraît pas que les les ignorons absolument; douleurs vénériennes y aient leur siége, ainsi que les autres douleurs~ telles que le rhumatisme ou les lassitudes
spontanées. ARTICLE NAÏAMES
DES
UL APONEVROSES.
t
les affections des apoOn ignore absolument une comnévroses. elles exercent Quelquefois beaupression sur des dépôts~ où elles produisent alors on les débride. Quant à coup de douleur leurs maladies spontanées, on ne les connaît point.
ARTICLE ÏV. MALADIES
DES
LIGAMENTS.
Les ligaments, qui iont aussi partie du système sont un peu mieux connus; fibreux, quoique 20
3o6
CH\P!TRR
XVt!.
nous
cepayons pas vu leur état innammatoire, pendant nous savons qu'it existe dans la douleur et surtout de l'entorse. En effet, des articulations, eux seuls dans ce cas sont tiraillés. Quand leur contusion
a été considérable, la partie qui entoure se gonfle comme dans le rhumal'articulation tisnie
si elle est plus intense encore, goutteux il y a de la fièvre cela peut même aller jusqu'au tétanos. t/état de la partie nous est peu connu, ladie
excepté dans les derniers temps de la maqui se termine par une tumeur blanche. V.
ARTICLE
MALADIES
DES
TENDONS.
affectés de maladie est très peu connue celle qui leur inflammation est absolument survient spontanément ignorée comme dans on ne l'observe que par contiguïté Les tendons
le panaris.
sont rarement
Le rhumatisme
n~ecte
point les tendes articula-
!e mouvement puisque ) dans tions, ce ne sont pas eu~. qui sont sensibles, mais consécutive des bien tes ligaments. L'inûammation tendons arrive dans la plupart des plaies externes dons,
de sont coupés. Les anctens attribuaient accidents à leur section; mais c'est plutôt grands à celle des nerfs qu'il faut les rapporter. Quand les tendons ont été divisés, ils se rapprochent où ceux-ci
MALADIES
DU
SYSTÈME
FIBREUX.
5o':
ce qui suppose quelquefois et se cicatrisent, mais elle est toujours inflammation réelle tardive, et cette réunion ne s'opère qu'après de toutes les autres parties. Quand ils sont
une très celle ex-
posés au contact de l'air,. ils se mortifient et s'exfolient à la manière des os ce qui prouve leur à faire peu d'énergie vitale; il y a. des recherches sur leur mode de réunion.
Cette dernière
est plus comme
la rupture que dans la çoupure, on le voit pour la rupture du tendon d'Achille
dans
de celui de la rotule.
RO.
et
3o8
CHAPiTRP XV!Ï!.
CHAPITRE MALADIES
DU
XVIII.
SYSTÈME
SYNOVIAL.
de ce système peuvent être consideux rapports dans les synoviales des
Les aSections sous
dérées
ou dans
tendons, dans
les
celles
synoviales
l'inflammation, On observe
des articulations. des
Fhy~ropisie
tendons
D'abord
on ~rencontre
et la sécheresse.
les gaines des du carpe et des doigts, etc., etc. Il y a dans la gaîne des qui gît évidemment et y produit de grands de la main,
ligaments un panaris fléchisseurs
F~o~
dans
le doigt se gonfle sans rougeur, mais avec ravages; à la face palmaire du vive qui répond une douleur du pus s'amasse et se trouve comdoigt. Bientôt entre primé c'est à cette
les os et la synoviale. cause qu'il faut rapporter
H paraît que la plupart
de ce panaris. On trouve, à l'ouvertoute la surface de la capsule ture, rouge et remun pusichoreuxet sanieux. la maQuand plie par l'os s'affecte de carie, l'arladie est plus prolongée,
des accidents
ticulation
voisine
alors souvent la s'entreprend ce qui avait fait croire à perte du doigt s'ensuit, était une maque ce panaris praticiens quelques
MALADIES
ladie particulière mation. Le pus
DU
SYSTÈME
SYNOV!AL.
5oQ
mais c'est une simple inflamsemble un peu différer dans ce
sanieux, cas il est toujours grisâtre. Cette indans d'autres flammation peut encore survenir capsules que dans celles des doigts quelquefois on la voit aux ligaments du tarse ou du carpe, surtout quand le panaris n'a pas été ouvert et que le pus a fusé. Les synoviales
des tendons
peuvent aussi être le siége-d'ltydropisie; elle se montre plus partidans celles qui ne sont point recouculièrement vertes de games fibreuses: elle peut survenir à la suite de la goutte, d'une contusion. On en trouve sur le col du pied, sur la gaine des extenseurs, sur la capsule du tendon inférieur de la rotule. H est probable que ces amas de synovie ne sont que des affections par contiguïté. Il paraît que dans le rhumatisme les ligaments étant affectés, la synola liqueur qui exhale davantage viale subjacente sort dans ce cas est gélatineuse et rougeâtre. On croyait jadis que les ganglions siégeaient aussi dans les gaînes présentent
tendineuses, qui du reste quelquefois et disde la mollesse, sont alongées, un peu forte. Il par une compression
paraissent est de ces tumeurs
fluctuantes
qui aScctent une forme ronde, ne disparaissent point par la presdans le tissu cellusion, et siègent évidemment laire subjacent à la capsule.
CHAPITRE
5t0
L'MCe dineuses, exercice
XVIII.
de synovie, dans les synoviales tenpeut venir ou d'un panaris ou d'un trop long des tendons qui. y glissent
alors il en résulte
un
craquement
une légère douleur. Les synoviales des articulations
particulier
et
sont aussi ex-
chaque fois qu'il posées à beaucoup de maladies elle est accompagnée y survient de l'inflammation, très sensible de douleur très vive, de gonflement de manière à ce que le sujet souffre au toucher, à peine le poids des couvertures. Quand la maladie est très intense, il s'y joint des symptômes généraux. L'inflammation peut siéger dans toutes au genou, mais particulièrement les articulations, ou l'on observe en général toutes les maladies des articulations.
Elle se termine
par résolution
quand ce elle est légère d'autres fois par suppuration, et qui terribles qui s'annonce par des douleurs d'ataxie. On peuvent aller jusqu'aux symptômes fait cesser ces accidents en donnant issue au pus s'il séjourne pendant un certain temps, l'os se carie. A l'ouverture des dépôts, on trouve la membrane synoviale très rouge à sa surface interne. Il paraît plus que le pus y produit des ravages beaucoup séreuses. prompts que sur les autres membranes Un épanchement peut encore perséro-purulent La gangrène et l'inmettre de vivre long-temps. duration sont absolument dans le sys~ inconnues
1 MALADIES DU SYSTÈME SYNOVIAL.
31 t
bien iréquente, terne synovial. Une terminaison on ne peut douc'est l'inflammation chronique ter qu'elle n'ait aussi lieu dans les articulations; il y a alors rémission des symptômes, et la douleur, d'aiguë qu'elle était, devient Les membranes synoviales se certaines luxations~ alors la synovie la quand la luxation est réduite,
sourde. déchirent
dans
s'échappe; mais cicatrice se fait.
est une maladie des articulations L~~rc~M~e plus rare que les anciens auteurs ne semblaient on l'observe au genou. Ordinairement l'indiquer. Elle peut provenir de diverses causes d'abord, c!e de la synoviale, l'inflammation d'un chronique d'autres fois elle corps étranger qui se développe; survient
spontanément;
des parties
ou enfin
par l'aûection dans le rhumatisme.
voisines, comme cela on doit regarder cette mr.ladie D'après comme étant ordinairement le produit d'une autre ma~die, et ne point adopter de traitement commun à tous les cas. Elle se manifeste par la fluctuation
et par une dilatation plus ou moins suivant que la membrane fibreuse est
grande, plus ou moins épaisse. Des corps e~Y~er.y
se rencontrent
assez sou-
vent dans certaines
surtout celte du articulations, une structure, un volume, genou. Ils présentent une forme variables tantôt ils sont osseux, tantôt cartilagineux;
en plus ou moins
grand
nombre; i
512
incommodes
CHAPITRE
suivant
XVIII.
l'endroit
ou ils sont pïacés. il est probable que néan-~
Quand ils sont isolés, moins ils ont tenu à la membrane
car synoviale, leur formation sans cela ne pourrait se concevoir. Les articulations sont encore sujettes à l'ankyqui n'est aussi que l'effet d'une maladie c'est-àprimitive. Elle peut être vraie ou fausse dire qu'il peut y avoir soudure des extrémités auiose,
paravant contiguës~ ou simplement impossibilité de mouvement, par aSëction du tissu cellulaire, des ligaments ou des muscles voisins.
MALADIES
DU
SYSTÈME
DU
Les cartilages presque toutes les endroits articulations
5'3
XIX.
CHAPITRE
MALADIES
CARTiLAGMEUX.
SYSTÈME
CARTILAGINEUX.
un système répandu dans nos parties. Ils diffèrent suivant forment
ainsi ceux des où on les rencontre sont différents de ceux des côtes,
du larynx, etc.; ce qui doit leur faire supposer des affections différentes. Tous les cartilages en général sont remarquables de leurs par l'obscurité vitales. Nous connaissons peu l'inflampropriétés mation des cartilages articulaires et, de toutes ce n'est guère que leur gonfleleurs maladies, ment
dans la luxation
server.
Cette
maladie
spontanée qu'on a pu obsurvient ordinairement à
ne soit point exclusive a la hanche, quoiqu'elle cette articulation. La luxation n'est point alors !a maladie du
essentielle, Petit cartilage.
maisle
produit
de la maladie
croyait qu'en devait l'attride la synovie, buer à l'épaississement mais les ouvertures cadavériques ont rectifié cette erreur. a vu que, dans les premiers temps, la cavité est déjà presque toute oblitérée par la substance cartilagineuse tandis que qui s'est gonfle, Desault
CHAPtTKE
3t~
XtX.
sont très saines. Dans un adjacentes degré plus avancé, il se forme une cavité artifila cavité cotycielle pour la tête de l'os déplace loide est alors tapissée par une substance qui s'est
les
parties
ossifiée. Le vice scrofuleux, les chutes, sont ordinairement les causes prédisposantes de cette maladie. il y a douleur de l'articulation, tantôt vive, tantôt sourde, difficulté dans la progression, et surtout dans l'exécution de certains mouvements D'abord
époque plus ou moins éloignée du comde la maladie; quelquefois dans vingtmencement quatre neures la tête du fémur sort subitement à une
de sa cavité;
d'autres fois cette
sortie est beau-
plus lente. Après la luxation, il y a alonde la cuisse, suivant gement ou raccourcissement que la tête se porte en bas'ou en haut de l'articu-
coup
lation.
Le premier et le second
cas se rencontre
le plus
sou-
ne s'observe que quand il y vent, a carie à la partie inférieure de la cavité cotyloïde. On n'a pas souvent observé de semblable maladie dans les autres articulations. Il est probable que, dans plusieurs cas, les tuconnues sous le nom de meurs des articulations siègent aussi dans les cartilages. Il est difficile de déterminer quand cela.a lieu car elles peuvent tenir à une foule de causes, ce un traitement particulier pour qui nécessiterait tumeurs
blanches
v MALADIES
chacune
DU
d'elles.
SYSTÈME
CARTILAGINEUX.
Il est certains
5t5
cas où l'ou connaît
sont les parties primitivement affectées dans l'entorse, il est manifeste que par exemple, la maladie ce sont les ligaments. Quelquefois
quelles
commence Dans
mais rarement. par le tissu cellulaire, cette première époque, si le malade vient à
on ne trouve qu'un système mourir, affecté, le reste de l'articulation est intact; la douleur n'enle traîne point encore l'immobilité. Quelquefois siège primitif Alors, tantôt naturel.
des tumeurs
blanches
est dans l'os.
il est gonflée tantôt il est dans l'état il Quand le mal réside dans le cartilage,
se manifester
par les mêmes phénomènes de la hanche. Quel que soit que dans l'articulation le siège primitif, bientôt la r&aladic gagne par conpeut
tiguïté, et le désordre s'étend à toute l'articulation. Une cause assez ordinaire de cette maladie est la suppression
de la sécrétion
du lait.
Le rhumatisme
la goufte même, peuvent aussi être rangés parmi ses causes. les Quant aux autres cartilages, leur structure goutteux,
expose à des maladies bien différentes de ceux des Ils sont très sujets à l'ossification et articulations. à la carie, comme on le voit dans le larynx. telles cartilagineuses, Quant aux substances que celles des oreilles, de la trachée-artère, obscures. maladies sont extrêmement
leurs
5!6
CHAHTh~
XX.
CHAPITRE MALADIES
DU
XX.
SYSTÈME
MÉDULLAIRE.
Les maladies
du système médullaire sont moins connues qu'elles ne sont fréquentes. On ne peut douter que, dans certains cas, la substance médulnes'enûamme, comme dans les douleurs vives et spontanées au milieu des qui se manifestent laire
os. Il en résulte
de la suppuration, Petit J.-L. adjacentes.
souvent
la carie des parties porte un exemple de ce cas. Il est certaines
puis rapcaries
où il est probable que le système médullaire est essentiellement affecté il est difficile de les reconnaître. Tous
les auteurs
qui ont parlé du ~MM~eMconsidéré comme une maladie de la
En effet, si on compare cette maladie avec la sensibilité moelle.
les douleurs
de
de l'organe méde cette probabilité.
on verra la raison dullaire, Le spina-ventosa consiste en une tumeur
consi-
du développement de l'os et de provenant de ses bourgeons charnus. Cette l'accroissement maladie diSère essentiellement, suivant quelle est dérable
à Fextrémité
ou à la partie
moyenne
des os. Il y
MAt~DŒS
a une diCerence On
DU
SYSTÈME
MÉOULLAtRE.
totale dans cesdeux
5t~
circonstances.
n'observe
point cette maladie dans les os courts ni dans les os plats. est au milieu d'un os Quand le spina-vcntosa long, on ressent d'abord de la douleur à la partie, sans augmentation par la pression. Il y a deux périodes bien marqués; le premier est marqué par cette douleur spontanée, qui est quelquefois rémittente et subsiste
sans aucune
externe
apparence
de
au second période, l'os, qui était intact, maladie commence a se gonfler. A l'extérieur, on sent une tumeur sant
dure;
la douleur
vive va toujours croismolles s'enflamment, se durcis-
les parties bientôt il survient
une fistule, d'où s'écoule fétide, jusqu'à la fin de la maladie, qui entraine la mort, ou nécessite l'amputation. de l'état des parties, on conSous le rapport sent un ichor
sidère
alors
trois
choses
d'abord
la substance
que l'on trouve convertie en unfbngus qui saignent facilement, parsemé de vaisseaux comme Desault l'a vu; quant à l'os, si on le fait
médullaire,
et qu'on le mette à nu, il offre une cavité des lames. Les produite par le bouleversement deux surfaces, l'externe et l'interne, sont rugueuses les parois sont percées de divers trous qui bouillir
aux fistules; la substance osseuse correspondent ne s'offre plus sous la forme linéaire. Quant aux parties
sous-jacentes,
on voit qu'eltes
sont con-
CHAPITRE XX.
5t8
en une substance
verties diverses
lardacée,
sillonnée
de
fistules.
Le spina-ventosa, à l'extrémité des os, est toul différent dans l'inspection cadavérique., quoique en soient les mêmes. H y a aussi les symptômes à l'invasion tente.
une
On observe
douleur
permanente aussi une tumeur,
ou rémitdes fistules.
Le pronostic est le même, mais l'autopsie cadavérique montre l'os distendu dans tous les sens i son intérieur est plein de filaments et de carnosités. La seule ressource
est l'amputation.
M\LAD!ES
DU
CHAPITRE
Les
MALADIES
DU
affections
du
nombreuses; tres parties,
OSSEUX.
SYSTÈME
5tt)
XXI.
SYSTÈME
OSSEUX.
osseux
système
sont
très
elles sont analogues à celles des auet le degré de vitalité est la seule
cause qui les fasse digérer dans ce système. survient dans les os d'une maL'Za~TM~oyz nière incontestable. fractures véritable
On l'observe
pour la formation cicatrice. Ce n'est
d'abord
dans les
du cal, qui est une qu'au bout de trente
ou quarante jours que cette opération se fait dans les os. Les bourgeons charnus naissent d'abord aux deux extrémités fracturées. Le contact qu'on leur fait observer
procure
bientôt
l'adhérence
ré*
Peu à peu le phosciproque de ces végétations. phate calcaire abordant par les vaisseaux propres des os, se dépose dans le canevas celluleux et anaqui par là reçoit une consistance logue aux parties qu'il est destiné à réunir. Non seulement on observe l'inflammation dans le cal, des parties des os mais encore dans l'exfoliation charnu,
nécrosés. nature
C'est par un mécanisme analogue que la chasse les lames plus ou moins épaisses
OW 5&0
CMAPtTRE XXL
qui ont été privées de la vie, soit par le contact trop prolonge de l'air, soit par toute autre cause, etc. L'inflammation de l'os sou&-}acent détermine la végétation des bourgeons charnus qui, en prenant du volume, font effort sur la lame morte. Quelquefois nomme
celle-ci
sort en grandes parcelles qu'on fois l'exfoliation d'autres est esquilles;
insensible, à exfolier cicatrice
ce qui a lieu surtout quand la lame est peu épaisse. Après l'exfoliation, la se forme, et il en résulte l'adhérence de
l'os avec les parties dans sible, surtout
molles, ce qui est très senles os superficiels, comme
ceux de la tête. La c~e d'inflammation
entretient
aussi
un état
chronique dans les os. Il en découle un fluide
sanieux
particulier qui teint les linges de l'appareil en noir. Cette maladie est essentiellement différente
de la nécrose, où'il y a mort parfaite de l'os. Dans la carie, au contraire, il semble que l'os se reproduit à mesure qu'il se détruit. Le siège de la carie est plus particulièrement dans les os les courts, et les extrémités des- os spongieux, longs; elle se manifeste à la faveur d'une infinité de causes. Il ne faut pas confondre l'aspect cadavérique de cette disposition maladive des os avec celle que présente l'usure du sternum ou de tout ou d'un anévrysme autre os, par le froissement d'un fongus. Il y a déperdition de substance alors, a
KALAD~ES
52t
OSSEL'X.
SYSTMIE
DU
A aucun aticttil
irtais mais es~
superucie~e, est
rioste souvent
toujours
substance
iardacce.
nent
ou
pins
les
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points.
un
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maladie.
de
piussupcdicie!s, exposes
eUe
os-
cette
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eïïe
tous
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la
et
une
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c'était
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Fexostosc
nairement,
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tantôt se
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Tan!ot
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téresse
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vénérien,
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doute
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Fivoire.
don-
sous on
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une
qui
d'autres
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Feburnee,
L'cxosLo~c
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sans
examinerons
en
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L'e~o~oye os.
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même
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Les
dur.
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eUe
tantôt
que!quelbis
les
de Je
changement
preos
plus
ordi" de
partie ceux
qui les
conséquent sont
les 21
de
os
de
CHAPITRE
5~2
XX!.
la tête, le tibia, etc. On a vu de semblables tu. meurs se développer à l'intérieur du crâne, sans en tussent lésées. a que les facultés intellectuelles de la longueur dant lequel sans doute à raison
du développement, le cerveau s'était
penhabitué
à cette pression. On en a vu aussi dans l'intérieur du bassin s'opposer à l'accouchement. On connaît peu cette espèce d'exostose dans les os courts. La tumeur éburnéc est beaucoup plus pesante qu'une portion d'os de pareil volume. La direction des ubres, les vaisseauxnourrissiers, longitudinale cette tumeur présente une résistout a disparu; tance mée
singulière à la scie. Il paraît par un amas de substance
qu'elle est forexclusivement
calcaire. elles sont plus Quant aux parties adjacentes, ou moins gonflées c'est et, ce qui est particulier, l'os entier les que quand !a maladie comprend parties molles voisines sont moins aHectées que quand elle n'occupe qu'un point de sa surface. de la formation peu le mécanisme de ces tumeurs. Quoi qu'il en soit, leur marche est extrêmement lente. Jamais chez elles, il ne On connaît
ni de suppuration. s'opère de résolution est mieux connue. L'exostoae spongieuse accompagne presque dans toute rencontre trémité
toujours
la carie.
Elle On
la
espèce d'os, surtout à l'exdes os longs, et dans les os courts. Ce
r
DU
MALADIES
SYSTÈME
OSSEUX.
5a5
à une malaest toujours consécutif gonflement On Fobserve aussi dans la partie die primitive. moyenne des os longs, comme dans le rachitis qui paraissent au milieu des membres ne sont autre chose qu'une tumétaction du tissu compacte, qui parla devient spongieux. Cette dans sa strucespèce présente des inégularitécs où tes tumeurs
ture.
Dans
certains
endroits,
on rencontre
des
on ne calcaire; dans d'autres, un assez voit qu'un tissu aréolaire. On rencontre de vaisseaux dans ces tumeurs nombre grand amas de substance
elles sont ordinairement
de suppuaccompagnées ration ichoreuse, qui sort par des fistules plus ou dont les parties molles sont moins nombreuses Les exostoses spongieuses peuvent être percées. comme le premier degré de l'ostéoconsidérées sarcome. A
On a demandé
si l'o~eo-.Mrcd/~e
n'était
En effet, si l'on compare leur atroce qui existe dans les deux maladies, on serait tenté de croire qu'elles sont analogues mais le cancer
des os.
point la dou-
si d'un autre côté l'on examine on verra comme
le même tainement
que l'ostéo-sarcôme le cancer. Ce dernier dans entre
plus attentivement, de fongus n'a point se montre toujours
les parties, et il existe cerle cancer et l'ostéo-sarcome dos
toutes
pas de les contbnqui ne permettent dre. Quoi qu'il en soit, tous les os sont le siège de di&ences
2!.
CHAPITRE
3~
les os longs. Desault et des os Innommés atta(~ués de
maladie,
cette
XXI.
spécialement
a vu des fémurs
on observe les progrès, le premier, bien distincts marque périodes la dimculté de la progression, la douleur, cette
Dans
rnaladie.
de
l'engorgement ou est état, On trouve
la
le
Dans
partie.
réduit
alors
a l'inspection toutes les parties
deux par enfin
deuxième
anatomique. détruites;
celles
encore sont séparées par de longs inqui restent charnus. les deux extrémités tervalles Quelquefois la substance de l'os sont ménagées, charnue est d'un
parsemée
guins, qui tent de. gros ou
plus
grand tantôt sont troncs.
moins
nairement
lésées; Intacts.
queuses
nombre cap!Haires, Les parties
le voisinage. comme dans
san-
tantôt
présensont adjacentes
les carti!ages restent des veines On observe
dans
dématient,
de vaisseaux
Les parties molles les grosses tumeurs.
ordivaris'ce-
des os n'est //7~e essentielle rarement n~adic La
dans
nément
le cancer,
Elle peut plus iréquent. Eue n'est locale que dans ulcère tel cancéreux, que au sein elle en du cancer ladie
est
à
un
jamais une presque elle vient spontaau contraire, rien de
être locale
ou générale. un os subjacent à quelque
dans
les cotes
!ors
la magénérale quand tel cancéreuse point que ladiathèse Ce phénomène consécutif au cancer
est générale. ne lui est point
exclusif;
on
l'observe
quelque-
MALADIES
fois
dans
dans
DU
les côtes,
SYSTEME
à la suite de la rate
Fobstrucuon
OSSEUX.
de la pluinsic, et du Ibic.
Il parait, que la cause prochaine bu~ë est le défaut da substance abord ~rand la substance
non
le trop Dans ce cas,
comme
durcie,
dans
ceux
de
ne scran.
osseuse
l'exostose
ëburnec.
damment. est un On
pou
des os est Rarement
friabinte.
dit rachins. mo~a~ue, rran
({~en-
Cc~c dt-
an-* appor~cr comme on le
l'on. calcine.
que
Le r~/?~
fna-.
et. gc!aunensc, caicairc. phosphate
se fait sans de la ~ë~adnc diSerence à la ibrme de Fos,
dans
voit
ou
de ce!tc
mmuUon cune
3 2~
regarder
oppose
à
il se montre
Ce ternie qui
Fêtât
indépende ramollissement
n~ndtque aussi
la matadic. comme
rostéo-sarcôme
au.aque surIl peut se déclarer tom les entam.s. plus tard que d'auteurs ne l'ont prétendu. On l'a vu beaucoup
un ramouissemeut
paraître
a~ectëes
a
qumze
de cette
deros.
point
ans.
Le rachnis
vertèbres
sont
D~abord
les osdn
Les
ma~ad!e.
soit détendue, augmentent, sorte que !a ca\n.e ccrébraic
surtout
crâne
de sok Je vchunc; prend p~s de c.ipn-
ne porLc po!m s~r ics os cité. Ce dévctoppentetit de ta face. Souvent de ccUe dtsposinon rësake lu précocu-c des faeuhcn mteUccmeUcs. Quant a ia colonne di~emmcnt. Souvent ne se développent
pomt,
eUc s~Hcc~e verLebrale, tes apophyses épineuses et le p~o~ougcmcm
Je
3~6
CHAPITRE XX!.
la dure-mère
reste à nu sous les muscles.
Ce cas
du temps ii y a décet le plus rare. La plupart viation de la colonne, qui se courbe en avant et la plus en arrière ou sur les côtes. La direction est en arrière ordinaire et c'est ce qui fait la §'e.
Les côtes reçoivent une inuuence marde cette disposition contre nature. Souvent
quée le sternum
est dérange dans le rapport de ses pièences, dont une se porte en avant, et produit core une autre diSbrmité. Quand Finuexion de la
colonne
alors dans la poitrine
est latérale,
sont singulièrement coté de la concavité, la convexité.
les côtes
du détbrmées; rapprochées elles s'éloignent du côté de
Rarement
la déformation
de ]a co-
se propage à la région lombaire quand est en devant. Le bassin cela arrive, la convexité lonne
et diminué quelquese trouve alors ibrt influencé, dans son diamètre aMtéro-postéibis énormément rieur.
Les os des lies sont rarement
déibrméa
par
le rachitis. Les membres
supérieurs
sont rarement
contre-
ils le sont presque tôu<* pour tes intérieurs, jours. Les jambes et les cuisses sont arquées en' i'etÏet !e plus diMbrme. sens opposé, et produisent faits
D~ plus, iyéqucmment le
vice
scrofuleux
Quand
de~ d~ iun~S sont U è6 Surtout quand ~onuéesetramoHies,
les extrémité
survient.
la m~ad!c
se ~udnt
les o~ prenuent
MALADIES
DU
SYSTÈME
OSSEUX.
Say
mais ne reviennent jamais plus de consistance, à leur est ordinairerectitude L'issue première. ment scrofuleux
fâcheuse ou
quand
il y
a
complication
du
vice
vénérien.
Les rachitiques ont en général des traits caracde la peau, vivacouleur particulière téristiques: cité des yeux, sensibilité plus exquise, précocité de l'esprit, peu d'énergie ou moins facile. pi
musculaire,
digestion
-)
CMAprmE
5~8
xxii.
XXIL
CHAPITRE
es
MALADIES
DU
les
cheveux
poi!set
obscur
la
que
sont
1
solL
~Nons
ne
ia
est
en
et
de
un
végètent,
leurs
ils
extrémités
coupe.
se
gagne
point de
cheveux
p~-
s'entre-
ichoreux
s'échappe
saignent
l'épidernie
Cependant
eue
compose
Les
est
relations,
ne
se
nuide
elle
France; les
et
généraux.
symptômes
mêlent,
en
invasion
nous
pardcu!ierc.
Suivant
Son
si
ïa~Me~o/o~yc
point
spontanée,
vitaïitc
aherauons
description
Pologne.
contagion.
sieurs
que
d'une
héréditaire
par
a
conn~sons
endetniqnc
(Tune
leurs
i~y
suscepdMc
PILEUX.
jouissent
phipart~c
inconnues.
qm
SYSTÈME
on
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sec. leur
Maiqrc çoivent
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individus
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ou ou comme
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a!g:tc Cette
adynamique. hu!be
tombe: on exposés
le
et
a'ors
c~pst
au
chez soleil
ils
intense,
chute
reste,
voit
re-
cheveux
maladies:
a~ccuon
mamcres
peu
les
vitanté,
se
ils
fait
repoussans les et
esvieH"' ceux
MALADIES DU SYSTÈME PILEUX. qui sont attaqués de fréquentes cheveux blanchissent par l'âge violents chagrins. QucUe quen phénomène
5~
Les moraines. ou par Feiïet de
soit la cause, ce s~opère toujours par défaut de fluides qui ï~ont plus la ibrcc de monter
nourriciers dans les capillaires. La coupe des cheveux,
quand elle suit de trop d'une maladie grave, peut près la convalescence être nuisible. li en est de mcme des autres poils donllcs
ancctions
sont inconnues.
35~
CHAPITRE XXM!.
CHAPITRE MALADIES
DU
XXIIL
SYSTÈME
ÉPÏDERMOÏDE.
L'épiderme jouissant de peu avoir des maladies très obscures. consécutives Les cor~
de vitalité, doit On les divise en
et idiopathiques. sont de petits tubercules
insensibles
mais douloureux par eux-mêmes, parla compression qu'ils exercent sur les parties voisines. Hs sont formés par Fépaississement de Fépiderme Ils
comprimé.
surviennent
ordinairement
aux
étroite. Il faut pieds, par l'effet d'une chaussure bien distinguer ces tubercules des ~FVM
et fournissent
du sang quand on les coupe de leur base. Il faut les distinguer aussi
trop près des cg7XOM~ qui sont le produit'des cartilàges. s'exfolie ordinairement à la suite L'épiderme de PaSection
de la peau qu~il recouvre; ainsi F .°'°" après un érisy pèle. une pet~e~ë~une pblvc'f <* tène y on voit tomber c~ë dimembran~ous verses formes. 1 ~S~ =-:a, ~`. i FI~
TABLE
DES
MAT
tÈRES.
Dédicace.
j,
v
Page
A vis de l'éditeur. Notice
vn
la vie
sur
et les
F.-C.
par Discours
Boisseau.
tx t
préliminaire CHAPITRE I. Considérations ?!que. CnAP. II.
de XavÏerBichat:,
travaux
sur
cadavé-
Fautopsie
6 Ordre
à cuivre
altérations
Des
1.
ART. a.
Des
Faaatomie
pathoti r
logique. Des CnAP. in. ARTICLE
dans
~es Guides.
altérations aÏtérations
t(!
des fluides des
circulants.
fluides
17
exhaiés
et at
sécrétés ART.
3.
Des
foraaés
fluides
dans
l'état
patholo22
gique. CnAp. IV.DeHnnammation CHAP. V. Maladies ART. i.
De
a5
du système
l'inflammation
séreux. des
0
membranes
sé-
reuses.
39
AnT. 2. De FinHammation branes
chronique
des
mem-
séreuses.
ART. 3. Des
43
éruptions
miliaires
des
membranes
âcrcuscs.
4~
ART. 4. Des taches branes
58
séreuses.
et de l'ossification
desmem48
532
TABLE DES MATIÈRES.
ART. 5. branes 6.
AnT.
ART. ART. 8.
Des
affections
des mem-
pympathiques
séreuses. Maladies
~9 5o
de !ap!cvre.
56
Ma!ad!csdupcr!cardc Maladies du peritomc.
58
ART. g. Ma!ad!es de la tumquc vag!na!c. AnT. to. Ma!ad!es de l'arachnoïde. CaAP.
Vî.
AnT.
Maladies
i.
ART. 2.
du
muqueux
système
De l'inflammation
69
y5
du système muqueux. mudes membranes
Des hemorrhagies
queuses.
~9
ART.
5.
Des
ART.
4.
Des
ART.
5. Matadies
ART. 6.
ART. 8.
brane
M.dadïes
Ma!ad!cs
Affections muqueuse
ART.
ïï.
ART.
!2.
S5
fongus
ART. 9. Maladies des bronches. io.
82
aphthe~
Matadics ART. de la bouche.
ART.
des ART.
t5.
la conjonctive. de la membrane pïtu!ta!re. de la membrane muqueuse de la membrane
du
de
du larynx
!a membrane
Maladies
de ART.
~ymptomatiques
de la memio~
putmonaire.
ib. muqueuse ~o5
de
la
membrane
muqueuse "2
de
la membrane
muqueuse ï2t r
de
la membrane
muqueuse ~5
i'urèthre. 16.
Matadies
et 9~
du
g!and. ART. t5. Maladies
9~
pharynx.
intestins. t~.
8y 9! g
Ma!ad!esdeî'cesnpha~e. Mahtdit's de la membrane
Maladies
85
de
de ret.tumac. ART.
y6
de
la membrane
muqueuse
TABLE
DES
du vagin. ÂET. 17. Maladies
MATIÈRES.
355
ta6 de
la membrane
muqueuse
delà
matrice. ART. <8. Maladies
ta~ de la membrane
muqueuse
de
la vessie. VU.
CHAP.
ART. i.
6 t53
Ma!adics Des
du tïssu
aiïcctions
ccUuhure.
par
continuité
i55 du
tissu
ceUuhure.
o
a.
ART.
Des
aHcctions
sympathiques
du
tissu
ce!!u!ai<'c. CaAP.
VMt.
ART. i. a.
ART.
t5~
i56
du poumon. du poumon. De i'inQammation Maladies
De
la
15~) 6 164
phth~ic.
ART.5.
Dcsc~dcu!s.
i~5
ApT.
Des
t~3
CsAp.
IX.
asphyxies. Maladies des
t.
Maladies
de la g!andc
AnT. a.
Maladies
ApT.5.
Maladies
des ghtndfs du Me.
ART.
ART. 4.. Ma!adics Maladies
ApT. 6.
Maladies
ApT.
Maladies
de la gtande du testicule.
ART. 8.
M~adics
des
ART. g. ApT.io.
Maladies
de la rate.
CnAp.X.
Mahdies
Apr.5.
Deiaï'0!)geo!e. Detavano!e.
ART./{. ART.
5.
Detascartatme.
ig5
prostate.
i~g 20 5 20~ 210 2t3
du système
cl'yslpe rctysipetc. Dc!abrû!ure.
182 18~
mamcHes.
de !ag!andc
ART.ï. 1. De ART. ART. 2.
iacrymatc. sa!ivaires.
du foie (suite). du rein.
ART. 5.
Maladies
t8t
landes.
thyroïde. cutané.
c.
216 21~ ~v. 221 2~5 33~ 22~
TABLE
554
DES
MATÏÈRES.
AnT. 6.
Des dartres.
328
ART. y.
Dctatfignc.
a3o
ART. 8.
DetagaÏc.
a5a
ART. Q.
Des
affections
dé
symptomatiques
la a35
peau. CBAP. XI.
des
Maladies
de la vie
muscles
orgaa58
n!que. ApT.t.Matadiesducœur.
a3g
ApT. a.
Matadie~
du
ART* 5.
Maladies
du tissu
CHAP. XÏÏ.
tissu
des
Maladies
musculaire
digestif..
utérïa. muscles
a~y de la vie
ani-
male.
a5t
<~aAp. XIII.
Maladies
CHAp.XtV.
Maladies
CHAp.XV.
Maladies-
AsT.
du système du système du système
artérie!
a5g 266
veineux. nerveux.
2y4
i-. Derapoptexïc
ay5
ART.s.Desfbcgus. ART. 3. Deïafoïic.
<
aiSa 283
ART. 4. Des affections
symptomatîques
du
veau.
cer285
ART. 5. Cn&p.
3~5
Des maladies
XVÏ.
Maladies
ART. ï.
Ma!adies
ART. 2.
Maladies
nerf~
du système
386 absorbant.
des glandes lymphatiques. des vaisseaux absorbants.
Maladies
ago
A&T. i. Maladies
du système ubreux. de la dure-mcre.
ART. 2. Maladies
du
périoste.
5o5
ART. 5.
Matadies
5o5
ART.
Matadies
des aponévroses. des tigaments. des tendons.
5o6
CaAp.
XVÏL
des
ART. 5. Maladies CaAp.
XVIII.
CnAp.
XÏX.
M:dadies Maladies
du système du système
%&.
synovial.
5o8
cartilagineux.
Si 5
TABLE
CnAp.
XX.
Maladies
DES
du système médullaire. du système osseux.
CnAp.XXt.Ma!ad!es CHAp. XXÏÏ.
Ma!ad!esdu
CnAp.
Maladies
XXII.
MATIÈRES.
système du système
535
516 Stf)
pileux.
5a8
cpidermoïde..
55o
FÏN DE Ï.A TABM.