Bichat 1 Anatomie Pathologique

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Anatomie pathologique, dernier cours de Xavier Bichat : d'après un ms. autographe de P.-A. Béclard. avec une Notice sur [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Bichat, Xavier (1771-1802). Anatomie pathologique, dernier cours de Xavier Bichat : d'après un ms. autographe de P.-A. Béclard. avec une Notice sur la vie et les travaux de Bichat / par F.-G. Boisseau,.... 1825.

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ANATOMIE PATHOLOGIQUE. DERNIER

DE

XAVIER

COURS

BÏCHAT.

LIBHAÏ !UK Dt: J -!ï !!â<:t!<. Traité de thérapeutique, doctrine médicale. Paris, t!KRT'K. Traite J. Bomm~u,

des

nAÏLUKRE

coordonna

dans

f.

t8a5;avot.in8".

du coeur et des maladies D. M. l'aris, i824;in-8",6

BoissBAU. Pyrétologie physiologique de la nouvelle doctrine dans l'esprit in-8". t8a4

ou

gros vaisseaux, planches. des

Traité Médicale

intime

Recherches des animaux

anatomiques et des végétaux.

rédige

par y f.

fièvres considérées a" édition. Paris 8 f.

de l'homme, et du moral C*BANts. Rapports du physique et suivis d'une table par Destutt-Tracy, analytique nouvelle d'une notice édition, augmentée que teur. Pa
de la nouveHe

i'< sprit

et physiologiques Paris, iSa~

précédé!! d'une table tdphabétisur la vie de l'au8 f. sur in

!a structure

S",


du cerveau les fonctions et sur ceUes de chacune de ses avec des observations sur la possibilité les partie; de reconnaître les penchants, les talents, ou les dispositions et morales instincts, et des inteUectueUes des hommes de animaux, par 1;< cuniiguraticn lettr cerveau t825;6vohin-8". et de leur tête. Paris, ~a i~

GtM..

Sur

h~cNApxn.E

(madame). sur les observations A. Duges, professeur

des Pratique les plus points d'accouchement 3 voi.inS".

accouchemexts.

on

de l'art, importants à la faculté de

t
et

puhiiés par MontpeUier. 20 f. < 3 f.

t82t-t8a5; Paris, 2 et 5 féparément. Les tomes

L~TRmUE. FamittesnatureHes du ment et dans un ordre analytique, un fort vol. in 8°. iSzS Paris,

Mémoires

succincteanimal, exposées règne de ieurs genres avec l'indication 9 f.

des divers Exposé procédés la sans avoir recours de pierre avec in-8", cinq planches.

ce }onr pour empioyés ~ugqu'à à l'opération de la taitte. Paris, f.

d'anatomie et pathologique, MRCKBL. Manu
TtKBtiMANN.

TtssoT.

notes

De par

DE

la santé des gens de lettres, F.-C. Boisseau. Paris, tSaa

L'ÏMPtUMERÎE

DE

nouvelle in-t8.

LACIIEVARDIERE

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DE

AVIS

LËi)

tTEUR.

à la vente de la biblioacquis de feu le célèbre Péprofesseur thèque dard un manuscrit en entier écrit et Ayant

cours signé de sa main (i); sur le dernier de Bichat, ridée nous vint de le publier;

mais

voir

prendre éclairés.

cins

depour cela nous crûmes conseil de plusieurs médeTous

nous

que la d'un

dirent

moindre

de la doctrine parcelle homme de si grands services qui a rendu à la science et à l'humanité devait être recueillie

un soin

avec

public rechercherait cette rédaction d'un (i)

Nous

personne

tenons qui

pathologique, c~ff/M~ MM~<M~ de

ce manuscrit

désirerait d~MMF

le

religieux que avec empressement

le voir;

cours

dans

lequel

à la disposition de toute H est intitu!é:~M~
~UM~ (&? .~W.

Bichat.

P.-A.

<~
~fe-

<W
AVIS 6E L'ÉDITEUR.

VÏ Bichat

épuisa les restes d'une vie si préet sur lequel on regrettait vivecieuse, ment de ne posséder aucun document et qu'enfin ment plein

ce serait d'intérêt

de ses œuvres. nous

un

ajouter à toutes

Ces motifs

suppléles éditions

ont achevé

de

déterminer.

Nous

qu'il serait agréable au public de joindre à ce volume un portrait de Bichat, sur un deslithographie sin

avons

fait

pensé

quelques

de ce grand à l'obligeance

homme, de M. le docteur

d'Angers. M. le docteur donner

après la mort et que nous devons

heures

Boisseau

a bien

ses soins

ouvrage vie et les de r~~o~M~

Oïlivier~

à la publication et y ajouter une notice travaux de l'immortel

voulu de cet sur auteur

générale. J.-B.

B~M-MËHE.

la

NOTICE SUR

LA VIE

ET

LES

TRAVAUX

DE XAVIER

BICHAT.

It

PAR F. G. BOISSEAU.

Vicq d'Azyr n'existait plus, mais leb Chausles Halle, les les Desgenettes, sier, les Corvisart, la gloire de Fécole de médePinel, préparaient cine de Paris, lorsqu'on vit paraître) au mitieu des un de ces élèves de Desault, esprits supérieurs, des sciences et le pernés pour la régénération humaines. des connaissances Bi" fectionnement Petit, se réfugie à chat, disciple de Marc-Antoine aux massacres de Lyon, Paris pour se soustraire du premier et fixe aussitôt l'attention chirurgien il tui voue la Dès ce moment, de l'Hôtel-Dieu. tendresse d'un fils lui prête sa ptume, l'assiste dans ses opérations, et répond pour lui à de nombreuses consultations en même temps il médite les écrits des grands maîtres, il dissèque et il opère sur le cadavre. Après la mort de Desault, il pude chirurgie~ volume du Journal blie le dernier à la mémoire et rend un pieux hommage du grand chirurgien qui avait deviné son génie. Après deux années de silence et de recherches, Bichat fait des leçons sur l'anatomie, la physiolo'-

x

NOTICE.

A peine des os et les opérations. gic, les maladies convaic~cent d'une itcmoptysic il reabondante, le cours (te ses dissections, de ses expéprend il publie les œuvres chirurgicales de Deriences et ~bnde la société médicatc sault, d'émulation, les Mémoires enrichit de cette société d'observasur les membranes les tions originales synoviales, des membranes.etia d'organisation rapports symé~riedes organes. Ledix-neuvièmesiècie commence~ des membranes, le Trakë les Recherches sur ia vie et la mort, l'Anatomie i générale, paraissent; à classer manière Bichat d'une invas'occupe les maladies, un nombre immense riable ouvre (le cadavres, en dévoiler la nature et le pour siège, et iait des cours d'anatomie pathologique la France retrouve en lui Bordeu, Vicq d'Azyr, et se console de n'avoir vu naître ni Haller, ni Morgagni. Les plans du génie sont si vastes, que luimême ne peut les exécuter Bichat qu'en partie à reconstruire sur les l'édifice~ médical aspirait bases inébranlables de l'anatonile et physiologique de l'anatomie Mais la nature sempathologique. aux ble quelquetbis se p!aire à mettre des bornes de l'esprit en condamnant a une humain, progrès 1m prématurée I~s esprits pénétrants quila suivent dans ses admide trop près, et avec trop d'ardeur, rables

Bichat, ans, ép't~é procédés. âgé de trente et le séjour le travail intcUectuel, par les veines, mourut dans les amphithéâtre~ Bichat peu aprèt. le commencement du siècle qu'i! atlait éclairer. Sandilbrt avn!t dit de !ui t~ .v/ afMj, ~~M<~ ~o/~

micr

constd du citamp

/)~d/~M~.

(, banullc

Curvisnrt

Bichat qui

vient compte

écrivit

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mourir aussi

SUR

victime

~~(W~e

Xt1

BiCHAT.


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~CM. tant ele choses, et ~<~A7 p!cnrcr les grands hummcs ? Us 0!~ Pourquoi assez vécu, dès qu'ils ont assez fait pour leur gloire; mais il faut rappelé!' leurs vertus~ pour qu'elles servent de modèles, et leurs succès pour la contusion de i'envic. (~Les plus aimables qualités morales, dit Buisde Bichat l'éclat son, relevaient dans la personne de son mérite. Jamais on ne vit plus de tranchisc et de candeur, plus de iacilité à sacrifier ses opisolui proposait une objection nions, lorsqu'on il était lide. Incapable de colère et d'impatience, aussi accessible dans les moments où un travail pénible l'occupait, que dans ses moments de loisirs. Sa générosité fut toujours une ressource de assurée à ceux de ses élèves que Fëloignement leurs familles mettait pour quelques moments dans l'indigence, ou que le défaut de moyens eniailleurs l'instruction népêchait de se procurer cessaire. Habile à distinguer les talents, il les ende toutes les manières courageait possibles dès Personne qu'il les avait découverts. n'était plus dès qu'il sa confiance, porté que lui à donner avait cru reconnaître dans ceux qui l'approchaient un attachement sincère. On ne résistait et, point a ses manières aimables et prévenantes, on connaissait pour peu qu'on l'entretint, pariaitement son caractère, tant il était éloigné de cette réserve d'expressions, de cette pontesse atÏcctée les sentiments qui servent si souvent à masquer véritables. Aussi eut-il pour amis tous ceux qui le connurent, ceux que l'esprit dc jalouexcepté sie sépara de lui. si L envie rattacha quciquctois <~ pas, et chercha à lui ravir sa réputation, ne

XH

KCTiCË

son mérite; mais il se conpouvant lui pardonner tenta de mépriser de vaines attaques, et ne se mit de les repousser jamais en devoir directement, avec ses détracteurs toujours prêt à renouveler une amitié seuls avaient qu'eux rompue. M La généralisation des faits est l'oeuvre la plus féconde et celle qui le caractérise le du génie, mieux. Bichat a laissé en ce genre un grand monument. avaient été étului, les organes Jusqu'à diés les uns après les autres, dans l'ordre des fonctions ou de leur situation il classa les tissus dans sa vaste pensée selon leurs analogies, et réalisa ainst la grande vue de Bordeu sur les départements oren un mo~ il créa l'anatomic générale. ganiques Ce qu'il avait fait pour la structure des orgamais ici, e nes, il voulut le ihire pour les fonctions; il paya tribut à la iaipourquoi ne pas l'avouer, blesse humame. Au lieu de se borner à retracer d'une manière les lois des actions orgasupérieure il suivit Barthez dans l'adoption connues, niques d'un principe et attribua aux tissus des provital, étaient des fonctions, et les priétés dont plusieurs autres des qualités Mais il fonda parmi douteuses. la physiologie aunous créée expérimentale delà du Rhin par HaUer; et c'est à l'exemple qu'il donna sur l'alliance ibnctionpar ses recherches nelle du cerveau, du poumon et du cœur, durant la vie et à l'instant de la mort, que sont dues toutes ans sur celles qui ont été laites depuis vingt-cinq et circulatoires, l'action des organes respiratoires et des nerfs. de l'encéphale, de la moelle épinière L'influence des ouvrages de Bichat ne s'est pas le bornée à la France; l'Allemagne (t) a compris ne sufa été injuste cnvera Bichat, parcequ'H (t) Kurt Sprengel de conna!ssance ntiait pas d'une vaste érudition et d'une profonde

SUR

B!CHAT.

X!H

et l'a suivi dans les génie de ce grand homme, routes qu'il a ouvertes et dans celles sur lesquelles La fière Angleterre il a ramené les observateurs. suit aussi, mais de loin, les pas du Français qui a et même fait oublier Brown, Darwin, Goodwin, Hunter. L'ltalie reconnaît dans Bichat le digne succesanatomistes et physioloseur de ses innombrables de voir un Français brilgistes elle s'est consolée tant ler à son tour sur un théâtre où s'illustrèrent là aussi Bichat a trouve des disciples d'Italiens; dignes de lui. Ses livres, traduits en espagnol, de l'homme dans formeront d'habiles observateurs la Péninsule, contrée quand cette malheureuse jouira des loisirs de la paix, sous les auspices assez éclairé pour ne pas red'un gouvernement 1 douter les sciences. Bichat porta son génie jusque dans les descripPersonne mieux que lui ne tions anatomiques. sut y déployer une admirable clarté, unie à une et une rapidité remarquable: extrême concision de son style, sur queltels étaient les caractères des inque sujet qu'il écrivit. On a remarqué des négligences dans ses produccorrections, tions en cela sans doute, et en cela seulement, il ne faut pas l'imiter, mais il n'en'est pas moins celui de tous les Français qui a le mieux compris ce que doit être l'art d'écrire sur l'anatomie et la Son style s'animait et prenait de la physiologie. couleur quand il s'agissait des tacultés intellecl'histoire du brownisme M. Meckei pour uger ce grand homme. lui a rendu dans ua bel hommage un ouvrage où H s'est montré de marcher sur ses traces. Voyez MMtM~
XIV

~Ti~n

< uc!les et des aScctions. B'chat n'eut pas le temps d'être pur, mais il a prouve qu'il aurait pu l'être, s'i! eut eu plus de loisirs, si par il se conséquent tut moins de la science. occupe de l'avancement Une tentative de Bichat mt celle remarquable la thérapeutique. de réformer t<e talent ie plus vaste ue peut tout enceindre il était réservé a la physiologie M. Alibcrt d'appliquer à la science des médicaments. Le professeur Pinel eut la gloire d'avoir inspiré ridée de la distinction des tisBichat, en émettant rendu sus mais Bichat s'est véritablement propre cette grande à la idée, en l'appliquant physiologie. Il n'était pas douteux que si la mort n'était il en eût fait une applicavenue le surprendre, tion plus vaste encore à la pathologie mais la génération n'avait à cet égard aucune donprésente née positive, le manuscrit actuellement lorsque onërt au public fut placé sous mes yeux. Le lecteur attentif reconnaîtra aisément que sous le nom d'anatomie Bichat désignait pathola véritable c'est-à-dire la pathologie, logique des phénomènes connaissance morbides observés la vie, et des altérations trouorganiques pendant combien vées après la mort. Il apercevra les vues si cher à notre pays étaient profonde cet homme il recherchait avec quelle ardeur les notions des il saisissait avec quelle chaleur les rappositives les diûerences prochements pour en faire jaillir avec quelle netteté il avait tracé caractéristiques; le plan de son'cours; avec quelle rapidité il exdes maladies; avec quelle canposait les caractères deur il avouait où l'on était sur tant l'ignorance de points de la pathologie. obscurs Puisqu'une mort prématurée nous a ravi ce beau génie, et

sm

EÏCUAT.

XV

dans lequel il aurait nous a privés de Fonvra~e par i~hctses vues pathotogiqucs~, !a suite consigne a rede ~cs zélés auditeurs tons-nous de ce uu'un du dernier cours dans lequel on cuei!!i l'esquisse Le croquis d'un lumineux. vit briller son esprit on n'e~t pas sans valeur tableau de Raphaël de la pensée au moins les linéarnents y découvre du peintre trmnorteL va lire bien dans l'ouvrage on trouvera qu'on des idées qui font aujourd'hui parti du domaine à d'autres et dont on taisait honneur public, qu'à Bâchât n'oublie a qu'on pas que le manuscrit en t8o5. été écrit par Béclard certainement H rcsune de cette date qu'il n'a pas été recueilli aux leçons de Bichat mais par BéclardhM-méme, et la sagadont ~exactitude par une personne s'est donné cité lui étaient ia connues, puisqu'il Fa-t-ii peine de Fécrire en entier. Peut-être rédigé sur les notes qui lui avaient été communiquées. Ce qui me fait croire qu'il l'a copié tel qu'on va le le tour vif et lire, c'est que partout on y remarque les mêmes locutions laminères pressé de la parole; reviennent sans cesse, et plusieurs se retrouvent dans les ouvrages de Bichat. On sait qu'il écrivait avec une grande sans jamais se relire, rapidité, et par conséquent à peu près comme il parlait. Je me suis fait une loi de respecter le texte de ce manuscrit à en corriger le je me suis borné mais j'ai préieré style, qui était très détectueux de peur d'altérer le taches, y laisser quelques sens par la substitution d'un mot à un autre, ou dans la tournure des phrases. par un changement Ënnn comme je me suis conduit je l'eusse iait si au public de transmettre un j'avais eu le bonheur travail inédit de Bichat ku-mcme.

XV!

NOTICE SUR BMHAT.

Cette tradition, quelque imparfaite qu'elle soit, de la dernière pensée d'un esprit si pénétrant et si vaste ne peut manquer d'intéresser les nombreux et de ses élèves. disciples de ses contemporains sous le rapC'est encore un document précieux de l'histoire de l'art. Aucune des erreurs que port j'ai dû laisser subsister dans ce travail ne peut être attribuée à Bichat, à moins qu'eue ne se retrouve ou qu'elle ne découle direcdans ses ouvrages, tement de ses principes connus. La plupart appartiennent au temps où il a vécu. oublier de parler ici de la perte que Pourrais-je les sciences anatomiques ont faite par la mort Je Béclard c'est la vie de tels hominopinée de la mémes qu'il faut opposer aux détracteurs ne se tairont-Ils decine pas à la vue de tant de 1 savoir et de tant de dévouement ·

Pana,

le a6 août

<8a5.

ANATOMtE PATHOLOGIQUE, DERNIER

DISCOURS

COU&S

DE

BÏCHAT.

PRELIMINAIRE.

La médecine

a deux buts généraux, la connaissance des maladies, et leur guérison. Sous ce dernier rapport, il en est peu de réellement soumises à l'empire

de la médecine,

et ce n'est qu'au premier se rapporte. pathologique

objet que l'anatomie Les maladies doivent

être comprises dans deux classes celles qui aSectent l'habitude générale du corps, et celles qui n'attaquent qu'un organe en ` Les du ne sont ressort point particulier. premières Toutes les diverses pathologique. de fièvres causent une affection générale,

de l'anatomie

espèces sans que pour cela, le plus souvent, aucun organe en soit particulièrement lésé. La connaissance .des maladies diffère générales de celle des maladies organiques

essentiellement

pour celles-là, robsesrvation sumt dans celles-ci, au contraire, on a l'observation et l'ouverture des cadavres.Voilà ce qui fait que la connaissance des maladies généi

Ui~COUhS

t'RRLiMtNAiRE.

rates n'est fondée que sur certains signes qui ne se rallient à rien. Telle est Fétiologie des fièvres toutes les distincet d'autres maladies semblables tions,

e~ a faites, suivant les les humeurs, vietc., sont évidemment Leur nosographie présente une difficulté

classincations

saisons, cieuses.

qu'on

extrême. Il n'en est pas de même des maladies que l'on peut classer suivant le caractère

locales, de la ié-

sion de l'organe affecté. Leur diagnostic est innniment plus facile que celui des premières, parcequ'il existe un moyen de plus pour les connaître, des cadavres; et ce n'est que depuis que Fon s'y livre que l'on peut se flatter d'avoir de ces mafait des progrès dans la connaissance

l'ouverture

que Fon s'est borné à la simple obon sait quelles erreurs servatipn des symptômes, il en est résulte. Prenons pour exemple la conladies. Tant

On l'a considérée d'abord comme une somption. maladie essentielle, avant qu'on eût recours à on a vu que le l'autopsie cadavérique; depuis, marasme

n'était

et qu'une maladie consécutive de l'affection d'un organe. La jausymptomatique nisse a été long-temps regardée par les médecins comme

une

vérique comme

a encore

cutive

maladie

primitive à diverses

essentielle; l'autopsie cadadémontré que l'affection regardée n'était altérations

réellement

que consédu foie, dont eue est

« PRÉUMtNAmE.

MSCOURS

toujours

H en a été de même

le symptôme.

des

comme qui, regardées long-temps hydropisies, n'ont jamais été que des affections essentielles,. C'est donc le produit des maladies organiques. des auections organiques, produite l'ignorance des cadavres, qui a fait par le défaut d'ouverture que les anciens médecins se sont trompés sur la ainsi Cullen, des maladies; plupart ont erré dans leurs classifications.

Sauvages,

Ce n'est pas que les symptômes ne soient très dans l'examen des maladies organiavantageux ques mais pour une classification mélodique il faut éviter tout ce qui n'est qu~accessoire; une des organes fondée sur l'affection nosographie sera

nécessairement

l'oubli de l'ouverture attribuer

invariable.

C'est

encore

à

des cadavres

que l'on peut des anhypothétiques

les raisonnements

ciens surl'atrabile, stances imaginaires

la pituite, les acres, etc.; subqu'ils n'avaient jamais vues, e mais qu'ils avaient inventées. Les solides ont aussi été l'objet de ces principes erronés: tout gonflement était traité d'obstruction, était un squirrhe.

tout engorgement

Les médecins

n'ont jamais suivi la marche naturelle que nous indiquons; ua coup d'œil raptde sur les progrès de la médecine nous le prouvera. On peut distinguer deux classes de médecins, i ceux

qui ont seulement

observé,

et ceux &

qui à

4

MSCOURS PRÉUMiNAïRE.

l'observation

ont joint l'autopsie

cadavérique. les derniers

Les sont

sont en grand nombre; et ne se rencontrent peu nombreux, guère que dans le siècle dernier. Hippocrate, Celse, Aretée, premiers

et tous les auteurs

grecs, se sont contentés d'observer les symptômes; aussi la plupart de leurs maladies sont-elles mal décrites. en Après les Grecs, les médecins se partagèrent deux sectes: les empiriques, qui traitèrent suivant et les dogmatiques, l'expérience, qui s'attachaient aux symptômes. Aucun, parmi les uns et les auIl en est tres, n'a fburni d'autopsies cadavériques. de même des Arabes, qui n'ont fait que copier les sans aucun Grecs. Cinq ou six siècles s'écoulèrent on progrès de la médecine. A son renouvellement, les Grecs; puis vint la de nouveau commenta Van Helmont, secte des chimistes Paracelse, tout par la fermentation. Sydenham expliquèrent s'en tint à l'observation

des symptômes. Ensuite et Boerhaave. Les médecins qui

Stahl parurent les ont suivis dans les derniers

siècles, et surtout n'ont que rarement eu re-

ceux

de Montpellier, cours a l'examen des cadavres.

Ce fut vers

le

siècle que les chirurgiens du dix-septième les premiers à l'examen anatomique. ..recoururent milieu

Les médecins un recueil théories.

adoptèrent

d'observations,

cette méthode.

Bonnet fit

mais plein

de tausses

DISCOURS PRÉUMÏNAmE.

5

la Morgagni parut après lui, créa réellement et la porta du premier pas science pathologique, aussi son ouvrage sur les jusqu'à la perfection; est-il un chef d'œuvre. Plumaladies chroniques sieurs

ont

voulu

écrire

sur

la même

matière;

mais son ouvrage est particulièrement, de celui de Morgagni. bien au-dessous Portal et Vicq-d~Azir ont aussi brillé dans ce genre, et l'arLieutaud

fait honneur ticle de l'Encyclopédie au dernier. Cette pratique de l'inspection est cadavérique celle que l'on suit dans toute l'Europe de nos jours.

6

CHAPtTRE

VsW·1~W1'b~'N\1.~ylW

s·vW

1.

~e.y\~lsa.v·sWyW

L

CHAPITRE

SUR

CONSIDÉRATIONS

Avant des

d'établir

cadavres,

N1v·1·v.aWaWlear.

des

il taut

L'AUTOPSIE

préceptes examiner

CADAVÉRIQUE.

sur les

l'ouverture diverses

al-

les didans les parties que produisent En effet, pour peu que l'on ait verses maladies. on a vu que l'état des observé quelques cadavres varie suivant tant internes organes, qu'externes, térations

la mort. On peut à les affections qui ont produit la mort trois espèces de mort cet égard distinguer celle qui arrive par maladie aiguë, et enfin subite, celle qui suit une maladie chronique. Dans

la mort

ne ~e manifeste,

subite, tant

que dans les internes; dans est concentrée tels

sont

empoisonnements, Les muscles

sont

poumon

presque aucune dans les organes

altération externes

la maladie toujours presque le cerveau, le cœur, ou le l'asphyxie, etc.

ta syncope,

les

d'une fermeté rouges, égale les yeux a celle de l'état naturel; la peau ferme, même les surfaces souvent saillants; muqueuses, de la phyles joues1 restent colorées l'expression

L'AUTOP~E

SUR

se conserve;

Monomie

diSère

les organes

CADAV~RÏQUR.

de tous en un mot, l'aspect de celui qu'ils essentiellement

lors des maladiès présentent La seconde espèce de mort

chroniques. commence

à in~ucr

Toute maladie sur l'aspect cadavérique. davantage plus ou moins stmsiblement aiguë altère toujours les parties; il en est même dont les effets sur le cadavre

à ceux

sont semblables tous

longues

les telles

décomposes les, etc.

solides

des maladies sont

sont

les

altères,

fièvres

les plus presque

pestilentiel-

les maladies à traîQuand aiguës commencent ner en longueur, alors la graisse est absorbée, la sérosité et les phénomènes sont bientôt abonde, semblables

à ceux

des

maladies

Ce-

chroniques.

les plus < pendant on doit observer que les organes altérés sont ceux où la nutrition est plus active dans Fêtât sain, et que ceux qui jouissent au con traire

d'une

vitalité

ment

lésés

tels sont

Entin

le troisième

obscure

ne sont

les tendons, genre

pas sensihle

les aponévroses.

de mort,

produit

les maladies

totalement chroniques, change des organes sur le cadavre. Leur parenchyme trouve ordinairement altéré profondément, tout

quand

la mort

s'est

fait attendre

ils présentent une ûaccidué étrangère les altérations aussi dinaire portent dons

et les

aponévroses,

qui

par l'état se sur-

long-temps; à l'état or-

jaunissent.

sur

les ten-

I.

CHAPITRE

§

sont en générât les diverses innuences des à connaître sur le cadavre. maladies nécessaires Telles

bien se garder de prendre pour 'e produit de la maladie ce qui n'est que l'effet du autrefois on est tombé genre de mort. Cependant
matoires

on recherchait

avec soin pour l'ordinaire du cerveau, mais sans réfléchir

les engorgemens qu'ils étaient déterminés

du poumon à l'instant de la mort; si, par exemple le malade avait été affecté d'une longue dimculté de respirer, par Fêtât

et qu'on vînt à trouver le cerveau engorgé, on cet engorgement ne manquait à pas d'attribuer la maladie, en fût absolument indéquoiqu'il pendant. Si le malade trouve

est mort

manifestement

dans

une syncope, on le cerveau vide de sang.

souvent 11 en est de même de tous les organes où on les trouve ne vient que de la disposition l'état où était le sujet à l'instant de la mort. Quella maladie peut l'avoir produite, mais quefois aussi nous ignorons cette circonstance. La. lividité et la coloration de la face peuvent encore être rangées dans le nombre de ces phéconnaître les chanOn doit également nomènes. les organes magements que la mort apporte dans lades

les tumeurs

de vie sont rouges

inflammatoires, et proéminantes

qui dans l'état se résolvent

SUR L'AUTOPSIE CADAVÉRIQUE. presque en entier après point dans les tumeurs

ce qui ne se voit il est prochroniques

la mort,

bable que dans l'inBammation internes la même chose arrive, par analogie. Dansl'innammation ventre

aiguë des organes et nous en jugeons'

des intestins,

peut être en partie devoir aussi son existence cellulaire tièrement

9

la tension

du

produite par le gaz, et du tissu au gonflement

voisin; en effet, elle disparaît presqueenaprès la mort. Ce qui cause la résolution

~on qui reaiguës, c'est que FirtL tenait le sang dans les parties se dissipe avec la ce chanvie. Dans les inflammations chroniques,

des tumeurs

gement n*a point lieu après la mort, parceque le sang se trouve alors presque combiné avec les parties. Dans les ouvertures s'attacher

de cadavres,

on doit surtout

aux phénomènes essentiels, lir des circonstances accessoires.

sans recueil-

Il est avantageux la également de rechercher connexion des phénomènes avec cadavériques ceux qui les ont précédés. La marche doit différer

à suivre dans Fautopsie cadavérique suivant les espèces de maladies que

nous avons établies ordinairement on y mais il n'est pas par ordre anatomique, propre à donner des notions précises; mieux, pour les maladies générales, suivre

procède le plus il vaut l'ordre

tO

CHAfn'HË t.

des fonctions

par là on arrive

à connaître

cette

qui est lésée. Dans les maladies différente:

locales, la marche doit être il faut d'abord exammerrorganeanecté,

à la lépuis les organes voisins qui participent on passera ensuite à l'examen des foncsion tions. ï/avantage qui résulte de cette méthode est les masuccessivement que l'on peut parcourir ladies qui affectent chaque système. Par ce moyen on ne confondra point les maladies de deux ordifférents, situés dans la même ganes absolument ancctiCfns qui cavité. Cependant il est quelques ne se prêtent point à cette classification méthodique tels sont le scorbut, la syphilis, etc.; mais à leur assidus pourront conduire des travaux faire trouver

place.

111

ANATOMiEPATMOU~QUË.

n~

~~<

W~WM~f~~

<M\~

~<
~<m~

Il.

CHAPiTHE A SUIVRE

ORDRE

Nous

DANS

diviserons

L'ANATOMIE

d'abord

PATHOLOGIQUE.

l'examen

parties. Dans la première, des affections de l'examen

dies en deux

des

mala-

nous

nous

à propres et des modifica-

occuperons

en particulier, chaque système les maladies tions qu'éprouvent générales la deuxième, Dans ces mêmes systèmes. ces maladies

considérerons

dans

les divers

dans nous organes

pour être méthodiques, par ordre de fonctions. a un ordre de fonctions Chaque système qui lui est propre, la partie quelle que soit d'ailleurs qu'elles occuperont uous procéderons

Tel

est le phlegmon ou inflammasoit aux extrémités cellulaire soit il est tou)ou:s de même nature le pus

qu'il occupe. tion du tissu au tronc,

et,

est toujours le même. qu'il produit Quel que soit l'endroit où se trouvent les membranes séreuses, leurs

maladies

elles analogues d'adhérences. Le système susceptibles le siège exclusif de certaines affections,

seules

les dartres,

les pustules

les

sont

éruptions

varioliques,

sont

cutané

est

telles

que

ta

CHANTRE

inflammatoires.

M.

Cette observation

avait déjà tellement frappé les médecins, que l'on avait formé utie classe particuliète des maladies de la peau.

on voit qu'il est esD après toutes ces citations, sentiel d'examiner les maladies des systèmes en particulier. En considérant

les maladies

sous le premier nous ferons une abstraction continuelle

rapport, des systèmes

avec celui qui qui, conjointement concourent à la formation d'un organe.

est aSecté, De là s'établit tème

la conséquence, s'aSecter isolément.

que chaque L'ouverture

sysdes

peut cadavres nous le prouve, puisqu'elle nous montre que presque toutes les maladies locales n'ont leur siège que dans affecté.

un

tissu

particulier

de l'organe

Prenons

pour exemple le poumon. Cet organe se compose de la plèvre, du tissu pulmonaire et de la membrane interne. Dans la pleurésie, il n'y a que la plèvre et la membrane péripneumonie, proprement sont saines. exclusives

d'enflammée

le tissu pulmonaire sont intacts. Dans la

muqueuse c'est au contraire

le poumon dit, tandis que ses deux membranes sont De même les toux catarrhales tandis que muqueuse, séreuse sont dans et la membrane

à la membrane

le parenchyme l'état naturel.

Cet exemple peut servir de terme de comparaison pour tous les autres organes.

13

ANATOMIE PATHOLOGIE des membranes

Les anecdons

séreuses

sont

aussi les angénérales pour tontes leurs parties; ciens s'étaient-ils trompés sur l'entérite chronique comme une maladie exclusive en la considérant an Cependant, péritoine. les macette manière d'envisager

lit du malade, ladies

se démentir,

semblerait

prétendue tout entier

anection

l'inflammation mac, celui-ci sait comment

elle s*ëtend

des intestins

à la tunique externe à tout le toujours

semble

simple aSecté.

puisque, d'un tissu, C'est

du

ainsi

péritoine qui recouvre est aSëcté de vomissement. expliquer l'affection

une

pour

la

l'organe que dans l'estoOn

ne

si consympathie dàns un seul tissu

mais stante unique n'en est pas moins réelle.. on connaît bien les maladies, Quand pour les il faut avoir égard à trois espèces de distinguer Les premiers sont exclusifs a l'orsymptômes. les seconds

des organes dépendent et les troisièmes sont voisins, généraux. Ainsi. dans la pleurésie, la douleur locale de côté, à la plèvre, doit être rangée dans qui appartient gane

anecté,

la première

et la dimculté de l'oppression au poumon, sont comrespirer, qui appartiennent dans la seconde; enfin l'état du pou~s, prises celui des sécrétions, composent le troisième. Dans nous

classe;

les maladies

avons

établi

le principe chroniques, que touchant l'affection particu-

CHAPITRE M.

t/t hère

des

semble

systèmes puisque,

apparence, assez graves

de l'organe

et ma-

aSectée

est toujours due générale à une affection principale dans qui s'est développée un de. ses tissus, et l'état dans lequel on trouve lade.

Mais

cette

en

ces maladies ont été quand causer la mort, ordinairement

pour la substance

on trouve

démenti

souvent

maladie

a !a mort

les autres

n'est

Ainsi que consécutif la maladie commence dans un cancer, par une vacillante dans le tissu cellulaire légère tumeur du sein; bientôt celui-ci la tumeur s'engorge, devient

adhérente;

ses

progrès enfin les

muscles

les

continuent,

et carient, vers sa fin n'est que Cet exempremière.

s'ulcèrent l'état où le mal se présente de l'affection l'effet consécutif

os

se

la marche de toutes les maple suffit pour établir tant pour celles que l'on déladies chroniques, à l'extérieur couvre que pour celles dont les phése passent au dedans. Dans les cancers de nomènes il arrive

l'estomac,

souvent

que

l'affection

s'étend

à tout le péritoine par le moyen
tuberculeux. entre

tandis par

une

diSerence

essen-

et les chroniques, des premières ne sont produits vive d'un seul système orga-

les maladies

que les symptômes que par l'affection nique, causés

C'est

aiguës

dans les que l'altération lente

dernières de

tout

ils

sont

l'organe.

ANATOM!K

m

PATMOLOGtQUE.

ne se propagent chroniques les unes que les autres. Le pas aussi facilement tandis que les cancer en est très susceptible, Toutes

tes maladies

ossifications

artérielles

ne s'étendent

jamais.

CHAPITRE

t6

Hï.

~MWM~M~MM~M~M~WW~M~

CHAPITRE DES

Tout

At/TÉRATiONS

III. DES

FLFÏDES.

dit jusqu'à présent à l'altération particulièrement

ce que nous avons

se rapporte plus de celles des traitons maintenant des solides; fluides, tout aussi communes que les premières, mais bien moins connues. On sait quel rôle tous ont fait jouer. Presque tous fait le siège des maladies; mais si l'on

les médecins en ont

leur

compare ce qu'ils en ont dit avec ce que l'inspection nous apprend, on verra combien leur théol'anatemie parie était illusoire. Sous ce rapport, encore

un grand vide. Ces ne peuvent être saisies avec

thologique présente diverses altérations autant

de précision que celles des solides. Abandonnés à eux-mêmes, les fluides éprouvent bientôt des altérations

nouvelles,

dans les affections Pour

faire

organiques saisir facilement

ce qui n'arrive d'un viscère.

pas

les maladies

des

fluides, nous diviserons ceux-ci en deux classes ceux qui existent dans l'état naturel, et ceux qui se forment dans les cas Nous parpathologiques. lerons

d'abord

d'une

manière

générale

des alté-

DES

rations

ALTÉRATtONS

DES

FLUtDES.

t~

dans l'état natuqui existent les circnlants, sont de trois classes

des fluides

rel. Ces fluides les secrètes

et les exhalés,.

ARTICLE DES ALTEBATtONS DES

I. FMtDE~

CtBCULANTS.

Le sang éprouve des variations dans les maladies nombreuses reconnaître que par l'inspection

singulièrement on ne peut les cadavérique

ou

la saignée. D'abord

!a quantnë du sang est très variable dans les cadavres. Il est en générai très abondant et dans tous les genres de chez les asphyxiés, mort qui suspendent subitement la vie, tels que etc.; dons d'autres affections, l'ouverl'apoplexie, ture des cadavres n'en offre presque pas, telles sont

les maladies

chroniques

qui

atténuent

les

la phthisie et forces vitales pendant long-temps, toutes celles qui ~ttcnt ou dans le marasme ou aussi le pouls est-il très petit dans l'hydropisie vers la fin, et les artères resserrées sur ellesmêmes. Enfin, d'autres maladies tiennent le misous ce rapport. La couleur du sang diffère aussi beaucoup tes maladies. Dans presque tous les cadavres

lieu

dans il est

noir, quel que soit l'endroit où on l'examine. C'est surtout dans sa consistance que le sang a

t8 diSère.

Certaines

CHAPITRE

UL

maladies

l'altèrent

singulière-

la fièvre putride, l'asphyxie, le scorbut, ment le rendent toujours très fluide. D'autres aSections Le polype n'est autre chose qu'une le concrètent. formée dans les gros vaissanguine, ou dans le cœur. Les anciens médecins

concrétion seaux

et lui atjouer des rôles importants, des morts produites tribuaient par toute autre cause. Morgagni, Bonnet, Lieutaud, Vicq d'Azir lui faisaient

rapportent voir qu'ils tribuant

de polype, et laissent se sont manifestement trompés en atla mort à une concrétion purement pasdes observations

sive dans la maladie; cause. Si l'on ouvre

ils avaient

pris l'effet pour la des cadavres, chez presque de ce genre. tous on rencontre des concrétions de deux esDans le cœur on peut en distinguer une masse Hanche pèces. Paribis elles représentent ou jaune, mais sans consistance, et on les rencontre

presque toujours ainsi chez les sujets morts de maladies lentes: dans les morts subites, au contraire, les caillots sont durs, résistants, comme fibreux, et tout diScrents des premiers. Il s'agirait de comparer les phénomènes des maladies; vériques avec les symptômes

cadamais, est peu

on voit que la médecine sous ce rapport, et l'on trouve peu d'observations avancée, où, dans ce cas, on n'ait pas pris l'etret pour la cause. Rn effet,

si les symptômes

étaient

toujours

ppo-

DES

DES

ALTÉRATIONS

'9

ils existeraient

duits par cette circonstance, presque tous les sujets Dernièrement

FUJtOES.

à FHoteI-Dieu

chez

il s'est trouvé un

tous les signes d'une maladie du surtout vers le soir, et aux cœur: étouïïemcnt, de temps embarras approches des changements

malade

offrant

douteur vive à i'épigastre de la respiration, par avaient toujours augla pression. Les symptômes ce qui n'est pas ordinaire menté sans paroxysmes, dans les maladies de cœur; enfin le malade expira dans un temps

avait que lui-même de ses douleurs. A t'ou"

de brouillards

prédit par l'augmentation verture du cadavre, les poumons furent trouves très sains ainsi que le cœur et ses valvtiles; mai~ il existait dans le ventricule droit un caillot très dur, très adhérent à ses parois. I! paraît que la concrétion sanguine était pour quoique chose dans cette maladie. On peut croire à la possibilité de ces caillots pendant la vie, par leur analogie avec ceux contenus dans le sac des qui sont ordinairement anévrysmes. On ne pent encore changements ladies 9 nous queiques !a vigueur,

rien dire de générât sur les de la nature du sang dans les ma-

bornés à sommes, à cet égard, ialts. Toutes les maladies marquées par

teUes que l'inflammation, dans le sang que l'on tire pendant couenne nbreuse appelée pteurétique.

présentent !a vie une On sait que 9.

CHAPÏTRE Hi.

ao

du l'épaississemcnt qui ont admis de cette couenne en sang se sont servis pour mais le rôle les divers phénomènes expliquer illusoire. qu'ils lui ont fait jouer est absolument Elle ne se forme sur le sang que quand il est hors les médecins

qu'il en soit, il paraît que le sang participe de la maladie sans qu'on souvent ce mode d'influence. Dans connaisse précisément de ses vaisseaux.

Quoi

le sang perd en partie longues, et prend des caractères sa faculté concrescible Dans les fièvres putrides se putréfie-t-il opposés. ont exagéré à cet égard; réellement ? Les auteurs toutes

les maladies

mais la prostration les cadavres quelle

des forces,

la facilité

se putréfient

dans

avec laces

mala-

prouver que le principe putride évia passé jusque dans le sang. Il est encore les affections les humeurs locales, dent que dans tendent à se putréfier avant la mort des solides. dies,

Dans

tout

semble

l'inflammation

qui se termine la fétidité se répand

ordinairement solides

soient

tombés

par gangrène, avant que les

en mortification.

aux autres altérations du sang, il en est Quant de rapporter à des chefs géqu'il serait difficile néraux. Dans la jaunisse, le sang prend une couleur jaunâtre. Dans toutes les maladies en général, c'est le sang qui colore les lèvres et les joues d'une déterminée manière et qui les fait pour chacune, souvent

reconnaître.

DES

ALTÉRATIONS

De tout cela,

DES

FLU!DES.

a<

il faut conclure

que les Guides des maladies des so-

participent presque toujours lides. Le consensus généra!) qui semble aboti dans certains cas, suffirait pour le faire penser.

ils s~aiQuant aux autres fluides circulants, tèrent probablement aussi, mais nous ne les connaissons pas aussi bien. à l'égard du chyle, l'observation ne D'abord, il en est de même de la tymnous montre rien phe, des ahera tions de laquelle on a tant parle: on prend encore aujourd'hui affections toutes différentes.

pour ces maladies des Ce que-l'on nomme des articulations n'est

engorgement lymphatique qu'une maladie des cartilages..

II.

ARTICLE

MS

ALTÉRATtONS

Nous

DES

ne considérerons

FMtMS

EXRAt.Éa

ET

point ici d'une manière des fluides sécrétés ni des

les altérations générale il en sera fluides exhalés

traité

Farticio

respectifs.

de leurs-

organes des derniers

les altérations à deux

sections.

la maladie l'affection mier

Tantôt

de

leur

en

peuvent

toujo

particulier

à

Cependant se rapporter

augmentation les fournit

tient

à

à tantôt Dans le prede nature; urs ils changent

qui l'organe voisins. d'autres organes

cas, presque

SECRETES.

CHAPITRE

aa

H!.

ils présentent c'est des flocons t tantôt une sérosité lactescente. La même chose arrive à

tantôt

l'égard organes

des fluides voisins

sécrétés détermine

ainsi l'affection une

des

sécrétion

plus et FaSection directe change sa nature, abondante, comme on le voit pour la bile. Telles sont les altérations des fluides qui existent naturellement dans l'économie

animate. ARTICLE

111.

DESFMtDES FORMÉS DANSL'ÉTATPITIIOILOGIQUE. Nous

dit qu~it existait d'autres fluides formés par les maladies, tels que le pus, qui diSere suivant les cas il n'est point le même dans un catarrhe et dans un phlegmon. Il en est plusieurs avons

d'une

autre espèce dans leskystes, les hydatides, est toujours plus ou les loupes, dont Fhumeur moins

épaisse. Nous en traiterons chacune de ces affections.

à l'article

de

!)E

~~<~

~<

23

L'MFLAMMATiON

<~

<

t~*

~
~<\t~<

<

IV.

CHAPITRE

DR L'!NFLAMMAT!ON.

est

L'injBammation qu'il crire

est bon d'en

donner

les altérations

auteurs,

depuis

se sont

une

maladie une

des divers

idée

si générale, avant de déTous

systèmes.

les

les anciens

modernes, jusqu'aux de l'inflammation. occupés

spécialement

de n'exposerons point les diverses opinions chacun d'eux à cet égard, et nous ne parlerons nous désimplement que de ce que l'observation Nous

montre.

Avant

succinctement diverses

propre, de composé

tissu

système dans plongée tissu cellulaire,

etc. La plupart des artères sensible,

extrêmement capillaire la peau, les muscles, etc. ne

rappellerons de nos différentes

Chaque

vaisseaux, nière

nous

traiter,

les organisations

parties.

substance mun

d'en

a d'abord un

tissu

une com-

de nerfs,

de

d'une maprésentent, et des veines, et un abondant, D'autres

au

tels sont contraire

de vaisseaux, sensiblement présentent pas tels sont les os, les tendons, les aponévroses. En ou les capillaires outre abondent, général partout

IV.

CHAPITRE

~4

la nutrition,

il s'opère encore une fonction parcomme dans les membranes séreuses

ticulière, où il se fait une

exhalation.

On

perdre de vue cette disposition, de l'inflammation et l'intensité raison directe la vitalité,

du nombre

ne doit

point

car la fréquence sont toujours en

des vaisseaux.

Quant à a son mode

on sait que chaque système d'existence. Celui du cellulaire

est tout particulier ce qui vient de la diversité diSérent du muqueux, vitales de chacun. des propriétés Cela posé, il est aisé de savoir ce que l'on enOn dit qu'une partie est tend par inflammation. enflammée chaude, quoique

quand

elle est rouge, mais ces quatre

tendue; très fréquents,

n'existent

toujours. Pour bien concevoir succinctement iaut la considérer

douloureuse symptômes,

cependant pas cette maladie, il dans

chaque en commençant par don degré le plus système, jusqu'à ses plus grandes simple et remontant Si l'on prend d'abord l'inflammacomplications.

on voit quelle est cutané, tous les périodes pos-< d'y parcourir susceptible sibles. La rougeur causée par une légère irritation dans le système

par la trop grande proximité du feu, sont de l'inflammation; déjà l'on déjà les rudiments un changement constamment observe prélimide la partie. Ce n'est naire dans la sensibilité tion,

jamais que consécutivement

à ce changement

que

DE

ï/mM.AMMAtïON.

En rasse manuëstent. phénomènes semblant ainsi la somme de toutes les inflammacontions. dans lesquelles les forces vitales sont stamment exaltées, on est porté à conclure que les autres

1 augmentation de ces forces joue un rôle dans la maladie, et qu'elle en est la cause. Par l'accroissement de sensibilité~ Famux du sang s'opère; la partie rouge de ce liquide passe clans des vaisseaux où elle ne circulait pas auparavant. Ce phéséreunomène est sensible dans les membranes ses. Quand l'inflammation est plus forte, il paraît qui ne perqu'alors il s'opère des extravasations mettent plus de suivre les petits vaisseaux rouges, et n'offrent que des plaques. irrégulières et plus larges, comme on le voit à l'intérieur du poumon dans la péripneumonie, Si l'inflammation devient encore plus Intense, il survient ou moins

un autre phénomène, c'est la chaleur, qui paraît ordinairement qu'elle ne l'est plus considérable réellement, puisque le thermomètre prouve qu'elle ne dépasse guère la température naturelle de deux ou trois degrés. Le sentiment qu'en éprouve le malade est aussi moins abondant seulement dans

dans

toutes

excitée.

très vif~ Le dégagement plus ou du calorique se remarque non

les inflammations, mais encore les parties où l'énergie vitale a été

II n'est pas de notre objet d'expliquer

ce phénomène.

ici

a6

CHAMTHE

Si l'inflammation haut un

se présente encore à tous ces symptômes

alors degré, mouvement fébrile,

jours cède


phénomène

les grandes excitations; ou vient après l'accès

fièvre

est toute

différente

à un plus se joint suit

qui

quelquefois inflammatoire.

des fièvres

tou-

il préCette

essentielles.

Un autre

encore l'Insymptôme qui accompagne c'est le gonflement, flammation, qui est plus ou moins considérable, suivant l'abord plus ou moins du sang qui le cause. On voit d'après cela n'est que purement accesque cette circonstance varier. soire et doit toujours grand

L'inflammation

encore

varie

suivant

t" suivant

cipales circonstances: elle se complique a son siège.

suivant

deux

les maladies le système

prindont ou elle

L'inflammation tions sont

se complique souvent d'affecdont les symptômes plus ou moins graves, la si intenses qu'ils masquent quelquefois

maladie

primitive; tion peuvent s'unir

ainsi

les signes de l'inflammaà ceux de l'adynamie, comme

on

en a de~ exemples dans les péripneumonies dans les fièvres puerpérales, qui sont putrides, de putridité, et dans le pbieg~ suivi de mortification. On mon, qui est souvent citer des exemples de ces complications pourrait dans l'inflammation de chaque L'ataxie système. quelquefois

la complique

mêlées

rarement

cependant

on a vu après

DE t/)KFLAMMAT~K. au cer. une métastase s'opérer pleurésies quelques peu de temps. veau, mais elle durait de extrêmement Une complication fréquente dans gastriques il est peu d'inflam..

sont les embarras

l'inflammation

les hôpitaux, ne soient accompagnées, cette affection. Du reste,

tous

presque mations

qui de

invasion,

dès leur les

dans

il faut bien distinguer ce qui gastriques, à l'estomac d'avec ce qui appartient

embarras appartient au foie.

Quant aux symptômes muqueux, d'inflammation. quent rarement se ressentent systèmes de la partie malade.

Les autres de l'influence

ils

secompli"

plus ou moins Les organes en

nèvre,

ainsi, dans la péripneuplus ou moins l'action du cœur la augmentée produit se dérange l'estomac les par sympathie,

urines

deviennent

souffrent nionie,

l'on

examinait

graves

rares,

dans

le début

l'état

des organes, ou moins lésés dans

plus Telle

la

est l'inflammation

se sèche. peau des inflammations

on verrait

fonctions. considérée sous'le

de ses complications. Maintenant suivant le système différences qu'elle n'ont

cependant flammation

eu égard point elle est essentielle, d'un

être méconnue.

système

sont

leurs

port

auteurs

que tous

Si

à cette

rapses voyons affecte. Les

distinction;

et la différence

à un autre

d'in*

ne doit jamais

a8

CHAPITRE

D'abord

IV.

tous

les systèmes très vasculeux tels le muqueux, le séreux, etc., que le cellulaire, sont très sujets à s'enÛammer. Ceux qui présentent une disposition contraire, tels que l'osseux, le cartilagineux, le tendineux, ne s'enflamment presque jamais. Sous ce rapport, on voit donc que 1 organisation des tissus influe sur le mode des différents La douleur que cause le tissu cellusymptômes. laire enflammé ne ressemble point à celle de la ainsi la douleur de l'inflampeau dans cet état mation

a un mode

parti culier suivant chaque sy sterne La rougeur et la chaleur suivent aussi ce rapport ainsi la peau se colore au moindre excitant, tandis qu'il faut un temps considérable aux membranes

séreuses

pour que leur surtace devienne rouge. Le mécanisme de cette rougeur se mais dans conçoit bien pour certains systèmes, il où l'on n~observe pas de vaisseaux, d'autres, est diiEcile de l'expliquer; ainsi l'on ignore le des organes peu vasculeux, mode inflammatoire et les tendons. que les os, les cartilages difLa chaleur encore un caractère présente férent, suivant que tel ou tel système se trouve elle est âcre, mordans l'érysipèle, enflammé elle est augmendans le phlegmon, dicante tels

Le rhumatée, mais elle a le type ordinaire. tisme en offre encore une autre espèce. Toutes ces considérations

sumsent

pour

prouver

que

L'tNFLAMMVfION.

UE

n'est

l'innammation systèmes. L'inflammation

~9

point la même dans tous les

est susceptible de se terminer ï~ naturellement ou différentes

de trois manières

a" par suppression ou répercuspar résolution on autre maladie. sion 5~ par suppuration dans ses périodes naturels, se L'inflammation, D'abord elle augmente, termine par résolution. parvient à son apogée, puis diminue et se résout. roulent sur les symptômes Ces phénomènes principaux. C'est d'abord la fièvre qui cède, puis la la tumeur

rougeur,

et la douleur.

L'époque de la résolution des diverses inflammations est extrêmement variable, et quoique ces maladies anëctent un type général, il est tellement

modifié

des autres.

qu'elles diffèrent toutes les unes D'abord la résolution varie suivant les

ce qui la rend plus ou moins tarcomplications, dive elle varie aussi suivant le système affecté, par et de leur vitala seule raison de leur organisation lité différente

ainsi dans celui où elle sera éner-

sera plus prompte, comme gique, la résolution dans les muscles, la peau, etc.; au contraire, dans les os, les cartilages, où la vie semble languir, l'inflammation ses périodes d'une maparcourt nière extrêmement nique, aiguë.

tandis

lente; ailleurs elle serait chroque chez eux elle est purement

30

CHAHTRE

Cette

tV.

dinerence

dans

est remarquable non seulement les inflammations mais encore spontanées,

dans

celles

que produisent pour la cicatrisation.

les solutions

de con-

On sait qu'un os est tandis que la peau (luarante jours à se cicatriser, n'en met que six. Cette différence dans la durée existe encore même entre les de .la résolution tinuité,

doués

systèmes reux est

de plus

de vitalité

ainsi

le sé-

de son inremarquable par la rapidité tandis que dans le tissu du foie, dans flammation, celui du rein, l'inflammation est beaucoup plus lente. de l'inflammation

L'intensité gré de vitalité On connaît

suit donc

le de-

des divers

organes. d'autres causes

encore

accessoires

ou ralentissent la résolution, telles qui accélèrent la température et la constitusont le traitement, e

tion.

L'inflammation

qui

se termine

par

résolution

assez ordinaire, c'est l'augun phénomène mentation des sécrétions, crise. que l'on nomme Nous n'en rechercherons point ici la cause, seuleprésente

ment dante,

nous

dirons

tantôt

suivant

une

l'endroit

que tantôt expectoration de l'affection.

un signe toujours sible de déterminer il est tout

aussi

tavorable

c'est

une

sueur

abon-

etc., muqueuse, est Cette excrétion il est imposavec la maladie;

mais

son rapport inconnu que celui

des phénomènes

DE

5t 1

L~FLAMMATÏOPf.

A cet égard, on doit observer qui la précèdent. ne se termine pas ainsi. que toute inflammation au système qu'elle afïecte. Ceci parait subordonné Celle

se juge facilement muqueux par tandis que celle de l'osseux n'en est pas

du tissu

excrétion, susceptible.

dans le l'inflammation s'arrête Quelqueibis cours de ses périodes naturels, et tantôt c'est un effet de la maladie, tantôt un moyen employé par traitée par les rél'art, tel que dans la brûlure, internes, nous percussifs. Pour les inflammations ne sommes pas maîtres de les arrêter; ainsi, en cette pratique est dangereuse. On sait général, combien

il est souvent

funeste

de répercuter toujours maintenant

aussi presque érysipèle; abandonne-t-on à leur marche

naturelle

un les

il en est

de même du phlegmon, etc. Ce phénomène n'est aux Inflammations, car toute point particulier maladie imprudemment supprimée se reporte souvent sur un autre

organe, où elle produit une affection plus grave, ou même la mort. Quels funestes effets n'arrivent des pas dans l'interruption dans premiers périodes d'une fièvre intermittente, la répercussion d'une petite-vérole, d'un simple catarrhe ? Cependant il est évident que dans les nialadies ou l'expérience a appris que la terminaison serait peut-être funeste si on l'abandonnait à la nature on doit chercher

à appeler

aiMeurs l'exci"

5a

CHAPITRE

!V.

comme

dans la péripneumonie, des vésicatoires.

tation,

par l'ap-

plication 11 est beaucoup d'inflammations qui naissent Il en est dont la nature semble spontanément. et se porter alternativement d'une partie à une autre, tel est ie rhumatisme aigu. Ceci dépend aussi des divers systèmes; ainsi le

être

mobile

de ces métastases, tandis t~ue l'osseux n'en présente jamais. Cette suppression spontanée a été connue de tous les anciens cutané

souvent

offre

médecins. L'inflammation

se termine

encore

telles que la maladies suppuration, tion chronique. Quand la résolution pas, presque toujours mais il est impossible marche inflammatoire

par d'autres l'inflammane s'opère se forme;

la suppuration de la prévoir, puisque est la même; d'ailleurs

sont encore plus ou moins systèmes cette terminaison. Le tissu cellulaire

la les

disposés à y est très

d'autres, propre, ainsi que le séreux, lemuqueux; au contraire, ne suppurent presque jamais, tels sont les tendons, est les os, dont l'inflammation encore

peu connue des pathologistes. Deux causes principales modiûent

la suppuration, plications et la nature

ment

systèmes, disposés

comme

singulièrece sont les diverses coxu"

du système aiÏëcté. Certains nous l'avons déjà dit, sont très

à la suppuration,

et chez eux l'inflam-

DE

mation

55

L'INFLAMMATION.

fait des progrès rapides; d'autres, en paraissent peu susceptibles.

traire, Le mode

même

chaque système; autre chose qu'une

an con-

diiïère dans de la suppuration elle n'est dans le muqucux,

augmentée des gtanà la membrane. Dans le séreux, des subjacentes au contraire~ elle n'est qu'une exhalation extraor~ et quelquefois mêlée de flocons, sans que dinaire sécrétion

l'on aperçoive jamais aucune érosion à la suriace. ou celluleux, il Quant au système pulmonaire est difficile de de~rminer d'après l'inspection comment toujours la peau,

la suppuration s'y comporte. Presque le pus est infiltre dans le poumon; dans

le pus se ramasse en petUt; abcès; dans il forme une poche considéle tissu cellulaire, rable le tissu séreux ne s'abcède jamais. Ainsi

l'on voit que le mécanisme de la suppuration diC. tère suivant chaque système. Elle n'est donc point une fonction comme la nutrition qui partout s'opère de la même manière. La nature du pus varie singulièrement, gré que nous rallions toutes ses espèces

mal"

à l'idée du tissu cellu-

générale que nous présente celui laire mais dans nul système il ne se ressemble,, c'est une sérosité pure, d'autres fois Quelquefois mêlée

de flocons tantôt c'est une fausse memtantôt enfin il prend une consistance brane; de bout lie. De là nous vient ~'idée fausse qne 5

ÏV.

CHAPITRE

34 nous

nous

formons

serait

nature

une

tandis

système, autre.

qu'il

il se manifeste

sion

séjourne douleur

sanie

s'il

ne l'est

pas

venant

la présence que procure différents. Dans le tissu

de te 1

de ce cellu-

une tenpar une pesanteur, sur les surfaces il muqueuses~

particulière; une irritation produit

débarrasser

Le

pus de telle venait de tel

vraie

Les symptômes fluide sont encore laire,

de la sanie.

comme impunément

qui nous porte à nous en dans le coryza. Jamais il ne dans les os; il y cause une

et des accidents ne particulière, lorsqu'il où il peut < 'épanche pas. Il est d'autres parties sans grand inconvénient. séjourner Après la pleurésie, un malade peut garder du pus dans sa poitrine,

pendant très se~ument L'induration

pénible. a été présentée

teurs

comme

une

mais

elle fait

rarement

d'en

au lieu

cette

après

la

terminaison suite

et

est la

les organes internes. -pour C'est une maladie où présentent

à cette

un aspect

d'une la

la plus

suppuration, les parties

à peu

un

et

maladie, maladie

terminaison

c'est l'inflammation

aiguë, terminaison

résolution

en éprouver

par les anciens aude l'inflammation;

parler nous traiterons dans plus commune

beaucoup de l'inflammation nique

sans

long-temps,

chrofréquente surtout

enflammées

près semblable,

mais

DE

1/INFLAMMATKW.

55

où les principaux tels que la douleur, symptômes, une diminution sensible. la chaleur, éprouvent Pour

bien concevoir

cette. terminaison,

nous en

citerons

quelques exemples. l'inflammation Quelquefois

du péritoine inflammatoires

se ter-

dimiles symptômes sensible mais le ventre reste embarrassé, nuent, le vomissement a lieu de temps a à la pression, obscures. Cela autre, il y a tension et douleur mine ainsi

est encore

commun

dans les péripneumonies. L'inses périodes, avoir parcouru

flammation, après éprouve une rémittence restent

vers latin; les symptômes mais le point de côté se sou-

peu sensibles, tient et s'oppose aux grands mouvements. Ordicette maladie se termine par 1 hydronairement pisie, ou la phthisie. Dans le système muqueux, les affections

inflammatoires

trêmement

remarquables. que de voir le rhumatisme chronique. Il y a des différences

chroniques Rien de plus se tourner

essentielles

sont excommun

de l'aigu

au

entre ces deux

Jamais les chroniques espèces d'inflammations. ne se compliquent, ces complications parceque étant aiguës ne peuvent durer autant qu'elles. La terminaison aussi suivant presque mon,

des inflammations les systèmes;

chroniques dans le séreux,

varie c'est

dans le poutoujours par l'hydropisie; c'est par la phthisie; dans les membranes 5.

56

CHAPITRE IV.

par la dysenterie. naire que le malade périsse. L'inflammation peut encore muqueuses,

d'autres

Il est assez ordise terminer

telles que le stéatôme, maladies, Mais il n'y a pas sur cet article de données

par etc. assez

nombreuses

pour en parler. Enfin la dernière ter. minaison est la gangrène. Elle présente aussi des différences suivant les systèmes. H en est où elle ne se rencontre

jamais, par exemple, dans les cartilages, les nerfs, les os; d'autres y sont plus disles membranes poses, comme le tissu cellulaire, les séreuses et la peau. Cette termimuqueuses, peut cire déterminée par deux causes diiou par l'excès de l'inierentes par la nature, flammation. naison

L'inflammation mique se termine ceci est subordonné

qui porte un caractère adynasouvent par la gangrène; mais à l'influence

générale ou loDans le deuxième cas, cale de la complication. Ainsi on ne l'observe point dans il y a gangrène. mais quand la comla péripneumonle putride; plication est locale, souvent la partie se putréfie, Cette complication est comme dans le charbon. variable dans son intensité. extrêmement Quella partie; d'autres quefois elle mortifie subitement n'a pas lieu. fois cette putréfaction quand la vie est trop active dans Quelquefois, la partie,

la gangrène

survient

aussi. Cet accide nt

DE

L'ÏNFLAMMATION.

S'y

est plus à craindre dans les campagnes que dans les villes..Du reste, il faut bien distinguer ta ganà laquelle les antigrène d'avec la putréfaction, septiques

ne s'opposent

point.

38

CHAPtTRE

V.

~t~M
CHAPITRE

MALADIES

Nous

avons

de l'économie,

DU

V.

SYSTÈME

SÉREUX.

remarque que les divers dans quelques endroits

systèmes qu'ils se maladies

des présentent toujours Or, il est assez indifférent de commen-

rencontrent,

analogues. cer par tel ou tel de ces systèmes. Nous choisirons celui dont les affections sont les plus connues. Le le muqueux, séreux y le glanduleux, système les premiers. Le système séreux

viennent

posé d'un certain l'extérieur pissent forment

un

est, comme on sait, comnombre de membranes qui ta-

de plusieurs sac sans ouverture,

Elles organes. et présentent

deux surfaces, dont l'une, lisse et polie, se coret dont l'autre adhère à respond à elle-même, et aux parties voisines. Ces l'organe enveloppé membranes sont spécialement composées de tissu et d'exhalants, ce qui d'absorbants, cellulaire, leur donne cellulaire, par leurs

la plus grande dont elles sont affections.

Dans

analogie avec le tissu néanmoins distinctes l'état

sain,

elles

ne

DU

MALADtES

SYSTÈME

59 ~9

SEREUX.

jouissent point de la sensibilité animale; dans Fêtat inflammatoire, elle y existe au plus haut deles gré. Elles suivent dans leurs développements progrès des organes qu'elles entourent. Les maladies de ce système, comme celles des à deux classes génëraies, les autres, se rapportent La première et les symptomatiaues. des annotions essentielles de ce système est l'inflammation. essentielles

ARTICLE!. DE

DEa

L'INFLAMMATION

Peu

de systèmes, sont plus celluleux,

MEMBRANES

si ce n'est

le muqueux

fréquemment mais le séreux;

flammation

&ERE~ES.

et

le

d'inattaques toutes les mem-

que n'en sont pas également branes qui le composent tel est leur ordre sous ce rapport susceptibles; la plèvre,

le péritoine, et enfin le plus

vaginale Les causes ment

variées

le péricarde, la tunique l'arachnoïde. rarement

de Finnammation en

général

sont nous

ici extrême-

n'aurons

jamais sont

les prochaines égard aux causes éloignées surtout la suppression de la transpiration, ce qui a surtout lieu pour la plèvre et le péritoine. Ces non sur la membrane causes agissent, qui en sera ancctée, la maladie

mais

sur

l'organe

est développée,

voisin.

une fois Quand voici les caractères qui

CHAMTRRV.

~0

la distinguent: d'abord le début s~accompagne de tous les phénomènes nèvre, irissons, généraux en général il est singu!ièrement variable. sueur ~invasion une douleur

extrêmement excessive

rapide se manifeste par de la partie, comme on Je

voit dans la pleurésie. Dans aucun système cUe n'est aussi vive les périodes se parcourent avec une rapidité étonnante; au bout de trois ou quatre ours la maladie est jugée de plus, la fièvre concomitante de toute affection un peu grave est ici très intense; le danger est toujours plus manifeste. Cette inflammation influe aussi sur l'état des orse développe; ganes où la membrane varient singulièrement. symptômes

du reste ces

Quant à Fêtât des surfaces séreuses enflammées, il est difficile de le déterminer dans l'état de vie. Néanmoins

dans

Fopération de la hernie, et dans quelques expériences sur les chiens, la mema été aperçue dans l'état d'inbrane pérhonéaie elle était alor s extrêmement flammation; rouge. elle n'est pas sensible, et Quant à la tuméfaction, ce ri est tout au plus qu'un épaississement de la membrane. L'inflammation

se comporte dans ce système à l'exception des adhécomme partout ailleurs, tient rences qui lui sont exclusives. Ce phénomène sans doute à ce que, dans les membranes séreuses, FinÛammation pendant un temps supprime

MALADIES

DU

SYSTÈME

t

SÉREUX,

le fluide

qui s'exhalait auparavant, aux deux faces de ces membranes

considérable

ce qui donne ie temps de contracter

adhérence.

Cette terminai-

son accompagne presque toujours celle par résosont de deux sortes lution. Ces adhérences les unes ont pour moyen d'union une espèce de matière albumineuse en forme do fausse membrane; les adhérences dites sont celles où proprement membranes

les deux

semblent

s'identifier

à leur

surface. Toutes

les membranes

également

sujettes

séreuses

ne sont

pas

à cette adhérence.

La plèvre sur les deux tiers des ca-

présente ce phénomène Vient endavres ouverts dans les amphithéâtres. suite le péritoine, qui quelquefois adhère au diaphragme viennent

et au foie, rarement aux intestins; puis le péricarde, successivement la tunique

vaginale, et l'arachnoïde. On voit par cette échelle tibles

d'inflammation

que les plus susceple plus souvent présentent

Il y en a quatre espèces dans la les deux portions sont tellement unies

des adhérences.

première, Le péricarde, qui que l'on ne peut les distinguer. s'est trouvé dans ce cas, a fait naître par là des doutes sur son existence. Dans la deuxième espèce, les membranes plus petits

lâche;

sont unies d'une manière beaucoup dans la troisième, il y a une foule de

prolongements

fibreux

qui

passent

d'une

CHAMTKE V.

42 surface

a l'autre.

des brides,

Dans

la quatrième,

ce sont

aussi

et disposées plates, plus larges, de manière les croirait naturelles. Peutqu'on on reconnattre la vie ces sortes d'adhépendant ? Les

rences signe

mais

auteurs

indiqué de la douleur, mais

la persistance que le reste de l'inflammatton,

dique ou moins

la plupart Un autre

Du

long-temps. du temps

reste

elle n'in-

qui dure plus cette anection est

danger. de terminaison

mode

comme

sans

tion des membranes

de l'inflamma-

c'est la suppuration. la font reconnaître. la maQuand

Certains ladie

bien

ont

séreuses,

signes passe le sixième

ou huitième

jour, que le on présume malade ressent une pesanteur locale, est formée. Il est assez alors que la suppuration rare

de ne trouver

alors

dans

les membranes

sé-

reuses

fluide exhalé pur ordinairement il qu'un est mêlé d'une matière aihumineuse qui lui donne d'une sérosité~lactescente; d'autres fois on l'aspect des

rencontre

comme

surnagent, Quelquefois flammation absolument core,

mais

brane, concrète séreux

flocons

ou moins plus gros qui dans la fièvre puerpérale.

morts de l'inenfin, chez les enfants de la plèvre, on trouve une matière au pus. enOn trouve analogue rarement,

produit que dégénère

d'une dans

espèce de fausse matière albumineuse

une

l'état

quelquefois

naturel.

Enfin

tellement

memplus le fluide

qu'il

prend

MALADES

DU

SYSTÈME

SÉREUX.

~5

comme on répugnante) le voit quelquefois à ta suite des inflammations Ces divers fluides peuvent du bas-ventre. séjourner une

et une odeur

couleur

ressur leurs surfaces long-temps de six il en est quelquefois qui datent pectives mois d'existence. Dans l'inflammation chroniplus

ou moins

que d'une

membrane

ordinairement

séreuse,

l'or-

est affecté, tandis que dans l'aigu gane subjacent il ne l'est jamais. Du reste la suppuration de extrêmement ces membranes est toujours funeste. la mort Ordinairement les termine. Cependant la résolution quelquefois La gangrène est une plus rare que le plus souvent

autre

terminaison

L'endroit

les autres.

rarement. bien

où elle arrive

est au péritoine; même à l'ouvercette membrane ne se trouve cadavres,

ture

des

que

rouge.

La couleur

pas toujours

noire

t.'H
d'ailleurs

n'indique

la gangrène.

ARTICLE

DE

mais

se fait,

CHRONIQUE

Une autre terminaison dans les membranes

IL

DES

MEMBRANES

SÉREUSES.

de l'inflammation

aiguë c'est l'inflammation

séreuses par les anciens

induration. H chronique appelée est peu de tissus où elle soit plus commune. Il serait difficile de déterminer par les symptômes

CUAPtTRE V.

44

le passage de l'état aigu au chronique, parceque leur rémittence est trop peu sensible. Telle terminaison prolonge la maladie jusqu'au quarantième ou cinquantième jour, quelquefois même jusqu'à trois ou quatre mois. Ces époques sont très vaet par là impossibles à déterminer riables, précisément. Les inflammations séreuses

des membranes

chroniques

ne succèdent

tion aiguë; répercussion par l'affection

pas toujours à l'inflammaelles peuvent être produites par une subite et imprudente de même que d'un

organe

voisin.

On a vu aussi

son affection à une communiquer autre, comme !e péritoine à la plèvre. Cependant d'affections est rare dans ce cette simultanéité une membrane

système, et d'autant plus que les parties qui le forment sont rarement voisines. Dans les autres, ce phénomène au contraire, est beaucoup plus commun. Souvent un catarrhe des fosses nasales s'étend à toutes les membranes par communication, mon, etc.

tapissent

muqueuses, l'estomac,

qui, le pou-"

lentes Du reste, les effets de ces inflammations séreuses sont une douleur dans les membranes et des symptômes lait méprendre, souvent sourde

médecins produisent.

n'avaient

qui les ont les parcequ'autrefbis

analogues

égard qu'à l'hydropisie qu'elles il y a plus ou moins de déToujours

MALADIES

DU

dans l'organe rangement que de ces inflammations, par exhalation dropisie

SYSTÈME

SÉREUX.

recouvert.

~5

Un enet

mar-

c'est une véritable

hyQuand ces il est sou-

augmentée. hydropisics sont à leur dernier degré, d~ou elles viennent, vent dimcilc de reconnaître et de juger si elles sont produites par l'affection

organe voisin, ou par celle de ia men~brane. comméIl faut avoir recours a~x circonstances d'un

moratives

com-

mence

D'ail.

carrhydropisiesymptomatique tout autrement que l'idiopathique.

nous l'avons déjà dit, presque toule tissu jours dans celle qui dépend des organes, est infiltré, tandis que dans l'autre, la cellulaire

leurs,

comme

sérosité

se borne à la cavité de la membrane,

Il en

est de même pour les hydropisies enkystées. Les fluides produits par l'inHammation chrodans leur quantité, nique varient singulièrement leur consistance

et leur couleur;

rarement

ils sont

comme lactespresque toujours troubles, encore très ordinaire cents, etc. Un phénomène de ces affections ce sont les héfnorrhagie& où le purs,

sang passe en nature dans les cavités séreuses on les trouve alors pleines de sérosité rougeatre, quelquefois en si grande quantité, qu'il paraît que le sang est pur, toujours fluide, et sans caillot. Comment

cela peut-il se taire? C'est évidemment car on n'aperçoit à la membrane par les exhatants, est donc ma. aucune érosion. Cette hémorrhagie

CHAPITRE V.

~6

passive, et il faut la ranger à côté On trouve de celles des membranes muqueuses. de ces hémorrhagies aussi quelquefois après les nitestement

inflammations

aiguës; la cause.

les auteurs

mais

n'en ont

point indiqué effets de FinnammaTe!s sont les principaux des membranes tion chronique séreuses, qui finissent toujours par faire périr Je malade plus ou moins tard. ces membranes sont A l'autopsie cadavérique, en général un peu gonnées, épaisses de deux ou trois lignes; la douleur c: été tantôt générale et t tantôt partielle ARTICLE DES

ERCPTtONS

MtUAtRBS

Les membranes d'autres

DES

séreuses

ïïï. MEMBRANES

SEREUSES.

sont encore

affections

sujettes à et qui leur sont

essentielles, C'est d'abord une éruption exclusives. miliaire, semblable a la gale, que les auteurs n'ont point envisagée d'une manière générale. Morgagni parle mais bien d'un péritoine couvert de ces pustules, il ne les considère que comme symptôme d'autres dans les ammaladies. Souvent on en rencontre phithéâtres membranes le péritoine.

elles

se manifestent

sur

toutes

les

mais particulièrement sur séreuses, Cette membrane alors est extréme-

`f A ï.ADIES l\IALADIES MALADIES

DU S1'S'l'IE SYSTEME SYSTE;\IE

SÉREUX. SEREUX. SÉRELTX.

11

mais de ce rouge dans toute ~on étendue; extrêmement fond s'élèvent de petits tubercules variables dans leur volume .et dans leur figure. stéatomaOn les trouve pleins d'une substance ment

teuse,

et ils sont presque

toujours accompagnes uns les ont pris pour une Quelques d'hydropisie. entérite chronique; peut-être n'est-ce qu'une variété de l'inflammation.

on n'a pas enD'ailleurs, sur cet article l'observation

core assez comparé des symptômes avec l'autopsie cadavérique. Un nègre affecté de dévotement considérable

le

fit passer au moyen d'un lavement répercussif. Depuis ce temps, douleur vive, ténesme, hydrométéorisme et des intestins pisie du péritoine, douleur

vive de l'abdomen.'

Les selles

se rétabli-

il n'y avait naturelles des membres. On jugea qu'il point d'infiltration existait une inflammation Les purchronique. furent administrés gatifs et les diurétiques pour rent,

et les selles étaient

le dévoiement; nua point, le malade rétablir

niais l'hydropisie ne dimis'affaiblit et mourut assez

A l'ouverture du cadavre on trouva promptement. les organes abdominaux sains, mais le péritoine était couvert d'éruptions miliaires pleines de sérosité mêlée de flocons nature

blanchâtres.

On ignore la et leur cause. Quelques

de ces éruptions uns ont dit que la gate~ la petite-vérole, se répercuter ainsi.

pouvaient

t4,~

C:!AP!TRR V.

ARTICLE DES

TACHES

ET

D!

IV.

~SStHCATtON

DES

MEMBRANES

SEREUSES.

H existe

autres affections quelques particulières mais elles sont bien aux membranes séreuses, peu Le péricarde est quelquefois couvert de taches blanchâtres sur sa partie cardiaque. On sont inhérentes dirait quêtes à la membrane, mais communes.

on

les

peut

aucun

présentent rencontre

à volonté;

enlever

dans

cette

cas pathologiques péricarde. L'ossification

sains

sujets

dans

reste

maladif,

symptôme les

du

comme

aSëction

les membranes

elles

ne

et on

les

dans

les

est exclusive

au

séreuses

est

un

extrêmement d'ailleurs il rare; phénomène n'est aucun signe pathogno~jnique qui puisse dans l'état de-vie. la surQuelqueibis l'indiquer face de la rate devient alors

mais Les dans

entièrement

le péritoine n'y ont encore auteurs

Fintérieur

aient

imposé été faite lors

des membranes; soit que l'ouverture de leur putréfaction.,

n'a davérique aux modernes. ï! est encore séreuses,

qui

cartilagineuse, est pour rien. parlé de vers amassés

jamais d'autres présentent

rien

mais soit qu'ils des cadavres

en

l'inspection

ca-

montré

anections

ait

de semblable

des membranes

des phénomènes

parti-

MALADIES

DU

SYSTÈME

SÉREUX.

49

observée sur cuMers, telle est celle du péritoine, un bomme dont la maladie primitive ne fut pas offrait connue, et dont le ventre, très distendu, On la prit et l'on donna les apé-

considérable.

du côté droit une tumeur

pour un stéatôme du foie ritifs. Le malade mourut peu de jours après ia ponction que l'on fut obligéde iaire. A l'ouverture on trouva le péritoine couvert de tubercules remgélatineuse plis d'une substance ayant le caractère de l'albumine. On ne connaît point d~obser~ vatiou

semblable

dans

les auteurs.

ARTICLE

MS

APFECTtONS

SYMPATHIQUES

V.

DES

MEMBRANES

Dans cette espèce, les hydropisies communes. li y en a de deux sortes

SBMC8BS,

sont les plus les unes pro-

duites par l'affection de l'organe recouvert/comme dans rhydro-sarcocèle, l'ascite, e)Ec.; les autres causées par une affection genéraie ou une maladie organique qui influe sur tout le système, comme dans la phthisie, l'affection du foie, de la de la rate. Il ne faut point regarder ces matrice, terminaisons des maladies organiques comme ex" elles sont géséreuses; et produites par la faiblesse de toute l'énérâtes conomie. Alors, non seutement les exhalations se" clusives

aux membranes

4

CHAP!TMS V.

50 sont

reuses

muqueuses l'exhalation

mais encore les sécrétions passives, le dévoiement qui causent colliquatif, cutanée la sueur froide, qui produit du

de l'anus,

et les hémorrhagies sont les résultats

de

gique. Du

les membranes

reste,

toutes

nez,

cette

etc.,

disposition

qui

patholo-

séreuses

ne sont

à ces hydropisies sujettes symc'est le péritoine d'abord, puis la ptomatiques; et enfin le péricarde, qui en sont le ptus plèvre, à l'arachnoïde, communément le siège. Quant pas

également

elle n'en

contient les

Dans

séreuses

membranes d'une

exhalation

le conclure n'est

jamais. presque inflammations diverses

encore

d'ouvertures

deviennent-elles

p!us

abondante?

a!guës le On

les siège

pourrait mais rien

de la peau, par analogie à cet égard, certain par le n'ont qui pu cadavériques

peu l'at-

tester.

VI.

ARTICLE DES

MAt.ADtES

DE

t.~

PLEVRE,

De la pteuré~ie.

Quelle flammation cette

que soit la cause est la maladie

membrane.

Peut-être

Ftnqui la produit, la plus fréquente de due au voisiest-elle

MALADIES

DU

SYSTÈME

SÉREUX.

5<

nage du poumon, qui se trouve sans cesse en con-* tact avec Fair; peut-être doit-on l'attribuer souvent aussi à une transpiration Quelle supprimée. elle se manifeste par qu'en soit la cause éloignée, un frisson une chaleur

ou moins long, auquel succède un vague, une lassitude générale,

plus

point de côté très vif, qui survient quelquefois et d~autres fois ne paraît qu~au bout subitement, de vingt-quatre heures. En deux ou trois jours la maladie a atteint son état. Voici quels en sont les symptômes Ceux de la plèvre elle-même sont une douleur très aiguë, qui a son siège tantôt en pongitive, mais le plus souvent tantôt en arrière, avant latéralement.

Cette

douleur

à chaque augmente forte inspiration, ce qui cause de la toux. Souvent la pression exerces avec le doigt est douloureuse. en a imposé aux méce phénomène decins, qui ont cru voir une pleurésie rhumatismale. Le malade se couche diflicilement du côté Quelquefois

affecté. Le poumon se ressent bientôt de cette affection; i une toux plus ou moins fréquente se manifeste. La sécheresse a été donnée comme un signe de la vraie pleurésie souvent elle est hucependant mide, surtout vers les derniers jours, où le malade crache plus ou moins. Les crachats sont d~abord

sanguinolents

mais à la fin ils deviennent 4.

CHAPÏTRE V.

5a

est embarrassée, mais autrepurs. La respiration car ici la forte ment que dans la péripneumonie; est possible quoique douloureuse. inspiration la rougeur généraux, Quant aux caractères de la face varie singulièrement. Quelquefois les sont rouges, d'autres fois elles ne sont point changées de couleur; dans la péripneumocette rougeur est constante. nie, pour l'ordinaire,

pommettes

Le pouls, fort, plein, est quelquefois inégal du côté malade. Les premières voies sont presque en bon état, et quand il se présente des c'est une complication phénomènes gastriques, et non un symptôme. L'état des sécrétions et des toujours

exhalations

varie singulièrement; quelquefois diminuent au commencement et augmentent la fin. Les forces sont peu abattues.

elles vers

ces symptômes, on pourra distinguer la pleurésie d'avec la péripneumonie, pour peu isoque la plèvre et le poumon soient enflammés D'après

lément.

En lisant ce qu'ont on voit que plusieurs

écrit

les auteurs

à ce

ont pris pour symptômes ce qui n'était que l'effet de la mort, savoir du poumon. Ils n'ont pas su distinl'engorgement toute dISérente qu'il acquiert guer la consistance sujet,

par

l'inflammation

sanguine. Les caractères ripneumonie

d'avec essentiels

la simple

infiltration

la péqui distinguent d'avec la pleurésie sont, dans la pre-

MALAMES

DU

SYSTÈME

la rougeur constante fois même une teinte livide,

SÉREUX.

53

de la face,

quelque*qui est d'un mauvais Dans cette affection la forte inspiraprésage. tandis que dans la tion est impossible, pleurésie elle n'est que très douloureuse. La pression extémière,

rieure,

toujours nulle est presque un

donne

le caractère

très

sensible

dans

la dernière,

la première. La percussion dans la péripneumonie; son obscur de la douleur est plus vif dans la dans

pleurésie, plus sourd dans la péripneumonie. Il est des cas où ces deux maladies se complialors il en résulte des symptômes mixtes. quent L'inflammation dans

les autres

de la plèvre se termine comme membranes séreuses. Si c'est par

c'est

huitième au sixième septième alors il y a rémission ou neuvième jour, marquée, il survient Souvent une crachats plus abondants. telle qu'une sueur abondante, évacuation critique, résolution,

une

hémorrha~ie, D'autres toration. se porte un rhumatisme. douleur

etc.,

mais

surtout

une

expec-

la fois il s'opère une métastase; à l'épaule ou ailleurs, et c'est alors En général, conservent

le plus grandnomou une douleur bre des malades plus moins obscure ou vingqui va jusqu'au quinzième tième jour: c'est un reste d'inflammation qui disparaît peu à peu. Une autre terminaison iréquehte dont nous avons déjà parlé. ce sont les adhérences d'abord de déterminer Il est presque impossible

CHAPITRE

5~

de

la suppuration. donné une foule

si la plèvre contient teurs ont cependant à cet égard d'abord, à se coucher

dans

faut l'exercer

les auteurs

les malades

en

le contraire.

des

tous

éprouvent ces trois

les sens.

signes,

un

symptômes

poitrine etc. fluide, Quoi

qu'il

que toujours A l'ouverture varie, souvent

comme

du

côté

en soit, par du

signes du malade le

dans

que

La per-

épigastrique de suffocase réunissent, Il

l'épanchement. pour tels que le réveil en

de la face, plombée le malade, et la dilatation

la

de

il moyens Un autre signe c'est la pression

sentiment

la couleur tend

au*

meilleurs

n'ont

Quand conclure peut

d'autres

tout

pas parié, la région en pressant

abdominale

tion.

tandis

un

Les

la tendance

anëcté,

c'était

est surtout

cussion

dont

c'est

du côté

commencement

V.

affecté

y

a

sursaut,

le bruit

qu'ende grande

plus l'ondulation

d'un

les malades

périssent pressuite de ces collections de pus. on trouve un pus qui cadavre,

nous

l'avons

dit

mais

il s'opère les parties.

des dérangements locaux dans le poumon du côté affecté perd Quelquefois coup de son volume et va au fond de l'eau

beauquel-

en devant, et présente quefois le coeur est reibulé des battements comme dans Fanévrysme souvent il y a saillie de l'hypochondre du côté malade~

MALADIES

DU

Des inflammations

SYSTÈME

SÉREUX.

de la plèvre.

chroniques

Les inflammations

chroniques connaît !e mieux.

que l'on flammations de cette celles

totalement

distinctes

membrane

phénomènes quelques toux, mais elle offre dans différents.

humide point douleur n'est pas

n'est

de la plèvre sont les inComme a!guës,

elles sont

de celles

bien

caractères

55

du poumon Il y a tels que la communs, l'un et l'autre cas des

la pleurésie aiguë, elle comme dans la phthisie; la il de se déplacer; susceptible Dans

a pas de chaleur des mains ni des passagère dans comme nocturnes pieds, point de sueurs n'y

cette

dernière.

Il y a difficulté

de se coucher

côté,

toujours presque hydropisie que dans la phthisie l'hydropisie La plèvre, les autres comme

locale,

d'un tandis

est générale. surfaces séreu-

tuiliaires, ses, peut aussi être le siège des éruptions elles se terminent ordont nous avons déjà parle dinairement séreux par un épanchement plus ou moins La mation lade.

trouble. plèvre

peut

chronique EMe~ est aussi

contracter une inflamencore du poumon mapar le contact le siège

d'hydropisies

plus particulièrement ptomatiques, et du coeur. l'affection du poumon

produites

sympar

56

CHAPITRE

V.

VII.

ARTICLE

DES

Ces affections

MALADIES

sont

DU

PÉRICARDE.

bien

moins

connues

que

celles de la plèvre, soit par leur rareté, soit que la disposition de la partie empêche que le diagnostic en soit éclairé. L'inflammation

du péricarde

ne peut être révoaprès des symptômes maa l'autopsie cadavérique

quée en doute, puisque, nifestes d'inflammation, tl n'est cependant pas faprouvé son altération. cile de la reconnaître, quoique les auteurs aient

plusieurs moyens pour cela; ils sont si vagues que l'on ne peut y compter. Ainsi on a in* la douleur derdiqué la violence de la fièvre rière le sternum, la défaillance, les lipothymies, donné

et l'irrégularité du pouls. Tous ces signes peuvent du poumon. appartenir en partie à l'inflammation de la péricardite, elles Quant aux terminaisons ont lieu comme enflammées

dans toutes

les autres membranes

d'abord

souvent par résolution, qui varient singulièrement,

vie d'adhérences, sur lesquelles nous ne reviendrons rences

ont-elles

une influence

nomie

animale?

Le cœur

mouvements

suiet

pas. Cesadhé* marquée sur l'éco-

est-il

gêné

dans

ses

?Si l'on consulte l'analogie, l'on verra que les adhérences n'empêchent pas l'action du

DU

MALADIES

~7

sem-

observations

certaines

Cependant

poumon. bleraient

SEREUX.

SYSTÈME

en est résulte des accidents, prouverqu'il du pouls, et l'rrrégularité tels que des défaillances ont détermine en croissant, toujours qui, allant des La seconde terminaison la mort du malade. du péricarde, sous diverses

inflammations elle s'y trouve connaître

de

de

l'époque

c'est

la suppuration; H est difficile termes. sa

on

fbrmation

ne

elle est déjà considéra~ peut en juger que quand blé. Les signes donnés par les auteurs sont encore très vagues. C'est un sentiment de pesanteur, dans la région précordiale; du côté du d'anxiété, cœur,

du pouls, difirrégularité horizontalement phénoà l'hydropisie de poitrine. Dans

ficulté

intermittence, de se coucher

mènes

communs

ces deux

les organes vers cas, le liquide refoulant le haut, en empêche la libre fonction. Les symsont ceux des épanchements ptômes généraux il en est un particulier c'est la prescependant sion

de Fépigastre

qu'on

a déjà

employée

que

l'on trouve

dans

avec

avantage. Quant carde, fausses

au fluide il varie

tantôt singulièrement membranes les qui unissent

ou présentent côté du fluide

faces, du

flocons Le

le périce sont de deux

sur-

un

lisse ou raboteux aspect tantôt c'est un fluide avec des

lactescents. fluide

est aussi

en

plus

ou moins

grande

58

V.

CHAPITRE

de sorte

quantité~ ou moins

distendu.

épaississement et même pouce, La gangrène

il détermine Quelquefois l'a vu de l'épaisseur Freind de quatre.

ARTICLE

DES

ce

qui

d'un

MALADÏES

et qui

souvent

VIIt.

M)

~NHïTOtNE.

affections

du péritoine sont extrêmement et cependant les auteurs. qui en ont

communes, traité

plus son

est extrêmement péricarde Lieutaud en ait cité des exemples. les hydropisies symptomatiques,

du cœur, par l'affection d'une affection générale.

résultent

Les

se trouve

du

rare, quoique Il y a encore causées

que le péricarde

ont

leurs rempli vient évidemment

d'incertitudes) ouvrages du déiaut d'autopsies

isolée de Ils ont parlé de l'affection du mésende cette membrane, chaque portion du tère, de l'épiploon, etc., tandis que la plupart cadavériques.

l'affection temps nomène commun reuses

comme

s'étend

à toute

à toutes nous

l'avons

les déjà

sa surface, membranes

phésé-

dit.

De la péritonite.

Les auteurs mation

du

n'ont

pëntome

presque pas parte de i'inftam" ils se son~ scuen générât;

MALADIES

lement

attachés

ou des

intestins,

DU

à

SYSTÈME

l'affection à laquelle

SEREUX.

isolée ils

5.)

de Festomac

ont

donné

des

considérée

en

différents.

noms

L'inflammation

du bas-ventre,

son siège à la surface a essentiellement générât, du péritoine. Cette propagation semble cependant contraire à un phénomène assez commun dans cette

c'est

maladie,

la douleur

locale

dont

se plai-

les malades. Nous ne chercherons gnent point à rendre de ce phénomène nous nous compte contenterons à beaud'observer qu'il est analogue dans l'économie, tels que dans la coup d'autres se plaint de où il ressent

où le malade

pleurésie, té, dans

la phthisie au dos, tantôt

tantôt

La péritonite res suivants,

derrière

le sternum. par les caractè-

est remarquable dont les premiers

parvenue

grande queuse, ritonite, toute

gastriques,

pour le péritoine, quand la maladie est à son état, le ventre devient très dousurtout mais cette doupar la pression;

loureux, leur est toute aiguë.

au

appartiennent

les deuxièmes aux organes péritoine, et les derniers à toute Féconomie. D'abord,

point de côune douleur

différente

Dans

cette

douleur

de celle

dernière,

de la dysenterie il n'y a point cette

il y a excrétion muet sanguinolente. Dans la péabondante le malade est toujours couché sur le dos

autre

à l'abdomen

position

le fait soutïrir.

Lc~

auteurs

6~

CHAPITRE

V.

citent

quelques exemples de ces maladies, où les n'ont presque et symptômes pas été sensibles, dans lesquels cependant on a trouvé tous les symà l'ouverture du cadaptômes de l'inflammation vre. La tension des hypochondres est toujours souvent le météorïsme plus ou moins grande; des intestins établit

distend le bas-ventre, une différence tranchante

disposition qui entre la périto-

et la dysenterie le tissu cellulaire sousjacent se trouve un peu gonSé. le plus iréquent Le symptôme qui résulte des voisins est le vomissement, qui n'est organes nite

mais par par la saburre point alors produit un effet purement le sympathique quelquefois dévoiement survient par la même cause, comme dans la fièvre puerpérale. aux symptômes généraux, déprimé; pour les exhalations

Quant faible,

le pouls est et les sécré-

et à cet égard tions, eHes varient singulièrement, on a peu de caractères certains donnés par les nosologistes qui ont traité de cette maladie. Du

reste cette anëction peut se compliquer d'embarras ou d'adynamie alors la gastrique mais la prostration est exlangue est peu noire trême et l'haleine Ictide. ses périodes avec beauLa péritonite parcourt se lait comme coup de rapidité. La terminaison ailleurs, et la résolution,

qui est toujours

désirable,

MALADIESDU SYSTÈME SÉREUX.

Ot1

Elles n'ont pas toujours des adhérences. lieu dans toutes les parties; rarement les intestins Eues sont communes à en sont le siése. grêles 0 0 la convexité du foie, de la rate, à la première entraîne

du duodénum, ces adhérences

courbure

Du reste, judice aux fonctions.

à celle

du colon, etc. ne portent aucun préon en a cepenQuelquefois

effets, tels qu'une anse d'inet étranglée au mésentère par

dant vu de funestes adhérente

testins

une bride. Une autre arrive

terminaison

toujours

est la suppuration; le malade succombe;

quand il est impossible de déterminer formation. La nature du liquide

elle mais

de sa l'époque peut offrir toutes

les variétés

dont nous avons parlé en traitant de la suppuration des membranes séreuses en général il est rare d'y rencontrer de fausses membranes.

Quant à la terminaison par gangrène, de toutes les membranes séreuses, le péritoine en est le plus susceptible elle y est cependant assez rare; alors le pus est grisâtre et très fétide. Le plus souvent la péritonite se termine en inflammation les symptômes, au lieu chronique; ne font qu'éprouver de disparaître, une rémission sensible

il y a des vomissements de temps la douleur avoir des intermitsemble

à autre; tences,

et il est certains

ne soufïre

moments

où le malade

point. Alors il y a a~sez ordinairement

6a

V.

CHAMTRR

de la constipation, de ce qui est bien différent des membranes mul'inflammation chronique continuel. queuses, qui entrameundévoiement L'inflammation

membrane. par

un

hydropisie ce rapport, celle

se termine

péritoine

con-

à cette exclusive par une hydropisie Le dévoicmem. se termine chronique

stamment

aussi

du

mais

épanchemeat

On ne peut générale. confondre l'affection

c'est

encore,

une. sous

du péritoine

avec

donc

de la membrane

L~autopsie faussement

des intestins.

muqueuse dans cadavérique,

entérite

ce qu~bn

moins

d~eau épanchée, !e paquet bumineux:

d'éruptions Elles sont

at"'

grêles semble sont unis que concrète. Les

des intestins

mais ils ne adhérent, quelquefois albumine use plus par une portion du péritoine inflammations chroniques se compliquer celles de la plèvre.

appelle plus ou

présente contenant des flocons

chronique,

aussi

alors

miliaires,

peuvent comme

du voquelquefois lume d'une petite noix. Il les faut Lien distinguer des petits stéatômes qui se développent quelquefois dans le mésentère du reste, elles n'entraînent

aucun

accident. De ta fièvre

Les rale, comme

médecins maladie une

ont

puerpéraïc.

consacre

si commune affection

géncK~

après

la

Rèvre

puerpé-

l'accouchement, et en

conséquence

MALADIES

ils l'ont classée

DU

suivant

65

SYSTEME

SEREUX.

les divers

caractères

qu'elle son exa-

Nous n'aurons a présentés. égare! dans Fêtât do vie, et à onre dtirant men qu'a ce qu'eue ce que Fon trouve après la mort. Si la fièvre, qui dans ce cas, a été pri~e pour la maest constante du moins l'affection du péritoine ladie principale, comme un symptôme essentiel. peut être regardée varie dans t'époquc La fièvre puerpérale de son et c'est

éruption, qu'au

douzième

en général jour

depuis le second jussuit l'accouchement

qui Cette invasion

qu'elle se manifeste. de phénomènes toujours ou diminution pression

variables. des

s'accompagne D'abord,

supsouvent de

lochies il est alors diSieiie de distinguer fortes coliques; à quoi elles appartiennent. Une fois caractérisée, voici queis en sont les signes. D'abord, pour ce le péritoine, qui concerne tantôt vers les iornbes, quelquefois Le caractère

dans

toute

de cette

douleur

abdominale,

tantôt

ver s j'épigastre, du péritoine. l'étendue

douleur

est exclusivement

séreuses. La lemme reste propre aux membranes il y a quelquefois couchée sur le dos. Cependant dans les douleurs, de la rémittence comme nous Favons

de la péritonite. on trouve une affection

vu à l'article

du cadavre,

A l'ouverture réelle

du pé-

ritoine. Quant voisins

aux 7 le

symptômes vomissement

des organes dépendants est presque toujours

CHAM'ftŒ

6~ 1

V.

tantôt il y a complication de saburre, constant; tantôt c'est un simple hocquet. Quelques prationt cru voir ciens, trompes par ce symptôme, une ancction simplement tandis que gastrique, c'est un efïet purement Dans beau. sympathique. c'est coup de cas, il y a un dévoiement marqué alors un assez mauvais présage. D'autres tois il y Le ballonnement vient aussi soua constipation. vent caractériser cette inflammation il paraît qu'il n'est dû le plus souvent qu'au boursouflement du tissu

cellulaire

dant le météorisme

subjacent au péritoine; cependes intestins peut y être pour

quelque chose. Outre les phénomènes généraux ordinaires aux inflammations du péritoine, il en est de particuliers à la fièvre

puerpérale l'affaissement

des lochies, défaut de sécrétion

c'est la suppression du sein causé par le

du pouls varie. Quand l'affection est simple, il est peu caractérisé; mais quand elle se complique, il prend alors des caractères analogues à cette complication. La respiration

est loueurs

phénomène

du lait. L'état

un peu troublée c'est assez général dans les affections

un du

en haut, qui, refoulant le diaphragme péritoine, rendent l'inspiration douloureuse. Les sécrétions les exhalations

et que sur

en générât, dans chavatient; on ne peut. guère statuer les signes affection des forces elles. La prostration est extrême.

M\LA!MES DU SYSTÈME SÉREUX.

6&

il y a quelquefois des transports cérébraux. ont parlé d'une complication Les auteurs gasRiais les symptômes trique de la fièvre puerpérale; Enfin

difficiles

en paraissent

a saisir.

i'ac" L'adynamie alors prostration

bien

plus souvent; extrême langue noire et fuligineuse, se lie rarement tide. La fièvre muqueuse compagne

terminaison

La Les

de

la fièvre

haleine

avec eiie..

varie. puerpérale au bout de trois

maiades

souvent périssent en générai, i!s vont jusqu'à ou quatre jours; ou dix. La mort est la terminaison la pins dans

cette

ie-

huit ordi-

les symptômes lorsque les lochies coulent sont très intenses. enQuand core, que le iait est sécrété, que les symptômes on peut espérer de sauver la malade. diminuent, naire

Les émolliens

fièvre,

et ~'ipéc~cuanha, qu'ou avait les vésicatoires, servent peu

beau-

comme

Findi-

coup vantés, le but est de détourner cation ladie

le prescrit,

l'irritation,

ne servent

dont

rendre

qu'à

la ma-

chronique.

Les phénomènes cadavériques suivant de la mort. Fépoque le péritoine est très prompte, dant la douleur était excessive,

sont Quand

dinérents, elle

a été

peu rouge; cepenle météorisme très

ce qui tait croire que le sang s'est échappé coHatéraax. D'un autre côté~ par les vaisseaux on trouve ordinairement une humeur lactescente, grand,

<M contenant

des flocons

blanchâtres,

d'une 5

na~

à la matrice,

ture

Quant particulière. de comparaison termes elle

V

CHAPtTKE

66

alors.

se trouve

juger qu*on a observé

pour Ce

on a peu de de l'état ou c'est

se putréfiait beaucoup plus tôt que dans qu'elle la malade n'a suctoute autre Quand anection. alors le péricombé qu'au bout de trente jours, toine est ennammé. auteurs ont pris pour du tait épanQuelques lactescente alors ché la sérosité que l'on trouve mais rien de plus vague dans cette membrane; que cette opinion. La terminaison

s'observe rarepar résolution bien tranchées, ment. Dans les fièvres puerpérales crises par diverses on a indiqué elle se lesquelles tout terminait. Quant à la nature de cette maladie, le monde

est maintenant

anection

locale

la fièvre

d'accord qui

que symptomatique. l'inflammation Quelquefois alors

les symptômes et tout revient

sent, aiguë. Les tions son

auteurs locales

c'est

n'est

l'accompagne devient

de la fièvre au caractère

une

chronique

cespuerpérale de la péritonite

ont traité du

en particulier des anecmais il est rare que péritoine;

inflammation

d'ailleurs l'affection vert.

que

ne soit pas générale; elle peut commencer à tel endroit, en vertu de

primitive Rien de plus

de l'organe commun,

abdominal dans

recou-

les divers

au-

MALANES

que des articles les inûammations

teurs, culier

etc.

Festooaac. pés,

DU

q~ïis

affections

La phlogose ptôme d'autres des fièvres vient puis

C7

à traiter

en partide la vessie, de

séreuses

mieux

trom~

des signes pour symptômes en apparence, cedésignent

pris locaux

quoique l'affection pendant

Des

destinés

SÉtUEUX.

lis y ont été Sautant

ont

qui,

SYSTÈME

générale.

du

«ym~tomaUqMes

du péritoine

essentielles,

est souvent comme

maladies,

perïto!ne.

un sym-

la plupart se tend de-

dans

où le ventre

douloureux revient

deux on trois pendant à son état naturel. Peut-être

jours, est-ce

à la surface du éruption symptomatique comme il en survient a péritoine, quelquefois la peau; ce qui le ferait croire, ce sont les frépar une

quentes

adhérences

que l'on rencontre

coup de cadavres. La maladie symptomatique ptus commune Faient regardée

est l'ascite, tong-temps

du quoique comme

dans

beau-

la péritoine les médecins une

maladie

essentielle.

comme nous l'avons vu, Quelqueibis, cette hydropisie vient à la suite de l'affection chromais, le plus souvent, elle est nique du péritoine causée par l'affection d'un viscère abdoorganique eUe Fest iréquemment minal par le foie, souvent rarement aussi par la rate y matrice, par le rein. 5.

68

CHAPITRE

Elle d'un

V.

de la lésion

peut

venir

aussi

a l'occasion

viscère

situé

hors

de l'abdomen.

ces

Dans

affections

estgénérate, organiques, l'hydropisie e!ie est que dans la péritonite chronique à la cavité abdominale, nous l'acomme

tandis bornée vons

dit.

Dans abondant,

ie premier cas, je nuide, plus et transparent; est limpide

ou moins

plusieurs à sa et donnent

s'effacent, plis du péritoine cavité une ampleur extrême. Le conduit des

reste

libre

et flottant,

sans aucune

intestinal

adhérence

ap-

comme dans la péritonite parente, chronique. Cette quantité de fluide agit différemment dans les diverses du côté de !a poitrine, elle parties la respiration. et empêche antérieure est uniformément

refoule

le diaphragme La peau de la partie comme tendue une convexe,

suivant

outre.

que la base

aplati ou de ia poitrine s~élar-

Le foie

est

git ou se resserre. cette

Quoique

maladie

ne

soit

essenpoint cas où elle déve-

il est certains cependant Dans loppe des caractères qui lui sont propres. du ibts, ne une aSection tant que Fhydropisie s'est pas manifestée, certains ne se symptômes tielle,

développent comnlence exhalations sont

pas

mais

à paraître. est surtout

en petite

quantité

on les aperçoit dès qu'eue L'état des sécrétions et des inûuencé; et briquetées,

alors

les urines la peau

est

DU

MALADIES

SYSTÈME

SÉREUX.

69

insèche, ecai!!euse, par défaut de transpiration sensible. La nutrition se fait mai, il y a marasme. à Forgane L/ëtat du pouls appartient toujours affecté. ARTICLE

ÏX.

DESMALADIES DE J~ATOStQCEVACÏNAt.Ë. Tous

les auteurs, qui ont beaucoup parlé de son hydropisie, n'ont dit que peu de choses de son inflammation; cependant elle est réelle, mais moins fréquente que dans les autres membranes séreuses

son adhérence

en prouve l'existence. de l'hydrocèle par in-

Dans

le cas de ropération cette adhérence est absolument jection,

analogue à celle du péricarde sur le cœur. Quand cette inflammation devient chronique, alors l'hydrocèle est iréquente. Il peut se faire à sa surface des éruptions miliaires, comme Morgagni l'a vu. L'bydrocèle pathique, au-devant

dite est toujours idiose fait ordinairement

proprement

et l'épanchement du testicule, en sorte que cet organe et les vaisseaux spermatiques derrière,

se trouve en dedans.

ARTICLE DES

L'arachnoïde séreuse,

MAI-ADtES

DE

X

L'ARACHNOÎOE.

est une membrane

extrêmement

essentieUej
fine. Quoiqu'elle

semble en

CHAPiTRR V.

~0

des autres, elle en différer apparence beaucoup est qui la caracpar tous les attributs rapprochée térisent. De !a phrénésie. L'aSection arachnoïde

la plus commune est son inûammation.

ont distingué deux espèces et comme être superficielle plus intérieure, Cette division les

parties

de h< membrane Les Fune~

qu'ils

ont

en dit

l'autre, érysipélateuse; ont nommée phlegmoneuse.

qu'ils n'est pas admissible

que

auteurs

contient

car de toutes

le crâne

l'arachnoïde

la jamais on n'a trouvé peut s'enflammer; du cerveau pblogosée~ substance et la dure-mère, n'est pas susceptible de fibreuse, par sa structure En effet, toutes les ouvertures de cale devenir. seule

cette disposition, prouvent de la sérosité purulente constante cerveau. davres

L'inflammation duite lésion

par

deux

sexternes,

par la situation à la surface du

de l'arachnoïde

pe~ït être procauses la première embrasse les la seconde les aneccomprend

tions

spontanées. Les causes externes

quand

elles déterminent

qui agissent l'inflammation

sur

le crâne, de l'arach-

les mêmes produisent phénomènes que ceux que Fon remarque dans la phlegmasie spontanée. Comme on le voit, cette division ne peut noïde,

MALAOÏËS

être établie

DU

SYSTÈME

SÉHEUX.

7'

que sous

le rapportée la cause. tous les auteurs spontanée,

à la phrénésie parlé, mais ils n'en

Quant en ont

ont

le véritable pas connu comme dans toutes les siège. Dans cette maladie, autres de la même espèce, il y a d'abord douleur dans

la

les

partie;

intellectuelles

sont

à toutes les a6ecgénéral il n'est que sympathique. Dans tous les singulièrement.

troublées, tions

facultés

phénomène ici cérébrales;

Ce trouble

varie

cas, les passions il y a agitation

sont

exaltées, continuelle.

la fureur

s'ensuit,

Quelques

auteurs

ont distingué l'inflammation d'avec superficielle Ja profonde, par la tendance plus ou moins grande au sommeil mais l'ouverture n'a cadavérique point justice cette La terminaison ment

tuneste';

quatre

jours.

opinion. de la phrénésie

la mort On

dans châtre, répandu la surlace du cerveau. participent sent dans Quant

au bout

arrive

trouve

un

fluide

la cavité

l'hydropisie. à la résolution,

de trois

ou

blan-

séreux,

de l'arachnoïde,

Rarement

à l'inuammation,

est ordinaire-

à

les ventricules

quoiqu'ils

s'intéres-

elle est

en général très ait lieu, rarement

rare qu'elle et, en supposant il se Ibrmc des adhérences. Il ne faut pas regarder des comme telles des prolongement qui forment gaines mère

à tous

les vaisseaux

et le cerveau.

qui traversent

la dure-

CHAPtf.

les

Quoique grène, heu.

V.

aient

auteurs cette

cependant

Ë

parlé terminaison

sait des cas où la phrénésie tel inflammation chronique;

enfant suite

chez

l'hydrocéphale lequel inflammation aiguë

d'une

On trouve

dans

Morgagni

ia gan-

n'a

jamais

est dégénérée est celui d'un

On en

de

survint

a ia

de l'arachnoïde. observations `

quelques

analogues. De Phydtocéphaie.

Une autre

maladie

essentielle

de l'arachnoïde

ou amas d'eau dans sa cavité. est l'hydrocéphale, Cet amas peut se faire dans deux endroits différens, ou à la surface du cerveau. dans les ventricules, La maladie de l'affection brane,

semble

provenir de la surface

de deux interne

ou d'un vice des exhalants

causes, ou de la mem-

de cette même

surface, et alors on n'aperçoit aucune altération. Cette disposition lui est commune avec la tunique vaginale. Quoi qu'il en soit du siège et de la cause, le. volume de la tête est toujours considérable et d'autant plus que l'enfant est dans l'âge le plus tendre.

Le volume

énorme

du crâne

est le premier signe de la maladie; ordinairement le dérangement des facultés intellectuelles s'y joint. Les

MALADIES DU SYSTÈME SÉREUX. altérations

alors

latéraux,

bas en haut,

de

pressée

on

toujours

différentes

le

suivant

il est dans les ventricules quand se trouve la substance cérébrale

de Famas;

siège

sont

organiques

?5

trouve

l'eau Quand choses sont en

et dans

les

ce cas

circonvolutions

est

épanchée

sens

inverse,

presque effacées.

à la

surface,

les

et

cerveau

est

le

pressé de haut en bas. Si alors les os se rompent dans le sein de la mère, tout le fluide s'écoule et le cerveau <ïC~M. Dans

sort

avec

ces deux

c'est

lui;

cas,

la voûte

ce qui constitue crâne

du

une

les

prend la base

tandis que extraordinaire, ampleur ne se dilate nullement les membranes qui unissent les grands os plats s'alongent et s'accroissent en

proportion. Le fluide est en général rarement il pénètre dans des nerfs

l'origine

Des affections

Les brane

ferme

limpide, la colonne

de l'arachnoïde.

syïuptomat!ques

symptomatiques la font différer de celles

l'affection

le siège d'hydropisie d~un organe voisin,

la dure-mère, du cerveau,

une

affection

etc. Dans

vertébrale

la communication.

affections

ne devient

transparent;

de

cette

mem-

de son espèce. Elle de qu'à Foccasion

tel qu'un fongus de propre de la substance

la plupart

des nèvres

ataxi-'

t t CHAPITRE

¿.

il y a aussi ou ia cause

(lues, l'effet semble

mais

épanchcment de la maladie Dans

probable.

V.

celles

est-il

? Ce dernier où il s'opère

alor~ cas trans-

il y a épanchement, rarement port. au cerveau, comme dans !a nèvre puerpérale. Quant aux autres maladies qui déterminent l'hydropisie générale, ellej

ne semblent

pas influencer Du sptna

C'est

une affection

qui tapisse analogue servée, ouvrir

le canal

consiste

dans

vertébral. un

b!Sda.

de l'arachnoïde idiopathique vertébral. Elle est absolument

à l'hydrocéphale par la dimculté le canal

rarachnoide.

amas

mais

elle a été

qu'on

éprouve on sait qu'elle Cependant d'eau qui se fait dans la

arachnoïdienne poche quelquefois du canal, toute la longueur d'autres la hauteur du col, du dos, etc. Les épineuses la maladie

sont

divisées;

est

mortelle.

peu obà toujours

c'est fois

dans c'est

à

apophyses

et si l'on fait la ponction,

=

MALADiES

r.w.

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

~5

1Ii'

"v.A"v,

VL

CHAPITRE

MALADIES

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

Le système de membranes

est composé d'une suite muqueux successivement qui se développent

sur les divers

organes

creux

de l'économie.

Il y s'introduisant

en a deux principales; l'une qui, l'œil et le nez, tapisse les fosses par la bouche les bronches et tout le connasales, le pharynx, duit intestinal; l'autre qui, entrant par le canal de l'urètre et le vagin, tapisse tous les organes urinaires et génitaux. Ces membranes dinè~ent des séreuses

générale. On par leur organisation l'une, qui correspond y distingue deux surfaces à la cavité de ~organe tapissé, est continuellement

lubrénéedans externe, fibreuse:

l'état naturel

par du mucus; l'autre, à une couche ordinairement

correspond

quelquefois cependant il y a un intermédiaire celluleux. Quant à leur texture, elle a une grande analogie avec celle de la peau. On trouve d'abord un chorion, très épais dans certains endroits, surmonté

et mince

dans

d'un corps

d'autres;

papillaire,

ce chorion siège probable

est de

CHAPITRE

~6

la sensibilité

muqueuse. suivant apparent,

moins

la langue retrouve

il se voit

pas dans Les membranes

comme gardées nés à protéger

VI.

L'épiderme les diverses

très

tandis

bien,

est plus

ou

parties.

Sur

qu'on

ne le

les intestins. muqueuses

être

peuvent

re-

des téguments destiintérieurs, les organes des contre le contact

à leurs propriétés vitales, corps étrangers. Quant elles varient suivant les diverses Il y a parties. sensibilité et contractilité intoujours organique sensible. A l'égard de leurs altérations, nous en parlerons d'abord en général, comme puis en particulier, nous l'avons fait pour les membranes séreuses. Le système siège de deux

comme

muqueux,

le séreux,

est le

Les premières d'affections. espèces sont primitives à l'ocles autres sont produites casion d'une autre aSection.

ARTICLE DE Ï~NM.AMMATïON

DU

L SYSTEME

MCQ~E~X.

la plus fréquente du système muEn quelque endroit que queux est l'muammation. se rencontrent, les membranes qui le composent des phénomènes semblables dans elles présentent La maladie

leurs nom

Celles-ci phlogoses. commun de catarrhes.

sont

connues

Cependant

sous

le

on a trop

DU

MALADIES

ce mot,

générausé tions

SYSTEME

MUQUEUX.

en y ralliant des membranes

augmentées quelles ne sont pas quelquefois flammation. Les

caractères

distinctits

sont muqueuses elles surviennent, avec

pathie

dans

sont

états

les sécré-

tesmuqueuses, le résultat de l'in-

des

en raison

les divers

elles toujours subit de l'état rhumes,

d'abord

toutes

77

inflammations

la

manière

dont

étroite

sym-

de leur de

la peau. Presque par un changement

produites

de l'atmosphère; les coryzas, etc. Cette

de là viennent

les

étroite

sympathie les autres anections

est également

dans marquée Ainsi l'on sait que muqueuses. corps froid sur les tempes arrête

d'un FappUcation une hémorrhagie

nasale. Un autre

caractère

c'est de régner foule d'auteurs dans ment

des phlegmasies.

fréquemment en ont parié.

par Ceci

la dysenterie. Ce caractère différer ces inûammations

séreuses

et de celles

En effet il n'a jamais

de tous

muqueuses Une épidémies. a surtout

iait

intense

Dans

le coryza, c'est caractère, accompagnées

que

été question etc.

celle

essentielle-

des phîegmasies les autres systèmes. d'épidémies

phlegmon d'érysipèle, La douleur de ces inflammations ral moins

lieu

de toutes

il n'y a qu'embarras.

est

de

en généles autres. Un

autre

que presque jamais elles ne sont du tissu ceÏlutaire de ce gonflement

C:!APtTHE

VI.

que l'on observe dans d'autres la dysenterie, le ventre n'est

voisin, Dans comme

dans

ne peut

guère être déterminée, elle varie suivant rétat

naturel,

l'entérite.

Quant

phlegmasies. jamais tendu

à la rougeur, eue dans l'état puisque, où l'on

les

trouve

il paraît que muqueuses. Cependant cette rougeur est toujours On en peut augmentée. dans les inflammations de la juger par analogie bouche. Rarement il y a fièvre concomitante et, membranes

si elle existe,

elle n'est

jamais

très

intense.

les phlegmasies muqueuses peuvent les maladies dont quer avec toutes parlé à l'article des membranes Jamais une

ces

sécrétion

des complications séreuses.

Du reste,

se complinous avons des

maladies

ne se terminent sans phlegmasies du suc plus ou moins abondante

résulte d'adhérences. jamais il n'en il établit Quelle que soit la cause de ce phénomène, une grande différence entre la terminaison de ces muqueux

inflammations La

sécrétion

et celle

des membranes

abondante

qui s'opère aussi déterminée

être peut irritation sans qu'il y ait eu on le voit par l'introduction résolution

séreuses. lors

de

par

la

une

comme phlogose, d'une sonde dans

l'urètre. Le mucus

si abondamment vers qui se sécrète la fin des inflammations varie suivant muqueuses les diverses

membranes

et les divers

états

de ma-

MALU~R

DU

SYST~R

MU~URUX.

n'est

celui

de ta h!cnnorrhagie et tes crachats de la dysemcrie, ainsi

!ad'c celui

que ceux qui inflammations

mêmes Les assez

rhume

d'un

commencement

rarement

sont

ne

se

catarrhales

quefois dans les angines. L'innammation chronique

dans davérique ment mortelle complications, sissement plus

terminent

si ce n'est

est une mais

fréquente;

il y a des degrés

car

maladie,

quel-

terminaison

au plus aigu. chronique de l'autopsie peu les résultats cette

les

point

à la fin.

sortent

par la gangrène,

beaucoup plus infinis du plus On connaît

point au produits

eue

est

carare-

elle l'est devenue quand par ses on a toujours observé un épaisou moins grand, et de la rougeur.

il se forme de fausses Quelquefois membranes, mais dense fait que leur inorganique, aspect réelle. On a des exemprendre pour une tunique dans lesquels de pareilles ples d'empoisonnements substances ont été rendues en quantité plus ou moins

grandes.

ARTICLE

DES

Une

HEMOMHACtES

autre

muqueuses

affection consiste

DES

ÏÏL

MEMBRANES

essentielle dans

MUQUEUSES.

des membranes

les hémorrhagies,

dont

CHAMTRE VL

~0 nous

ne

nous

leur

seront

les u valent

occuperons relatives. Tous

qu'eues

les médecins

jusqu ici trop ab-

d'une

considérées

sans

ici qu'autant manière

que ce qui est vrai pour ne l'est pas pour d'une partie, celle morrhagie autre. Toutes les idées des mécaniciens d'une straite

observer

les hémorrhagies expliqué tion, ont été renversées par Stahl, la matière d'une manière a envisagé qui

ont

et trop métaphysique. Nous classerons branes

muqueuses dans tous

arrivent deux

classes

bien

par

obstruc-

qui cependant trop abstraite

les hémorrhagies des memles parties suivant où elles les cas,

elles celles

distinctes,

se divisent par

en

rupture,

et celles

par exhalation. Celles de la première digèrent totaleespèce ment des autres. Elles sont toujours à la relatives de la blessure, et indépendantes de grandeur toute action vitale. Les hémorrhagies par l'exhalasont immédiatement soumises tion.. au contraire, à son empire. intermédiaire hémorrhoïdes, ture,

et qu'on

l'autre

Il en est une aux dont

deux

autre

espèce, ce premières;

on connaît

ne peut ranger

encore

ni dans

presque sont les

peu la nal'une ni dans

espèce.

Les hemorrhagies par exhalation peuvent venir partout où des exhalans aboutissent ont-elles

manitestement

leur

suraussi

siège sur les surfaces

M\LAMS

DU SYSTÈME MUQUEUX.

81

-Les fosses

les bronches, nasales, la vessie, etc., peuvent les intestins, restomac, aussi quelquefois en éprouver. Elles surviennent Muqueuses.

car on trouve une séreuses dans la cavité péritonéalc sérosité sanguinolente On en voit dans le tissu cadavres. de certains sur les membranes

telles sont celles qui causent les taches Celles de la peau sont très rares, scorbutiques. mais non sans exemple. Enfin souvent Fon a vu cellulaire

du sang fourni par les glandes. Les hémorrhagies par exhalation, comme ailleurs, branes muqueuses,

sur les memsont de deux

sortes, passives ou actives. Elles sont actives quand d'uu certain développement elles s'accompagnent des forces vitales; ainsi elles ont ce caractère dans un petit les fosses nasales, quand on remarque avec une légère douleur et rouchatouillement, geur. D'autres (ois elles sont absolument passives, comme lorsqu'elles se montrent à la fin de quelque caractérisée affection organique par la faiblesse. des parties où se cadavérique fait rhémorrhagie il ne diffère pas de Fêtât natusur des rel, comme on le voit da~s la matrice, femmes mortes à la suite de leurs règles. Quant

à l'état

de Il y a aussi des hémorrhagies qui dépendent la désorganisation des tissus, comme dans les canon ne sait si cers de l'estomac et de la matrice celle-là

ont

lieu par exhalation

ou par rupture. 6

Sa

C~AP!TRE

Toutes

VI.

les héaiorrhagies

sont par exhalation sur elles qu'exercent

remarquables par l'influence les organes voisins. H en est d'elles

comme

de ia

sueur.

On sait que l'application d'un corps froid sur le ventre supprime les règles ou les lochies toute passion un peu vive .produit le même effet. L'excitation lomac

de la membrane

par l'émétique

de l'esmuqueuse troubler les peut égatement

règles. ARTICLE

DES

1ÏI.

APHTHES.

Une autre affection

des membranes particulière consiste dans les aphthes. Ce sont muqueuses ulcérés qui se montrent à leur des tubercules Il y en a deux espèces. La première, qui sur se remarque dans la bouche, principalement se montre sous la forme les côtés de la langue, surface.

ronds et saillants, de petits ulcères recouverts d'une pellicule assez épaisse et difficile à détacher; cette pellicule a beaucoup avec celle d'analogie dans l'angine tonqui se forme sur les amygdales, la largeur de ces ulcères est sillaire. Quelquefois ils peuvent être essentiels ou symd'un pouce ptomatiques. L'autre espèce d~aphthes a été décrite par Wagleret Rœderer. Ce sont de petites tumeurs pour-

DU

MALAD!ES

SYSTÈME

85

MUQUEUX.

de conduits

vues

ce qui doit les taire excréteurs, seulement comme de petites glandes tu-. Ce qu'il y a de certain c'est que nulle

regarder méfiées. part

on ne trouve

leur analogue.

ARTICLE DES

Les ibngus

ÏV.

FONGUS.

maladies

consistent muqueuses, sidérable de leurs parois. logie avec l'hypersarcose

propres aux membranes en un épaississement conIls ont beaucoup d'anades ulcères eti'ostéosar-

corne. Ces fongus se développent dans les sinus, les fosses nasales et la matrice, dans la bouche, sous le nom de ~o~M. où ils sont connus Ils comprennent structure,

de capillaires dans leur beaucoup et le san~ qui en sort, quand on les

s'écoule en nappe sert à Ce caractère coupe, les faire distinguer du cancer avec lequel ils ont de l'analogie, puisque, dans ce dernier, les artères un

prennent grand

que

calibre

dans

l'état

deux

ou

trois

fois plus il est d'ailleurs

naturel; et de callosités,

de duretés accompagné trouve jamais dans le fongus.

qu'on- né Il reste encore à faire

un

la dis-

ouvrage qui contiendrait important, tinction exacte de ces diverses tumeurs. Une autre consiste

affection

dans l'altération

des membranes qu'elles

muqueuses

éprouvent 6.

quand

CHAPITRE

84

V!.

exposées au contact de Fan', comme on ie voit dans les divers déplacements qu'elles peuvent subir, dans la chute du rectum, du vagin ou eïte~

sont

de Fa nus artificiel. Vient ensuite

le rétrécissement

des membranes

on a des exemples la gonorrhée, pour la membrane de i urèthre, et dans ou l'estomac, après les empoisonneFœsophage muqueuses,

dont

ments

par Facide Les membranes

nitrique.

muqueuses peuvent être aussi souvent le siège d~aSections purement symptomaà leur manière l'affection tiques. Eues expriment par les autres organes. qui leur est communiquée Ainsi

les catarrhes

svmptomatiquement

de la poitrine être peuvent l'effet des affections de l'esto-

dans une foule mac; les hémorrhagies muqueuses, de cas, peuvent servir à dénoter d'autres affections; les apthtnes sont souvent symptomatiques, comme dans les fièvres putrides. sont aussi quelLes membranes muqueuses de maladies et comgénérales quefois atteintes telles que le scorbut et munes à tout le système, ta vérole.

DU

MALADIES

SYSTEME

ARTICLE

S5

MUQUEUX.

V.

DES MALàMES BE LA CONJONCTÏVE.

diffère essentiellement de toutes La conjonctive de son espèce par sa texture et par les membranes son aspect. Son inflammation

le nom d'ophthalmie. se rapportent à deux Les causes qui la produisent Dans l'état classes, les externes et les internes. porte

il y a muqueuses, et d'autant plus rougeur plus ou moins grande, ou n'aperremarquable que, dans l'état naturel, çoit aucun vaisseau. C'est surtout dans la partie inflammatoire

des membranes

de la conjonctive cette coloration

qui recouvre la sclérotique, que devient sensible. Il y a en outre et quelgonflement plus ou moins considérable, quefois tel que les paupières ne peuvent s'entr'oude la membrane vrir. L'état inflammatoire dure on peut cependant plus ou moins long-temps: dire que les ophthalmies les plus aiguës se prolongent toujours davantage que les inflammations ordinaires. muqueuses La terminaison peut Jamais

diSéremment. s'opérer elle n'a lieu sans une sécrétion augmentée

du fluide

qui lubrifie se forme d'adhérences. toute la surface

la membrane. Le mucus

de la conjonctive;

Jamais

il ne

ne vient pas de il paraît sorm

86

CMAPJtTitt:

Vi.

des glandes deMéibomius, situées sous les paupières. C'est à l'angle externe surtout qu'il se rense dessèche, et forme ce qu'on nomme la contre, chassie.

Tous

les symptômes

diminuent

peu a

peu, mais la rougeur persiste long-temps. Une terminaison extrêmement fréquente

de

cette inflammation, c'est l'ophthalmie chronique. Il s'opère alors une rémission dan& les symptôcet mes, mais la rougeur persiste. Quelquefois il est souétat dure plus ou moins long-temps mis à tou .es les influences ou

qui peuvent

l'entretenir

le ~aire cesser.

Quelle que soit la cause de cette et sa durée, voici l'état pathologique mine. La conjonctive ge, et, prédominant peau des paupières; sement

de celles-ci

Les hémorrhagies

inflammation qu'elle

déter-

devient plus épaisse, s'engoren densité sur la quelquefois produit

une espèce de renvernomme éraillement.

qu'on sont très rares

sur la con-

Haller et Morgagni en rapcependant Ils ont même prétendu des exemples. portent dans les cas de qu'il y en avait de périodiques des règles. suppression jonctive

Les

fongus s'observent ils naissent spontanément.

Souvent quelquefois. D'autres fois ils se dé-

avec le cancer de l'œil; conjointement veloppent alors un volume plus considérable, ils prennent des hémorrhagies. et produisent quelquefois

MALADIES

Quant aux sont fréquentes mie dénote

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

8?

affections

elles symptowatiques, à la conjonctive ainsi Fophthal-

souvent

Les affections

le vice yénenen.

de la membrane

qui tapisse

le

sac lacrymal encore être rapportées à peuvent celles de l'œil. Cette membrane peut s'engorger dans diverses circonstances. De là la tumeur lacrymale

qui

peut sans doute être produite d'autres causes. la Quelquefois

par beaucoup carie des os unguis mais cette ladie

la mas'ensuit, et complique circonstance est cependant d'ail plus rare que les auteurs ne Font prétendu leurs il est possible que la carie concomitante des os tienne à une autre

cause.

ARTICLE

DES

MALADIES

Cette membrane elle est plus dans d'autres

DE

LA

~1.

MEMBRANE

a une structure

épaisse dans certains ce qui la rapproche

PITUITAIRE.

particulière; endroits que de celle du

de là système digestif Elle est très vasculeuse; Elle a des maladies ses fréquentes hémorrhagies. essentielles

et d'autres

matiques. On connaît

qui ne sont que sympto-

sous le nom de co~z<ï l'inflammation de la membrane Cette affection pituitaire.

88

CHAPITRE

VÏ.

plus ou moins vive, y de tête des pesanteurs la difficulté du passage de l'air, la sécheresse des narines, l'éternument. ~annonce

par

une douleur

est très altère, souvent perdu. Le siège de l'inflammation est plus ou moins étendu. QuelL'odorat

quefois elle se restreint à une portion de la memfois elle l'occupe tout brane pitui~aire d'autres entière, et même envahit les parties voisines, telles Ait déque le pharynx et la trompe d'Eustacbe. la sécrétion du mucus est but de cette affection, nulle; bientôt il parait une eau linlpide et très acre, que les augura ont pri~e mal à propos pour des larmes; ce mucus ne tarde pas à acquérir de la consistance; il revient ensuite a l'état naturel, et la maladie

cesse.

l'état

Rarement

Sa plus chronique. quinze ou vingt jours. L'ozène est une autre membrane de savoir

pituitaire. s'it consiste

celle

longue maladie

C'est encore en un

ci passe à durée est de

à la propre une question

à analogue ceux de la peau, ou si ce n'est qu'une inflamman'a point encore tion l'inspection cadavérique à cet égard. H est probable dissipé l'incertitude ulcère

Du que ce n'est qu~une Inflammation. cependant reste, quelquefois on voit survenir de petits ulcères dans les fosses nasales causés par ia répercusMon d'une dartre, etc. Les ~Mon~~M

aHectent

souvent

la mem-'

MALADIES

brane très

DU SYSTEMS

ce qui

pituitaire, vasculeuse.

vient

MUQUEUX.

S9

de sa disposition ces hémorrhagies

Quelquefois ont lieu par rupture, comme dans les commotions, mais le plus souvent elles les coups sur le nez à l'extrémité sont produites par une irritation sont plus ou hémorrhagies et peuvent, comme on le sait, moins durables, être arrêtées par le tamponnement. Des~o~M peuvent survenir aussi sur la memdes vaisseaux.

Ces

brane

Rien n'est mieux connu pituitaire. que leurs accidents et leur traitement; mais on ne connait point encore bien leur nature. Quoi qu'il en voici ce que l'observation évidemment deux distingue soit

nous apprend. On espèces de polypes.

est caractérise par sa blanL'un, ou le vésiculaire, cheur et sa mollesse, par le peu de douleur qu'il cause, et par le gonflement qu'il éprouve à l'humidité. Cette espèce est rarement dangereuse, et L'autre comprend ne cause jamais d'hémorrhagie. ceux que l'on nomme durs, et qui présentent des caractères tout dinerents, dureté, accroissement rapide,

douleur

et hémorrhagie spontanée; aucune sur influence n'exerce

mosphère Leurs progrès

causent

ties qu'ils avoisinent; tantôt ils les rongent du palais; ou se portent vent causer

Ja furdité

l'ateux.

la désorganisation des partantôt ils déjettent les os, viennent paraître à la voûte dans le pharynx et Fépiphora.

ils peu-

CHAPITRE

VI.

de la mem Quant aux affections sympathiques brane pituitaire elles sont peu nombreuses. Ra' rement le coryza complique une autre maladie. C'est surtout ainsi.

Toutes

les hémorrhagies qui sont produites les autres maladies sont idiopathi-

ques. Les sinus sont tapissés par une membrane très Ils peuvent aussi être le analogue à la pituitaire. siège de diverses affections. D'abord de coryza

les sinus frontaux

peuvent être atteints tous les symptômes de l'inflammation

alors. s'y développent Le sinus maxillaire

est

très sujet à l'ozène. Souvent le fluide qui s'y trouve ~a~c~e ronge la membrane produit la carie de l'os, et cause une fistule. Enfin on trouve souvent des fongus dans ce sinus

ils y produisent les mêmes effets et de plus, en déformant épanché,

que le fluide ils produisent la cavité, qu'ils élargissent, difformité plus ou moins sensible. Enfin dant

il existe un autre

prolongement,

de la membrane

une

dépentapisse la

pituitaire qui et s'étend jusqu'au trompe d~Eustache tympan. d'affections Cette portion est encore susceptible telles que l'inflammation alors la pathologiques, cavité de la trompe se trouvant presque oblitérée la libre circulation de l'air expar le gonnement, térieur

dans

l'oreille

interne

est interceptée

ce

MALAMES

DU

SYSTÈME

~t 1

MUQUEUX.

on a trouvé sur cette qui cause la surdité. Souvent une espèce de résidu assez épais, qui membrane n'était que le résultat de la suppuprobablement ration. VII.

ARTICLE DE

MAÏ.ANE8

LA

La membrane

MEMBRANE

interne

MPQCMSB

M

de la bouche

LA

BOUCBE.

n'est pres-

que jamais enflammée, et quand cela arrive, cen'est comme dans ordinairement que par continuité, l'angine tonsillaire~ où il peut se faire que la base de la langue soit intéressée. En général, cette inflammation est la plus rare de toutes celles que l'on remarque sur les membranes muqueuses~ aussi n'est-elle Les <M dans la bouche,

jamais symptomatique. sont une maladie très commune et il n'est

pas de portion

du sys-

tème muqueux qui en soit plus fréquemment a~iectée. C'est surtout chez les enfants qu'ils se monou

trent.

Ils sont

Souvent

les idiopathiques régnent épidémiqueet à cet égard ils rentrent dans la classe des

ment, catarrhes.

Leurs

flammée, des bords,

symptômes

avec

les selles

sympathiques.

sont une tumeur

excoriation, gonflement, excrétion de petites membranes

que le malade

châtres

resse,

idiopathiques

quelquefois aridité, chaleur

en-

dureté blan-

par la bouche ou par mouvement fëbriie, séchede la bouche. rend

CHAPITRE

VI.

Les hémorrhagies sont en général très rares sur cette membrane. Le sang qui sort par la bouche vient ordinairement des fosses nasales ou du poumon. Cependant, quand- il existe des fbngus dans la bouche, il peut se faire alors des hémorrhamais elles sont d'une nature

Ces particulière. comme fongus ne sont d'ailleurs que consécutifs, de la langue', on le voit dans le carcinome où la gies

maladie

commence

La portion vre la langue

d'abord

dans les muscles.

de membrane

muqueuse qu~recouest très sujette aux sympathies maladives. Il existe entre elle et l'estomac un rapport qui ne peut être comparé qu'à celui qui particulier le testicule a lieu entre les mamelles et la matrice, et le larynx. Aussi les causes les plus ordinaires de l'enduit de la langue sont-elles les embarras gasde cet entriques. Si l'on examine la consistance le duit, on voit qu'il est très tenace, et, quoiqu'on on ne peut l'enlever en entier. racle exactement, Il paraît être fourni par les glandes sous-jacentes, et non par l'estomac, puisque l'oesophage n'en préoù sente pas de traces. Il y a des cas cependant l'état de la bouche semble faire exception à cette c'est lorsque le règle, et dépendre de l'estomac; ressent

un

goût d'amertume particulier, qui dure tant que la saburrc existe. L'cSct de cet la perte du goût, qu'il enduit est de déterminer malade

faut bien distinguer

de la perte

de l'appétit~

qui

MALAMMS

v~em del'estomac.

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

93

L'enduit

de la langue variedans sa couleur, qui est tantôt blanche tantôt grise ou noire. Ces phénomènes sont souvent accompagnes de vomissements,

qui ne sont que l'effet de la disLa langue peut être, dans les position gastrique. maladies, le siège d'un phénomène opposé, et devenir sèche et rude, comme on le voit dans les nèvres inflammatoires.

Ce caractère

tranesttoujours ché dans les nèvres adynamiques, de sorte que les auteurs l'ont donné pour premier symptôme. il n'arrive

Quelquefois

qu'au

bout

de trois

ou

alors la langue se sèche et devient quatre jours noire. Il est cependant des fièvres adynamiques qui ne présentent point ce phénomène. Lorsqu'il existe

une

se trouve

non seulement elle noirâtre, sur la langue, mais encore elle s'étend croûte

aux gencives, elle est d'une

et même

jusqu'aux

lèvres.

Tantôt

tantôt elle épaisseur considérable, n'est que légère. Ce qui annonce qu'elle se dissipe, c'est que la langue commence à s'humecter. Quelle est la cause de cette croûte noire ? Il paraît qu'elle comme il est certain est fournie par les glandes, que la sécheresse ne vient que du défaut de mudes fièvres adynamiques arcus. Ce phénomène rive à tous les âges, surtout dans la vieillesse. des pustules dans la petite-vérole, Quelqueibis, se montrent à la langue et à la partie interne des joues mais il est faux qu'il s'en développe sur les

()~

CHAPITRE Vt.

intestins, comme lement survenir

les auteurs

miliaires,

Font dit. Il peut égades éruptions la bouche

dans

dans la fièvre de ce nom. ARTICLE

MATAMES

DE

LA

VIII.

MEMBRANE

DU

PBAMNX.

Le pharynx est susceptible d'affections idiopaParmi les thiques et d'affections symptomatiques. les Inflammations tiennent le premier premières, rang. On les connaît sous le nom général d'anOn peut en distinguer deux espèces, en les ~e. divisant affectent.

le point de la membrane qu'elles La première est l'angine tonsillaire.

suivant

On distingue deux sortes d'angine tonsillaire, Fune idiopathique, l'autre symptomatique, acscarlatine. La première est d'éruption compagnée très

elle survient après l'exposition à commune; l'air froid alors on observe dQuleur de la partie, tumeur considérable, fièvre. chaleur, quelque&is On voit en même temps un cercle plus ou moins autour de Fengor-. plus ou moins marqué, est de rétrécir gement. L'eSet de cet engorgement En devant il y a plus ou moins l'arrière-gorge. rouge,

le malade ne peu de saillie, en arrière beaucoup _peut avaler sans douleur, parce que la langue~ sur le palais pour la déglutition~ comappliquée prime

les amygdales

en avant et du côté externe.

MAÏ.ANES DU SYSTÈME MU~UEUX se

L'inOammaHon

prolonge

du

côté

()5

du tissu

de là, souvent imvers la mâchoire; d'ouvrir la bouche. En bas, la saillie possibilité est telle quelque&~ls qu'elle est sensible à ta vue cellulaire,

seule. Comme

les malades

cette maladie, on connaît des parties. Ordinairement

périssent peu l'état

rarement

de

pathologique la résolution s'opère.

Elle est toujours

d'une excrétion accompagnée plus ou moins considérable; quelquemuqueuse fois cette excrétion reste attachée à la surface des glandes; d'autres fois elle s'écoule dans la bouche; alors elle présente un aspect blanchâtre. de la fièvre Cette angine peut se compliquer il y a d'abord mal de gorge, accomscarlatine: puis l'éruption pagné des autres symptômes; pacomme toutes les autres. raît, et suit ses périodes, aussi elle prend un caractère de putridité, et quelquefois alors l'amygdale se gangrène.

Souvent

La membrane voile du produits semblent

du pharynx et surtout celle du sont très exposées aux ulcères

palais par le vice vénérien.

Ces ulcères

ne res-

dont nous avons rien aux aphthes parlé à l'article de la bouche, et ils n'ont rien de commun avec eux dans l'aspect, la cause, ni la en

durée. Une autre et à la bouche

affection

propre

en général,

dans les empoisonnemens

à cette membrane, c'est la cautérisation

par l'acide nitrique;

il se

CHAPITRE V!.

()6

au bout large qui, se détachant d'un certain temps, laisse les parties à découvert, une couleur très rouge. présentant forme une croûte

ARTICLE MUAMES

DE

LA

Les affections

MEMBRANE

IX.

M

LARYNX

différent

DE3BROKCBM.

de cette membrane

sont, comme ou symptomatiques. La

les autres, idiopathiques plus commune est l'angine, ractère

ET

suivant

présente un cason siège à la base de la qui

ou dans le larynx. des bords de la glotte a été connue L'~M~e ils avaient observé quelle des auteurs anciens; était mortelle au bout de deux ou trois jours. Les glotte

les autres .M~&c~fe. uns l'ont appelée séreuse, En effet, dans cette anection, l'on trouve une infilou engorgement considérable, quoique la du tissu cellulaire blanchâtre, qui environne tration

ce qui, comme on le voit, produit une prompte suffocation. Il n'est pas d'autre moyen pour sauver le malade que la laryngotomie. glotte,

L'angine laryngée chéale se ressemblent

proprement

dite et la tra-

deux ont beaucoup.Toutes des symptômes communs douleur de la partie, changement delà voix, fièvre, déglutition pénible, sentiment d'ardeur. Souvent l'affection se propage dans les fosses

nasales.

JJ y a, dans les premiers

MALADIESD)P SYSTEME MUQUEUX.

<)~

la gorge; bientôt un mucus temps, sécheresse de assez clair se sécrète, puis fait place à un plus au bout de sept à huit épais, et la maladie cesse jours. Cette affection peu~ se terminer par la gangrené, dont en général aucune partie du système mu– Rarement elle ne queux n'est plus susceptible. cutanées. complique d'éruptions Le croup est encore une maladie

particulière des autres an-

du larynx. Il dinêre gines par sa nature et sa marche. Ordinairement il attaque les enfants. Il n'est en gênerai point épi-

à la membrane

V

démique. Son début s'annonce comme dans mènes variables,

par des phénotoutes les autres

maladies.

cette affection se déclare Quelquefois bientôt, douleur après une évacuation supprimée; du larynx, difficulté de respirer, voix rauque, agdes symptômes, chaleur vive, agitation extrême l'enfant pori. e la main à la gorge, la diffila face devient vulculté de respirer s'accroît,

gravation

tueuse grand. lution

souvent

assoupissement plus ou moins Rarement la maladie se termine par résoordinairement la suffocation va toujours

croissant, et le malade meurt enfin. Il est étonnant combien les symptômes sont rapides, ce qui ne tient~pej~-etre cadavériqu'à t l'âge. < L'autopsie t. } ~r, comme dans la phthisle. qu~tEe~s cocons, phthisie. -AC~ i~ et les bronches iJ''Wautïêcôte~& trachée-artère 1

y

CHAP!TRE



sont un peu rouges et gonflées. Quant aux altérations générales, les phénomènes sont les mêmes que chez les personnes qui périssent asphyxiées. La portion droite du cœur est engorgée, ainsi que le cerveau jours on trouve

le visage est rouge; presque toudans le larynx une fausse mem-

brane qui s'étend plus ou moins loin dans la trachéeartère. L'épaisseur de cette membrane est variable; on ne l'a point examinée. Ce quant à sa nature, n'est pas l'inflammation, mais bien ses effets qui causent la mort, car l'épaississement de la memtout passage à l'air. On est dans l'uune sage d'exciter le vomissement pour produire irritation générale qui puisse déterminer la toux. brane ferme

II faut observer

à cet égard que rarement on tousse et qu'il vaudrait mieux exaprès le vomissement, la citer la toux d'une autre manière. Du reste est le moyen le plus efficace. Quellaryngotomie de la membrane du larynx quefois l'inflammation devient chronique. Dans certains cas, cet état est produit

par d'autres causes qu'une comme par le vice vénérien.

inflammation

Quelle qu'en aiguë, soit la cause, voici les caractères de la maladie dans sentiment douloureux dans les premiers temps de couleur le larynx; petits crachats continuels, du larynx; grisâtre, que le malade dit arracher toux habituelle; peu d'altération dans la voix; à la ils sont singufin, les symptômes augmentent;

MALADIES

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

t)Q ~'4'

au froid et au chaud. Quant de la maladie, il serait difficile de

subordonnés

lièrement

au siège précis le déterminer cependant la membrane muqueuse

il paraît que c'est dans qu'ellé réside.

fois, cette affection se termine par la vont toularyngée. Alors les symptômes

D'autres

phtbisie La voix présente un phénojours en augmentant. mène particulier il y a sentiment de d'extinction; douleur dans la profondeur du larynx, surtout on l'écarte, avec le doigt, de la colonne ta voix s'altère davantage; vertébrale; enfin, dans les derniers périodes, elle est très basse; la dégluquand

tition devient est aSectée.

très difficile, Presque

surtout

toujours

quand la glotte cette maladie se

Est-ce, comme complique de phthisie pulmonaire. l'ont dit les auteurs, parce que le pus tombe dans les bronches ? on n'en sait rien mais le fait est assez commun. la fin

trouble

De là, marasme extrême; de la digestion, étouSement

vers ex-

Tous ces phénomènes pectoration purulente. généraux tiennent à l'affection consécutive du poumon. Voici ce que l'inspection nous cadavérique Le larynx se trouve malade en plusieurs endroits, et c'est le plus souvent à la hauteur des r membrane est Sa cartilages aryténoides. muqueuse montre.

on y voit du pus qui semble L'affection ibycr plus proibnd. peut aussi derrière le cartilage épiglottique, ulcérée

venir d'un se trouver ou vers la 7.

tf~O

CHAPITRE

mais

trachée-artère tuée

du

du

côté

VÏ.

presque

jamais

elle

n'est

si-~

Les auteurs thyroïde. osseuses esquilles que rence ne peut être que des por-

cartilage

de petites parlé daient les malades

ont

mis à découvert. cartilages aryténoides muIl parait évident que c'est par la membrane ce qui sert a commence que la maladie queuse c'est que la, voix reste long-temps le confirmer,

tions

des

intacte

l'on

d'où

doit

conclure

que les cartilages

ne sont

attaqués. pas encore interne des bronches La membrane

nir le siée

de diverses

affections,

moins

peut

deve-

fréquentes

que celles du larynx. cependant est la plus commune, Le catarrhe pulmonaire ont le mieux Il et celle que les auteurs observée. comme tous les autres, se produit, par une action subite du froid sur la peau. Les phénomènes qui des variétés le caractérisent présentent singuson siège. En effet il peut s'étendre lières suivant se prolonger dans le L'invasion se manifeste en général par poumon. un picotement dans la trachée-arune douleur, dans

la trachée-artère,

ou

une ce qui produit la douleur s'étend à toute

tère,

se borne coucher

dans

avec toux jours

à un

côté;

douloureuse,

sèche.

Quelquefois souvent elle

la poitrine le malade cependant

tous les sens.

continue,

toux

L'oppression

peut

se

augmente~ expectoratic n difficile et touen raison de la sensibilité aug-

DL

MALADIES

des

mentée diminuent, vient

plus

SYSTÈME

bronches

peu

la douleur

cède,

abondante

sont

!Ut

MUQUEUX.

à peu

les symptômes del'expectoration

les crachats et plus iacile, se termine enfin la maladie

plus visqueux; aux phénoQuant complète. par une résolution ils se renmènes généraux qui l'accompagnent Ainsi aussi dans les autres maladies. contrent on observe en même temps un embarquelquefois ras gastrique, et tous les symptômes qui le dénoalors le vomissement tent accompagne quelquefois la toux. Pour peu que le catarrhe soit violent, on

un

remarque

nomme crétions

catarrhale.

j~êwe

et excrétions,

D'autres

mouvement

que l'on à l'état des sé-

fébrile,

Quant il varie à l'infini.

fois le catarrhe

termine

aigu

par un catarrhe chronique. ler de celui-ci, nous dirons deux tarrhe

se poumon Avant de parmots du ca-

du

Il n'est

pas d'une autre nature et n'en diffère que par ordinaire, que le catarrhe le gonflement intepne de de la membrane extrême la trachée ou des~bronches de là son caractère ~M~c~

de suffocation, vent d'asphyxie. symptômes ration très de la

périt souqui fait que le malade Ce catarrhe s'annonce par des plus violents que le précédent respidilatation dimcile, large et précipitée

l'air sort poitrine. Quelquefois d'autres fois la respiration est stertoreuse, lade ne peut Sur les derniers parler.

en siSlant; g et le matemps

on

toa entend, produit

CHAPITRE

VI.

un bruit particulier dans la trachée-artère, de l'air sur la membrane par l'action

vont toujours en croisgonflée. Les symptômes et présente tous les sant enfin le malade meurt, de l'asphyxie. Ce catarrhe n'est donc phénomènes que par ses effets, et non par sa nature. Le c~~rr~e chronique du poumon est quel-. quefois du, comme nous l'avons dit, à une phlegmortel

masie aiguë Souvent aussi il est le produit d'autres causes. La toux alors dure plus ou moins Ions" temps elle est plus ou moins ibrte; l'expectoration est peu abondante; la respiration est gênée duun peu violents, comme il arrive dans toute affection de la poitrine. Le malade peut se coucher de tous les côtés, et les foncCes sortes de tions s'exercent comme à l'ordinaire. rant les mouvements

catarrhes,

chez les vieillards, ne finissent souvent la vie. Chez les adultes Ils peuvent Causer

qu'avec la phthisie,

et les malades

les traitent

alors

de

tbis ils mènent à l'hénégligés. D'autres moptysie. On a ouvert peu de cadavres d'indivil'obserdus morts de cette maladie cependant rhumes

a toujours montré la membrane trachéale sensiblement épaissie, vers le bas et du c6té des

vation

bronches. propre à des bronches. En effet, souvent les sans que périssent de ces hémorrhagies,

L~MC~~M la membrane malades

est

une autre

affection

MALADIES

DU

w SYSTÈME

to5

MUQUEUX.

tandis que les bronle poumon se trouve engorgé, ches sont pleines de sang. JL'hémoptysIe peut être produite par une rupture des petits vaisseaux du comme à la suite des cris violents. Le poumon, Elle est plus souvent elle a lieu par exhalation. presque toujours l'indice de la phthisie. Il est dirn~ cile de déterminer si la même cause produit ces deux maladies, ou si la première engendre la seconde. Quelquefois l'hémoptysie se reconnaît à des caractères généraux il y a un sentiment de picotement dans la gorge, et un goût salé tout particulier

dans la bouche bientôt il subvient une létangère toux, avec expectoration sanguinolente, tôt rouge, tantôt noire, suivant que le sang a ce stagné ou non dans les bronches; quelquefois

en est très liquide sort pur, et alors l'expectoration facile; d'autres fois ce sont des crachats mêlés de stries sanguines, ment. Quant muqueuses,

aux

et qui se détachent autres

elles

sont

maladies peu

plus difficiledes membranes

communes

on n'y voit jamais d'aphthes bronches gus y sont ibrt rares, ainsi que le cancer.

dans

les

les fbn-

CHAPITRE

t0~

Vt.

X.

ARTtCt<E

AFFECTIONS SYMPTOMATtQOESOR
Ces affections

sont

extrêmement

communes 1 et il est. essentiel de ne pas les confondre avec les Les catarrhes sont idiopathiques. pulmonaires dans la purement symptomatiques, quelquefois pleurésie et dans brane muqueuse Cependant abondante

la përipneumonie, n'est pas aSectée

il se iaitune

où !a memdirectement.

assez muqueuse cas. R en est de même

excrétion

dans ces deux dans la fièvre gastrique. Beaucoup de fièvres esLes sentieUes se jugent aussi de cette manière. des autres parties entraînent chroniques du poudans la membrane muqueuse également, de même namon, des affections sympathiques maladies

ainsi, dans les maladies du coeur, on voit ture Il en souvent des expectorations sanguinolentes. est de même dans la phthisie. ARTiCLE

MALADIES

DE

XI.

L'OESOPHAGE.

L'œsopha~e présente peu ment il est le siège d'affections

de matadies. catarrhales

Rare~ ou d'he-

MALAMES DU SYSTÈME MUQUEUX.

to5

Des aphtes à morrhagies. quelquefois, y naissent ia suite des empoisonnements par l'acide nitrique. il se rétrécit par PeSet de FinuamQuelquefois ou par l'action du vice vénérien. mation, ARTICLE

Xtï

MATAMESDE LA MEMBRANE MUQUEUSEDE t-'E~TOMAC. I! est peu de membranes muqueuses plus souL'état convent anectées que celle de l'estomac. dans lequel se trouve tinuel d'excitation l'organe en fait qu'elle est souvent malade, loi physiologique, que les organes les plus agissants sont les plus sujets aux maladies. la plus cominune de la membrane L'affection

tapisse quelle vertu de cette

de l'estomac est son muqueuse sous le nom vulgaire d'e~<xyv'~ catarrhe

peut

être

il est symptomatique. Les symptômes bien Lot

générale

essentiel; sont

mais

d'abord

sentiment

catarrhe,

connu

Ce gYM~r~Me. le plus souvent

lassitude dégoût, de douleur ou de

à la région dont le mapesanteur épigastrique, lade ne rapporte le sentiment qu'à l'appendice La langue est presque toujours dans xyphoïde. un état particulier. La douleur cause gastrique souvent Quant surtout

des aux

nausées,

symptômes en une douleur

et même

des vomissements.

généraux, particulière

ils

consistent de tête,

qui


CHAPITRE

s'étend

au-dessus

douleur

VL

des orbites.

Il paraît que cette le cerveau. Il y a prostration

siège dans subite des forces, effet de la sympathie intime qui et toute l'économie animale. règne entre estomac Les auteurs sont partagés d'opinion sur le siège de cette

maladie.

Les uns ont

prétendu qu'elle d'une altération du foie, dépend primitivement et ils ont jugé ainsi d'après la grande quantité de bile que rendent quelquefois les malades, Famertume

de la bouche,

etc. Tous

ces symptômes he prouvent point qu'il y ait affection du foie; car, dans l'état de santé, l'estomac contient plus ou moins de bile. Ce n'est jamais à la région du foie la douleur. De plus, que les malades rapportent quand cei organe est malade, on n'observe point d'aussi nombreux phénomènes sympathiques 1 que, dans le cas dont il s'agit. Cette maladie n'est qu'un véritable catarrhe de qui, à la vérité, ne suit point la marche des autres, mais qui est de même nature qu'eux. Il y a sécrétion abondante de mucus, l'excite à se soul'estomac, lequel, surchargeant

l'estomac, ordinaire

ce qui a lieu par une lever, pour se débarrasser, loi commune à toutes les surfaces muqueuses. ils sont toujours muQuant aux sucs rendus, -queux;

mais

ils peuvent

se trouver

mêlés

de

autre substance, quelque par exemple d'air; le plus souvent c'est de la bile. Les auteurs qui n'ont

MALAMESDU SYSTÈMEMUQUEUX. eu égard

<0~

du vomissement, distinguent plusieurs espèces de cette bile, rendue par le haut. Il est constant qu'elle ne varie de qu'aux

matières

couleur

vient immédiatement que parcequ'elle du foie, ou qu'elle reflue de la vésicule. Les anciens connaissaient encore l'atrabileou bile noire, produite sans doute par la Me de la vésicule, ou par du sang coagulé, que les malades rendent quelquefois dans les cancers d'estomac. L'embarras gastrique se termine ordinairement missement spontané ou excité. L'appât et la maladie cesse.

par le vorevient, y

Le plus souvent, l'embarras gastrique n'est que Il n'est point d'organe aussi suscepsympathique. tible que l'estomac aux affections de participer des autres parties. Il faut bien distinguer cet embarras d'avec les états maladits de l'estomac qui sont déterminés

par une affection nerveuse, comme dans l'hystérie. Le plus souvent, les inflammations des organes se compliquent d'embarras gastrique, tellement caractérisé, qui est quelquefois qu'il y a évidemment deux maladies. D'autres fois, ses symptômes

sont moins intenses.

on de l'estomac, Quant au catarrhe chronique le connaît peu. On observe bien des anorexies, tous les autres symptômes des pertes d'appétit, de l'embarras gastrique, pendant plus ou moins Cet état tient-il à un catarrhe chro~ long-temps.


CHAPITRE Vt.

ou à une autre disposition de nique d'estomac, la membrane On n'en sait rien. muqueuse? Le ~<WM~MeFMe~de sang est une autre matadie de l'estomac,

dans laquelle sa surface interne ne change point d'état. Il survient souvent à la suite d'une compression ou contusion à la extérieure

La cause la plus ordinaire, région épigastrique. chez les ~mmes, est la suppression des menstrues. Un des phénomènes du vomissement de sang est le goût salé qui reste dans la bouche, analogue à celui que ressent le malade dans Fhëconsiste moptysie. Un autre caractère particulier en ce que la membrane de l'estomac muqueuse une beaucoup plus grande quantité de supporte sang que de mucus <:atarrhal; de là vient qu~il faut moins d'efforts pour le vomissement. Le vomissement de inatières noires s'observe On ne sait pas trop d~où ces maquelquefois. tières viennent. Les anciens les avaient nommées atrabile.

Les modernes

ont abandonné

cette opinion, et ont cru qu'on ne rendait que du sang dans le F?ïe/c~M. Cependant les premiers avaient peutêtre mieux rencontré; car, en général, l'anection succède leur colie

aux passions

à la région

lentes

de l'estomac

et tristes.

Il y a dou-

et du foie,

et meian-

comme dans toute profonde, rendue nique. La matière présente

maladie

orga-

peu d'analogie

DU

MALADIES

SYSTÈME

MUQUEUX.

t0~

avec le sang, tant par sa couleur que par sa consistance. Tout porte à croire, au contraire, que c'est de la bile. Le vomissement des matières noires revient souvent. d'un

comitante

Il v a ordinairement organe

par succomber. On trouve alors

dans

voisin.

Le

l'estomac

quantité de matière noirâtre, La membrane vomissement. son état naturel.

affection conmalade une

finit

certaine

semblable

à celle du

muqueuse

est dans

Les vaisseaux

adjacents sont gorges de sang, mais cela dépend du genre de mort. Quant au foie, il est presque toujours affecté. La vésicule est souvent gorgée de matière noirâtre. La rate

est souvent

gique. Le cancer les affections

aussi

dans un état patholo-

de l'estomac

doit-il être rangé parmi de la membrane muqueuse ? Peu im-

Ce porte, puisqu'on ignore par où il commence. c'est que la tunique séreuse n'est qui est certain jamais intéressée que vers la fin. La muqueuse ne l'est pas toujours dès le commencement. Quelquefois,

elle peut être regardée comme le siège de l'affection. Le cancer~ succède ordinai-

primitif rement à des contusions

extérieures,

à des émé-

tiques violents, à des passions tristes, etc. Quoi qu'il en soit, les symptômes qu'il présente dinereni suivant l'époque où on l'examine. Dans le commencement,

douleur

générale

de l'abdomen,

dé-

«o

CHAPITRE Vt.

d'embarras goût et autres symptômes gastrique, de sorte qu'on ne sait quelle est l'affection qui va rares ou répétés. A une se déclarer. Vomissemens plus

époque

accompagnes

et avancée, ils sont plus fréquens; d'un sentiment péniMe la région avec ou sans tumeur sensible dans

épigastrique, le vomissement a lieu imcette partie. Quelquefois médiatement après que le malade a pris des alinients; d'autres fois il ne survient que long-temps après,

ce qui pourrait faire prendre la maladie une autre, si les autres caractères ne la tai-

pour On vomit le sang à des époques saient distinguer. et ce vomissement plus ou moins rapprochées, de l'affection. Il est est souvent l'avant-coureur plus fréquent que le pylore est plus réfacile tréci. Au reste, la maladie est extrêmement

d'autant

a reconnaître. aux dérangemens des Quant sympathiques autres fonctions, il y a d'abord trouble de la digestion. Le pouls affecte diverses formes, tantôt fort,tantôt faible, etc. Les sécrétions et exhalations mais l'altération varient aussi; singulièrement la plus constante est le défaut de sympathique la non absorption du chyle. Du reste, prostration des forces, et mêmes symptômes faiblesse que dan~ toutes les autres maladies _de Le malade périt enfin. L'âge influe organiques. nutrition,

beaucoup

par

sur la rapidité

des progrès

du mal. Ainsi

MALADIES

un jeune

DU

SYSTÈME

sujet périt

beaucoup

personne âgée. du cadavre L'ouverture ladie dans

trois états

peut

ttt

MUQUEUX.

1

vite qu'une

plus

la maprésenter et siégeant dans

diSérens, Elle peut exister

trois parties diverses. au pylore, à la surface de l'estoce qui est le plus commun, mac, ou au cardia, ce qui est le plus rare. Dans les premiers temps, on aperçoit un bourrelet plus ou moins saillant autourdu pylore. Quelest déjà intéresmuqueuse quefois la membrane sée mais le plus souvent elle est intacte, et le mal a commencé

dans la couche de tissu cellulaire

sous-

jacent, de sorte qu'il est impossible de déterminer quelle est l'origine constante de la maladie. Le pylore est plus ou moins rétréci. Aucune glande n'est encore

ni aucun organe voisin aSecté. malade Dans le deuxième période, la maladie a fait des commenprogrès. Alors les glandes adjacentes cent à s'engorger, entre le foie et l'estomac, d'où résulte

en cet endroit

une masse informe.

Il y a dans le péri-

plus ou moins de sérosité épanchée toine. Dans le troisième stade, les tuniques de l'estomac sont toutes envahies, et les glandes commencent

à s'ulcérer.

Il se forme

une matière

icho*-

il y a rupture à l'estomac, et les Le malade peut voisins sont attaqués. organes mourir dans ces trois états. Dans le dernier, on reuse

souvent

remarque

un phénomène

absolument

étranger

112

CHAPITRE

aux autres des os.

VI.

matâmes

c*est la friabilité organiques; les derniers instants du malade

Souvent

d'un état inflammatoire du pés'accompagnent avec métëorisme ritoine, général et épanchemeut de matière ichoreuse dans le sac. affections

autres

Les

de l'estomac

sont

celles

dans les empoisonnements par luqu'on éprouve Elles diffèrent suivant l'action viocide nitrique. cette action lente ou légère du caustique. Quand il n'y a que formation d'une fausse est légère, réel

nissement

première, la mort, des

ptômes

second

de l'estomac.

il y a racorUne fois dans cet état, cas,

ne peut plus reprendre son extensibilité et il conserve cette disposition jusqu'à On observe qui ne tarde pas à survenir.

l'organe

alors

le

dans

membrane

fréquents, à ceux du cancer.

analogues

ARTICLE

MALADIES

DE

Ï.A

MEMBRANE

sont

Ces maladies chroniques

et des

vomissements

XIII.

DES

MCQCEOSE

très communes.

mais on et d'aiguës, celles qui appartiennent

distinguer d'avec testins

sym"

INTESTINS.

Il y en a de n'a pu encore aux

gros

in-

les grêles. Nous qui affectent les considérerons donc d'une manière générale. Le CtX&xrWïe des ~e~~ est rangé pour la fréquence,

celles

après

celui

de

l'estomac.

Il présente

MALAMESDU SYSTÈMEMUQUEUX.

~5

ce qui singulières dans son intensité à tous les catarrhes. commun caractère

des variétés est un

La plus légère espèce est un'faible dévoiement, dont on n'est pris que pendant quelques jours, il passe avec douleur légère, et point de ténesme bientôt sans inconvénient.

On excite

un catarrhe

artificiel par les purgatifs. Lorsque cette maladie et plus intenses t a des symptômes plus marqués on la désigne sous le nom de dysenterie. De la dyseoterïe.

Cette

maladie

se montre

sous une innnité

de

de se compliquer d'un susceptible grand nombre de maladies. Un de ses caractères est de dégénérer en épidémie. Quoiqu'on soit la formes,

cause,

étant

voici

ses symptômes: d'abord tranchées, complus ou moins vives, pesanteur,

coHques motion dans les gros intestins, duconstipation rant les premiers jours ténesme produit par l'irritabilité des intestins, et d'autant plus intense, i que ces derniers sont plus vides. Ce ténesme indique

exclusivement

l'affection

de la membrane

car il n'existe point dans celle des muqueuse, autres tissus. Souvent il y a chaleur dans le rec~ < tum. Dans les jours suivants, les symptômes aug~ tranchées sont plus vives. Ce sentitnentent~les ment,

quoique

difficile à rendre,

n'a cependant

CHAPITRE

tï~

rien de commun

avec

VI.

la douleur

inflammatoire.

Les déjections commencent à s'opérer au troisième ou quatrième jour; il sort plus ou moins de sang ce qui dépend des avec les matières et le mucus, individus. caractère déjections

Au reste, on ne doit point regarder ce Les comme essentiel dans la dysenterie. et les douleurs croissent augmentent

ou dixième jour, ce qui varie jusqu'au huitième La pression est peu suivant mille circonstances. le ventre n'est douloureuse, dans l'inflammation séreuse,

point tendu et le malade

comme peut se

sur tous les côtés. Enfin, les symptômes se répètent à diminuent peu à peu; les tranchées de plus longs intervalles les déjections plus abondantes, sont moins chargées de sang) et la macoucher

ladie se réduit

à une diarrhée

ordinaire.

'l'elle est

la plus favorable. Quant aux symla bouche est amère; il y ptômes concomitants, a fièvre, qui varie singulièrement; la quelquefois maladie prend le caractère d'une autre affection

la terminaison

tel que celui d'adynamie, d'ataxie, etc. On ne doit jamais avoir égard à la fièvre, quand elle n'est que concomitante. simplement L'autopsie cadavérique rations de la membrane rougeur quefois lorsque

a montré muqueuse,

diverses telles

altéque

plus ou moins grande, gonflement,.quelde petits ulcères, qui sont assez communs la maladie devient Un caracchronique.

DU

MALADIES

SYSTÈME

t 15

MUQUEUX.

de la dysenterie est la déjection tère particulier l'anus de membranes plus ou moins larges et par quelqueplus ou moins épaisses, qui présentent c'est ce qui avait fait fois la forme des intestins des portions que l'on rendait d'intestin. Il est incontestable que ce ne sont point mais bien de fausses membranes des intestins, formées par le même mécanisme que celles qu~on dire aux

anciens

trouve dans l'estomac ments

par l'acide

.a la suite des empoisonne-

nitrique.

La dysenterie aiguë ne se termine pas toujours aussi avantageusement que nous l'avons elle devient chronique supposé. Quelquefois alors

il y a rémission de tous les symptômes et dure aigus; le dévotement seul se maintient, D'autres fois, le déplus ou moins long-temps. voiement

survient spontanément, avec chronique une douleur très peu intense, souvent nulle, mais des déjections fréquentes, tantôt de mucosité, tantôt d'eau autres

ordinairement

simple;

fonctions,

prostration urine rar~,

resse de, la peau, lades finissent par succomber. très communes Le catarrhe

marasme.

nous

fois il est purement dans les fièvres ataxiques

avons

Les ma-

Ces affections

dans les hôpitaux. des intestins est

tous les cas dont tres

il y a trouble des des forces, séche-

essentiel

sont dans

mais d'aucomme sympathique, où la et adynamiques, parlé;

8.

t ï6

CHAPITRE VL

maladie

parcourt

ses périodes

comme

à l'ordi-

naire. Il

est d'autres

maladies

à la qui donnent membrane interne des intestins un aspect semblable à celui qu'elle a dans les catarrhes chroc'est la chute du y'ec~M~ et le ~o~M~. niques Les enfants sont iréquemment exposés à ces maladies. Souvent la membrane interne s'épaissit en général tous les engorgeet devient rouge de la membrane

ments

muqueuse

des intestins La membrane

ce même phénomène. présentent interne peut aussi être le siège de tubercules

dans les intestins grêles, on les obsquirrheux; serve souvent après les dysenteries chroniques. Un malade, après avoir beaucoup bu dans une chaleur

ressentit une colique assez vioextrême, lente, qui se passa, et revint au bout de huit de la dysenterie; jours, avec tous les symptômes deux jours après tout disparut, excepté le dévoiement.

Un mois

Dieu.

ensuite

Les douleurs, rurent bientôt d'une

il se présenta à l'Hôtelqui l'avaient quitté, repail se plaimanière intense;

droit et de la régnait surtout de l'hypochondre gion de la vessie. On prit cette maladie pour une Le malade tomba dans un dysenterie chronique. marasme il survint

extrême.

Durant

les deux derniers

jours bientôt. A

une péritonite qui l'emporta l'ouverture du cadavre, on trouva l'abdomen

phio-

MALADIES

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

11

s'était épanchée gosé, une matière ichoreuse sur les intestins des taches grisâtres paraissaient grêles, et d'espace en espace on y trouvait de petits tubercules ulcérés du côté de squirrheux, l'intestin, qui formaient une saillie dure en deil y avait de plus rétrécissement hors marqué dans quelques portions du canal. cas de même genre, à la surface de l'intestin.

Dans certains

il se fait des

éruptions Les intestins

peuvent encore se couvrir d'aphthes qui ne dînèrent en rien de ceux des autres surfaces muqueuses. Le cancer

des intestins

se manifeste

surtout

dans les gros; il est plus rare que celui de l'estomac. Rarement il circonscrit toute la portion d'intestin qu'il affecte, ce qui fait qu'il ne forme point de bourrelet comme au pylore. La portion malade Quel que soit son la même disposition siège, ce cancer présente qu'à l'estomac. D'abord nulle altération des mem-

perd

toute

son extensibilité.

et séreuse, mais quand la maladie a fai~des progrès, toutes s'entreprennent; les il se veines deviennent quelquefois variqueuses,

branes

fibreuse

fait une rupture de l'intestin, et les aliments tombent dans le péritoine il y a douleur nxe de la hémorrhagie par les selles, dévoiement vomissement habituel, par mouvement antipépartie,

yistaltique.

n8

CIIAPITRE

A rextrémitédu

rectum,

VI.

les cancers

présentent connaît sous le

on les particularités quelques nom de squirrhes. Quoique souvent on- confonde plusieurs tumeurs différentes sous ce nom, telles

les symptômes endurcies, que les hémorrhoïdes du cancer sont faciles à distinguer. Souvent les sont produits squirrhes par le vice vénérien. soit la cause, ils commencent par et un ténesme violent; les selles de plus en plus difficiles, et elles sont

Quelle qu'en une pesanteur deviennent

ce qui tient à un léger déchiresanguinolentes, ment de l'intestin. Ces hémorrhagies caractérisent les cancers de toutes les membranes muqueuses. les exLa dimcuhe d'aller à la selle augmente créments

sont moulés

sur la forme de la tumeur impossible de les rendre. Outre

enfin il est presque on peut encore s'assurer de l'exisces symptômes tence de la maladie par le toucher, en portant le doigt dans le rectum, et dans le vagin, femme. Ces affections cèdent quelquefois

chez -la à une

souvent aussi les maméthodique compression lades en périssent. L'autopsie moncadavériquè tre que, dans le commencement de la maladie, la membrane

interne

tuniques sousjacent assez considérable.

pas affectée, et que les es présentent alors un volume A mesure que la maladie n'est

une masse avance, elles se réunissent et forment qui remonte assez haut. Les parois intestinales

MATAMES

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

tt()

sont

du mal, le tissu épaissies par les progrès cellulaire environnant et les organes tels voisins, et la matrice, il que la vessie s'entreprennent: en résulte

une

L~~or~e intestins

s'observe

elle

ordinairement

est

rarement,

tion core

des

L'accumulation les intestins en

on

nière deux produit

ce cas,

intestins

peut

fécales,

ont

Ils en

tantôt

cesse,

rend

de l'air

peut

la

nomme sans parlé,

des

elle a lieu, comme quelque-

par la la membrane

dépendre

du

très disposition les vieillards, à

ennn

tantôt tantôt dans

L'absorples matières en-

aussi

distendre

~p~Mï~M~e. Tous les bien connaître cette

ont fait diverses

ont assigne le siège voisin des intestins, néale~

la-

le rectum, chez la faiblesse de cet intestin.

qui se fait sans plus dures.

maladie.

dans

temmes,

dans

de

auteurs

dans

des matières

regorgement commune cause

certaines

des règles est intacte.

muqueuse La dilatation

et, quand

symptomatique, elle est Cependant

dans ia dysenterie. fois essentielle chez suppression

et informe

les parties sont confondues. de la membrane muqueuse

toutes

quelle

ulcérée

masse

dans dans

dont ils espèces, le tissu cellulaire la cavité

les intestins.

péritoCette der-

espèce seule existe. Dans la tympanite, la cause choses à considérer, d'abord les gaz,

puis

celle

qui les retient

il y

qui dans les

!20

CHAPITRE

Vï.

ce sont sans doute Quant à la première, les aliments qui dégagent plus ou moins d'air, leordinairement par l'anus. La naquel s'échappe ture de ces gaz varie, mais leur base est l'hydrointestins.

gène sulfuré. La cause qui les retient parait être l'atonie des fibres musculeuses, qui ont été trop distendues. Ce qu'il y â de singulier, c'est que la digestion peut se faire pendant un certain temps, sans que cet amas de gaz s'échappe. Le rétrécissement des intestins, phénomène se remarque dans trois circonstances; contraire, il on l'observe à la fin d'une longue abstinence mais peut être l'effet d'une maladie particulière; le plus

souvent

il est produit par l'anus contre cas les matières sortent sans une

nature, auquel élaboration parfaite. un calibre

Les intestins

extrêmement

petit,

peuvent prendre sans jamais s'obli-

térer. La

seconde

membrane

s'enfonce muqueuse d'où elle va, chez l'un et

dans les parties génitales, l'autre sexe,. tapisser la vessie et les parties envioutre le vagin et la matrice chez la ronnantes, femme. Ses affections qu'on

l'examine

sont d'autant

plus fréquentes plus près de son entrée.

MALAMES DU SYSTÈME MUQUEUX.

!N!

XtV.

ARTICLE

MAt~DtES DE &A MEMBBANEMCQUECSBBV GtANC.

Le catarrhe

la plus commune être de deux espèces.

est l'affection

de cette membrane.

Il peut

des glandes qu'une excitation du gland, produite, à la couronne sousjacentes soit par le défaut de propreté, soit par une autre cause quelconque; ce catarrhe n'est fréquemment Souvent

ce n'est

d'aucune inflammation. D'autres ibis accompagné il est le résultat d'une cause vénérienne, qui agit sur le gland, comme elle fait sur l'urètbre. Il est alors

cas, et que dans le premier à laparcourt ses périodes comme la gonorrhée, quelle il ressemble parfaitement. Le phimosis survient souvent aussi à l'occasion plus

intense

de l'engorgement

de la membrane

du muqueuse on le sait, à une

laquelle peut tenir, comme ou à un vice vénérien. simple cause extérieure, Cette maladie produit l'impossibilité de découvrir gland,

le gland,

par le défaut de dilatation du prépuce. c'est un vice de conformation. Le Quelquefois plus souvent le phimosis dépend de l'inflammation de la membrane muqueuse du prépuce, qui D'autres fois il est du perd par là son extensibilité. à des callosités il est le résultat

vénériennes d'une

du tissu cellulaire,

leucophlegmatic

ou

généralci

i22

f:HAMT!Œ

Vi.

Le ~r~A~MM offre une disposition absolument analogue à la précédente, mais en sens inverse. Il consiste dans la dimculté et même l'impossibilité de recouvrir le gland avec le prépuce, Il peut qui se trouve rétréci derrière la couronne. de l'étroitesse naturelle du quelquefois provenir prépuce;

il est dû au gonflement ou du gland couvert. de chancres. souvent

de ce-

Il surlui-ci, vient parfois une inflammation très vive de ïa parsi l'on ne tie, et la gangrène pourrait s'ensuivre, recourait à l'opération. Les M~c~M sont encore

une maladie

cette membrane. ou vénériens.

Ils peuvent être Les premiers résultent

propre à non vénériens souvent

d'un

qui trop fort, d'une cause quelconque absoproduit sur le gland une espèce d'excoriation lument analogue à celle de la peau lorsque l'épiderme est enlevé. Quant aux ulcères vénériens ou frottement

ils peuvent se manifester sous deux aschancres, et avec une gonorrhée, pects. Les uns coïncident le virus qu'elle produit; dans ce cas, 9 pompent de callosités. Les autres jamais ils ne présentent sont déterminés par une cause vénérienne préils offrent des callosités, des bords durs, existante 1 et une suppuration abondante.

de mauvaise

nature,

toujours

o3

DU SYSTÈMEMUQUEUX. MALADIES ARTICLE DE

MATAMES

LA

Tout

membrane.

NOUEUSE

est la maladie

Le ~<Myr~e rèthre

MEMBRANE

XV. t~RETBRE.

principale

de cette

muqueux par l'uou ~~M~ï~e.

écoulement

se nomme

Quelqueibis

DE

~M<~v'~<~ est absolument la gonorrhée

indé-

pendante du vice vénérien. Quant à celle qui re" en connaît ce dernier pour cause, les symptômes sont si connus, que nous nous occuperons seuleLes anciens ment ici de l'inspection anatomique. croyaient que la semence seule sortait dans l'édont ils avaient placé gonorrhoique, le siège dans le testicule; d'autres l'ont supposé dans la prostate. On a observé depuis que, dans la gonorrhée, et le canal seul était douloureux, coulement

surtout

dans sa portion antérieure. Morgagni, qui !e premier s'est occupé de jes recherchea plaça le siège de la maladie dans les petites lacunes dans le canal, et qui ne sont que qu'on rencontre les orifices des canaux excréteurs des glandes qui y versent leur fluide. Ce n'est point dans ces lacunes,

mais

bien

siège la gonorrhée. centes, on a toujours

dans

les glandes mêmes des observations D'après

que ré-

u

le canal un peu phlogosé Si Fon examine les phé-

à sa partie antérieure. nomènes de la gonorrhée, semblables

on les trouve

à ceux des autres

catarrhes.

en tout D'abord

CHAPITRE

t~4

douleur

Vt.

excrétion

d'un peu abondante fluide séreux, bientôt écoulement plus abondant et plus épais, ce qui prouve manifestement qu'il n'y a que la membrane muqueuse qui soit affectée. locale

la maladie se guérit spontanément, tres ibis elle entraîne des suites lâcheuses.

Souvent

de la gonorrhée seulement relativement meur

tarrhe

quefois

L'hu-

varie

non singulièrement, à celle produite par le ca-

des autres

membranes, aux diverses périodes

tivement

d'au-

la terminaison

mais encore

rela-

de l'affection.

est une maladie

Quelréellement

et l'écoulement

se prolonge pendant rarement on en cinq mois ou plus mais le rétrécissement de l'urèthre en ré-

chronique, ou quatre

meurt, sulte souvent.

cause de ce dernier. tenait

on ignorait la véritable Les anciens croyaient qu'il

Autrefois

à des chairs

dans développées fongueuses idée déduite de la croyance où ils étaient

l'urètbre, que la gonorrhée

de dépendait de la suppuration On a dit survenus dans le canal.

petits ulcères de cicatrices aussi qu'il provenait en effet on en trouve quelque&is, pas le cas le plus ordinaire. Souvent qui se développent font saillie dans le canal,

tites tumeurs lulaire, le diamètre;

ou de brides; mais ce n'est

ce sont de pedans le tissu celet en diminuent

plus souvent encore l'urèthre se rétrécit de lui-méme, analogue à par un phénomène de l'oesophage et de Fescelui du rétrécissement

DU

MALAMES

tomac.

des accidents

11 survient

rétrécissements

SYSTÈME

MUQUEUX.

ta5

à la suite de ces

ainsi l'on voit naître

des fistules

urinaires, qui s'ouvrent en diverses parties. sont presque toujours des afLes gonorrhées rarement il s'établit des symfections essentielles; pathies entre les autres organes et la membrane de furèthre ce qui tient à ce que les parties génitales ne participent presque jamais aux affections de l'économie. Les hémorrhagies de Furèthre sont assez peu n y en a d'accidentelles, mais les escommunes. sentielles sont très rares. Dans ce cas, comment les distinguer du pissement de sang?Il suffit pour cela de comprimer ~extrémité postérieure de Furèthre, et si le sang coule malgré cette compression, il ne peut être produit que par le canal. Les cancers

de la verge commencent rarement par la membrane de Furèthre. Quel que soit leur siège primitif cette membrane se trouve peu a

envahie. Les parties voisines s'entreprenpeu neniL, et quelquefois le mal se prolonge jusqu'au pubis: alors Fopération devient inutile, et le malade meurt dans d'affreux

La prostate, et elle est au cancer de la tourments.

dans- ce cas, s~engorge, verge ce que les glandes de l'aisselle sont pour celui du sein. Dans un état avancé de la maladie, les et parties sont absolument changées de nature, ramenées

à la consistance

que l'on observe

dans

ta6

CHAPtTRE

VI.

tous les cancers, disposition qui doit faire exception aux règles tracées dans les préliminaires de ° cet ouvrage. ARTICLE

MATAMES

DE

tA

XV!

MEMBRANE

MUQUEUSE

DU

VAGIN.

La gonorrhée, chez les femmes, a son siège dans le vagin, et quelquefois aussi à l'orifice de l'urèthre

de là ces picotements quelles ressentent par le passage des urines. Le catarrhe peut tenir chez elles à toute autre chose que l'affection vénérienne; ou /eMC<~v'~6e. alors fleurs blanches la maladie est extrêmement et Souvent légère, absolument analogue à un faible coryza. Souvent il se nomme

elle est plus intense, mais rarement alors n'est-elle pas vénérienne. L'affection ne s'étend pas aussi

et se trouve bornée à l'orifice jusqu'à la matrice, du vagin. Cette gonorrhée des femmes est absoà l'exlument la même que celle des hommes, ception de sa terminaison, qui souvent est la leuOn doit cependant les catarrapporter du vagin à deux causes. Dans chroniques

corrhée. rhes

la première, les fleurs blanches tiennent à une affection locale, à un coït trop répété, à la suppression des règles, etc. d'autres fois elles ne sont On dirait alors qu'elles tienque symptomatiques. nent

à la constitution

générale

du sujet,

dont

MALADIES

DU

dénote

l'extérieur

SYSTÈME

MUQUEUX.

la faiblesse

veux blonds, indinérence sirs de l'amour, etc.

!2';

teint

extrême

pâle, chepour les plai-

!a gonorrhée, ne dépendent CesaSections,comm~ dans la membrane que de la sécrétion augmentée elles sont toujours sans douleur. Les muqueuse fluides qui en sont les produits varient en nature et en qualité; souvent ils sont si abondants, que les malades sont obligées de se garnir comme à Féla leupoque des règles. Avant l'âge de puberté, on la rencontre quelcorrhée est rare cependant quefois. ARTICLE

MALADIES

DE

LA

MEMBRANE

XVII.

DE

MUQUEUSE

LA

MATRICE.

Les hémorrhagies de la membrane muqueuse de la matrice sont très fréquentes; la plus commune est connue sous le nom de nienstruation. on le sait, un écoulement naturel, chez les femmes à l'âge de puqui commence berté, et finit vers celui de quarante ou cinquante C'est,

comme

ans. Le siège de cet écoulement n'est point dans le vagin, mais bien dans la matrice l'inspection et l'expérience le prouvent. Si l'on cadavérique prend la matrice des règles, qu'on quatre heures;

d'une

femme

morte

la fasse macérer

en la comprimant,

à l'époque

pendant vington fait sortir du

i28

CHAPITRE

VÏ.

sans désorganiser nullement la membrane n'a point lé même Cette expérience muqueuse. résultat sur le vagin. Les règles ne coulent point sang,

comme on l'avait prétendu, mais par pure exhalation, qui varie dans sa quantité comme dans sa durée. Il n'est pas rare, chez les jeunes par érosion,

filles, de voir cet écoulement précédé d'un léger flux blanchâtre. Puisque les règles ont leur siège dans la matrice, il est évident qu'elles doivent indiquer par leurs altérations les diverses affections c'est en effet ce que démontre l'obde cet organe servation. En outre, toutes les passions de l'âme, générales du corps, agisLe vagin sent sur elles d'une manière marquée. n'est point sujet à ces influences et cette cir.. établit de nouveau le siège des règles constance

toutes

les modifications

dans la matrice. rines

tiennent

n'examinerons Le cancer

Au reste, les hémorrhagies uté" à une foule de causes que nous point ici. est une autre

maladie

de la ma-

trice, qui en altère tous les tissus, et conduit tôt ou tard au tombeau. Cette affections est très surtout dans les grandes villes. Elle commune, peut affecter lé corps ou le col de la matrice, ou plutôt jamais le vagin. Ce n'est rarement une maladie de la jeunesse. Elle se montre point à la cessation des règles; cependant ordinairement li est des cancers qui paraissent avant cette épo"

MALADIES

DU

SYSTÈME

MUQUEUX.

!2()

du cancer de la matrice sont très que. Les causes abus des plaisirs vénériens, variées répercussion des règles, de la gale, des dartres, etc. Quelle qu~en par un dérangement des se suppriment, ou menstrues, qui augmentent, il est cependant des cas où d'époque changent elles ne sont point altérées, ce qui arrive surtout quand la maladie siège au col. Douleurs plus ou soit la cause,

il s'annonce

dans la région de la matrice d'abord, puis un tiraillement

moins vives

simple dans la

pesanteur région lombaire

et à la partie des supérieure cuisses. Le ventre est insensible à la pression. L'état général du système est peu altéré; cependant il vomissement. SiFon y a quelquefois perte d'appétit,

touche les femmes

alors, quand

la maladie

est au

col, on le trouve dur, squirrheux. Il faut bien cet état avec la disprendre garde de confondre position que présente le museau de tanche chez les femmes quionteu plusieurs enfants. Les squirrhosités siègent-elles dans la membrane muqueuse ou ailleurs, il est difficile de le déterminer. Quand la maladie se déclare avant la cessation des règles, elle semble languir jusqu'à cette époque; alors elle fait des progrès t. o rapides; i. avons parlé se déclarent

les symptômes dont nous t douleur très vive dans

la région de la matrice, qui, quelquefois, de la pression. La douleur des cuisses'se jusqu'aux genoux;

souffre

propage jamais elle ne les dépasse. Perte

9

CHAPITRE

t3o

VI.

d'abord considérable; sang, quelquefois ce sont de vraies fleurs Bientôt ces fluides s'altèrent, et prennent ils alternent dans leur tère particulier; plus

ou moins

le sang.. Le toucher a considérablement

il soit

du

blanches. un carac-

flux, avec apprend alors que la maladie Les malades péaugmenté.

avant

ses périodes. qu'elle ait parcouru On trouve diverses altérations dans le cadavre; si ,la maladie existe au col, il y a un très grand gonrissent

flement, et un bourrelet analogue à celui que l'on les trouve au pylore en pareil cas. En général, femmes ne meurent pas a ce premier période. C'est

le plus

souvent

le période

moyen

qui les

tue. A cette époque, la douleur chaleur très vive et légère les urines continue, ichoreux,

sortent

avec

soit en rouge, très toujours

est plus intense, avec phlogose du vagin;

l'écoulement douleur; soit en d'autres fluides fétides.

de l'aine s'engorgent; glandes celles du mésentère, et surtout

Rarement ce

sèche, m~me

plut6t

les hypogastribientôt de cette

ques. Les fonctions se ressentent affection locale; la digestion languit; pétit,

sont

les

perte

d'ap-

dévoiement, marasme, pouls petit, peau des pieds, et point de sueur, infiltration La peau du quelquefois leucophlegmatie. la face est prend un caractère particulier;

visage de couleur

plombée.

Les femmes

ordinairement

MALADIES

DU

SYSTÈME

à ce période.

périssent

ï5!

MUQUEUX.

Il n'y

a point encore

générale. désorganisation Au dernier degré, les symptômes dévotement, marasme, plus intenses verture du cadavre, désorganisation

de

sont encore etc. A l'ou-

générale du le va~in participe. le tissu des or-

corps de la matrice, à laquelle Aussi, à sa partie supérieure, La vessie et le recganes se rompt-il facilement. tum se trouvent

collés aux parties malades. Il se fait souvent une crevasse dans ces organes. Toutes les glandes du mé~en~cre sont engorgées. Souvent à ces cancers se joignent d'autres affections; l'enon gorgement des glandes est la plus fréquente; voit aussi quelquefois des tumeurs lardacées dans le péritoine. Il est de ces altérations qui surviennent peu de temps avant la mort; ainsi, souvent on trouve

une inflammation

du périchronique vu à l'article du can-

toine, comme nous l'avons cer de l'estomac. C'est le propre de s'étendre

de proche foule d'autres affections

de ces cancers

en proche, tandis qu'une conservent leur siège pri-

mitif Nous

ne parlerons

point ici des polypes de la ne sont point matrice, propres à la puisqu'il membrane muqueuse qui tapisse cet organe. spéLcs~~M.~ au contraire, y appartiennent Ils ne doivent point être considérés cialement. comme des cancers.

Ils se montrent

tantôt

au mu9.

CHAMTRE VI.

t5a

seau de tanche, tantôt au tond de la matrice. Les femmes éprouvent des pertes plus ou toujours moins grandes; la tumeur grossit, et remplit bientôt la cavité de la matrice. logues aux hypersarcoses et sont bien plus mous,

Ces fongus sont anades ulcères, mais ils

saignent plus facile. sont toument. Les vaisseaux qui les pénètrent La douleur qui en résulte n'est jours capillaires. point la même que dans le cancer. Souvent il se détache tombent

des lambeaux

plus ou moins

grands, qui le fongus se

entre

les grandes lèvres; bientôt avec rapidité, et la maladie finit

reproduit par le marasme.

Il est d~autres

affections

de la matrice

sur les-

quelles en a beaucoup écrit, mais qui se présentent très rarement telle est l'hydropisie. Elle peut exister de deux manières; se former entre la membrane autres

tuniques,

et contenir

une

poche

peut et les

muqueuse une plus ou moins

grande quantité de sérosité; d'autres fois ce sont des hydatides, petits kystes contenant un fluide et qui sortent parfois spontanément. albumineux, On croit qu'elles sont produites par des vers; nous en parlerons du foie

plus particulièrement

à l'article

Il en est de même de la tympanite de la matrice. Cet organe peut se trouver plus ou moins distendu par de l'air, qui probablement

s'est introduit

MALADIES

DU

SYSTÈME

~53

MUQUEUX.

par le vagin, car il est difficile de croire qu'il puisse s'y développer. ARTICLE MALANES

M

XVIII.

LA MEMBRANE

MCQ~ECSB

DE

LA

VBSSIE.

Le catarrhe

Il peut affecter cette membrane. peut être léger, et n'être dû qu'à une irritation faible, telle que celle produite par la présence d'une

sonde

ou d'une

bougie; il se dissipe alors cesse d'agir.

que la cause Y a-t-il dans la vessie

aussitôt

un

catarrhe

aigu qui de poitrine? Cette

à celui correspondre question n'est point résolue, quoique l'analogie semble indiquer l'affirmative. On n'a point encore puisse

d'observations

bien exactes

ni sur la marche

ni

sur les symptômes de cette maladie. Il n'en est pas de même des catarrhes chroniques, qui surviennent ordinairement chez les vieillards; il sort alors avec les urines

un mucus

abondant, qui se dépose au fond du vase. Ces affections catarrhales et se terminent durent plus ou moins long-temps, avec la vie chez les vieillards; on la membrane muqueuse plus épaisse, mais

ordinairement trouve

point désorganisée. Les ulcères de la vessie sont

acégalement mais en même

muqueuse compagnés d'excrétion temps il y a des phénomènes particuliers

douleur,

CHAPITRE VL

134

souvent pissement de sang. A d'uriner, l'ouverture du Cadavre, on trouve toute ia surduncuhé

face de la vessie dure, épaisse, parsemée de taches noirâtres, et la maladie est toujours bornée à la membrane muqueuse. La vessie est quelquefois iections peu importantes, ment de la luette vésicale, lement

des urines.

!e siège d'antres aitelles que le gonfle-

qui s'oppose et disparaît bientôt.

à i'écou-

DU

MALAMES

TISSU

CHAPITRE

MALADIES

DU

TISSU

CELLULAÏRE.

t55

VII.

CELLULAIRE.

est, comme on le sait, interposé entre les organes, qu~il enveloppe et dont il pénètre la substance. C'est surtout dans l'interstice Le tissu cellulaire

des parties que nous le considérerons sous le rapport des maladies qu'il peut éprouver. Ces maladies peuvent se ranger en trois classes les unes, et y.paressentielles, y naissent spontanément, courent tous leurs périodes, comme le phlegmon d'autres ne dépendent que de la continuité de ce tissu avec des organes primitivement malades, comme le cancer; d'autres, enfin, sont purement comme la leucophlegmatie, symptomatiques, qui tient

Cette distinction vice organique. est même au lit du malade. et reconnaissable

à un

réelle, Nous

nous

occuperons

d'abord

des maladies

essentielles. Le phlegnwn, qui est le mode d'inflammation de ce tissu, se présente sous un aspect différent de Fmnamtnation de toutes les autres parties. Ses causes peuvent

être externes

ou internes.

Quand

i36

CHAPÏTRE

VH.

il est très faible, les caractères de son invasion ne sont presque pas marqués. Lorsque est plus intense, ilyairisson, chaleur, douleur de lapartie; en deux ou trois jours elle prend un caractère particulier

de pulsation; on ne reconnaît quelquefois et d'autres Ibis elle pas cette dernière au toucher, tient à Faction plus grande des artères sous -}aEn même temps

centes.

il survient

d'autant l'état

un gonflement l'on est plus près de

plus marqué que de la maladie. Cette tuméiaction

doit être

sous deux rapports à la partie moyenne, elle est plus rouge, et tient à l'inflammation proconsidérée

prement est bien

dite; à la circonférence, moins inflammatoire;

l'engorgement c'est plutôt un

La tumeur va toujours en augmenempâtement. tant. observons qu'it n'est aucun tissu susceptible si ce n'est le tissu cellulaire. D'aude gonflement son inflammation, tels distinguent et la chaleur. La rougeur ne la pulsation

tres caractères que

disparaît

point

sous le doigt, aux symptômes

sipèïe. Quant à toutes communs doit faire qu'une y a des symptômes ou moins

forte.

comme

dans l'eryils sont généraux,

les inflammations, attention secondaire.

et l'on n'y Souvent il

et une fièvre plus gastriques et des A l'égard des exhalations

il varie singulièrement, de même que sécrétions, est Fêtât des forces. La durée de ces phénomènes elle tient, extrêmement comme on incertaine;

MALADIES

DU

TISSU

CELLULAIRE.

t5~

du malade, à son tempérament, de la maladie; rarement et à l'intensité cependant elle dépasse le septième ou huitième jour. le

sait,

à

l'état

du phlegmon On a peu d'ouvertures cadavériques dans ce premier dans lequel on trouve état, considérable de la tumeur; le une diminution et le phlegd'abord, disparaît dit s'affaisse d'autant plus qu'il mon proprement il prend une couleur r était plus aigu; quelquefois livide on y distingue peu de vaisseaux, et le sang est évidemment épanché dans le tissu cellulaire. Au boursouflement

bout

du sixième jour, ou plus tard, le phlegmon se termine; quelquefois c'est par résolution, beaucoup

plus

souvent

par suppuration des autres phlegmasies.

caractère

La réso-~ qui le distingue lution s'opère par la disparition des symj~ômes, de la douleur, etc.; la peau devient jaune, surtout à la circonïérence, et peu à peu reprend son type mais ordinairement s'exfolie. naturel, l'épiderme La suppuration s'annonce par des phénomènes particuliers;

la douleur

change

pongitive elle devient tensive; centre une saillie plus rouge, et l'on sent de la fluctuation. au dehors, et le pus se porte

ordinairement

nature rence aux cavités.

de nature, et tL la tumeur offre au la peau s'amincit, se fait L'ouverture

si on laisse à l'extérieur

agir la de préfé-

Quand on examine un dépôt, on voit ce pus paraître sous deux états différents.

t58

CHAPtTRE

V!

La plupart des dépôts extérieurs ont leur pus en masse, et rassemblé dans un seul foyer, parsemé de quelques brides. nus dans l'intervalle y est ordinairement tissu voisin. Comment formation

Quant à ceux qui sont contedes muscles profonds, le pus infiltré dans les cellules du

du pus ? Cette s'opère la formation dans le tissu cellulaire est un caractère

qui le distingue branes séreuses

essentiellement

de celui des mem-

et muqueuses, lequel n'est dû qu'à des fluides exhalés au contraire

l'augmentation le pus proprement

dit diSere

qui humecte les cellules forme bien évidemment

du fluide beaucoup du tissu cellulaire. Il se

et non par exhalation, comme on l'avait prétendu; c'est ce par rupture, qu'on ~prouve d'abord par l'analogie des diverses à la suite des grandes supmembranes. D'ailleurs, on ne remarque pas d'érosion dans les se Mais comment dépôts qui les ont fournies. le tait-il que les petits vaisseaux qui apportaient purations,

à la nutrition de la partie charient sang propre du fluide -purulent? On n'en sait rien, si ce n'est en eux un changequ'il s'opère manifestement ment de sensibilité. Le pus

est un

fluide

visqueux,

blanchâtre, il est de bonne

collant, inodore, quand légèrement nature; il peut varier à l'infini. L'inflammation est un chronique

autre

mode

MALADIES de

terminaison

DU

du

à la suite

souvent

TISSU

CELLULAIRE.

phlegmon. des dépôts;

Elle

~5~

commence

la résolution

ne

la s'opère pas en entier; les parties se durcissent, cicatrice ne peut se former, et il reste une fistule. La dernière grène.

terminaisonduphlegmon Elle peut dépendre de l'intensité

mation délétère

mais souvent

est la gande l'inflam-

aussi elle est due à une cause

qui vient se mêler à ta maladie primitive; c'est alors le. c~r~o~.Onen distingue deux esdont nous ne devons pèces le symptomatique, point parler ici, et l'essentiel. Le charbon essentiel est une tumeur étendue, siégeant dans le tissu cellulaire sous-cutané. Sa couleur est d'un brun livide. Cette tumeur, ordinaire, est souvent

plus

dure que le phlegmon

accompagnée d'empâtement Bientôt s'élèvent de petites phlyclymphatique. tènes à sa surface; il en sort de la sérosité, et l'on découvre

la peau gangrenée; l'esehare la circonscrit, cercle rougeâtre

au-dessous

se forme, un enfin elle tombe; la sanie coule pendant quelque temps, et l'ulcère finit par prendre un meilleur aspect. La douleur dans ce charbon présente un caractère particulier de chaleur. Hy a toujours prostration

des forces; du reste la maladie subit des rémodifications suivant l'épidémie singulières gnante. Le tissu

cellulaire

y répandu

dans

toutes

les

CHAPITRE

t~O

parties, suivant

présente l'endroit

VI!.

des différences

dans ses affections

où on l'examine.

Le sous-cutané

est plus exposé aux maladies, étant plus voisin de l'extérieur. Toutes les causes qui viennent du dehors agissent sur lui. Celui de la tête estplus

souvent

distinctifs;

d'abord

entrepris à la face qu'au crâne. Quel que soit son siège, le phlegmon sous-cutané des caractères analogues et présente constamment il est toujours circonscrit; il de la peau, seule membrane qui s'en-

y a rougeur flamme ainsi conjointement, ce qui tient évidemment à son organisation sa surface interne se com-

pose d'aréoles, qui logent une portion du tissu celc'est ce dernier qui s'infiltre dans la leululaire et qui se détache dans la macéracophlegmatie, tion.

De cette concomitance

un phlegmon érysipélateux. arrive, elle s'opère également suppuration chose arrive

de la peau il résulte Quand la résolution dans cette partie; la la même et la perce

la désorganise dans la gangrène.

est une espèce d'inflammation qui appartient autant au tissu cellulaire qu'à la peau ses causes sont tantôt extérieures, comme la malLe~MroMC/e

tantôt intérieures, et tiennent alors à propreté, une disposition particulière. Dans le premier cas, ordinairement le furoncle est unique et plus ou moins volumineux; dans le seconde il y en a presque toujours un très grand

MALADIES

DU TISSU

CELLULAIRE.

'4'

les parties sont susceptibles d'en si ce n'est le crâne, la plante des être atteintes, pieds et la panme des main&. Il commence par une rougeur moins vive que celle du phlegmon nombre.

Toutes

fait des progrès, et sa marche est plus lente que celle de l'inflammation ordinaire. Dans l'espace de huit à dix jours, le sommet s'excorie, la tumeur

il en sort un flocon alors la tumeur

celluleux

s'amollit

appelé et marche

bourbillon; vers la gué-

rison.

Le pus n'est pas louable, et les parties adjacentes sont plus ou moins gonûees. Il ne survient point ordinairement fois il y a un léger

d'accidents

graves

mouvement

quelquemais, s'il

fébrile; il peut se faire que les acciy avait prédisposition, dents soient plus intenses. L'inspection anatomi

que prouve que le siège du mal est dansle tissu ellulaire et dans la peau, que le premier est détruit dans une partie de son étendue, et la peau percée Il y a une différence totale et le phlegmon ici le entre cette inflammation infiltré, et la trace de la mala" pus est réellement comme

un

die n'existe tandis

que, une cicatrice.

crible.

point sur la peau dans le phlegmon,

Il existe du tissu cellulaire branes

au-dessous

des mem-

sous la peau, mais il et plus serré; aussi est-il rale siége de phlegmons, qu'on n'observe

muqueuses, est moins abondant rement

après la guérison, il reste toujours

comme

CHAPITRE

t~2

VI!.

que vers le rectum. Du reste, ce tissu n'est jamais graisseux ni infiltré. il est beaucoup plus Quant au tissu sous-séreux lâche et plus abondant, comme aux environs du péritoine ou de la plèvre; aussi est-il souvent le guère

séreuses siège de dépôts; mais alors les membranes ne se comportent point comme la peau, et, au lieu de s'user, elles s'endurcissent par le contact du sa chute pus: par ce moyen elles préviennent dans les cavités, accident très rare. Cependant il est à remarquer séreuses ont que ces membranes une grande analogie avec le tissu cellulaire; mais organisé. il s'y trouve diSéremment Le tissu sous-vasculeux ne s'enflamme jamais; son mode d'organisation qu'il a dans les autres

est tout différent

de celui

il ne s'y amasse parties jamais non plus ni sérosité ni graisse, et lors même la tunique des dépôts viendraient à le pénétrer que interne membranes

des vaisseaux

s'épaissirait

comme

les

séreuses.

Le phlegmon a souvent aussi son siège dans les intervalles des organes, et le pus qui s'y forme étainterstices blit ce qu'on appelle des/M~M.TousIes des organes en survenir membres, vertébrale aigus,

n'y sont pas également sujets; à la face, au col, à l'abdomen mais c'est surtout

devant

il peut et aux

la colonne

qu'on les observe. Ces dépôts, froids ou fusent peu à peu, et viennent paraître dans

MALADIES

une partie

DU

TÏSSU

CEF~ULAIRE.

plus ou moins éloignée

t~5

on les appelle

~cày/~rcoy~y~bM. Le tissu cellulaire

joue le rôle le plus impornous n'en parlerons ici que tant dans les plaies aux phénomènes relativement organiques qui s'opèrent en lui. Sous ce point de vue, les plaies se divisent en celles qui se réunissent par première intention, et celles qui guérissent par suppuration. du tissu Dans le premier cas, il y a inflammation cellulaire des deux lèvres, mises en contact, d'où il résulte

adhérence

et continuité

de la partie,

qui

auparavant était divisée. On ne peut pas expliquer ce phénomène tout ce qu'on sait, c'est qu'il e?t fort analogue aux adhérences que l'on remarque à la suite des inflammations des membranes séla trace y reuses. La peau en conserve long-temps qui est indiquée par une cicatrice linéaire. La plaie qui ne se réunit point par première intention reste plus ou moins long-temps à parcourir ses périodes et'elle se comporte alors comme s'il Dans tous les cas, y avait perte de substance. quel que soit le mode de division, il subvient une série de phénomènes soit avant que la cicatrice formée: il y a d'abord gonflement des bords, et au bout de quelque temps le fond de la plaie devient A rouge. Cette rougeur va toujours en croissant. l'écoulement succède un sanguin qui s'arrête bientôt remplacé pus séreux, par un autre de

CHAPITRE

nature.

meilleure

V!

C'est à la bonne

ou mauvaise

qualité de cette humeur qu'est dû l'aspect louable ou désagréable de l'ulcère. Les progrès de la cicatrice

sont aussi subordonnés

aux médicaments

que l'on emploie. Peu à peu les bords s'affaissent, et se rapprochent du centre; du fond l'on voit partir des bourgeons charnus, qui se réunissent bientôt les uns aux autres, et forment une espèce de le tissu cellulaire membrane charnue couvrant dénudé. ment

Ces bourgeons sont de nature évidemcar leur naissance est d'autant celluleuse,

d'ailplus facile que le tissu est plus abondant; leurs ils sont toujours de même nature, quel que soit l'endroit où on les considère. Plusieurs l'expansion nullement

auteurs

ont cru qu'ils n'étaient que du tissu vasculaire; mais ils ne sont formés

de vaisseaux.

Ils

sont

recou-

et remplis, dans l'interstice verts d'une membrane, d'une substance du tissu cellulaire, blanchâtre, point encore la nature. La cicatrice, comme nous l'avons déjà dit, est d'autant plus prompte à &e former que les bourdont on ne connaît

plus vite. Une pelgeons charnus se développent licule qui part des bords s'étend à la surface de ces et couvre toute la plaie. Cette subbourgeons, stance

n'est

point

la véritable

cicatrice

elle ne

sa formation, sert qu'à protéger de sorte que, quand cette opération de la nature est terminée, 9

MALADIES

en écailles.

elle tombe tenir

lieu

DU

de

CELLULAIRE.

TISSU

!~}j

Alors la substance

la peau

paraît, bientôt

rouge et très sensible; devient souvent plus dure

elle

qui doit est d'abor
et elle blanchit, que la peau même.

est en raison inverse de sa larSon épaisseur à la laxité des parties où geur, et subordonnée elle est beaucoup on l'observe. Au scrotum, plus n'a rien
aux

Les M/ce/'e~ aSëctent

le tissu particulièrement cellulaire, quels que soient les organes qu'ils intéressent. Ils succèdent souvent aux plaies. Si, les périodes ordiaprès qu'une plaie a parcouru se trouve entretenue naires, la suppuration par une cause quelconque) cette plaie prend alors le nom d'ulcère. Les ulcères extérieurs peuvent affecter divers siéges. Les uns sont purement cutanés, tels ou ceux qui surviennent que l'ulcère dartreux, à la suite d'un vésicatoire. D'autres fois ils ont leur tels sont siège immédiat dans le tissu cellulaire, ceux qui succèdent au phlegmon, au furon.cle, ou au charbon. Tous ces ulcères sont la suite de l'inflammation

chronique

du

tissu

cellulaire. ÏO

Il

t~ ("

CH~PtT~K

V!i.

eu est d~amrt's aponévroses, les altérations

qui intéressent dont on ne connaît dans

les muscles, les point encore bien

ces maladies.

La vitalité

de

organe est pour beaucoup dans Fêtât des La plupart du temps ceux-ci intéressent tissus à la ibis mais le tissu cellulaire plusieurs joue toujours le rôle le plus essentiel, puisqu'il est chaque ulcères.

le plus abondant, pus. Dans l'ulcère

et que c'est lui qui produit

le

en gênerai, les bords de la tout !e tissu cellulaire peau sont un peu gonflés est mis à nu et recouvert de bourgeons charnus simple,

la suppuration, est plus ou moins abondante, une véritable exhalation. Quant aux parties sousintactes. jacentes, elles sont ordinairement Les ulcères plications. en grande toujours mauvais

peuvent présenter plusieurs comSouvent des fongosités les recouvrent ce sont des chairs baveuses, quantité;

de pâleur accompagnées état de la plaie.

Les callosités

désignant

le

une complication très tous les organes en sont susceptibles. fréquente Ce n'est d'abord qu'un engorgement plus ou moins intense, qu'enfin lardacée. inconnues

sont encore

mais qui va toujours croissant, de sorte le tissu cellulaire prend une consistance Du reste ces callosités

sont absolument

dans leur nature. Elles peuvent prendre des caractères très différents. Dans l'ulcère simple,

MALADIES

DU

TISSU

CELLULAIRE.

t~~

ne font ordinairement

mais pas de progrès elles s'accroissent beaucoup.

elles

quand il est malin, souvent à cette complication. La peau participe L'état fistuleux est une autre complication des ulcères, qui ne consiste uniquement leur variété de conformation, laquelle eux un

traitement

ordinairement

particulier. entretenues par

que dans

exige pour Les fistules sont

le passage de la fluide quelconque.

ou d'un autre suppuration Dans certains cas elles existent

sans cause

con-

Quelle que soit leur source elles n'ont rien de constant dans leur conformation. Le trajet fisnue.

tuleux

est ordinairement

un peu phlogosé

et cal-

leux. une complication elles sont extrêmement fréquentes

Les varices ulcères les individus

sont encore

replets

flement œdémateux,

des chez

et faibles; il s'ensuit un gonqui se dissipe au moyen d'un

bandage. La /eMCQD/~6gWM~e est une autre

affection

du

tissu cellulaire, presque toujours symptomatique. il y en a d'essentielles, qui sout touCependant à la face, on voit jours locales. Ainsi quelquefois, une oedématie plus ou moins grande des paudans les parties où le tissu pières. C'est surtout cellulaire est le plus lâche, et dans celles qui sont les plus déclives, que l'hydropisie telles survient; sont

les

bourses

et les extrémités

inférieure! tO.

CHAPnHË

Du

dans

reste

lement

altéré.

tées.

Le fluide

cesse

exhalé.

VII.

cette

le tissu n'est maladie, et ses cellules sont seulement

nu!~ dila-

est transparent et se coades acides; c'est, en gule facilement par l'action un mot, le même sans que celui qui se trouve épanché

a ~TYM~e peut pécher ou par par abondance Dans le premier défaut. cas, il y a bouffissure. cet embonpoint est peu considérable, loin Quand de constituer santé.

signe de si grande un

sulte férence

maladie,

Parfois

état entre

c'est

au

contraire

la graisse s'accumule il en que réellement

abondance

mais pathologique; lui et Fanasarque,

un en ré-

il y a cette difque la graisse

point à la mort; elle dénote la faiblesse, le peu d~énergie des mouet souvent comme on le l'impuissance, ne conduit

excessive seulement vements voit chez

une

les eunuques. la faveur de

à loppe c'est surtout

Cet embonpoint se dévecertaines circonstances;

vers la quarantième ou cinquantième de même qu'en général année qu~on le remarque, une vie sédentaire, chez tous ceux qui mènent et des plaisirs de la table. L'abdomen. le siége de cet amas de est particulièrement graisse, a lieu tantôt dans la cavité même, tantôt seuqui dans les parois. On n'a jamais vu cet état lement qui

jouissent

coïncider l'abdomen~

avec

une

les autres

affection parties

organique. du corps,

Outre le cou,

la

MUAMES

DU

TISSU

poitrine, les extrémités, de graisse.

CELLULA!

peuvent

t~

aussi se charger

la graisse disparaît de l'économie. modérée ne désigne jamais un état si elle est trop considérable, si maladif. Cependant Quelquefois Une maigreur elle coïncide

avec un état de faiblesse,

alors elle est

ordinairement

le symptôme d'un vice organique, surtout dans le poumon. Cette maigreur peut aussi dans les passions tristes; mais dépendsurvenir elle alors d'une affection immédiate du tissu cellulaire ? Il est plus probable quelque altération organique.

qu'elle succède à Les exercices vio-

le changement d'air, le défaut de nourriture, sont autant de causes qui peuvent produire l'amaigrissement. Quelquefois au défaut de graisse lents,

se joint la leucophlegmatie. Les tumeurs ont aussi leur siège e~J<ee~ dans le tissu cellulaire. On en distingue de deux dits. espèces, les loupes et les kystes proprement Il y a deux sortes de loupes, les mélicéris et les athérômes. Les loupes survenir dans peuvent toutes les parties du corps. On en trouve au au dos, à la face. Elles sont toujours plantées dans le tissu cellulaire sous-cutané, crâne

im< et la

est ordinairement intacte. peau qui les recouvre Elles peuvent être isolées ou rassemblées plusieurs ensemble sur le même point; elles varient dans leur

forme et leur

volume.

La dissection

y

CH\P!TRH

ï5o

montre

une

espèce

de sac

VU

sans

ouverture, qut externe de ce sac

fluide; la surface est unie au tissu cellulaire ambiant; contient

un

l'interne, lisse H varie dans son

au fluide. correspond de sorte que les kystes qui contiennent épaisseur, le fluide le moins coulant sont ceux dont les parois et polie,

Tantôt il y a des brides à on!, le plus d'épaisseur. l'intérieur de ces sacs, tantôt il n'y en a point. tantôt il Quant au fluide, il varie singulièrement; à du miel, tantôt à du caséum. il paraît accidentelles. Sa que ces variétés sont purement couleur n'est pas moins variable. Du reste, quelles l'albuque soient sa couleur et sa consistance, ressemble

mine paraît en faire la base. Les physiologistes ont cherché formation

des kystes. de ces sacs a beaucoup

la à expliquer Il paraît que la membrane d'analogie avec celle de la

de se produit par la génération des charnus, et non par l'aplatissement bourgeons les anciens, ce comme le prétendaient cellules, contraire à toutes les lois qui serait absolument cicatrice,

qu'elle

de l'économie. Il y a encore des kystes proprement dits, dans une sérosité presque lesquels se trouve contenue limpide. Ces tumeurs sont absolument aux précédentes. On en trouve dans et dans d'autres des cordons

parties;

spermatiques

analogues Fabdomen

le long ¡ qu~on les rencontre

mais c'est surtout

MAÏ~MES

OU

TISSU

le fluide qu'elles Les ~~<M de ~o~Mrc

farement

CELLULAIRE.

contiennent

151

est altéré.

point n'appartiennent au tissu cellulaire mais nous en parréellement lerons ici parcequ'ils ont beaucoup d'analogie avec ceux de ce tissu. Un grand nombre de cadavres offrent des traces de cette hydropisie qui dépend presque toudans la menjours d'une altération quelconque struation, règles,

soit qu'elle se déclare à la cessation des soit qu'elle paraisse avant cette époque.

Quelle qu'en cette maladie

soit la cause, on ne peut reconnaître dans les commencements. Les fem-

mes éprouvent bien une pesanteur dans la partie, mais ce n'est point une douleur déci dée. La maladie entraîne fort peu d'altérations générales; à se bien caractériser, il quand elle commence est quelques signes le volume exemple signe on pourrait vaire avec l'ascite.

qui la font reconnaître, par du ventre. Mais à ce seul confondre

Pour

de l'ol'hydropisie ces deux madistinguer

ladies, on a recours aux signes commémoradfs. Dans l'ascite, il y a eu une maladie précédente dans l'hydropisie de l'ovaire, il n'y a eu que dédes règles. Dans ce dernier cas, la turangement meur naît circonscrite; tout le dans le premier, ventre se tuméMe à la Ibis. Dans te kyste de l'odes extrémités vaire, il n'y a point d'infiltration intérieures;

la maladie

fait des progrès très lents,

i5~

CHAPITRE

VH.

car on en a vu qui dataient de huit à dix ans. Maia de cette énorme distension résulte à la fin un des fonctions; la digestion se dérange, et le pouls est faible, comme dans toutes les hydroest de toutes les sécrétions celle pisies. L'urine trouble

le plus de variétés; tantôt elle est qui présente tantôt elle se supprime, abondante, et, suivant ces deux cas, l'hydropisie s'accroît ou diminue. La peau est aride, l'exhalation pulmonaire presque nulle, et la maigreur extrême. L'autopsie camontre l'ovaire énormément dilaté; il davérique s'est établi à sa face interne une espèce de fausse sa cavité est divisée en membrane. Quelquefois deux.

Le fluide

téré il présente iérentes. Le ~e~d~e

qu'elle contient est toujours des couleurs et des densités est aussi

aldif-

une tumeur

qui se déet qu'entoure une

dans le tissu cellulaire, moins sensible seulement membrane, veloppe

que celle membrane envole

qui forme les kystes. Cette des prolongements dans l'intérieur qui forment des cellules et logent le fluide. Celui-ci est beauplus dense et plus solide que dans le méliet contient beaucéris il a un aspect jaunâtre, Ces sortes de tumeurs peuvent coup d'albumine. survenir dans toutes les parties du corps, mais coup

surtout par

sous

la peau. Elles s'y ibnt reconnaître une dureté toute particulière, si on les in-

MALADIES

DU

TISSU

!&5

CELLULAIRE.

rien. La tête, le cou, le tronc, on en rencontre aussi souvent

cise il n'en découle en présentent dans les cavités, défaut de tissu

celle du

crâne

cellulaire

rend

exceptée,

où le

impossibles est le siège 11 n'en

les

est dont cet organe comme elle offre pas de même dans la poitrine; il se développe beaucoup plus de tissu cellulaire, quelquefois des stéatômes dans sa cavité; ces tumaladies

meurs

causent

alors

des accidents

relatifs à l'organe quelles possible d'en reconnaître

particuliers, avoisinent il est im-

et l'on ne l'existence, elles Dans l'abdomen,

peut que les soupçonner. surviennent souvent au milieu causent

des douleurs

du mésentère, et abdominales vives vers la

nn, elles forment une telle saillie qu'on les sent au toucher. D'abord il n'y a point de trouble dans la digestion, mais enfin le marasme survient et des stéaamène la mort. On peut aussi rencontrer tômes dans la cavité du bassin. On en voit également aux membres. Ces tumeurs sont à peu près semblables

elles varient cependant. par partout; le volume. Celles que l'on trouve sous la peau peuvent être très petites mais, dans les cavités, elles il n'est acquièrent quelquefois un volume énorme point alors de signes pathognomoniques pour les si ce n'est la dureté qu'on leur trouve reconnaître, par le toucher, et l'altération gênent par leur volume.

des organes

qu'elles

CHAPITRE VU.

<5~

Le ~owe est une tumeur à peu près sembla~ Me a la précédente, dans qui survient toujours le tissu cellulaire sous-cutané. Cette tumeur est et souvent elle préplus ou moins volumineuse, sente un pédicule. Elle est formée par un amas de graisse, quelquefois altérée dans sa nature. ARTICLE:. DES

AFFECTIONS

FAR

CONTtGCiTB

DU

TtSSN

CBÏ.t.Uï.AtRE.

Il n'est

point de système qui ressente plus Finûuence des organes malades que promptement le tissu cellulaire. Cette sympathie semble dé~ pendre de son mode de disposition dans la structure générale des organes dont il fait la base. Ainsi, quand un organe se trouve affecté, le tissu cellulaire qui le compose l'est bientôt aussi, et;i d'après

cette

loi établie

précédemment, que les se propager dans les tissus de

maladies peuvent même nature, le tissu

cellulaire

voisin

ne tarde

Ainsi dans le phlegmon tJ pas à l'être également. toutes les parties ambiantes un gonéprouvent flement plus ou moins considérable dans Férya lieu. Dans les frac-~ sipèle, le même phénomèae tures, les contusions, souÛement des parties diCtere de l'inuammation car,

en pressante

etc.,

on observe

un bour-

voisines, qui, à coup sûr, e ce n'est point un œdème, du doigt ne reste l'impression

MALADÏES DU TïSStî CELLULAtRE. il y a une sensibilité particulière, qui n'existe pas dans cette dernière maladie. Ce n'est point un emphysème, puisque l'on ne sent et que d'ailleurs l'emphypoint de crépitation, point

d'aiMeurs

sème ne survient

qu'après la rupture d'un organe qui contient de l'air. H parait que ce phénomène nest dû qu'à une excitation particulière du tissu cellulaire. C'est surtout le tissu sous-cutanë

qui s'engorge dans le phlegmon, dans Férysipèle ou dans la goutte. Il en est de même de celui qui environne les membranes tension du tissu

séreuses; ainsi, dans l'entérite!, la du ventre n'est due qu'au boursouflement cellulaire

de l'abdomen.

Rarement

un

l'inflammation des grand gonflement accompagne membranes ce qui tient sans doute à muqueuses, la densité du tissu cellulaire qui les avoisinent. Cette tendance aux maladies

peut

du tissu

à participer le transport d'une af-. cellulaire

opérer iection d'un organe à un autre. Ainsi l'innammation de la plèvre peut passer au poumon, et toutes les fois qu'un organe voisin se trouve participer

à la maladie, c'est par l'intermédiaire du tissu cellulaire. Après la mort, le gonflement qui accompagne l'inflammation disparaît presque en entier. le tissu cel~ Quand les affections sont chroniques, lulairc

y participe plus ou moins, comme voit dans les cancers et les vieux ulcères.

on le

t56

CHAPITRE Vii.

Un autre phénomène de contiguité du tissu cel" lulaire, consiste dans la leucophlegmatie, qui est mais qui souvent quelquefois symptomatique, des organes malades. s'opère aussi par contiguité Ainsi l'on voit parfois des infiltrations locales au" Au reste, la maladie la même que dans l'infiltration sympathique cause seule diffère.

tour

des vieux

L'e~~y~Me dies il n'arrive et dans quelques

ulcères.

la

peut être rangé parmi ces malade la poitrine, qu'aux environs cas de gangrène. On le rapporte

a trois circonstances du poumon une cellule

est

aux enbrts

de la poitrine

et

dans les cris violents, se rompt, bronchique

parce qu'alors et que l'air qui en sort, suivant le trajet des vaisseaux axillaires, vient se répandre dans le col ou sur les parties des côtes, latérales de la poitrine;. aux tractures de poitrine. Quand l'emet aux plaies pénétrantes physème

moyen quand

n'est

que

local,

il se dissipe

de quelques compresses il entraîne il est général,

AFFECTIONS

L~~M~e

résolutives la mort.

mais

H.

AKTÏCLE DES

au

bientôt

DV

SYMPATBtQUES

TiSSt'

CBLLVLAtRIS

les plus frédans les fièvres aiguë~

est une des maladies

cellulaire quentes du tissu et même dans les intermittentes

qui se prolongent

~ALAD!ES DU TISSU CELLULAIRE.

t5~

un peu. On trouve souvent alors une légère cédématie des jambes, plus intense vers le soir, et qui se dissipe dans la nuit. Dans les maladies organiest extrêmement commun. ques, ce phénomène Les affections du foie, de la rate et surtout du causent une leucophlegmatie qui compoumon, des jambes, mence ordinairement par l'infiltration et qui se complique souvent de l'hydropisie des membranes

séreuses.

est aussi un phénomène L'M~~VM.yej'Me~ du tissu cellulaire, car il ne sursymptomatique vient jamais qu'à l'occasion de quelque affection ne l'enprimitive. Certaines maladies organiques traînent pas, telles que celles du coeur et du cerveau; mais celles du poumon et beaucoup tres Foccasionent toujours. Les encore

hémorrhagies à ranger dans

du

tissu

la même

cellulaire classe.

d'ausont

ï! en est

bien d'accidentelles, telles que celles qui suivent les contusions; alors elles se font par rupture, et !e sang qui s'épanche est bientôt absorbé. Il en est aussi de spontpnées celles-là elles n'ont guère lieu que dans le scorbut, maladie qui affecte toute l'économie en général. extérieur des L'examen scorbutiques pèces tantôt

nous

offre des taches

de deux es-

elles sont très

une partie du membre; que de simples pétéchies.

larges, et occupent d'autres fois ce ne sont On trouve

ordinairc-

CHAPITRE VH.

t58

les cuisses, les espèces isolées jambes, les fesses et les bras en sont le siège, mais le tronc, et jamais la &ce. Quel!e que rarement à l'autopsie cadasoit la cause de ce phénomène, ment

ces

deux

que vérique on trouve d'une simple extravasation

les

plaques dépendent dans le tissu cellulaire.

on les aperçoit dans l'enQuant aux pétéchies, droit d'où sortent les poils; souvent aussi l'infil. tration sanguine a lieu dans les muscles mêmes, et alors elle ne s'aperçoit assez probable que ces

Il est pas a l'extérieur. scorbutihémorrhagies

ques se font par exhalation. Enfin le tissu cellulaire, dans beaucoup de maladies, prend une flaccidité et une laxité particulières. C'est ce qu'on voit dans la vieillesse. On le à la suite des aussi chez les adultes, aiguës, où toutes les parties sont flasleur ton qu'avec la santé. et ne reprennent

remarque maladies

ques, Cette flaccidité joue un rôle particulier c'est elle qui produit la décomposition du visage.

à la face; des traits

MALADIESDU POUMON.

VIII.

CHAPITRE MALADIES

~9

DU

POUMON.

Le poumon n~a point été considéré {usqu~ici comme un tissu simple puisque c'est un organe; en pathologie, on doit le regarder cependant, comme tel~ attendu ne se que son analogue part. Il diffère surtout des autres orSon inflammation, gane s par ses maladies. par la exemple, n~a rien de commun avec les autres trouve nulle

marche

en est plus rapide le pus a une nature et une odeur toutes particulières. Les tubercules sont exclusifs à cet organe, ainsi que les concrétions calculeuses.

du poumon sont ce qui tient sans doute communes, intimes de cet organe avec les corps

extrêmement aux relations extérieurs.

Nous

tions essentielles,

Les maladies

d'abord de ses affecr. parlerons puis de ses sympathies. ARTICLE

UE

t.'tNM.AMMAMON

Ï. DU

POUMON.

La ~~ny~MMPMOKMest la première des affec-. est plus n etions du poumon. Cette inflammation elle dépend ordt~uente que celle de la plèvre

t6o

CHAPITRE VtH.

du passage subit du chaud au froid. Quoi qu'il en soit de sa cause, voici ses phénomènes fon invasion se lait par frisson, fièvre, point nairement

eUe a de côté plus ou moins intense. Quelquelbis dans certains cas, la fièvre précède lieu en chaud deux ou trois jours; le point de côte pendant au bout de trois ou quatre jours il est augmente à son plus haut degré. Lors de l'état, le malade tan. éprouve une douleur très vive à la poitrine, tôt des deux côtes, tantôt d'un seul côté, suivant que les deux poumons sont aCectés ou l'un d'eux il ne rapporte cette douleur à aucun endroit. Ce n'est point le sentiment ponmais une oppression gitit de la pleurésie, qui faseulement.

Souvent

aussi la douleur est tigue beaucoup quelquefois locale. La respiration est gênée, mais d'une autre manière que dans !a pleurésie. Les petites inspine sont pas douloureuses. A cet étouQement, se joint uue toux plus ou moins forte et dans les premiers jours elle est sèche; fréquente; rations

mais

de trois ou quatre l'expectoration tantôt les crachats sont blancs, tan-

au bout

commence; tôt ils sont mêlés de stries

sanguines; quelquefois ils sont d'un jaune rouillé; cette couleur n'indigastrique. L'expectoration que point l'embarras varie aussi suivant Dans l'intensité peut se coucher

!e temps où on 1 examine. le malade de la pleurésie,

que du côte opposé

ne

à la maladie.

MALADIES

DU

POUMON.

t6i

la situation

dans la péripneumonie, extérieure la pression

n'est

est indMcrente, y point douloureuse.

ses résultats varient suiQuant a la percussion, vant l'état de la maladie; dans ic commencement le son est clair, vers la fin il est obscur. Quand les il en résulte des phénodeux maladies s'aient, ce qui importe peu pourictrai" mènes communs, est toujours à peu près le même. tcment~ puisqu'il Quant

aux phénomènes généraux, digestifs varie singulièrement.

rétat

des

Ordinaireorganes dément il y a embarras gastrique, quelquefois il y a toujours voiement, d'autres fois constipation !e pouls n'a rien de Ëxc. li fievre concomiLantc; en est de même

et des exhalations briquetée dans le com-

est ordinairement

l'urine

La nutrition

mencement. la maladie sont

des sécrétions

est très aiguc.

ordinairement

ne s'altère

pas, puisque Les fonctions cérébrales

intactes;

il

cependant

y

a

quelquefois du délire. Quant aux forces, elles sont en général diminuées; quelquefois la débilité auget alors la maladie prend un caractère mente, qui souvent d'adynamie, maladie primitive.

est plus tranché

que la

La terminaison nionie

la plus ordinaire de la péripncuLa maladie parcourt ses est la résolution.

périodes jusqu'au huitième ou dixième jour; alors l'embarras cesse avec la toux, et les crachats reviennent

leur

état

naturel.

Cette

terminaison 11

t6a

CHAPITRE

n'est

ordinairement

VMÏ.

par aucune crise, marquée une hémorrhagie; seulement

telle qu'une sueur, le sang disparaît des crachats, qui sont souvent très abondants jours. pendant quelques

c'est la suppuration. terminaison, et Pont désignée Tous les auteurs en ont parlé, sous le nom de ~o~M~M
vation

autre

la montre

rarement.

On

rencontre

bien

des points purulents dans le poumon, peu considérables pour être regardés des foyers. Il est un autre mode de sup-

quelqueibis mais trop comme

c'est l'infiltraplus propre au poumon, puration tion de son tissu par une matière séreuse et blanqui lui donne l'aspect carnMié; aussi l'apalors A<~M~e. Voici les signes qui ibnt pelle-t-on cet état sur le vivant vers le neuvième présumer châtre,

ou dixième

les crachats jour, point de rémittence, sont de même nature, la respiration est de plus en plus gênée, surtout quand le malade a pris quelque boisson, le coucher dimcile du côté sain

la prostration plus obscure des il y a rougeur s'accroît; presque toujours ce qui est ordinairement un signe pommettes, tranché des affections du poumon. Les symptôla percussion

devient

et quelquefois mes vont toujours en s'accroissant, est Cette terminaison le malade périt subitement. fréquente

dans la péripneumome

compliquée

d'a-

MALADIES

DU

POUMON.

!65

la bilieuse et dans la simdynamie ou d~ataxie dans 11 est à remarple, elle est bien moins fréquente. les d'adynamie, quer que, dans les complications malades ne périssent jamais par ceïle-ci, mais touau jours par l'affection du poumon, ordinairement bout des quatre

ou cinq premiers jours de la complication. Quoi qu'il en soit, dans ces terminaisons on trouve le poumon épais, pesant trois ou quatre fois plus

que dans

Fêtât sain. Il n'est aucun

or-

une augmentation si d'acquérir susceptible Cette ~ciïite à se laisser prompte de pesanteur. gane

pénétrer poumon,

du parait tenir d'abord à l'extensibilité comme on le voit aussi dans les cas d'as-

avec cette diSérencc, que, dans cette dernière, l'organe ne va pas au fond deFeau, tandis que des lorsqu'il est carnifié, il peut même entraîner phyxie,

après lui. Dans ce cas,. on dirait que ce n'est point le fluide qui a augmoi té, mais la partie solide; on peut cependant se convaincre substances

du

légères

contraire

en faisant

macérer

une portion

du

hepatisé. Si on l'exprime quelque temps en le après, on le fait revenir à son état naturel, du pus qu'il contenait. Cette dispodégageant sition existe tantôt dans un poumon, tantôt dans les deux, tantôt enGn dans une de leurs portions et c'ést alors vers la partie supérieure. seulement, Ainsi engorgé, le poumon perd son extensibilité: poumon

si on le tire,

il se déchire

facilement,

et ne s*étt.

CHANTRE

B6~

VIII.

tend point. A l'égard des vaisseaux qui s'y trouvent, ils deviennent semblables à ceux du foie; on trouve les coupe transleurs orifices ouverts lorsqu'on Quant à Fêtât extérieurs plèvre du temps saine; mais quelquefois est la plupart et présente même un léaussi elle est phîogosée, versalement.

ger épanchement souvent dépend ment

les artères

La même

terminaison dans

autre

séreux.

L'état

de la circulation

du genre de mort sont vides.

est très

gangrène

par

ordinaire-

les

rare, une

complications d'adynamie: c'est l'inflammation chrocommune,

plus nique. Il y a bien alors rémittcnce, On éprouve persistent. symptômes

mais tous les un sentiment

de suffocation, commun aux maladies du cœur. Quand la phthisie ne succède pas, ce qui est rare, le malade périt au quarantième ou cinquantième ou moins.

}our, plus

péripneumonie quetbis

Boerhaave

a bien

décrit

la

latente, qui suit à la vérité quelmais qui peut aussi en être indé-

l'aiguë, et commencer pendante,

ARTICLE

la phthisie. ïï.

DE ÏJL PBTBtSïf. du poumon, 3 dans les prcnHers temps, des variétés ce qui tient à la marche variée que

La ~M?~

présente, munies,

msMte

orga~tqne

MAMMES DU POUMON.

t65

et à la dide l'organe, naissance. versité des causes qui leur donnent toutes les phthisies se Vers !a fin, au contraire, et elles trouvent ramenées aux mêmes symptômes, suit chacune

des aSections

uniforme. exigent alors un traitement Le plus grand nombre des auteurs ont rapà trois classes la première porte ces maladies la deuxième montre renterme le commencement, les symptômes est le dernier

plus intenses,

et la troisième

enfin

période.

Dans

le premier état, il est impossible de con" sidérer en général les symptômes de la phthisie, p~ut être la suite d'une infinité de mapuisqu'elle ladies aussi serons-nous obligés d'en traiter isolément. Quant aux troisième et quatrième degrés~ nous en parlerons en général. Les

causes

le premier procurent degré de la phthisie, quoique très nombreuses, peuvent se rapporter à certains chefs, comme une disposition héréditaire, une affection aiguë du pouun virus d'une évacuation, mon, la suppression quelconque,

qui

etc.

La phthisie héréditaire ne dépend point, comme les anciens le prétendaient, d'un virus transmis avec la semence, qui ne se développe qu'à une cerainsi que les elle tient évidemment~ tainc époque autres

à une conformation analogues, propre à certaines iamilles. Ces diB~-

maladies

particulière,

ï66

CHAPITRE

VIII.

extérieure portent tant sur la conformation des organes, de sorte que que sur la structure l'on pourrait dire, à cet égard, que chaque famille renées

a son tempérament, lequel dispose quelquefois à telle ou telle maladie, qu'on nomme alors héréditaire. Quant à la disposition qui menace de la phthisie, c'est une constitution grêle; la peau est d'une n" la face nesse et d'une blancheur remarquables les pommettes sont plus ou moins colorées en rouge; la poitrine est peu développée, surtout vers le haut, les épaules et très resserrée, et surtout

les clavicules

par

La conséquent rapprochées. souvent aussi à ce réparticipe

partie inférieure la conformation du sternum s'en trécissement n'entraîne ressent également.Elle cependant pas la phthisie, tandis que l'on voit des sutoujours jets bien

conformés

en être atteints

sans doute

il existait extérieure, que, malgré la non-apparence siéune cause prédisposante chez ces derniers Les phthisies qui suivent geant dans le poumon. les péripneumonies, surviennent les catarrhes, à tous les âges; mais, pour celle-ci, elle est l'apaaprès nage de la jeunesse, et se montre rarement l'âge de vingt-cinq quelle la ~utpition

ou trente

ans,

époque

à la-

se porte particulièrement vers Lorsqu'elles reconnaissent pour cause

la poitrine. un vice héréditaire~

les phthisies

sont presque

tou-

MALAMES

DU POUMON.

)t6~

On appelle tubercules des granulations qui, venant à grossir peu à peu, supet par leur amas forment des vomiques. purent, les érupCette affection est exclusive au poumon

jours

tuberculeuses.

tions miliaires Les auteurs

n'ont

rien

de commun

ont prétendu

avec elle.

que son siège était dans mais l'on n'a aucune

les glandes lymphatiques, raison pour le croire. Outre

qu'il est encore fort de pareilles glandes dans le

douteux

qu'il existe du poumon, parenchyme

elles se gonflent

dans les

et deviennent d'insenapparentes, phlegmasies~ sibles qu'elles étaient auparavant; or on n'observe rien de semblable

dans Finuammation

du poumon. bien du gonfle-

Les glandes du voisinage offrent ment dans la phthisie, mais ce phénomène n'est à cette maladie. Ces sortes de tupoint particulier commencent bercules, plus ou moins nombreux, du poumon; à la partie supérieure quand ils ont dégénéré en petits abcès, alors il en naît d'autres à l'extrémité

inférieure,

qui commencent également la vomique est formée à la par-

à suppurer quand le pus qui en sort était contenu tie supérieure: dans une espèce de petit kyste. Lorsque l'anection se déclare la douleur survient, le moindre mouvement

essoume,

et cause

de la toux;

celle-ci

se

sèche; elle augmente; l'amaigrissement général fait des progrès rapides; il y a chaà la paume des mains et à la leur aux pommettes

soutient

toujours

t63

CHAPITRE

VH!.

des pieds. On peut cire alo~s certain qu'il des tubercules dans le poumon. Quelquela mort arrive à cette époque fois, mais rarement, plus souvent au deuxième ou troisième degré. plante existe

Les pleurésies, pneumonies, die parcourt

et plus souvent encore les périla phthisie. Alors la malaproduisent

ses périodes

comme

à l'ordinaire,

et

finit par les symptômes de la phthisie, qui peu à enfin le malade meurt. peu ibnt des progrès; Certains catarrhes aussi la produire, et peuvent cette

terminaison

vieillards.

D'abord,

est

assez commune

chez

les

la maladie devient

chronique, et enfin la phthisie se déclare. la toux se perpétue, prend aussi la plupart du temps cette L'hémoptysie et souvent elle n'est elle-même terminaison, que consécutive

à une autre

aussi l'inspiration comme susceptible

affection.

On a considéré

des vapeurs acres et irritantes de causer cette maladie, mais rarement. Une autre cause con-

cela se remarque siste dans la suppression tion

d'une

tumeur

des évacuations, l'ablala cure d'un volumineuse,

la répercussion de certaines mala gale; la ladies cutanées, comme les dartres, d'une fièvre quarte dans son invasion. suppression ulcère

Enfin vice

invétéré,

la phthisie se complique quelquefois ou vénéra. scroiuleux Reconnaissant

d'un tant

de causes diOërcntcs~ elle doit nécessairement varier dans ses commencements; mais quand elle est

MALADIES DU POUMON.

t6()

parvenue au deuxième degré, alors toutes les variétés se rallient à des symptômes et communs, suit le même ordre dans sa marche, la phthisie quelle qu'en soit la cause primitive. Au deuxième période de la maladie, la douleur de poitrine commence à être assez marquée; tantôt elle occupe un tantôt elle point fixe, tantôt elle est irrégullèrc, existe vers les reins, d'autres fois ver l'épîgastre, et, ce qui est à noter, elle ne se fait jamais sentir dans le pointde la suppuration. Cette douleur porte un caractère

elle n'a point la vivacité particulier; de celle du cancer, ni le caractère de la tension inflammatoire

c'est un chatouillement

est des malades

qui,

spécial.

Il

l'affection, n'éprouquoique tous les autres

pendant

vent point cette douleur, Elle peut éprouver des rémitsignes subsistent. tences elle cesse quelquetbis pendant quinze jours ou trois semaines, et revient ensuite avec plus d'intensité. La respiration est toujours plus ou moins lésée. Quand le malade garde un parfait repos, alors elle est facile; mais la moindre agitation, la moindre passionde l'âme, l'action seule de manger, suSïsent pour déterminer des suSbcations qui forcent le malade

à rester

immobile.

Cet étounement

est

uu symptôme commun avec les maladies du cœur; mais il est certains caractères qui servent à le iairc distinguer dans les deux cas.

CHAPITRE

~0

VHÏ.

Dans

il ne revient pas par accès, la phthisie, comme dans les maladies du cœur, où il se manifeste surtout le soir. A cette époque, il y a bien exacerbation de symptômes dans la phthisie mais elle n'est point aussi considérable; il est d'ailleurs, rare que, quand le malade reste tranquille, il survienne un étounëment extraordinaire, qui est, au aux maladies du cœur. Dans contraire, particulier cette dernière affection, pendant ce~ accident, il les lèvres et le nez sont vioy a des palpitations, toute la face présente une espèce de boumsau contraire, lors des sure, Dans les phthisies, accès~ ce sont surtout les pommettes qui se colorent. Il y a toujours une toux plus considérable lets,

que dans les maladies du cœur, où elle est presde bien distinguer ce que nulle. 11 est important car il est essentiel et d'étouffement, symptôme il est toujours d'autant caractéristique plus sensible

que la maladie est plus avancée. La toux à l'organe est encore un symptôme appartenant elle affecté; tantôt elle est sèche, tantôt humide surtout le soir, pendant l'exacerbation augmente ainsi qu'après le repas. Cette de la fièvre hectique, elle est intoux varie singulièrement; quelquefois et se montre à certains jours et à certermittente, Manies

de la journée. chez les phthisiques, L/expectoration, de pus; ordinairement pose quelquefois époques

se comil est

MALADIES

fort difficile de décider

DU

POUMON.

si les crachats

en contien-

car ils sont, la plupart du temps, très analogues à ceux que l'on rend à la fin des péripneumonies ou des catarrhes de poitrine; mais ce signe nent,

car l'ensemble des autres carac" est peu important, térise assez la maladie. Quoi qu'il en soit, le pus des variétés infinies rendu présente quelquefois les crachats

n'en contiennent

point;

d'autres

fois

ils en sont mélés, et dans quelques cas enfin il est expectoré pur. Dehaen croyait que le pus se foret était fourni par exhalamait sans ulcérations contraire à tion, mais ce système est évidemment toutes les notions physiologiques. Le malade peut des grumeaux plus ou moins consistants en effet, on trouve de ces concrétions dans lesvofois les crachats sont noirs ou miques. D'autres cracher

des graviers cependant les auteurs ont parlé de cet accident, et en ont formé une espèce de phthisie, qu'ils ont nomverts

rarement

ils contiennent

mée calculeuse; mais c'est une maladie diuérente, les crachats comme nous le verrons. Quelquefois amènent

des

parties

sont-ce des filamenteuses; Si l'on en croitles ouvertures

portions de poumon? de cadavre, cela est possible. Souvent les malades rendent aussi. du sang avec le pus. L'hémoptysie précède presque toujours la phthisie. Vers la fin,

il se fait quelquefois une exhalation passive sur la La voix dans ce deuxième membrane muqueuse.

CHAPITRE

~2

VÏU.

elle devient basse, sans que néanpériode, s'altère moins il y ait affection du larynx. Cela tient-il a de la huitième paire? On n'en sait la distribution rien.

est d'un

La percussion

iaible

secours

dans

la phthisie. Quant

aux affections

gestion est plus y a vomissement,

yta disymptomatiques ou moins dérangée, souvent il à la suite d'une

toux violente, et Morton croyait que ce symptôme caractérisait cette maladie; il survient souparticulièrement vent aussi après avoir mange. Vers la nn;, il se déclare

un dévotement le chyle n'est plus élabore ni absorbé; la diarrhée, qui augmente marque les derniers instants du malade. Dans la phthisie, il y a une nèvre concomitante particulière, appelée hectique et que certains auteurs ont regardée mal à propos comme essentielle c'est sans doute parceque, nières,

comme elle éprouve

unes quelques des rémittences.

de ces der-

Le soir il y a d'abord petit fris-

redoublement; son, nèvre, puis sueur plus ou moins abondante, à la face et au cou. laquelle se borne à la poitrine, Ces sueurs sont évidemment des marques de iaipresque

qu'elles arrivent. Le il est pouls a dans ce cas un caractère particulier; dans la et dur. Les irrégularités n'équent

blesse

petit,

toujours

chaleur

c'est surtout

le matin

sont remarquables; c'est surtout à la plante des pieds, à la paume des mains et aux pommettes

MALADIES DU POUMON.

~5

elles les éprouve. aux sécrétions, Quant qu'on séreuse des cuisvarient toutes. Il y a infiltration ses, puis des jambes; rarement il s'ensuit une leugénérale y empêchée sans doute par cophlegmatie les sueurs abondantes qui s'opèrent alors. La nualtérée. De toutes les trition est singulièrement maladies organiques, c'est la phthisie qui jette dans le marasme le plus affreux. Quant aux fonctions elles sont peu altérées les facultés inextérieures, tellectuelles

conservent

ordinairement

leur

Inté-

grité jusqu'à la fin. Les fonctions de la génération et jusqu'aux sont dans une excitation singulière, les phthisiques derniers moments ressentent un penchant

aux plaisirs de l'amour. vers le dernier période, les symptômes irrésistible

Enfin, les crachats sont à leur plus haut degré d'intensité; sont souvent mêlés de sang; la diarpurulents rhée survient; les extrémités sont très infiltrées. Le malade périt à diverses époques tantôt il succombe

à la formation

des

tubercules;

d'autres

fois il parvient au deuxième degré; toujours enfin il s'éteint au troisième. Tantôt, jours quelques avant la mo~t, le visage se décompose, et l'agonie est longue; tantôt au contraire, la mort est subite, et arrive en parlant ou en mangeant. de cette maladie est L'examen cadavérique ,bien connu, mais ce n'est que depuis peu; car autrefois la prévention ridicule que la phthisie

CHAPITRE VHÏ.

ï'?4 se communiquait vrir lès cadavres.

empêchait

les médecins

d'ou-

Tous les poumons des phthisiques présentent le même aspect, quelle qu'ait été la cause de la maladie. On les trouve parsemés de plus ou moins de que l'on nomme vomiques, etqui à la partie supérieure. surtout de ces vomiques est très irrégulière,

ibyerspurulents, se rencontrent La ibrmc

Dans les premiers mais ils s'accroissent

et variable.

temps, les abcès sont par le progrès de ia petits; maladie. Dans certains cas, ils sont si nombreux, que le poumon ne semble plus être qu'un tissu aréolaire qui les contient. Ces foyers sont traversés par un très grand nombre de brides. Dans les parties voisines, on trouve un endurcissement plus ou moins grand, à entrer qui était destiné également en suppuration. Quant au liquide des abcès, il est des cas où l'on n'en rencontre presque pas, et où, comme nous l'avons déjà dit, il a été repompé. on en trouve une assez grande souvent, quantité, mais cependant pas assez pour distendre les parois, qui restent toujours un peu anaissëes. Le plus

il ne

Ce pus varie en couleur et en consistance; contient jamais de sang. La plèvre présente un état très variable certains

cas elle n'adhère

point, mais le plus sousurtout eu haut et en

il y a adhérence, même arrière, quelquefois vent

dans

totale.

Cet

état

ne

MALADIESDU POUMON.

!~5

à la qu'à une maladie surajoutée les glandes voisines phthisie. Assez ordinairement mais ce du poumon sont plus ou moins engorgées;

tient

souvent

à la phthisie, et n'est point particulier phénomène exse voit dans toutes les maladies organiques, cepté dans celles du cceur. Il y a peu d'altération le coeur est très resdans les organes digestifs; et contient peu de sang, ainsi serré sur lui-même, que les artères; mais cet état varie, et peut dépendre du genre de mort. Quant aux organes des sédans leur état nacrétions, ils sont ordinairement turel chargé

le foie se trouve cependant d'une quantité considérable

quelquefois de graisse,

qu'on a voulu attribuer à un rapport de cet organe mais des exemples de foies gras avec le poumon et surtout chez les ense montrent ailleurs, ils ne sont point les effets fants, ou certainement de la phthisie. Dans le tissu cellulaire il y a infil-, la tration plus ou moins grande non seulement a disparu, mais encure la nutrition des organes est altérée; ils sont flasques, et réduits à un volume moins considérable qu'à l'ordinaire. graisse

ARTICLE DES

HI.

CAMUM.

Les c~/CM~ sont encore une autre affection du poumon. C'est Morgagm qui en a parlé le pre-

CHAPITRE VIIÏ.

!~6 mier.

Ils se trouvent

ordinairement

vers le som-

dans un I~yste particulier. met.ren&rmés li est impossible de discerner leurs symptômes d'avec ceux de la phthisie. On en a trouve dans un poumon sain, et dont le malade ne souffrit pas. Le poumon présente encore des hydatides. Elles un kyste plus ou moins considérable) forment avec cette différence comme dans la vomique, quelles ne contiennent que de l'eau. Cette maladie on n'a encore aucune donnée certaine est rare pour la reconnaître. Des stéatômes peuvent

aussi se développer

dans

le poumon; ils sont alors irrégulièrement répan" dus dans son tissu; ils présentent la consistance d'une substance lardacée et il est impossible d'en Telles sont les maladies essenprévoir l'existence. du poumon. Maintenant voyons

tielles

les ciffections ~<x~~ le poumon soit un organe essentiel

ques. Quoique il n'est point aussi souvent inà la vie, cependant fluencé par les maladies que d'autres organes imtels sont le cœur, qui par la moindre portants sympathique produit la nevre; Festomac, etc. Le poumon qui cause les embarras gastriques, de détermine rarement l'embarras au contraire excitation

la respiration

dans ses affections

sympathiques; elles sont très intenses, cela ar-

cependant, quand C'est rive quelquefois.

surtout

alors

ta toux qui

DU

MALAMES

on l'observe

survient

POUMON.

dans certains

177

embarras

gasetc.

dans l'affection du toie, du rein, triques, Les auteurs en citent de semblables qui cèdent à l'emploi des moyens dirigés contre la cause directe de la maladie.

La plupart des organes voisins du poumon nous offrent cette toux sympathique. On la voit aussi dans certaines fièvres qui portent dans le début des fièvres l'économie; anaputrides elle est un phénomène purement alors. logue au vomissement que l'on remarque sur toute

Non

seulement

encore

la toux

est

sympathique, de respirer l'est aussi

la difficulté

mais dans

certains

cas, comme dans certaines fièvres essentielles. On croirait d'abord que le poumon s'embarràsse mais la crainte est bientôt dissipée par la cessation de la douleur. Il en est de même des douleurs de la poitrine dans le début de ces fièvres. considérations H est d'autres relatives aux dique le poumon éprouve à l'instant de la mort. Rarement on le trouve, à cette chez tous les individus. Ces époque, semblable à l'usage essentiel altérations tiennent évidemment

verses altérations

du

de la circulation, toujours plus ou moins aux Il est, au contraire, des mala-

comme poumon, celle-ci s'embarrassant derniers

moments.

centre

dies qui, par-leur nature, poumons vides de sang rhagies,

les morts

font que l'on trouve les telles sont les hémor-

très subites,

la syncope. t2

~8

t;t!AP!T~E

ARTICLE

t)HS

VU!

tV.

ASPHTTXtES.

Les asphy.,ries peuvent être rapportées au chaOn les divise en pitre des maladies du poumon. celles par simple privation deux grandes classes d'air, qui ont Heu dans le vide, par la strangula submersion, etc., et celles qui sont propar les gaz délétères, comme l'azote, l'hyles exhalations des fosses d'aisance, ainsi drogène,

lation, duites

que les vapeurs du charbon. suiLa submersion préseute les phénomènes le poumon vants est plus ou moins gorgé de ordinairement un sang; les bronches contiennent en même temps beaupeu d'eau; on y rencontre on y trouve aussi quelquecoup de mucosités tbis des

tels que des graviers corps étrangers, les veines sont Le coeur est très dilaté à drohe gorgées d'une quantité de sang, que l'on trouve dansles artères; la chaleur disce qui distingue cette paraît presque subitement, des autres. En général, les difespèce d'asphyxie férences dans le refroidissement de divers cadavres aussi abondamment

toujours au genre de mort, et d'après cela on doit se garder de prononcer sur l'époque à laquelle a expiré le malade. Quant à l'état dusystiennent

MALAMES

DU

POUMON.

dans la submersion, rieur très chargé de sang, surtout terne

t~Q

il est à l'exté-

capillaire

vers les parties tandis que les ex-

supérieures, qui en sont noires, trémités inférieures sont à peine colorées. Cette sur tout à la face, s'allie avec la iacilité disposition,

qu'ont les petits vaisseaux d'admettre le sang rouge dans l'état de vie. Le cerveau offre aussi des vaisseaux très engorgés; dans l'état ordinaire.

quant

à sa substance,

elle est

La strangulation disposition.

présente à peu près Ja même le poumon est moins enCependant

gorgé, parceque Fair a été subitement intercepté, mais les veines et les artères sont pleines; souvent il y a érection

de la verge,

sans que

l'on sache

pourquoi. Dans l'asphyxie par le charbon, le poumon est plus ou moins gorgé. Si la mort a été lente, il est très gorgé; si elle a été subite, il l'est peu. Le cœur et les vaisseaux

sont très pleins. En même temps le sang est toujours liquide. qu'il est abondant, La chaleur se conserve très long-temps dans cette

mais laÛuidité du sang se conespèce d'asphyxie; serve au-delà de la perte de la chaleur. Les membres peuvent être fléchis avec la p.'us grande face qui n'a pas lieu dans les autres genres cilité, d'efforts pour les de mort, où il faut beaucoup sont ployer. Les parties supérieures vides il y a une vivacité particulière

un

peu

li-

des yeux. i3.

CHAPITRE

t8o

VIII.

aux autres asphyxies Quant par les gaz délétères, la mort est tellement subite, que le poumon est peu chargé égard

de sang.

que peu d'autopsies

On n'a encore cadavériques.

tàit à cet

MALAMES

DES

GLANDES.

CHAPITRE MALADIES

t8t

IX.

DES

GLANDES.

Le système

glanduleux n'offre point, comme les précédents, beaucoup de caractères généraux. Les parties qui le composent n'ont que.peu de conditions communes; la nature, les affections de chaD'aque glande sont presque toutes particulières. prés cela il est impossible de traiter des- affections de ces parties en général. Nous en parlerons successivement, en suivant l'ordre anatomique.. ARTICLEï. DES

MAÏ.AMES

hE

LA

GLANDE

Ï.ACRYMAM.

est la première qui s'offre La glande lacrymale à la tête c'est peut-être celle où les affections sont le plus ï~res; la plupart des organiques auteurs n'en ont point parlé. Guérin cite seulement quelques de squirthe de cette exemples glande, affection qui a nécessité extraction. La rareté des lésions fait que les larmes

sont rarement

son quelquefois de cette glande altérées,

tandis

i8a

CHAPITRE tX.

que dans les maladies des autres glandes les 8ui-" des secrètes souvent plus ou moins participent de l'affection de l'organe. Dans la tumeur lacry!e trouble

du liquide n'est larmes avec le mucus

rnale,

dû qu au méfourni par le

lange des canal qui le contient.

II.

ARTICLE

DES

MALADIES

Les glandes divise en trois

DES

salivaires

CtANDES

SAUVAMES.

viennent

on les

ensuite

les parotides, les maxilelles ont une organisalaires et les sublinguales; tion commune. En gênerai, elles sont peu susceptibles

espèces,

d'affections

offrent

organiques

cependant

elles en

quelquefois.

La parotide éprouve des maladies essentielles et d'autres Les oye~/b~, symptomatiques. qui viennent rarement à suppurasont très connus, tion.

On les remarque surtout chez les enfants. Leur siège est-il dans le tissu cellulaire même de L~éla glande, ou bien dans le tissu environnant? tendue

énorme

du gonflement

dans

certains

cas

à le croire; peut-être le tissu de la glande aussi. Quand il survient un. abcès, y participe-t-il !e pus est purement et plonge quelphlegmoneux quetbis jusqu'à ta glande, mais son siège principal porterait

MALAMES

~t au devant.

DES

La parotide

ment

GLANDES.

t85

n'est quelquelbis nulledans les abcès situés à

intéressée, comme, l'aisselle, les glandes de cette région toujours atteintes.

ne sont point

Ses affections

symptomatiques sont mieux conde cette nues. Les parotides sont des gonflements région

qui surviennent

dans les fièvres adynamiont évidemmentdeux siéges

ques.Ces gonflements différents souvent d'abord,

ils ont lieu dans les

glandes lymphatiques qui sont assez nombreuses dans cet endroit. Il est facile de distinguer ce cas les glandes sont dures, roulent mobiles, sous le doigt, et gardent dans leur gonflement leur forme primitive; elles acquièrent quelquefois un volume considérable; rarement elles oSrentdes Dans fautre cas, c'est le tissu purulents. à la glande qui est engorgé; la glande subjacent mais elle n'en participe bien un peu à l'affection, foyers

est pas le siège principal. Les affections chroniques de la parotide sont rares quelquefois elle devient squirrheuse, et alors elle se résout difficilement. Son conduitexcréteur laquelle peut aussi siéger

peut offrir une fistule, dans la glande même. a mis l'intérieur de la parotide

Quand un abcès à découvert, la salive qu'elle coritient s'échappe à l'extérieur, de l'abcès, empêche la cicatrisation forme des callosités, et détermine une fistule au conduit

de Sténon.

Ce peut être la présence

d'un

CtÏAPÏTRE IX.

~4

d'une plaie, etc., qui détermine la corps étranger, fistule. Ces ouvertures fournissent plus ou moins de salive il en est qui ne la donnent que par comOn a plusieurs manières de les guérir. pression. Les glandes sublinguales sont aussi le siège d'affections symptomatiques mais et essentielles, rarement

On doit toujours que la parotide. le gonflement de ces glandes d'avec distinguer les engorgements voisins. Leur inlymphatiques plus

flammation

est très rare. Le consymptomatique de Warthon offre une maladie particulière

duit

c'est un amas de qu'on nomme grenouillette salive produit par l'obturation de ce canal. Cette obstruction est analogue à celle qui détermine la la cause

peut en être un gonune aphthe, un bouton de pe-

tumeur

lacrymale flement à Forince tite-vérole. Pour

on perce la guérir la maladie, il en sort un fluide qui a la consistance

tumeur; du blanc d'œuf, et une odeur infecte. Il s'établit une fistule, d'où résulte à l'avenir le libre écoulement

de la salive

il est fréquent

DES

Le foie est un aSectés

persiste;

de la voir récidiver. ARTICLE

ment

la maladie

rarement

MALADIES

des

tantôt

ÏII. DU

FOIE.

organes le plus h'ëquem-" ses maladies lui sont com-

il

MALADIES

DES

GLANDES.

t85

tantôt elles K ?ont prod'autres, de ses maladies espres. D'abord nous parlerons sentielles, puis de ses affections symptomatiques. munes

avec

est son affection la plus fréL~M/MM~o~ mais la plupart du temps elle n'est pas quente, en érysipélaaiguë. Les anciens la distinguaient teuse et en phlegmoneuse mais cette différence ne porte sur rien, l'on entend par ces puisque deux noms l'inflammation de la peau et celle du tissu cellulaire. comme nous organe Chaque déjà dit, diffère dans vu sa structure différente.

l'avons

son inflammation

Pour

une idée exacte de l'hépatite y prendre il faut se rappeler la disposition du foie. On sait d'une membrane qu'il n'est point recouvert promais que le péritoine le tapisse dans la plus grande portion de son étendue, et que dans sa partie postérieure il est immédiatement contigu au On sait que le péritoine peut s'affecdiaphragme. pre,

autour de lui sans qu'il participe à l'inflammation, comme dans la péritonite et la fièvre puerpérale. On ne doit donc entendre par ~~o~~e exclusive du foie que Finnammation laquelle ter.

se compliquer de celle du péà la vérité comme la péripncumonie se complique ritoine, de la pleurésie. L'inflammation peut survenir dans peut,

les diverses son siège,

parties du foie. Quoi qu'il en soit de elle a certains caractères géncraux qui

CHAPITRE tX.

-~86 ta diOcrcnctcn!

êtes autres

d'abord phlegmons douleur plusou moins grande dans l'hypochondrc souvent aussi dans la région epigastrique droit y et quelquefois dans l'hypochondre gauche. Cette douleur

n'a point, en général,

la vivacité de celle de

la péripneumonie; est plus ou moins l'epigastre à la pression; le malade ne peut se coub douloureux cher que dimcilement du côte droit; la digestion est quelquefois troublée, ou inférieure. supérieure regardée

comme

selon que l'affection est La jaunisse ne peut être un signe constant d'hépatite

puisqu'elle peut survenir dans une infinité Tels sont les symptômes très circonstances.

d'au" com-

muns. n en est d'autres qu'occupe vexité, alors

de la partie qui dépendent l'inflammation. Si elle est à la con.

il y a hocquet, inflammation corà la partie contiguë du diaphragme y respondante de la plèvre; de sorte qu'il survient et quelquefois et qu'il est difficile de une affection de poitrine, M le siége est à !a alors il n'y a point de symptômes concavité, pecet toraux, mais des vomissements plus fréquents, les deux maladies.

distinguer

une tension

de l'hypuchondre droit. sont la diarsymptomatiques

plus grande

Les phénomènes rhée ou la constipation. quent surtout exhalations

Le pouls est petit, trela nèvre est sujette à une exacerbation, et des vers le soir l'état des sécrétions varie.

MALAMHS OES CLANt~ES. à la terminaison ou quatorzième

Quant douzième

elle se fait au bout du

elle peut tarder on n'a point à cet égard d'obplus long-temps servations bien précises. La résolution se manifeste jour

par la rémission vient un trouble

des symptômes souvent il surdans la sécrétion, ce qui indique elle se- fait surtout par les urines.

la crise La suppuration

n'est

rare dans

point

die se fait diversement, suivant uammation. Quand l'abcès est

le foie le siége de l'inla concavité,

ont prétendu que le pus fusant par les conduits biliaires, pouvait tomber mais cette terminaison dans le duodénum très certains

auteurs

heureuse

est certainement

cès est à la convexité, rence du diaphragme,

très rare.

Quand l'abon a vu survenir l'adhé-

ainsi que qui se perlerait, la plèvre, et le pus passer dans la poitrine d'où il sortait par expectoration. Les auteurs en rapmais quand le foyer portent plusieurs exemples; est au milieu d'issue

le pus ne trouvant point et s'épanche dans l'abdomen

du viscère,

si favorable, le malade meurt. Rien de plus commun abcès dans les plaies de tête. Les signes terminaison

sont peu connus

ces foyers purulents ils sont traversés circonférence;

stituent

que ces de cette

Les abcès qui consont calleux à leur

par des vaisseaux il n'y a jamais de brides

qui forment des espèces de kystes comme dans les hydatides.

t88

CHAPITRE

!X.

La gangrène

du foie, qui est beaucoup plus rare survient quelquefois. que la suppuration, L'inflammation est très difficile à déchronique ont pris pour elle une innnité de maladies différentes, qu'ils ont désignées sous le nom vague d'o&MC~OFM. terminer.

Les mement

Les auteurs

maladies

organiques Pour multipliées.

du foie sont

extrê-

les simplifier, chefs d'abord

nous

à divers les rapporterons au volume augmenté qui tiennent les hydatides du foie, les stéatômes,

ou

celles

diminué

les granucertaines a6ec~

et enfin l'état graisseux, lations, tions beaucoup plus graves. du foie, sans qu'aue~~r~or~a/re 1 Levolume cune maladie l'ait produit, varie; quelquefois il Cet de l'état naturel. est le triple ou le quadruple de capacité digère beaucoup de ceaccroissement lui du poumon dans certains cadavres, oùilnegrossit que par le sang qui l'infiltre; ici, au contraire, On ne connaît c'est par addition de substance. à cette disposition, point d'affection concomitante et l'on ne sait à quoi l'attribuer. La diminution

se remarque aussi Elle accomorganique.

de volume

dans le foié sans affection

ascite, qui, repagne quelquefois une hydropisie foulant ce viscère vers le diaphragme, l'aplatit considérablement disposition qu'on observe aussi souvent

dans le poumon

lors de rhydro~horax.

On

MALAMES

DES

CLANMS.

t8~

a prétendu, mais sans fondement, qu'il existait des sujets chez lesquels le foie était nul. sont des tumeurs Les stéatômes blanchâtres de parties, telles dans beaucoup qu'on rencontre etc. Ils prennent dans le que le tissu cellulaire, ils peuvent survefoie un aspect tout particulier nir dans toutes ses parties, excepte la vésicule biliaire et ses conduits, qui n'en offrent jamais. Leur ils s'emparent nombre est variable. Quelquefois du foie de presque toute la substance ils sont bientôt ils augmentent d'abord peu volumineux, Le tissu du foie n'est nullement considérablement. altéré,

et sépare,

à l'ordinaire, aucune altération

comme

la bile, ladans son

quelle n'éprouve cours. On ignore la nature de ces altérations. Les stéatômes ne sont jamais environnés de kystes. L'intérieur dure, striée y présente une substance lardacée, quefois

mais sans aucun ces tumeurs

adjacentes au foie exclusive au tissu naître

lacis vasculaire.

se forment cette maladie

du poumon. sur le vivant la formation

Quel-

dans les parties n'est donc point Peut-on

recon-

de ces tumeurs?

Cela est difncile, car rien de plus vague que les sur ce qu'ils ont signes donnés par les auteurs compris sous le nom d'o&~MC~oyM~ cependant il y a une douleur plus ou moins grande à la région de l'organe malade, et celui-ci fait une saillie plus oumoins caractérisée.

Souvent

cette saillie a plutôt

CHAPFfRE tX.

t<)0

lieu à la région épigastrique rarement d'ailleurs on peut s'en aider, car ordinairement il existe une hydropisie ascite. Il faut faire coucher le malade sur le dos ou sur Je côte gauche lui faire afin de faire saitpousser une grande inspiration lir le foie; mais la contraction forte et simultanée des muscles abdominaux empêche ce moyen d'être aussi efficace

au premier abord. qu'il le paraîtrait du foie se trouvent assez souLes granulations on extrêmement vent sur des sujets hydropiques maigres,

mais chez lesquels

il n'existe

aucune

dés-

apparente. Quand on incise ce visorganisation. on le trouve plein d'une infinité de granucère lations rapprochées qui lui donnent l'aspect du granit.. Cet état ne se complique jamais du volume extraordinaire

du ibie, au contraire, il diminue et double sa densité comme sa résistance, ce qui fait qu'il n'est plus élastique, mais se rompt au lieu de s'étendre.

Quelle est la nature de ces granulations ? On ne la connait point tantôt elles sont tantôt elles grises, tantôt elles sont rougeâtres, semblent colorées par la bile on ignore également les signes

qui les dénotent dans l'état de vie. Le/~e gr<M est une disposition très commune, surtout chez les enfants il est alors remarquable -par

sa couleur

même, tement

tantôt intact

jaunâtre. Tantôt le volume reste le il augmente. L'extérieur est parfaiet lisse au toucher il est d'un poli

MA!
DES

GL~t~S

~9'

on n'y rencontre tout particulier presque pas de sang. On ne peut douter que ce ne soit la graisse Cette affection est qui infiltre le tissu hépatique. tacite à prouver. La graisse n'est point là~ comme dans le tissu cellulaire, disposée dans des cellules, mais elle semble être épanchée. Cette maladie estou essentielle? On ne peut le elle symptomatique décider; tout ce que l'on sait, c'est que quelquefois elle a coïncidé avec les phthisies ou autres aSec"' tions organiques semblables. La plupart du temps elle se rencontre chez de jeunes sujets qui d'ailleurs sont parfaitement sains. On a observé aussi qu'il existait un rapport inverse dans la quantité de la graisse extérieure, et que les sujets dont le foie était très gras étaient ordinairement assez maigres. Les hydatides

sont encore

d'autres

affections

du foie. On en trouve

aussi dans beaucoup d'autres parties. Ce sont des vésicules pleines d'eau y plus ou moins grosses, existant toujours dans un touCe kyste occupe presque kyste commun. jours

de l'organe sa surface interne,

la convexité

irrégunère sente quelquefois

de petits

il a une

forme

rugueuse, prépoints d'ossification.

Il n'a point d'extensibilité il se rompt quand on ouvre le cadavre. Il présente une élasticité toute particulière. Quand on ouvre sort une quantité de petites

il cn poche, isolées les boules, cette

Cn\P!TRE IX.

'9~

au kyste gêunes des autres, et non adhérentes de l'oiuvernerai elles s'échappent a l'instant ture en plus ou moins grand nombre. H peut y en avoir jusqu'à cent alors elles sont plus petites. Ces vésicules doivent être considérées sous le rapport

de leur membrane

et sous celui des eaux

contiennent. Il existe deux espèces de qu'elles membranes l'une transparente et mince, qui laisse voir le liquide intérieur; l'autre opaque et plus épaisse, au travers de laquelle on ne peut rien apercevoir. Quelquefois ces deux espèces de membranes

existent

est la nature croyait

dans

la même

hydatide. de ces membranes? Jadis

une expansion mais on prétend

des vaisseaux

ment

lymphatiqu'elles sont

aujourd'nui informe à la vers, dont la structure, dans l'homme, se présente assez sensible-

ques, de véritables vérité

Quelle on les

chez certains

tels que la brebis et lebœuf~ Cette opinion parait d'autant plus ibndée, sont absolument libres que ces boules vésiculaires des parties environnantes: leur nature mérite encore des recherches cules contiennent

animaux,

ultérieures.

Quoique ces vésiun fluide plus ou moins abon-

ce qu'il y a de pardant, tantôt clair ou bourbeux, ticulier, c'est qu'on en voit d'extrêmement pleines et d'autres vides. Le fluide qu'elles contiennent -n~est point deFaIbumine. On ignore la cause du dédes hydatides. On ignoce aussi les siveloppement

DES

MALADIES

~aes de leur formation; mune nécessairement

GLANDES.

ils doivent

~5

leur être com-

avec

de mala. beaucoup dies. Presque toujours d'aiMeurs il y a leucophleg.matie. Cette affection est au-dessus des ressources de l'art.

A&TÏCLE VÏ. MAtADïES

MS

Les

DU

FOIE.

de la vésicule

affections

du fiel sont de

en traiterons, en commençant par lare<eM
diverse

Nous

nature.

Elle peut cependant on la voit assez tréquemment. tenir à trois espèces de causes au gonflement .des parties voisines du conduit cholédoque, à celui de la membrane

interne

du même

conduit,

ou

enfin aux concrétions. La première cause est très commune. créas est sujet à devenir dur et squirrheux

Le pance qui

là compression du canal cholédoque, laquelle fait regorger la bile dans la vésicule et dans le foie. Ce même accident peut être déterminé par le gonflement des glandes sous-hépatiques cela

produit

arrive assez souvent 11 fautobserver

dans les cancers

de l'estomac.

que les phénomènes Fendroit que comprime

rents, suivant Si c'est le canal

cholédoque,

sont diffél'obstacle.

la bile reflue <3

)us-

CHAPITRE f<)4

tX.

le tissu du foie et dans la vésicule si que dans c'est le cystique, la répulsion ne se fait que dans cette dernière. La plupart des jaunisses chroniques, qui datent de cinq ou six mois, tiennent du canal cholédoque. souvent à la compression de la membrane muQuant à Fengorgement on ne le connaît queuse des conduits, core assez, et nous n'en dirons rien.

point

en9

Les pierres dans la vésicule sont très fréquenLeur tes, et on les y rencontre en nombre variable. couleur

est tantôt

jaune,

tantôt

leur fbr-~

noire

me est pour la plupart du temps conique ramidale. Ces calculs ont une composition culière,

et dinèrent

des urinaires

dans

ou py-

partileur ana-

Ils peuvent se trouver en deux tantôt ils sont accompagnés de plus ou moins de bile, tantôt (et dans ce cas ils sont

lyse chimique. états différents

ils se trouvent recouverts exactrès volumineux) tement par la membrane de la vésicule, qui les ensorte. Les calculs s'engachatonne en quelque gent quelquefois dans les canaux biliaires, pourvu alors qu'ils ne soient point trop considérables; les phénomènes sont diSerents, qu'ils produisent c'est suivant Fendroit où ils s'arrêtent. Quand dàn~ le canal cystique, ils causent l'engorgement ils de la vésicule; si c'est dans le cholédoque, aussi l'infiltration bilieuse de la subproduisent stance

du~ieie~

Quelquefois

on

trouve

de ces

MALAMES DES CLANDES. pierres dans cela est rare.

la substance

t<)5

de ce dernier,

Il est très difficile de reconnaître

mais

l'existence

de

sur le vivant, on ne pourrait,

ces calculs auteurs

à certains

soupçonner survient apparente foie, alors un calcul.

quoi qu'en disent les tout au plus, que les signes généraux. Quand la

sans aucune cause subitement, lorsqu'il y a douleur à la région du on peut croire qu'elle est causée par

Lay<M
elle consiste les diverses

ne se borne

une maladie

essen-

d'une le symptôme dans l'épanchement parties du corps, à la peau comme

et le

pas seulement les anciens. La jaunisse dépend de prétendaient beaucoup de causes diuérentes, que Fon peut rap-

porter à certains chefs. Les premiers sont les atfections spasmodiques du foie dans les passions tristes, telles que la colère, la frayeur. t~ans une foule d'autres affections de rame, il est impossible de déterminer

se taire; mais la sensation momentanée que procure FaSection morale vers la région du foie ne nous permet pas de douter

comment

cela peut

la jaunisse ne vienne de l'altération de cet organe cette cause est la plus fréou des purgatits violents peuquente. L'émétique vent

auss~

que

ta_prodmrc~_Ette

survient

aussi t5.

assez

CHAPtTREÏX.

t<)6

dans les affections nerveuses; dans tréquemment ce cas le foie ne parait pas altéré dans sa substance. Un autre ordre de causes de la jaunisse sont les affections da foie, telles que son inflammation; mais elles ne l'entraînent

Il point nécessairement. en est d'autres qui, n'attaquant point le foie, agissent seulement sur les conduits biliaires; telles 'sont toutes ceues- qui peuvent produire la rétention de la bile, Fengorgement exemple. Ces causes diffèrent

du pancréas, des précédentes,

par en

la bile est repompée ce que dans les premières avant que d'ennier les canaux tandis biliaires, qu'ici elle ne l'est qu'après avoir reflué de ces mêmes canaux. les autres

Les influences

maladies

la jaunisse,

sympathiques qu'ont sur le foie peuvent déterminer

comme

dispositions bilieuses, jaune; dans certaines jaunâtre générale; résultat du désordre

on l'observe

dans

certaines

où les yeux sont colorés en fièvres, où il y a une teinte dans certains poisons, où le général

s'étend

aussi au foie

déterminent FtCDes causes toutes différentes, affection très fréquente. On
très

que

l'on donnait

souvent

trop vite aux enfants; cet ictère est étranger à ces

MALADtES

DES

GLANDES.

il payait plutôt tenir aux changements alors. D'ailleurs, quelle généraux qui surviennent qu'en soit la cause, cette maladie est toujours la même; elle commence par la rétention d'urine,

causes

qui

présente

les mêmes toujours soit l'origine.

phénomènes,

quelle qu'en Voici les phénomènes de la jaunisse. D'abord il est incontestable que sa cause prochaine ne'soit la résorption de la bile, qui se trouve portée dans les diverses parties, lors même que ses canaux sont libres; par ce moyen, dans le duodénum; aussi

elle ne tombe les excréments

blanchâtres pâles, décolorés, quelquefois consistants. Toutes les parties colorées

point sont et très

par la malades.

bile dans la jaunisse ne sont nullement Il n'est aucun tissu qui ne se ressente de cette le tissu cellulaire, les muscles, les coloration; du cerveau même, nerfs, les os, la substance les cartilages, les tendons, en général toutes les une teinte plus ou parties blanches présentent moins caractérisée, traste de ces deux

ce qui tient sans doute au concouleurs. Les liquides se ressentent aussi de cette influence de la bile; le sang prend une teinte Verdatre pour les fluides sécrétés, la couleur varie. La salive ne change pas, mais l'urine

acquiert une couleur jaune très ibncée. Puisque les causes de la jaunisse sont si diffédoit être variable, puisqu'il rentes, le traitement

CHAPITRE !X

1~8 est subordonné

à ces mêmes

causer

Cette maladie

est aiguë ou chronique suivant que l'affection dont elle dépend suit Fune ou l'autre marche. Les <~ëc<
communes

et nombreuses.

Quelles dans l'éco-

que soient les fonctions de cet organe malnomie, qui sans doute sont très importantes, gré que nous en ignorions un très grand nombre, il est lié par des rapports sympathiques les autres organes le cerveau surtout

avec tous

n'est jaune réaction

que celui-ci n'en éprouve On a épuisé toutes les hypothèses sympathique. cette sympathie, mais toutes sont pour expliquer

mais lésé,

I~a plupart des nevres entraînent une insuSsantes. affection gastrique où le foie joue souvent un rôle par exemple, dans les vomissements de matières jaunâtres, où l'on ne peut douter que la bile ne soit sécrétée en plus grande abondance. essentiel

Dans les affections se remarque nous l'indiquent

la même influence chroniques, les diverses colorations de la,. bile assez. Elle est tantôt

noire,

tan-

tôt {aune~ blanche, épaisse, présentant des concrétions solides; tantôt visqueuse, filante comme d'œuf, d~autres fois limpide comme de ~eau. Ces différences sont d'un grand~secourspour expliquer les diverses colorations des excréments. du

blanc

A. l'instant altérations

de la mort, essentielles

le foie éprouve certaines à l'ouverture a connaître

MALADIES

DES

GLANOES.

'99

dans les asphyxies) il peut être considérablement gorgé de sang, ce qui arrive encore dans toutes les autres maladies où, comme dans du sang dans celles-ci, il y a reflux considérable le côté droit du coeur. Le foie ne se gonflant des cadavres

alors comme le poumon, n'acquiert pas un vient à Finplus grand volume; mais lorsqu'on ciser, il fournit une grande quantité de sang. point

ARTICLE

VIL

DES MALAMES M MtN. Les reins, organes doubles, sont situés chacun sur les pardes latéde leur côté dans l'abdomen, rales de la colonne vertébrale. Ce sont les organes sécréteurs

de l'urine.

Ils sont

surmontés

par les grosses dans

capsules atrabilaires y glandes plus les enfants que chez l'adulte, et qui, par cette raison, sont peu, exposées aux diverses affections

dans les autres, par cette loi physiologique, que les parties les plus nourries et dont les fonctions sont les plus. importantes sont qu'on rencontre

aussi le plus souvent tées.

et le plus

.gravement

affec-

Quant aux affections des reins, elles sont essentielles ou symptomatiques. Une des premières, c'est leur inflammation, connue sous le nom de

CHAPITRE

j800

IX.

Elle peut être elle-même néphrite. idiopathique ce qu'il est souvent dimcile ou symptomatique, Dans tous les cas, il y a douleur de distinguer. Cette douleur très vive dans la région lombaire. profonde dISère du lumbago en ce qu'elle ne s'accroît point au toucher, rie change jamais de placer et n'est point superficielle; les urines sont d'ailcaractère qui peut leurs plus ou moins troublées, servir à démêler un phlegmon siégeant dans le tissu cellulaire de la région rénale. Souvent un seul rein étant aSecté, il n'en résulte que peu de trouble. Si la suppression d'urine vient s'y joindre,

on peut

alors

conclure

pour la néphrite. ils sont souvent très

aux signes généraux, mais on ne peut s'en aider pour la multipliés; de la maladie. Ainsi pour la digesconnaissance Quant

tion

soif plus ou moins marquée, souvent votantôt dévoiement, tantôt constipamissements, tion pouls petit et faible il varie suivant les circonstances. Une

autre

de signes néphrite, accompagnée plus certains, est celle que produisent les calculs. ne causent aucune Souvent ces corps étrangers douleur:

souvent

extrême,

une douleur

rein, laquelle la suppression affectés.

aussi ils causent

une irritation

très vive dans la région n'augmente point par la pression

et

quand les deux reins sont il s'opère une rétraction du tes-

de l'urine

Souvent

du

MALADIESDES CLANDES. ticuledu

côté malade. La douleur

malade

a rendu

aoï

se déplace quand la pierre change de lieu; souvent aussi les urines sont sanguinolentes. Les phénomènes antécédents aussi faire présumer si le la maladie, peuvent s'il existe

des graviers, préliminairement dans sa famille une disposition hérédi-

taire. Quant aux symptômes ils sont généraux, les mêmes que dans la première espèce de néphrite. Ces affections

ne sont

pas toujours

ce sont

quelquefois

produites par les calculs décidément inflammatoire"

des coliques qui durent plus ou moins cessent et reviennent ensuite. Cette

long-temps, nuance d'affection

produite

par

le calcul

est la

plus fréquente. Les pierres qui viennent dans le rein présentent une infinité de variétés pour la forme, comme pour le nombre. Tantôt elles sont si nombreuses et si petites qu'elles ressemblent à du sable; quelquefois il n'y en a qu'une qui égale le volume d'un œuf de pigeon, et remplit tout le bassinet où elle se développe. Ordinairement inégales et rugueuses, elles sont quelquefois polies etlisses: leur tantôt les parties voipesanteur varie également; sines conservent

une surface

vient des fbngus. Quelquefois les calculs tnre,

où rarement

lisse, tantôt il y sur-

descendent

ils occupent

dans l'urè-

la partie moyenne;

CHAPITRE

aoa

alors le conduit

IX.

se dilate en raison du volume

du

n'est plus extensible que lui. soit par calsoit idiopathiques, Les néphrites, culs, se terminent de différentes manières. Ordinaicalcul

aucun

rement

la maladie

abondante

se juge par une sécrétion des urines: rarement cela arrive

le cas de présence contraire souvent sition

qu'il

faut

plus dans

de calculs; ils déterminent au la suppuration du rein, dispobien distinguer des mucosités

les urines. Quelquefois qu'entraînent quelquefois le pus sort au dehors par un abcès qui se forme sur les parties latérales. li survient d'abord une adhépar phlogose, puis le pus fuse, vient faire abcès sous la peau qui s'use, et laisse enfin couler il sort des cal< la matière purulente. Quelquefois rence

culs par cette voie; leur extraction entraîne par fois la cure totale de la maladie, quand ce sont il reste souvent une fistule. eux qui la causent La gangrène du rein est extrêmement part seul en a parles son inflammation est très commune. Les A~o~~y

rare

Cho-

chronique

sont une maladie assez commune

il y en a deux espèces qu'il faut bien distinguer l'une, que l'on nomme kyste séreux, çt qui survient à.la surface; il est plus ou moins gros du rein;

et composé d'une membrane --et nombreux, remplie d'une sérosité jaunâtre, qui creuse un peu la surface du/rein. L'autre espèce est une véritable

MALADIES

DES

GLANDES.

ao5

hydatide, qui se rencontre partout comme dans le On n'a aucun rein; elle se montre à l'intérieur. si ce n'est lorsque le signe pour la reconnaître, malade en rend avec l'urine. Quant les vers,

aux autres etc.,

affections

les anciens

du rein, telles que auteurs seuls en ont

ne les a jamais réacadavérique des modernes.

parlé; l'autopsie lisées aux yeux tt

Le rein

peut aussi se trouver dans un état de flaccidité toute particulière il' est en même temps accru de volume: les artères sont rétrécies comme dans l'hydropisie. Il existe aussi

quelques

autres

altérations

du

rein. Ainsi Morgagni parle d'un rein dont la surface était cartilagineuse; Lieutaud a vu trois reins pétrinés

mais

gardés comme Les maladies très

nombreuses;

ces phénomènes des maladies.

ne sont pas re-

symptomatiques en enet, peu

rein sont

d'organes leur substance

tant dans plus innuencés~ dans le fluide qu'ils sécrètent. On ne peut nier que les divers sur le cadavre

du

ne tiennent

états

à l'influence

L'altération

de l'urine

est incontestable

que

du rein des ma-

dans l'état sur cet organe, puisque toujours les mêmes organes se ressemblent.

ladies

sont

sain dans

presque toutes les affections. On peut ranger les dans divers ordres. causes de ce phénomène

CHAPITRE

aoJj

tX.

celles qui agissent sur comprend et ceUes-ci ne sont nuUeurinaires,

Le premier

les organes ment symptomatiques. Le deuxième

qui viennent de l'état des autres sécrétions; l'urine par exempte, diminue ordinairement en raison de la sécrétion augmentée tout autre

renferme

celles

ou de l'exhalation

plus considérable

de

fluide.

Le troisième

celles qui sont puredans le début par exemple, dans les accès des intermit-

comprend

ment sympathiques des fièvres putrides,

les urines sont chargées et briquetées. tentes, L'invasion de toute phtegmasie présente en général le mémo phénomène; en un mot toutes les les urines, tant dans leur quantité que dans leur nature. Les urines sont souvent un émonctoire que se maladies

font varier

choisit la nature

pour opérer les crises des malale système des. anciens médecins qui

dies, suivant ont inventé cette doctrine minerons seulement terminent

des crises. Nous n'exa-

ici si elle est fondée, nous dirons qu'il est beaucoup de maladies qui se sans elles. Quoi qu'il en soit, à la, fin

point

des maladies, grand rôle.

les urines

jouent toujours

le plus

MALADIES DES GRANDES. ARTICLE

ao~

VÏÏL

MAÏ.MMB8 DE t.& GtANBBPROSTATE. La prostate est, comme l'on sait, située au col de la vessie elle verse dans l'urethre un liquide dont nous ignorons encore l'usage. Les aSections de cette glande surviennent rarement avam i'épomais à cet âge elles sont très que de la puberté, fréquentes. Ces affections de la prostate n'ont pas jusqu'à nos jours. Les anciens plaçaient dans cette glande le siège de la gonoravaient négligé l'ouverture des rhée, parcequils été bien connues

cadavres, qui les aurait infailliblement Elle peut être le siège d'inflammation, ration d'engorgement squirrheux, de calculs.

détrompés. de suppude varices

survient par une contusion, L'XFMFM~~OM une chute sur le périnée, ou par toute autre cause de la pesanelle se manifeste par de la chaleur, teur au périnée, une douleur profonde et sourde au devant

du rectum, de la dimculté d'uriner, un sentiment de tamponnement

ténesme, devant du rectum ce dernier

l'introduction

lait sentir une tumeur

du au

du doigt dans douloureuse au

Petit croyait que les excréments se moulaient en devant sur sa forme. Cette inflammation toucher. marche

toujours

très lentement;

celle qui se dis-

CHAPITRE

ao6

ix.

sipe le plus vite est celle qui survient dans fopération de la taille. Quand la résolution s'opère, les urines coulent plus les symptômes diminuent, les ténesmes sont moins librement, douleur des selles est moindre.

fréquents,

la

Assez souvent

la prostate suppure alors les il y a toujours ne cèdent que peu symptômes difficulté d'uriner et d'aller à la selle. Le pus ne de la glande, mais il détruit pas la substance s'innitre

comme

dans

les parotides quelquefois il finit par s'accumuler et forme un dépôt, qui, venant faire saillie au-dessus de la peau du périnée, au dehors; d'autres fois il s'ou-~ vre dans l'urèthre. Desault a vu un semblable cas l'use et s'ouvre

qui survint

lorsqu'il voulut sonder le malade. La est très rare dans la prostate: Chopart

gangrène en cite un exemple. L~TM&~ï&~M au contraire commune induration

y est extrêmement à la suite de maladies vénériennes: cette se remarque diflicilement au dehors; i

on ne la sent point au périnée, il faut introduire le doigt dans le rectum. Quand l'engorgement il est facile à reconnaître; mais est considérable, il est petit, souvent on l'ignore. Cetengor" sous deux états diSerents gement se présente il y a augmentation sans désorganisation; _tantôt quand

d'autres ment

raresquirrhosité: on y voit survenir le. cancer. On

fois c'est une

cependant

vraie

MALADIES

y observe

DRS

quelques fistules de ta taille.

l'opération Les varices

GLANDES.

souvent

sont une maladie

20~ causées

~rès rare

par de la

on en a trop exagéré la fréquence; à la prostate dans les environs de cette vérité il en survient gtande~ mais cet accident est commun à tout bassin. Jamais on n'en voit dans son tissu.

ARTICLE ttA~ÀD)E9

DO

le

tx TESTMPt.E.

est, comme là prostate, exempt de maladies avant l'âge de la puberté. A cette époque, Le testicule

un degré de vie beaucoup plus considérable, il devient en même temps beaucoup ~lus exposé aux affections. Sa position n'est pas touil est jours la même; dans l'âge le plus tendre, acquérant

à l'anneau, et peu à peu il descend au bas il reste vers le milieu, du scrotum. Quelquefois ce qui n'est pas rare. Le testicule est sujet à plu-

encore

sieurs maladies. est celle à laquelle il est le plus L'inflammation de exposé. Elle peut être le résultat de beaucoup de cause vénécauses, de pression, d'irritation, rienne.

Voici

ses phénomènes d'abord il y a de volume, d!~erence essentieUe

augmentation d'avec l'inflammation

du

fbie, du rein,

etc.

Ce

CHAPITRE !X.

20~

ne tient point au tissu cellulaire enmais bien au tissu de l'organe. Il y a de la mollesse, une grande douleur, et

phénomène vironnant, cependant la pression leur

est extrêmement

pénible.

Cette

dou-

se prolonge

jusqu'aux lombes, cequilui donne beaucoup d'analogie avec celle que produit l'anectiondela matrice. Les organes ambiants se ressennon seuleplus ou moins de l'inflammation ment la tunique vaginale s'intéresse, mais encore la peau du scrotum se déride et se gonfle. Quand la maladie est assez légère, la nèvrc est peu intense;

tent

celle-ci mais si elle l'est davantage, portion. Rarement elle se complique

croît en prod'autre afïec-

tion, telle flammation

Cette inque d'embarras gastrique. est quelquefois si peu de chose qu'elle mérite à peine d'en porter le nom, comme celle Une qui survient après l'opération de rhydrocèle. contusion

le gonflement peut provoquer du testicule, qui reste douloureux pendant sept à huit jours, puis -revient à son état naturel. Quoi se juge ordinaiqu'il en soit, cette inflammation assez lentement, rement au douzième ou dixhuitième

légère

jour seulement. surtout quand

La résolution

s'obtient

l'inflammation est prosouvent, duite par une gonorrhée répercutée. Quelquefois il survient un dépôt qu'il faut bien distinguer de de la tunique Rarement vaginale. l'hydrocèle la gangrène

a heu;

l'induration

en est la termi-

MALADIES DES GLANDES.

90~

la plus commune, le testicule reste avec On ne peut dire que ce soit tout son gonflement. alors une inflammation puisqu'il reste chronique, naison

ainsi durant quand

toute la vie sans inconvénient mais il est dur et squiraprès l'inflammation il peut survenir un sarcocèle.

rheux, Le sarcocèle

n'est pas toujours produit par rin" le plus souvent il reconnaît une autre

flammation; etc. cause, telle qu'un coup, une meurtrissure, n'est point douloureux, 9 D'abord le gonflement bientôt il devient plus sensible, et enfin la maladie se caractérise.

Ordinairement

il se rencontre

de veines variqueuses. L'or~ beaucoup ganisation est déjà changée, tous les petits conduits ont contracté des adhérences entre eux. Le malade autour

néglige encore de porter un suspensoir. Dans le second état, le volume et la dureté considérablement. C'est cette dureté augmentent particulière distinguer

qui lui donne del'hydrocèle.

sa pesanteur et le fait La douleur, qui devient

lancinante, quelquefois se propage jusqu'aux lomde la cuisse. Souvent bes, à la partie supérieure le cordon spermatique, à cette époque, partage déjà cette affection. Les glandes lymphatiques voisines participent aussi à l'engorgement. Les mésentériques peuvent même aussi s'entreprendre. Alors la substance ment changée.

du

testicule

est entière-

C'est une masse lardacée

informe,

CHAPITRE

2TO

tX.

les vaisseaux consistante; se vaginale loppés. La tunique tantôt infiltrée ou dans adhérente, Enfin dans le dernier période, il dense,

sont très dévetrouve

tantôt

l'état naturel. se fait un foyer

de suppuration, qui s'accompagne toujoursdedouleurs très vives il s'ouvre au dehors, et il en résulte un ulcère, du cancer

qui présente tous les phénomènes douleur excessive du ventre ma-

fièvre lente, douleur et fragilité des os, etc. elles Quant aux autres affections du testicule, sont très rares. Le ~er~M~oce/e qui n'est que la

rasme,

de la semence dans les trop grande abondance de cet organe., ne se voit canaux séminifères presque jamais. Le ~r
n'est point, à proprement parler, On ne le remarque le une maladie du testicule. plus souvent qu'aux environs du cordon. Il est encore certaines affections si peu consiqu'on ne peut les décrire en particulier, telles que l'ossification dans que l'on rencontre les sarcocèles.

dérables

Quant aux sont rares.

phénomènes

symptomatiques,

ils

1 ARTICLE X. MALADIES

Les mamelles dre des parties

DES

suivent génitales

MAMELLES

dans leurs maladies

l'or-

elles y sont peu sujettes

MALADIES

DES

CLANDES.

~tt

avant l'âge de la puberté, et n'éprouvent presque pas d~anections sympathiques. en général assez rare dans L~wFMf~oMest le sein, hors Fépoque de la lactation, car dans Elle suit les ce temps il en est très susceptible. mêmes périodes que le simple phlegmon; le moin" dre

la produit; froid, la moindre contusion, le lait devient séreux, sa sëcredon se tarit, le sein se gonfle. Souvent la maladie se borne dans les

douze ou quinze jours qui suivent l'accouchement. Les mamelles deviennent souvent très dures, ce qui est cause par la stase du lait dans ses conduits. ne se résoud pas, la Quand cet engorgement douleur l'inflammation: survient, quelquefois il n'y a point de rougeur, parceque l'affection est profonde, mais bien une chaleur vive, et un senaux symptômes timent de pulsation. Quant généraux, il y a presque toujours fièvre concomiil y a embarras tante. Quelquefois, ce gastrique, surtout dans les hôpitaux. La qui se rencontre résolution termine la plupart du temps le mal, la suppuration survient. On à ce dépôt le nom donne alors improprement de /<~<eM.r. Quand il est superficiel,. il s'ahcède mais souvent

aussi

mais quand il est proibnd, le phlegmon; la nuctuation tarde à se faire sentir, le pus fuse, et sort par sept ou huit ouvertures. Quand on comme

dissèque

ces dépôts

on voit que le tissu cellulaire .4.

CHAPITRE

2t3

IX.

en est seul le siège. La glande se trouve intacte, i et seulement un peu rouge. Cet état de suppuration est purement analogue à celui des parotides. elle est très rare. L'induraQuant à la gangrène, et expose tion survient par ce plus souvent, moyen au cancer. du sein peut tenir à toute autre cause produite par son inflammaqu'à une induration des règles, un coup, etc., tion. La suppression d'une pepeuvent donner lieu au développement Le cancer

tite glande, qui venant cer. Quelle voici l'ordre

d'abord à grossir, que soit

sous le doigt, puis devient le principe du can-

mobile

la cause qu'il

reconnaisse,

de ses progrès. Au premier degré, les femmes

une négligent devient peu petite tumeur qui, d'abord indolente, Il se manifeste de temps en à peu douloureuse. mode général de tous les temps des élancements, cancers

qui commencent. des règles La suppression

ou la récidive

d'un

le passage au deuxième le sein s'entreprend; degré. La glande grossit, il présente des inégalités sensibles à l'œil et à la main. Cet engorgement, quoique mobile, est excoup

détermine

souvent

dur; enfin toute la masse du sein se il survient des varices. Les douleurs, tuméne, qui vont croissant, offrent moins d'intermittence. à Les organes voisins commencent à participer trêmement

la

maladie.

MALAMES

DES

Le

cellulaire

tissa

m5

en

s'engorgeant et lait disparaître les ru-

des adhérences, les glandes voisines,

procure

GLANDES.

gosités se gonflent.

surtout

les axillaires,

Ce développement le présage-t-il commencement du cancer chez elles, ou n'est-il du cancer qui y existe qu'un simple symptôme déjà? Il paraît que la plupart du temps ce phénomène n'est que symptomatique dans ces glandes. Dans le troisième état du cancer, il survient une inflammation

qui produit un abcès dont les bords sont renversés. Il se forme des tbngosités un ichor fétide et corrosif en découle. Toutes les parties sont

la résorption se fai~, la désorganisées; fièvre lente survient, le malade est dans le ma-

rasme

à cette époque,

l'opération

ARTICLE NAt.AMB8

<M5 Là

serait

inutile.

XÏ. BAM.

et la rate sont aussi peu La glande thyroïde connues sous le rapport physiologique que sous celui de l'anatomie pathologique. Les anciens ont associé les maladies

de la rate à celles du ioie mais nous n'avons pas encore assez de données ~ur elles pour affirmer ou pour détruire cette opinion. est assez rare dans la rate. L~~M~M~OM qui n~ont point Sauvages, et d'autres nosologistes ouvert de cadavres, ont donne beaucoup de signes

CHAPITRE

2t~

IX.

la reconnaître, mais rien de moins certain que ces données. La douleur vive à l'hypochondre souvent tout autre siège gauche peut reconnaître

pour

que la rate. Les signes rons dans les maladies

certains

tains

L'ouverture

que nous

acqué-

organiques portent presque tous sur la lésion des fonctions des organes aSectés or, puisque nous ignorons les usages de la rate, nous ne pouvons connaître de signes cerde son affection.

des cadavres

laisse peu de traces des maladies aiguës de cet organe. La suppuration n'y arrive presque jamais. la rate est La portion du péritoine qui recouvre au contraire

très sujette

à l'inflammation.

On en

adhérences que l'on renjuge par les fréquentes contre dans. ces parties. Une affection de la rate, assez connue,. c'est la qui peut succéder à certaines fièvres surtout à celles qui ont le type intermittentes, quarte. On ne peut attribuer cet accident à l'abus car on Fa vu survenir sans que du quinquina, tuméfaction

on. reçois ce remède. eut été employé. Rarement de la rate dès son principe. naît le gonflement Point de grosseur appréciable, pesanteur presque insensible certain noncés.

dans

la partie; mais au ces signes deviennent

temps La tumeur

bout

plus pro~ et manifeste

est très apparente La douleur est plus intense.

au toucher. plorer ces symptômes,

il faut faire

d'un

Pour

ex-

prendre

a~

MALADIES

malade une situation

DES

GLANDES.

convenable.

2~

Il survient

à la

tels que la perte longue divers autres symptômes, le marasme, la fièvre lente, et ordid'appétit, nairement l'hydropisie. Cependant on en a vu persister sans cette terminaison cadavérique L'inspection plus ou moins volumineuse comme

fâcheuse. nous

offre

la rate

on en a vu de grosses a peu près sa forme

le foie. Elle garde primitive. Le tissu est un peu plus dense et comme dihépatisé, les vaisseaux sont considérablement latés ils restent béants quand on les coupe transversalement. Quant aux affections de la rate, relatives au vomissement de sang et à la mélancolie, ce sont de pures chimères. L'état cartilagineux et osseux de cette partie s'est rencontré. Haller en rapporte quelquelquefois ques exemples. On ne peut douter

de maladies que beaucoup influent sur la rate; il suffit, pour s'en convaindes rates trouvées cre, d'établir la comparaison dans les animaux

sains, de celles qu'on rencontre. dans les cadavres on verra que dans ces derniers, la plupart du temps, elles présentent des différences. Quelquefois elle est infiltrée

elle est rapetissée d'autres fois d'un ichor semblable à la lie de

le plus grand nombre des maladies la rate tuon trouve iréqucmïnent épizootiques, ramollie. méGée, brune~ noirâtre, vin.

Dans

CHAPITRE

at6

tX.

XII.

ARTICLE

MAt~MES

DE

LA

GLANDE

THYROÏDE.

La glande thyroïde, dont les usages ne sont pas connus, dincrc des autres glandes par ses maladies. L'inflammation s'y manifeste peu. Elle est le plus le siège d'engorgements elle fait éprouver des douleurs

quelquefois aussi si vives què Fopé-

souvent

ration est indispensable. Sa maladie la plus commune bronchocèle; mique, tantôt

est le goître ou tantôt endétantôt il est héréditaire, enfin il survient

Les spontanément. femmes et les jeunes gens y sont plus sujets que les hommes et surtout Il présente les vieillards. un volume

on en a vu descendre jusque variable sur la poitrine. Les organes adjacents sont rarement affectés. Le tissu cellulaire ne contracte point d'adhérences. l'économie. granulations

Il ne survient

point de trouble

dans

des Son aspect présente quelquefois calcaires dans l'intérieur de l'engor-

il y a infiltration d'un fluide Quelquefois jaunâtre. On ignore la cause du rapport qui existe entre le gonflement de la thyroïde et les facultés ingement.

tellectuelles

chez les crétins.

MALADIES

DU

CUTANÉ.

SYSTÈME

X.

CHAPITRE

MALADIES

DU

2~

SYSTÈME

CUTANÉ.

de ce système sont extrêmement ce qui vient sans doute de ce qu'il est

Les maladies fréquentes,

Nous plus expose à l'action des corps extérieurs. et les diviserons en deux classes, les essentielles Il est quelques maladies qui les symptomatiques. tenir l'intermédiaire, des fièvres miliaires. semblent

ARTICLE

DE

L'inflammation nom d'ery~o<~e

Toute

grand

nombre;

les pustules

t.

t.RYStPEM.

de la peau peut survenir

au visage particulièrement elle vient de cause externe, terne.

comme

connue

sous

le

mais partout, et au bras. Tantôt tantôt

de cause

in-

application un peu vive, une chaleur des rubénants, l'action un trop considérable, coup de soleil, etc., peuvent en être les causes sont aussi en extérieures. Les causes internes à la suite de quelques

maladies,

3~8

CHAPITRE

dans

les crises

Je quelques

X.

autres,

comme

dans

ou ataxiques, l'érysiIl peut cependant pèle n'est que symptomatique. être idiopathique Quoi qu'il par cause interne. les

fièvres

adynamiques

en

des variétés très grandes soit, p il présente dans son intensité. Entre la simple rougeur produ feu, et l'érysipèle duite par l'approche le plus intense, il y a des degrés infinis. C'est la peau qui, de tous les systèmes, est le plus susceptible de code petits vaisseaux loration, par la multitude Les systèmes musculaire, cellulaire, rougissent plus lentement. essentiel un peu Presque toujours l'érysipèle

sanguins

qui la pénètrent.

est précédé et accompagné d'un mouvement fébrile. Voici quels en sont les symptômes rougeur plus ou moins vive et plus ou moins intense

étendue

de la partie;

il s'y mêle une quelquefois Cette couleur ne siège particulière. teintejaunatre que dans la superficie de la peau; le chorion est intact. La rougeur parfaitement disparaît sous le doigt. II y a tension, mais peu et superficielle. considérable, Quand le phlegmon complique l'érysipèle, la tension est plus ou moins ordinairement

a un caractère particulier., grande. La douleur de cuisson aigu, dépendant c'est un sentiment -du mode de sensibilité de la peau particulière a été regardée par les anciens Cette démangeaison comme produite par la bile. La peau est ordinal-

MALAMES DU SYSTÈME CUTANÉ.

2!Q

sèche quelquefois elle se couvre de phlyctènes qui contiennent une sérosité plus ou moins rement

et la desquamation survient. âcre; elles s'ouvrent, à la peau peuvent aussi Les organes adjacents et alors le tissu cellulaire s'entreprend s'afïecter, au c'est unécysipèlephlegmoneux: quelquefois, ce tissu devient œdémateux. lieu de s'enflammer, que l'on avait de pratiquer des mouchetures aux pieds, .dans les leucophiegles maties très avancées, taisait souvent terminer La mauvaise

habitude

érysipèles par la gangrène. Les symptômes sont assez généraux quand la maladie n'est que légère, pliés mais si elle est intense raissent à peine

multiils pail y a

des symptômes gastriques qui viennent tantôt du tels que flux de ventre, foie, tantôt de l'estomac il existe aussi une fièvre concovomissements; dans une foule de phlegmasies. elle prend un caractère tel fâcheux, Quelquefois ou l'ataxie. Quant aux sécrétions que l'adynamie mitante,

comme

et aux exhalations, elles varient singulièrement les forces vitales sont plus ou moins ahérées. La terminaison peut s'opérer de diverses mala plus bénigne est celle qui se fait par la successive des symptômes alors il disparition Souvent il survient des phlyc. y a desquamation.

nières

tènes, comme nous l'avons dit point la maladie qui parcourt

mais elles nejugent i toujours ses perio-

a~o

X.

CHAPITRE

laterminaison

des D'autresibis

Une autre terminaison

se&itparl'œdème< est le changement d'un

à un autre, comme dans le rhumatisme. On nomme cette espèce <~&M~M~ quelquefois le transport se fait à l'intérieur, surtout si l'on endroit

et dans ce cas il peut sura usé de répercussifs; venir des maladies beaucoup plus graves que l'éD'autres ibis, et plus ordinairysipèle lui-même. la suppuration survient; alors l'érysipèle rement, de phlegmon. est compliqué D'autres fois enfin c'est la gangrène vidité de la peau, enfin

l'eschare

qui se fait remarquer par la lila diminution de la chaleur, et

gangréneuse. diffère suivant

L'érysipèle où il se manifeste. à un

coup

de

les diverses

parties il est souvent dû

A la tête, et il est d'autant soleil,

plus des

qu'il se manifeste quelquefois cérébraux. La face est la partie où symptômes le plus souvent, se manifeste ce qui l'érysipèle tient sans doute à l'organisation de la particulière dangereux

peau dans cette région, et à la facilité plus grande le sang, d'admettre qu'ont les petits vaisseaux comme on le voit dans les différentes passions. Au affecte une disposition uonc~ l'érysipèle particulière il est alors connu sous le nom de zo7M! ou dans il tourne alors successivement d'A~pe~ de sorte qu'il ne guérit toute la circonférence dans un endroit que pour renaître à coté.

M AL A MHS DU

SYSTEME

ARTICLE

CUTANÉ.

aat

Il.

DE LA BM!H'RE.

La brûlure

de la peau n'est qu'une affection rarement elle s'étend au-delà externe

par cause Les brûlures de ce système. Une tensité de la chaleur.

varient

suivant

l'in-

dose moyenne auget produit de bons effets mente la transpiration mais à un plus haut degré le calorique influe sur les forces vitales de la partie, ou même la désorganise. Si l'on s'approche trop près du feu, il survient une rougeur parfaitement analogue à l'équi dure plus ou moins long temps. rysipéle la chaleur, à certain degré, doit Sous ce rapport, être

comme

ruhénant quand elle est non seulement la rougeur survient, plus ibrte mais encore il paraît des phlyctènes. Dans ce regardée

cas il n'y a point encore de désorganisation de la partie, c'est une simple excitation des forces vitales les brûlures produites par les liquides font ordinairement

cet effet.

L~accident

suit les phlycqui, pour l'intensité, Ce phénomène est tènes, est le racornissement. de toute propriété vitale, puisque indépendant dans ce dans l'état de mort la même chose arrive cas il n'y a encore

que rapprochement

des par-

222

CHAPITRE X.

ties et non désorganisation. Enfin quand l'action la peau devient du calorique a été plus intense, noirâtre et se réduit en un vrai charbon. Il suc
à cet

effet du

calorique

des phénomènes de la brûlure, res-

degré qui, dans le premier à la marche semblent parfaitement ce qui dépend du mode particulier

de l'érysipèle, de sensibilité

de la peau, comme nous Pavons dit à l'article de est totale, cette maladie. Quand la désorganisation survient aux parties saines ambian. l'inflammation tes, un phlegmon conscrit et tombe.

se manifeste

Feschare

se cir-

Plusieurs pendant

généraux se manifestent symptômes la brûlure. Souvent il y a embarras gas-

soif ardente, fièvre concomitante trique, plus ou moins ibrte, ce qui est toujours en raison de l'intensité de la maladie on remarque rarement des symptômes d'ataxie. L'action du froid sur les parties est à peu près analogue à celle du calorique, quand il est porté à un certain degré. Sa première action est d'être comme le calorique dans son premier excitant, à cela près qu'il ne survient jamode d'action mais de phlyctèncs sur les parties rouges, dans ce le froid est plus intense il y a enil devient débilitant la teinte de gourdissement la peau est bleuâtre, livide, et elle finit par se morIl n'est pas rare de voir dans tifier entièrement. cas. Quand

MALADIES

DU

SYSTEME

CUTANE,

a 2~

les pays du nord les extrémités tomber en mortiucation par l'excès du froid, surtout chez les vieillards dans ce cas, non seulement la peau meurt, mais encore toutes les parties subjacentes le froid et le chaud agissent donc à peu près de la même manière

sur la peau. ARTICLE

DE

LA

HL

ROUCEOM.

consiste dans des taches plus ou La rougeole ou plaques rouges, qui surmoins nombreuses, aux enfants, sur la peau. viennent ordinairement On lui Quelquefois cette maladie est épidémique. Finvasion, l'éruption~ distingue diverses périodes l'état et le déclin. Une fièvre précède toujours de et c'est ce qui constitue l'injours, quelques Il y a cette différence avec le catarrhe, ne précède jamais. que la fièvre concomitante Cette disposition dans la rougeole fait que l'on ne

vasion.

sait quelle maladie va se déclarer. il paraît des symptômes gastriques, sement,

Souvent

aussi

tels que vomisdes affections

dévoiement, quelquefois mais rarement ces symptômes nerveuses, brile& durent plus ou moins longtemps.

fë1/é-

ruption paraît enfin; rarement elle n*est pas précédée de la fièvre dont nous avons parlé. Ordinairement elle commence par la tace quelquefois

CHAPITRE X.

a 2~

ce sont des plaques plus ou moins considérables il y a souvent des péqui couvrent tout le corps techies. Rarement la peau est gonflée; la rougeur va croissant trois à quatre la pendant jours, Elle se termine par pression ta fait disparaître. une desquamation, qui ne s'opère que trois ou de la rougeur. quatre jours après la disparition elle peut se Quand la maladie est mal traitée se porter à l'intérieur, terminer par délitescence, des effets dangereux et produire l'intensité de la maladie l'éruption.

est toujours en rapport avec celle de Souvent Forigine des membranes mu-

queuses est aussi entreprise, dans la membrane pituitaire, thre et Fanus.

comme

on l'observe

la bouche,

à l'urè-

nous montre dans cadavérique cette maladie une extravasation entre sanguine les parties les plus superficielles de la peau. L'ouverture

IV.

ARTICLE DE

Ifa~e~ero~e souvent épidénnque. mes.l'éprouvent; le reste de leur

tA

VAMOM.

est une maladie Ordinairement

la plupart vie.

contagieuse, tous les hom-

s'en trouvent

exempts

se trouve divisée en deux petite-vérole la bénigne ou discrète et la congrandes classes La

MALADIES DU SYSTÈME CUT~È. Elles

îluente.

et ne varient complications et dont l'autre

aa5

de même nature, que par leur intensité et les diverses dont la contluente est susceptible

L'invasion

sont absolument

est toujours exempte. de la petite-vérole se lait en deux ou

de boutons, trois jours; vient ensuite l'éruption et enfin la convalescence. puis la desquamation, Dans l'invasion fre le caractère

il y a seulement une fièvre qui n'ofd'aucune intermittente; exacerba-

tion ou non le soir; soif ardente, symptômes gasordinairement trouble général dans les triques, Dans certains cas, symptômes sécrétions. cérédébilité générale, braux, somnolence, épilepsie, anxiété. Ce n'est qu'à l'éruption qu'on peut juger quelle est réellement la maladie. Les boutons comà paraître ordinairement

mencent. jours

au bout

de trois

ils se montrent

ou quatre d'abord au

cette éruption diminuée trouble général. visage Les pustules sont d'abord rougeâtres, pointues, par de grands intervalles qui peu à peu différence d'avec la rougeole, rougissent, qui toutes les parties de la peau. rougit subitement Les pustules croissent pendant trois ou quatre séparées

alors elles sont plus ou moins grosses, aril y a un gonflement plus ou moins grand rondies du tissu cellulaire, surtout à la face. Les paupières

jours

le mouvement par ce moyen se ferment fébrile, alors; on voit des qui avait cédé, se remontre i5

CHAPtTRR X.

aa6 boutons au-delà. tendu

dans la bouche, dans le nez, mais point les auteurs ont préQuant aux intestins, à tort que

L'inspection

les boutons

s'y développaient. n'a jamais confirmé cette

cadavérique sans doute émise

opinion, Dans la petite-vérole ronds et pleins c'est

ils sont

mauvais

analogie. les boutons

bénigne un mauvais

ils sont plats et flasques. nent un fluide blanchâtre, rent

par

sont

signe quand Les meilleurs contien-

quelquefois transpaou quand il est noirâtre

se dessèsanguinolent peu à peu les boutons les symchent dans l'ordre de leur apparition, les croûtes ptômes vont toujours en diminuant et le malade entre en convalescence. Ïl tombent la cicatrice est reste long-temps de la rougeur; plus ou moins marquée suivant la grosseur des boutons; quelquefois il se fait ~es crevasses qui, le pus de l'un à l'autre houfaisant communiquer Le ton, forment ce qu\m appelle des co~~re~. chorion dans la petite-vérole reste toujours intact. fatale de la petite-vérole Une terminaison est la répercussion à l'intérieur rents maux, suivant l'organe fait. D'autres

qui produit diffésur lequel elle se fois elle se complique à la fin d'a-

il n'est pas rare de voir des taxie ou d'adynamie résulter de la petite-vérole pbtbisies répercutée.

DU

MALADES

ARTtCLE DE

LA

CUTANÉ.

SYSTÈME

22~

V.

SCAM.ATtNE.

scarlatine a été différemment cou-' Lafièvre Les uns l'ont regardée sidérée par les auteurs. d'autres comme comme une fièvre essentielle de l'angine. Il est difficile d'acsymptomatique corder ces diverses opinions. Il est vrai que ré. n'est que secondaire, et que ruption scarlatine elle peut se compliquer de fièvre de quelquefois tel ou tel caractère.

Il est d'autres

cas où ce n'est

évidemment

qu'une affection cutanée accompala fièvre scarlatine gnée de fièvre concomitante doit alors être classée dans les éruptions de la peau. à l'éruption Ordinairement se joint un. mal de gorge plus ou moins intense. Le rapport de l'andans toutes les éruptions gine est très remarquable de la rougeole comme dans la scarlatine. Au reste, que la scarlatine se complique de uèvre ou d'angine, elle s'accompagne toujours de certains phénomènes ordinairement il y a des vomissements des symptômes gastriques, l'état des sécrétions est variable rarement il y a des La maladie se déclare par symptômes cérébraux. à celles de la rougeole. des pétéchies analogues Dans la scarlatine, les taches sont rouges, plates, larges; elles teignent presque toutes la peau d'une .5

X.

CHAPITRE

a~

dans la rougeole, <~ rouge cramoisie; voit entre les taches des interstices anguleux et vineuse un<~ couleur qui ne s'observent point conteur

Ces taches rouges disparaissent du doigt, comme dans l'érysipèle;

dans la scarlatine.

à la pression mais dans la scarlatine

point de tension, rougeur Il n'y a point de chaleur mordipeu marquée. dans la terminaison cante jamais il ne survient D'après cela il est difficile de déde phlyctènes. terminera quoi rapporter la fièvre scarlatine, et de décider si c'est une maladie essentielle ou si elle n'est que symptomatique. ne la montre nullement

L'inspection anatomique différente de la rougeole, de cette maladie que par ses

et on ne la distingue concomitants. phénomènes

ARTICLE DES

Les c~r~ la peau.

Vï.

DARTRES.

sont encore

Ordinairement

une maladie

elles se bornent

propre à à ce sys-

tème excepté les rongeantes qui quelquefois inOn a distingue téressent les parties subjacentes. la farineuse, la miquatre espèces de dartres la pustuleuse, et la rongeante. Ces quatre espèces ne diffèrent point dans leur nature. Les individus les plus exposés aux dartres sont ceux liaire,

que l'on dit avoir le sang âcre. Ils ont souvent des

MALANES

boutons

DU SYSTJÈME~ CUTANÉ.

aa~

à la figure; chez eux les fonctions plus ou moins troublées.

toujours Les dartres

farineuses

ment a toutes les parties et plus particulièrement les examinant, rement rouge,

tantôt

surviennent

sont

indifférem-

mais c'est surtout

à la face

à l'origine des poils. En on voit la partie préliminai"

tantôt

elle ne l'est point. Il se manifeste bientôt de petits boutons très cuisants, moins gros que ceux de la gale. Le fluide qu'ils contiennent se dessèche bientôt; l'épiderme sub-

et forme ce que l'on connaît jacent s'exfolie, sous le nom ~e croûte farineuse. Relativement aux autres

les dartres

inflammations

sont tou-

dans cette espèce, il Souvent, chroniques. concomitantes. Le siège n'y a point de rougeurs au-dessous de l'épiderme. en est immédiatement jours

La moindre

application

de corps gras la fait dis-

paraître. Quant à la dartre pustuleuse, on ne la connaît auteurs y ont rappoint aussi bien. Plusieurs dont nous avons parlé à l'article porté l'herpès, de J'érys'pèle. isolées, mais

Il survient qui bientôt

ment des plaques, lesquelles bent par desquamation. La dartre cette espèce.

miliaire

des pustules se rapprbchent se dessèchent

d'abord et foret tom-~

a beaucoup d'analogie avec Elle se fait remarquer souvent. à la,

partie postérieure

du cou<

~3o

CHAPITRE

X.

La dernière

et qui diffère espèce de dartres, essentiellement des autres, est la rongeante. Elle a son siège dans tout le tissu de la peau elle commence d'abord par de petits ulcères isolés et s'exaspèrent qui se réunissent peu a peu. Il en découle un fluide sanieux. Après avoir rongé toute la peau, elle s'étend aux parties voisines; les en sont comme disséqués. organes subjacents Toute Féconomie se ressent de cette désorganisation. H survient

des symptômes Dans généraux. les autres da~yes, i!s ne se manifestent que quand d y a répercussion. ARTICLE

VU.

BE Ï.A TEIGNE. La <e~MC quoique maladie de la peau ap~ au cuir chevelu. On a~compartient exclusivement pris sous Cp nom beaucoup de maladies qui n'ont nuUe re~emblance. Ainsi, les croûtes laiteuses, que Fon a confondues avec elle, lui sont absolument elles disparaissent beaucoup plus tôt. étrangères forme sont moins Les croûtes quelle sèches. à la suite Tels sont encore les ulcères survenant Ils présentent les mêmes phénoil en sort un pus mènes que les croûtes laiteuses par l'action de Fai~ qui se dessèche fàcilement de ia vermine.

MALADIES

DU

SYSTEME

CUTAMJE

a5t

Ces petites maladies produites par les poux méde l'attention. On a éprouvé ritent quelquefois que quand on se défaisait de ces insectes trop on s'exposait à des accidents subitement, tels que des maux de tête violents. Enfin tres

farineuses

cuir chevelu La teigne, deux classes

fâcheux, des dar-

aussi se manifester peuvent nous en avons déjà parlé. dite, a été divisée proprement

au en

celle qui est ulcérée et celle qui ne l'est pas. Voici sa marche. Elle se manifeste touà l'origine des cheveux. jours au cuir chevelu, elle se montre Quelquefois par petits semblables à ceux des dartres d'autres se termine

boutons fois elle

par de petits ulcères, d'où il découle abondant. Bientôt il se forme au-dessus

un liquide une croûte plus ou moins sèche, d'autres d'une croûte générale

qui a l'apparence fois ce sont des

isolées; elles tombent avec facilité, mais se de même. L'ulcère de la teigne a été renouvellent

croûtes

assez mal connu

des anciens.

Les uns

ont placé mais c'est à

son siège dans les bulbes des cheveux montre qu'ils sont tort. L'inspection anatomique du chorion, et que rareplacés à la superficie ment ils vont au-delà. Quelquefois la teigne cesse spontanément,

d'autres,

fois elle se prolonge ce que l'on emploie

indéfini, jusqu'à moyen efïicace pour la détruire. Souvent une diathèse générale de cette affection; temps

un un

il existe si on la

aS~

CHAPITRE X. elle peut produire

répercute, l'intérieur.

ARTICLE

est une

La gale

CALE.

affection

de tous les téguon la voit à la face.

rarement ments, cependant au tronc et aux membres C'est surtout Elle

survient.

communication.

peut

effets à

VIII. LA

DE

de funestes

venir

spontanément que soit sa cause,

Quelle

toujours par de petits boutons, des doigts, et en général dans l'intervalle manifeste

qu'elle ou par elle se surtout à toutes

les jointures. Ces petits boutons contiennent un ichor blanchâtre ils sont pointus et très faciles à des autres éruptions cutanées. L'affecdistingu à la peau. Certion est .1 aoiument superficielle tains auteurs modernes ont prétendu que ces boudu développement tons dépendaient d'animalcules; mais il ne paraît pas que son développement soit toujours du à cette cause. En effet, on voit qu'ils paraissent et disparaissent cilité. Ils sont nombreux

avec la plus grande iaquand le malade s'ex-

pose à la chaleur, et rares quand il fait froid. La de la gale peut produire aussi de furépercussion Ces petits boutons pronestes effets à l'intérieur. duisent

une

des autres; une croûte

démangeaison particulière quelquefois ils s'excorient. qui tombe

par desquamation.

différente Il survient

MALADtES DU SYSTÈME CUTANÉ.

2 53

La lèpre était une maladie très connue des ansi rare qu'on ne peut ciens. Elle est maintenant la décrire. ARTICLE DES

AFFECTIONS

IX.

SYMPTOMATtQTIES

M

LA PEAU.

Ces affections

sont très fréquentes dans la plutant aiguës que chroniques. part des maladies, Elles peuvent se diviser en trois classes. Les premières sont celles qui consistent dans des plaques comme dans Férysipèle plus ou moins rouges, et la rougeole. Les deuxièmes sont des boutons comme on en voit plus ou moins considérables, dans la nèvre miliaire, dans la fièvre rouge, etc.; enfin les troisièmes diverses

fonctions

sont relatives de la peau.

à l'altération

des

Les éruptions dans les diverses fièvres ne portent point le caractère de l'érysipèlc. Point de tension, ni de douleur vive, jamais de terminaison par point de desquamation, parcequ'il n'y a point. eu de tension. Ces éruptions se montrent différemment parfois elles sont suppuration,

souvent

elles surviennent spon" épidémiques quelquefois tanément dans les fièvres gastriques et les nulam." matoires. Divers auteurs ont cru ces éruptions pror mais elles rapportent auprès à juger la maladie à la fièvre, et l'on ne peut les cune modification

CHAPMRE x.

a54 considérer

comme critiques. Elles ont évidemment leur siège dans le tissu vasculaire subjacent à Fëde ces éruptions coïncident piderme. La plupart avec les maladies

IndiQéremment

funestes

ou avec

les bénignes. H en est une particulière, nommée par les auteurs~~re rouge, qui doit toujours compun symptôme ter pour funeste, parcequ'elle ou ataxiques. complique les fièvres adynamiques Il survient

des éruptions analogues quelquefois après avoir mangé de certains poissons, tels que etc. le homard, les moules, L'autre

c~

classe d'éruptions comprend Il y en a de plusieurs espèces

communes

sont

celles

Elles ne doivent

des fièvres

adynamiques. être regardées comme un

point de cette maladie,

symptôme déterminer

aucun

les pétéles plus

changement

et elles ne doivent dans le traitement.

L'inspection anatomique prouve que leur siège est dans le tissu capillaire cutané. Outre les pétéchies adynamiques, il en survient encore vis pour

d'autres

dont les auteurs

s'étaient

les fièvres qu'elles complinommaient ortiées. Mais il est

caractériser

et qu'ils que ces pétéchies peuvent survenir des fièvres de diverse nature. Les pustules liaires sont dans le même cas. quent, certain

ser-

dans mi-

On distingue la miliaire rouge et la MM/KM7'e ~MC~e au qual'éruption paraît ordinairement

MALADIES

DU

SYSTÈME

CUTANÉ,

a 55

ou cinquième jour; souvent elle complique une fièvre adynamique. Elle se termine ordinaimême

rement

par desquamation. rouge est L'espèce rare. La blanche est la plus fréquente. On la voit souvent coYncider avec une fièvre inflammatoire;

sur la rougeur s'élèvent d'abord, qui survient de petites pustules disséminées ces petits boutons tombent Leur siège est par desquamation. également dans le système capillaire. Il peut aussi survenir sur la peau de petites vésicules qui sont toujours de sinistre présage, à cause du caractère

de la fièvre

qu'elles

compli-

quent. L'altération

de la de l'exhalation sympathique peau a lieu presque dans toutes les maladies. Elle varie singulièrement alors, tant dans la quantité Tantôt ces dérangements que dans sa nature. d'exhalation sont purement d'ausymptomatiques, tres fois ils sont Le frisson

critiques. et la chaleur

sont

des phénomènes à la peau, et non

qui se rapportent spécialement Il faut bien à cet égard aux organes intérieurs. distinguer la sympathie de chaleur d'avec la cha-

leur sympathique. Dans les fièvres où le malade croit être brûlant, et conserve néanmoins sa il y a sympathie de chaleur. naturelle, au contraire~ La chaleur existe, sympathique à l'occasion d'une s'échauffe lorsqu'un organe chaleur

a36

CHAPITRE X.

ou d'une passion de Famé étrangère Parmi les affections sympathiques chroniques de la peau, il faut ranger d'abord les affections affection

vénériennes.

Elles

dénotent

alors que le vice est par des rougeurs lo.

général. Il se montre tantôt cales de la peau, plus ou moins dures, surtout vers les bord~. On sait que le virus vénérien se porte plus souvent sur les glandes lymphatiques, ou sur les~ membranes Quelquefois muqueuses. aussi il survient des crêtes, des condylômes une affection vénériens, qui dénotent toujours une -affeclocale, tandis que les taches annoncent tion générale. Toujours ces affections sont chroon doit bien les distinguer de ces érupniques tions qui se montrent au visage, et quelquefois Le scordépendent souvent d'un vice herpétique. but peut aussi produire des phénomènes peu près et laisser voir ce que l'on nomme des semblables Dans ce cas, le tissu de la scorbutiques. peau est intact et ne montre que du sang extravasé. taches

Dans la plupart les des maladies chroniques, sécrétions et les exhalations de la peau sont aussi Ainsi dans les suppurations intérieures, la peau est sèche, il y a petit frisson le soir, pouls petit et serré, sueur nocturne. Quant à l'état de la peau, apre&Ia mort7 il vatroublées.

rie singulièrement

dans

certaines

apoplexies

ou

MALADIES DU SYSTÈME CUTANÉ.

a5~

la face est violette, cette couleur disparaît peu par le défaut de tonicité des petits vaisseaux. Il en est de même de toutes les autres inflammations aielles ne disparaisguës. Quant aux chroniques, sent presque pas; le sang se trouve alors comme combiné avec les parties.

a3~

CHAPITRE XI.

CHAPITRE

MALADIES

DES

MUSCLÉS

XI.

DE

LA VIE

ORGANIQUE..

se divise en deux parLe système musculaire l'une comprend les muscles orgaties principales: Ces deux niques, l'autre les muscles locomoteurs. classes si distinctes

en physiologie sous le rapport de leurs propriétés vitales, le sont aussi en pathologie sous le rapport de leurs affections. Le système musculaire est susceporganique tible d'un grand nombre variétés de sa structure. au contraire

de maladies, L'unnbrmité

en rend toutes tes maladies

à raison des de l'autre communes

et susceptibles de passer subitement d'un endroit comme le rhumatisme à l'autre, chaque partie fibreuse des viscères étant isolée a sa maladie particulière.

Ainsi l'inflammation

des intestins

n'est

point la même que celle du cœur ou de la matrice. Nous traiterons des maladies du cœur en premier lieu.

MALADIES DES MUSCLES DE M VIE ORGANIQUE.

ARTICLE

MALADIES

a3Q

I.

DF

COEUR.

Le cœur

est compose de trois parties de sa membrane externe, qui appartient au péricarde de son tissu musculaire; enfin de sa membrane in<s~ terne, qui dépend des vaisseaux. Nous ne devons nous occuper ici que de la substance charnue du cœur.

On a distingué ses maladies Les anciens médecins chroniques. saient

mal. Corvisart

mieux

en

aiguës et les connais-

depuis peu les a beaucoup Le cœur est sans doute sus-

développées. ceptible d'inflammation aiguë comme les autres mais l'on doit soumettre cette maladie muscles; à de nouvelles

les signes recherches, puisque qu'on en a donnés sont très vagues; ce qui prouve quelle doit être rare, c'est qu'on en rencontre peu Il en de traces dans les ouvertures cadavériques. est de même gard des

de la suppuration du cœur. des parties charnues altérations

A l'éde ce

vitales, sa contracviscère, dans leurs propriétés tibilité éprouve quelquefois des intermittences, et c'est ce qui constitue la syncope. Ce cas est viplus rare que celui où ces mêmes propriétés On ne peut douter que dans la des fièvres le cœur ne soit affecté dans

tales sont exaltées.

plupart ses Ibt ces vitales, qui sont accrues

d'énergie.

ÏI faut

CHAPITRE X!.

~0 bien

distinguer

lions

à ce propos le pouls des atfecdu coeur, de celui que produit

organiques la fièvre dans certains

cas, car on s'exposerait Dans les souvent à porter de fâcheux pronostics. il est d'un fièvres, quand il est intermittent, tandis que quand il y a affecmauvais présage, tion

du

cœur

~fès

long-temps

cette

intermittence

sans accident.

se conserve

Dans

les fièvres

la force du pouls est un signe de intermittentes, dans certains anévrysmes pléthore. Au contraire, du cœur, le pouls présente la même plénitude. Quand l'hydropisie du cœur~ souvent

vient à la suite d'une

maladie

le pouls a une force extrême. L'altération du cœur est donc ce qui produit esla fièvre, qui se complique ensuite sentiellement et qui prend par là tel ou tel caractère. Une autre affection aiguë du cœur, ce sont les consistent dans des battements palpitations,qui plus ou moins marqués et plus ou moins prolongés de cet organe. Ces palpitations tantôt à tiennent, une abondance

plus grande de sang, comme dans tantôt à une excitation des forces vi-

la course, tales, comme

dans

les passions.

Dans

la plupart des affections où le poumon s'embarrasse, le sang ne pouvant circuler, il en résulte des palpitations plus ou moins grandes du côté droit. Il est une autre cause de palpitations jusqu'à présent inconnue, c'est l'asthme, qui, malgré son siège dans le pou-

DES

MALADIES

MUSCLES

DE LA

VIE

ORGANIQUE.

2~

t

rarement sans palmon, se remarque cependant de diflipitations. Ce battement est accompagné culté de respirer, etc. Cet état en d'oppression, pour une maladie du cœur. les palpitations tiennent à la des parois de ce viscère, organique s'ossifier ou prendre plusd'amplitude,

impose souvent Ordinairement disposition

qui peuvent ce qui constitue nous occuperons Le volume

deux

classes

d'abord

de maladies.

Nous

de la dernière.

du cœm dans le cadavre

peut varier suivant le genre de mort. Il est des cas où sa partie comme dans les mous droite est très resserrée, Chez les guillotinés, on trouve parhémorrhagie. dans la syncope; le cœur extrêmement !a petit Dans la phthisie, il diminue y a moins de sang qu'à l'ordi..

même chose s'observe. encore, naire.

parcequ'il

Les asphyxies au contraire augmentent singulièrement le volume du cœur; il en est de même de l'apoplexie; on trouve dans ces cas le volume du cœur

double. de celui

qu'il a dans les hémorde dilatations accidentelles

rbagies.

Ces sortes

sur le côté droit; l'amincisseportent surtout ment qui se fàit dans les parois diminue alors t'épaisseur

des

colonnes

vrysme, au contraire, de volume. L~~v?.~e

charnues.

les colonnes

du cwur

peut

Dans

l'ané-

prennent

se tormcr

plus du c~!p

t6

CHAPiTRH XL droit

au sang noir, et du côté au sang rouge c'est ce (lui correspond qui en est le plus fréquemment anecté; il

qui correspond

gauche, dernier

surtout

survient

chez

ment reconnaît

pour exister d'autres

les adultes, et ordinaire. cause un état moral. Il peut

causes; une assez probable, c'est l'ossification des artères environnant le cœur, L'anatomie qui s'opposent par là à la circulation. fournit beaucoup de ces exemples; pathologique

encore

de la crosse

ainsi l'ossification souvent che

la dilatation

du cœur.

de l'aorte

anévrysmatique Quelles que soient

entraîne

du coté gaud'ailleurs les

en voici les phénomènes de l'anévrysme, ils sont essentiels ou symptomatiques. Les battements dans la région du cœur ne sont

causes

ils tienpas toujours un signe certain d'anévrysme; nent souvent à des fluides accumulés ou à d'autres causes. battement

En général, plus ou moins

dans

l'anévrysme, fort se fait sentir

un dans

et d'autant les régions de la poitrine, plus vivement que l'individu est plus maigre. Il se propage même quelquefois xiphoïde. jusqu'à l'appendice Certains

auteurs,

latation

occupât

dans ce cas, voulaient que la dile tronc cœliaque mais celui-ci

se trouve

situé: alors, au controp profondément traire, on peut affirmer qu'il existe un anévrysmc très maigres, queldu cœur. Dans les personnes quefois on sent la pulsation

plus ou moins sensi-

DES

MALAMES

MUSCLES



Moment à droite. Tantôt

LA VIE

ORGANÏQUE.

les battements

2~5

sont con-

et c'est ordinairetinus, tantôt il y a paroxysme, ment au soir; alors les symptômes s'accroissent, et le malade est sur le point d'être suffoqué. Cet état est joint

à une

du particulière Tantôt il est pouls, laquelle varie singulièrement. sont extrêmement grand et fort, les battements d'autres fois il est très petit, faible et tumultueux disposition

concentré.

Ces variétés

le courant

de la même

peuvent se montrer dans maladie. Ordinairement

dans les anévrysmes simples, le pouls n'est point il ne le devient que par l'ossification intermittent; des valvules. Une douleur se manifeste dans les maladies

du cœur,

comme

dans toutes

les affec-

local de douleur tions organiques ce sentiment à l'appendice profonde se rapporte ordinairement xipho~de. Souvent il y a embarras dans toute la poitrine; quand on la percute, le côté droit est plus sourd que l'autre. Ce signe est pour ces affections bien moins sûr que pour les cpanchements. A l'égard de la pression abdominale, elle est tantôt avantageuse, tantôt nulle. Quand le cœur est il y a un alors elle est douloureuse, sentiment de lipothymie. Quand il y a un épanchement dans le péritoine, la même chose arrive; mais volumineux,

quand il n'y a qu'ossification, L'etounementestun symptôme

ce moyen est nul. communaux ma-

ladies du cœur et du poumon,

pour

peu qu'elles i6.

CHAMTRE

a~4

soient

graves

on

ne

Xt.

peut douter que lorsque le de la circulation est énorme,

de l'organe il ne cause des étounements volume

en comprimant le poumon. On remarque que le malade est mieux dans la journée, et que les symptômes s'accroissent le de Fétouncmcnt soir. La distinction cause par.le cœur

ou par le poumon est essentielle à bien connaître. La position des malades dans les affections du cœur est un signe caractéristique; ils ne peuvent se coucher horizontalement, et pour respirer tacitement, Us se mettent sur leur séant. Dans cette situation, le cœur ne refoule pas autant le poumon. ~1 y a habituellement toux plus ou moins violente, tantôt sèche, tantôt avec crachats plus ou moins abondants.

C~est rensembie

de tous

ces

signes Tantôt

de la maladie. qui donne la connaissance ils sont persistants, tantôt il y a paroxysme, surtout ils ne se montrent le soir; quelquefois que tous

les deux ou trois jours. Quant

des organes voisins, le de liquide; mais quelqueibis

aux symptômes

péricarde se remplit moins souvent, proportion, dans les maladies du bas-ventre.

le péritoine L'appétit se dé-

que

et devient pale, l'état range, la face se boursoufle il y a leudes sécrétions est variable. Quelquefois comme cela arrive dans beaucoup cophlegmatie, La durée de ces anéd~ancctions organiq'ucs. vrysmes

est quelquefois

de trois ou quatre

mois

CALAMES DES MUSCLESUE LA VIE ORGANtQUE. 2~5 ou de trois ou quatre demment chronique

ans. Cette eue

maladie

est la seule

est évide

son

espèce qui rapporte point de désorganisation dans les parois de l'organe. Cinq ou six jours le malade avant la mort, la face se décompose, crache

du sang pur

ou mêle de mucosités.

L'au-

le poumon sain ou découvre cadavérique le volume du cœur est plus ou moins adhérent; le côté gauche qui~est grand; c'est ordinairement topsie

malade.

il y a affection de l'aorte ordinairement parois augmentent d'épaisseur colonnes sont grosses l'oreillette quelquefois un

Souvent

les les est

dilatée; le poumon est plus ou moins les organes gastriques sont dans l'état nagorgé turel. Le côté droit est aussi quelquefois le siège mais rarement alors ses parois d'anévrysmes; peu

augmentent d'épaisseur. Nous avons parlé des affections du coeur à l'article

de la nèvre. ARTICLE

MALAOtES

DU

le tissu Après tissus musculeux des intestins,

sympathiques

TtSStJ

charnu

Il.

MUSCOt.AME

du

DIGESTIF.

cœur

viennent

les

de l'oesophage, de l'estomac Ils sont ,de la vessie et de la matrice.

aux affections en général peu exposés organiques. Jamais il ne leur survient de dilatation. Les can?

CHAPITRE Xi. cers

et les divers

engorgements peuvent les inIl n'en téresser, mais ce n'est que par contiguité. est pas de même des affections aiguës: souvent dans l'estomac le vomissement est déterminé par l'action

des fibres musculeuses. spasmodique en est de même dans le ~o~t~M~. L'affection alors dans

étrangère la lésion

forces

vitales

à l'organisation, symptomatique dans ces tissus.

11 est

et ne réside que ou essentielle des Le vomissement

mupeut dépendre de l'affection de la membrane souvent l'organe à l'occasion duquel il queuse survient est très éloigné. La diarrhée symptomaest aussi assez comniune.

lique

Il en est de même

pour la vessie. Les tissus musculeux rien

de commun

de la vie organique n~ont avec les muscles de la vie ani-

Cepoint de convulsions. pendant il est une espèce de colique dans laquelle le tissu musculeux des intestins semble paralysé; male

ils ne ressentent

dans laquelle il est c'est la co/~e ~M/?e~n~, si difficile d'aller à la selle. Dans certaines hémiplégies

où les intestins

du

côté atïecté

la vessie est sujette à la paralysie, ques affections spasmodiques.

pent

particià quel-

MALAO!B§

DES

MUSCLES

DE

LA VIE

ARTICLE

MAÏ.AMES

M

OReAM~UË.

a~



TtSSC

~TÉRtN.

Le tissu de la matrice

est le siège de nombreuses lésions; malgré qu'on en ait beaucoup parlé, elles sont encore peu connues. Il en est de son inflammation comme de celle du cœur; quoiqu'on ne puisse douter de son existence, on manque cependant de signes pour la reconnaître l'autopsie cadavérique ne laisse apercevoir que de faibles traces de rougeur.

Bien que les auteurs aient parlé de la du tissu de la matrice, néanmoins suppuration on en observe rarement des indices. Dans la fièvre on trouve ce tissu toujours sain. Quant puerpérale à l'induration de la matrice, elle est assez rare et n'entrame

un état maladif on la pas toujours trouve chez des sujets pleins de santé. C'est sans doute à tort que l'on avait placé dans cette disposition la cause du défaut de fécondité. Dans le cancer

cette induration

Les polypes les uns pèces

n'est que par contiguité. de la matrice sont de deux es-

produits par -la membrane et peuvent être considérés comme des muqueuse fongus, qui souvent se détachent par lambeaux; sont

les autres ont leur siège dans le tissu charnu luimême. Ils sont comme sarcomateux; rarement

CHAPITRE X!.

2~S

ils paraissent avant rage de puberté; ils sont plu~ ou moins durs et nombreux, formés de couches concentriques dans l'intérieur volume

ou inordonnées, une disposition

varie et est subordonné

tantôt

présentant celluleuse. Leur

à leur nombre.

Ils

se portent tantôt du côté de la cavité de la macas la trice, tantôt au dehors. Dans le premier membrane

muqueuse les recouvre sans être affectée d'autres fois le polype occupe simplement des parois de la matrice où il s'est l'épaisseur formé.

on voit combien D'après cette disposition, la ligature doit souvent être infructueuse pour en obtenir la guérison. Les signes des polypes de la matrice douleur

sont communs sourde

ou particuliers d'abord dans la région de la matrice, qui

se propage vers les lombes,; quelquefois struation se dérange, des flueurs blanches nent.

Cette affection

de la membrane

la mensurvien-

muqueuse à se fait par la

du polype de là matrice l'égard même loi que s'opère le crachement de sang dans Faffection du poumon. Il y a vomissement sympade temps à autre le pouls reste dans l'état ordinaire; rarement il y a un mouvement fébrile; et en général point de sueurs ni de défaillances, thique

aucun

symptôme des autres affections organiques. Quant aux signes propres, lorsque le polype. se porte vers le dedans~ alors ou il reste dans la matrice~

ou il vient dans le vagin,

ou. enfin il sort

MALADIES

DES

MUSCLES

DE LA VIE

ORGANIQUE,

a~t)

le premier cas, il est difficile de le reconnaître; quand il est dans le vagin, le toucher ne le laisse pas ignorer. Il se tait quelquetbis au dehors.

Dans

des hémorrhagics. La tumeur est arrondie ou bosOn pourrait la selée dans ses diverses parties. avec la chute ou le renversement de confondre ladinërence cet organe. Dans la chute du vagin au toucher est bien sensible le museau de tanche ordinaire. garde toujours sa disposition versement n'arrive ordinairement qu'à de l'accouchement même une suite Quelqueibis

d'ailleurs

Le ren-

l'époque il est souvent lui-

du

du polype. développement ces polypes tombent spontanément,

ou bien l'on coupés par le museau de tanche, en fait la ligature. Quand ils sortent au dehors la membrane muqueuse qui les recouvre prend un aspect cutané. Quand la tumeur se porte du côté du ventre alors on ne peut guère la reconnaître on ne sait si c'est une hydropisie de l'oou une collection

Quant aux d'hydatides. on ne peut signes tirés de la lésion des fonctions, rien en conclure non plus. Ordinairement vers la vaire,

une leucophlegmatie générale. du col de la matrice est encore L~/OM~Me~ il peut être une maladie de son tissu charnu; fin il survient

au déplacement et tenir quelquefois spontané de ce viscère. La matrice peut aussi éprouver une rétroversion, accident qui survient dans les

CHAPITRE XI.

a5o

mois de la grossesse, et d'où résument premiers la constipation. la rétention d'urine, de matrice n~arrive que penLe re?!~r~~eM< dant l'accouchement, souvent par la maladresse de la sage-femme qui se presse trop de détacher le placenta. Les affections symptomatiques du tissu

charnu

de la matrice

sont très rares hors ses rapports avec les

le temps de la grossesse lors autres organes sont presque nuls. Souvent, de la gestation, des causes inconnues et purement sympathiques l'avortepeuvent provoquer ment.

MALADIESDES MUSCLESDE LA VIR ANtMALR.2&i

CHAPITRE MALADIES

DES

MUSCLES

XIL DE

LA

VIE

ANIMALE.

Le système des muscles de la vie animale est intime que plus souvent altéré dans sa structure celui de la vie organique. D'abord il est plusieurs maladies

dans

lesquelles telles sont les convulsions

il est purement et la paralysie,

cause

Nous

est dans les nerfs.

rons

ici tjug musculaire.

des affections

Le rhumatisme, aux changements

quant

ne nous

passif: dont la occupe-

au système

propres à sa nature

intime

et

qui s'opèrent dans les muscles qu'il attaque ) est encore bien peu connu. Il n'en est comme de celles de la pas de cette inflammation peau et du tissu cellulaire, observer les phénomènes

où l'on peut facilement qui s'y passent. On ne

sait quel en est le siège spécial; on a peine à croire vu leur structure que les muscles et les tendons, si diSerente, se partagent le siège du rhumatisme. Il semble l'autre

se porter alternativement la question est de savoir

vraiment tendineuse

dans la fibr e musculaire

sur l'un et sur si la maladie

est

ou dans la fibre

c'est un objet important

de recher-

232

CHAPITRE

XII.

se remarque évidemment dans les parties où il y a beaucoup de fibres charnues, comme dans le grand pectoral et aux lombes, etc. Dans ces diverses parties il existe quelches.

Le rhumatisme

L'ouverture cadavérique ques fibres tendineuses. rien à ce sujet ainsi il faut suspendre n'apprend son jugement. Il est

incontestable

que le rhumatisme dans le tissu nbreux comme

siège

quelquetbis quand où certainement il il se porte sur les articulations, aux comme au poignet, n'y a point de muscles, ne montre pieds, etc. L'ouverture cadavérique aucun changement dans la partie fibreuse on trouve ordinairement les games et les capsules de synovie. Il paraît que cette plus innitrées alors

exhalation

plus abondante

des membranes

syno-

viales est purement et que Fatsymptomatique, fection principale est dans les tendons. Il est donc que, dans plusieurs est exclusivement matisme certain

cas, le siège du rhufidans le système

dans les deux systèbreux peut-<Être siège-t-il mes à la ~ois, comme on voit le vice vénérien affecter les os et les membranes Quel muqueuses. voici ses phëno~ que soit le siège du rhumatisme, mènes. En général il est produit par le passage d'un air chaud à un air froid et humide. La suppression de diverses évacuations peut aussi le causer. Il n~st

ici question

que

du rhumatisme

aigu.

11

MALADIES

DES

MUSCLES

DE

LA VIE

ANIMALE.

dans les plus particulièrement, lombes, et il se nomme alors ~?~~0 du dos quelquefois partie supérieure siège

a55

des

muscles

dans la au bas du

II ne faut pas fois à la poitrine. comme Stoll la douleur de la pleuconfondre, elle est alors toujours résie avec le rhumatisme; elle se défixe, au lieu que dans le rhumatisme cou,

d'autres

Si le vésicatoire place avec la plus grande facilite. l'enlève dans ce cas, on n'en peut conclure que l'irritation siége dans les muscles. Les muscles

abdominaux

sont rarement

affectés

Les parties les plus exposées sont et particulièrement sans contredit les articulations La douleur est extrêmeles plus considérables. de rhumatisme.

la nuit, où elle passe mobile, et surtout en un instant d*uhe partie à une autre. Quelquefois deux ou trois endroits sont affectés a la fois. ment

le diaphragme en est atteint; il survient du hoquet.

Rarement arrive

La maladie nées,

débute

des douleurs

quand

cela

par des lassitudes spontade l'abattement, un vagues,

frisson, un état douteux de santé; bientôt la dou- I leur est plus forte et plus fixe on éprouve un de déchirement sentiment dans les articulations affectées, la partie est très sensible au toucher, et quelquefois le poids des couvertures est insupla contraction musculaire est très diffiportable cile

de là, aphonie

presque

complète,

quand

la

CHAPITRE

2~

le larynx; les parties adjacentes la rougeur est plus sont plus ou moins tendues, sont souvent très ou moins vive. Ces douleurs

maladie

est

X!L

chns

les muscles. nxes, quand elles occupent Les symptômes sont souvent ceux généraux Il y a toujours fièvre d'un embarras gastrique. dont l'exacerbation a lieu le soir. concomitante La sueur mérite nairement

une attention

elle paraît

elle n'est point

dans

particulière cette maladie,

Rarement symptomatique. ou d'ataxie. d'adynamie

ordimais il y a

complication La terminaison

du rhumatisme, sous le rapport de la durée, est extrêmement variée; elle est ordi~ à son intensité. Souvent subordonnée nairement cette ,affection aiguë se prolonge pendant vingt ou trente jours; quelle que soit sa durée, elle peut se terminer par résolution. La partie présente alors la rémission reproduisent

de tous les symptômes, sans qu'ils se ailleurs, quoique la résolution soit

parfaite. la maladie peut se remontrer au .Cependant soit sous forme chronibout d'un an ou plus, que, soit sous forme aiguë; la suppuration peut mais les observations aussi survenir qui l'attestent sont si mal faites, qu'on ne sait trop comi! y a assez d'intenment elle arrive. Rarement sité pour déterminer la mort et quand elle survient, elle n'est due, la plupart du temps, qu'à

MALADIES

DES

MUSCLES

DE

LA

VIE

ANIMALE.

a55

une affection

telle qui complique le rhumatisme, ou l'ataxie. que l'adynamie Une terminaison bien plus commune est le au type comme on le passage chronique, voit dans toutes les autres phlegmasies. Assez souvent le rhumatisme sans afsurvient chronique fèction

aiguë

préliminaire;

nom vulgaire dej~'a~eM~. d'abord ment de l'aigu,

on le connaît Il diffère relativement

sous le sensIMeau siège. le chro-

L'aigu attaque surtout les articulations; la douleur nique siège surtout dans les muscles

dans d'autres cas est peu sensible à la pression; 1 a sensibilité est extrême. Point de tension dans le chronique, dans l'autre elle est considérable. Dans le premier, point de fièvre concomitante; dans

le second, il y en a toujours. L'embarras les sueurs, y accompagnement fréquent gastrique, des maladies aiguës, se montrent rarement dans ie chronique. L'aigu suit le type continu, le chroil disparaît et revient nique le type intermittent; de temps on doit, d'après cela, aux changements facilement ces deux espèces. distinguer la douleur se fixe de préférence Quelquefois dans une partie, d'autres fois elle est mobile dans les deux cas l'inspection cadavérique n'apprend rien sur la lésion

Les intervalles des organique. accès sont plus ou moins grands, tantôt un mois~ quinze jours, cela varie. Si cette affection se pro-

CHAPITRE

:~6

X1L

il est à craindre que le années, longe plusieurs malade ne le garde toute sa vie. Soit que les époou s~cloignent, on peut ques se rapprochent parvenir à détourner la douleur locale au moyen d'un ou

vésicatoirc

rubéfiant

Quand la quelconque. dans une partie, elle a duré long-temps un degré sensible de faiblesse.

douleur entraîne

Le rhumatisme

chronique

peut se compliquer et entre autres de la

de quelque autre affection il a beaucoup avec laquelle d'aiEnité goutte il est des différences tranchantes cependant qui aux causes, la goutte est le produit de la bonne chère, tandis que le rhumatisme vient des vicissitudes de l'atmosphère. les isolent.

Relativement

et l'autre

L'une

est héréditaire, celle-ci affecte surtout celui-là muscles.

point

les petites articulations, le tissu fibreux ou dans les

siège dans Quand le rhumatisme

a duré long-temps, de grands éprouve

La goutte intervalles; quand les attaques urines déposent des concrétions. il dure

ne l'est

toujours.

Le rhumatisme'peut scorbut ou la vérole

encore

se dissipent, coïncider

les

avec le

mais cette complication

estt

facile à reconnaître. Un changement qui s~opère queldangereux, c'est son transport quefois dans le rhumatisme, sur des parties qu~il n'attaque pas ordinairement. Les métastases,

quoique

plus

rares

que dans ta

DES

MALADIES

DE

MUSCLES

LA VIE

ANIMALE.

2~

alors la douleur quelquefois de l'articulation cesse, et la lésion de l'organe où Dans ce cas se manifeste. s'est fait la métastase s'observent

goutte,

l'action

d'un

est. très efficace, parcel'irritation et l'appelle au dehors.

rubéfiant

qu'elle détourne Les muscles de la vie animale certains

phénomènes; de nutrition, irréguliers

encore présentent tels sont les accroissements causés

par un fréquent exercice des parties. D'autres fois il y a atrophie, d'une artère, ou à la qui tient ou à la ligature alors elle section d'un nerf, ou à une paralysie bout de trois ou quatre ans. fois enfin, c'est à la suite d'affections D'autres le membre est tantôt rhumatismales chroniques n'est sensible

qu'au

d'une

tantôt jaune. Les vaispâleur remarquable, seaux sont évidemment et ce rapplus rétrécis, port des vaisseaux est constant dans la diminution

et dans

l'accroissement

est pas de même Les lassitudes la trop longue quelquefois tomatiques les muscles

des parties

il n'en

des nerfs. sont des douleurs

contraction

produites par des muscles. Elles sont

Les affections sympsymptomatiques. sont encore bien moins connues dans

il est rare qu'une que les essentielles maladie aiguë n'en soit pas compliquée. Ces affections se réduisent à des lassitudes préliminaires jamais à la fin des maladies. Ces s'observent aussi dans les nèvres mu-

on ne les observe tiraillements

'7

a58

CHAPMRE XH.

et lentes inflammatoires ces phénoqueuses, mènes doivent être comptés pour rien dans le traitement. Le plus haut degré de la lassitude des c'est la fièvre ~dynamique, ils sont tous frappés d'une débilité muscles

peuvent plus soutenir le corps etc. coucher en supination,

dans laquelle telle qu'us ne

de là, abattement,

DU

MAt~MES

SYSTEMS

CHAPITRE

ARTEtUEL.

a5~

XIH.

MALAMES OU SYSTÈME ARTÉMEL. Les maladies

de ce système

sont bien différen-

tes de celles du système différence de structure.

veineux, à raison de leur En effet, rien de plus et la varice. diSerent que l'anévrysme Les maladies des artères sontbienmoinsconnues à la lecture des auteurs. Leur inqui devrait exister dans toutes les

qu'il ne le paraît

.flammation, Sèvres essentielles, son existence qu'à l'intérieur bien à la surface

ne laisse

aucune

trace

de

sur le cadavre, tant à l'extérieur des artères. Quelquefois on trouve

un peu plus de rougeur, mais cela tient à un reste de sang combiné avec Nous n'avons donc aucune donnée l'oxygène. sur l'inflammation de ce système. Il en est de o~me

interne

de la suppuration, de la gangrène moins disposé que les autres parties,

paraît que souvent membre ma!Ll<m

il y

puisais milieu d'un

il reste seul organisé putréfié. On ne sait rien sur son inaam-

chronique

tenue pathologique Jtes des membranes

ni

sur son induration.

est plus éclairée qui tapissent

L'ana-

sur les malales arbres '7r~

la

a6o

CHAP!TRE

membrane ncation.

Xt<Ï.

est le siège essentiel de FossiIl n'en est pas de même de celle des interne

cette membrane en offre partout, soit veines; dans le cœur, soit dans les artères. Cette disposition est si commune vers la nn de la vie, qu'elle semble plutôt un phénomène naturel qu'une marien de plus commun chez les vieil. lards que l'irrégularité du pouls chez les adulétant plus prompte, ne peut tes, la circulation s'accommoder sans inconvénient à cet obstacle. ladie. Aussi

Le système pulmonaires. qui attestent à son

cœur

a sang rouge commence aux veines On ne connaît point d'observations dans ces canaux. rossificalion Le oreillette

et son ventricule

claes, peut offrir des ossifications les. On en observe souvent dans nale

elle'éprouve cette Quelquelbis rebord dans

gaudans les valvula valvule

miréel.

alors un rétrécissement

par son fois c'est à son insertion:

ossification

commence

libre, d'autres ce dernier cas le rétrécissement

n'est

aussi

pas cette

sans ossification grand. Quelquefois valvule se racornit de manière à laisser passer peu il en résulte nécessairement une irréde sang gularité

dans le pouls.

Les valvules

aortiques

sont

elles encore beaucoup plus iréquemmentossiuées; le sont souvent toutes les trois, soit à leur base, s'annoncent soit à leur sommet. Ce~ ossifications par

des symptômes

d'anévrysme,

lequel

quel-

mLAMES

DU

SYSTÈME

ARTÉRIEL.

qnetois en effet vient compliquer il y a de la toux, de la difficulté

a6t i

cette aitcction

de respirer, surdans le irrégularité

le soir une grande cette inégalité n'est pas pouls, etc.; cependant à cette disposition. nécessairement inhérente La membrane interne des artères s'ossifie bien tout

aussi

fréquemment; deux degrés

cette ossincation

a chez elles

dans le premier l'on sent de l'inégalité, de la rugosité; bientôt divers points d'ossification dans les parties; ils se développent gagnent peu à peu en forme de plaques, et se réunissent les uns aux autres au moyen d'une membrane

qui les recouvre. Ces plaques, quoique très soat très minces, et laissent une mobilité larges, assez grande à l'artère elles se proquelquefois longent jusqu'à la bifurcation des iliaques. Quant à l'ossification

des

artères

elle arrive

rarement

chez l'adulte; c'est surtout chez les vieillards où tout tend à se racornir du reste cette disposition n'entraîne aucun Inconvénient chez eux. les valvules mitrales deviennent Quelquefois le siège de petites tumeurs semblables à des chouxfleurs, comme on en trouve le Journal de médecine.

une observation

dans

Nous

ne parlerons ici que des anévrysmes et connus sous le nom vulgaire d'~ spontanés w~M. Dans cette maladie, tantôt il y y~r~?~ a dilatation

de toutes

les tuniques

artérielles,

tan-

CHAMTRE XML

a6a

tôt les deux internes

se rompent

et l'externe

seule

se dilate. on examine un anévrysme commenQuand çant, ou voit l'artère dilatée dans toutes ses membranes, maigre que quelques auteurs aient tendu que cela ne pouvait exister. Il est vrai totale ne peut aller au-delà cette dilatation les plus gros anévrysmes, certain point; avec cette disposition, Desault a vu à l'Hôtel-Dieu

l'on observe l'aorte.

préque d'un

que sont ceux de un homme

dans lesquels qui portait cinq à six anévrysmes, toutes les membranes étaient dilatées dans ce cas la partie ne laisse pas que de s'amincir. Quant il est ordinaiau sang que contient la tumeur, rement

à la moindisparaît dre pression; on ne peut l'affirmer, cependant a rarement l'occasion de voir de semparcequ'on blables anévrysmes. liquide,

puisqu'elle

Le plus ordinairement, est quand la tumeur arrivée à ce volume qui ne permet plus de dilatation aux deux tuniques alors elles se internes, et le tissu externe forme seul désorrompent, mais la tumeur. Sans cette dernière enveloppe, le subitement à I*intérieur, et causang se répandrait serait la mort. L'examen de pareilles tumeurs offre la rupture des deux membranes internes. La surface intérieure de l'externe est rugueuse les parties adjacentes sont plus ou moins influencées, les

MALADIESDU SYSTÈME A~TÉR!EL. muscles de même

se distendent des nerfs.

et s'applatissent Le tissu cellulaire

a65 il en est

ajoute de nouvelles couches au kyste qu'il recouvre, de sorte devient plus épais à mesure que celui-ci qu'il il survient un oedème de la vieillit. Quelquefois comme dans toupartie; il peut devenir gênerai, tes les autres maladies organiques. Quant au sang il présente toujours des caillots plus ou contenu, moins gros et durs, suivant qu'ils sont plus anou plua sup~rnciels. Quant aux anévrysmes que l'on suppose termes par la membrane interne à travers les deux autres, ils sont chimé-

ciens

riques. Les phénomènes varient singulièregénéraux suivant le siège de la maladie. Il y a toument, jours une tumeur, et des battements plus ou moins marqués. La tumeur disparait ou s'accroît, suivant Tantôt la que l'on presse au-dessus ou au-dessous. douleur est vive, tantôt elle est nulle elle peut L'état du pouls est éprouver des intermittences. un peu influencé. La terminaison

de l'anévrysme entraîne ordinairement la mort, comme toutes les autres maladies organiques, quand la situation ne permet A la crosse de l'aortc, pas l'opération. très fréquemment ladie se rencontre

cette machez

les

qui n'en avaient présenté aucun symptôme pendant ta vie on la trou* e aussi chez que!'

vieillards

CHAMTRE

a6/i

XKt.

ques adultes. commencement

Il est impossible de s'apercevoir du de la maladie ordinairement c'est se manifeste. du côté du sternum que Fanévrysme Il le ronge, et peu a peu vient paraître au dehors; 9 alors il est impossible de se tromper, et la tumeur Sa terminaison se fait comme devient énorme. dans les autres

on observe des parties. Rarement dans le reste du trajet de Faorte anévrysmes ils sont moins rares dans sa partie ab* pectorale dominale. Quelques auteurs ont prétendu qu'il pouvait il paraît

en exister

dans le tronc

bien plutôt qu'ils de l'aorte correspondante

mais cœliaque siègent dans la portion ventrale. Les symptô-

mes sont en général assez obscurs on ne peut statuer que sur les battements et les autres signes généraux

du reste

la terminaison

est la même

que partout ailleurs. Rarement il en survient dans les iliaques et les hypogastriques il serait, dans leur existous les cas, impossible de reconnaître tence. des membres Quant aux anévrysmes la même disposition. sentent absolument assez raves

dans

si supérieures, où on les observe quelque-

les extrémités

ce n~est à la radiale fois. Aux extrémités

intérieures

ils sont beaucoup a l'artère poplitée.

et surtout communs Quant aux artères de la jambe, on n'en La Jtspo~uon pas, du moins de primitif. plus

ils préIls sont

conna!t anatc-

MALAtMES DU SYSTÈME ARTÉHiEL.

~65

est toujours à peu près la même terminaison, à cela près que l'opémême ration est possible, et que la guérison spontanée mique

de la tumeur

arrive quelquefois

par le moyen des collatérales, qui, prenant plus de diamètre, opèrent une dérivation du sang, ce qui permet à la tumeur de se résoudre. des artères sont symptomatiques et nous ignorons le rôle qu'elles peuinconnues, vent jouer'dans les maladies fébriles. Les affections

~6b

CHAPITRRXtV.

CHAPITRE MALADIES

DU

XIV.

SYSTÈME

VEINEUX.

Le système veineux se divise en deux ordres, le général et l'abdominal leurs maladies n'ont rien de commun.

qui composent le système veineux général se rendent au coeur par deux troncs principaux; leurs rameaux, qui se divisent dans toute l'économie, suivent assez constamment

Les vaisseaux

la distribution

des artères. Le tissu lâche

dont ces veines sont formées

les rend très uexueu-

ses.

toutes

Leurs

affections

celles des artères

sont

leurs maladies

diSérentcs essentielles

de sont

pcu connues. On n'a aucun

signe certain de l'FM~~OM on sait que dans les varides veines; cependant ces elles peuvent quelquefois s'enflammer. Quand elles sont

avec une coupées elles se réunissent grande facilité, ce qui suppose un état inflammades artères au contraire ne toire rhémorrhagie s'arrête que par l'oblitération. Quant aux phénoleur inflammation que parcourt jusqu'à sa nous ne savons rien de tout cela il terminaison, en est de même de leur influence dans les divers mènes

MALADIES

DU

SYSTÈME

VEINEUX.

26~

ce qui est certain c'est est que dans les accès de fièvre où le mouvement si augmenté dans les artères, on n'aperçoit aucun dans les veines. changement remarquable troubles

de la circulation

La membrane

interne

de ces vaisseaux

n'offre

soit dans les veines ellesjamais d'ossification, du cœur. mêmes, soit dans la partie corresponuante de dilatation Les veines sont très susceptibles en raison

de leur

distend, comme faut distinguer,

le moindre effort les structure; on le voit dans les injections. Il

à cet égard, deux espèces de diles locales et celles de totalité. On voit

latations, ces dernières

dans les parties extrêmement tendues, où le sang circule avec peine et séjourne. C'est ce qui s'observe dans les parties abdominales du lors des ascites, dans les tumeurs cancéreuses autrefois sous sein, etc., et que l'on connaissait le nom

de ~e/MM ~~r~MCMA~. il y a dilatation Dans la ~<xr~e

locale

de la

soit dans veine, soit dans toute sa circonférence, toutes ses portions. Les varices n'existent pas également dans toutes les parties du corps, elles sont t extrêmement

rares

à la tête, soit à l'intérieur, soit au cou. On peut renquelquefois

à l'extérieur, contrer une légère dilatation veineuse vers le phaà la poitrine on n'en voit presque jamais. rynx Il en est de même dans les extrémités supérieures y vers l'aisselle; alors excepté lors de la compression

~8

CHAPITRE XIV.

le sang, étant gêné dans son retour, distend les vaisseaux qui le contiennent. La veine cave intérieure n'en offre presque mais on en jamais voit souvent dans la veine spermatique qui est une de ses branches, tant à cause de sa longueur qu'à raison du peu de parties solides dont elle est entourée.

Ces

varices être en dedans

peuvent men. Les

veines

la spermatique, ou en dehors de l'abdo-

hypogastriques

à cet accident, exposées circule contre son propre distinguer dales. Les

les varices

membres

dans

sont aussi

parceque

très

le sang y Il faut bien

poids. d'avec les veines hemorrhoï-

inférieurs

sont

manifestement

les parties les plus exposées aux varices. Ce sont les veines superficielles surtout qui les offrent, tant parceque la circulation s'y fait contre son propre poids, que parcequ'elle manque de moyens auxiliaires. La vieillesse et une disposition particulière les produisent encore. Souvent ces tumeurs

compliquent femmes enceintes

les ulcères

des jambes aux ulcères

les

de sujettes ces parties il en est quelques unes qui les éprouvent à chaque époque de la grossesse. faciles à reconLes varices sont extrêmement sont

naître ce sont des tumeurs bleuâtres, molles, augmentant ou diminuant suivant que Fon comprime en haut ou en bas. Quelquefois on en trouve des

MALADIES

DU

SYSTÈME

VEINEUX.

a6()

chapelets sur tous les trajets des veines quelqueibis, comme nous l'avons dit, les varices s'accomalors elles peuvent s'oupagnent d'inflammation; une hémorrhagie. Il faut toujours de nature dans le pour cela qu'il y ait changement tissu des veines. Ces ruptures sont assez iréquen" vrir

et causer

ne montre rien alors tes. L'inspection anatomique dans la structure des vaisseaux. de particulier au sang que contiennent liquide, presque constamment de celui de l'anévrysme. Quant

les varices, il est et diSere en cela

Le système à sang noir abdominal est indépendant de l'autre dans ses affections comme dans Stahl et ses disciples avaient extrêils mement étendu le domaine de ses affections; comme la source d'une foule de les considéraient

ses fonctions.

avons peu de données sur ces affections la plupart des opinions de Stahl à cet égard sont hypothétiques. On ignore le mode d'inflammaux.

Nous

mation

et de suppuration de la veine porte, ainsi que la manière dont elle se cicatrise puisqu'elle n'est jamais exposée aux lésions. Les varices sont dans les branches

assez communes

qu'elle fournit dans sa cavité abdominale qu'aux en-

c'est moins virons

du rectum

sont connues

qu'on les observe. Ces tumeurs sous le nom d'o/v~oM~y.

Les hémorrhoïdes du rectum;

affectent surtout

les enfants et les vieillards

le voisinage y sont moins

CHAPITRE YtV.

2~0

ans jusque les adultes depuis vingt-cinq Elles reconnaissent une foule de qu'à quarante. causes ainsi l'habitude du cheval, la situation exposés

sédentaire

des gens

tum dans laquelle les grands primées,

de cabinet, la chute du recles veines voisines sont comefforts

dans la constipation, les diverses pressions

les purgatifs très violents, causées par la matrice polypeuse

ou dans l'état de

la vessie trop distendue une disposigrossesse, la constitution tion héréditaire, individuelle, etc., sont autant

de causes

les qui peuvent produire Il est un autre ordre de causes, hemorrhoïdes. mais qui sont bien moins certaines, ce sont celles du foie. Des auteurs qui viennent de l'embarras ont prétendu que souvent taient de cette disposition,

les hémorrhoïdes

résul-

et que réciproquement le foie; s'il en les sangsues vers l'anus dégorgeaient était ainsi, cette cause devrait agir sur tout le syset l'on devrait tème de la veine porte en général, trouver

des varices

dans l'abdomen or c'est ce en pareil cas, le qui n'arrive jamais. D'ailleurs, sang se trouvant refoulé dans toutes les veines, des cadavres devrait les offrir gorgées l'ouverture comme

le sont les veines

caves dans l'embarras

on ne trouve rien de cette disposidu poumon tion. Il est assez probable, d'après cela que les divers états du foie ne peuvent influer sur ceux de 1& veine porte.

MALADIESDU SYSTÈME VEINEUX. Les hémorrhoides ou au dehors

ont

du rectum.

leur

siège Rarement

2~!

en dedans en dedans

à un pouce de l'ouverture de l'ade même nature, quel nus. Elles sont toujours deux que soit leur siège. Ces tumeurs présentent dans l'état sain elles ne semétats bien différents elles se trouvent

mais plus être que des veines variqueuses d'un engorgesouvent elles sont accompagnées ment plus ou moins grand des parties adjacentes. Le sang, après avoir rompu la varice, sem-

blent

un l~yste. Les phénomènes des sont propres ou symptomatiques. hémorrhoïdcs Quand elles sont intenses elles n'en produisent ble s'être

formé

que peu environs

tantôt la tumeur

est livide, bleuâtre, aux tantôt elle paraît seulement

du rectum; et située beaucoup

rouge, Cette différence leur nombre tôt elles sont

ne change et leur position au nombre

plus protbndément. en rien leur nature

sont variables; tande vingt ou trente agd'autres fois elles sont

glomérées ver le rectum, il y a toujours tension plus ou plus disséminées; moins grande. Elle n'est pas dans tous les temps la même, et revient par intervalles. La douleur est si elle est quelquefois il y a vive que le malade ne peut la supporter en même temps un sentiment de chaleur plus ou de rendre les excrémoins grand. La dimculté sont ments est extrême quand leshémorrhoYdes en raison

de la tension

CHAPITRE

9"*)

au dedans

X!V.

elle est moindre

quand elles sont au dehors. Les excréments sont alors sanguinolents 9 est indépendant quelquefois le flux hémorrhoïdal de leur passage. Il ne peut être regardé comme une

hémorrhagie c'est évidemment

des

membranes

muqueuses

l'effet d'une rupture. Les symptômes sont presque nuls généraux mais, dans le quand la maladie est peu intense il y a des douleurs lombaires cas contraire, et des vertiges, que l'on ne rencontre symptômes souvent il y a point dans les autres hémorrhagies: et trouble de la respiration. fièvre concomitante, On ne connaît pas bien l'état de ces tumeurs sur

le cadavre

elles n'ont

pas été bien examicertain qu'il y a deux

il paraît Cependant dans espèces d'hémorrhoides

nées.

la première, c'est de la veine des rameaux

une

simple dilatation dans la porte; ce cas n'est pas le plus commun; seconde espèce, il paraît qu'il se fait une rupture des parois veineuses que le sang s'épanche et se forme de petits kystes dans le tissu cellulaire. Cela se conçoit flammation extensibilité.

facilement, fait perdre

si l'on observe

que l'inveineuses leur

aux parois Quelquefois ces tumeurs

de plus grandes une inflammation

complications dans le tissu

présentent il peut survenir

cellulaire

voisin, etc. Ce so~t ces in-

des abcès des indurations, durations qui forment les squirrhosités

du rectum

MALADIES

et le rétrécissent.

DU

SYSTÈME

VEINEUX.

a~5

Une autre

est le complication hémorrhoïdes ce blanches;

flux séreux, appelé n'est, dans ce cas, qu'une sécrétion plus abondante de la membrane muqueuse du rectum.

t8

~4

cBAprnŒ

xv.

CHAPITRE

MALADIES

En naît

ganglions. tes maladies

et en vent

des nerfs

de la première

existent du

entre

cerveau

et en essentielles ptomatiques très nombreuses.

telles

est beaucoup qui que l'inflammation

souvent sans

ce qui concerne

la

la mort

que

cerveau

substance

s'enflammer

à cause

sont

espèce Sou-

des étroi~

ces

organes. se divisent en les premières

les maladies

symsont

essentielles,

sont

trop peu connues, dans les plaies de tête cérébrale est intéressée,

on a vu le alors survienne; et suppurer. Il est aussi suset de toute

au-

superficielles souvent rares

en général très avec l'inflammation on les a confondues cerveau

naissent

au cerveau.

d'inflammation chronique ceptible Les inflammations tre terminaison. du

les

aux nerfs,

qui appartiennent

qui

qui Les affections

con-

nerfs

et les autres

appartiennent il est difficile de les isoler

Pour

on

physiologie distinctes de

cerveau,

liaisons

il en

NERVEUX.

en

bien

en celles

celles

SYSTÈME

comme

espèces du viennent

se divisent

tes

DU

deux

uns des

anatomie

XV.

desjnem-

M4LAD!E8 DU SYSTÈME NERVEUX. branes.

Ce n'est

ne se manifeste

a~5

la maladie, il pas que, pendant des symptômes tuais cérébraux

ils sont

comme le purement syniptomatiques vomissement dans la péritonite, etc. Quant aux innammauons du cerveau, elles sont spontanées peu connues. A

H

TÎCLE

L

DE L'APOPMXtE.

est une maladie bien mieux conL'apoplexie au cerveau. nue, et qui appartient exclusivement Elle n'attaque ticulièrement ties tendent

elle sévit parjamais la jeunesse, sur la vieillesse où toutes les parà se paralyser. Les causes qui la pro-

sont un genre de vie mou la bonne chère ment pléthorique, duisent

un tempéraon a dit aussi

que ceux qui avaient le cou court y étaient plus mais cette disposition ne semble ainsi exposes des parties molles du qu'à raison de Fépaisseur cou.

semble aussi être héréditaire L'apoplexie tantôt elle se déclare à la suite d'une passion vive, ou après un repas copieux telle que la colère, par unelongue contention d'esprit, par la suppression des évacuations habituelles, l'usage très irésouvent même elle surquent des narcotiques; vient d'une manière

spontanée.

L'état de pléthore, comme une cause

que Ion a si souvent regardé semble être un mot prédisposante,

vague t8.

en

CHAPÏTRE XV.

2~6

il est extrêmement

effet, l'état

de surabondance

geur

de la face,

dans

Fêtât

qui

difficile

de déterminer

du sang, soit par souvent se manifeste,

la roumême

de cacochymie, comme on voit dans la soit par la grandeur du et la fréquence phthisie, se manifester dans une infipouls, qui peuvent nitë de circonstances L'ascommémoratives. aussi dans ses symptôqui lui ressemble dans le poumon. L'imes, a son siège essentiel ont aussi quelqueibis vresse et le narcotisme du phyxie,

avec cette àffection. La catalepsie rapport seulement sur les muscles de la vie animale dant

l'accès

porte pen-

les membres

qu'on gardent,l'attitude Dans les fièvres ataviques leur donne. il y a aussi des phénomènes mais point de paracérébraux, de chaleur et autres symptômes lysie, irrégularité qui les font distinguer. que chose de semblable Il est essentiel réelle

a encore L'épilepsie à l'apoplexie.

s'il y a une différence et une attaque d'apoplexie

de savoir

une attaque il paraît que non. de paralysie; une maladie essentielle, jamais un

entre

de la lésion

symptôme

quel-

La paralysie n'est c'est seulement

des nerfs.

L'hémiplégie de l'apoplexie; mais

est presque la suite toujours de il est des muscles plus ou moins susceptibles les musdans ce cas. Ce sont surtout se paralyser cles ceux

de la

face

du tronc

et ceux ils y sont

des extrémités peu

exposés.

quant Quand

à ces

MAÏ.AMS DU SYSTÈME NERVEUX.

~77

elles sont produites par le cerveau, hémiplégies il surarrivent de diverses manières. Quelquefois un trouble des sens, un four. auparavant des membres, millement enfin une hémiplégie complète; quelquefois elle survient tout-à-coup. vient

Quand le malade est revenu du trouble des fonctions cérébrales, la paralysie reste ces paralysies ne sont que des degrés d'apoplexie. Ces deux maladies

disposent

l'une

à l'autre

on en a deux

on trois attaques puis l'on y succombe. souvent d'une manière survient plexie

L'apo-

subite; de précurseurs

fois il y a des symptômes débilité des muscles, somnolence, quelquès.jours, fourmillement des membres, vertiges, etc.; bientôt arrive une attaque manifeste. Au bout de quel-

d'autres

bien caractérisés, ques jours il y a des symptômes et en propres. que l'on peut diviser en. communs Quant aux signes propres, ils s'observent dans les fonctions des sens, les fonctions cérébrales et dans f les mouvements. Pour ce qui concerne les sens, les yeux sont fixes la pupille est dilatée; tous les autres sens sont abolis; cependant core d'une certaine action, minent endormi.

le tact général jouit enet les stimulants déter-

des mouvements

comme

chez un homme

Les fonctions

intellectuelles

sont absolu-

ment anéanties; les mouvements sontplus oumoins il y a hémiplégie, comme troublés. Ordinairement nous l'avons dit, rarement paralysie générale.

CHAPITRE XV.

2~8

on dit que le Quant aux symptômes généraux, malade a une disposition plus grande à se coucher du côté aSccté; quelqueibis le pouls est exfort, d'autres fois l'état de fréquence n'est pas très marqué. Ordinairement il y a rouelle geur et même lividité de la face; quelquefois n'existe point, ou tient au genre de mort. La restrêmement

la plupart du temps est stertoreuse piration ce qui tient sans doute à la paralysie des muscles du larynx cette disposition va toujours croissant. souvent il survient un emQuant à la digestion, barras gastrique, du vomissement ces symptômes vers le troisième jour; souvent il y a disparaissent des déjections involontaires, ce qui est toujours un varient singulièresigne funeste. Les exhalations ment le plus souvent il y a de la sueur. Dan&les ce sont surtout les glandes salivaires sécrétions, le malade rejette la salive mêlée qui sont aSectées d~air. Quant à la chaleur, on n'observe point ses comme dans les fièvres ataxiques; irrégularités souvent il y a complication d~adynamiè. La durée de Fapoplexie des symptômes varie singulièrement

quelquefois

ils cessent

au bout

de vingtc'est au bout

heures y le plus souvent quatre ordiils se terminent de trois ou quatre jours Les nairement ou par la mort ou par la paralysie. accidents ne sont pas aussi intenses dans tous les instants.

Quand

le malade

échappe

à la

mort y oy-

MALADIES DU SYSTÈME NEKVEUX. dinairement brales

il reste un trouble

tantôt

des fonctions

2~g céré-

c'est la mémoire, tantôt le jugement le plus il y a une véritable manie

quelquefois et souvent ces lésions portent sur le mouvement, la paralysie, comme nous l'avons déjà produisent dit cette dernière peut disparaître peu à peu. Les accès récidivent les personnes On a fait,

ordinairement,

chez

replètes. de cette maladie, un et on a cadavériques,

pour l'examen nombre d'ouvertures

grand trouvé diverses

surtout

altérations

dans le cerveau.

H faut

bien les isoler de celles qui ne sont pas relatives comme les ossifications des memà cet organe, branés

et des vaisseaux.

Le cerveau

présente souceux qui ont

vent des altérations~ surtout dans succombé à l'apoplexie mais il est assez commun aussi de n'en signe extérieur d'une manière

rencontrer

aucune.

II n'est pas un qui puisse permettre de. prononcer certaine qu'il y a épanchemeat;

seulement

la somnolence, la respiration sterto" reuse, etc., peuvent le faire conjecturer. L'épanrarechement peut se faire dans diverses parties ment on le trouve la substance protubérance communément:

à l'extérieur; du cerveau, du

c'est toujours dans ou de la cervelet,

qu'on le trouve le plus dans le cerveau c'est vers la couche

annulaire

des nerfs optiques. On dirait que sa substance est sans qu'on aperçoive l'orifice d'aucun déchirée,

a8o

CHAPITRE

XV.

vaisseau, car dans cette partie il ne se répand que des capillaires. est l'épanchement Quelquefois les circonvolutions sont presque toutes énorme, eNacées par la pression. Si l'on rencontre du sang dans le ventricule, ce n'est que par rupture qu'il Rarement les épanchements se s'y est introduit. font -dans le cervelet, et plus rarement dans la moelle alongée. On doit observer que plus l'épanchement est près de la convexité, plus les malaà cet accident. Ils peulong-temps vent quelquefois y survivre vingt ou trente jours. ne se fait point comme Z/~M~zc~MÇM~ercM.y des résistent

le sanguin. Il arrive toujours dans les ventricules, ou à l'extérieur du cerveau; c'est ordinairement dans la pie-mère et non qu'il se rencontre, dans l'arachnoïde, quand ils sont à la surface du cerveau; mais quand ils sont dans les ventricules, c'est toujours dans la dernière membrane. Ils sont le parfois si considérables, qu'ils compriment cerveau. C'est ordinairement une sérosité pure. L'apoplexie séreuse et la sanguine sont impossibles à distinguer des symptômes

dans l'état de vie, car elles sont on les communs. Quelquefois

rencontre

les deux à la fois. Il paraît que réellement est une l'apoplexie

toutes

ce qui détermine

du. cerveau que nous ne particulière tant voyons point, et à laquelle l'épanchement, car soupéreux que sanguin, n'est qu'accessoire; disposition

DU

MALADIES

vent

dans

SYSTÈME

281 1

NERVEUX.

aucune

ces cas on n'a rencontré

lésion

de ce disposition à celte qui produit malabien d'autres

du cerveau. Cette apparente dernier organe serait analogue la fièvre ataxique. Il est encore dies où il survient

un épanchement; ce qui prouve de nouveau consécutif que ce n'est qu'un accident les comme On ne doit pas non plus l'attribuer, à Faction

anciens,

s'il en était

ainsi,

encéphaliques la face se trouverait dans

toute

jsas. ARTICLE DES

Le sautres nues et

par sa violence,

qui des vaisseaux

la rupture

détermine

le même

du cœur

anections

beaucoup

II.

FONGUS.

du cerveau

plus rares

sont moins

ce sont d'abord

con-

les/oyxle cer-

dans le cerveau, survenir gus. Us peuvent on en a vu sur velet ou la protubérance annulaire; un homme d'une qui se plaignait, par intervalle, douleur rieure

extrême de la tête.

du

côté

droit

Il lui survint

et un une

peu

postédu hémiplégie

et on le transporta à FHôtel-Dieu. gauche, des sens qu'il avait éprouvé et Le trouble cessa, la paralysie subsista avec la même douleur de tête; coté

il périt leucophlegmatique. on trouva un fbngus à la partie la partie était Toute moyen.

enfin

A l'ouverture, antérieure désorganisée,

du lobe il y

S3~

CHAPITRE XV.

avait aussi affection fongus

de la dure-mère.

On a vu un

les mêmes accisemblable, procurant du cerveau. situé à la partie postérieure

dents, On a trouvé néale dans

des ossifications de la glande pimais cette maladie s'offre Fépilepsie

souvent

ce phénomène. sans présenter Il est bien difficile de connaître la cause

et le

siège de toutes les c~p/M~~g~, qui sont symptoil est probable matiques d'une foule de maladies que la plupart du temps, elles ne siègent point dans il parait gastrique, que le bandeau dont se plaint le malade siège dans la membrane muqueuse qui tapisse les sinus troutaux. Quant au siège de la ~~T~~e, il est imle cerveau.

Dans

l'embarras

Sur certains sujets qui possible de le déterminer. se plaignaient on~a trouvé des alconstamment, térations organiques. du cerQuant aux autres affections organiques il y en a quelveau~ elles sont très peu connues nous nous arrêterons ques unes sur lesquelles se peu, telles sont les ~M~y qui quelquefois montrent dans le plexus choroïde. Elles sont par* fois du volume d'une tête d'épingle d'autres fois plus grosses. On doit les ranger parmi les anomalies du cerveau. On les a trouvées sur des su" jets pleins de santé. On a vu aussi la d~OM mais cela des veines ou des artères du cerveau, est

très

rare.

DU

MALADIES

SYSTÈME

ARTICLE

DE

veau qui, la plupart tections organiques.

20~

ïïï.

LA

mentale

L~~M~o~

NERVEUX.

FOLÏE.

est une maladie

du cer-

du temps, ne laisse point d'aiOn doit diviser les aliénations

eu deux classes

celles de naissance) et celles qui les dernières sont les plus sont accidentelles Les altérations organiques communes. ne se renEn eSet, que dans celles de naissance. il est probable que la disposition du cerveau décontrent termine

chez les enfants les modifications

facultés

intellectuelles.

on leur

voit qu'il

de leurs

En observant

y a uu rapport et le volume intelligence

les animaux, y assez exact entre de leur

cerveau.

Chez les Crétins, où l'idiotisme est de naissance, il y a dans le crâne une conformation particulière, qui fait que la tête est aplatie transversalement

et alongée supérieurement. Les vices de conformation se rapportent donc ou à organique la boite

ou au cerveau qui l'enveloppe lui-même. Souvent d'un côté il y a épaisseur plus grande des os, de l'autre il n'est pas rare de trouver osseuse

ce qui altérerait madisparité des hémisphères, si nifestement les fonctions de l'organe cérébral, l'on admet qu'il agisse comme les autres organes symétriques.

Toutes

ces conformations

diverses

CHAPITRE

a8.t ne

XV.

!a folie de naissance. que déterminer on ne trouve rien de semblable Ordinairement peuvent

dans la folie spontanée. La manière dont survient la maladie ne laisse pas croire qu'elle puisse être il paraît même procausé chronique; dans bable qu'il n'y a pas d'affection organique les longs interce cas. En effet, d'où viendraient

FeSe~ d'une

valles

arrivent

qui

entre

les accès.

Les aliénés

dans leur maladie, d'une mapérissent rarement nière subite il faut ordinairement qu'il s'y joigne une autre. affection. Seulement cela peut arriver dans certains

accès de manie furieuse

qui ressem-

à ceux des fièvres ataxiques. n'offre aucune L'autopsie cadavérique

blent

ni phénomène

affection

extérieur.

léger épanchement; tique comme nous

il y a un Quelquefois mais il doit être symptomal'avons vu dans l'apoplexie.

Lf.s fièvres

sont très communes chez ataxiques les fous. Souvent dans ce cas on trouve quelque altération, Quant

qui tient bans doute à la fièvre ataxique. il pa-" aux autres maladies du cerveau

sans lésion extéqu'elles sont absolument rieure, telle est l'épilepsie. Quelquefois l'on trouve un squirrhe du cerveau, nu un engorgement de il en est de même de la catalepsie 9 la dure-mère rait

du narcotisme

et de l'hydrocéphale.

DU

MALADtES

SYSTÈME

NERVRUX.

a8j

ARTÏCLEIV. DES

AFFECTIONS

SYMPTOMAT!QOÈS

DU

CERVEAU.

le cœur et le ibie, il n'est pas d'affections d'organe plus susceptible sympathiques que le cerveau. Pour peu que la fièvre soit vers la tête. Cette intense, alors il y a transport Après l'estomac,

dans la fièvre remarquable ataxique, malgré que l'on la range parmi les autres fièvres essentielles. Dans un grand nombre de cas le cerveau semble être l'organe le plus affecté. En effet, les phénomènes particulièrement de cette maladie sont tous cérébraux principaux est surtout

disposition

somnolence furieux, sensations l'état

délire qui précède et accompagne, de chaleur, trouble dans les irrégularité et dans les mouvements, pouls est peu lésé. Les

du dans cette ûèvre ne sont marquées tation des symptômes cérébraux de la circulation.

Du reste

mernent

prompte la lésion essentielle

de

la

etc.; souvent exacerbations que par l'exalet non de ceux

la terminaison

extrê-

bien prouve aussi intéressant

maladie

d'un organe il paraîtrait donc que, dans la nèvrcataxique, cervcR" est le siège principal de la mata~ie.

le

Dans les autres maladies, il y a des symptômes cérébraux de deux espèces le mai de tête des embarras

gastriques

ne paraît avoir son siège que

~86

CHAPITRE

dans

les sinus

les

nèvres

le crâne.

Au

ou

in-

adynamiques des symptômes

il y a souvent troubles sympathiques

flammatoires, Ces

d'ataxie.

et non dans

frontaux,

dans

contraire,

XV.

sont

analogues pareil cas dans

à tous

ceux

les autres

réels

du cerveau surviennent

qui

en

Dans les phlegconcomitante est très

organes.

la fièvre quand cérébraux on forte, il y a aussi des symptômes n'en observe point dans les maladies chroniques. masies,

V.

ARTICLE DES

MALA.DïES

DES

NERFS.

des nerfs offrent un Malgré que les maladies vaste à la pathologie, elles laiscependant champ de l'anatomie sent peu à dire sous le rapport pane sont marquées par authologique, puisqu'elles cune

lésion

organique. ont compris Les auteurs

sous

de beaucoup comme de ce genre,

~OTM yïer~eM~ sont

point narco'isme.

etc.,

possible ignorons

quelles ces

~npm d~~ëcmaladies qui ne

la catalepsie, le surtout sur le cer-

qui portent dans l'état ordinaire,

Les nerfs, d'affections le siège veau.

le

connues, existent

modifications.

ne sont point il est cependant

mais nous eux; à ~Mx/?<7FMMM
chez

à la ?uite fzoM qui survient qu'elle peut douter maintenant

n'existe,

puisqu'il

DU

MALAMES est

évident

la réunion

des

immédiate

NERVEUX.

deux

par une espèce de substance au cal diaire et analogue

une

un

panaris affecté.

doigt Les

sont

nerfs

extrémités, dans

les

dont

on

du nerf

dégénérescence

le siège

essentiellement

a vu

Desault

point.

par soit

intermé-

des nerfs

à ~M~r~o~ Quant on ne la connaît parlé,

dans

soit

qui semble qui survient

fractures. a tant

28~

se cicatrisent,

nerfs

tes

que

SYSTÈME

du

de cer-

plus ou moins vives, que les auteurs ont étudié tels sont le tic douloureux de en les envisageant la lace, la sciatique. Chaussier, taines

douleurs

d'une

manière

très avantageux, elles se manifestent

un rapport ~y~~e~,

différents

ties et

l'âge adulte, fections sont une

c'est

âges, et rarement

les a présentées il les a nommées dans

surtout

né-

diverses

dans

dans

sous

parFenfancè et

la vieillesse.

Ces af-

caractérisées

par divers phénomènes; extrêmement vive, qui se fait

douleur dans

ressentir elle

générale,

tout

du

le trajet

nerf

de la partie;

ressemble

à celle qui résulte parfaitement c'est un picod'une branche nerveuse pressée Un caractère très désagréable. tement qui la distingue

du

rhumatisme,

point

sa mobilité

nous

l'avons

place.

En outre,

malgré

les

c'est

elle peut mais elle

dit,

elle n'entraîne

douleurs

ne présente qu'elle bien s'étendre comme ne change point de pas de gonflement,

excessives

qui

quelquefois

:-<88

CHAPITRE

nécessitent

XV.

la section.

Le soulagement que celle-ci et le nerf se ci camomentané

n'est que produit bientôt usant Les- dateurs l'affection. reproduit nerveuses reviennent ordinairement par accès; le reste de sa vie. Je malade y reste sujet pendant les causes

Souvent chez

les femmes

dont

sensible,

l'exposition etc. Leur lieu humide, les parties, la face. On

les passions

sont

le système à l'air froid, siège

à la tête,

surtout

hystériques~ nerveux est très

le séjour dans un peut être dans toutes à et particulièrement

en voit peu au cou; souvent il en sur. le bassin, les douleurs se prolongent le nerf sciatique, et suivent ses bran-*

vient

vers

alors

dans

ches.

Ces sortes

de douleurs

entraînent

quelquede la partie qui en est anectée. Le Ibis la paralysie se recouvre l'accès est passé. mouvement quand des nerfs n'apprend anatomique L'inspection rien sur la nature des névralgies. Cotugno croyait venaient de l'engorgement du que ces douleurs névrilemme. Une

autre

.~oy:~

affection

qu'il du viennent soient

les

faut

des nerfs

bien

cerveau,

mêmes.

les convul-

de celles

distinguer

les quoique On les reconnaît

qui

symptômes

parceque dans et générale

un cas, Par exemple, l'autre. que l'on compare l'épilepsie la convulsion à la danse de St-Weit. D'ailleurs, l'affection

nerveuse veau

est

est locale

sont

est continue, intermittente.

dans

tandis

que

celle

du

cer-

MALLES

Les diverses

convulsions manières

!W

SYSTEMS

nerveuses

NERVEUX,

a&t) t.

se manifestent

tantôt elles ne surviennent

de que affec-

quand le malade veut remuer les membres Il est des tés, d'autres fois elles sont continuelles. individus où l'on observe un mouvement convulsif des commissures Quelquefois mouvement faiblesse

chaque les muscles

fois qu'ils veulent parler. du cou sont pris d'un qui alors tient plutôt à la

continuel, qu'à la convulsion.

Souvent

il y a aussi

dans ceux, dans les nerfs du sentiment, exemple, qui se rendent à l'oreille, à Pœil. lésion

par

La paralysie localepeut encore se manifester ment,et alors elle est absolument étrangère au cerveau. Cette paralysie peut. porter sur les nerfs du mouvement

comme

sur ceux des sens, ainsi qu'on la goutte et la perte du sereine,

le voit pour mouvement d'un membre aucune

autre

notion

isolé. On n'a du reste

sur les maladies

nerveuses.

~9

XVL

CH\MThE

2~

CHAPITRE

XVL

MALADIES DU SYSTEME ABSORBAIT. absorbant

Le système

se compose vaisseaux du

et des lymphatiques Nous en considérerons ladies sont

ces deux

dans bien

affections

Les

leur attaquent cette fréquence très

elles

sont

rares

chez

plus

grand

premier avancé. sont

DES

que celles

ï.

tissu,

LYMPHATIQUES.

glandes lymphatiques, sont très communes;

suit la proportion chez communes

les vieillards,

qui mais

inverse de Fage les entants et très

ce qui tient

sans doute ont

perdent

dans

maladies

glandes

lymphatiques

Les

Les maladies qui

des

qu'elles

ou symptomatiques. essentielles sont d'abord se termine

souvent

par

au

dans

développement et quelles âge,

essentielles

mation,

GI.AKDES

des

des glandes des vaisseaux.

celles

divisions

ARTICLE

MAÏ.AMES

les ma-

successivement

connues

plus

des grandes même nom.

un

le âge

1Y?~~Minduration.

MALADIES DU SYSTÈME cette

Tantôt tantôt

inflammation d'une

elle vient

ibis c'est

spontanément extérieure. D'autres

éloignée qui la détermine il d'aucun y ait absorption bien souvent encore pins

une blessure

que néanmoins Elle survient virus. l'instrument

a()t 1

vient cause

sans

quand

ABSORBANT.

est infecte

de quelque virus ibis c'est le vice vénérien qui et l'inflammation; tanalors,

morbinque. D'autres cause le gonflement absorbants tôt les vaisseaux

se gonflent

avec

la

y d'autramée douloureuse glande et ibrmcnfune tres fois c'est la glande seule. ces engorgements Quelquefois légers méritent a peine le nom d'inflammation le léger gonflela douleur se dissipent ment, bientôt; peu vive il paraît un gonflement qui est douIl y a toujours ble ou triple de volume. plus ou la peau subjacente moins de dureté n'éprouve mais

souvent

rien dans aussi

inflammatoires tement.

la douleur n'est point jours; le phlegmon, et les périodes s'y parcourent beaucoup plus lenla suppuration se montre, ce n'est

les premiers vive que dans

Quand bout de

qu'au fluctuation

ou

douze

se fait sentir.

que, on ne le connaît dans malades meurent

quinze Quant

jours que la à l'état anatomi-

les pas bien, car rarement ces circonstances; cepen-

il n'existe on sait qu'alors aucune désorganisation de la glande~ qui est seulement augmenLes inflammations tée de volume. ont de aiguës dant

CHAPITRE

~<)2

XVt.

leur siège, soit à celles de l'aine, soit à préférence celles de l'aisselle. Nous ignorons absolument des glandes internes. l'inflammation La terminaison

de ces inflammations

peut se faire par suppuration. Elle arrive plus tard, comme nous l'avons déjà dit, que dans le phlegmon; aussi les anciens ils conseillé d'ouvrir les avaient dépôts, non avec le fer on trouve A l'ouverture, glande. longue, Une

n~ais avec le caustique. le foyer au milieu de la

Après une suppuration la plaie se referme. autre

terminaison

ou moins

plus

très fréquente

de l'in-

flammation

des glandes est l'induration ainsi, a la d'un bubon suite du vice vénérien, l'inflammation ses périodes, se termine par une ayant parcouru tumeur dure et plus ou moins grosse. Cet état d'indans l'inflammation duration est si commun des il y a une glandes, que même dans la suppuration mais elle ne prédispose dureté circonvoisine; nullement à l'affection cancéreuse. Elle dure cinq à six mois, et peu àpeu elle disparaît. L'aspect que ne présente aucune désorganisation

anatomi-

des glanse manifeste

des engorgées. Le caractère de lenteur des glandes; ainsi dans toute sorte d'inflammation dans les scrofules qui attaquent particulièrement les glandes du tronc, en général, les périodes sont excessivement nullongues. Nous ne connaissons les causes lernent la nature du vice scrotuleux

MALADIES OU SYSTEME ABSORBANT.

a<)3

On peut en partie cachées. afles parties diviser les scrofules suivant qu'elles ou à l'abdomen, ou à la poitrine, fectent. C'est,ou du temps des au cou, ce qui forme la plupart en sont

mêmes nous

maladies

isolées. du des glandes est l'engorgement chez les enIl survient ordinairement

Le c~'re~M bas-ventre. tants tième. troubles bituel.

la deuxième depuis Il se déclare d'abord

année

la hui-

jusqu'à

par des douleurs, souvent un dévotement

de digestion, Le ventre est-tendu;

il y a souvent

des ha-

des vo-

n'indigastriques rien pour mais il s'y joint une quent il y a finesse de la peau, flacdisposition générale; mudes membranes coloration cidité, bouffissure, missements.

Ces

phénomènes la maladie

difficulté de respirer, queuses, pouls petit, souvent urine lactescente, dans le premier et le deuxième de la maladie du reste, débilité, faiblesse période des mouvements, peu de développement des tacultés intellectuelles. Bientôt il se montre des phénomènes tient

tranchés

au gonflement ces gaz n'existent

l'abdomen

devient

tendu

ce qui

des glandes et aux gaz. Quand point, on sent les glandes goulà le cas le plus rare. Quelque-

mais c'est ttées, fois il y a appétit fois anorexie, vorace, d'autres douleur de vers. de ventre, Les complication sont le trouble de la respigénéraux symptômes conration, qui tient sans doute à l'engorgement

C:ÎAP1THE

H<)~ dcn

sécutif

glandes

marasme

comme

y ca-

signe

Sabord

que cela tient à du chyle a raison de l'engorgeniais ce n'est que vers le der-

la non-absorption ment. des glandes nier

ont donné

On croirait

ractéristique.

le

thorachiques;

auteurs

que quelques

XVL

cette fonction est absolument que ce qui ne doit point surprendre empêchée, quand on voit le poumon, vers les derniers temps de la temps

phthisie, les forces

ses fonctions. Ennn, également la tuméfaction du ventre est diminuent,

énorme,

a douleur

remplir

suivant

le mésentère, dévotement tration ascite,

est excessive,

et se déplace avec mouvements du malade; le

les

il y a faiblesse Vers la fin survient

et concen-

est habituel;

du pouls. on l'infiltration

des membres

qui pas de maladie marasme plus affreux. tl est peu d'à Sections n'est

l'hydropisie Inférieurs.

réduise

les enfants

mieux

connues

Il

à un

par

les

L'état dans que celle-ci. ordinairement les glandes on trouve lequel peut 1° simple se rapporter a quatre degrés gonflede la glande; d'une ment conversion partie ouvertures

de cette

de cadavres

glande

en substance

stéa!omuteux

stéatomateuse; dans le dernier

complet les glandes tombent en suppuration du un fluide sanieux. Les glandes aussi engorgées lement s'engorger

celles

état

période;) et fournissent

voisinage

sont

de la poitrine égapeuvent comme celles de l'abdomen, et

MALADÏËS

former reau.

une

ABSORBANT.

an caranalogue n'ont parié des auteurs

la plupart engorgement que comme maladie.

Il est certain

ce qui

essentiel,

a()~

absolument

maladie

Cependant

de cet dernière fois

SYSTÈME

DU

constitue

cette

compliquant

qu'Hest quelqueune phthisie qui

n'a point été décrite, et dont voici un exemple: Un enfant avec une petite vint à FHôtel-Dieu H n'existait dimcuhé de respirer. ni vice toux, scrotuleux

ni vice

vénérien

Les- symprécèdent. le soir, toux sèche. Il

étaient plus intenses ptômes des étounements tous survenait

les deux

ou

trois

qui se renouvelaient chaque fois que le malade faisait ou mangeait mouvements quelques la poitrine était douloureuse, la respiration trop; la gênée. Une seule circonstance pouvait indiquer jours,

c'était

maladie,

Le pouls était notaient évidemment par temps

des glandes du cou. déCes symptômes

l'engorgement faible, concentré.

des

une phthisie, que et des adoucissants.

pectoraux après, les symptômes

l'on traita Quelque

étaient

plus intenses, et non purulente,

était muqueuse l'expectoration !a pression la douleur de poitrine s'étendait nulle à toute la cavité; la compression de sourdement la région une suffocation. produisait épigastrique chaleur

Dévotement, pieds, composée. f< avant.

urines

rares,

Le sujet A l'ouverture

habituelle

des mains

et des

ngure comp!ètem~nt périt dans tin marasme dit

cadavre,

on

trouva

déeite

CHAPITRE

2~6

XVI.

du poumon~ 9 siège Je la maladie dans les landes et très grosses. qui étaient toutes stéatomateuses la même disposiBeaucoup d'entants présentent tion que ceï~i-d, ment se classer lymphatique. Les écrouelles du cou carreau

et leur phthisie peut alors faciledans les maladies du système sont les anections

elles sont assez fréquentes, en ce qu'elles sont encore

des glandes et diffèrent du

plus lentes et car, ou elles viennent à suppujamais mortelles se termine ration, ou leur gonflement par résolution. Le peu d'accidents quelles causent ne tient est la puisqu'elle point à la nature de la maladie, mais au voisinage même, d'organes qu'elles ne ce qui le prouve c'est l'inspecpeuvent altérer tion anatomique. Cette affection peut tenir à un vice général, ou n'être purement que locale. Quand le vice est local, il se montre dans les diverses parties du cou, et surtout aux glandes sans que cependant les glandes salisublinguales, vaires en soient nullement anectées. Il peut se former une tramée

dans toute de glandes engorgées du cou, sur le trajet des vaisseaux la longueur on les trouve à l'occiput. D'abord, 9 quelquefois une tumeur dure, c'est un engorgement indolent, peau se soulève. Ces duretés res&qm!Tneuse;la tent plus ou moins long temps stationnaires, deux ou trois ans, et sans qu'aucune quelquefois

MALADIES

fonction

DU

ABSORBANT.

SYSTEME

il y a Que!quetbis resolution. Vers la fin, il survient une couleur violette de la peau et une fluctuation maniiëste auet il s'en dessous. Elles s'ouvrent spontanément, écoule

ne s'en trouve

3()"

un fluide

blanchâtres.

altérée.

lactescent,

Quelquefois

chargé de flocons cette fluctuation dis-

du fluide. Quand l'abcès paraît par la résorption s'ouvre au dehors, il reste long-temps fistuleux et la cicatrice ne s'obtient entièrement qu'au moyen de l'adhérence

qui se forme entre la peau et les ce qui la rend enfoncée et difforme. L'auglandes de ces glandes peut présenter, topsie cadavérique comme les autres parties, quatre états diSérents. des glandes lymphatiques peuvent donc dépendre ou d'un vice général ou d'un vice local. Quand l'affection est générale, elle ne se Les auëctions

borne

point

mais elle agit sur tous des autres vices géné-

aux glandes, à la manière

les systèmes, etc. raux, tel que le vénérien, de ces glandes ne sont point Les ossifications dans la poitrine, un phénomène rare, surtout ou on

en trouve

tures.

Rarement

assez

souvent

le cancer

dans

les ouver-

affecte primitivement et elles ne s'engorgent

les gtandes lymphatiques, dans cette maladie que consécutivement. Les affections sympto~natiques et surviennent ment communes, organes

voisins.

Elles

s'afïectent

y sont extrêmeà l'occasion des aussi

dans les

CHAPITRE

at)8

Les générales. dans les maladies

XVI.

maladies

bubons

sont

souvent,

un

si~ne

pestilentielles.

Dans

les

locales

phlegmasies le panaris,

il arrive

aux

membres,

assez

souvent

se gonflent.

de l'aisselle toire

des

jambes,

celles

comme

dans

les glandes il y a un vésicaQuand de l'aine peuvent aussi se que

gonfler. Ainsi peut

le gonnement des glandes lymphatiques venir par l'absorption d'un virus, par symetc.

pathie,

ARTICLE

IL

DEq 1'A1~SCA.L~ë VAtSSEAVX ADSOKDANTS. ~Ii80ItItA~ITS. .MALADES DES

connaisse bien la disposition Maigre que l'on des vaisseaux on ignore absorbants, cependant encore leurs maladies. Il est certain que ce sont les divers niais ce ne eux qui résorbent virus; sont

a proprement parler, des maladies, ces virus n'agissent parceque pas plus sur eux que sur les autres organes. pas

la,

Les afiections

réelles

de ces vaisseaux

bord

ry~~M/M~/o~ qui peut manières: tantôt ils s'enflamment ce qui Ibrmc une tramée, commun d'innammation. seaux ques

~en~or~ent exemples.

seuls Qu:md

survenir

et c'est d'autres

sont

d'a-

de deux

avec

la glande, le mode le plus ibis

ces

vais-

et Masca~m en cite quelun ou s'est, coupe aVfc

MALADIESDU SYSTÈME ABSORBANT. instrument

imprégné bras et les vaisseaux gorgent. page: le connaissons

de

absorbe

ont

qui

les

virus,

du glandes ce virus s'en-

H paraît alors que rinnnmmation virus est absorbe. Du reste, pointencore seulement

bien

cette

~99

&c pronous

ne

innammation,

se termine plus tôt qu'elle des Ce n'est guère qu'aux que ce!!c glandes. membres inférieurs que l'on a observe l'inûammation des absorbants. Nous n'avons du. reste aunous

savons

connaissance

cune

sur

leur

induradon

ni

leur

gangrené. La d~ï~o~

des absorbants est variqueuse Dans te ioie, l'on en trouve bien quelquefois, il est douteux à un état cela tienne que

rare. mais

pathologique. probable absorbants.

qu'elles H est

fréquente lité dans

des

égaient

un en

dHatauons,

viennent une

hydatides, d'une

c'est lymphatiques, membre. Quelquefois le

grosseur

il est maladie

de dilatation

espèce

(pli produisent surviennent

infiltrations, sion

aux

Quant

celle

assez de tota-

des rameaux

canui

tborachiquc. dans certains

ai l'occasion

peu des

Ces cas les

de compres-

et d'obstruction.

On a grandement discuté étaient dropisies produites Sorbanta,

ou

Il est certains ncaumoins,

quand

elles

sur

par venaient

les cas où les hy !e deiaut des ab~

cas où il est diuicHc dans

les cotnprcsMons,

des cxhalants. de prononcer; dans

les sta-

300

dons sans tois, Quand

CtiAPtTRE

c'e~t t survient, longues quant! !'hydrop!sic des absorbants. ctoute par le défaut D'autres semblent les absorhams accrottre !eui action. on ne soupçonne

vantageuse c'est par pisie.

XV!.

soutenue, l'exhalation

point il est passive

de position.

désa-

probable qu'a!ors que se iait thydro-

MALADIES

DU

SYSTEME

CHAPITRE

Ces maladies res,

soit dans

Les

aSections

5o<

XVÏL

DU

MALADIES

FtBREUX.

SYSTEME

sont encore le diagnostic, essentielles

FIBREUX.

extrêmement

obscu-

soit dans

te pronostic. tissu sont bien

de ce

Il paraît n'est, que le rhumatisme peu connues. du temps, la plupart de ce que l'inflammation On ne connaît point ses terminaisons, système. la supputation, etc. D'ailtelles que l'induration, les parties le système qui composent ne se ressemblent ainsi fibreux pas exactement, il est nécessaire de les examiner en détail. leurs

toutes

ARTICLE

MAt.ADtRS

La dure-mère recouvre tébra!. brane

DE

LA

ï.

DURE-MERE.

est une membrane

le cerveau

et s'entbnce

fibreuse

dans le canal

qui ver*

Malgré qu'on croie le contraire, cette memest peu exposée à r~M~M<MM; elle lui la plupart du temps, de l'arachnoïde qui

vient, est au-dessous, la surface

car on ne voit ordinairemen~que interne qui soit affectée. Cependant

CHAPITRE XV!t.

3oa

elle se cicatrise, elle est coupée, ce qui quand dans son tissu. nécessite une ictère inuammation offre des o.M~r~OM.y

La dure-mère

à la suriace

leur

siège

elles

viennent

ou

a' celle

exactement

semblent

moins

n'est point rare: Ces ossifications

disposition ont parlé.

première gus.La en les auteurs

des

elles

artères

de la

interne tous

dans

et des ibn-

les points

tous resont

membrane et sont

p phts

considérables. de

Les/OMg?~

la

dure-mère

sont

aussi

trc~

connaisse leur qu'on di~eremment. Ils se montrent 'i antot ils principe. Ils peude la dure-mère. à ta convexité siègent il vent être nombreux lorsqu'il n'y en a qu'un, ils naissent

trequcnts,

sans

conLes battements fait de plus rapides progrès. le cerveau font qu'il tinuels que lui Imprime à la fin sous le peuse les os du crâne et parait ibis ces ibngus la D'autres viennent ricrâne. base

du crâne,

accidents l'œn

hors

très

de l'orbite; en haut,

cerveau Il

y produisent tels fâcheux,

faut

bien

d'autres

et développent que l'expulsion fois ils refbuicnt

des de le

et en sont

plus dangereux. ces fongus les d'avec distinguer fournit ia dure-mère dans la ci-

bourgeons que du trépan. catrice de l'opération C'est alors un très naturel, et qui coïncide avec ceux phénomène de&t)f et de la peau voisine, qui par leur contact Ibrment

une

cicatrice

commune.

s

SY~H~tH

~LA~ES

pnntHUX.

ARTICLE

MALADIES

~o3

U.

DU

t'ËBtO~TB.

est la seconde Le périoste en des niaments elle consiste

membrane entrecroisés

une enveloppe. os, et qui leur forment sur les cartilages, se prolonge jusque de périchondre. essentielles Les attelions

nbreuse sur les

Le périoste où il prend

le nom

et nous

~07~,

avons

sont d'abord

F/wles connaissait

dit

qu'on en gênera! fibreux peu dans le système cepenle périoste semble eu être affecté dant quelquefois un coup Ainsi par une chute, vioréellement. lent

un

sur une

vient

membrane

os placé près de l'extérieur, il surdure dont le siège est dans la tumeur aussi le péSouvent qui le recouvre.

rioste

peut inflammation.

former

une

tumeur

indolente

et sans

La plupart des chirurgiens ont été de Fexostose; embarrasses mais pour la distinguer la plupart du temps, se forme d'une macelle-ci, lente

et chronique. sont des de la périostose

nière

ou dix

jours

considérable.

La dureté

plus

tumeur

elle est beaucoup de l'os que dans celle

du temps

rapprochés

les périoen huit

a déjà acquis un volume aussi une dineindique

car

rence

part

la tumeur

Au contraire,

ces maladies

plus grande du périoste. ne se séparent

dans

la

La plupoint

CHAPtTRE XVH.

~J~

le périoste se gonfle et quand l'exostose se montra aus~i, et réciproquement. Lespériostosesjanectcnt les os superficiels, et elles ont deux ordinairement manières naires, devient

de se terminer. elles

deviennent

rouge,

s'u!cère

Après avoir été stationla peau douloureuses et laisse écouler

un pus de le vice estvéné-

surtout quand nature, r~n. Bientôt la maladie finit par être une exostose, par l'ossification du périoste. Enfin, la périostose peut se terminer par résolution. mauvaise

Une autre affection

c'est l'ossiassezfréquente, Dans rétat naturel, on ne

du périoste. fication doute pas que quelquefois la tame interne de cette membrane ne s'ossifie, malgré que ce ne soit point ainsi que se nourrissent les os. Dans la nécrose, le périoste n'est affecté que consécutive'et quand de ros; moyenne ment,

cette

nécrose

alors

il se forme

de la

affecte

la partie

un

séquestre s'ensubjacent

le périoste partie morte, namme, devient d'abord cartilagineux seux. Cela n'arrive guère que dans

puis osla partie

des os longs, où cette nécrose est le moyenne dans ce cas, plus commune. L'aspect anatomique, une espèce de offre le périoste ossifié, formant poche qui contient le séquestre libre dans son intérieur terne

la tumeur

est rougeâtre, bourgeons charnus.

est rugueuse

à l'extérieur.

L'in-

des quelquefois présentant Les parois sont ordinairement

MALAMES DU SYSTÈME FIBREUX.

5o5

de petites cavités. La différcnce de cette c'est d'abord avec le spina-ventosa, la de la tumeur avec situation, puis la continuité l'os sain dans le spina-ventosa.' percées tumeur

Quant aux connaît assez comme

dans

autres bien

affections

du périoste,

ses maladies

la carie,

par

on

contiguïté,

la nécrose

superficielle, l'ostéo-sarc6me dans tous

dans le spina-ventosa, ces cas il participe à la disposition de l'os malade. nous Quant à ses affections symptomatiques,

il ne oaraît pas que les les ignorons absolument; douleurs vénériennes y aient leur siége, ainsi que les autres douleurs~ telles que le rhumatisme ou les lassitudes

spontanées. ARTICLE NAÏAMES

DES

UL APONEVROSES.

t

les affections des apoOn ignore absolument une comnévroses. elles exercent Quelquefois beaupression sur des dépôts~ où elles produisent alors on les débride. Quant à coup de douleur leurs maladies spontanées, on ne les connaît point.

ARTICLE ÏV. MALADIES

DES

LIGAMENTS.

Les ligaments, qui iont aussi partie du système sont un peu mieux connus; fibreux, quoique 20

3o6

CH\P!TRR

XVt!.

nous

cepayons pas vu leur état innammatoire, pendant nous savons qu'it existe dans la douleur et surtout de l'entorse. En effet, des articulations, eux seuls dans ce cas sont tiraillés. Quand leur contusion

a été considérable, la partie qui entoure se gonfle comme dans le rhumal'articulation tisnie

si elle est plus intense encore, goutteux il y a de la fièvre cela peut même aller jusqu'au tétanos. t/état de la partie nous est peu connu, ladie

excepté dans les derniers temps de la maqui se termine par une tumeur blanche. V.

ARTICLE

MALADIES

DES

TENDONS.

affectés de maladie est très peu connue celle qui leur inflammation est absolument survient spontanément ignorée comme dans on ne l'observe que par contiguïté Les tendons

le panaris.

sont rarement

Le rhumatisme

n~ecte

point les tendes articula-

!e mouvement puisque ) dans tions, ce ne sont pas eu~. qui sont sensibles, mais consécutive des bien tes ligaments. L'inûammation tendons arrive dans la plupart des plaies externes dons,

de sont coupés. Les anctens attribuaient accidents à leur section; mais c'est plutôt grands à celle des nerfs qu'il faut les rapporter. Quand les tendons ont été divisés, ils se rapprochent où ceux-ci

MALADIES

DU

SYSTÈME

FIBREUX.

5o':

ce qui suppose quelquefois et se cicatrisent, mais elle est toujours inflammation réelle tardive, et cette réunion ne s'opère qu'après de toutes les autres parties. Quand ils sont

une très celle ex-

posés au contact de l'air,. ils se mortifient et s'exfolient à la manière des os ce qui prouve leur à faire peu d'énergie vitale; il y a. des recherches sur leur mode de réunion.

Cette dernière

est plus comme

la rupture que dans la çoupure, on le voit pour la rupture du tendon d'Achille

dans

de celui de la rotule.

RO.

et

3o8

CHAPiTRP XV!Ï!.

CHAPITRE MALADIES

DU

XVIII.

SYSTÈME

SYNOVIAL.

de ce système peuvent être consideux rapports dans les synoviales des

Les aSections sous

dérées

ou dans

tendons, dans

les

celles

synoviales

l'inflammation, On observe

des articulations. des

Fhy~ropisie

tendons

D'abord

on ~rencontre

et la sécheresse.

les gaines des du carpe et des doigts, etc., etc. Il y a dans la gaîne des qui gît évidemment et y produit de grands de la main,

ligaments un panaris fléchisseurs

F~o~

dans

le doigt se gonfle sans rougeur, mais avec ravages; à la face palmaire du vive qui répond une douleur du pus s'amasse et se trouve comdoigt. Bientôt entre primé c'est à cette

les os et la synoviale. cause qu'il faut rapporter

H paraît que la plupart

de ce panaris. On trouve, à l'ouvertoute la surface de la capsule ture, rouge et remun pusichoreuxet sanieux. la maQuand plie par l'os s'affecte de carie, l'arladie est plus prolongée,

des accidents

ticulation

voisine

alors souvent la s'entreprend ce qui avait fait croire à perte du doigt s'ensuit, était une maque ce panaris praticiens quelques

MALADIES

ladie particulière mation. Le pus

DU

SYSTÈME

SYNOV!AL.

5oQ

mais c'est une simple inflamsemble un peu différer dans ce

sanieux, cas il est toujours grisâtre. Cette indans d'autres flammation peut encore survenir capsules que dans celles des doigts quelquefois on la voit aux ligaments du tarse ou du carpe, surtout quand le panaris n'a pas été ouvert et que le pus a fusé. Les synoviales

des tendons

peuvent aussi être le siége-d'ltydropisie; elle se montre plus partidans celles qui ne sont point recouculièrement vertes de games fibreuses: elle peut survenir à la suite de la goutte, d'une contusion. On en trouve sur le col du pied, sur la gaine des extenseurs, sur la capsule du tendon inférieur de la rotule. H est probable que ces amas de synovie ne sont que des affections par contiguïté. Il paraît que dans le rhumatisme les ligaments étant affectés, la synola liqueur qui exhale davantage viale subjacente sort dans ce cas est gélatineuse et rougeâtre. On croyait jadis que les ganglions siégeaient aussi dans les gaînes présentent

tendineuses, qui du reste quelquefois et disde la mollesse, sont alongées, un peu forte. Il par une compression

paraissent est de ces tumeurs

fluctuantes

qui aScctent une forme ronde, ne disparaissent point par la presdans le tissu cellusion, et siègent évidemment laire subjacent à la capsule.

CHAPITRE

5t0

L'MCe dineuses, exercice

XVIII.

de synovie, dans les synoviales tenpeut venir ou d'un panaris ou d'un trop long des tendons qui. y glissent

alors il en résulte

un

craquement

une légère douleur. Les synoviales des articulations

particulier

et

sont aussi ex-

chaque fois qu'il posées à beaucoup de maladies elle est accompagnée y survient de l'inflammation, très sensible de douleur très vive, de gonflement de manière à ce que le sujet souffre au toucher, à peine le poids des couvertures. Quand la maladie est très intense, il s'y joint des symptômes généraux. L'inflammation peut siéger dans toutes au genou, mais particulièrement les articulations, ou l'on observe en général toutes les maladies des articulations.

Elle se termine

par résolution

quand ce elle est légère d'autres fois par suppuration, et qui terribles qui s'annonce par des douleurs d'ataxie. On peuvent aller jusqu'aux symptômes fait cesser ces accidents en donnant issue au pus s'il séjourne pendant un certain temps, l'os se carie. A l'ouverture des dépôts, on trouve la membrane synoviale très rouge à sa surface interne. Il paraît plus que le pus y produit des ravages beaucoup séreuses. prompts que sur les autres membranes Un épanchement peut encore perséro-purulent La gangrène et l'inmettre de vivre long-temps. duration sont absolument dans le sys~ inconnues

1 MALADIES DU SYSTÈME SYNOVIAL.

31 t

bien iréquente, terne synovial. Une terminaison on ne peut douc'est l'inflammation chronique ter qu'elle n'ait aussi lieu dans les articulations; il y a alors rémission des symptômes, et la douleur, d'aiguë qu'elle était, devient Les membranes synoviales se certaines luxations~ alors la synovie la quand la luxation est réduite,

sourde. déchirent

dans

s'échappe; mais cicatrice se fait.

est une maladie des articulations L~~rc~M~e plus rare que les anciens auteurs ne semblaient on l'observe au genou. Ordinairement l'indiquer. Elle peut provenir de diverses causes d'abord, c!e de la synoviale, l'inflammation d'un chronique d'autres fois elle corps étranger qui se développe; survient

spontanément;

des parties

ou enfin

par l'aûection dans le rhumatisme.

voisines, comme cela on doit regarder cette mr.ladie D'après comme étant ordinairement le produit d'une autre ma~die, et ne point adopter de traitement commun à tous les cas. Elle se manifeste par la fluctuation

et par une dilatation plus ou moins suivant que la membrane fibreuse est

grande, plus ou moins épaisse. Des corps e~Y~er.y

se rencontrent

assez sou-

vent dans certaines

surtout celte du articulations, une structure, un volume, genou. Ils présentent une forme variables tantôt ils sont osseux, tantôt cartilagineux;

en plus ou moins

grand

nombre; i

512

incommodes

CHAPITRE

suivant

XVIII.

l'endroit

ou ils sont pïacés. il est probable que néan-~

Quand ils sont isolés, moins ils ont tenu à la membrane

car synoviale, leur formation sans cela ne pourrait se concevoir. Les articulations sont encore sujettes à l'ankyqui n'est aussi que l'effet d'une maladie c'est-àprimitive. Elle peut être vraie ou fausse dire qu'il peut y avoir soudure des extrémités auiose,

paravant contiguës~ ou simplement impossibilité de mouvement, par aSëction du tissu cellulaire, des ligaments ou des muscles voisins.

MALADIES

DU

SYSTÈME

DU

Les cartilages presque toutes les endroits articulations

5'3

XIX.

CHAPITRE

MALADIES

CARTiLAGMEUX.

SYSTÈME

CARTILAGINEUX.

un système répandu dans nos parties. Ils diffèrent suivant forment

ainsi ceux des où on les rencontre sont différents de ceux des côtes,

du larynx, etc.; ce qui doit leur faire supposer des affections différentes. Tous les cartilages en général sont remarquables de leurs par l'obscurité vitales. Nous connaissons peu l'inflampropriétés mation des cartilages articulaires et, de toutes ce n'est guère que leur gonfleleurs maladies, ment

dans la luxation

server.

Cette

maladie

spontanée qu'on a pu obsurvient ordinairement à

ne soit point exclusive a la hanche, quoiqu'elle cette articulation. La luxation n'est point alors !a maladie du

essentielle, Petit cartilage.

maisle

produit

de la maladie

croyait qu'en devait l'attride la synovie, buer à l'épaississement mais les ouvertures cadavériques ont rectifié cette erreur. a vu que, dans les premiers temps, la cavité est déjà presque toute oblitérée par la substance cartilagineuse tandis que qui s'est gonfle, Desault

CHAPtTKE

3t~

XtX.

sont très saines. Dans un adjacentes degré plus avancé, il se forme une cavité artifila cavité cotycielle pour la tête de l'os déplace loide est alors tapissée par une substance qui s'est

les

parties

ossifiée. Le vice scrofuleux, les chutes, sont ordinairement les causes prédisposantes de cette maladie. il y a douleur de l'articulation, tantôt vive, tantôt sourde, difficulté dans la progression, et surtout dans l'exécution de certains mouvements D'abord

époque plus ou moins éloignée du comde la maladie; quelquefois dans vingtmencement quatre neures la tête du fémur sort subitement à une

de sa cavité;

d'autres fois cette

sortie est beau-

plus lente. Après la luxation, il y a alonde la cuisse, suivant gement ou raccourcissement que la tête se porte en bas'ou en haut de l'articu-

coup

lation.

Le premier et le second

cas se rencontre

le plus

sou-

ne s'observe que quand il y vent, a carie à la partie inférieure de la cavité cotyloïde. On n'a pas souvent observé de semblable maladie dans les autres articulations. Il est probable que, dans plusieurs cas, les tuconnues sous le nom de meurs des articulations siègent aussi dans les cartilages. Il est difficile de déterminer quand cela.a lieu car elles peuvent tenir à une foule de causes, ce un traitement particulier pour qui nécessiterait tumeurs

blanches

v MALADIES

chacune

DU

d'elles.

SYSTÈME

CARTILAGINEUX.

Il est certains

5t5

cas où l'ou connaît

sont les parties primitivement affectées dans l'entorse, il est manifeste que par exemple, la maladie ce sont les ligaments. Quelquefois

quelles

commence Dans

mais rarement. par le tissu cellulaire, cette première époque, si le malade vient à

on ne trouve qu'un système mourir, affecté, le reste de l'articulation est intact; la douleur n'enle traîne point encore l'immobilité. Quelquefois siège primitif Alors, tantôt naturel.

des tumeurs

blanches

est dans l'os.

il est gonflée tantôt il est dans l'état il Quand le mal réside dans le cartilage,

se manifester

par les mêmes phénomènes de la hanche. Quel que soit que dans l'articulation le siège primitif, bientôt la r&aladic gagne par conpeut

tiguïté, et le désordre s'étend à toute l'articulation. Une cause assez ordinaire de cette maladie est la suppression

de la sécrétion

du lait.

Le rhumatisme

la goufte même, peuvent aussi être rangés parmi ses causes. les Quant aux autres cartilages, leur structure goutteux,

expose à des maladies bien différentes de ceux des Ils sont très sujets à l'ossification et articulations. à la carie, comme on le voit dans le larynx. telles cartilagineuses, Quant aux substances que celles des oreilles, de la trachée-artère, obscures. maladies sont extrêmement

leurs

5!6

CHAHTh~

XX.

CHAPITRE MALADIES

DU

XX.

SYSTÈME

MÉDULLAIRE.

Les maladies

du système médullaire sont moins connues qu'elles ne sont fréquentes. On ne peut douter que, dans certains cas, la substance médulnes'enûamme, comme dans les douleurs vives et spontanées au milieu des qui se manifestent laire

os. Il en résulte

de la suppuration, Petit J.-L. adjacentes.

souvent

la carie des parties porte un exemple de ce cas. Il est certaines

puis rapcaries

où il est probable que le système médullaire est essentiellement affecté il est difficile de les reconnaître. Tous

les auteurs


qui ont parlé du ~MM~eMconsidéré comme une maladie de la

En effet, si on compare cette maladie avec la sensibilité moelle.

les douleurs

de

de l'organe méde cette probabilité.

on verra la raison dullaire, Le spina-ventosa consiste en une tumeur

consi-

du développement de l'os et de provenant de ses bourgeons charnus. Cette l'accroissement maladie diSère essentiellement, suivant quelle est dérable

à Fextrémité

ou à la partie

moyenne

des os. Il y

MAt~DŒS

a une diCerence On

DU

SYSTÈME

MÉOULLAtRE.

totale dans cesdeux

5t~

circonstances.

n'observe

point cette maladie dans les os courts ni dans les os plats. est au milieu d'un os Quand le spina-vcntosa long, on ressent d'abord de la douleur à la partie, sans augmentation par la pression. Il y a deux périodes bien marqués; le premier est marqué par cette douleur spontanée, qui est quelquefois rémittente et subsiste

sans aucune

externe

apparence

de

au second période, l'os, qui était intact, maladie commence a se gonfler. A l'extérieur, on sent une tumeur sant

dure;

la douleur

vive va toujours croismolles s'enflamment, se durcis-

les parties bientôt il survient

une fistule, d'où s'écoule fétide, jusqu'à la fin de la maladie, qui entraine la mort, ou nécessite l'amputation. de l'état des parties, on conSous le rapport sent un ichor

sidère

alors

trois

choses

d'abord

la substance

que l'on trouve convertie en unfbngus qui saignent facilement, parsemé de vaisseaux comme Desault l'a vu; quant à l'os, si on le fait

médullaire,

et qu'on le mette à nu, il offre une cavité des lames. Les produite par le bouleversement deux surfaces, l'externe et l'interne, sont rugueuses les parois sont percées de divers trous qui bouillir

aux fistules; la substance osseuse correspondent ne s'offre plus sous la forme linéaire. Quant aux parties

sous-jacentes,

on voit qu'eltes

sont con-

CHAPITRE XX.

5t8

en une substance

verties diverses

lardacée,

sillonnée

de

fistules.

Le spina-ventosa, à l'extrémité des os, est toul différent dans l'inspection cadavérique., quoique en soient les mêmes. H y a aussi les symptômes à l'invasion tente.

une

On observe

douleur

permanente aussi une tumeur,

ou rémitdes fistules.

Le pronostic est le même, mais l'autopsie cadavérique montre l'os distendu dans tous les sens i son intérieur est plein de filaments et de carnosités. La seule ressource

est l'amputation.

M\LAD!ES

DU

CHAPITRE

Les

MALADIES

DU

affections

du

nombreuses; tres parties,

OSSEUX.

SYSTÈME

5tt)

XXI.

SYSTÈME

OSSEUX.

osseux

système

sont

très

elles sont analogues à celles des auet le degré de vitalité est la seule

cause qui les fasse digérer dans ce système. survient dans les os d'une maL'Za~TM~oyz nière incontestable. fractures véritable

On l'observe

pour la formation cicatrice. Ce n'est

d'abord

dans les

du cal, qui est une qu'au bout de trente

ou quarante jours que cette opération se fait dans les os. Les bourgeons charnus naissent d'abord aux deux extrémités fracturées. Le contact qu'on leur fait observer

procure

bientôt

l'adhérence

ré*

Peu à peu le phosciproque de ces végétations. phate calcaire abordant par les vaisseaux propres des os, se dépose dans le canevas celluleux et anaqui par là reçoit une consistance logue aux parties qu'il est destiné à réunir. Non seulement on observe l'inflammation dans le cal, des parties des os mais encore dans l'exfoliation charnu,

nécrosés. nature

C'est par un mécanisme analogue que la chasse les lames plus ou moins épaisses

OW 5&0

CMAPtTRE XXL

qui ont été privées de la vie, soit par le contact trop prolonge de l'air, soit par toute autre cause, etc. L'inflammation de l'os sou&-}acent détermine la végétation des bourgeons charnus qui, en prenant du volume, font effort sur la lame morte. Quelquefois nomme

celle-ci

sort en grandes parcelles qu'on fois l'exfoliation d'autres est esquilles;

insensible, à exfolier cicatrice

ce qui a lieu surtout quand la lame est peu épaisse. Après l'exfoliation, la se forme, et il en résulte l'adhérence de

l'os avec les parties dans sible, surtout

molles, ce qui est très senles os superficiels, comme

ceux de la tête. La c~e d'inflammation

entretient

aussi

un état

chronique dans les os. Il en découle un fluide

sanieux

particulier qui teint les linges de l'appareil en noir. Cette maladie est essentiellement différente

de la nécrose, où'il y a mort parfaite de l'os. Dans la carie, au contraire, il semble que l'os se reproduit à mesure qu'il se détruit. Le siège de la carie est plus particulièrement dans les os les courts, et les extrémités des- os spongieux, longs; elle se manifeste à la faveur d'une infinité de causes. Il ne faut pas confondre l'aspect cadavérique de cette disposition maladive des os avec celle que présente l'usure du sternum ou de tout ou d'un anévrysme autre os, par le froissement d'un fongus. Il y a déperdition de substance alors, a

KALAD~ES

52t

OSSEL'X.

SYSTMIE

DU

A aucun aticttil

irtais mais es~

superucie~e, est

rioste souvent

toujours

substance

iardacce.

nent

ou

pins

les

ce

seuscs,

sont

la

de

durcie vice

d'un un

EUe

cUc

res

dans

servait

dans

la

espèce étaient

tête

Fos ) sont!es plus

tout

un

seul

son

comme

aux

espèces,

carnince. osseuse à îa

!c

de

Fos,

de

ses

un

en se

dont

s~~ervc

contusions

Le a

souvent et

ou

par tels

une sur

l'incon-

ta

certains

entier. borne

maniè-

de

exempte

sujet

suite par

Desauh

points.

un

de

produite deux

exostoscs

ce!~

trois

vient est

diamètre

trop

maladie.

de

piussupcdicie!s, exposes

eUe

os-

cette

(.umeur

eïïe

tous

conibnd

espèces

la

et

une

cabinet

c'était

la

manifester

Fexostosc

nairement,

des

ses

tantôt se

à tous

tumeurs

dans

Tan!ot

peut

attaque

téresse

mière

est

vénérien,

coup.

doute

iaminec

ïa

Fivoire.

don-

sous on

séparément

éburnee

une

qui

d'autres

a admises

Feburnee,

L'cxosLo~c

ilstules

auteurs

sans

examinerons

en

commune

avec

Fon

que

cs~

cedematiees

considérée

divers

vient

qui

nombreuses

qui

eLe

que!queibis

cependant

Nous

les

il

changées

des

pé-

ameute;

sont

auscuon

ait

par

Le

pus.

une

Quo'qu~ene

rapport

a

y

de

est

moins

sont

li

moins

L'e~o~oye os.

eUes

l cane la

'1' Tantôt

profonde.

moUes

parles

même

ure.

est

on

plus

Les

dur.

na:

eUe

tantôt

que!quelbis

les

de Je

changement

preos

plus

ordi" de

partie ceux

qui les

conséquent sont

les 21

de

os

de

CHAPITRE

5~2

XX!.

la tête, le tibia, etc. On a vu de semblables tu. meurs se développer à l'intérieur du crâne, sans en tussent lésées. a que les facultés intellectuelles de la longueur dant lequel sans doute à raison

du développement, le cerveau s'était

penhabitué

à cette pression. On en a vu aussi dans l'intérieur du bassin s'opposer à l'accouchement. On connaît peu cette espèce d'exostose dans les os courts. La tumeur éburnéc est beaucoup plus pesante qu'une portion d'os de pareil volume. La direction des ubres, les vaisseauxnourrissiers, longitudinale cette tumeur présente une résistout a disparu; tance mée

singulière à la scie. Il paraît par un amas de substance

qu'elle est forexclusivement

calcaire. elles sont plus Quant aux parties adjacentes, ou moins gonflées c'est et, ce qui est particulier, l'os entier les que quand !a maladie comprend parties molles voisines sont moins aHectées que quand elle n'occupe qu'un point de sa surface. de la formation peu le mécanisme de ces tumeurs. Quoi qu'il en soit, leur marche est extrêmement lente. Jamais chez elles, il ne On connaît

ni de suppuration. s'opère de résolution est mieux connue. L'exostoae spongieuse accompagne presque dans toute rencontre trémité

toujours

la carie.

Elle On

la

espèce d'os, surtout à l'exdes os longs, et dans les os courts. Ce

r

DU

MALADIES

SYSTÈME

OSSEUX.

5a5

à une malaest toujours consécutif gonflement On Fobserve aussi dans la partie die primitive. moyenne des os longs, comme dans le rachitis qui paraissent au milieu des membres ne sont autre chose qu'une tumétaction du tissu compacte, qui parla devient spongieux. Cette dans sa strucespèce présente des inégularitécs où tes tumeurs

ture.

Dans

certains

endroits,

on rencontre

des

on ne calcaire; dans d'autres, un assez voit qu'un tissu aréolaire. On rencontre de vaisseaux dans ces tumeurs nombre grand amas de substance

elles sont ordinairement

de suppuaccompagnées ration ichoreuse, qui sort par des fistules plus ou dont les parties molles sont moins nombreuses Les exostoses spongieuses peuvent être percées. comme le premier degré de l'ostéoconsidérées sarcome. A

On a demandé

si l'o~eo-.Mrcd/~e

n'était

En effet, si l'on compare leur atroce qui existe dans les deux maladies, on serait tenté de croire qu'elles sont analogues mais le cancer

des os.

point la dou-

si d'un autre côté l'on examine on verra comme

le même tainement

que l'ostéo-sarcôme le cancer. Ce dernier dans entre

plus attentivement, de fongus n'a point se montre toujours

les parties, et il existe cerle cancer et l'ostéo-sarcome dos

toutes

pas de les contbnqui ne permettent dre. Quoi qu'il en soit, tous les os sont le siège de di&ences

2!.

CHAPITRE

3~

les os longs. Desault et des os Innommés atta(~ués de

maladie,

cette

XXI.

spécialement

a vu des fémurs

on observe les progrès, le premier, bien distincts marque périodes la dimculté de la progression, la douleur, cette

Dans

rnaladie.

de

l'engorgement ou est état, On trouve

la

le

Dans

partie.

réduit

alors

a l'inspection toutes les parties

deux par enfin

deuxième

anatomique. détruites;

celles

encore sont séparées par de longs inqui restent charnus. les deux extrémités tervalles Quelquefois la substance de l'os sont ménagées, charnue est d'un

parsemée

guins, qui tent de. gros ou

plus

grand tantôt sont troncs.

moins

nairement

lésées; Intacts.

queuses

nombre cap!Haires, Les parties

le voisinage. comme dans

san-

tantôt

présensont adjacentes

les carti!ages restent des veines On observe

dans

dématient,

de vaisseaux

Les parties molles les grosses tumeurs.

ordivaris'ce-

des os n'est //7~e essentielle rarement n~adic La

dans

nément

le cancer,

Elle peut plus iréquent. Eue n'est locale que dans ulcère tel cancéreux, que au sein elle en du cancer ladie

est

à

un

jamais une presque elle vient spontaau contraire, rien de

être locale

ou générale. un os subjacent à quelque

dans

les cotes

!ors

la magénérale quand tel cancéreuse point que ladiathèse Ce phénomène consécutif au cancer

est générale. ne lui est point

exclusif;

on

l'observe

quelque-

MALADIES

fois

dans

dans

DU

les côtes,

SYSTEME

à la suite de la rate

Fobstrucuon

OSSEUX.

de la pluinsic, et du Ibic.

Il parait, que la cause prochaine bu~ë est le défaut da substance abord ~rand la substance

non

le trop Dans ce cas,

comme

durcie,

dans

ceux

de

ne scran.

osseuse

l'exostose

ëburnec.

damment. est un On

pou

des os est Rarement

friabinte.

dit rachins. mo~a~ue, rran

({~en-

Cc~c dt-

an-* appor~cr comme on le

l'on. calcine.

que

Le r~/?~
fna-.

et. gc!aunensc, caicairc. phosphate

se fait sans de la ~ë~adnc diSerence à la ibrme de Fos,

dans

voit

ou

de ce!tc

mmuUon cune

3 2~

regarder

oppose

à

il se montre

Ce ternie qui

Fêtât

indépende ramollissement

n~ndtque aussi

la matadic. comme

rostéo-sarcôme

au.aque surIl peut se déclarer tom les entam.s. plus tard que d'auteurs ne l'ont prétendu. On l'a vu beaucoup

un ramouissemeut

paraître

a~ectëes

a

qumze

de cette

deros.

point

ans.

Le rachnis

vertèbres

sont

D~abord

les osdn

Les

ma~ad!e.

soit détendue, augmentent, sorte que !a ca\n.e ccrébraic

surtout

crâne

de sok Je vchunc; prend p~s de c.ipn-

ne porLc po!m s~r ics os cité. Ce dévctoppentetit de ta face. Souvent de ccUe dtsposinon rësake lu précocu-c des faeuhcn mteUccmeUcs. Quant a ia colonne di~emmcnt. Souvent ne se développent

pomt,

eUc s~Hcc~e verLebrale, tes apophyses épineuses et le p~o~ougcmcm

Je

3~6

CHAPITRE XX!.

la dure-mère

reste à nu sous les muscles.

Ce cas

du temps ii y a décet le plus rare. La plupart viation de la colonne, qui se courbe en avant et la plus en arrière ou sur les côtes. La direction est en arrière ordinaire et c'est ce qui fait la §'e.

Les côtes reçoivent une inuuence marde cette disposition contre nature. Souvent

quée le sternum

est dérange dans le rapport de ses pièences, dont une se porte en avant, et produit core une autre diSbrmité. Quand Finuexion de la

colonne

alors dans la poitrine

est latérale,

sont singulièrement coté de la concavité, la convexité.

les côtes

du détbrmées; rapprochées elles s'éloignent du côté de

Rarement

la déformation

de ]a co-

se propage à la région lombaire quand est en devant. Le bassin cela arrive, la convexité lonne

et diminué quelquese trouve alors ibrt influencé, dans son diamètre aMtéro-postéibis énormément rieur.

Les os des lies sont rarement

déibrméa

par

le rachitis. Les membres

supérieurs

sont rarement

contre-

ils le sont presque tôu<* pour tes intérieurs, jours. Les jambes et les cuisses sont arquées en' i'etÏet !e plus diMbrme. sens opposé, et produisent faits

D~ plus, iyéqucmment le

vice

scrofuleux

Quand

de~ d~ iun~S sont U è6 Surtout quand ~onuéesetramoHies,

les extrémité

survient.

la m~ad!c

se ~udnt

les o~ prenuent

MALADIES

DU

SYSTÈME

OSSEUX.

Say

mais ne reviennent jamais plus de consistance, à leur est ordinairerectitude L'issue première. ment scrofuleux

fâcheuse ou

quand

il y

a

complication

du

vice

vénérien.

Les rachitiques ont en général des traits caracde la peau, vivacouleur particulière téristiques: cité des yeux, sensibilité plus exquise, précocité de l'esprit, peu d'énergie ou moins facile. pi

musculaire,

digestion

-)

CMAprmE

5~8

xxii.

XXIL

CHAPITRE

es

MALADIES

DU

les

cheveux

poi!set

obscur

la

que

sont

1

solL

~Nons

ne

ia

est

en

et

de

un

végètent,

leurs

ils

extrémités

coupe.

se

gagne

point de

cheveux

p~-

s'entre-

ichoreux

s'échappe

saignent

l'épidernie

Cependant

eue

compose

Les

est

relations,

ne

se

nuide

elle

France; les

et

généraux.

symptômes

mêlent,

en

invasion

nous

pardcu!ierc.

Suivant

Son

si

ïa~Me~o/o~yc

point

spontanée,

vitaïitc

aherauons

description

Pologne.

contagion.

sieurs

que

d'une

héréditaire

par

a

conn~sons

endetniqnc

(Tune

leurs

i~y

suscepdMc

PILEUX.

jouissent

phipart~c

inconnues.

qm

SYSTÈME

on

quand

est

subjacent

les très

sec. leur

Maiqrc çoivent

Finnuencc

tomLent

après

tcUe

,<€ deux ~en!. poir lards,

ncvrc

qu'une

de

peu

des une

à

de

retour, les

oeu'

individus

autres

ou ou comme

il

le

ainsi très

a!g:tc Cette

adynamique. hu!be

tombe: on exposés

le

et

a'ors

c~pst

au

chez soleil

ils

intense,

chute

reste,

voit

re-

cheveux

maladies:

a~ccuon

mamcres

peu

les

vitanté,

se

ils

fait

repoussans les et

esvieH"' ceux

MALADIES DU SYSTÈME PILEUX. qui sont attaqués de fréquentes cheveux blanchissent par l'âge violents chagrins. QucUe quen phénomène

5~

Les moraines. ou par Feiïet de

soit la cause, ce s~opère toujours par défaut de fluides qui ï~ont plus la ibrcc de monter

nourriciers dans les capillaires. La coupe des cheveux,

quand elle suit de trop d'une maladie grave, peut près la convalescence être nuisible. li en est de mcme des autres poils donllcs

ancctions

sont inconnues.

35~

CHAPITRE XXM!.

CHAPITRE MALADIES

DU

XXIIL

SYSTÈME

ÉPÏDERMOÏDE.

L'épiderme jouissant de peu avoir des maladies très obscures. consécutives Les cor~

de vitalité, doit On les divise en

et idiopathiques. sont de petits tubercules

insensibles

mais douloureux par eux-mêmes, parla compression qu'ils exercent sur les parties voisines. Hs sont formés par Fépaississement de Fépiderme Ils

comprimé.

surviennent

ordinairement

aux

étroite. Il faut pieds, par l'effet d'une chaussure bien distinguer ces tubercules des ~FVM
et fournissent

du sang quand on les coupe de leur base. Il faut les distinguer aussi

trop près des cg7XOM~ qui sont le produit'des cartilàges. s'exfolie ordinairement à la suite L'épiderme de PaSection

de la peau qu~il recouvre; ainsi F .°'°" après un érisy pèle. une pet~e~ë~une pblvc'f <* tène y on voit tomber c~ë dimembran~ous verses formes. 1 ~S~ =-:a, ~`. i FI~

TABLE

DES

MAT

tÈRES.

Dédicace.

j,

v

Page

A vis de l'éditeur. Notice

vn

la vie

sur

et les

F.-C.

par Discours

Boisseau.

tx t

préliminaire CHAPITRE I. Considérations ?!que. CnAP. II.

de XavÏerBichat:,

travaux

sur

cadavé-

Fautopsie

6 Ordre

à cuivre

altérations

Des

1.

ART. a.

Des

Faaatomie

pathoti r

logique. Des CnAP. in. ARTICLE

dans

~es Guides.

altérations aÏtérations

t(!

des fluides des

circulants.

fluides

17

exhaiés

et at

sécrétés ART.

3.

Des

foraaés

fluides

dans

l'état

patholo22

gique. CnAp. IV.DeHnnammation CHAP. V. Maladies ART. i.

De

a5

du système

l'inflammation

séreux. des

0

membranes

sé-

reuses.

39

AnT. 2. De FinHammation branes

chronique

des

mem-

séreuses.

ART. 3. Des

43

éruptions

miliaires

des

membranes

âcrcuscs.

4~

ART. 4. Des taches branes

58

séreuses.

et de l'ossification

desmem48

532

TABLE DES MATIÈRES.

ART. 5. branes 6.

AnT.

ART. ART. 8.

Des

affections

des mem-

pympathiques

séreuses. Maladies

~9 5o

de !ap!cvre.

56

Ma!ad!csdupcr!cardc Maladies du peritomc.

58

ART. g. Ma!ad!es de la tumquc vag!na!c. AnT. to. Ma!ad!es de l'arachnoïde. CaAP.

Vî.

AnT.

Maladies

i.

ART. 2.

du

muqueux

système

De l'inflammation

69

y5

du système muqueux. mudes membranes

Des hemorrhagies

queuses.

~9

ART.

5.

Des

ART.

4.

Des

ART.

5. Matadies

ART. 6.

ART. 8.

brane

M.dadïes

Ma!ad!cs

Affections muqueuse

ART.

ïï.

ART.

!2.

S5

fongus

ART. 9. Maladies des bronches. io.

82

aphthe~

Matadics ART. de la bouche.

ART.

des ART.

t5.

la conjonctive. de la membrane pïtu!ta!re. de la membrane muqueuse de la membrane

du

de

du larynx

!a membrane

Maladies

de ART.

~ymptomatiques

de la memio~

putmonaire.

ib. muqueuse ~o5

de

la

membrane

muqueuse "2

de

la membrane

muqueuse ï2t r

de

la membrane

muqueuse ~5

i'urèthre. 16.

Matadies

et 9~

du

g!and. ART. t5. Maladies

9~

pharynx.

intestins. t~.

8y 9! g

Ma!ad!esdeî'cesnpha~e. Mahtdit's de la membrane

Maladies

85

de

de ret.tumac. ART.

y6

de

la membrane

muqueuse

TABLE

DES

du vagin. ÂET. 17. Maladies

MATIÈRES.

355

ta6 de

la membrane

muqueuse

delà

matrice. ART. <8. Maladies

ta~ de la membrane

muqueuse

de

la vessie. VU.

CHAP.

ART. i.

6 t53

Ma!adics Des

du tïssu

aiïcctions

ccUuhure.

par

continuité

i55 du

tissu

ceUuhure.

o

a.

ART.

Des

aHcctions

sympathiques

du

tissu

ce!!u!ai<'c. CaAP.

VMt.

ART. i. a.

ART.

t5~

i56

du poumon. du poumon. De i'inQammation Maladies

De

la

15~) 6 164

phth~ic.

ART.5.

Dcsc~dcu!s.

i~5

ApT.

Des

t~3

CsAp.

IX.

asphyxies. Maladies des

t.

Maladies

de la g!andc

AnT. a.

Maladies

ApT.5.

Maladies

des ghtndfs du Me.

ART.

ART. 4.. Ma!adics Maladies

ApT. 6.

Maladies

ApT.

Maladies

de la gtande du testicule.

ART. 8.

M~adics

des

ART. g. ApT.io.

Maladies

de la rate.

CnAp.X.

Mahdies

Apr.5.

Deiaï'0!)geo!e. Detavano!e.

ART./{. ART.

5.

Detascartatme.

ig5

prostate.

i~g 20 5 20~ 210 2t3

du système

cl'yslpe rctysipetc. Dc!abrû!ure.

182 18~

mamcHes.

de !ag!andc

ART.ï. 1. De ART. ART. 2.

iacrymatc. sa!ivaires.

du foie (suite). du rein.

ART. 5.

Maladies

t8t

landes.

thyroïde. cutané.

c.

216 21~ ~v. 221 2~5 33~ 22~

TABLE

554

DES

MATÏÈRES.

AnT. 6.

Des dartres.

328

ART. y.

Dctatfignc.

a3o

ART. 8.

DetagaÏc.

a5a

ART. Q.

Des

affections



symptomatiques

la a35

peau. CBAP. XI.

des

Maladies

de la vie

muscles

orgaa58

n!que. ApT.t.Matadiesducœur.

a3g

ApT. a.

Matadie~

du

ART* 5.

Maladies

du tissu

CHAP. XÏÏ.

tissu

des

Maladies

musculaire

digestif..

utérïa. muscles

a~y de la vie

ani-

male.

a5t

<~aAp. XIII.

Maladies

CHAp.XtV.

Maladies

CHAp.XV.

Maladies-

AsT.

du système du système du système

artérie!

a5g 266

veineux. nerveux.

2y4

i-. Derapoptexïc

ay5

ART.s.Desfbcgus. ART. 3. Deïafoïic.

<

aiSa 283

ART. 4. Des affections

symptomatîques

du

veau.

cer285

ART. 5. Cn&p.

3~5

Des maladies

XVÏ.

Maladies

ART. ï.

Ma!adies

ART. 2.

Maladies

nerf~

du système

386 absorbant.

des glandes lymphatiques. des vaisseaux absorbants.

Maladies

ago
A&T. i. Maladies

du système ubreux. de la dure-mcre.

ART. 2. Maladies

du

périoste.

5o5

ART. 5.

Matadies

5o5

ART.

Matadies

des aponévroses. des tigaments. des tendons.

5o6

CaAp.

XVÏL

des

ART. 5. Maladies CaAp.

XVIII.

CnAp.

XÏX.

M:dadies Maladies

du système du système

%&.

synovial.

5o8

cartilagineux.

Si 5

TABLE

CnAp.

XX.

Maladies

DES

du système médullaire. du système osseux.

CnAp.XXt.Ma!ad!es CHAp. XXÏÏ.

Ma!ad!esdu

CnAp.

Maladies

XXII.

MATIÈRES.

système du système

535

516 Stf)

pileux.

5a8

cpidermoïde..

55o

FÏN DE Ï.A TABM.

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