Du Praxinoscope Au Cellulo

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un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948)

Depuis leur création en 1969, les Archives françaises du film du CNC ont rassemblé environ 100 000 films, constituant l’une des collections les plus représentatives de la production cinématographique en France des débuts du cinéma jusqu’à nos jours. 3 450 films y sont aujourd’hui identifiés comme relevant de techniques d’animation. Leur présence au sein des collections du CNC est consécutive aux dépôts et dons des créateurs eux-mêmes comme Alexandre Alexeieff ou de collectionneurs comme l’historien du cinéma d’animation Raymond Maillet pour qui l’excellence des Archives françaises du film du CNC en matière de collecte, de sauvegarde et de restauration, justifiait pleinement que ces collections remarquables leur soient confiées.

29 euros

ISBN : 2-912573-40-8

du praxinoscope au cellulo

Avec Du praxinoscope au cellulo, un demi-siècle de cinéma d’animation en France, décliné en ses trois expressions (programmation à la Cinémathèque française, édition d’un catalogue et d’un DVD), les Archives françaises du film du CNC ont souhaité partager avec le grand public les chef-d’œuvre, curiosités, essais et inédits, autant de témoignages uniques de la richesse de cette production aujourd’hui souvent oubliée. En effet, au-delà de cette exploration des collections et du plaisir qu’elle procure, il s’agit aussi pour les Archives françaises du film du CNC de permettre une juste évaluation de l’apport de cette expression cinématographique trop souvent minorée. Que des artistes – peintres, dessinateurs ou affichistes – comme Émile Cohl, Benjamin Rabier, Lortac ou Fernand Léger choisissent de s’adonner à la réalisation « image par image » atteste de la force fantasmatique et créative de ce cinéma.

du praxinoscope au cellulo un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948)

La France peut s’enorgueillir d’occuper aujourd’hui la troisième place au palmarès mondial du cinéma d’animation. Grâce à deux Émile, Reynaud, l’inventeur du praxinoscope, et Cohl, premier créateur de l’image par image sur pellicule, elle peut aussi se targuer d’être à l’origine de cette branche du septième art. Et pourtant, les premières années du cinéma d’animation en France demeurent largement terra incognita. Qui connaît vraiment les réalisations inventives et iconoclastes d’Émile Cohl ? Et les films de Pierre Charbonnier, Jean Delaurier, Marcel-Evelyn Floris, Serge Griboff, Robert Lortac, pour ne citer qu’eux ? Qui se souvient que le dessinateur Dubout signa deux films d’animation ? Que le dessinateur Jacques Faizant fit ses premières armes dans ce secteur ? Fort d’un riche fonds préservé par les Archives françaises du film du CNC, la rétrospective et ce livre qui l’accompagne ont pour ambition de restituer ces explorateurs inventifs et méconnus à l’histoire du cinéma. Ouvrage de fonds, cette mise en perspective de ces oubliés du septième art revisite aussi ceux qui sont demeurés dans les mémoires tels Alexandre Alexeïeff, Berthold Bartosch, Paul Grimault, Ladislas Starewitch… Mais, loin de s’en tenir à une simple exhumation, ce panorama inédit veut offrir un regard contemporain sur ces œuvres du passé. Des critiques, des universitaires, des réalisateurs (tels Jacques Drouin, Jean-François Laguionie, Florence Miailhe, Lorenzo Recio, Jean Rubak, Denis Walgenwitz), ont accepté d’écrire ce que ces films leur disent aujourd’hui.

un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948)

Depuis leur création en 1969, les Archives françaises du film du Centre national de la cinématographie (CNC) ont rassemblé environ 100 000 films, constituant l’une des collections les plus représentatives de la production cinématographique en France des débuts du cinéma jusqu’à nos jours. Quelque 3 450 films y sont aujourd’hui identifiés comme relevant de techniques d’animation. Leur présence au sein des collections du CNC est consécutive aux dépôts et aux dons des créateurs eux-mêmes, tel Alexandre Alexeïeff, ou de collectionneurs, tel l’historien du cinéma d’animation Raymond Maillet pour qui l’excellence des Archives françaises du film du CNC en matière de collecte, de sauvegarde et de restauration, justifiait pleinement que ses collections remarquables leur soient confiées.

29 euros

ISBN : 2-912573-40-8

du praxinoscope au cellulo

Avec Du praxinoscope au cellulo : un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948), décliné en ses trois expressions (programmation à la Cinémathèque française, édition d’un catalogue et d’un DVD), les Archives françaises du film du CNC ont souhaité partager avec le grand public les chefs-d’œuvre, curiosités, essais et inédits, qui constituent autant de témoignages uniques de la richesse de cette production aujourd’hui souvent oubliée. En effet, au-delà de cette exploration des collections et du plaisir qu’elle procure, il s’agit aussi pour les Archives françaises du film du CNC de permettre une juste évaluation de l’apport de cette expression cinématographique trop souvent minorée. Que des artistes – dessinateurs, affichistes ou peintres – comme Émile Cohl, Benjamin Rabier, Lortac ou Fernand Léger choisissent de s’adonner à la réalisation « image par image » atteste de la force fantasmatique et créative de ce cinéma.

du praxinoscope au cellulo un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948)

La France peut s’enorgueillir d’occuper aujourd’hui la troisième place au palmarès mondial du cinéma d’animation. Grâce à deux « Émile » – Reynaud, l’inventeur du praxinoscope, et Cohl, premier créateur de l’« image par image » sur pellicule –, elle peut aussi se targuer d’être à l’origine de cette branche du septième art. Et pourtant, les premières années du cinéma d’animation en France demeurent largement terra  incognita. Qui connaît vraiment les réalisations innovantes et iconoclastes d’Émile Cohl ? Et les films de Pierre Charbonnier, de Jean Delaurier, de Marcel-Évelyn Floris, de Serge Griboff, de Robert Lortac, pour ne citer qu’eux ? Qui se souvient que le dessinateur Albert Dubout signa deux films d’animation ? Que le dessinateur Jacques Faizant y affûta ses premières armes ? Fort d’un riche fonds préservé par les Archives françaises du film du CNC, la rétrospective et ce livre qui l’accompagne ont pour ambition de restituer ces explorateurs inventifs et méconnus à l’histoire du cinéma. Ouvrage de fonds, cette mise en perspective de ces oubliés du septième art revisite aussi l’œuvre de ceux qui sont demeurés dans les mémoires tels Alexandre Alexeïeff, Berthold Bartosch, Paul Grimault, Ladislas Starewitch… Mais, loin de s’en tenir à une simple exhumation, ce panorama inédit veut offrir un regard contemporain sur ces œuvres du passé. Des critiques, des universitaires, des réalisateurs (tels Jacques Drouin, Jean-François Laguionie, Florence Miailhe, Lorenzo Recio, Jean Rubak, Denis Walgenwitz) ont accepté d’écrire ce que ces films leur content aujourd’hui.

un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948)

Depuis leur création en 1969, les Archives françaises du film du Centre national de la cinématographie (CNC) ont rassemblé environ 100 000 films, constituant l’une des collections les plus représentatives de la production cinématographique en France des débuts du cinéma jusqu’à nos jours. Quelque 3 450 films y sont aujourd’hui identifiés comme relevant de techniques d’animation. Leur présence au sein des collections du CNC est consécutive aux dépôts et aux dons des créateurs eux-mêmes, tel Alexandre Alexeïeff, ou de collectionneurs, tel l’historien du cinéma d’animation Raymond Maillet pour qui l’excellence des Archives françaises du film du CNC en matière de collecte, de sauvegarde et de restauration, justifiait pleinement que ses collections remarquables leur soient confiées.

29 euros

ISBN : 2-912573-40-8

du praxinoscope au cellulo

Avec Du praxinoscope au cellulo : un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948), décliné en ses trois expressions (programmation à la Cinémathèque française, édition d’un catalogue et d’un DVD), les Archives françaises du film du CNC ont souhaité partager avec le grand public les chefs-d’œuvre, curiosités, essais et inédits, qui constituent autant de témoignages uniques de la richesse de cette production aujourd’hui souvent oubliée. En effet, au-delà de cette exploration des collections et du plaisir qu’elle procure, il s’agit aussi pour les Archives françaises du film du CNC de permettre une juste évaluation de l’apport de cette expression cinématographique trop souvent minorée. Que des artistes – dessinateurs, affichistes ou peintres – comme Émile Cohl, Benjamin Rabier, Lortac ou Fernand Léger choisissent de s’adonner à la réalisation « image par image » atteste de la force fantasmatique et créative de ce cinéma.

du praxinoscope au cellulo un demi-siècle de cinéma d’animation en France (1892-1948)

La France peut s’enorgueillir d’occuper aujourd’hui la troisième place au palmarès mondial du cinéma d’animation. Grâce à deux « Émile » – Reynaud, l’inventeur du praxinoscope, et Cohl, premier créateur de l’« image par image » sur pellicule –, elle peut aussi se targuer d’être à l’origine de cette branche du septième art. Et pourtant, les premières années du cinéma d’animation en France demeurent largement terra  incognita. Qui connaît vraiment les réalisations innovantes et iconoclastes d’Émile Cohl ? Et les films de Pierre Charbonnier, de Jean Delaurier, de Marcel-Évelyn Floris, de Serge Griboff, de Robert Lortac, pour ne citer qu’eux ? Qui se souvient que le dessinateur Albert Dubout signa deux films d’animation ? Que le dessinateur Jacques Faizant y affûta ses premières armes ? Fort d’un riche fonds préservé par les Archives françaises du film du CNC, la rétrospective et ce livre qui l’accompagne ont pour ambition de restituer ces explorateurs inventifs et méconnus à l’histoire du cinéma. Ouvrage de fonds, cette mise en perspective de ces oubliés du septième art revisite aussi l’œuvre de ceux qui sont demeurés dans les mémoires tels Alexandre Alexeïeff, Berthold Bartosch, Paul Grimault, Ladislas Starewitch… Mais, loin de s’en tenir à une simple exhumation, ce panorama inédit veut offrir un regard contemporain sur ces œuvres du passé. Des critiques, des universitaires, des réalisateurs (tels Jacques Drouin, Jean-François Laguionie, Florence Miailhe, Lorenzo Recio, Jean Rubak, Denis Walgenwitz) ont accepté d’écrire ce que ces films leur content aujourd’hui.

Éditorial

SOMMAIRE éditorial page 4

par Véronique Cayla

Le Centre national de la cinématographie s’est engagé depuis 1985 dans une politique claire de soutien à la production cinématographique et audiovisuelle dans le domaine de l’animation. Celle-ci se décline selon plusieurs axes : aide à la création, notamment pour la préparation et la réalisation de pilotes destinés à la télévision et au cinéma ; contribution à la modernisation des outils de fabrication ; soutien à la formation aux métiers spécifiques de ce domaine ; et, bien sûr, aide à l’édition vidéo et DVD de programmes à caractère culturel.

Sommaire page 5 INTRODUCTION pages 6-7 Chronologie pages 8-11 Libre parcours autour de 14 films Pauvre Pierrot, Émile Reynaud, 1892 / par Jean Rubak pages 14-19 Fantasmagorie, Émile Cohl, 1908 / par Nicole Brenez pages 20-29 Sculpteur moderne, Segundo de Chomón, 1908 / par Pascal Vimenet pages 30-37

Mais ces actions tournées vers la production contemporaine et à venir s’enracinent dans une démarche patrimoniale dont témoignent le présent ouvrage et la rétrospective Du praxinoscope au cellulo. Un demi-siècle d’animation en France (1892-1948).

Ballet mécanique, Fernand Léger, 1924 / par Stéfani de Loppinot pages 38-43

Conserver, sauvegarder, restaurer les films d’animation réalisés depuis 1892 grâce à des techniques variées et souvent fort originales – je pense particulièrement ici aux bandes en couleurs d’Émile Reynaud, aux gravures expressionnistes de Berthold Bartosch ou aux écrans d’épingles d’Alexandre Alexeïeff et de Claire Parker – est une des missions des Archives françaises du film du CNC.

Fétiche prestidigitateur, Ladislas Starewitch, 1934 / par Denis Walgenwitz pages 78-83

Ces dernières donnent aujourd’hui à voir sur différents supports (livre, DVD, programmation à La Cinémathèque française) un aperçu de leurs collections exceptionnelles qui vont ainsi nourrir l’imaginaire des jeunes créateurs. Ce retour vers le public des expérimentations et des œuvres cinématographiques du passé est indispensable aux recherches qui doivent vivifier la création de demain.

L’Idée, Berthold Bartosch, 1932 / par Lorenzo Recio pages 44-51 Une nuit sur le mont Chauve, Alexandre Alexeïeff & Claire Parker, 1934 / par Jacques Drouin pages 52-61 Histoire sans paroles, Bogdan Zoubowitch, 1934 / par Frédéric Rousseau pages 62-69 La Joie de vivre, Anthony Gross & Hector Hoppin, 1934 / par Florence Miailhe pages 70-77 La Fortune enchantée, Pierre Charbonnier, 1936 / par Jean-Baptiste Garnero pages 84-91 Barbe-Bleue, Jean Painlevé & René Bertrand, 1935-1938 / par François Porcile pages 92-99 Callisto, la petite nymphe de Diane, André-Édouard Marty, 1943 / par Jacques Kermabon pages 100-107 Anatole fait du camping, Albert Dubout, 1947 / par Michel Roudevitch pages 180-113 Le Petit Soldat, Paul Grimault, 1948 / par Jean-François Laguionie pages 114-119

Les 105 films de la programmation pages 120-226 L’abécédaire pages 227-333 Index sélectif pages 334-335 Glossaire pages 336-340 Bibliographie sélective pages 341-346 biographies des auteurs pages 347-348 remerciements page 349 crédits page 350

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