Eoe Chapitre Iv Les Grandes Fonctions Des Entreprises

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Chapitre IV : Les grandes fonctions des entreprises Mme : F. KHIHEL

Le découpage fonctionnel de l’entreprise  Fonctions principales : activités

spécialisées  Fonctions d’appui : activités transversales.

Fonctions principales : activités  La fonction approvisionnement spécialisées ;  La fonction production ;  La fonction commerciale.

Fonctions d’appui : activités  Traditionnelles : transversales.   



Administrative; Comptable et financière ; Personnel.

Nouvelles :      

Gestion du risque ; Audit ; Logistique ; Communication ; Recherche et développement ; Qualité.

Les grandes fonctions dans l’entreprise (FAYOL)      

Administrative : prévision, commandement, coordination et contrôle ; Commerciale : achat, ventes…; Technique : production, transformation…; Financière : recherche et gestion des capitaux ; Comptable : établissements des documents comptables et calcul des coûts ; Sécurité : protection des travailleurs et des biens..

Les fonctions selon EVGRAFOFF  Une fonction de direction;  Une fonction de distribution ;  Une fonction de production ;  Une fonction logistique.

La fonction de direction  Informer et s’informer;  Décider;  Contrôler.

La fonction de distribution  Recherche et études commerciales;  Service après vente;  Publicité;  Promotion des ventes…

La fonction de production  Conception des projets;  Gestion de la production;  Fabrication;  Contrôle.

La fonction logistique Prise en charge des tâches complémentaires aux autres fonctions (approvisionnement, maintenance, gestion du personnel, recherche et développement, administration générale).

L’apport de Pierre TABATONI et Pierre JARNIOU  L’approche systémique traduit mieux les

interdépendances des fonctions.  Découpent l’entreprise en trois soussystèmes : 





Le système de financement : détermine l’orientation des activités; Le système d’organisation : définit les procédures, les rôles et les structures. Le système d’animation : oriente les activités du personnel vers les objectifs.

La fonction approvisionnement et gestion des stocks  Étude économique de

l’approvisionnement  L’organisation de la fonction achat ;  La gestion traditionnelle des stocks ;  Les nouvelles techniques de gestion des stocks.

Étude économique de l’approvisionnement  La problématique de l’achat;  Le mécanisme de l’achat;  La place de l’approvisionnement dans

l’entreprise

La problématique de l’achat  La quantité nécessaire et suffisante;  Un produit de qualité au moindre coût;  Dans les délais voulus.

Le mécanisme de l’achat  

Définition des besoins et des produits à acquérir; Documentation sur les fournisseurs à sélectionner (un fichier où sont recensés :    

 

Les divers fournisseurs ; La qualité technique du produit ; Les prix pratiqués ; ainsi que les délais de livraison.

L’achat : édition de bons de commande ; L’après achat :  



surveiller les délais, relancer le fournisseurs s’il y a lieu. Contrôle la conformité de la livraison à la commande, délivre le bon d’entrée au magasin ; Ce bon autorise la mise à jour du fichier stocks et permet de prévenir les services concernés de l’entrée en magasin.

La place de l’approvisionnement  La structure; dans l’entreprise  L’importance.

La structure L’approvisionnement recouvre trois activités complémentaires :   

L’achat, le stockage, et la gestion des flux de produits.

Selon la structure de l’entreprise  L’approvisionnement se réduit à l’achat et

au stockage à court terme : se concrétise par des services d’approvisionnement répartis au sein des diverses unités de production;  ou intègre le moyen terme : ce cas implique une fonction logistique qui traite de l’ensemble des problèmes de l’approvisionnement.

L’importance 





La gestion de l’approvisionnement prend une importance croissante : permet de diminuer le coût d’achat et de stockage ; Le rôle de l’acheteur évolue : dans le cadre d’une politique à flux tendus, il est intégré à l’ensemble du processus de production. L’acheteur doit aboutir à minimiser le coût total de l’entreprise en assurant prix, délai, qualité et quantité des approvisionnements.

L’importance  La fonction achat évolue avec l’apparition

des nouvelles technologies : la commande par modem, internet et par satellite permet de connaître les dispositions des biens …  La fonction achat évolue avec l’existence d’un environnement plus concurrentiel et plus large.

L’organisation de la fonction achat L’organisation concerne :   

Les services ; Les hommes et leurs rôles ; Ainsi que les modes de collaboration entre eux.

Les services On distingue traditionnellement deux services :  Le service approvisionnement (ou service achat) : détermine et met en œuvre une politique d’approvisionnement ;  Le service magasinage qui : • réceptionne les commandes, • Livre les matières aux ateliers, • Comptabilise les entrées et les sorties de matières.

Les hommes Plusieurs types d’intervenants dans la fonction achat :  L’utilisateur : qui est à l’origine de la formulation d’un besoin ,  Le technicien : qui précise la nature des produits pouvant répondre au besoin.

Les modes de collaboration des services et des hommes 



La centralisation des achats : consiste pour les utilisateurs à formuler leurs demandes auprès d’un service achat qui assure entièrement l’approvisionnement. Ce choix est justifié dans le cadre d’une production de masse de produits standardisés. La décentralisation des achats : consiste pour les utilisateurs à passer eux-mêmes leurs contrats et leurs commandes. Cette organisation est adaptée dans le cas de production à la commande (produits spécifiques).

La gestion traditionnelle des stocks  La gestion traditionnelle des stocks

pour but de  

a

Minimiser le coût de stockage en agissant sur la quantité économique à commander;

 Tous

les stocks n’ont pas la même valeur

Classification des produits

La gestion traditionnelle des stocks  Classification des produits ;  Le coût de gestion des stocks ;  Contraintes de la gestion des stocks ;  Le modèle de Wilson.

Classification des produits On établit un classement des différents articles en calculant, pour chaque référence : 



Le pourcentage de valeur qu’elle représente par rapport à la valeur totale du stock ; Le pourcentage d’articles détenus en fonction du nombre total d’articles en stock

Ensuite, on établit un ordre décroissant de valeur et un cumul de ces références en valeur et en quantité.

Les produits à gérer en priorité  L’analyse 20/80 ou diagramme de Pareto  La méthode ABC

L’analyse 20/80 ou diagramme de Pareto 



20% des articles en quantité représentant 80% des articles en valeur ; 80% des articles en quantité représentant 20% des articles en valeur ;

La méthode ABC 





Groupe A (10% du nombre et 70% de la valeur) : représentent des articles de valeur importante qui nécessite une gestion rigoureuse ; Groupe B (20% du nombre et 20% de la valeur) : représentent des articles secondaires qui peuvent se contenter d’une gestion plus souple ; Groupe C (70% du nombre et 10% de la valeur) : représentent des articles de faible valeur dont la gestion se limite à éviter la rupture de stock, avec une passation des commandes en grande quantité, et dont les contrôles sont réalisés par sondage.

Le coût de gestion des stocks Le coût total d’approvisionnement se décompose en quatre types de coûts qui évoluent de façon différente par rapport aux quantités commandées :  

 

Le coût de possession du stock ; Le coût de passation des commandes ou coût de lancement ; Le coût de pénurie ; Le coût d’achat.

Le coût de possession du stock Correspond aux coûts résultant de l’existence du stock : Coûts de magasinage (salaires, location, assurances…);  De dépréciation des stocks ;  Le coût du capital immobilisé (frais financiers engendrés par le besoin de trésorerie) Ce coût comporte une part fixe et une part variable 

Le coût de passation des  Regroupe lescommandes frais administratifs de la commande (papier, téléphone, traitement…) ;  Le coût du transport ;  Les frais de réception et de contrôle.

Le coût de pénurie La pénurie intervient quand , entre deux approvisionnement, la consommation est supérieure au stock disponible,  soit que le rythme de consommation s’accélère,  soit que le fournisseur ait un retard de livraison.

Le coût d’achat  Peut être fixe ;  Mais , il varie souvent en fonction des

quantités commandées.

Contraintes de la gestion des stocks  Contraintes relatives à la pénurie;  Contraintes relatives au fournisseur ;  Contraintes relatives au stockage ;  Contraintes relatives aux ressources

financières.

Le modèle de wilson Ce modèle détermine la quantité à commander « n » (lot économique) pour laquelle le coût d’approvisionnement est minimum.

n

Qpt 2f

Avec : Q : consommation prévisionnelle ; p : prix unitaire du bien commandé ; t : taux de possession du stock ; f : coût de passation d’une commande.

Les nouvelles techniques de Ces techniques reposent deux conceptions gestion dessurstocks. au niveau de stock dans l’entreprise : 



Le niveau de stock est important : la méthode de planification des besoins en composants (PBC ou MRP en anglais) utilise d’importants logiciels informatiques permettant de planifier les entrées et les sorties de stock d’une manière centralisée à partir des prévisions des commandes. Le niveau de stock tend vers zéro (zéro stock) : l’organisation vise à ne commander que ce qui est nécessaire au moment voulu. La méthode japonaise JUSTE A TEMPS (JAT) fonctionne avec un stock réduit à son minimum.

La fonction production La production est le processus par lequel l’entreprise transforme des ressources pour produire un bien ou un service, vendu contre un prix qui rémunère le coût des facteurs de production, des consommations intermédiaires et de la fonction entrepreneuriale.

Processus de production   

 

Étude du produit : le bureau étude conçoit et améliore les produits; Définition des méthodes : le bureau des méthodes définit les procédés de fabrication ; Planification des opérations : le service ordonnancement établit le plan de production, répartit et déclenche les tâches de production ; Exécution des tâches de production : les ateliers et usines réalisent la production ; Contrôle : le service contrôle, surveille le déroulement de la production, la qualité des produits, le respect des normes, la productivité…

La fonction production  Les objectifs et les moyens des services

de la production ;  Les différents modes de production ;  L’organisation traditionnelle de la production ;  La nouvelle organisation du travail de fabrication

Les objectifs et les moyens des  Les objectifs services la production de de la production  Les politiques de la production  Les moyens de la production

Les objectifs de la production La gestion de la production doit aboutir à la fabrication :   

De produits de qualité ; Dans les délais ; Et au moindre coût.

Les politiques de la production  Intégration ou externalisation ;  Délocalisation ou relocalisation ;  Recherche de la flexibilité technique ;  Recherche de volume.

Intégration ou externalisation L’entreprise doit, pour chaque élément qui entre dans son produit, choisir entre « faire » le produit et le « faire faire » par une autre entreprise.

Délocalisation ou relocalisation Après une vague de délocalisation de la sous-traitance dans les pays à bas salaires, les industriels européens relocalisent leurs fabrications à forte valeur ajoutée dans le pays d’origine , afin d’éviter la concurrence « sauvage » des sous-traitants asiatiques et de resserrer la relation « conception-fabrication », source de réactivité.

Recherche de la flexibilité technique La flexibilité technique est la capacité

d’adaptation de la production aux évolutions qualitatives (évolution des caractéristiques du produit) et quantitatives (évolution de la quantité fabriquée) de la demande

Recherche de volume  L’intérêt de la production en grande série

apporte des économies d’échelle, si avantageuses pour l’entreprise en termes de compétitivité et de rentabilité.  Mais, la recherche de volume a du évoluer afin de rester compatible avec l’évolution rapide des produits et la demande de personnalisation de la clientèle.

Les moyens de la production  Les facteurs de production  Les services de la production  La transversalité dans l’organisation de la

production

Les facteurs de production 

Les facteurs humains : 





L’adaptation du personnel aux besoins en quantité et en qualité ; La motivation du personnel, sans laquelle la productivité du travail sera médiocre.

Les facteurs matériels :  



Capital technique fixe (les équipements productifs) ; Matières et produits semi-finis auxquels s’applique l’effort de production ; Ressources financières dont l’entreprise a besoin.

Les services de la production  Services opérationnels : chargés de la

fabrication et de l’expédition et soutenus par un certain nombre d’activités complémentaires ;  Services fonctionnels : chargés de définir, d’organiser et de contrôler l’activité des précédents

Les différents modes de production  Modes de production fondés sur la cause

de la mise en fabrication (satisfaire un client donné ou alimenter le stock) ;  Modes de production fondés sur la nature des flux des produits mis en fabrication.

Modes de production fondés sur la cause de mise en fabrication  Production la à la commande : la mise en



fabrication est déclenchée à partir d’une commande d’un client. Ce type de fabrication permet d’offrir au client un produit différencié. Production pour le stock : la mise en fabrication est déclenchée pour un marché à partir de prévisions de vente. Ce mode de fabrication est possible lorsque la demande est importante et prévisible.

Modes de production fondés sur la nature des flux des produits mis en fabrication  





Production unitaire : fabrication sur mesure, au coup par coup, en fonction des prescriptions du client. Exemple: bâtiments ; satellites... Production par petits lots : petites séries diversifiées de produits identiques. Exemple : machines-outils... Mode de production répondant aux activités spécifique de la clientèle. Production en grande série : grand nombre de biens identiques conformes à un standard. Ce mode de production s’appuie sur le principe du taylorisme (division du travail). Il permet de réaliser des gains de productivité et des économies d’échelle (les biens de grande consommations : électroménagers, automobile…). Production en continu ou par processus : flux continu de produits homogènes, la fabrication se déroule sans interruption en un lieu. Mode de production automatisé en particulier dans les activités traditionnelles (production agroalimentaire, chimique…).

L’organisation traditionnelle de la production  L’organisation scientifique du travail et la

standardisation  La gestion classique de la production.

L’organisation scientifique du La démarche de Taylor : une simplification et travail et la standardisation spécialisation du travail qui permettront des 



progrès de la productivité ; La démarche fordiste : Henri Ford ajouta aux principes de Taylor • l’idée de standardisation du produit . • La conviction qu’il est utile de pratiquer une politique de hauts salaires pour favoriser la productivité.

La gestion classique de la production  Champs d’application ;  La production pour le stock ;  La programmation de la production ;  La comptabilité industrielle.

Champs d’application  S’applique à la production en grandes

séries et à la production en continu.  Se base sur des prévisions de la demande pour lancer des fabrications en séries permettant la réalisation des économies d’échelle.

La production pour le stock    

La production se fait « pour le stock » en attendant les ventes; La pratique du stockage permet de répondre à une augmentation soudaine de la demande ; Le stockage de matières permet de continuer à produire en cas de retard d’approvisionnement. Atteindre l’utilisation maximum des équipements productifs afin de réaliser des économies d’échelle.

La programmation de la production  Un plan est établi en fonction des

prévisions d’évolution de la demande provenant des services commerciaux.  Il fixe pour la période de temps considérée, les capacités de production nécessaires des différents ateliers et les moyens de production qu’elles impliquent, en capital technique et en personnel.

La comptabilité industrielle  Elle distingue les coûts variables des

coûts fixes;  Mais, aussi les coûts directs des coûts indirects.  Coût complet, direct costing évolué et la méthode ABC.

Le marché  L’étude du marché ;  Les technologies d’investigation du

marché;  La segmentation du marché.

Les composantes du marché  L’entreprise doit définir son marché

proprement dit : marché potentiel de l’entreprise ;  Le produit vendu ou le projet que l’on en a et ses caractéristiques sont des éléments qui vont influencer l’analyse du marché ;  L’analyse de la concurrence ;  L’étude du consommateur.

Définition du marché par l’entreprise  Limite géographique ;  Régionale ;  Nationale ;  Ou internationale.

L’étude du marché  A pour objectif la collecte, l’exploitation de

toutes les informations pouvant décrire le marché sur lequel l’entreprise souhaite exercer son activité ;  L’entreprise fait recours aux études de marchés dans deux cas :  

Volonté de pénétration d’un marché nouveau Souci d’améliorer son marché actuel.

Les technologies d’investigation du  La collecte d’information : les questionnaires marché 

Types d’études : 

Qualitatives : • Les études de motivation (causes de déclenchement de l’achat) ; • Les études de comportement (les attitudes des consommateurs)



Quantitatives : • Les sondages : méthodes probabilistes d’échantillonnage ; • Les panels : méthodes d’observations permanentes (panels des consommateurs, panels des distributeurs)



Sources d’informations

La segmentation du marché 

Permet de regrouper les acheteurs :  



en catégories homogènes En acheteurs ayant des comportements d’achat et une sensibilité aux arguments commerciaux semblables : segmentation selon l’âge, les revenus…) ;

Une bonne segmentation aboutit : 



à une réelle orientation des efforts commerciaux de l’entreprise ; Conduit à une plus grande efficacité en termes de politique commerciale et de résistance à la concurrence.

Marketing  Le marketing a pour objet de créer , de

conserver, développer la clientèle d’une entreprise.  Il met en œuvre un ensemble d’actions cohérentes et dosées concernant le produit, le prix, la communication et la distribution.

Les variables du marketing-mix Marketing-mix

Le produit : - Nom - Conditionne ment - Caractéristi ques qualité

La distribution : Le prix : - Canal de - Image distribution - Réglementation - Réseau - Prix de la de vente concurrence

La communication - Publicité - Promotion des ventes - Relations publiques

Marketing (ou mercatique)  L’émergence de la notion de mercatique  Le rôle de la fonction mercatique

L’émergence de la notion de mercatique L’évolution de l’économie capitaliste, depuis le marché de pénurie du début du XIX ème siècle, jusqu’au marché de concurrence internationale de la fin du XX ème siècle a fortement influencé l’organisation de l’entreprise.

On distingue trois phases  La phase production  La phase vente  La phase mercatique

La phase production  Période : du début du XIXème siècle à la

seconde guerre mondiale environ.  La priorité est donnée à la fonction production.  J. B. SAY : « la loi des débouchés » : l’offre crée sa propre demande.  La production prime sur la vente et on observe la filière suivante : Production vente

La phase vente Le rôle important de la demande : développement de la concurrence + travaux de Keynes  Phase : dure jusqu’au début des années 1960.  Entreprise : prise en conscience du marché et du consommateur  Orientation : connaissance des besoins des consommateurs (techniques d’enquêtes, sondages)  Meilleure adaptation au marché : amélioration des ventes Production connaissance des besoins marché 

Actions commerciales

La phase mercatique À partir des années 1960, les économistes s’ouvrent sur le marché internationale et l’avenir devient aléatoire (fonction de probabilités),  But de la firme : développement par croissance externe (fusions, rachats) pour assurer sa pérennité,  L’organisation évolue vers la décentralisation et la participation.  Il faut « vendre pour produire » : il faut vendre la peau de l’ours, avant de l’avoir tué ». La filière est la suivante : Production marché Coordination des outils commerciaux 

Le rôle de la fonction mercatique 

  

La mercatique se caractérise par un nouvel état d’esprit et une pratique qui visent à adapter les produits, à favoriser la créativité en fonction de l’évaluation des besoins du consommateur. Le consommateur est « roi ». L'organisation évolue autour de la fonction mercatique qui devient la fonction clé de la firme. Pour assurer l’efficacité maximale de l’échange, l’entreprise va combiner différentes variables qui sont mémorisées sous le terme de « 4P » : product, price, place, promotion (produit, prix, distribution et communication).

Le produit  Le produit : un élément de la politique

commerciale.  Caractéristiques  Le cycle de vie du produit

Caractéristiques   



L’image : aspect physique et aspect psychologique (comment il est perçu). Le conditionnement : l’emballage, le design, sont la carte visite du produit. La marque : le nom, le symbole ou le dessin qui cristallisent des éléments matériels et immatériels du produit. Le concept de marque intègre deux fonctions : une de différenciation du produit et une de fidélisation de la clientèle. La gamme : est une réponse à la segmentation en commercialisant plusieurs produits similaires mais avec des conditionnements ou des présentations différentes. Exemple : différents modèles de voitures, différentes options pour un modèle.

Le cycle de vie du produit

Le chiffre d’affaires et la rentabilité d’un produit évoluent au cours du temps, ils passent par diverses phases.  La phase de lancement : l’introduction du produit sur le marché   



faible croissance, coûts élevés, rentabilité faible voire négative.

La phase de croissance : diffusion du produit sur le marché  



les ventes se développent, les profits commencent à augmenter par diminution du coût unitaire (économies d’échelle) L’entrée de la concurrence impose d’étendre la gamme des produits proposés.



La phase de maturité : ralentissement de la croissance des ventes  



Le marché se sature La concurrence se développe.

La phase de déclin : l’abandon du produit par le marché  

Baisse des ventes, des profits et de la concurrence. La stratégie à adopter , avant le retrait définitif, consiste à diminuer la gamme de produits proposés pour ne plus conserver que les produits majeurs.

Le prix  Le prix du marché de la concurrence pure

et parfaite : confrontation entre les offres et les demandes.  Le prix est un élément de la stratégie commerciale  Le prix est la seule variable du marketing– mix qui rapporte des revenus alors que les autres variables coûtent.

La politique des prix 

Les objectifs d’une politique de prix 





Commerciaux : prix + ou – bas permet un accroissement des ventes et des gains. Financiers : assurer la rentabilité de l’entreprise, maximiser le profit.

Les contraintes d’une politique de prix  



Le coût de revient du produit à couvrir Les contraintes concurrentielles : prix, qualité, psychologie, information… Contraintes institutionnelles : intervention possible des pouvoirs publics (contrôle des prix).



Les méthodes de fixation du prix  



L’approche par les coûts L’alignement

Prix et mercatique 



L’élasticité : comportements de la demande vis-à-vis des variations de prix. Prix psychologique : la détermination de ce prix cherche à établir une zone d’acceptabilité à partir de la réponse à deux questions : • À quel prix pensez-vous que ce produit serait trop cher ? • En dessous de quel prix pensez-vous que la qualité ne serait pas assurée ?

La distribution  Le circuit de distribution  Les types de canaux  Les décision relatives à l’organisation d’un

circuit

Le circuit de distribution 



Ce circuit est constitué par l’ensemble des intermédiaires et des activités qui permettent à un produit d’atteindre le consommateur final. Le circuit de distribution se caractérise par : 



Sa longueur :le nombre d’intermédiaires ou de niveaux existant entre le producteur et le consommateur ; Le nombre de canaux : intermédiaires de même nature ou de même spécialisation.

Les types de canaux 



 

Le circuit court : va directement du producteur au consommateur et ne comporte aucun intermédiaire. C’est le marketing direct : exemple : vente sur le lieu de production, vente par représentants. Le circuit à un niveau comporte un seul intermédiaire, c’est le détaillant. Exemple : société de vente par correspondance qui achète au producteur pour revendre au consommateur. Circuit à deux niveaux : comporte deux intermédiaires : le grossiste et le détaillant. Circuit à trois niveaux (long) : s’ajoute un semi-grossite entre le grossiste et le détaillant ou un courtier entre le producteur et le grossiste.

Les décision relatives à l’organisation d’un circuit L’évaluation des circuits et leur sélection sont fonction des objectifs définis et des contraintes existantes.

Les contraintes Ces contraintes peuvent être dues :  Au marché :    

  

Densité démographique Habitudes des consommateurs Canaux concurrents Contraintes juridiques

Au produit : spécificité, cycle de vie, conditionnement, service après-vente Au producteur : puissance financière, image de marque, objectifs visés… Au distributeur : objectifs commerciaux, coûts…

La stratégie de distribution  





Cette stratégie est déterminée par le choix du ou des circuits de distribution. Elle peut être de trois types : La distribution intensive : utilise tous les types de canaux disponibles. Elle s’applique aux biens banals de consommation. La distribution sélective : le fabricant choisit ses intermédiaires pour pouvoir pratiquer une politique commerciale (d’image de marque) dont il contrôlera l’application. La distribution exclusive : le fabricant limite volontairement le nombre de détaillants en réservant le droit de distribuer ses produits dans un secteur donné à un seul point de vente.

La communication La communication commerciale consiste à transmettre des informations au public par différents moyens dans le but ultime d’accroitre ses ventes.

Formes de communication commerciale

Média

publicité

Hors média

-Promotion des ventes - Marketing direct

Nouvelles formes

Relations publiques : - Mécénat - Parrainage (sponsoring)

La publicité  Moyen de communiquer des messages

dans le but d’informer et d’influencer les comportements d’achat.  Elle attire le consommateur vers le produit, elle est un moyen privilégié de la communication commerciale.

La promotion des ventes 



Est l’ensemble des techniques qui visent à augmenter rapidement les ventes d’un produit par incitation matérielle et directe. La promotion cherche à pousser le produit vers le consommateur par différents moyens : 





Vente avec prime, offre d’articles accompagnant le produit, d’une plus grande quantité Réduction de prix, vente de trois produits pour le prix de deux. Proposition d’essai d’un produit : échantillons, dégustation, abonnement temporaire et gratuits des revues…

Les relations publiques  Elles représentent l’ensemble des

techniques permettant d’établir et de maintenir des relations de confiance avec l’environnement et au sein de l’entreprise, une image de marque favorable…  Elles utilisent différents moyens :communiqués de presse, visite d’entreprises…

Les nouvelles formes des relations publiques 



Le parrainage :est un soutien financier apporté par une entreprise à une personne physique ou morale dans le but d’améliorer l’image de marque, la notoriété. ce moyen est surtout utilisé dans le domaine sportif. Le mécénat : est une forme de parrainage surtout utilisé dans les domaines culturels, humanitaires. Il permet à l’entreprise de montrer son insertion dans l’environnement social et culturel.

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