Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Goblot, Edmond (1858-1935). Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,.... 1918.
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TRAITÉ DE
LOGIQUE
DU
A
Le
Vocabulaire relié
Essai
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1907
E.
GOBLOT
Correspondant d'histoire de
Professeur
de la
à l'Université
l'Institut,
Philosophie de Lyon.
et
des
Sciences
TRAITÉ DE
L O GIQUE Préface
de de
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l'Académie
LIBRAIRIE io3.
BOUTROUX
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resetrh
pour tout p»yt.
PRÉFACE
'"MON CHER
Je suis
de que vous gardez années d'Ecole de la façon si gracieuse Normale,et me le manifestez. S'il m'est pénible de manquer,
vivement
nosbonnes dont
vous
à celle
touché
du
heure, refaire
pour
AMI,
loisir
du souvenir
et de
minutieusement
la liberté avec
à l'Ecole Normale, m'y efforcer intérieur dont vous nous offrez tant
vous
dire
nous
enseignent aujourd'hui montrait notre
combien
surtout,
supposée et nous rendre
sance de la vérité.
s'il
à remplir
toutes
Pourquoi les épreuves,
la tâche par
sinon
sera permis de demeurer notre métier d'hommes ?
Vos
enseignements
sont
toutes
; je veux pourque ceux qui nous
même, aujourd'hui nous que Descartos les
autres
parce
qu'il
Français,
continuel
appel,
d'une
s'agit de savoir et de faire libre-
d'autant
plus précieux, qu'ils l'asservissement de l'intelli-
non excellemment, représentent mais un effort gence à des doctrines imposées, construire et, en quelque manière, conquérir un
: cultiver
en la connaiscapables d'avancer sommes-nous prêts,actuellement,
nous
ment
à j'aimais travail et scrupuleux
le long les résultais
heureux j'estime et nous aident,
comme
raison,
à braver
invitent
vous,
nécessaires
d'esprit comme
part,
à l'activité
constant la vérité spontanée
pour par de
VIII
PRÉFACE
de l'autre, aux règles dé jugement dûment établies, l'esprit, et au contrôle de la critique et de l'expérience. comme élève de l'Ecole vous étiez essenNormale, Déjà, tiellement vous
en
un
esprit instruisiez
vous
n'était niqué à production
travail.
; mais vous
pour
faisiez
lisiez,
vous
écoutiez,
était
commu-
tout
ce qui vous matière à réflexion,
que Vous
personnelle. été possible de tirer
avait
Vous
n'adhériez
à recherche,
vous qu'à ce qu'il au clair, et vous
véritablement
avec
de ce que vous le départ précision réellement établi et de ce que vous n'étiez et distinctement. à concevoir clairement parvenu un Avide de connaissances qui donnassent réalité
assidûment
vous philosophie, à l'étude des méthodiquement
et
de Irente-six
l'âge
ans
vous
avez
que vous avez poursuivies pendant des difficultés matérielles vous ont seules
sciences.
des études
entrepris
cales,
jusqu'au Votre
encore
point
et une corps vous êtes livré
à votre
concrète
avoir
pensiez
quatre empêché
ans,
A
médiet que
de pousser
doctorat. thèse
Classification
de docteur ès-lcttres, principale des Sciences, est l'oeuvre d'une marchant
mûre,
singulièrement
que, par elle-même, Le problème qui tance : c'est celui-là
elle
avec
sur
la
pensée déjà dans la voie
décision
a su se tracer.
vous
a préoccupé même qui avait
de Dcscarles losophique l'auteur du Discours de
Essai
: la
«
est de première imporéveillé la réflexion phi-
Les
syllogismes, .... servei Méthode,
remarque '
plutôt
à
à autrui ù parler les choses qu'on sait, ou même expliquer sans jugement de celles qu'on » ignore, qu'à les apprendre. Au contraire, les mathématiques, chaînes .avec leurs « longues de
raisons
certitude. Dcscarles, syllogisme Méditant
»,
sont
véritablement
capables
N'y aurait-il pas lieu, de distinguer entre et déduction ? sur ces questions
d'évidence
et de
en conséquence, se demande et méthode, entre logique
à la lumière
des
sciences
posi-
IX
PRÉFACE
la
à considérer
vîntes
en
vous
tives,
que véritablement
logique, pour répondre appelle les connaissances et prendre parmi place Elle doit être : i° faire à deux conditions. tion
dont
de la vérité,
elle
a pour
science
qu'on à sa destination doit
réelles,
satis-
car l'affirma-
une,
les
de déterminer
mission
son et dans une ne peut être qu'une identique opération de connaissances c'est-à-dire essence ; 2° efficace, productrice lois,
à la fois
aux
apprennent
; car les
et nouvelles
réelles
des choses
hommes
évidemment,
sciences, ne
qu'ils
savaient
;
pas
et appliquer logique qui ne ferait que déployer serait certaisans jamais des idées données, y rien ajouter,ne des même fait la puissance nement qui pas la méthode et,
une
ainsi,
sciences. El déjà
en
1898
aviez
vous
trouvé
vos
idées
directrices.
non seulement Le syllogisme, dans votre thèse, voyons-nous mais est radicane constitue pas, à lui seul, toute la logique, lement car les mathématiques, distinct de la logique réelle, de la syllogistique, où l'on ne veut voir qu'une promotion du syllogisme. Tandis au particulier, les mathéva du général que celui-ci si on les considère, avec raison, le voulait comme, matiques, en réalité,
suivent,
non
une
des sciences vers
une
point
de
inverse
vue
de celle
mais au l'exposition, de vue de l'invention, vont du spécial au général. point les mathéOr, en môme temps que ce caractère dislingue de la syllogistique, il les rapproche visiblement matiques Descaries,
au
marche
de
Une
s'ouvrait donc perspective la logique satisfaisant à la double et efficacité : il s'agissait de pénétrer
expérimentales. de conception
condition
posée, unité celle étrange méthode mathématique, et avec la rigueur de la syllogistique, l'induction
expérimentale de la méthode
foncière des autres Ces
à nous, qui se présente et avec la fécondité de
; et il s'agissait des mathématiques
de découvrir
l'unité
et de la méthode
sciences.
questions,
vous
vous
les posiez
très
précisément,
et
X
PRÉFACE
vous
les traitiez
avec
dès
solidité,
des problèmes embrassent qu'elles trouvé une réponse qui vous satisfit. donnez
complète,
qui
avez continué
à
dans votre à expérimenter esprit, une doctrine lucide,cohérente, aujourd'hui
et
vous
qui
de l'intelligence, du même au raisonnement
un
tel raisonnement
Le
irait
lumière, lieu
serait
avant
tout,
doute,
une
à la
inviolables. règles Cette idée une
fois
fois
aux
principes d'admettre. tâche
secret
et co^amun
domaines formelle
permcltait nouvelle
de la
donc
de
ressort
travail.
Et
à vos idées
une
analyse, construction
exécutée
; une des
suivant
le syllocomme insltu-
par
;
un
lien
de
et déjà établies, ne peut se dispenser
assertions
l'esprit
ces principes, raisonnement en tous
montrer,
une
mais
ne
constatâtes
générateui,mais de 1 attacher,
du
si le rai-
demander
de spontanéité d'éléments nouveaux
que
?
était qu'elle icndait l'esprit
vous
aux
comment
démonstrative
dans
celui de depuis de la morale et de l'action.
tenant
grâce
et
connaissance,
celui jusqu'à vous avez accompli il n'est
force
vous
spontanée
La
concevoir
Mais
une synthèse, construction atbitraire,
ou postulais était
scientifique raisonnement qui va
à l'autre.
de
:
l'oeuvre
nécessairement
a\oir
conçue,
formulé
ainsi
une
comme
l'assertion
faut
de la
le progrès
être
essentiellement
l'intioduclion
gisme, employé,non ment de contrôle,
La
d'être
réalisable.
parfaitement concevable
nécessité,
me
pourrait-il ce fut
au
ponstruction
dans
peut
lie l'autre
qui
sonnement, pas, sans
moment
obsédait
il
même,
un
non,
Vous
si je veux expliquer du de me contenter
impossible,
de
un
marqueta
logique. Le problème m'est
à plusieurs pas encore
à réfléchir,
apprendre, vous nous
Il
1898. Mais vous n'aviez
partie
le les
la
logique Dès main-
considérable
de
ce
de méthode sur lequel, de problème des corrections, vous n'apportiez directrices, point
PRÉFACE
des
des innovations,
\I
des vues
réfutations,
et inté-
originales
ressantes. formelle 1éprenez l'étude de la logique ; et vous y le jugement au concept antérieur montrez ;leconcept capable, distinctifs non les caractères si l'on considère, connole, qu'il Vous
les propriétés des en compréhension croître mais
et
extension,
sujets
auxquels en même
en
méritant,
ce
sens,
il est attiibuable, temps d'être
qu'il
même ; les règles platonicienne d'être établies avec plus de rigueur, susceptibles ne le sont généralement. et de méthode qu'elles 1' «idée»
Puis
vous
le
analysez à chaque
vous
raisonnement
de
croît
en
de rapproché du syllogisme de simplicité et
mathématique, radicale qui
e*iste marquez pas la différence entre les « conséquences donnés » qu'il tire d'éléments au d'« » véritables, et les tautologies auxmo\en opétations les
quelles
réduiiait
vous temps, la proposition
la
dans
trouvez,
valent
théorie
nouvelle
le
de l'implication. En même rattachement de syllogistique
aux
antérieures, propositions l'équide la constatation ou vérification expérimentale
logique des sciences d'observation. Dans
l'induction, le travail
vovez ama
chetche
qui
de
piéparatoire
Puis, précis,
selonvous.de
voie
réussi non
lascience
vous
général,
la démonstration
; celle-ci
posée induclivement, suivant ses méthodes, aux
lorsque,s'emparant la la rattacheia, mathématique a déjà qu'elle c'est la finalité,
le
de la loi
Ken,
principes
à tâtons
à s'assimiler. seulement
mais
condition,
de la vie ; vous
objet
la construisez,
base le mécanisme prenant pour lui-même. Elle naîl, se produit un fait piopre à créer, quand au sein du mécanisme, une série douée d'une oiientation par
stable
et
concours
d'évolution,
particulière. de l'intelligence,
en
Le
mécanisme à paitir
lui-même,
de ce fait
initial,
sans engendie
la finalité. Enfin,
que
penser
de la
conscience,
de
l'action
propre-
le
XII
PRÉFACE
ment elle la
humaine
est un instrument
P La conscience
se développera survivance et
donc,
de finalité
de la même
en vertu
le développement les sentiments même,
des
loi qui assure utiles en qualités
et les croyances Et, généial. conscience en tant une valeur relative, comporteront comme oiientés vers des fins susceptibles apparaîtront rattachées
aux lois
de
monde.
:
de
la
qu'ils d'être
de l'univers. générales toutes choses C'est ainsi que vous pat courez, en repensant d'un esprit aussi constiuclif les étages successifs que critique, notre
s'est
laquelle
Votre
conclusion,
la science
vouée
c'est
à
que l'oeuvre au moins
est îéalisable,
en
soit conduite la îecherche pourvu scientitique que de la vraie logique. Ces îègles se résument d'après les îcglcs en celles-ci à : réaliser de l'intelligence l'indépendance droit,
du sentiment l'égard îessourccs dont elle Le
rationalisme
réfléchi,
non
; mais
il
obtenue
est une
l'esprit. Je ne
m'étonne
aboutir
qu'avaient devait déterminer
devons-nous
oublier
de la volonté,
décision
volie
inauguiée l'évolution
se demandaient
de toutes
les
d'un
droit et esprit aux motifs le recours
que
des faits la non
ou
des
ainsi croyance un jugement de
« Traité pas de voir votre de toule une philosophie.
à l'esquisse vous avez conçu
Comment,
l'altitude
ne saurait
que féconde qui
dispose. est ainsi
; et user
que cet espiit s'interdise là où fait défaut l'évidence
de sentiment, îaisons
et de la volonté
de Logique » Il me semble
de la manièic large sujet les Bacon et les Dcscarles, de la philosophie
ces esprits
profonds
et et
moderne. cl
positifs,
nos pensées,pour qu'elles lepiéscnlent, d une manicic de nos les îappoits non seulement intelligible, Comment des choses elles-mêmes? idées, mais les rappotls concevoir comprendre, cien, mais
conduite
c'est-à-dire une méthode de îéelle, logique au gré du loginon des abstractions façonnées cstP la nature, telle qu'elle une
Xm
PRÉFACE
vous donnez une réponse fondamentale question la logique et d'une clarté d'une fermeté Non, remarquables. et de l'Ecole, de l'implication formelle la logique puiement saurait suffire. Réduite à ses seules ressources, del'idenlilé.ne A celte
n'est
cette logique c'estune
logique
est
ceci
que verbalisme. de la détermination,
cela,
« entraîne
» celle
Vous
à
qui, appliqué « résulte » de cela,
ceci
constituer, comment
montrant,non
ce
comment
faut
Ce qu'il
est
l'êlre,
mais
faux,
l'existence
comment
de A
de B.
avez très
à un procédé fait appel qui suivie par la nature elle-même,
heureusement méthode
estuneimitationdela
les conditions, détermine, laquelle, posant Et c'est ajuste titre que vous du même coup, le conditionné. à la démonstration le sylloavez, en même temps, incorpoié à la construction,
gisme,
n'est
qui
acquis. Peut-être
le
autre
chose
votre
de
point
que
l'utilisation
théorie
des
qui
seia-t-il l'ambition d'explication démonstration tout usage de l'intuition. votre construit ceci théorie, que l'esprit
naturelle, contenter aurait-il secrète
pas, dans le génie intuition directrice, celte
pour objet célébrait Heraclite ainsi
l'implication, êtes excellemment et les différences de
sciences.
déterminé
D'où
dans P
cela
que
choisit-il,
ptéciséici la sélection
à se disposés seule P Ou n'y une mathématicien-créateur, à celle
de l'artiste,
et
£ppoyi7j
5<;
que
analogue
!
dans placé le fondement à même
le conditionnement, du
raisonnement
de marquer, du raisonnement, dans Partout
par
du
de la
vient,
plutôt
Est-ce que nous lui voyons poser? si peu de naturalistes dont sont dans leur domaine, qui opère toute
ajant
Ayant
des possibles,
l'infinité
parmi
des
provoquera d'éliminer
demandes
Pourquoi, ment ceux
résultats
cela
il
;
et non
vous
concret,
à la fois,
l'identité
les différents
de connaître s'agit mais la détermination
ceci
dans
oidres comme
comporte
des
PRÉFACE
XIV
mathématels les de ; dépendance rapports genres de ces notions de Chacune de valeur. finalité, ajoute tique, mais les jugements chose aux précédentes, qu'elles quelque du jugement au tvpe général déterminent restent conformes différents
les réalités.
concernant En de
ainsi
substituant
la logique
à celle
de la détermination
vous soulevez fondamentale, logique des choses touchant la nature problèmes,
comme
l'identité
d'intéressants
de l'intelligibilité. v oie de construction logique,
et les conditions
elles-mêmes Connaissable
par
la nature analyse de concepts, par simple à ce genre de comme soumise dérée la nécessité logique proprement appelle
mais
non
ne peut être consinécessité que l'on la et dont dite,
ne transmet Le syllogisme que le gemede non le Vous-même employez, qui lui a été confié. rapport mais celui de «déteiminisme» de nécessité mot logique,
formule
est a=a.
caractériser pour humaine aspire nature.
Or
le
le mot
de
rapport que l'intelligence de la entre toutes les parties de détetmination, opposait que Leibnitz
genre à découvrir
fort
des acceptions comporte n'est pas déterminé par la fonction, L'organe de la même manière et avec le la volonté, mot
au
nécessité,
nécessité
l'attraction
que
des
corps
par
diverses.
ou l'action
par même genre de masse et leur leur
distance. Vous finalité une
rattachez, au
ligne sentiment.
"certes,
mécanisme, de
démarcation
Mais
vous
le plus et vous précise reconnaissez
la possible, de tracer efforcez
étroitement vous enke que
la
îaison
et
le
finalité
suppose conscience ;
de valeur suppose jugement de savoir comment et il n'est pas douteux que la question sur le mécanisme, comment une tendance peut se greffer n'entraîne avec sur la vie, se greffer la conscience peut tendance,
elle celle minisme.
que
de l'essence,
de la poitéc
et des variétés
du
déter-
XV
PRÉFACE
sur celle des conditions Ces questions réagissent également Avec les rationalistes classicl des degrés de l'intelligibilité. ne voyez, dans l'explication et par Yàyyy/./i pure ques, vous de l'intelligibilité. Et la finalité, le minimum simple, que non seulement la loi mécanique, mais la qui fait appaïaître, » des phénomènes, « laison est, selon vous, beaucoup plus On
intelligible. même du Le mot du point la causalité Le
sait
que la finalité
était,
Platon,
pour
l'objet
voû;. ne comporte-t-il pas, par l'addition intelligibilité et à celui de de vue de la valeur à celui de la finalité physique,
voû;
un sens plus clairet la iaison proprement
plein encore? avait dite, pour
plus
classique, le Bien. suprême
objet Il est certain
d'intelligibilité, que la notion pas donnée une fois pour
n'est
de îaison,
d'intelligence, comme toutes,
un
On ne sépare la pensée de l'être qu'articoncept scolastique. ficiellement elle se déteimine, ; et, en fait, elle se développe, saisir et connaître elle se îéalise, même par son effort pour non
l'êtie,
tel qu'elle
se l'imagine, à peu près
vit.
Le développement des sciences mathématiques avait
façonné
ment
moderne
façonné
même
manière,
ou léléologique. Et peut-être
tel qu'il exclusif de la s'était
des
logico-mathématique sciences pli) siques
synthétique de la psychologie, civilisation, une
raison
et logique en Grèce
et
a expérimentales et constructive. Les progrès des sciences
façonneiont, supéricuse
sans à la
sociales,
de la
doute,
de la
raison
physique
en plus riche et concrète, des autres sera-t-elle moins de aspects séparée et séparablc la conscience ou même que logique, que la raison purement la raison mathémalico-physique. Si la logique mais abstraite,
celle
laison
est et qu'il
produit ; le développe-
la raison
la raison
de la biologie, de la morale,
qui
mais
de plus
les lois, non d'une exposer de l'être, de la connaissance
doit
intelligibilité elle doit non
'
XVI
PRÉFACE
seulement
l'être adapter à la nature de l'être. La raison,
comme
une
fois pour toutes de culture susceptible
l'enseignait avec tout
Agréez, je vous prie, bien cordial dévouement.
Paris,
2 septembre
à ses fins,
mais
s'adapter
Descartes, son
n'est
développement
elle-même
pas donnée : elle est
et de progrès. mon
cher
ami,
l'assurance
de
1917.
Emile
BOUTROUX.
mon
Ce livre
L'AUTEUR
DE
AVERTISSEMENT
en juillet
pages, de l'imprimerie
mis
dernier
et, sauf le composé 191/1. La mobilisation
était
chapitre, les désorganisa
en
senices
et, d'ailleurs, qui se fût soucié est La composition de 191^? en l'été de Logique d'un Traité disent les typogiaphes, marbre restée « surle », comme pendant trois
et de la librairie
ans.
contient des nouveautés qu'il quelques-unes ai publiés soit par des fragments ont pu se répandre, que j'en à la Faculté des surtout ça et là, soit enseignement par mon est discuté avant d'avoir Il en résulte Lettres de Lyon. qu'il Néanmoins,
Je paru. d'ailleurs
suis
donc
de
obligé
très
remaïquable, novembre 1916,
sique de tiation et le raisonnement M.
qui m'avait
Rougier,
jusqu'en 191/1, me concerne. avantqu'elleait que par un
Je
préparer ne m'écartais
la
sur
un
Métaphy: La démons-
Rougier
sa sortie depuis de cet la partie doctrine
fragmentaire à des examens
article,
de
Revue
de
l'inconvénient
une
imprimée,
enseignement des étudiants
Louis
déductif. mon élevé
communiqué fis observer
lui
paru
M.
par
fut
ici
m'expliquer dans publié
du
lycée
article
qui discuter,
ne connaissait
qu'il
et
dispersé, et à des
à
qu'avant concours,
je
de la tradition prudence généralement sur ma véritable donc de se méprendre acceptée, qu'il risquait le reproche du tout mériter ne croyais pensée, point que je abandonnerait sans d'empirisme mathématique, reproche qu'il doute
qu'il
s'il s'en
qu'avec
connaissait tenait
au
GOULOT. — Traité
mon texte
travail de
do Logique
l'article
en
entier. publié
Il
me
par
répondit moi dans b
Wlll
AVERTISSEMENT
Y Année pouvais gaulai cation
bien
d'insister
d'une
étude
près,
comme
On
l'une
été
aient
qui
faites
aux
L'WJTEUR
',
et
igo8 note
dont
ne fis
rien
une
fit
les le
je
réserves
je me
que '. Je
remercie
la publipour empêcher à très que je considère, peu de restrictions des plus et des solides penchantes plus sur la démonstration mathématique. ; je
se demandci
pourra ce livre
dans
de
psychologique désirer dans
DE
pourquoi je modernes
travaux
n'ai
point connus
de la logique et de Logistique, d'Algèbre et si heureux Je n'en un si laigc usage. de la versaire. Pour l'Algèbre logique,
dont
fait
de
sous
le
place nom
M.
fait
Rougier nullement
suis ses
l'ad-
inventeurs
n'ont
à \ voirautie chose notation jamais songé qu'une et opérations des concepts, relations élémentaires dont s'occu les logiciens et ne se font aucune illusion sur ladifféicncc pent de la découverte vérité d'une l'invention d'une sépare qui certainement
à l'exprimer propro la notation peut arrivé constamment
notation D'ailleuis, cela
est
et
généraux seraient à
abstraits,
au
manier
en sans
qui,
aucunement
elle
quand conduire
à la
sera
découverte.
A
algèbre. le secours
des
d'aucun
maniables,etquisontlourdset des mots du langage
mo\cn
comme
découverte,
j'ai
signalé
vulgaire, substitue des
à plusieurs
i.
11 est en
dans
3
Cette
partie pas«e grande note est ainsi conçue
le ch
n M
du
présent
Goblot
que dans
la quulion en ces terme» premier posé Lors de sa dès 1896 et publiée en 1898 achetée s il a\ait découvert la théorie de la démonstration
d avoir
le
sciences, demanda remplacer
la théorie
arma igo5 qu'il du raisonnement
M.
classique à se satisfaire,
déductif
dun
la
publication article notre K formateurs
et
nous
, elle
prochain écrire concorde
Goblot
dut
en découvrant
travail
s
symboles infinies à
de
de
ce
très
livre,
livre retient fa
1 incontestable
thèse
La
mérito des
Classification VI Boutroux
soutenance,
lui
devait qui seulement en
mathématique non , c'est répondre que le caractère essentiellement
con«tructif
les lignes nous sommes amenés a critiquer qui suivent, dans \ Ai nie psychologique donné de 1908, cet expose ne de la pen«ée de son auteur ultérieur que nous revliera
Traxll
M Goblot de Logique de désapprouver a Je suis loin la avec mienne parfaitement
a savoir ce que je crois avoir découvert, bénéficié de l'enseignement < constructif s Avant à rapporter à son influence ce qu'il peut plaçons a lumière
cours
l'algèbre
dans
Si,
de sa théorie le premier expose du développement saurait préjuger
notre
au
reprises,
ne
signe, incommodes
ce mme l'algèbre ordinaire de la logique et s' juliers à des combinaisons concicts qui se prêtent de laborieuses de l'esprit et ramène opéra»i"»ns de plume faciles opérations Mais
concepts
en votre
Vous
que le raisonnement universitaire de y avoir
dejuMe
a
effet,
bien
théorie
voulu
des
mettez
en
lire
principes très vive
est essentiellement M et
Goblot,
nous
de profitable
nous dans
DE
AVERTISSEMENT
la
Logique
que dcleuts
demeutées
; et je me suis troisième un
l'auttc foi mer
difficilement
se
seulement
intellectuels,
leut
il
et si sûrs; l'équivalent trois logiques suivi
ont
de
ce
une
voit
Les
tioisième
de
qui cours
en
science
entte leurs
eaux
sources
trois
elles,
n'est-il
? Et
à méconnaitie
ou
Ces
valeur
usitées
constructives Mais pas
en dehors
variété
Leut
s règles ne sont admises relativement teconnais logisticiens la pensée on
n'avait
d'ailleurs, ont mis
dans
autres aux
que objets
toutes sur
humain.
Ceux
mon
livre
sujet
au
lacune
de
surtout
s'est les
diveises en
mathématique. se ramènent
en
;
mathématiques n'a pas de limites.
les
propositions on îaisonne.
lesquels
que empressement, des caractères lumière
Aristote et que, depuis mathématique aussi vu d'analyses pénétiantes point
ment
craintes
raisonnement
avec en
tout
le laisonncment
constructives môme
à
scientifique
traiter du entendu j'ai de la seule démonstration
que ces opérations nombre de tjpes, leui mathématiques,
qui
point
à écarter
écrire?
ne pourrait la d'ailleurs,
donc
Aurons-nous
Je ne suis pas sûr à un aussi petit des
peuvent non
raisonnement,
différente.
s'ignoreront sans mêler
lien,
d'opérations
mathématique. et non général
à
logique
mathématiciens
de la Logique. l'Algèbre Elle la Logistique. Je ne conteste pas davantage demonticr et classer à reconnaître, appliquée sottes
se rapporte
l'une
que
suite
mais
une
dans
que n'affaiblissent
de
procédés
ne soit enclin qu'on notation la nouvelle
craindre
par
et manuels, qui, dans graphiques si féconds si rapides, si précis, si commodes, à en ictrouver aient cherché naturel qu'ils
est
leur
inductive,
Logique et parce
inquiété courant.
passer
sont
science,
la
indépendantes, l'autreà rationnelle, laconnaissanceempirique, l'une et comme extérieures étrangères
origines à la connaissance sont
et
déductive
MX
L'AUTEUR
déjà Je
travaux
des
intéicssants
de
les
et du
Descartes, raisonne-
dans le silence do une lacune vetront qui combler cette de la Logistique pourront B. Russel, de Peano, aux travaux Padoa,
en se reportant etc. Couturat, M. de Y Année tenu à mon article s'en est donc Rougier un fragment même il isole cet article ; dans Psychologique relatif à une démonstration il l'avoir d'Euclide cité, et, après écrit : « Celte les de satisfaire solution n'a aucune chance mathématiciens.
» Je prétends
au contraire
que
ma
théorie
du
X\
WERTISSEV1ENT
raisonnement commis des
doit
une
suis
mieux
pas
;
comprendre et connus
simples d'Euclide
m'ont
lumière
il
On
exemples à les avantage
Ces
opéiations consistent à transforme!
qu'elles
peut-étte
en
exemples ; mais je se faire pour choisir
tiès
démonstrations
premières
particulièrement constiuclives
les
J'ai
des
prend a donc
y tous.
de paru
mathématiciens.
d'abord prenant pour de la géométrie d'Euclide
là.
tenu
les
L'AUlEUR
en
imprudence du début
théorèmes
ne m'en
satisfaire
DE
à mettic en piopies du laisonnemcnt parce des opérations logiques
manuelles des constaet en constatations opérations logiques tations été de tout et sont encore empiriques qui ont temps dans la pratique courantes des ails. Un menuisier,un setruricr, un cartonnier, une couturière s'assurent une planche, qu'une lame
de métal, la figure d'un leur tique
propre sont
une
feuille
de papier, un moiccau d'étoffe ont isocèle en les appliquant ictournés sut triangle ttace. Les opérations élémentaires de l'arithmédes
aussi
manuelles
opérations calculaient
opérations logiques faiic que devaient
aux coirespondant les anciens lorsqu'ils
en assemblant
ou sépaiant sur une table des paquets de jetons. Mais ce rapprochement des opérations entie logiques et des opérations entic des constatations manuelles, logiques et des constatations ne signifie des empiriques, pas réduction unes sans
aux
à plaisir, Si, dans la rédaction, j'ai accentué en pourrait tirer contie ce moi, qu'on argument le matérialisme de ces démonstrations appelci
autres.
penser
qu'on peut très imparfaites ', je n'ai point dence des côtés et des angles
entendu fût
dire
que
empiriquement vérification et
la
coïnci-
constatée.
manuelle n'est qu'une ne vaut L'opération que la planchette ou la feuille de papier vient pour que l'ouvrier Elle dans la démonstration, de tailler. doit non pas devenir, une opération mentale, mais une opération sommet
coïncidence
en imagination, de l'angle
la coïncidence
des
deux
côtés
par hypothèse, troisième côté
ces deux
côtés
sont
résulte
joints
une
que
a On
le retournant
par
sa trace
La
logique. résulte
exécuté
ce que c'est le même de cet angle résulte de
i
avec
un mouvement
de
seule
le triangle isocèle exfolie sur sa propre » traie
de
ce que ligne
et
on
le
; angle ce que,
égaux ; la coïncidence deux points ne peuvent
droite;
détache
l'égalité
de lui-même
des deux
pour
au
du être angles
le rlappliquer
en
DE
WERTISSEMENT
eu
d'ailleurs
dédtictif
bien le
piésente
soin
algèbre, sont des
même
même
matière le
de
travail
classer,
avec
forme La
en
arithmé» algébri-
par
on
lesquelles
tst
la conséquence foi me des expressions
logique est la
d'insistei sut plus, ai-je besoin de en essayant met en Lmière, construction le raisonnement qu'utilise
de l'algèbre. M. Rougier
les modes
laisonnemcnl
« transformations
Les
constiucli\cs
opéiations ccitainc qu'une cei laine autre forme.
ques demontic dune
entière
que le constuictif
d'indiquer caractèie
en analyse.
en
tique,
tout
coïncide
'.
sa trace J'ai
la figure
de ce que
résulte
à la base
\\I
L'AUTEUR
de
?
Au
les
du présent Si le lecteur, livre, mathématique. api es la lecture doit sa n'est pas convaincu, 1° que le raisonnement déductif sa doit à des opérations constructives fécondité ; 2° qu'il en vertu ces opérations nécessite à ce que toutes sont exécutées de 1ègles ; 3° que ces î èglcs ne sont pas les règles de la logique, mais
les
antérieurement piopositions de syllogisme se boinc à l'application l'invite à lire l'aiticle considéie, je achever
les
quelque
précautions à se peine
de leur
résultat
ces
règles
de
M.
Rougier
La
critique démonstration a
compte
rôle cas pour
la
que
peutconstatation consiste
sont
deux.
le résultat
VI
fait effacer m'a Rougier ne contienne seul svllogisme qu'un du
Sans
Il
qui
ne voient
que
elle, car
propres opérations, serait comparable
à
ces
l'envers
ourdirait l'esprit logique, C'est d'ailleurs impossible, la règle d'une en faiie pour de
l'opéiation pas autre travailler îéflcxion
qu'il
de
vient
somme, chose,en sans se regarder à des se réduit quelques
d'images,auxquellespeuventVentiemêlcr de
aura
ses
n'est logique : l'esprit ne peut pas de pensée dépourvue
et aux côtés l'angle il n'y a pas impossibilité syllogisme.
le lecteur
prises,
de
constatation
associations
seul
le
ultérieure,
que la ré/levion travailler. La
Mais
au
de
uneconstatatione/«/jiri^//e.Elle résultat d'une opération logique.
sans la connaître. logique a besoin de connaître,
l'esprit
opération faire. La
cation
que j'ai tendre
des fabriques de tapisseries tissu. Sans la constatation
sa brodciie
i
du
ignoreiait et connaître
agir ouvriers
car
le
du tout
logique n'estpas a picndre acte l'esprit
; /|° que
de se convaincre.
Malgré tltc
admises
une
II n'est pas e~act que cette ligne II y en a deux autres qui sont 1 applide la définition de 1 égalité géométrique
retourné triangle a ce qu'un raisonnement
très
simple
ne
contienne
qu'un
opérations ment par
sans
logiques habitude
Rougier. Au sujet
de
point
lien
entre
précis
sur
l'opposition, introduit qui
raisonnement,
L'AUTEUR
nouveauté,
et sans
lo
enfin
Voici M.
DE
AVERTISSEMENT
XXII
automatiquele rêve.
reproduites elles : C'est
de
sépare
en
par moi vérité
signalée une
me
je
lequel
1898, nouvelle
entre
le
ou
qui
ni généralisation ne comporte et le syllogisme, généralise, qui en réalité, ainsi : « Mais, ni nouveauté, M. Rougier s'exprime seuls l'on cette cesse dès remarque que que opposition interviennent
dans
la
gismes formelle
hypothétiques de deux faits
logique
du
générale
tuent
à un seul
C'est
des
seul
les
opérations devrais donc,
ne
semble-t-il,
M.
la
des
mutuel,
acte
majeures la dans
constiqui de l'esprit
synthétique
somme
unique. l'on que des
de assemblage En arithmétique pas
des
le syllogisme étant catégorique que
de
l'importance. signalé Je ne satisfait.
déclarer
la
rapprochement, voilà l'esprit,
bien Je le suis
constiucces opérations Rougier, La démonstration, des syllogismes.
à un jamais aussi incapable
d'angles. ce ne sont symboles nombres
me
se réduit
est syllogisme sation qu'un syllogisme même conséquence exemple, un pas
proposition ne se réduit
particulières
synthétique dont j'ai
constructives
Car, d'après pas du tout. tives reviennent à combiner dit-il,
le choix
dans
le syllogisme le Le choir,
fécond,
tautologique. Y acte logique,
combinaison
démonstration,
à une
» p. 8/j/|. de ce livre principales
thèses
est
hypothétique néccssaiiemcnt
syllogisme à un générale
règle que la
rapprochement
propositions intervient un
le
immobilité.
toute une
et que,
syllo-
l'implication la possibilité
que
aboutit générales, que la démonstration
des
logique mineures,
les
tandis
place,
syllogisme, dans leur
mineures,
exclut
qui
sur
piétine
vrai une
à appliquer
de propositions nouvelle. C'est
combinaison
la
dont
premier consistant
en partant
jamais et des
géométrique énonce majeure la mineure
hétérogènes, 11 est de ces faits.
hypothétique, cas singulier,
des
démonstration,
seul
syllogisme. nouveauté
de
Mais et
de
Ce que l'on construit, veut démontier ;
un
poly-
généralic'est
c'est, somme
la
par n'est
Cette triangle. mais un assemblage syllogismes, et en algèbre, ce que l'on combine,
angles
syllogismes,
du
mais
les et représentent, qui et ces symboles. Autrement
des
des
nombres,
relations dit,
lo
ou entre
raisonnement
des ces
DE
AVERTISSEMENT
L'AUTEUR
XXIII
des objets sur lesquels on raisonne ; jamais indépendent formelle est absolument stérile. Le n'est la logique syllogisme des opérations constructives. Les règles mêmes la matière pas on s'astreint en exécutant ces opérations, et qui auxquelles de nécessité un caractère ne sont pas leur confèrent logique, n'est
fournies
par admises
ment
la logique, relativement
les
par
antérieure-
propositions du raisonnement.
aux objets de ces règles est un
de chacune
cation
mais
L'appli-
syllogisme. sui lequel je suis en désaccord avec M. Rougier; Telestlepoint n'a pas eu occasion de saisir exactetelle est la doctrine qu'il ni dans mon aiticle de Y Année psychologique ni dans ment oral et qui est enseignement Pour le reste, non seulement
mon livre. salue une
au passage, formulées concision brillante que
thèses,
dont
devoir
la
longuement défendre contre pas seulement mon disciple.
développer, des objections élève,
avec
une
j'envie, ne l'étonné
nouveauté
mon
amplement exposée je ne conteste pas,
il
un
certain
point,
et
par
des
illustrer possibles. est,plus
une
clarté,
qu'il
dans
ce
mais
j*,
précision, nombre de
que
j'ai
exemples
M.
cru et
n'est Rougier le croire, ne semble
E.
GOULOT.
DE
TRAITÉ
LOGIQUE
INTRODUCTION QUESTIONS
—
I
SCIENCE
1. —
OU
THEORIQUE
une difficulté déjà et de la définir. Est-elle
C'est
la logique science normative des
prescrire la théorie Les
PRÉLIMINAIRES
ou une
que de un art
PRATIQUE?
déterminer ou une
de l'objet science ? Une
science
et des lègles raisonnement?
du
SCIENCE
P Son spéculative méthodes ou de faire
but
est-il
de
simplement
traités célèbres semblent plusieurs indiquer comme un art : La Logique ou que la logique y est considérée — RÉGULE ad DIRECTKTSEM /'ART de penser (Port-Royal) ingénu Discours de la méthode roua DIEN CONDUIRE sa (Descartes)— — la dans les sciences raison et trouver vérité (Descartes) OeEviEXDVTtoxE inlellectus etc. Un dessein (Spinoza), pratique semble des
le
par
exprimé
écrits
dant
de
titres
donné
titre
d'Aiistote:
logiques
à l'ensemble coup instrument. Cepen-
après ORGVXOX,
ces
sont beaucoup plus ouvrages théoriques que prala théorie du raisonnement, la théorie de ; on y trouve tiques la connaissance en général, souvent même un système général de métaphysique la théorie de la conjugé nécessaire pour fonder naissance
et du
des philosophics struire sur de l'oeuvre
entière
même,
ils
suivre
pour GOBLOT.
raisonnement. nouvo'ies,
et principes la science humaine.
aussi
instaurer —
prétendant
nouveaux de
sont
Plusieurs
Traité
pratiques la science do
Logique.
: ils
de
ces livres
apportent ou recon-
recommencer par
de
Mais,
nouvelles pour
formulent
renouvelée.
cette les
Malgré
voies îaison
à règles son sousi
3
PRELIMINAIRES
QUESTIONS
titre
Logique a le moins
celui qui ouvrages déniaiches de l'esprit. sont devenus Les logiciens sans se scienco a progressé ces
et de Ictus ceptes de prescrite loin les voies étudier Ictus
aux
savants
suivica
est
laisonncment
Us
la une
des
généralement ils doivent lègles,
du
tendre manièie Les
de
auteurs
remarqué: fort bien naîtie;
un
raisonnement
la nature
la
esprit
aux penser il se forme mieux que
rendent
plus vrai et du faux, l'un
les
de
par
la
i"
elle
tromper; que dans
contiovcrsc
les
de déterminer
du
et
complet ce service
rendre encore peut et de les empêcher nommes peut pas donner. Ces applications
a Comme
si,
pour
de
exécuter
la
un
quand
mieux
de pouvoir de toutes
mouvement,
ne
on
les à la
régime
alimentaire
a un
mode
d'existence
qui dans la
est de
et
aussi faire
ressouices,
elle
ambitions
des
raison
suffisent
croyait
»
à ceux
laison
ses
réduire
de demander
logique
la
de
s'agit embariassés
emploi son rôle
ce qu'elle
pas
nécessaire
mieux ou la physiologie » ScHorisHivta, pour digérer. mécanique, et comme représentation), and Vorslellsmg I, (Le monde comme voloitè des exercices la mécanique utilement pour régler gymnastique*, un
il
son
Comme
de
des
lègles sa tâche 1.
arguments de le signalei
la rccheiche.
limites
détaillé
l'inventaire
trouve
et
des
démaichcs,
réelle
et suitout
discouis),
con-
la
démesurément
plus ceitains
les
logique. se tiicr pour la préoccupation de
encore ses
déjà raisonner
sciences
de préceptes ses ressources
utilité de
des
piatique
des
peut et sans
obscive
qu'il
il accioitrait
défaut
le
(Port-Royal, s'y laissent
adapter
et
l'avaient
Port-Royal surtout attentif
règles
l'étude
par
légitime, est d'une
logique « découvrir
i.
du
parce que le tantes de impoi
do
Logique dioit et
de toutes n'a déjà pas trop L'esprit s'il avait d'une difficile; question à chacune de se rendre compte,
ne
les
l'esprit distingue ses espèces et ses
sans
méthodes
la
leurs
pensé que, bien plutôt élèves et non
la l'autre, sans degrés, présans prescrire ni proscrire aucune légenter personne, et de conduire ses raisonnements. de raisonnei pai lesquelles la ceititudc,
opétations de nature
qui La
étic
les
la depuis que do leurs pré-
beaucoup
fonctions
étudier
humaine,
modestes
eux,
par théorie
à diriger
prétention
ont
des
de tous
est
Port-Royal
de
plus soucier
méthodes.
fairo
maîtres,
la nature
de
DE PENSER, la
: L'ART
pour
de consulter
en
la
Die Welt ah Wille — On g peut consulter et la physiologie pour
SCIENCE
science
une
faire
plus Le savoir
la
est un
est
ultérieutc.
Il
car
lumièio,
nous
à nous
induire
La
d'iliusoiics. ; elle
ment
est
et lesscienecs
souvent de
ne
En H.
un
de^Yundt
Poincarc
déclare ...et
scientifique, comment d'un
la diiection dont
la
syllogisme
do et
ne
l'action
du
but
toutes et
En
en
immés'il
toutes
la
de
c'est
grammaticale. deux à l'indicatif,
Si
les
doctrine
avoir
y
se
d'utiliser
possible
tepousser
peut pas est simple;
fin
donner,
temps,
toujours l'action. de
l'Esthétique les sciences pour
d'en
il est
loin
raisonne-
spéculatives
ont
même
que de
risque à en suivre
ou
Logique, Toutes
à soutenir.
« ne
qu'il raison
la
est
chercher
luctiis
seraient
suis
je
de
enliclesscienecs
de
? purement sont toutes
dirai-je
même sciences," des applications, se l'action dirige;
lo prétend pas conduire la théorie du raisonnement.
et spéculatives, cai des vérités ceilaines
pour aiticlc
3
les
de faibles
contenter
des raisons peut, intelligibles. sciences car sont noimatives, ces vérités
Toutes
prudent direction
la
simplement
théoriques d'établir
diate
est
normatives, qui est bien difficile
et la Morale, sont
la
logique
distinction
La
2.—
art.
?
PRATIQUE
ou
souci
le
SCIENCE
avoir peuvent à la faveur duquel lumière ; la direction
flambeau
immédiate
fin
une
un
pratique, ont spéculatives,
les
sa fin
OU
TIIFORIQUE
moi
une les la
1, aie
raison,
prémisses conclusion
sera
à l'indicatif. Or les de la science également prémisses sont et ne peuvent être l'indicatif. Dès le dialeclors, qu'à ticien le plus subtil avec ces principes comme il peut jongle) les combiner, les échafauder les uns sur les autres voudra, ; tout ce qu'il en tirera sera à l'indicatif». Ainsi d'un indicatif aucune ment
un
Rien
dès
i
loi
sauiait
que de ou d'une
est
l'expression terme est,
que
il
d'une
tiicr
tiansformer loi
moyen
en
naturelle.
relation
directement
est un
logique-
néces-
ou indirecde
réaliser
le
:
Théorème égal
toute
le premier au pouvoii de l'homme,
tement,
ne
au contiairc simple même d'un théorème
théorème,
saire;
raisonnement
impératif. n'est plus
l'énoncé
règle Tout
second
du
jonglerie
:
à la somme
La Morale
et h
Le
produit oo chacun
Science, dans
d'une des
Dernières
somme termes
un nombie par par ce nombre.
Pensées (Flammarion,
igi3),
v. p
est
uS
4
PRÊLlMINURES
QUESTIONS
une somme multi: Pour par un nombre, multiplier Règle des ce nombie et faites la somme des termes chacun par pliez obtenus. produits subit une poussée dans un liquide Loi ; Tout corpi plongé du liquide de bas en haut égale au poids déplacé. flotte à la surface d'un : Si vous voulez corps Rej;le qu'un liquide, du liquide
en soi te que
faites
déplacé. n'a Poincaté
son
soit
poids
inférieur
au
poids
dite n'ont pas voulu que les sciences » il a sans doute Par « impératif entendu pa*, d'applications. de Kant, se déduire de Y impératif qui ne satuait catégorique aucun ni sut aucun non pas sur se fonder fait, rien, principe mais est catégorique. un impératif, pat ce qu'il que c'est parce sans lui ôter raison ce caractèie; dès en rendre On ne peut lJ.
qu'il meme,
sa valeur
tient
Kant
a formellement
tique
de
moyens
de
iéalisci
activité,
à condition
par moyens De ce piincipe,
sottes
chose C'est
hypothétique.
des
fins,
scia
qui
vérité
généialc ne la science
des
mis
un
peut
jugement nous faire
sont
que
prades
l'usage à l'homme fins
elles-mêmes
ultérieurement est
pouiquoi
et
même
pioposcr
lui-
que
à son comme
en
lumière,
hypothétique, connaître une
il fin
sqq.).
(236 règles de
d'autte
qu'elles apparaissent à d'autres fins. îappoit
des
d'énoncer
autorité
l'usage théorique opposé Toute science fournir peut
laison.
que toute résulte que
son
impératif
la
Les
et
devient
il
en soi
ccitcs
ne
pratiques des vérités
théoriques. et noimatives
sciences,
Il
manières
n'y
a
différentes
donc
deux point : toute science
spéculatives normative.
Les arts, en tant temps des sciences, ne sont autre chose des applications énoncées ités mêmes de ces sciences, les v éi ement, impérath que selon un ordre différent et d'ordinaire aussi, gioupécs (4). même des sciences la transl'intérieur Dans spéculatives spéculative sont qu'ils
formation Descartes
est
des
en
même
des
vérités
remarquait une était
en avec
lègles raison
est que seivait
d'un
usage
« chaque
constant. vérité
qu'il trouver
à en qui lui après règle On verra » (Méth. d'autres plus loin (172) II). que la substià l'indicatif est de l'essence même du de l'impéiatif tution de celte Logique. raisonnement. C'est une des nouveautés si l'on veut, une science est donc, La logique normative,! trouvait
SCIENCE
le
.dans toutes 'tcrcssc,
OU
THÉORIQUE
SCIENCE
)
PRATIQUE
8
et la physique mathématiques, il est bon se désinles sciences. que le logicien des applications en et n'ait au moins provisoirement,
vue que
sens
même
la vérité,
que Mais
les
la clarté
l'exactitude,
des
théories.
— La est donc une science. on l'applique Quand logique à toutes les autres en quoi elle ressemble elle est aussi un art, en un autre èle normative ne peut-elle sens? Mais sciences. 3.
elle se propose de décider et l'esthétique, que la morale non le réel, non ce qui est, Y idéal aboutit ce qui doit être, de valeur non à des jugements d'existence. à des jugements Ainsi
Partout des ger conformes
se rencontre, où l'intelligence des activités qui substituent à son
voeu
aux
faits
et
Si l'on sans elle. produits de l'intelligence de nature, le rôle la science cielau naturel. Tant que
son et
faits aux
est
est
de
diri-
se qui le nom
à ceux-ci substituer
considèie
do
des événements
événements
donne
seraient
îôle
des
Yarlificlasses de
elle n'a d'autre n'a point de part, objet l'intelligence l'oi dre naturel aborde ; dès qu'elle que découv rir et de formuler a nécessairement les domaines de l'intelligence, la science un faits
où
et comment est l'ordie naturel, Quel objet: ments qui le composent sont-ils conditionnés les uns autres?— est l'ordre meilleur idéal, désirable, Quel mesure et à quelles conditions qui est, et dans quelle double
être
ce qui
substitué.à
ces deux
est ? Assurément
du réel
gence
parendo de la nature
à elle-même, a le pouvoir dans
Ainsi, d'abord
la
un
progiès, terminaison
On
ne
son
commande
ensuite
d'introduire traité d'une
à la
de
pathologie,
peut-il ne sont être
des
faits
éclaire vertu
des
qu'en
lui
quels on
moyens. a soin de son
causes,
spontanée, modalités
obéissant
l'intelli-
changements
ses
maladie,
(guérison ses diverses
nature
quels et par
issue
fatale),
ce
que
non il l'utilise ; naturse pas la nature, 1. Mais on peut ce qu'il se demander si l'intelligence l'abanla laissait faire,
et
marche
son
.
n'abolit
nisi
imperatur adviendrait donnait
: l'art
les
par
objets naturel doit
l'ordre d'une car, pas indépendants, part, tel que : il compoite l'intelligence puisse s'y insérer de la volonté humaine, qui nlèvent que l'intelligence et dirige l'idéal ne se réalise ; d'autre part, qu'en lois
les élé-
(BACOS)
état selon
décrire invasion,
chronique, les tempé-
PRELIMINAIRES
QUESTIONS
raments
des en
ambiantes, Part
no
les
moins
circonstances
de intervention qu'aucune La thérapeutique indique
de prévenir dans la maladie, de l'arrêter tel stade, do la guérir, s'il ou est possible, ici la atténuer les effets. La maladie représente
moyens à tel ou
sa marche du
les
antécédents,
d'abord supposant ectto évolution.
modifie
ensuite
leurs
malades,
d'en
nature
: la pathologie estime science naturelle. La théiapcude l'intelligcnco : c'est l'art. contre la nature e'est la lutte tique, La distinction cl de Y anormal du normal déjà, il est appattient à la pathologie mal est aussi naturel vrai, ; mais l'anoi que le normal.
Celui-ci
la règle,
est, d'ordinaire, l'ordre le plus
la
étant ici règle aucun droit déqualifier
celui-là
l'exception, nous n'avons
; mais
fréquent de noimal
est fréparce qu'il est rare ; il arrive d'anormal quent, parce qu'il que l'altération : avant soit normal pathologique plus fréquente que l'ordtc conla découverte la fièvre de l'asepsie, de lait était presque stante et paraissait normale. Le fait pathologique est une perturbation en ce qu'un de la fonction. Il consiste organe 1 une n'exerce il est ou exerce l'activité fait plus pour laquelle activité il n'est pas fait. La fonction crée l'organe ; pour laquelle l'activité
normale
qu'un n'était
organe
un fait
d'un
peut fait à
organe
celle
qui activité
à une
s'adapter
pas devient le poumon ainsi précisément
est
créé.
Il est vrai il laquelle du poisson
pour natatoire
vessie
l'origine (la des animaux
l'a
C'est à respiration aérienne). L'évolution crée son organe. que la fonction est la transformation de l'anormal en normal, de l'exception en règle. ainsi le sens du mot pathologique : On peut préciser Est pathologique ce qui, étant anormal, ne peut pas devenir normal. En
la
thérapeutique, tinction du normal et du
mal-être.
de
tégument extérieurs. bien
i-
de
l'anormal celle
pas ce Bien
qui on
mais
anomalie,
fondamentale
La
plus
santé
résulte
loin
de
même l'état
les chapitres
n'est normal.
relatifs
pas la disdu bien-être
n'est
; c'est celle de Fin, mais celle est
peut est
la
marcher
k Ylndaclion
les
normal,
léliclogîqae(ch
rien
xvi,
Bien
; de
jambe Un fragce mais
avec.
anomalie, contre
l'état pas Assurément
de
Une
Santé.
une peau étrangère greffée adventice défend l'organisme
qui
Voir
de
Ce n'est
spécifiquement, bois est une ment
et
notion
agents mais le ne
vaut
aa6 a3S).
SCIENCE
l'état
de vivre,
et
d'agir
qu'imparfaitement artificiels ; mais
SCIENCE
ou rétabli
intact
conservé
normal,
OU
THEORIQUE
do prospérer
la puissance par l'art, cet état confère n'étant
que à son défaut,
remplacée, c'est cette
7
PRATIQUE)
par des est l'objet
moyens de la
qui puissance ne considère Le pathologiste que le rapport thérapeutique. de la lésion de l'organe au trouble à la fonction, de l'organe considère de l'oigafonction delà ; le thérapeute l'aptitude les fins do la vie. Sa conception de la santé nisme à toutes embrasse tout ce qui constitue la nature dépasse l'organisme, : rien
humaine tions
de déontologie et qui échapper, sauver
mieux
ne lui
De là étranger. médicale le praticien auxquelles sont étrangères à la pathologie
d'humain
la mère
ou sauver
est
l'enfant
ces
ques-
no peut : Vaut-il
quand il est impossible des deux existences a le
vivent? Laquelle que tous les deux qui fait le prix d'une existence? plus de prix ? Qu'est-ce Ayant ne peut la thérapeutique demeurer en pour objet l'action, Le jugement de valeur dehors de la morale. y prend place, Il exprime la première place, car il décide de tous les autres. la fin, Un
ceux-ci art
les moyens. peut être considéré
comme
un
ensemble
d'impéou vérités théo-
ou règles pratiques, tiiées des indicatifs des sciences, et n'en différant riques que par mode de groupement. Ces impératifs indiquent ratifs
pour
atteindre
des fins.
Mais
tous
normatives, analyse, de sciences font connaître la hiérarchie de eu déterminer, fiées aux auties.
en
relèvent,
moyens dernière
qui ces
cas de conflit, Ce qui caractérise
de fin, pas l'idée arts ou sciences pratiques, qui
des
et lo
des fins, et prescrivent afin sache fins, qu'on doivent être sacrilesquelles
ce n'est
théoriques
arts
l'énoncé
ont
qui et
à considérer
lesscienecs
leur
normatives, avec tous les
est commune
même
avec
l'idée
celles
des
sciences
de fonction
(biologie, ont à établir des
; c'est plutôt qu'elles sociologie) de valeur. Les jugements de valeur sont étrangers jugements aux sciences à celles de la nature, même comme la qui, rendent des organes à leurs physiologie, compte de l'adaptation des moyens, fonctions. Les arts font connaître la valeur par psychologie,
rapport
à des fins supposées. Les sciences la valeur des fins elles-mêmes.
objet Ce n'est possibles.
normatives
si de telles pas ici le lieu d'examiner Il suffit de remarquer que la logique
ont
sciences n'est
pas
pour sont une
•
8
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
telle est
science.
Nous
le vrai.
Nous le
savons
d'avance
le savons
à découvrir tend le intelligence étant sa propre comme de quelque vrai, fin, ou comme moyen fin ultérieure. C'est le vrai cherche elle encore qu'elle quand le faux, comme et la fiction : l'art cherche dans le mensonge tout
que
travail
parce
que la fin de l'intelligence nous échapper qu'il ne saurait
de mentir
est
certaines
et
une
une
ia
par d'auttes en cela, des
oeuvics
le vrai
sur
à
les
produire
artis-
du
viai,
émotions. l'erreur, avoii de la
qu'on
peut être peuvent suggérés fins, ils ne sont plus,
l'intelligence une valeur piopre?
ou
comme
être
sacrifié
êtic
Doit-il
de moyen au plaisir,
autres
nos
recherché
fins?
au bonheur, ? Y a-t-il
des
Doit-il,
a l'intétêt
de l'humanité sociétés, illusions des heureuses,
des
et
de
a-t-il
lui-môme poui le cas échéant, des individus,
savante
figuiation des idées
cmplovei connaissance
plus ou moins aux causes
littéraire
l'invention
si le mensonge et l'invention causes ou tendre à d'auttes
Et
Mais
relatives
c'est
ou l'émotion
vérité.
connaissances
réfléchies
réaction
cxpiessive par ou Mentii inventer, l'illusion
de
la cioyance; insttuctive par
soit
est,
notre
application ou moins
plus de
déterminantes tique soit
de
des
erreurs
iausscs et cioyanccs en même nécessaires à la conscivation cl au progrès de temps l'ordre social 9 D'autres fins abstraites et dignes aussi d'être salutaiics,
rechetchées
la et la que justice entrer en conflit avec la vérité et doibeauté, peuvent-elles ? De telles vent-elles éventuellement lui êtic piéférccs questions se posent assuiement Elles à la moiale, appartiennent non à la logique Pareillement beauté
l'esthétique dans la nature
soit
causes
du
plaisii Les
esthétique, conditions
esthétique. delà réaliseï
;
aisément
cette
que humaine.
vité
science
et
en
telles
elles-mêmes,
poui
la
science
la nature de
L'esthétique même temps
la beauté
sont
ait
a des
Mais
le
piopie
le
lui sacrifier échéant, des individus ou
des
sociétés,
ou
se
clfet
;
elle
est connue
l'intérêt Cette
question
pose
en
d'auttes
et les
pour fins
d'autant
formes
comme
art.
recherché
la
du jugement aussi des moyens
valeur cas
êtic
en
se rapporte est donc, un
de
et la valcui
se transforme
science
? Doit-il
a poui les conditions objet soit dans la natuic l'ait,
de
la logique, beau a-t-il
lui-même telles même
plus l'actiune une
? Doit-on, le vrai, que la justice? sous le nom
SCIENCE
l'art
de
tique. Il n'y la valcui la
l'art.
pour
Mais
des
n'est
ce
seule qu'une fins humaines
a donc
SCIENCE
OU
THÉORIQUE
une
pas
science
9
d'esthé-
question la
noimative, la morale.
; c'est
?
PRATIQUE
science
La
le vrai, d'atteindre moyens la un ait, est exactement ou, ce qui pratique, c'est-à-dire des conditions du la science vrai,
science chose, science
mais ce n'est pas une théorique, car en général, n'est ni le vrai Son objet ni la valeur la totalité des sciences, seiait ressort
de
moi
la
est
logique c'est-à-dire
des
science
de
même une
normative.
science alors du
une
elle
vrai,
embrasest du
qui
aie.
et que le vrai est la fin de l'intelligence suppose ou moyens de la réalide déterminer les conditions se piopose fin a sa valeur si cette sation de cctle fin, sans se dcmandci La logique
en elle
que
suppose déterminer sans
fin,
les
fin
vrai
comme
l'action,
de telle
sorte
en
ce
comme
prise C'est
la thèse
sens
une
règle, même
du
la beauté
comme
la beauté
d'une
convient
à la
à la
majesté beauté. S'il
ultérieure.
que
église
on
On
peut aussi de l'oeuvre
adaptation parfaite est différente de celle ces ni
ainsi,
à
i apport aux fins de par lui soit essende moyen viaic serait une qui, pensée des actions réussissent. qui
pragmatisme.
et
par
conduit
être
peut
ou
moyen sa qualité
et à la
prière
royale, en est
Mais
pensée détermine
une
se
de moyens en elle-même a sa valeur
ou
un
L'esthétique
de propose réalisation de cette
si elle
une
le
;
conditions
se demander à
rappoit définir
tielle
à une fin ultérieure. ou par lapport est la fin de l'art, et le beau
même
être
à sa fin
:
; l'une palais l'autic convient
d'un
divine, grandeur font convenances le
concevoir
de leur paitie ne pourraient vrai ni le beau sont essende fins qui leur
indépendamment envisagés les dépassent. Aussi et qui tielles, dépassent-elles pourtant de Celles-ci de la logique et de l'esthétique. s'occupent l'objet à ces fins de la pensée et de l'invention artistique l'adaptation de ces fins de la valeur Elles n'ont rien à dire supposées. elles-mêmes'.
I
Ainsi
d une
la
d un
de
Méditation
dcliMi««a tout
valeur
Solcmms
sentiment tel
religieux
sentiment,
de
esthétique Lamartine do
ou
Beethoven serait
mais
elle
Notre
Dame
d un
Sermon
ne
totalement n'exige
peut
être
élnngcr, du pis
de de
Paris
ou
de
Saint
d une
Bos*uct
perçue pleinement sans ni analysée tout
que
le
témoin
Oucn
de
Cantate
de
dun
homme
tenir
aucun
de l'oeuvre
Rouen Bach
ou
à qui compte d art s'y
10
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
4. —
Dien
n'appartienne ici formulées
ne que l'art à la science,
contienne
à l'indicatif,
là à l'impératif, les et l'art:
la
entre
différence
science
bien
aucune les
que
connaissance
mêmes
qui soient
vérités
il
y a pourtant connaissances n'y
une sont
tout le manière. Un art rassemble de la même pas groupées sans souci de son enchaînement le servir savoir peut qui mais à l'utiliser; il brise car il n'a pas à le démontrer, logique, et y substitue un ordre de la science l'ordic systématique de aux différent, pratiques qu'il adapté opéiations s'agit Ainsi
diriger. que
l'application contic protection etc.,
drainage,
les
procédés
ne
sont
taille,
engrais, binage, airosage, convenables à ces div ci ses
et l'hydraulique aussi fournissent minéralogie du le travail du sol et l'aménagement pour îégimc et l'utilisation la zoologie du bétail, eaux, pour l'élevage n'est de faite Le but de l'agriculteur pas seulement pio-
des etc. duireà lui
la terre faut
donc
à la valeur
des
il est suitout
".es végétaux,
aussi
appliquer moduits
culluic. les
parasites, et époques
règles, qui : semailles,
La
opérations. des règles
il
des comptend de la végétation
l'agriculture des lois
\e
Obligé îcssources,
des
d'en
lois
tiicr
un îevcnu; îelatives
économiques, du sol et à la valeur des dépenses de le meilleur de toutes paiti possible
tirer
trouve en lui-même, il celles y compris qu'il a distribuera son tiavail et intellectuel de manièie corporel ses forces, à n'être ni inactif ni suimcné. jamais ménagei à l'art de l'agricultuic. fournira des lègles Le renL'hygiène dement maximum la connaissance du sol, du ciel et du exige climat,
des
ce sol et ce ciel que foi ces naturelles asservies par l'industrie de l'homme travail du sol et de ses produits,
végétaux des nourrir,
peuvent et employées
au
enfin,
et de
intéresse
en vue de fins
ses
et
forces
religieuses,
des
animaux
physiques,
intellectuelles
et
inoialcs.
fas«e un acte qu'il y cherche une édification, quil Pour lo crovant, elles cessent d être des oeuvres d'art, domaine de 1 art, quand il les utilise pour la priire,
de foi et de p.été en les goûtant tout au moins elles dépassent le elles redeviennent des oeuvres d art, tout au moins elles ne sont plus que des oeuvres ta prière et jouir de leur beauté De d'art, quand il interrompt pour les contempler de statique n e«l peut être au fond quo la solidité de même, la vérité d un théorune l'édifice
de principe de construction, de cet édifice et cl la solidité d être construits, d'autres réellement construits ou susceptibles est peut être analogues, un élément indispensable de la démonstration Mais il n'est pas be«oin d être constructeur d édifices pour lo démontrer ou ta reconnaître la vérité , le tavant n'est pas I ingé nicur qui 1 applique n'est sivant, ou n'est plus que savant, que quand il , 1 ingénieur le considère en perdant de v uo son application auquel
il a serti
SCIENCE
sciences
les
Toutes
SCIENCE
leur
apporter
peuvent
Il
PRATIQUE?
contribution
à un
art.
seul
L'ait
la
de découvrir des
demander de
cepte
vérité
ni
ni
passionné, son îéformer
partial, besoin
à «s'épiouvei la foi tune lui pioposail
Ce préet la n'être
surveiller
étouidi,
neuf
années
à vovager, dans le grand
», à « étudier lui même dans
toutes
et au
»
à devenir
Il
tiavaillc
un
même quand cxtiaoïdinairc
à pensci scientifiquement, Une puissance savoir acquis.
à «voir livre
les rencontres
du que
sage, parce un savant.
devenir d être un sage pour ensuite faut d'aboi qu'il ce que c'est que Ycspi U scientifique, Si nous cherchons sut tout de qmlités morales. Car trouvons composé fait des découvertes, n'est pas le génie qui scientifique l'aptitude rien au
ni
est à se maîtriser, apprendre Pour le meltie que de logique.
passe
monde»,
ni
entêté,
autant
Descaites en piatique, des cours et des armées
de même
peut diveises.
sciences
caractère,
de morale
piécepte
l'erreur
les plus « la précipitation faut éviter n'avoir de préjugés, point
qu'il c'est-à-dire
»,
et éviter
aux
lumièics
Descartes,
piévention
un
OU
THÉORIQUE
nous
le
l'esprit mais
ail on n'ajoutei de l'esprit
l'homme le poète, l'orateur, au tics qualités et êtic faite de tout l'homme de guérie, d'État, est fait surscientifique L'esprit que celles qui font le savant. et d'un de conscience tout d'amour de la vérité, intellectuelle, de toute sui le jugement delà volonté qui le préscive empire influence à la raison. étiangère médicale De même qui est bien déontologie qu'il y a une 't l'art et ap'paitient du savoir différente pouitant technique, peut
chez
se rcncontrci
du
pour
pas à la logique. La lecherche la fraîcheur la
même
de
piaticien, nécessaire
fatigue, ou l'instabilité
l'aitîstc,
il
y a conduite
« bien
nerveuses
de
l'intelligence,
» et qui
sa îaison
sommeil.
H y a une hygiène l'art de penser, et
survcillet
les
règles
causes
sa tâche,
otdonner
la nature,
que
savoir
des
sont
en varier
logique. Dira-t-on
aie
n'appaitient
la santé, la vigueur, encore exige La fièvre, a l'égard du corps. de l'esprit, sa liberté l'atonie tous les troubles qui produisent organiques
1' faut
de
moi
de la vérité
d'erreur.
partie
une
sa digestion, du travail qui
est
pratiques
tout
ou d'impuissance la durée, en mesuicr sa circulation,
intellectuel, autre
son fait
qui chose
n'appartiennent
que
la
à
lu
12
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
directement que loisqu'elles s'appliquent logique de de l'art tions de l'esprit ? que pour qu'un précepte un précepte il faut que l'acte soit prescrit logique, estla à dire que la logique pensée ? Cela reviendrait de l'esprit. opérations sont Les sciences un
ordre
des
subséquentes. celles qui la est
art
vrai
n'aborder taines
ceitaincs autres
d'un
bond
de degrés les vérités que sur
» est
cette les
hiéraichisécs hiérarchie
science
a cette
appartient le physicien
en
de mécanique se comporte la
pas
d'autres. et
un applique lationncllc
les
les
vérités
dans
un
et
une
non
ordre
contemple
sont
chaque 1. défini
déterminée
Quand logique. ou de géométrie
physique, agent il Il raisonne,
non en logicien. physicien, théorie du raisonnement Autrement elle-même.
Ces
auties,
de
science
théorème
en
s'élancer
aujourd'hui les unes reposent
à la
d'algèbre, à la mesure d'un
cei-
l'escalier.
négligeant les uns sur
,
entend
résolu
vouloir
les
se distinguciait pas de la science la fois et action ; elle spéculation
à
« Suivre la il
par avoir
défini
même
sciences
science ; chaque vérités découvertes
savons
science
con-
par rapport science même
de Dcscaites,
ordie
dans les
des
s'appuient des sciences; nous • les sciences double
un
dans
auties
e:
les auties
les unes sut les autres icposcnt l'ait de découvrir la vérité dans
Mais
fait
est
réserv
utilise
en qu'après ce serait auticment,
qui
des
art
d'une
pai
l'édifice
de
science
aux
celles
un
les elle-même, en découvrir pour
la 3e règle difficultés
l'escalier
donc
acte
un
une
unes
et non
opérasoit penser
faire
d'elles
l'intérieur
les unes
; procéder au faîte de
autres
d'abord les
précédentes science est
pai îappoità des méthodes
ordie
tout
chacune
que
Chaque suivent. Dans
se démontrent
le
tel
sciences
vérités
devenant
il faut
subordonnées
nécessaire,
naissances
un
Mais
aux
la
logique
il ne ne
est à pensée le vrai et le conLa
sans
être que sa fonction contemplative puisse jamais de sa fonction d'un active. Il est impossible de mettre séparée sous le nom de science, les vérités considérées comme côté, sttuit,
de spéculation, de l'autre ces mêmes vérités considérées objet comme même d'action, principe parce que c'est la spéculation en tant qu'elle construit elle-même ses objets, qui est action et c'est que 1
l'action
des
E.
qui
est
spéculation
en
tant
qu'elle
ne construit
idées.
GOULOT,
Essai
sur
la
classification
des
sciences,
Paris,
Alcan,
1898
OU
LOGIQUE
PSYCHOLOGIE
lieu
de prendre de ses lois, si
Au et
riel cien
fin la connaissance
pour
?
L'INTELLIGENCE
du
13
monde
maté-
se demande comment le physil'esprit s'il la subordinales découvrir, pour aperçoit et en recherche des sciences la raison, s'il de « suivre le vrai ordre Descartes, », toujours
prend
s'y
DE
tion
hiérarchique avec prescrit,
de détei
Descartes, va, selon au composé demande ce que c'est le », s'il que » et comment le a composé il ne fait » est compose, bien il travaille la physique, sur que peut-être quel-
et, s'efforçant « du simple u simple de plus
miner
cet ordre
qui
de physique ; il est pur que démonstration logicien. nous disons est bien la Sous cette réseivc, que la logique des opérations de l'esprit en tant science conduisent qu'elles la science des conditions de la connaissance à la vérité, vraie; de l'esprit mais elle ne considère des opérations que la forme son
dans de
mécanique
elle pourtant la subordination qui
la tendent
qui
est
—
'
une
la vérité
être
peut ; cette
de physique
Il
avec
rapport
lègle
appaitient de la
une
en général
tic
OU
LOGIQUE
des faits interpiéter pour une opéiation de l'esprit, et picscut a la physique à la logique non Mais à la mécanique du domaine de
PSYCHOLOGIE
DE
La logique se confond-elle ' absolument En est-elle telligencc? ' est-elle une paitie?
/
tend
avec
la psychologie y a entre fait au dioit, du lécl à l'idéal; Mais celte distinction prescrit.
à formuler
les
raisons
Yépistémologie
la
psychologie des lois de
L'INTELLIGENCE?
la
psychologie distincte? Ou,
il
la logique ' Poui certains,
et
la logique.
6. —
D'aboid, rence du
théorème
îègle
physique sont nécessaire
branche
un
( Ainsi
est
une
causalité.
et
la
del'in-
logique
la
la psychologie est loin d'êtte science
en
enfin,
diffédécrit, claire.
natuiclle
Considérant
qui
l'intelli-
comme une activité dans la durée, un pioccsqui s'exerce gence sus qui se déioule, elle se demande comment fait est chaque déterminé Elle donc le par les faits qui le précèdent. postule de l'esprit, détenninisme des phénomènes et, sans ce postu— A la nécessité lat, elle n'aurait causale, pas d'objet. objet de la psychologie, la nécessité s'oppose indépendante logique, du
temps.
La
conséquence
résulte
du principe
en ce sens
que,
14
e»sile
est vrai, le ; dans
principe
du
principe (nécessairement qué par un tence du fait \ par ses nécessité
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
^
elle tissu
mais aussi; la pensée,
de
elle
n'est
elle
ne
pas l'effet
prend pas un fait provo-
le principe, comme après de la nécessité En vertu Yexiscausale, à un moment donné est déterminée
place autre fait. intellectuel
antécédents
l'est
ses
empiriques, la valeur d'un
causes.
En
vertu
de
la
est déterminée jugement par d'autres les raisons. Le jugements, qui en sont psychologue n'a à s'occuper de la vérité ou de la fausseté d'une point le jugement faux est pour lui un fait au même titre \ croyance; vrai. Ce qui intéresse le logicien, c'est pré> que le jugement logique,
cisément
la distinction
la valeur
de la
comment,
par conditions
du
vrai
et du faux; et, pour n'a pas à se demander
il
cioyance, elle qui
est
admise.
Le
offrent
intellectuels
nétiable;
ils
sont
tout
étrangère Dans
à l'intelligence.
à la ce qu'ils
du
raison
un
peuvent
libre
être.
et celui
y séparer L'instinct
de la
de la pensée,
plus compiéhensible dans l'activité mentale, de la
et
La de
indéles
pro-
impétaison est la
laison
deviendradeux
parts de l'automatisme
l'habitude
les invétérée; inclinations et passions cl sensations, émotions, ; les images sont en tant la loi souvenirs, d'association, par qu'ils îégis sciaient le domaine du déterminisme et par suite de la science réfléchie sciait L'activité assez affranchie de psychologique. la nécessité des causes pour obéir à celle des raisons ; le logicien
la
tinction les
i.
liberté.
le domaine
condi-
ainsi
pensée; automatisme
t-il
et
quand, recherche à
sont
le lappoit arbitre, et de la psychologie logique ? Peut-être faut-il faire
l'hypothèse
si,
piemier à quelles second
la croyance est, le quelles v tions elle est fondée. ' si l'ordre et l'ordie naturel Mais, logique la logique n'a aucune sui la pendants, prise cessus
considérer
revendique!ail des Cartésiens
« intellectuelles
La
sa paît. en somme, la disC'est, pour entre les opéiations « sensitives » et »'. Les faits au détermiqui échappent
cartésienne
attribue
au
et,
par suite, explique mécanique les opérations sauf en ce qu'elles ment toutes ont scnMtnes, animaux) Les opérations d intellectuel, la conscience, intellectuelles so réduisent qui est jugement. et a la volonté. Mais c'est tout un car vouloir, c'est choi«ir, au jugement cest-ac'est vouloir. Car a nous no laissons dire juger, et juger, en rous une pas d'éprouter d indifférence nous platt, toutes les fois qu'il nous potnon» liberté qui est telle que, psychologie (par les esprits
corps
OU
LOGIQUE
PSYCHOLOGIE
du même échappent par que. Mais ils tombent : la nécessité raison logique causale.
de objet tomatisme
science.
Or
là
?
L'INTELLIGENCE
15
coup à toute psychologie là même sous la juridiction
nisme
nécessité
DE
scientifide
la
de ce qu'abandonne s'empare il y a relation nécessaire,
où
la
il y a donc l'au-
A
l«t psychologie appartiendrait à la logique la spontanéité psychologique, La première serait science naturelle,
de la
telligence. normative. science
l'in-
seconde
toute
un à l'heure, déterminisme sans résenc ne laissait à la logique. Maintenant le libre arbitre place supprime car l'activité consciente ne se laisse pas psychologie,
ainsi
dédoubler.
Tout nulle
mémoiie, sensations
dans
L'intelligence les passions,
est
dans
les inclinations, dans l'instinct.
; elle est même à un qu'on peut bien ne pas réduire mais tif, à la pure contingence, qui à toute l'activité léfléchie. existe, Or
toute
Donc,
tant
activité que
consciente
l'activité
elle qu'elle y revient, seuil de la conscience. la spontanéité laisse à la psychologie avec
et la l'imagination les émotions, les — Le libre arbitre
est
indéteimimsme la
à quelque l'automatisme
ne dépasse pas dcmcuicou elle retombe doit
L'introspection
de l'esprit. que
L'hypothèse
à la appartient logique. Avons-nous ainsi la distingué Au contraire, la logique absoibc
de logique maintenant
degré. ou dès
au-dessous
toujours du libre
toute
l'inconscient;
négas'il s'étend,
—
suppose
réfléchie
tout
du
comptet arbitie ne
la vie consciente la
psychologie? toute la psycho-
et il n'y en a pas d'autie. Avec le libre les cauarbitre, logie, ses ne sont plus que des conditions mais toujours nécessaires, de simples des mobiles d'ininsuffisantes, tendances, capables très puissamment, même sans la contrainfluencer, l'activité, dre.
Seulement,
d'un
autre
relles
font
tale
entre
ordre
si la nécessité apparaît, aux lois
place un élément
attention, ré/leviori,,effort n'a sa condition totale nous
abstenir
et ainsi
nous
de recevoir
en notre
de
la
nécessité
intellectuel; ses
croyanco
délro empêcher trompés jamais est lacté, et le seul acte I, C) Lo jugement 1 erreur de l'éviter, et ta possibilité explique
toute
appelons aucun
antécédents les choses
une
tecuH, de droit;
Dans
logiques. nous que dans
fait
que
nécessité
les
lois
natu-
menopération tension d'esprit, acte de l'esprit de
fait
;
nous ne connaissons
» (DESCASTM, Principes immédiat de la volonté
delà
il
faut pas bien
philosophie, ainsi Dcscarles
16
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
une énergie que le moi tire du fond de son être, que s'y ajoute dont il dispose, et qui, n'est jamais entièrepar hypothèse, ment de fait. déterminée La science d'une par ces antécédents ne peut pas être la science des opérations activité libre qu'elle exécute effectivement les conditions de ces puisque, parmi il y a quelque chose opérations, Elle ne peut être que la science tendent à réaliser. Cette science,
à toute science. qui échappe de la fin que ces opérations le nom que nous peu importe
lui
l'appeler
donnerons.
Nous
pouvons
bien l'inconscient qu'aussi purement en ses modalités autre que le réflexe par revendiqué la psychologie avec
s'identifie
posez le déterminisme, met la logique à la porte. relle, mais ou elle met que leparait,
et de
du
réel
où
on les
pas libre
cependant. divise l'idéal,
sur
des
qui les rend nécessairement
faits
et la psychologie, Posez le libre
de côté
naturels
déterminé à certaines
la
1dation
de
de
l'esprit, qui l'ont
la cause; jamais et qu'elle elle tend de problèmes ordres elles-mêmes
i.
Dont
absorbe fait
et
natula logila psy-
du droit,
soit, le domaine de faite utilement
l'acte
et aux
faits,
la morale
les
conditions
avec
des
circonstances
nécessaiic avec
et
sa fin.
non
antécésuffisante;
En
d'une partant en arrière vers les faits
on peut remonter rendue et en sont possible on
être
comme
qu'elle
le prinabandonne, à l'intelligence, car ce qui n'est est encoie conditionné. Un acte
dentes, qui en sont la condition la relation de l'acte de l'autre opération antérieurs
possible on quand
et
que
qui le rendent posnécessaire : il ne suffit pas, mais il faut que telles soient données soit possible. pour que tel acte l'activité mentale donc deux comprendra paitics,
sinon sible, circonstances L'étude
est encoie
entendu
arbitre,
du qu'il
droit
science
elle
ou
dehors,
L'opposition aussitôt, quel
saisissables
subordonné
est
d'un
Il
rassemble.
réflexion cipe
à fait
puisn'est
automatique, qui est à bon diverses,
la physiologie. Mais il est alois n'est science naturelle, pas une la logique 1.
Ainsi,
chologie. Pas tout
psychologie,
ne : les
causes, en avant vers
peut procéder îéalisera peut-être uns
conditions
autres
et 1 c«thétique
tclatifs
seraient
relatifs
aux
empiriques aux fins
«ton
De
pas. opérations de leur
de
ces
des dépendance».
sans
en
la fin
où
là
deux
mentales possibilité
opérations
et
OU
LOGIQUE
aux
de droit
condition1de
se scinde
de leur en
nouveau
succès.
l'effet,
ne
rieur,
il est effet
?
..
17
L'étude
de l'intelligence nous reconnaissons
et
parties, dans l'autre
la psychologie, la fin, qui est postétieurc
Mais
L'INTELLIGENCE
deux
l'une
dans
DE
PSYCHOLOGIE
la
logique.
au moyen, puisqu'elle et contribuer à le
en est
cause détermipeut pas en être ner. Il faut, de toute en nécessité, que la fin soit représentée — — son les manière, idée, quelque pai exemple par parmi causes antécédentes de ce moyen Justement le moyen nommé, est intermédiaire un terme entre antérieut et un terme postéfinalité et le
consiste terme
du premier en un ceitain
final.
tial
que le terme final
terme
et
cause
le
rapport en vetlu de
final
est fin ; c'est le teime initial est
que
dernier.
entre
rappoit de son
en veitu
C'est
du
cause
Toute terme
au
initial
terme
son
ini-
rapport
au
motif
est
Un
finale.
la
un bon
de cause finale exemple (219). dans l'acte le moyen est une action diriAinsi, volontaire, et déteiminée la icpicscntation causée par gée, c'est-à-dire mentale de la fin et par la connaissance du rappoit de causalité
en vertu
la fin duquel antéricuic
rcpiésentation
du rapport préalable sans la détermination tation
et celte
résultera de
de
la
causale
cntie de
le
l'action
la fin
connaissance,
sans
fin,
de causalité
cette
ne
serait
action. cette
Sans
cette
connaissance et
moyen cette par
fin,
icpréscnmais sim-
fin,
pas
la
lésultat.
ple
La et
finalité
est
donc
1 dation
une
la
Elle s'y ajoute suppose. relation n'a rien de dynamique. dition de la finalité. première
qui
sans
à la
s'ajoute
l'altérer,
parce
Le déterminisme Loin
causalité
celte que est la con-
de
l'intioduirc, l'hypol'exclut la thèse du libre arbitre Elle substitue à contingence la causalité, l'arbitraire à la finalité. Tanet, du môme coup, de la liaison dis que la finalité est un icdoublemcnt des phénomènes, une
îupture un nouveau
toute
le libre de leur principe
intelligibilité l'indéterminisme
arbitre
en
est
continuité.
dissociation, complète Tandis que la finalité appoitc le libic ai bitte supprime
d'intelligibilité, Par possible.
négatif. ou bien
On
dira
une
libre
que l'indéterminisme
arbitre, la liberté
ici j'entends est un pouvoir
Mais, positif. négatif dans l'hypothèse comme condition du libre arbitre, cice d'un il n'y a ni causalité, tel pouvoir: alors,, ou bien lo libre n'est autre chose la arbitre que GOBLOT. — Traité do Logique.
est
compris de l'exer-
ni
finalité; finalité ellea
18
ou l'un même, 'la contingence,
modes
des
la
mais
delà
non
nécessité,
il
alors
finalité;
exige,
non
pas
l'indéterminisme,
pas
le déterminisme.
mais
du
L'hypothèse science toute
libre
celle-ci
salité,
de
Elle étant
et de la contingence, ruine donc l'esprit,
exclut
aussi
condition
mettre
de
que question causalité tre,
do
aux
et
contingence. et finalité, causalité
entre et
arbitre
naturelle
normative.
science
tage nue
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
la
causalité
c'est l'intelligence, 11 est impossible, telligence drions le
Mais
ne serait
parti
de ne
encore encore
alors, la
physiologie;
entre
une
fois, de
psychologie
une
de
psychologie même Quand
pas finaliste. considérer les
toute
équitable parentre la causalité
c'est-à-dire
finalité,
la logique. en effet, de faire
qui
C'est
c'cst-à-diic
levôtuede
ruine
que la caumal la poser et libre arbi-
déterminisme prises Faisons un plutôt
l'intelligence. à la appartient
l'automatisme
la finalité
celle-là.
et
l'automatisme
bien
qui aussi
l'in-
nous
prenintellectuelles
opéiations en remontant vers
à leurs leuis antécécauses, que par rapport tiornerions dents nous ceux-ci la cause parmi empiriques, le motif. c'est chercher; l'idée c'est finale, Penser, dirigeante, et diriger ses opérations un pioblème vers une solution. poser On
ne peut
ques, que motif une
n'en pour les relations est
à
relation
entre
la
sorte
entre
cun
la
considérer logiques fois une
la l'autre; cause finale
cause
la
et une
entre
et
et termes, la relation Mais
fin,
être
minisme
science des
est,avcc qui telle
les
ses
naturelle
doit
dominent, science sera
avec encore
causalité
l'un
étant
relation
une
qu'en Nous
il
paice : un est anté-
intrinsèque d'une certaine
est cause. que
prenant venons
la
psychologie
objet pour de voir que
scientifiquement,
représenter rationnelles,
opérations
La
logi-
de chaqualité causale doit prendre le terme tel en faire c'est abstraction, l'altérer, pai
phénomènes. traitée d'être
est susceptible mentale l'activité
une
analogie une conséquent
est, avec sa qualité ; qu'il ce par quoi et lui ôlcr justement Tout à l'heure, il nous semblait vait
teimes,
est
la
raison.
deux
finalité
ces
d'eux.
de
les relations pensée causales, que les relations sont en même causales temps
extrinsèque
de
cédent
de l'étude
exclure
la une
finalité science
qu'une
ne poule déterla finalité science
de
telle qu'elle l'intelligence avec les relations logiques la pénètre, et qu'une qui naturelle.
OU
LOGIQUE
Le
6.—
,
n'est-elle
la logique
Mais
( s'opère de \ mais
problème dans un esprit
pas
logique le passage en
déterminei
Pour conséquence. nom elles distinctions.
la
quoi
préciser
L'INTELLIGENCE?
autre
tout
n'est
pas
19
chose
?
de déterminer
comment
du principe à la conséquence, consiste le r apport du principe ce point, il nous faut faire
de causalité le genre — ainsi d'ailleurs
Comme
DE
PSYCHOLOGIE
qui
règne dans
dans
à de
les
opérations bioloprocessus
tout de la pensée que — n'est causalité mais physico-mécanique, pas la simple gique le doublée de finalité, devra détetune causalité psychologue conditions ces opérations à quelles leur fin miner atteignent et
de
faute
quoi
légie abstraction.
et
domine
Toute
manquent. relations logiques
les par la relation Mais
raît
qu'elle
la
elles
qu'elle
C3t
lui
pensée
appa; il ne peut pas en faire est distincte du processus
logique îègle
la
, le îappoit de l'acte par
du
à
principe
la
le indépendant lequel l'esprit le ; il ne se déroule pas dans pas un processus dans presque tous les ter11 y a une même métaphore temps. la nécessité mes qui expriment ; pr incipe, logique conséquence, tous ces mots contiennent et même ïr.îsfrxi, s'ensuivre, résulter, et d'un « l'antériorité d'un avant l'idée après. Cependant
conséquence saisit. 11 n'est
une antériorité. Dans un p?s du tout triangle à des côtés n'e&t pas antéricuie des l'égalité l'égalité cette c'est que notre Ce qui explique métaphore, penangles. d'admettre la conséquence se voit sée discursive obligée après le principe : l'ordre de dépendance a admis intemporel qu'elle » n'est
logique isocèle,
l'ordre à la pensée de ses assertions temporel prescrit logique c'est la nécessité du logicien, discursives. conL'objet logique en dchois de la durée et en dehors sidérée en elle-même, de actuelle et agissante. du toute L'objet pensée psychologue, active dans le temps, c'est et qui qui se déroule l'opération selon qu'elle sa fin ou la manqueia, observera de ses opérations, l'ordre discursif l'ordre logique
atteindra dans
porel. Reliouvons-nous que
et
du
donc
sous
psychologique
aux immuable, supérieur de la pensée agissante? Mais,
en
logique,
une
encore
nous
faits,
fois
la forme qui
n'avons
domine
jamais
régit
affaire
intem-
du logiéternel et
l'opposition d'un ordie et
ou non,
le
qu'à
devenir
des
opé-
SO
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
discursives
rations
le
;
raisonnement
ne se présente Les agissante.
une opération de la pensée que comme autre chose ne sont . mêmes que l'impossibilité assertion a consenti une seconde après qu'on
de
jamais axiomes
se refuser
à
à une
première. discursive. Une
pas de pensée qui ne soit n'étant la nôtre comme à la loi qui, pas soumise intelligence immédiatement les conséquences dans du temps, apercevrait et serait une telle intelliles principes intuitive, purement seulement un idéal inaccessible n'est nous ; pas pour gence une chose tout à fait inconnue de nous ; ce n'est pas seulement
.Nous
ne connaissons
c'est
une
tout
chose
dans
les
conséquences pas contenues. distinction La
du
principes, parce c'est construire et
logique encore.
s'effacer
parce On ne
du
que peut qu'elles
et illusoire,
vaine du faire
en que endehois
dès ou
raisonnement de
l'objet dehors de
de
deux
contraire apercevoir sont n'y s'efface
psychologique
Elle
reparaît toujours, elle n'est autre chose Elle
diffcientes. ce
la
psychologie, la vérité l'intelligence,
serait
parce que la et
séparer
la
de la
raison,
et
Meltie
la
logila raison
mettre
en dehors
et
s'efface
de
qu'on entreprend le raisonnement
sciences
à
(169).
fondée ; cai pallie et du de la raison raisonnement.
qu'elle distinction
d'en
les
Raisonner,
pour est en
reparait
impossible, îaisonnement.
du
essentielle
la nature
paraît raison
à fait
de
la
connais-
sance. la
Certes
était
vérité
vraie
avant
d'être
connue,
est
vraie
Mais ce que nous entendons ignoiéc. de toute ce n'est en dehors actuelle, pensée jamais par vérité Certes les conditions du jugepensée possible. logiques qu'une sont indépendantes de ce que peuvent vrai sur le ment penser quand
même
même
tels objet raisons les
ral
;
causes
elle
est
ou tels
qui de l'attachement
conditions
de
la
vérité
hommes le
et même
rendent d'un sont
esprit autres
évident à une que sont
les
hommes
sont
en génédistinctes des
les ; bref, croyance les conditions de la
les 1.lisons ne autre chose que des Cependant de convaincre, c'est-à-dire de contraindre à idées capables d'autres et cette force de la preuve ne se conadmettre idées, d'un en qui elle réside et sur qui elle çoit pas en dehors esprit conviction.
puisque agit, de l'assertion l'intelligence.
la preuve, prouvée
l'assertion par
et la prouvée la preuve sont des
détermination opérations
de
OU
LOGIQUE
f
DE
PSYCHOLOGIE
7. — La distinction
du logique si nous s'effacer
ne
pour
plus en dehors
L'INTELLIGENCE
i
et du psychologique enfin renonçons
21
i eparaitra à mettre la
la psychologie. Il nous faut pour le problème des en le distinguant autres poser logique de l'intelligence. Au point blèmes de la psychologie où
logique
cela
en sommes, sont
dit,
des
fait
vérité
d'aucun
un
en
non
est Les
non
qui
ou
élément
sont
d'un
plusieurs étranger,
conditions
plus de la
spéciales
croyance mais l'objet,
les
son
les
son
croyance
dans
paît constituent
dans
la
dans
d'une
composent aussi dans
de
donc
seulement
le sujet, c'est-à-diic et permanentes piofondcs qui et son caractère, d'autre paît ou
de
suffisante
jugement une espèce
de celle-là
être
Une
ensemble
un
:
autre
vraie ci.
conscients
ou un
qui est condition raisonnement est
le concours
peuvent
la conviction.
seules
intellectuel,
en général ; les conditions de celle que les conditions général aussi dans
elles
purement
complètement ou croyance
pronous
ou preuves, avons-nous il faut ajouter convaincre;
de
par
sans
qui,
jugements déterminent
cela
raisons
capables
intellectuels, intellectuel. Un
fait
La
Les
déteiminer
est un preuve faits purement abttre
est facile.
idées
de
capables
de
virtualités
tempérament
faits
psychologiques d'âme au moment
état
ou il juge, sa volonté. Parmi ces faits, se peut-être trouvent des idées — celles sans doute que le sujet alléguera — mais aussi des sentiments comme et des passions. preuves, de certaines idées peut aussi être Remarquons que l'absence condition
de possibilité de Torricelli
riences à l'horreur
de Lavoisict
du vide; ne peut
magiques. de la conditions
Les
connaît
qui
la théorie au
plus croiie de sciences naturelles
ques notions incantations
dans
de la croyance : qui et d'Otto de Guericke
Y objet
vérité
de la croyance
sont
; aussi
connaît
les
ne peut plus de la combustion
; quia phlogistique ne peut croire plus
uniquement dire peut-on
vraie
et
de
l'esprit
du
caractère, sions : toutes
les
seules
de les idées.
qui la
la
pense.
volonté, conditions de Le
problème
La du l'idée de
quelaux
entièrement
la croyance il ne faut objet,
que
est la croyance valable. Par objectivement entendre ici la réalité extérieure à la pensée point est dans mais l'idée pensée, qui l'esprit, par
à l'acte
expécroire
et
à toute
opposition
vérité
est indépendante sentiment et des pas-
vraie la
se
logique
trouvent est
dans donc
de
91
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
déterminer intellectuelle. Il
ment.
déterminé
complètement avons Nous
ne
qui
d'autres par des causes
distingué des causes
est
isolant avons taillé
dans n'est
tion
Le
de
possible seule est
vaillant tuelle
celui
le
raison.
domaine
de
Lo
fiction.
découveite
et immoitalisé
:
acides
lartriques, l'etreintsi foit Nombre
d'erreurs
au coup
de
qu'on sions Mais
arrive
Normale,
son
pouce y voir
veut
ment, causes
extra-intellectuelles «
.appelle science,
nom
la consi l'expérience à recommencer.Peutoeil
les
;
une
élève les
îecherchessur l'émotion
finale,
dans le polarimètre. regaidcr et de raisonnement sont dues dans vers
ne peut isoler des autres raisons
causes
encoie
Pasleur,
de ses
le fait
indifférent
purement c'est en
les faits les
conclu-
de ses
intellectuelles quoi
ce
l'intelligence. causes du jugece qu'on aurait pas de
consiste
il n'y *>, sans lequel critique et soi été du jugement. Le désir et d'être un grand homme découverte
l'esprit ni aucune
fait
d'avoir
intelligence de l'activité intellec-
On
piouver.
nous
séparatra-
une
voir fait qui les déductions
et infléchir
par En
l'avons
nous cette
de la constatation
involontaire
distinguer c'est-à-dire ses
juge-
la simple curiosité. a fait d'une hypothèse
terme
ne peut plus d'observation
veut
qu'on on peut
au
au moment qu'il
diffèrent
fût-ce
il n'a rien toutest trouvé, ; sinon, il attcndic sans passion et regaider d'un décisif si longuement ? Lorsque préparé l'École
et
logique, Sans doute,
firme
de
ne
nous celles
qu'un détciminé
ressort
est toujouis quelque passion, savant la vérification qui poutsuit
une
toutes
Dire
la
la psychologie. que par abstraction
une
Si
uniquement dire en est la conséquence. qu'il à tiavaillcr seule, l'obligeant
en
l'intelligence, déterminé
une et
complètement c'est jugements,
d'autres
du jugement qui restent
celles
pas intellectuelles, ce nomme qu'on
activité
jugements. et des raLons.
déterminantes
sont
de
plus ment
pur emenl le jugepar son acte, un jugement peut être
d'une
se définit L'intelligence de savoir donc comment
s'agit
îetranchons
les conditions
sont
quelles
l'orgueil peuvent
; ce n'est pas une raison, parce croyance des modes Le logicien fait l'inventaire que c'est un sentiment. des idées idées: c'est la théorie de détermination parles logide cette du jugement et du raisonnement. A la lumière que être
une
théorie, non pas
cause
il
est
d'être
de
par une critique possible, une pure intelligence,
sévère mais
de
de
soi-même,
juger
comme
OU
LOGIQUE
on
si
était
une devient
l'indicatif science
L'INTELLIGENCE»
: la
intelligence la
impératif,
psychologique. le pioblème posé,
i°Comment
théorie
science
*)
légit
devient
au
tevient
même,
l'intelligence?
se divise
logique
la pratique, ait. Et cette
en
deux
vie
? ou, ce qui ces éléments
intérieure
est le mode d'action quel Car c'est la loi psychologique
:
parties à l'influence
se soustraite
peut-elle de la
l'intelligence non intellectuels
éléments
sur
DE
est
Ainsi
des
pute
PSYCHOLOGIE
de
deviendra
qui
la
Se défendie do toute se purifier tègle logique. pailialité, a la précipitade tout préjugé, comme dit Descartes, éviter, et ne tion la recevoir en sa et », n'accepter prévention créance claiicment et distinctement à que ce qui se présente c'est-à-dite l'esprit, sont là assurément tie
serait
îéaliseï des
de
l'autonomie
conditions
ce
l'intelligence, vrai. Cette
du jugement
par-
; on pourque pioprement logique rait la de l'esprit. La première de déontologie îègle à la déontologie de l'esprit Descartes appartient plutôt qu'à la dite. logique propicmcnt des a0 Comment éléments c'est-àintellectuels, purement dire
plutôt nommer
des
second
diététique
déterminent-ils
jugements, problème
est
psychologique: quels activité intellectuelle, influences
ne
sont
ses
que la science
celui formes
les
que
paice qu'une lois semblent
lois
naturelles
intelligence autre chose
logique parait s'opposer de l'idéal à une science
Ce
jugements?
de la logique, et il est et les processus d'une
supposée séparée, et à l'arbitiaire de
C'est
pure. que
piopiement sei aient les
du sentiment
logiques
d'autres
soustraite la volonté d'une
aux ? Les
lois
intelligence abstraction
est une pure que des lois naturelles,
à la psychologie, du léel.
et
comme
une
r
8. — t-on,
On
insistera
qu'en
viction, séparer gré son
partant sont qui la logique
peut-êtie. de notions des de
universalité,
du
et vous vous sujet, s'insère dans la trame i élève
états la
Il
n'est
telles
que
vous
subjectifs,
psychologie.
La
vous pour garde attachez à chercher des
faits
intérieurs,
comment ce
la con-
n'arriviez
croyance le caractère
Mais cette croyance psychologie. et son universalité à ce qu'elle est conforme tous les esprits, et qui n'est aucun régit esprit. delà
dira-
étonnant, pas la cioyance et
qui, doit à la La
pas "à. mal-
vraie, d'un
acte
cet en sa
acte effet,
valeur
raison, légitimité
qui
31
PRÉI1MINAIRES
QUFSriONS
d'une
est
conséquence détacher même de
partant,
non
dence,
caractère
une
fois
propics véritable L'évidence idées
un
cifoit
en
résultat
mais
de
du
l'évi-
jugement décuvent
la
sans obstacles.
qui s'excice intellectuelle.
d'euphorie un contraiie,
au
est,
peut
sommes,affectés par nos d'aisance et de sécurité, une
l'activité
joie accompagne est une soitc
autic
logique au teins
Quelques Nous
sentiment
un
pensées;
un esprit,
piopiiéte
psychologique. un sentiment intellectuel.
comme
des
état d'un croyance, des idées elles-mêmes.
fait
un
à
la
est à la
L'évidence et
de
d'objectif, qu'on et considéicr en soi.
l'intelligence si nous arriverons
donc
Essayons
chose
quelque
sentiment
L'obscurité et
d'impuissance
un
vain,
cmbairas,une :lVspiit apoiie où passer ne se laisse ; l'idée pas par pas saisii. Car une idée obscuic est à peine une idée ; c'est l'insuccès de l'esprit à foi mer une idée sans y panenir. Un qui cheichc sentiment de malaise îesultcde cette disproportion entteeeque
d'inquiétude, ne trouve
l'esprit Les unes les
ce qu'il obtient. de l'évidence sont
et
poursuit conditions concernent
autres
le
de deux
donc
sortes
: les
avec évidence, qui connaît sont évidentes. Loisqu'un démontie au tableau un théo-
sujet, l'esprit les idées qui
l'objet, de mathématiques
professeur à la rigueur duiaisonnement. rème, il prend gai de, avant tout, La démonstration doit se suffiie à elle-même; placée, pour ainsi devant les élèves, elle est extérieure à leur esprit. diie, Elle
rend
chez
provoque savoir si,
aucun
logiquement, les convainc.
si elle pris; dans
il
cherchera
de
Quant raisons
il
Ensuite
le
soit
élèves, idée quelle
l'attention
s'enquiert dans l'esprit, Dans
sa
maintenant logique; n'est plus de rendre
de
maître
ont
l'énoncé
ainsi
de
il n'est démonstration, il applique une
la plus
du
proposition
ou quelle méprise un raisonnement
pourquoi continuité pénétration mathématicien,
des lois
com-
en passant soit la théorème,
et
il
est
subies,
préconçue, quelle faire en eux-mêmes
à quel moment a rompu la
s'il
s'assurera
déformations
des
l'esprit
ment
même si elle ne énoncée, pioposition d'eu* le sentiment de l'évidence, et pour elle est bonne, il n'y a pas à considérer
quelles
démonstiation, les empêche lacune semblable au sien,
gogue.
la
évidente
observait
un
fléchisse-
des
déductions.
des
idées il
des
psychologiques. mais évidente,
et des
est
pédade règles Son but de
pro-
OU
LOGIQLE
lo sentiment
duite sachant
telles
de
l'évidence
choses,
ignoiant
manièics
telles bles
d'une
telle
durée.
Ceci
de penser, attention de
nous
conduit
tions
univeiscllcs
Mais
les unes
même esprit demonstt
L 1NTELLIGFNCE»
DE
dans
des
telles
à
bien
une
et les auties
sont
à telles de
elle
ation
auia
les
cntie
condi-
l'évidence. Cat
psychologiques.
à
capaet de
intensité
individucllesde
îéellement
dire est
personne la conviction
la
que
quand de tout
Considéter la pénétre er en dehors pas la considéi
ce n'est
en elle-même,
autres,
telle
n'a été qui comprise pai c'est dite foicera qu'elle
évidente, en qui
déteiminés, enclins plus
esprits
distinction
conditions
iS
choses,
rebelles plus telle natuic,
et les
démonstration
de
PSYCHOLOGIE
tout
c'est la considéter dans un esprit esprit, quelconque. Nous ditons donc que la logique a poui les conditions objet l'évidence iclè\e des caiactèies en tant seuloment qu'elle communs
et est
intelligences. La distinction
de
logie
perception de que l'étude
La
la
Mais
la de
a Les il
qu
Cantoriens do
donne
jamais
pas, connu
parait
les
il
les
do
enbers la
me
même
datée, source
semblent
tout noms) leur parafent
découvre
mathématiques dans DernUres bondir coupure, exister
une
dehors
vous
au sens
la
iGo. p avouer
la logisortis de
la
doctrine
mathéquelques du thèse formelle,
et
qu
les
entités
. le
définimathéne
géomitre
Platon
je n'ai II com-
Ilermite
Poivcuré,
que je n admets et la Phv
la
Voir
indépendante de des idées
platonicien, s II naturelles
le potassium, etc que le sodium, t vers janvier placée 1889, par les éditeurs féconde de 1 invention dans le monde des fatalité
théorie
la
tout, après la vérité en
Pragmalis*es en ce qui concerne
existence la
réaliste, plus aux sciences
j'osais entre les
sinon
même
reconnaît
Pensées
chez
Cantoriens
et de
la psychologie.
pas possible, de la pensée, essentiellement
aussi,
avoir
en cioyance de la déonto-
à distinguci sommes pas
icliouve
réalistes,
«i
en
la
oppose
on
mathématicien
sciences
aucune
Poincaro
ces
entités
tiques et la Logique, « Je vous ferais continuité,
(H
1. C'est
de la
serait
C'est On
Idées.
ne
des
individuels
logique de l'évidence
ne de
dehors
connaissance.
et
a conduits nous
s'il
en
modernes
, ces
matiques les crée
enfin
des
platonicienne maticiens
la
c'est-à-dne
laison
la
viaie
distinction
nous
pédagogie.
Examinons
dehors
tion
a conduits
caiactèics
croyance à distinguer
l'intelligence. de l'évidence
mettie
i
la
de l'intelligence,
9. — de
de
nous
généial
des
indépendante
de
Les
aucune
Mathéma-
solution
do
que les nombres la même nécessité,
et
d Hermite à Sticlljes, (Lettre I 33 J ) — « L observation p réalités tout comme subjectives, r
\
non est
la
dars
36
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
la tendance
moins
de beaucoup
d'auttes
A peu philosophies. se sentent tamcmétaphysiciens ou sur la pente qui y i amène.
près à toutes les époques,des des Idées nés à la docttine C'est là, semblc-t-il, la dcrnièic hypothèse qui do la psychologie. la logique Ou plutôt, séparer un objet distinct logique do la logique, c'est-à-dire le réalisme platonicien.
et séparé,
c'est
en ce qu'il
postuler,
le vrai, le tationnel, Platon, en dehors de toute pensée seulement pensée. 11 existe en soi. à l'intelligible, vrai, au rationnel, corporelle pliqué à une substance le
domaine
les découvertes attiré
votre
de
M
attention
céleste
nique
sonsil
des réalités
Pour
moi
de nous
Le
en
à la
à part l'objet a d'essentiel,
n'a pas le même sens qu'apou spirituelle '. Mais il a un
a (Mêiie lettre) dans lesquelles
Tisserand, comme s'apphquant
des Mathématiques les plus abstraites
sphère lations
les
do
existe non l'intelligible mais en dehors humaine, mot evister, au appliqué
Pour
de toute
réaliser
permette donner
outro
—
« Je
bien, ainsi, que comprends vu que de lanaljso, aient jo nai de méca d d importantes questions
et jamais je n'ai quitté la qu'algéhrislc, Je suis, toutefois, bien convaincu subjectives qu'aux spécu de l'Anal) se correspondant des réalités en dehors qui existent à notre connaissance Je crois mémo jour quelque que les Mo>iM»ur,
jo
ne suis
et parviendront a leur insu, une direction efforts des géomètres vers purs reçoivent qui les fait tendre un but, et 1 histoire de la Science me parait découverte suranalv tique prouver qu'une vient au moment dans 1 étude nécessaire, pour rendre possible chaque nouveau progrès du mondo réel qui sont accessibles au calcul d llcrmite d<"3 phonomenes » (Lettres à t I, p 8) Stieltjcs, i. Sophiste, 33, a46 la terre, objets contact
Ureignant dans leurs définissant
\
a Les uns
attirent
toutes
choses du ciel
des pierres et des arbres désespérément ils soutiennent seul existe main*, que lctre et si quelqu'un par le corps,
et de 1 invisible
vers
Tant
de tels qu ils tiennent ce qui offre une prise et un parle d un être qui ne soit — Tu d-oanlare entendre
lui que mépris et refusent den pas corps, ils nont pour — Ceux de semblables rencontré parles do terribles gens ! En effet, j'en ai souvent qui élèvent des doutes contre leur opinion d en haut, de bien soin de les combattre prennent les contraignant de reconnaître a des espèce» (etor) région de 1 invisible, quelque qu il} et incorporelles et qu'elles sont la vraie réalité, à leurs intelligibles quant corps et leur prétendue ils les réduisent en poussière, déclarant vérité, que cequils prennent et mouvement » Platon n'est pas nlus spiritualité pour être n'est que devenir que matérialiste
Aussi
bien
et mouvement Bien quelo mot que le corps, l'ame est devenir substance ne réponde à aucun terme du langage a le sens plus général (oiafa platonicien si l'on entend par là lûro/e'guvos, de réalité), le sujet revêtu de qualités et qui n'est saisissablo à 1 intelligence on peut dire que l'existenco de l'intclli que par ses qualités, gible
formellement s'oppose existant en dehors logique,
à l'existence
relle,
de la pensée de la nature
existant
imparfaite ce qu'elle la
réalité
en dehors
substantielle
L'Idée
est à la fois
et la nécessité discursive, La substance matérielle
la nécessité
la loi natuphysique, revêt il uno manière
et précaire formes intelligibles à être tout , si elle parvenait quelques jamais ni substance, ni nature , elle serait peut être, elle ne serait plus m matière, à saisir d'une manièro arrive intelligible L'intelligence péniblement fugitive
quelques aspects de l'intelligible, 1 intelligence, elle serait l'intelligible
si elle
le saisissait
tout
entier,
elle
ne
serait
plus
OU
LOGIQUE
sens
plus
n'est
pas
foi t. Pour
tandis
fois,
les
vement car
la
mais
êlie,
par la substance de
L'INTELLIGENCE»
est
son
est
réduite
la
essence
cai
non-substanlialité; du corps, s'agisse paiticipation Sans revenir
des
de la substance jamais
L'existence
dans
Idées.
un
esprit, Toutes les
ils
do Dieu,
à l'Idée,
font
de
du au
sont platonicien auties en plus. Pour « comme constituant
n'est
que à l'être.
la ,
léalismc
platonicien, tous Kant et jusqu'à une réalité; mais ni
l'entendement
leurs
à
qu'il
non-être
valables
objections valables contie
la
c'est
vraie,
substantielle,
même
radicalement
à
n'exprime l'existence
que
métaphysiciens (piesquc ont fait de après lui) l'intelligible concevoir d'existence sans substance
plusieuis ne pouvant fût
ou
l'intel-
entière
Elle
tandis
l'existence
l'âme
tout
l'Idée.
de
beaucoup
ne
de
Seul
à parcourir successisans être tout jamais
elle
alois
ce
devenir;
à l'être.
sciait précisément 1 tic de son essence, qu'une pat jamais do l'Idée est identique à son essence. fait,
Î7
c'est
exister,
participer soi. L'Idée
et
que modalités
DE
substance,
seulement
on soi
existe,
ligible
PSÏCHOLOGIE
d'idée
qui lieu
divin
le
le
léalisme
contie
et
doctrines,
quelques la substance
l'attribut est dans Spinoza, » ; la son essence en tant qu'atpensée, tribut de la substance, c'est ; dans l'intelligible l'intelligence il n'y a n'avait Si la substance attribut que des modes. qu'un clic se confondrait avec cxisteiait en soi et lui; l'intelligible par
soi.
Mais
la
substance
est
distincte
de
l'intelligible substance non
a d'auties elle est attributs, qu'elle du monde mais aussi du monde sensible. intelligible, en dehois de ses attributs? Par définition, qu'cst-elle « ce qui est conçu elle par soi », et en même temps çoit que faire de
! La substance par ses attributs l'être une substance définie c'est
attributs,
i
C'est
mettre
lo sens du mot
le
non-êtie
ou
dans
La participation (uéQ.gt;) chose , ce terme appartient exclusivement & la théorie des Idées entre elles, cest à dire le rapport iipatîon est encore une autre sorte de participation Les Idées
est
constituée l'ôlre.
Communauté du jugement de 1 attribut sont
un
Mais
alors
elle
est
ne se connon-être;
par des Seul Platon
(xoivuvîa) il désigne
au sujet La des modèles parfaits
est autre la parti; uïur,<xiS (jtaps-
imitent comme elles peuvent. imparfaites Quand Platon emploie et {ujisîaôat, il s'agit de la perfection ou valeur des choses non de (j.f;j.r,'7i; leur nature ou de leur être est un terme général ; il peut se rencontrer acciM£6s£t; dentellement dans les passages ou il s'agit de xoivuvfot ou de uïu,r,<7t; Je n'ai jamais rencontré ces deux derniers du rapport termes quand il s'agissait des substances aux îjfyu.a-a) les mots
Idées.
que
les choses
nue
parce seulement
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
à celte
happe
conttadiclion.
double
iralogismc xistencc
d'un
s'il
passe
être
parfait. de l'idée en
s'il
L'argument de l'idée
est ontologique de la petfcction
Il
qu'un patalogisme en soi. Jacobi préfaut être spino/iste.
n'est
nous passe est métaphysicien, que, si l'on si l'on est métaphysicien, il
inple, ndait ou! éoiic
plus à l'Idée il faut
un à
être
La platonicien. la réalité de l'intel-
en son absolue Idées, rigueur, et antérieuie 'iblo, qui seul est en soi et pai soi, supérieure toute réalité est dépendante et dérivée, substantielle, qui est pas seulement une métaphysique, c'est la métaphysique. Nous n'avons dans la discussion d'entier d'uno pas besoin des
lie
doctrine.
Supposons
qu'elle un mot
en l'intelligible, n'est de pas l'objet entièic. En opposition
tionnel, i, elle ut
ictrino
réaliste
iert
une
nous
montre
des
paicelles
à une
est ïlectique voir humain,
soit
vraie.
l'Idée
mais
de
vérité
qui discursive
l'intelligence de la vérité
le
lo
vrai, en soi et
existe
la
logique, avec cette
Si
idéale
la
pai science toute
est,
qui conet infinie, La
Ses résultats sont agissante. de la logique. sont l'objet
l'intelligence ses démarches
1 La
t de la
n'est même dialectique pas l'intelligible qui est; car, son essence infinie il est inconnaissable ou totale, la pour nsée c'est seulement la parcelle discursive; d'intelligible e la pensée discuisive La logique saisir. a donc encoie peut ur
objet isons que nt
les
lois
nous
de nouveau
des
de
opérations
avons
précédemment dans la à la ranger
et
l'esprit,
toutes
les
nous
invoquées,
obti-
de l'intelli-
psychologie
nce.
de concevoir il y a deux manières la vérité, i bien la vérité existe et la connaissance n'est par elle-même, e l'acte s'en ou bien la vérité par lequel l'esprit empare; 10.—En
îxisle
résumé,
pas
en
de
première hypothèse, est un être, ou vrai
le
intérieur aton
et de supérieur s'efforce de découvrir
en,
comment
Ime an de
la connaissance,
et
il n'y
a de vrai
que
vrai.
jugement la Dans în
dehors
de
de l'autre,
mathématique,
enfin
bien
le
le vrai
viai
est
quelque la îaison de
à l'être, comment l'intelligible
la
dérive,
par
mathématique, indéfinie dyade
ou
l'être,
est
même
l'intelligible le monde par
ou
chose l'être,
dérive le
du
mélange comment grand
du du du
et du
ET
LOGIQUE
le monde dérive petit, de cela des créations fciont
siciens
lésidci
SOCIOLOGIE
î»
à voir se refusant dans tout — D'auttes intelligence. métaphyl'entendement divin l'ordte ration-
sensible, son dans
à la naissance des choses. n'est L'intelligible qui ptéside à l'Etic il en est l'essence, mais il est absolu, plus antérieur à l'être au inonde, et plus à l'intelliantérieur encoie ciéé, à la connaissance Ces métaphysidu monde. humaine, gence nel
se rapprocher Selon Dcscaites, platonisme. a l'entendement, en soite
ciens
ou moins ou plus la volonté en Dieu
peuvent
que le viai du moins
diction ricuis
cteature.
à l'être.
antérieure
la Que devient existant Le vrai quel saisit
est
tions
cite
dans toute cette logique métaphysique? en dehors de l'esprit, il faut se demander de l'esprit avec le vrai, comment la pensée
le rappoit l'> fie, et il ne
y parvient, Ce pioblème
possibles.
pas de s'agit mais comment n'est
pas
constiuit
propic:
elle
pur
l'élimination
par
dialectique.
l'appeler qu'une normal
ne
la seconde des
les conditions le jugement
vrai.
III
il
—
ET
la Cependant Le logicien
logique
il
il être
considérée conditions
à
l'esprit
qui s'inspire un caractère
atteint
sensible; saurait
est
reste
lesquelles
l'intelligible convient autie
de
chose
dansl'excrcice de qui
la vérité
sont
construisent
psychologiques.
SOCIOLOGIE
ne
se
confond
la psychologie envisage et d'un certain un certain biais. Il jour sont les conditions du jugement dans une
psychologie. sous gence
opérasont
la
logique est vrai,
clic
intellectuelles opérations Or ces conditions sont
-LOGIQUE
quelles opérations
de
la
le vrai, du progressive Mais elle ne
les
telles
par
pas
hypothèse,
de
par
logique; de la connaissance. Il
de l'intelligence, psychologie de sa fonction essentielle.
Dans
savoii
celui
: c'est le problème métaphy-ique étudiei l"*s opéiations intellectuelles s'élève du sensible à l'intelligible; d'une telle en reçoit, métaphysique
quelles
une
déjà
le principe de contraLeibniz, l'intelligible, et le principe de mison en Dieu, antésuffisante, sont, à l'acte c'est-à-diie la raison de l'être est ctéatcur, que
Selon
il.
est
du. s'éloigner est antérieure
pas dp
avec
la
l'intellise demande pcisée
qui,
30
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
serait
pat hypothèse, déviait tien
au
ni
car
fiction,
si,
en
de
Mais
pourquoi un effort
par ressources le
si
le pensée qui se donne-t-il foi,
que dans
un poser cet aitifice
des
La
pioblèmc ? Pourquoi
et
où
à lui-même
la
des
elle
isolée, jamais elle l'était: c'est
ce
elle
est capable ont leur dclciintellectuels, cstunccct-
logique
psychologique. faite violence
à la nature
s'intcrdit-il sujet de son coeur, et non
vouloii, il
des
uniqueuno vainc
pas
antécédents
critique.
no
et
n'est
et jugement; ses jugements
de son
satisfasse
content
se icposc, c'cst-à-diic tâche laborieuse de
les dans d'une d'une
chctchei
? intelligence se le pose le logicien se Ce problème, paice que tout espiit se trouvent le pose. Les motifs évique nous avons» de le poser dans les fins de l'activité La pensée demment intelligente. une
de
si
et
comment
taisons,
le Pouiquoi dans le3 aspiiations
difficile?
tiouve qu'il discrétionnaire
pouvoir
du
pas elle comment
cntièicmcnt
comme
Y esprit
nomme
des
hypothèse n'e«t l'intelligence
se compoitcr
ce qu'on maniète
tainc
sur
n'est
volonté,
Cette
Y impartialité nomme qu'on de s'assuret par léflcxion et unique minalion cntièie c'est
qui
a la
détciminés
fait,
assurément
peut
fondées
être
êtie peuvent des jugements.
jugements ment par
ni
sentiment
peuvent
croyances
ce
de tout
isolée
conviction
dirige défend
l'action
de
volonté,
pas
la
ni
désir
celle
fiées
clic
notrevouloir
sociale
relations tions
et la dirige assez de lapai
sont sociales
d'intelligence le fait par
la prévision. sentiment ou
suitoutpai du lialité
à des mécomptes, s'expose ne peuvent l'oidre changer laison : l'action plus décisive
il y a une social. d'un être
Mais
vie
puie
des qui,
Les
plus
i dations en
élevées entre
leui
des
essence,
à intelligence, so.it des qu'elles
des
Si clic de l'ai car
ne se
biti ni
des
notic choses.
humaine
est
fonctions
esprits, ne sont
aire
et pas
de même des
sont
grandement relations entre
la les
i damodi-
des
êtres
la vie sociale, et qui parlent. C'est et en paiticupensent oriente le langage, vers la îcchciche qui l'intelligence Dès est déterminé de l'universalité. qu'un jugement uniqueet entièrement ment compar d'autres jugements, également tout il le sera en qui ces jugements municables, pour esprit est indépendante Une se rencontreront. de l'esprit preuve les mots et qu'elle la porter convainc; qui la pense peuvent qui lier
d'un
esprit
dans
un
autre.
La
différence
entre
la vérité,
ou
ET
LOGIQUE
cettitudc
et
objective, la seconde
est que
ou conviction cioyance, subjective, à des éléments non intellectuels, insé-
et
sujet, est l'oeuvre
31
la
tient
du
paiablcs
SOCIOLOGIE
dont
la
csl
picmièie
affranchie.
Dès
delà seule intelligence, la pensée qu'elle et élaborée à l'esprit tient plus ; elle qui l'a conçue mune à tous les hommes. —
12.
L'idée
de
vérité sans
pat la vie sociale; les fins de l'individu. ni viaic
sciait
ni
se
et
conçoit
clic
la pensée sciait bonne
Elle fausse.
ne
ne
s'explique
dépasseiail
que jamais elle ne
ou
mauvaise; tiès souvent une comporte même semblc-t-il, avantage,
L'instinct
11 y
d'intelligence. du la claité
paît
ne
n'apparest com-
autait
à convenu langage, d'appeler réflexe pour simple la îéaclion ne ou composé qui automatique s'accompagne el instinct toute îeaction d'aucune au pensée, qui suppose consciente et quelque moins quelque pciception jugement. dans sa pioprc L'oiseau a, pai héicdité, oiganisation, l'apti-
en
pas ourdies cl leurs éveil,
la piste, d'assouidir Des
du
et
que
de
du
de que dite
son
et
taire
illusion.
de
sa voix,
son
espèce; îeconqu'il chasseur ne
bien
l'animal
de
tous
ses
de la retenir
des
l'insuccès.
derrière que
la vérité, définir les
l'on
ci leur
sens
sont
direction son
est
l'eueui aucune
assez
élastique sous l'influence
(peut-être les doctrines
soi,
nous, l'erreur
poui
lui-même, n'intéicsse que
pragmatistes, Nous ne feions elle
que
Pour
Elle
qu'à absoibcr se trouver soi-même ment
il faut
matériaux, Les uiscs
n'est
l'insuccès.
car doctrine, Elle s'élaigit
cevoir
de
de
souffle, sa proie.
de bondirsur précis pas, de l'instant intellectuels, discernement, choix, pciception, dans le complexus de l'instinct. Ils comportent l'animal se tromper, faux: et on peut le peut
Maisl'circur
tiompei. témoins
Au
les individus
ses
éléments
du vrai
les
tous
mais pai son intelligence; informations l'avcitissent
moment
intciviennent
chose
font
que
il en quête quand choisisse. et qu'il
mais, naissc sont
le nid
à faite
tude
adverses:
lui.
n'est
autre
jamais
difficulté se
poui
définir Sur
celte à
piôter
tout.
des on
polémiques) est tout suipris
de l'adversaire, le camp autour de soi, l'enceinte du Mais
chose
d'accepter
dans
croyait assiéger. il ne suffit pas de fins de l'intelligence.
qui sommes n'est autre
pour l'eireur; ce point,
jusde
et
d'aperîctranche-
définir
la
il
faut
logique surtout
les pragmatistes
33
sont
amenés
vite
à
ils
adversaires; paitisans la pensée la
PRÊIIM1NAIRES
QUESTIONS
ne
du
lêalismc
est
la
; il
on
faut
en
platonicien, d'une conquête
pensée. Mais aussitôt,
large
les
adoptci laissent
faire
dehors
de leurs
ceux vérité
de
mêmes
les
que langs qui la vérité
poui qui existe
de
en dchoisde
se voit
une
doctrine
des
fins
de
de pieciseï obligé disli .étions entre les
leuis
si
l'intelli-
le jugement viai est le généialc, il y a une giande difféience entre la qui réussit, jugement et la pensée pensée qui ne pomsuit que des fins individuelles de l'être social des fins qui dépassent l'individu, pouisuivant Si,
gence.
entre
d'une
définitions
manière
la
et la de l'être lui-môme pensée qui pense poui pensée de l'être qui parie. L'être social aussi poursuivie des fins individuelles. Le peut fourbe lui seul; sa pensée est si peu pense et laisonne pour destinée à devenir commune la masque avec soin. Poui tant qu'il au il importe soient exactes,
succès que Sa
coriectes
soient
de les
ses
ses que intrigues inductions et déductions est
pensée
donc
informations
en tire qu'il fausse et i élève
viaieou
de la logique. Mais t>i le terme final de son entrerègles est une fin purement ce terme n'est individuelle, prise pas la ses seules fin de intellectuelles ne ; le succès opérations la valeur de ces opeiations, mais celle pas seulement jugera tout En tant de l'entreprise entière. se propose d'êtie qu'il des
exactement
renseigné la vérité
connaître
d'en propose universelle:
et de (quel
faiie
raisonner
que soit sa fin n'est
ensuite), veut percevoir
il
juste, d'ailleurs
ce
pas tout
que
à sa place, faire des jugements percevoir nécessaires tout autre poui qui seraient des illusions des ce qui produire peut c'est-à-dire
toute
détermination
subjectifs,
en un
qui impersonnel Il faut distinguer de des opérations tion rieur,
et
termine celui
de
mot, n'est
l'usage individuelle,
le
résultat
que
l'intelligence
totale l'entreprise l'entreprise juge Si elle la dirigent réussit, qui
de
qu'il
se mais
pouirait et des raisonnements éviter
homme, sens ou
de des
jugement par il veut donner à sa pensée autre chose que la vérité.
entre
due
homme
du
l'esprit, mobiles
intellectuel à une
répond ultérieur
dirige. non totale, cela ne prouve
tout
ce caractère
pioprement
le jugement l'esprit, qui un examen, et le résultat
l'action
c'est-à
queset exté-
Le les
succès
de
croyances
pas
que
les
ET
LOGIQUE
soient
croyances favotablcs stances
? cela
échouer
jugement n'est qui
cas
pas de leur
signe Si
l'on
ment
élaboré
le
aurait-elle
l'insuccès
possible
résultat
rien
sujet qui individuelles.
la vérité existant comme
la
en
pensée, l'action
jugede défi-
que
le travail
être
peut
faux. de
l'espèce
et
se cache
fin
C'est qui
pour
dite
est
la
quelque
le
qui est
jugement se confirme à
appliqué c'est
vérité, même
dans des
poursuivre
de dégageant dans l'individu.
Du
reste, deux
distinguer
tout
en
Les
mais
sont
le fins
elle
la
intimement
eux-mêmes toutes
sont
pensée
est
deux
encore : trouver
se défendre
de complexe de la pensée,
sont en
unie
et
conduits
à
dehors
Traité
de
la
mais
individuelles,
sa nourriture, se contre ses enne-
des édifices qui ne fléchissent pas, les autres ne sortent pas de l'intellide l'individu : trouver des preuves, devant tous les rationnelles, lesquelles
ponts — ; pas en dehors soit
—
unes
intempéries,
des
gence soit empiriques, GOBLOT.
de
les
ne s'écroulent
ce à quoi
pragmatistes sortes de fins,
dehors
contre protéger construire mis,
processus le caractère social
les
individuelle.
pensée elles sont
le
dans
replaçant] considérer
; il fallait
13. —
qui
est
des Idées, à la doctrine ne pas faire de pour échapper une conquête dans la pensée d'une vérité par l'esprit il ne fallait de la pensée, en dehors pas considérer, le caractère fait les pragmatistes, l'ont de la pratique
Pour
mêlée
ce
de l'esprit n'aboutit sans la question reste et posée réponse, il aboutit bien à un ni faux. Tantôt juge-
s'isole
cas d'un
la
le
le
dire
à un jugement d'aboutir Il s'agit définitif, toutes les fois qu'il et se vérifie par le succès ce soit qui et qui que l'action, l'applique. de la pensée, et l'impersonnalité l'universalité
en
pu le
qui
intellectuel,
purement c'est ne
vrai.
tout
circon-
accis'appliquer à en éprouver la
peut
pas propre : l'entreprise
mais
ce jugement de détei miner
que
des
par
s' 't faux. Dans le jugement mais pas le succès effectif, de de la vérité ses calculs;
par l'intelligence, Tantôt par le succès.
jugement, il n'y a ni vrai mais
servi
fausseté.
a aucun
ment, chose
signe
effectif,
considère
la vérité
alors
que n'est
33
être faux
point
pour ce est
qui l'insuccès
n'est
le
fouibe,
assuré
succès
nir
; un
suffit
nottc
de
cas
on
vi.ici
Mais
fausseté.
a pu
vraies:
à un
dentellement
SOCIOLOGIE
de
Logique.
3
31
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
des principes dont on puisse trouver s'inclinent, esprits des conséquences sans être jamais arrêté indéfiniment entrer tous les faits faire connus d'un impossibilité, ordre
dans
un
porer
tous
les
se donne
pensée
l'intelligibilité, chose que
Elle
se
les de
nécessité cher
agencé
la nécessité
i'univeisalité, et le faux ne sont
pas
de
par une cet tain incor-
qu'on y puisse ultérieurement.
se présenteront
et l'insuccès
dit
ne
bien
fin
pour le vrai
le succès
pragmatisme telles fins.
si
système faits qui
déduire
la
Si
et logique pas autre
évidemment
telles
Mais le entreprises. se propose de l'intelligence
pourquoi
parce que l'homme propose se comprendre et de s'accorder
en
vit
société.
conduit
La
à rechoi-
la
d'abord
ensuite I'univeisalité de la communicabilité, des primitifs, des enfants, La pensée de beaucoup de pensée. est confondue avec la sensibilité ; la personnes peu cultivées y est toute pénétrée, représentation imprégnée, enveloppée Elle
d'émotion.
l'effet de la communicablc, pourtant par mais elle n'est communicablc pas universellement au langage succédant est un articulé, émotionnel, de dissociation de la pensée et du sentiment. Il
sympathie; Le langage instrument
encore
suggère
d'être jamais ou poétique, conventionnelle distinction
ment
des
sentiments
des
et des
car il ne cesse passions, et c'est par où il peut êtie émotionnel, éloquent mais il n'exprime que des idées par la signification des et à mesure la mots, qu'il progresse,
se fait Par
suggère. liaison
est
nette
plus la liaison
idées,
la
: la nécessité
entre
des
ce qu'il exprime et des phraees, il
mots
du
détermination
jugement
et l'intelligibilité
logique
et
ce
qu'il
la exprime par le juge-
ne sont
pas
autre
chose. 11 est une
par ont
vrai
que abstraction eux
derrière
d'esprits restreinte
des
siècles
y
parvient,
cultivés
ses jugements. n'en est que plus
de
lution mot, peu
la
philosophie de ce qu'il
et Mais
le rationalisme. étendues,
il leur
appeler, les Quand suffit
chez
seulement le
pour
caractère
au
à la sens
n'ont peuples de réaliser l'accord
genèse le
qui élite
une
partie de sociologique
La linguistique, surtout l'histoire
assister
et
isoler,
les peuples seule une
visible.
comparée, nous font faut
difficilement
même que, de civilisation,
de
la logique la psycho-sociologie et
se laisse
l'intelligence si pénible
plus que des
l'histoire, de la science et
à l'évo-
du général des relations intelligences
ET
LOGIQUE
éttoit
cercle
le
dans
« représentations dont les plus importantes
des
ftanchisscnt
ne qu'ils collectives sont
35
», des le droit,
Imposées des traditions, considérable,
croyances la morale
tant
logique
ont
communes, et la religion.
un
fondement
demeurent
qu'elles mêlent,
alors
des habitudes, y a une part
par
valeur
et une
Ils
pas.
elles sont le groupe, des suggestions ; le sentiment ne songe à leur et nul donner
à l'individu
rationnel
SOCIOLOGIE
com-
se leurs les peuples relaquand quand se heurtent, différentes les les tions s'étendent, croyances ni à s'accorder, ni même à se comne réussissent hommes à expliquer leur et à Alors ils cherchent pensée prendre. On adversaires. leurs convaincre critique apparaît. L'esprit ce que doit être la pensée cherche qu'elle pour puisse passer de démêler le vrai du faux, dans un autre ; on tente d'un esprit du sentiment de séparer c'est-à-dire ; les premiers l'intelligence Mais
munes.
de ces tentatives un peu importants et des sciences. philosophie
sont
succès
»
14.
—
étant
L'homme
essentiellement
un
de la
l'origine
être
social,
ses
et surtout de relation, physiologiques psychologiques La plupart de se concevoir ne peuvent que sociologiquement. ' dont elles se forment même et et la manière ses croyances, ' si on le considère indivià lui sont inexplicables s'imposent
i fonctions
ont de plus personnel, elles ; même en ce qu'elles un milieu. On peut objecter, actes d'un être qui agitdans \ sontles influence sociale sur la vie de la avec Hôffding 1, que « cette
I duellement
est bien plus pensée humaine l'évolution croît
que
la culture, faut II n'en
plus ». de l'activité contre
mentale
les
à montrer
attachés l'absorption
dépendance. que ce qui individuelle, ment, i
est
La Pensit
de
excès de
facile
qu'elle la pensée
les
social.
franc
Par
réaction se
sociologues
des représentations social le milieu à fortifier
sont
collectives, et son étroite cette
n'est
l'indépendance un fait social, trad
inférieur de dcgié taid. A mesure plus se libère de plus en les formes supérieures
que caractère
ainsi
contribué
est individuel
Annuité,
l'est
individuelle
tout perdent l'individualisme,
l'importance dans l'individu
Ils ont
ne
conclure
pas
à un
à montrer
idée
fausse
L'indépendance pas sociologique. de la pensée individuelle notamun produit de la civilisation. Les Paris,
Alcan,
1911,
p
110
36
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
relations
sociales
amoindries et plus met des
qui
et relâchées, L'articulation souples.
articulation
homme
surtout,
en desseric
les
apparence,
soit
à ses
il s'en
évade,
soit
dans
il subit
a trouvé préjugés ne lit dans son milieu; que personne social . aux représentations différent de
préjugés collectives
son
entouiage, sont celles
il
confession La
qu'il
: il réalité
a conquis son il s'est affilié à Un
organisés. de petite et
ville
jeune dont
des
livres
lu
il est cntiédansun collectives
a substitué
culture,
il par elles, reste en soumis
bourgeoise une bibliothèque
les
étroitement
profession, et lieu. temps de ce groupe;
homme
famille
être
ou caste,
indépendance des groupes
une
perune
de mouvements
idées,
ouvertement qu'il rompe individuelle. C'est qu'en vastes ou autrement plus
élevé
qui moins
n'est
ville, petite l'affranchissent
liens,
pas variées
plus
humaine, est-elle
l'épaule
de
coterie
religieuse, la science
complexes,
sont
l'asservissepas toujours : la liberté même est un fait social.
relativement peut, un groupe : classe
dans
engagé
au milieu
ne
si étendus, qui ne permet
du genou, Le fait social
que dans un plan? ment de l'individu Un
et
celle
que
plus
de
si divers
mouvements
l'individualité
permettent elles sont
des
milieu sont
qui
les
représentations
des savants ou des philosophes. qui dans lequel Le champ se meut la pensée d'un savant contemest fait de socialité extrêmement riche ; l'étroitesse du porain dans lequel se mouvait un esprit au moyen champ âge est due à la simplicité des relations rudimentaire sociales. Les Américains
ont
de liens
dans
s'exercer
qu'en
—
inséparables peut avoir
des
L'évolution l'une une
traditions
avec beaucoup nouveau, rompre du passé devenues inutiles ou
indépendance s'adressant au vieux
professeurs,
15.
un monde
tyranniques, leur ; mais
nuisibles
des
pu,
bibliothèques, de
l'intelligence de l'autre. L'animal
intellectuelle
ne
monde des
pour lui oeuvres d'art.
et celle
trouve
à
demander
du
sont langage de qui n'a point langage est pdur nous impéné-
mais elle intelligence, Nous saisissons trable. chose de la pensée du chien et quelque de quelques autres animaux, parce que nous communiquons avec eux par un langage : le chien un grand nombre interprète de mots et de gestes de son maître, et sait se faire comprendre et sa mimique. Nous ne connaissons par sa voix pas d'intellide systèmes de signes. dépourvue gence
ET
LOGIQUE
fait
Le
élémentaire
impossible concept jamais réalité
actuelle
et
possibles
tout
effet,
indéfinie
11 est vrai signes. en communication
les signes ne seiventque tous des intelligences ; il y a des du ; et personnel sujet l'usage individuelle avant qu'il pensée
par à mettre
signes comme
diversité
En
signe.
ne peut ; l'indéfini mais seulement est la ; le signe potentiel en elle une infinité qui renfetme présente et de jugements On ne pense possibles.
enveloppe être actuel,
d'images donc que pas
une
37
le jugement comporte est vraisemblablement
de
l'intelligence. un ; le concept concept le secours de quelque sans
moins
au
SOCIOLOGIE
ne servent qu'à qui il y a nécessairement de pensée, communication
le
individuel précède langage social. Mais les jugements ou croyances dont cette est faite individuelle et solitaire ne sont proprement pensée ni v rais ni faux ; ils sont utiles ou nuisibles ; et le choix s'opère entre eux bien naturelle par sélection que par le discerplutôt
y ait le langage
de
nement
suppose des alternatives
semblent
le sujet
se critique
longue pratique le retrouvons Ce conflit, nous
chie.
Démonstration, trahissent termes
par
réfutation, le caractère
plus
la
forme
Elle
se
éminemment
général,
de persuader, la conviction
du
et
lui-même,
pai tout
faux
envisage lui-même
une autre.
La
comme et
réflé-
apparaît
logique et dialogue
du
présente social,
pensée
une
même
le
prend
espèce
politique,
d'un l'art
ou la croyance. Mais du rhéteur est sujette à changer produite par l'ait dès que le sujet à son influence, soit qu'un autre échappe rhéteur en lui une conviction soit qu'il se contraire, produise ressaisisse. statues
de
posséder. l'adversaire donner
de
et
tous ces objection, de la Conlogique. c'est une contrainte
sociologique adversaire, sociale
la
dans
discussion,
d'un triompher une intelligence sur
sous historiquement nom de dialectique. art
vrai
que par l'expérience préalable les intelligences. du conflit entre
explicables
la
c'est
du
possibles, jugements s'imagine ne juge. Ce pouvoir de réflexion et ce qu'il ce conflit de l'intelligence avec elle-même ne
guère
vaincre, exercée
même
de
autrement jugeant dédoublement, même
L'idée
l'intelligence. d'ailleurs que
la conviction
produire
La
persuasion Dédale s'évadaient Pour
obtenir et
résister
ou refuser
une
son
s'évade
de
son
âme
comme
les
de la demeure conviction
se défendre assentiment
de qui croyait les il faut laisser durable,
en toute à chaque
liberté, assertion
l'invitet distincte.
à
33
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
Même
nous
quand
dans
méditons
sur notre exerçons une sorte de dialectique des deux interlocuteurs,
nous
piopre où un
la
le contrôle solitude, que est un phénomène social, pensée nous jouons tour à tour le rôle et une
dialogue adressons
avec
controverse
nous nous des objections, ; nous y nous nous corrigeons donner pour prise. répondons, n'y plus tant de déontologie un impôt C'est piécepte que de se logique 1. et de ne point faire toujours son propre adversaire se ménager nous-mêmes
La critique il n'y a pas
un
est
fait
éminemment
de logique. est insuffisante. dialectique
La
sentiment
de
l'interlocuteur
serait
être
social.
Il
ne suffit
; présent à convaincre.
plus difficile le conteste ; ce que Polus est celui Le raisonnement solide
peut Polus
gias, refuse.
un
Or
sans
critique,
l'aspas d'obtenir adversaire autre
Gorqu'admet a accordé, Calliclès le Ce
ni ni Gorgias, auquel ni Calliclès, ni aucun autre ne saurait Polus, d'objecopposer de devenir la tion. La pensée vraie est celle qui est susceptible commune de tous les esprits la comprennent, croyance qui est donc
en qui elle une extension
lectique
réduisait
c'est-à-dire
a pénétré.
de la dialectique universelle du jugement
ou
collectif, l'assentiment.
logique
proprement social que
du rapport indéfinie aux seuls interlocuteurs présents. sa théorie Aristote dresse lorsque
Historiquement, en face gisme la valeur
La
mais
bien
le
droit
dite la
du
dia-
syllo-
il n'oppose platonicienne, pas au consentement individuel au
fait,
la
nécessité
logique par Platon
à
à adressées cri»;';i'es de à la dialectique la rhétorique par Aristote l'inà dire reviennent Platon, pas à isoler que si on ne réussit de telle à détacher du sujet la pensée qui pense, telligence, Cependant des sophùtes
les
seule conscience individuelle En morale, une part d intelligence. te retrouve dans tous le* faits sociaux qui contiennent Adam Smith la *)mpathie et l'antipathie qu'on pour soi même par lesquelles explique A un semblable le remords et le consont des exemples dédoublement, puisse se juger de la de soi même autrement L'idée tentement ne peuvent pas s'expliquer populaire i.
Cette
réalisation
du
conscience Adam
fait
le « juge morale, aussi manifeste Smith,
social
dans
intérieur le
fait
I intérieur
», social
ou dans
d une
le
« spectateur impartial l'individu Mais ce fait
> du
même
social
intra
ne serait s'il n'avait été précédé du fait social inter personnel, personnel guère possible des du jugement il est fait a I image de la sympathie et de l'antipathie de* autres, — H en est de même en 1 impression autre* L'art est essentiellement proesthétique. se dédoubler doit nécessairement duite par l'artiste sur un témoin. Quand il crée, l'artiste un discours en l'adresL'orateur prépare pour jouer en même temps le rôle de témoin. sant
à un
public
imaginaire
ET
LOGIQUE
ait
qu'elle convictions
sa valeur
39
on n'a que des elle-même, individuelles et fugitives, ou limitées à quelques -' » d'universalité. dépourvues adeptes, 11 est bien vrai que la nécessité est condition de la logique sorte
toute
SOCIOLOGIE
en
universelle
valeur est
moyen,
On
pourrait
du jugement; c'est tandis que l'universalité
faire
de
cette
elle pourqtoi raison d'être.
précisément est fin et
nécessité
le but
la
de toute
unique nécessaire
ce qui est logiquement vaut pour et que ce qui n'est pas nécessaire esprits, logiquement être conteste. uniMais le besoin de pensées peut toujours versellement valables a seul humain à pu déterminer l'esprit logique, tous les
puisque
chercher
la nécessité
sans
ce
gence dants
Et l'idée n'aurait logique. d'entente de séparer universelle,
besoin de
sa sensibilité, de chercher des ce qu'il a en lui d'immédiatement
de
ce sont
des
16. —
états
du
lui
pu
son
venir, intelli-
indépen-
jugements personnel,
puisque
: ses émotions.
moi
Il est d'ailleurs
de religions, remarquable que beaucoup une doctrine, souvent même un essai qui contiennent pourtant de l'ensemble des choses, une solution du prod'explication blème de la destinée, sont des religions nationales. Ordinairement
elles sont prosélytisme, et si jalouses de leurs parfois que la divulgation à des étrangers est considérée comme une profanation. mystères C'est des deux éléments de la croyance l'ascollective, que sertion à toute inhérente et la communion de ceux croyance les qu'unissent le plus important. en croyance, même que les
tradition
aux
formules
prennent
de
la
que l'autorité Cette communion aussi en
qu'au la adeptes
nationale,
la soumission
esptit
de
le second est de beaucoup assertions, La doctrine varier ; il suffit que la pourra se transformant, demeure commune ; il suffit
qu'elle impose. d'un doit groupe, pas se répandre propagande de reconstituer
tout
mêmes
ainsi
acceptées,
arrive
de
dépourvues si exclusives
sur
être
dehors
de
communément et
les
pratiques et l'unité
qui fait la cohésion la marque distinctive lui. Le judaïsme n'a
et fait
ne de
avoir tout après perdu espoir Même nous, juive. parmi lorsqu'il d'une de la considérer comme une religion ou simplement un parti comme politique,
moyen nation
à l'autorité
le pas
en
soient croyance qui la conserve
âge,
et la pratique la croyance. L'idée
des de
rites vérité
en
commun
et l'idée
de
40
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
communauté fixer
les
de foi
de
du groupe, c'est tous les esprits, ce
admettre le
lui-même
groupement
ayant
fin
pour
de
Mais supprimer. les étendre indéfiniment,
les limites
supprimer afin d'y primer duels
antagonistes, celle-là groupe,
du
limites
celle-ci
sont
les
n'est
du tout suppoint indiviaux esprits
et rendre
leur
indépendance. science dérive de la religion, Les religions qui prétendent
La tères.
elle
caracen garde certains à l'universalité ont une
de leur et rationaliste ; à un moment philosophique la philosophie et la science de elles représentent Mais elles doivent donner aux hommes les solutemps. la raison ne peut et ne de problèmes que pas encore
théologie évolution, leur tions
difficilerésoudre ; et elles acceptent jamais de doctrines qui ne réussissent pas à se fixer ; autoritaires. Dès lors elles ne peuvent plus lcui La science et la philosophie suivent
pourra peut-être ment la mutabilité elles
deviennent
être
universelles.
évolution
en
dehors
17. — En
pensée ne parle toute Les subir C'est
a que n'y individuelle fait
croyances un examen
communes
L'idée c'est-à-dire nion
conflit même
d'une
de la
la pensée indivipour réussissent. Même la
est
langage
ont
vérité
un
un
pour une
social
fasse
qui
provoque serait vraie
possibilité n'apparaît c'»st-à-dire
qu'à l'idée
être
condition
qui de
vraies
juger
cet
avant
bien ou
de
fausses.
examen.
pour
tout
la indéfiniment un état de civilisation
esprit, commuavancé.
valoir univerque pour l'oeuvre de l'intelligence doit être seule du sentiment et du vouloir, n'est que on tente de réaliser l'universalité lesquels
sous
la pensée. Ce point établi, comme un problème
rôle
les
qui d'étendre
rationalisme, sellement la pensée et être indépendante Modes
du
critique qui des croyances
intellectuelle
des
social
elles.
intellectuelle.
Le
l'un
n'y a pas de vérité des croyances qui demeure rudimentaire
pas. Le communion
le
contre
il
résumé,
il
duelle,
et souvent
d'elles
de
logie ainsi
faut qu'il le problème
de l'esprit jugements
il
est
possible
psychologique chercher h raison : quels logique elle s'impose
quand aient leur
raison
de poser ; mais qui nous caractères cette
suffisante
le problème c'est dans
logique la socio-
détermine
à poser l'activité
présente condition que
dans
d'autres
tous
jugements?
ses
ET
LOGIQUE
18. — Un
travail
SOCIOLOGIE
de recherche
4i
ne peut
d'autre
prendre de s'agit
point
même résoudre, qu'il que la difficulté par les faits complexes et concrets que présente exemple l'expéà leurs Il s'agit de les réduire éléments brute. rience simples. de départ
La
de
méthode
la science
fois
Une
suivre
ser,
recherche
est donc
nécessairement
analytique.
faite
et organisée, on peut, pour l'expométhode refaire le chemin analytique,
la
encore
a fait pour la découvrir, en y marchant avec plus d'asqu'on droit au but, en évitant les détours en allant surance, plus routes. il est préférable et les fausses de inutiles D'ordinaire, des éléments résultats de l'analyse, et de propartir simples, céder
synthétiquement, de la méthode L'avantage à une posé stiuiie
exposition ; elle est
rendu
l'objet
par
démonstration est
synthétique claire, puisqu'elle
plus
et
: elle
double va du
le
ptobante, puisque plus à étudier est la meilleure
construction. se prête au com-
simple de
pouvoir
qu'on
preuve
recons'en
est
compte.
En
logique, sonnement tel
l'ordre
consisterait
analytique le rencontre
à partir
du
rai-
les raisonnements
la science, à résoudre raisonnements à resimples,
à étudier
de jugements, à en déterrelations à dismutuelles, une forme et une matière, etses lois, puis cette matière,
qu'on
dans
en complexes sont composés connaître que ceux-ci et les miner le nombre, la nature dans le jugement lui-même tinguer cette
ses espèces eux d'abord
forme,
les
et parmi termes, données de l'expérience. tement donné, l'analyse consisterait synthétique
On
les
s'arrêterait
ne
aller
pouvant des à partir
du ces trois degrés: logique — du raisonnement. jugement, logique il est presque toujours Pratiquement, un ordre
soit
analytique. science fût on
est
bien
obligé
Quand
d'employer même qu'en
lyse. A supposer on soit arrivé à l'élucidation à
raconter
d'ordinaire inévitables,
simplement si encombrée qu'on
n'a
on
rencontre la méthode
enfin
les
est immédiadelà.
L'ordre
ou notions,
concept,
et à du
—logique
de suivre impossible soit rigoureusement
synthétique, rigoureusement Pour que le premier fût possible, achevée.
au
termes
parcourir
et
concepts, à ce qui
il
faudrait
que la obscurité, quelque de recherche, l'ana-
la pratiquant son compte, pour il y a souvent complète, avantage son propre travail : la question est
d'opinions pas le champ
de diverses, libre pour
discussions un
exposé
42
PRÉLIMINAIRES
QUESTIONS
et
synthétique convient
de
Nous
de
l'exposé qu'à dans l'ensemble
démêlé, et des subordinations alors
—
démonstratif.
questions
d'une
science,
l'ordre
ne analytique On a vite partielles. des degrés de complexité
de problèmes
hiérarchiques par les plus
commencer ne suivrons
Mais
simples. l'ordre usité
pas tout à fait raisonnement. Le raisonnement
cept, jugement, en jugements qui, séparés, est réelle: elle résout des
sont
des
faits.
réels fait
et ne sauraient intellectuel
est
idéale
: elle
Un
sujet,
un attribut
concept,
à
pas il
ce titre est
une
virtuels. jugements théorie du concept
intéresse
qu'elle possibilité Pour cette
de
analyse
faits
simples. des éléments
exister
plus résout
un jugement. pensés que dans L'expérience taire est déjà un jugement, une information, vraie ou fausse ; si elle est aussi une manière n'est
Cette
en des composés nous y fait découvrir
du jugement l'analyse qui ne sont plus des faits car il n'y a pas de ment,
convient
en logique : conse décompose
faits
Mais
Cette jugement. analyse leurs éléments abstraits.
encore
; il
simple des
séparéque le faits en
ne peuvent être la plus élémend'être susceptible d'être ce affecté,
le
logicien. une jugements,
Quant infinité
au de
nous la raison, envelopperons dans celle du jugement : on s'expose à de si l'on entreprend d'étudier le concept à part; graves méprises on risque de mal comprendre sa vraie nature, qui est tout entière dans sa fonction. C'est à peu près comme si un physicien
donner prétendait
à un avoir
élève fait
la notion observer
du
élecpotentiel aucun des faits de
CHAPITRE
DU
—
19.
JUGEMENT
de l'intelligence est le jugement. Le jugement est essentiellement une assertion, affirmative ou négative, et il y a autant de jugements dans une pensée d'assertions. qu'on peut y distinguer Le logicien ne se demande est vraie ou pas si telle asseition fausse en elle-même, c'est-à-dire ou non conforme à conforme réalité extérieure à l'esprit, ou plutôt quelque susceptible d'être ration
L'acte
PREMIER
confit
élémentaire
mée ou contredite
ultérieure.
coïncidence
par
quelque
Car
expérience se trouver
un jugement peut et non par nécessité rationnelle. ce sont les motifs que peut avoir
fortuite
intéresse
le logicien, de le tenir pour certain, pour toute intelligence. Or un jugement peut
et ceja non être
fondé
seulement de deux
pour manières:
ou opévrai par Ce qui le sujet lui,
mais i° sur
a° sur le raisonnement.
l'expérience; I. -
DES
JUGEMENTS
D'EXPÉRIENCE
ne sont données qu'autant 20. — Les données de l'expérience sont saisies ; l'acte de l'esprit qu'elles qui les saisit est un jugeà des affections ment. Tant qu'elles se réduisent du sujet, elles elles n'intéressent le login'appartiennent pas à l'intelligence; cien
qu'autant qu'elles des vérités de fait. Il faut pour
sans
doute
que je puisse
impression produire
sont
des assertions,
que je sois savoir comment
des informations,
de quelque affecté manière je suis affecté. Une certaine et lui donne occasion de se
le jugement précède dans le jugement, ; elle subsiste
dont
elle
constitue
DU
41
la
matière.
On
la sensation,
les
ou entre
entre de distinguer affectives sensations
ce qui enfin, affectif et l'élément n'avons
Nous
rien
à nous
n'y a pas de perception pas des sensations quoi n'y aurait-il des états affectifs qui ne seraient il
y a une ne franchit
uns, qui
pas perception, Des sensations rience
inconsciente
consciente
sensations
ne
blent
repiésentés? selon l'esprit;
ce d'autres, ce qui n'est
d'aucune
susceptibles
subliminales, ni par le
Certains
Quoi sont
contenu
de
la
par ces ne sem-
qu'ils de la conscience,
en soit,
qu'il
constafaits
peut-être)
tandis
les
faits
psy-
ils sont, donnés; pour dans la conscience, il être contredit peut par un jugement et qu'entre
pas entie
La cioyance pas jugement. ou images perceptions disponibles il y a dans comme une langue futurs,
fût
admettre
une expérience qu'il y a dans l'esprit des jugements pour des noms et adjectifs
est une des illusions futures, pour des propositions la confusion de la pensée avec le langage.
disponibles qu'entraîne 21. —Ces le
pour-
pas perçues, Selon les
pas
Dès qu'un fait dire, [ainsi offerts. Vn effet, est jugement. un jugement or il u y a de contradiction |un fait; On ne saurait donc iun autre jugement. ne
Mais
ne seraient
qui
qu'inférées. aisément (trop
pouvoir s'expliquer ni par des causes organiques. inconscients ne chologiques
'qui des
exact, plus de nos percepsi rien ne nous
représentatif
de
sont
être
s'expliquent émotions
et
doute
de la conscience, pas le seuil c'est-à-dire est purement organique. jugement, à l'expéet émotions subliminales, échappant et à l'expérience interne paicc que psychiques,
qu'inconscientes, ; elles ne peuvent
parce tation vie
externe
vie
sans
la perception et et les sensations
représenter sans sensation.
il
affecte;
est
ou
représentatives, entre l'élément tions.
a coutume
JUGEMENT
contenu
manières
d'être
affecté
qui
la matière,
constituent
ou
de nos jugements nous l'objet d'expérience, comme une continuité diverse et qualitativement
apparaissent
De ces qualités, ne changeante. l'intelligence car juger, c'est discerner. Les qualités relations, dans nos jugements données de d'expérience qu'à titre
qualitativement saisit que les ne sont termes,
non
de
ces
jugements, En vain
saisissent. jugements à éliminer d'abstraction, de pureté l'état l'élément
toutes
mais
des
chercherait-on, les relations
affectif
original,
relations
que ces un effort
par découvrir pour qui
est
senti
à et
DES
; ce qui
senti
purement OJTS çato;
JUGEMENTS
resterait
O5TÊ VO/JXÔV, car
43
D'EXPÉRIENCE
serait
nous
ineffable
aurions
éliminé
et inconcevable, tout ce qui
en
ce serait cette sensation Ce qui resterait, dont nous ne pouvons absolument ou émotion subliminale, ce qu'elle serait si d'avence qu'elle savoir est, mais seulement le seuil de la conscience. ture elle franchissait fait une connaissance.
matière et pour pas pour s'ouvrent, par nos sens dès qu'ils sait y démêler une fois les sens éduqués mais ce que l'esprit et formé. Ce qui est offert ne saurait être saisi, et le jugement donné qu'en subissant une transformation propar conséquent le prétend M. Bergson, s'il est vrai, comme fonde, que l'intende conscience et la succession des états sité, la multiplicité
Les jugements d'expérience ce qui entre du dehors objet
n'ont
à l'esprit, Ce qui est offert en un sens, illusoires. soient, d'après où ce qui nous appace philosophe 1, c'est un devenir qualitatif où est pure hétérogénéité, comme différence d'intensité raîtra où la durée n'est n'est la diversité pas multitude, pas distrini intervalles. On peut buée et n'a ni époques ajouter que le lui-même
divers statation
de
distribution
Néanmoins, n'y est pas différencié. fait est distinction et identification
dans
paraison (mais aussi de durées bien
aussi 22.
jugement sairement et de
bien
que de durées.
de
conditions
sont
que
— Deux
bien
dans
que
ainsi
qu'on
grandeurs
con-
de
qualités, coml'espace,
le verra
spatiales,
bientôt) d'intensités
d'un requises pour que la vérité soit assurée: i° il doit s'imposer nécesdu sujet; a° il doit s'imposer également
d'expérience à l'esprit
la même
mêmes
le temps aussi non pas mesure,
toute
manière
à l'esprit
tout
de
sujet
placé
dans
conditions.
i° Le jugement dont jugements les jugements causes. En
de fait,
d'expérience il serait la
pas déterminé par d'autres car ceci caractérise conséquence,
raisonnement. non
en
droit,
n'est
11 n'a il
pas de raisons, m'est impossible
il a des de
juger faudrait
il me autrement, que je ne juge; pour juger autre c'est-à-dire être affecté autrement. chose, percevoir se confonde semble donc ici avec que la nécessité logique
autrement
nécessité
i
Lu
les
causale.
données immédiates
dt la conscience.
Paris,
Alcan
U la
DU
46
Il
n'en
est
rien.
Les
JUGEMENT
causes
déterminent
qui
en paitiède émotive. être nature peuvent » (comme et la o piévention dit Descartes) altérer des faits d'observation directe et que
de
j'ai
trouver
me l'expérience hâte m'empêche soire
se mêle
et le
masque.
ment
valable,
mon
suggère, de discerner
au réel
faut
les
que
intellectuelles.
purement par ces
mots
consiste
à juger
de
parfois immédiate.
avec
intellectuelle
image actuelle
Or,
par que la : l'illu-
devant
exprime des faits.
impartiale sa seule intelligence.
»
jusqu'à Le désir
confirmée
soit empirique qui le déterminent
: observation
déterminante
vont
s'interpose
ce qu'on
jugement
« précipitation
insu, quelque la perception
causes
C'est
La
préconçue
et le déforme, que le jugement
Pour il
opinion à mon
mon
le réel logiquesoient
couramment L'impartialité si cette cause
pas être cherchée dans un autre car alors on aurait un jugement de jugement, si d'autre il n'y a pas d'autres faits intelraisonnement, part lectuels il faut dans le se trouve que les jugements, qu'elle lui-même. Un jugement est jugement empirique d'expérience purement
valable
logiquement déterminé eat
rouge est la seule
par est
quand
lui
cause
qui du
s'épuise mation.
faire pourra dans l'utilité Ce
qui
n'est
il faut,
car,
quand mais même,
et exclusivement
usage
et dont
pratique vrai que
premièrement, même plusieurs
qui
Ce livre de
rouge
satisfaire à ces conditions et peut Il est vrai lui. Il peut même pour lui. Mais c'est une vérité dont pour
qu'il
toute
la valeur
comme
tirer de son pourra moi n'est pas vrai.
vérité infor-
pour mon expérience
sur qui est fondé jugement, est mon expérience personnelle, mais il n'est que mon nécessité, vrai,
entièrement
en fait la matière. la perception quand me détermine à juger ainsi.
vrai
indubitablement seul
est
la représentation un jugement vrai
2° Le jugement sujet n'être pas communicable. être
il
ne doit
s'impose
personnelle, qui à moi avec une absolue Pour
jugement.
qu'il s'exprime se verraient
Mon
en une contraints
qu'il
devienne
proposition à juger
de
se communiquer leurs pouvoir jugements, ces seraient vrais chacun d'eux et ne seraient pour jugements tout court. Il faut en outre que n'importe pas vrais quel esprit être contraint à faire le même puisse jugement, qu'il y soit déterminé ou qu'il ait des raipar une expérience identique, sons fondés
sans
;
de se rendre sur
au témoignage d'autrui. sont des jugements le témoignage
Mais
les jugements de raisonnement.
DES
homme
JUGEMENTS
éprouvé connaissance
une
que son jugement où d'autres hommes
est
Lorsqu'un n'a
éprouvée, dire constaté,
a
pris
l'hypothèse dans les mêmes de
même
circonstances, mettre donc ; c'est
c'est
témoin; individuel
D'EXPÉRIENCE
en
un
ce m"
difficilement
hors
inicables.
: sensation la
constitue
une
douloureuse
à se servir
connaissance
pas l'expérience tive du clinicien, et les concepts
nul
autre
autre
n'a
dans que, se seraient trouvés
nécessairement
cause
la
raisonnement — Certaines vraies
jugé du
personnalité un jugement
expériences sont qu'elles
parce
Les sensations
enfin ils fréquence; et souvent ceux
métaphoriques, mal sont amenés
que nul
que c'est dire
vrai,
de
les douleurs maladies, par exemple ne peuvent être connues que des ils les rangent, dans par analogie, le langage la durée,
fait
quelconques ils auraient
jugement pas des connaissances
ne constituent
sensation
d'un
un par humain.
transformer
47
à certaines propres des ataxiques, fulgurantes les décrire, malades; pour quelque ; ils en
ont
fournie
par
le siège, indiquent recours à des expressions sont affectés d'un même
qui des mêmes
vraie,
classe
un
fait
métaphores. scientifique,
Ce
qui ce n'est
du malade, mais l'expérience subjective objeco'est-à-dire les déclarations du malade, les il se sert dont décrire son métaphores pour
mal.
23. du
tout
—
il y a des expériences pourquoi qui ne sont pas Telle est cette intuition des preuves. immédiate du divin C'est
tous les mystiques. Elle est à leur esprit que décrivent presque ' est à nos yeux ; ceux ce que la lumière du jour sont qui n'en comme les écoutent les aveugles écoutent les pas illuminés des expériences La plupart décrit que voyants. religieuses et ne valent
Elles que pour le sujet. ne sont certes éminem; elles ont même pas incommunicables vives et des des émotions ment le caractère contagieux imagides sujets prédisposés, fortes. Mais elles semblent nations exiger W.
James
et de plus, sentiment
sont
individuelles
se communiquent est prépondérant.
par Un
des
suggestions
où le rôle
du
d'expérience jugement peut mais lui conférer un sentiment, bien avoir matière pour pour montrer il faudrait une valeur pouvoir que ce jugement logique, déterminé et exclusivement est entièrement par le fait affectif qui qu'en
en
est
la
de telles
matière.
Il
expériences,
s'en
faut l'objet
de
beaucoup, de l'assertion
au
contraire,
soit
identique
48
DU
à la cause
M.
Edouard
laborieux
exjrêrience intellectuelle...
inconnue,
—
raison
d'abord
diverses vérités
captif,
ce
qui la
Ce fut synthèse Y illuminade félicité
qu'elles
de
philovita-
abstrait,
par soi te
une
par
conséquence ne peuvent
intuitions
spéculative. d'une large
suivie
donnent, délivrance d'un
importante sensibles qualités
les
la
se prouvent
Une
ces
des
adeptes
nous
qu'elles
paieilleàla âme '. »
notre
24.
vérités
retrouve
aux première ni un enseignement
ne fut
Schuré,
Ces
intérieure
dans
On
de échafaudage de la vie intérieure,
une
tion
l'assertion.
les théosophes et les « Mon initiation ésotériques.
sophies les, dit un
de
chez
mystiques
ni
ou raison
JUGEMENT
répandent
est
précède matière
des pas être vrais. Quand objectivement jugements empiriques j'éprouve une sensation de rouge, aucun de savoir si la je n'ai moyen sensation visuelle ouve un autre dans les mêmes cirsujet qu'épi que
constances ter il
est diia
qu'il trouve
à la mienne; moi : Ce livre
identique comme
une
ressemblance
du coquelicot, sang, du soleil couchant,
de
de qualité la cerise, des
et
c'est
cette
qualité cet accord
du même mot. Mais appelons les mêmes nous sensations. ayons aux
sensations
excités
sans
entendons telle
et
celles-là
analogie
entre
nos
universelle, entre
identiques La pure
qualité : elle
subjective lisée (11-17). .
seuls
Les
/sont
donc
'jugements 1 ptnsie,
facultés et, les
sensible ne peut
jugements des jugements
CDOIARD par A
Les
prouve pas que donnons le même nom
arts
; mais
mêmes aussi
oiganes nous nous
de ces sensations: ; celles-ci
s'har-
sur une reposent cette n'est analogie
elle
des rapports suppose plutôt que des sensations identiques. est affaire et d'expérience personnelle être socialisée, encore moins universale logicien qui intéressent entre les données enipitâche est de discerner les vrais
d'expérience de rapports
Sa première les constatations empiriques,
SciitBt, Confession Rocx et R. Ytissii
nous
que
ne
les par souvent
émotives
de plus, sensations
semblable
expressive autre calmante
se heurtent.
subjectives.
'îiqucs
la valeur telle
excitante,
monisent
point
sur
peine
est
couleur
Nous
nous que éprouvons mêmes Tiès objets.
les
par
constaje puis seulement est rouge. Comme moi, aux couleurs du vin, du lèvres et fraîches, jeunes
philosophique, Pernn, 10.nl
dans
de Edouard
fait
qui
Schuri,
s'imposent son
attire
et sa
DES
JUGEMENTS
D'EXPÉRIENCE
des jugements causale, confondre avec eux, et qui
de raisonnement
nécessité
par
pourrait logique. Nous
voir
allons
à trois, du grand et du
raison
—
D'IDENTITÉ
ments n'est
sont
une
sensation
et
proprement d'identité
empiriques et de compa-
ET DE DIFFÉRE>CE.
discerner.
d'expérience cela. pas
J'épiouve de
c'est
Percevoir,
par
que l'on nécessité
petit.
DES JUGEVIEMS 25.
s'imposent
que les jugements ceux de différence,
se ramènent
49
des de
Les
jugements
des jugeplus simples de différence : Ceci
et
rouge sont
encore
une
sensation
différentes. Ce jugement qu'elles il peut s'énoncer: est négatif en apparence; Ces deux nuances ne sont pas identiques Mais ; elles ne sont pas une, mais deux. chacune d'elles est ce qu'elle est. Rouge est qualité de chacune n'est qualité d'aucune d'elles. difféd'elles, différent Lesjugei rouge,
je
juge
c'est constater rentes, que je puis les discerner Ce que j'expérimente, ce n'est pas une qualité un pouvoir Mon assertion est qui est mien.
l'une
de l'autie.
des
c'est objets, en léalité, donc,
affiimativc. —
les discerner en vettu d'une puis-je de mon organe visuel ou d'une exceptionnelle perfection puissance d'attention Pour mon qui m'est personnelle. que jugeil faut qu'il à tout ment soit vrai, homme voit s'impose qui clair aussi bien moi. Alors seulement on pourra dire : qu'à 26.
Ces
Mais
deux
peut-être
nuances
sont
différentes.
Autrement, n'a de valeur
ma certitude moi; pour et à moi-même elle doit être
différentes
Je puis être le jouet ne sais pas si la cause qui et uniquement différence est entièrement assurer ma sensation. Si je puis m'en par qui me permette plus d'un s'agit jugement de raisonnement. rimentale
GOBLOT,
sont
pour Elle de manque suspecte. de quelque Je auto-suggestion. détermine mon de jugement
moi, conttôlc.
Lorsqu'un pas les autres
elles
éminent
Traité
annonça de
me
contrôler
Logique.
dont au
il ne moi-même, mais d'un jugement
une
monde
la
de qualité recherche expé-
une
d'expérience,
physicien,
mérites, —
de
dans
que
erreur la
n'affaiblit
découverte 4
des
DU
50
il
N,
rayons
n'avait
faible qu'un fluorescentes
accroissement au
d'un
tendu,
d'autre
gaz
cette
difféience
de et
à
renonça
de
le
est
énergiquement avec effort.
tiavaillant
observateur
ne
L'idée de
d'un
pression,
muscle
cerveau
l'autcui
à perce N fut rayons
réussit des
la
découveitc pictenduc ne donnait aucun qu'il
affiimation
d'identité
jugements
les
avec
d'un
forte
fortement
contrôler.
Les
27.—
d'acier
sous
luminosité.
une
soutenir
ressort
vapeur
autre
aucun
abandonnée,
moyen
d'un
voisinage ou d'une
Malheuieusement
donc
à fournir de leur existence preuve de luminosité de certaines substances
électrique, potentiel d'un ou même
puissant contracté
voir
JUGEMENT
jugements même que
de
ne faut
qu'il
ressemblance
sont
de
pas confondre la forme : Ceci
cela.
d'identité A est A, pas ici du pi étendu principe un principe, car il est sans application, qui n'e»t car c'est ne rien savoir de A que de savoir pas un jugement, est A. Le jugement seulement d'identité qu'il que signifie
Il ne s'agit qui n'est pas
A
et
B
deux
sont
différentes
désignations
d'une
même
chose. Cet du
homme
geste seul
un
est
et et
Socrate
l'homme
même
l'homme
signifie connu sous
homme.
Je
le
suis
que je désigne de Socrate sont
nom
celui
vous
que
ne l'homme vous connaissez que signifie vous a été désigné tels et tels caractères par ment celui vous. qui est devant
cherchez mais
pas, est
qui
précisé-
Ces jugements se prouvent divciscs formes de raisonnepai ment. suis Je témoigne Jésus de Nazaictb. Ce livre que je des distinctifs mon c\emporte auxquels je icconnais signes Les trouvées sur ce colfie-foit cl plaiic empreintes diginl.s celles prouve
a
qu'on son
identité de
enveloppes vraisemblable autre > (de Vôtre
preuves
quelque
qu'une Vlifféience.
d*
i<M
en
puJ à son
lettres que
personne
Ces
obtenues
• pièce celles à qui
ces
que
accuse sant
Reconnaître
partielle. une
etc
dresse, trouvent elles
toujours supposent identité. Mais l'identité identité
une
Il même
sont
identiques.
On
caitc
d'electeui,
des
est peu parce qu'il entre les mains d une
appartiennent. la constatation de a n'y chose
deux pas
empirique choses ne peut d'identité
suppose
au
sans moins
JUGEMENTS
DES
deux
se présente
qu'elle blables.
28. —
Affirmatifs sont
d'identité
au milieu
fois
en
D EXPÉRIENCE
51
de circonstances
les
apparence,
jugement
dissem-
empiriques
en léalité
négatifs: c'est Ce que j'expérimente, que je ne puis ceci de cela. aucune diffeiencc intrinsèque,
i
distinguer, par Ce jugement une de jugement, il est même constate négation négatif une différence Si je perçois d'une l'absence entre expérience. de rouge, il est au moins vrai pour moi qu'elles deux nuances si je ne puis les sont différentes il n'est ; mais distinguer, môme
moi
vrai
pas
pour ouvrier
êtic
en
qu'un soient qu'elles
cela.
que Y indiscernable. —
29.
Tout
si les teimes; seul terme. Il différents, rents. bien
La une
Identifiei, but pour
faut
donc
seule
mais
résoudre
dont
concrets,
l'explication d'un problème
identifier, pas un tout
pose en expériences un décompose
des n'est léel
L'analyse cléments
en
le concret décompose des cléments est identifie
chacun
poser. La décomposition
entic
sont
Elle
et ne fait
seul objet qu'un Ce qui n'est de rccheiche. est non seulement difféience
l'indication
puisse
les
écheveaux
discerner.
se icncontie,
pure un fait
de
les
encore
donc
i apport
n'est qu'on faits
le
mais
deux un et diffé-
identiques, extrinsèquement deux écheveattx est la même.
couleui,
c'est
est
ils seraient identiques, soient à la fois identiques
qu'ils
intrinsèquement de ces couleui
un
ceci
que
Yindiscerné,
pas
exprime étaient
jugement termes deux
est nécessaire, d'auttes élément
objet
n'est
peutPour
point. les distinpuisse
que nul ne vrai tout coutt
seia
cai
identiques, confond
faut
L'identique
de principal en cléments dificients.
qu'il
il
identiques, il seulement
Alors
guei. même
sont qu'elles soierie ne les
diffcicnts des
taits
avec
a et
identiques autant
qu'il
quelque concict
en quelque plus, de connaissance ou un seul pas un
identifie fait
et
demcuic
d'expérience
en
réelle; pas une analyse en éléments une réels, une ne
mais
inexplique,
même pas picparcc n'est même pas encoie
C'est partielles. fait en éléments qui
C'est
capable
éléments elle
qu'on ne décom-
expérience idéale analyse
peuvent
c'est
;
pas être
totale :
elle
l'objet
DU
52
mais séparée, des expériences
d'une
expérience dans identiques
mobilise
DFS
—
jugements contiadiction de de
dictoire manière,
ne
rience
jugements difféicnts. ne
de nos que des
tiouvons concepts
peiçue
les
relèvent
absolue:
est
ceci
vin,
indéfinie
est
de
avec
rouge. îessemblancc
à peu près est bien cela
des
enfants
rents. fait
Mais identiques,
deux
disparaît en éléments
guère
qualités doivent,
qu'entre
termes
sont
empiriques, à l'indétermination une
même
nuances
dans
l'expérience aucune cou-
sa nuance; est
couleur
; il désigne mûrs et de
fruits
combien
les
l'expétout a fait
comme
ou
cela,
et même ceci est cela, du jugement d'identité.
difféicnt
si
même
Or
faits
ces
et superficielles. Comment êtie lointaines peuvent violer le principe de Il semble est-il possible? sont semblables deux choses qui se ressemblent pas. La difficulté et se résolvent
la
données
Mais
ceci
comme
montre
de
les
certains etc.
toujours n'est la couleur
comme
dont des
de
sang, donnée
contra-
égaux, grandcuis môme forme de deux
égales, raisonnements
du
serait
ou
nombres
que grâce ne désigne : le mot rouge nous faisons absliaction des
du
prindu
L'opposition à cela identique
des jamais se i encontre
forces
celles
du
déjà
il
diverses,
: l'esprit éléments
RESSEMBLAXCE.
l'identité
de
jugement est ceci
langage
jugements intellectuel ulté-
concrète
exclu.
la diversité
fleuis,
leur
plutôt
Les
maniables
d'expérience ou du milieu
égaux, de deux
Dans
couleur
Le
DE
retrouver
abstraction
l'expérience
presque présente ne L'identité parfaite construits l'esprit: pai
rapports ou
une
peu
cela,
que parce couleurs
ceitainc
une
icndre
nous
identiques. des objets égales,
et
tiavail
se
Il n'y a pas de milieu. deux tel mes, d'admettre que envisagés et différents. à la fois identiques soient
différent
nous
est
Yautre
est
faite
JLGFME>TS
Les
de cipe même et
les
pour dont est
et engagés
30.
d'un
préparation de fait constatation
et
mêlés
peuvent qui différentes.
la
sont
d'expérience rieur. Toute dissocie
JUGEMENT
deux
termes et
identiques si simples,
elles
à ce
semble,
qu'il
un Le
îesscmbhnccs ce jugement contiadiction: et
ne
le
sont
sont
en
complexes éléments diffé-
ne
sont ôtte
pas tout
tout à fait
à
DES
et, et des d'un
espèces rique La
des percevons dans l'héteiogène,
Nous
simples, sitions
contrastes
a dislinguci. ce viennent
plus
Ce
qui pataît science s'efforce
cette
et ce moins
dans
mêmes
a la présence l'autre Mais bien
sensation
que
dcllclmholtz
nous
la
cause
objectif qui est la cause physique dans la donnée interne, empirique se tiouver doit le caractère que ment Bien sons
de
oppodes
de
en
d'effort. le
les
d'un
qui
son
parque la et
à
leur
manquent et attentive
fondamental
leur
par timbres.
timbic
la
présence deux sons,
c'est
de
plus peine D'où 9
identité
d'harmoniques oreille exercée
du
mon
héléiogène En général, pas
à la
dans
les
géné-
Les dans
analyses
le
la
dans
sensation; la sensation
commun
qui
de
qualité
composé 01 c'est
elle-même
fonde
le
juge-
îcsscmblancc.
qu'une souvent
peintre reconnaît
discerne
fondues
en
sensation
unité
d'analyse
simples
elles
unique des sensations
ignorons comment ne
comment nous
sont
pas
Le discernement
est particulièrement unique reconnaissons la hauteur
nous reconnaisunique, celle d'un Le mélange
contient longe es, bien qu elles Nous ignorons
démentait
ce pouvoir parce que nous Mais savons-nous
fait est
certain
qu'un
qualités une qualité
quand du bleu?
un
soit
cette
que
des
siste
rouge
des
a montie
duc
est
reconnaissons la
sensations
est
Ilelmholu
qu'une
manifestent
des
que je distingue ce que j'ai quelque de l'effort? inégalité
haimoniques quelques distinguer sans s'aider de îcsonatcuis,
puisse donné
diffé-
reconnaissons
peut-être icssemblance
harmoniques dans l'un
différence dans
l'est
aux
d'instruments
ce qui
partielle. timbres
hétérogénéité îessemblancc de deux
de famille
ce
vient
ne simple de iesoudre
air
a opposition qu'entre un caractère suppose
îessemblancc
d'où
un
différents spécifiques c'est l'expérience ou moins avec plus
contiaste
et
des
qui
Je discerne
et
analogie Mais
n'y
différence, et
opposition
l'absence
il
ce génie, et des caractères
d'une perception de discerner pouvoir
tielle
: or
53
entre
analogies nous
même
commun
J'appelle aisément,
D'EXPÉRIENCE
trouvons nous Cependant, aux timbres même couleur,
hétérogènes. d'une nuances rents.
JUGEMENTS
net des
simples se forment
du
; il jaune soient comme en
en
quoi
con-
nos
apparence, sensations.
distinguons
deux
sensations
mélangées, des qualités
le par exemple, d'une sensation
les sons musicaux. pour sons à travers leurs toutes
Nous diffé-
•
DU
34
rences
d'intensité
et
anciens
les
hauteur,
savaient
quels des
fréquence tère physique tiste
; la
timbre.
Les
ont physiciens son est toujours
déjà qu'un soient son timbre
que vibrations
est
et
du son
objectif désintéressent
se
sonores
de
et
JUGEMENT
même
son
son
intensité, c'est là un
; mais chanteur
le
;
totalement
du
hauteur
la
et
du
démontré, de même
et
nombre
si
la
carac-
l'instrumen-
des
vibrations
est
eux un caractère de la pour et ce caractère sensation se distingue assez netteelle-même, ment des autres donner à des non de lieu, pour jugements à des mais d'identité. ressemblance, jugements Loisqu'un la même violon et une trompette donnent il n'y a pas note, ressemblance entte les deux seulement sons ; la hauteur est les timbics sont différents. identique, Nos sensations ne sont simples qu'en
Elles sont apparence. d'elles simplifiées par nous : nous ne saisissons que ce qui est En réalité, utile à notre infoimation. elles sont infiniment comet riches. plexes est une qualité ni totalement, tous que léduiscnt
Un
simple; parce sont
deux à
de
lepiésentative qui ne sont
sensation visuelle, pure un autre rouge ne peut lui ressembler est autre, ni paitiellcment, parce qu'il ni Mais l'un ni l'autre ne se simples.
îouge,
entant
que
pu les sensations se double d'émotions
visuelles. et
Toute
sensation
sensations
affectives
ou le sont confusément. Telle couleui pas perçues est excitante telle autre ou triste. ou joyeuse, Cette apaisante doubluic : elle a môme émotive est plutôt que vague fuyante des nuances d'une délicatesse et plutôt extrême, inexprimable le mécanisme du de qu'inconsciente, n'ayant guère langage ressouiccs tifs.
En
tant
générales bien que etc.
sion, des
les
général,
et
artistiques Tout au
gages nairc. liés
traduire
pour
états
émotions par
des
arts
manifeste
l'énorme
ces
sensations
internes
externes.
si essentiellement
s'expriment
l'élément
tel
artistique nommer
sui tout du
par
langage
subjecles lanoidi-
classes quelques elles se rangent lesquelles avertristesse, désir, joie, et haine, qu'amour désignent
il entre dans complexes lesquels piocessus Mais l'existence des beauxque des émotions.
autre
toujours
chose
termes,
bien
tions
états
plus pouvons-nous et mal définies, dans mal : plaisir, douleur,
D'autres et
des
La
inexplicable
importance et émotions
beauté
d'une
et la délicate
de pi écision aux sensa-
sous-jacentes d'art serait oeuvre
si on la réduisait
à une
construction
picsque faite
DES
de
de
formes,
des
couleurs
sensibilité
leurs,
les
mots
sont
d'abord
sons.
55
Mais
au
l'artiste,
sait jouer comme sons, Sans doute les foi mes et les
souvent
langage, et
significatifs,
ne
même
sont
les
sons
expressifs
qu'au
l'art n'est ; mais pas toujours signification tandis est toujours qu'il expressif de deux riche doublure émotive sensations Cette
fournit ques saire de
à
ce
l'esprit et d'éléments
affectent rouge en elles-mêmes,
et, bleu.
d'éléments
du
il
et
émotive, tions
elles
Mais
tions
nous
prises autre des,
métaphores par
sensibilité comme
entre
deux
ces
îétinicnne le
notie
temps
et rouge sensibilité
d'émotions
gioupes a entre
le
plus d'émo-
les groupes n'y en au rouge et au bleu On expliquerait ainsi, les oppositions et les contrastes, cai les émovenons de parier non seulement être, peuvent
mais
différentes, Ces
a
identiques
dont
notre
hétéiogènes, en même
affectent
y
coirespondant même coup,
paifaitcment nécesqui semble hétérogènes de îcssemblance. Deux nuances
différemment sont
moyen imitatif,
analogues identi-
d'éléments
mélange
paifaitement le jugement
fonder
pour
cou-
musicaux,
leur
de
moyen il veut
ou des
interne. du
D'EXPÉRIENCE
de
ou
des couleurs
formes,
de notre
JUGEMENTS
qu'il
antagonistes. si païadoxalcs on
lesquelles
applique de même
sens,
s'expliquent fioidcs, ardentes,
et pourtant à un sens On
parle
com-
si aisément le
langage de couleurs
d'un chau-
haimotapageuses, de sons hauts ou bas, aigus, souidcs, éclatantes, etc., sombics, doux, durs, ronds, rudes, clairs, peiçants, etc. Entie les divcis il y a hétérogésens, aigics,
nicuses, giaves, veloutés,
fraîches,
criardes,
mais il y a analogie et parfois identité entre les pute, de sens émotions différents. Un piovoquées par l'excitation son aigre n'a point avec une savcui mais l'un d'analogie aigre; et l'autre nous causent la même de déplaisii et provoqualité néité
même des quent de muscles de la
îéactions
sombtc
la même
fait
naître
que l'obscurité. Ces métaphores tacites hauts
et et
associations vent
avoir
arbitiaircs; bas;
face
et
motrices agacement
contraction
identiques: des dents.
impression
quelquefois est-ce peut-êtie
Une
musique et de crainte
de tristesse
sur
icposent
le
cas
des
conventions
pour
les
sons
on a essayé ces expressions d'expliquei par des rien de nécessaire. Mais la plupart doiqui n'ont
quelque
fondement
natuicl;
autrement,
comment
DU
56
le
avoii des
expressive
créer
les
écrits de
don
et
viendraient
de race,
de M.
si
Bergson,
qu'elles ces trou-
fréquentes a dit qn'on
formuler
La l'inexprimable? des intervalles couleurs,
et des
formes
de nouvelles
D'où
comprises? des écrivains
vailles
semblait
en
puisse
qu'on expliquerait-on immédiatement soient d'expression dans remarquables
JUGEMENT
et si qu'il valeur et
des
et des idées les des images par suggérées rythmes universelle. L'ait varie selon les temps n'est mots pas toujours des hommes du même du Môme et les races. temps, parmi les mêmes social et de la môme milieu même cultuic, percepmusicaux,
tions
pas toujouis un poème, devant émeuvent tel qui
insensible symphonie
il
Cependant un ouvrit
un
tel émotions, un monument,
tableau,
autre
souvent
suffirait
mêmes
les
n'éveillent
de
a des
mune
a un
perceptions ties grand
des d'expiession arts eux mômes. —
31.
empiriques sur fondent tions
sont
une
valeur
inéluctable entre
des
même,
d'êties
humains, sans
différentes,
à l'art
simples, l'identité
les
pas,
et
logique.
natuicllcmcnt
com-
même
de races,
ni
pat
de
la puissance les conséquent
quoi
ne
à l'esthétique il Quand
jugements des émotions
détermi-
sautait
de s'agit ressemblance
suggérées
par
suf-
données se
qui
les
peteeppour avoir
subjectifs peisonncls, tiop purement même s'ils au sujet avec une venté, s'imposent nécessité La logique ne connaît pas l'analogie Elle ne connaît données empiriques simples. que le trop de
et le contraire.
est
hétérogène. sinon par des
d'expérience, sont sujets Pour
no ubre
à la
distinguei c'est ce que chacun tères extrinsèques.
le môme
soit
et
Y autre
identique
d'émotions
minées
n'existerait
suffit
Ce qui à la science
fire
arts
l'âme.
de
picpaiation pour if reste ferme. auxquelles belles tous et pour pour
détet
et de civilisations
d'époques
une
quelque
à des formes d'art esprit belles Et il y a des choses qui sont l'union 11 faut bien tous les temps. que nées
fond
jusqu'au
reste
Pour
ce qui n'est pas c'est ce que nul ne peut le différent, extrinsèques;
elle,
\Jidentique, caractères
tout
sans te secouis peut distinguer n'est pas l'objet d'un Le contraire mais d'un de raisonnement: jugement
contraires
quand
on affirme
de l'un
et nie
de
carac-
jugement deux de l'autre
attribut. la science,
l'analogie
qualitative,
la
ressemblance
est
DES
une
JUGEMENTS
à vaincre,
difficulté
D'EXPÉRIENCE
57
à surmonter.
un obstacle
Le jugement n'est simples
ressemblance
entre des éléments qualitative il n'est pas même un pioblème pas une connaissance; à poser. il est l'indication A ce qu'il y a un problème de
a une
très
importance. grande la raison n'exige
problème; diverses.
Mais
pas tout en quoi
si elles
à fait
9 Dès
elles
sont
Nous plus deux
que,
d'un
deux
jaunes,
ne
elles
du jaune melangei se icbscmblcnt, que deux bleus étalant en série lyse spectrale
faut
chercher
le sont
pas.
La
1.
cachée du
tessemblc coquelicot du bleuet, et, en général, sont bleus moins différents
celle
qu'a
il
un jaune d'un bleu jaune, la nuance de rouge qu'il a son carmin. Nous savons
obtenir
poui
la couleur
que
ne le sont-elles
diveises, pourquoi se îcssemblent,
qu'elles
la cerise deux
rouges, rouge
sont
tous
jugeons a celle de
qu'un
L'hétérogénéité les choses pas que
en quoi identiques, est l'indice d'une identité
ressemblance
posé; il titre, ne pose aucun ne soient pas
Un veut,
faut
deux
que
rouges parce que, l'anadont se compose
se îessemblent les
sent
peintre il lui
radiations
la lumière
de telle sorte d'onde et la blanche, que la longueur de chaque radiation qui sont des quanrefrangibilite simple, aillent en cioissant d'une extrémité à l'an lie de la série, tités, chose est identique dans toutes les radiations, à savoir quelque sont
qu'elles a savoir rent plus fait:
des
de l'éther, de ces ondes.
ondes
la longueui
chose est diffcicnt, quelque Et comme l'élément diffé-
est
ou mesurable, elles quantitatif ou moins dilïeiciitc». Le physicien la îessemblancc est résolue poui
sont
nécessairement
peut se déclarer lui en identité
saliset
en
différences. Mais
cela
ne
saurait
l
a
L anal)se chimique as«ez courte et non fennec de difficulté pnetes
» ce que
permettent 1 iode, par exemple métaux terreux etc chose
de différent,
d une
substance
de leur
de
atonie
le
ramené
rapprocher le brome,
, obligent soit qu on
commune, une
diversité
soit
a
au
toutes
de corps monde soit
le
qui
suffire
et
physiologiste
les
espèces
de
matière
au
connues
psycho-
a une
liste
Il n v a pas provisoirement simple» différent» Mais les analo0ics de pro et de les réunir en famille», corps «impies — le fluor, les mclnii alcvlins —les
quon appelle fait de corps cerUins chlore
chercher
les con«idcrc qu on
et
en eux comme
imagine i 1 analyc
qui prêle blancc est déjà une connaissance parce un élément , on y distingue simples déjà et un élément fpcciGquc, etc) quantitatif il y a quelque cho'c qui demeure identique,
chose
quelque
qu
compo«es dans la structure
ne
qualitatif variable savoir
s agit
cet
pas
identique Lt dans un
et la
dans
Mais, il
d identique de substances
rapport
et quelque distinctes et interne
mécanique
exemple, de données
la
resscm
empiriques chaleur (poids «pecifique, celle diversité quantitative, entre
les quantités
58
DU
encore ce qu'il y a d'idenpas découvert dans la manière dont le nerf y a de différent voisines. Le second sait affecté par des radiations
Le premier et ce qu'il
logue. tique
est
optique que le
JUGEMENT
n'a
cntie
des ressemblances perçoit sujet sait que les couleurs qui se ressemblent d'onde et à des réfiangibilités longueurs il sait aussi que pour juger de l'analogie nullement
nécessaire
de
il
couleurs;
à des
correspondent
mais peu différentes; des couleurs, il n'est l'ordic de leur dispersion
connaitie
; il soupçonne doit se rencontici
spectroscopique ressemblance
les
que l'identité dans les
cachée
sous cette
sensations
internes
la sensation mais externe; qui accompagnent il ne les y a pas démêlées de ressemblance Les jugements valeui mais ils sont à peine des conont une grande pratique; cela. ils sont trop Ils deviennent naissances; subjectifs poui et
les émotions
des
connaissances
tité
et de
quand
ils
se résolvent
analogies qui permettent des ressemblances jamais
tères
paifaitemcnt différences radicales, lyse réelle, distinction l'abstraction vertébrales
Nous
grands science. L'art
elles
oreilles
et
caractère
saisissons
pas voila
n'apprécient les îythmes; tout.
Sans
pas ému par peut n'être des gens qui ont l'otcille sensible à On peut être rence
entre
ici
bien
les
les
genres su (Ht pas
en
ne
des caracdes
genres,|et espèces.
L'ana-
: un
névraxe
enfermé
dans
la
noblesse
la et
soit dans exprimés ! Les sont pas artistes
comprennent.
Au
une
diflcienec
essentielle
l'ait sociaux, phénomènes d'une absolue universalité.
entre et
la
Cer-
ne musicaux, pas les inteivallcs la musique n'est pas faite poui êtie de surdité on atteint musicale, il y a les intervalles et les rythmes; et qui ne l'ont juste pas musicale.
ments ne
classifications
mais
qualitatives, constituant
abstrait
de systèmes n'a pas besoin
deux
mesurent
des
osseuse
—
taines
identiques, divisant
d'établii
la décomposition ne cette pour opérer de l'identique et de l'hétérogène , l'analyse idéale, seule II n'y a pas deux colonnes peut y réussir mais dans tout vertébré se trouve idenidentiques, ce
tiquement une gaine 32.
d'iden-
diffeience.
Les sont
en jugements
contraire,
et musique la vulgarité,
ne
de diffépas faire soit dans les senti-
combien de musiciens l'expression, arts ne s'adiessent qu'à ceux qui les le
vrai
ne
peut
pas
se
passer
DES
Ce
d'universalité.
D'EXPÉRIENCE
JUGEMENTS
n'est
qui
vrai
que
59
pour
n'est
quelques-uns
Il est toujours présupposé que l'ignorant jugerait pas vrai. Les jugements et ne le savant, s'il savait. comme qui ne sont humains forment de être communs qu'à des groupes peuvent
la
ou de petites Ce n'est pas à dire
communions
grandes non un
savoir'
vérité
enfin
est
piessentie. école ou d'un
sont
soient
qu'ils
posent ques
des
problèmes, à opérer. C'est
faux.
foi
et
Quand
souvent s'aperçoit qu'elle ne peuvent sortir pas qu'ils s'ils sont accidentellement
même parti, ne sont conformes à la vérité, ces jugements les jugements de ressemblance, Toutefois, des connaissances ont une très grande vraies, d'une
une
on
découverte, Mais tant
été
avait
ifs
sectes;
pas des vérités'. sans constituer
: ils importance des recherches indiquent analytileur leur confeicr l'objectivité qui
ils poui
c'est pour transla précision, temps que en jugements humainement des jugements individuels et en identités cherche à les résoudre partielles qu'on en
manque foimer valables
môme
différences
La partielles. à chercher le même
recherche
de la
vent
et
dans
l'autre
vérité ce
qui
consiste
sou-
se lessemble.
DES JUGEMENTS DE COMPARAISON —
ainsi les jugements font interqui appellerons et le supervenir et de moins; le comparatif les idées de plus bien se garlatif des langues à les exprimer. U faut seivent dci de quantité, car il ne de les confondre avec les jugements 33.
Nous
nullement s'agit avec certitude mais
ni
nombre
de
couleur est qu'une ne saurais dire de combien.
je tout
du
de
ce
que
pouriait
mesure.
Je
reconnais
foncée autre, plus qu'une même Je ne conçois pas en pareil le mot combien
signifier
cas. Un
i autre leclivcs, images il nous lement
homme
Rien
que différence la
est
celle entre
science
et des idées, emeut,
la
plus
qu'une
I autre,
L'art
a
ce sont
présente
des jugements les émotions
Dans le cas des eipre««if ne sont pas scientifiques, croyances moyens qui le déterminent
croyances 1 émotion
pas
à
n'appartienne question 1 art d un côté et de exceptée en un mot
fin,
petit
maison;
il
la
on
logique, toutes les
me
peut variétés
faut
moins
ici une indiquer de croyances col
de» des scn»iblcs, lc«pnt perceptions les moyens Ces jugements sont par lesquels provoquées collectives,
ou le
est d ordinaire
suggérées
lart
est
essentiel-
est la fin , et si ces jugement le moyen ou quelqu'un des
DU
«50
de temps
est
du
ficulté
à juger *"" l'autre. dépasse
jugement
Le
jugement d'identité,
nous
loppement que Le jugement
ordonné est plus nombres
Par
l'homme
du
paitie et du
de
livre
petit
quand
limite
parcourir sans franchir
peut ou
et le petit du petit
paraison
peut
conla
la limite
du qu'on après
le temps autre parce
le second est quand ce qui estou peut être Un nombre l'espace
ou dans
la série qu'en paicourant avant le second. Mais piemier sont dans la déjà nécessaires,
le
point par
en
série
contenus la
evé tements nous
plus courte se déduire
ne
que d'un
le
jugement
qu'il
ne s'agisse
ne pouvons par
qui saurions jour.
l'autre,
dans le petit Le jugement mentale expérience
qui, superposées, JU à cause de
figures mutuellement,
des
le pensée celui-là
Nous considétablcs/ est impossible, position de
dans
des
pluiccon-
ou pout l'un
envelopperait que celui-ci se fait souvent une pai Il est alors moins sûr, a moins
ou
la ajoute entièrement
cette par expérience que et c'est l'envepar toujours le giand et le petit.
dans
se dépassent simultanés des giner n'avions pas d'boiloges, longue
coïncide
C'est
grand.
ne sont termes /Quanddeux souvent où peut ttanspoiter
plus
alors suppose et paifois un
au temps à comme compaiaison s'applique d'un événement est plus celle grande que tous deux commencé ayant, par exemple,
qu'un rencontre
la supci quand de la différence
et
enveloppe
dimension, qu'une ni avant la première, ni
de supci position. liés de différences i.
dif-
n'ont
se poursuit encore il s'applique aussi à tout
en série
et juger grand, de compaiaison
Il s'y
expridans
a aucune
contenant
contenu!
de compaiaison jugements des termes des cas, poui part ranger une série. naitre constituent qu'ils
*•
du
Ces
cntie
n'y l'un
[Il
livre.
nombre
comparaison des limites,
la du
un
d'un
mais
petit;
l'enveloppement nous définissons
suite
petit on
au
l'on que rencontrer
du
La durée l'espace. d'un autre quand, le piemier ensemble, achevé.
écrire
lorsque la limite
limite
définissons
que pour notion aucune
de jugement de discernement
ou, si le grand petit, ne rencontre la limite seconde
une
grand
avec partiellement statation empirique sans limite du gtand
la
mot
supposent du grand
jugements mant le rapport la maison, le mot
quelque
un
écrire
pour ne
JUGEMENT
plus à exemple
et s'enveloppent la difficulté d'imas'excluent^ dire si la
Le
jugci cause
jugement de mesure,
Si nuit de le
nous est complus
DES
D EXPÉRIENCE
JUGEMENTS
dans nombre étant enveloppé petit est un jugement de raisonnement. —
34.
jugements tiennent aussi
tité
Ils
qu'il
s'agit
que
de
l'identité de
procédé
est
empirique,
de
duiecs
ou moins
qui,
une
des de
il
quand une
toujours que nous
avec
successives, est une
Toutiythme vent s'additionner, plus
réduction
parce
par quelconstatatiou
de
supeiposition. constatci puissions
directe—
précision soient assez
enticis.
toujours
l'égalité couites qui peunombres
égales selon des
se diviser
il
d'iden-
comparaison, et se font
qu'elles de durées
et
s'ajouter mais simples,
alors
jugements
s'agit
remarquable
pouivu combinaison
Mais
grand.
la giandeur,
dans
piesquc il semble
Cependant ment — et même
le plus
sont d'égalité des jugements
Les
61
Ce
n'est
guère
du rythme que par l'intermédiaire que nous pouvons compaici des duiées successives des unités ; mais le denombiement de leur Dans la suppose l'appréciation lythmiques égalité. musique 1 identité
et
dans
cette
danse,
aisément
lellcmcnt,
événements
ne se fait
appréciation
pas
pai
la durée, remplissent puisque la régularité ceux-ci ni par de quelque sans cesse, changent mouvement cctle directeui, puisque suppose l'aprégularité de durées Les phénomènes le reçoivent préciation qui égales. plus
des
la
qui
le rythme, qui sont les mouvements
car plus encoie que les sons, le corps tout entici plutôt des éléments delà penétiant dans
tous
ses moelles.
La
ses articulations, fondeur
de
rythmiques
se fait-elle
mouvement,
souvent
par
car,
en
même
superpose il faut dule, des temps de mesure, avoir
supposant constamment encore
le rythme que
par
musique; ses muscles
pciception la répétition
sons, musical
est
peiçu pat c'est 1P plus l'oreille, on le sent dans toutes et jusque de l'égalité
dans
icgufièie
d'un
L'égalité à l'identité
temps
de
le
mouvement
lui-même,
comme
que à
des
l'espace
mais
la prodes unités
ou il
de
ralentir
le
arrive
aussi
que
même
mouvement l'auditeur
res-
par au
ne
plus
pourrait parcouru,
rythmique celui d'un
soit que cet espace identique à un musicien, exécutant Il arrive
égaux. d'accélérer
conscience;
et les
natul'appelei les mouvements
d'ordinaire réprimé apparent, alors dissimulé tout seulement,
mais humain, mentale? à une image cependant pas se ramener pect îéduit
semblent
même
se penen
parcoutu ou battcui sans s'en
en
aper-
DU
62
qui
de
et,
çoive,
du
perception Le sentiment
rythmiques.
son
Le lequel? tard produit
La
perception de M. la théorie
des
ralentir
à volonté, ce de durée des unités
de où
ici
arrive
qui
une
que viai
de
trop
le temps ne particiavec Cela l'espace.
grandeurs cette raison II
l'espace. soit une
semble
mesure
sans juxtaposition Dans l'ordre de
mesure
toute
valcui
du
du
temps
spatiale. du temps,
le
est du
35. cultés dans ments
ne soit —
contrôlé
par
Les jugements
d'un des
de est
plus
court
n'a l'une la que entier.
courte
l'acte que la conscience demeure de
pas
objectivement un jugement de mcsuie.
de
rythme unités et
compaiaison durées dont
temps pai le jugement ;
comparaison
quand l'esprit spéciales une qualitéquidcmcureidcntique.
aperçoit
comparaison à moins vrai,
des
diffi-
piésentent du plus ou
du
Us sont
sûoisjuge-
dits
moins
d'intensité.
Comment
rouges deux rouges, être pouitant foncé?
? Comment
sont-ils
possibles se ressemblent, non
plus
plus
Pour l'espace. à la mesuiedc
de
jugement
s'agit : un acte
et individuelle subjective il n'est est incommunicable, qu'il
se ramené
s'il
que l'autic
une scène entière, pièce Autrement l'appiéciation
temps
super-
spatiales; comme les
longueurs le temps dans
qu'elles
être
pas
si
que
possible il faut
que la perception sans superposition
pourtant
objective et dépasse
enveloppe
des
dans transportables sont transportables
pas étendues
pour
du temps. objective il faut constater égales,
comme
juxtaposées
prévu,
la mesure
constater
posées, puis ne sont elles
trop mais
difficulté
sérieuse
sont que deux durées de leurs ce qui n'est la coïncidence limites, les additionner, elles sont simultanées; pour Or les durées ne peuvent successives. soient Pour
mais
rôle, tôt ou
déception; arriver était
d'après laquelle par association
Bergson,
un
une
malaise, il devait
est
rythmes
de la grandeur perait est incontestablement
ou
changement semble avoir
ou le mouvement
UMC 'mpression que le temps
indique mesuré.
donc
accélérer
peut
la
suppose
cela
il
plus,
JUGEMENT
mais
encore
identiques, N'est-ce pas
seulement
en ce qu'ils car celui-ci dire
qu'ils
dire que deux puis-jc en ce qu'ils sont tous sont le même sans îougc, est sont
celui-là clair, plus à la fois identiques
DES
et différents en
autre
concevoir
devienne
la
Une
qu'une qualité sensation plus intense
est
des
différences
même?
croyons
percevoir
capables d'analyser un ; no tsy découvrons nous déclarons qualitatif, quantitatif. nécessaire pour
n'est
pas dans moins nuances
nos
l'un
et
cerise,
d'intensité.
sensations
élément
une
Nous semblent
qui demeure
qui un élément
identique différent que
l'identité
plus,
que nous Je puis
sensations.
difféientes,
des
Bien
déclarons
nous
63
autre.
Nous
simples et que
D'EXPÉRIENCE
? Comment restant
sensation
sommes
JUGEMENTS
du
qualitative plus ou du
deux comparer l'autre coquelicot,
de rouges et juger
apercevions
Seulement il faut la plus foncé que l'autic. que soit plus grande; d'intensité si elle est petite, je ne sais pas ou je sais mal si c'est ou par l'intensité par la nuance diffeient Enfin de deux que ces couleurs je puis jugei que, un îouge et un bleu, couleurs l'une l'autre différentes, estclaire, est
que l'un différence
La distinction
foncée.
aux
familicie
de
l'éducation
de
note
encoie, percevons d'intensité entic férences ou
cien sons
dtfféients
chanteut de
pour bien la voix,
différents timbres
ainsi,
le
dinunuendo, s'écoutant pour
produits donner que
par des une égale les
notes
encore peut soient assez M.
Bergson
« valeuts les
est
» est
valeurs
une
indéim-
partie
l'aitistc. et
même
dans piano instrument.
délicatesse,
les
forte un par
un
grande sons de
hauteur
dans
gamme
une
dif-
diffeiente, ou une mélo-
le
L'élève
sforzando. obtenir l'égale
musi-
intensité
de
doigts puissance, d'inégale intensité aux divcis icgistrcs soient
et exigent des efforts tiès comme sont très différents,
on trompette, pou i MI qu'elles On sait que
les
un
peine
des •
successifs
le crescendo, en s'exerce
die,
de
lépetéc avec une
et
àappiccicr couleuis
fois
deux
Nous
simultanés
couleurs
l'oeil
sans
reconnaissons
même
une
les
, l'aptitude peintres de la diversité des
pendamment portante Nous
entte
juger grandes. soutient
émises inégaux. ceux du
des
des
par
Enfin, violon
diffeicnces
nos que radicalement
le
moyens les quand et
de' la
d'intensité, états
de
con-
mais pas intensifs, hétérogènes. Il ne fait point, à cet égaid, de distinction entre les jugeet les jugements ments de quantité; de comparaison quelquesà ceux-ci, unes de ses analyses non à ceux-là. Si s'appliquent
science
l'intensité
ne sont
des
états
de conscience
est
une
fausse
apparence,
61
DU
il faut
expliquer entre les
tingue tensité
ou
taine
des
appaicnte évaluation de
qualité
de
séduisante
pciception la conscience
giandeui comme c'est,
ou
une
le jugement inteiprétatif cai cette intcrpiétation sensations
au
disent fond
l'intensité
Que natutelle ou
icpréscntativcs de la cause
la
l'effet;
théorie.
sa richesse,
sensations
». acquise n'avons pas à discutei
peiception Nous
c'est
disL'in-
c'est
l'abon-
« le c'est qu'il enveloppe, de faits élémcntaiies psychiques dans l'émotion fondamentale».
nombre giand démêlons confusément
certaine
de
états
moins
que nous L'intensité
une
Pour M. Bergson cela, apparence, affectifs et les états icprésentatifs.
du sentiment, appatente des sensations et émotions
dance plus
cette
JUGEMENT
des
une
une par Ecossais,
cerune
cette états une
acquise,
intcrpiétation est encoie n'est
les
esta
et
ingénieuse de conscience
donnée
soit
immédiate du donné,
symbolique
un jugement d'expérience, laisonnée. Si l'intensité des
pas
n'tst
il faut îccueillii celte appaqu'une apparence, ne le conteste rence, qui est (h théorie bergsonienne pas) une fondée. Une constatation îeste le seul appaience empirique des'infoimei si deux plages sont également ou inegalcmoyen mentéclairecs, et quel est
ombies
deux le sens
de
egalcmcntou comme l'inégalité,
inégalement on le fait
sombres dans
les
de
Un jugement de compaiaison photométrie. peut seul nous apprendic que le son de la cloche empirique dans le îécipicnt de fa machine décroit placée pneumatique expériences
en
intensité
renttcedcl'aii cultation, portent,
à mesure
des
qui
appréciations exercés à interpréter sont
toutes
qui fait tion n'est dans
d'expérience. d'une unique,
Apres qualité
pas plus surprenante un son unique.
36. —
et
avec
augmente
Mais
il importe
d'intensités. les
cette
et
de
interprétation
la distinction, et d'une identique
tout,
que
celle
de distinguer
S'il
dilféicnces
et non
hétérogènes de nombre
de différences signes sont dans leurs causes,
les
le vide,
la palpation, la percussion, L'inspection, de l'examen élémentaires médical, procédés avec des jugements de différence d'identité,
ressemblance, nous soyons sations,
fait
qu'on
l'auscomet
est
vrai
de
nos
de que sen-
comme
intensives,
grandeur spatiale même est un dans
une
intensité
de la hauteur
avec
la
sensavariable
et du timbre
précision
entre
le
DES
JUGEMENTS
jugement que leur
de
comparaison
valeur
logique
donnés
par
la
quantitatives: les jugements bien
sombre ne
cela
applicable
signifie à un et
l'égalité
autre.
Une
rien.
On
l'addition.
duiée
soit
la
les
dès
qu'on abolit leur
pas
dans
n'apparaît
Je juge
qu'une pas même Je ne con-
ne puis sens.
je aucun
trois
deux, une
double,
fois
plus
douleur
triple, nombre soit
sait
intrinsèquement une pluralité
en
et lo moins, des notions
plus
pour que, que lo de choses, il faut qu'on définir y puisse On concevoir deux sensations peut
ordre
dite
Le
parce
empiriques. ou plus claire
combien;
douleur
mesure,
sont
puiemcnt sombre
de
pas
do
nombre
n'aurait question c'est ombre qu'une
c'est-à égales, de cette unité dans
aucun
quantum,
la
que
qu'une
ne
expérience,
sais
car ce
pas
ne
je
63
jugement la mémo.
pas
comparaison est ombio plus
le dcmandci, çois
le
de
qu'une mais
autte,
et n'est
simple aucun
D'EXPÉRIENCE
dans
fusionne
et par
distinction
de
sensations,
l'étendue en une
; la
identiques est
seule suite
répétition soit
sépaiécs
encore
Mais
possible,
sensation
on intense, plus de leur dénom-
la possibilité
brement. Toute
mesure
d'intensité
tionnelles
ayant chose
pour
quelque
homogène Ainsi on pott chant
soit
indéfinie
pluralité continu
but
qui
homogène ne peut mesute
discrètes
divisible
en unités
source
relative
de
intensive
qualité ou
que lumineuse
lumineuse
une
bien
Ce
identiques. le verra,
source
bien
ou
identiques,
on
d'une
l'intensité
la
conven-
un
continu l'espace. par en
rapchci-
unité, prise pour il faut réunir de ces unités combien obtenir sur un pour toutes les sources un éclaiicment lumineuses identique, — de l'écran, à la même distance ou bien on mesure
écran étant l'intensité
auxquelles éclaircments
deux il
distances deux
comme
être,
définitions
c'est-à-dire
nombrable,
d'unités
autre
aune
des
sui repose de substituera
sources
faut
les
lumineuses
placer
pour
en mesurant obtenir
sur
les
l'écran
identiques.
concernent le jugement de mesure, remarques,qui de comparaison. ne s'appliquent pas au jugement sensation intense dite On et plus qu'une peut enveloppe la sensation moins se îeprestnte intense, qu'on parce dépasse cioissant ou décroissant une même sensation d'une manière Mais
ces
ou discontinue,
continue atteindre
l'autre.
Il
—
Traité
GOBLOT
est de
et qu'ainsi vrai que Logique
il
faut
dépasserl'unc pour l'accroissement d'intensité *B|
5
j I
DU
66
d'une
sensation
d'additions de s'accompagne ptesque toujours différentes. Un nouvolles, qualitativement plus un plus en jeu nombtc de muscles, met gtand internes de sensations étendues et plus plus
sensations eflbit
giand
s'accompagne Cet tains variées. cer
JUGEMENT
modifier
deviennent
niques
cor
le
Quand certaine
et
s'apeiçoit Les odeurs
que la qualité et les saveurs
mais
généialc, différentes sités
d'une
qualitative, aussi des faits
dans
de réaliser
sibilité,
Mais
changements.
difficile
d'intensité
qui
comme
il
jugements différents.
complexes un changement
disons
Nous
ve.'t autie qu'un coloiantes pures, au du jaune pur
En
moins
dose
que discernables. des sité.
perceptions
Il
se peut acquises,
pas
de de
lesintcnnous de
mêlée
en ten-
d'alté-
liés
surtout difficile, de la senque ceux n'entraîne pas d'auttes
sensations
simples élémentaires
qualités
discerne
un
en
appadans la
leur
va jusqu'à faiicdes mélange, cntie des tenues qualitativement veit est plus jaune ou plus bleu qu'un dosant des matièies soigneusement
on peut constiuiie chacune bleu pur,
différences
intensité.
ou
jugement d'expérience d'un changement qualitatif.
de
les
réaliseï
ne soit
qui
de que jaune plus dose de bleu de plus que celle même et mêlées, sont er suite découpées dans l'ordre à les difficulté rangei même
de
est toujours et délicats
des
et
être et peuvent agréables foi tes, d'une manière et,
tiès
formée unique de compaiaison
son
accompagnent sensation. Mais nous
môme
notie
la
avec
changé
qualitative discerne
différentes
d'intensité changement Notre d'analyse pouvoir discernement notre tence, sensation
a
attentive
devenant
ètie
11 peut variation
ajrcrcevons. une contrer
oreille
son
très
harmo-
dominants
ttansfoimation
modérées
en
désagiéables des émotions
la
une du
icnfor-
à paitir d'une son, un éclat ; le timbie qui paiaistout à coup brillant dans le
le piano devient d'autres instiuments,
soudaine,
même
paifois enflent le
la trompette il se produit
forte. est moins
lation
le
dans
Pour
devenir
ne peuvent musique timbie : de nouveaux
peiceptiblcs,
intensité,
voilé
sait
en
sans
son
le
de
instiuments
ne
soient
une
séiic
des
tranches
celle
de
de droite. personne de leur trop
que les jugements mais il y a des
de
veits
allant
une ayant et une gauche, Si ces tranches n'éprouveia
de
dégiadation,
êtie petites pour d'intensité soient jugements
d'inten-
à
DES
—
37. faut
comme les subjectifs, jugePoui deviennent il qu'ils objectifs, en des jugements de mcsuic. Les
jugements icsscmblance. se
qu'ils
lésolvcnt
de
ne
compaiaison le petit dans le dans la maison,
jugements apeiçoit l'homme
67
sont
Ces
de
ments
D EXPÉRIENCE
JUGEMENTS
sont
on? que quand et le dépasse,] ou la scène dans,
objectifs
qui l'enveloppe dans la pièce
giand, l'acte
n'est le petit dans le grand, il' Loisque pas enveloppé soient l'un et l'autre afin qu'on faut qu'ils mesurés, apeiçoive ^ dans le le petit nombic La recherche de la vérité giand. l'acte.
consiste
souvent
différence aussi
à substituci
des
aux
de jugements à substituer de» jugements
compaiaison. Mais jamais si l'on
on
d'aboi
n'avait
comment
n'auiait
le
du
giand
et
du
ments
do
compaiaison, leur qui
l'objectivité des jugements
de
sance
ce qui
humaine
des
C'est
petit? en
n'était
connaissance
que
D'ESPACE
constate
Y intervalle
empiriquement deux entre figuies
FT
la
signifie d'espace
idée
de ces relations empirique est constater : autre chose
deux
cet intervalle. néité
sont
étendues Les
des
ou deux
jugements
jugements
Les cuti
e deux
durées
ne
tépondent
à
pas
ordie.
du môme
entre
et contiguïté mêmes tenues
veut que coïncidence succession immédiate;
des
valle
les juged'iden-
la
coïncidence,
coips. des i dations
simultanéité, que contiguïté intervalle de temps et intervalle
individuelle.
empiriques, aux jugements
ou
dire
de mesure
juge-
DE TEMPS.
aussi pour designer s'emploient il est évident ou événements, mais alors
expériences La constatation
aux
la piécision, temps que chciche à y substituei qu'on tiansfoune ainsi en connais-
38. — Lorsqu'ils sont des constatations ments d'espace et de temps se ramènent et de compaiaison. tité, de diffétence On
conférei
pour
:
même
manque, mesure On
JIGIMEXTS
DES
de
de mesure jugements des jugements de compaiaison combien si l'on n'avait déjà l'expé-
d formé
rience
et
Elle consiste (3i) aux jugements de
de mcsuic
eu l'idée
cherche!ait-on
d'identité
jugements îessemblance
de d'identité
ne i cnfci qu'il autre
durées, coïncidence
relatifs
me aucune
y a un interchose mesuier et
de
à l'espace
simulta-J ou
au
68
DU
; la contiguïté La limite.
temps d'une
le
qui effet,
constatation
un jugement dans l'espace
de
objet
et la succession
est
d'espace l/ordre
constatation
l'oi
immédiate
sont
intcivallc
de
d'un
de
différence.
ou
dans
le temps peut ; les jugements
empirique sont des jugements
concernent
lorsque
JUGEMENT
do distribution
die
compris suivant le
entre
deux
coins
du
de
avant que la chemin
AB
; 2°
détetminé
d'expéiicnce
avant
est
que
couitc
plus situation ment
dans
qu'à l'aide de situation
rique les mots tous
qui
l'idée
j arrière situation
la distance
du qui
Ces
jugements sont compaiaison de
Le
petit aient
nombie,
objets
objets
une
C'est
l'espace
les
giand,
,
pouiquoi
impliquent en avant,
en
d'une empirique à des jugements seuls
jugements
objective.
d'identité différence, comme on va le voir, pai de grandeur et de mcsuic
JUGEMENTS
dénombrement
ne
AM
îcmarqticia qu'une déterminée empiriquea détcimination empi-
de
et
DE
et
de
lesquels se îap-
contenaient
QUA>TITÉ.
la mesure
logiques; l'expérience et petits, mais rien giands les opéiations ne logiques si elles
la distance
que
se i amené
valeur
de A
On
dans
temps dans le
détci-
d'expérience.
opérations ples, Mais
AB.
ou le
empiriques les seuls,
DrS
—
ou
un
selon
espace
: a droite, à gauche en bas. Toute constatation
; en haut, dans l'espace
courte
expicssément en partant dioitc),
B,
les situations
expriment de direction
les jugements à des poitcnt
est plus
pas
ligne
de lencontrei
i°
qu'en icncontic M
on
AM
M
terme
a-diic
A, un
constata-
un
ne peut ètte l'espace du mouvement : il n'y que dans l'espace paicouitt.
d'enveloppement de comparaison
39.
une
cette
c'est
B,
parcouiant il n'est
(quand que c'est
on suppose miné, on rencontic M
et
de pattii que la dtticc
qu'en
un
En compaiaison. oudans le temps l'espace pai des constructions
à
temps ou B,
iencontrcr
durée
A
être
de
dans
teimcs
ou
temps
aussi
n'est pas détermine (situations, époques) mais ni des mcsuics, constaté, empiriquement tion est toujouis un jugement d'enveloppement est
l'identité
nous de
sont offie
dénombré
évidemment des
des
multiobjets ni de mesuré.
se îapporter à des pouiraient constatation quelque empirique
DES
devons
Nous
69
est dans les jugements de quelle et quelle la part du raisonnement est la part de l'exet nous reconnaîtrons ne poite que l'expérience pas Une quantité ne s'observe quantités. pas, elle se con-
quantité périence, sur des
donc
D EXPÉRIENCE
JUGEMENTS
rechercher
struit. des
en détorminei le nombie est une objets poui mais non Cai il n'y a expérience, pas une pure expérience. • une multitude de dans la nombics nature pas qui n'est pas n'est un ..ombie Je considèic un pai un les comptée pas Compter
ce qui suppose que je outre, que je reconnais des objets à dénombicr.
donnés, objets et en autres, les caractères ments
de diffétence
îéunis
ment
identiques par obscivation attentive, chc
expérimentale doit objet
tel
être
pris viennent
dcnombiement des
unités
de
en
compte souvent de
le ou
là
des jugede cas le jugement objets soient
puissent absoluUne
caiactèies. même
pour non.
ce qu'on
lechei-
une
si
détcimincr Les
erreurs
de
ou exclu
a admis
Ce sont caiactéiistiqttcs. des circuis de fait. La recherche de ces caiactèi es peut exiger des opétations complexes qui ne soient pas toutes empiriques, mais elle aboutit à un jugement la constatation empirique, dans
on a malieconnu
ou
d'eux
sont
s
loin
enquête, nécessaiie
êtic
potnia
Ce
que des poui il faut qu'ils
quelqu'un pat fois une
les uns des
distingue en chacun
En aucun
ne peut suffit e, cat en un même nombre,
icsscmblance ètie
et d'identité.
les
dont
l'objet
du
caiacteie
les
qui
l'intioduit
dans
le
nombre
cherché. Ce
doit
caractète
unité Chaque d'un syllogisme jugement tique ment dans précise laisser Les faute
est de les
avec
au ajoutée dont la définition d'identité terme.
ressemblance, deux pi émisses.
place eiieuis
défini
est
empirique le moyen
afin
de
êtie
d'exclure
La
plus
giande piécision. nombie obtenu en vertu déjà de l'unité est la majeure, le
la mineure. Si
le
la
Le
la mineuie
moyen
est
teime doit
majeure
n'est êtic
caractère un
simple
juge-
pas identique une définition
de îessemblance jugements d'identité. qu'aux jugements de dénombiement viennent souvent de
définition
iden-
les
assez
les précise, d'un jugement
en compte en vertu pris la raison la plupait qui tend suspecte sieurs une personnes, parcourant
termes
dénombiés
et ne ce
que, sont
de ressemblance.
C'est
des statistiques. rue donnée d'une
Si plugrande
DU
70
ville, do
entreprennent il est pâtissier,
nombre.
C'est
d'y
compter,
peu
probable a, oulie
qu'il
qui vend des En même temps
cier
y :
lui ressemblent qui de la pâtisserie, le
JUGEMENT
le
les exemple, arrivent qu'elles par
le
boulanger en fait
fiiteurqui
secs,
gâteaux
véritable
ceux pâtissier, accessoirement
fait
qui
boutiques au même
accidentellement,
l'épi-
etc.
les objets, je passe en revue je constiuis la série des noi en ajoutant à chaque nombie entiers, le et je le nomme en l'unité former nombie suivant, pour C'est là les de la numération principes pariée. appliquant de raisonnement, à appliune opéiation consiste puisqu'elle des principes, et ciéc cette chose qui n'existe pas dans quer la
qui n'a de réalité : des nombres.
nature,
la créant Ces de
deux
raisonnement
compte
indépendantes; Les errcuis de dénombrement
à ce
corresponde doigt sois sûr d'avoir bien
à chaque
nombre
compté,
il
fois
cette
est
2° terminée; ces constatations les
de
que
à quel est
pas y>a si je
mouve-
chaque
et
énoncé,
pour constaté
que j'aie constatation
un
est
de simultanéité
les
entre
faits
psychologiques. terminée. Il faut constater
enfin
caractèies
faut
Cette
coirespondance. un jugement
empirique, de deux séries
L'opération
sentant
en
donne
et de jugements elles doivent
d'expérience
ne veillais
jugement termes
lui
l'esprit
si je
chaque
de
que
ce
mal
fort
compterais ment du
est
celle
cette n'est coriespondance que autant d'actes volontaires qu'il par à accoupler dans les deux séries. Pa^ exemple, du à haute voix en désignant les objets, doigt
détenues
je
à teimc.
terme
de ptovenir Je l'assure
peuvent observée.
que
que
de jugements ne sont point
séries
se coriespondre
je
que Sres
nombre
elle
empirique: ou les îcquis,
il
n'y
objets
a plus qui
La
première
préd'objets restent ne pré-
sentent
Il
pas ces caractèies. La série des nombres pourrait est non seulement inutile,
se termine.
: i° qu'elle
l'opération,
puisque à un
des
poursuivre
mais
impossible termes de l'une
indéfiniment. de des
continuel séiies
doit
close. Il faut est l'autre, qui a pas d'auti e mot) à quel nombre elle s'arrête : cherché. C'est un fait s'est que l'opéiation non à un autre à ce nombre, ; mais il ne s'agit pas d'une
correspondre constater (il n'y c'est le nombre arrêtée
chacun
se
constatation
empirique,
terme
de
car
le nombie
lui-même
n'est
pas
un
.DES JUGEMENTS fait.
constatation
J'appelle
d'une
71
D'EXPÉRIENCE la
logique
du
constatation
résultat
opération
dance
logique (102). c'est assurer dénombrer, l'une entre deux séries,
l'aulte
construite
Ainsi
constatation la
sétie
qui
lui
40. consiste unité
par
à-dire
;
que
tel
empirique dans
correspond —
La
mesure
Il
faut
donc
de telle
passe unités
d'un
l'objet.
La
de
nombre
grandeur
qui introduire
l'exprime l'unité
logique
du
tetme
au
d'une moyen dans le continu, empiriques constatation
première unités à dénombrer,
c'est-
à mesurer,
de
l'objet à l'unité.
La
seconde
fois que chaque effectivement ajoute
de la dernière giandcur
l'on aux do
unité
dénombrées une nouvelle déjà constatation toujours empirique, autres le sont, est que l'opération est la
de
donnée
continue
l'objet troisième
las deux quand c'est ce qui arrive la limite quand est à la limite de identique
la
l'esprit.
constatations
on
suivant,
terme
La
possibles. chacune des
au
dernier
par
sont des parties qu'elles entre elles et égales égales à s'assurer consiste que,
sont qu'elles constatation
le
construite
les
coirespon-
l'expérience, se termine par
constatation
soi te que
la
dans
l'opération est objet
soient
à reconnaître à vérifier
donnée
d'une
empirique un nombre
à chercher donnée.
la pai la série
et
empirique
et l'y introduire du dénombrement consiste
l'esprit
à terme
terme
possible tel minée
unité
dénombiée
mesurée.
Si
;
cette
constater, peut toujours par un de comparaison, est plus à mesurer jugement que la grandeur certain nombre et plus entier des unités données qu'un grande suivant est effectuée à une ; la mesure petite que le nombre unité près. identité
Pour ration
n'a
jamais
mcsuicr
une
relativement
une imaginer : i° Que empiriquement est égale 20 qu'une grandeur
grandeur, de constater
permette sont grandeurs égales somme de deux autres définir
qui
on
lieu,
;
il faut
; autrement à cette grandeur
donc
dit,
il faut
l'égalité
opédeux à
la
qu'on puisse et l'addition.
un moyen ici de Remarquons que définir signifie indiquer constater Ainsi cette définition Deux figures empir iquement. sont dites elles coïncident égales lorsqu'étant superposées dans position Pour
toutes
leurs
parties et la constatation
définir
l'égalité
mentionne de la
l'opération coïncidence.
et l'addition
de deux
de la super-
grandeurs,
il
faut
DU
7*
les
pouvoir
réunir
en
distinguer, deux. Deux
qu'elles choses
différentes
; elles mesure
on
Quand de bois
une
seule
y soient
une
sans
intuition et que
une
sont égales se ramènent
se confond
ne
JUGEMENT
toujours à l'identité
étoffe
au
pas avec d'étoffe
cependant à la fois
moyen
le
cesser
tissu,
sans d'un mais
de
elles
les
y
restent et
identiques se confondre.
la règle mètre, la longueur de
elle s'applique se laquelle et même droite : une même longueui — d'une d'une étoffe. est à la fois longueur règle et longueur dans La somme de deux est donnée l'intuition à la grandeurs et comme de deux fois comme une grandeur unique composée la
et
règle confondent
la
longueur en une seule
t <• sorte
distinctes,
grandeurs
ou
grandeur unique rien de moins que
comme
vérifier qu'on puisse que, elle ne contient rien de
somme,
ce que
sur
les
contiennent
et plus de cette
composants
somme. —
41.
n'est
immédiatement
la
aux
mesure
se rappoitant diiccte. comparaison
Le
ne physiques agents tion logique autorisant des
mesures
Ce
sont
Le
à substituera
transportable seules qu'on
les
en constater
temps, mesurables
des grandeurs
privilège est espace
tiales
autres
spatiales équivalentes. en dernière analyse, divisés.
se ramène, d'un cadran
Un
sont
deux
commencent
au
même
qui
se
Nous
de
deux
: la
comme
simultanée
L'une
des
est que
même
thèses le
durée
de
possible
pai les
mécaniques, vertu d'une
qu'en des mesures
événements instant, succèdent
en opérer l'addition. U n'y a pas de difont même durée s'ils ni
durée qu'une sans interruption.
ne
essentielles réel
opéra-
impraticables Toute de mesure opération à la lecture d'une ou lègle
être rapportée peut et comme successive.
« temps
IJcsjrace
jugement
définir la simultanéité, pouvons par l'égalité la succession. Mais ces deux définitions s'excluent
par lement
son
autres
n'est
gran-
est dû à leur mobilité. spatiales dans Les grandeurs l'espace. spatour à tour puisse superposer pour
temps ficulté à icconnaitre
somme
Aucun
grandeurs les forces
puis juxtaposer pour l'égalité, n'est mesurable. pas directement que et finissent
les
que pour possible certaines conditions.
et encore sous spatiales, seule chose directement mesurable.
deurs est
Ceci
de la philosophie » est indivisible : le
est
l'addition
à une
mutuelautre
de M. temps
Bergmesu-
et
DES
JUGEMENTS
D'EXPÉRIENCE
73
est lo temps abstiait une mathématique, de l'espace. du temps réel au moyen îepiésentation symbolique : celui léel est celui nous vivons Le temps que nous penque et tiansfoimé en sons détaché du est intellectualisé, sujet le
rable,
temps
et objet, le rendie de
lattansformation maniable un
temps,
temps mières
consiste
intervalle lent
passe,
ou
géométriques, svmbolisme nécessaire*. les
c'est-à-diie çons
assurément
C'est
de
se fait
que
Un
deux
nous
événements,
pouvons que nous à la suite de l'autre.
ainsi
pour
trahissent
cinématique, enliecux compaier
deux
subir
espace et court, le long les pieusuelles,
un temps temps, ces métaphoies
Pour
durées
fait
l'espace.
rapide, la dernière
longueuis ensuite l'une
et
l'autre,
de
deux
par
lui
que l'intelligence à lui substituer
les
temps,
îcraplal'une sur
placet
la mesure
ce
du
mais temps, des longueurs
des temps puisse rcpiésenter par il faut que celles-ci soient aux temps. spatiales, pi oportionnellcs 11 faut donc que les temps soient déjà penses, indépendamment pont
qu'on
de l'espace, i
il
e«l
curieux als
WiU
(Die
comme de
Wdle
des
Oi
grandcuis. h
rapprocher ,1 13)
de
lhè«e
Elles
sont
il n'y
a aucune
VI
de
d espace, elles doivent en nombres voila pourquoi des quantité» Ce générale nécessite du
ou
Ion
qui n'en et non savoir,
Combien
c est
a
d abord
qu une,
toutes
en
traduites
1 aritbinctique, fait les que
qui de traduire
se trouve
temps,
dire
être
et
le
les jugements
irréfléchis
du
la
matière, 1 un
temps et
m
par 1 autre
que
de comparaison rencontre temps peut pour une
les
maître
de Dantiig discursive Mais
qui il est
on
géométrie sont
assimile
résolue
de
1 espace le moven
Ceux
quels
temporelles, abstraite des c est à dire
temps,
qui est la science si difficiles c'est la en
dimensions, abstraitement
notions a
(c'est
des
des qui une
grandeurs, demandent difficulté
a qui
mesure
pièce
d étoffe
nombre
au
qu
a I inverse
temps de M
«e prêtant d'elle v résiste qui qui,
en
eux
parce Berg même à
ne sont
mimes,
no
étro
précisés
n'existe
pas
par pour
que
une
le
d objets ou de peuvent y entrer qu a titre au mémo d expérience Ils sont titre jugements à des jugements ils donnent lieu 1 un et l'autre ci
une représentation par spatiale le temps n'est pas directement mesurable, laquelle dans ses mains heure la porter successivement pour
comme
être
grandeurs connaissance
mithcinatiqucs 1 espace, avec ses trois fois qu'on veut connaître
est une opération curieux compter le temps comme une notion son, il considère mathématique, la connaissance tandis abstraite, que 1 espace e*t une intuition La connaissance abstraite, est fiite de rapports logiques que
du
les
de
tels
et
des rapports dans I espace connaître pas simplement intuitivement) son unique a la torture, avec na t il pas dû «c mettre dimension, temps, a rendre dimensions les trois de 1 espace ' » C'est a 1 expression analytique allusion au sérieux II ne faut pas prendre trop géométriques qu il fait
arriver pour des relations
ni
diri.cti.ment
rclitions
non
de
celle
Schopcnbaucr s agit II en point point intuitive et do la connais
Bergson de opposées
1 autre de h distinction do la connaissance pour I un et pour « Les svncc abstraite entrer rapports despicenc pcivent dans la connaissance elle ne peut s approprier abstraite que cet a dire les nombres donc on avoir veut une Quand notions
difficulté
avec
un
metre
des la
Mais
mesures do
mesure des durée* c'est sur
la
1 espace, En somme,
mesure et
du
ne qui la raison
qu on ne peut pas prendre les parties de la journée
DU
7i
JUGEMENT
de simultanéité et d'enveloppejugements ni à constater des temps et inégaux, durée ment égaux qu'une de deux durées totale est la somme successives. Ce qui ne peut sans le sccouis de l'espace, c'est d'appliquer les pas se faire et d'addition aux mêmes relations durées. d'égalité à définir
des
par
à icconnaitrc
Il n'y a pas do difficulté de constater sités : il suffit difleiencc
: les
(Ex.
riences
qu'on ombres
deux
de
tion
obtenue
on
n'a
aucun
les
sensations
le
composé. de la sensation mesurent ils
toujours arbitraire. —
42. les
deux
est plus intense (jugement fondement à dite qu'elle ort composantes Les psychophysiciens totale
est
C'est
cessé
ci
mouvement
abstraction et aussi
déplacement, chemin pai deur
lequel mesuiée est
toute
géométrique;
des
grandeurs
mécanique. spatiales la duiee
faite
de
abstraction
faite
on transporte indifférent. la
spatiales
l'unité Le
réduction fait
détournées
la les-
par
compoitent giandcur estimation très subjective
déjà le mouvement, suppose de l'espace est due à la mobilité des le
l'intensité que mais ils ne
une
par l'inteimédiaire se ramènent à
indirectes
la sensa-
égales,
prétendent d'êtte double;
loin
expéSi
de comparaison), mais est double, parce que d'être discernables dans
et les méthodes
d'abord
des grises les additionner.
sensations
à lui assigner patviennent et nécessairement quelque
mesures
Celle
de
pas diiectcmcnt,
quelles
également on ne peut
Mais
photométrie). additionne les causes
on
de deux intenl'égalité ne pciçoit entre elles aucune
du
mouvement
la mcsuic puisque
grandeurs sa vitesse,
de
l'espace. la mesuiabilité
de
sa trajectoire, de mesure sur
des
mais
spatiales, c'est-à-dire
déplacement des grandeurs
intervenir
que
est
le le
car
la granune notion
à mesuier
considérations
à de
Une
la mesure substitue de grandeurs hoiloge à la mesure, des parties de directement, impossible elle réalise cela bien la clepsydre anti; pour (aussi le cadran solaire et pendules) des que nos montres
que ou mouvements
isochrones.
accélérations
qu'elles
Mais
il
faut
sont isoqu'ils et le prouver sans en mesurer ce qui ne peut chrones, se faire que par la considération des forces qui les produisent. Ces forces elles mêmes se mesurent et se définissent par les masses,
à leur
tour,
prouver la durée,
à des communiquent par les accélérations
masses que
égales
reçoivent
; les des
différents
cctps
DES
JUGEMENTS
sous
l'action
ces trois entre simple tion des deux auties. tiale
est
foice
et
seule
dans
pouiqiioi, la sances, diatement nant
—
43. valeur tion ou
En
d'identité ne
jugements ques les peisonne ce qu'un
se
est
individuelles
l'intcivalle
perceptible
vrai.
mécanique api es la
d'un
comprela seule géométrie.
lapport
la ayant constataspatial de îcs-
d'enveloppement, très fondées, ils
no
communicables,
connaissances quand entre
immé-
jugements pas en des jugements de compaiaison, tant
universellement
vraies.
le petit le giand
est
enveloppé et le petit est
de diffeiencc, la jugements quand sont des connaissances tous, pour sont des jugements affirmatifs. Les
ce parce que au contraiic, sont négatifs . sont identid'identité, faits ne distingue. Mais entre ce que personne que ne distingue et ce que ne confond, il y a personne sens d'une acuité ou une observation exceptionnelle
attentive exceptionnellement au delà de ce que personne gue] ait une sensibilité plus jugement n'a donc
résolvent
des humaines, de comparaison, les
généial,
Les
les jugements à des jugements
convictions
et que tous, pour
venu
puisse
en
ou
spade la
grandeut C'est que par elle. de nos connais-
empirique se i amène à la
à contenant.
en fonc-
grandeur
connaissance
connaissances
Les jugements dans le giand,
une
i dation
la
quantité et la
différence,
ne qu'ils et de diffeiencc, se ïamèncnt pas
des connaissances
positives,
d'une
tant
des
est
systématique science qui
humaine,
de contenu
être peuvent sont pas des
perceptible diffcicnic
toute
connaissance identité,
une égales; chacune d'elles
l'algèbie, immédiatement
venir
résumé,
lempoiel
scmblance,
qu'ils
et
puisse
d'une d'une
ne
est la seule géométrie la scienco de la après
qui
forces
75
mesurable; se mcsuient
l'enchaînement
l'arithmétique
science
de
définit quantités L'accélération qui
empiriquement delà masse
celle
D EXPÉRIENCE
d'identité, qu'une
quand exactitude
distingue ne distingue,
et ne confond
Et point. il y a ce que distincelle de l'homme. Le
que parfaite il est une constatation îclativc
; il n'est qm, une différence
empirique, sensiblement
de être L'impossibilité peut percevoir attribuée soit à ce qu'il soit à ce qu'il n'y a pas de différence, êtie y a une diffeiencc trop petite pour perçue. de îaisonnement atteindte une exacLesjugements peuvent titude à condition de ne pas îeposer sur des constaparfaite
DU JUGEMENT
76 tations tion
et do ne pas être appliqués ils ne sauraient En effet,
empiriques, de
l'expérience.
d'identités
faits
qu'au moyen en résulte que toute mation.
DE
L\
—
I. —
44.
Toute On
jective. d'autie
constatation
ne
quelconques, de faire
contraints
objective quand alois même Mais, autant
elle que
d'observateurs
constatée, déclarations.
L'accord
donc
pre des méthode d'objectivité n'est vrai plement déclaration sons tout
est
de
la
viai,
piésence
n'y a pas de nous.
lorsque du même
êtic peuvent lctti concordance inférée
des fait, est
les les
esptits mômes
ne se
Un
par
reconnaît
c'est jugements, des témoignages la
pas qu'elle plus tous les est, dans
connaissance.
faites
ne peut la concoidance
de
La critique sèj;"/syct/. on le dit quelquefois,
historiques, l'histoire. Elle
de
méthode n'est cas,
protoute la
condition
jugement
d'expérience simobjectivement,
le sujet, il n'est pour pas à moins ait des raisons foi à la qu'on d'ajouter des raidu sujet. Or un jugement déterminé par un jugement de îaisonncment. strictement, Donc,
que vrai,
jugement
La
comme
pas, sciences
entre avoir
et sub-
personnelle
: l'expérience jugement contiôlée. univciscllcmcnt
être peut les obscivations
du langage: qu'au moyen dire les mêmes paroles, n'est
en
placés le même
voudra, qu'on mais seulement
être
pas des
est
empirique que des faits
que l'expérience est objectivement empirique
jugement obscrvatcuis
approxi-
FMPIIUQUES.
il intérieurs; interne de chacun
constate
11
Le témoignage.
expérience
Un
sont
nFS jtcrviEXTS
vux
s'applique constatées.
empiriquement du réel est une simple
connaissance
CRITIQUE
à l'interpréta-
vrai
est un
jugement
des témoignages ne critique les deux conditions suivantes
de
laisonnement.
souffre
aucune difficulté * i° les faits réunies
sont quand de tous et peuvent sont à la portée être contrôlés par le premier venu ; 2° il s'agit d'identifiei d'expérience grosse, par exemple ce que personne ne distingue, de distinguer ce que personne ne confond jectivité
ou ce que de
l'expérience
chacun
peut s'obtiendrait
éviter
de confondre. donc
en
éliminant
L'obce
DES
si appauvrie, des expériences examen
assurei
l'on
ceux
ceux voyages, d'installations
qu'on coûteuses enfin
ceux
souvent,
et une
l'observateur
autant
rés, il faut, té 6 ?u moins a si..n
qui
ne pouvons mettre observé directement par la vérité que de l'existence
témoignage, de celui-là
une
5e et la 6e seconde.
précision inhérentes
nous
sei vices
faute
soient La
vérifiés
et discuest
vérité
i codent
: sans
eux
le
ce
qui
triomphé. plus
le
grand,
nos jugements
indi-
des vérités Quand jamais objectives. nos adveisaircs du fait en présence mais seulement en piésence du nous, ils
nous
soit
à obligent seule explication
la
—
en
faite
sorte de
possible
une
suffit grosse derrière le fil du telle Une
à la
mférence
fait
au
fait
minute
ou
reconnaîtie pour que le réticule a lieu à la 5e ou dans
l'intervalle
entre
la
observation
est nécessaire fine pour de seconde. On recule la limite de en
éliminant
de l'observateur. personne sont de deux sottes. Les
de l'observateur,
du
personnelle.
L'équation
le temps au dixième fine de l'observation
erreurs
de spéciale assusoient
et en a définitivement
observation
d'un astre passage de à la 6° seconde
mesurer
à renouveler
celui-ci.
II. Une
périlleux au prix
laboratoitcs
compétence Pour qu'ils
pratique.
du témoignage est La critique loin (176). qui scia étudiée plus
45.—
et
impossibles
exigent
la critique adversaires
nous
notre
lointains
les
d'efforts
longue
des plus indispensable ne deviendraient viduels
de
et
de nos
égard,
de
qui exigent réalise dans
que possible, qu'ils les savants compétents.
par
l'épreuve
A cet
que
fort
les faits qui n'ont été et ne peuvent pour limite observés de témoins. que par un nombre de l'histoire. Tels aussi les faits événements
les
sont
Ces
s'en
est
à récupérer une notable partie et des expériences fines au moyen dans une certaine en mesuto, peut,
qui
critique
exceptionnels,
fait
ce qui trouverait
retenant
ne léussissait
individuelles
directement
Tels
77
l'objectivité. ce qui ai rive
C'est être
D'EXPÉRIENCE
à chaque observateur et en propre à tous. La connaissance empirique
qui est commun
d'un
JUGEMENTS
une
précaution
de petites
unes
sont
négligée,
erreurs
dues
à quelun fléchis-
78
DU
scment
de
un
l'attention,
JUGEMENT
et
accident,
une plus sévère surveillance par alors de reculer la limite question limite n'a été atteinte Ces pas du
On témoignage. habile et scrupuleux
critique vateur
plus ou moins les observations
suspects. de son
de
que les résultats sont très ceux sûrs, avait
Kepler maître
pour
sans
pour
appareil divisions.
l'éclaiicmcnt
faire
peuvent
de
dépend
compte
1. Elles
il
volonté,
dans
sur les
îcgarder
pai un c'est-à-dire
effoit
d'un
astres
d'at-
constantes
tempérament si délicats sont natu-
et
une
un
à son
cireurs
q-i'i'suffit aussi aux
une
observé, de coneneurs
pratique eiicur qui
longue toute
on a éliminé
Quand reste
différente
obseivalcui,
chaque
autre
atteindre
pu mobiles
bois
se mêlent
l'attention
soin,
dispaiaitrc.
la
obser-
tel
ait
variations
etc.,
le
que
de
phénomènes ; on a constaté que de telles la giandcur, l'éclat de l'astre
du champ,
en tenir
pour accidentelles
delà
de tel
évitées
Des
physio-psychologique. îcllemcnt influençables varient avec la vitesse, naître
être
sont
chaque
avec
ni
optique
peuvent
danois
« systématiques », et imputables obscivatcur,
Elles
pas cette
savait Tycho-Brahé, parce qu'il été faites s'éton; et les astronomes
ceide
tention.
n'est
confiance
grande
de
ne
évitées
de précision, puisque eneurs relèvent donc
soin elles avaient quel nent encoie que le savant aujourd'hui une telle avec des alidades précision ni pour lire les D'autres erreuis
Il
sait
avec
divisé,
être
pouiraient soi-même.
constante
erieur, obseivaleur
poui
à l'autre,
qu'il
La correction s'opère par corriger. dont obscivatcur doit déterd'une formule chaque application Cette formule minai lui les constantes. s'appelle équapour elle a surtout intéiessé les asttonotion personnelle. Jusqu'ici de
s'agit
mesurer
mes, mais toutes les
Toutes
trouve
elle
sciences
constatation
des les
si
l'on
l'observation.
i tonrclle,
On
en
son
a le
d'équation
est
Annales
une
avec
sépatés par dioit d'altérer
excellente
de l Unherslti
de lyon,
t
consistent à jugei On peut
données
diie
III
dans
piécision
la
empiriques.
les
dans
dans
modifications,
grande
par exemple un intervalle.
peut-on
élude
des
petsonnelle
différent,
Comment
trouve
emploi,
une qui exigent faits et les mesuics
erieuis
ce qui identique deux événements der
de
et
GOMSSUT, a» fasc
qu'il
y
se deman-
immédiates u une
Recherches Missoi,
à jngei simultanés
189»
sur
de
ditléicncc
i tquolion
per
DES
de
temps et ne peut
entre
simultanés
des
D'EXPÉRIENCE
simultanés que l'observateur perçoit avec la plus grande attention, percevoir ose-t-on cette et déclaerreur, corriger
faits
l'observateur
que
vues Quelles théoriques de la conscience? le témoignage être ne peut L'expérience corrigée successifs?
lui-même
fondé cielle
et
sur
De
dans
plus,
ce
conflit
autorise
à corriger l'un par l'autre, le mécanisme physio-psychologique
de l'acte
les causes déterminantes d'observation, mesure de quantités très petites comporte
La
contre
prévaloir
que par un raisonnement sur une artifiexpérience en précision et en sûreté les
l'expérience,
que l'on des faits entre eux, ce qui dans c'est qu'on aperçoit, observations
réellement
juge
peuvent
dépassant veut corriger.
méthodique
79
faits
deux
même pas, Comment
successifs? rer
JUGEMENTS
de
l'erreur.
souvent
une
: on évalue ce qu'on ne peut L'asplus mesurer. part d'estime tionome écoute en les comptant les battements d'un pendule il est ai rivé et note la seconde à laquelle lorsqu'il juge qu'à la
seconde
suivante il
secondes,
l'astre
estime
les
auia
dixièmes
mentalement comptci à cause de la deux,
brièveté
bre
mieux
coïncide
qui
le
avec
un
rvthmc des
avec
donne
pas une appioximation méthode de Biadley où l'estime l'oeil.
L'observateur
de l'étoile
chciche
coïncident
qui
avec
suffisante de
le
api es le ces deux
et le piemier battement entre la distance tappoil
fil.
la
Cette
et
lui
méthode
ne
préfère est faite
la par
les positions pensée battement avant le il
estime
positions
est
fil,
les compte cela, il peut
(il compte par le nomnotant
; on fraction
par la dernier
Il
Pour
léguliei
intcivalïes)en le passage.
à fixer
fil
le
le dépassé de seconde.
dans coupée
quel par
fil. L'cslimc
car
n'est
l'observatcui
titude.
Diviser
cause d'eircur, pas ici la principale évaluer avec ceipeut que ce qu'il en cinq durée n'est une seconde pailies d'égale une noire en quatre doubles que de diviser pointant n'évalue
pas plus difficile aisément si un segment de droite ciochcs ; un oeil excicé juge de la droite entière. est environ ou le quart D'ailleurs le tiers il ne s'agit et constante, mais systématique pas ici d'erreur La difficulté d'une limite de piécision et do certitude. est d'assurer
les
faut
les
qui
fixer
se meut,
synchronismes. mentales images et
les
fixer
en
Dans
la
méthode
de Biadley, il de deux d'un positions point constatant le synchronisme d'une
DU
80
visuelle
perception observateurs
les
avec
fixent
JUGEMENT
une
auditive.
perception
systématiquement ou trop loin du
tôt
trop
Certains ou
tard
trop
et par suite fil. trop près L'équation personnelle ou négative, selon que l'erreur être, en effet, peut positive et que la correction est par défaut ou par excès, est une quanou à retrancher. tité à ajouter Pour les uns, la fixation du un exige l'attente
point autres
saisit
(20).
saisie
tôt trop méthode
La
En
Tantôt
il
faut
de le
du
pendule
sur s'eniegislre dule. d'une Mais, '^ mouvement que doivent produire srlsir
la
tion
auditive,
du
sensation
encore une
plus d'assurer sensation ou
observateui de
s'efforce
l'étoile
aveu
le phénomène, couits surpris par La réaction attendu. même être peut en ait aucune conscience. sujet Ces erreurs ne systématiques ne se mêlent erreurs pas à des de
s'assurer
personnelle. l'eninventant
ces longue
erreurs
que
d'une
sensa-
là coïncidence une
action
en
d'une motrice.
le synchiodu
pression à l'instant
tel doigt, du passage
On
sait
quand longs si celui-ci est
le
jeu.
constantes
que
sujet et prévu
sans
anticipée
que
le
que si elles L'astronome
accidentelles. accidentelles
et patiente
expérimentalement
sont
et
d'obtenir
la
est
d'attention,
supprime en 18^2,
l'imagina
visuelle
de manière à entendre s'ariangc le bruit des pièces met métalliques qu'il de réaction sont les temps relativement
d'éliminer
est
sans compter temps de réaction, et celui du style enregistreur de plus, s'il est difficile de Et,
autie
s'efforce
h
qui elle
une touche presser bissectée par le fil ; le signal les battements du penque
parait feuille
d'une
avec
passage
qui
l'équation la perfectionna en
retaid.
coïncidence
tel
de
l'esprit la saisir, tantôt
Arago, d'éliminer
y a un la touche
un
visuelle
l'impression
chronographique
il
part, de
Instinctivement, nisme
lui
la môme
il l'est
de
toujours de l'acte
L'obseivateurdoit
électrique. où l'étoile
registrement à l'instant
ensation
fiaction.
les pour une antici-
letard; détermine
temps pour est prévue.
moyen Bond
l'Américain
I85I,
un
un
produit
parce qu'elle de l'enregistrement
appréciation avoir tiouvé
ci ut
se
se compose L'expérience à l'obseivateur et offerte
pation. sensible
toute
et il temps, du battement
à force
de soin,
; api es quoi il pratique son équation personnelle
peut est
constante. La
mesure
de
l'équation
personnelle
se fait
au
moyen
d ap-
DES
assez pareils le mouvement
La
variés. d'une
à observer toujours dont le passage s'enre-
artificielle
les
d'un
dispositif à substituer
mesures
à comptci ni avec qui n'aurait ni avec la lenteut avec son imagination, mentales ses opérations idéal
—
Il
—
46.
DES
DE
JUGEMENTS
Lorsqu'un
est
auties
jugement il en est
les
détermination
jugements, Cette raisons. c'est
jugements, La théorie
le
du
rigoureuses en une mulées
dérer
son
confiance
mais
la tient
comme
pour
vraie,
il
Galien
par
avait
tique, valeur
n'avait
pioblèmes a donné
et lui
d'autres
pai
de cei laines des
fois. conti-
formes si
analyses
attribue est La
à la théorie par
simples forsenées, a pu consia tant
de
et reptisc tiaité guère
Théophraste
WtU
ait
GOBLOT.
une la
valeur théogrande seule immuable paitie
des plupart du syllogisme
la quatrième maîtres plusieurs
exemple par que
essava
sa tentative d'apprécier de ses oeuvics, nous avons
Du
pai un ou plusieurs et ceux-ci en sont
et si précise qu'on et définitive. Kant complète
difficile
i
de
RAISONNEMENT
en plusieurs essentiels. Aristote,
Wtlle. , I, g — Traité do Logique.
modifications l'ont figuie,
gâtée intro-
scolastiques.
des
et même méconnu, négligé les syllogismes hypothétiques, de preuve que dans le cas
l'absurde.
que
la piécipitation
a été faite
pensent qu'elle la philosophie.
ou pioposées appoitées au lieu de l'améliorer, Aristote
ni
nerveux,
elle
rique 1. Beaucoup et intangible de
duite
observateur
lui demande le o. fil conducteur » qu'il grâce le dédale des notions et des principes de explorera lui dénie toute Schopcnhauer application pratique, en
il auquel la pensée.
ou
detciminé
d'argumentation si ferme langue
oeuvre
un que ferait son svstème
conséquence des jugements
raisonnement
les en a agité l'oeuvre commencée,
et
indépendant aux mesures
îaisonnement.
Platon nuant
la
81
consiste
au moyen arrive ainsi
humain
observateur
RAISONNEMENT
méthode
étoile
automatiquement gistre On de l'obseivateur. d'un
DE
JUGEMENTS
de
syllogismes catégoriques; en les rcnvovanl à la dialecne leur de
comblct
la
reconnaissant démonstiation cette
d'api es les infoimcs mais le» anciens
une par ; il est
lacune
fragments ne semblent
C
DU
82
tenue
pas l'avoir
Chrysippe,
cipalement gismes changer gismes ment, furent
en haute
JUGEMENT
ce furent les Stoïciens, estime; la théorie des qui élaborèrent de remanier
affectant conjonctifs, tout le vocabulaire
sauf cette ; mais, qui passa dans la tradition d'Aristote qui survécut.
conjonctifs c'est l'oeuvre des
surtout
toute
ils
;
pédagogues
prinsylloet de
la logique théorie des sylloà titre de compléLes
scolastisques à leur systématisèrent
et des exeicices de l'enseignement pratiques des Premiers Leur tenla doctrine de discussion, Analytiques. de toujours considéier constante fut l'extension des dance en vue
manière,
de
termes,
tout
ramener
à des
sion, si bien que la syllogistique de l'évolution rel et nécessaire est prédicat afiiimalive d'une
du
contenue
déjà est
et d'exclud'inclusion îappoits hamiltoniennc est le terme natu-
de leur dans
doctrine cette
; la quantification règle que l'attribut
celui d'une particulièrement, négative de la syllogistique devint ainsi de universellement. L'exposé et artificiel en plus formaliste ; mais les reproches que plus des livres comme la Logique à cet égard dePoitméritent no Royal était donc
sauraient
Mais,
à s'affranchir théorie
de
que
d'Aristote
logique fâcheux. —
s'adresser
à dite
fonde
à la
47.
pris
la
aux
Premiers
les additions avaient
été
et changements tous presque
où de toutes époque du joug d'Aristote, Fiançois recherche expérimentale, à une
tout à fait logique, tinée à la supplanter,
à la étrangère se juxtaposa
nos jouis, antique. Jusqu'à deux logiques, successivement rationnelle de la connaissance
Kant
Analytiques.
apportés inutiles ou
on parts Bacon et
cette
cherchait donna
la
Nouvelle
tradition
et desscolastique tout simplement à la logique la plupart des tiaités exposent la déductive cl l'inductivc, celle et
celle
de
la
connaissance
dans la nature diffèrent et la valcui de leurs ; elles empirique de laisonncment, dans leurs et jusque dans résultais, procédés : la première est Ictus exclusivement principes légie par le de contradiction astreinte aussi sans ; la seconde, principe à n'être est dominée doute pas contradictoire, par le principe Elles ne se ressemblent de causalité. ne s'opposent pas, elles Elles ont si peu de rappotls entre elles qu'elles pas non plus. donnent dantes
l'impression et presque
de
deux
hétérogènes.
intelligences Cette sorte
presque indépende dualisme semble
DES
tenir
à la
double
deux
rivières,
de la
origine
RAISONNEMENT
théorie
après lit sans
longtemps le même
dans
lèlement
DE
JUGEMENTS
du
83
raisonnement.
Ainsi
leur
coulent confluent, à mêler consentir leurs
paraleaux.
—
de l'expérience est un l'interprétation Cependant, à tirer des jugements raisonnement ; il consiste empiriques et îationnellement valables. Ou nécessaires des conséquences : dors les deux logiques est syllogistique bien ce raisonnement 48.
il est irrémais subordonnées ; ou bien pas parallèles, la syllogistique : alois au syllogisme ductible n'épuise pas la Une étude rationnelle. comde la connaissance théorie plus montrera n'est nous serrée et plus que l'opposition pas plète entre l'induction le croit d'ordinaire et la aussi piofonde qu'on sont des raisonen ce qu'elles Elles se ressemblent déduclion. ne
sont
nements d'identique Selon
la
conclut
qu'il
Des
jugements pas aux mêmes
viforrnoe. rapportant
ou
etc,
paiticularité, le
mêmes
ne
concepts,
un
dits rapports les relations
toutes
avec
répété cas,
il
des
est
formels
logiques raisonnement
Un
déductif.
îaisonnement être
ces
De
tiadition,
peut toujours dans est valable
identique et, s'il
ni aux objets eux. Des entre
etc.). la
selon
dépendaient, qui constituent
de différent.
jugements composés entre eux par les rapports de ces ou négation, affirmation universalité
ou attribut,
(sujet
chose
quelque
du raisonnement caractéristique de la forme, puissance par la seule de termes ne se différents, composés
avoii de i dation peuvent différent termes des mômes termes
elles
la
ttadition,
est
déductif
en
découvrir
devons donc ; nous chose et quelque
teimes
diffeicnts, dans tous les
valable
matièie aes raisonnements éliminer la en peut selon l'exemple les tei mes par des lettres, d'Aristote, remplaçant de toutes les formes de raisonfaiic l'inventaire systématique
autres.
On
nemenl
et
seiait logique
s'il la
ils
ne
des
logique?
peuvent
règles. sut objets
porte
y a une
s'appliqucraient-elles dont jugements
les
formuler
indépendant déduCtive
formelle. Mais toute
en
logique Comment
Le
raisonnement on
lesquels le
couramment
foi nielle,
comment
lemarqucs laisonncment ont de
raisonne.
nom
les
pas au se compose celui-ci eux avoir entre
déductif
de
La logique
n'est-clle
qui précèdent inductif? Si des
termes
relations
pas ne
différents, logiques.
les
DU
84
S'ils
sont
des
composés de leurs
mêmes
L'expérience clusion du raisonnement Seraicnt-ce
périence. Alors les
un
nement être
lié
par
des La
logiques et formelles,
connexions
vérité
est
que n'est le
chose
?
empiriques et la conclusion déduction.
Ou
Avant
de faut
et ce
raisonnement
rejeter, oa fonction.
inductif.
de
Il
n'est
y
a dans
l'un
et à l'analyse, du raisonnement,
et
dans
l'autre
ce quelque chose et être commun
raisonnements. ce que la logique afin de reconnaître
montrer l'exposer
qu'elle nous en
pas plus la déduction a une le syllogisme ; mais comme déductif, l'expérience
l'induction
a échappé qui être l'essentiel
bien pourrait soi tes aux deux
peut
principes est une
l'induction
de pure forme. le syllogisme
le raisonnement
nous
principes les entre
d'ex-
fait au cours du raisonest-il à l'expérience doit une fois, le jugement ? Mais, encore d'expérience se compose dont le raisonnement aux autres jugements
quelque
il
pas qui seraient
la con-
appel
que l'expérience fonction dans dans
les
logiques
Cependant un jugement
n'est
inductif
relations ôtre
bien
relations
leurs
termes,
formelles. propriétés a un rôle dans l'induction.
dépendent
doivent
JUGEMENT
ne ferons
peut
a d'insuffisant, ce qu'elle exactement
foimelle
; d'autant que, pas donner en lui ressortir l'importance
loin
de la
assignant
CHAPITRE
LOGIQUE
I
—JUGEMENTS
49. — autant
de jugements distinctes. sei lions Nous ment,
DU
ACTUELS
Le jugement
pouvons par nous imaginer
II
CONCEPT
ET
JUGEMENTS
est essentiellement dans
une
abstraction, nous-mêmes
une
pensée
par
VIRTUELS
assertion. contient
qu'elle une
11 y a d'as-
soi te
de
dédouble-
sans
jugeant,
cependant nous faisons,
autrement outre les jugements dit, juger; que les jugements nous pouvons faire. penser que nous poui rions Ces jugements ne faisons nous que nous pas, que pensons sont
pourtant, la matièic:
je
contenus
dans
d'autres
que je pouriais juge lieu de traiter ici du
Il n'y a pas de ce dédoublement
dont
jugements ainsi. juger mécanisme
ils
sont
psychologique nomme qu'on
ce ; c'est proprement Disons seulement ne paraît du moins réflexion. possible, qu'il ne se développe en une fonction normale, qu'il que chez un être social. Le jugement mienne, que je fais est une opération un acte
; le jugement sujet individuel mais que je ne fais pas, n'est plus mon le concevoir tout comme étant simplement l'attribuer à aucun c'est sujet qui juge, traction
du
faire, je pouriais Si on peut jugement un jugement, sans que
en
veitu
d'une
abs-
êtic 11 est impossible pour primitive. ne soit intellectuelle, qu'un qui est une opéiation jugement, d'aucun être d'un mais il peut l'opéiation l'opération sujet; trop
ce que ; c'est quelqu'un, C'est le jugement pourrait jugei. généralisé, indétermination de sa forme ou de sa matière, termination du Une telle sujet qui juge. sujet
indéterminé
difficile
n'importe qui, non par quelque mais par l'indéconception
ne
80
DU
LOGIQUE
semble dans
guère
chez
possible
d'autres expérience sont différents
son
jugements
un
CONCEPT
être
qui n'aurait semblables
êtres des
siens.
La
n'est
d'autrui
pas rencontré à lui dont les du
îeprésenlation la vie sociale.
que pat possible abstiaite du jugement et du sujet qui juge séparation est grandement aidée ; elle est un des caracpar le langage de l'intelligence d'un être tères les plus qui parle. frappants reste îudimcntaire Sans ; elle n'est elle, qu'un l'intelligence l'excitation de l'action, un intcimédiane entre des moments
jugement Cette
; elle
ne dépasse Tous pas l'instinct. nous reconnaissons en qui quelque faculté et vivent de quelque expressive
et la réponse supérieurs sont doués soit
des
avec
gage dérer
réalise
dans
un
il autre; de tout
soit
espèce,
le jugement, fois exprimé,
objectivement lui-même. Une
en
jugement
de leur
animaux
avec
les
intelligence en société, Le lannous. de
permet il
animaux
le
d'un
passe
consi-
esprit il est le
n'est
le jugement de personne et le monde. C'est au langage que nous grâce les jugements que nous ne faisons pas (12). et le entre le jugement actuel essentielle
considérer pouvons La difféience
et croyance se Asscition croyance. le jugement Dans le jugement actuel. viitucl, est elles se distinguent : l'assertion subsiste, puisqu'elle du jugement, mais lu croyance l'essence même manque, à cette assertion, ou môme relativement je puisque, je doute, tiens l'assertion contraire. ne viaie Mais puis pour je concevoir comme
lhtsscition croyance
terminé, qui peut à un autre moment, Quelqu'un ce que je être
cette
la
en
de
dehors
de
autre quelque êtie hypothétique, qui
pourrait ne sais pas
convaincu
Sur
c'est
viitucl, dans
jugement confondent
s'exprime
juger que... ou si j'ignorais
que... distinction
du
virtuel
tout sujet,
sont
Les jugements
jugement de juger
des jugements
virtuels
complets:
dont ils
je
qui
peut être
la
conçois indéêtre
moi-même qui peut : conditionnel par le mode si je savais ; moi-même, ce que je sais, je pourrais actuel
la possibilité des îepuse dirc de la critique, de l'examen, du doute, il n'y a pas de logique et, par conséquent, actuels. n'auraient que des jugements 50.—
sujet;
ont
nous leur
et
du
jugement c'est-à-
jugements, de l'interrogation, pour
des
venons sujet,
ôtie»
de leur
qui
parler attribut,
tous copule, la croyance.
leur que autie sur
serait
une
rien?
Les
VIRTUELS
formels
; il ne
il
a pas suppression une forme sans
n'y serait
que affirmation
attribut
pour
y a une
parce qu'il l'attribut.
51.
—
demandei existent
mais
humain. ;
Le
Ils
affirmé
tout
fait
ou
la n'est
pas ou
et
du
ayant
homme
tout.
cela.
de
sous
généial être peut
Le la
Ce qui est réel et le réalisme même
critique l'infini
l'indéterminé,
virtualité,
qu'une
jugements un terme
Il
l'auttc
îéalité
d'une
a pas lieu de se n'y ^'ils en soi, existent s'ils existent dans l'en-
fait.
ou
ceci
l'un
dont
attribut
généialité
La de
idées
divin, est
admettent concept
un
pas
à un
réduit
est
sujets
n'existent
tombent
conccptualisme décisive . ils
indéfinie
de
n'est concept si les concepts dans l'entendement
déterminé
donné.
infinité
une pas nuls: chose d'une
non
infinité
Homme
Le
tendement est
d'une
possibilité notion. cette
des simple ? Que matière affirmé de serait
ne
un attribut P, est quelconque, d'un S. Le jugement sujet quelconque, un concept. est ce qu'on nomme exprimé la
manque
et
pure aucune
rien
par laquelle indeleiminés
sont
termes
c'est
leur
sur quelque poiter peut ou sur l'un des termes par exemple est réduit ce dernier cas, le jugement
chose
notion,
87
L'indéteimination
mais
à sa forme; car termes,
JUGEMENTS
caractères
leurs
du jugement, deux. Dans
partie tous les
ET
ACTUELS
JUGEMENTS
une
possibilité
de
jugements. nominalistcs ont
à un nom. concept sans quelque Sans le nom, sans un signe imago quelconque, sciait le ne actuelle et piésentc, pas concept singulière cette du instable et fuyant tout, ; il ne sciait pas puisque actuel. a pas de pensée en est le seul élément Il n'y image de sans concept, sans image parce qu'il n'y a pas de pensée Les
léduiie
voulu
le
est En même pour qu'il temps signe image. indiet la pensée le sujet, le mot est signe aussi pour se socialise le langage, en môme viduelle, pat temps quîelle ne en reçoit dont elle-même un sccouis l'importance pour semble être exagérée. pas pouvoii concept autrui,
Y eut-il
sans
même jamais, réduite le poui
giossiei d'une langue étiangère qui ne l'entend point.
au
moyen
concept seraient
Par
nom,
âge, au seul
un
nominalisme
assez
vocis? Les mots /lattis celui des concepts alors pour le entendent les nominalistes
88
DU
LOGIQUE
CONCEPT
est faite, les La signification du nom pour significatif. de la série indéfinie des images nominalistes associationisles, est capable Homme à mon d'évoquer. suggère qu'il singulièies dont de Pierre, de Paul, de Jacques, je me esprit l'image de Descartes, de les traits que je les ai vus, représente parce dont les dont les portiaits, d'auties, je connais Napoléon, d'une autour au lieu de se gioupcr individuelles, qualités d'une un se gioupent autour auditive, visuelle, image image nom
nom
un propre, mot homme
Le
concrètes
nom
de
peut
qualité,
suggérer
ou schématiques,
singulièics. la signification Cependant
un
de
profession, indéfiniment
de
extrêmement
paifois
etc. titre, ces images,
vagues,
mais
toujouis un
jugement
d'exprimei ces images généralité consistait ment encore
du nom
général
contient
au moins
une croyance viens viituel, je implicite (que à savoii de par le mot: etc.), que l'énumération n'a pas de limite. Je puis démontrer la singulières ce qui serait si elle d'un ne terme, impossible en
tous tous
un jugement les hommes ceux
que
est
l'on
: Homme
non peut qualifier ont été et seront, sont, qui ; 01 le nombre peut imaginer ne sont que des possibles.
seulemais n'en
pas limité, parce qu'ils Mais il y a une grande difficulté à faire consister la signification du nom en des images ou évoquées général singulières d'être être associé susceptibles par lui. Un nom peut évoquées à des images de toutes sortes : tout ce qui a été en contiguïté dans la conscience avec la pciception ou l'image auditive ou ou avec quelqu'une visuelle du nom des images sinhomme, ressemévoquées pat lui, tout ce qui présente gulières quelque même et lointaine, avec l'image visuelle blance, supeificielle ou auditive du nom ou avec quelque évoquée image par lui, tout cela peut être associé à ce nom. Il faut avec admettre, outre leurs affinités ont aussi Taine, que les noms, acquises, « Lisez cette phiase des répugnances. : «Londies, la capitale de « l'Angleterre, renferme beaux plusieurs jaidins, Hyde-Park, «
Park et les Tuileries. » Vous éprouvez une sorte de Regent's heurt ou d'étonnement; vous portez involontairement la main de deux vers Paris et bien loin vers une autre ville. côtés, des
L'image quais
tout
transporter
Tuileries
à côté, et la première
se réveille, celle de vous vous sentez arrêté ailleurs.
Mais
avant
la Seine quand qu'elle
et de
ses
vous voulez apparût,
ET
ACTUELS
JUGEMENTS
JUGEMENTS
VIRTUELS
89
dans le mot lui-même une résistance. Cette éprouvé n'a fait que de se répéter forte résistance plus quand l'image — et variez : vous trouverez a reparu. Prolongez l'épreuve de tendances toutes le mot un système dans correspondantes aviez
vous
de l'image,
acquises par lui dans son commerce et l'image, mais à présent et qui avec l'expérience spontanées, tantôt le rapprocher, tantôt l'écarter des pour opèrent pour mots ou groupes de mots, ou groupes autres images d'images, ou groupes '. » d'expériences expériences à celles
La par d'être
toutes
d'un
signification association
au
mot
est
assurément
vocal ou graphique signe lui. Mais le savoir virtuel
évoquées par gros est fait de jugements singuliers On peut se tromper sur le gulières. a pas
là
d'erreur encore
pourrait
mais
images,
qui répondent de ces noms. Les
gnance.
ou
il
n'y
expliquer
elle
n'explique et celles qui
Sut tout, jugements,
il est attribut
foi ment
connotation*.
Pierre
Don
jugements des sujets L'homme est de
rents, tion du II
avoir
quelconques, est vertébré
raisonnable tels
i
pouvant
des répurelèvent
proposé Tuileries ne
par
qui à sont pas énoncé. La de jugeceux dont
est
sujet,
sa
est un homme; nègre la possibilité de tels etc., homme, une infinité de sujets, mais non pas la dénotation du mot est homme.
Un
est
; L'homme
; L'homme
est
mammifère
sociable, une infinité
; L'homme
etc.
; la
possibilité d'attributs diffé-
avoir pouvant est pas des attributs quelconques, viitucl homme. Le savoir qui constitue
De tlntelhgence, a Ainsi le verra quon plus ments sa connotation catégoriques, TAIVE,
eux
attribut; il dont
ceux
homme;
jugements, mais non mot
ou
sujet
les
les images
jugement d'une infinité
donc
n'y
à la signification pas une répu-
Tuileries
sa dénotation; un
est
Quichotte
se compose ce mot est
est
entre
l'exemple le mot pai le
il
et
noms
à ce titre,
et,
sin-
L'association
n'explique ont entre
formellement
d'un mot signification ments dont possibles
pas d'images or d'un mot;
sens
au contraire, sont des assertions,
contredit
susceptibles dont le nom est
et non
l'association
Dans
liées
et
pas la distinction ne répondent pas
ce n'est Taine, pas l'image évoquée me résiste, c'est le jugement Les qui
d'idées
a pas de jugement l'affinité entre les
paicc gnances qu'ils du principe de contradiction.
Londres
faite
Pans, loin,
Hachette, la
t
dénotation
de jugements
I,
liv. d'un
la connotala
i, § III se compose concept
signi-
I.cli
hypothétiques(73,
87)
do juge-
90
DU
LOGIQUE
!'un
fication
mot
infinité
d'une
ne
consiste
CONCEPT
en la possibilité pas seulement mais aussi en l'impossibilité d'une
de jugements,
ou tels que : Ce chien est homme jugements Tracer la limite entre ces deux a des ailes. infinis,
infinité
d'autres
L'homme l'un
contenu
c'est
le définir.
La
l'autre
dans,
exclu
d'un
signification
de
nom
la
n'est
du
signification
donc
un
pas
mot,
matériel
au hasard de la rencontre, mais bien un emmagasinées d'images et capitalisé. Ce qui n'est n'est savoir recueilli pas jugement Le concept n'est en lui-même ni vrai ni faux, mais pas savoir. il
convient
à tels non
conviennent, traité quasi
non sujets, autres. tels
du
semble
mécanique qui infra-intellectuelle.
gie nisme
s'il
comme
concept
11 ne
à tels
autres; L'erreur de
appai être le se
tenait
tels
attributs
Taine
est
à
définit
de par
pas
d'avoir
automatisme
cet
caractère
lui
la
psycholole seul méca-
mais est d'être formation, par sa fonction, qui tels sujets; il n'est il est un pas un pur effet, apte à qualifier et par là il appartient à cette finaliste psychologie moyen, la logique. de l'intelligence, qui est proprement de
sa
distinction
La actuels
des
jugements à la logique du
ramène
d'ordinaire
attribue
qu'on
virtuels
—CONCEPTS
—
52.
Le du
négation proposition
est un négatif dont ce concept dont l'attribut
concept jugement affirmative
les
questions Elles ne
concept. examine les jugements si l'on pas n'aperçoit
LA
NEGATIFS,
jugements
du
logique on quand
plus de difficultés tandis sont obscures qu'elles implicites, elles se rappoitent. les jugements auxquels
Il
des
toutes
jugement
à la
présentent
et
PRIVATION
attribut serait un
est
la plus Toute
positif, attribut. concept
négatif L'âme
un jugement dont l'attribut est positif: exprime négatif est immortelle L'âme n'est pas mortelle. signifie Le concept détermine une classe de sujets positif auxquels il peut être attribué. le concept Théoriquement, peut négatif être
attribué
tout
à tout
de couple divise en deux l'une
de
ces
sujet
concepts classes
classes
n'est
qui n'appartient dont l'un est la
totalité déterminée
des
pas le
à cette
négatif
classe; de l'autre
sujets possibles. en compréhension
Mais que
CONCEPTS
Il n'est faire
de
non
prenant ou réels
PRIVATION
91
et en extension la caractère, que par classe ; elle est à peu près insaisissable de mettre à part la classe pas impossible le reste classe de tout une comunique
d'un la négation par de l'autre soustraction pour l'esprit. et Homme
LA
NÉGATIFS;
les
tous
seulement
ne
êtres
animés
ou
inanimés, mais encore
sont
pas hommes, tout ce qui, la vertu, le nombre, tous les abstraits, l'égalité, comme Mais quel usage à quelque titre, sujet. peut être pensé classe ? faire d'une telle la pensée pourrait-elle —
53. concepts virtuels classe
plus cette
ou
continu
entre lappoit de commune
quelque
la
classe
d'une
de peuvent
même
alité
plut
espèce
pourtant
ne
qu'on
peut dont on
entre ayant être mesurées
Le
chose
du
sujet ne l'est
du
elles avec
un une
l'affirmation
de quel-
la négation virtuel jugement
de quelque est déter-
Mais comme ce jugement pas. l'attribut n'est déterminé comme que par négades sujets demeure assez incertaine. Aussi les chose
ont-ils donné concepts négatifs citons les célèbres, parmi plus dans l'histoire de la philosophie mathématiciens et métaphysiciens à la
ce qui ne comporte aucune ne se dit pas de ce qui est de ce qui ne comporte pas
concept implique négatif en même positif temps que
quelque est viiluel, et tion,
d'une sujets ne dit On pas
ce concept
giandcurs ne défini,
miné,
de
moins
seulement
des
autre;
des
à des sujets s'applique et l'impossibilité la possibilité de les compter ne se dit pas du le compte. Incommensurable et une table, n'ont la vertu qui cependant pas mais entre les choses du rapport mesuie, qui,
achevei
attribut
mort
encore
mais
pas dénombrer; affirme à la fois
que
la
Innombrable
et indivisé,
i apport même unité.
des
est
elle.
grandeur,
étant
les explicite, Les jugements
contraiie
concepts privatifs. n'admettent constituent que moins clairement dcteiminée.
d'exclure
avec
lelation
d'en
sont
convention
et cependant elle n'est immorale, pas se dit de ce qui vit, de ce qui dure, de ce demander s'il meurt ou non; car on n'éprouve
peut besoin
aucun
d'une
pierie Immortel
on
dont
de
moins
A
négatifs les qui
que morale.
qui
imaginaires
lieu
à d'illustres celles
conttoverses
relatives
ancienne, modernes,
au
non-être
à l'infini chez au libre-arbitre,
c'est-à-dire à Y indéterminisme, contingence, à toutes les époques de l'histoire de la philosophie.
à
:
peu
les
près
91
DU
LOGIQUE
sa forme verbale dans négatif C'est ce qui arrive quand concept positif. un lui-même non est, concept qui pas Un
54.— mer
CONCEPT
un
affecte
car
négatif, sister,
terme
la
mais
peut exprila négation absolument
ne laisserait négation discussions célèbres sur le
rien
d'une
négation Les
ptivatif.
sub-
catactèie
du concept concernent les jugements d'infini négatif est la négadont ce concept serait l'attribut. L'infini et même la privation tion de la 'imite, qui est une privation, de toute limite, en général. U peut être la négation comme ou
positif virtuels
les métaphysiciens du xviv* siècle disaient lorsque que Dieu c'cst-à-diie aucune est infini, n'admet privaque son essence être la négation soi te de limite, U peut d'une certaine tion. comme lèles
deux paralentre que l'espace compris être la négation de toute détermination peut L'infini en ce cas, il est plus de diic exact indéfini. c'est la possine compoite aucune l'indéfini limite,
de
limite; est ce qui
de toutes
bilité rait
les
l'absence On
soit
affumatif
toute
mesure
ne qu'il timable a plus
si
un
de
C'est
tantôt
nimé,
etc.),
il
que
— qui
sourd, ments
affirmative,
i
On trouverait
ét/mologie.
est grand qu'il si l'on veut dire
si
du
à volonté
affirmatifs
particule
sont si
elle
négative
seulement
l'on
que la veitu êtte estimée, peut du prix de mesure
ines-
est
juge
de
positif ou l'autie.
négation. des termes
jugeau delà de
vertu
négation
positif
peuvent
négatifs aucune
sont etc., sont attributs
une
l'un
un
la
valeui
du
positif,
de
suffixe
ou piéfixe la négation
piéscntent
souvent
prix
le
contraire
est
immense
de toute
concepts
aveugle, dont ils
est
dire
un sens
soit
à l'exclusion
tantôt
Des ne
est
affirmatif, ce dont la
signifie le tantôt
etc.),
ignoble,
monde veut
jugement que tout
ptix s'il se réduit
sens;
55.
l'on
car on ne sauinfini, un espace est indéfini,
assignée. terme négatif
même Le
l'espace;
concevable, négatif Le pas être mesure.
peut est
négatif la vertu.
de
limite
donner au peut un sens négatif.
est
L'espace
limite
de toute
ment
mots
limites.
une
concevoir
en
dit
lorsqu'on est infini. Il
a deux ina-
(insensible, (injuste,
s'énoncer Faux,
vide,
infâme,
par
des
néant,
1; les jugenégatifs si la proposition négatifs est négative. Cet homme
si on remontait
assez haut
dans
leur
CONCEPTS
n'est
veut
sourd
pas
dire
OPPOSÉS
entend.
qu'il
se fait par la négation concepts M. est un concept prose négatif. a Tout de philosophie maître que est l'absence » : la prose du piose non assujetti aux lègles de langage est positif ou négatif, Tout concept ces
93
Mais
la
définition
de
d'un
Ainsi concept positif. Jourdain de son apprend ce qui n'est mètre et de
pas vers la rime,
est un
la versification. bien
verque la forme du concept qu'elle
le caractère pas toujouis une îègle si un concept est pour distinguer Si les jugements ou négatif. \iitn«ls la qui forment positif du nom sont de \érîfication susceptibles empirisignification est positif ou négatif selon véiificaque, le concept que celte bale
n'indique Il faut exprime.
tion
est
ou expéiicnce sont susceptibles
une
jugements est
concept démontrer
—
III
positif est une
—
ou
nécessité
Il
n'y est
11 en
le de
CONTRADICTOIRES
CONTRAIRES
des
L'opposition virtuels.
ces
ou une impossibilité.
OPPOSES.
CONCEPTS
jugements nulle asscition.
absence
Si d'expérience d'une démonstration logique, selon ce qu'il négatif que s'agit
ET
56.
une
est l'opposition concepts a nulle contiadiction là de
même
de
la
de où
contrariété
leurs
il
n'y a en et, est beau-
de l'opposition. La théorie des oppositions du jugement que dans la logicoup plus nette dans la logique les jugements que du concept, paice que dans celle-ci opposés ne sont pas appaients, mais virtuels et latents. au fond, C'est, la même théorie. généial,
sont contraires ne peuvent être concepts lorsqu'ils d'aucun Soient deux simultanément sujet affirmés concepts c'est dire P et Q. Dire sont contraires, que qu'ils si S est P, S n'est pas Q, Deux
quel que soit le Deux concepts être ni affirmés sorte
qu'aux suivants :
deux
si S est Q, S. sujet sont ni
S n'est
pas P
contradicloiies
niés jugements
simultanément précédents
lorsqu'ils d'aucun s'ajoutent
ne
peuvent en sujet, les deux
M
DU
LOGIQUE
«; S n'est
pas
P,
S est
S n'est
pas
Q,
S est
si quel
le sujet
soit
que
CONCEPT
S.
sont donc jugements soient contradictoires,
Quatre
concepts soient contrait
es.
Q P
Ces
nécessaires
pour seulement
deux
jugements
résulter
peuvent
que
deux
pour de
qu'ils leurs
définitions. Deux le
est
sont
concepts
nécessairement de
absolu
négatif
l'autre.
contiadictoiies En
effet
si
Q
si
=
non
ci dessus sont Il quatie jugements tautnlogiqucs. la ligueur mais seulement contrariété contradiction,
n'y
l'un les
P,
a pas à entre le
et le concept concept positif alors s-P étant et s-non sont
les
tautologiques, il est Mais;
ment
possible sous entendu
la
classe
concept 'ers est
prhatif
et alois
5;
est
une
qu'il
pas,
exemple, deux
du
et du concept positif « Tout ce qui n'est pas est ver* est », s'il prose
l'opposition contradiction. n'est
pas
que de langage s'agit pailé mélodie d'une instrumentale.
ne
entendu
ni s- non P, que S ne soit ni s-P S ne soit s. Mais il est que pas les S doivent êtie que sujets pris
ce qui
tout
prose,
par
possible
est
qu'il paice d'ordinaire dans
Car les deux piivatif. concepts P, les deux piemieis jugements deux autres ne sont pas nécessaiie-
ou
et
éciit,
non
sont aucun d'eux ne se contraires, Loisque concepts ni à la privation îéduit à la négation de l'autre, mais conl'un de l'autre. Le non-blanc tient la négation le noir, comprend mais comprend aussi le louge, le veit, le bleu, le jaune, etc. 11 y a différence, blanc et bleu, entre
blanc
et noir.
C'est
l'opposition eA l'opposition
de
contiaiiété
entre
et rouge dneiscs que le
simples, aucune.
contient
n'en
non cntie
comme
ladiations
dheises noir
mais
et
les que
de
la
et
beaucoup plus éloignés entre eux ils admettent
l'un
de l'autre
des
intermédiaires.
est
plus
des
contradictoires
claire, 57. terme
justement —
II
moyen
y
parce a des :
plus
rien.
tranchée eux
qu'entre contraires grand
—
contient la
que
le
toutes,
contradiction
est
contrariété sont
donc
les contradictoiies; Mais l'opposition
et
par conséquent plus il n'y a pas de milieu.
n'admettent — plus égal
qui
contiennent
la négation, Les contraires
tout
du
du
couleurs
blanc
Tandis
l'affirmation
bleu;
blanc.et louge, il y a contraiiété
seul
qu'un petit.
Ils
se
OPPOSES
CONCEPTS
de
cela pour et le moyen fit
de couples en un terme
unique
—
Non
à deux
aisément
ramènent
réunir
:
Conliadictoires
Plus
Non
il y a plusieurs Quand l'un des un seul concept ainsi diaiics ; on obtient :
Contradictoiics
les
que
sant
en
On
peut
un
concept un autre
foi niant On a ainsi
deux
simultanément quelque compose
même
le
concept
encoïc
former
unique
une
concept
de
concepts d'aucun
Q doit sujet, ce de tout
Plus
petit
on et
en réunir peut tous les intermé-
: blanc —
noii par ni
grand
—
Non
ces
Noir
—
Noir
deux
tableaux
: i° que contraires ne
les
concepts a0 que, de plus, les sujet; être niésd un même sujet,
ne peuvent sont niés
contiaircs
convient
sujet auquel crochets. —
d'un
plus
suf-
termes
petit
[Coloré]
compte contiadictoiies,
concepts êtie affirmés pcment contradictoires concepts
58.
—
des
Plus
petit
—
aisément
les
l'un
contiadiction
Non
:
se rend
tandis
une
: il
[KgalJ—
inteimédiaires, deux contraires
Blanc
Contradictoires
plus
Blanc
Contiaiics:
contradictoires
—
giand
:
Contradictoires
ni
grand
Plus
Contraires:
On
93
simultanément
inteimédiaire
une
de
entre
placé
contrariété
en
tout
réunis-
des intermédiaires et en partie tous les auties intermédiaires.
P et Q qui ne sujet ; en effet,
peinent si P
être est
affirmés
affirmé
de
en être
nié, puisque, Q se par définition, n'est de pas P ; et si Q est affirmé
qui en être
P doit P se nié, puisque, pai définition, sujet, les deux de tout ce qui n'est pas Q. Mais compose concepts car il peut existci ne sont pas contradictoiics, quelque sujet à la fois des concepts aux deux appartenant auquel conviennent couleurs Ainsi deux complémentaires, par exemple groupes.
quelque
le rouge
sensible sont siml'expérience pour tout au plus capables de produire sur plement hétérogènes de contraste, la sensibilité une impression sont contraires pour d'elles est faite de toutes qui sait que chacune l'intelligence les
et
radiations
le
vert,
qui
qui et
ne sont
pas
dans
l'autie.
Cette
contrariété
96
DU
LOGIQUE
n'est
être
peut l'orangé, l'un et à l'autre
des
—
Aiistote au
quoique radiations
faite
de
deux
gioupes.
ceux
complémentaires 59.
car
contradiction,
pas
qui
CONCEPT
par
qui
appaitiennent
On
peut
a\cc
raison
exemple
appeler
ce genre
piésenlcnt
a remaïqué même genre
couleur,
à
concepts
d'opposition.
que
les
contiaires
: il
dans n'y a pas d'opposition Les continues sont des espèces extrêmes. Il en : on y peut toujouis sont toujouis discomposés celui du genre, à tous concepts, qui est commun
appartiennent l'hétérogène. résulte qu'ils
deux tinguer est toujours de luissci les deux, et qu'il impiudent impaifaicelui de la différence tement déterminé, qui est l'affiimation et la négation d'un même II en îésulte caiactèie. en outic que les
contraires Les
sont
difficultés
de l'opposition grec
parce
qu'il
tés.
et du pas
de concepts. de la négation,
dernière
distinction
coup que
les deux
en
Kléatcs
au
cmbaiiassèicnt entre
ia contrariété
de
sujet
l'esprit sortes
les diveises
résolut
renferme
en
distinguant la contradiction.
encore
obsemiquelques d'étudici des concepts l'opposition des jugements \ITl'opposition
considérant
jugements
les
par
les
impossible considérant qu'en ces concepts. constituent
qui mieux
science.
iun-Mrc
distingue Ariotote
il est
Mais
autrement tuels
n'a\ait
même
soulevées
de l'ôtie
d'oppositions la privation Cette
d'une
l'objet célèbres
Cette
étude
des jugements impliqués par deux
se
feia
beau-
actuels,
d'autant
concepts
contrai-
les quatre sont dictoires,
contraimpliqués jugements par deux concepts des jugements et que ces jugehypothétiques, La théorie étudiés de l'opposition ments seront des plus loin. en réalité, à la logique du jugement. concepts appartient, îes,
60.
—
Un
concept contradiction
« implique en deux poser On
concepts
est
dit
contradictoire
»,
quand contradictoires.
a dit
contradictoire qu'un concept un mot qui semble quelque signifier contradictoires car deux concepts concept excluant
unique tout
au répond Contradictoire
: on ne peut à la fois le
rapprochement veut dire
former même de
ces
inconcevable.
en
l'analyse
peut
lui-même, le décom-
est un pseudo-concept, chose et ne signifie rien, ne
s'unir en un peuvent une idée en posant et en terme. Aucun ne concept deux
mots
cercle
carré.
CONCEPTS
Il
faut
virtuels.
CUIRS,
se rappeler H peut arrher ne
contradiction un
OBSCURS.
tout
que
correspondent contradictoiie.
concept la contradiction laquelle
qu'à pour
concept
de les manier. pas toujours un dans virtuels impliqués
—CONCEPTS
—
61.
CLAIRS,
d'idée
L'idée
ne fait
si l'on
Les le concept. assez cmbariassces les sans que, virtuels ments
explications ; Leibniz
idée
claiie
d'une
sines
; sans
cela
Lvsimachus, qui effectivement guérit
d'idée d'un
Si être
l'on faite
le-Grand la plante i ch
même, obscure. s'tu
il
à do
CONFUS
une
idée
claire
impliqués à cet égard
dans
heureux plus considèie les
parce
celle
sont
jugede permet
qui
« comme, lorsque couleur, je ne picndrai pas et si j'ai une que je demande;
comme
songe
tels
exléiieurs une
en songe.
bonne
malheur
voi a\ait
pour
il n'avait
et
qu'il
se pour celle qu'il
Le
exemples, et très
image
claire
géomètre
Medi'ahones de cognitione, vcnlate et ideis, Voy dou sont tirée» toutes nos.citations<-^_ xiix, Traité
un
guérii
eût
eu point eu besoin
faire en
retiacer auiait
eue
»
plutôt
—
semblait
le îcncontie,
Nabuchodonosor, est manifeste que
tenait
avait
GOBLOT.
peu il
arme
Ijsimac/tia, appelée parce qu'elle cet ami du roi. se fit Loisqu'Alexandie de plantes, il reconnut parmi lesquelles
de caractères
vue
un
en songe, si par la reconnaître pour
comme
Daniel,
celle
en plante fut depuis
quantité avait vue
suffisante
son songe aurait été
est
il
d'autres parmi plante, je la disceinciai l'idée est obscure... Alexandie-le-Grand
une
dit-on,
pas être virtuels
peut
jugements des Cartésiens
objet loisqu'on bien claire d'une pour
ne
DISTINCTS,
explicitement, désignei l'idée 1. Il définit claiie
j'ai une idée couleur une autre
apporter celle qu'il
ne
son
rcconnaitie
vu,
aux
qui
de jugements recèle aucune
contradictoire, que ce qui
OBSCURS,
claire
attention
fait
87
d'éléments actuels pas plus C'est la raison précisément de nos concepts ne nous empêche Mais si on actualise les jugements
concept on s'aperçoit alors soit arrêté; qu'on est un inconcevable. concept
IV
est
un concept
qu'à
CONFUS
DISTINCTS,
Aé
I^r>gîque.r
j\
l'idée
claire
Alexandie-
apparents.
qu'une a une idée
et surtout
déviait
idée
claire
claiie
du
iXomeaax
Essais
7
de kilo-
hv.
Il,
98
DU
LOGIQUE
il n'a qu'une gone dont et diverses propriétés
Théophile de Philalèthe
qu'il Dans
l'obscurité
consister
fait
qui
et le mauvais l'équivoquo une langue d'a\oir avantageux
idées
a>ec
une
à-dire
en
dirons
un
admet
donné
sujet
il
dont
claires,
ou
est
non.
Kilo
si un ses
polygone Nombre côtés.
ticien, nombre
parce qu'il est carré —
63. ne
est un gone donné est
sont
Les que
carré sait ou
concepts relativement
concept empirique, qu'un peut ariher
tenté
clair,
le faire
surtout
un
entreles c'est-
analysant,
on quand on pourrait
chacun si
de
ce sont
clair
en kilogone est un concept quelle
des
l'a
est attribut, c'est-à-dire non ce concept comme
concept
pai non.
nominalisme
lui-même
logiques
Le concept Homme est clair poui caiactèies reconnaîtie savons à quels ou
ont
en les examiner, tendre distinctes,
qu'un concept ou opérations
quelles expériences les jugements virtuels si
idées
faut qu'il de les
s'efTorçant
62. — Nous
les
icndre
le
Essais,
et la confusion
exactitude, scrupuleuse comme ticiens, métaphysiciens quelques comme Leibniz avec un médiocre succès, pour pris ; mais idées elles-mêmes
Nouveaux
des noms. Il sciait emploi bien faite et de s'en scnir commo font les mathéma-
dans
celtes
en connaît qu'il Leibniz n'a pas
confuse, parce les vérifier. peut
image
ce chapitre des de combattre préoccupé
davantage. est surtout
approfondi
CONCEPT
sait
par vérifier
s'assurer attribut.
de nous, car nous est homme sujet
car
on peut s'assurer le nombie de comptant clair
opération
se lapportant à des clairs. Kilogone, n'est pas absolument
l'aiithmépour reconnaître si un
objets d'expérience considéré comme clair
paicc
qu'il s'as-
soit si obtus ne puisse que l'on angle ne foi ment surer en droite, que ses côtés pas une seule ligne des côtés sera impossible. sorte Je sais que le dénombrement recevoir d'une couleur impression je dois vagueme.it quelle pour
est Mais qu'elle rouge. de telle soi te qu'on ne
juger
s'approchent mémoire, étant mise les raies
on les cependant » Si de l'autre. près
et
de Frauenhofer,
du vulgaire, que celle la distinguera d'une
y a des couleurs les discerner saurait
discernera une
le physicien sait qu'il parce couleur
« il
voisine
quelquefois couleur est définie
en a une par ; il
idée
plus
quelle expérience n'en a pas une
qui par l'une par claire il idée
CONCEPTS
ainsi
OBSCURS.
que
CONFUS
DISTINCTS.
paicc que la dispersion le disccinoment des raies
claire
absolument limite
CLMRS,
de la du
99
lumière
a une Je sais
speclie.
m'assurer je opéiation puis empiriquement quelle par de deux sont deux égales. L'égalité giandcurs grandeuis le physicien, sait par quelles parce qu'il pour plus claire une de précision et quelle il opèicra mcsuic rations obtenue.
l'approximation
Elle
n'est
absolument
pas
que est opésera claire
des la précision mesures est toujours que cmpiiiqucs parce si deux on ne saurait dont la diffélimitée; juger giandcurs à la limite est inférieuic sont égales îence ou d'approximation se iapportant Tout à des objets concept d'expérience inégales. une obscurité des cas pouvant se iriémédiable, comporte ne dispose! a d'aucune où l'on ni d'aucun expéiience présenter îaisonncmcnt et d'un
sujet
Tout ments
et ceux-ci
en
doit,
concept
Le3
d'expérience. en un savoir
sistent
vérifier
pour donné.
le jugement
d'autres
encore,
jusqu'à
à des concepts analyse, empiriques, sont des jugements d'expéiiencc chose d'un la lègle que procédé mo\en une mesure de déterminer La géométrie elle tend à
èlie
peut
ce qu'on en dernière arme, dont les jugements Rituels 1. Une n'est aulie équation de
mcsuic
des
; c'est impossible, mais parfaitement
concept clair est
donc
Mais
il arrive
diie
impossible qu'on
ne se propose pas la constatation jusqu'à
son
i,
oeuvre
Ceci
DO
la
comme
signifie au , c'est,
empiriques d une connaissance
de
empirique Ainsi
les leur
ou
fondements fin
et
il
leur
donc
toujours qui con-
savoir viituel — non pas certes est infini dans qu'il Un
la
concept
l'application seule qui le
géomètre a fait connaître
principes aboutissement
des
tout tout
absolument
théorie,
pure
pousser
signification. terminée quand
pas que contraire,
empirique
parce actuel.
à la ligueur. raisonne dans
qu'on
cepts d'en actualiser
un
indirecte,
C'est
au
actuel —
jugecon-
l'algèbre d'autics concepts,
fait
de ces instruments. moyen pai une constatation empirique que le stitue la pensée deviendra conceptuelle entier
concept
mesures. d'api es d'autres la « philosophie d.. in règle et du compas » ; iclations ^rifiablcs et à des constiuctions
est
exécutables
ce
à des
rappoitei abstraits de
concepts qui
de
se
définiti\c,
virtuel
formé
c'est-àdes
con-
achèveiait considère un
pro-
soient mathématiques qui est la détermination
iOO
DU
LOGIQUE
cédé
ou de
de construction
CONCEPT
exécutable
mesure
a épuisé ; l'algébiiste compas comment une il a montié quand
gèbre
inaccessible
empiriquement
clairs, les composent
parfaitement virtuels qui
64.
—
mesures
i aisonner
a\ ec des concepts des jugements sujets
que les soient eux-mêmes
claires
idées
Les
des
déduiic
des
concepts,
\irtucls.
de jugements
encore
faits
On peut à condition
données.
numériques
se
peut donc
de la
moyen
la puissance de l'almesure numérique
et du
règle
au
n'ètie
mais
pas distinctes, est nécessaii ement
peuvent idée distincte
tandis qu'une claire'. ionfuses, selon les Cartésiens, la disUne idée est claire, lorsqu'on de ce qui n'est pas elle, distincte discerne ce cerne lorsqu'on devoir Nous venons discerner une idée que qui est en elle. savoir de ce qui n'est pas elle, c'est ou par quelle expéiience on peut reconnaître les sujets des jugements logique opération est attribut. Il suffit dont elle cela virtuels l'on pour que un
connaisse qui qui vent
certain
de caractèies
gioupe
tels
tout
que
sujet sujet en
au concept et que tout appai tient en soit exclu. Ces caractères, qui à deux, le genre se ramener et la différence,
tous les possède un seul manque
peufor-
toujours ment la définition On lités
caractéristique. ces caiactères connaître
peut ou propriétés
i.
discerner —
« PniiAitiBi!
une
les
ignorer affirmées
être pement des sujets auxquels un homme de tout
qui affiiniées
implicitement Ainsi, poui
et
idée
est celle
distincte
ou
aut<es
qua-
ou sont ils
toujours conviennent.
autic
animal,
1 esprit est celle
une
aperçoit
il
différence
de toute autre ne peut pas suffi idée, et une idée confuse qu'on qui la distingue d'atec une autre de qui elle doit êlre différente. samment distinguer — a TutoPBiiE. Suivant cette notion de Vidée distincte, que AOUS donnez je nctois te mojvn de la distinguer de 1 idée claire C'est coutume de suivre point pourquoi j'ai de M le langage et telles sont temps ici
de la
couleur
aisément
les
ou
chez
Descartes, les
idées
d.s
qualités Elles Mit
de la chaleur
unes
des
une
qui
mais
autre*
idée
être pourra sensibles affectées
elles
ne
renfcruunt Ainsi on distingue pas ce qu'elles les fait connaître et au que par des txenr'cs, ce qu'on déchiffre la contexlure çuoi, jusqu'à distinctes elles
distinguent même* le font
distinguantes dire qui sont
ou
l'objet au'si,
d un nous
qui distinguent en elles distinctes
autre, nommons les
sont
il
reste,
les
et
celles
distinguent ou la définition
F entendement
en même
comme celle organes, reconnaît et on les discerne distinctes, donner
faut
dire
la
parce qu'on On définition.
ne ne
que c'est un je ne sais selon nous les idées
quoique comme les claires
non
confuse
aux
Ainsi
distinctes mais
on point saurait
n'en
néanmoins,
objets, mimes et
ce qui en donne connaître, l'analyse » (LEIBNIZ, Nouveaux essais sur cehfutes font
car
claires,
claire
mais
confuses
en
celles sont bien pas toutes qui c'est à qui sont bien distinguées, dans les marques l'objet qui le
humain
, autrement )
nous
les
appelons
CONCEPTS
terminés d'un
en affirmant
Mais,
CONFUS
DISTINCTS,
101
tels
caractères
de quelques arteneurs membres
suffit
culé.
OBSCURS.
CLAIRS,
station droite, que bipède, artipar des mains, langage est homme, on affirme sujet qu'il
tel autre de ses que implicitement foie ou son cei veau, a tello structuieet connaitie l'anatomicct lois, que font
son son coeur, organes, fonctionne telles d'après la physiologie humaines,
à telles est soumis conditions et d'existence que son langage est régie dévolution, par tels principes, que son intelligence de ce sujet la nature humaine toute etc. C'est que l'on affirme d'après et non
nombre
un
petit distincte
quand la définition
qu'cntiafne on sait distinct quand on \érifieiait logiques
ment
de choses
idées
est infini.
idée
Une
est
confuse
ces
ou propiiétés qualités Un concept est donc caractéristique. ou par quelles expériences opéiations les \iituels dont il est jugements ignoio
peut réelles
on
non
être
sujet
ne peuvent jamais y a à connaître
2, car ce qu'il Mais les concepts
distinctes
léel
on
s'il
sujet 1, c'est-à-diie donné. Les
de caractères.
d'un
attribut
être
parfaiteun objet
dans
construits
peupar l'esprit non pas que le nombre de qualités ou vent être distincts, étie mais renferment limité, qu'ils puisse parce propriétés le moyen de les découv rir. Il faut pour cela qu'on peut connaître fondamentale. toutes d'une même dérivent qu'elles piopriété Cette
concept. La clarté leur
est
propriété des
définition
préhension maintenant
Ou plus
et
ou
la
se rapporte leui caractéristique;
définition à
concepts
à leui
étudier
exactement
l'essence
définition ces
antécédent,
leur
distinction
essentielle.
Nous
essentielle extension à
leur
devons
du à
et comdonc
propriétés. car
tout
jugement
qui
a pour
sujet
un concept
est
hypothétique (87) » Ou, comme Leibniz a une idée obscure et imparpropose de dire parfaites mieux 1 appeler » et, dans la suite du faite (car c'est ainsi que j'aimerais que confuse), confuses il appelle les idées que Descartes chapitre imparfaites appelait
III
CHAPITRE
DU
LOGIQUE
CONCEPT
(Suite.)
EXTENSION
ET
LE
65. — Tout
COMPREHENSION, ET
CONCEPT
L'IDEE
dénote un sujet ou des sujets et connoteles dénote à ces sujets. Ainsi homme appartenant qualités les les Européens, Don Socrate, Pierre, Paul, Quichotte, et de de Salcnte les habitants nègres et les peaux-rouges, Pile d'Utopie, et connote station etc., dioite, intelligence, dans le même etc. On a souvent sociabilité, langage, employé nom
sens à peu près sion et intension
et connotation les mots que dénotation : la signification d'un nom est plus ou à un plus ou moins étendue, c'est-à-dire, qu'il convient nombre de sujets, ou plus ou moins intense, c'est-à-dire et riche. Au lieu d'intension, employé qui n'est guère on dit ordinairement 1. anglais, compréhension I
C'est
tiennet) semblent
sans
qui
doute
a fait
pas
1 homonymie
préférer embarrassés
qui est dans à une différence
— intention (adjectif intensif) comme d extension Les corrélatif
compréhension de cette homonymie,
A'extent
la langue
pas intense,
étymologique. intension, intensif
en tout
înlension
intensité, cas un autre
La
différence Intention tiennent
ils
ont
forgé le mol intention intension
même
est
qui
moins grand pleine
(adj
qu'en
mien
Anglais intenlcorrélatif
orthographique vient de intentas,
exten-
part peut
passé être un
no
ne répond de inltndo , barbarisme,
intendo. pari passé du même StuartMill a remis en usage les mots dénoter ticonnoter notation connota(la distinction tion se trouve dans JAMES Mm, C i4 Les scolastiques des avaient a) Analys distingué nomina et secondât ou communs, désic'est à dire des noms, intenlionu, prima; propres des sujets des substances maison , — et des adjectifs, concrets, Socrate, homme, gnant des attributs ou qualités ne peuvent exister abstraites, désignant lesquels que dans un sujet seul
blanc, et
par
jeune, première
tertueux intention,
L'adjectif il ne peut
un suppo<e rien nommer
nom
auquel
(notare,
il
est ajouté, a lui dt no tare), il ne peut
ET
EXTENSION
COMPRÉHEHSION
être d'accord semblc-t-il, celle de compréhension. celle du raisonnement du jugement,
On devrait, comme notion celle
103
sur La
le sens
n'est
reposent de autant du
dans
nativisme
renaissantes toujours du conduire à critiquer le Il se trouve, au contraire,
et
l'autre
il
dont
sibles
est le nombre c'est-à-dire terme
est
le
est l'attribut, des qualités
c'est-à-dire
s'il
ne peuvent
îapport l'attribut
est infinie; Il n'y a aucun être
de préhension même attribut. concept
deux
est
des
sa compréhension communes aux
des jugements possibles c'est-à-dire s'il général,
tion
Un
genre,
dont
d'un
sens
termes
Ces termes
qui sont
est contenu
dans
ne
com-
des indi-
est
deux
do ni
être
hétérogènes. un autre soit
la rien
que la que
sujet. sa
concept, sa connotation
peuvent
et
du
il est le
sujet,
des
jugements posou connotation
est un
même
de
sous
individus
singulier, entre l'extension
du
réalisme,
flottant, plus obscur plus équivoque, de l'idée de compréhension. piéhension ou dénotation d'un terme est le nombre L'extension contenus
; et de
livres
plus
vidus
d'une
du concept, elle sur
logique
a été exposée dans et quelle discipline de siècles ? La querelle autant cours pendant celle du et du conceptualisme, nominalisme et l'une l'empirisme, auraient divers, aspects de cette notion. valeur
exact
genre, Si un dénota*
infinie.
termes
entre
la
qui comd'un
sujets
soit
en extension
du en compréhension tous les jugements virtuels prequand mier sont des jugements virtuels du second. Un concept peut ont des jugeêtre partiellement contenu dans un autre ; ils ments virtuels communs. Un tout
dans un est contenu en extension concept est sujet du second. Tout du premier sujet
autre animal
quand qui est
a Connotahvum est déjà nommé qui » (G et aliquid secundano D'OCC*M, (nonien primano est) quod significat aliquid Les noms de Gesch der Logik, Somma toi Cf PRAXTI, III, i, v. B 36$) log , I, 3, f Mill et Bain sorte de noms Stuart sont une troisième qualité (blancheur, jeunesse, \ertu) les rangent les noms dénolatifs parmi des sujets il devient nom et désigne Mais substantivement, pris l'adjectif peut être qu'ajouter
par mot
une
détermination
intention première n'a vraiment de
être
On
tation,
allemand, Inhalt
désigne
signification Connotation
ou attribut sujet de noms que des espèces extension et une connotation En
(COXXOTABI)
l'extension
Toute
à ce
Un et même un individu par »ÎS qualités genre mot peut dans et par le jugement, or le même que des fonctions des noms sont donc et dénotation plutôt ou une dénolabon a en même dénomination temps un
ou ou
compréhension dénotation s'appelle
Vmfang,
la
compréhension
ou
conno
104
DU
LOGIQUE
est
mammifère sion
dans
Un 'quand ce qui
est concept tout attribut
en
estvrai
en compréhension
raison
un terme
exten-
est
dans
un
second.
autre Tout
Vertébré
Mammifère.
contenu
en extension
dans
un
dans le compiéhension et la compréhension sont des concepts
inverse
l'une
en
identiques \irtuels. Ils ne sont
peut
expiimcr idée obscuic; c'est tions est complexe
predonc
de l'autre.
sont
concepts
jugements et ces noms
noms
en
mammifère.
du
dans
est contenu
mêmes nom
contenu
compréhension est attribut du
du
L'extension
Deux
en
contenu
premier du \ertébré est vrai
—Quand le second
autre, miei.
est
Mammifère
Vertébré.
est contenu 66.
vertébré:
CONCEPT
svnonymcs. une idée claiie
ce qui au lieu
arrive
ils
quand diffèrent
sont
faits
des
alors
le que par l'un des deux
Cependant tandis est une que l'autre si 1 une des deux dénomina-
et formée de consimple, claiis. Dans ce cas l'idée claire est la définition de l'idée cepts un concept clair obscure: obscur devient on a construit quand avec des idées claiies un concept extension et qui a même d'être
même
compréhension.
est
on ne sait obscur; concept dans cci tains animaux dont
un
oiseau
tout appendices sidérci comme et dont vertébré
Ainsi
dans
la langue Oiseau vulgaire, si l'on doit îeconnaitre un les ailes
à quoi oiseau
l'on
L'extension
à des
mération
à fait
reconnaîtra d'un
dont singuliers, de l'intelligence.
si un
concept
étant
la compréhension On ne pourrait
; oi
animal un
hension
C'est
pourquoi
l'esprit
est
ou
qui
ne sait
un
pas de
sujets
est infinie, aux prises échappe la connaître énuque par est impossinguliers
pense
contraire
rien,
la
au %iolen de
la f Jim
déterminent par concel^H
images. Socrate,
n'est
infini
nombre
l'énumération^||h^£ujets sible parce sont sans nombïeTAu qu'ils hension d'un concept construite peifN^re en nombre limité. concepts (TO^A^ÔIC détermine l'extension d'un conccpwm
Lorsque
réduites
au vol ; on est tenté de conimpropres un oiseau une chauve-souris, qui vole très bien le vol îesscmble à celui d'un oiseau. Le concept d'un a un bec et des plumes est clair : on ovipare qui
sait
par
sont
sauf
qu'il
^^r nVsait
compréd'autres lion.
On
comprénon pas rien,
EXTENSION
ET
COMPRÉHENSION
103
son d'ordinaire interlocuteur, définition, peu de la dialectique, tourne d'abord sa penau maniement exercé le concept à définir; il concrets sée vers les sujets que dénote à définir cherche une énumération tente ; il par impossible et des des enfants la tendance ordinaire C'est des exemples une
cherche
sans esprits les jugements ainsi
culture. viituels
de saisii de
ciet,
définitive, de peidre
l'intelligible rappoit
théoiic singuliei,
est
qu'il
l'action
nécessaire
67.
—
La
denotation
et
la
et
permet le con-
avec rationnel
avec
pouvoir
sai-
de
d'aillcuis On vena pied. de la déduction, que l'exemple, aux nécessaite est absolument
abstraite elle-même (i65). pensée et c'est une faute une définition, définir pai que de vouloii logique l'infini d'épuiser
actualise
parce qu'il le concept,
la pensée puisque la Pai l'exemple,
moment, à
utile
dans impliqués de la pensée abstraite le sensible, du avec
le rapport
l'empirique, à tout sit
est
L'exemple
tend
en
toujotus,
spéculation loin, plus c'est-à-dire
évite la
dans le
sujet de la
tout
n'est l'exemple a fait élémentaire
pas de
des
exemples.
Mais
constructions
mot
d'un
connotation
et objectivement. subjectivement distinction ne semble Cette pas avoir Sans doute, la dénotation. qui concerne aux n'attribuons homme pas le concept
tenter
C'est
peuvent
s'entendre
d'importance et vous mêmes
en
nous
moi,
sujets, mais
ce
parce si nous
hommes; pas les mêmes que nous ne connaissons nous ne lisquerions nous entendions sui la connotation, pas car nous attiibueiions d'être en désaccord sui la déuotalion, les mêmes la qualité d'homme lègles d'après être attriNous admettons sans peine puisse que le concept connaissons nous ne bué à des pas dès qu'ils sujets que aux sujets attribuer ont les caractères nous le font que qui ou îefusciions
nous
connaissons.
C'est
et
de
du
mot, tation.
décide
dès
(ou qualités
donné, prjjBojpnsidérei de ce nommfle dépend naissances
son
emploi,
qui est c'est-à-diie
la
signification de sa déno-
0
La connotation la totalité
la connotation
enf cette
compréhension) qu'une comme
personne contenues
natuicllcment
peisonne
subjective
à ce
donnée, dans de
moment.
d'un
nom
est
à un
moment
la
signification des conl'étendue S'instruire,
c'est,
106
DU
LOGIQUE
en
général,
son
langage. Elle peut i°
si elles tion
varier
bien
Ou
la
accroître
été
ont
subsiste.
connotation
de deux
les
CONCEPT
limites
des
subjective
manières
de
:
de la connotation
restent
les mêmes; définicette
au moyen d'une définition, cadre ne change pas, mais il se
fixées Le
mots
soit remplit, des éléments nouvelle nouveaux, expérience qu'une y importe était soit que le raisonnement ce qui y fasse apcicevoir y à notie insu. Si j'apprends une nouvelle enveloppé propriété
moi la
un
ou
du tiiangle connotation
des
sans
nouveau
notions ni
s'élargii
détail
la chien, s'emichit pour
de l'anatomic
de
du
et de chien
triangle se restieindre,
et
leur
reste
dénotation
même. 2°
remaà quelque oblige niement des anciennes, et les limites mêmes de la signification du mot se trouvent on ce que d'abord ; on distingue changées un supplément confondait, ou, au contraire, d'information, une analyse d'identifier ce qui semplus pénétrante permet blait
Ou
bien
d'abord
la nouvelle
connaissance
Une
hétérogène. étroite ou plus
saire,
nouvelle
plus large. à mesuie nous Ainsi, que nous sion subjective des mots, tantôt tantôt se icsscire, s'étend limites, On
peut
supposer
objet,
un
esprit au courant
parfaitement sinon de outc exempt, les*. La compréhension
seiait esprit ment à cet objet. Il s'agit d'un au courant n'existe parfaitement tante
pour
n'est
possible
que
par
cet
artifice
et d'erreurs exempt d'ignorances ce qu'un homme de son temps
i
vérité
faut
sans
de
changer
qui de la science
esprit
d'un
de
son
d'erreurs
nom
fictif, Cette à un esprit
individuelles, savoir. peut
temps, individuel-
et
dans objet relativemoment
de
à ce
à un
cet
car
le spécialiste notion si impormoment
donné,
fictif, supposé sachant tout La
notion
revêt
de son tcmp\ ci elle en les erreurs de la science supposer qu'il partage contient on parle de 1 état de la science à un moment on la prend telle donné, Quand ou fausse , u î ne peut la supposer débarrassée de ses erreurs, car ce est, vraie qu'elle serait ou remplacer I erreur donc connaisMpcc par une correction, ajouter quelque que la science ne pos«ido ou laisser vide la place de l'erreur, donc rejeter la part pas encore, de
II
compréhen-
se déplace. relativement serait,
pas. de la science
l'état
l'historien,
néces-
ou
du moins
eneur,
est la
instruisons, s'enrichit
du subjective l'état de la science
un tel
définition
que
contient
d ordinaire
l'idée
faii»se
ET
EXTENSION
de l'impersonnalité est sa compiéhension
jectivité; Par une
accidentelles
celles
la vérité,
ne peut-être rait relativement
le seront
à la
inhérents
nature
cspiit ces véiités
un
objet, y compris C'est la compréhension ici d'un plus s'agit de tout se compose être
en
peut
—
68.
connotation lités
n'aurions à
un
aucune
de
unes
de les
les
nature
peut obstacles
de
l'esprit la vérité sui
toute
jamais. ne
qu'il
l'infinité
échapper pai sa dénotation. à un
les
esprit qui humain
compréhension objective tient à l'objet, de tout ce qui
attuhuécs
dépendre îaison
qui sau-
La
nous
celle
par
êtie
qui peinent entre elles,
liées
semble
la
et celles
ne saura que personne de l'idée. 11 est clair
ce qui appai avec vérité.
concept comme
à
sauiait
qui
objective mental.
état
affirmé
Le
ou
un
et imaginons
humain,
un imaginons tout ce que l'esprit encore : négligeons choses
des
tard
plus
et
jamais,
à un objet loin plus
Allons
savoir.
transporter vaincues Supposons retardent la découverte
qui vaincues
seront
qui
nous
pouvons de la science.
analogue, de l'évolution
difficultés
les
toutes
107
celui de la subperdre un certain état mental.
encore
nous
fiction
idéal
au terme
en
sans
le caractère
ainsi
de
COMPRÉHENSION
Mais
de sa les
même
des
considérer
quaêtre
doivent sujet sans quoi nous autres; comme tenant appai
même
Cette liaison des ou propriétés sujet. qualités entre telle qu'on à l'autie, de l'une elles, passer puisse peut être soit un ordre constant de simultanéité ou de succession, soit une îelation néccssaiic de suboidination Mais là logique. ou l'expérience et l'induction nous un font découviir ordre il y a certainement donc On doit
constant, découviir.
à un
appartiennent
une
encore à logique, les qualités toutes penser qui que tous les attiibuts la composent qui
objet,
d'un compiéhension concept, liaison soit que cette déjà cncoic.
Rien
logique
comme
priété autres
dont
comme
réseau
il
elle un
résulte. peloton
y a beaucoup
qu'on a considéicr telle
unilinéaire,
ne puisse savoir: par et
liés
logiquement ou découverte,
on
propriétés, qui en lésulle,
à celle
sont
d'ailleurs
oblige chaîne
une
quelconque
celle
der
ne nous
nécessité
de
la
déduction concept
fil.
rcgresshe pouirait
D'ordinaire,
manicicsde
cette d'une
liaison prodeux à
(analyse), alors se dévi-
c'est passer
eux,
cherche
passer qu'à logiquement une déduction progressive,
par une Tout de
que
entre
un plutôt d'une maille
108
DU
LOGIQUE
CONCEPT
d'une maille partant de passer autres, quelconque, progressivement aux autres, sans en excepter aucune aux unes et régressivement si quelque maille et sans solution de continuité (88). En effet, à l'autre.
il
Mais
ne pouvait être aucun sens dire posait aucune
en
autres
par
deux
doit
en
être
possible, à toutes les
reliée
au réseau, on ne pourrait en logiquement en fait partie ; et si le réseau se décomqu'elle ne se relieraient entre elles qui par paities
on n'aurait deux c'estmaille, réseaux, pas un, mais à-dire deux concepts irréductibles. indépendants, hétérogènes, Par il doit au moins une maille telle suite, qu'en y avoir on puisse à toutes la prenant de départ les pour point passer des déductions dont
initiale
propriété
piogressivcs», toutes les autres
en d'autres
termes,
une
soient
des conséquences de la découvrir II est
se n'a d'autre but que L'anal) tiès possible ait à choisir, soit arbitrairement, qu'on soit pour des taisons de commopar exemple extralogiqucs, entie de dépait. Il peuty avoir plusicuis dité, plusieurs points mais il n') en a jamais à la fois, initiales, propiiétés qu'une et dès que l'une a été choisie comme les autres sont piincipc, logiques d'ailleurs
au même îéduitcs parla Cette initiale, propiiété tielle. 1
—
69.
rang de conséquences. c'est l'essence ou la définition
de
aux
Kejnes pioposc mots connotation et
peu serait
indistinctement. près de toutes l'ensemble
nues
qui vrai.
ment de
Mill,
des
être peuvent On appelleiait non
pas que le
sujets
tout
tiennent
Formai
sens
différents à emploie d'un tcime
qu'on compréhension La compiéhension
ce
terme
les
être dit universellement peut mais seulement les qualités dénote, caractères font l'individu qui ranger qui
de
la
convenance
ou
non-conve-
sont constamment liées aux qualités sans être comprises dans la définition, elles apparà la compréhension, non à la connotation ; equiang1e à la compréhension du concept de triangle équila-
appartient mais téral, i
des
ou inconconnues qualités atltibuces à ce terme dans un jugeà l'usage confoimémcnt connotation,
à le définir, les propres dans la classe, et décident nance du nom. Si d'autres caractères
donnei
essen-
non
Logu,
ch
à sa
connotation,
n, § 17
parce
que
le
triangle
équi-
EXTENSION
quelque
il faudrait
riture,
à la
prochaine et la structure
i"
la
en
sous
conscivation 2° Les mal
les
qui dans un
mal
incompatibilité et iiiminant
le
de
uncpioicquc 3° Les deux
les
n'ont
été jamais mêmes animaux. Dans
les
les déduire 70. —
Devons-nous
ne
nature
n'est
tont
muni
bec
serait
incapables coexister peuvent
aucune
de leur
que l'anitiouverait
à les
reliés
découvre
les uns
la
eux
liaison des
à pied
à adapté de saisit.
lacérer
parce que, bien à leur coexisleur
évolution chez
apparaître les
natmelles,
entie leur
limiter
faire
animal
pas impossible. d'un bec rccouibé,
impossibilité de historiques
sciences
des
logiquement
paiies exclut
parce ou se
d'un
seraient
n'y ait conditions
de
concepts
la compréhension avant que l'esprit
d'existence
son
;
ongles caractères il
à
impossible; manières:
deux que en ailes
antérieurs
incompatibilité de proie oiseau
ses
théoiiqucmcnt en fait tence,
logique,
pieds.
mode
serres
que
connus
éliminé qu il serait rapidement Nous ne vovons il y pas pouiquoi entre le mode d'existence d'un ani-
le
cas d'un
dépourvu
ceux
tel
cette
mais
Ce serait
de
nour-
la parce que On ne voit pas un cheval ailé est
ne peuvent coexister ne serait pas viable,
natuiellc.
sélection
indivis, et
foi me
; mais
n'avant
des
possèdciait d'infériorité
état
est qu'il de tiois
s'entendre
vertébié
caractères
deux
de
coïncider peuvent l'absence de l'autre.
parce qu'un la transfoimation
impossible membres,
la
de l'organe digestif *M un ruminant (68).
c'est
exemple
chaque de ru-
découvrait
corrélation
structure
an-
Appartientelle est vraie
si
Oui, une
fait,
peut ne
si on
léguigitàt ruminant.
de locomotion
de l'un entraîne présence notre que ce soit le cas dans
parla aurait
à doigts à la connotation
seulement
pas existerait
entre
impossibilité deux caiactères
Les
non
il
de l'organe n'existe pas
indivis cette
et
des
deux
l'appeler ruminant?
de
Alois jour. ou lointaine,
ce
jusqu'à
ceitainement
compiéhension les ruminants,
tous
pied mais
ont
celle
par
propriété n'appartient pas le remarque StuaitMill, car, comme à pied indivis part un animal qui
minant,
de
109
non
côtés,
cette
pied;
elle
les
Tous
gles.
COMPRÉHENSION
des par l'égalité ruminants connus
se définit
latéral
ET
éléments
de bien
empiriquement, intelligible
les
et
puisse
auties.
compréhension
ainsi
définie
110
DU
LOGIQUE
d'un
concept dénote? Ou férentielles Pour
tous
aux
communes qualités bien devons-nous y faire ? de ses espèces
tous
entrer
les les
sujets
qu'il dif-
qualités
à la Atistote, depuis logiciens n'appartiennent teime d'un que les qualités général qui peuaffirmées les caractères différenuniversellement;
des
les caractères
espèces, exclus. Ainsi,
sont
à
les
compréhension vent en être tiels
CONCEPT
étant
que, la compréhension des termes supérieurs,
individuels
donnée
une
d'un
term«>
mais
non
et
les accidents
classification
embrasse
ceux
des
en
hiérarchi-
tous
les
termes
attributs
inféiicuis
:
en compréhension et dépasse le genre. En enveloppe le genre au contraire, et dépasse enveloppe l'espèce. Il y a dans la compréhension du terme une indétergénéral sa généralité. mination C'est l'absence de qui fait précisément l'espèce extension
attributs
certains et l'infinie Mais
cette
de différences caiactèrcsdcs par
du positive Ainsi l'idée espèces. nation de lagiandeur priété
elle
de deux
loppe
propriété sont aigus
angles
qu'au
générale, angle, et du
spécifiques ne espèces
enveloppe
du
d'un
Celte angles
spéciale
et
angle toutes
du
est
opposé du spéciale
au nombre des attributs déjà à titre de variable. Passer trouve
s'y s'arrêter
du genre de cette
en l'espèce au contraire,
ils protelles
quelque qu'elle
du génie, partant à retrancher.
triangle, envedroits,
valeur
le
ses
que piopriété plus
tiianglc
grand isocèle
aux côtés opposés n'est pas un attridu se ; elle genre
du
momentané
nom-
du
triangle icclangle Cetle autre
trouve
l'intérêt
est
la possibilité droit, les conséquences de générale à deux
les équilatéral que triangle angles La propriété de l'espèce sont égaux. égaux aux attributs but nouveau s'ajoute qui
de
; le
aibitraires, c'est une
pas
genre;
propriété est égale
complémentaiies. côté plus grand cette pioptiété
à considérer
; elle
pure négation déterminées
sont
caractères
la possibilité côtés égaux, de trois
celte
pas
en espèces
de compoiler telles et que genre du tr tangle ne contient aucune détermirelative des côtés ni de celle des angles;
de ces hypothèses. somme de ses
la
que
n'est
contient ou
chacune
les
sadilféienciation
possible individus.
indéteimination
conditionnés
mais
rend des
diversité
la possibilité bre et les sont
qui
genre;
seulement
elle
à l'espèce, c'est variable à cause
Pour peut présenter. il n'y arien à ajouter,
obtenir il
y
a,
EXTENSION
L'intérêt
que
présentent
ET
COMPRÉHENSION
de
telles
lit
spécifications
être
peut on
de
ou pratique. sortes, théorique Pratiquement, pourra occasions la propriété de plus avoir fréquentes d'appliquer la propriété ; surtout que la propriété générale spéspéciale d'ordinaire des particularités ciale comporte qui en simplifient l'énoncé*. il arrive souvent et en allègent Théoriquement, deux
se démontre aisément dans un des cas spépropriété qu'une à cause de telles ciaux qu'elle comporte, précisément simpliet qu'on démontre le cas général en s'appuyant sur fications, Cet intéiêt du cas spécial le cas spécial théorique privilégié. un intérêt
est encoie mant
à une
certaine
action,
c'est-à-dire mais
une
cette
utilité
action
îelativeest
ici
une
ultérieure.
démonstration Ce
pratique,
sont
des
d'ailleuis
considérations
de
finalité
qui Le
font
dans le genre. espèces que l'on distingue rapla grandeur des côtés et des angles être quelpeut port entre s'arrête-t-on au cas où ce 1 apport est conque; poui quoi cas où il est 3/t ou "/,? Pourquoi fait-on plutôt qu'au l'égalité, choisir
les
une
est de go° et non pas du cas angle ou de 95° ? Ces cas que l'on choisit entre tous se distinguent-ils une nouvelle, par une propiiélé
espèce du ou il est de 85° les
autres
propriété générale? intéressante
cas
où
un
chose plus, quelque qui s'ajoute ils se distinguent seulement Non, la accidentellement que prend
à la
de
par
propriété une foi me
propriété
géné-
îale. 71.
—
Jusqu'ici
Les mathématiques. bles à des concepts
nous
avons
observations
pris
pour qui
exemples précèdent
des concepts sont applica-
en général.
1
Ainsi ce théorème « Dans un triangle, le carré d un côté est égal & la général somme des carrés des deux autres cotés, plus ou moins le double produit do 1 un de ces côtés par la projection le théorime de 1 autre sur lui », contient spécial du carré de 1 hypoténuse, dont 1 énoncé est plus simple parce que, dans le cas du triangle reclangte, — ce double produit nul devient un Supposons donnés, dans un triangle quelconque côté a et p l'un des angles adjacents a ce côté, faisons tarier v opposé au côté e l'angle Le rapport des côtés 6 et e >arie en fonction du rapport des angles p et y selon une loi de l'angle la médiane et la définie, et trois droites issues du sommet a, la hauteur, bissectrice varient do longueur et de position selon des lois définies Dans ces lois sont du trianglo isoc>le Celui ci ne se distingue donc pas du comprises les propriétés en général par une ou plusieurs de plus, mais seulement propriétés parce dans le cas du deviennent propriétés dignes de remarque générales du triangle isocèle Au moment ou les côtés 6 et e sont égaux, tes angtes |$ et y lo sont les trois droites issues du sommet a coïncident
triangle que des triangle aussi, et
413
DU
LOGIQUE
CONCEPT
En
il est toujours mathématiques, à une autre du même espèce espèce tinue. En effet, pour que les espèces dans présent de l'une, il
même caractère, qu'un les auties, ou qu'absent
des
contradiction.
En
afin
ce caractère
est quantitatif, veut. Il qu'on
aussi
à
petit la plus
que
que une
radicale
Cette
là
où
il
y a donc
cas
le
devenant
toujours comme
être peut même temps il
où il
nul,
cntie
les
elles
continuité
n'en
le
sont
jaune admettent
des
des
dans
que de
une
l'agent La couleur et
du
espèces
dégradations 1. Il y a bien
sont
n'existe
mathématique, de coulcui.
sensations:
des
disparaît
pas moins hétéiogènes entre les longueurs d'onde ou moins continuité plus en lesquelles se décompose la lumière des radiations c'cst-à-diie
une
d'un même ne se espèces genre du domaine des notions mathé-
on sort plus quand le bleu, Le matiques. îouge, et bien couleur, qu'elles genre retrouve
cette
est
formules.
continuité
insensibles,
toutes
il
en
continuité,
faut
de toutes
puisse
mathématiques, est présent,
conil
dans
présent
espèces
entre
opposition, cas où,
le
et
finie, et des
grandeur énoncés
soit
d'une
passer manière
d'une genre soient tranchées, soit absent l'une,
la distinction
les autres, se ramener
de
possible
théorie
grandes ; mais
mécanique,
nos physique qui produit les couleuis sont quelque
l'ondulation et les à d'onde, que longueurs de ces agents sur un appareil savoir physiques orga— et et sur un sujet chose de moins, conscient, nique quelque conscient car ce sujet une notion claire de la coupeut avoir sans rien savoir et des couleurs de l'agent leur physique qui chose
de
plus l'action
l'impressionne. détermination n'existe
qui leur. Et
si l'on ce
quelles
s'annule
qu'il
La positive à aucun
dit
qu'on caractère au
complémentaire, sico-mathématique sensations qu'aux
i. que
On l'on
sensation
qualitative dans degré réaliser
peut
spécifique moment précis c'est
de jaune contient fait sa spécificité, qui la notion de générale
spéciale
des
transitions
s'atténue où
l'on
de de
couleur
la contradiction remarquera de considérer vient comme
formelle espètel
général
qu'il yak d un même
et cou-
les-
et graduellement, rencontre la couleur
encore qu'on pense la lumière et des en
dans
une
à la
radiations, et à la
déclarer genre
théorie
hitiroglnet
phy-
plutôt sensation
des notions
ET
EXTENSION
COMPRÉHENSION
UJ
de couleur Si nous pouvions définir le jaune et jaune. spéciale la connotation de l'espèce contiendrait la couleur, celle du le caractère un élément, la plus propre par genre, lequel se différencie des autres de jaune sensations de cousensation leur. compr éhenswn par tout ce qui entendons vrais les jugements
Mais nous tous
des
notions
est
vrai
dont
de jaune et jaune
du
ces
termes
et de de la
peuvent ce que
couleur couleur, être les
et complètement exactement Savoir c'est que sujets. c'est savoir quel estl'agent la couleur, phjsique qui la produit, de fréquence limites les ondes de l'éther entre quelles peuvent ce que c'est qu'une le nerf telle excitation exciter et optique, infra et ultra-violets les lajons ne peuvent rouges pourquoi modifications de l'oigane la pioduire, nerveux corresquelles différences
aux
pondent et tant, dentaux
quelles divcises
avoir
la
sciait
savoir
modifications
l'organe couleui dans
de générale sensations quelles
de
de
La
de
bleu,
et des
en car
couleur,
de la possibilité tient virtuellement
son
couleur
n'a général elle ne seiait
toutes
les
les
toute
autres pas
rien La
pos-
d'elles.
idée
de
couleurs, caraclèic pour
plus
couleurs.
toutes
ce
intégrité, de coulcui sont
l'idée
de
rouge, couleur
de l'exci-
coiresponnerveux. Et ainsi
spéciales les conditions de chacune
sont
et quelles Si on exclut
aucune
de
notion
sibles
vert, t-il?
et quantitatives conscient sujet
qualitatives modifications du
de jaune, que testerade
n'êtie
du tout, mais notion généiale
d'ètie
détciminations
con-
spécifiques; de tous les caiac-
est essentiellement l'exclusion chaque espèce la différence aux autres tercs propres loin espèces; spécifique, aux caractères d'être une addition au conest, génériques, et un appauvrissement une limitation du concept tiaire, généen compréhension extension. ral, aussi bien qu'en n'est pas un animal ni plumes, Un vcrtébié qui n'a ni poil, ni écailles,
c'est
un animal
avoirles formes peuvent n'est pas un animal qui mal
dont
les doigts
mouvements tasscmbles résulte de son
plus en deux
appendices écailles. poil, plumes, n'a ni ongles ni doigts,
groupes l'absence d'un
—
Traite
les
tégumcnlaircs Unmammifeic
et les ongles sont ou séparés ou moins ou indépendants,
pas de indétermination;
GOBLOT.
dont
cette do
Logique.
ou
en
caractèie
un
seul.
La
dans
le
indétermination,
mais et
un doués
anide
diversement généralité
ne
mais concept, le que réserve 8
114
DU
LOGIQUE
de
silence
possibilité et définies
l'homme
taille
ne
saurait
la taille
minations: soit
lesquelles
des
quence encore
: la
les
entre
cela
Tout de
moyenne, la race;
en dehors
étant
les
sur
la
taille
la tp'vlle
concepts de leur
dit
est
en
dans
ou
connotation
définition
fré-
mieux continue
de chaque les races, dont
elle
taille, les
cli-
causalité
dépend. le caractère
détail,
s'e\piimei un même
pai
le îappro-
Et graphique. individuels y sont représi ces courbes sont et,
que de leur
inverse
de
—
de
le dcmiei
circonstances
communément raison
taille.
iclations
ciiconstances
s'est tiouvé lesquelles se lire homme sur pourra
On
sans
le taux
limites,
les
dans
de cet —
72.
les
déter-
animal
fréquence courbe selon
, c'est-à-dhe
données
de
taille
gigantisme; une courbe taille,
pouirait généralité. couibes sui chement de plusieurs les cas spéciaux et tous cependant leur dans sentés absolue, précision exactes,
telle
de
celte
jusque Tout cela
la
un
ces
la
le taux
et
de
ou
de
de variabilité
conserve,
de
nanisme
etc
positives
il y a place diveiscs déterpour soit l'homme en général, pour taille les limites entre noimale;
l'homme,
régimes, cette vaiiable
pas
la
possibles. la définition
mention
n'est
conet
déterminations, les conditions
variable,
la
l'homme
les
mats,
telles
étant
du
compréhension
déterminations
contenir
les points signifient variétés que piésente
dont
ces
anomalies, loi
la
c'est-à-diie de
chaque elle varie;
pour
et
telles
humaine
la
cependant de la notion
Dans
dans
est,
de chacune
Ainsi,
minée;
définition,
de possibilité conditionnelle,
la
cept,
la
CONCEPT
; car
susceptibles un homme la
d'influer individuel,
courbe.
la
compréhension extension. Cela la
définition
des est vrai
se faisant
la connotation et la différence, le genre de l'espèce comla connotation la différence du genre, c'est-à-dire plus prend et la différence du le genre en remontant ; et ainsi, geme l'échelle de la classification on écarte à chaque hiérarchique, une différence, en descendant échelon l'échelle on l'ajoute. par
Si l'on totalité aussi
une classification imagine des êtres, ses concepts rapprochées
que
extension,
plus leur
petite détail
cept
supérieur,
qui
est
l'objet
le genre
embrassant la hiéiarchique les dernier inférieurs, es espèces, des individus, avec la auront,
possible la connotation de
tout
suprême,
la
le
savoir
scia
et riche, plus humain ; son
l'idée
abstraite
c'est con-
d'Être,
ET
EXTENSION
le de
plus
certains
que, selon son contraire,
vide
le
mais
étendu,
plus
et
que
COMPRÉHENSION
de
pauvre
115
les
tous
il métaphysiciens, rien ne différencie
si
concepts, indiscernable
est
l'être
et
pur
le
néant.
pur
avons nations
parmi et décroit
plus général, connotation
nous
au
l'avons
sens
degré attribuable les
nous que les détermi-
vu,
à
titre
de
compréhension
fois Chaque de l'échelle des le terme genres, à de nouveaux exclut de sa sujets,
un
monte
qu'on
entendue
contenues déjà les qualités des genres, la en môme temps que l'extension.
variables cioit
est
la compréhension comme et défini si, sont des espèces si
Mais
caractèies
différentiels
de
ces
et en sujets, toutes les piopriétés. dans sa compr éhension Le genre admet en même a donc, la plus vaste, temps que l'extension suprême la riche. Ce n'est le concept la compiéhension plus plus c'est l'Idée et vide de l'Etre de la réalité abstrait totale, pur, embrassant le détail infini des choses, de l'univers, objet et d'ailleurs fin supiêmc certainement inaccessible de ultime, Nous disons humaine. car c'est la science assurément Idée, entendait la hiéiarchie Platon des genres. ainsi que Après l'Idée
convenu
avoir tion
et
môme notion tifs,
il
compréhension, mot concept pour
diions
riche la
donc
sens
convient
différent de
aux
mots
connota-
ne
se servir plus des choses si différentes
désigner aux caiactèrcs
réduite
abstraite, et la notion
Nous
un
de donner
essentiels
est la science totale qui connotation des concepts
ou de et
: la
distinc-
son la
du
objet.
compré-
des idées.
hension
n'irons
avec Platon, est dire, pas jusqu'à que l'Idée ou plutôt seule est sensible, qu'elle plus réelle que le monde le monde sensible est illusoire. réelle tandis avec Mais, que en général, nous dirons Platon, et, à la limite, que les idées Nous
l'Idée l'on
peut d'entendre
parler par
elles-mêmes; Nous n'irons existent raison
sont
suprême,
seul
le
d'une
science
là
nature
la
la nature
véritable
de la nature, des choses,
des choses,
ce sont
avec dire, pas jusqu'à sensible en dehors du monde
d'être
et
la cause; dans plus
y a infiniment les choses deviennent;
mais,avec les idées leur
être
de
objet
la
c'est et
science. à condition
non
leurs
Si
les
choses
idées.
les Idées Platon, que et qu'elles en sont la
nous dirons Platon, les choses que dans se répartit
en
un
passé
qu'il ; car qui
116
n'est
DU
LOGIQUE
un
avenir
meurt
plus, dès
loppe
tout
jamais
que de la courbe
points
qu'il ce
est
n'est
qui
tandis
né;
toutes
exprime Nous
n'irons
niment
l'cspiit:
les
pas encore, que l'idée cet
avenir.
et est
un la
Les
présent loi
choses
qui
qui enve-
ne
sont
de la variable, singulières que est la courbe ; l'idée totale, l'équation valeurs de la variable.
des
et passé des valeurs
tout
CONCEPT
qui
avec Platon, dire, que les Idées pas jusqu'à de l'esprit. avec Platon, en dehors nous dirons existent Mais, ne dissont des nécessités dont notre esprit logiques qu'elles sont de nos ignorances et qu'elles indépendantes pose pas, en un mot sont vraies. De même de nos eireurs, qu'elles infiniment les choses, elles infidépassent qu'elles dépassent l'intelligence individuel
ou
elles
ne
qui les saisit dans l'instant
s'épuisent qu'elles du devenir.
l'acte dans de pas plus ne s'épuisent dans l'être Au
Plaloisque il voulait ton disait les Idées avant existent, dire, tout, que Seulement il lui semblaitque cette vérité, qu'il y a une vérité. n'être devait être une réalité 11 nous illusoire, pour pas comme un idéal, c'est-àde la concevoir parait plus naturel est de son essence de n'être de ne jamais dire jamais, qu'il pouvoir
être
réelle.
fond,
CHAPITRE
IV
DU
LOGIQUE
CONCEPT
(Suite.)
LA
73.
—
La
définition
deux pour attribut mêmes jugements d'un
môme
DEFINITION
est
un
concepts virtuels.
a pour qui c'est-à-dire
jugement
équivalents, Ce sont donc
deux
proprement du piéhension
les
dénominations
de ces dénominations, L'une (66). de la connotation est une analyse dite, un groupe de caiactères et défini,
la défini-
concept
lion
et
sujet a\ant
ou
com-
consépar que le défini.
des mêmes concepts qui s'affirme sujets il peut à un simple au défini se réduire nom (déf. nomiQuant la définition un groupe de caractères, nale) ; s'il est lui-même est l'assertion de l'équivalence de deux construits de concepts manières différentes quent
de
Les
jugements extension d'un le
virtuels concept attribut
se compose
dont sont
tout
sujet est affirmé La
dont
(Ex. condition
et la définition buts tique,
des
mêmes
convenir
L'étude definito. que l'extension
car
catégoriques,
est d'un concept sujet notation ou compréhension (dans faite de jugements hypothétiques le concept est : Tout homme
virtuels,
vertébré) définition
de toute générale aient même extension, virtuels; jugements à tout le défini et de celte du
concept,
condition
dénotation
en
(87). est
elle
doit
seul
défini, ne
générale
les jugements
d'eux
tandis
c'est-à-dire au
chacun
ou
que la consens de ce mot) est de exprimant que certain autre concept
singulier, tous les
affirmé,un est
la
que le défini soient attri-
être
caractérisomni
met
catégoriques
et en
soh
cause dont
il
118
être
peut
l'attribut.
est
definito
faudra
donc
étude
portera
qui
Toute
définition.
même
—LA
de
convient
ces
même l'un
à tout
Ces
serait
le
d'autres temps des éléments de
le défini termes, qui se coupent. Le genre qui s'appelle nombre La
D'ordinaire,
défini
lui-même
différence. des genres
dont
on se sert
on
à deux
la
différence définition ayant
tion
il
est
de
deux
à la fois. tenues courantes
;
un
autre
concept, définira à deux
spécifique. une partie
possible
eux excluent
de
pas parallèles. de la définition C'est de
les
on peut
tous grouper s'il un nom
on donnera auquel en sorte s'il ne l'est déjà, la définition termes. Quand
que la a plus
c'est
faire
un
genre
unique
des
:
tous que, leur exten-
définitions sont données que plusieurs condes droites faire un genre unique peut celles le même et en exclure qui sont conplan,
éléments, Ainsi on dans
toujours
n'est
les éléments
et la
a pas, que l'on définition se réduise
par
d'entre
quelconques tout ce qui
le genre prochain les éléments de
n'en
connotés
n'est pour définir pas usuelle des parallèles se fait au moyen de —situées dans le même plan — ne se rend'eux exclut chose de la dénoquelque
réduit
même
Mais chacun genres. s'il ne dénotait en
des sujets de leurs jugements virdes des cercles l'extension figure par la partie commune à plusieurs cercles sujets
*
commune, un en un
des
sont
et deux autres, du troisième
de la dénotation
d'attributs dont au moyen le groupe convient dont au
quelques
définition
des deux
concept.
exclut
: droites genres contrant Chacun pas.
sauf
même
Ces autres dénotés par sujets. sujets la définition sont exclus par quelqu'un
sera
trois
tation
du
le défini, sont tous
attiibuts
genres
limité.
d'un
valeur
la définition
des autres, c'est-à-dire tuels négatifs. Si l'on
genre Le
omnietsoli
DÉFINITION OUUCTÊRISTIQUE.
74. — On a construit défini.
toutes
la compréhension
i.
seul
convient qui les définitions
formule
Mais la
pas un
composent
chacun
CONCEPT
manières ; il y a plusieurs avec même d'autres il concept concepts; sortes de définitions, ot cette diverses distinguer surtout sur les jugements virtuels hypothétiques
n'ont concept deconstiuiro
\i '
DU
LOGIQUE
lignes
conte-
LA
les
le
dans
nues
et
concouianles,
le
même
faire
et
pas
en exclure
un
d^s droites genre unique celles ne sont qui pas dans
exclute
plan. se faiie
Il
peut extension
n'ait aucune do son que la difféiencc paitie du génie. Ainsi on définit le vertêbrA dehors par le de l'axe neiveux et du tube digestif; lelative
en
la disposition est vertébré
îale,
ou
Cette
différence êtres
du
n'ont
tandis neiveux, que il n'y a } as de svmeliie bilatécroise nencux le tube digestif. chez
pas se icncontrcr neneux ou point
de svstèmc
point
son
a tout
qui
l'axo
système évidemment peut
ne
qui
bien
ou
bilatérale
symétrie côté de
même
l'axe
bien
a
animal
un
du digestif système les in\ertcbrés, chez
des
en
119
neserenconliant
et plan on peut
enfin
courbes;
non
même
DÉFINITION'
de tube
digestif. les
Lorsque féremment une
éléments
comme
îaison
poui a été étudié
d'eux est
un
de
la
concept
de
la définition et
génie
comme
leur
des assigner en lui-même, déjà nouveau introduit
différence, fonctions
c'est
donc
férence
75. genre lequel le genre
de
de les
d'intet
point
la
—
On
dit
que le c'est-à
prochain, le definisoitcontcnu.il
on
souvent,
des
sera
génie dire
si l'on
à définir
droites
définit
par difficile
un génie trop à découviir,
de compose! la difféiencc
polygone. ou côtés Platon
sont
au nombre
cherche
la
dichotomiques
deux
de
définition d'un
à deux
spécifique trois. du
le
être
en extension plus petit n'est pasnécessaiiededéfinirpar
plus de la
qui se coupent La v raie différence
doit
le
est
obligé
s,cit
qui
parmi
divisions
; rectilignes qui est la dif-
figures section
se trouvera lesquels Au lieu de définir le triangle genre prochain. trois formée si je le définis la figure côtés, à deux, il se trouve deux qui se coupent que tères,
plane,
géométrie
spécifique.
Mais prochain difféiencc spécifique
la
tout
pris indifil y a souvent L'un distinctes.
le génie ; le second en vue d'une spécification Ainsi la théoiie des paral-
dans
l'absence
êtie
c'est
c'est la différence. pensée, comme une paitic se présente on a considéré d'abord laquelle
lèles
peuvent
dans
éloigné, et le plus carac-
plusieurs
du
spécifique un par
de polygone trois droites
formée figure la définition est
est donc
par Sophiste très étendu, genre
par du
que ces droites une le
séiie saisissant
de
ISO
DU
LOGIQUE
dans ne
un
filet
contienne
différence
et
dent
du
le
du genre cllcicsume
car tique, elle accumule
Ce
toutes
—
76. do
néccssaiies
pas n'est pas
tion
bien
bre
nette.
Dans
ou genre, simple est pas de même êtic
peut
définition
toute
la définition l'imagination, sensibles. par des caractères et
caractéristique, et ristique, donné
des
tion
étude plus définit
; mais
la
des
la différence
assurément
peut naître
soldat
intrinsèque
des le
définir, qualités définir
de
qui
par sa nature.
Il
est
toute
est
n°
La
l'on
distinction
est
déciit
et
s'adresse
à
n'est
des La
soient
une
tout
relations discussion
pas caracté-
est
qu'apièsavoir la descripfont
ajoute
la plus
mieux
singulici décrire
nette
s, tandb
est
dcsciiption
à fait
par
externes qui
étrangères qui ne font est
contenue
et
la
qu'on
le genre et et non
par individuelle
est plus importante beaucoup et de la définition extrinsèque. même au sens de caractériser, lui
définit
peut
est déjà plus, puisqu'il ordinairement suivie d'une
des sujets d'ailleurs peut la différence iO
vrai
confusion,
traits
aussi
de l'objet. l'on décrit
distinction
définition
par
définition
nom-
un
mal
description ou elle
mauvaise,
que ne le définissent
On concepts. ; seulement
Le spécifique. et la différence.
la
définition.
: les
finale.
avec
est
l'objet
bien
est
mais
soigneusement distincCette
description mais on raison;
excluent
qui
approfondie utile est que
Une
une
c'est
caractèics
elle
se pouisuivre mais l'objet,
peut connaître défini
alors
alors
la il
formule,
La
Ou
de
de même de en être peut un on peut icconnaitre s'il n'en différence ; mais
il
à la
cai
incoirect;
dcsciiptio.i. se fait description
d'autres.
précètrès artis-
à la définition
définition,
avec
les
logiquement une seule
et une composé, de la dcsciiption,
confondu
du
satirique, raffinements
d'ordinaire
; mais
des
très
et
La
la séiie
à la fois
et
auiver
pour
de termes
quelconque la définition.
pas en
avertissent
logiciens confondre
formule
dialogue, tous tête
seule
Les
ne
le
tout
n'est piocédé de définitions
séiie
étaient
en une
suivant, une
sur
tromperie. donne une
pioic. à deux
il lécapitule toute genre; dont chacun est la différence
dernier
intcimédiaires, et
ce qu'il davantage, jusqu'à A la fin, il ne se contente pas» de ladernièie faite termes,
toujours
qu'une plus une définition
do donner
termes
resserre
qu'il
CONCEPT
le
celle On
génie de
la
ne peut un objet ; mais on lien condans
le
LA
3 du
cb,
I
livre
de
la
DÉFINITION
121
tiès précise, caractéristique même ne nous appiend pas puisqu'elle dans ce chapitre. Le paralogisme discutée tion
totedans la
trer
du sèque définition nition
même
sujet.
convient
extiinsèquo à
celui
réservant
à des
des
sujets se et,
de définition
à la
dire
de
à
seconde.
intrin-
singuliers, fondant
concepts, nom de description
le
démon-
prétend une définition exact
Car
Aris-
,3 par
sign.
pas
défini-
extrinsèque, est la question
quelle
voilà
non-être, Il ne serait
une
à fait
Parménide
lequel
du
intrinsèque de donner
raison,
la
la que la défi-
sur
cette en
première
consipeut et prointernes on
des caractère sujet singuliei et dans des idations externes un concept général Ces deux définitions se distinguent supeificielles.
dans
dérer fonds, toutes
un
exactement but
par
l'argument non-existence
voilà
d'Aristote, mais tout
physique
de
fonctions la seconde
reconnaître,
la désignation, souvent a plus
qu'une Maison des
objets de connaître lation
leurs
par
: la première logiques de connaître', la première
seconde
seule
besoin
qui singuliers, des concepts
de
est
désigner
intéressent généraux,
une
plus
a poui n'est
vraie
définition.
et de
reconnaître
et
l'action,
de définir la
intéressent
qui
et
et
spécu-
(78). —
tive
qui définit proposition 1 et toute universelle convertible
est,
en un
77.
La
une
sens,
définition,
les
est
une
universelle
affirmative deux
tenues
affirmaconvertible la
ayant
même
extension les deux en un sens, une définition', est, équation membres difféi entes d'une même valeur. des expressions étant Une définition être substiconcept toujours signifie qu'un peut tué à un autre, et une qu'une équation signifie expression être substituée à une autre. Une équaalgébrique peut toujours Toute
1
Nous pouvons fierons ultérieurement que la proposition tion est convertible,
employer
(i36) directe et sa
3
Même
converse
sont
que
a i^Tout En réalité
que
nous
recti-
pas,
c'est
à dire
Ce qui fait que la définiune proportion à prédicat est tout triangle polygone
indépendantes , or quantifié
le prédicat est et non un seul jugements
c'est
deux exprime côtés équivaut de trois côtés est triangle quantifié de trois
la terminologie usuelle, provisoirement affirmative no se convertit L'universelle
ici
Tout
de trois côtés, a" Tout polygone est polygone triangle ces deuxjugements sont hypothétiques et réciproques (i4o) = n'ett pas la copule d un juge plus loin que le signe
on verra remarque ment et que les deux membres ne sont pas les deux d'une équation mais ceux de la relation (110-117) que le jugement exprime
termes
du jugement,
111
DU
LOGIQUE
tion
entre
est
variables
CONCEPT
la meillcuie
manière
de
définir
tout
en une idation consiste des quandéfinie entre qui des jugements les variables étant les sujets dont vîitucls tités, Une courbe cette relation est parfaitement peut être affirmée. Aucune définition de la force n'est définie par son équation. concept
aussi
claire,
ot
piécise
la
que
rigoureuse
formule
f=mg. n'a
on
Cependant nitions toutes
coutume
pas
de
les parmi ranger les transformations
défini-
ni toutes équations qu'on fait subir*. définir la définition, il faut avoir leur Pour égard à sa fonction, et non à la forme du jugement pas seulement Cette c'est de substiessentiellement fonction, qui l'expiime. tuer un concept clair à un concept obscur. les
2.
—
78.
, du
défini
la
notion
mettent
La
LA
claité car
;
—
un
de
concept
expériences les reconnaître
est
clair
car, la récompense de proportion entre
dire
si un
acte
mérite
On ne saurait
vertueux.
CIAIHI.
à
l'extension
opérations logiques dénote sujets qu'il (6i). de définir obscur uni per
étant la vertu
un
si une si
le
l'acte
en
contient
ou
faute de logique que grave c'est ce qui arrive quand pour savoir à un sujet il faut savoir donné déjà On ne sautait définir l'acte vertueux pense, lité et
ÊTRE
se îappotte il quand
la définition
des de
DOIT
DÉFINITION
qui C'est
lui perune
obscur
définition défini
lui
qui
mérite
lus ; convient
convient. récom-
causarappoitde et le bonheur, on ne sauiait s'il est tant qu'on ignore certain
récompense définir le devoir
par le droit dette comme
ni le dtoit
et créance, et devoir car, droit étant, par le devoir, une seule et même i dation ou dette pour l'agent, qui est devoir on ne peut savoir ou ignorer si une droit ou créance pour l'agi, l'un si l'on ou si l'on sait action est un devoir pour ignore qu'elle peut
est définir
un le
droit
l'autre, pour devoir et le droit
et
réciproquement. car par la justice,
Mais si on
on sait
finale pourrait être considérée Dans la résolution d une équation, seule la formule les racines de l'équation elle substitue au concept obscur de l'incomme définissant le elle doit satisfaire, connue, qui n'est déterminée que par les conditions auxquelles ou des opérations a faire pour l'obtenir. concept clair de sa valeur numérique i
LA
DÉFINITION
1*3
est juste, elle est un devoir action et un qu'une pour l'agent on a besoin d'un en condroit concept pour l'agi» Quand pour un autre, celui-ci ne peut servir à définir Un celui-là. struire de discussions se ramènent à nombre philosophiques grand si
savoir à une
une
notion
est
ou jwstérieure
antérieure
logiquement
autre.
11 est
de définir avantageux Ainsi facilement saisissables.
souvent et
extérieurs
ou composé aisément
un
simple corps de le reconnaître
des
caractères définit
chimiste
caractères
qui permettent et rapidement on le renconquand avec d'en déceler la présence d'autres substances tie, parmi la plus grande de temps et d'efforts. Mais économie possible il importe et de le distinguer aussi de le reconnaître sûrement non
seulement
tions
telles
intéiesscntle
différentiels le signe
avec
regardent
seuls
plus apparent, n'ait piatiquc, pas de valeur un caractère. Le plus clair le plus
79.—
Les
pas, puisque leur absence. que
toute
distinguer
même
le pourrait caractères faciles on
sujets concept.
théorique, n'est pas
rigoureusement arrive souvent une
grande
soit
pas
ne le
plus
que valeur
vraiment mais
apparent,
caractères
à définii doivent être ou n'être propres le sujet sera reconnu leur ou d'après présence Il n'en faut pas conclut e, avec quelques logiciens,
deux
différents
le logicien. Il tout en gardant
manipula-
caché.
différence
qualité, parce par transitions cepts deux
certaines
les caractères
technicien,
le
souvent
dans
lesquels,
qu'une expertise médico-légale, mais de tous les autres Les corps.
confondre, à saisir
de ceux
par
des
par le
doive
être
qualitative, le plus ou
et
ne puisse qu'on le moins d'une même
concepts par si on peut d'un à l'autie passer concept que, deux sous des coninsensibles, sujets rangés être infiniment tandis voisins, que pourront
infiniment Rien
éloignés au contraire
être sous le pourront rangés n'est plus clair que la tricho-
tomie
se décompose qu'elle contradictoires concepts parce
en deux
dichotomies
(57)
faites
de
134
Bien
la
que
différence
CONCEPT
DU
LOGIQUE
deux
entre
sujets que la définition elle les sépaie absolument, deux entre grande sujets
être infiniment sépare puisse petite, et bien être infiniment qu'elle puisse la définition ils n'en réunit, que appartiennent pas moins de préciser arbitiairemémo On est souvent obligé concept. en
ment, quelles flottantes
la
d'un
(fixation
des
pratique, dans
coirespondent,
la différence nit
de
vue
des
la réalité,
loin
aux-
quantitatives zones indécises
et
Ici majorité, etc.). à définir, défiimpropre
d'un
délai,
quantitative,
limites
au
do
âge
d'être
trop. Quand
la
différence
est
une
la
des compréhension de la variable, valeurs
variable,
contraires est faite, sauf les concepts des mêmes et ils peuvent se définir propriétés, tre : un cercle est une ellipse dont l'excentiicité est une parabole a pas une propriété se définir comme
tions
un
Mais
les
cercle
cas
ni
se foyeis vecteurs sont et égaux toute droite et par suite comme
un axe
(i65)des
sections
ce pour démontrer
cas
en
coïncident,
privilégié, d'emblée dans
des
différences
différences
qu'on
ne
n'y
puisse et léci-
de
de qualité,
y a une limite l'État au lieu
et
le les
seul
point, les deux
axes
centre deux
et les rayons
sont
égau\, consi-
être par le centre peut le cercle est un cas jrrivilègié sa simplicité de démontrei, peimel
des
propositions qu'on toute leur généralité. qui
le fait
piatique de propriétés
quantité si l'on
ne Ce
distinguer de la pensée ces
saurait n'est
pas des autres qui
cher-
courbes.
coriespondent considère non
en lui-même, mais les conséquences en fait Un droit de douane usage. le trésor à son proportionnellement
pour les transactions
cercle
passant ; en un mot,
coniques;
la démonstration
le
dans
un
du cercle propriété spéciale sections c'est l'intéiêt coniques
défini
Il
infinie.
qui paiabole de l'ellipse,
propriété
Mais
une
Les
la
est
différences
général. léduisent
deux
che
de
d'une
en
coniques
dérée
l'excentricité
est
par l'aunulle ; une
correspeuvent quantitatives dans difféienccs non pas, il est vrai, qualitatives, mais dans l'usage en veut faiie. Le lui-même, qu'on une propriété des secpas de propriété qui ne soit
proquement. à des pondre le concept cercle n'a
dont
ellipse du
l'un
souvent
à
des
pas le concept entiaine lorsqu'il n'est pas productif
taux,
car
il
diminue
les occasions de le percevoir ; il par suite au delà de laquelle il diminue les ressources de de les accroître. Dans un projet sur le d'impôt
DÉFINITION
LA
un
admet
on
icvenu,
minimum
125
de
revenu
imposable, l'impôt non le nécessaire. Il y et de moins la entre
le superflu et différence de plus a utitie qu'une de la jouissance. du besoin et la recherche satisfaction d'ailleuis Les différences qualitatives compoitcnt devant
sitions
insensibles
et souvent arbiti
et
le luxe
fiappei chose
alors
les
aussi
bien
que
n'est
pas
possible
il
différences de fixer
des
tran-
quantitatives, des limites même
aires. du principe application les variétés extrêmes que
faisant
Linné,
admit
Leibni/,
de
continuité
d'une
espèce
de bio-
les vaiiétés extrêmes de l'espèce vont îejoindre voisine, logique en soi te que a les espèces s'affiontent sans inteivallcs comme les régions d'une carte ». Mais il ne faisait géographique point usage
de
ces
Si voisins
l'espèce.
variables
caractères des
décidci poui si insensibles
soient,
qu'ils individus
des
limites soient
que
de leurs
difféientes ne peuvent d'espèces à une suite donner naissance indéfinie de généiallons. La décider à moins si, peut physiologie générale d'invoquer, un décret comme le faisait il peut subsister une Linné, divin, différences,
différence
une cause de stérilité, suite, et, par les différences sont toutes quand spécifiques théoriquement infiniment suffit au logicien de remarquer ; il petites que, même dans ce cas, le seul caractèie celui en vertu spécifique, dans une espèce ou en est exclu, un être est rangé est duquel un
de
caractère
la possibilité
natuie
tranché, qui ne ou l'impossibilité
L*.
3.
80. —
n'est
La définition
que
les deux
qui tité
énonce
qui
viennent
l'équivalence de leur extension,
et
à un
ètie peut que piéscnt de la repioduction
DÉHMTI0N
des distingue choses. Les définitions à fixer soit
le sens
en délimitant
des
qui est
définitions de noms
termes, la
:
indéfinie
NOMINALE.
à d'auties conditions pas assujettie d'être : toute exposées proposition de deux concepts, c'est-à-dire l'iden-
obscur plus concept définitions n'ont pas la même On
ou absent
soit
signification
substitue
un
définition.
concept Mais
de
noms
des
sont
des
une
plus clair toutes les
valeur.
en inventant ambiguë
et
définitions
conventions un d'un
nom nom
de
destinées nouveau, ancien
;
126
DU
LOGIQUE
dans car
nom
le
pose
ancien
—
81.
Les
de
sens
faire
dans
mot, donné.
un ou
ce
ca„,
est
changé donné ; on
en
quoi
La tâche
du
il
des
une
dis-
définitions un
est
fait
de con-
exactitude
le
le prononcent et ceux qui et en un milieu donnés ;
qui en un lieu mot
sens.
n'en
chose,
lexicographe avec d'enregistrer
temps, d'un reçu
de
consiste.
sont est
usages, à un mot ceux
et
usuel
défini
la définition,
par a
dictionnaires
les
en un
s'il
connaître
le
ciéé
est
nouveau
lo
des
donnent
que l'entendent,
nom
définitions
d'expérience, stater l'usage sens
un
do chose,
car
choses,
le
est
; il s'agit
pas
le nom,
le défini,
cas,
la définition
Dans
de
deux
les
CONCEPT
un
est
fait
et
géogiaphiquc
histoiique. dictionnaire
lorsqu'un Cependant, et unifie l'usage. précise langue; en élimine une
il en diminue
La
des : les
monnaies
il
les
obvie.
de le
sens
plus
les
et bien
aux
naire
cas
le
de
autorisé
à la
variété
bilité
des
cours
82.
—
Par
les
monnaies
;
ses
commun,
contre,
de d'échange l'offre et do la le plus qu'il
du
marché
les définitions
des
; de
et De
point
en fixe même soustraire
s'unifie
nominales
et
plus mots un
finances donner
point et « fiduciaire
marché
l'usage
; les Mais
monnaies.
qui sont les dialectes, formules de définition ensuite
le
reçu,
ont qui un certain
pa)S
d'appoint. un certain
possible a besoin
offre qui écoute ; il tend à les ramener
des
du
des
Celui
celui
fluctuations
nos
dire selon
prix
valeur
peut jusqu'à des marchés,
le plus l'usage à ses formules.
t
au
peut jusqu'à conventionnelle
une
acceptées. la valeur
de
faire
dans
ont,
communément
plus
dans
contrôlées,
lois
transfère
comparable variable comme
soustrait
c'est
à leur
est
l'Etat
les
de comparer. en échange
possible le direct,
monnaies
aux
les
restreint,
autorisé,
pouvoir stables
tend
pensée
L'usage un cours
ont
selon
de spécialiser,
généraliser, le moins au
varie
définitions
avec analogies pas l'instrument
sont-ils
une
l'évolution,
de conventions
des
paile
qui
les
a
ne
sens
Celui
étend,
mots
mots
leur
la
pensée? demande.
le caractère
fixe,
amélioie
cnialcntit Ses
il
autorité,
dictionnaire
dialectales.
mc&uie,
valeur
bon
l'indétermination,
variétés
les
certaine
Un
fait
» qui cours ;
le un
dictionles mots
à la
varia-
se conforment en se conformant
conventionnelles
à
DÉFINITION
LA
à
137
fixer
la
des noms signification et surtout les sciences, on philosophie. techniques, entre dans l'usage, il en défini, Dès quo le mot, soigneusement C'est ainsi que le mot propriété, subit les lois, il évolue. qui désiune qualité une pi opre ou spécifique (fête/), gnait primitivement avec les ou communes différence, qualités par opposition souvent
sont
impuissantes dans même
a fini par («ivév), génériques sans sourciller et nous parlons Les générales. priétés la philosophie surtout, les
prétendent
qualité
quelconque, de procommunes,
depropriélés
des techniques des définitions
langages en dépit
s'altèrent
fixer,
une
désigner
souvent
vite
plus
sciences
qui
en respecter les limites. dans son évolution s'airête
ne
que
de
la
les
langues soumettent
gages ai tificiels de l'objet de
arrêter
spéciaux certaines et
plus
uns
dans
; le objet l'idéalisme
les
instable ce
un
nale
emprisonne comme celle des successives.
partie numération La
langue
progressent ôter la vie.
encore.
réalisme,
C'est
; les contraires
s'évader qui croient immobilisant le
concept crustacés mue
le
monisme
du
nom l'avoir la dans
les
lan-
intégrante écrite des
lui On
en
sciences
s'y transforment et le sujet sujet
et impose ne pourrait
La définition pensée. une soi te de carapace
ne peuvent des fréquente qui
pour
conceptualisme, etc. dualisme,
un
qu'on saisi.
le
; en davantage Celle de la philola fidèle du image
: l'objet y devient trouve être un s'y
autres
La
faire
algébiique.
qu'elles serait leur
nominalisme
semble concept entre les doigts le langage qu'en
mues
élabo-
élémentaires plus inaltérée une bonne
surtout
la
sciences,
la notation
l'évolution,
les
parties
semblent
qui
est sophie plus changeante de> enir insaisissable d'Heraclite les
à un
que lorsque à son achèvement.
parvenu
piesque et d'Euclidc,
terminologie
arithmétique est d'autant
qui
saurait
ne Le langage est lui-même savoii qu'il exprime les ce qui est arrivé C'est pour où se conserve de la géométrie, partie
do
nominales
et la philosophie C'est que les sciences vulgaires. à des les concepts toujours analyses plus approfondies, à une perpétuelle examen toujours plus serré, critique ration
et
grandir mots est
Le
couler fixer nomirigide par des
que nécessaire.
en un vocabulaire la philosophie se réduirait Figée despotique, à ce formalisme à ce psittacisme dont la logique offre verbal, le spectacle vers le déclin de la scolastique. Comme la définition nominale est une convention, elle n'est
138
DU
LOGIQUE
irrévocable jamais le sens nouveau nitions
aussi
: il suffit et
le
souvent
sens
do no pas faire Il faut périmé. la
que
CONCEPT
de
confusion
entre
les défichanger des concepts le
transfoimation
réclame. Toute
nouvelle et
antérieures, ces définitions, généralisation nécessaire introduire
définition
mot
d'un
tout
ce qui a été jugé ou à moins que la définition
les
abolit raisonné
définitions au moyen de ne soit une
nouvelle
do la précédente. une définition Apiès provisoire, construite une théorie on peut pour élémentaiie, une seconde définition à condition de plus étendue,
démontrer
tout ce qui est vrai de la première demeure que vrai dans la notion Si l'on se sert de la notion de généralisée. nombre entiei définir les opérations élémentaiics de pour la multiplication, la définition n'a l'arithmétique, par exemple on passe à la multiplication quand nouvelle définition est nécessaire, mais à toute de facteurs applicable multiplication plus une
encore
de sens
donnei
de nouvelles
définitions
des fiactions elle entiers.
ne les
convention contienne,
83. — traire? et
nouvelle
En Elle
convenir
quel
abroge il faut
et alors sens
comporte nom d'un
la deux
sens
faut
définition
nominale
est-elle
construire La liaison car
du
nom
a
fait ; que l'on à moins qu'elle
les anciennes, le démontrer.
opérations: pour le désigner. convention arbitraire,
est pure [au signe helation entre logique définitions nominales
Il
être
des opérations du calcul les incommennégatives,
on introduit les quantités quand les imaginaires, et démonticr surables, que le été simplement non transporté. étendu, On est évidemment tenu par les conventions toute
doit
,
il
arbi-
un concept du concept
n'y a aucune le concept et le signe. A cet égard, les ne peuvent être contestées ; comment les contesterait-on ne sont ni vraies ni fausses ? puisqu'elles On peut cependant au sujet du choix du nom, quelformuler, à la déontologie de l'esprit ques règles qui appartiennent (7) dite et sont des conseils de plutôt qu'à la logique proprement des obligations prudence plutôt que impératives. Lorsqu'on d'un terme convenable un concept, on manque pour désigner en inventer le crée de toutes soit un, soit qu'on peut pièces, le forge avec des racines à quelque qu'on empruntées langue soit enfin qu'on le tire de la langue même qu'on morte, parle,
LA
règles il des mots, dans l'usage
pas d'inventer tout au moins demande
Si l'on
du
nom
est
prudent d'attention
nouveau
les
de ceux ou
Mais
dérivation.
faut
lecteur
au
la
139
faire
ne
dans
passer on veut
dont
il
suffit
l'usage,
être
compris. de se reporter à la
à l'auditeur
le rencontre, il qu'il do ne pas l'obliger effort pour cela à un trop grand ou de mémoiie; l'abus des néologismes renpeut
définition
dre
de
aux
conformément
DÉFINITION
le langage Il est souvent
fois
chaque
piatiqucment inintelligible. commode de fixer plus
la définition la par des mots de la langue ses inconvénients. L'audi-
incertaine ou flottante signification a aussi Mais cette pratique usuelle. le mot dans à entendre teur est enclin
le sens
et
usuel,
celui
lui-même à l'employer ainsi s'expose par mégarde. qui parle un mot a un sens principal usuel fort D'ordinaire, (souvent du sens initial, et des sens que montic éloigné l'élymologie) II est prudent de choisir dénommer dérivé*. un concept pour un mot
le
dont
sens
la ce concept; les interprétations d'a\ancc de
—
aussi
a alors trop
voisin but
pour
étroites
trop
laiges,
que d'en
Le
du
choix
nom
est arbitiaire, un concept convient de désigner par deux sortes de conditions. ce
D'aboid,
exception que tence et paifois L'existence
doit exister: toute définition concept (sauf une l'on verra un jugement d'exisbientôt) implique une démonstration d'existence est requise. d'un
n'est
concept
pas
l'existence étant
ce
droite
à cette
le
nom
do
perpendiculaire. est le Peu des
certaine ligne qu'une et d'un distants d'une droite
démontré donner
à cette
donner
un GOBLOT.
droite
nom —
le
nom
au troisième Traité
do Logique.
de
point
d'une
réalité
essentielle-
pour un concept, on doit pouvoir avoir démontré que
Ainsi, après qui est défini. mener une droite on peut donné par un point qui une droite donnée deux adjacents angles égaux, concevoir
ment
ou méta-
on convient de désigner par lequel mais le choix du concept que l'on un nom ne l'est pas. Il est soumis à
Le corresponde. concept objective qui lui le jugement ment une virtualité, d'existence, de possibilité: re peut être qu'un jugement
donner
possible écarter
.
phoriques 84.
soit
principal définition
forme
avec
on
pourra avoir Après
points égaleon pourra donnés, Mais on ne peut
parabole. d'intersection point
d'une
droite g
130
courbo
avec
une
peut
rencontrer
du une
points. L'existence
droite ne degré, parce qu'une du second en plus de deux degié
courbe
n'est concept pas l'existence être attribué il puisse ; il suffit
de sujets, eux-mêmes
être peuvent n'est d'existence
c'est-à-dire des
de objective que ces sujets Ils jugements.
des
dans mais
concepts; il faudra
icculée;
que
à quelque
analvse,
n'aient
second
d'un
auxquels sujets à titre existent
nièie
CONCEPT
DU
LOGIQUE
alois
bien
la condition en
arriver,
der-
dont les jugements virtuels concept deb concepts, mais des représentations
pour sujets Celles-ci être des images constiuites pourront singulières. par de quelque toute mais piovient image perception; l'espiil; sont construites avec des éléments artificielles sennos images manières. L'existence du concept combinés de diverses sibles plus
de ces perceptions la possibilité sensibles? exige-t-elle des constiuire de deux manières, Nous images pouvons par ici le nom d'abset par anal) se. L'analyse, qui prend synthèse la peiceplion en éléments ne peutraction, décompose qui dans donnés aucune Le vent ètic séparément expérience. de concept un triangle pourtant même
tiianglc avec tiois
je n'ai jamais à croire fondé
aucune
tracée,
figure
La tiiangle. de gravité les centres de l'esprit dehors qui véritable
le tableau, de
est
possible droites vu
ni
qu'il aucune
parce se qui
existe
foi me
Mais
faire abstraction puis des points, des
je
la
pas
d'un
formée par figure de trois astres la conçoit.
je
construire peux deux à deux;
coupent aucun triangle;
touché n'en
que
dans
la
suis je nature:
donné n'est un corps les droites qui joignent n'a aucune réalité en
dans
la figure
de
tracée des
l'épaisseur de la aspérités
sur
tiaits,
surface. grosseur se représenter est possible quand l'esprit peut concept dont il serait attribut. abstraits sujets sont conditions cela. La première Deux requises pour
Un des
est
ne soit
n'exclue pas contradictoire, que le genre le ni la différence On ne peut concegénie. pas car un indéterminé voir un indéterminé une réel, comporte et la réalisation infinité de déterminations de chapossibles, que
le concept la différence
cune
d'elles
toire
de dire
léalisée. férence
Dès
exclut qu'elles que
le genre,
toutes sont le genre on peut
les
autres
toutes
: il
serait
l'une
possibles
n'exclut évidemment
pas
donc
la
d'elles
différence
imaginer
contradic-
ni
quelque
étant la
difsujet
LA
l'un
s'aflîiment
ils
dont
DÉFINITION
—
et l'autre.
ou bien (60), est construit qu'il
définitions
Les
avec
parce est impossible.
impossible au moins
génétiques d'existence.
démonstration
Si
portent Le
le
construire. ce n'est
pas
sa
d'ordinaire
construction n'a
qu'on
piéalable définition
suppose un nombie
multiplier
pas une autie
définition
lui-même par définition d'un défini
est
en
leur
elles-mêmes
est
évidemment
opération une telle
posle peut
on
opération, mais impossible,
soit
connaissance
suppose quelque cncoie et acquise,
; et la n'a pas encore
multiplication si on claire
le
l'un
concept
enseigne par quelle ne peut Lorsqu'on indiquer le concept uno preuve que
contra-
concept des éléments dont
si la définition
sible
est
génie
la différence,
en lui-même
dictoire
131
la paieillcmcnt On ne peut préalable. si on ne connaît pas la
nombie
carré
ne peut
être
la
multiplication. on peut lequel
cas et un seul dans définir un cony a un le concept est construit en pas, c'est quand cept qui n'existe démonstration car la démonstration vue d'uno par l'absurde, à démontre! ce concept est imposconsistcia que justement Il
On
sible.
ne l'introduit
l'exclure. pour définition du
que vraie
Naturellement
on
donner une dont une peut concept l'absuide va démontrer démonstration on pai l'impossibilité; de concours de deux ne définit pas le point perpendiculaires droite. On se sert alors d'une à une même définition pureon montiera à laquelle ne ment verbale, que correspond ne
aucun
concept.
%\bis.
—La
contenus
dans
nière
seconde
nir
un concept ainsi de suite, Il
que l'on concept à des constatations
avec
des
concepts,
que définit
les jugements se ramènent,
empiriques. ceux-ci avec
que les premiers faite de jugements
à condition dénotation
leur
aient
est
le
analyse,
taires
condition
On
viituels en derpeut
défi-
des
et concepts élémenconcepts
d'expérience. ou non empirique
ne
première s'agit pas ici de l'origine A ; il bien de la « pensée de sa pure empirique s'agit plutôt ne pourrait fin dernière. se rapUne pensée puie qui jamais entièrement vaine. Bien a des objets serait elle porter plus, serait
une
soires, qui
sont
pensée
inexistants, toute
vide car
la réalité
; ses en
concepts l'absence
intellectuelle
eux-mêmes
seraient
de ces jugements du concept,
illuvirtuels
celui-ci
se
133
LOGIQUE
à son
réduirait
élément
CONCEPT
Ce
donc
serait
une
Elle pseudo-concepts. pouren ses spéculations, aboutir
correcte logiquement sembleraient conclusions qui
à des
nom.
le
sensible, avec des
opérant
pseudo-pensée rait paraître
DU
évidentes
et
nécessaires
;
mais on ne saurait en effet, pas ce qui est éviceux qui sciaient convaincus dent et nécessaire; par ces raiils sciaient convaincus. ne sauraient sonnements pas de quoi elles
le seraient
des
La solidité
enchaînements
dépourvu concept plus, si la seconde
quelque Bien
ferait
logiques
tout
de signification. condition de possibilité
de
dépendre d'un
concept il est impossible d'être assuré la pren'est que pas réalisée, le soit. Nous avons vu (56) qu'un contradictoire mière concept se résout en deux concepts contiadictoircs entre en lui-même eux,
et
que la entre
contradiction
entre
deux
la con-
virtuels. qu'un jugements il faut donc n'est en considérer, pas contradictoire, concept des sujets dont les éléments de la dernière anal)ae, singuliers être simultanément définition affirmés. Autrement, puissent est contradictoire ou non, on ne sait pas si le concept parce tradiction
leurs
est concepts Pour s'assurer
ne sait pas ce qu'il qu'on Mais avec des concepts d'expérience, jugements d'autres avec ceux-ci C'est
les pouiquoi sont astreintes
ques, des concepts tion empirique. ramènent
qui
signifie. dont les jugements on peut construire
encore sciences à cette
des nombres
sont
d'autres
des
concepts,
indéfiniment. pures, condition
comme
entiers
les
de
mathémati-
n'opérer de possibilité
enveloppent quelque Les plus hautes spéculations
au calcul
virtuels
de
que sui constata-
l'algèbre
se
et ne
s'appliquent qu'à ce qui est nombrablc ; or nous avons vu que, si la numération sa signification la possiest une opération logique, implique du dénombrement, des constatations bilité qui comporte empiriques (3g). à un ordre l'addition
On
ajoute
de choses, Définir (ko).
soit applicable que, pour que le nombre il faut qu'on et puisse y définir l'égalité c'est définir l'égalité, l'opération pai
on laquelle sont égales; laquelle contient
peut constater empiriquement que deux grandeurs c'est définir définit l'addition, l'opération par on peut constater ne empiriquement qu'une grandeur rien
de
ni rien de moins de deux plus que la somme en algèbre la définition autres. introduit des quanLorsqu'on et des imaginaires, la démonstration tités négatives d'existence
LA
à montrer
consiste calcul
d'une
ques. l'aide
Enfin
qu'on
manière
d'un
d'opérations « philosophie
empiriques, de la règle
lement
—
DE
85. —
logiques
seront
LA DÉHNITION
résultats
mesures
du
empirià faites
sont
définitions élémentaires, est la que la géométrie ».
aux conditions qui satisfont ne sont mais toutes pas égases définitions des d'après
exposées
LT nr
RÈEIXI,
les
définitions
et du compas
légitimes, choisit On
avantageuses. de finalité qui
raisons
4.
sont
d'existence
les
de concepts en sorte
les conventions
Toutes dites
toutes
en
133
interpréter des possible
pourra rende
qui
géométrie nombre petit
DÉFINITION
plus
t\
loin
(88).
D^FIMTION
ESSEMIELLE.
a pour but une chose ce qu'est de deux concepts d'exprimer par la réunion c'est d'une est un sujet singulier, donnée. Si la chose a définir Elle définition (70). plutôt que d'une desciiption qu'il s'agit d'un la définition, au mojen se faite comme peut d'ailleurs comme la définition, et d'une et s'exprime, diffeience, genre 1 dont la converse est vraie. une affirmative par le défini est un concept. Dans la définition dite, piopremenl à un conun concept 11 s'agit de constiuiie donc équivalent d'un de déterminer la compréhension c'est-à dire cept donné, nomila définition est donnée. Dans dont l'extension concept se com: celle-ci la connotation commande la dénotation nale, consoient dont le concept pose de tous les sujets quels qu'ils struit
peut commande attribut
êlic
affirmé.
la
connotation:
de
s'affirmci
tous
seconde démontrée, testée.
1
une
définition
nominale
l'est
pas. La premièic ne La premièie
seconde
doit
être
chose
réelle
la définition
la dénotation devra
construit
le
sujets autre.
vérité. la
de
définition
les
d'aucun qu'une réelle ne
Dans
ou
concept dénotés pai
Tandis nition
réelle
La définition
donné
le terme
une aibittaiie, est une convention,
est
peut démontrée
êtte et
ni
contestée
peut
être
êtie et
ne
défila ni con-
et il n'est pas Le sujet étant singulier, la description est un jugement catégorique, do forme entre la définition question de réciproque, mais de converse. C est ta différence et la description.
134
DU
LOGIQUE
—
86. définir
Deux
est
cas
sont
obscur:
il
clairs
à considéier:
un
équivalent; et imparfait: confus
distinct
concept
ou
constiuirc
de
s'agit lui soit
un concept qui à définir est clair, mais struire
CONCEPT
ou
moins
—
bien
le
avec
des
le concept de cons'agit
il
nominale.
définir
Sans
doute ccitains
déjà autres.
désigne
pour quelques arbitrairement
il
de
les
sujets déterminés
le
arrive
souvent et
ne
fait
pas
en
une le
définom
à
équivoque que de construite
libre
les
rectifier
qu'en ce sont
affirmé crée
que
n'est
soit
ses jugeest équi-
; il doit être
sujets n'est
L'cspiit il concept,
lui
qui
Il y a des sujets dont on ne sait pas s'il voque. ou nié. En fixant la dénotation du nom, la définition c'est mesure le concept, et par conséquent, quelque nition
concepts
ou bien
imparfait
équivalent (61-G/1). Si le concept à définir est obscur, ments virtuels sont imparfaitement
à
concept
fron-
ces fronce qui fait le concept, justement dans la langue est un concept obscur; Oiseau, vulgaire, en créant n'en le concept le zoologiste d'oiseau, scientifique le pigeon, le moisaurait exclure, par la définition, l'aigle, mais
tières; tières.
mais
neau,
en
La
définition confus.
la
exclut
les paimi un concept
ranger tuent
cept fixée
il
définitions clair
une
la que nominale
suppose définition
attribut est donc
déterminé
quant
attribut,
et
pas
liers,
substi-
qui
concept dénotation ; aussi
à un
distinct ou bien
conest
extension l'idée
ne
peut con-
distincte
notation
tuels
celles
donc
la Mais ne soit claire. d'abord qu'elle si un de décider ne donne imparfaite pas le mojcn donné affirmé Celui-ci doit être ou nié du concept.
devenir
87.
devons
obscur.
concept substitue un
On
par
toutes
nominales
à un
réelle
Nous
chauve-souiis.
—
ne
l'est
Tandis
que
concepts: bipède, d'écaillés, virtuels s'ajoutent
quant
virtuels jugements à ceux dont il est
l'extension
où catégoriques, la compréhension
thétir;
aux
le concept est faite
est
faite
est
attribut
de
de
dont
il
sujet.
jugements de sujets
virsingu-
virtuels h\pojugements entraîne ou exclut d'autres
exprimant que le concept Si un sujet il est vertébré, est homme, mammifère, etc. ; il n'a pas de plumes raisonnable, sociable, etc. Les jugements branchiale, pas de respiration catégoriques simplement
et
singuliers les uns aux
est
qui auties
constituent et sont
ni
l'extension indépendants
;
,
LA
constituent
—
88.
H y toutes
concept, au moven
les uns
et conséquences
logiquement
a
135
— universels ou particuhypothétiques la compréhension, sont liés entre eux
virtuels
les jugements — liers qui
DÉFINITION
de
beaucoup
des
autres.
définitions
réelles toutes
caractéristiques, également et d'une différence. genre
d'un
d'un
11 y en
même
construites a autant
que être
a de concept défini : la section le
pendiculaire — le nulle, droite donnée
Le cercle propriétés réciproques. peut d'un ou d'un cône par un plan cylindre — une l'excentricité à l'axe, dont ellipse lieu des points d'où l'on voit géométrique sous
un
qui est géométiique de ces définitions Chacune
a un iapport les autres propriétés
avec toutes
indiiect
une
tout
en
et, une
donné; angle un cercle est
perest
général, définition
du
lieu
cercle.
plus ou moins logique du ceicle, et celles-ci comme conséquence,
s'en
les unes toutes déduire, peuvent les autres comme condition, par analyse. par démonstiation, l'essence Selon toute Leibniz, épuise piopriété réciproque <
nécessairement à A. Il en résulte par GD appartient de A, tout GD est G'D' et que si GD et G'D' sont deux définitions tout G'D' est GD. Mais pour savoir que GD et G'D' sont deux définitions G'D'
même
d'un
concept,il G'D'est GD.
et que tout soit logiquement
tions
strations
faut
démontier
11 peut
se faiic à l'autre
antérieure
ne sont
Mais pas réversibles. déduction démonstrative
à l'autre
par seconde à la premîèie l'enchaînement logique
que tout GD est que l'une des défini-
par déduction des propriétés
les démon; toutes alors on passera de l'une et
de constructive, et régressive; analytique teste
le
même
dans
la les
le est dans le sens selon lequel cas, la différence l'espiit suit. Leibniz admet d'un concept est implique toute l'essence de ses définitions; citement contenue dans une quelconque c'est lui toute est une analyse de concept, et déduction que pour deux
que toute la déduit.
i
t
Unaquacqu,»
unaquaque caetera; ex Cité
par
propriété Toutes
réserves
propriclas
propnetatc rcciproca ca demonstrabuntur
CovusiT,
était
déduite
Logique
faites
reciproca dur ut
% de Leibiit,
dans
impliquée iclativcmcnt
l'idée
à cette
d'où doctrine,
tbtam tunt ,inctatcs.
naturatn cxtiaunt, subjeeti omnia Si una ex definitionibus »
Msr.
Phil
VII,
D,
on
II,
seu
ex
cligatur, 67, verso.
136
DU
LOGIQUE
CONCEPT
la déduction au syllogisme nous pouvons qui assimile (161,169), d'un même concept sont logiquedire que toutes les définitions les unes des autres. iment dépendantes définitions d'un même donc Ces diverses peuvent concept — d'une — seule manière ou de plusieurs manières être rangées soit tel que chacune d'elles de dans un ordre conséquence et qui la précèdent 11 y a alois une définition définition nominale (68).
condition
celles
autie
Toute
définition
initiale
pou ira
de ou
celles
la
qui
essentielle,
suivent. est
qui
une
être
prouvée par l'expéiience à titre et l'induction ou admise provisoiiement d'hypothèse. mais elle n'est Dans le piemier cas, elle peut êtie très certaine, la raison elle est car on ignoie pour pas intelligible, laquelle c'est cherchei la définition initiale. Dans le vi aie, et la chcicher, ou suppose connu tiouver second l'inconnu cas, poui pai la condition sous laquelle il serait connu. Si on arrive analyse ainsi à une impossibilité, on a démontié la fausseté de l'hyon ai rive aune Si, au contraiie, piopriété récipioque pothèse. vu que aucune avons contradiction n'implique (et nous qui cette
condition
entraine
S/| bis), riques Il n'y a pas se faire puisse nitions
on a tiouvé de
raison d'une
que
choisissent, fécondes plus
pour en
applications une théorie
piatiques
Entre
pénible,
de
l'expéiience, semblent devoir diic
à des
constatations
empi-
initiale ne concept toutes les défi-
d'un
que l'exposition pour seule manière. Entre
les
plus
sciences
conduite
conventions
déductivement
toutes
Ces
définitions
sont
lait
dire
et une
théorie
choix
plus
et les aux entre
simple, ou moins
initiale.
les manières les
La difféiencc
commodes.
difficile laborieuse, vient d'ordinaire du
élégante, de la définition toutes
de
possibilité la définition
les sciences îcchcrchcnt puies possibles des taisons de finalité, celles sont qui et conduisent conséquences théoriques
nominales
claiie, heureux
la
de langer natutcllcs à des
logiques les lois
en concepts choisissent
définitions
les données celles
qui c'est-à-
initiales,
de oconstruire qui pci mettent et tous les faits de la nature.
mais l'expéiience en a dicté le nominales, elles sont le point de départ idéal de processus choix; logiques sans faire à l'expérience, tendent à icjoindre le qui, appel réel. au fond, tout l'essentiel de ce que Descartes vouC'est, lorsque,
négligeant
le
monde
sensible
et
la
connais-
LA
DÉFINITION
il rêvait empirique, en découvrant déductive,
de
sance
devait
un être
établir
—
5 —
89. c'est
Tout
définir
est avec
la construire
le en
LES
une
construire
par
parfait
1.37
toute
physique les lois
raisonnement
que
l'Univers.
créant
L\DLFI>ISSABLES.
car définir une notion, impossible, Il y a donc des indéd'autres notions.
*
finissablcs. Us
sont
i°
Les
mêmes
de
deux
données
autre
sont
a\euglc-né muet l'idée
l'idée
donncia
son de
sentiment
ment
femme étroite
d'une
être
êtic
que définition
celui-là
et
des
11 \
fugitifs est pas
la
indices, moins
ne l'a
et de
de
immédiate
le
senti-
la si
une
à en dissi-
définition
la
notion
il
est
facile
fait
d'expérience un genre : Le
dans
d'en
peut ensuite ce fait des une diffépar distinguer génie iencc au phéest toujours extérieur distinctif ; mais le signe nomène. 11 consiste, à indiquer dans quelles cirpar exemple, constances il se pioduit est la sensation visuelle : Le rouge rouge
est
dans
plus
tout
compiis
ne
l'autre,
les témoignages à l'ignoier. condamné
Car
que j'éprouve définitions intelligences,
une
sensation
de l'oigane autres du même
en sont et
regardant utiles pour la
science
une
fleur
établir les utilise
visuel.
On
de
coquelicot. la communication pour
la
'
sourd-
meivcillcu-
les
désignation extiinsèque. aisément être peut
un
sentiments
sentiment
par à un
proprement celui de
comme
de constiuire impossible par une donnée immédiate de la connaissante, une
même
s'entend
est
donner
!
Par éprouvé. la pubcité
pas
ces
sexes
le
par
donnera
de
a entre
exciter
connues
description réductible
d'il
femme,
des
>
à
aucune
a d'essentiel à
elles-
l'amour; Même îévélation.
une
qu'il
chacun
ne
et
en
sont
couleurs,
définition,
humain
à l'homme.
plus il n'en
mulés; S'il
enfant
les
peuvent
Aucune
Aucune
adaptation que à provoquer,
sement saisir
à
l'est
ne
connaissance
en ce l'amour, est impénétrable
masculin
l'expéiience
ce qu'il y a d'oiiginal une personne qui ne peut avoir l'idée
chaque
de
de
de la lumière
du
un
de
données.
l'idée
exemple est poui
Elles
mode
elles
un
immédiates
indéfinissables.
aucun lequel
sortes.
rendre
De cntie plus
telles les pré-
*
133
DU
LOGIQUE
cisc
:
telle
de
nuance
couleurs
bandes
de Prauenhofer
son
de
du spectre fondamental
CONCEPT
de
tant
correspond ; tel son
vibrations
Mais
de tels harmoniques. pagné la notion et l'introduite
elles
un
dans
et d'isoler
donnée
raies
d'un composé seconde accomconstruire la
puisqu'elles ou avoir vu
espiit, voir
ou
est
par ne sauraient
les interpréter, Il faut, pour posent. voir ou avoir vu un spectre de coquelicot, ou de reconnaitie un moyen de produire fréquence 2° Toute
à telles
une
supfleur avoir
de Frauenhofer, des vibrations
d'une
des
harmoniques. d'un au moyen
Ce genre genre. de et ainsi se définit un genre lui-même étendu, plus par des Il y a nécessairement non indéfiniment. mais suite, pas servent à défides summa indéfinissables, qui gênera, genres d'aucun des espèces et ne sont eux-mêmes nir tous les autres se fait
définition
autre. utile, de diesser
humaine, s'assurer tatives donné
de la pensée une théorie complète pour de une liste de ces notions primordiales,
fort
11 seiait
cette
que
et irréductible. complète n'ont table des catégoiics
liste
est
la
dresser pour de résultats
être
science
prématurées. visoire. Non seulement, perdre bilités,
l'inconnu
dans
par
des hypothèses mais même, çonnées, à des notions obscures, le mieux
et dont rité son
qu'on
la
des
tiansition
conséquences, insensible
elle des
va se
probaou soup-
entrevues des clartés plausibles, elle est suspendue du côté des piincipes, à la connaissance vulgaire, empruntées leur obscudire est que jusqu'ici puisse
le progrès point empêché d'une l'absence oeuvre malgré
du
savoir
définition
: la géométrie irréprochable
fait de
droite. des
L'exemple que le meilleur elles.
Nous
liste
de
ces notions
toute
remarquer sans elles,
que cela
d'ailleurs
fondamentales
est
dans les sciences qui reposent piogrès une ne nous arrêterons donc pas à en chercher si elles sont des ni à discuter et inédutible ou antérieures
ou empirique connaissance empirique.
connaissance
de
montrer
des
complète données de l'expérience matière
semble
mathématiques nioven d'éclaircir
à faire
de continuer
priori
côté
n'a
la ligne
sur
du
ten-
encore point Elles sont discutables. peutencore de procontient tiop
ne soient
qui Notre
Les
si ne
la
pas
Bornons-nous
est impossible empirique lui soient antérieures, qu'elles
connaissance
prouve
à l'expérience, objet forme et condition
et a à
LA
DÉFINITION
elles ; en revanche sans la connaissance à leur tour, sont, impossibles empirique, ce que peuvent être les formes de la concevoir car on ne peut seulement
mais
lui
qu'elles
sont
139
essentielles
aucune qu'il pensée. n'y a encore une mal vraisemblablement question
alors
pensée C'est
comme
posée,
de métaphysique. question tel mes intelligibles et telle
une question est posée Quand existe des méthodes qu'il pour sous la forme d'une se présente incon-
toute en
elle la résoudre, quand des relations à dégager nue une
plus
notions
nous
Nous
notions, Elles sont
lyses. traction.
saisies de
L'analyse
cléments
ne
qu'on
penser
sont
qu'ils
demanderons
peut simples. construits
non
résidus.
des
que
de
empirique
résidus
d'abs-
en extrait
des
ce qui donne à décomposer, le sont en effet, ils ne peuvent définis. c'est-à-dire par synthèse, ou par élimination. Celte vue
plus S'ils
de
l'espiit
les
dégage, en tout sont,
leur
ou
empirique origine des choses ou de l'esprit, les tiouve, c'est de la
viennent
Qu'ils empirique. dans la connaissance qu'il Us en
positive.
comment
à titre
par l'espiit la connaissance
être pas davantage Ils se définissent négativement ne piéjuge en rien la question
naissance
seulement
n'est
dans exister qui ne se définissent pas peuvent ne sont pas construites avec synthétiquement il reste soient des résultats d'anaqu'elles
généiales Si elles
l'esprit. d'autics
elle
détciminent, mais de science
de métaphysique,
question
—
90.
la
qui
par état
élimination de cause,
et des
sous
c'est con-
forme
données
de
immé-
diates. Ainsi
nous
de relations se définissent, reste quand
au moyen géométriques elles-mêmes élémentaires ; ces relations spatiales est ce qui se construisent. c'est-à-dire L'espace de relaon fait abstraction de toute détermination les
définissons
figuies
tion
ou de figure. spatiale Cette abstraction peut anciens l'avaient poussée leurs
doctrines
aussi
pure, dans
l'est
témoignent
aussi le
parfaitement nôtre. Ainsi
mouvement
des
atomes
et
sont
des
le
d'ailleurs
bas
être
une
idée
par
piopriétés courante
plus moins loin
ou
moins
parfaite. Certaines
Les
de que nous. n'était pas que la notion d'espace dans leur esprit qu'elle dégagée en les Épiruriens, le expliquant leur
poids, supposent que le haut essentielles de l'espace. C'était naturel des que le mouvement
140
DU
LOGIQUE
lourds
corps
est
de tendre
vers
CONCEPT
le
tandis
bas
ce qui idées étaient
est de tendre vers le haut, corps légers bas des Les de l'espace. piopriétés relativement à la nature du haut et du le
bas
en
au
centre
faisaient
du monde
une
sans
un
guère et du
des et du
haut
partagées
uns
absolu
comme
limite,
qui ne s'achève a fait du haut
plus complète, analyse ment du xvii* siècle,
les
bas ;
et en faisaient
direction
celui
que fait du
plaçaient ; les autres
le
haut.
Une
commencequ'au bas une propriété été le premier
à a peut-être que Newton définir en soi te que notre notion de l'espace est exactement, un résidu des anciens. plus pur que la notion Pourrait-on et le temps d'une définir au moyen l'espace relative
aux
propriété l'autie
ils
La d'un de
fois
continuité
de
difféienticl
l'espace,
l'irréversibilité
illusoire
: elle
dans
le genre
et dans
l'espace entre deux ou du
est
d'un
ou du espaces inteivalle
L'infinité
temps. d'une
limite l'impossibilité d'un autre un temps espace, de l'espace et du temps généité entre un et un rence espace
contiendiait
Us
et
sont
serait,
la
du
notion
du
la difféiencc. temps
est
qui ne entre de
deux
l'espace
l'impossibilité
autre
l'impossibilité pas lui-même
soit
ne sépare qui d'un autre est
l'un
enveloppe différentiel?
caractère
sciait
de
intervalle l'espace soit pas
ne
Le
homogènes. la réversibilité
temps. La définition à la
et
les
genre qui d'un caractère
sont
exemple,
défini
d'un
commune, les dépasse,
et
continus, par
coips,
temps qui et du temps un espace pas
temps.
L'homod'une
diffé-
un et un temps espace, de toute détermination
on fait abstiaction temps quand ou temporelle, au même, la possiou, ce qui tevient spatiale bilité illimitée de sans altéiation un ensemble transpoiter de déterminations d'un ou temporelles quelconque spatiales à un autre d'un à un autre espace espace, temps temps. autre
Il
est
viennent définissent.
vrai
que à d'autres
ces
attributs
sujets
que
continu, le temps
coninfini, homogène et l'espace, et qu'ilsse
le continu. Une exemple, tion est dite continue deux valeurs quand quelconques fonction admettent une infinité de valeurs intermédiaires Considérons,
par
foncde
la
cor-
à des valeurs de la variable. D'une manière respondant générale un continu est ce qui admet des séries dont deux termes une infinité de termes intermédiaires. quelconques comportent
LA
fait
141
des
et le genres, l'espace deux de continus, on ne exemple, espèces par temps étant, ces deux espèces soit l'une de l'autie, soit distinguer pourra caiactère des autres continus, qui ne soit la notion par aucun ne ou de temps même ; c'est-à-diie qu'on pourra d'espace si l'on
Mais
de ces
DÉFINITION
attributs
l'idée
le continu
définir
spatial qu'en appliquant à l'espace et le continu tempoiel qu'en et l'irréversibilité la révcisibilité Cai
de
continuité au temps. nullement
l'appliquant ne sont
et du temps. de l'espace cela signifie est irréversible; dire que le temps qu'il et un apres et que l'avant ou encore qu'il y a un avant et interchangeables. indifférents Mais ne sont pas des
tlifleicntiels
caractèics
On
peut
a un
sens,
et l'après si l'irré-
et l'après, elle ne se ne se conçoit que par l'avant Bien l'acte de l'espiit conçoit plus, qui suit que par le temps. d'un événement dans le temps est parfaitement la continuité îemonter le cours aussi bien : on peut en réversible que le versibilité
à l'après,
l'avant
la succession
Seulement
descendre. une
en
jamais du devcnii
et
les
que, si deux séries la seconde termes de
non
soient
identiques voisin
terme
immédiatement
première dans la
étant
aussi
immédiatement dans
ensuite duiécs
temps
en
que
des
autie
On que de la
dans
même
outie
des
temps pat de dioitc. poition relations entre des
et des du
entre
le
segments sens dans
est essentiel comptées, parce qu'il et un api es. Cette n'est convention visage et des
du
telles
termes
d'un
voisin
rien.
la
terme
l'ordre
rejrrésenter fini par une
représenter par des points
convenir
aux
! L'opposition est un espace delà à l'égard réveisibilité
et le temps n'existe, si l'on de convient ou un
est
ces deux séries inverse, Alors si je compte à un espace paicouru. de un ensuite de dix à un, la séiie des dix décompte
coricspondent à dix, cl si je nombies premiers
finie
de
du
tout
mais
se fait
: l'iirévcisibilité
inveise
piemièrc,
seconde,
événements
lui-môme. temps de l'espace, elle ne signifie d'éléments successifs sont
propriété à la lévcisibilitc Quant
a dit
sens
des
propriétés purement de la droite.
de
des séries, que une droite indéSi
l'on
époques
veut et des
cette
lequel au temps pas
l'espace
il faudra droite, les mcsuics seiont d'avoir
nécessaire
géométiiques
un si l'on des
avant n'en» points
segments On voit que l'espace et le temps ne peuvent êtic définis par leurs propiiétés, car toutes leurs propriétés sont des propriétés
143
LOGIQUE
de
leurs
DU
CONCEPT
et ne peuvent se con par conséquent cevoir Us sont ce qui reste quand on fait abstracque par eux. de toutes leurs déterminations. tion L'énumération explicite n'est de leurs propriétés car chacune cependant pas inutile, un principe d'elles énonce dont on fera usage dans les raisonnements.
Ces
sont
ils
déterminations
ce n'est
principes,
pas
ici
le
lieu
d'en
des postulats. On les indémontrables, des définitions Ce sont bien par postulats. quelquefois ce ne sont pas des définitions tulats, (209-31/1). Les plus lité, bre
des
notions
fondamentales
c'est
doit
qu'on
des
pos-
les
les opérations unité, identité, différence, plurase construite avec un petit nom-
que
de la pensée, etc., peuvent tout, partie, la liste d'entre dont elles, générales
certain,
. parler nomme
supposent
est difficile arriver
à des
à dresser.
Ce
indéfinissables.
qui
est
Qui indéfi-
et la négation? Ces par exemple, l'affirmation comme et le temps, des résidus sont, l'espace on fait d'abstraction. c'est ce qui reste L'identité, quand abstraction de toute idendétermination de ce qui est jugé
définira, nissables
toutes Comme tique. de l'esprit, et comme ment, comme
elles
sont
l'affirmation
ces notions
se lappoitent à des opérations de l'esprit est un jugetoute opération des les dont termes couples s'opposent et la
négation.
CHAPITRE
LOGIQUE
DU
91.
—
On les
définit
ne sautait
être
clarté
d'un
mais
classé.
Il
n'en
clairement
elles
espèces. qui les enveloppe;
genre si le concept donc
exige
à fait est pas tout et distinctement et
subdivisions en
des
que un
par claire
concept
dissemblances Ces
CLASSIFICATION
ne définit
On
des ne
et
du
ne
genre soit, non
qu'il
la définition l'est
seulement
de même
delà
différence.
définie,
peut
enfermer
oppositions rendent pas
qui le
défini,
L'espèce, en elle des la subdiviser.
enga'gentà concept
La
pas.
mais
clair,
plus
la connaissance.
enrichissent
La définition
CONCEPT
et fin.)
(Suite
LA
Y
suppose classification
la classification
des
genres inférieures.
supérieurs
la des appelle espèces Cependant en commençant des arbitrairesupérieurs, par genres on a peu de chanment et en procédant choisis, par division, ces de rejoindre les sujets réels ou fictifs, jamais singuliers, se proposait de classer. On commence naturels ou idéaux qu'on par ces contente ment
sujets singuliers, de définitions
son
possibles
travail. qu'à
92.—Toute deux i°
Les partir
on
et provisoires, définitions claires
des
genres
classification
suivantes règles Elle ne doit pas
on et
on se espèces, remanie fréquemdistinctes
ne
sont
suprêmes. est
astreinte,
: laisser
en
rassemble
les
de résidu.
en
général,
aux
144
DU
LOGIQUE
Il
CONCEPT
de ressemblance y avoir plus dans la même classe deux réunis qu'entre des classes différentes. 2°
doit
entre sujets
condition est bien rarement première : presque toutes les classifications pratique La
i° la une
classe
où
dans
les
autres.
la division
doit
même
nes ou
l'on
rassemble On
ou qui contradictoires
ce qui
d'ordinaire,
dichotomique. contraires ne forment
les
réunir des sujets peut nouvelles dichotomies.
contiennent place pu trouver être exhaustive, hétérogè: on dichotomie
une
point
n'admette
fait
le résidu
nition
sera
pas un démontrer n'a
faut diviser disparates qu'il ou aura ainsi divisé, Quand par
d'un
l'assertion
qui
ou
rieures, pour nière
d'une
loi en
en ont qui
conséquent, même Quand
l'esprit
ou
une la
de la manière il y a dans division chaque
elle exhaustive
s'arhève
que dernière
Cette
tout
du
sujet
plantes d'un.
qui Mais
d'un
classification
ont c'est
les un une
cotylédon
ne
loi
autres
espèces
sont
en
genre
niécj.
qui faut
n'en
natuiellc ont
se prouve. serait qu'un
jamais
système choisies
arbitraires, à ses opérations avantageuse classification une définition
la plus une telle
l'on défi-
genre
espèces.
En
effet
de chaque en tant défini espèce genre, que résidu une extension a pourtant déterminée : lui tivement, dont tous les sujets le genre tiennent est affirmé et dont les
si
phavégétaux seul cotylédon,
de conventions
d'un
que
Q,
Ainsi
classification
nominales,
espèces, scia un
pioposition qu'il car c'est 1 énonce induction,
par naturelle.
plus ont plus
...
cinq
par de dicho-
classe.
que caractèie
P a un
déduction
plantes de deux.
définitions
une
universelle
caractère
les
plus Par
résidu
se divisent
nérogames et plantes que
du
en espèces ne genre par un caractèic positif.
par théorème
ni
caiactèrcs
tiès
du
définit
l'une
point
en tiois, genre quatre, sera toujours définie la dernière négativement; La classification n'est résidu. par dichotomies qu'elle division
ni les
Seuls
un
successives,
parce La
dans
de moyen tetme. Tout genre en deux une même différence par espèces et niée de l'autre. Mais le caractère négatif
être divisé peut de l'une affirmée
tomies
rangés réalisée
n'a
quelque sujet qui admette toutes deux.
n'admettent
sujets dans
que pour Deux différences
être
à rencontrer
s'expose l'autre
dit,
tout
deux
Si
on
substitue
a
ce
de par ultéî celle
la
dernéga-
appaitoutes concept
LA
un concept
négatif valent. Il
vrai
est
peut
faut
il
positif,
qu'on et ne
d'un
CLASSIFICATION
démontrer des
découper
' /
condition
2° La deuxième n'est
qu'elle
provisoire, naissances
objets différentes.
manières
est
difficile
à
est équi-
l'extension Mais
alors tant
réaliser;
on a une classification pas remplie, imparfaite, en attendant des conbonne, mieux, pour acquérir à la remanier. qui obligeront
mêmes
Les
aussi
lui
qu'il
dans espèces ce qui reste.
de
pas s'occuper genre et on ne classe pas. on définit I
145
peuvent La valeur
être
classés
d'une
de
de
beaucoup
classification
de dépend veut en faire. On néglige les quaqu'on complètement l'usage à classer n'ont lités des objets de rapport à la fin qui point se propose. On peut les livres d'une par exemple qu'on ranger de manière à en faire tenir le plus possible dans bibliothèque : on les rayons au contenu. égard
classera
les
ils
laquelle
sont
On
alois
le
d'après
les grouper peut d'apiès sans tcnii du compte les classer ou cataloguer
écrits,
On peut sujets traités. matières: alois on ne prend en considération des volumes de chaque nombie ouvrage, entre les objets que la Les ressemblances les différences si elles
ceux
entre
concernent
sance
si
qu'elle
les
qualités en considération.
de ne pas prendre aux autres reusement Mais
le but
que possible complète les qualités. à toutes s'applique toute
ni
On faites toutes
par
la compréhension on dans lequel
l'esprit qu'aux classifications
peut appeler en vue de quelque
fin
relles objets Ainsi
ne peuvent classés, négliger les classifications artificielles GOBLOT.
—
Traité
pour
do
réalités
connais-
peuvent
classés,
la
prend
en
on
depuis
jusqu'aux
objets naturelles.
espèces
imaginaires
celles ne
qui,
font
pas classifications
et classés, fin la connaissance
Logique.
une
idée(jo)%
artificielle*
aucune
pas résolu rigou-
alois
de chaque
déterminée,
les qualités des celles qui, avant
objets
sépare,
s'applique
d'acquérir des concepts
la tange, le genre suprême en elle. infimes qui se rangent aussi bien aux Cette remarque s'applique ou constiuits
la langue dans format ni des
classification
Car
avoir
de par ordre ni le format, ni le même la langue.
La règle
qualités. se pioposecst
qu'on
sans
rapproche n'importent a délibérément qu'on
aussi
règle considération
format
de
étant état
de
natu-
des complète leurs qualités. à des
s'appliquer 10
146
DU
LOGIQUE
êtres
les
naturels,
classifications
ou idéaux. ginaires On peut appeler satisfont aux pas seconde
: elles
dentels.
Les
seront
dites
caractères souvent
des
caractères
Les
de
grands elles sont
et
parfaites services sans
ont
—
Pour
sciences Elles
ces deux
carac-
et ne valentquecomme imparfait qui sert dans
Spinoza
entre
eux
dans
des
classes
définies
il
différentes,
dans que
faut
le
il est
une les les
que
caractères
quand
beaucoup ces, soit
îéunis sujets de ressemblances
plus
des
par
important,
les
que
aient
à en
De Emen-
Un
importants. constamment ou
même
classe
sujets classes
rangés soient
caractère
est
nécessairement
lié
à
les entraîne comme qu'il conséquenconditions. les suppose comme Linné constituèicnt définitivement un puis soit
d'autres, qu'il
Tourncfoit,
de génies et de familles de plantes, dont ils les caractères découvrir Linné dans importants. essa)a, de un constituer nombie réduit de Naturae, Sjstema
grand surent
nombre
divisions grandes la considération pas une
tous
comprenant des étamincs
et
les
végétaux.
11 s'arrêta
d'étamines
par les compter anandrie
étaminc
monandrie
commença
deux
étamincs
diandrie
trois
étamincs
triandrie, renonce
à 12 étamincs
Ariivé
(dodécandiie), des plantes
il
même
n'avoir
presque d'admettre obligé
caractère
Srivozjt,
commun.
Dt
Emendatione
De
peuvent il
plus,
intclltclas,
J6.
était
:
compsont en
les végétaux
d'étamines
les
à les
Mais
nombre
dont
à
etc.
trouve qu'il parce nombre indéterminé (polyandiie). ter,
I
été
naturelles.
avoir
provisoires le maitcau
Tel
règles leurs
d'après
imparfaites classifications des
fois
et dontpaile
meilleur,
objets
acci-
deux
classifications
à la
travail.
les
à la
1.
93.
son
Les
être
de
un
forger datione
classent
: elles
artificielles.
alors
instruments
notamment
ces
ne
qui
et
à
ima-
sujets
celles
imparfaites
deux
parfaites essentiels.
mais
tères,
à des
ci-dessus, règles les objets classent d'après confoimcs classifications
rendre
peuvent
naturelles
classifications
appelées doivent
naturelles
CONCEPT
étamines
qui aucun
ont
le
autre les
LA
très
familles
Labiées,
de
l'hexandrie
A.-L.
de
dans
Jus.sicu,
son
en
de
fiagment naître
à
exemple, îéunis tandis dans
de
une
vures
dits
ordie
de
par
Tétradyfit
la
cri-
pas compter Non mimeen
végétaux
Cryptogames. . m Phanérogames. D unes.
. , depuis l
de
dicotvledonc,
ces
faisceaux
un
feuille
les
Par
végétal. vaisseaux
sont
1 anges
monocotvlédonc Une
circulaiiement, montre disséminés
les de
a des nerdicotjlédonc feuille de sont monocotylédonc et ne se cioisent et une jamais,
d'une
emmôme
l'insertion
depuis
faut
appaitient
ne se ramifient indépendantes, les trouve transversale section même
ne
depuis
P ,., > dits )
celles
lamifiées;
définit
uni,
appiécici l'importance, » Et il divisa tous les
tige et
faisceaux
tige qu'une un parenchyme.
les
Plantât
: « Il
embranchement
quel dans
en
toutes
tige,
et
ou double enti aine tant d'autres unique les parties de la plante ties petit qu'un de fleur ou de fruit sullità reconfeuille,
absent,
dans
caractères
Gênera
de Linné
sedpondetanâa.
cotvlédon
se placer,
que distrait
les
: Didynamie (Labiées), Svnanthérie (Composées).
Acotylédones Monocotvlédones T.. , I.J Dicotylédones Le
il
Composées;
étamines
de la classification tique il faut les caractères, ra nda,
les
telles
Tournefort,
par
Légumineuses, où elles devaient
des la morphologie namie (Légumineuses),
147
constituées
naturelles les
les
CLASSIFICATION
de
la
nombre
feuille
et
dans
son
jusqu'à
le
extré-
mité. Le
énoncé
piincipe caractères.
94.
—
naturelle
qui
classification
même
ou
qui
principe sont piis
de
fausse.
Une
classifications
se
démontie
toute
par Il
est
un
déduction en
des
jugement ou loi
lésulte
qu'une elle est
ou
mauvaise; toute une science,
est
et
la science. doivent
artificielles
de la subordination
des
en considération.
Choisir
arbitraire convention par ou de commodité d'utilité nance,
tion,
caractères
classification est
subordination
s'appelle
induction. par seulement bonne
se prouve n'est pas
la classification
Les
Jussicu
subordination
théorème
universel,
vraie
Toute
par
caractères
et
un
être pour
confoimes tous
pour
de principe des raisons
pratiques,
c'est
au
ceux
qui classificade
conve-
décider
quels
148
caractères ration
ou
sont sont
vrais
ou
faut
avoir
Il l'on
classe
un
la
P
tension est
un
l'un
d'une
termes
tous
qu'il descendant
en remontant P, que S soit Le caractère initiale S'il
il
C'est
tincts.
en
était
précisément
le
que des
est
sous-espèces, celles-ci soient des possibles.
l'on
un
passe
au
individu
par
soit
il
suppose du l'analyse
on
qu'il il est viituels il
S
plusieurs
pai Q), ou
est
analvsc
(Pour
une une
défi-
définition défini
concept concepts
s'aperçoit
qu'un
indépendantes
est
les qu'il de l'un à
Q). pas néccssaiiemcnt
en
l'ex-
conditionné,
à la condition,
quand essences
qu'on
dis-
concept îcmanie
définitions.
essentielle
ses
concepts
caractère
est la important donc attribut de
que
résoudre
diffère
est la condition qu'elle du genre autres caraclètcs de
en
autrement,
et
. ce
et
S
résulte
S
que
en plusieurs et ses ses classifications différence
il
n'est important ou essentielle; mais
se résout
La
autie
un
décou-
forment qui S est P), c'est-à-dire la classe. En même temps,
suppose, que de la condition
nécessairement
devrait
en a fait
sont
virtuels
les
faut
que Les
ce changée, est comme
les
S est P, (Si du conditionné
qui
lorsqu'on seulement
pas
elle
il
cai
;
jugements hypothétiques du concept la compréhension ; seulement des uns, le conséquent des autres, selon
démonstration
initiale.
de
de
jugements
objets caractères.
n'est
caractère
catégoriques défini (Tout
ou
en
l'autre
Le
nominale;
universel
caractère
forment qui l'antécédent
nition
définition
jugements du concept
cntiainc
définie.
choisis
des
Q un avec lui,
impoitant, constamment lié
de la classe
des
les
caractère
et
quelconque différence tous les
le
ce
a lendus:
qu'elle
considé-
arbitraires.
est qui classification
d'une
des services témoignage vrir une meilleure.
des
approfondie tance des l'impoi remaniées souvent
L'abandon
Appelons nécessairement
tout
plus important, des classes
définition
limites.
leurs
du point connaissance
caractère
de
formule
en prendra les caractères
Mais négligera. uns aux autres par
et
une
on
on
les faux,
CONCEPT
caractères
pour appiécicr doivent être
classifications découvre
de
genres autres
et
quels subordonnés
,
DU
LOGIQUE
non
défini, en
caractèic
la conséquence des différences
allant
classes On
du
jusqu'aux de faits naturels
descend
par
impoitant de tous
en les
de ses espèces
infimes, espèces ou simplement démonstration
du
LA
essentiel
caractère au
analyse est donc
delà
le
à tous du
les
du
jugements
149
on
autres,
caractère
principe
les
Mais
CLASSIFICATION
essentiel.
ne Le
hypothétiques
trouver il
ait
l'esprit
encore des
intelligible être très
d'ailleurs
caractère
déduction,
par
établies
constantes, le
du
principe tâche à
une
relations
des
exprimer
peuvent démontiécs
nécessaires, logiquement des i dations ou seulement empiriquement Il peut donc se faire par induction. que découvert, la raison
pas par essentiel
genre.
relations
étant
remonte
genre :
remplir
dont empiriques, ce qu'il a induit.
déduire assuré, une science est devenue toutes les Quand déductive, purement de chaque sont des conséquences piopiiétés concept logiques d'une seule d'entre elles essentielle. qui est sa définition peut
Il
faut
remarquer que cette essentielle n'est définition
la
qu'elle
ne
comporte
95.
—
Nous
d'entendre
nullement
des
que de
matiques présentent tions parfaites.
manière
l'essence
métaphysique, Les logiques.
nécessités
remarquables
de
exemples
et
puismathé-
classifica-
avons
de genres et d'espèces parlé suprêmes infimes. infime est celle assez voisine du L'espèce qu'on juge réel pour qu'il soit inutile de la diviser Il n'y a pas davantage. de véritables infimes des espèces où ; il y a seulement espèces l'on
s'arrête.
On
ne
pas le Toute
rejoint
par subdivision sion une infinité seiait
une
possibles. semblables
à lui
et le caractère y a place dont Aristote aussi
près
que signifie peut néanmoins
variétés
une pour faisait
1 leurs
l'objet
Ce principe lui I espèce évolue
infinité
de
genus, la science,
même
n'est
psi
Entre
concret
de
la
l'être, dont
est
qui
l'individu,
(avec inévitable. il
y
a des
la
natusubdigénéial
la description,
parce
Platon
puisqu
on
L'tnfima
science
semble absolu,
et
définitions.
de
existe
le caiactèrc
la définition
entre
l'objet de possible
que
l'espèce biologique la subdiviser, et
et en races.
individuel,
impossibilité. Mais le summum faisait
singulier contient espèce
des concepts. en extende sujets ou possibles) elle ; autrement (réels des sont donc collection; sous-espèces toujours Ce Tout vivant naît de vivants piincipc que
rellement 1; on vise en effet en il
et
sujet
species, est qu'elle est
une
de raison) plus Il y a au moins hybrides,
et que
d ail-
150
DU
LOGIQUE
définit
ne qu'on genre comme espèce d'un
un
plus
genre
tout
puisque étendu.
définir le classification, pour doit recourir à classer, objets
Toute tous
pas,
CONCEPT
les
embrasse
Toutes
et les dépasse. aboutir doivent
tous
se définit
genre qui
genre à un
comprend
concept classifications
les
qui
les
quelles plus être
à un concept qui ne peut tous ni par conséquent défini, enveloppe parce qu'il dépassé, est le plus génétal de tous les concepts possibles(8g, go). L'être non seulement tous les êtres si l'on y comprend les concepts, et les « êtres mais aussi les êtres imaginaires naturels ou réels, de tous les sujets ». C'est un concept de raison qui est attiibut soient
qu'elles
1. On ne peut de tous les attributs possibles sujet et cela ne sufliiait dans un genre étendu, pas plus et celle-ci encore une différence, car il faudrait pour le définit, autre ne saurait être qu'un genre. est un concept venons de le définir, Nous qui pourtant Mais et sujet de tous les attributs. de tous les sujets attribut et
possibles le ranger
nous
l'avons
dont
il
défini
déteiminé
en ceux-ci
que Nous
assertion. quelque nous n'avons l'Etre; pas de penser que c'est que de
avons sibles,
le
c'est défini, le summum
genus.
science
autocéphale
Toute
caractèies
par l'indétci ses jugements
est l'objet, attributs de
des
les
par
initiation
logiques absolue
de
il
leste
virtuels; la copule ; tout
des
ne
pensée et sujets donc
de
la possibilité non le concept avons défini d'être, mais ce dit ce que c'est que d'être, l'être
plus
en
général
être
la
général, de tous
a pour
est
et les un
objet
ce
que
concepts concept
nous posunique
comme Tous les autres être est employé copule. pour cette raison que le verbe de personne, de nombre, i° des circonstances dans leur signification contiennent verbes et surtout de temps ou de subordination d indépendance (Zellwort), que (mode), logique do mois du radical ou par des juxtapositions a exprimer les langues tendent par des flexions de ou plus distincts selon sont , a* la fonction analytiques plus synthétiques qu'elles comme verbe fait qu'un mot est employé , 3* un concept, exprimée par le seul copule, le plus général et Le verbe qui contient du jugement, l'attribut exprimé par le radical i.
Cet
le moins tous
déterminé
les atlnbuts
le
mémo
sens
le
verbe
être,
de
tous
les
concepts
était
le
seul
indifféremment put admettre n a pas tout a fait stare, qui des cas ou nous employons plupart dun il ne pourrait se dire sujet
qui eslar, do
En espagnol, le verbe possibles s emploie dans la que ter, de esse, mais a perdu le sens de station, autrement
Les trois se dire d un sujet il ne pourrait qui change d autre valeur n ont très souvent verbes allemands ttehen, que celle guère liegen et silien le sens de leur alors de copule, et noua les traduisons par le verbe être , mais comme couché,
et celui
radical
ne
s'est
debout,
couché
d'élal,
autrement
pas perdu, ou assis (n5)
il
faut
choisir
entre
eux
selon
que
le
sujet
admet
I attribut
LA
CLASSIFICATION
de cette genus le plus est à la fois le concept comme pauvre comme il contient dans sa compréhenla plus riche (72), et l'idée et dans de cette science son extension les vérités sion toutes ne définit
qu'elle science,
les
tous cables,
pas. il en
Lorsqu'elle
Ainsi espèce énumère
exemple
qu'il
hypothèses les de tirer à
C'est
la
la
est
le summum
pourront
concept ne géométrie
ne
plus définit
de
homogène, fait que choisir
être
jamais
un
quelques-unes
ou
les
pose lité.
fournir
infini,
elle
etc.
dimensions, dire
est
il
ces vérités
auxquels sujets elle ne sauiait
une
soit
Comme
1S1
ses
général pas
appel ce qu'il
et
ne
ps)diologie l'abstraction,
les
reste (par des
l'assertion. des
exemple autres.
figure tions traction
et
Si
de
et de
je
l'attiibut
qui l'essence
abstraction
couleurs) fais abstraction il Les
reste
genres
de une
de
pensé. un pose
de
en fait môme toute
il jugement, des que je distingue objets en les situant les unes en dehois
situation,
figuics.
(90).
et de sujet J'ai l'intuition
c'est
est
que par un fournit tout
qui l'absliaclion
dans le concept, a de positif un concept. J'ai l'intuition que je juge, de mon en généial. Si je fais expérience du
résout
l'intuition
y
détermination
c'est-à-
dont elle se prologiques ne définit ; elle pas la spatiade définir, non qu'il appartient
psychologie
la
a
isotrope, qu'il les postulats,
par trois
conventions
conséquences
problèmes, à l'intuition
l'espace
propriétés,
mais la manièie dont il de la géométrie, pas l'objet fondamentale de chaque science L'idée autocéphalc de psvchologie. problème Ces
applidont il
toute
possibilité sont suprêmes
mon
déteimination infinie des
de
résidus
de situad'abs-
CHAPITRE
LOGIQUE
—
I
—
96.
mais
n'a
a pas
n'y
JUGEMENT
ET
été
pensée, trahison. On
ne
LA
PROPOSITION
du langage dupe que les logila tiahit souvent le langage ;
plus
la
traduisant
il
ici
DU
JUGEMENT
Personne
En
ciens.
LE
VI
se faire pour d'étude aux
parle
fournir un parle pas pour l'on veut que communiquer
on Ce
dans
esprit d'eflbit
pas du sont tout Il
est
quelques-uns, les produits
nisme
de
est
pensée, tus de dérer, tion.
i. 1906,
la logique
du
travail
leur
Entre
vrai
avec
mental
; on ne cherche formels,
que,
est
langage
J.
autres,
Macmillan,
qui
de la proLa exprimé.
p
la
ne
s'offrent
verbale expression ont créé à leur image même
les produits du travail leui verbale, expression ce n'est pas la formule
Le
de la pensée ses caiactèrcs
le moins
est une giammaire générale à laquelle les logiciens n'ont Pour échappé. guère c'est un parti délibéié 1. D'une disent-ils, part,
de l'esprit du langage.
S'il
et aussi
le logicien veut savoir. malaisé de distinguer le jugement le raisonnement du raisonnement pensé
giave
tions
le
logiciens. d'un transpoiler
ce que souvent
de
revêtus
avec
c'est le contenu possible, tout à raettie en évidence
position, confusion faute
autre
un
objet à autiui, moins de déchet
entendie,
Ntviut
4 5
très
Kitiis,
quand mental ce
;
notre
d'autre
part, et ressemblance
étude
que
les
opérale méca-
il
de notre propie s'agit ne se présentent que revêdoit consile logicien que
significative, rarement construit
Studies
à
end
Exercises
mais
sa significala pensée comme
in
Formai
Logic
4« éd ,
LE
On
traduit.
qu'il leur Les
et leur
du
des
des
fils
de
le
les
à la
équivalente Le langage
Il
ne
grammaire. faites parmi
toutes
le mieux
les
unir
pas
s'agit
avec
devons
Nous et
de
la
dans
son
même
de
nous
une
des dans
copier
manière
espiit
nos
d'après
celui-là
d'employer pour de celui-ci et en même
nombre, ;
il
pensée
s'agit
pareille
nôtre.
sous-entendu,
très toujours presque ce n'est pas l'accessoire
se laisseraient
pas
ne manquera rassembler
la
le meil-
idées,
fils
à tisser
de
s'accorde
connaît
et nouer
l'auditeur
en tirant
rationnel.
des
aux
153
peut, et
formes
ce qui
tissu
correspondant entre-croiser
d'exciter ou
mots
on
des
et leur enchaînement concepts des mots seivir que l'auditeur qui lui sont familières. règles le tissu
PROPOSITION
vocabulaire
sont
syntaxe cherchons
nous
lesquelles
LA
comme
s'exprime ressources
des
parti mots
ET
JUGEMENT
est
deviner
: ce qui est elliptique et l'accidentel, ne qui ce qui est si essentiel qu'on Une seule proposition peut
; mais
pas de le suppléer. en elle plusieurs jugements
s'énoncer peut plusieurs par limitant ou conigeant l'autre. primer par une proposition
propositions, Le même affirmative
un
;
seul
l'une
jugement
complétant, s'expeut
jugement ou par une
négative,
une
ou par une ; le catégorique hypothétique n'est le sujet du jugement, sujet pas toujours l'attribut et la copule ne coïnpas davantage, grammaticale cide pas non plus avec la copule subor; la proposition logique donnée dans le dans la pensée, le jugement être, peut langage etc. principal, Les logiciens ont les formes du jugement souvent confondu par
et
proposition de la proposition
du
raisonnement
ticiens
commettent
de même gage ment est et
l'on
ainsi nue.
plus imité
logique, un vêtement
les
une
erreur
en
nature,
artificiel,
avec
moins vaut
grammaticales. moins beaucoup
substituant parfait, de celui
mieux
s'égare vêtue. Il
formes
au
plus rigouieux, des mathématiciens.
les
tracer
logismais de,
loin
un
ordinaire
langage
si collant, plus ajusté, les contours en traçant mieux
Les
d'après
plus
lan-
exclusiveCe
langage
l'on
dire, peut de la pensée la pensée toute
la pensée point n'analysent logisticicns ont imaginée, et dont ils pourraient la notation d'après qu'ils d'ailleurs se passer. la réduction, de Cependant par exemple, tout à un d'inhérence d'extension ne rapport jugement Sans
résulte-t-clle
doute,
pas
les
du
mode
de notation
une
fois
adopté?
N'ont-
154
DU
LOGIQUE
cette interprétation pas choisi et commode de notation mode
JUGEMENT
ils
Éviter à un
complet nous différent,
un
aspect
peu résultats
des part s'éclairciront
de
; il
semble
nous
langage formelle. il
retrouveions, Mais
tradition.
la
même
est
des
un
Sous
la pluobscurs
vrai,
points
controver-
plusieurs doivent
que
conduit
du
la
remaniement
à un
prête
?
simple
et pensée de la logique
de
confusion
cette
se
qu'elle
parce
fin. prendre exactement nous et surtout, Enfin pourrons comprendre plus déducdu raisonnement le distinguer du syllogisme, la nature dans le raisonnement. sa fonction et marquer tif, ses
—
Il
97.
et
anciennes
très
DES
—
tiès
persistantes
On
quels
l'esprit
sujets
singuliers
appelle
matière
juge, et
c'est-à-diie
d'un
jugement les données
les
les
JUGEMENT
les-
sur
objets
les
empiriques, entre lesquels
concepts généraux relation. Si on fait abstraction
une
prit aperçoit du jugement, tielle de tout
DU
FORMELLES
PROPRIETES
l'es-
la matière
de
qui est la foi me essenou négatif affirmalif le caractère puis jugement, et diverses autres de l'assertion qui se 1 apportent piopriétés En nomme à l'assertion, et qu'on aussi formelles. propriétés la sont ou termes les notions qui remplaçant par des lettres tout en indéterminés du jugement, afin de les laisset matière il
indiquant Certaines
leur
soit qu'en formelle.
la
logique déductif.
On
raisonnement vi formoe. logisme d'autre. On trouve l'exposé
i
Analyl
a la
du jugement. subsistent jugements
forme
relations
entic
matière
; l'étude
de
tradition
aristotélicienne
la
les
à
suffit
considérer la
le plus
transe,]
toute
Table de la
1, eh
i,
lect
II,
du
la
Logique
scolastique, raisonnement
serait
déduction et
ne
contiendrait
des jugements, de Raison Pure
et
systématique
est et
compte
syllogismes
la
Critique
relations
quelle
un raisonnement) (aS)Ocfii^it;, la seule puissance de la forme,
tradition, de
ces
rendre
appelle syllogisme par qui conclut
la D'après ou une série
peut dans
l'assertion,
on
fonction,
D'après formelle
la
d'aboid
reste
3 9.
le plus
complet
telle Kant de
un
sylrien
la qu'on 1, comme la doctrine
DES
PROPOSITIONS
relativement
traditionnelle Tout
rjeni. h
qualité, de chacun
trois
comporte est vrai,
quatre sortes
n'utilise
que
de la qualité, gorie de la la catégorie si l'on
considère
formelles sous de
relation,
du jugede rapport
le la
modalité,
et
de
et les négatifs, universels et les
les quantité, à la fois la qualité
affirmatifs
à construire
et
désignés
affirmatifs
suffisent
la
les affirmatifs
A
Us
de
ISS
dits l'assertion, catégories, de jugements. La logique il formelle, de jugements dans la catédeux espèces
de jugements, E, I, 0.
I Particuliers
JUGEMENT
propriétés être considéré
modes
sortes quatre les lettres A, Universels
DU
aux
peut jugement de la quantité, ces
FORMELLES
la
et deux
; particuliers on a donc
la quantité, par les scolastiques
E
Univeisels
0
Particulier théorie
dans
pai
négatifs négatifs du
Kant
syllogisme.
les jugedans la catégorie de la qualité, cependant y ajoute, avec un attribut et ments indéfinis, qui sont négatifs négatif, sont universels avec un sujet les jugements singuliers, qui conalors deux comporte espèces singulier. Chaque catégorie traiics
de jugements, une tioisième plus espèce qui participe en sorte que la triade : thèse, antithèse, de l'une et de l'autie, ellesserait antérieure aux catégories synthèse logiquement et que les quatte seraient de mêmes, quatre aspects catégoiics cette
triade
:
QUALITÉ
QUANTITÉ
111 LATIOX
M0DAI1TÉ
Affirmatifs
Universels
Catégorique»
Asscrlonques
Négatifs
Particuliers
Hypothétiques
Problématiques
(Indéfinis).
(Singuliers)
Disjonclifs
Apodichques
98. —
la conn'inspire plus aujourd'hui 11 tenait la logique fiance avait en elle. formelle, que Kant à la fois doctrinale et pédagogique épiouvée par la pratique de tant de siècles définiune acquisition de logiciens, pour tive ' : la théorie du syllogisme était seule restée debout Cette
table
fameuse
i
o Depuis de faire aucun pas en arrière , je h logique n'a été obligée Ans'ote, la nu*B au ne voudra pas lui compter suppose en effet qu'on pour des améliorations rancart do quelques ou une détermination de son subtilités superflues plus claire de la science Ce qu il eipo«é, choses qui touchent plutôt à 1 élégance qu'à la certitude Vaut encore
admirer
en elle,
c'est que, jusquà
présent,
ello n'a pu faire
non
plus
aucun
456
les
parmi ont
qui
de tant
ruines
dû
tenir
une
» qu'il
faut
elles
y en avait lité? Et Kant
de
en
fréquente Là où elle Elle il
la
s
con-
catégories, conduire
doivent
l'entendement
pui,
cxtéricuic
» n'ont sont
plutôt fenêtics
avant,
et
» Critique
un
en
logicien
ressent
une
de
Les
clarté
pot le
qui à chercher
un
ou plus nettes
distinctions sont qui
symés'accuse
Mais,
d'un
sous de
art
prouve ceux qui
le lappoit la qualité.
d'aucun
embarras.
ne sont
des
la sjraépar elle-même, de cette ; il faut se défier appasouvent de l'ordre. illusoire,
et
été
jamais
table
d'ailleuis
d'oppositions un résidu laisse
seulement justifie la logique formelle
Or appliqués. sortes de jugements sortes sous le rapport
» à la
moda-
comme
aussi
symettie. svslèmcs
séculaire
la pratique elle principes, Si
et
le porte la
la
comme une aucontiaire, sans l'avoir cheichée. 11 est
d'ordre
des
tout
le
de
rassure,
goût
logiques
et
fenêtres
manque,
le
involontairement
relation
logique,
iencontre
même
études
la
« fausses
deux
et les oppositions ; une analyse impaifaite triques d'ordinaire par une dissymétrie trie n'a aucune valeur logique
en pas achevée.
des
du
est
quand que le aux
fausses
« fil
le
sjllogistique, la déduction
dans
celles
dans
mathématiques. certaine inquiétude.
liers
la
leui
lui-même
a ajouté
jugements. La symétrie
finis
de
systématique
jugement élémentaires de
formes
trois
il
rence,
pratiques, du moyen
le besoin de corrigei éprouve si vénérable. La table des jugements manquait de jugePouiquoi que deux espèces n'y avait-il les colonnes de la quantité et de la qualité quand
symétrie. dans ments
sont
de
suivre
Kant
de
possible
exercices
dérivent.
Cependant cette tradition
garantie,
base
formelles
piopiiétés aux directement
esprit moins
énumération
jugements, formelles et
ces
d'où
; les
si grande
des
propriétés ducteur car
de systèmes
dans les écoles place manifester les imperfections d'en pas manqué Kant a-t-il cru trouver dons la claseu. Aussi
n'auraient âge, si elle en avait sification
JUGEMENT
DU
LOGIQUE
pas
ne
fait
de la
usage, A viai
de l'invention
l'excellence
de ses
réellement y sont état que de deux et de deux
quantité
Les
« indé-
dire
singuces deux
jugements et les jugements pourtant, de Kant.
selon toute que, par conséquent, apparence, dt la Poison de la a* édition. Pure, préface
elle
Les
semble
prin-
closo
et
DES
de
éléments
cipaux Aristote
la
était particuliers on la réduisait ques ; mais montrant que les jugements nécessairement
sont
être
affirmé
ou
nié
ne se divise qu'elle est légitime réduction et de leur jugements triade
à une
lité, il eût les colonnes avec
celles
Kant
de
n'a
pas concerne
la
le sujet
universels de
que
toute
Kant
pas.
relation
remarqué les sujets
l'attribut (108), l'extension du
s'agit
La
l'usage formelle. Au
de
la
sujet, que
de la quantité. que la distinction
à la dua-
la dualité
modalité,
puiscette
des logique lieu de tenir
de ramener aussi
singu-
ne pouvant
d'ailleurs de
est obligée de chercher et
est un terme
reconnaît
il quand subordination
la qualité
» y figurent.
pai
dans
analogie
et
entre
e\. singénéral que la distinc-
des jugements, tandis universel et particulier concerne le rapport de l'atseule au sujet. est une piopriéte Celle-ci formelle du
gulier tion entre tribut
dont
que la piatiquc été moins inexact de
157
en jugements unisinguliers, courant chez les scolastid'usage aussitôt à une division en bipaitite,
versels,
liei
« indéfinis
les jugements de la quantité
tripartite
JUGEMENT
des
même
Pure;
division
table
DU
sont dans déjà jugements chez les Stoïciens aussi symépresque et belle à voir que dans la Critique de la
; on la trouve bien ordonnée
trique, Raison
FORMELLES
PROPOSITIONS
De même les jugements indéfinis sont traités, jugement'. dans la logique comme des jugements bien foimelle, négatifs, étant la négation d'une vaille que, 1 attiibut négatif, négation une affirmation. Si l'on considèic la forme du jugement luiau sens strict du mot, il est affirmatif consimême, ; si l'on de la proposilion, dère la forme elle est négative. Il faut que ce soit l'un ou l'autre. D'ailleurs les jugements indéfinis se définissent
de l'attribut, comme les jugepiopriéte ments du sujet; ils ne doivent pai une propriété singuliers donc pasêtic les foi mes du jugement. parmi rangés En ce qui concerne la relation, Kant n'a pas considéré que, dans les tiaités de logique les syllogismes formelle, hypothétii
par
une
do confondro Universel avec Luoge soit de tenues soit do poser en parlant source de confinions inextricables J ai
Général, jugements maintes
avec Pirticulicr Singulier le Général au Particulier lois
fait
remarquer
la
et d opest une nécessité
de
en reconnaissint ces équivoque* On me répond, la justesse de mes observade triompher d un usage si ancien el si constant(Lalande, tions, qu il n est pas pos
158
DU
LOGIQUE
et disjonctifs ques étudiés. lement raisons
sont
très
méfaits
Théophraste, des l'autorité
Stoïciens
les
s'y de celle
mais
vaut
que
? La
d'Aristote
logique et le ponens
modus
le
syllogismes
par l'absurde, la dialectique.
à renvoyait sont arrêtés,
auprès à mentionner
bornée s'est scolastique avec tant lollens modus
les
dédaigné de la démonstration
; à l'exception de la logique et puis les Stoïciens
hypothétiques il les excluait
superficiel: pour des
de l'autorité
avait
Aristote
détestables,
et très
sommairement les
bien
Voilà
JUGEMENT
en les de négligence omettait, qu'elle ce ne le petit terme et ne s'apercevait formulant, (t53), pas que et la la première sont pas deux mais bien deux figures, modes, il y a deuxième chacune modes, comprenant quatre qu'enfin les une troisième hypothétiques figure pour syllogismes comme
les >yllogismes En revanche, elle pour catégoriques. comme les jugements retenait et syllogismes disjoncoriginaux la aux hypothétiques A cet égard, tifs, qui se ramènent (n3). n'a point table des jugements été éprouvée par l'usage. à la
Quant
à réduire se bornaient scolastiques modales faire rentrer les syllogismes qui pour de sous la îègle commune. La seule possibilité la modalité n'est témoigne que pas une proet élémentaiie du Sur ce simple jugement. des jugements est condamnée par ses applica-
les
propositions en contenaient cette
réduction formelle
priété
la
point, tions
I
table '.
mêmes
Kftul
modes
ne
suit
pas,
possible,
I,
divi«e
les
apodiclique*, juger de la
vnâfX£IVgorique,
189)
jugements, il s'agit
Lorsqu relation
i% ivâyxï;;
p
exprimée
Kant
entend
Nécessité
distinction
de
relativement
&
par
lui la
Kant la
le
simple
répond en modalité,
llîaa àrcdpyeu la relation fait
ainsi
ne
la possibilité même distinction,
le jugement
II
scolastique non préfère,
Mais,
de
r, toû èvîé/saOat 1 inhérence, entend tantôt
tradition
nécessaire
Possibilité,
pour fait
Aristote
vrcip/îiv Aristote
la
la
modalité,
impossible,
Réalité, 6,
la
pour
contingent,
aristotélicienne {Logik,
les
modalité,
pas
qui
admettait
sans
rai«on,
1a que Sigwart d Aristolc à celle
quatre h triade remarqué Lorsqu
il
cl asscrtonqucs, problématiques ou de la nécessité de I acte de subjectives 1] entend la possibilité ou la nécessité npixo.alt I Anal d attribut
de 1 assertion,
tetxtt I,
a,
?, toû (mip/eiv 3 4 6 3i —Parle
à sujet Par 1 assertion tantôt
jugement du fait
% tov mot calé
CHAPITRE LOGIQUE
VII
DU
JUGEMENT
(Suite.)
I
—
DE
99. —
U y a avantage du jugement tés formelles résultat tique aura pour
voque Les ments
ont nous
allons
des propriéla modalité, cette cripar puisque de l'éliminer. on réserve D'ordinaire, en appen; on la traite finalement, prend
le
voir,
le
mot
est
asserlorique
équi-
(101). modales
propositions étroitement
unis
se iéduit
à une
locution
adveibe;
mais
le
explicite
la critique
provisoirement pour exemples de tout mode apparent. Mais ces dépourvues une modalité : elles sont pourtant assertoriques.
propositions
propositions Et, comme
MODALITE
à commencer
de la modalité la question on dice ; en attendant, des
LA
d'ordinaire présentent et comme fondus en un seul
mode
additionnelle, aussi peut
deux
juged'eux
; l'un à un simple
parfois être une
proposition
: L'histoire
nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévoùmcnls.
Deux
être ici peuvent propositions vrai qu'on fasse de pareils dévoûments l'histoire qui nous l'apprend? Sous
les noms
entend
deux
mérei
une
de modalité
choses
très
et
différentes.
de
vraies
ou
? Est-il
propositions D'une part,
fausses vrai
: est-il
que
modales, on peut
c'est on énu-
variété de modes dont la liste ne saurait être grande ni ni complète, tels que : C'est un fait il méthodique que..., est évident il est possible U est probable que..., que..., que...,
> *
160
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
on dit
il est établi nous par témoignage que..., que.,., l'Eglise de croire etc. D'autre on réserve ordonne le etc., que..., paît, à une liste et complète nom de modalité donnée systématique d'où les Réalité, nécessité; par Aristote: possibilité, jugements assertoriques, Là logique
problématiques, scolastique celles qui sont
complexes dente ou d'une
apodicliques. en général, appelait, faites d'une piincipale
selon subordonnée, —complètes celles danr lesquelles la « complexion — et non les ten.ies, pai mi celles-ci,
la
négation et copule la
est l'un des quatre comptevion à impossible, ? contingent, l\ nécessaire.
dont
On d'où
combinaisons,
quatre
A,
pour
chaque
mode,
affiimation
E
affiimation
du
mode,
du dictum.
I
négation
du
mode,
négation affiimation
U
négation
du
mode,
négation
du dictum.
l'on
applique dans l'oidic
quatre
piopositions pas la valcui
change
successivement
Pur pur
la qualité
du
dictum
vérifier de son
contingent les deux
Edentuli, De plus,
en
O
de déterminer
si le syllogisme est conforme aux
simple,
pas
eu tort
ne
si le mode
altère
et de propositions c'est-à-dire dépouillé
distincts mots
le mode
des
règles. est défectueuse.
modes quatre ne sont pas formellement
on obtient
E
—
quantité
des
A
Edentuli
n'a
dictum, mode :
applique
propositions —
des
le
lesvovcllcs
I
svllabcs premières vovellc. L'impossibilité
Kant
pai
—
pas ensuite
mode, liste des
si on
permettent et la la qualité
possible,
dictum.
Amabirnus
conventions
on n'altère
indiquée
aux
colles
dictum.
du
ea, Iliace, Amabirnus, qui ont le même sens
Pur pur ea Iliace
Ces
du
la
les quatic modes à un même mères ci dessus, en donnant
ou ils soutenu
et au dictum mots
cienne.
U,
et
du
quatie
tive.
le mode
i
affirmation
au mode
même
modales
A
dictum,
La
I,
E,
et
l'affirmation » affecte
modes:
et niei
affiimci
séparément
peut
Si
piopositions et d'une inci-
Le possible et le ; c'est pourquoi
ont la mnémotechniques n'est que la nécessité de la négade revenir à la triade aristotéli-
DE
dernièie
Cette
LA
si l'on
liste,
complète 1° Une chose
être
peut
admet
le
vraie
est connue de
est jugement est systématique
à deux
comme
connue
; 20 Si elle possible de fait ou une vérité
vérité
161
que de ce que l'on sait véritablement, lamener (9a) car elle se laisse
pression
comme
MODALITE
et
dichotomies,
ou
simplement c'est une vraie,
comme
droit,
l'ex-
acquise
par expérience à assuconsister
Mais le jugement peut par raisonnement. ne sait pas. Tels sont les jugements de foi,admis rei ce qu'on sont à une autoiite les ciovances ; telles qui par soumission de l'acceptation d'une soit qu'on ait lésolu résultent tradition,
ou
soit
de
s'y tenir, par inertie
subisse
l'influence
sont les ; tels d'cspiit ni sut qui ne se fondent
passionnés son, et n'en
paît,
donc, une liste
peut
être
Sont-ce
là
des
La réduction
en deux décomposer on juge, l'autie lequel motifs du ou raisons
à la valeur, jugement accidents
il
ce sont
invoquées,
faiie
disparaitie Ce qui 1este doit
Louis Donc
du texte des Voici
divine
cette
lesquels
rai-
triade
formelles
propiiétés
fait
la
loi
roi
divine
de pareils
U ajoute de pouvoii le tissu du peut
du
La
se dévouera
laisonnement, et doit être à au
bas
—
Traité
de
Logique.
; le
considéié des
qu'on peut de la page.
cohérent. modales
de
d'honorer
ne vapas
toujours
Poit-Royal: les
d'honorer
rois; Louis
contient : Il faut une assertion honorer majeure et la raison : parce de cette assertion la loi que GOBLOT.
il motif, la valeui, l'enchaî-
l'oiigine
accessoires
logiquement
; commande
a l'objet sui aux causes,
ce que, en justifier
en note
rejeter
aies
dévouements
idativcs
reniaiques
piopositions un exemple
consiste
l'origine, Le lion de la fable
on
commande est
XIV
et
demeurer
réduction
difficultés. loi
la
d'autic
systématique,
à
la source. Dans en indique des piopositions nement logique des observations indépendamment
La
1 t sur
des propositions modales îelatives l'une piopositions
de tels parce qu'en c'est le motif qui le déteiminc. Faute puise dans l'histoiie.
sans
ou
? —
Cette
ou
instinctifs
jugements
pas moins d'une une triade paît, indéfinie de modes paimi
comprise
jugement
taisons
crédulité
par
l'expérience des assertions feimes
sont
Voilà
100.
en
qu'on
XIV. les divine 11
rois, le
103
DU
LOGIQUE
commande. et voici
le
honorer
faut
Louis
XIV
Donc Telle
est
la
la
ce n'est
de la
loi
faut
souveraineté
dans
du
souverain
dans
embairassé
exige, sujet. un seul
nation
du
mode
son
domaine
De
là des
qui
loi
Dans
élimine
de
l'exemple le îaisoniicmcnt
Donc loi
la
impoitant. commande
d'obéir
commande
qui commande
d'obéir loi
qui
sens
et Louis à
la
XIV
théoiic
difficultés
qui ont Social.
il écrivait le Contrat quand Dieu est le seul souvciain; ainsi: doivent ètic obéis paice qu'il
un syllogisme, et il est irrepiochable voulait piouver. pas ce qu'on C'est que la formule modale, étrangèie d'un autie n'est pailic syllogisme qui
La.
Le vrai
exemple
bien
soit le plus qu'il La loi qui divine ;
1.
XIV
la théologie Quel que soit catholique. dans le domaine où il lègne, l'abandon il ne peut y avoir Par suite, seul qu'un
Rousseau
obéii.
Louis
emprunte
les tranche théologie rois et les lois humaines de leui
roi;
voulait démonticr. qu'on loi qui commande d'honor
La
mande
rois;
honorer
pas cela est : La Arnauld
il
ollc-méme,
de Poit-Roval.
divine.
lesouveiain, de la libcité fort
il
les
est
léduction
de la conclusion est
l'assertion majeuie de son mode:
syllogismedébairassé Il
Mais
comme
P.enons
JUGEMENT
d'obéir aux
rois
commande
les coml'élimi-
Port-Roval, lui-même.
U
: mais
il ne prouve
leste
à ce syllogisme, point
bien
cxpiimé,
aux
rois
à Louis
XIV
; d'obéir
fait
à Louis
est est XIV
la
loi
la
loi
est
la
divine.
101.
—
La
tiiade
aristotélicienne
a certes un grand nécessité, sibilité, mais elle ne répond pas davantage du jugement. D'aboid, que
le jugement
i
Syllogisme mais fait mode, honorer
pour
(P)
de la
écarter dit
uue
kantienne, intérêt pour à des
dobbgauon, Les rois
»,qui
expiime
de nécessite (M)
sont
réalité, jros1P logicien, formelles
propiiétés
confusion,
première
« assertorique
i™ figure Lidéo de 1 attribut partie
et
des
s'il plus
morale personnes
nest
est
viai
qu'une pas qu'on
ici
un doit
DE
et moins
possibilité ment fondé moins
bien
Ou il
alois
n'est
jugement assertion
fenne; constatant
ment
point alois qu'il
ne
peut aussi
être
il logiquement; donc pas assimilei,
n'en
nécessité, il l'expciience,
peut
une Ou
assertion
nécessaire
et
aujugcment est aibitrairc.
est
comme
nécessaiiement s'impose que ce jugement d'un raisonnement, mais en veitu vertu est encore un second cette constatation
bien
il
est
et
simple
il que pourtant se joint un second Ou
pas on le
jugements
et pure est constaté
il
bien
logiquepas être
ne
aux
asscrtoriques
est le jugement de mode. point
n'a
103
qu'une
lcsjugemcnls
quelquefois, fait
de
MODAIITÉ
que sur ou ne pas l'ôlie du tout Il ne faut une assertion.
fondé
fait
LV
ce que est une jugeconstaté
à l'espiit, non d'une expéiience,
en et
qui se joint au picmier. ? Celui jugement Qu'appelle-t-on assertoiiquc qui est une assertion et simple ? Celui qui est reconnu puie pour > ou enfin celui être une assertion qui est îeconnu giatuite f Dans le premiei une assertion cas, la modapour empiiique il y a deux lité est absente, dans les deux autres, ents, jug< le modus et le dictum (99) Le
est aussi apodictique se joint la constatation
jugement assertion
cette
jugement
une
assertion.
qu'on
no
Mais
peut
pas
à ne
se lappoite a la première La seconde asseition et pas la faire le jugement s'en distingue. Aussi être apodictique peut-il Si vous dites que A est nécessaicontesté de deux manieies. d'une rement soutenir, B, je puis part, que A n'est pas B, de s'il est vrai que A soit B, cela n'est ni évident a l'autre, que, ni
priori, n'est
donc
matière
des conséqnence pas une piopiieté
d'un
second
taisons formelle
jugement pas non
n'est La possibilité à l'asscition faut opposeï qu'il non
ce peut
être
ne pas penser aussi suspendic
ccpeutètie a cependant l'idée doute il le foi mule avec pense, et leui
îapport, l'essence môme ou
s'interroge,
du
du
nécessite mais la
au premiei. s'ajoute une piopriéte formelle
plus affirmative
le non
c'est-a-diie
assertion,
qui
La invoquées du jugement,
ou négative, Mais ne
jugement tout îelativement
son jugement,
Ce c'est
la
pasjuger à un objet
douter.
Celui
,
qui '1 le
ne fait pas; qu'il jugement le sujet, tous ses éléments, l'attribut sauf un seul. Mais cet élément est qui manque c'est l'assertion du jugement, (&Q). U interroge il ne juge pas. Le oui on le non est nécessaire
1C4
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
transformer en jugement. poui l'inteirogation de donc mais On ne sautait pailer jugements interrogatifs; sont quelque dits pioblematiques chose de plus. les jugements heure il est, ce qui n'est those est demander Autre quelle suffisant
et
aucun
jugement, ce qui en
sonne, those
et
estvinic avec
conditions, d'aillcuis Le
et
cstimci
est
un.
et ignorante, constatation, la nécessstté
\utre
affirmci ceitaincs
est
bien
êtie
demander
si
sous possible dans certaines
et
l'asscition
limites,
est
le piédicat
à la fois
connaissance
U est une
la
que
tout
1 épouse
d'un
La
possibilité babilité est une
second
comporte
des
et
dcgiés
un jugement et d'ordinaiie un
du fait
que l'on ne doit
de ce fait, objectives du jugement, de certitude de ce jugement subjectives est
la
que a pour
jugement qui une assertion
grandeur qu'on appiecic distinct de celui qui expiime La probabilité, apodictique.
chances
le rapport entre dont l'évaluation
matièic
d'un
tude
et
interrogation Tandis manque.
fenne, a poui pas en
fenne.
assertion
caractère
une
cettaincs
est un premier jugement, lequel sujet la possibilité est le piédicat d'un second jugement qui d'un premiet ne s'achève l'idée jugement, sujet lequel une
midi
déteiminées.
pioblématique assertion et doute.
est
pointait chose est
qu'elle léserves
incomplètement jugement
qu'il
second
pas
ou qu'on la chose
chances
(et,
s'il
de
peut, distinct du
de l'intensité
piobable,
certitude
de la
avec
le degré ciiconstances
des le
vérité
se
de
pioen mesure,
est dira-t-on, qui des circonstances
lequel dépend lui-même Mais les
La
espèces
et dépend êtie confondue
juge
jugement et le degré
de ptobabilite degré de crovance, du degié
des
de
degré et de
certi-
fausseté, la mesuie) est la Enfin le piemicr. sont
distincts
conviction.
Mais
ici,
il ne s'agit le jugement
Le logicien considère plus d'une propriété logique. en lui-même, ainsi du sujet détaché, dire, pour Celui-ci hésiter à jugei, levenir sur son jugepeut qui juge craindre d'être de le remettre en question. Cette ment, obligé indécision,
pas des
ne sont cien,
ces
le
jugement
fluctuations caractères est
intéressent logiques ou n'est pas,
le
psychologue, du jugement. Pour et
dès
qu'il
mais
le logiil est est,
asscition. Donc ments
il n'y a pas de de modalité.
modalité
des jugements,
il y a des juge-
DE
LV
MODAIITÊ
1C»
des jugediia-t-on, pour qu'il Cependant, puisse y avoii de modalité, encoie faut-il ments y ait une modalité des qu'il car le second ne fait que îcconnaitie et jugement jugements, le caiactèrc constater ou pioblématique du preapodictique — Il n'est de bannir mier. de la logique les pas question de nécessaiie et de possible notions Nous les ictiornerons la catégorie
dans
—
102.
est
De
la
la
des
que
relation.
Constatation
la nécessite
constater constate
de
ou
faits
—
Logique
la
Comment
peut-on On ne
d'un possibilité jugement? ce qui est connu par constatation
; tout
contingent.
constatation la constatation J'appelle logique d'une C'est bien la constatation opération logique. mais ce fait êtte un îaisonncment On peut peut
du
résultat
d'un
fait,
donc
con-
naître
des veiîtés nécessaiies. pat constatation Si je fais une addition selon les îèglcs, je sais que tat obtenu sera nécessairement la somme des nombres
le résuldonnés, de con-
d'avoii fait donc avant je le sais avant l'opération, naître cette somme. colonne faite, colonne, L'opéiation par les différents chiffres obtenus et éciits tour à séparément Je ne puis la c -maître tour, je ne la connais pas encoie. qu'en le
constatant pas,
je juge
persuade sais êtie Dans
résultat ce
que
que
j'ai
par îcsultat
s'énonce
et
s'écrit
: Si
lecture.
Certes
est
nécessaire, coirectement Mais
opéré
nécessaiie, je le raisonnement
une
ne le
connais
mathématique, l'on fait telle
constatation
théorie ment les
discontinue.
que
l'esprit
à ce
je
suis
que
je
opération, sa valeui,
exempai vient... »,
si, « il
la lecture c'est
la
du
îésultat
lecture
qui
a une
fût
encore
que
le
raisonnement
d'effectuer
capable
il n'en saurait logiques, jamais nous attribuons à la constatation
plement
parce que ce résultat
dans la grande importance Sans elle, la pensée serait absoluU y auiait bien des îelations entre logiques mais elles ne seraient A supjamais apeiçues.
logique raisonnement
jugements,
poser tions que
du
constate
constatation. que pai la constatation logique
telle expiession ple, on remplace par « on a... . » Ce n'est pas », u on obtient est nécessaire, mais qui apprend qu'il le résultat, est nécessaiie. apprend lequel La
ne
je
le
résultat.
logique est l'oeuvre
des
opéra-
L'importance tient tout simde
la
pensée
166
DU
I0G1QUE
—
Il
—
103.
les
tion
suppose,
ceci
plutôt d'êtie
peu
ce
que d'en
non-êtie
toute ne
suppose
de nici,
malièicdc
moi-même
ou
il
infini,
est
jugements. de
le voir;
que
que
je
poui
juger
jugei
qu'il
etc
immoral,
Mais
ou
qu'il n'est
qu'il
ne jugciai
je
que n'est
de
possibilité aussi juger
Autrement, je déviais n'est et encore etc., pas jaune,
illustré,
impossible
pi étende,
quelqu'un à la songe
paice
piécisement
Poui
un
contient
Platon',
aussi
la négade niei
que îaison
quelque Mais
rejet con-
d'autres
pas tandis
dit
le
étant
négation
a d'affinner,
qu'on les taisons
est
il me suffit bleu, il faut, en outre,
qu'il
ou négative. affiimatif est logiquement
le jugement
taisons outre
cette
QUALITE
Tout que cch. jugement, et une infinité de non-être
faire
rouge.
LA
négatif, L'affirmation
affirmation. que
DE
et
opéiations,
est affirmative
a icmarqué que antéiicui au jugement ditions
propies au raisonnement.
asscition
Toute
On
d'une
ses
obseive L'espiit est nécessaire
réfléchie, observation
JUGEMENT
qu'inutile ce livie est pas
que croire
îouge, ciu j'aie qu'il
n'est
pas
est vert,
neuf, gros, n'est pas qu'il
pas
pas comme
que pas possible qu'il n'appaiait Le jugement ce livie est quelqu'un quadrupède. juge que être ne peut à cause de son indeteunination, qu'une négatif, donné ou supposé*. contre affiimatif un jugement protestation elle La négation la modalité; elle serait 1 entrerait ainsi dans aussi « Si je dis Cette table un jugement sui un jugement sui n'est pas blanche, dit M. Beigson, ce n'est pas, au fond, quadrupède,
la
table
le
jugement non pas
et
Mais
i 3.
sur mais plutôt ce jugement, que je porte un jugement, blanche. Je juge qui la dcclareiait la table. »
elle-même
si la
propriété môme de ner
parce
le viai
Sophiste Cf KAST,
modalité
formelle la
faux,
I,
D'EBITKII,
ap
DIOG
p
119, LAEBT,
pas,
jugements, car juger
ce qu'il
de la
Critique
Logik
des
qualité,
du
SIGWAKT,
n'est
Raison
260
—
H,
i35
HOIFDIVG,
il c'est affirmer
faut
pure,
comme
a'
cd La
nous ne
l'avons
saurait
vu,
en
être
de
discer-
essentiellement de ce qu'il
une
faut
— LOTZE, , p Logik, 737 — Pensée Iumaine, p 77
nier.
— Ci p MEMDEVOS
DE
LA
QUALITÉ
10;
affirmatifs que les jugements peuvent au moyen d'une formule modale : Vous auriez Le caractère et de nier ou de douter tort que... dialectique — — « social et dit M. », pédagogique Bergson, polémique, de jugeaussi à beaucoup des jugements négatifs appartient L'affitmation être une affirmatifs. ments peut piotcstation d'abord
Remarquons aussi s'énoncer
aussi, a v*3er quelfaut et chose ailleurs quelque qu'il qu'un Ou bien le jugement, aflirmatifou la distinction. négaplacer à une intenogation, le résultat d'un examen, tif, est la iépouse d'un débat, la fin d'un doute. le oui suppose la Alors la clôture une
contic
du non
possibilité le jugement il
n'est
pas ne
et qu'on le cas C'est Ce
de
possibilité
comme
l'asseition de
inéflechis
préjugés,
peut, elle ». C'est
le non la possibilité du oui. Ou bien se fait d'emblée, sans doute ni examen antérieur; une réponse, mais une infoimation sutvient qui demandait il ne peut êtie pas. Alors qu'affirmatif.
caractère
ments
elle
possible,
négation non pas
dans toute impliquée perception. contestation aussi dans les jugemanque
auxquels
qu'on jugements du jugement
convient foi me
paifaitement sans avoii jamais
contradictoire.
On
ne
le
nom
de
à la pensé les formule
déjà avec
ne les lemaïque les lemaïquer, c'est pas; parce qu'on en question. les mettre C'est d'ordinaire la discussion, autrui ou avec soi-même, Us peuqui les fait découviir.
vent
être
guère,
aussi bien qu'afiirmatifs. Mais il y aurait lieu négatifs dans queld'examiner si le préjuge n'est pas enveloppe négatif affirmatif. Autrement ne serait-il que autie pas une préjugé absence plutôt qu'un jugement dejugement négatif? immédiate
L'évidence
à une directe, ception du jugement affiimatif
comparable peut sembler manifestation du vrai. Mais
ne peut L alternative
à une
perla nécessité
signifier que l'impossibilité est donc nécessairement
du
piéjugement négatif. seulement de deux jugements elle n'est pas l'opposition sente; de deux propositions dont c'est l'une, possibles; l'opposition aucun jugement. L'évidence ne traduit veibale, purement que La partie d'un est plus petite que le tout est l'impossibilité la proposition n'est partie Quelque jugement qu'exprimerait pas plus formule maire
petite que artificiellement
ne traduit
U n'est
donc
le
aucune pas exact
la constatation tout, logique que cette les lois construite selon de la grampensée. de dire,
avec M. Bergson
: « Une
pro-
163
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
un jugement sui un objet; affirmative traduit poité position sur un une traduit un jugement négative porté pioposition * dès car l'un l'autre. U fautdiic », pas jugement n'empêche de quelque dès qu'il à une interrésulte examen, lépond qu'il le jugement est le icjet d'une affirmation rogation, négatif le jugement possible, dans le sible. Même
ailirmatif cas
du
on peut cnvisagci, perception, lité du jugement contiadictoitc; dence
on
immédiate,
merait
le
négative a pas là
jugement
le implique un jugement
le
d'une rejet négation posmême le cas de la dans
picjugé, au moins
la possibiapi es coup, dans le cas de l'évi-
même
peut envisaget absurde. Toute
la proposition qui affiimativc assertion
de l'assertion
îcjct sur
un
expriou U
contiadictoiic. cai
jugement,
les
deux
n'en
n'} font
une
troi-
qu'un 104.— sième Non
La
qualité telle
espèce, cet tes, car
des que
jugements les jugements
le piincipe
de
compoite-t-clle « indéfinis
contiadiction,
loi
» de
9
Kant
essentielle
du
est piécisément terme jugement, qu'il n'y a pas de tioisièmc et la négation. entre l'affirmation Kant reconnaît d'ailleurs ordiexplicitement que la logique naire a patfaitement ioison de ne pas tenu des jugecompte ments la distinction n'intéresse indéfinis; qu'il propose que transccndentalc. Le pur logicien fait abstraction logique la matière des jugements; dès lois toute peu lui importe soit positif ou négatif, la validité des opéiations le piédicat dans les deux cas ; il importe s'il tant la même seulement
de
la
vient
que rescon-
ou ne convient
le mathémaPareillement, pas au sujet. tici établi de la forme a — b, n, api es avoir expicssion qu'une une est tous'\b~>a, opéiation qui îepiésente impossible d'une et que la valeur des forsusceptible jours interprétation la contiennent n'en est ses mules qui pas affectée, poursuit sans
des de la valeur absolue ou telative compte a et b. La a au contraire, transcendentale, quantités logique besoin d'une de la pentable de tous les moments complète sée ; elle doit donc considérer aussi la valeur ou le contenu de calculs
cette
affirmation
Comme pourrions ne nous
il
tenir
qui ne s'agit
se fait pas
au ici
moyen
d'un
prédicat
de logique ttanscendentale, distinction que la subtile
peut-être penser concerne pas. Cependant
comment
la qualité
négatif. nous de Kant pourrait-
DE
ne
elle
lieu
donnci
oïdinaire logique transcendcntale?
LA
deux
qu'a
tandis
169
QUALITE
en
qu'elle
de
espèces
en jugements en logique tiois
compterait est négatif
Si
le jugement une piotestation contre ne faut-il un affirmatif, jugement quelque pas admettte affiimatif une protestation contre un jugequi setait jugement ce qui est piécisément le jugement ment négatif, indéfini de de se souvenir Il suffit d'ailleurs des inextiicablcs diffiKant? dans
à la suite des Eléates, le lesquelles, du principe de contiadiction la dialectique, a jeté soi une patcille laisser denière question. cultés
Le une
même
jugement peut affirmative proposition
coup limite
d'attributs
U
quelque négation. cette sui négation le pai scntei
positif
Affiimation
2.
Négation Affirmation
Négation U y aiuait
d'un d'un
rait
est
attribut attiibut
A
une
soit
sous
ils
contiennent
Ce
proposition
leporter négatif se pré-
B.
pas non-B.
quatre
à la
une
une
pas B A est non-B.
mais
la
pai beau-
n'est
A n'est
pas rares accident
contre protestation indéfiniment. s'allonger
non-(non-B). U est clair
A est
négatif:
une
est
ou
positif: positif:
; Cet affirmer
énoncé
Rien
ne pas
pour
de possible en îemplaçant l'attribut cas Quatre peuvent
négatif: non pas trois, relativement
importance On peut
ou
car négative, une privation ou
négation,
attiibut
donc,
d'impertinence
une
négatifs, oïdinaircment
attribut
d'un
être
sont
de jugements moins) tions de la forme 4 ne sont
contte
pai
le verbe
d'un
l\.
pas sans à prévoir.
soit
coriespondant.
i. 3.
souvent
une
signifient Ou ils
(52-55).
très
Tout
espèces (au Le^ proposi-
qualité. : Cette n'est question n'était pas impossible
forme
d'une
affirmation. langage de la
protestation La liste poui-
n'est foime
dénué pas A n'est pas
la pioposition 3 ne diffeie que par la forme verbale 2. Elles le même de la pioposition expiiment jugement verbale entre les proLa différence est aussi purement positions d'attributs
i
que
et
l\.
U suffit
qu'il
existe
dans
la langue
un
couple
mortel et immortel, et juste égal et inégal, être foi mule indifinjuste pour puisse que le même jugement féremment affirmative et par une par une proposition négative. L'une êtie des deux claire, plus expressions peut plus usuelle,
comme
plus
naturelle
que
l'autre
; la
langue
peut
manquer
de
170
DU
LOGIQUE
ressouiccs sont
l'une
pour
des
deux, est
Quelle identiques. indifféiemmcnt s'exprime pas
qui contiairc
JUGEMENT
et,
à cet
la
viaie
qualité
des
par
les langues ne du jugement
égard,
de
propositions
qualité
?
a iccours aux foi mes détournées 3 et l\ dont Si le langage une négation une affirmation, l'autre l'une contient qui détiuit se détruisent, c'est les ressources deux qui que négations à
verbales,
un
était
d'exprimer voit
donc
formes
mation
d'un attiibut
L'usage La forme ont
un
avec il
attiibut
soin
est souvent
on
ce de
contiaiic;
difficile
de
êtie
réciproquement (5ri) ou naissable le suffixe
de positif L'évolution
foimc
: vide, pauvre, ne signifie tives, simple discussions qu'a soulevées de toute
négation il
tion, c'est de
est
alors
affirmer
de
l'être. Les
i à ce
Tantôt
jugements énoncent
non
qu'ils seulement
riez
si tous
en disant avec différent
son
de
mouvement, de sa signification
ici ou
vrai
d'exprimer
pensiez que que cet accident
pas sans donne
un
faux
sont , mais
11 pensée,
mais
question
est sans
cette était
impossible sa portée sa et
de
négation
inconvénients. l'illusion
qu'ils
est positif de sens,
négatif rend parfois
des mots
ou et
mécon-
n'avoir il peut même négatif; des idées négalâche expriment On sait les qu'indivisible. guère il signifie la le mot Infini. Tantôt
a 1 unité de
que l'affir-
la
terme et
et la limite étant limite, un terme dire positif: lui tout l'être et rejeter l'infini est la possibilité
ramenés
n'admet est
à
du positif négation sont les attiibuts négatifs de paialogismes. D'ailleurs, si
piéfixe
lieu
la
discerner
existé
jamais
et
confusions
donne
négatif
jugement
confondre
peut
de son
peut
le
n'est négatifs la proposition
de
positif;
il
ou suffixe ou préfixe négatif Mais le jugement qu'il s'agissait attribut ou la négation d'un
positif,
positif des attributs
sens
négatif;
et a.
un
l'affiimation
affirmative
une
i
diiectes
poui manqué On a forgé le
que,
l'affirmation
ainsi
foimes
ont
si la catégorie de la qualité de pi opositions et davantage, elle de jugements. Le jugement affiimatif
sortes
quatre deux
lui
moment,
en ajoutant manquait à un terme existant
privatif
d'un
les
dans
s'cxpiimer mot qui
positif. On
certain
de
identiques 1 expression 1 envoyer
importance d préioir Le
fonction
sa valeur
à son —
une
néga-
Dieu est infini, que de lui toute négation de toute la limite,
quant verbale
langage ou agressive
logiques
elle-même
Ne
h leur
adresse cherchez
exprime défensive
contenu avoir
peut
Vous pas
logique, but pour
IOUS trompe à vous justifier
la pensée en action, Tout cela est bien
DE
de
négation cas on
toute
devrait
LA
détormination
actuelle
dire
plutôt
171
QUALITE
de c'est
;
indéfini)
la limite alors
(auquel un termo
négatif. des difficultés relatives à la preuve de l'imQuelques-unes semblent de ce genre de l'àmc de mépiiscs. moitalité provenu est la négation de la moit; la moit L'immortalité est la de la vie à partir d'un cet tain instant; négation l'idée en appaicncc d'immoitalité est, négative La de survie. négative, positive proposition pas telle la
en
sorte
au fond,
que l'idée
L'âme
n'est
« indéfinie » L'âme et la proposition est immordonc l'une et l'autie le jugement expriment affiimatif que continue vie de l'âme a cessé. api es que la vie organique mortelle
Mais on
fait
établit
îésulte
bien
l'âme n'en Il pas
îésulte \
dans
le
sans
positive dans teime
se diic
mode
ne
du
car
les concepts sépaiémcnt ils ne sautaient êtie contiastcs,
des doute
la
laison
affirmatifs, concepts la un attiibut qui négatif
obscure mais
concepts être affirmé déjà
en lui,
un
elles
on
en a
n'y
phénomène U logique. et négaimpliquent foimcr entre
peuvent contiadictoiies.
laquelle
de
pouua contient
la
pour
; il
Affirmation
jugement,
U
simple. de l'âme.
élément
qu'un
impossible. que
et
la survie
la pioposition est négatif
destruction
U en simple. de pas se dire
peut distincte
de
plutôt
de
substance
substantiellement
rationnellement
ne
L'attribut
moit
proposition négative, en effet suffisant pour le
que à une
pas du coips
Le jugement. et grammatical
peuvent l'asseition. Piis eux
convient
pas l'afliimation attiibuts négatifs
a des
qu'une serait
qui aigumcnt On montre
la que comme
définie
linguistique est d'aillems tion
d'un
usage une
négative. ne oiganismc
d'un
à démontrei
n'avoii
cioyanl
C'est
ne
pailc pas de on entend par
positifs: ou nié de quelque outre le concept
sujet.
positif, entreia. De
qualité négative même qu'en algèbre une dette, un déficit,
dans il lequel jugement est un terme un terme à r clrancher, négatif une soustraction de même un virtuelle,
attiibut
un
est négatif de jugements
infinité
du
négatifs
106.— sition
L'expression affirmative exige
obseivce, bien la
c'est négation
que
attiibut
d'un une
l'attribut de
tout
à nier viiluds
jugement condition négatif l'attribut
de
quelque
sujet,
une
(5a). une propopar n'est pas toujours la proposition soit
négatif qui de
positif
du
jugement.
17*
DU
LOGIQUE
Car
si la
obtient même en
teime.
léalité
tuelle
de
porte contraire
l'attiibut
être
ils
Les
acte
valeur
de la
la
du
négation
sont
apparence
éven-
négation l'attribut
con-
moral pas n'équicar un acte peut
immoral, ne se léduit
au
pas
caiaclèie
l'idée
implique
positive
loi. ou Rien du par le Tout ce viennent de ce qu'on a appliqué à des jugements. au lieu de l'appliquei avait entendu Parménidc. S'il par là : soulevées
dialectiques contiadiclion
de
on
pas la mais
est
; elle
de l'attribut,
en
négatifs
morale
difficultés
principe
point
L'immoralité de
partie du tout
coiicspondant, Cet acte n'est
Ainsi
absence négatif de transgression
une
ne signifient
positif
pas indifférent
sur
que et
de termes
Beaucoup car positifs,
ce jugement à celui-ci Cet
traite. vaut
ne
négation un tcime
JUGEMENT
des concepts piincipeà disait "Esttv f, cjy. èrciv,
a pas de soit vrai ou faur, il n') qu'un jugement ou ou bien: Il faut attribut soit milieu, qu'un positif affirmé commis nié d'un il n'eut aucune et il n') a pas de milieu, sujet, erreur. Mais il appliqua ce principe à des concepts et entendit: Il
faut
//
n') a pas de troisième conclut l'impossibilité Pour qu'un jugement
il
entier
convienne
au
ne convient
l'attiibut
terme du
entre
et
qui
Nous il
du
que
On
faux. il
une Dans
suffit
voies
donc deux
souvent si
jugement, pensée affirmatif d'un
sous
attribut
est
et
dit
souvent
C'est
dire
parfois
ce cas,
c'est
le jugequ'il
que d'y
une
réserve,
conclure sortes
que,
y a cette
apportci limitation, autre juge-
un
de
indirectes
l'on
réussit
son
enveloppe
jugements, admettre une
à découvrir
toujours
verbale,
de
le positif.
jugement
la le
troisième loi
et détournées
l'affirmation,
à la qualité, l'affiimatif et le
relativement
ne saurait en qu'on négatif, sans ruiner le principe de contradiction, si l'on soin jugement; qu'enfin, prend les
faux
vrai.
pouvons a
n'y
est
viaie.
vrai.
est
tout
de parcelle ne convient
qu'une l'attiibut
au sujet ou que le jugement sujet, est
l'attribut
que
Dès
pas
devienne
qu'elle
faut
entier.
est fausse. Seulement, opinion une correction, même légère, pour ment
il
vrai,
tout
du pas à une parcelle ment négatif correspondant dans une du vrai opinion
d'où
devenir.
soit
sujet
et le non-élte,
l'être
espèce du essentielle
démêler,
à travers
du langage, forme logique
jugement négatif
le
vrai de
catégorique la négation
la
DE
LA
173
QUALITÉ
Dans
le langage, le même jugement peut s'cxpiimer ou par une négative affirmative selon par une proposition que l'attribut ou l'attribut Ex : L'âme l'on emploie positif négatif. — L'âme n'est 11 en résulte mortelle. est immortelle pas raisonnement être foi mule en deux peut souvent que le même * dificicnts modes 107.—
b \t.
Tout
homme
est
mortel
Nul
homme
im-
n'est
mortel b\.
Pierre
homme
t A.
don c, Pierre
est
<E.
Pierre
es t m or tel
donc
est
homme
Pierre
n'est
l\. pas
immortel On
passe même
d'une
au
négatif Cesare des
et
des
C'est
d'un
figure
et réciproquement, ou îéciproquemcnt
positif, Camestres
formes
rence
ainsi
plus
des
et
l'affimation des
que
puisqu'elles jugements, des toi mes. fication
ces
mode
et
(Daru
Baroco, donc pas
piopriétés ne sont pas
Pour
propiiétés
pouvoir
puiemcnt des termes,
termes
sans
U faut et il signifient. raisonnements formés une
intciprétation termes qu'elles à celle
un
en substituant
la négation
la signification ignoier et raisonner par desletties entre
et
à
Festtno
La
etc.).
négatif l'attiibut ;
difféiencc à la diffé-
toujours
raisonnements.
de
comme
affiimatif
; Festmo no repond
verbales
que
chose
mode
tH.ni.
de
de
quand représentent.
réciproquement 'i une forme de
mais
;
quelque foi nielles des de la signien logique
il formelles, les remplacer des de
faut
pouvoir
par
exemple
î dations
logiques ce qu'ils
connaître
cela que les jugements et les pour ces jugements compoitent toujours on remplace les lettres les par Cette est compaiable condition
en algèbre. ginaires Or à tout de jugement de forme jugement négative et
êtie
indépendantes les considérci
moyen besoin
des
l'inteiprétation
paiement
au
avoir suffit
peuvent
quantités
forme
et des
négatives
ima-
affirmative
un correspond au cas où l'attribut seiait négatif la substitution donne t-elle lieu
raisonnement
et
équivalente
par
régie
les
mêmes Il
? règles ne le semble
sont
convertibles
pas,
les
particuliers
pas, tandis
car
que affimatifs
les
jugements les affirmatifs sont
négatifs universels
convertibles
universels
tandis
ne le sont que
les
\ 174
DU
LOGIQUE
particuliers
ne le
négatifs moins sont
négatifs
sont
JUGEMENT
Les jugements pas (i47, i/i8). comme dit et, l'école, plus
instructifs
faibles, pejorcs, que les affirmatifs. un terme est deux fois attribut, en Si, dans un s)llogisme, le positif ou le positif le négatif le par îemplaçant par la qualité des propositions, et en changeant on obtient négatif le
équivalent. Mais si un dans
une
rer
avec
du
sujet Aucun
est
tcimc
de
attiibut
l'attribut
autre,
sa négation ne peut être
Si on remplace Quelqu'un la conclusion est jugement.
dans
ces
même
or
ces
négation
;
n'a
pas été acquitté. la mineure pai la négative de ces accusés n'est pas coupable
impossible, Si l'on
et
la
pourtant concluait
svllogismes
ne sont
en "éalitc, sujet,
ilssonth)pothétiques. la possibilité car il signifie
est une négatif dente conclusion : îéguliei Si quelque soit pas qu'il
sujet
et figu-
mineure
expiimc
n'a pas été acquitté, non-coupable Quelque le petit teime sciait c'est-à-dire innocent, non-coupable, Ccitains ne peuvent donc catégoriques syllogismes foi mules l'aide de ternies qu'à négatifs. Mais
est
Ex:
acquitté; innocent
est
la
il et
proposition rester négatif
proposition; sur le verbe. été
et
figure,
une
doit
négatif l'autre
accusés
innocent
la dans
reportée accusés n'a
ces
de Quelqu'un Donc quelque
le même
de
coirespondant
syllogisme
catégoriques Un terme d'une
hypothèse négative. sa foi me hv pothétique, accusé
n'est
pas
Si
qu'en
apparence; ne peut être
négatif
;
négation l'on rend le sv
coupable,
êtie
un
sujet
à la
llogisme
piecéredev ient
il
résulte
n'en
acquitté.
en effet, il n'y a pas de sur la copule, confusion et qui portant négation l'exclusion du conséquent et le caracpai l'antécédent, signifie de l'antécédent ou du conséquent. tère négatif Dans
le
jugement la entre
h)pothétique,
CHAPITRE
LOGIQUE
VIII
DU
JUGEMENT
(Suite.)
III.
108. affirmé
—
Un
ou
—
jugement nié de toute
DE
LA
QUANTITE
est
dit
universel
l'attribut est — du particulier sujet; de l'extension du sujet.
l'extension
quand
indéterminée il l'est d'une quand paitie lui même être singuliei, Le sujet peut un un seul suivant sujet, qu'il désigne ou une Si le
classe sujet
ou
collectif gioupc
indéfini. de sujets en nombre le jugement est singuliei,
ne
peut
général de sujets
fini
êtie
qu'uni-
versel. des jugements appelle quantité ou particuliers. d'êtie universels le nom d'&*. ension On peut donner On
ont d'êtie piieté qu'ils singuliers, ou moins ou spéciaux). généiaux
la
piopriéte
qu'ils
ont
à la prodes jugements ou généraux collectifs (plus L'extension n'est pas une
du jugement, foimclle puisqu'elle piopriéte dépend puictncut la quande la nature et elle ne coïncide du sujet, pas avec est et que tout univeiscl, tité, puisque jugement singuliei ou généial a un sujet collectif tout jugement (98). particulier dans la proposition collectifs des Les termes peuvent jouci tôles bien différents. fini avoii en tant que en nombre de sujets peut groupe des qualités indivipas aux sujets groupe qui n'appartiennent Il n'importe est alors un seul sujet. le groupe entier duels; pas conseil ou au plusoit nommé au singulier(/e qu'il municipal) ûcl (les c'est que conseillers ; ce qui importe, municipaux) Un
176
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
et non les indiviaffirme le groupe ou nie concerne qu'on ont délibéré dus. Ce jugement Les conseillers municipaux est un jugement hiersur cette car, si OJHquestion singuliei, conseiller est le fait d'un ner sur une question municipal pris est le fait du conseil délibérer individuellement, municipal pris ce
comme
un
tout
qui, dans accidentellement
Un
son
tenue
êtie au
gioupc
la
qualité
c'est-à-dire
indivisible,
général
des
sont
est général est liéeàla qualité constate que chacun
est en même nicipaux môme attribut Le
des
temps peut
collectif, sans avoir
Les
conseillers la
ont
influence
collectif si municipal, muconseillers qui sont
hommes
un personnage être affiimé ou
môme
en îéunissantct leui
fait
pas perdie ments singuliers
des
émis
avis
en totalisant de
caractèie
Ce
cité.
certaine
influent. nie
de
plusieuis
Paul, séparément (Pierre, une îéunis sous désignation
ou malades), orateurs (Plusieurs
peut
égard seulement à
dans
qu'une
de conseiller
unité.
énuméiés
à la fois,
riel,
dire
une
mais
influents
personnages si l'on veut
jugement morale
sujets sont
est
ordinaire,
usage
si on l'emploie il convient, fini de sujets auquel à tous ces sujets. Ex: commune
municipaux
l'on
comme
très
Le plune leui
sages).
divcis
tetmes
Jacques commune
sujets
Aux
singuliers.
jugeCeux-
donc des jugcmcnts/^u//efe on opposera ou pai ticuliers. Us sontuniverscls êtie univeisels si affirmé ou nié de chacun des individus du groupe;
ci
peuvent l'attiibutcst
totaui les distinguer des appeler pour Poui à sujet collectif universels qu'un généraux. jugement il faut qu'il une cet tainc indétermisoit particulier, comporte des orateurs nation : Plusieurs ont pris la parole dans qui
il
conviendrait
cette
de
sans
le
Ce coupable. l'indétermination Tels
et
U
p
S
ques S
peut peut
implique ment s, ineni
la
ensemble
signifier
Quelques Un
S au
prédicat
du
jugement
hommes
particulier
ou
Un
des
seul
Quelques
(m)
,
la
particulier
ont
nommément)
jugements
ou Quelques
moins
«TU moins
du
ces
S
voté
Plusieuis
singuliers.
I expression
S ou Un S au moins
quantification n savoir I assertion
total
S
(énumérés
dans
individu
1.
de jugements
équivoque
seul
de Quelqu'un un jugement
sujet
conseillers
signifier
tujet Quelques
son
un
qualifier
caiactérise de
ivoir
y
peut
déterminer: qui
telB un
est
pour
que
Il
délibération...
gioupc
i
les
Quel-
particuliers
S seulement,
Le jugement
S seulement
proposition exprime et indéterminé et
Quela pour
particulier
ou Un seul S alors le
rejet
deux du
ju(,c juge
DE
ou
conseillers
Tel
serait
nominale Si
pour ment
ou Le
U n'est
du
implique totalité
de
pour Tousles
a voté
ou
sujets
êtie
peut concerne
(dont l'en uméralion est un jugement pluconseillers ont voté
voté
car pas général, conseiller municipal.
génie une infinité
ne
Totalité
de conseillers
à l'unanimité
Conseil
total
qualité
nombre
177
QUANTITÉ
ont possible) a été unanime,
le vote
riel.
LA
envisagée. exclusivement
voter
n'est
jrour
Un de
est
pour
un jugepas une
jugement
ras
général dont la
possibles,
La
triade
les
jugements
Unité,
Pluralité,
catégoriques pas auv juge-
totaux. Elle ne se rappoilc pluriels, singulieis, et paiticulicrs, univciscls car ce qui ments caiactérise les îts ce n'est des sujets paititulicrs, pas la pluralité juger env' mais leur n'y en avoii nés (il peut d'ailleuis qu'un seul), ndctciniinalion caractéi isoles jugements , et ccqui universels, ce n'est de totalité, mais celle de généralité pas la notion qui Ainsi les toute totalité exclut collectifs font intcijugements l'idée
venir
de nombie, l'excluent
ou paiticuliers sans nombie. —
109.
Ici me
Un à un
commune commun
d'un
Comme
les
expressément
collectif
nombre
ou
fini
nombre
ou
attiibut
que
fini
ou ou
général indéfini
indéfini
jugements ce qui est
est
universels est
genéial
une
désignation de sujets, l'attiibut de jugements viituels.
ne peut collective
l'attiibut qualifier que des sujets, d'une pioposition ou géncialc les sujets des qualifie viituels dont le tenue collectif ou est sujet jugements général ou attiibut. Ces piopositions donc de tout expriment que est affitmc un attribut ou nie un autre attiibut est sujet dont aussi
un
tandis
allumé
exclut
ou le
— Mais
110. jugement nemcnls
sont
des
le
picmier
jugements
cuti
aine
hypothétiques
tics entic le importante y a une difféiencc et le jugement bien collectif genéial, que les laisoneux puissent donnci lieu auv mômes qui îcposcntsui
it aux figures ''al se fonde
qu'il c'est
ce
second;
que
1 18).
(i12,
uitiibut
c'cst-à-diic
nié,
il
modes.
mômes sur
les
GoBtor.
effet
le
jugement
collectif
totalise: un singulieis qu'il de la totalité du gioupc parce de chacun des sujets individuels;
jugements affirmé ou nié
peut ôtte a éti déjà affirmé l'induction
En
ou nié
formelle, — Traité
qui
do Logique
se
réduit
à une
consta-
simple ta
178
LOGIQUE
DU
JUGEMENT
bien ensuite peuvent jugements singuliers du jugement mais ce syllogisme se tiiei total, pai syllogisme total soit assuré, il rien, car, pour que le jugement n'apprend le soient, faut que tousles qu'il implique jugements singuliers talion
)
Les
logique.
celui
compris
en
qu'on
contraiic, sur se fondci
peuvent être affiimc
une
constatation ou
singuliers : un général
le jugement des de chacun
nié
ou
encore
les jugements
Au
logique
C'est
tire.
pluiicls
attribut
peut
individuels sujets paice Si le jugement s'est général ce ne peut êtie par simple et les jugements singune sont pas nécessairement
est affirme ou nié du génie. qu'il fondé sui des jugements singuliers, totalisation ; c'est pai généralisation, en tire lieis qu'on par svllogisme
à l'établir. qui ontscivi ou aristotélicienne L'induction formelle
ceux
totaux
qui
dans
être peuvent de syllogismes,
donne
la piemièiect
des jugements la seconde figuics
contiennent
seulement, appaients syllogismes dans îetiouvei les majcuics qui les connus. L'induction bacomenne déjt
cux-mômes
de généraux, majeures s'ils ne sont pas pai sont un clément déductifs,
majeures car ils
ne
seivent
qu'a
des jugements donnent des jugements et la déduction et ces syllogismes, vciitablcs svllogismcs; des de
nécessaiie
îaisonncmenls îaisonncmcnt
tout
déductif.
DU
Ql'V>TIHCVT10\
—
HlLMCvT.
est l'ensemble des jugeconcept il est attiibut dont ments virtuels (ôo, C5). Toute proposition de ces jugements en acte; est l'un elle expiimc catégoiique de son attribut. de l'extension Ne pourrait-on une partie pas 111.
L'extension
y inlioduiic ou tout ment La
logique
un
signe ? cntièic de l'école
du à la quantité les univeiselles,
sujet,
d'un
si
indiquant passe celui-ci
elle
l'exprime
de
la quantité de la proposition étant universellement dans pris
dans les particulièrement pris si la proposition est universelle Le signe indiquant affecte le sujet '. lière quelque) (tout, les négative», tout Tout que rctombo la négation dire que lor car cela voudrait i
Dins
paiticlle-
la proposition signifie pirticulicre, Ce qui luit n'est or n'est pas ne luit pas
particulières. ou paiticu-
car
c est surtout pas une unirerscllc,
DE
La
extension celui que dans Tout
virtuels lièrement
sont
hommes
aussi
ment
Mais
l'extension
affiimative
infinité
du
prédicat
d'une
négative
plus
invoquer aussi
comporte autres
à, con-
pris particulièrement d'autres jugements
Mortel est piis exprimé. homme est mortel, car d'autres — En l'absence mortels. de toute
ici
virtuels
est
une
compoite est qui
le piédicat on ne peut
contraire,
179
QUANTITÉ
de la proposition passe de la qualité En l'absence de toute indication
prédicat. d'une prédicat
son
tion
l'école
du
la quantité le tiaire, car
de
logique
LA
est la
que les indica-
universelle-
piis môme
une
particu-
car raison, de juge-
infinité
celui est cxpiimé. que qui il y a une infinité n'est d'autres Pierre malade; pas sujets A l'égard de l'extension de l'attiibut, pas malades. qui ne sont entre a pas de différence l'affiimative et la négative. il n'y n'est n'a aucune Mais Pierre pas malade que Pieire signifie ments
négatifs
du
de celle
exclue
pris dans
lement, termes
la
Uamilton
des
Latius Aut
d'une
affirmative
Dans
le
proposition
négatives.
la
théorie
montic
qu'on
vrai
particudans le à mon-
(i36).
classique dans impliquée
du les
vult. cslo.
pouvait piendic universellement
négative, de le formuler
parlicelui
expressément.
des
à prédicat piopositions quantifié faisons constamment de totousage de tolo-par ttclles et de affiimativcs, Les
mots
seul,
fonction pour giammaticale seul est vraiment riche sage
ont Le
Cependant
vaine
conclusio non quam proemissa? autiteium médius geneialiter
pas raies; et de par li-totalcs
patli-pattielles semblables
des
des
(i38):
usuel, nous
langage
ou
est
est
puisqu'elle
d'une prédicat à condition
le
culièicmcnt
piédicat: est tout
elle,
a seulement
Uamilton
totales
du
règles
semel
est qui universel-
pris à l'extension
se îappoitent des universelles
prédicat inventée. Toute
sur
hos
l'attribut
et à la compréhension affirmatives) des négatives). Cela seul suffiiait
quantification ne l'a pas
repose sjllogisme deux piincipales
ne sont
sujet.
(attribut
qualiièmc trer que
de compréhension Ainsi les expressions
particulièrement cas (sujet trois
attiibut
liers,
la
toute
c'est
maladie;
ne...
que
et
auties
de
le quantifier Tout sage signifie
riche. la
quantité
à prédicat
du quantifié
prédicat exprime
n'a
aucun deux
sens.
jugements,
Toute qui
180
DU
LOGIQUE
sont
JUGEMENT
et réciproques de les piouver,
S'il par conséquent indépendants (1^7)il faut les piouver s'il s'agit séparément; on ne peut les prendre quelque conséquence, pour tous deux à lu fois. Le sage seul est vraiment roi
s'agit d'en tirer principes signifie:
i°
Tout
sage. Les
définitions
toute
définition
pour
convenir
doit
êtie
triangle
Tout
polygone
—
est •
quantifié
de jugements
couple
réciproques-
:
definito
du
quantification hypothétiques
—
DE
sont
prédicat
îecipioqucs
LA
donc
les
(1/19).
RELATION
On
celui
appelle jugement catégorique deux tci mes un rapport d'attribut
entie
ou nie
à prédicat
roi
de trois côtes. polygone de trois côtés est un triangle.
IV.
112.
vrai
est
de la tegles des jugements
règles
un
a0 Tout
loi,
propositions
et soli
omm
viaiment
des
sont
Tout
Les
est
sage
affirme-
qui
à sujet ; —jugeentre deux termes
ment
celui ou nie h)pothétique qui affume de principe à conséquence. Le jugement un rapport catégoest de la forme S est ou n'est un sujet, pas P, S étant lique Le jugement hv pothétique P un attiibut. est de la foi me p ou
entraîne
exclut
est
difféicntc; dans le langage, pour
leur
ment
par il suffit
faiie
de
deux des
donner
l'adjectif
Pierre apparent. ; mais Tout catégoiiquc
des
est
est
est
mortel
homme
car il signifie que hypothétique, d'homme qualité par une loi natuiellcou d'homme. de la qualité
DES JUGEMEMS —
joint
Aux
d'otdinaire
jugements
deux la
disjonctifs.
noms
mortel
ment
113.
hvpothèscs. termes l'est
d'attiibuts, l'apparence substantivement piis
prendic
de
grammatical but un sujet
étant q, p ctq suite la nature
relations relation Us
la moitalité
peuvent
aux
hvpothèscs et l'ai lifice
fait
d'un
bien
attii-
un
juge-
est un jugeest liée à la
conséquence
logique
MSJONCTIFS.
d'inhérence de
La copule aussi. Mais,
réciprocité s'énoncer
et de conséquence,
on
les exprimée par p ou q : et signi-
DE
fient
que
y
RELATION
181
une p et g forment hypothèses la fonction on a, dans le langage, formuler la disjonction.
deux
•conjonction de stante U
LA
a des
Une
disjonctifs.
jugements
il
n'y
est un système ou invetses La
disjonction
La et con-
unique
mais
disjonctives,
propositions
alternative.
a pas de de deux
et /éciptoques indépendants conjoncjugements au svstème d'une tion ou peut donnei l'apparence proposition elle ne fait pas que deux soient un jugements unique, jugeDira-t-on chacun d'eux étant la disjonction ment. admis, que, U serait consiste dans leur simultanéité'! avoir qu'après étiange deux
admis
séparément nécessaiie poui
raison
qu'on
remplir ou de
pouvait
prémisse de conclusion,
La tradition ponendo i° Ponendo
toutes
nouveau
c'est
si la
d'un
jugement
conclusion
d'un
impossible, U reste a montrer
proposition
seule
disjonctive à titre de
unique,
A
disjonctif. syllogisme cai les deux jugements qu'une
fût
jugement ensemble. La
deux
invoquer, la fonction
c'est
indépendants. tive n'est jamais tif,
les admettic
put
un
asseitions,
pioposition
titre sont
disjonc-
la majcuic d'un syllogisme. teconnait deux « modes » du syllogisme tollens et tollendo ponens.
disjonc-
tollens: P ou q; le cas S, p est vrai; or, dans dans le cas S, q est faux. donc,
U est
clair
n'est pas la disjonctive que la vraie majeuie p ou des deux hypothétiques à savoir: résume, q, mais l'une qu'elle Si p est vrai, nous donc un simple avons q est faux; syllogisme hypothétique. 2° Tollendo jronens
:
p ou q; le cas S, p est faux; or, dans dans le cas S, q est vrai. donc, Ici
la vraie
est 1') > pothétique Si majeure avons donc encore un syllogisme
nous vrai] La majeure disjonctive ments hypothétiques; a donc La
pas relation
apparente
p
est
faux,
hypothétique. se compose de deux
le syllogisme
de syllogisme ni disjonctif qui fait de deux jugements
n'en
utilise
de jugement hypothétiques
qu'un.
q est
jugeIl n'y
disjonctif. un sys-
183
c'est-à-dire
tème,
leur
mais non melle, la retrouverons, version,
Le
en
JUGEVIEMS
—
i. L'attiibut
est une
un
mais
pas
sujet,
sujet. Celte ou
notion
Idée.
U
que — Charles
X
était
tels
l'Angleterre. frère de Louis
jeune il est
Stanley de négation
quel point cl d'autres
elle
de
nom
u les
effet peut
jugements
essence
Louis
propic
est
la
c'est
XVI
Jcvons sa
remarque contradictoire
ne logiciens do semblables sortes
plus
une
disjonctive être contredite indépen
lants
de valcui, ce
que
principe difficilement
parait
semblent relations
compliquées n a pas de de
était
deux
pas
avoir
pourraient de propositions
alois
de
manières
celui
France. XVI.
De la
pas
n'était
le
pas
n'est
pas genéial, ou un groupe U peut être un
une
qualité un terme.
Charles
X
au moi.is en — Le plus
de sens,
le
Mais
(i36).
selon
qu'il
a h proposition équivaut aux propositions disjonc applicable en général \ se demindcr jusqu'à
que
toute
n (Slndies
dins m
le cas des
Dedwlne
qu elle n est c«t un quelle
parce parce
la
n'est
XVIII
sinon
sujet, identifier
suis
Louis
Paris
le
à Je
sujet:
capitale frère de
pensé, se rencontrer
contradictoire,
quelque
Concept dont
catégoiiqucs est, comme
L'attiibut
XVI.
de
générale:
même
plus jeune êtie négatifs: — Louis
change
ou
est de n'être
à individualiser propre car ces jugements se convertissent, : La capitale de la France est Paris.
appatenec frère jeune
tives
Son
affirme
qui
detcimination
d'un
abstiait;
toujours
de qualités nom piopre,
i.
le
des
(i^G-i/lg)
celui
généralité, consiste jugement
peuvent
jugements de capitale
même
une
différentes — Paris
désignations vous cherchez.
plus mais
abstraite.
Le
singulier.
con-
formelles
est
est le plus souvent des jugements
y
la
CATÉGORiQurs.
qualité,
abstraite
Nous
jugement. contrariété,
la
a pouitant de toute dépourvu
l'attiibut, un terme deux
d'un
De l'Attribut.
notion une
for-
propiiété
piopriétés mêmes termes'
des
formés
une
les
étudiant
jugement catégorique d'un sujet.
un attribut
nie
bien
formelle propriété avec la contradiction,
DES
—
est
réciprocité,
de jugements
114.
JUGEMENT
une
l'inversion,
couples
En
DU
LOGIQUE
pas
disjonctives
Logic, p une proposit
assemblage
de
116) on , deux
DE
LA
183
RELATION
il signifie un conciet. c'est est sujet ou attribut. Paris, Sujet, son présent et son passé, la ville avec tout ce qu'elle contient, sa position comme son sa réalité matérielle, geogiar' u,ue, la sociale ou politique.
roi
devint
de
France.
le môme nom n'est Attiibut, plus c'est-à-dire un absttait. La capinominale, a. entre auties celui de s'appeler attributs,
qu'une désignation tale de la France — Le Paris plus jeune X. Ce changement Charles
de
du jugement que le sujet
même
fonction
frère
un sujet. U faut La véritable
de
Louis des
valeur
catégoiique, soit un sujet,
s'est
XVI mots
résulte
qui est l'attiibut
de
appelé de la
qualifiei un attribut
des jugements en général mais ne dépend éléments constituants, pas fin défiance à ceitaines de leui perQuelque qu'inspiicnt sonnes l'idée de fin et les considérations la finalité finalistes, ne
être
peut
chez
Louis
à
alois
par Mais
sujet. Louis
elle.
le
plus vous
jugement Voulez-vous le
jugement. fieie jeune
change savoir
jeune plus Voule«-vous de
Louis
le terme qualifiez savoii est la quelle
le jugement
X,
elle
humaine;
du
que vous voulez
et Chailcs
XVI
îépond. X? Alois
l'attiibut
s'appelait le nom si
l'intelligence La fin d'un
il laquelle de Charles
la parenté XVI est
comment
logique de leurs
de
exclue
dire, peut-on la question était
signification seulement
consiste
y est, suivant quelle de frère
XYI posé 1dation
savoir ? C'est comme entre
à qualifier
cette
i dation. 2. 115. toutes outre
—
—
De
la copule,
de l'attribut au sujet îappoit s'cxpiimc ou piesquc toutes les langues être, pai le vcibe une signification et toute difféiente piopic (g5,
U est il quand attribut.
Le
verbe
et sert
substantif
a cxpiimcr l'existence est attiibut. L'existence
dans aen
qui
note) réelle alors
un
c'est l'existence îéelle Quand est, je dis Dieu du sujet Dans les négatives telles Dieu j'affirme que mal La mort c'est l'idée d'existence n'est n'estpas, plus,
que Le
est
sans
cmplové
est niée
ne se léduit
mal
du sujet : Dieu est une appaicncc
de h
Rédemption,
la fausse, une léalité.
d'êtie
qui ; le concept par l'oeuvre
à un pur a cessé, Ce qui est affirmé
pas mort
ici
et
184
DU
LOGIQUE
nié
c'est
là,
l'existence
de
a attribut,
métaphysique relation logique
que de substance
des manièics
d'êtie.
à attiibut
est bien
a piédicat, sujet Est attribut tout ce qui est jugement. L'existence est donc un attiibut pensé. un Même avec attribut, emplové encore
de
l'existence
réelle
est
dans
le
que Picnc est contenue
Dans
dans
de
l'idée
du
tels
relation
différente
verbe
s'il
jugements, Pierre
sujet. une qualité
on énonce
dont
la
de la
être
expiime comme Pierre
jugements car les qualifications
est
existe.
Mais
certains
malade, n'auraient pas de sens
îécl, L'idée
pensée.
qui ne concerne que le affiime ou nie d'un sujet
Pierre savant, et de malade vant
être
la
de ces mots, substance métaphysique de la substance, mais la n'est pas un attribut a de plus essentiel, les attributs et ce qu'elle
môme, modes ne sont
les
qui un attribut
de
indépendant est dans la 9
au sens
oppose, l'êtie
substance et
sujet
quelque du sujet
et répondant à l'idée pensée être Mais l'existence peut-elle Si l'on
JUGEMENT
de sa-
n'était
présupposé d'existence
l'idée est
comme pensé ou un état piéscnt.
uti
être exprimée par le vcibe appartient donc soit au sujet. même verbe est soit à l'attiibut Loisquccc de l'attiibut il ne signifie au sujet. copule, plus que la liaison Un verbe est essentiellement un mot qui se conjugue et qui, ses pai la forme l'attiibut fois, nent
d'existenee
flexions,
du jugement, et le sujet,
ou dans
l'avenir
pas, si comme viaie commandée
cette
les
diic
que
le
verbe
ou maintenant, toujours, se conviennent ou ne
qu'ils convenance
ou
ou ou
mise
tendre
l'expression d'accoler un adjectif
(Log.,
il
est alors
I,
ch.
ou
tout
cela
(subse qu'on
au sujet a dû Certaines langues n'est sans doute pas
sous-entendu,
brève et plus vive plus à un substantif est par
liv.
indiquée
(intenogatif), etc. suboidonnée,
iv)
lemarque
se faire admetvrai
supprimé ; mais plutôt
de
pour le fait
lui-même
U y a» dans le langage des enfants, une ne savent et se bornent verbes, pas emplovcrics à des substantifs : Marraine méchante adjectifs Mill
est
en question
ment.
Stuart
se convien-
l'attribut
juxtaposition. et verbe, êtie
exprime cntie ou autie-
disconvenanec
supposée, faut exprimer
qu'il liaison de
La
tent
lui adjoint, qu'on convenance ou d'sconvcnancc
si c'est
(impératif) C'est parce
d par simple du l'omission
adverbes
la
(indicatif),
jonctif). scit de verbes. d'aboi
par
un jugeoù ils période des àjoindic l
que
le veibc
être
DE
comme
employé que dans
copule
n'existe
RELATION
par exemple il sert justement
des explications a imaginé du verbe qui signifie copule Tout jugement en est simple. même
à dire
d'exister est
une
centaure
qu'un
ment.
pas Même
tique
qui
primitivement est l'affirmation il
négatif;
de indépendant que d'aflirmer jugei
la la pensée crée elle-même
sorte
quelque
est
s'il
en
faut l'acte
plus ses
d'existence
de l'emploi comme exister. La raison
ingénieuses
est
qui
serait
sa signification : Un centaure
pas.
On
tence, chose
185
si bien
perd
ce jugement, des poètes,
invention
LA
de quelque exispar là quelque
entendie même
de juger. son propre
uniquement la pensée abstraite, entend objets, Jour
dehors
d'elle.
Ce
ne
jugemathémaattribuer
Autiement
elle
ne
ou fausse. vraie ni le mensonge Ni l'erreur pas être pointait car le jugement serait vrai n'existciaient, par cela seul que le forme. Mais le veibe où il être, dans tout jugement l'esprit affirme du rappoit entre l'attribut est copule, l'existence et le non
sujet,
l'existence elle
supposée, du sujet:
sujet. assertion
est une
autre
du sujet est dans l'idée
l'existence Quand distincte contenue
du
et affirsujet de ce même mer quelque manièie d'êtie Ce jugement sujet. Pierre est savant de deux manières: i°Pierre peut être contesté mais n'est pas savant n'existe en sorte existe, ; 2° Pierre pas, chose
ne peut juger qu'on — Ce : jugement Louis XIV implique fer, et contient i° Le Masque de fei Masque Ainsi
deux de
est
ni
est
qu'il
masque l'affirmation
jugements. fei n'était
tout
jugement de l'existence
du
ni qu'il savant, de fer était
Le
n'a jamais
soit tion, relation d'attribut
l'existence
affirmer
de l'existence On
pas
peut frèie
l'est
un
frère
du
le contester de
ne
Louis
pas. de
de Masque en disant : XIV
;
2° Le
existé. catégoiique du sujet,
à sujet, l'affirmation
cette
estl'affiimatiun soit
dernière
de
ou l'existence
la négad'une
pouvant supposer du sujet.
ou
distinction
les
ne pas supposer de l'existence Par existence, il faut entendre dans tous les cas que ce qui est affirmé à quelque chose en dehors du jugement correspond autre ce qui signifie qui l'affirme, simplement que tout esprit devrait dit : tout jugement de même ; autrement prétend juger être
vrai.
116.
—
M.
Lachelier
a insisté
sur
la
entre
186
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
dination,
ont pour et les jugeest, qui copule — du moins dont la copule, à son avis — relation, de suborde position, de gi andeur, de parenté, relation d'inhérelation en un mot toute autre etc., que celle
rence.
Prenons
d'inhérence,
jugements ments de est une
ainsi
bien
défini,
mots
les
spéciale de la relation
aiistotéliciennc logique et n'est rence pas du tion,
ni,
C'est
en
par vain
du
lègles
essayant sonnements
le
que
:
très
acception une espèce
de jugement mot relation les
aux
raisonnements
qu'on
chercherait dans on
le
que pas
essavé.
Les
la
peifection;
M.
Lachelier, l'ont
logisticiens du jugement
Si la copule la fonction comme
de
de ce
les
relèvent
aulics
aurait
en
lui
est
soi tes lien
deux
de
de
liei
de
ne
ni
négatifs, contradiction.
formellement la seule
press'y est
entreprise le veihe être, à un
un attiibut
jugements commun
que
ni
sujet
attri-
sont
tout
sinon et
qu'ils a ce titre L'esprit
divergentes, communauté
du
de
iapprocher de l'intelligence i éponda priorit Si le jugemôme ellc à la îéalité? Est-elle possible il y a quelque chose qui ment est, en tout cas, une asseition, de quoi et quelque chose est affinné ou nié, et c'est l'attribut, il
est
affirmé
ou nié, de
disconvenance
117. relation non
la
—
On
aux
et
cet
a souvent
jugements mais copule,
permettait du domaine
est
d'ailleurs,
ou
intelligences,
de contradiction principe aussi 1 adicale Une scission
En
la seconde
de
affirmatifs
principe deux pensées
de
mathématique.
de relation
du
également fait sciait
humain il
et les
uns
contiennent et les
courageusement relation n'est pas
veibe
il n'y a dans un jugement sujet, but. U en îésultc que les deux n'ont à fait qu'ils hétéiogenes, sont
alors
sont
de raiparadoxal contraiics et qui semblent celle de l'indeux logiques, dès a été portée, piemière
concluants
de près à faire.
tiès
une
à ce résultat
donc y avoii 11 déviait lègles. de la relation. La et celle hérence oiigine, entièrement
dans
formes
les
raisonnement
arrive
certainement
en
qui
à retrouver
aux
son
sens
la des jugements. Selon M. Lachelier, d'inhéne concerne que les jugements tout de relaaux jugements applicable
suite,
syllogisme de le faire,
y soit pris de relation
jugements
le
dans
relation
c'est
attribut
le sujet, et enfin la convenance la copule. à ce sujet, et c'est
ou
de jugements en faisant de la relation, d'inhérence, Dans le jugement a = b, la l'attribut. essavé
de
ramener
les
DE
n'est pas le copule autre jugement tout
RELATION
mais
=,
signe
catégorique. les provoque
Cette
opinion des Relations.
Logique
l'ai
sous but
pour faire
Mais
leurs
sont mal jugements et la véritable attribut
à découvrir
tifice
d'être
187
le
verbe
être
des
sarcasmes
les
que parce le véritable
ont
LA
critiques formulés.
Le
véritable
de
et d'une langage clairs et maniables,
la
que
sujet, malaisés
assez
d'un
exacts,
dans
partisans ne portent
sont
copule
comme
notation mais
qui
non
pas
des jugelogique U ne faut : a est égala b. a et b sont ments égaux pas dire moins sans être car a et t ne est déjà satisfaisant, mauvais, deux Si on cherche sont point sujets que l'on qualifie égaux. de
à faire
ressortir
entrer
la
l'une
ou
on sera
syllogisme, nements
en
véritable
l'autre
vite
de
ces
embarrassé.
deux
On
incorrects appaience M. Lachcliei.
par le jugement
signales Dans
constitution
et
formules
dans
rencontrera
les
un
raison-
concluants
parfaitement
a =
de quoi on juge, c'est b, ce au sujet la îelation de grandeur relaentre a et b, et on juge que cette tion est l'égalité. Autrement a et 6 ne sont dit, pas du tout les termes mais ce qui du jugement, les termes de la relation, est bien
différent.
donc
relation
la
qui l'attiibut
tion
qui est Considéié
une
dans
question
est
l'acquisition tion nouvelle
jugement d'un acte qui est taiic du tement, et d'un
Le
sa
savoir
n'est
; c'est
de la rela-
antéiieurcment.
acquis souvenir
ou le
une
vrai la
la
à
léponsc
le jugement informad'une
l'addition
connaissance,
qu'un antérieur qui a été la nouvelle infoimation,
le
Autrement, le
réminiscence, C'est
jugement. détermination
rappel l'attribut
complémcn-
Par cela même le déteiminc sujet. qu'on plus complèsous un certain le savoii antéiieui est envisagé aspect de vue ; le sujet contient donc certain déjà en lui point
de ses qualités d'auties qualités
quelques-unes d'une infinité
grandeur
la détermination
tout est fonction, jugement Au moment où il est formé,
chose de son attribut, quelque et de cet sage i sous aspect Ce livre, dont la notion rouge.
considéré
et
relation
du jugement.
posée d'une au
cette
détermine
jugement est le sujet,
quant a,
qui
à sa couleur. est,
si
l'on
à savoir ce
point est formée
à moi
veut,
dans
connues
connues A
la possibilité de vue. Ce
cet
et
mon delà
ou inconnues, égard,
l'hypoténuse
il
est d'un
de l'envilivre esprit
est de
possibilité être peut rouge. triangle
La
488
DU
LOGIQUE
et
rectangle, du cercle
la
JUGEMENT
b, qui
grandeui à ce circonscrit
si l'on
est,
ont tiiangle, a et b, voilà
entre
entre Le iapport rapport. l'attribut. ? C'est l'égalité ; voilà quel est-il manièies de plusieurs On peut poser a =
le jugement a et entre
répond
b.
lieu
Au
le
le
veut, elles sujet.
un
certain
Ce
rappoit
la
à laquelle est le quel
question demander
de
diamètic
est le tenue b, on peut demander quel égal est le tcimc à b), ou quels sont des égal paimi quel ti ois jugements donnes les ternies D'où termes qui sont égaux. à ces tiois l'attiibut soit la déterétant, questions, lépondant de la relation entre deux termes soit le second mination donnés,
lappoit à a (ou
terme
d'une d'une
termes Le
rapport
Le
terme
Les
deux
Ces
trois
la (Si un plus
dont
1dation
le
donnée
relation
de grandeur à a est égal termes
elle complexe, de questions).
faire
la manière
selon de
intérêt
a résolue
un le
y a
; il
indépendante indifféiemment
deurs
grandeur sera a=zb pas
besoin, sont
quels
exprime. U suffit de relation mathématique, sans nelle, par b=
M.
à l'un
ou
soit
être
• a —
la réponse
b à
le jugement de ces trois
à l'autre
ou la trace
miner
à détei
véiité
découvrir
dont
souvenir
b.
se posait. acquis il n'y
Quand en pour a
aucun
de la
question qu'il à l'énoncei sous une afin
serpuisse deux gransoit données,
qu'il le rapport de
sont deux quelles grandeurs donnée. grandeur L'expression égale à une autre donc la meilleure le mathématicien, pour qui n'a faire d'une de savoii pioposition, pour usage
le sujet, de
le piédicat la
retrouver
les modes lencontrer a =
les
Si l'on c,
il
et la copule
vraie du
retrouver
pour
Lachelier.
c, donc
les deux
l'égalité;
soit
données,
une
de
au contraire, intérêt, de ces trois aspects,
forme vir
ou
pourra
la question ce jugement une fois raisonnement ulteiieui,
conseiver
dans usage à conseivei
b est
a et sont égaux une seule et même
nombre grand il s'agit de démontier Quand être conduit a = Jb, on peut jugements, il s'agit
soit
donne,
b;
sont
jugements relation est plus
a et
entre
sont
qui
est
piemier :
forme
même
et les
règles incorrections
énonce
ainsi
est impossible
du jugement
des logique dans le coup, de la logique et difficultés
qu'elle
jugements svllogismc traditionsignalées : a~b,
un raisonnement d'y
trouver
une
majeure
DE
et une
mineuie,
moyen
terme
un de
la
grand lelalion,
détermine qu'on du tenue moven
la
relation
le entendue, mis en forme
principe
les
Ainsi deux
deux
a et est
de
et
ou des
—
l'essence
d'un
séparément
b)l. a et
—
jugement est mortel, L'attribut
homme
est
est-il
n'est
de
troisième
de
un
elles. en de
l'une
logiques, de la îelation.
Du
à
égales
sujet consistant doit
pouvoir est sujet
sujet
être être d'êtie est
à affiimei
ou
à
un
Comme sujet. affinité ou nié de ce dont un
on
peut dans ce
sujet ce jugement : L'homme
?
du concept, de l'idée qualité qui ici de '» 'die manière elle y peut (peu impoite homme Serait-il pas le concept qui est mortel.
est dans l'esprit ce n'est être) exact
même
entre égales de l'intelligence
profonde en deux
catégorique le sujet sujet,
attiibut
c sont
l'essence d'un chose, ou nier chose. Pierre quelque Mais dans Pierre est mortel.
quelque affinuer
plus
c sont
logique l'autre classes,
Le jugement un attribut d'un
niei
à une
la
3. 118
le syllogisme
voici
égales
quantités cette scission
dispaïaît domaines
l'inhérence
Et
applique
elles;
quantités troisième (qui
les
Donc
b est bien le termes; petit car c'est par l'intermédiaire de b a cl c; mais b n'est entie pas le Il faut énoncer la majeure sous-
séparément
deux
même
une
189
un
qu'on a) :
(Barbai
quantités entre égales
Or
RELATION
et
syllogisme.
Deux sont
LA
pas
dire
une
mortel
que
est
un
attribut
du
Le genre? car le con-
un sujet, d'être plus pi es que le concept c'est-à dire le terme considéré dans sa compréhension, cept, bien ne contient lui est ; c'est plutôt pas les individus qui de qualités contenu en eux . il est un ensemble qui se trouvent est
génie
en chacun
d'eux.
tielleraent une
concept en être i est
Le
essentiellement
Au contraire, sujets. dans son extension,
considéré est
U est
indéfinie
pluralité homme un,
moyen b) est une
ne
peut
c'est-à-dire terme
doit
constatation
de être qu'un
être logique
identique (ioa)
attribut
; ils sont e-senà dire le terme
le genre, c'est contient en lui les individus
Dirons-nous sujets. que, un sujet, le genre homme terme est entendu général dans
les
deux
prémisses
L addition
; il si le peut eu (qrtil
190
DU
LOGIQUE
extension
il
quand
est
JUGEMENT
en
sujet,
compréhension
quand
il
est
attribut? ce
le genre plus que le ne meurt Le genre humain tandis pas ; il subsiste que concept. mor tel convient meurent. L'attiibut à un homme, les individus Mais
ce
est
qui
à tous
à des
hommes,
Seuls
les hommes,
genre, compris résulte
les
que
tel me
le
tcimc
celle
mais
do
pas l'un entiaine
ou
nié.
1 apport
d'un
d'un
attiibut.
Elles
l'autie ce sens
Pautic
elles
;
est
également
d'un U ne
s'agit
jugement
hypothétique doit catégorique
jugement
ne
pas
un
qualifient que l'un
dont sujet affirmé ou, au
tout
mais
d'inhérence,
rapport
est
catégoriques. à un sujet,
disent de
que
sujet
d'un
jugement
(109). être un vrai
sujet.
doive être un concret comme Paul, pas qu'il le triangle ABC. U peut un abstrait la Lune, être ou la taille de Paul, la beauté de l'âge artistique de la Terre à la Lune, la distance le sommet A du AB le rapport deux entre côtés de ce trianABC,
Paris, comme Paris, triangle De
gle.
tels
être peut Certains riel
abstraits
affirmé
ou nié.
noms
ces
supposés
ment
propriétés riche comme
guent
les mercure
catégorique),
uns
des de 01
Us
singuliers une
peuvent
merctre,
vraiment
sont
désigner ; ce jugement identiques est-il ordinaire rature
(Le
le
ne si ,mre
Cela
et
il
à un autre
U ne s'agit pas de conséquence.
mais
catégorique, Le sujet
jamais qu'attiibut; sont les termes singulieis les vrais sont D'où sujets.
concept
n'est
attribut
nié
ou
le
d'un
l'exclut,
être
peuvent
ou
idation
pat en
à l'homme.
pas
dont catégoriques pas des jugements
attiibuts
affirmé
contraiie, d'un
ces
non
ou en groupe, des sujets. Le
qui
la
attiibut
l'autre
est
l'un
d'un
mais
genéial, ce sujet,
propositions
n'expiiment général ne traduisent pas
Elles
pas
hommes,
être un parait dans son extension
il
quand
les
n'est
piis sepaiément seuls ils sont
que mot
paice en un
qualifiés
mortel,
Le
de
mercure
d'un
autres
sujet
que par thermomètre l'état
dont
un attiibut
guère
au plu-
sujets
qualitativement est liquide à la tempé? Tous les échantillons de propriétés
intiinsèques, une infinicompréhension individuel. Us ne se distin-
constituent
celle
par
et qui infinité
sujets
singuliers. ne s'emploient
catégorique ont les mêmes
purs, leur
ce
sont
des
des est
accidentel
propriétés
extrinsèques est un impur jugement et transitoire que pré-
DE
un
est à telle (celui-ci le mercure est Cependant
autre). non un sujet.
attribut,
c'est
en général,
mcicurc
191
intrinsèques
propriétés celui-là à telle
températuie, un concept, du
RELATION
de leurs
telle
sente
LA
faire
Enoncer
un
une
jugement
hypothétique, d'un jugel'apparence caractérispropriétés
lui donne veibaie que l'expression a telles : si un corps d'inhérence ment de le dénommer mercure, permettant tiques ne peut être Une loi natuiellc autre propriété. bien
hypothétique. Les jugements
leui
il
a aussi
qu'un d'une
propriétés
telle
jugement
espèce échan-
les parce que tous étant chimique espèce identiques jusque ils ne s'indiviintrinsèques, propriétés catégoiiques,
chimique paraissent d'une même tillons dans
des
énoncent
qui
propriété
s moindies
». On les par des « dénominations extrinsèques des substances et il semble nomme que des espèces, plutôt que d'un jugement à être sujet rien ne soit plus piopre d'inhérence
dualisent
que
« substance ». Les qu'une de sont les seules espèces
définis et purs corps chimiquement la natuie cette illuqui pioduisent
sion. être et le concept peuvent ils sont considérés quand
Le genre categoiiques cas auquel
ne
l'attribut
s'applique convient le concept ou qui auxquels sion du genre. Les vers Exemple des caractères propres que par
des
pas sont se
de jugements sujets comme faits logiques, aux sujets individuels dans
compris définissent
l'absence
l'exten-
moins
par
des caractères — L'infini est
les autres embranchements. qui définissent une source et de paralogismes. Les concepts et d'équivoques les genres de vrais sont alors des choses, et des sujets sujets, singuliers. Les substantifs la
Bonté, ni les
abstraits
; il
c'est
un sujet ; c'est la divisibilité
siens,
est à la fois
Souvent noms
les
abstraits
exemple,
désigne
le
est
il
unique,
singulier. infinie de
comme la qualité
aucune
n'enveloppe C'est la bonté la
7a
noms des
multi-
; qui est aimable selon les Carté-
matière
incompiéhcnsible mêmes noms peuvent
ou
comme
concepts,
sont
Justice, ni bonnes mais
des
des sujets. La bonté n'est les actions sont en bonnes, qui caractère commun à ces personnes
la
Vertu,
personnes nombre indéfini, ou à ces actions tude
tiiés
qui, et très certaine. être
généraux. personnes
comme employés Si 7a Vertu, par ou
des
actions
ver-
191
DU
LOGIQUE
c'est
tueuses, nom
la justice, —
dépouivus fait une
peut
de
sujet.
ne
qui vide
fictif,
et
demander Un
comprend le coin
s'il
ainsi
que
Mais
singulier.
n'existe
impersonnel tout seul. Le
lui
l'italien
vrai la
sens
sujet
(
verbe
à
tient
de
un
qui genre la fidélité,
tonat, pluit, de voir un
impossible neutre,
On
pioposition
mot
seul
abstrait
un désignei la sincérité,
peut
119.
un
JUGEMENT
dans sujet d'aucun place
plusieurs âge, etc.
ne
semblent
pronom
nom,
qualifie
fait : la situation qu'il est reconnue par
le temps
(sujet
singulier) en général
qualifie
pluie,
DES
—
120.
Le
lies
que
nous
un
sujet,
un
est
une
jugement
qui
n'est que puisqu'il le conditionné, terme,
second n'est nelle. terme
la la
condition
deux
c'est
pourquoi
sujet,
attribut,
présente que l'on
On
Le
négative.
que nous appeln'est pas une
d'une
assertion.
ou le conséquence est une asseition
pas une assertion, puisqu'il c'est Ce qui est une assertion, -Si un triangle au premier.
aussi
pré-
de pas un assemblage subordonnée à l'autre,
Le premier teime condition ou l'antécédent
assertion,
moment
ou
assertion. la
attribut
concept).
est affiimative
pourtant l'une serait
l'hypothèse,
cet
se compose de deux paltermes. Chacune d'elles a
n'est
lerons
verbe;
IIÏPOTUÉTIQUES.
un veibe,
attiibut,
du
météoiologique moi comme celle
(attribut,
est
pai employé Ces proposi-
Cependant du ciel au
hypothétique deux appeler
pouvons
seule
orage
JUGEMFNTS
hypothétique jugement dont deux piopositions car il
sujet. l'état
à savoir
chose,
quelque
sent,
aucun
il
impersonnel est un sujet
et
avoir
:
espèces
tuona;
purement giammatical, modernes : es regnet, diverses it rains. langues ont un attiibut, dans la signification tions compiis elles
même
pas des jugements II pleut, Il tonne latin d'un l'exprime piove,
le
le
la subordination a
n'affirme
deux
Le
conséquent, conditiondu second
côtés
égaux,
il
a
a triangle a deux côtés deux ; on affirme égaux, angles égaux de deux côtés entraîne de deux l'égalité que l'égalité angles. sont et le conséquent des assertions L'antécédent possibles; angles
égaux. ni qu'il
pas
on y découvre tous les éléments affirmation ou négation, verbe,
qu'un
du sauf
jugement, l'assertion.
DE
LA
RELATION
193
toutes les variétés du jugement : sinprésenter — indéterminés, — collectifs totaux ; ; plutiels, généguliers, — univeisels, — raux, particuliers; spéciaux; catégoriques, et le conséquent même. Car l'antécédent d'un hypothétiques l'un ou l'autre ou l'un et être, peuvent hypothétique jugement de même les termes des jugements de l'autre, hypothétiques; Ils
peuvent
et ainsi
ceux-ci,
de suite
indéfiniment.
d'implication, tions à des
ce pouvoir est relations
déductive,
mais
en aucune
manière.
un
caiactère
caractère
Ce
intéressant
essentiel
des
de
il ne
;
demande
point
illimitée
possibilité indéfiniment
de subordonner
un
non
Cette
rela-
la faculté
la constitue éclaircisse-
quelque»
ments. Prouver l'hypothèse vraie, que
ce n'est un jugement pas transformer hypothétique, en assertion établir est ferme, que l'hypothèse est effectivement donnée la condition ; ce n'est pas la conséquence en une assertion transformer ferme,
davantage établir qu'elle
est
possibles.
Ce
séquence
de
de
soin
Ayons l'antécédent
dire
« implique « l'en tirer
puisse
qu'ils
c'est
prouvé,
l'antécédent, Car l'exclut).
(ou
qu'on
sera
qui
la preuve, le étaient avant,
Après ce
lesteront
l'antécédent
quent ment.
vraie.
que le l'antécédent
que c'est
de deux n'est
angles
Dans elle en résulte. côtés; comme dans l'antécédent est contenu extension
dans
lier
peut
être
le
concept
concept parabole,
le genre (S'il inscrit dans est
général
la
(Si
spécial elle
est
L'antécédent gisme. mun; pour passer relation d'extension
une
»,
est un
contenu
vrai
cercle, en
\e consé-
moins
peuvent n'est triangle
d'un
elle côtés; pas contenue
de leurs
est con-
le que signifie jugecar il est inexact que le «contienne», qu'il
» le conséquent, » : ils sont, ou du de deux
L'égalité hétérogènes. contenue dans l'égalité de deux litude triangles
conséquent entraîne
ce
là tout
« entraine
et conséquent des assertions
en
résulte.
être
pas La simi-
dans
le cas l'espèce
le parallélisme où le conséquent est
contenue
en
que le polygone régule carré...), ou comme dans le compréhension
d'un trajectoire section conique),
es'f une projectile on a un simple sylloont déjà un terme com-
et
le conséquent il suffit de l'un à l'autre, ou de compréhension
de des
connaître deux
la
termes
du moyen terme et de la mineure. Si ; c'est le rôle c'est le cas notamment au contraire, comme toutes les pour d'une démonstration mathématipropositions qui sont l'objet
différents
GOBLOT.
—
Traité
de
Logique.
i3
101
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
et le conséquent ni un syllogisme
que, l'antécédent ne peut être ni
sont une
la preuve hétérogènes, série de syllogismes.
hypothétique dans suivantes,
q le conséquent p l'antécédent, nous (au besoin emploierons nous l'ordre alphabétique, quand
rons
jugements
Nous
appellerons
ment
plusieurs de divers
servi porte versé par
hypothétiques
symboles pour être ; il peut
l'assertion
exprimer commode
à
les
jugelettres
considéreOn
la
fois). la relation sur d'employer Us lisent
s'est
laquelle le c ren-
ce signe plusieurs logisticiens. », en soi te que p o q s'énonce p impliils n'entendra., » au pas « l'implication logique d'un d'inclusion ou d'exclusion unique rapport
par (o) adopté le mot « implique
que q. Certes et sens étroit entre
d'un
l'extension
pôt te d'écarter toute la logique, autre proposition
ou la compiéhension des termes. Mais môme du langage cette idée fausse, qui c'est tirei une pioposition que déduite qui la contient
Nous
implicitement.
il
im-
a vicié d'une
lirons
donc
p jq de p. p entraîne q ou q résulte on d'une Au moyen définition,
un nom à une peut donner à un enchaînement ou à une conséquence,ou d'hypohypothèse et ce nom peut être employé et de conséquences, thèses comme On a ainsi des propositions de foi me prédicat. sujet ou comme Mais
catégorique caractère un
logique:
le jugement il demeuie les
isocèle, Ici les
triangle
exprime
saurait
son
perdre
Dans hypothétique. aux côtés opposés égaux un triangle isocèle gardent, d'une hypothèse. Les angles
jugement
angles dans
mots égaux. même dans le langage, l'apparence aux côtés d'un égaux opposés sont
ne
triangle
isocèle
sont
égaux. sens que
a le même d'apparence catégorique c'est donc encore un jugement la précédente; : hypothétique n'est pas un attiibut de l'égalité des angles des côtés, l'égalité la conséquence est bien l'attribut elle en est du ; l'égalité Cette
proposition
rapport
des
quent.
Rien
jugements catégoriques.
angles, n'est
sont
plus
hypothétiques sont Tels
faire pour logiciens moins dans les deux riques
mais
singulieis,
c'est
l'attribut
fréquent par des tous
la théorie premières pluriels
les
que
du cette
propositions dont exemples
du
sujet
du
consé-
des expression en apparence se servent
les
au syllogisme catégorique, Les jugements figures. catégoou totaux ; seuls les jugements
DE
que se ramène
les
particulicis et les négatifs.
—
termes singuliers. S'il gèle
1e Jugements
ou
Nous particuliers. cntie les universels et
l'opposition à l'opposition
DE
entre
JUGEMENTS
hypothétique ici vient
nuit,
expiiment jugements Us sous-cnlendent
195
la
récolte
la
liaison
donc
une
ce
vin
perdue. d'un fait
ils
sont
deux
des
est
nécessaire dont
Les
exprimer Paul s'en
soir,
du
affirmatifs
—
singuliers. peuvent
lègle
les
IIlPOTIIÉTiQUES.
hypothétiques
du jugement Si Pierre cette
RELATION
universels
t ORMES
DIVERSES
DES
121.
être
peuvent d'ailleurs
hypothétiques allons voir
LA
ira.
—
De
tels
à un
fait.
l'application. no qui
sont
des jugements pourtant hypothétiques d'aucun : Si vous faites jugement général l'application relation U ne s'agit nécessaire, pas, je tire! pas d'une à la nature des choses, mais de la idation inhérent ordre Il
une
y a
décision
de
la
fois
que
Pierre
généiale, pas &e rencontrer raisons doivent règle
autrement peut
avoir
tions les
plus
d'une
122. entre
—
d'un entre
cil constances
généialc que toutes si ce n'est une pas momentanées de ne
va; raisons
des peut avoir avec Pieire en ce lieu,
un
en ce jour
; mais
ces
so formuler en quelque pouvoir lègle générale, il n'y aurait nécessaiie. Enfin Paul pas de idation si Piciic de s'en aller vient ici ce soir. lésolu Les
qu'on
n'expiiment lois naturelles;
fait
avec
autrui
pas ils ou
avec
seulement expiiment soi-même,
des
néces-
aussi
des
conven-
contrat Loisqu'un singulièies. stipule en cas de décès êtie piises deviont d'un des de se pioduire n'est pas susceptible l'hypothèse fois.
générales mesures qui
contactants,
s'en
Paul
hypothétiques jugements sités logiques et des conventions
Paul
vient,
des
quelqu'une êtie une lègle
Ce peut
la déteiminent.
qui les
et
volonté
faits
ou
2° Jugements
les jugements
universels. généraux Toutes
et les
—
U y a lieu
jugements
de distinguer nécessaires.
les fois que p est donné, q est Jugement général: et absurde Il n'apparaît donné. pas contradictoire que, p étant mais on a quelque raison d'être assuré donné, q ne le soit pas; n'est arrivé et n'arrivera que cela n'arrive, jamais.
190
DU
LOGIQUE
nécessaire:
Jugement Sans vrai.
d'assurer
raisons
que no
que le conséquent relation Toute
il en résulte p est vrai, venir aucune idée de répétition, l'antécédent étant vrai, il est Si
intei
faire
J PLUMENT
le
soit
pas. est évidemment
nécessaiie
que q est on a des impossible
constante
puisest
est impossible. Toute 1 dation constante exception qu'une bien qu'on ne pas en apercevoir la raison. nécessaire, puisse se trouver une îelation vraie de la En fait, contingente peut il faut cela qu'il des cas, mais totalité pour y ait une totalité le jugement est total et non pas genéial,catégodes cas; alots et rique nécessité,
non
Toute une hypothétique. généralité suppose mais n'en est pas moins cerqui peut être ignorée, la mettic en doute, ce serait la possibilité supposer 1.
cai
taine,
d'exceptions On prouve vant est
que la constante.
un jugement relation est Elle
est
la
arrive
Quand de la
généralité de la généialité.
résulte
à l'assertion,
précèdent logiquement ment et le genéial Mais
quand
thétiques
il s'agit aller pour
cette
des
fonctions
sité
contient
nécessité
la et
généralité, ne la contient
qui plus s'ajoute découvertes permettent seulement savait par rien
n'est
nécessaiie
les
en
prouvant qu'elle l'un et l'autre, mais la nécessité
sont
très
différents.
fait
des jugements hypodistinction du jugement n'a plus aucun intérêt : ils
raisonnements
Remarquons tandis que
et y remplissent cependant que la nécesla généralité la suppose
La nécessité
pas.
à la
de
théorème,
assertion
dans
en prou-
par laquelle des raisonnements qui et la justifient, le juge-
nature
plus nécessaire
identiques.
fois
soit
la nécessité, tantôt il s'agit delà voie
qu'on la loin,
jugement titre au même
soit
à la
jugement de l'usage
et du
général entrent
universel
hypothétique nécessaire,
toujours résulte de
tantôt on
pas
généralité. de démontrer
induction, dans changé
est
Lorsque déductivement
lorsqu'une les déductions
chose quelque de nouvelles
loi
ce qu'on devient un qui
l'avaient
Ces déductions ne s'appuyaient donc prise pour principe. pas mais seulement sur la généralité. sur la nécessité, La nécessité à la validité est un surcroit, inutile de l'argument. U est comles jugements mode d'avoir une dénomipour hypothétiques i. Morale, de
la
E
GOBLOT, mai
logique
Sur
le
syllogisme igog, p 3b-] et suîv traditionnelle.
de n
"s
la cet
première article,
figure, je me
Reine suis
de Métaphysique dans les exprimé
et termes
de
LA
DE
un
et
nation
énoncé
et au jugement
général les deux
cas,
jugements
197
conviennent à la fois au jugement qui Nous les appellerons, dans nécessaire. et les énoncerons universels,
entraîne
p
RELATION
p exclut
q,
q.
A et E. désignerons par le*- lettres est un jugement d'un jugement hypothétique L'hypothèse où ce jugement est luiRéservons le ras possible possible. le cas où il un jugement et considérons même hypothétique, les
Nous
est catégorique. le jugement Si
est
l'asscition l'hypothèse ment catégorique.
se répéter, elle est ce
et les
à l'hypothèse ajouter
d'y
singulier;
vatiations
ne
suffit
à pas d'ajouter en faire un juge-
manque pour p est un abstrait
par et comme
de
susceptible exactement, variété
lui
qui
L'hypothèse déterminée ;
incomplètement
il
universel,
elle
exemple un fait
elle
; est
est
un
fait
ne se répète jamais la à travers identique
demeuro qui des autres circonstances.
qui en fait un jugement, du même coup la détermination qui et concret, sans un sujet individuel l'asscition
Pour
ajouter
on est en
obligé un cas
fait
il n'y
a pas de a deux
Si un triangle qu'il catégorique. (quel soit) jugement On ne peut pas dire : il a deux côtés angles égaux. égaux, ? Il faut Un triangle a deux côtés Quel égaux. triangle ABC soit posé puisse qu'un triangle singulier pour qu'on affirmer a deux côtés égaux. Dans un jugement universel, qu'il on a donc
d'une
enfermant
une
d'autre lequel
il
une
hypothèse
de
jugements dans que
l'assertion
part cette
rique,
part infinité
déterminée,
partiellement
possibles, catégoriques cas singulier chaque pour en une assertion catégo-
se transforme hypothèse en est de même de la conséquence.
— et S0 Jugements négatifs. affirmatifs — Le affiimatif jugement hypothétique
123.—
particuliers. forme p entraîne doit
porter constante
q.
sur
Dans
la copule.
le jugement négatif, L'affirmatif assure que
Jugements est de la la
négation la relation est
le négatif assure nécessaire, que la relation Il y a donc, en qualité, deux formes du pas nécessaire. ment et deux seulement: ou hypothétique p entraîne traîne
pas
pectivement
ou
q;
il par
n'y a pas de milieu. les lettres A et O.
Nous
les désignerons
n'est jugen'enres-
198
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
Remarquons que le jugement Je ne me borne tion. pas à dite assurer dey; pour que q résulte
est
négatif que ; ce
les
encore
raisons serait
ne
asser-
une
me manquent un jugepas là
Je un doute. de jugement, suspension dis positivement que possible que p étant vi ai, il est léellement a des cas (au moins un, faux, donné, q soit que p étant il'y Ce jugement peut-étie hypothétique tous) où q n'est pas donné. U faut bien que est donc en même négatif temps pat ticuliet. ce qu'il aflirmatif soit univciscl, le jugement afliime, puisque une relation c'est une idation de condition à conditionné, ment
mais
négatif,
constante
et
une
nécessaire.
Il
bien
faut
que c'est nie, U cxpiime
soit
ce qu'il patticulicr, puisque 1 dation constante et nécessaiie.
le jugement
négatif cetlc
piécisément une possibilité.
Le
est (comme un jugement posconséquent l'antécédent) Diie ou négatif. cl te jugement est aflirmatif sible, qu'un c'est diie qu'il antécédent entraine une conséquence négative, exclut la conséqucncc*positivc q est p exclut conespondante; donc non que deurs
encore
un jugement la conséquence
q. C'est cette conséquence sont
en lésulte
l'une
le côté,
(le jugement est négatif)
sequen> un jugement
négatif,
L'universelle
Si d'un
la diagonale
c'est
la qualité
confondre donc,
en
îéalité,
q répond p exclut jugement non ii'exc7ui pas g. Ce qui veut dire, négatifp mais que, si si, p étant vrai, q est vrai ou faux, ou que, parmi les cas où p est donné, possible, est donné. Ce jugement négatif hypothétique La particulière
particulier. négative. U y a donc
deux
même
gran-
carie,
il
n'ont pas (le conest affiimatif) qu'elles de p exclut de commune mesure. Faire q
est négative aflirmatif
Au
est négativ de l'hypothèse:
qui lésulte l'autre
à p entraîne équivaut e ; mais il est affirmé
il
affirmalif:
des jugements
affirmative
est donc,
avec
la relation.
une
affirmative.
un
pas que j'ignore q est p est vrai, il en est
où q est
en même
temps une en réalité,
universels
hypothétiques
jugement
affirma-
et et des jugements tifs, négatifs, particuliers hypothétiques il être Mais la conséquence négapeut n'y en a pas d'autres. ont été considérés de là des jugements tive; d'exclusion, qui été ont à tort comme suite leurs contradictoires par négatifs; les désignerons des jugements affirmatifs. Nous par pris pour les dénominations les lettres E et I, et nous conserverons usuelles,
bien
qu'impropres
; il
suffit
de
les
avoir
expliquées.
DE
—
124.
négatif do langage ; la Mais
pas et
quand
on
pas
q
ou
p
exclut
concept, pas un simple et un attribut, cette et que est affirmative une assertion,
les
dans de
à toujours appartient du jugement négatif hypode langage. U n'est pas
négation
le conséquent artifice un
les
et la
ou
ou
(54,
C'est idabien
relation,
négative. attributs
aux
catégoriques
catégoriques sous la forme
q. une
mais
inhérentes
inceititudcs
jugements
propositions les expiime
n'est
catégorique
n'est
le conséquent un sujet entre
ne soit qu'elle obscurités Les
109
jugement
point dire p n'entraîne
de
indifféient
négatifs forme
du
L'attribut
artifice qu'un la copule (io5). n'est thétique
que tion
RELATION
LA
énoncés
55)
sous
disparaissent
hypothétique.
d'un
jugement hypothétique des jugedes jugements mais seulement léels, il l'assertion. Mais ments nous manque possibles, auxquels celte assertion à l'hypothèse, il avons vu que pour ajouter du même la détermination un faut y ajouter coup qui en fait Cette condition n'est nécessaire si les tercas singulier. plus L'hypothèse ne sont pas
mes
d'un
conséquence
jugement
ments
hypothétiques. qui ne jugements
sont
des
pas
mais l'hypothèse conséquence, étant en effet celles-ci déjà ou niées vent être affirmées de cas selon
Ex
singulieis. les règles
sont
hypothétique En y ajoutant
: S'il
de la
eux-mêmes
l'assertion cas
de
on
des jugements en dehois de vrai
numération
et
est Le
saire ment
vrai
des des
ou faux
A de tels nécessité s),
cas
hypothétiques peutoute considération
tout que décimale
cas
où
en
qu'elle jugements
logique
coirespondent
elle
une
exprimant
nombre est
écrit
à un égal en résulte un
multi-
chiffres. de
dire
n'en
relation
néces-
n'est
pas un jugesens. On ne peut pas assertion résulte de la pre-
hypothétiques n'a ici aucun
la seconde
où
la
etc.
nombre,
hypothétique jugement deux jugements entre ; la généralité genéial
distinguer mière et vrai
tout
que
de
elles-mêmes;
il la somme de ses de 9 plus multiple chiffres, de plusieurs nombres est à égal que le produit des sommes de leurs le produit de 9 plus ple une assertion, il suffit Pour fïire de l'hypothèse Il
jugeobtient des
l'hypothèse
et la conséquence
est
des
résulte
pas;
il
est
simplement
résulte. affirmatifs,
(si p entraîne des jugements
d'une qui sont l'expression que r entraîne q, il en résulte qui sont la négation négatifs
:
300
LOGIQUE
de cette
nécessité
r entraîne que Ces
s),
il
q,
est
jugements peuvent et O; et comme les
A
aura
aussi
toires
I. ne peut
plus
on ne distingue cas où il ne résulte
pas
car
sité dent
et
cun
d'eux
est
considéré
il
pailiculiers, si
thétiques, cela seul
doit
le
d'une r
que être
comme
être
sont
négatifs et aflirmatif,
un
bien
suite
par
d'une
l'apparence et négatif,
Autres
pas
s).
lettres
être
on négatifs, leurs contradic-
et
particulieis, et des lésulte
C'est
la
que sa forme. de
néces-
L'antécécha-
théoientes;
terme
singuliei, de l'autre.
et l'on Si
dit
nous
con-
de jugements universels et entendu que les jugements hypo-
est aflirmatif,
sont
univeisels,
(A),
universel, proposition
propriétés
par
par seul
cela
le jugenégatif, facilement dans
prend
négative
par suite piiticulier, affirmative (I).
jugement d'une proposition
que (quoi-
les
pai
paiticulieis si le conséquent est
(O);
pas
possibilité n'entraîne
désignés
conséquence usuelles
conséquent sont affitmatifs
qu'ils
langage
résulte
ici de jugements pailcr des cas où le conséquent
que l'un est ou n'est pas servons les dénominations
le
possible encoio
n'en
pas de l'antécédent. non du jugement, ici la matièie lo conséquent sont deux énoncés
est
qu'ils ment
il
conséquents peuvent E d'exclusion jugements
des
on
Mais
JUGEMENT
(si p entraîne q, c'est-à-dire l'affirmation
entraîne
p
DU
prend
(E),
et
le
l'appaicnce
formelles.
—
125.
Lespiopiiétésformellesdesjugementshypolhétiques les rangent en quatre espèces désignées
qui E, I, outre
O se rapportent des propiiétés
tution
de l'antécédent
L'antécédent ; il existe
attribut que rents
et
les
sujets
ou
de
identiques,
à la copule. formelles qui
A, par les lettres U y a lieu de considérer en se rapportent à la consti-
et du
le trois
conséquent. ont conséquent formes
un
sujet
du
hypothétique, jugement et du conséquent sont
l'antécédent et,
chacun
dans
ce dernier
cas,
déterminés
et
un
selon difféou
indéterminés. i. cédent
Le
sujet
du
conséquent
est
autre
que
: Si A est
P,
B
est
Q.
le sujet
de l'anté-
DE
LA
RELATION
pas que les attributs n'est car leur identité
U n'importe ou différents, sont affirmés
niés
ou
Ces jugements saire entre deux
de
expriment termes
d'un gaz pérature 2. L'antécédent
et
sujets une A
et
P et
Q soient accident
qu'un difféients.
relation B,
identiques dès qu'ils
constante
par sous
sa pression le conséquent
et
SOI
entre
exemple le même
ont
néces-
ou
la
tem-
volume.
le même
sujet
déter-
ou
néces-
miné Si Ces jugements saire entre deux dans envisagés dans quelque stante
une
expiiment attiibuts le
P
même
autie
S est
P,
Q.
relation
et
Q, à condition Mais il n'est
sujet. la liaison
sujet, entre P et
constante
dit
pas nécessaire
soit
soient
qu'ils
que, ou con-
du sujet S. propriété Ex. : si Pierre a promis de venir, il viendra. autre Quelque ne pas venir sa promesse ; mais que Pierre pourrait malgré Pierre est homme de parole. 3. est
La
S est
relation
L'antécédent
et le conséquent
indéterminé
r. quel que soit enttaine la qualité —
une
ont
le même
mais
sujet,
il
: Si x
126.
Q est
Les
expiiment constantes
soit
déductifs.
Us
selon
Ces
est
x est
P,
jugements
de jugements des conséquences
la
forme
i
et
nécessaires
que
soit
la
forme
des
2
liaisons
à respectivement les unes générales,
répondent
biologie, psychologie, si ces divisions sont mêmes sciences.
GoBior,
La
sociologie
profondes sous envisagés
faits, à deux
soumis
E
concerne
qu'on peut appeler Dans toute la série des sciences
ciales.
i
relation
de
P
qualité
des objets naturels dans l'expérience et donnés ou des concepts idéaux construits et définis Ce sont des lois naturelles ou des énoncés pai l'esprit. de théorèmes, des conclusions de raisonnements inductifs ou sciences
la
la
signifient que elle se rencontre.
où
Q partout
Q,
sortes science
Essai
sar
de
lois,
générale la
Classification
deux
sortes
les auties
de spé-
de la nature,
cosmologie, pas ici desavoir (il n'importe ou non, fondées ou non '), les
deux sont (par
différents
aspects l'objet exemple
des Sciences,
Alcan,
de
deux
sont sortes
la physique)
1898.
de fait
902
DU
LOGIQUE
cette
abstraction natur
priétés dans
modalités
entie
générale abstraites
priétés matieie.
où
ainsi
Dans
chimie) d'elles avec
rencontre.
Elle
les
et
coips;
étudie si
elle
la tient
les agents dans physiques découviir pour quelque et certaines prophysiques dans
ordies
i dations
science
spédes espèces de ses y compris fondée d'ail-
ses propriétés,
physiques distinction
de
leurs La
corps. chacune
étudie toutes
ces
et dans des
distinction,
à la
pas
autres
et
de espèces des coips, l'affinité y compiis domaine de la physique quand
la
répond les
tous
propriétés
La physiques. entic les propriétés
ne
se
des prochacune d'elles
chacune
domaine,
abstraitement
d'autres
exemple chacune
matieteei
dans
considérées
avec
générales ciale (par
elle
piopiictés sont du
elle-même,
chimique elles sont
propiiétes
les
son
ces agents se icnconticnt
qui
Toutes
de
à tour
que présentent c'est matière,
de
espèces
idation
ques, chimie.
sont
qui
les
des
compte certaines
tour
considérer
espèces la chaleur, etc.
lumière,
en
elles
toutes
lcuis,
de
JUGEMENT
parfaitement et les propriétés entre
sciences,
la
îègne
chimiet
physique
la même
la
division
lois
et lois spéciales. La physiologie a poui objet gcnéialcs les fonctions de la vie, en des espèces la zoologie quelconques; les espèces chacune ont et la botanique vivantes, objet pour toutes
d'elles
étudiée
sciences
psychologiques deux oidres de
Ces
en
expriment. La foi me des celle
des
tonne une
i
ces
deux
La
ligne autre : il ligne entre ici
est
quantités droite est
2.
deux
malgré jugement, : Si la relation signifie rément à une autre
foi me
les
deux
oidres
souvent
de
foit
sont
quantités
mal
quantité
quantités est
comparées le plus court
l'égalité, entre elles chemin
deux
altiibuts
droit
des
lois
de
se les
qui
indiquée à confondre
par la
égales entre elles
a
cai
il
sont
égaleB de la forme
est
l'apparence, de deux
même
jugements
être peut exposé Si deux quantités
semble
car
est
des
soit que ce jugement est droite, cette même est ligne deux de ses points. quelconques
illusoiic,
U en
On
piopositions. avec la forme
troisième,
la
jugements
ce
ces
et sociologiques. et ces sciences
dans
jusque
distinguent
ses fonctions.
1,
comparées la relation est
l'égalité.
:
sépade —
d'un
à un point de la foi me 2 : Si une le plus Mais el
court la
distance
chemin
forme
2 est
minima
DE
sauraient
ne
ligne,
à cette
lignc toute
leur
lignes; se
qu'ils
inflexion
implique allongement. i : Si la forme d'une
la foi me
203
liaison
n'est
rencontrent
en
Direction
les penscrautrement. et inveisèment minima,
ne peut distance
puisqu'on entraine
RELATION
des qu'à condition
convenir
suboidonnée
LA
est
ligne d'une
la
recti-
tout
avons
Nous
pas une
détour,
en réalité,
ici,
sa
droite, de la
lon-
forme à est minima : on passe gueur propriété et c'est une propriété de la grandeur, parce que précisément difféients l'antécédent et le conséquent ont des sujets que la si difficile Elle est le postulat semble àdémontrei. pioposition sui
lequel
en
îcpose, à une
dcsciiptivc Dans
propiiété
les
de
jugements de la liaison
condition mifère
est
capable
considérable
des
antérieurs.
Mais
les
de voler, membranes
il
la
aux
Quant
2, l'identité deux attiibuts
l'animal de
jugements
un
présente
interdigitales vol du
fonction si
d'une
passage
métrique. la forme
entre
confoimation,
paicille
tout
géométiie,
la
n'est forme
n'est
pas 3, ils
propriété
du : Si
est sujet un mam-
développement de ses membres
liée pas mammifèie.
à
une
peuvent presque à la foi me i, jamais à la P et Q ne qualifient pas
sinon se lamcnei toujours, toujouis, fonne attributs 2. En effet, les deux le sujet v sous le même chose ; c'est toujouis quelque lappoit du sujet est qualifié et quelque autre chose qui par l'un qui est qualifiée : Toutes l'autic. Ex. les sections coniques par sont
des
construction
d'une
l'équation plan, est du second En
la
second figure
qui
: Si le mode degré, signifie est la section d'un cône par
exprime
forme
JtIGEMEXTS
—
3 de la
du
forme
r
sujet
de un
courbe
distingue
abso-
2.
ET
A^ALYTIQUrS
cette
algébriquement
degré. cas, l'indétennination
tout
lument
du
courbes
JbGEMEXTS
SiXTIlÊTIQUES.
et synanalytiques jugements oïdinaircmcnt des jugements s'entend thétiques catégoiiques. ceux « l'attiibut On appelle dont est analytiques jugements 127.
contenu dont Si
La
dans
l'attiibut p.n
distinction
l'idée s'ajoute
compréhension
entre
du
sujet à l'idée de
», jugements du sujet. l'idée
on
entend
synthétiques tout
ce qui
ceux
peut
20i
DU
LOGIQUE
en
être
affirmé
avec
même
(69, 70). de la compréhension est analytique jugement
stitue
ou non
car tique, Maintenant
il
notion, chaque ment analytique. Par jugements L'idée
termes
de
je sais fois que
celte
corps car lytique,
ou
quelque
ne
est corps saurait définir
faut
mettre
ici
l'attraction Pour il
faut
scia telle
à ce que
espace soit a en outic cette
coips, des autics savoir donc
analytique définition
si avoii
aux
l'attribut
de la définition
est un jugele coips sans mensitué dans l'espace un jugement anadans la définition
l'impénétrabilité du solide géométiique.
cet
autre
strictement dont
le coips pour distinguer 1 est un jugement est pesant synthétique, ce qui un espace tout et s'oppose, occupe force de résistance une grandcui, ayant absolue, un autic
entend
étendu
un espace ou est occupe est impénétrable est encore il
on
jugement dément
Tout
de ma partie ferai un juge-
je
synthétiques se léduil
sujet Alors tout
que la définition du sujet est synthétique. ment car on analytique, Tout
qu'elle souviendrai,
et
analytiques notion du
ou
fait
date,
m'en
je
sa définition.
qu'il
le (6g) de l'idée, ou synthétique selon qu'il conde connaissance pour celui qui
ce livre
est autic
tionnei
sont
l'avoir lu et manié souvent; pour je à la date de sa publication. En la tiougaide la page de titre, je fais un jugement synthéchose à ma notion de ce livie ajoute quelque
que
chose.
vrais
jugements
subjective
accroissement
Je connais juge. n'ai jamais piis vant au bas de
les
tous
vérité,
analytiques S'il s'agit
un
JUGEMENT
Tout
cai
il
non mais
signifie pas
corps que une
par nécessité
pai au même moment
occupé
de subit
piopiiété
par à distance
corps.
un
jugement la définition
ou synthétique ou telle autre.
est du
ou
analytique sujet.
Le
synthétique, même jugement
selon
du sujet que l'on donnent Cai si les propriétés d'un sujet il ai rive que cet enchaînement
les unes des autres, dépendent soit possible de plusieurs et si l'on ne remonte manièics; pas à quelque il y a encore un plus initiale, propriété grand nombre de manières de définir un objet de telle sorte que 1
Cet
de Kant n'est plus vrai a été conduit à admettre dmx exemple puisqu'on sortes de matière, la matière pondérable, d et la matière Newton, qui obéit a li lit Mais si ce jugement léther. n était pas synthétique, on n'aurait impondérable, pas pu
le contester
— On peut d ailleurs
dire
Tout
corps
a une
masse.
DE
LA
RELATION
206
de sa définition de ses propiiétés dépendent (72, quelques-unes une îaison décisive de il n'y a pas toujours Enfin logiqu3 88) à telle bien qu'on définition être telle autre, puisse y pieférer de convenance, de clarlé, de simplides motifs détenniné pai Le caiactère ou synthétique cité ou de commodité. analytique de la définition a choisie. dépend qu'on pjgement la définition du sujet, le jugement donnée Et.uit analytique la répéter en totalité ou en pallie. Le jugement ne fait que Toute science est faite de jugeest instiuctif. seul synthétique ments synthétiques
du
Les jugements
128.— constatations
empiiiqucs en est une
L'expeiicnce un syllogisme
attnbuci
si
mcntaiie
l'on
des
source
par
On peut inépuisable. une détermination sujet
au
sait
piéalablement et ncccssaiiement
constamment
cntiaine
sont soit synthétiques catégoriques de îaisonnements. soit des conclusions
la
que
aussi
complédu sujet
notion attribut.
cet
La
con-
mais la synthèse synthétique, qu'il jugement dans la ma|cuie, doit êtie implicitement déjà donnée cxpiime Pour établir sciait elle sans quoi par illégitime syllogisme il faut un jugement avoir un jugement déjà qui synthétique, I a conclusion et le dépasse. est un jugement le contienne est
clusion
un
car
synthétique, niais cette Les quent auquel quence,
de la
hypothétiques lien qui
pas
ne
soit
Pour
synthétiques. la diflétencc à leur
vertébré.
Ce
L'homme
est
forme
qu'ils A et
entic
que contiairc
la
de
B
fût
analyse;
anaij&e. si le
consé-
l'antécédent, consé-
plutôt que la et le conséquent
1 : Si
fussent
pat
dans
déjà
il en est
jugements
du sujet
majeuie par sont analytiques
la îcpétition paiticllc si l'antécédent synthétiques
cas —
hétéiogèncs Tous les sont
se tire
conclusion
jugements ne contient
ne se tiie
l'attiibut
A
est
B
P, il
analytiques, toute verbale,
sont
est
Q
faudrait
ce qui
est
se tiret pai syllogisme peuvent et les dépasse, si d'un jugement par exemple qui les contienne et si P et Q sont A B est une espèce du genre identiques. : Si mammifère est vertébré, l'homme est tout Exemple
Les
jugements
synthétiques,
Us
définition.
jugement mammifère. de à moins
la que
se
tire
forme
par
analyse
2 : Si
Q ne soit
S
est
un élément
de
la
piémisse
P,
S
est
Q sont
de la définition
:
200
DU
LOGIQUE
JUGEMENT
d'une Us peuvent se déduire est P, x est Q, quel que soit x ; et Q n'est plus conditionnée par le de la forme Les jugements 3 : Si s'ils signifient soit x, sont analytiques de P.
de
la définition
P,
synthétiques
prémisse qui serait mais alors la liaison sujet x est
si P
: Si
x
de P
5. P,
x est
Q, quel que dans Q est contenu
que et Q sont
des
attiibuts
hétérogènes. —
129.
êtie
vent
Les
jugements établis la par
car
peu-
dépassent infinité de
et impliquent une généiaux S'ils sont fondés sur des jugements catégoriques. expéun raisonnement inductif est nécessaiie interlienccs, pour ces expériences et en tiicr une loi. S'ils sont des préter du raisonnement ce iaisonnemcnt ne peut être résultats pui, toujours,
ni
un
ils
ne
hypothétiques synthétiques seule ils la expérience;
ni
syllogisme
lireiaient
par
analyse
déjà implicitement. Tout jugement est
acquisition
sont
une
suite
de quelque
synthétique, de connaissance
de syllogismes, jugement c'est-a-dire
car
tout est
créei du savoii, fécond, n'était ni explicitement qui
faire
ils
se
les contiendrait
qui
nouvelle
alors
jugement
un
qui de
jugement inductif ou déductil, iaisonncmcnt,etce raisonnement, dépasse sur lesquelles il se fonde. de la les données L'objet piincipal du îaisonncment est de montrci comment il peut êtie théoiie positivement connaissance donnée.
naître ni
quelque
implicitement
CHAPITRE
DES
IX
RAISONNEMENTS
FORMELS
—
La logique consideic comme classique catégoriques de dans les beaucoup jugements hypothétiques, parce que les expriment, un aitifice fait qui propositions giammatical un sujet, du conséquent un attribut. de l'antécédent Elle enfle 130.
le domaine
démesuiément
et
comme
goiiquc,
et,
qu'une
attention
épuisée et insuffisante rapide
aux
elle les foi mule sans petit tiques; en réalité, modes, que deux qui, les deux modes pictendus ajoute n'est qu'un syllogisme hypothétique 1° Qu'analysant des formes verbales la théoiie
du
proposition plutôt
les
les
« L'art
de la syllogistique les syllogismes
du
deux
Lullc car
classique;
hypothéreconnaît elle
figmes;
syllogisme disjonctif, U en résulte (u3).
y qui
; et fait tels
les
arrive ; elle prémisses sans avoii modes besoin de
lalionnellcs de
plus
plutôt que le jugement, des formes elle logiques, des caractères extérieuis,
et les
figuics
relations
laisonnements.
que
sont
caté-
syllogisme elle ne donne
syllogismes elle n'en
terme;
d'après tenue dans
syllogisme du moyen
que la place ainsi à constiuiic considéicr
la
du
l'importance par son effort,
qui » est une ainsi
sont
l'essence
suite
très du
considérés
des
natuiclle dehors,
de simples combinaisons paraissent mécaniques devait do reproduire et Desêtre tenté matériellement, qu'on il reproche cailcs à la logique quand point classique n'exagère de servir « à parler sans jugement des choses ». qu'on ignore 2° Piécisément îdations nit W.
ceux
rationnelles, les moyens
pas Uamilton
a l'inclusion qui,
parce
ne fait qu'elle un elle soulève de
résoudic
et les
logisticiens, ou exclusion des comme
M.
état des presque point ne débat fourqu'elle entre ceux comme qui,
Lachelier,
réduisent termes veulent
toutes
en
considérés que
ces
les
relations
extension, termes soient
308
DES
considérés
tantôt
enfin
ceux
en extension comme
qui,
d'un
syllogisme à peine, approche
et
entre
« parfait même
dans que
exlensivisles
artificiel
et tantôt
Rodier, », idéal
où n'interviendiaient
Ce débat
FORMELS
RAISONNEMENTS
qu'en sépaiant des hypothétiques, goiiques sion de poser la question.
en compréhension, d'O. Hamelin,
disciple dont l'esprit le
borné
raisonnement
et rêvent
de l'homme
mathématique,
des rapports de compiéhension et compt éhensivistes, est tellement
les soigneusement nous n'aurons
1.
caté-
syllogismes même pas
l'occa-
dit M. Lachelier, on ne homme, est l'un dire : Pierre des individus du genre homme; on veut diie : la qualité est inhérente au sujet homme Pierre. on dirait Autrement Pierre est un homme. Les logisliciens Quand veut pas
on
disent
effet
tion
en de
dit
Pierre
est
:' Pierre
l'individu
ils écrivent homme; de l'espèce) au genre est
(ou
Pierre du mot
et cet e (initiale La logistique du jugement raisonnements.
est
une
un
rela-
t homme
se lit : Pierre hv) cuiieuse tentative
et du laisonnemcnt Cette
cette
un
est
homme.
de faiie
de la fonne
la matière
tentative
de jugements d'ailleurs asser
îéussit
et de et
bien,
devait car la logique est une réflexion réussir, qu'elle sui lui-même : il prend ses propres de l'esprit opérations de ses opérations de la pensée, tout en ; les formes pour objet caractère de formes leur aux objets par rapport gaidant penmatière de la pensée Le mathésés, deviennent qui les étudie aime à donner aux objets la forme maticien et l'aspect logiques il semble
des
formules
qu'il
êtie
sa science
que
ce qui
l'esprit On
peut les
écarter
le logicien, et transforme
intéresse
qui
construit répondre relations
aux
peuvent compréhension dire : Pierre est toujours qu'à
tout
toujours i,
G
foi mules
même. ce
lui semblent
Il
sont
ces
les
ne
pense
pas de
opérations
formules. : A
compréhensivistes
d'extension,
de
l'extension
ces
manie, paicc que et son raisonnement
puisque s'y ramener
toujours un homme.
La
bon quoi les relations ? On
relation
peut entre
et la compréhension est si étioite et si universelle i apport défini d'extension entre deux termes on peut substituer
Rooitft,
un 1 apport
Les fonctions
de compréhension,
du Syllogisme,
L'Annft
thtlotophiqut,
et réciproque1908
DES
ment.
Cette
FORMELS
RAISONNEMENTS
n'entraîne
substitution
aucune
là deux distincts, rapports n'y a pas cer un seul et même car, iapport; des
nombre tères
c'est
le
la
du
L'extension virtuels
jugements
dire
dans
son
hension,
les
soit
qu'il
une
expriment une idation
A
invente
un art
faite
de
humain.
d'une
infinité
de
de la forme
il qualifie enveloppe dans leur
des sujets, ces sujets compré-
pai eux. d'une infinité
de
la foi me
o xtB
étant
et B
deux
Ces concepts. à conditionné
de condition
îdation
jugements et non pas
d'inhéicncc.
La relation que
de
hypothétiques
x,
carac-
réciproquedans le sujet,
d'inhérence
attribut,
xtA que
elle
est enveloppé ou qu'il dénote ou qu'il est connoté d'un est faite concept
La compréhension virtuels jugements
quel
est
indtflciemment,
extension
au
A
essentiellement
dire,
est
et
du raisonnement
ou
catégoriques
est
qu'il
manièies
que Pierre les en ce sujet
mais
concept
xi Le concept ce qui icut
il plus, d'énon-
:
fausse; point de donner la théorie
au lieu —
pour reconnaître
genre. aux extensivistes
répondre peut doctrine n'est Yotie
131.
deux
Bien
le
On
taisonner
mais
commune, désignation de ces caractères présence
dans
ranger
faut
erreur.
la
qui justifient leconnaitre
ment,
il
hommes,
209
entre
contient
l'un
deux l'autic
en soilc
compiéhension,
concepts peut en extension qu'on
pouirait
bien ou
consister
y est écrite
en
ce en
contenue
AtB mais
elle
d'extension ment lité Le
aussi
peut ni
de
: L'égalité de deux débat
êtie
différente.
compiéhension de deux côtés
Us sont angles. extensivistes entre
Il cntic
d'un
a aucun n'y les ternies de
triangle
hétéiogèncs. et compiéhcnsivistes
rapport ce juge-
entraîne
l'égaest
inso-
de la question ellepas la position change au fond, la distinction même. Car ce qui est en cause, c'est, do condition et le lapport entre le rapport de sujet à piédicat à conditionné. le « syllogisme Les difficultés en que présente ont si fortement » et que Hamelin et Rodier formuextension luble
si
l'on
GOBLOT
ne
—
Traité
de
Logique.
I/I
DES
210
lées,
se retrouvent
bien
que
comme
dans
Rodier un
le
en arrive
idéal
FORMELS
RAISONNEMENTS
« syllogisme à considérer
à la pensée
inaccessible
le divin. C'est syllogisme gisme au syllogisme substituer categoiique. cheiché Rodier a vainement paraît un
serait
clusion ments
hypothétique Le syllogisme bien
être
», si
» parfait un syllo-
discursive,
fallait
qu'il
celui fait
hypothétique
jugement
paifait que dont la con-
de
deux
un
sens,
juge-
hypothétiques
o (ros).
(poq) le jugement
Mais
pour que ses éléments
que des jugements algébiiquc dernieie puissent
3°
en
Enfin,
confondant
en analyse, formule qu'une
pour
que
le
gisme
tautologiquc. sauf dans
catégoiique, est figure),
(3e la conclusion
decidei
nccessaiiemcnt
étant
condition
le cas de la
pas
—
deux Deux
deux
Loisquc
mêmes termes, — ou bien
êtie
elles
vraies,
la
dans
ses
de
l'est
majeure,
pas
du
tout,
principes.
sont
piopositions
indépendantes: toutes deux fausses,
doivent
la
nécessairement, contenue dans
êtie
elles
ptouvées
des
composées
peuvent ou l'une vraie,
sont dites simultanées propositions elles sont toutes deux admises;
indépendantes, simultanées positions
par le fait certitude de
IMMEDIATES
sont ou
pas
implicitement déductif ne
contenue
INFERENCES
ci
sylloaussi
mais
réfutation
ne l'est
le raisonnement n'étant
le
catégorique,
tautologiquc, de la ccitilude
hypothétique syllogisme doive que la conclusion que
seulement
en
se met logique classique si le îaisonncment êtie peut Nous allons voir que le syllo-
le
la majeuic, sa conclusion
non
le syllogisme la syllogisme,
de
parément.
en dernière
avec
l'impossibilité concluant sans êtie
fausse.
faut
il faut se 1 amener, sens, qu'elle puisse à des opérations et que celles analyse, aiithmetiques elles-mêmes se iapporter à des mesures empiriques.
dans
toutes
il
un
gisme hypothétique avec la déduction
133.
ait
hypothétique se résoudie, de môme
puissent
d'inhérence, ait
—
132.
que bien
en compréhension ce syllogisme «
ou
êtie
ou
l'autre
lorsqu'élant deux piocontestées
sé-
DES
OPPOSITION
—
il y a infêtence ou de la fausseté
ou bien
de la vérité
—
Le
mot
intermédiaire, infèie la vérité
on
l'une
si
Demander
est
inférence conclure d'un
pas de d'un énoncé
s'agit mais
sans
immédiate', de
ici
assez
jugement autre énoncé
à un
deux
propositions ayant ou non, c'est demander
indépendantes
médiates
sont
qui
Un
syllogismes. sion icsulte
hypothétique. Bien qu'il
est
syllogisme
ait
>
beaucoup et categonques
immédiates il
à
du les
même
si elles
des
DES
Deux
en
qualité
les
examiner cntie
en
qui
JUGEMENTS
jugements et tenues
mêmes
ou à la fois
et
sont
dils
diffcicnt en
les
la
des
deux ne
peut pioposi-
inférences
et qu'on appelle sa conclu-
infeiences
immédiates
hypo-
séparément,
parce catégo-
déiivent.
CATEGORIQUES
opposés quand en qualité ou
ils sont en
for-
quantité
quantité.
ont qui poui jugements catégoiiqucs ne peuvent être opposés en quantité; singulici tent donc qu'une seule opposition :
S est
les
syllogismes
Les
Ces
expriment inférée
entic
d'analogie les inférences
de piéféiable notables différences
OPPOSITION
—
foi nielles
ne
jugement,
dans
à
il
jugement. termes sont
mêmes
dit
est
y a de et les hypothétiques, riques qu'il
més
ou
catégoiiquequand — h) de jugements catégoiiqucs, pothétique quand resuite de jugements dont l'un au moins est
sa conclusion
thétiques,
toutes
également
car
impropre, un autre
ou un seul. Toutefois la proposition jugements de l'assertion îctcnii contenue partie qu'une l'inférence estaloisfl tion donnée; foitiori. Les infeiences immédiates conduisent
135.
211
CVTÉGORIQUES
de l'autie.
la fausseté
134.
JUGEMENTS
P
S n'est
un terme sujet ils ne compor-
pas
P.
sont contiadictoires: Si l'un est vrai, jugements est faux, l'autie l'autre est faux, et si l'un est vrai. Ce n'est car chacune de ces asseitions est le rejet pas la une inféience, de l'autie de chacune est l'autre et le tejet d'elles assertion. deux
et indeiminés Les jugements totaux Us peuvent être : quantité.
(108)
sont
opposés
en
DES
212
i° lité
ils sont quand : deux contradictoires
Contradictoires, et en quantité
tous
vrais
deux
tous
deux
a0 Subalternes, quard l'autre indéterminé. total,
ils
ni
total. jugement 3° Conltaires, l'autie
deux
vrais
car
au équivaut de la contraiie.
terne être
tous
deux
sont
qui 4° l'un tous
sont
ils
dans
en
quaêtre ni
peuvent
mais
qualité,
du
jugement indéterminé a fortiori
enveloppe
tejet Mais
faux;
même
vérité
Deux négatif. assertion : toute
elle
de
sont
du jugement
quand
à la fois
opposés ne
faux.
La
a forltotih vérité loppe indétciminé du jugement
matif,
FORMELS
RAISONNEMENTS
tous
contiaiies
deux
l'un
total
enve-
; la fausseté la fausseté du
l'un
totaux,
aflir-
ne
être tous peuvent le îejet de sa contiaiie,
enveloppe de la contiadictoite, deux
jugements ce cas, ce sont
est
qui contiaiies
subal-
peuvent contiadictoires
leuis
vtais.
Subcontraites, l'autre aflirmatif, deux
quand
sont
tous
deux
indétciminés,
Deux subconlraires peuvent négatif. de quelques car ce qui est affirmé sujets mais ils ne sont nié de quelques autres;
vrais,
peut êtie groupe tous deux cai faux,
le rejet contiadictoire,
à l'assertion
ils
de qui
l'une
des
asscitions a
enveloppe
forlioti
êtte du pas
équivaut la sub-
contraiie. Ces Tout
ces
S
Quelques-uns sont L'un
sont
oppositions
de
ces
P
sont
de
résumées
ces
S
est
P
le
tableau de
Aucun
S
P
dans
ces
Quelques-uns ne sont L'un
de
ces
suivant S n'est
de pas S n'est
ces
P
S
P pas
P
DES
CONVERSION
DES
CONVERSION
—
136. ment
qui
Convertir
un jugement, l'attribut sujet
convertir leur
CATEGORIQUES
c'est du
jugements un attribut
un
formel
pi entier
les
sujet
213
CATÉGORIQUES
JUGEMENTS
a pour du premier.
le sujet On ne peut de peut faire sujet
JUGEMENTS
et
autre
jugeattribut
pour car
singuliers, ni de leur
on
attribut
ne un
(n4) un
Cependant sont sujets
ou
sont
sont
ou ne
importe
estime
dénomination
Elle
France). en l'on
fait
le
il
faut
une
de
simple
attribut
véritable
sujet
la
i°
l'une
que à aucune
est
et
des d'une de
capitale
la
même
jugement
désignent convient
d'elles
l'un
synonymie, d'un genre
du
proposition. dénominations
deux
que savoii
l'autre.
composée définition (Paiis
une le
est
savoir
Poui
qualifie connaître
comme
différence,
sujet,
on
pai lequel ne fasse
jugement teimes
identiques, dénominations
des
pas
deux peut que signifier ou deux termes que d'un même sujet; peu Mais à moins que le
singulier
jugement ne sont pas
un
si
même
à l'autre,
2°
auti e Poui savoir dénone convient qu'elle que deux il suffit minations des de savoir différents, sujets désignent d'elles ne convient Cela que que l'une pas à l'autre. signifie la converse de l'affiimativc est une proposition indépendante, se de la négative s'inferc immédiatement. tandis que la convoi Si
l'on
resuite
que
Paris
est
pas que Toute ne sache qu'on
moins l'on
sait
sait
en résulte
que que
Paris
capitale la que n'est
Nulle
de
capitale
pas
capitale
de France
la
la
France, France est
n'a
il
n'en à
Paris,
Si
qu'une capitale. de l'Angleterre,
capitale de l'Angleterre
n'est
il
Paris.
attribut un concept, a pour signide ce concept, à l'extension ou, ce appartient à la compréau même, qui revient appartient que ce concept le même du sujet. On formuler hension peut jugement par une proposition le concept pour qui aura, giammaticalcment, — homme est : Pierre est homme Pierre; Quelque sujet — malade n'est Pierre. Pierre malade Nul n'est pas Le jugement fie que le sujet
Dans premier,
les deux
singulier
cas
et si Pierre
le
qui
second n'en
jugement est pas le
n'est sujet
pas
différent
grammatical,
du il
en
DES
214
le sujet Ces logique. à mettre en évidence
reste servir rôle
la
dans
déduire
deux un
ou dans
toute
son
est
négative tandis
extension,
pallie est exclu
pus
sion sion
dans
n'est
Pierre
prétei malade
n'est
Le
de
infinitéd'auties
son
sujet
attribut, Pierre
sujets.
est
quelque homme, homme est Pierre.
Quelque Cette
homme. genre donc à substiluci
l'extension
(t 11) prédicat la compréhension
du
consiste du
a imaginé
Uamilton
que
de de
son
extenl'exten-
toute
s'intcr-
peut dite
Aucun pjt
placé une
où se placent également est homme s'interprétei peut si l'on convertit et il faut diie,
de son extension. celle but, t elle de la proposition Pierre homme est convient à Pienc, la proposition d'homme ou Pierre est un homme homme signifie dans
pour
:
consiste propositions catégoriques de l'attride la compréhension natuTandis que la signification
des inteiprétation à la consideiation a substituer
piis
grand
classique à savoir
pas malade et l'on peut d'une affirmative
malade,
Pierre.
l'extension
Pierre
aucun
un
joue
univeisellemenl, affirmative d'une
pus celui
que une
ou dans patticulietement, d'une Le sujet négative (m). : Pierre n'est de son attribut
est
néanmoins
peuvent
principe qui en logique du syllogisme,
employée et les modes
figures d'une pioposition
l'attribut
exemples
méthode
les
FORMELS
RAISONNEMENTS
d'expiimei de remplacei
la qualité que Pierre est quelque est conique Picne du La quantification à la consideiation
de son
celle
prédicat
est
extension.
de Sii
YV.
la quantité du piétoujouis = ; la copule par le signe de est déterminée par celle
ce qui permet dicat, comme la quantité des jugements des espèces de jugements leurs deux le nombre termes, par la qualité se tiouve en joignant à la quantité double; rapport Le nomon obtient huit de jugements. à la quantité, espèces des
bie dant
modes
l'artifice
Les
et
une
légulaiité la théoiie.
syllogismes notablement V
est syllogisme intioduit de Uamilton du
de
adversaires
la
une
aussi dans
est-il
n'a
légitime?
jamais Oui,
en
cepencl les
en simplifient
du
n'ont prédicat d'oidre psychologi-
quantification que des raisons
pensé qu'il assuiémcnt,
qui
symétiic
méthode à cette objecter avons pas ainsi que nous que : ce n'est la logique de Uamilton Il est vrai que lui-même
et augmente, les jugements
l'habitude
puisqu'il
penser.
et ailificiclle, L'artifice autrement.
est
fût
de
à
tout
n'entraîne
aucune
DES
CONVERSION
seul
la
logique
il laisse
icpiéscntent; du l'essence
; classique un soit besoin ces
que
îelalions
modes sont
qui
logiques
assez
remarqué la
dans
logique d'une
la
que
quantification sous la forme
classique, affirmative
du
prédide cette
est piis particulièreque le prédicat d'une est pris et que celui univeisdleinent, négative établit lathéoiic de laconveisior et à démonqui sert à
ttgle ment,
lègle toutes tiei piesquc Des propositions
les règles du syllogisme. à prédicat exptessément courant Judas était usage
d'un
d'ailleurs
est une apôtres proposition doit cat d'une afliimativc ordinaiie
l'expiime est le seul viai
gage Stoïciens, exprime liche.
en réalité —
deux vrai
Tout
sont
Les jugements ments singuliers un seul
La conversion des jugements des commune
sont
quantifié l'un des le
toto-partielle. Loisquc eue univciscllcmcnt, piis
douze prédile lan-
les Le sage, disaient pai le mot seul La pioposition ainsi quantifiée riche Tout est vraiment sage jugements
riche
et
est
sage, Il en est de môme
collectifs
doivent
ces
deux
jugements les loto totales
de toutes
indépendants. de Uamilton. affiimalives
comme
à l'extrême
raisonnement.
pas
cat est déjà
les
ignoier
qu'il
ni
faux,
syllogisme il a poussé
et les modes sans figures les raisonnements de considérer
instant
On n'a
aucun
les
construit
213
CATÉGORIQUES
Mais légitimes. de déjà excessif
formalisme
le
limite il
des modes
aucun
omis
introduit
n'a
: Uamilton
erreur
JUGEMENTS
assimilés
êtie
aux
jugeconsidère
au gioupc l'attribut convient loisquc du groupe individu et non à chaque (10S) sujet, U n'en est pas de même est alois impossible totaux
et des
indétci
minés,
car
la
désignation comme piisc
êlrc de ces jugements peut n'est obtenu attiibut. Le jugement plus catépat convoision * Aucun des députés de notre : Ex. maishy pothétique gorique ont Aucun de ceux n'a voté cette loi— qui département U faut loi n'est de notre voté cette département député sujets
lemarqucr que la limitation blir totale la pioposition en considération la conversion milée
à celle
du gioupc, ou indéteiminée,
il s'agit quand et des des totales des
universelles
de
la
qui
a pu cesse
convertir,
indéleiminées
et des
pailiculières.
servir
à éta-
d'êtie
piiscV
en soi le peut
être
que assi-
DES
216
SYLLOGISMES
—
137.
D'une
immédiatement Si l'on
CATEGORIQUES
un
médiate,
or S est donc
S
M
minée
un
S
P
sont M
P
sont
les
M
tous
les
S sont
donc M
les
M, ou à ce nom inféience
les
tous
P
sont
des
S sont
M P
S sont des M quelques donc S sont P. quelques
cet exemple comment par d'une inféience immédiate.
une
inférence
médiate
se compose de tiois ; les propositions se résolvent en syllogismes simples. composés données dont résulte la conclusion propositions La conclusion n'autait aucun prémisses. rappoit
syllogisme
s'appellent avec les
P
est
P
sont
voit
syllogismes Les deux
résulte
M
Quelque des sujets
Tous or
P
est
or
simple
pi émisses et d'elles,
cune
M
7es
:
Tous
Un
indétei
nom
un
syllogisme les
Tous
dérive
Tous
à quelqu'un foi me de sujets M, on peut substituer gioupc indéterminé M. On auia ainsi une quelque
peut
quelque au sujet
On
totale
proposition la proposition
donnei
FORMELS
RAISONNEMENTS
si elle
n'avait
celles-ci
un terme
doivent
commun
aussi
avoir
avec un
chateime
commun
la relation s'établisse entre les deux termes par lequel de la conclusion. ti ois termes, U y a donc dans un syllogisme chacun deux fois. U doit être répété d'eux exactement, répété sans addition, restriction ni altération. Le raisonnement a
est
égal
A b
b est égal à c à c donc a est égal n'est
pas, du moins terme, pas de moyen même terme (117). On appelle Grand termele aux
grand.
car
cette
terme
le
Ces
extension rapports
dans d'inclusion
un
syllogisme. à b ne sont pas de la
prédicat
la conclusion, Le petit prémisses.
en
forme,
b et égal
Mojen terme
sujetde
deux
contenu
sous
le
terme
II n'y a un seul et
Petit conclusion, le terme commun
n'est
moyen, ne sont
pas nécessairement ni le moyen dans de règle que pour
le les
SYLLOGISMES
modes
affirmatifs
servir
à définir
les
la première termes 1.
appelle Mineur eceWo
ne
; ils
figure
e la prémisse Majeur le petit qui contient Mode d'un syllogisme
On
On
de
217
CATÉGORIQUES
qui contient teime. la
appelle à la quantité
le grand
forme
terme,
La logique du
âge mots artificiels
syllogisme de chaque
de trois : la voyelle par des syllabes l'une des lettres la s>llabeest A, E, I, O et désigne de chaque et la qualité dans l'oidre pioposition conclusion. mineure, majeure, La
eu
affecte
qu'il
et à la qualité des propositions. a imaginé de nommer les modes
égard du moyen
donc
peuvent
quantité suivant:
d'un définit la Figure scolastique par syllogisme la place le moyen terme dans les pi émisses. Quatie qu'occupe sont possibles cette définition : figures d'aptes logique
PREMIÈRE FIG.
On
FIG.
TROISIÈME
FIG.
QIUTRIÈMEFIG.
M
P
P
M
M
P
P
M
S
M
S
M
M
S
M
S
peut
les
Sub
pas
figure.
à l'aide
du
vers sub
prie,
tum
moyen
terme
est un signe tout du raisonnement
la
aperce\oh Elle a en
outie
qui figuie se ramènent
foi mules.
natuie
:
mnémotechnique
tu m prie du
quatrième construire mal
letenir
pr,e,
La place fait
DFUTIÈME
sub,
denique
extérieur
des
à des modes
modes
trois
ne
qui
pi opre à chaque d'introduire une
le
grand desa\antage n'existe pas. Les cinq
sub.
proe
qu'on
autiesqui
y peut seraient
de présente syllogisme l'appaicnce 'a quatrième le c'est qu'on a pris le grand teime pour figure, n'a la mineure. Aristote terme et la majeure petit pas pour in\entée Galien connu la quatrième elle fut ; par figure; i
Lorsque modes de la cl
le petit
rencontrer n'est
pas ditionnelles
qu elles
conclusion on
Première,
termes
ils
pui«qu
comme
est négatne ne peut plus «ont
la
dans
Deuxième
d un parler rapport Dans l'un de l'autre
exclus
et dans figure d extension entre le la
TroiMcme
figure,
deux grand ou la
et le petit termes particulière, exprime que le grand peu\ent toujours commun 1 un peut se rencontrer sans l'autre, dans quelque ou que sujet d extension entre Ces dénominations non plus question d'un eux rapport de ce qu'on a ordinairement >ienncnt do grand, et mojen termes petit
conclusion,
comme
la
un
Quand
et exemple sont usuelles
hypothétique
,
tu grand Quant de liaison, grâce
mais
comme et
tjpe
le syllogi«ino
commodes,
nous
et,
par
n'entendrons
moyen
terme,
son
auquel
s'établit
la
en analogie,
jamais nom
barbara
pourra entre relation
nous
les
les
conserverons
étendrons
il trapris
parce
au
syllogisme contenu dans
est terme petit être entendu au sens toujours les termes de la conclusion
que
le
Nous
so
de terme
le
218
DES
FORMELS
RAISONNEMENTS
du moyen les autres Age, les uns l'admettent, a démontré Lachelier qu'il y a nécessairement et qu'il ne saurait y en avoir davantage (i/|5).
parmi leslogiciens la rejettent. M. trois
figures définirons Nous
leur
sont
les
—
Poui
îègles que les
être
de quatre
De ces
du
du
sortes
(A,
E,
autre,
tels sont G't modes, si bien reste qu'il
si l'on
admet
péniblement ensuite par un
montre
tiois
I, 0)
la logique
du syllogisme, et démonticr
elle
syllogisme; de combinaisons
termes
sont
au
contraires
dont nombre
h telle
Toute
cette
sans
parfaitement
lien
modes
est
aitificiellc.
chacun
peut
de
tels
règle,
à telle
des modes concluants; sont d'ailleurs dans désignes par les mimes\o\elles possibles deux Daru et Datisi, Veno et Vestind)\ il y a, figuies (comme en tout, modes si l'on admet tiois dix-neuf quatorze figures, la quatiièmc. constiuction
dix
qui
parla fonction est une consé-
teime
moyen
formuler
par
laisonnemcnts
dificient
les modes
miner
commence
scolastiquc les huit calcul
détei
la place
les
pai
figures îaisonncments
Ces
propres. teime,
et du moyen de sa fonction. quence 138.
trois
connaître
des
ces mots bai bai es; en symbolisent ont été déterminés par élimination, des huit règles démonstration oblige raisonnement 11 n'est syllogistique. bien
que
férente aussi
sont
Les
tiès
deux
3°
Latius
Un
terme
i. remoiUr
les
pas inutile aient une
de
intérêt
sont
des
est latins
au delà
du
pris
particulièrement
servent qui x>« siècle
communément
les
ou est
surtout
médius, triplex, major conlineal médium conclusio suivantes
du
letcnii, difsignification elles l'autre figure;
conditions
la
dans à énoncer
historique. môme du
forme
que
minorque. fas est 1. de validité
hos quant proemissvc conclusio non ne doit pas être pris universellement
s'il %ers
sur la nature
esto
2° Nunquam Les règles
légitimes la Seule
a îéfléchir
définissent
règles
peut la connaitie rationnelles que
les modes effet, ils sont un reste.
l'une
leur
artificielles;
relations
elles
concernent
premières
: syllogisme i° Terminus
clusion
d'entie
quelques-unes selon qu'elles
On
les ces
:
cuil. dans la conprémisses, régies
ne
car on
paraissent
pas
SYLLOGISMES
219
CATÉGORIQUES
do quelques ne peut conclure est pris particulièrement terme d'une a(Tirmati\e ou attribut
Il
a tous. s'il
se rappeler qu'un d'une particulière
faut
est
sujet
si le petit suite, ou d'une mineure ou a* fig.) est sujet terme particulière (i" ne d'une mineure affirmative la conclusion attiibut (3* fig.), d'une terme est attribut universelle. Si le grand peut être ne peut être ou 3e fig.) la conclusion affirmative (r* majeuie Le
car,
la
terme
grand la a* figure;
négative. que dans
conclusion
(m,
no
cette
être
peut
négati\e,
iterum
médius
de la majeure sujet unhci donc être selle,
doit
majeure
étant
Par
i3G),
le
grand
y est
teime
pris
universellement. /l°
Aut
semel
aul
Le
terme moyen lement. Si le moyen il peut se faire qu'il de son
extension; si le moyen teime
doit teime
des deux
nécessairement soient
est
pris deux pas considéié
qu'ils
l'un
s'il
universelle
en est
gêner are negantem. avec le moyen ne piou\e mais ne prou\cjamaisqu'ils unis,
nequeunl extrêmes soient
pas
séparés.
6° Ulraque si praemissa Si les extrêmes sont n'en
universel-
fois
être
doit prémisse en est attribut.
s'il sujet, négative 5° Arnbae affir mantes La liaison
pris
paiticulièrement, ne soit dans la même partie il n'y a pas de moyen Par suite, alois teime. d'une est sujet d'une ou attribut paiticulière
l'autic
affiimative,
être
esto. gêner aliter au moins une fois
lésulte de
ni
negel,
séparés soient ni
qu'ils
ml
inde
l'un
et
sequetur. l'autre du ne
qu'ils
soient
il
moyen, pas
séparés
l'autie.
7° Pejorem sequitur La conclusion suit
semper la paitie
est
conclusio
partent. « la plus » ; la particulière faible faible la négative que plus ici contenues en une seule.
faible plus que l'univcisellc, l'affirmative. Deux sont règles A. Si l'une des prémisses est négative, la conclusion est négative. En effet si le moyen des extrêmes, il est séparé de l'un peutseivir B. Si
à les l'une
l'un sépaicr des prémisses
e. par ttculièr Deux hypothèses
sont
non
de l'autre, est particulière,
possibles
est particulière. rt) la mineure Si le petit en est le sujet, terme lière (3e règle).
à les la
unir. conclusion
:
la
conclusion
est
particu-
est
DES
2*0
Si
la mineuio
soit qu'elle universellement
a pour affirmative.
doit
il
le moyen, le effet,
sujet En
faut
attribut
la
aussi
affiimative, A) La majcuic Si le grand terme
en est
sujet, la mineure
tive
; par suite (3e lègle) do la 7* règle); le moyen terme de car il serait attribut mineure, en ôtic le petit terme doit donc
ayant l'est
doit
(3*
lègle)
ôtic peut deux afliimatives ne
le
cal
affirma-
aussi
l'êtie
poui aussi
pat lie de la étant tou
(ire est attiibut
la conclusion
le
pris donc
la mineuie
mineuie
tcime le petit est paiticulièie la conclusion est paiticulièie.
jours
être doit
si la majcuic, h conclusion
et règle); est affiimative,
le grand teime, et par conséquent (5e règle) dont La mineure 7'règle).
dévia
; celle-ci et alors
la majeure (4* règle) en est attiibut, moyen (6*
nécessairement
moyen
dans
si le négative être affiimativc
être
FORMLLS
RAISONNEMENTS
(ite l'attiibut
partie de la
(/|e règle); est et la conclusion
sujet
particulièie (3e règle) il doit être piisuniveiSilo est sujet de la majeure, moyen dans la mineure Mais une mineure sellement néga(/|*iegle) elle tive est impossible, cai la conclusion seiait négative giand terme
y seiait ticulièrement
tive
(3* règle). en terme petit lière (3* règle).
tandis
universellement
piis dans
qu'il
la
comme attiibut majeure La mineure est donc universelle est
l'attribut
8° Nil On
geminis sequilur conclut ne peut rien
En
effet
l'une
des
deux
;
donc
la
est
parpris affirmad'une et le
affirmative est
conclusion
particu-
e par ticularibus unquam. e de deux paiticulières. devrait ôtie et avoir négative
poui universelle-
attribut
le moyen le grand teime, (J\* règle); piis uniment dans la conclusion ne pourrait êtie pris négative, dans la majcuic ni comme universelle versellement sujet d'une ni comme attribut d'une négative. La démonstration les
adversaires
de de
la quantification là son vrai point
Ce n'est suppose. cre l'esprit sans l'éclairer les
du syllogisme règles valides des invalides sans ques qui le moyen règles,
constituent terme construire
les et
devrait
ces règles
repousséc par du car elle la prédicat, c'est de «convaindéfaut; On peut prouver toutes
» (Rabier). et par elles
discerner aucune
considérer raisonnements.
les par suite tous les modes
êtie
On
et autres, de chaque
les
des
arguments relations logi-
en plaçant peut, en appliquant les figure,
sans
com-
SYLLOGISMES
la nature
prendre
essentiellement
de l'argumentation les mauvais syllogismes
dilïéiente
à chaque On élimine figure. des signes les bons d'après le dedans
propre on classe cevoir
—
139.
Le
une
afliimer
univeisellement
22t
CATÉGORIQUES
sans
extéiieurs,
FIGURES
ET MODES
Première
figure.
et
en aper-
de la pi entière consiste soit à figure Syllogisme P d'un est affirmée S, parce sujet qu'elle qualité d'un M qui contient en extension le genre
S, soit à nier une qualité sujet d'un est niée universellement
P d'un
S, parce qu'elle genre le sujet M qui contient S. genre des modes Cette dont le prinaffiimatifs, figuie compiend du genre tout entier est allumé cipe est que ce qui est allumé le génie dont lui-même de tous les sujets est affirme (Dictum et des modes de omni), négatifs tout entier qui est nié du genre le genre allirmant
lui-même niant
ou
dont
le principe est que ce est nié de tous les sujets dont est nié (Dictant de nullo). La majeure, en la qualité P du genre l'allume ou la M,
de tous les des jugements virtuels implicitement sujets allirmatifs Yerlension de ce genre. La mineure qui composent est l'assertion de l'un de ces jugements virtuels, erplicite etpai S est contenu en extension elle signifie dans que conséquent me
M
La
ost
majeure
la compréhension P est contenu
qui composent
signifie que conclusion affirme indiffèrent ou de dite
l'assertion
ou
de
dire
que
P
nie
de l'un
explicite de M,
et par
des
jugements elle conséquent
en
une
dans M. La compréhension d'un qualité sujet ; il est donc dans contenu l'extension de P
S est que est contenu dans
la compréhension
de S'.
car un nom do classe terme peut être un nom de classe, grand de qualités commun D autro toute commune ou un groupe part, qualité derec comme de tous les objets un nom de classe, car 1 ensemble dont i
une
Le
classe
ramener d'exclusion r&le
II le
est
donc
syllogisme des termes
de genre,
considéré
est
une
qualité être consi
peut elle s'affirme
de considérer le grand terme en extension possible a des rapports de la première d inclusion figure catégorique Mais seul le iuo>en terme en extension cs«cn'iellement y joue toujours
à la fois
en
extension
dans
son
rapport
dans son rapport a>ec le grand compréhension Dans certaines et conclusions, le grand terme majeures dans d autres il est expressément une qualité Si un juré il ne le range des coupables, pable pas dans la catégorie
a>cc
le
petit
terme
est et de ou le et en
est
une classe, expressément conclut est cou qu un accusé il ne se soucie
pas
des
autres
2)2
DES
C'est
la
Il est,
figuie.
tenue. grand dans hension il
terme
moyen
caractérise
qui
chaque
Par les jugements la premièie, un concept. dont ce concept il est en relaest attiibut, viituels tenue; par les jugements (affirmadont il est sujet, il est en lelation avec le
dans
viiluels(afiiimatils) tion avec le petit tifs ou négatifs)
laison;
du
fonction
FORMELS
RAISONNEMENTS
tenue
Le
moyen
la
majeuic, considéie
est
en en
ont
quoi les extensivistes avons Mais nous
donc
considéie
les quoi extension
en
compréont
compréhensivistes dans la mineure,
en
laison. les jugements sont concept
vu que d'un
sent
est
la compiéhension : leur attribut thétiques
viituels
qui
des jugements
compohypoen est le
qui pas le concept des jugements viituels sujet qui giammatical, de ce concept Ils signifient forment l'extension que tout ce qui aussi êtie qualifié P. Il y a entic les concepts M doit est qualifié de condition à conditionné M et P une relation telle que ne qualifie mais les sujets
si
quel
que
soit
Cependant tous tiques
v est
en îésulte
ou
i,
êtie
peut alors
une
r
que
que M entraîne il ne faut pas renvoyci de la les syllogismes
teime
moyen Il n'y
il
M,
voté
aux
veut tel
dire
vote,
d'eux
Les vrais
ne
que la qualité en mais examinant
pas
chacun
On
à majeure
syllogismes syllogismes
délinquants
dont
caractères
de cette
figure; d'être un génie. entie M et P, ou,
catégoriques
collective de
P que la qualité en nombre fini,
de Paris députés sait pas, du moins on ne de Paris entraînait un
Député le scrutin, voté.
a ainsi
qu'il
hypothécai le
syllogismes
piemieic au lieu
collection
résolution.
cette
P
P.
un rapport néccssaiie a plus s'il y en a un, on l'ignoio. On sait seulement à chacun des sujets individuels, appartient la collection. Ex. : Tous les qui composent ont
est
la
on
totale première
constate
poui
sont
seuls
figure.
les Ils
sont
il le rapproche et auxquels il 1 assimile II lui reconnaît la qualité de — Un naturaliste et de coupable du délit singulier dont il est accusé étudie coupable, d un animal, d un >égétal ou d un minéral les propriétés et déterminer pour 1 identifier sa place dans la classification il le range dans une classe parce qu il lui reconnaît les classe
du grand L'interprétation rations et de extrinsèques même
, elle
dépend
du but
terme
en extension
ou en compréhension relève de considéfinalité du syllogisme , elle n'appartient pas à la naiure qu'on se propose en raisonnant.
S\LL0GIS\IES
La collective
tautologiques.
commune.
mination les
plète, tivement
En
Leui gage. La signification
de
et que
C'est
cette
puisque auties lui
piccisément
piemièic la effet,
parce déno-
de
ces jugements. coménumeiation étant
respecla admise,
est
dans
que et
proposition
sont
parce
que
est
purement êtte peut
figure
proposition ont une sujets
que par qui la composent si la majeure
n'existent
de jugements
non
et par le lanun jugement.
est faite d'une proposition pluradont aucun ne peut être prémisse l'un d'eux est celte conclusion
singulieis les
seule
scpiouvc
ces syllogismes est une majeure
de jugements de la conclusion,
une
faisceau
ne
singulieis Donc
lité
un
La
jugements
outre,
même
en
indépendants. a servi à l'établir.
conclusion
est
et que tous leurs conclusion est l'un
totale
La collective
totale réunii
peut qu'on même attiibut
singulieis, ont qu'ils
223
CATEGORIQUES
étiangers.
le syllogisme vcibal qu'il
de la catégorique être utile. En peut
une information transindiiectc, majeure ou confiée mise pai le langage autic à la (ou pai quelque signe) memoiic sous la foi me d'une collective totale dont les jugetitude
sciont singuliers de la conclusion
cation
diiecte
ments
élève
Aucun ce
de
ce jugement de la classe
Donc
matin.
dépêche
les
passageis
était
passager laisonnement
Ce
sonnes
de de
tiouve
dans
syllogisme La majeure
n'était forment justement
la
vérifi-
n'est
absent
porté
est
piemieic
Un
Tel,
est
et
sauf.
classe,
première
lly catégorique doit être
sujet.
pié-
dit
La
piemièie. laisonnement
pas affirmé l'extension ce
sur
un naufiage, annonçant classe ont été sauves.
la
de jugement ment d'expéiience. du
moins
cer-
Ex
singulier. de troisième
donc
une compaiaison suppose et de la liste des passageis des noms que chacun
sauvées constatation
pas
La
est élève de troisième, qui raisonnement la suppose que constatée à l'appel nominal.
laconique,
et la
le îaisonnemcnt
Pierre, — Ce
ce matin. présent sence de Piene a été Une
rctiouvéspai n'en rcposeia
conclusion
si elle donc
auiait de
la
n'avait
sain
de la liste
été
pourrait d'abord
cerclevicieuv
premieie car universelle,
des
de première de la seconde ne
tiguie si le
qui — per-
classe, liste se être un
à vouloir une
tous
que
un
jugefaire
preuve. terme
grand ou nié de quelqu'un des sujets virtuels du moyen, le petit teime pourrait
qui être
DES
221
La
doit
mineuie
compose virtuels
de jugements Les négatifs.
gismes,
mais
ne qu'on est affirmé Le
de
les
seconds, allumer ou
la
pourvu général, est La mineure
mineuie
du petit pas. C'est
est affirmé
ou
de
y a donc
une
des
être
AA/AArA M
Tout
P
est
S est
M
qq
S est
M
tout
S est
P
qq
S est
P
nui
Deuxième
figure.
—
La
la
paitic
du
qu'on
moyen ne spé-
le giand
terme
mineure
Deuxième
M
10
n'est
P S est
M
S n'est
P
Iqq qq
à exclure
consiste
figure
a pai
(et
fEr
S est
tcut
modes
ou pailiculièies
Nul
tout
140.
une
cElArEnt
'A/Il
moypi.
paiticulièie. affirmative et des
cas, univciselles
êtie
peuvent
du
ou
alois
est
à majeure dans les deux
et
collectif
singulier, l'extension
de
modes
majeure négative, la conclusion) suite
précisément tout ce qui
sujet
commune paitie commune que
paitie mineuie
La
leur
jugements des syllo-
II peut aussi êtie ce cas, l'extension
Dans
cette
nié.
de
paitie
univeisellc
génie. teime ont
et celle
niei
se
moyen
de
fournir peuvent car ils expiimcnt
peut
fasse
qu'il alors
du
attribut.
d'un
indéteiminée
Il
premieis
peut pas ou nié de leur
sujet
cifie
L'extension affirmative. et viituels afliimatifs
être
non
FORMELS
RAISONNEMENTS
S n'est
un
M pas
P
S sujet M de ce
n'a pas un caractère P, soit genre parce qu'il soit parce qu'il a un caractèie de ce genre. M exclu genre, la piemière fi gui e, la majeure Comme dans affirme ou nie une d'un mais universellement ici le genre, qualité genre,
d'un
le grand
c'est
terme,
Tout
P
est
M est qualité des jugements sujets affirme La mineure La
nie
la
exclut
qualité S de
affirmée l'extension
en extension
la qualité,
c'est
M
le Nul
allumée virtuels d'un
ou niée qui S la
sujet Dans de P. de P.
Le
P
n'est
M.
de implicitement forment l'extension qualité les deux
genre qui en
P
tous
les
de P.
niée
de P, ou en cas, cette qualité est do'nc considère
la conclusion, exclut le petit terme, et en compréhension dans la majeure ou en nie qui en affirme le moyen. La majeure est donc un jugement : hypothétique Si
x est
dans
moyen.
P,
il
en
résulte
que
x
est
M
SYLLOGISMES
22o
CATÉGORIQUES
OU
r est
Si
il
P,
en
r. que soit quel Les syllogismes
résulte
la
de
r
que
seconde
n'est
figuie
à moins le grand que hypothétiques, et la majcuic une pioposition collectif les
Tous Le Il
de Paris députés Un Tel n'a pas
député
donc
n'est
pas
de
majeure, n'est complète,
M,
sont
des
teime
Ex.
cette
cette
syllogismes soit un terme
ne
totale.
voté
voté
député
ne
La
ont
pas
:
résolution;
résolution
;
Paris.
se
énumération piouver que par si la conclusion a seivi à l'établir.
pouvant assuice que
de Paiis ont voté tant pas si tous les députés pour, si M. Un tel, qui n'a pas voté est ou n'est ignoie pour, qu'on de Paris. Le syllogisme de la seconde catégorique pas député comme do la première. est donc celui tautologique, figuic ne
On
Il
sait
est
aussi
verbal
puicment
la
dont une proposition gage, de jugements une pluralité veibal est puicment qu'il est
majeure retrouver
une
la
conclusion.
Néanmoins
a constaté
que si quelqu'un qu'il pas voté pour, doit La majeure
et
pas
êtie
universelle,
on
utile,
peut
car,
par
majeure de ceux chacun
lan-
l'esprit,
aussi
la
pour
n'est
c'est
être
le
dans
est,
signification
qu'il peut indirecte,
dans
est,
majeuie
singuliers;
information
rée
: la
parce si la
syllogisme n'est assuqui
n'ont
de Paris.
député
car,
si
le
n'était
moyen
ou nie de quelqu'un des sujets des jugements virpas affirmé l'extension du grand le petit tuels qui forment terme terme, ce sujet. être précisément pourrait la majeure La mineuie est affirmative est négative et quand réciproquement. La conclusion
est
toujours négative. être singulier, de la mineuie Le sujet peut sont alors et la conclusion ral ; la mineuie de l'extension indéterminée être une partie indéterminée partie du exclue de l'extension une
clusion
sont
particulières
de
l'extension
grand :
bArOcO
cAmEslrEs P
Tout
est
terme,
M
M
qq S n'est
pas
M
Tout
Nul
3 n'est
P
qq S n'est
pas
P
Nul
—
Traité
de
d'un
alors genre; du petit terme est et la mineure et la con-
P
Nul
S n'est
Logique
ou généIl peut
universelles.
cEskrE
Nui
GOBLOT.
collectif
fEsllnO n'est M
S est M S n'est
P
qq qq
S est M
S n'est i5
pas
P
220
DES
singuliers.
Syllogismes —
141.
On
alois
peut Le
dans
former
peut
le
dont
gismes
soit
terme grand nier l'identité
que
malfaiteur
FORMELS
RAISONNEMENTS
la
que
de
la
seconde
des syllofigure La conclusion ne
singulier. doux sujets.
Ex.
recherche
justice
:
a
les
cheveux
les
cheveux
roux; L'homme
l'on
que
vient
d'arrêter
n'a
pas
roux; il
Donc
n'est
l'homme
pas
Le
moyen
terme
Le
soldat
qui
lui-même a
la
que
être
peut
commis
cette
recherche.
justice singulier:
faute
tel
porte
numéro
matricule; Le
Un
soldat le
Donc cette
ne
Tel
soldat
Un
pas porte Tel n'est
ce numéro
matricule; a commis qui
celui
pas
faute.
Ces deux
de
singulieis syllogismes modes l'un univeiscls,
la deuxième
n'ont
figtue
que l'autre h
à majcuic affiimative, modes se confondent
en un se .il, ; ces deux majeure négative la conclusion, en sorte cai on peut convertir teime que le giand et técipioqucment; la majcuic devienne le petit devient aloisla et récipioquement. Le laisonnement mineuie n'est pas changé L'identification s'il
possible que un aigumcnt Le
Le
II
deux
est
admis
sujets que
au
d'un moyen signo le signe est singulici.
n'est Voici
inconect.
soldat
matricule
de
qui
a commis
telle
faute
porte
tel
numéro
; Un
soldat
Donc
le soldat
n'est
valable
ce même porte Tel est celui qui
Un que
matiicule.
numéro
Tel
s'il Des
de ce qu'on considère est commun à plusieuis une personne, reconnaître reconnaît
tique
d'un
L'argument
ne tel
peuvent
jugement
exige
que
a commis
a qu'un seul soldat n'y erreurs d'identification comme
venir
il la
numéro
sujets. il juge être est
cette
ceux fort
singulier
matricule; cette faute. qui
peuvent un caiactèrc
un témoin Quand que les caractères d'aucune
complexe condition soit
autre, et fort iemplie
ce
poite
pro-
qui déclare
auxquels et la cridifficile. et
doit
SYLLOGISMES
pi émisse l'identification de une
contenir leurs
l'est
énonçant qu'elle deux au sujets
la qu'à le moyen
appartenir peut est évidemment
seconde
Voici
donc
la
vraie
foi me
Le
soldat
qui
a
commis
en
parce que est attiibut
et qu'il do l'aigument
telle
effet,
d'un
moyen
figure,
teime,
sujets.
227
CATÉGORIQUES
faute
D'ail-
ne signo le signe des
deux
:
porte
tel
numéro
ce
numéro
matricule; autre
que
nul
auWe
conclusion
est
Nul
le
Un
soldat
Tel
ne
porte
Un
Tel
n'a
matricule; Donc
Je
que
soldat
commis
cette
faute. La dans
la
seconde
possible tif: tout
comme elle doit l'être négative, toujours C'est effet l'identification n'est figuie. qu'en Le petit élimination terme est ici un collec-
que par soldat du le
excepté gnie, collective totale
du
régiment, Un soldat
—
Aux
syllogismes sont qui
arguments est également moyen la
a cette
tive,
mais
lieu,
jusqu'à
la
de la
compaest une
conclusion
imparfaits.
de la seconde tout
à
fait
dans
attiibut
les
figuie, du même
il
faut
joindie où le
oidre,
deux
mais prémisses, à une possibilité. se réduit Ils ne sont pas des deux soit négalègle que l'une pi émisses ce qu'ils tout c'est piouvent, qu'il n'y a pas
conclusion
astieints
ou
négative.
des
ou
et
Tel,
Syllogismes 142.
bataillon
aussi plus C'est
ample
d'abandonner
infoimc,
une
certaine
sont de conclusion qu'ils dépouivus parce ne les a point les syllogismes îangés paimi îéguni affiimation n'être ni négation, lieis. leur poui Cependant, n'est : c'est chose conclusion quelque que de n'être pas nulle hypothèse. ferme qu'on
pas contraint Les arguments très fréquenti
de conclut
indispensables. des complète
Il
Nous misses une
avons doit
conclusion
e et de pouvoir poui nous allons considéicr
que ils sont
faut
formes vu être
du
que,
paifaitement les donc
son enquête. sont d'un usage et
légitimes comprendic
absolument
dans
uue
liste
l'une
des
pré-
raisonnement. dans
la
seconde
Deux
négative. ferme;
suivie
mais
elles
figuie, affirmatives réservent
n'autorisent une
possibilité.
pas
DES
228
un
Voici Le
de
syllogisme
soldat
matricule Le
RAISONNEMENTS
FORMELS
la seconde
commis
cette
figure
:
faute
porte
qui
a
Pierre
ne porte ce numéro pas Pierre n'est pas celui qui
tel
numéro
; soldat
Donc
le
soldat
matricule; a commis
cette
faute. est
Si la mineure Le
soldat
matricule Le
on aura
a commis
qui
cette
:
faute
tel
porte
numéro
; Paul
soldat il
Donc
est
porte
possible
cette
commis
soldat
ce numéro
matricule;
le
Paul
que
soldat
celui
soit
a
qui
faute.
conclusion
Cette le
affiimative
îevient
ne
: Je
n'ai
; il est
même
de
s'agit un baleine,
confirmé
exclme
faudiait
S'il
soit
pas la preuve ne signifie pas
que
Cela pas coupable. que du numéro matricule ne me 1 enseigne l'identité pas. Quanti je seiai sûr qu'il ce même numéro, n'y a pas deux soldats poitant 1 enseigné, avant d'en êtie mon mais, soi, je retiens je serai soupçon ment il
Paul
à dire
(188). dani
savoii
de
syllogisme par
négativement,
respire poisson ne respire La baleine Donc n'est la baleine ou bien
la
des
par pas pas
la classe
branchies
faut
ranger
me
renseigne Poissons
des
la
:
;
des branchies par un poisson.
la
baleine
mammifère
Tout
baleine
Donc
la
Aucun
respire
ne serait respire
respire par baleine pourrait mammifère
plumeux; La baleine la
par
des
poumons
des poumons respire par baleine n'est un poisson. pas
si
Voyons
Donc
ne
poisson
baleine
Donc
La
classe il quelle la seconde figuie de
qu'autre-
l'hypothèse
;
:
Aucun La
garde
l'exclut
exemple
Tout
; je
n'a baleine
de
;
unmammifèic.
des poumons; par des poumons; bien
n'a
pas
pas
;
de
téguments bien pourrait
être
un mammifère.
téguments
squameux
ni plumeux squameux un mammifère. être
ou
;
SYLLOCISMES
ce dernier que un syllogisme
Remarquons voici négatives;
La Donc
baleine
la
pourrait
Comme
ne les prémisses Une accumulation
est
: Telle
inductif,
que
être
que par ne vérifie
élimination;
l'expérience, ne peut que
piouvees
notamment, condamner
toutes
les
à toutes résiste Qu'une hypothèse cela ne demontic la soumet, pas
ni
le
c'est série
seules
elles
pai de
ciaitc,
plus souvent
mulent
sur
des
la tête
que culpabilité ment éclaitée. ne saurait
ni
que en plus
l'expéiiencc se fait le tiavail
la justice, Si chacune
si le syllogisme affirmatives ou h deux qu'une
conclusion
preuve mière
positive
de d'une
d'elles
il faut et
l'on
de
donner
une
d'hypothèses de
l'épreuve
est
viaie.
ne
dont
les
ont
d'approche Dans une
une
telle
conde
on s'est
avise, et condamnées; on par lequel
instruction
n'est
beau-
en piises instruments
moins
celles
Mais
judis'accu-
décisive
de piésomption suffisams'estime
ou à raison, sans valeur, était
la seconde
prémisses la foi me : Il
hypothèse nous que
Tant figure. caractère quelque positif être un mammifèie. peut mifères,
à toit
que
leur
somme
en avoii.
Mais
mifères,
et font
l'accusé
Nous
comme
pi es la véiité. aucune dont chaiges
de
logique
si impossible verrons (189),
beaucoup
qu'elle sont au
toutes
parmi
doit-
une hypothèse, elle jamais auttes possibles. hypothèses les épreuves on auxquelles
scientifiques coup d'hypothèses et piatiquement utilisées sidéiation paicc que, laisonnement
par
seiait
raisonnement
peuvent
tiavail
finit
du
ne
un
dcl'ecaiter.
ne donnait
sujet
sur
hypothèse
constatation
d'eux
au
modale
proposition est un jugement
aiguments ce qui probabilité, conclusion. aucune
une
mammifère.
une
elle
lieu
pas
un
de paieils
ou
vraisemblance chacun
être
question Elle est la
donnent
vivants;
vivants;
à In
Elle répond jugement. elle ou non être ecaitéo?
prémisses la seconde figure:
petits
petits bien
de ces syllogismes il a été dit plus haut,
La conclusion (101).
des
engendre des engendre
baleine
a deux
syllogisme de affirmatif
mammifère
Tout
229
CATÉGORIQUES
tiouver a alors
à deux
figuic
ne négatives reste possible
prémisses donner peut
toujours dans
appartient rencontions
ou négatif de- mammifères, la baleine Pour langer parmi distinctifs en elle les caractèies un
syllogisme
de
la
première
que..., à la la
la
prebaleine
la baleine les mamdes mamfigure
:
230
DES
animal
Tout La
Le
de glandes est lactées de glandes lactées; pourvue
est
la
baleine
caractèie
est
lactées
et
donc
P
P
modes
—
dans
les
deux
raisonnement sont
deux
même
donc
d'eux
la
de
termes
la
à, la
de
s ans
être
P' La
avaient terminé, la
de
P
le figure, L'assertion
ou
sujet porte
non-coïncidence Cette dans
toujours
conclusion
siu
la
M être
sujet,
autics
S n'est
qq P
nombre
M
donc
pas
qq S peut
terme moyen effet son lôle
qu'on
quelque de la
M
OreP
la
faire de l'un puisse le sujet du jugeP et P' les deux
Mais des
clic
possibilité de deux attributs
partiCelles-ci
dans
à l'aide
était
pas
troisième
indéteiminé.
coïncidence
quelque d'un sujet
indé-
n'avait la
P. Dans genre h fait est tout d'une
ne l'est
modes
deuxième
la
sujet dans le
le petit tenues ce caractctc
figures. tel me ; ce qui petit l'extension avait ou
le
est
: Quelque chose peut chose être P' peut la fi gui e, dit troisième
pailiculiêre. les conclusions
conclusion
se prouve deux attiibuts
au
n'est
et grand Us conscivcnt
signifie
de partie était exclue du
de
le
bien
que et de
la
P
qualité
ou
conclusion
picmière un toujouis c'est quelle
S n'est S peut
sujet.
elle
est logique classique, manièic pas de la même culiers
P
de la proposition, Si nous appelons
et
les
figure.
; car,
conclusion,
P.
Nul
figtiic,
ce
conclusion
fois
:
paice qu'en un utjel. Le
prémisses est d'ètie
le sujet giammatical icste indéterminé.
ment
être
la troisième
attribut*
dans
parfaits
nul
doncqqSpeulCtreP
Dans
lui
sont
figure
M
Troisième
143.
api es
seconde
qq S est M
être
;
tégumentsdépourvusd'écaillcs
la
aux
est
S est M
S peut
de
lépondent
Tout
entiaine
aérienne,
îcspiration et de plumes, etc. Ces modes imparfaits
tout
mammifère
mammifère.
glandes
caractères:
de quatic,
FORMELS
pourvu
baleine
Donc
RAISONNEMENTS
ou d'une
sujet. (moyen
terme)
ou les coïncident lequel allîrmatifs) (modes l'un se î encontre bien dans lequel sans l'autre (modes négatifs). Ce doit être Si le moyen terme est une sujet singulier.
SYLLOGISMES
il faut l'un genre, que affirmé ou nié de tous les
un
collection
ou
attributs
soit
afin qu'il extension, attributs les deux lequel son l'un
se
231
CATÉGORIQUES
sans
trouve
nu
moins
des
deux
sujets
compris
dans
un sujet y ait au moins se trouvent ensemble,
singulier ou dans
dans
l'autre.
D'où
la
lègle
doit être universelle. prémisses Si l'on entend par syllogisme catégorique sont catégoriques, il n'y les propositions
lequel au moins
l'une
que
des
la
de
troisième
celui
dont
a pas de conclusion
toutes
syllogisme n'est pas
La figure. de sujet ; elle est hypothétique. car elle n'a point catégorique, différences les syllogismes à Mais il y a de notables entre et les syllogismes h prémisses catégoiiques hypoprémisses catégorique
une laison définir le syllogisme caté; et c'est pour dont les prémisses sont catégoiiqucs. tout gorique syllogisme il n'y a que deux modes, est un teime Si le moyen singulici, de prémisse On peut faire car il ne peut particulière. y avoir thétiques
de l'un
des
petit mode
terme
ternie
l'un
attiibuts
le
; il y a alois il est aifirmatif, l'autre
ou
de
sujet une
la
conclusion
et une majeure indifférent de picndre
des
deux
et par mineure.
le
Dans
le
comme
car
attributs,
suite
petit conclusion
la
se convertir; le grand toujours et réciproquement, la majeure tenue, devient la mineuie et réciproquement, mais le raisonnement — Dans le même et le mode n'est le mode reste pas change. au contraire, on ne peut terme poui prendre petit que négatif, l'atltibut de la prémisse affirmative ; c'est donc celle-ci qui est afhnnativc particulièie terme devenant le petit
la
mineuie.
En
P'
être
être puisse vertit
sans
P, il P sans êtie
être pas
effet,
peut
s'il
est
n'en P'
admis
résulte
que pas
: la paiticulière
est
P
M
est
P'
qq.
moyen
ch.
est et
terme
Af
n'est M
à la
fois
donc
P peut être
des piémisscs doit On a alois des modes syllogisme:}
quelque ne se connégative
FELAPTOX
M
P' Le
que
peut chose
(1V17). DAIUPTI
donc
chose
quelque
hypothétiques
pas est S
qq
S
pas
P
P
n'est
être
un collectif; alors l'une au moins l'autre être indéterminée. totale, peut dans leur forme à ceux des analogues de In troisième
figure,
mais
ils
sont
232
DES
en
façon ne
quelque
hypothétiques En effet, reconnu
RAISONNEMENTS
tandis
tautologiques, le sont pas. être
pour
FORMELS
assuré
la présence
que
de la collective
ou l'absence
les
syllogismes il
totale,
de l'attiibut
dans
faut
avoit
chacun
des
l'extension sujets compiisdans sont assurées, on a ccitainement et détei guliers deux attiibuts, comme
piis
Tous
minés et
la
du moyen. si les prémisses Donc, sinrencontré dans des sujets coïncidence des ou la non-coincidcncc
l'un
de ces quelconque terme et suffisait h la
moyen
êtie
sujets pouvait déinonstiation.
ces
ont été traités ce vaccin; par cobayes de ces cobayes n'ont été immunisés; Quelques-uns pas Donc ce vaccin ne confère nécessairement l'immupas nité. La
conclusion
et indéteiminée ne ictient pntticulièrc que ce qu'il dans le savoir contenu dans les préy a d'intéiessant on poui tait les cobayes vaccinés et non immumisses; désigner et chacun d'eux suffit à piouvei la conclusion. Les sylnisés, de la troisième ne supposeiont logismes hypothétiques figuic pas ainsi comcidcncc Mais
mièies; il prouve Sa
constatation de
deux
le syllogisme
un
pas
la
diicctc attiibuts
de dans
même
la
avec
ceux véiité
non-
figuic des deux
n'est
déjà
pre-
connue,
piouve négativement de condition à con-
pas une iclation d'une telle idation.
n'expiimc mais le icjet
ou
sujet.
troisième
pas à retrouverune lui-même. Seulement il
par
ditionne,
coïncidence
comme
aiguillent il ne se îéduit
conclusion
un
de
catégoiique veibal puicment
la
M.
a
Lachclict
laison
le syllogisme de la réfutation que c'est aussi la preuve Et c'est en que c'est par l'evemple effet la réfutation cat l'exemple ne piouve par l'eccmple, pas afïhmativemciit. Ce qu'on c'«>st une asseition îéfute, généiale, reinaïquc On a dit
un jugement nécessaile thèse
enttainc,
Cette
conséquence. ni constante lequel
se donne comme une relation qui Vous pi étendez ceitnine qu'une hyponécessairement ou constamment, une ecttainc
hypothétique ou constante.
se
en îencontie
Vous négatifs). nécessairement Elle
ne l'exclut
n'est
conséquence car voici fait,
un
l'antécédent
ptétende/ qu'une ou constamment ni
en
droit
ni
ni
nécessaiic
en
dioit
dans exemple (le moyen) sans le conséquent (modes ccitaine exclut hypothèse une
en fait,
certaine car
voici
conséquence un exemple
ou
SYLLOGISMES
233
CATÉGORIQUES
se trouvent et le conséquent îéunis affir(modes Dans les deux cas, je conclus par un jugement matifs). hypocontradictoire du jugement à réfuter. thétique hypothétique est toujours car elle contredit un La conclusion paiticulière, l'antécédent
elle est affirmative si elle universel; jugement si elle iéfute une affirmative. tive, négative —
144.
Les
observations aussi
gismes hypothétiques collectif. terme La
suivantes bien
une néga-
réfute
concernent
les
les catégoiiques
que
syllo-
à moyen
troisième
ne compte comme modes, pas six figuie la tradition, mais seulement. Si les deux cinq sont universelles la conversion de la affiimative»,
l'enseigne pi émisses
avec tiansposition des prémisses ne fait pas appaun mode nouveau: le même est seulement raitie syllogisme foi mule de deux nianieies, avec la même appellation de mode. des prémisses est particulière, transSi l'une la conversion conclusion
forme
Dalisi ces
que
en
Disamis
modes
deux
dA.
La
— /A.
—ptl.
certaine; Il y a donc
tout
peut
rfA. — /A.
La
— sA. — mis.
de des
aussi
préhensible; Il y a donc
Il
a
matière très
est
l'infini
certaines
incomest
qui
très sont
diie: de
de des
la la
matière
à
a l'infini
matière
choses
l'infini
est est
incompréhensibles
très
incom-
qui
sont
certaines.
y a des
tunes; Tous les Il
à l'infini
matière la
tendre
de Port-Royal.
choses
bien
divisibilité
très dl.
de la
certaine; La divisibilité
ptl.
font
montic
en sibles.
incomprèh On
en Dalist, ce qui On peut s'en qu'un.
les exemples
divisibilité
préhensible; La divisibilité
—
n'en
en empruntant
compte
ou Disamis
méchants
méchante
y a donc fortunes.
des
dans sont
misérables
les
plus
misérables dans
grandes
for-
; les
plus
grandes
23V
DES
est identique
Cet argument t/A.
RAISONNEMENTS
Tous
les
— il.
Il
a des
— si.
tunes; Il y a donc
y
au suivant:
méchants
sbnt
méchants des
FORMELS
misérables; dans les plus des
gens
fortunés
plus
for-
grandes
sont
qui
misérables. rfA.
Tout
— il. — si.
Il II
dl.
Il
— sA — mis.
Il
est identique
y a donc
des rois
n'admettions
tioisièmc
donc
puisqu'aussi qu'en veitu
tinguent Mais
deux
que
bien d'un
modes
la paiticulicrc négative sont irréductibles. négitifs
les cinq
Voici
modes
donc
M
Tout
M
ch
qq
est
de la tioisièmc
Tout donc
qq
M M
donc
P,
P
est
S pas
Nul
P
donc
M
— Il
ch,
M M
est
Qq
M
est
qq
S n'est
DATISI
est est
a la
P P' tols
P
et
P.
BocAnno
n'est
De la quatrième 145.
qq
OU
FERtSOX
n'est
S n'est
«.MIS
Qq et
les
pas,
:
figure
P'
FELAPTOX Nul
particulièrela majeure ou dans la et la mineure ne se dis-
Tout
P
de la
fois
P
à la fols
est
une
DIS est
affiimatifs
ne se convertit
DAHAPTI Tout
pauvres;
la majeure aitificc giammatical.
comme
modes
sont
pauvres.
le moyen est plis pas que ce soit dans
il n'importe
mineure,
sont
qui
Si
figure.
pauvres;
au suivant:
de Dieu y a des serviteurs qui Tout serviteur de Dieu est roi;
Nous
trois
est
roi; de Dieu qui sont y a des serviteurs y a donc des pauvres qui sont rcis.
Cet argument
ment,
de Dieu
serviteur
P
Qq
S pas
M Tout
P
donc
qq
n'est M
P
pas est
S n'est
5 pas
P
figure.
du syllogisme n'y n que trois figuics catégorique. En effet, pour que le moyen le grand tenue puisse introduire dans le petit ou l'en exclure, il faut qu'il soit lié avec l'un et
SYLLOGISMES
avec
l'autre.
sont
affirmés
de l'autto
Il
ne
être peut qu'un ou un attribut ou niés,
ou de tous
les
deux.
Le
Dans le second figuie. au grand soit versellement teime, il peut attiibut comme (2e figuie), troisième
l'en
; mais
terme. petit Dans la affirmé
ou
telles
quatrième figure, nié du moyen. Si
c'est
tenue
c'est
le
et
nié
de
est
celui
l'on
soit
qu'il le
à condition
ou
de lié
la
uni-
soit figure) le sujet ou
affirmé
ou
nié
du
terme
petit tirer
peut
l'un
est
moyen
l'autre
serait qui conclusion de
une
dont
le
dont équivalente proposition et qui s'en tirciait convcision. sujet par est viaiment la mineure.
le
qui M. a, dit
« 11 n'y ttième figure:
cas
premier cas, si
que à une
soit
serait
celle-ci
faut
l'un
sujet(ire l'introduire dans
cela
pi émisses, est sujet,
moyen petit C'est
il
dont sujet affirmé ou
comme
pour
exclure
238
CATÉGORIQUES
Lnchelicr',
il n'y a que l'on pounait
des
la
mineure,
ni quatrième modes indirects,
piincipc,niquaobtenus dans
In
en obtenu
dans les deux également soit par la convcision des pi émisses, soit de autres) par celle la conclusion. Ces modes, au nombro de cinq, sont ceux que l'on a Celantes, Dabitts, par les mots Iiaraliplon, Fajrestno, désignés et que l'on a places dans les vers mnémoniques Frisesomortim, 1,
prcmicie
(et
à la suite miers Dar
des
ne
modes
sont,
diiccts
en
effet,
de la picmièie que les modes
Barbara, est conv erlie ; lesdeux
U, dans
la conclusion lesquels se ramènent à Fer 10 parla tinnspositiondes vcision de chacune d'elles. dit-on, C'est, Galien
; mais
pendante par tous nir
1 i.
a eu
qui
l'idée
de
cette
idée,
les logiciens un peu de faveur
Note
écrite
pour
la
du
Barbara,
Celarent,
Dam,
Celantes,
Dabitis,
Fapcsmo,
Ccsare, Fclapton
Camestrcs, Di«anns,
Fr»tino, Datisi,
faire
de ces
radicalement moyen
qu'à
Logique
Les
figuie.
M
Fcrlo,
Rahicr,
Uocardo,
une
et n'a
p
Uaralipton,
Darapli, r cri «on
CG
picCelarent et derniers et la con-
philosophe indéfigure
a été combattue
commencé
de la Renaissance.
rri«c»morum, lhroco,
modes fausse,
âge,
l'époque
de
prémisses le médecin
trois
à obte»
CHAPITRE
DES
RAISONNEMENTS
X
FORMELS
(Suite.)
INFERENCES
146. — Orrosrrio\. dits opposés loisqu'ils
HYPOTHETIQUES
— ont
A la rigueur, de conséquence
Les
IMMEDIATES
hypothétiques jugements le même antécédent et le
sont même cntie
il n'y a donc pas opposition d'exp entraîne q et le jugement clusion p exclut p entraîne q, car ce dcrniei non-q, signifiant d'une part le conséquent n'est pas le même. Il y a opposition entre a Humât if) et p n'entraîne p entraîne q (universel d'nutie exclut pas q (particulier q (unipart cntiep négatif), versel négatif) et p n'exclut pas q (particuliei nllîtmatif). conséquent. le jugement
Cette
opposition, qui, dans les deux cas, porte sur la qualité de la copule, est la contradiction. Mais nous avons vu que les sont ceux que la logique d'exclusion classique jugements et que les jugements de non-excluappelle univciscls négatifs, sion
aflirmatifs. donc Nous nppcllcions paiticuliers aussi opposés les jugements et qui ont même antécédent, dont l'un a pour conséquent la négation du conséquent de l'autre
sont
les
(i 23).
— Le Contradictoires. de conséquence aflinnatif jugement et par suite univeisel A et le jugement de conséquence négatif et par suite paiticulicr 0 sont contradictoires. Il en est de même des jugements d'exclusion Ë, et de non-exclusion I,
INFÉRENCES
IMMÉDIATES
HYPOTHÉTIQUES
23T
ne différent ce que le consédes précédents qu'en puisqu'ils Il n'y a donc est négatif. contradicque deux jugements quent il y a deux et le négatif; mais de l'affirmatif toires, couples contradictoires. propositions contradictoires
Dcur
deux
ni toutes
fausses. —
Contraires. conséquent Un traires.
Deux
la
peuvent
traîne
pas
ment
une
pas
universels jugements du conséquent de
ne
peuvent toutes deux
être
q il il pas,
l'exclut
deux être ni toutes peuvent Elles forment une alternative.
négation antécédent même
conséquent. contraires Deux elles
ne
ne s'ensuit s'ensuit
ne
pas pas
entraîne
être
qu'il qu'il
car
l'exclut, qu'il l'cntiainc pas. pas q, il est
ne l'exclut
môme
vraies,
mnis
ce
que et de ce Elles
Le jugement de non-conséquence sont subcontr air es.
être tous deux vrais, car peuvent l'entraîne, pas qu'il pas q il ne s'ensuit l'exclut. traîne pas qu'il pas il ne s'ensuit cai s'il est faux pas être tous deux faux,
qu'il
de
l'exclut, l'entraîne.
Ils
ne qu'il n'enliaînc
un
exclut
—
de non-exclusion
vrai
l'autre
p
n'en-
ne qu'il ne for-
alternative.
Subconlraires.
il est
a pour sont con-
deux
toutes
fausses,
l'un
dont
ou
vraies
de
et celui
ce
que p et de ce qu'il Mais
ils
ne
n'exclut ne
l'en-
peuvent
pas q, que p n'exclut et s'il il est vrai a fortiori l'exclut, s'il est faux Réciproquement, que p vrai que p entraine q, et a fortiori
pas. —
q, il est vrai a que p cntiaine ne l'exclut et s'il pas, mais non réciproquement, qu'il fortiori ne l'entraîne exclut est viai quep q, il est vrai a fortiori qu'il s'il est non faux mais Inversement, réciproquement. pas, Subalternes.
S'il
est vrai
il est donc faux l'exclut, pas q, il est vrai qu'il mais non réciproquement; et s'il est faux l'entraîne, que qu'il l'entraîne et faux p n'entraîne pas q, il est viai qu'il qu'il De la véiité do l'univernon mais l'exclut, réciproquement. que
selle
p
n'exclut
on conclut
la paiticulicre
la vérité la fausseté
de la
particulier, de l'universelle.
des jugements hypothétiques '\L'opposition comme à celle des jugements catégotiques
de
la
fausseté
de
est donc
confoime
on
s'en
peut
ren-
DES
238
RAISONNEMENTS
du
die
à l'inspection compte mêmes règles.
—
147. c'est
foi mer
un
autte
du piemicr séquent Il ne semble pas,
Convoi
jugement et pour tout
ment,
propositions n'ont puisqu'elles
être
Ils
indépendants. universel jugement Il en position exclusion
de (I)
et ces deux traîne
pas
sont
en
en
effet
deviendiait
non-q
indépendants. deviendrait non-q
non-q
Us
ce qui
aux
concerne
sont indépendants. jugements p exclut q en q exclut p, p n'exclut pas p ; c'est-à-dire que le conséquent en devenant l'antécédent du nouveau
le
négatif. transpar simple et do non(E)
non-q
entraînep, Pat cillcmcnt,p n'enn'entraîne
deux
devraient
particulier
d'exclusion
sont
jugements
teintes.
jugement conv ci tissait
jugements
: p entraîne
lieu
que les jugements exprimés êtie un seul et môme juge-
si l'on
les
termes
donne
un jugement hypothétique, antécédent le conqui a pout son antécédent. conséquent
puissent pas les mêmes le
même
Elle
tir
affirmatifetle
de
serait
tableau.
d'abord,
ces deux
par
ces
—
CoxvEnsiox.
FORMELS
Mais
pas
p, tinnsforme
on
q en q devient
pas négatif
et
jugement; le d'exclusion,
et
n'exclut alfiimalif comme
il
d'une 1dation du toujours s'agit conséquent est la négation de l'antécédent nouveau du prcmici. jugement La convoi ersellc sion de l'univ e et de la pal ticuliè'-e afin négativ mative
ne sont
donc
pas d'abord
de
simples tout que
Remarquons entraîne s'énoncei q peut non-q técédent est donné le conséquent le conséquent
est
ôté,
l'antécédent
de
tianspositions jugement exclut pi l'est l'est
de
la
dire
aussi, aussi,
que, c'est dire et
tenues. forme
p
si l'an-
que, si c'est là un
INFÉRENCES
IMMÉDIATES
HYPOTHÉTIQUES
23»
on applique ce jugement Quand jugement. généou singuliers des cas spéciaux ral à quelqu'un qu'il enveloppe, dans ce cas spécial ou singulier, ce peut être ce qui est donné seul
et même
soit
la présence
du conséquent d'où l'on infère considérés mation
pas
d'où
l'antécédent,
la
manière lui-même
; le principe de p entraîne
cm
il
en est de môme
on contiaposcp q exclutp, traîne pas
conversion affirmative,
entraîne identique on non-q
du conséquent,
l'univeiselle
La cas
La transfor-
s'appelle
contrapoCe n'est
négation). énoncés
que deux est poisson, animal n'a pas on
présence
(deuxième figure). le principe aux
n'y a là un animal
indépendantes; de la paiticulièie
Ce qu'on appelle et de la particulière
la
d'appliquer n'est pas différent.
Dire que, si jugement: c'est dire que, si un chies, Au continirc n'est pas poisson. sont
infère
l'absence
q en non-q exclutp ou conversion par (Bain)
(ou obversion une inférenec,
cbnverse
l'on
soit figure), de l'antécédent
(première l'absence
est dans
différence
silion
de
il
du
même
a des
bran-
de branchies, affiimative
il et sa
les
appelle réciproques. et de sa converse. négativo
simple c'en
non-q, à p exclut a q n'entraîne
Il
de l'univciselle est
négative la contraposition : si
on a:
ou q entraîne non-p q ; si on contiaposc p n'enou q n'exclut pas non-p,
à p n'exclut pas q. p, identique — accident. Conversion L'universelle affirmative p par a fortiori entraîne p n'exclut q implique pas q (subalde la q n'exclut pas p (conversion terne), qui peut s'énoncei On peut donc convcitir l'universelle particulière affiimative).
pas
en
affiimative tiaditionncllc —
148.
appelle Tout
affirmative
paiticulièic
ceci
se 1estime
par dans
le tableau
p
A
p \ q entraîne p n'entraîne pas q ) . , , , * .... l indépendantes. » n'entraîne q pas p ) . . . p exclut q) , . , .> équivalentes. l q exclutp) p n'exclut pas q ) , ... 8, g«'exciu«paspSe(luna,eute ) . p entraîne q ., convcr81°» acclden*' Par pas p j q n'exclut
E ,,-. L 1 I A I
g).
,, , , 1IlJéPe»da»tcs
la
suivant
A 0 r. 0
entraîne
conversion
; c'est ce que accident.
. c* réciproques.
logique
:
DES
340
—
149. une
INVERSION.
RAISONNEMENTS
—
Invertir
FORMELS
une
autre
proposition qui a pour les inverses de la première. Toutes Si
universelles
deux
sont
termes
leurs
de p entraîne de p entraîne
en
sont
réci-
q, q.
exclut
non-q
p, leurs
simultanées,
vraies.
deux
Soient
réciproques
p ; en de l'autic.
vcisc
inverse
q,
former
des
simultanées,
p entraîne de non-p exclut q. universelles réciproques
récipioque Si deux
traîne
exclut
c'est
indépendantes.
p, récipioque q se contrapose
L'affirmative
inverses
sont
sont
inverses
sont vraies. proques En effet la négative non-p en q entraîne se convertit
proposition, la négation termes
admises chacune
contraposant
sa réciproque, proposition, donc un forment sa réciproque
d'elles
son
Une
entraîne
p
on
inveise
q et q enobtient l'in-
et
l'inverse
de
de quatre système proposisi deux d'entre elles sont elles le tions telles admises, que, de démontrer 11 n'y a pas lieu l'inverse sont toutes les quatre. on a admis la réciproque, ni la récipioque on quand quand aussi bien l'inverse. La réciproque, a admis l'inverse, que
Si
la
que
signifie saire.
deux
une par internes
condition
droites
situées
dans
sont
parallèles,
troisième sont
Réciproque
est
suffisante
égaux. : Si deux
droites
le
par
une
troisième
même les
situées
une troisième forment et coupées par elles sont parallèles. internes égaux, : Si deux situées Inverse droites coupées forment
aussi
ne sont
condition
plan angles
dans des
dans pas
'
le
et coupées alternesmême
plan alternes'
angles le
néces-
même
parallèles,
alternes-internes pas d'angles égaux. : Si deux Inverse de la réciproque droites situées et coupées une troisième ne forment le même plan par d'angles lèles.
I
alternes-internes
La mention
égaux,
elles
ne sont
pas
et
pian elles
ne
dans pas paral-
dans le même étr* omise dans la proposition situées plan pourrait est impliquée dans le parallélisme, clic est nécessaire dans les trois directe parce qu'elle Dans ces transformations de propositions, tout doit être exactement autres formulé «ans rien de tous-entendu.
PROPOSITIONS
On Les
souvent
exprime Stoïciens un
en
réunit
est
sage
disaient seul
roi
de démontrer superflu n'est roi n'est pas pas Mais ces transformations ments,
dont
ne font
que
deux deux
universelle de
vérité
de
sont
le mot seul. par roi : cette formule simultanés
n'est roi. non-sage vrai roi que : 3° tout sage. d'énoncé
seraient
sa réciproque
l'inverse
seul est sage deux jugements
ne
admis
un seul
: i° le
il est Après quoi est ; 4° qui sage
font
pas quatre jugeautres le sont. Ils
deux
quand L'inverse
jugements. un seul jugement.
sont
2ii
le
que énoncé nul
2°
;
la
DISJONCTIVES
et la
d'une
réciproque universelle et
Une
l'inverse
jugement.
PROPOSITIONS
DISJONCTIVES
L'ALTERNATIVE
—
150.
Il
a pas
n'y
Une
proposition chacun d'eux
que est vrai.
Deux
Deux qui tion
disjonctive si l'autre est viai
immédiate
s'il
des
de
chacun
dans dans
démontre
cas
le cas
d'un l'impossibilité à démontrer séquent
faux,
une
la
disjonction,
plus
n'ont
entraîne
des jugements des jugements
La démonstration
termes.
tels jugements et faux si l'autre
altcinatives.
qui
d'eux
le
(u3).
termes et pas les mêmes aussi former une peuvent disjoncchacun d'eux exclut l'autre et que la
indépendants, est admis que
négation immédiate
est
sont
p et q,
jugements
sont
disjonctifs deux exprime
contradictoires
la plus
claiie,
de jugements
do
tioisièmc une
l'autic.
L'alternative elle
contradictoires, qui n'ont pas
l'alternative
jugement. universelle et
les
consiste Elle sa
est
à
revient
se
mêmes prouver par conou
réciproque
son
inverse. Une deux
concepts.
. , simultanés
.
\ j
on
peut sidérer alternative. sibilité
est
faite
de deux
Si les deux
jugements
alternative
être
Si
S
est
&i
s
^ w
tenté
de
le continue Or
si le
que le sujet GOBLOT. — Traité
P,
S pag
n'est Q> s
négliger des deux
le
et non pas de jugements sont de la forme a (ia5): pas
Q
egt
p>
sujet attiibuts
commun P
et
des deux jugements système S ne soit ni P ni Q, il est de Logique.
S Q
et
de
comme exclut
conune
la pos-
possible
qu'un 16
242
DES
autre
ou vivant, native
soit
ne
sujet
,
en
x
est
P,
j ffl
x
est
Q> x
jonctives différent
A
Cette
P
est
( Si
A
est
P,
( Si
B
est
Q,
Cette
ou
S
forme
^
pag
Pf
de ces système mutuellement
est
B
B
deux
jugements
quels
que
entre
signiles soient
disest ou
Q.
A
n'est
pas
Q
n'est
pas
P.
se rencontie
universelle
P
ou P
et
S;
cette
est
ou
Q,
P
dans
tous
et sa réciproque
dont
la
(1/19).
les
ou son
cas
où
inverse.
Q.
du sujet S. x
est
d'alternative
attributs
Les
3.
Q
existe
à deux équivaut propositions de la léciptoque de la piemière
démonticunc
sujet
pas
si elle
L'alter-
se rencontrent.
disjonction est l'inverse
seconde
s'agit
n'est
morte.
mort
(i25).
Ou
?.
que
ni
soit
On peut selon que
indéteiminé
l'on
x
animal
qu'un vivante
trois formes de propositions distinguer des deux parties le sujet de l'alternative ou identique, et, dans ce dernier cas, détciminc
151.
i.
ils
lesquels
—
faut
Il
Q.
( Si
quel que soit x, car le fie que P et Q s'excluent sujets
ni
P
une
jugements
,. simultanés
ni
n'est ni pierre entre deux concepts de la forme 3 :
mais
n'existe
deux
FORMELS
RAISONNEMENTS
Q s'excluent alternative
mutuellement est
donc
une
quand propriété
il du
attiibuts P et Q s'excluent mutuellement quel que soit x. Les se 1 encontre. en quelque sujet que l'un d'eux Malgré l'appa— Il les jugements Une est droite ou courbe rence, ligne soit ouverte sont de la foi me 3, faut qu'une porte outermèe, dans cai ligne est le seul les attributs droit et sujet lequel courbe suifaces, fermé d'un
se îciKontrci
puissent mais
l'alternative
se disent,
non
îobinet,
etc.,
(pian est du
seulement
l'alternative
et même
courbe
se
disent
des
et ouvert ordic); d'une mais d'un coffre, poite, est encore la môme, et le sujet
PROPOSITIONS
est
porte droit
ici
à titre
(ou le plan) Les deux membres
COPULATIVES
Il
n'y a pas entre l'ouvert
d'exemple. et le courbe,
de
milieu
et
entre
le
le fermé.
être affirmatifs peuvent soit une conséquence c'est-à-dire soit exprimer La disjonction elle-même être une négapeut
ou
négatifs, une exclusion.
d'une
243
disjonctive
la disjonctive pas exact de formuler négative le font l'alternaNier ni p ni q, comme quelques logiciens. être posés ensemc'est dire que ses deux termes tive, peuvent c'est dire ble, de môme qu'il n'y a que nier une hypothétique, ou qu'il La disjonctive n'y a pas exclusion. pas conséquence branle cas où les deux serait et q, et, dans doncp négative seraient elles-mêmes des négatives, ni p ches de l'alternative Mais
tion.
ni
On
q.
il
n'est
voit
que
la
de
négation
la
conduit
disjonctive
aux
copulatives.
PROPOSITIONS
152.
—
foi mule
on
Quand
COPULATIVES
deux
simultanés
jugements ce n'est
en
et, pai la conjonction pas un seul jugemême à moins ce n'est ment; pas une seule proposition, qu'il de modalité, le mode d'un ne s'agisse s'appliquant jugement elle-même. La simultanéité des deux à la conjonction jugeles
îéunissant
ments
peut
La
copulative p n'exclut signifie lière affiimative. ment elle
en
êtie
effet
affirmative
La
copulative négative p n'entraîne q signifie La copulative négative: p exclut q et, signifie c'est donc l'universelle logiciens n'ont cienne, dèicnt comme majeures jonctifs latifs.
; ils
nécessaire peut autie
irréductibles
c'est
q
que la paiticu: On a nécessaireq entraîne
que
îécipioqucs. a la fois p
la
paiticulièic à la avoir
peut est la même
ce qui
chose,
et
p; non
négative. fois p et q exclut
q p;
négative.
scolastiqucs, îctenu que les
suivant
en
copulatives les syllogismes
donc
tiois
tonnes
cela
la
tradition
stoï-
ils consinégatives; dont elles sont les
de syllogismes conles hypothétiques, les disjonctifs et les copules ils paimi jugements hypothétiques,
admettent
(«tm,u.ulvet) C'est que,
q, ne
impossible. à la fois p et
chose
p entraîne q et de deux jugements : On peut avoir pas On
ou
avoir
pas q et n'est La copulative affiimative
p et q signifie que est donc un système
Les
possible, : On
DES
214
n'ava'ent
retenu
l'universelle
que
que le conséquent Ils n'admettaient
signifia dent.
FORMELS
RAISONNEMENTS
résulte donc
ou
affirmative, nécessairement deux
que
la de
« modes
»
copule l'antécé-
du
syllo-
le modus où la mineuie ponens pose hypothétique, gisme tollens où la mineure exclut le conséet le modus l'antécédent, les modes à majeure des deux affirmative Ce sont quent. Sous le nom de syllogismes ils premièies figuics. copulalifs, les modes des deux piemièies entendaient négatifs figuies.
SYLLOGISMES
153.—
universel p entraîne q hypothétique les cas où p est donne, Si q est donne. que, signifie cas s ou p est donné, donc on connaît on peut conquelque clure que dans le cas s, q est donné. On a alors un syllogisme. le cas s est le petit terme. Dans jugement dans tous
Stoïciens
Les petit
Un
HYPOTHETIQUES
foi mutaient
le
syllogisme
sans
hypothétique
tel me :
S'il
est
Or il
il
fait
jour ; il fait clair.
les logiciens sous-entendu,
est ici
clair;
est
Donc et tous
jour,
un piincipc
ont
imité
sans est
généial
leur il
quoi
il fait est jour, Lorsqu'il il Or, à l'heure présente, à l'heure Donc, présente,
il
Dans
avons
exprime relation Si
clair est
; jour; clair.
fait
constante
la majeuic que de même d'une
supposé ; il en est
nécessaire. deux
semblables Or parallèles Donc Mais
nous
exemple, 1dation une
le petit teime • de pas syllogisme : présente
à l'heure
applique
cet
Mais
exemple. n'y auiait
triangles ; deux
les
ont
leurs
côtés
ABG
triangles
et
ils
parallèles, DEF
ont
leurs
sont côtés
; ils
sont
la majeure sans la mineure,
semblables. peut aucune
aussi
signifier
spécification
S'il
est
du principe,
vrai
que..., affirmer
et en
SYLLOGISMES
2S.>
HYPOTHÉTIQUES
vrai est effectivement terme Ici, le petit que... qu'J7 11 consiste en ce que la mineure difficile à saisir. conune sorte de jugement d'existence qui n'est pas contenu la majeure. Celle-ci cas où l'on signifie qu'au pourrait
général est plus tient dans
l'antécédent
prendre aussi,
la mineure
Si
p est Or telle Donc On
vrai, raison
pour est qu'on q est
invoquci
un
le conséquent dans ce cas :
précisément
serait
;
prouve que p est même raison prouve
cette pouira
vrai
le
accoidé,
vrai; q est
que
une
laisonnement,
vrai.
un expérience, d'une concession
jeuic,
un aveu, prendie acte enregistrer à accorder le moyen se lésoudic teime. Mais il motif d'affumei l'antécédent de la matoujouis quelque et le même motif d'en affirmer aussi le conséoblige
quent.
Autiemcnt
témoignage, ou simplement y auia
—
la conclusion
rien
n'ajoutci.nt
univeiscl p entraîne jugement aussi bien p est exclu. que si q est exclu, être de la forme : or dans le cas s, q est clusion : Dans le cas s, p est exclu. 154.
Le
la mineure Lorsque cédent de la majcuic,
le pose dans le syllogisme
exclut Loisqu'elle (modus ponens). est de la deuxième le syllogisme
cas
du
est
de
à la majeure. tout
q signifie La mineuie exclu
et
la
terme petit la piemiètc
le conséquent
peut con-
l'antéfigure
de la majeure,
(modus figuie tollens). — terme de On l'antécédent la conclusion, appelle petit — son conséquent, la prémisse terme majeure grand qui con— mineure — celle tient le giand le petit, terme, qui contient celui terme aux deux rnojen qui est commun pi émisses. le petit terme Dans la pi eniièic en tiaine l'antécédent de figure, son conséquent; dans la seconde, la majcuie et par suite le petit de In majcuie terme exclut le conséquent et pai suite son antécédent. Donc le giand tenue est conséquent de la majeure dans la première antécédent de la majeure dans la seconde. figure, L'universelle
se p exclut q négative pouvant toujours les modes n majeure iamener à p entraîne non-q, négative à majeuro sont aux modes sauf affirmative, identiques que le — de la majeure est négatif. Le petit terme conséquent peut cas singulier être soit un s de cas où le s, ou une espèce moyen
est
donné
ou
dont
il
est
exclu
: la
mineure
est
alors
240
DES
RAISONNEMENTS
FORMELS
indéterminée des cas s : la ; — soit une partie Enfin le petit terme peut être mineure est alors particulière. ou exclut le moyen : la encore une hypothèse, qui entraine mineure est alors universelle ; — ou qui n'entraîne pas ou est alors particulière. n'exclut pas le moyen : la mineure : Voici donc les modes des deux premières figures
universelle
Première BARBARA
DARU p entraîne
a entraîne donc
figure.
p exclut pas
donc s n'exclut
q
s entraîne
p
pas q
donc
Deuxième CAV1ESTRES
< exclut donc
B exclut
s exclut
doncs
q
CESARE
pas
foac s n'entralnopas
p
s n'exclut
p
q s n'entraîne
q
q
H entraîne
q p
pas p
n'eolrainepasq
figure.
BAHOCO
p entraîne
FERIO
q a n'exclut
p
a entraîne
CELARENT
donc
Troisième
s exclut
FESTI\0 p exclut
9
q
a n'exclut iouc
p
pas q
s n'entraliiepas
p
figure.
155. —
Le moyen terme de la troisième figure est un sujet un exemple. II peut être aussi une hypothèse qui singulier, à la fois deux conséquences, l'une sans entraîne on entraîne ou exclure en sorte qu'elles ne sont pas incompatibles, l'autie, l'autre ou même en l'entraînant, qui exclut l'une sans exclure ou enfin qui entraine en sorte l'une sans cntrainci l'autre, ne sont pas nécessaiiement Voici donc les qu'elles jointes. modes de la tioisième figure. DARAPTI
donc
m entraîne
q
m entraîne
p
p n'exclut
pas
rn entraîne m n exclut
a donc
entraîne
p n'entraîne
donc
q
FEIAPTON m exclut
OU
DISAMIS
m exclut m n'exclut
p pas
q
donc
p n'entraîne
q pas p
p n'exclut
pas q
BOCARDO
1 FRISON q
DATISI
m n'entraîne
q
m entraîne
pas p pas
q
donc
p u'tetratne
pas q p pas
q
SYLLOGISME»
SUR LES DEUX PREMIÈRES FIGURES.
REMARQUES La piemièrc et il arrive
156.— extension, celui
qui
un genre l'exclure du
génie. caractère
raisonne.
être peut toujouis figure en fait qu'elle soit ainsi Alors elle conclut à rnnget
le genre
que
n'admet
pas tellement la traduise.
2e figure
nuance
deux
sont
îéductiblcs, près ; mais
que
ce-
Nul
}
sa-
Les
poisson baleines
re
Elles
ne
la
le
conclusion,
n'appartiennent ce-
modes
négatifs à modes
le langage
un
seul mais
cette
jugement,
identiques, nuance n'est
usuel
no
lui-même
des
poumons
;
respirent par des poumons sont donc pas des poissons.
;
par
teime est giand pas au genre poisson.
animal
Nul
ne respire
respirant
un
les
paititif:
par
des
par
des poumons;
poumons
n'est
)
la-
[ renl
Les
; poisson baleines respirent
Elles
ne
sont
donc
pas
la
le giand tenue conclusion, n'ont poisson. pas le tnuictère au fond, le même.
pouttant, On identifie à Celarent.
converse
(
°
D'autie
Les
pas. très
seulement
petite
\
baleines
sujet
par dans
*
{
Dans
sa
imperceptible
(
re P
et
négative ne sont pas
les modes — à une toute
baleines
un
en
sont donc voisins des deux figure La conversion de la seconde. delà majeure négative suffit les y ramener tout à fait, et comme pour
l'universelle
Dans
interprétée entendue
à une espèce du genre, ou à appartient parce qu'il à une espèce exclue du genre paicc qu'il appai tient cas revient à dire ce sujet a un Ce dernier que
de la première majcuie universelle
247
HYPOTHÉTIQUES
part, Cai
ce qui transpose suite Celarent'.
de la môme
manière
est
un
attribut:
Le raisonnement
les reste
et Festmo.
à César e et par suite identique la conclusion de Camestres, on peut conveitir alots Cesare, et par les prémisses ; on obtient Camestres
est
Ferio
poissons.
DES
218
t p
t
ca-
\
mes-
I . r 2* ligure n
très
Elles
ce-
\ < !
sa-
[
re
Les
ne
ce-
baleines
Nul
la
respiration
la-
Tout
[ rent
à
poissons.
la
pas
. .... a la respiration n'est poisson
respiration
... branchiale; baleine.
branchiale
respiration
baleine; a la
poisson aucun
Donc
des
pas
n'ont
animal n'est
)
donc
sont
branchiale; . „ Toutpoisson Donc aucun
\ °
branchiale;
branchiale;
f tt p
a 7a respiration n'ont pas
Toutpoisson Les baleines
° l [
FORMELS
RAISONNEMENTS
respiration n'est poisson
branchiale; baleine.
cette dernière anoimale, que pioduit L'impression étrange, conclusion vient de ce que, dans In classification zoologique, les poissons forment une giande tandis classe, que les baleines ne sont qu'une subdivision d'une autic il semble classe; grande donc que cas,
plus naturel les poissons baleine
respiiation constamment
d'exclure
la baleine
delà
classe
des
d poisson
sont
des
branchiale, piésente
de la classe
baleines;
mais
sépaiés genres constamment absente
dans
des poissons dans les deux parce que la de est l'un,
l'autre.
Si ces
la distinction des modes sont justes, remaïqucs des figuics n'est-clle Conccrne-t-ellc pas bien superficielle? son énoncé ? raisonnement ou seulement 11 y a lieu
de distinguer à cet et les hypothétiques.
catégoriques Les transformations
attribut.
Si l'on
modes
entre
les
le
syllogismes
sont
les impossibles pour ne convertit parce qu'on pas un syllogismes catégoriques, dont l'altiibut est un attribut, jugement qui ne catégoiiquc, devenir dont le sujet est un sujet, peut sujet, qui ne peut devenir
de
égard
et
convoi
tissait
la majeure ou en Férié,
d'un négative on prendrait
en César e syllogisme catégoiiquc un caractère un groupe; le nouveau ne pour désigner sujet seiait mais un genre infini en nombre; fini, plus un gioupe le syllogisme deviendrait En réalité cette conhypothétique. version serait illusoire.
SYLLOGISMES
Ce troupeau Le mouton il
Donc
n'est
noirs;
noir;
ce troupeau.
est noir
mouton
est
de
pas
de moutons
pas
voici
convertie
La majeuie Nul
ne contient que
249
HYPOTHÉTIQUES
: à ce
n'appartient
mouton n'est si je juge pas de qu'un est noir, c'est que j'ai îecensé tous qu'il chacun d'eux et vérifié qu'il tioupcau pour mais
donc la collective est majeure nombre fini de jugements singuliers. en appaience mouton si quoique tique
ce
tioupcau les moutons
parce de ce
n'est
pas noir. résume qui
totale
vraie
La proposition il est noir,
La un
hypothén'est pas
collectif lo total; jugement la proposiiion est le sujet du jugement. Au les en César e et continue syllogismes hypothétiques : Celarent sont réellement identiques de
est
ce troupeau, de conséquent
en îéalité
troupeau;
le
Ccsare
Celaient m exclut p entraîne donc p exclut Ei
effet
sont
m
q exclut p entraîne
q m
donc
q
les
un
p
m
exclut
m q
exclut q elq négaiivcsmexclut La différence les entre jugement.
deuxmajeurcs seul et même
très importante, est celtes figures l'antécédent la mineure mière, pose entraîne le conséquent, tandis que dans deux
dans la prepuisque, de In majeure, ce qui la seconde, la mineure ce qui exclut l'antécé-
de la majeure, conséquent dans le syllogisme en dent. Mais César e, le consécomme, est la négation de l'antécédent de la majeure de la quent exclure le conséquent de Celarent, de Cesare ou majeure c'est tout un. On peut le conséquent de Celaient, s'en poseï exclut
le
rendre
compte
Si
trois a un
pas
par
trois
Si
trois
points on ligne trois
en
ligne
droite,
ils
n'appartiennent
cercle;
les
pas Or les
:
exemple
sont
points même
Or sont
cet
points
A,
B,
appartiennent droite.
points
A,
B,
G sont a
G sont
en
droite,
un
ligne même
en
ligne
droite,
cercle,
etc. ils
etc.
ne
DES
280
On
RAISONNEMENTS
FORMELS
voit
des deux n'est que la distinction qu'appafigures les à majeure rente modes de l'une et de poui négative avaient l'autic donc fondement à dis; les Stoïciens quelque tiois sortes de syllogismes a savoir le tinguer conjonctifs, modus des syllogismes ponens qui conespond hypothétiques, à majeuie aux modes affiimative de la ptentière le figuie, hiodus
nux modes à majeure affirmaconespond tive et les conessyllogismes copulatifs, qui aux modes à majeuie soit de la piemièie, pondent négative soit de la seconde. tollens, qui de la seconde,
157.—Dans le
figuies, thèse.
les petit
de la picmièie et delà êtie soit un sujet, soit
syllogismes terme peut
deuxième une
hypo-
Il
êtie d'un et ce sujet peut jugement catégoiique, ment énonce un cas qui est compiis soit dans l'antécédent, dans le conséquent de la majcuic, ou qui en est exclu. Il peut ôtic une hypothèse ou qui exclut qui cntiainc soit l'antécédent, le piemiei Dans
le conséquent de cas, la mineuie
le dans jugements catégoriques, aussi des jugements hypothétiques. les Stoïciens avaient gismes que
quant clusion que ne ment.
second Delà
deux
distinguées
sont sont
elles
tas,
soit
des elles
soi tes de sylloet déjà avant eux
1.
îhéoplnaste 158.
la majeure. et la conclusion
jugesoit
—
Cette
distinction aux
auxfiguteset categoiiquc
et
icmplisscnt
pas
n'eutiaine
modes;
mais
les
syllogismes les mômes
aucune
difictence
les
à consyllogismes à conclusion hypothétifonctions dans le laisonne-
Les
sont l'application d'une pieniicis a considéie) une ptoposilion gcncinlc, dans toute sa généialite, mais un dans
ils règle', la majeure, cas
consistent non
singulier
pas ou un
fini de cas singulieis, une piopiicté pat exemple groupe génélale du ttianglc dans le tiiangle une piopricté ABC, génétalc de la diffciencc de deux cariés dans une expicssion se picsentc. Le syllogisme n'ett algébiiqucoùcllc pas tautologique, I
Us
car
appelaient
le cas
singulici
ë> 'o)tiW
ici
du
syllogismes
tiianglc à trois
ARC
propositions
n'a
pas
hypothétiques
scivi
a
SYLLOGISMES
cette
établir
sur
algébrique lui qu'on aucune
propriété
applique. connaissance
non
générale, on opère
laquelle
251
HYPOTHÉTIQUES
n'a
Cependant
ce
nouvelle,
car
plus que servi à établir
l'expression le principe
ne fait acquérir syllogisme le cas singulier est impli-
Loin d'accioitic la connaisqué dans la pioposition générale. le syllogisme la icstieint. Ce passage d'une connaissance, n'est la sance plus vaste à une plus étroite pour pas un gain tend étendre au contraiieà pensée théoiique, qui toujours son
savoir
une
telle
elle
n'a
à découviii
et
si
opération pas
du nouveau. elle
n'avait
elle-même
par
On
ne
quelque valeur
de
principe en vue de celte est toujours
une
opéiation une s'appelle
diiige
opéiation acte singulier;
un si
que
diiigci
qui
l'on
en
peut
pns comme il
théoiiquc, lesticint ainsi
ait quelque valcui On qu'elle piatique naissance a un objet que singulier parce que l'on opcic. Un
pialiqucrait et utilité,
c'est
et
sur
règle.
sa concet
l'on
que
Une
le piincipe généial tuer une pi oposition
faut
objet
lesticint opéiation ne peut la
catégorique
singulière. —
159.
Le
une
proposition maisde généialité Si
deux
or
si
hypothétique cncoie hypothèse
à une
généiale moindic.
Exemple: leurs angles
ont
triangles
semblables
à conclusion
syllogisme
égaux,
applique générale, ils
sont
; deux
ont
triangles
leurs
côtés
ils
parallèles,
ont
leurs
angles égaux; donc si deux triangles
sont
leurs
côtés
ils
parallèles,
semblables.
De
tels
syllogismes
ne constituent
la pensée thcoiiquc,un d'une véiité nouvelle
poui
quête lcut valeut. hypothétique, cette quci que
ont
cas
Mnis un lègle,
C'est
leui en
la conséquence principe il faucha
singulier;
propiieté spéciale acheminement vers
un davantage gain du savoii, la con-
pas accroissement
genéial, finalement
utilité est
une la
piatique encoie un
ce passage de la propriété de sens et de valeur n'a donc
hypothétique général
être
appliqué.
La
conclusion
fait
jugement
et, lègle, considcici
le cas singulier. Le syllogisme est une pi entière resttiction d'un
pour
qui
doit
pour applidans quelà la générale que s'il est un à conclusion piincipc être l'une
trop des
252
DES
FORMELS
RAISONNEMENTS
et peut-être la conclusion de d'un second syllogisme, prémisses d'un troisième, celui-ci sera-t elle l'une des prémisses jusqu'à et la conclusion ce qu'on arrive à un syllogisme dont la mineure alors faire une opération. pourra le en vue de laquelle il est fait, et l'est en effet : si l'on fait abstrac-
soient
On catégoriques. de l'opéiation Séparé
pai ait puéril, syllogisme tion de sa fin, il semble
inutile.
lées
à l'indicatif, valent mulées à l'impératif, et
conséquences; impératifs que l'on Mais
soient
syllogisme
îégies
syllogisme dans joue
n'a
de l'cspiit, de vnlcur
un
raisonnement
purement
foimel.
et
cai
formu-
vérités
parce qu'elles elles-mêmes ou
piaticables, et que l'on
opère les opéiations
des opéiations
le
Les
généiales, aussi peuvent
êtie
foi-
de leurs quelqu'une est néccssniie poui que ces c'est sur des cas singulieis
a#it(2). des par c'est-à-diic
piincipes peuvent des îaisonnements.
de signification moins simple
que par le îôle et qui n'est
être Le qu'il pas
CHAPITRE
LE
—
160.
duction
On
comme tiain
part d'universel
de et
particulier,
foi mules
du
se rapportent celle que
al,
(108). ces
formels
caractères
traditionnelles.
à de
Mais
tinduiic?
Dirons-nous liei
des
C'est
et singulier, spécial qui est aussi grossièie jugements,
gêner
des
les
à peu près en disant qu'un 18 heures. La confusion
à sont
qui
avec le temps l'espace tiaduiie Il faut donc comment
paiticulier au généial». rivée et le départ
l'ai opposait aniver Paris pour
avec
jugement, la matière
le raisonnement que » contrairement à l'in-
couramment
enseigne
au général « va du paiticulier
qui si l'on
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
« va du
déductif
XI
que dire
? Ce sciait
In déduction que
l'on
va de
l'universel
ne peut déduite de démonstration.
nu
aucun
paiticu-
jugement
a pas n'y va du au singulier la déduction Dirons-nous généial que ? Dans les sciences mathéau moins ou du plus généial généial aucune démonstialion n'a assuiémeut déductives, matiques, ou spéciale conla proposition d'établir singulière poui objet 11 serait môme îidiculc de l'cnune plus tenue dans générale. et
universel,
puisque
tiepicndtc, proposition taidc pas sait.
cette
qui génétalc a piouvcr ainsi
Souvent,
à une cial
qu'il
au contraiie,
conclusion
privilégié,
et
générale, on s'en
pioposition la contient ce qu'on faute on sert
est
déjà
admise
avec
la
et la dépasse. On ncs'atsait et moins ne déjà, qu'on anivei de pouvoii d'emblée d'abord
démontic ensuite
pour
démontrer
un
cas spéla pro-
sur la propriété par exemple, s'appuie, position généialc(on du triangle établir celle de la des angles de la somme pour de n côtés); et cette du somme des plan polygone angles si l'on un d'enmarche est si fréquente jette regard que,
LE
-234
sur
semble
ties
sciences
ces
que élémentaires
sont
établir
très
spéciales
celles
nombies
les
comprennent et rèmes
des vérités
plus en plus générales 1. On s'appuie sur les
et de
supérieurs entiers pour
loppements nombies
DÊDUCTIF
d'enchaînement
l'ordre
trouve
on
RAISONNEMENT
des
mathématiques, dans leurs pardans leurs déve-
fractions,
on entiers; aux nombres
des
propriétés
lesquelles les théo-
généralise entier»
relatifs en opérations positifs aux aux incommensurables, les étendant quantités négatives, etc. Toute la géométiiedans aux irrationnelles, l'espace repose car toute sur la géométrie plane, qui est plus spéciale, pio-
celle
sur
s'appuie métrie
des
du
courbes
tiiangle sur celle
dans
figure en
coriespondnnte la géométrie
Toute
dimension.
aune
relative
générale position à la figuie plnne
des
l'espace
s'applique nulle la
supposant planes
figures
et des
lectilignes la géotoute
paiallèles, cercle. On procède,
du
3e
selon
la
du simple de Descartes, au composé; or le simple remarque du le cas où cei tains éléments est un cas spécial composé, ou peuvent sont êtie connus s'annulent, égnux, par répétition
identiques
d'opétations
tiois
proportionnelles tiouver deux),
moyennes simple que d'en fication tendant qui
l'est
ne
pas Le mathématicien
: tiouvei
nombres
et un
ens piivilégié, ou opéiation
est
plus
la simpliconsttuction
au composé dans l'oidre au simple dans l'ordre pioblédéductif reste le môme dans
du
composé l'enchaînement
Mais
maliquc. les deux
deux
possible quelque le composé. sur du simple piocède et
théoiémntique,
de Descartes
(Exemple entie
il s'agit de démonticr, il s'effoice d'aniver courte à la généralité la plus haute. par la voie la plus Après démontré une vérité avoii s'il par généralisation progiessivc, la démonstiation diiccte sans passer en découvie pnr le cas pri. il
vilégié, tilement
lente
au mini
réduit qu'il
peut
aitièrc, partielles a mettre
E
Quand
la
nbandonne
au faite
bond
i.
cas.
et pénible. de l'édifice muni
giavissant il ne jamais en
évidence
GOMOT, Estai
cherche
en négligeant le nombie dcsdegiés,
en
contenues
démonstiation
piemière 11 ne
chacun s'anÔte
dans et
une
d'eux. à faiie plus
comme
xar la tlassi/icaUon
êttttitnw,
comme
inu-
pas à « s'élancer l'escalier », mais
d'un
et s'élève Jamais
réseive,
1898.
aussi
des
à moins poui
en
haut
ne revient
l'inventaire
étendue, en
il
il
en
ventés
qu'il
n'ait
l'ulilisci
LE
une
ensuite,
la
s'oppose à parcourir selon
démonstrative,
méthode
anal) tique. de raisons des « chaînes
à l'égard propiiété êtie dans parcourues
les
est
recherche.
une
méthode
» et avoir et
de
deux
ne
s'appelle corollaire'.
au
successivement, de la liaison
distincte
à peiccvoir la suivant, Ces chaînes d'une autie.
au
chaînon
chaque
ceci
un plus aussi appelée synthétique* Tout raisonnement consiste
claire
l'intuition
Descartes,
255
mais
remarquable; c'est tout
propriété démonstration;
une jamais A la méthode
DÊDUCTIF
RAISONNEMENT
sens.
La
Pour
de
d'une
dépendance de raisons
peuvent de Descartes
méthode
un
îésoudre
problème
au simple il faut aller du composé (deuxième pioposé, règle selon il faut de la méthode) aborder les ; mais l'ordre lequel celui est nu contraire au composé qui va du sjmple problèmes — ou de démonQu'il s'agisse d'analyse (troisième lègle). sont les mêmes les liaisons : la condition stration, logiques icste reste le conditionné condition, conditionné, et, ni dans la conclusion ne se réduit u " cas ni dans à la l'autre, jamais admis. d'un principe Tout raisonnement généial spécialisation
lité
la
la
somme
moins
161.
des
des
—La
corollaire, propriété citement
piopiiété plus du polygone lésulte
angles
du
angles
théorie
du
donne il qui dans
du
tiianglc),
du à
jamais
est
incapable
théorème une
de
propriété
la
conclusion,
un d attente, pierre direction une autre
établie
trou>ec
palier
n'a sur
pas lequel
au besoin
cours de
qui borne
de
est
en
la dit
et
Dans
un
formuler
la démonslration,
autre
qu'on
théorème
réalité,
a extraire
un
tout
syllogisme, aux données
démonstration
s embranche
du
pas
Le
ajoutei
H co se
donc
«
de rien
le nom de corollaire parfois a démontrer On n j a rien s étant
n'est
syllogisme déductif.
laisonnement
Poincaié,
On
piopiiété hétéiogène résulte de l'égaangles (le théorème générale
générale.
théoiie
i
des
l'égalité
ou à une
côtés) somme
de
IL
isocèle,
des
à une
à passer
consiste
mathématique le tiiangle (dans
ou
«éparée escalier
& part une contenue impli-
G est
une
pour
monter
sorte
de dans
& quelle on a commencé a opposer la synthèse a 1 «na époque se trome dms les auteurs Cctl<* opposition lise. non dans grecs do l époque impériale, ceux de l à^c Chez et <j*/Jiîiv An«loto, et çv/JcÇt; clas«ique signifient composition et «opposent à îta)jijt, ou Chez les géomètres compose ôtxipSTt; avï>vatç grecs, et «ignifie s oppose a à-oôitîi résolution des problèmes . démonstration, est la (resotulio j
Je no sus
exactement
d àva) _?i;) Pour latine résoudre transcription d ou de départ les données , le principe point du conditionné donc , on remonte qu on cherche monstratif
\a
de
la condition
au
conditionné
un la
problème, solution
il se
k la condition,
faut
bien
déduit
est
tandis
prendre précisément que 1 ordre
pour ce dé-
LE
256
fournit
lui
pas retrouver nous apprendre rien
on ne devrait
il ne peut devait si tout pouvoir immense
ramener.
s'y
dans
le
raisonnement
ne
ces
par
un
que à l'intuition
tout
l'appareil ?... Si
a par
bien
une
nouveau nouveau;
les vérités
lors
de
déduction
pure.
qui,
depuis en faisant
Aristote,
connus melle déduction pétuelle 162. Kant
pas à admettre
que le raisonnement de vertu créatrice
sorte
—
La
pas
la
une
théorie
pure
syllogisme,
ici
posée
la
théorie
est une
énorme
de
In
et per-
du
raisonnement
c'est
tautologie,
synthétiques, jugements a pour le laisonnement
n'est
de In raison.
In théorie
extrniie
du
pas sont
celle pas du tout que la Critique de la raison : comment pure a priori sont-ils Knnt possibles? synthétiques il y la tradition des logiciens; absolue dans
question dans a examinée
si bien
pense
celle
faire
prétend
rend
et
qui les seuls types la logique for-
et jusqu'ici résulte que
parfaite Il en
pas
elenchi.
ignoratio
des jugements confiance aune voit
déduction
ne
ne sert
du syllogisme'. » se distingue qu'il ne foi nielle admettre que la logique des sciences raisonnement mathématiques, de la
il
n'aurait-on
conséquent 11 faut donc
du compte les modèles
immé-
directe;
syllogistique l'on se refuse
concéder
lui-même
et, aussi à une
être
axiome
rendre
et dès
;
devrait
réduirait
se
n'intcivenait
parasite
emprunt il faut
conséquences,
tout
ne devrait
nous
et
nouveau,
théorème
cmpiuntées
notre
mathématique
chose
d'identité, principe » La mathématique
intermédiaire qu'un si de se demander
à dissimuler
à quelques axiomes, dans les conclusions...
d'essentiellement
pourrait
évidentes
diatement
lieu
autre
« Aucun tautologie. sa démonstration,
si,
serait
du
sortir
réduisent
se
données
; ces
DÉDUGTIF
RAISONNEMENT
d'elle que c'est la mathématique
Si
a
qu'elle
pour
contenant mission
principes tout ce
implicitement et il croit d'expliciter;
qu'il n'est des
que résoudre
comment ces jugements en montrant peuventêtre problème ils résultent de l'application a priori et non pas empiriques: le savoir Tout mathémaaux intuitions pures. dcscatégoiics dans est viitucllcment l'uniet futur impliqué présent tique a priori) la démonstrades jugements versalité synthétiques tion l'en fait sortir par syllogisme. le
i
La
bntnu
cl Itlypolhht
Parts,
Flammarion,
p
lo
n.
LE
Ce
nous
que
avons
le pas en avant, n'était contenue
ni
ne dise
nouvelles,
d'une
propiiété du défini.
qui Une
mais
c'est
introduit ni
chacune
enferme
en
elle
ne
toutes
introduit
contient
de
qui les
créateur.
qui introduisent se faisant au moyen les autres proprié-
en
rien
chaque dans
implicitement et réellement
d'elles elle
définition
qu'à véritènouvelle
une
fécond positivement pas que ce sont les définitions
propriétés
nouveau,
257
contraire,
explicitement
des
tés
DÉDUCTIF
au
montré,
raisonnement
est
Il
principes. Et qu'on
RAISONNEMENT
effet
un
concept
ce
plus que le principe
qu'elle d'où les
Ln propriété initiale est exprime. (88) autres se déduisent, mais non dont propriétés pas le genre elles seraient les espèces. des angles n'est L'égalité pas contenue dans des côtés, le triangle qui définit isocèle, l'égalité elle
en
du
résulte.
diamètre
définit
n'est
le cercle,
d'un il
L'incommensurabilité
L'eireur
nveele
conséquence —
IL
quelquefois il est
appelé raliser,
d'un
conclut
Il
la
circonférence des
l'égalité ne s'agit
d'un
a cru
trouver
la solution
fini
n un
d'un
autre.
le inpportde
mathématique, de génés'agit selon
qui,
« va du de cas
au général particulier observés à un nombie
la généralisation à l'induction
Expliquer une place
conclure
pour
qui
de la difficulté
nombie
infini
la » et
infini
en mathématiques, dans le laisonnement
mnthématique?Ilncsauraitêtrciciqucstiondel'inductioncmpidesfaits riquequiva nuxlois.Ils'agitd'uncinduction qui,
rayons,
d'implication.
ou induction par récurrence induction complète. Puisqu'il naturel de penser à l'induction,
nombre
et
pas d'implication dans un autre,
jugement d'un à l'égard jugement foi nielle est de confondre
usuelle,
de cas possibles. n'est-ce pas faire
dans
ni
rappoit
formule
détestable
autre
Poincaré
le raisonnement
dans
un
dépendance la logique
de
163.
pas contenue elle en résulte.
dans
concept de s'agit
de
de
ens,
rigoureuse, surin s'appuie
de la série infinie fondamentale des nombres entiers, propriété dans la numération est exposée telle à savoir qu'elle parlée, est formé de l'unité au nombre par l'addition que tout nombre précédent, Selon
et que H.
Poincaré,
raisonnement du
GOBLOT,
n'a opération le raisonnement
mathématique
raisonnement
vainement
cette
par
técurrenec,
à démontrer, —
Traite
par est
de
pour
Logique.
pas
par excellence
de
limite.
récurrence ».
principe qu'on lui un jugement
est
Etie
a
principe chercherait
synthétique 17
le
258
LE
a priori,
RAISONNEMENT
DÉDUGTIF
« le véritable
et même
des
type
a priori » (Ibid., tiques p. 23). 11 faut d'abord cntie distinguo Une vérification simple vérification. lier
uno
jugements
synthé-
démonstiation
et
une
sui un c*s porte singuon véiifie l\. que a -f- 2 = mais véiification, quelque
on ne démontic ; ainsi pas, démonstiation Toute compoite l'essence de la démonsl ion consiste
à etcndie
à une
séiie
de cas ce qui se véiife un cas singulioi. « Dans le poui de l'Aiillimétiquc on peut se ci où e bien domaine élémentaire, loin de l'anilyse et cependant l'infini mathémainfinitésimale, infinie
déjà un îôle piépondeiant, joue pas de science paice qu'il n'y aiuait Or celte extension de la p. 2a.)
et
tique
nombie
fini
de cas à une
lien
sans de
elle
il n'y » général.
alitait (Ibid.,
vciifiée piopiiété pour c'est le laisonnement infinie,
séiie
un pai
récuiience. Donnons-en
d'abord
Soit
à démontrer
a étant
un nombre
On
commence
poui
un nombre
poui
m +
Pour pai
ou,
1
cela,
1 +
en
II
«
presque récurrence
de tous
le
l'inégalité
l'inégalité
deux
termes
de
l'inégalité
(1)
en fncteur,
formuler
sur ign les candidats
, mais
les
multiplie
de
que
déduire
(rn-\-1)
do
importe
dit
:
mettant
d agrégation
n un nombie entier a 2. positif, supéricui si la iclation démontrer estviaie que, par nécessairement vtaie m, elle est quelconque
on peut
je
'.
exemple la 1dation
1 ; autrement
vraie,
supposée
un
pas
les
En soigneusement de l induction rapports
avaient
un n'a>ait
lu
Poincaré
su 1 énoncer
et
corrigeant et de l mentionnaient
exactement.
des
copies
iductwn, le
du
concours
constaté j'ai raisonnement
quo par
LC RAISONNEMENT
a fortiori,
et,
ce qui
comme
est
Mais lequel
pas encoie se véiifie (1) viaie un poui
l'inégalité est
propiicté(i) Oi »j-f-i. elle devient
ce qui La
est
je
vérifie
s'il
un nombie
Je sais nombie
est
qu'elle
existe
vraie
M
seulement
que, estviaic
m elle
en
/?«=a;
pour
pour si la pour effet
évident. étant
propriété elle est
/« =3,
(2).
sais
ne
M
:
^J>o
l'inégalité
je
DÊDUCTIF
viaie
viaie
poui m =
poui
w=2, t\, et
elle ainsi
est de
viaie suite
pour indéfi-
niment. Le
laisonnement
d'une
paît,
nombie
m, que soit
lécuirence
pat
à supposer il en résulte
qu'une qu'elle
consiste propiiété est viaie
donc soit
en ceci
viaie
: si, un poui
aussi
m-\~i, poui véiification ou
on sait, part, pai un est vraie ccitain nombre démonstiation, qu'elle poui à paitir tous les nombres de n. On peut, elle est viaie poui de n a n -f- 1, puis à (« -f- i)-fl'étendie 1... et ainsi effet, C'est dans ce piogi es à l'infini suite indéfiniment. qu'on voii une analogie avec le laisonnement voulu inductif. quel
m ; si,
disent
autcuis
Quelques
en question piopriéte le nombre /éio. pour nombie
tain
si on
2;
fait
d'autte
Il suffit
IL la
m,
i°
1, quel Poincaré
démonstration
tion,
a
ou démontre
ce n'est ni 1 ni/éio, mais choisi, l'exemple mais une iden1, on n'a pas une inégalité, étendue à toute être alois la seiie croissante
(dans n=
elle peut tité), à partir de ce nombie Pour des nombies est viaie tous les nombies, pour propriété si la piopricte déniontret faudrait que, pour m —
de
la que le nombie i,d'auties pour soit viaie un cerqu'elle poui
qu'on viaie
est
veiifie
n, en
c'est-à-dire
elle
est
viaie
poui
m-\~i,
que soit m. îetiouve le laisonnement des des
lègles îcgles
démontrei de —co est
qu'une à-j-oo
supposée 20 elle est vraie
, il vrnie pour
dans pai réeuirence de l'addition et de la multiplicales plus démentait es du calcul
I E RAISONNEMENT
260
« Ce calcul est un instiumcnt algébiique, à beaucoup de combinaiqui se prête plus diveises c'est encore un ; mais que le simple syllogisme analv tique, liment et incapable de nous pmcmcut apprenSi les mathématiques lien de nouveau n'en avaient pas ou
aiithmétique de tiansfoimation sons insli dre
DDDUCT1F
elles
d'autre,
sciaient
donc
mais
développement; c'est procédé,
elles au
a-ditc
leui continuel peuvent l'onv bien,on îegaide sous une
la
foi me simple loi me ou plus
raisonnement
ont
îegiette ». I ivie regardei
ictiouve
seules
en
C'est
crois
que est et
formations positions place; 164.
elle
est,
une
implici; mais
fois chaque s'annexe un tenitoire le
point
usage,
s'est
forme :
nouvelles; elles avancent.
par
pas
démonstra-
îcconnaitic
exploiter
misons
il
y
Le tiompé. raisonnement
de a
en
conséquent,
algèbre ramènent
ne s'y servir peuvent qui
elles
ne
domaine mais
la que nou-
conquis, aussi elle
empêchent
impuissant
à
de voir la
raisonnement spéciale démonstrations Les
point. démontrer à
pas
dans
des piétiner
transprosur
le raisonnement
démonstration la
par et
très
des
consistent
le type de par récurrence unique et généialisante : i° il ne s'applique entiers au moins ; — 20 II contient il
, p. 19). à « bien
ne ictiouve les
le
qu'accidentellement » (terme source équivoque, n'opeie que des « transfor-
et
fait
Poincaié
généialcs
Deux
fosse
n'en
algébriques
—
toutes
la
tiansforme.
reconnaissable
véiitables
un
elle
pas,
bien
intervient
se boineà
qu'elle
récurrence très
II
franchit
l'étendie,
n'avance
je
sous
au raisonnement récuiiencc giâce par que son domaine en effet au début ; on le ictiouve
l'algèbie élaigit de l'analyse infinitésimale mathémntiquc Tant veau.
si
pas,
. » (Ibid pas aide
m'ait
d'aiileuis
« analytique est purement de mepiises), elle
inépuisable ». mations
elles
soit
luidonnci, C'est donc
dans
algèbtc
chaque
de
icssources,
II semble
et
de laisonnement,soit
excellence ne
A
leui
au même
îécunence —
avant.
dans
iccoms
pai
ce mode
recurienec
pat
anêtées
nouveau
que nous venons moins modifiée.
mathématiques n'inteivient tement qu'il
Je
en
mai clic
tions
l'algèbre
suite
raisonnement
a mes
le laisonnement
de
de
mathématique pai II Poincaré que
Je
sans
tout
série
générale des nombres
qu'à une
démonstration,
à îendre
compte.
dont
RAISONNEMENT
LE
DÉDUCTIF
2flt
i° 11 ne s'applique tout se léduit Mais se ques Science.
la série des nombres qu'à à cela ! îépondia-t-on. en plus arithmétisécs plus
de
sont Paiis,
Flammaiion,
constiuit
tinuité, tiie
au calcul
tiie
avec
doit-on
des
de
d'altachci
1 espace,
léduit
tiop
souvent
pas
» (La Science et l'/fjpothese, Je ne conteste pas l'avantage qu'il tions plus généiales, plus ptues,
la ctaie
mathémati-
Poincaié
de
la
la con-
la ci aie; tance
d'impôt que la
plus
de
la géoméde In géomé-
fait
géomctic il en fait avec
comme
Les
(Valeur constiuit
« Le
fonctions.
gaule n'en ont
qui
20). de
dimensions
retendue
picndtc
accidents
les
p.
entieia.
aussi des
a
de
blancheui
p. >()) y a à degaget des abstiaitcs,
des
îela-
intuitions ' et les
011 les a d'nboid considérées, lesquelles les unes des auties une voie indépendante de la pai des figuies considération M. Riquier Loisquc, pat exemple, de îenoncci à la géometiie intuitive îadicalcmcnt, propose, spatiales dciivci
comme
dans
à une 1, et
inutile
méthode
delà
layci infinitésimale,
pai l'analyse ou des piopositions tout
protestei, deciit deux
intuitifs seconds
types
les analystes, Mais si l'cspiit
du pcifection un mathématicien des
je
et
dessciences,
établit
peut, puisqu'on les piopositions
toutes je
ne
taisonnent, le mathématicien
songe
pas du Poincnré
Lorsque les géomètres
analytique
de
M
Heimite
M. mathématique, put espnt Les Eléments tout de môme.
de
dcsoimais
ils mathématiques, sa picfeicncc compicnds
démonstrations
dcmonstiations intuitifs
d'espt
et
la
tiennent
en
éttoitc
tiop
les contiennent, qui ni môme à m'etonnei.
a
nous
suiannée, de la liste
et
généiales
en plus plus généiales et leui s raisonnements
les
poui
représente Bertiand était con-
d'Euclide
des
chaînes
Les sont
de
géomèties concluants.
des d'employer et de plus intuitivesaloisqu'ily généiales de n'exercer leur les termes de Descartes, abstraites, et, selon ne entendement leur imagination, le logicien qu'en fatiguant Et il faut rcfuseï d'examinei leurs démonstrations pourrait bien reconnaître pas à étenn'y consiste que la généralisation Quand méthodes
dre
à la série
infinie
l'un deux. pour On pouirait 1
Reine
les
des nombies
penser
de Métaphysique.
désapprouvciait en a de plus
qu'en
1900,
p
entieis
géométrie,
736
une
le
propiiété raisonnement
vérifiée
par
LE RAISONNEMENT
202 récunenco les
se
cas
cas
où
spécial
îencontie,
une
la
séiie
démontre
de
qu'enjoignant le polygone
gone
de
autant
tiianglcs si que,
biiséc
ligne
on
à deux
piopriétc cas ce qui
de
l'idée
a de
on quand de n côtés
comme
suffisante,
on
autics, a de
qu'il
d'un
polygone souvent de dcmontrei,
omet
les
tous
la
Ainsi,
considéicc
à tous
de
cnsoitcquc
y internent d'un angles
étant
figure un sommet
à l'aido
infinie
d'eux,
on
dans
dissimulé,
séiie
l'un
dioits,
2)anglcs
îcmaïquci une
par
des
la
en
pointait
somme
la —
à une
pour nombies
des
que
cstégalcà2(/< l'intuition
On
véiifié
indéfinie
moins
se démontre génémle car In démonstiation
propiiété
ou
ou
plus
piivilégié, à étendic consiste
générale été démontré
DÉDUCTIF
n décompose .-.oins deux.
côtés
côté
un
icmplace
do
segments,
façon
du
polyà obtenu
i côtés, le nombie des tiianglcs est aussi augmenté d'une n-\unité. Si donc il est vrai que la somme des angles d'un polyil en résulte gone de n côtés est égale a a(n— 2) nngles dioits, que
la
somme
des
angles
d'un
de n-\-i polygone Mais il n'est dioits.
côtés
est
à 2[(/1 —f—1)—2] angles pas nécesde procédei se borner à îemaïqucr ainsi. On peut que le sommet choisi de depait des lignes de consti ticpoui point aux deux sommets voisins des côtés lion étant déjà joint pai égale saire
du polygone, deux de leui
deux
tiiangles foi niés pai
s côtés
le nombie qu'ainsi Du reste, ce mode les pour un point
des des
tiiangles de consti notion
amont
constiuits deux
côtés
seia
toujouis
n'est
du
toujours
toujouis
et polygone — 2. égal à n possible que de joindie
est donc picfeiablc polygonesconvcxes.il choisi à tous intéiicur 0 convenablement
les
som-
mets
du polygone. On obtient alors autant de triangles que le n de côtes; In somme des angles de tous et, comme polygone ces triangles se divise en deux parties, l'une qui est la somme des angles du polygone, la somme des angles l'autre, adjacents autoui du point à 4 nngles In 0, droits, toujours égnle première angles rence. limite, nombre nombre
de
à in —1\ toujours égale Il n'y a point ici de raisonnement îécuidioits. par On ne passe pas, par une opération pas de qui n'admet d'un nombre au nombie suivant. On démontre que le des des
ces
deux
triangles côtés du
sommes
construits
est
est
égal,
polygone. 2° La deuxième raison est plus décisive nement contient au moins par îécurrencc
encore. une
soit,
qu'il
quel
Le
au
raison-
démonstration.
LE
est bien
elle
Et
RAISONNEMENT
plus nombre
au
nombre
importante m
pour
263
que lepassago car en démontrant
suivant;
vraie
supposée priété tie précisément
DÉDUCT1F
estvraie
d'un
progressif
la proque ondémon-
w-f-i,
pour
*
de ce passage. IL Poincaré s'est légitimité de léduiie tout laisonnement nu raidéfendu mathématique il seulement le piosonnement lécuiience; pnr y voyait du mathématicien. Il semble cédé de généralisation penser la
fait que la stience dans les inteivalles, tions
quand elle va de l'hétérogène aussi peu dans un
l'explique vraie poui
—
manières et
consiste
piiétés
à établit
gisme démonstrations
s'expliquei démontier
aux côtés opposés on le le triangle,
entre
pris
pre tmee, de l'nutrc
sur
détache
que côté qui
sur
letouinant, On
du
la
est égal deux points On
égaux
tiace
obseive
deux
avec
sn prola trnee résulte
ne peuvent ôtic joints que par constate enfin des angles que chacun
coïncide
a consisté,
on
résultat
obtenu.
avec
le voit,
la
trace
en une
physique,
dire
constatation
que
le
suppose coml'angle
nécessairement
d'une
pas
du
qu'on
alois
moins — exécutée
—
va sans
de
généralise
ne s'agit qu'il pas d'une il n'est pas nécessaire qu'elle mais d'une mentale, opéiation
Il
supposée
coïncide nvec angle La coïncidence du 3e côte
lui
que droite.
constatation
suppo-
les angles isocèle, tiiangle on exfolie, ainsi dire, pour de lui-même, et on le par la pensée,
coïncide égaux côté de cet chaque
côtés
La piopriété
ne peut se faire par aucun syllode syllogismes. 2° Ccitaines composition du sj)écial ce qui ne peut au généial, pas le raisonnement par syllogistiquc.
le tableau.
aux opposés démonstiation
syllogisme
au général, singulier néccssaiic entre deux pro-
les côtés
de ce principe une seule ligne
Le
nu
spécial
dans un que, sont égaux, égaux
le
en
piocédé; tiansfoima-
; ce qui
vont
réapplique, avoir laissée
à l'hétéiogène. cas que dans l'autre.
1 dation
une
hctéiogènes ni pai aucune
davantage i° Pour
que des va pas du
géométiique démonstiation va du
Toute
à ce
grâce
démonstration
La : i°
bonds,
la piopiiété dans pas contenue se construit avec la propriété
n'est
m ; elle
pour m. pour
165.
i
m -f-
vraie
viaie
de
seiie
« n'opère l'algcbie la démonstiation ne
». Mais
général,
sée
une
telle
qu'on
de
opération
l'autie. et
La en
la — ' •
manuelle opéiation soit manuellement et
qu'il
pourrait
ne
s'agit la faire
204
LE
des
avec
que 1.
instiuments
de
les
Toutes
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
mais
mcsuic,
démonstiations
le moment, que de pour des exemples. C'est qu'on
d'une
constatation
géométiiques
la
(je
intuitive)
géométiic démontio
logi-
no paile, se font sut
; or une opérant ctc ) ne peut îotation, (constiurtion, supeiposition, opéiation d'une même et le tésultat êtie mentalement, exécutée, opéne peut pareillement être constaté, ration que sui une figure singtiltcic. Le laisonnement il
templatif, /stiuctive pensée
cipe
conséquences contient pas,
même, objet passer dccouviii ; elle pouirait
à contemplei
le
une
(2);
pensée
Ce îésultat,
pai lieu Le
déterminé
1 cas est pas par
La
en singuliers, la constatation tout deux
a fait
aussi
opérations
on ces
règles
est pourtant conformément
d'aboid
l'opéiation,
s'est
appel, constaté
constatation
quand
et opérante qui prend son notion, constater peut constiuit a elle-même (102)
que constaté, a été exécutée
il
par
les
on
spéciales les conventions que
îésultat
des
vérités
se
qu'elle Mais
quand
bien
lesquelles d'y faiic
des
que
lien.
inca-
agissante de pratiques
que l'opémtion Sont règles de et les hypothèses à-diie
tant
résulte
deviennent
pour règles nouveau qu'elle
icsultat
sont
donc
sciait
D'ailleuis,
n'en
il
piincipe, ne qui
propositions généiales, se boine à les contemplei, opèic ventés
propriété un prin-
dans
elle
des
piopiiétés hétérogènes; de faiieaucnnc démonstration.
pable borne
d'une
cet
que
îcsticintes, plus spécinlcs, plus en lui; elle nesauiait affirmées y dccouwirles en lésultent, ne qu'il qui n'y sont pas, mais qui nécesmais qu'il une relation entraine, apeiccvoii
implicitement
cntie
con-
fait
qui
piopiiété les piopositions
général
saire
con-
jamais puicment et c'est l'activité
un îesultat nouveau. Une appaiaitie nesauiait découvrir dans son contemplative
dcl'cspiit
autre
qu'en
n'est géometiique actif et constiuctif;
est
puicment autic chose
objet à une
ne
est
avec
et,
néccssaiic des
et la vérification logique elles «e distinguent quoi du résultat obtenu par consiste
dans
ont de la une
ceci
la Il
règles.
de
des
règles.
générales la question, c'est-
a faites
l'esprit
C'est
définitions
déteiminent
qui
l'application
, elle simple différentes
à
de plus, chaque antérieurement propositions
lié; les
les
nécessaire.
le
commun
démonstration
opération a constater que
a
y établies.
mesure
reste
et
lui-même, fois qu'il où
il
et
contingent
qu elles portent La constatation
, la >énScation logique le même résultat est
est
sur
des
logiqTie nest obtenu
LE
265
DFDUCTU'
RAISONNEMENT
de des singulaiités dépend Le géomètie il est généial. Et c'est choisi. l'exemple pouiquoi sur une figtiie, il raisonne à l'cspiit, a toujours quand piéscnte de cette figure celles des propriétés cntie la distinction qui sont et celles n'étant dans l'hypothèse énoncées formellement qui, Toute variables demeurent indéfiniment opépas spécifiées, iation êtioiépépouna que pai les premièies qui n'est teglée difféiente sm toute lésultat, quiiéatée, avec le même figutc dans
modifiable
lise
l'hypothèse,
L'opération du tableau
In mesuie
quelles consiste
qui cl à lciéappliquei
toujouis donnera
êtie
opposés
aux
où
il
que soient à detachci ictouine
n'importe lépétéesui le même lésultnt, toujouis côtés
car j'ai égaux, de deux côtes,
ses piopiiétés singulicies. le triangle isocèle du plan su 1 sa piopreliaccpouria isocèle et elle quel triangle la
coïncidence
des
pour lègle pris du tout et point
angles de cette
la valeur
opéiation l'égalité des côtes relative la valeur absolue, ni, sauf cette hypothèse, ni des angles. aituncaiacconstatation sut prenant Il peut qu'une paiaitrc en effet, il s'agit Cela est impossible, tère de nécessité. quand c'est consta'alion d'une que le savant qui obscive, empirique; de les manifestations enregistic par exemple, physicien La natuie forces opère sous ses yeux, qui lui sont étiangèics. et qui sont précisément ou lois selon des règles qu'il ignoie luiLe géomètre, au conttaire, de sa recheiche opère l'objet les a choisies, des lègles connaît selon même, puisqu'il qu'il toula contrainte, il sent constamment dont qui le dirigent le
jours garantie d'avoir On inlité leurs, siste
et souvent de obscivé le voit, est une
îésistent
lui
la nécessité
de
; et, en fait, ses lésultats
d'autic il n'a jamais la conscience que
ces règles. dans le raisonnement
conséquence essentiel le caractère
à apercevoir résulte qu'elle
d'abord
mathématique, C'est de In nécessité.
la bien
du
raisonnement
déductif.
qu'une
relation
est nécessaire,
génélà, d'ailIl cond'où
au Le raisonnement inductif, généiale. au bout à établir, consiste contraire, par une suite d'opérations une constatation est une obseivation de laquelle défait, empiest constante relation ; on peuteninférei qu'elle qu'une rique, et la cai il n'est est nécessaire, pas supposable que le hasard Mais cette nécesl'uniformité parfaite. contingence produisent elle sité n'est cachée, insaisissable, ; elle demeure qu'inférée
il
est
LE
266
n'est
pas
Aussi ploi tion
par
aperçue inductif.
nement
RAISONNEMENT
du
tant
l'esprit,
ne satuais-jo mot induction,
induction mathématique, en sonnement mathématique
à tout
d'induction rien
n'est
syllogisme mais une
qu'il
tout
procède laisonnement
soit
inductif.
laisonnement
une
au raison-
11 est généralise. « du au général
faux pai« du
qui piocède Si l'on le nom donne il
ne lestera
tout
connaissance
pas, à pioprcmcnt de laisonnement,
paitic laisonnement.
tient
qui géncialisc, cai déduction,
nommei puisse fait acqueiii
qu'on véritable
plus ment
tant
déductif que »
s'en
qu'on
contic l'emtrop éncigiquement modifié par un qualificatif (inducle laipour complète) désignci
protester même
laisonnement que tout » ; il est faux ticuliei au généial paiticulici
DÉDUCTIF
laisonne-
nouvelle.
Le
un
laisonnement, une aiticulation
parlci, un
temps, du faisant à un principe Quand, appel généial, on éprouve le besoin d'en ainsi la monnaie, faiie, dire, pour de n'en retenu celle concerne dont qu'une partie, qui l'objet on s'occupe, c'est veut allci loin, et, qu'on plus faiie une conséquence du principe, apparaîtie usage son savoir. Le laisonnement n'est achevé augmenter le principe pienant a constiuit une
l'esprit, opéiation, 2° La autie
démonstiation en
vent
peut
sous
sa forme
géneialc;
pas
spécialise
nouvelle
exe nple des le cas généial.
que
aussi
au
Il
généial. d'emblée
démontier
on la demontic
qunnel de son
une
le
sou-
pioposition un cas poui
d'abord
ensuite
ai rive
d'une
cas
généial.
Le
que, précisément avnntage, il pet met des opérations, ôtic exécutées qui ne peuvent démontre d'aboi d que la somme
constructions Ainsi
nouvelle,
règle
genéialise
on ïamène nuquel sj)écial privilégie, cas spécial cet piéscnte privilégie à cause de ses piopiictés spéciales, par sur
pour
faisant
piopiiété.
géométrique du spécial
allant
manièie, ne qu'on
ainsi
en
on
des
d'un est égale à 2 angles droits, angles triangle paicc consti ccitnine uction les nngles du triangle qu'une qui assimile à des angles d'un côté d'une est possible droite, adjacents pour le triangle, faite poui légié i gone
est Ceci
tandis
régulier «ervir peuvent
un
de
polygone oulinaiiement
n'est
construction
qu'une
pas
une
présentent à pas«er
règle a\ec
plus
1 plus absolue le rajon
au triangle
analogue trois côtés.
de
c'est-à-dire
simple,
Le côté de du cercle
équilatéral
et
1 hexagone circonscrit au
pentagone
ne
être peut Le cas priviconstitué par
et celui du deçà régulier des relations spéciales qui régulier
LE
un
moins
nombre
grand
le plus
des
simple
RAISONNEMENT
DÉDUCTIF
différents.
d'éléments les
polygones;
figures
irrégulièies. simples que les figures démontiée le La pour propriété immédiatement peut pas êtie étendue l'opéiation priété saire.
la
qui
spéciale Mais la
démontie
2Ô7
Le
est
triangle sont
légulièies
plus
cas
no spécial privilégié nu cas général, puisque
n pris Une
pour règle démonstiation
du cas privilégié. théorie précédemment
quelque pioest néces-
en
exposée consiste
icnd
compte à con-
car cette démonstration paifaitcment, toujours en paitant du cas spécial. sti uiic le cas généial Ainsi, vient d'être on constiuit la somme cité, qui l'exemple du polygone avec la angles les triangles en lesquels on —
166. métrie théorie
met
cette
piopositions généiales. franchit lui
intuitive,
gèbie, objets no peut
généiales, Elle fait un de jamais un tableau
faut
en
la
la
dans diin-t-on
sans
appel
considéiation de
la
géovotre
doute,
do
l'impcifcction
à l'intuition, de figuies
ciaie.non
et
ne s'af-
Il singulièies. comme à l'al-
pas
ses
écrire poui mêmes sur
vieille
à des péniblement relativement piopositions
des
qu'à constant et
tous
de
angles
bonne
lumière pleine qui n'arrive que
et
noir
les
tous
des
décomposé.
exemples me Mais,
justement
géométrie
l'a
de
mes
J'ai
pris euclidienne.
somme
dans
réalisci les pour 11 en résulte qu'elle
laisonncrncnts.unais elle îaisonne. lesquels
ensuite que par constatations; ellegénéialise comme Aussi ne paivient-ellc comme l'anajamais, des relations abstraites, lyse, à établit purement indépendantes de toute ou autre, et qui restent vraies en intuition, empirique piocedei elle peut.
elles-mêmes,
quand
même
on ne dispose d'aucune intuition Le viai mathématicien appliquer.
on
les puisse des par le calcul rien et comme
laquelle remplace pendantes, commodité,
fonctions ne
a se limitci
conserve iefnirc
on les unes toute
«
n d'nboid
des
mitres.
sa valeur
îapidement,
tiois
une
Grâce des
et la car
brûler
comme
à l'analyse intuitions les
la indé-
laison
variables
euclidienne
consideiécs, Sans doute,
pédagogique, mnis sans
variables
sinon
l'oblige, à ce nombie de
In géométrie il conçoit pendantes, d'une spécial généiale géométrie il dégage les 1dations abstraites lesquelles ment les
tiois
de
à
de indé-
un
cas
algébrique,
en spntinlcs déduit diiectcintuitive
géométrie les débutants d'étapes,
doivent le
chemin
LE
208
sont
tées,
sans
manuelles, constatations
besoin
avoir
ce qu'il y a constatations
pouitant de ces
ne
empiriques, méthodes Les
l'intuition.
plus généiales est à peine une intuitive Or toutes les blanches
bies
des
entiers,
nombies
se
successives,
des
les
donc
bien
là
ment
mathématique.
le
des
opéiations sans êtro des
qui,
se
pointant sont
peuvent
à
La
par est
de
pin es se léduisent du calcul des nom-
chacune
de
ses
extensions
la méthode de récuuence. par laisonnement vtaiment et puic-
seul
de
compte. i° On
en
outie
de
n'introduit
quand
simples rien
que
déguisement et spécial
exacde
l'al-
le
raisonnement
ne
le
dissimule,
îclativement
iare;
au laisonnement qu'elle s'applique pai et qu'elle est nécessaiie en lendre pour
lui-même, s'abuse
en
tant et
tandis
infinitésimale, l'analyse à moins récurrence, qu'un un mode de démonstiation
je réponds iécuiiencc
plus
géométrie
Je réponds ci-dessus que la théorie exposée s'applique tement à toutes les démonstiations de l'arithmétique, gèbre,
de
passci la fois
mathématique.
mathématiques et les règles
îcgles
démontient
C'est
voisin
plus
logiques,
science
enticis,
comme
d'être de
». Mais
plus do ces opéiations manuellement exécu-
analytiques et plus ligouicuses.
abstraites,
au calcul
de la science
fondateurs
ne se satisfait
cxorcé
qui,
DÊDUCTIF
les
lentement
qu'ont parcouiu le mathématicien mentales
RAISONNEMENT
on
dit
que
le calcul
est transformations, de nouveau L'algebie
consis-
algébrique, purement n'a pas
analytique d'autie objet
des expressions et ses démonstiaque la forme algébriques, ne peuvent tions à autie chose. La forme des pas se lappoitei de la science. les piopoToutes expressions y est In matière sitions
de
l'algèbre nécessaiiement d'une nécessnires
entre
des
énoncent autre
ceitainc qu'une foi me. Poui établir
forme ces
résulte teintions
formes
on ne découvic pas hétérogènes, était contenue dans la premicic. Si cela était, que la seconde il n'y aurait à faiie, mais une pas de démonstration simple autrement de mais un dit, raisonnement, application, pas La démonstration consiste à construire la syllogisme. forme en paitant de In piemièic. Le cnlcul algébrique est ainsi exactement à la construction comparable géométrique. On est trop à voir dnns les transformations de foi mules porté simple nouvelle
et
les
constructions
géométriques
des
opérations
necessoires
LE
et
qui prépaient et en lésultcnt; essentiels,
RAISONNEMENT
précèdent elles en
la lègle nouveau, gatantit « L'esprit ne comprend que ce qu'il nequin, peut n'y a pas ne se démontie
c'est
les
qu'il
le
seul
de consliuire
pothèse. 2° La connaissance
du
le suivent qui constituants et
fait
un
appaiaitie néccssaiic.
est
aimait
pleinement, constiuitc.
conséquence ni contenue
ou
éléments
îésultat
a lépetei
A. Man-
»
pi oposition d'arithmétique au moyen d'une opération à démontrci pi oposition
et d'une hypothèse à l'hypothèse, tique donc hétéiogènc; lésultc,
sont
de
Toute
lations.
209
le laisonnement
constiuctive
L'opération
Il
DÉDUCTIF
ou
d'algèbre qui ou d'une série d'opése d'une compose
; la conséquence dans l'hypothèse;
n'est
ni
idenlui
elle
est
de démontici en moyen qu'elle la conséquence en paitant de l'hy-
îésultat
d'une
opéiation
arithmétique est une constatation ou algébrique obtenu , api es avoir logique un pai un les chiffres successifs d'une somme, d'une diffcicnce, d'un pioduit, d'un on constate le lésullat « tiouvé » quotient, ». par une « lecluie On juge convaincu
3° est
conventions
est
le îésultat
déterminé
obtenu
a opéré selon c'cst-à-diic
qu'on
logiques, 2° les piopositions
thèses; tiecs. Mais il
le îesultat
que
n'est les
pai
discerne
sans
est néccssaiic
qui
démontier
Pour
parce sont:
les
règles, qui les définitions et
les
antérieurement
généiales néccssaiic
que
dans
la
qu'on i° les hypodémon-
mesuie
où
A l'égard des propriétés sinrègles. des quantités ou par les hypothèses, on a opéié, il demeure parfaitement
non spécifiées guliers, des formes sui lesquelles modifiable. et indéfiniment souple lyste
est néccssaiic
effoit
Comme
et sans
peine, l'est pas.
de
ce qui ne de Insomnie que le cairé
le
l'anagéomètre, ses formules, ce
dans
de deux
quantités leur plus
des ennés de chacune d'elles, égal à la somme on effectue on constate double l'opéintion produit, («-}-&)'; on n pris la forme du résultat; en faiet, comme pour règle, la foime sant l'opération, de l'expression et nullement a-\~b, est
la valeur
ou la natuie
quelles que soient nues ou inconnues, mnnière
quelque jours
un
résultat
des
ces deux
deux
quantités
quantités, commensurablcs
a et
b, on sait ou non,
numériques ou incommcnsuiables,
soient composées, qu'elles de même foi me.
on
obtiendra
que, conde tou-
LE
270
La
RAISONNEMENT
démonstration
donc
de même —
167.
DÉDUCTIF
est
arithmétique, algébrique, analytique quo la démonstration géométrique
natiue
maintenant
Revenons
au
laisonnement
técur-
pai
rence. Nous
avons
démontre
que,
nombie
se
qu'il
à sujrposer
n, quelconque ement est entièi
stiation
elle
tions;
consiste et
hypothèse,
conséquence cité plus haut,
une
Voilà
semblable
à établir
on
on de
pai
deux soit
On
i°
parties. viaie
un pour démon-
Cette n-\-i. les mit i es démonsti lésulte
conséquence on
opéiation,
a-
d'une
constiuit
In
dans l'exemple Ainsi, l'hypothèse. les deux tenues de l'inégalité
l'inégalité
démonstration
sonnement
à toutes
qu'une fait une
multiplie
obtient
de
compose
qu'une piopiiété elle est vraie pom
cela pour en pnitanl
on
i-j-a,
par
vu
ne peut
qui
lécuirence,
puisqu'elle
s'expliquei en est une
le rai-
par pat tic
essen-
tielle. 2°
On
que In propriété est, dan* l'exemple
est viaie un ccitain (i) pour le nombie 2. Donc elle choisi,
vérifie
nombie, est vi aie
qui
et ainsi de suite indéfiniment. 2-f-i, 3-f-i, pour pour de la démonstration De ces deux îécurrcnce, parties par surtout la seconde. Comme il M. Poincaré envisage s'agit du singulier le passage été attirée par l'opération ou 2 ou quelque autre,
comprendre a surtout i
gulier, puis Mais
au nombre
la premièie c'est mon
c'est
importante: Aussi, fortement
suivant
par une montié
généralisations raisonnement
du
partie droit
étrange
» (La
tration
mathématique
Science
remplit vérité
ici
raisonnement
qui
nouvelle,
M.
j'ai
est
la
plus démontré.
Poincaré,
syllogisme ne laisse pas
à une
sa
que
du
et l'Hypothèse, de nouveau
attention
du nombre sinpaît et passe au nombre suivant, et ainsi de suite indéfiniment.
généraliser contradiction,
l'impuissance
son
qui
de
mathématiques, par récurrence
cascade
le syllogisme découvrir une
encoie,
à l'universel,
de
qui
à expliquer de réduire
n si les son
« syllogismes en donc la démonsp. 20). Voilà ramenée au syllogisme !—Oi
fonction mais
série
de
piopie de faire
qui usage
est, de
non
de
celles
LE
RAISONNEMENT
DÉDUCTIF
271
avoit démontté mon dioit de généraAprès que l'on possède. une vérification m'en ayant fourni l'occasion. lisci, je l'exerce, de ce principe Une fois en possession ceitaine que, dès qu'une sera établie le dioit de n, j'muai par un nombre propriété ce principe, à /i-f-i, l'étendie et je piocède j'applique par Mais tout l'intéièt est de savoir comment syllogismes. j'ai le
obtenu
principe. Autic
168.— caré
dcclaie
à des
(La
jugements
et l'Hypothèse, a priori, synthétiques
la
cipe
p. io)que « ce n'est
baptiser
».
Et
pni
récuirenée
M
laison,
glande
Science
c'est la difficulté, démonstiation de la
die
: avec
contiadiction
Poin-
faite
appel résou-
pas le
cependant est pour
prinlui un
a priori, et même « le type véritable jugement synthétique a priori ». des jugements synthétiques Ce principe le voici: soit Si, à supposer qu'une piopriété vraie un nombie n, on a démontré quelconque pour qu'elle est
viaie
le pour comment tion
un
de
struite
la pai
Ce
qui
l'importance Snns prit. de que tiier.
si, en outre, elle est vraie
pour/i-f-i» nombie i,
tous
pour a
est viaie qu'elle les nombies. Mais
faiie jugement synthétique peut-il priori des nombres série indéfinie est entieis, qui
l'esprit? caractérise
la théorie attribue
qu'elle doute,
fonction principe Si l'on
constructive
on a vérifié
si l'on
considère
con-
viens
c'est d'exposeï, constructive de l'es-
In pensée
comme
une
sorte
toute
contemplative, contenant ne fait
que je à l'activité
men-
généralisation suppose queltout ce qu'on en pouiia implicitement la synthèse dans l'opération pas consister
d'une
la synthèse ne peut être pensée agissante, et l'esprit ne peut d'avance, que déduiic que donnée analytiet détailler le contenu d'une vérité fondamentale, quement en puissance et déjà d'ores tout le savoir enveloppe laquelle possible. s'obtient
L'universelle
vérité
est
le détail donnée; et d'inventaire.
par voie de spécifiention n'est pas loin de cette M Poincaié de la science. Il va jusqu'à nicienne
conception dire que
des vérités
quasi
platole principe du du nombre pui ».
est « l'intuition par récurrence L'intuition du nombre pur ! Mais qu'est-ce que le nombre Ce n'est certes nombre abstrait. Serait-ce le pas le pur? ? A ce mot, nombre en général, le concept de nombre toutes laisonnement
272
IE
les
dirimantes
impossibilités devant mon esprit ne connais
RAISONNEMENT
DÉDUCTIF
du
conceptualisme qui n'est aucun
Le nombre
(5i).
surgissent nombre! Je
pas le concept des nombres;
de nombre; je ne connais que la suite et cette série, je ne me la représente pas, je ne la pense pas; je sais seulement à arrêter la construit. l'opération qui
indéfinie
je ne la conçois ne m'oblige que rien façon de quelque le nombie en Mais, conçoive que l'on pur, diic est une intuition' quel sens peut-on qu'il Au fond du présent on reconnaît sans peine la vieille débat, sui la nature de l'idée d'infini. Est-elle ou queielle positive pas,
? Est-ce le fini qui dérive de l'infini négative par l'intioduction de la limite ou l'infini du fini par la suppicssion de qui dérive > Si l'infini la limite est positif, il ne peut être donné que tout en une fois, sous la forme cntiei d'un a priori; il est concept la pensée un objet de contemplation. Si, au contraire, pour l'infini
est purement ou de répéter
suivte
que pai la fatigue, ni même actuel notion
ni
169.
aucun
—
s'il n'est que Impossibilité négatif, une opéiation sans être arrêté l'ennui
ou l'inutilité,
actuellement
il
ne
il
n'est
suppose
jamais aucune
a priori.
principe
11 faut
pensé,
comme
de pouiautrement
pénétier
avant
plus
dans
In nature
du
rai-
sonnement. c'est
Démonticr, ments
;
hypothétiques relation. Poui
d'une une
construire.
seuls
démontrer
on
conséquence,
car
On
construit
ne démontie ils
expriment
que la
des jugenécessité
entraîne qu'une hypothèse la conséquence avec l'hypo-
thèse construclives opéiations mais des opéiations l'esprit, essence elles sont des actions
ne sont
Les
vements.
On
ne feia
aucune
en est est prouvé qu'il de tous moins empiriques
s'il
se
exécutées
pas des opérations mentalement. En
externes, par exemple difficulté de l'admettre ainsi les
dans
les plus raisonnements.
des
de leur mou-
en généial abstiaits et les
Les
opérations numéiation
l'invention de la jusqu'à au moyen de jetons encoie ou, comme l'indique de petites Les abaques et autres pieires. systout les règles à calculer, tèmes de calculs sont des faits, d abréger ces opéiations qui permettent perfectionnements encore des opérations manuelles et sont manuelles. Addiarithmétiques écrite décimale, le mot calcul,
firent,
LE
tionner,
c'est
compter soumis
ce
et
RAISONNEMENT
il
or
l'addition;
l'unité
c'est
dispositif
expérimental, îelativement
permettent, de rique
définir
définit
d'objets,
l'identité
tas en un plusieurs des que objets puissent relativement à ces objets
Pour
faut
catégorie
et l'addition
définit
et de
En
des
géométrie, l'importance mais les n'a échappé à peisonne, voir que des opérations auxiliaiics nement
Elles
même
de
dans
les
toutes
le les
lignes
rotations, positions, en des mesures; 01 ramenei
ne
à des
toute
les
plume Les
graphique, etc.), laisonnement géométrique.
sont
consiste
et
îemplacée
pai '
graphiques enclins à n'y du raisonII
en
est
de
intcivicnncnl
qui
du
opéiations seulement
lai-
Ces
empiriques. manuellement
exé-
des (taille mentalement
techniques exécutées
aussi
que
à tiacei pas en des translations, supcide cpfin etc., figures, indiiecte doit se pouvoir
exécutables,
applications
laisonnement
y est
c'est-a-dire
directes,
dessin
Le
mesure
manuellement
opéiations, cutées dans
aussi
déformations,
mesures
à une
exécutées
lui-môme
consistent
mais
ne sont
sont logiciens ou piépaiatoiics
laisonnement
géométrique nouvelles,
l'unité
relativement
constiuctions
de opéiations de l'algc'*i*».
raisonnements
sonnement des
sont
être
le technique opératoire, la la manipulation manoeuvic, qui à ces objets, la constatation empila somme Ce qui caiacterise le (/|o).
que ces opérations et la constatation empirique du îésultat. logique
mentalement, la constatation
et
seul
la
c'est
raisonnement,
273
réunir
primitivement tas unique.
nu calcul,
DÉDUCTIF
à exécutei
pierics, dins le
mentalement
des
le soulèvement natuiels, pai exemple opérations d'agents d'une colonne de mercure d'un par la piession gnz, In décomd'un etc , et aussi tique, position coips par l'action electioly des opéiations la léduction pai exemple d'agents intelligents, l'effet de la concurrence', pai et intérieuics psychologiques, mobiles d'un les crime;
de la
demande
tions
tout
juge
appiécic comme ments,
historien lorsqu'un une incohérence,
lacune, qu'une sion rend un système ner un îcmaniement qu'elles toujouis
soient,
ces
instable ou
de une
et doit
opérations,
enfin
des
des
léaction.
objectives,
opéi
i-
loisqu'un îaisonnereconnaît une
nécessairement
mentalement
d'actions représejttntions GOBLOT. — Trail4 Ho Logique dés
comme
la philosophie obscurité ou
une
piovoquei
même
confuen
Si
exécutées,
ame-
varices sont
exécutables 18
RAISONNEMENT
LE
271
soit
monde
le
dans
—
à fait
mais l'esprit; l'observation dont moindre
d'erreur.JQuelles n'autorisent car elles elles
est
de
le
îègles aucune
on
l'enrichit
ne
ne
doit
être
ni
de certitude, ou un danger
cause du
? Non, syllogisme ni découverte;
invention,
dans
l'intelligence
Non; l'accroissement
expliquer sa pensée,
spontanéité la seule garantie
ni création,
permettent d'nutres donc
distinctes
de la spons'exerce selon des
est une tiansgression Celles sont ces règles?
lui
syllogisme?
peut mer
abstraitement
mais fictif, toujours se les représente.
cette
étroitement
enfeiment
acquis, Y a-t-il
monde
constructives opéintions est une manifestation raisonnement
de
règles, la dont
du
qui
un
des
Aucune
arbitraireCLc tanéité
dans
soit
réel, tout
ou même simplifié, de l'esprit des opérations 170.
DÉDUCTIF
non
restreindre, de logique
son
de
foi m elle
savoir
l'accroître. que celles formelle ne
de lègle logique du savoir; on a benu tiansforen pas si on ne l'alimente
y
les foi mes ne sont ; et quand plus mais de connaissance, de la pensée, comme en objets est une nouveauté, un transformation toute passage algèbie, ou du spécial à l'hétéiogènc, au général, une de l'hétérogène formelle ne lègle La logique de savoir. création pas seule les autiement le raisonnement du raisonnement; seiait opéiations de
ajoutant foi mes
la
indépendant Les règles antérieurement démonstration, Elles
ques.
faut il
Car
faut
auquel règle 171.
sur objets des opéiations
on
lesquels
raisonne.
sont les propositions logiques soit par évidence soit par immédiate, admises, ou de conventions soit à titre de postulats logiet se rapportent sont de deux les unes à la sortes, les
opérations,
poui
qu'il so.it
suffise
nutics de
n la
les cxécutei
et ce qui possibles, d'une est application Chaque lègle le bien restreindre principe qu'on
savoir
d'elles.
des
des
possibilité résultat.
matière
on qui —
qu'elles
l'applique. construit
Ainsi,
Mais
c'est
nécessité
de
leur
il mentalement, résulte de chacune un
car
syllogisme, au
applique
l'opération
accomplie
la
des
cas
selon
la
la conséquence. démontrer
que
est égale à deux droits, angles triangle à ceux du triangle, trois angles égaux sait à deux droits. égale angles qu'on
somme c'est une Cette
angles
construire, somme
d'un avec
d'angles démonstration
LE
sur
s'appuie
des
théorèmes
qu'une
ABC, triangle je puis droite AD sera BC, et cette
Il
d'une
ici
s'agit
; donc
résultat) une mei.er
du
démontrés,
qu'on
une
mener toujouis de l'opéraiion)
du
(nécessité
275
antérieurement
: applique par syllogisme on peut Par un point donné donnée une droite (possibilité mener
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
à parallèle on n'en peut
et
un
par
sommet
au côté
parallèle
A
opposé
unique.
construction
; mais
giaphique résoudre un
construire
ce n'est de conpas problème conséquence, AD est ici un moyen La parallèle sti uction. d'obtenir, adjacent un angle CAD à l'angle BAC, C, puis, égal à l'angle adjacent un angle DAE à l'angle à l'angle B. L'égalité des CAD, égal de l'application résulte de théorèmes pai syllogismes angles la
mais
antéricuis, d'une
somme
certaine
Démontrer est
portion Soit
fraction
ses deux
termes
changera
pas
et
plus b.
par
d'angles. toute proportion
ne
change
par
une
de
valcui
la
but
de cette
suite
raisonnement
c'est moyens, de ces deux produits.
que
Le
du
des
l'égalité la proportion
Une
par
dans
que
au produit
égal
non
l'essence
fraction
ad=.bc»
pas
même si je -y double
de
je
; donc
avec
on
la fraction
deux
est
uction
des extrêmes
termes
ses
multiplie
opération
consti
quand
ses
multiplie
la
le produit construire
valeur
quantité
si
est
d'écrire
deux
In pro-
multiplie -rb
ne
par
d,
termes
LE
276
Le
raisonnement
de construire
173. logiciens à peine
qui
n servi
à construire
—
manière
spéciale il s'agit
avec
au
syllogisme, d'avoir un nom.
en
le
tout Entre
et cette
art
celles
qu'il laisse un
est
aussi
des
Yarl
nombres.
donnée
l'importance si simple
raisonnement. celles
libeité
Cet
logique.
de
infinie
opération dit-il, C'est,
toutes
liberté
toute
In série
s'étonne
Duhamel'
à ses fins, vention
une
est
Quand l'hypothèse. est vraie pour tous les nombres, qu'une propriété dnns la démonstiation de retrouver l'opéintion
est gismes qui ses opéiations. choisit
récurrence
conséquence
est naturel
même
par
la
de démontrer il
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
pai les méritait
qu'elle
de diriger
les sylloen effet
L'esprit dirige sait êtie qu'il possibles, à le conduite juge propres champ quasi illimité libre du que celui
il
à Vinpeintre, au ; c'est
du poète, et il n'est pas moins ciénteur un art sens littéral est la 'cc/j-ct/r, poétique, T£'/VÏJ. Le génie audace et la fièie assurance d'un esprit qui ne craint généreuse sait se conduiic. ne Les îcgles parce qu'il pas de s'aventurer, du
musicien,
sont
pas pour vérité Chaque
d'autres outils
varient
qu'il
quelque ont qu'ils et fléchissent
les manient.
comme
raisonne,
de la pensée faiie bientôt aucune
de
d'elles
ne
un
progiès nécessité,
Des
entiaves, instrument
un
avance, nouvelle
l'esprit
de plus et s'émoussent
pour
la
leviers.
en construire lui-même
foige
moins
des
mais
outils
opéiation, et de rigidité
L'inflexibilité
En îésumé,
1
est
construite
à mesure
;
des
laisonnement
pour
meillcuis
qui
le
ses
d'autant
piécision, qu'ils entre les mains qui
des lègles assure In liberté de l'esprit dureté de l'acier celle de l'ouvrier.
il y a un syllogisme raisonnante, relativement
car, sauf à l'usage
Le positif. à la spontanéité
raisonnement
dans les
chacune réserves
des déniai que
nous
ches allons
des hypothèses (178, 187), ces démarches ne doit êtie arbitraire aucune ; mais car se réduit à un syllogisme, chacune doit êtie
méthodes
dans
les sciences
créatrice
de raisonnement.
doit de
Paris,
au
l'esprit
Gauthicr-Yillars,
sa syllogisme sa fécondité.
t
Ier,
t,
G 8.
CHAPITRE
LE
XII
RAISONNEMMENT
DÉDUCTIF
(Suite.)
LA
—
174.
une
dans
La
DEMONSTRATION
INDIRECTE
démonstration
indirecte
à établir
toutes
les conséqnences à l'exception d'une
donnée, hypothèse à une impossibilité,
conduisent
consiste
que,
possibles seule. On
toutes celles qui ne contiedisent conséquences possibles ; on démontre pas l'hypothèse que, sauf une, elles sont imposen montiant contredisent ou que quelqu'une de sibles, qu'elles
appelle
leurs
contiedit
conséquences
une
antéiicuiemcnt
propriété
admise. cerqui reste possible L'unique conséquence peut être d'une titude absolue est imparfaite, car on ne l'a ; son intelligibilité borné à ; on s'est par des opérations positives pas construite exclure
l'inintelligible. à In démonstiation
imposé à démontrer.
mener
peut trer
Ce procédé
étant Ainsi, une pcipendiculaire
n'en peut mener qu'on autte droite passant par le de la pcipcndiculaiie. La directe
l'ait
pas
fasse tiouvé.
élimination même
est souvent
de la pi oposition
on donné, pai un point droite démondonnée, c'est démontrer qu'une, que toute donné contredit la définition point que, à une
démonstration
il que possible quand s'agit est unique. Mais il arrive aussi
priété la conséquence ne
parla admis
par nature
soit défaut, On se contente
indirecte
de démontrer
est
qu'une prode construire
que le moyen n'existe qu'il pas, alors
de
la
aussi
soit
qu'on démonstration
indirecte. Elle
exige
le
dénombrement
complet
des
conséquences
LE
278
RAISONNEMENT
DÉDUCTIF
de l'hypothèse sans ; il faut en faire une classification avons vu qu'une Nous telle classification se prouve et se ramène à des dichotomies dichotomie, (92). Chaque faite de jugements est une alternative. La hypothétiques,
possibles lésidu. qu'elle étant plus
et
simple
la plus
claire
des
jugements contradictoiies(i5o). On appelle démonstr ationpar recte
d'une
dire
figure démontrei
LA
175. ments
l'absurde
est
celle
de deux
la démonstration
indi-
de sa contradictoire. par la réfutation au moyen d'un de la troisyllogisme dont il faut d'ordinaire c'est-àconstiuire, la majeure, soit la mineure, soit les deux.
proposition réfutation se fait
Cette sième
alternatives
(i/J3), soit
DEMONSTRATION
—
Loisqu'un un fait qui n'a
DU
FAIT
d'instruction juge eu aucun témoin,
SINGULIER
prouve par des docucomment convient-il
son raisonnement? Induction? Mais on réserve ce d'appeler nom au passage du fait à la loi. Déduction? Alors il faut admettic une déduction du fait au fait, du singulier au singulier. Le nom
d'ailleurs
impoite est un,
laisonnement
peu,
car
nous
verrons
bientôt
le
que
et que l'induction et la déduction sont des opérations de même ne différnnt la premièic de nature, la seconde à l'expérience. que par l'appel Le raisonnement au singulier consiste qui va du singulier à consti uire le fait inconnu avec les faits connus. Il est impossible
sans le secours ne
constiuclives
de principes cai les généiîiux, doivent rien contenir d'aibitiairc,
des vérités
leur fournir générales peuvent de principe est un syllogisme application clusion Les principes peuvent singulièie. sitions
exactes
naturelles.
Ils
et
îationnellcment
déteiminent
d'autre rations, La déduction
des relations simplicité infinie du réel. quasi Pour tions
que sont
ses déniai requises
rigoureusement
la paît de leurs
nécessité au
fnit
ne
se
abstraites, Aussi est-elle
ches
n'aient
règles.
hypothétique soit des êtie soit
démontrées,
d'une
part la du fait
des
rien
opérations et seules
possibilité résultats.
Chaque à conpiopodes lois
des
opé-
l'idéale pas dans mais dans la complexité difficilement rigoureuse. meut
d'arbitraire,
: i° II fautqui les principes certains dans leur univcisalité.
deux
condi-
soient appliqués conOr notre
LA
naissance
des
scientifique
lois
utilisons
nous
FAIT
SINGULIER
naturelles
est
la connaissance
pratiquement de lois naturelles
nombie
279
très
et
limitée, d'un
vulgaire
n'étant qui, point certaines ni tout
ni
être
DU
DÉMONSTRATION
grand
ne peuvent exactes, à fait univeiselles
: rigouieusement telles les lois relntivcs aux mobiles des sont, par exemple, actions d'un si grand les endans humaines, qui sont usage ou autres et dans les îaisonncments de la judiciaires quêtes — 2°11 faut vie pratique en généial (Is fecil cuiprodesl, etc.). en outre de ces principes Or soit rigoureuse. que l'application terme le petit du syllogisme n'est pas ici un concept abstrait, mais un fait une réalité une conciet, natuiclle, par exemple ou un événement ou une série d'événehumaine, peisonne ments
n'en saisit jnmais , l'esprit que assez nets pour êtie ccitainement
jours înle. Le dans
déduction les
du
fait
au fait
est
certains un
pourtant
aspects, pas toucas de la loi géné-
cas idativement
simples par îégis nues. Toutes les applications des sciences en sont Les lois de calculei astronomiques permettent
du
passage tous piévoir
d'un
astic
d'éncigie maladie, le cnlc, la
Aussi souvent
le
décioit
à
en
la
possession de même
aimes
con-
des exemples. exacte l'heuie
d'une
l'ennemi.
La
la qu'augmente savoii et la complexité
concoidanccs
qu'a des conséquences du coips de la victime
bien
lois
mcsuie
de nolic pauvreté les déductions du à des
l'effet
législnteui mai clic de
la
tacticien,
déductions entre
le
l'économiste,
usuelle
de mécaniques les pièces d'une machine les quantités et utilisable d'énergie médecin la maichc d'une piévoit
cntie
consommée;
les
méridien, de toutes
les mouvements
et le îappoit
donnée
au
et
possible des lois
fait
au
fait ou
plus
l'accusé. Mais — L'accusé calibic.
moins
il
certitude
fisdes
dispropoition du îécl.
aboutissent-elles
logiquemenlnéccssAii est de même calibre
de
mesure
plus
impressionnantes es. Jja balle extiaitc que
peut y ne îcnd
l'aime avoir pas
tiouvéc plusieuis
compte
de
de son
un intervalle à temps pendant qui coirespond du crime. Mais on peut êtie des mois incapable après ou simplement des semaines et mêmes des jours, de écoulés, — îeconstitucr de son Les antécédents de l'emploi temps. l'accusé montrent était enclin a des actes de violence. qu'il l'emploi l'heuie
Mais
il
celui
qu'on
peut
êtie lui
enclin impute.
à de
tels
actes
et n'êtie
pas
l'auteui
de
280
LE
La de
déduction
du
difficile plus corde avec les un
contiaire, sonnement peu le s'évanouir
un
le
anéantit
par
Le
lai-
peu à voit
Le
coupable et souvent
icssouicesde cesse
et la premièie
l'autre,
le but
de
triomphe
résistei.
: le dcnombiement
complet
de
la
démonstration
connaître l'abstrait, pouvons intégralement rien ne nous échappe des opérations pai lesquelles construit. Dans le réel, ne connaissons le nous calculs
indi-
du complexité inépuisable des suppositions possibles.
Nous
Les
au
resseire
possibles. de défense;
suppositions un ses moyens
essentielle que In condition est difficile à réaliser dans la
concret
fausse.
successives,
appioches
s'ac-
supposition en résulte;
sa culpabilité pas tant de dcmontiei que à la nécessite de l'aveu. C'est une dialectique une lutte entre deux dont logique, intelligences
les éprouve In seconde
lecte
pas qu'une il faut qu'elle une supposition
usage directe
n'est
qu'une
qunnd C'est
suffit
connus, fait
pai
réduire
plutôt l'une
ne
faits
piocède des champ
de l'instruction de
il
;
seul
fait singulier grand La démonstration (174). au
singulier indirecte
la démonstration
est
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
pourvu que nous l'avons tout
de
rien.
être peuvent par la picingénieur déjoués sence d'une oblidans une pièce d'acier. Nous sommes paille si elles étaient sur les choses comme gés de îaisonner simples, parce
d'un
notie
que
simple
connaissance
du
choses
est
toujours
plus
qu'elles.
LE
176.
des
—
fait
au
TEMOIGNAGE
des
L'interpiétation fait,
en
comme,
comme L'historien, signes. enchaînement les faits et leui dont
opérations bitiaiie.
Toute
unique:
la
la
la critique vér lié du fait
possible Deux
de l'existence
ne
pas
peut
proprement monuments
sortes
de
anciens,
magistrat avec des sei ait
de
constntci. des
une déduction
témoignages, les oeuvres d'art
à
de
intcrpiétation constiuit
instiucteur,
pai des témoignages, ne rien contenir d'ar-
du témoignage sciamène doit être la seule témoigné
du témoignage. documents servent
diiectement parler,
le
perfection
est
témoignages toute généial,
étnblir
Les
et
explication
des
uns mais
à une règle
ne des
de
fnits sont
qu'on
vestiges.
littératuie,
à
pas, Les
les
LE
monnaies
et médailles,
écrits
qui
n'ont
point
des
sont
Un gnagci. flore tropicale,
fonction
tale.
Aux
à l'époque
les
chez
à des
d'une
que
faits
passes l'existence
de ou de
et inca-
l'existence
de
animale
espèce il faut
une
de
ou végéles signes,
ajouter faits passés,
sont mais
présents, ces faits
si non
est la seule
du
explication possible Les témoignages
signe sont destinés
destinés
peuvent signes doute : les oeuvies
des îcslnurntions, en scène simulant
à renseigner, D'ailleuis
à trompci. aussi être des
ces et s'en
les
dans
tertiaire, rudimentaire
oigane est la pieuve
du passé, ou suivivances
testes liés
aussi
ou
Un
ancêtres
observés,
être
secondaire
ou traces
vestiges être des
diiectemcnt
tous
la postérité ne renseigner est de même des jnèces à
pour Il en
tempéiée. une fonction
qui sans nécessairement
vent
faits
et
diplomatiques
La géologie, par une enquête. des vestiges intei prêtent et non des témoibambou fossile est la pieuve d'une de l'existence
aujouid'hui de remplir
pable cette
281
pièces
témoignages. des traces 1élevées
conviction, la paléontologie
région
les été
pas
TÉMOIGNAGE
donc
ils
\ eutia-
les vestiges, sans témoignages qu'on les monuments altéiés par
les
apocryphes, d'nrchives pièces
un
cambriolage
ou
une
fabriquées, un suicide
sont
mise
de
faux
témoignages Le témoin
le plus consciencieux et le plus sinhistorique cère ne s'est, en général, donné la peine d'écrire que pour les faits comme il desiie les voie et piésenter que la postérité les juge. Ce qui rend la critique du témoignage si difficile, c'est des lois de causalité, ne se borne pas à appliquer qu'elle mais
au
son
téi.'^if
oigucil, sur dans
• les
lois
de
finalité.
témoin
est
à son mérite est favoiablc "ige à sa vanité, à son paiti, à sa caste, le cas continue, car alors la vérité
tinct
la concordnncc principe spécial. sans entente et sans préalable 1 encontre
fortuite
fins
cause
quand à son
Teneur commune
est
; il est la seule cause
est
un fait
en
vertu
disd'un
et le mensonge d'illusion est
la probabilité diminue rapidement faux augmente. des jugements Si les témoins
le nombre quand ont pu être déterminés mêmes
dans
suspect
personnel, à sa patrie
à l'écriic. qui ait pu le detci miner des témoignages concordance indépendants du témoignage lui-même. On l'interpiète
finale La
une
Le
à altérer
dont
mobiles et par les mêmes la vérité dans le même sens,
en leurs
vue
des
récits
282
LE
la
manifestent eussent
qu'ils
même
—
inventé
La
car
aussi
avec
fait
peut-être ces mêmes
prouve qu'elle Une supposition
sitions
n'a
tion
est
d'une
possible,
muraille,
pratiquée de traces:
dans
Examinons
du
poite
au des
fait,
qu'il
vestiges, élimination
de l'ins'agisse ou en de général, :
l'accord
ne prouve diffeicnte
d'une est
pas qu'elle s'accoidernit
désaccord
avec
un
seul
est
toutes les autres prouvée quand suppoété éliminées. Le champ du possible peut un système de dichotomies* le cripai ce local
des ouv ci -
l'une
qucpai
dont l'énumérafenêties, (poitcs, cheminées) ou pai une ouvcrtuie anoimalc (percement d'une toiture ou d'un Une brèche planchei). les
n'auiait
paiois
du
l'explorntion les portes,
anciennes
pas
VARIEE
une
la
pour été
livrci
avaient
avant
et
pu êtie écaite
fenêtres,
étroite
eteouvertes
était,
local
les
celle ci est que trop humain. Si ces fenêtres gnée Cette
fait
s'intioduiredans
pu normales
turcs
CONCORDANCE
supposition mais son faits; est fausse.
ont possibles êtie délimite
parfois minel
DE
n'expliquerait
faits.
procède par tous les faits connus
signes viaie,
mêmes
témoignages,
quelconques, avec supposition
cela
les
déduction
des
terprétation
mais
tendance,
METHODE
177.
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
sans
lépaiée cette
laisseï
supposition. cheminée. Vérifions
à passage ces toiles ouveites,
un
être
d'aiai-
de poussieic eussent été rompues. le crime, fennec intéiicuieapics
ment
Une parunverrou. îesteplusquccclte le ciiminela dùnéccssaiiemcntcnticr.
autic Ala
poite
rigueur,il
pai où demeure
malfaiteur tiès ait qu'un ingénieux imaginé quelque le juge dont moins ne instiuctcui, stratagème ingénieux, s'avise Souvent le champ du n'est aussi point. pas possible délimité : on ci oit nvoir éliminé toutes les supposimplement possible
sitions on
possibles
sauf
a pensé. Si In concoidancc
une
preuve
présomption grande poui des sciences,
de
la vérité, de vérité,
on
une; d'une
a élimine
la
supposition diveisité
et
cette
toutes
avec des
celles
les
faits
auxquelles n'est
concoidanccs
présomption dans la piatique, et même être, sensiblement à In équivalente
peut clans
est être
pas une assez
In pratique vérité. Dans la
MÉTHODE
DE
CONCORDANCE
on est souvcntobligé pratique ne laissant de l'action pas
impossible
empreintes
s'en
233
les
contenter,
exigences la certitude
le temps de rechercher les sciences, le meilleur moyen est de la mettre à l'épreuve sur une vérité.
Dans parfaite. d'une supposition sur elle comme Est-il
de
VARIÉE
deux
que
certes.
Non,
digitales?
hommes
de en
les
s'appuyant les
aient
Mais
s'assurer
mêmes
combinaisons
que l'extié-
les de papilles à tactiles piésenter peuvent rangées sont infinies, si variées mité des doigts et, en fait, que le sera pu en comparer vice anthropométrique des milliers sans en deux
rencontrer le
vrai
semblables. et
coupable
un
S'il
innocent
tes
il
identiques, digitales cette concoidance si raie vrai
et celui coupable que de la justice. soupçons Je n'ai d'auties preuvesde ou
je ne multitude
rencontre
d'auties
entre le piécisémcnt indices ont aux désigné
l'existence
de la villedeLondies,
la concordance variée d'une que de témoignages et de signes dont indépendants, aucun n'est décisif. Le lécit d'un pris sépaiément voyageur êtie une mystification, et quelque qui en îevient peut supercherie que
suis
peu de chances que des empreinaient moins encoie que
quelconque en a bien
y
se
y n déjà
ou
quelque
supposition de icncontics
ligouicuse, cntie une
178.
—
Sensiblement, compte nous conviction
La
concoidance
la
vérifie.
Il
dans
chacun
de
Londics.
de
est
d'une
In
qui à une
api es nous
de
logique différence
certitude.
est
elle quand à constiuire
Mnis
impiobabilité sensiblement
pas pciccvoii et une entière
faits
à l'existence
qui équivaut en ce sens que, même a pas là une impossibilité
variée
des
d'nrlifices,
mensonges, faire croire
à
pas
qu'il n'y ne pouvons aussi forte
impressionnante, n'ont contribué pas
qui si c'est
possible de la ville
piopres
n'existerait qui toute estimation et
impossibilité. êtie îcndu
sante,
foituitcs,
ville
dépasse
est
illusion
par l'existence d'un ensemble si divers
j'explique
d'une
allé,
jamais
paiticulièiement se icncontrc dans la
supposition, a fait découvrir.
saisisdes
faits
surtout
même les La conqui supposition coidance variée se piéscntc alois sous la forme d'une vérifica' tion Si telle interprétation des faits connus est juste, on devra obscivei un supplément tel autre ce fait, le fait; d'enquête est
difficile
de
se défendic
de
l'impression
qu'il
a
LE
•284
que s'il d'une
une valeur
probante plus grande Il n'en est rien. La probabilité vite des faits avec le nombre nouveau
et
s'il
eût
tenir d'en compte. obligé en garde contie faut se tenii
eût
été connu
été
très fait
chaque restreint
valeur,
le
l'eût
restreint
exacte-
connu
d'abord,
et qu'on
été Il
les
impressions subjectives et l'invraisemblance. En
constituent la Maisemblance qui de nécessité l'absence logique rigoureuse, non rationnelles, être produite par des causes n'est
pas
l'ètie
pnr
la
detciminé des
sont sont
impressions rien autre rien
naissance certaines
entièiement
sentiments.
subjectives, chose que
autre
que îationnelle
de ln logique On la îange spécial. elle fait un tiques; convient est
une
en
mathématique. est de la physique, logique.
si
effet
application De
des
raisons
piobabilité d'oidinaiie
même de
même
peut
le jugement
qui peut pas de
jugements, ne 1élève
de jugements, ; elle appartient dans
du aux
mathématiciens.
des
traité
mathéma-
et de
non
et sous
un
seule
ne
ne qui à la con-
cas
sciences
calcul
mathématiques, la que physique le calcul
donc
à elle les
parmi
causes
cet tains
exigerait
giand usage de la laisser des
conviction
du jugement est indépendante elle relève de conditions qui
et peut même, se calculer.
conditions,
La
qu'il elle
des
la
pai d'auties vraisemblance
Ln
la probabilité
Mais
logique.
des
la
d'abord. croît
supposition car concoidants,
a quelque Il possibles.
suppositions manière môme
de la
nvait
s'il
indépendant,
des
champ ment
DÉDUCTIF
RAISONNEMENT
une
l'algèb.e Mais science
mathématique est probabilités
de
CHAPITRE
XIII
L'INDUCTION
—
179. un
La
naturaliste,
du tout Les mer
non
d'ailleuis et
puie être de
disent
quelques-uns naturaliste deux
qu'une d'un
guèie est l'oeuvre
inductive
logique d'Etat,
ni
poète
physicien'. se sont juxtaposées
étonnant
: elles
que
sont
l'intelligible soient de
la
pensée empirique Cette opposés. hétéiogénéité est
déduction
Tandis
que
les
avant pouitant de la déduction.
philosophe
môme
logiques un contiaste plus pas
qui était théorie
d'Aristote,
logique n'est
très
vérités
nette de
des
dans
la
était
qui
mais
sans
sans
pas foi-
Il n'est hétéiogènes. et le îéel, la pensée natuie différente sans vérités
d'induction
pur,
et
de
Leibniz.
ne qui à Dieu
îelèvent
philosophie
laisonnement
La
homme
diamntiquc, s'unii,
tout
de contradiction, que du principe s'imposent les lois de la nature sont des « maximes subalternes
même, » établies
de sa volonté. Elles des décrets n'ont rien de nécespar lui, saire en soi ; elles sont choisies les possibles, pai lui parmi parce les meilleures ensemble, sont, dans leui ; pourLeibniz, qu'elles les lois natta elles sont des ci éatures. Ainsi un législateur édicté des
lois
sa voix l'aibitrc dont
sa sagesse
que
proclame, que son ; il est lui-même
ne dispose le Cependant
au
lui
il
inspire, autorité soumis
pas, celles laisonnement
sa volonté
que
impose, à des lois
de la laison pur
est
il
en
décide, est
n'a qu'il universelle.
destiné
l'auteui pas
que et
faites,
à se rappoiter
Ses principes des expériences et expriment possibles ses conclusions d'autres Il serait vain expériences possibles. s'il ne modifiait action sur les choses soit notre pas soit notre réel.
attente
des
n'a
seulement
i
pas
Sauf
peut
événements.
êlro
un
pour
peu
D'autre but
alchimiste.
une
part prise
l'analyse expérimentale de possession des puis-
28«
L'INDUCTION
sances
iiatuielles
rcndic
la nature
lement
c'est
Or
l'intelligible, ver, en partant nous en tel
vérificia,
volonté
de
; elle intelligible de l'homme, volonté
à la
desquels et faits
la
par
ce
tend mais
à son
aussi
d'auties
que laisonnement
du
intelligence. construire. Trou-
vérités
plit ètic
la même
antéiieuicmcnt
non bien
ce qui est démontic
à
difféient, des
par
l'hypothèse.
des
opérations On prouve
les
hypothétiques,
en
lois,
; mais comme l'hypothèse rations en partie arbitraires, de l'expérience. Les
mêmes
vent
être
vent
été
détcimina
métal
; Galilée
C'est
découverte qu'un
carrés, triangle
régléo y rem-
syllogisme et
comparer qui qui
peutmais,
spécialise,
On
généralise.
en jugements hypothétiques, non arbitiaires la conséquence induction des par jugements
construisant
la
avec
conséquence
on
ne peut le faire que on en soumet le résultat
par des opéà l'épreuve
l'aiic usa
du
de
la
même que d'un
parabole
procédé les Egyptiens
en pesant celle pour avaient
triangle
des
ont
peusou-
Archilames
de
de la cycloide. appiis que 3, et il est vrai-
rectangle, la propriété de l'hypoténuse a été générale que les Pythagoriciens en vérifiant toutes les pai que nombre carré est la somme de deux autres nombres
semblable
fois
abstraite.
se démontrent déductivement qui et l'expérience l'induction et par avant fût en état de les déduire. qu'on
par l'expérience les côtés 5 sont
4 et
se laisse
éloignées fait nous
vérités
prouvées induites
mède
et le
au syllogisme la déduction
pas certes
déductivement
constiuisant avec
L'induction
fonction.
ramener,
admises
mêmes
Il ne semble
et la déduction soient si pas que l'induction de l'autre. le laisonnement du fait au l'une Déjà essence a paru en son à ln déduction identique le même de construction trouvé Nous procédé y avons les
à l'aide
ultéiietue
l'expérience inductif.
donc
par
de seu-
non
principes ces mentalement
rcconstiuiie
est le but
aussi
à la soumettre
que nous pouvons vation des faits, des
de l'obsci puissions constiuire
mais
l'homme,
les
racines
rectangle
de 1.
ces La
trois
nombres
découverte
d'un
sont
les
théoième
côtés
d'un
consiste
des tables ou abaques donnant des calculs tout faits dite , la table employait en est un des P) lhagonciens de Pythagore au moins à 1 origine, fut, L'arithmétique des nombres science du une science «t les anciens calcul, n'ont plutôt qu'une jamais confondu Y arithmétique, traite du pair et de 1 impair, des nombres qui carrés, premiers, a>ec la logistique et triangulaires, ou art de calculer Enfin ils faisaient de hétéromeques i
On
ARISTOTÉLICIENNE
L'INDUCTION
la
à découvrir
souvent
raison
287
d'une
intelligible viaie. Trouver
chose
qu'on intelli-
constamment la raison être déjà c'est des lèglcs trouver d'une ou princiconséquence, gible uire par des opérations de la consti mentapes qui permettent ces lègles font exécutées. il no suffit lement Quand défaut, les mentalement d'exécuter constructives, opérations plus connaît sans n'en fait l'avoir pas le résultat; après puisqu'on c'est-à-dire il faut les exécuter aussi arbitrairement, règles, sait
ou
manuellement,
objectivement, naturels, agents
afin
d'en
constater
L'INDUCTION
A,
B,
se réduit
Elle D
G,
ont
une
même
B,
: i°
Remarquons est un ainsi,
que mération
collectif,
la mineure, est complète
jugements. tous rant seul,
est
on
C'est les
termes
ne présente opération valeur de l'induction
une
d'un
de
l'induction
savoir
acquis.
ou
groupe ou
groupe
tel
du
toutes
genre.
espèces
ou soi-disant
telle,
est une
énumération
du
; genre énonce que
cette
énu-
: il
n'est
; n'est trois
simple d'une
en chacun pas
pas
un
figures en soi te
syllogisme ; le prédicat
ce qui
baconienne,
fait
la
soi-
deux exprime : en parcoulogique sans en omettre un
constatation collection, d'eux une
de
qu'elle
même
propriété. la difficulté, mais
le passage
entre les nombres et les figures, rapprochements en sorte que 1 arithmétique ne fut pas d abord figure,
continuels
l'induction
P.
individus
du
cause
du
propriété
quantifié
une
a reconnu
totalisation
ou des
ce raisonnement que d'aucune des mode aucun mineure
de
différente
ou soi-disant
4°
disant
des
par
le petit si on peut terme, que l'appeler un genre étant un collectif par rapport celles-ci sont en nombie limité;
à ses espèces quand terme 2° que le moyen du groupe des individus 3°
hors
bien
à une
tous les G, D sont d'un les espèces genre. Donc P est une propriété A,
exécuter
le résultat,
mettre
Commençons par ou formelle, aristotélicienne baconienne
faire
ARISTOTELICIENNE
—
180.
les
du
tout distincte
fini
nombre
Cette aussi
In
à l'infini.
était
pour
de la géométrie.
eus
208
L'INDUCTION
5° sait
dans
si,
que être
vaut
pour
— cela
attribue
ses
dans
le même
sens
constaté sont
l'avoir
en
: la
au
ce qu'on genre la conclusion est
espèces, do cas,
infinité
c'est
espèces l'induction ou
science
en
fait
un
tournent planètes des oibites décrivant d'elles. la
chaleur
n'est
fiéqticnt autoui
et
de
pas
usage. du soleil
elliptiques, savoir que
Poui
une
déjà baconienne.
formelle
les
chacune poiu de conducteuis
l'affiima-
que est
des
aristotélicienne
méprisable savoir que toutes
faut
de
une
L'induction
poui Pour
métaux
l'on
propriété
connaissance
l'avoir
où
chacune pour lésullantdc générale,
la
181.
cas
de chacune
vrai et
générale tion do
le
il faut tous
les il
l'électricité,
constaté
chacun d'eux. pour à diie que tous les métaux Si nous nous boinons connus ont c'est en effet une simple cette propriété, totalisation. Mais si si on découvre nous entendons un métal nouveau, parla que, il nous lura cette faisons une induction bacopropriété, fort contestable), cai nous disons, à tort ou (d'ailleurs est nécessairement à raison, liée aux auties que cette propriété on définit un métal, en sorte par lesquelles propriétés, que nienne
ne
se piésenter pourront jamais dire dans le cas ou voulions que, les piopriétés nouveau toutes ayant
celles-ci nous
corps conductibilité, une feiions
nous convention
n'a
une
formule
étroite
logique,
d'autre brève
avec
et
commode.
le
syllogisme elle fournit
servent l'expression
l'on des
Elle
cntégoiique
de positif fin que
Ce majeure. et ce qu'on tous, deux opérations,
d'un
savoir
Et
découvrirait métaux
si un
sauf
métal, de mot.
la
nous
à notre de
savoir; l'énoncer en
une îdation présente des deux premières
la
à transformer
celle-là.
pas l'appeler une définition
rien n'ajoute résultat ni d'autie
dont figures, de on peut le dire cun, Ces de chacun. le dire logiques, \enances
devrions
formelle
L'induction elle
ne
sans
sait de chaqu'on sait de tous on peut verbales plus que
selon
les
besoins
une
fois
acquis
et les
con-
l.
à Ans»o*'î cette induction il d attribuer formelle i. Confient qui n'est qu'une totalisail représente 1 induction sous la forme d un tion des faits ? Dans les Seconds Analytiques a II est éwdent mais M Lachelier ce passige n'a interprète syllogisme, quAnstote fussent les seuls animaux que 1 homme, le cheval et le mulet pas admis sérieusement sans fiel, indiwdus indmdus
en général, de dresser la liste complète ni qu'il fût possible, des faits ou des d'une » L'homme, le choal et le mulet ne sont pas des espèco déterminée. d une espèce, mais des espèces d'un genre, et un genre peut a>oir un nombro
L'INDUCTION
BACONIENNE
L'INDUCTION
—
182.
des
des
Ceux-ci
loi
dépasso
un
pour
un
les
faits
nombre
fini
;
nombre
infini
à quelles conditions d'etendic à un nombie poui
infiniment en
i°
légitime est obseivée cerne
chose
nécessairement
vaut
constante
ln
de
sont
:
les
faits
autie
a pour but de tiouvcr et de lois qui les régissent. relation constante qu'une
faits.
L'affirmation
savoii
BACONIENNE
baconienne
par Tetanicn rien loi n'est
prouver Une entre
L'induction
289
nombie
et
de
obseivés. la
faits.
relation
11 s'agit il
comment, 2°pourquoi infini défaits la iclation
fini.
La
les
première seconde
de est qui con-
question le principe
de l'induction, la procédés détermutisme sur lequel elle se fonde. de bien Il importe entendre cette division
de
ne s'agit nullement de tation de l'expérience
de
du
la question. successives : l'interpré-
deux
opérations la généralisation
et
11
l'expérience.
d espèces c*t déjà un universel , donc 1 induction L'espcce aristotépour pratiquer il faut connaître licienne, consiste à réunir lois en déjà des lois , 1 opération plusieurs une seule ne confond Anstote lo rapport de lindmdu ou du cas singulier point à avec le npport de 1 espèce au genre VI I achclier a Lo continue lespece sjïlogismo il dans si décrit une opération donc, nous qu «upposc pensée, préparatoire par laquelle décidons tacitement certain nombre de faits ou d individus étro considérés qu'un peinent fini
de 1 espi.ee représentants elle mime, est 1 induction et
comme
les
ration
d identité,
il
puisqu 1 équivalent il niais
comme
e^l absolument de
tous
Dms
1 a deente
rien
« propre u Callias
de la
est perception de 1 ivcu Ainsi,
lespece, contenu
mais
du
logique 1 universalité
de
1 essence lui
les nier, versel do
deux qu'on dans
la
doctrine
nasser, de sous mais
parce l essence la
forme
des
même
de
Idées
ne
a
c'est-a
au
Traité
saisi
dire,
do
que cette opésur le principe quelques indi\iàus
part fondée
le
silence
ne
1 homme
non
concluons , la
dans
loi
pas n'est
'on
sur
celte
du fut passage directement opposée
a la
loi,
à cello
s appelle/ qui des individus a
nous lo pas pour et sous h forme
essence
le
c c-l-h
dire
csl
qu'on
sur
tente
de
I) se
rapportent d autres
et
de
doctrine, fond,
Logique.
qu'elle
la à
pas à la concerne Anstote
s insurger contre inductive C'est par
1 acte
et
individu
beau
, sa
—
nous
beaucoup dans 1 individu
l'essence II
humain
même, sur
donc
1 universalité
métaphysique,
GOBLOT.
lui
Analytiques de rapprocher do
d une
Msible,
des A nalyltques av ec une page précision dit il, les «.très individuels mais 1 objet
d Anslole, dans chaque
1 Induction
qu il ignoro l'analyse de et de l'accident, de
la dernière
d Anstote
n (Fondement dos passages
est
1 autre,
percevons, I unnir-el, 1 etre
est
il
qu elle n est point contraire a ce principe de regarder lo passage Anstoto cité, garde
1 espèce vojons fait unis le fait
pourrait le singulier,
Or
a Nous
L opinion de 1 induction,
meme
attribuer
a désirer
nous
de
dans
opération ne laisse qui
n
entière
elle, des
puissance cet égard, reste
même la ne
il
ne
artifices qu'il n'est
perception s'est jamais parvient comme
cherche pas
Le
question
der
de 1 uni affranchi pas
a
s en
la distinction h saisir
purement
platonicienne
ig
le fait logique,
290
L'INDUCTION
c'est
l'expérience, Interpréter constant vrir l'antécédent le
conditionne L'interprétation es elle, la api
en
la
dégager
conséquent ce qui îésulte
ou conséquent do l'expérience
est
nécessairement
générale; à fairo, plus
n'est
de
l'expérience du le passage
généralisation C'est dnns faite,
décou-
ce qui constant, de l'antécédent.
le
ou
c'est
loi,
à Y hypothèse que la généralisation; se icncontic api es ln vérification expérimenest terminé. La seconde le laisonnement tale de l'hypothèse, est
elle
ne
question au principe
opéiation
H faut
eneuis
qui L'induction
aussi
la
pai un chimiste
est
qui
seconde
écaiter
but de poui tout aussi bien
on cheiche cause
d'une
autics
quelques
nécessaiiement
effets
les
mais
opération,
'.
unique
et toujours d'un fait donné;
méthode
même
une
pi entablement communément.
s'enseignent n'a pas la cause
découvrii
à
pas
lappoitc
d'une
—
183.
se
fait
donnée.
Quand étudie les
il en nouveau, coips sont les effets est capable de lesquelles qu'il paimi ou non, s'il a des est toxique Cheichcrsi un coips a découvert
propriétés, produite.
un
dans la teintuie, ilaltèiclcs si, employé vertusthéiapeutiques; comme ou amendement du fibics des tissus; si, utilisé engrais des végétaux et de quels végétaux, la cioissance sol, il favorise les effets d'une cause donnée. cherchci c'est etc., non pas viai de causalité.
Il n'est
îappoit sa pression
i
Cette
Elle
constant
de
défectueuse
façon dans
ngne
causalité) u Une
est
la
L erreur
qu'une plus Le produit
logique est tout
de •» fut
explicite
énonce physique a effet, do cause ni,
un
loi
lo
rapport choses susceptibles
de
tomber
les
sous
a découvrir consisterait l'expérience , a Maintenant méthodes expérimentales entre tel les cas observ es, il existait reste
salité, est tion
encore
universel, pas lignes n'y
un
puisque rapport plus haut
a pas
entre
tel
antécédent cause
et
«ignifîe ainsi de causalité, a Un
seul
ces phénomènes
le
du
volume
de
d'un masse
1 induction
est
inssi sa Psychologie dans (et dans le» passage» suivants constant entre une cause et
sen»
»
rapport une fois
antécédent
un conséquent antécédent constant,
un
par gaz de gaz à
tres
répandue de théorie
«on effet
Or
la
ni
I unuersalilê
raison,
(Logique, de cause qu'on et tel
I ériger en loi et ce raisonnement
tel
nécessaiiement
même
théorie
et d
ce rapport d généraliser du raisonnement, 1 oeuvre
» (p 97) S'il ) a entre
la
rapport forlo à plus
soit
une
pour
p'é«enlcr m R« M
loi
de ce rapport ne sont L interprelilion de p q6) a effet au movendes quatre
a prouvé conséquent universelle
de la
sorte
un
rapport dernière
cette
se nomme
que, do
proprement
de causalité il est rapport et, s il n'est pas universel,
dans cau-
opération indue
de plaro co n'est
des termes mêmes de M Rabier qu il résulte quelques succession cesse de se produire cas ou telle prouve qu'il de causabté » un rapport
L INDUCTION
la
volume, variation variation petites orbites
des
planètes — foyers. Ces lois
des
poumons. constantes
sont Tous et une
le
sui
la
sens
qui
en
Il
cette
peu d'impôt n'est point de
occupe des par
respirent sont des
intéicssés
peu de
nécessité C'est
impérieusement. imposée ! clnirc do loi est la seule
faiie
que l'idée soit opétante
relations
est
remar-
aux
discusceci
notion; tance gêné In lumière
ne
a qu'elle par cette se fût
et univoque le laisonne-
piécisc, dans
inductif.
D'aboi
d
sens
tout
comme
écaité
la
science
de
iccherche
mot
Bacon
cause
doit
assigne poui c'est-à-diie
la
ver a causa, seule de l'antécédent saisissable, Malcbranchc dit que Dieu seul
empirique, de la loi. Lorsque de la cause
du
métaphysique à fait inutilisable.
tout
cause fait
foit
que pai le de la science
s'expliquer guèie eux. Lepiogies pour nullement obscurité; peut
à la
soleil
d'auties
infinité
se sont
que les savants des philosophes
ment
et le
elliptiques les mammifères
causales. point qui ne sont de cause est obscure et multivoque.
L'idée quable sions
29i
Est-ce In pression du température. qui est cause le volume est cause de In picssion? Est-ce la qui de picssion de volume, ou la qui cause ln variation de pression?— de volume Les qui cause la variation — Les oscillations du pendule sont isochrones,
même
un
BACONIENNE
et
prie. » et
paiticulièrcs
« Dieu
Mnis ses
n'agit
volontés
par sont
généiales ses dioits. ictrouve
la science aussitôt natuie; mais elle connaîtra les causes, soient qu'elles les antécédents
point
dépourvues constnnts
de
les
est
il cause, se tait lequel elle-même.
des effets
les
admire, volontés lois
elle
pai
de
la
ignorera
Qu'importe elles sont
«efficace»? produits
espérance
des
occasions.
toute
objet de la
constant,
devant mystèic impénétiable la métaphysique non seulement la science, mais nous n'avons aucune La causalité qui est en Dieu, en celte de la découvrit Malebranche lui-même vie; s'incline
un
êtie
Dieu,
et
cela
dans
le
sein
suffit. Toute
métaphysique doit de l'inconnaissable de îelation
184. nous
— fasse
empirique Il
n'est
découvrir
déiobc qui la lestituer constante,
la
causalité
à la science
c'est-à-dire
que la pas vrai des causes dont
la forme
de loi.
îecheiche nous
sous
expérimentale induisions des lois.
L INDUCTION
292
Elle
nous
causes.
fait
est un
la loi
l'élevé
d'ébullition
l'un
dit
On
que de l'nutic
cause
des
gement sentes
pioduit conditions
des
totalité
circonstance
déduisons
des
qui, conditions,
semble
des
mettent
la
réaliser
d'avance
un événement Diveises
tant la
d'une
conditions
à sont
est à ln
et
parachevant Les changement.
déteiminele
la
suivenant
d'elles ; chacune le nom de cause
spécialement la dernière
de
disposition des totalité
est
telles lieu, que ce chandès que toutes sont piéseule manque. La qu'ci/ie
cause
à la
nntuic
constante
:
ait
s'appelle
plus suivenant
relation
suivants
jamais
donne
On
cause
une
se
ne
cas
ce changement invariablement
que pom se pioduit et
nous
d'une
effot est appelé un changement.
Le phénomène moment donné,
requises
termes
les
dans
i° un
dont
est cause fait d'un autro qu'un quand de la loi h la cause qui les unit : le passage cet autoclave, la liante Dans est pression car la température d'ébullition, température la pression augmente. quand
syllogisme. de la haute
cause
lois
savons
Nous savons
nous
des
découvrir
l'homme
conditions
d'un
l'enarts
qui
consistent
à
événement
à
celle
ainsi doit dépendre qu'onîéserve à exécuter, on voudm. facile où et quand humain, de l'nrme à feu et leur matièic, celles de La foi me des pièces la tension du rcssoit meut et de la cailouchc, la balle qui
l'exception d'un acte
de
l'organe
paice 2°
L'une
autre raison
On
rivière. nents
dit
la
causes
détente
de
est
la
la déflagintion ; la cause détci minante
la dernière. appelé
que
quelque
effet
est
pcimanent, circonstance qui
la
au On
ou du
moins
avec persiste cette cil con-
précédent.
dit
propiiété
qu'une
intelligible du bassin ce
permanente
permanente également de celle-là. La forte
piopriété
thalweg de rant bassin
sur
des
ln suppression de cause, lorsque la suppression de ce phénomène. à cntiainer suffit étant des événements, ce cas se et l'autre suppressions
ramène 3°
doigt suivient
qu'elle Le phénomène
prolonge. lui en est stance
sont
percussion
du
pression
seule;
fleuve
du ;
la
Rhône
est
cause
a pour cause une celle-ci est la quand
inclinaison de
horizontalité presque cause de la lenteur
générale la rapidité du
du cou-
du
du thalweg courant de cette
du est de la Saône — Le climat des îles et du littoral tempéié de la mer. cause le voisinage C'est a pour
des que
contil'eau
L'INDUCTION
absorbe variations
énoime
d'une
Enfin
des
chute
langage, admissible
sont
Ainsi
corps il dont
et
en
le
nom
est
giavitntion
qu'on moins
fait
une
une iclation exprime et les accéléiations.
des
à
propriétés semblent pro-
qui
est
cause
planètes. de se passci,
difficile
paifois
variable peu de tempéavoit
causes
de
mais pas. des faits, on dit que i'atttaction des de la îevolution
sciait
du
dehors
à températuic ne puissent
corps voisines
qu'a ln condition n'est du rien,
L'attraction vable,
ne
qui faits.
e les
duit
régions donne
on
abstraites
d'un
masse
quo les excessives,
explique ratuies 4°
293
chaleut elle a la plus corps qui grande spécifique, de chaleur sans que les de grandes ou perd quantités soient considérables de sa tempéiattire ; la piésence
le
étant
B\CONIEN\E
l'inteipiètc lien de
connu
une
loi.
tel n'est
et
de
conce-
La
loi
que les connaissance
ce qu'elle
constante
s'attiient. coips tiès en positive entieles les masses,
distances,
La
de
raison
cette
relation
est
la lacune de notic savoii pas comblci que un nom à ce que nous ignoions. D'une manicie on dit qu'une genéiale, piopiiété d'une fait est cause d'un anlie nittic, qu'un quand relation
Un
la
convenablement.
ce n'est
une
de
de
;
ignoiée de donner
est
cause
on connaît
de déduiic la seconde proqui pcimet le second fait du piemiei. ln conde la premièie, C'est priété naissance d'une loi qui donne le droit de pailei d'une cause ; , ce n'est jamais la connaissance d'une cause qui scit à découvrir
185. déiei
constante
—
Une
autie
erreui
tiès
la
comme facteur lépétition relation constante n'est pas
Une îepètc. inutile dans
c'est îcpandue, du raisonnement un
des mêmes répétition a l'induction : le raisonnement La
les
consi-
inductif.
de faits couple qui faits est complètement expérimental différents.
se
consiste, Deux expé-
à comparei des faits riences ne sont pas plus instiuctivcs seule : identiques qu'une la seconde rien que n'ait pu appiendre la première. n'appicnd Dans le concret, on ne peut certes a priori pas affiimcr qu'une soit absolument si cela mais, impossible, lépétition identique arrive
tous
de
cas,
des
c'est jamais, choses. Les lois
qui
atteint
la
un
précision
; pur accident relations sont des de
la
mesure
ce n'est
pas abstraites.
est
une
dans
l'ordre
Toute
équation
loi entre
294
L INDUCTION
et la preuve do la loi exige empirique que la relation de ces variables. pour des valeurs différentes
variables, so vérifie
LES
—
186.
de
mène, i°
La
nomène aussi; ces cas.
PROCÈDES
Bacon
proposait, constiuiie trois
pour tables
L'INDUCTION
la
trouver
cause
de pr ésence où l'on notait les donné est présent. La cause cherchée on la découvrira et la par l'analyse table
d'absence
à tiotiver
le
à ceux analogues où le phénomène
où
l'on
des
inscrit
cas
phéno-
où
y est
le
phé-
présente de
comparaison
cas
où
l'on
s'atten-
des cas exemple de présence, mais
donné, par sur la table
phénomène déjà inscrits
d'un
:
table
a0 La dait
DE
donné
et la comparaison manque. L'analyse doivent faiie découvrir la cause qui est piéscnte là. ici, absente 3° La table des degrés ou de comparaison où l'on inscrit les
cas
où
le
donné se présente phénomène et la comparaison doivent L'analyse autre fait qui présente des variations
diveis. quelque
pondantes. Ces tables mais
des
son
et
ne
recueils
pas
il a donné auxquelles de Différence, et des : la
quatrième allons montrer
fort
analogues déduction du
i Le
II mot
—
existe
Variations
Méthode
à celles fait
au
dans
le
sens
le
envisage se servir
à conséquence est assertion, qui cas,
faiie
de degré
coircs-
pi êtes
îaisonnements, 4 Mir la comparai-
méthodes
ou
Résidus sont
autant
observés, nous avons
de ces trois difféi
entes,
de Concordance, Il en a ajouté des
Restes.
de
Nous
manières
des par rencontrées
de
opérations dans
la
fait. 1. —
Si
l'on
une
ou plutôt équivoque i° 1 antécédent du jugement tout jugement hypothétique
langago
signifie , a* un
degiés découvrit
vies
concomitantes.
des
que
De l'hypothèse
hypothèse
premier
de
les noms
que ces méthodes la loi avec les faits
construire
187.
toutes
des
a montiéquc l'usage foi mes laisonnement de
trois
une
clle-mêmes
par
d'expériences Stuait Mill
l'analyse. constitue
tables
sont
à
seulement du
mot
comme antécédent,
un
pouvait une
construire
fort
homonjmie
incommode
s oppose pas 1 objet
et
hypothétique, n'est entier, qui
jugement possible à conséquent, oppo*é
la loi
On et,
en ce d une
dans pourrait, dans le second,
LES
des
opérations non déduction,
par une
DE
PROCÈDES
L'INDUCTION
n'eussent
qui une
rien
on
d'arbitraire, sciences
Les
induction.
293
sont assez avancées, elles quand y parviennent de règles leurs résultats acquis, qui dirigent rieures. Ainsi toutes les lois de l'hydiostatique,
de
la
assez
ferait nature
riches
de
ultéopérations dérouvertes
se aujourd'hui apiès les autres par induction, peuvent du principe sont en équilibre déduire que des liquides quand sur tous les points d'un la pression est la même plan horizonces principes de mesure, des rappoits tal. Quand expriment
les
unes
la
déduction
mathématique. à déduire des lois
soit
consiste établies
par en
connues
et
expérience
au moins
saut
dans
du
une
raisonnement
démarche
mathématique de lois partant
audace
les
lois
simples
est de compoi^a pensée: c'est un
inductif
arbitraire
son
l'inconnu; a-t-on dit,
physique en nouvelles
soit àrepioduiie induction, nombre petit 'hypothèses
d'un
paitant
ou postulats. La caractéristique ter
La
est
de fait
sa téconditc.
Le
secret
comme est de ne rien considérer génie, imposinduction comme une divination de la sible. 11 y a dans toute on l'imagine, on l'invente avant de la prouver. Ces vérité; déniaiches haidics ne sautaient produire que des hypothèses. La vérification des hypothèses est donc un complément indisdu
du
pensable
raisonnement
nous
l'avons
fait
incommode
Ce serait
aussi
fort
confondu
avec
I antécédent
est que mots
une
expression des tournures toute
et hypothèse d un jugement
d un
sens
Le
Elle
alors que
la
époques,
hypothétiques, ce qui objet
à
conditionné tique
que
pour
condition désigner
rôle
mot
jugement
de l hypothèse 1 usage qu on
supposition
opposé
a, assertion
risquerait hypothétique dans le raisonnement ne
Elle
détre inductif
la remplacer pour dans I emploi a paru être d éviter de ces — est L'cxprcssio.'jugement hypothétique la forme d un jugement d une part composé
par mieux nous
trouve
et
sauf et
le cas de la démonstration
simplement, et non et non
n a pas vu que ce — Nous n'avons une
du
Ce
a jugement d autre s'oppose catèqonque, part la xaleur à jugement assertion et s'oppose ou pc-sible, apodictiqae mieux dire Cette seconde jugement problématique équia jeté dans la logique de la confusion à , elle première a commencer a la dialectique par Anstote, qui renvoie
ce qui est v rai simplement, 1 était, ce que l'on «ait simplement, était,
Anstote
Le
interprétation d une signifie
conséquence n'est qu une
assertorique est plus voque grave les peu près a toutes
chose
fait
consacrée
de fausse
qui , il vaudrait
autre
de l'expérience. anticipation est une anticipation à"Aa loi.
précédent, chapitre du L antécédent
cmbairassécs
d une
les syllogismes science a pour
au
tellement
possibilité a double
également
une
est, dit-on, : l'hypothèse
L'hypothèse n'est pas exact comme
inductif.
propriété
cl pas
non
ce
qui
par
pas ce qui v rai serait
l'absurde, serait si
parce
si quelque autre quelque
que la autre chose
si on savtit pas ce que 1 on saurait quelque c'est toujours relation de sait, qu'on quelque les mots jamais employé hypothéjugement
formelle
du jugement
,
296
L'INDUCTION
est
la
loi
elle-même
on déduit, Quand que des opérations connue permotto ces
mêmes
arbitiairemcnt on
de n'exécuter s'impose c'est-à-diie dont réglées, do
en
uctives,
opérations l'aventure. Il icstc
faits.
—
Un
la
piouvei
peut
semblables,
mais
à soumcttie
l'hy-
la
picndre
d'opéiations avcntuieuses
ces
conséquences cuve des faits.
à l'épi
ou
plus
diiectemcnl la vérité d'une piouver s'accoide avec le fait, une autie , cai si l'hypothèse un fait aussi avec le même fait. Mais peut-êtie
hypothèse s'accoideiait
ne
sont
l'esprit.
la pensée par une pioposition faire Induire c'est
d'ailleurs peut comme principe, lègle des conséquences aussi
déduite
fait
pat
On
: et souvent ce qu'elle-même moins lointaines soumet qu'on 188.
lesultat.
des
ou
règles: à l'épreuve des pothèse comme piovisoiiemcnt consti
le
connaître
opéiations, on encoutt
sans
construite
peut
fausseté
de la tioisièmc
syllogisme
d'une
la
hypothèse,
léfutei
un
pai
, figtiic. est possible,
une
c'est-à-diie s'accoidc hypothèse faits il y a au moins une autie connus, hypothèse s'nccoidant avec les mêmes faits , cai, si la picmièic possible, était seule elle ne sciait mais possible, pas une hypothèse, Quand avec les
une La
vérité
de toutes nus
est
la question est, a dit
qu'on Ilobbcs.
à laquelle pai non.
ln nntuic
affiimative on
une
sauf
aux
faits
con-
par
des
faits
(173).
L'induction
de
donc exige iclativement
hypothèse
hypothèses possibles de chacune l'exclusion d'elles
et
par déduction. la connaissance
constiuitc
les
nouveaux
tive:
c'est-à-diie
démontrée, vérification d'une
Le
peut
lui
d'interroger Prudens pose.
Une peut favoiable
fait de
l'ait
la
natuic,
poursuivie
question
la nature. qu.vslto bien posée
est L'hypothèse diinidium scientue est
une
question
Ellcnc que îépondre. îépond jamais à l'hypothèse n'est pas une réponse c'est la
l'absence
îecheiche
d'une (Voii
îéponse négamodes impaifaits
la 2'
fig. § 142) La difficulté de l'investigation induetive est donc double : d'une part, il faut construiie toutes les hypothèses et possibles une en faiie classification une dichotomique, permettant de la méthode de application d'autre il faut découvrir part, faits
nouveaux
propres
à exclure
démonstration ou
réaliser
indirecte artificiellement
les hypothèses,
fausses.
(17^)1 des
LES
—
189.
est
alternative,
de
loi
variée
n'a
expécru-
une
expérience l'absurde.
par par
concordance
se prédécisive
hypothèses
l'expérience l'autre s'appelle
de
d'une preuve véritable démonstration
Méthode
les
Quand
l'exclusion
pai
297
L'INDUCTION
1. La
une
—
190.
d'une
l'une
qui démontre cruciale rience
DE
cruciale.
L'expérience sous la forme
sentent
ciale
PROCÉDÉS
Mais (177). cas multiples
lorsque et diveis
dit non! dans des jamais ou l'on a lieu de cioirc se serait fait sentir que sn pioteslation si l'on s'était son silence piatiquetrompé, peut équivaloii de concoidance vaiiée ment à un acquiescement. La méthode la iiatuic
ne doit dont
il
faits
cntie
les
êtie
pas scia
confondue
eux, à tiavcis la variété chciche
Celle-ci
des
do
des
des
compaiaison qui demeuie
décioissent
tics
les
que
faits
identique ce que les
faits,
Le
concoidanccs
aisément
avec
l'hypothèse
concomitantes; de l'hypothèse avec
la diversité
des
compaiaison
ciiconstnnccs
montieiait
probabilités îencontre foi tuile
coucoidance
de
une
est
abstiaitc
confiontation et
méthode
comparaison la cherche pai
des la
par la multitude
la
une
Ce
cntie
c'est
loin.
parie plus eux ; celle-là
que l'on c'est une 1dation
faits.
l'on
avec
calcul
chances
d'une
la divcisité quand considéie que l'on
vite
des
ici La divcisité augmente. celle des circonest, dans le cas de l'analyse expérimentale, stances extérieures à la loi, dans le cas de la accidentelles, des hypothèses, celle de contact de ln vérification des points concoidances
loi
nvec
supposée La valeur à
atteint
de cette une
de
empirique. vérification n'est
piobnbilitc la disccrnci
de capables la connaissance pour delà
le donné
telle de
la
jamais nous
que ceitilude. une
empirique nous sommes
limite
et c'est seulementpai inappréciable; etd'unemanieie raisons que nous pouvons,
teur
Experimenlum (ceux)
placé
cracis dans
de
un
Bacon
a comparé
carrefour
pour
celte indiquer
expérience la route
comme peicevoir une limite
devient
de la nature
toute
théorique,
décisive
au
de
delà
audoute.au et lecertain
l'examen
au
sensibilité
de considérci obligés nous ne pouvons plus la cioyancc, il y a, poui
laquelle
ce que ou identique égal de même comme difféient, et de l'esprit à la ceititude de sensibilité la diffeience le tiès piobable entie laquelle
1
mais elle absolue, ne sommes plus De même qu'il y a
poteau
des jugsr
indica
298
L'INDUCTION
n'est
notre conviction que et non une absoluo dans
naturelles,
nécessité
les
solides,
et
surtout
jamais d'autre
été
établies
haute
tiès
qu'une
probabilité, de lois Beaucoup
logique. considérées
sciences
do
beaucoup par aucune
commo
théories
générales, cruciale
expérience concoidance avec
les
plus n'ont
et
n'ont
les faits. Une telle gaiantic qu'une est plutôt hypothèse éprouvée par un long usage que prouvée; e'est un instrument de travail mérite confiance qui parce a fait sa tâche sans s'ébrécher, ni fléchir, ni s'user. C'est qu'il les sciences contiennent de telles parce que hypothèses sont
qu'elles
révisables.
si îépandue, L'opinion est mêmes conséquences
la lépétition (iS5), non seulement capable,
le retoui
que
de
suggérer erronée que
des
mais de les vérifier, est tellement hypothèses, au contraiie, la divcisité des cas dans lesquels seule, mités
se îencontrcnt
moins
suffisante.
valent
pas plus
thèses
peuvent
a la Mille
qu'une rendie
dent
valeur
expérience compte de toutes
au contraire
reste
cependant cntie les
saire
plus
ou
même
ne expérience si diverses hypoelles renelles,
cai unique, de l'une d'entie les autres.
La répétition d'une réellement différentes
circonstances
l'exclusion
ces unifor-
confirmation
d'une
îcpétitions
compte également même relation dans mille est
d'une
des
d'un
nombie Il grand d'hypothèses. constante et nécespossible qu'il y ait 1 dation termes constants et des circonstances cachées,
en soi te que si le gi and nombi c des cas fav 01 ables ne constitue ce n'est est insuffipas une pieuve, pas parce que ce nombre de ces cas est insuffisante. sant, c'est parce que la diversité —
191. un
L'expérimentation îôle dans le
double
construire fausses. que les lement
artificielle. raisonnement
les
hypothèses, 11 est sans impoi se produisent Ceux provoqués.
servent
tance
pour
sur
méthodiquement de les provoquer
d'une
de
cheichés.
pour expériences selon l'expression
l'homme Ce
n'est voir, de
à exclure la valeur
sur les
Claude
donc jouent Us seivcnt à celles
du
ou
qui sont raisonnement
soient
lesquels l'hypothèse et systématiquement n'existe
pas et de
faits
inductif.
spontanément
être peuvent car la raison non
ils
faits
action
Les
pas. Même ils sont choses,
ailificiels'appuie
ne
provoqués, s'ils résultent rencontrés
et
de faire des expérimenter que tâcher de pécher en eau trouble, Bernard. Au contraire, les faits
LES
une à juger ou d'une
qui servent confirmation
à la question,
nature son
secret, offic
et
d'isolement
laborieuse
et
qu'un des faits,
tiie que l'esprit obtient. Pour observer
par sens le
rité
du
vulgaiic droit de
les
observations va
il
de
l'idée
n'est
dono
Cl.
Bernard des
du
chasseur
animal
canadien
son
la
maiche
attention
sur
pour
d'une
vérifier pour se iencontre
l'étudiei.
phénomène
la même
particularité Il ne peut Ce
obseivé
s'y certes
n'est qui
pas
épidémie;
particulalencontro, pas prola provo-
l'expédistingue de l'observnteur, Oi
artificiellement d'obstacles
il
les que
n'y
et
l'expérimentation le savant, elle se réduit
artificielle. pour
faits
loisqu'on comme en
les piéscnte, que la natuic dû à l'humanité ou lorsque le respect interdit comme souvent en physiologie il arrive humaines. A cela se réduit la distinction
d'attendre
capitale pour ple accident.
obseivé
sans
hypothèse. de piovoquer possible l'induction îencontie moins
pathologie l'observation
une
quelque particulaune ville si, dans
la présence, dans l'esprit c'est-à-dire de l'hypothèse. expérimentale,
astronomie, les pioduirc,
si
faits,
il les lequel un physioloun
stu
pas, l'a
à l'égard est le parti
souvent,
c'est
a pas d'induction est Loisqu'il décisifs, est obligé
décisif,
pai stomacale,
excice
voyage,
une
rimentation,
le
fait
procédé
la même lègue épidémie, ou si, sachant rité, que la môme on y signale la môme épidémie. épidémie artificielle du
le
un au accident, Philadelphie, réalisé avait n'a pas l'opération qu'on — Un sur un êiic humain. médecin
où
en
cas
où
voquer cation
la
raisonnement
l'ait
sa
éprouver
de
attirent
Il
locale.
le
digestion de règles
le
mot,
piatiquei la vi!ie
dans
non
Le
la
que d'apparence dans les conditions
n'est
soit,
qu'elle accident.
la
Dans gastrique. William Bcaumont,
obscive ses
selon
piatique
nommé,
met à livrer
pour
à l'observation, opposée une méthode. Ainsi que la piovocation artificielle
imposante
laisonnement,
peu
d'une
qu'on
l'obliger
tequises, aitificielle.
à l'expérience
à proprement parler, reniai que avec laison,
giste fistule
avec
en vue
alors
pour elle
il
L'expérimentation,
du
torturo
lutte
299
cherchés
C'est
la
d'obseivabilité
a recours
savant
sont
y a d'ordinaire à point spontanément
résistance. nature
L'INDUCTION
hypothèse exclusion.
qu'on entre en
qu'on Comme
DE
PROCÉDÉS
de et
en
entre
D'importance le logicien à un sim-
300
L'INDUCTION
192.
La
—L'Analogie. aux opérations
blable
de l'hypothèse déductif : on
construction
du
raisonnement
Les l'antécédent. avec conséquent tives êtie toutes ne sauraient arbitraires,
le
thèse
serait
d'être
fantaisie
une
pure vérifiée.
jamais
une
Elle consiste analogie. de vérification, léscive et,
dont bie
est défini, le génie fini de faits Ainsi,
picssion qu'il une picssion
au
L'une
supporte, double on
qui n'aurait moins est
l'hypochance
aucune arbitraire
aune
:
volume
qu'en lui le volume
sous
de
faits
un
nom-
pour d'un
gaz
faisant de
c'est
faits,
infinité
constatée le
a diminue
construc-
a d'autres
relation
noté ayant et constate
construit
opérations autrement
à transportei à la limite, une
est sem-
la
et
supportei on
moitié,
on lui faisant une picssion triple suppoitcr qu'en le volume au tieis,et lesvolumes seront qu'en généial ce qu'ils sont dans les cas observés, en îaison inveisc
suppose réduiia
toujouis, des pressions.
. deux termes analogie signifie proportion sont cntie eux dans le même rapport iù TOV autics, que deux d'où les deux aj-s/ an Quand 'tzycv, puis "ro(n, àuùzYx' avaient un terme commun, îappoils s'appelait l'analogie médiélé Les anciens en connaissaient tiois soi tes : t"£C5T^c, Primitivement,
la
l'haimoniquc, géométrique, ils savaient en calculei un tenue, cquaiiins deux 01 les trois autics est donc, L'analogie
l'arithmétique,
îaisonn
2incnt
mathématique à autre l'applique
on
quand
est L'analogie inductif s'achève vérifie
une pai
enticicment
Elle
rigouieux chose que
induction
des
leuis
connaissant
les
à
un
l'origine, ce caiactèic
peid nombres
commencée.
une
c'étaient
Le
laisonnement
ciucialc
expérience Si l'hypothèse.
îigouteuse ne vérification
la
se
qui fait
de concoidaticc variée que par la méthode (177, 190), qui peut donnci une tiès haute et même une piobabilité aussi piobabilite mais ne donne ccititudc voudia, qu'on grande jamais qu'une on peut diie çeste que l'induction ne s'achève entièrement et dcmcuie jamais relative, si
que soit la conliimation méthodes de la lecherche
imposante Les quatre
aussi ses;
bien les
l'analogie
à la
étudier que
consti sera celles
uction donc
qu'a étudier
de l'induction.
une
analogie,
toujouis directe des
piovisoiie, faits.
expérimentale la vérification des aussi
bien
les
qu'elle
servent
hypothède variétés
LES
LES
Elles
entre
faits cette
entre
l'un
relation
chciché
peut soit
causalité
être
—
Elle
lié
tout
des
faits ils
Comme
de cas
beaucoup pioduit hotte
une
pai
le
on
un
nombie
une
cloche, le son
déeouviiia
ou
aussi
grnnd
mieux
en
mettant
le
l'élimination
par
aura
qu'on
com-
la sensation
coide par une qu'on d'un tamboui l'on que le son de la voix humaine,
archet, claiion ou l'on souffle, dans l'eau vous entendez
(i83).
le
soigneusement nous antécédent, saine un peiçoit
oreille
d'un
s'agit l'effet
définir
pai son
de
rapport
possible présentant contenir aussi
et plus nombieux connu et bien dégagé,
trouvei ou
un
d'autant
soit
terme
1.
que nécessaiiement
doivent
Le
un par s'il et,
de concordance
à compaicr aussi différents
paré des faits « Soit un conséquent son. » 11 faut commence! « Pour
soit
rappoit, être soit la cause
on y îéussira plus diffeicnts
diffeiences,
connu.
donné
à découvrit.
autre
il peut
consiste
de que possible le terme donné; terme chciché.
l'nutie
donné, au terme
Méthode 194.
EXPERIMENTALES
est
par de causalité,
rappoit
301
se distinguent manière de comparer les parla Il s'agit de tiouver et de prouvei une relation des éléments abstraits du réel. Des termes de
eux.
constante
EXPÉRIMENTALES
METHODES
QUATRE
—
193.
MÉTHODES
QUATRE
de
terme
recueillons le
son,
ou que d'un
pince
fiappc, le son
l'oreille
son
contre
que une
etc. Après un long exalégèrement, poulie que l'on choque men, on découvre s'accoident, que tous ces cas si difféients en peut jugei, en un seul point, autant qu'on qui est la préen d'auties de va-et vient, sence d'un mouvement teimesd'une du
sonore corps [comprise et propagée et de vitesse], vibration auditif. Cette
vibiation lenteur
de
qu'à l'oigane cherché*. técédent i les
Dans faits,
s sont
la dans
IÀME, de
méthode
trop
certaines
limites
à traveis
un
milieu
transmise
est
donc
jusl'an-
» de
la méthode De
cntie
I Intelligence, , c'est par la
variée
concordance d*
concordance t,
II,
méthode
liv de
il
s agit de concordance de 1 hypothèse avec il s'agit de concordance des faits cnlre eux (î go) n Les mots mis IV, ch entre crochets que j'ai
différence
seule
quo
nous
savons
cela
302
L INDUCTION
C'est
la
par
rechciche.
méthode
Elle
de
ne
rien
suppose accidentelles
cil constances
concordance
se ; peut-être n'a pas obseivés.
qu'on
ou plutôt
suggèie, faits.
peut découvrir
sant
mais
sent,
voix
humaine, sur
placés La
l'absence Rosée, cherchei dans
en
les
lame
caiafe
une
salle
inuis
au dégel,
état
hygiométiiquc suffisante. Pai
confit corps La
méthode
peut aussi vation de
fait
des
difféicntes
d'eau
fiaîche,
polie par une
chauffée
à vent
loi
hivei,
terme naturel,
de limité
concordance : 1° Ce qui,
les cas considérés,
élémen*
plus cherché.
On
2° Comme
on ne connaît
pas
en
de la
commence
pai moiteui
d'une
buée
dont
se sui
qui apparaît l'eau qui
les
luisselle
ou une glace On sait explid'eau contenue quand,
de
cou-
pour
un est
tcmpéiatuie se
cou-
l'ail
, on de ces
assez vite son pouvoii, épuise outie le tenue est comconnu, contient le teime mais cherché,
contenir
quelque élimineiait
air
plein sa Théorie
: la
la difféience
donné, on nnalogie
fin
moi-
en
vapeur les sui faces froides
sui
sable
d'une
une qui teinit souffle dessus.
connue
et dans
de
exposés ». Dans
en
le nuage on quand
corde, pai un arti-
« l'apparition
celle
prédu
la
giains
: la
était
pense que les corps qui la nuit sont de losée fiouls plus pendant que me cette hypothèse en picnant les tempéiatuics au moyen de theimomèties. et de l'ail
qui est tiès mun à tous
le
les instiumcnts
tiès
bien
se condense
l'ail
vrent
de la cloche, de au toucher; on révèle
dans
que des en fai-
l'hypothèse, cas où il
des
ceux
inspection
vibrations
ciiconstanccs
métallique ces faits
quer dans
simple de
tous
l'hypothèse
de pluie et d'humidité visible citée en exemple Wells Mill, pur Stuait ens d'apparition d'auties spontanée
d'une
sui
la
pas
des
l'analogiedans tous les
dans
à saisii
se définir peut de corps solides
surface
été
vities
se boine
pai exemple pai membiane tendue.
nocturne
la
des
vie
une
îoséc sui
teur
teime Les
encore
toute
constntation
proprement retrouve
se
confirmations cherché dans
peiccptibles vibrations de l'air
les
la
caché.
cas
ne îejette
sont
tambour fice
le
Elle
des
elle, ln simple
par Elle est
retrouve-t-elle
que
fournir
Elle
avant
se fait
ne sont pas constantes. qu'elles dans un une i dation constatée autres
débute que car l'exclusion
non
constant
n'est
donc
on
n'observe
tout
ce qui
pas est
obserqu'une sûr d'avoir isolé
pas le commun
tout aux
d'un faits
LES
n'est
On
considérés.
3° La
cherché.
METHODES
QUATRE
donc
EXPERIMENTALES
même de
confirmation
sûr
pas
303
d'avoir
saisi n'est
l'hypothèse
le
terme fait
qu'un
aux faits concordants ; qui l'avaient ajouté suggérée si l'hypothèse a fait prévoir or nous avons vu (190) ce que même si elle l'a fait chei cher et découv 1 ir, il ne la vérifie fait, môme pas eût été connu avant et si l'hypothèse'en avait plus Lque s'il nouveau
tenu de
La
compte. concordance
avons
vérification
que entie est eux) de concordance
faits (des méthode
appelée avec les
thèse
seule
Elle
faits).
ne
se
prête
la méthode comporte donc celle nous que variée (de l'hypoà
pas
une
expérience
cruciale.
Méthode —Elle
195.
consiste
que possible, terme connu.
Ces
l'un
L'un
doit
de
quantités entie eux est
tiques, îence
îeste
l'autre ne
qui est condition.
ouvert
fermente
Il
pas. de
du
du rigucui connu tenue
On
sait
La
îait
cette
que se faire
génération néccssaiic
spontanée, à la vie
expérience stérilisée
en
On
pouvait l'ouate était lumeau tation
le col
en
que seule
ne
lésulte sont
différence
mais
la
feimé
feimente
flacon
se produisit
dont
le
dans
exige entie
que
le
tandis
lampe
tandis
germes à laquelle cause évidemment les
deux fut lieu
cl la feimentation
on
qu'en cas soit
contestée. sans
renouvellement
dehors unique. 11 pour-
refit
par fût son
un
d'ouate tampon ne se pioduisit pas. de l'air à tiavers
que ln ciiculation de recourber ; il se contenta vers le bas, et la en l'inclinant
pas.
puisse
gennes, de l'air
Pasteur avec
que
que le premiei contenus dans
les
micro-oiganisnics. l'un des flacons
insuffisante
ou
ensemble,
à la
des
dire
connu
à une tempéialure temps, avec des piécautions idenremplis, d'un môme bouillon dilfé; la seule est
la chaleur,
du
terme
même
que l'un Le second
fermant
encore
semblables cas, aussi ne piésente pas le ne contenu pas quel-
soumis
de Pastcui expérience la feimentation eût
que
par
le
laisonnement la
du
semblables,
égales
l'air poussières attribuer la feimentation. les
l'autre
condition
et pendant ont été à ioo°,
supéricuie
l'autre
contenu,
étuve
la môme
deux
présente,
cntièiement
flacons
différence.
à comparei
dont
que circonstance connu est teime
de
au
cha-
fermen-
L INDUCTION
304
Au
lieu
de comparer
deux
séries
avec
un
autres non
cobayes, inoculés. La
on compare on inocule six
expériences,
Par
d'expériences. virus et on place
exemple dans des conditions
choisis
aussi
semblables
parfaite
identité
cobayes six identiques
mais possible, cas comparés est difficile
des
que
des différences individuelles cntie y a toujours L'un des cobayes être à l'insu peut déjà malade il peut dans avoir son idiosyncrasie l'expérimentateur; chose
quelque A toute
le îend
qui
il
ou bon
est
En
d'expérimentation. il nombieuses,
suffisamment
séries
vulnérable
plus d'ailleurs,
éventualité, les accidents
contre
devient
qui l'immunise. de se piémunir deux compaiant
foit
cause fortuite affecte tous indépendante qu'une tous ceux de l'autre. série et icspecte fnites sui Dans ces expériences comparatives la méthode de concordance variée fnits, s'ajoute comme
cruciale
de
des
conditions
d'un
par
un
C'est
d'analyse. éléments mentation, sont
ne
poui
L'expérience du bouillon
cela
naire
chaque questions
d'autant
hommes
la totalité pas connaître de ce qui est conditionné qui
sont
iden-
sont
nous pas
ni
apprend nécessaiies
maxima, etc., de recherches fournit
les
et de pratiquer
et
instrument quels à la fer-
sont ou ne atmosphériques un bouillon ni entie donne, la fermentation est possible, ni
découverte
nouvelles
analogique de même
conlrc
ne
précédente sont ou ne
nouvelles. expériences de différence La méthode nement
à l'expérience les accidents
est un excellent
qu'elle
quelles poussières à cnscmcncci propres
l'objet vérité
de
séries
on ne sait pas lesquelles comparés, au terme connu Elle n'en isole qu'une.
ni
être
deux
cas
pas limites de température quelles elle est à quelle température devront
fait
peu probable les termes d'une
ou phénomène cai paimi les circonstances
pas liées
précisément
d'assuiance
difféience
phénomène, les deux dans
tiques sont ou ne sont
soi te
une
imprévisibles. La méthode
des
souvent
il
à établir; des vivants. de
deux
peut
pour
tiès une
suggéicr
bien
etc.
Ces questions distinctes. D'ordide moyens les îésoudre fournir
hypothèse. constitués
un Voici
poser des raisondeux
bien en apparence, âge, également et soumis, atteints de la même dans deux lits voisins maladie, d'une même salle au même traitement. L'un meurt, d'hôpital, l'autre
guérit.
On
découvre
entre
eux
cette
autre
difféience
LES
MÉTHODES
QUATRE
est né d'un père que le premier On pouirn sobres. conjecturer chez les descendants diminue
la
îésistance
de patents ascendants
à cette dans
passant que l'analogie, à passeï consiste d'un rapport
différence,
305
le second alcoolique, des que l'alcoolisme
en
Remarquons non
EXPÉRIMENTALES
la
donné
maladie.
méthode dans
de
un
cas
faiie
à un rapport mais inverse semblable, pas à un rappoit l'autre cas. En possession de cette on se trouhypothèse, dans les conditions du début d'une on devra îecheiche, à la méthode de concordance, rassemble! des cas appel
tiès
différents
dans vcia
de moitalite
dans
cette
maladie
et chercher
s'il
chez les ascendants, y a des nntccédcnls alcooliques puis céder de môme les cas de guéiison. poui Mais la méthode de différence scit sui tout à véiifiei : elle
hypothèses cela que toutes bie
deux
fournit
hypothèses
les
hypothèses de dichotomies
fini
d'epicuves tent point
négation l'exclusion de et
Pouchct
de
(67),
l'autre. C'est
bien
de gennes, est génération
les
leur sans le
naissent thèse prime
de geimes contiadicloire,
un
admet-
entre
l'une elles; démontie l'une pai diffeiend entre Pastcui des vivum
c'est-à-dire de
pour
nombie
paicil qui n'en
cxigeiont
L'expérience le cas du
faut
ou que possibles, se ïamenei à un nom-
hypothèses contiadictoiies
spontanée,
L'expérience feimentation
geimes. cas de la
qui Deux
II
des
soient
micro-oiganismes Omne l'adage
selon
naissent
ciuciales
puissent
sont
l'autie.
: ou
expériences seulement
possibles
expérimentales de troisième
la
est
des
pio-
Pasteur
du
bouillon, ; elle le démontre pai car si on supprime
ci
fcimcntations vivo
; ou bien
naître qu'ils peuvent démontie dans que, les micio organismes l'exclusion les
de l'hypoon supgeimes,
In fermentation.
Méthode —
des
variations
concomitantes.
à compnicr des cas suffisamment 110mconnu se présente à des degrés le terme bicux dans lesquels nécessaiiement aussi divers. Ces cas dcviont présentei quelen quantité et dont les variaciiconstance qui varie que autte 196.
tions
soient
ch constances
Elle
consiste
corrélatives doivent
de être
celles aussi
de
la
prcmièie. et semblables
Les sui tout
invariables
que possible. GOBLOT. — Traité do Logique.
20
autres aussi
L'INDUCTION
306
de la
L'originalité l'idée venir
de
et, grandeur Elle trouve
de nombre.
celle
cas où
il
est
différence.
de
variations
toutes
les
est
de
faire
fois
est qu'il son emploi
notamment
inter-
possible» dans les
faiie
de
impossible
des
un dispaiaitre complètement se ramène à la méthode pourtant du terme connu aller peut jus-
Elle phénomènes. Si la variation
des
élément
méthode
le cas où il est nul avec un cas comparer c'est la méthode de difféfinie, appliquer on peut considéier l'accioissement ience. Plus généralement, comme la piésence dans l'un d'un cas à l'autre de de valeur
son annulation, qu'à où il a une valeur
La méthode chose qui n'est pas dans l'autie. quelque la méthode de différence alors serait tions îépétéc fois qu'il d'expériences comparatives. y a de couples des
méthode
La entie
tenues
des
variations qui
n'est
avec
de mcsiucr imparfaits des soldats que le couiagc en lcms plus de confiance le
ni
la
couiagc des méthode
variations
la
On
les
des
toutes équations, faits est fonction
fait
la
de
tiansition
d'autant
chefs
; nous Mais
la
de doit
piécision.
est
confiance
lui
des
de
mesuiables.
il
Ainsi
s'affaiblissent que les souvenirs nous des moyens fort n'ayons que la mémoire. L'histoiic militait e montic
nous
ni
soient
pas nécessaire savons pai expérience bien le temps, que
n'est
autant
relations qu'aux du moins. Mais
applicable du plus ou
présentent que ces quantités
des varia-
d'un la
la
sûreté
en
les
lois
toutes lois
plus grand ne mesuions
en
autie. science
mesuie môme
qu'ils
ont
cependant donne à la
temps
que
de
qui
x ci lu
par s'expriment un élément desquelles
C'est
par
elle
surtout à
expérimentale
la
que «e science
déductive. la
Comme struire elle
méthode
l'hypothèse, fournit soit le
de mais
différence, ellcscit
laisonnement
elle mieux
analogique
peut encore soit
scivii
à con-
à la vérifier; l'expérience
cruciale.
Méthode
197.
résidus.
—
résidus. lleischcll, c'est son, méthode
des
Il y a quelque difficulté à formulci la méthode Je ne sais aucun Mill Stuart auteur, pas même fait d'une manière La qui l'ait iiréprochablc. méthode n'existe du moins que cette pas, de laisonnement elle est un procédé inductif;
des et rai-
comme d'expé-
LES
un
rimentation, ce
fait,
Contrairement
à
de
début
êtie de
tent
prévoir entie
de écait
écait
est
cette
méthode
se
fait
caché,
qui
L'inlerpiélation l'une des précé-
par
un
la
et
si l'on
de opérations a des îaisons
c'est pas fautives, une loi a cherchei au moins de
plus que celles étant piéciscment ne l'est et ce qui
expliqué résidus
plus
synthèse de cioiie
dont cet
a conduit
Elle
on
ne
coïncide ces
que
seule
à de
Mais
suipicnantes.
son
la
est
que sui la
le
léel; pas avec
Le est
méthode
donc
une fait
à
déjà des
d'une
nombieuses résultat
ce
moins
compte. entie ce qui
écait
y a cet
opéiations : il leste
a tenu
pas encoie, connaître. Elle
faiie
le
pouvait utilité.
grande et aux
suppose pci met-
sont qu'elles incomplètes subissent au , les faits
sont
expliquei
convient
qui îésidus
îeste à expliquer. C'est tout qui En se fondant nous peut apprendre des lois reconstiuit natuielles, l'esprit
des
influence
concordance, méthode des
résidu
si le îésultat leel,
de
méthode
la
les lois connues Lorsque un fait et sui tout de le calculer, et qu'il le fait observé et le fait prévu ou calculé,
connaissance
ne
un fait
autrement.
loi
la
307
manifeste
connu
recheiche, de la science.
avance
le
rendre
toute
un état
un
EXPÉRIMENTALES
méthodes.
dentes
au
de
moyen
ne pourrait la découverte
d'ordinaire de
MÉTHODES
QUATRE
tics
découveitcs est
un
fait,
non
loi.
une
Aucune
n'a
méthode
en
faitdecouviii
chimie
un
plus
giand croit
de corps, sui tout de corps simples. Lorsqu'on à fond l'analyse d'un il arrive avoii la composé, pousse que ne le tepioduise 11 peut des pas exactement y avoir synthèse est tenté dans le capul moitutirn trésois de consideiei qu'on nombre
comme
dû
à des
son
scciet
poui
les
auties
jetaient
impuretés faiie des
d'opéiations de l'extiactionde
Mais
le fait
qui matériel
résidu les
propriétés résolu et les La
i.
science
STIAKT
Mut,
découveitcs
Glauber était
de
est de
disait
gauler trouvés
1. Nombie
résidus dus
accidentelles.
que
ce que dans les
de coips ont été l'iode dans les résiusuelles, pai exemple la soude de vaieehpar le piocédé Solvay. ici du laisonnement n'est l'objet pas le c'est la différence entre réelle, l'analyse
du
a incomplètement que composé l'analyse du composé obtenu propriétés pai synthèse. a été parfois scivic des obserpar l'imprécision
Logique
—
FOIICSOT,
Conn
chim
,1
I,
p,
19
308
L'INDUCTION
vations.
Telle
doute et
paru
la
a confirmée
que l'avenir par le dêsaccoid si les moyens
hypothèse condamnée
précision
entie
entie sans
démêler, obscuies
doute
riences état
déjà avance n'onleu souvent
provisoiiement ment viaies orbites
trices
Mais
effets ne
méthode
ces actions
plus
a Regnault faites giossièiement
sont
assez
trouvei
un
poui que accoid suffisant
en évidence pour
exemple
tout cité
un
fait, fait.
autre par
et
la
Stuait-Mill.
«
Aiago, soie et
l'air
et
celle
du
fil
de
soie.
Mais
l'effet
ses
causes lésidus
fécondité
compiendie api es quoi la
ait
Képlei entie
de
une aiguille aimantée pendu par un fil de et ut remarquer en mouvement, arrivait qu'elle elle oscillait au-dessus d'un repos quand plateau avait là deux causes qui pouvaient cet pioduiie de
déforme
et aceéléia-
faibles
l'importance : mais il faut bien
résidus
comme un
autics
Les petites Tycho-Biahé. et nés souvent comme api es les grandes
de mettic
procède Voici
tance
poui
îcquises
des planètes les unes sui les et exeice des influences ictaidatriccs
des giandes saurait exagérer des
est
dont
de l'Age héroïque Paimi les coips qui coml'énoi me masse du soleil est tellement solaiie, exercée les autics êtie que l'action pai peut Les lois de ne sciaient exactenégligée. Kepler tournait seule autoui du que si chaque planète
étudiées
On
causes
écoulé
temps
célèbres
expériences
pu, sans en tenii compte, calculs et les obseïvations
qui
des
l'attraction
soleil; leurs
des
dispiopoition
physiciens le système
piepondérantc
sont
décou-
de s'agissait iestent questions
sépaier
un après coriections
reprises faisant les
en piécision, îevisé la plupait des posent
avaient
qu'il
de
beaucoup difficulté de
observé
giandes
d'une
causes
aussi
été
de
les
des
de
sans
tance Des expéprès d'égale impoi avec des coips puis que dans un de la chimie; mais hcuieusement les impuretés Maintes îecherches que des effets négligeables.
ont
physique
pai
effets
de la par suite combinée est à peu n'ont faites pu êtie
l'action
de
les
fait
d'observation
théorique, été plus dès l'origine parfaits Beaucoup vertes n'ont été possibles raison qu'en considérable
le
eût
de son
lôle, lecheichc
sus-
ayant l'ayant
mise
vile plus de cuivic. effet de
la
au
II y : la résisces
deux
causes
êtie exactement déteiminé l'observation pouvait pm en l'nbscnce fnite du cuivre. Déduction faite de cet effet, résidu consistait en ce que le cuivic phénomène développait
le
LES
en
une
effet
MÉTHODES
QUATRE
influence
origine
de
la
L'écait
entre
EXPÉRIMENTALES
retardatrice.
découverte
de
Ce
fait
309
a été
la
première »
l'électricité
magnétique. commence une expérience : l'aiguille lui Arago par vague ai river au repos semble vite qu'il ne s'y attendait. Il proplus à des mesures cède alors avec et sans le plateau de cuivre. les
évidemment
la
à
écart
deux
méthode
de
du
plateau la est
l'action
l'absence
du
plateau
expériences. La découveite l'air
est
dus.
On
de
On
sulfuiique. 1estait qui priétés
les
cioyait
paraissait l'azote
cnlumicie
vait
faiie
connaitic
l'argon Avant
le
plus les tiavaux était
II"
Os =
constata
méthode du Mais une
ferment la
en faisantabsor-
simple
qui,
d'un appliquée
mômes
composés. une difféience il
la
on
croyait
OH
quantité
aux
sa tâche elle
:
poude
résidus.
que
la feimentation s'accomplisdonnée par
2 CO*
-+-
AnJndndc
d'alcool
carbonique
obtenue
ne
glucose employé. le phénomène
dédoublement.
îésidu
altéraient
découverte
chimique la foimule
ioo du pour à expliquer,
les
à décou-
donc
seule
que
proet
Raileigh entie
testait
à expliquer,
II*
de gaz des rési-
méthode
les
à Pasteur qui a permis dans la transformation du
découverte
hypothèse
nouveaux
ses
Alcool
la
et présence entre les deux
à l'azote en mélanges des îesidus a tciminé
2 C'
à plus de $5 résidu d'effet
pas à un des résidus
léduisant
lôle
que
la
pai
y avait deux azotes
fait
cet
le phosphoie, exemple la vapeut d'eau l'acide pai terminée paice que le coips
de
Gluco'c
pondait jamais avait donc un
des
îéaction simple la levure, selon
piescncede : Gay-Lussac
Pastcui
autics
de Pastcui,
une
O
et
moment, Apaitirdccc l'oeuvie de la méthode des
n'est
alcoolique en sant,
difféience
potasse,
physiques le coips ou les corps qui Ici la méthode piopiietés. a mis
seule
oxvdablc,
extiait qu'il des
elle
enr
l'analyse avoir sensiblement
que montièienl
ïtamsay constantes
de
lui
qui cuivic,
C'est
expliquer. fait attribuei
de la application de l'ait atmosphérique
un coips la pai
pai l'oxygenc l'acide caiboniquc
est le îésiduà
différence
l'argon
uneiemaïquable exttait l'azote
bei
vrir
mesures
Ce de
n'est
coircsH y ne se pas
déterminer
glucose
à expliquer peut faits par le calcul,
en
la le
alcool.
suggérer se trouve
310
L'INDUCTION
exactement compte résiduelle. Cette concordance rendre
de la
méthode
usage d'une de lois connues, elles auquel firmation. Il
hypothèse, et on ne
sont
aisé
est
la
exemple,
Car il
faut
fait
que C'est
applicables. de
s'en
découverte
les perturbations Déjà sont l'écait entre elles
rendre
quantité
application faire un puisse
qu'on soit
une
qu'elle manifester une
la
qu'une
pour
un
en
compte
sont
de con-
considéiant,
par
des
car
îésidus,
les d'après et les mouvements observés II n'y lois de Kepler a pasd'aude connaitic tie manière le fait de la perturbation. Ici le rôle sa des îesidus est terminé. Si le soleil de la méthode pai agil sui
masse
les
et
Cette
analogie de la méthode de
s'anôte
Elle
les
et si
l'action
On
il
travail lin.
influence
que
lui-même,
la
mais, à l'Académie
Nous
sur
qui l'ait la position
d'Uianus
ceux
est
des
des
planètes connues
les explique ne les expli-
cncoie
quelques des
jours
supposeï a tous
de Neptune
connu
servi
à
Si Le
plaen
les regatds éclaiicment, analogie,
semde
application
la
fut
pas faite par Le Ycrticr la piéscntation de son après de Bcipai un astronome
avant
l'édifier Vciricr
et démontré
icsidus.
qu'une
faible
nouvelle une
Sciences, que la valcui
vu (178) ce fait ait été
ait qu'il fait découvrir.
ne
obscivalions.
méthode
Cette
confirmation
des
la
planètes natuiel de
est
l'ind'apiès un Veiiiei trouva
Le
connues, calcul et
Utanus.
avons
même, que la théorie,
du
inveise
des
et qui aurait échappé distance cl de son
précédentes, de concoidancc.
sait
laison
peituibâtions. manifeste l'application
des
aux
méthode
en
pci turbalions
planètes îesultats du
que pas complètement, nète plus lointaine, taison de sa glande blable
analosupposeï pai leuis les unes masses
cause
sont
de application Si l'action mutuelle
là.
son
la
nouvelle
peituibations
exerce
de pai aussi
est
qu'elle sa confirmation
les
les
une
C'était
natuiel
et
ainsi
toutes
entie
écait
calculés
de concoidance.
calculant
fluence
est
aussi agissent cette action est
gie sur
En
il
planètes
que les planètes les autics, que des distances cane
mouvements
application cas nouveau
suivie
analogie
de Neptune. des planètes les
de
sensiblement) no peut être
concordance.
de
tel
(ou
fait d'un piobanlc ou api es l'élaboiation
est
la de
ou
que ce soit la théorie l'existence et eût connu
qu'en
calculant
l'action
de
LES
astre
cet son
sui
eût
seulement
Non
de n'y a plus été le même.
Uianus,il
raisonnement
l'accoid
suffisante
La
vaincu
faits
que ; 2° que
d'aucune
autie
scivation
de
place
déduction, sont
i° In constiuction, et les lois gcnéiaux ou plusieurs mieic pailic,
l'autre
que tout célestes
astronome
soiic, Ils relèvent
donc
compaiaison
des
le
cas
d'où faits
il est
deux
du
et les
de
au doute
que
qu'une
la déduction,
la
dont
possibilité anteconnaissances
que
la vérification
nécessnire. moments faits
.
connus,
établis, d'une
par ou,
les
principes d'une et au moyen
hypothèse.
méthodes
des de
Cette
des l'épieuvc de préfcience, consistent
d'abord hypothétique et de la comparaison
faillie
moins
au
l'indue.Ion,
icsultc
raisonnement
jugement de l'analyse
faits,
que l'obde son
la concordance
ainsi
opéiations des par
l'hypothèse la nature pai
l'un
de
dans
de
un
loi
relèvent
pas diie à la ceititude
ne laisser
mbitiaiies, opérations c'est Y analogie.
à dégagei puis définitif,
à la
solaiiene
ajoute testé invisible,
giandc est con-
que des pai
les
piovoqués. deux moments
si
avec
donc
offerts
d'une
obéissent
système assuiémeut
les d'apiès anléiieuicment
vérification
spontanément ciellcmcnt
et
jugement hypothétique se fait, cette construction
aibitiaiic,
compoite
nombre
d'un
dans
avec
pas
consiste,
detcimines
compoitc,
confiontation L'induction
pas
poui
glande nulle
lésultats
2° la
était
assez
conséquent Mais tandis
elle îieutes, une opération
Ces
ne peut n'ait rien
le
le cas de la
pai
On
— L'induction
Résumé.
l'antécédent.
les
loi.
déjà sensiblement
à constiuiie
et
les mouvcmcntsdu
était
198.
grand
Neptune Mais si Neptune
existence. variée
si
aslionomiques tous les coips
i°
Newton
ce n'étaient
là;
d'un
l'interprétation de variété
de perturbations,
îésidu
ses y eux, c'était la force l'existence. Il consiqui lui en avait prouvé une pieuve de l'hypothèse avec les faits comme à a été appliquée avec succès loi de gravitation
raisonnement
dérait
n'avait
Verrier
îaconte
du
311
mais on vu Neptune, à ne pas vouloir une soi te de coquetterie 11 n'avait besoin de la voir pas pour
Le
mettait qu'il sa planète. regarder savoii était qu'elle
EXPÉRIMENTALES
MÉTHODES
QUATRE
mêmes
faits, aitifi-
l'un
et
provides faits.
méthodes
concordance,
pre-
de
de diffé-
312
L'INDUCTION
rence
et des
adjointe
variations StuartMill, des faits
par
comparaison en évidence fait
un
La ment
par
pas poui
de 1 hypothèse Y expérience
complexes
pourraient les faits que
la
cruciale, qui de l'hypothèse
peut-être confoi mes
possibilité
fortimpiobable, d'une impossibilité.
si improbable Ce mode
mais
des
dance
suffisante, variée.
de
hypothèses,
faire
la loi, un
mais
de meltie
écart
le
entre
la théorie. ne peut
par l'exclusion hypothèse La confoi mité d'une hypothèse mais seulement ilion, pas la vérifie hypothèses faits. Mais
but
soit l'hypothèse est essentiellement par
des résidus, de la surgir
méthode
soit
fait
vérification que
n'a
qui et le fait prévu
observé
La
concomitantes.
être
faite
la prouve contradictoiie.
avec les faits
obseiv
la confirmation, s'accorder
que nous de vérification, la
es n'en
est
car d'auties avec
êtie
peuvent d une autie
c'est
rigoureusevérité d'une
si
les
mêmes
variés
et
si
devienne hypothèse ne la discernions plus non méthode
rigoureuse, de concor-
CHAPITRE
LE
—
199. démèlei laits
DE
PRINCIPE
LES
Les
natuiel
L'ordie
est
L'INDUCTION
INDEMONTRABLES
ont expérimentales tiaveis le désoidie
méthodes
l'oidre
XIV
à
assuiémcnt
un
besoin
est condition de l'intelligibilité, qu'il chc poui elle même, et de la prévision, suit en vue de l'action Mais il n'en l'ordre
dans
les
choses,
que
de des
apparent
la
pensée,
l'intelligence
que lésulte
soient
qu'elles
de
but
poui
l'intelligence pas
paice rechei-
poury ait de et prévi-
qu'il
intelligibles
sibles. cet
ne le met en doute. personne L'expéne nous montre desoidonnée paiait paice qu'elle de suifacc, mais nous sommes convaincus que des faits que les liaisons si nous connaissions aussi les faits apparaitiaicnt Cependant, rience nous
L'ordre
piofonds.
et se mélangent se manifeste qu'il De plus, la natuie.
se dissimule
encoie
les
paice que nous sommes
mais confondent, on les analyse et qu'on quand sommes convaincus que l'ordie
Mais gent. et contingent relativement antécédent
sommes
îclativcment
convaincus à un
à d'autres, que ou concomitant
fait
que ce qui est essentiel
ce qui n'est pas est conditionné
se
les
distingue. s'étend à toute
Les
nous
faits
convaincus
ont comparaisons d'expériences de l'accidentel, le nécessaire l'essentiel
sépaicr
tel
nous
oidre,
pour du est
but
de
contin-
accidentel
et nécessaire
conditionné pai
par
d'auties.
un double suppose principe: i° L'ordre de la natuie est constant, et les lois ne souffrent En effet, dès qu'une rencontre une pas d'exception. hypothèse seule exception, aussitôt nous jugeons n'est pas une loi qu'elle de la tioisièmc (syllogisme figure). Bref,
l'induction
314
LE
a0 L'oidie
PRINCIPE
DE
L'INDUCTION
la nature
et il n'y a pas de faits est univeisel, ni de détails des faits qui ne soient S'il en léglés pai des lois. était autiemcnt, ne sciait aucune induction cai nous possible, de nous liouvei en piéscnce fait d'un risquerions toujouis sans Co icposc 11 n'y
de
loi. double sur
a donc
dans
ni libre racle, nous la faculté ment
c'est
principe, la confiance
lç déterminisme. nous avons dans
que la natuie
ni
chacune arbitre; de îaisonuci sur se
déduclives
bornent
à
Toute le
induction
détcnninisme
ni caprice, ni micontingence, de ces hypothèses en luinc les choses. tiiei
Les
sciences
puicnéces-
les
conséquences saires de conventions et de postulats ; elles ne font logiques rien connaitic do réel. Elles il est viai, à l'indestinées sont, du îécl ; leurs conventions et Ictus tcipiétation logiques postulats sont choisis en vue de cette Mais poui inteipiétation. au lécl, il faut que le îecl se piésente qu'elles s'appliquent sous forme de idations elles piesupposent généiales; que le léel est intelligible, néccssaiic en que ce qui est logiquement dioit ne peut manquei de se véiifici en fait. Le déterminisme est donc
de
condition
au lécl. poitant La connaissance
toute
même
science, fait
vulgaiie
du
se îap-
déductive,
inductif
laisonnement
un
mais bien îigouicux, plus étendu que la connaisen tant est eclaiiée L'action, scientifique qu'elle pai sur l'induction. C'est l'intelligence, îeposc par induction que en la v.ileui nutritive des aliments, en les variaj'ai confiance tions saisonnieics de la tempéiatuic, mon auxquelles j'adapte moins
usage sance
cl
vêtement mai clic fiance avec
mon
; c'est par aux hommes.
son
milieu
en logis, induction
solidité
du
sol
sur
lequel je ma con-
ou refuse que je donne les iclations de l'êtic humain
Dans
physique
la
qu'avec
son
milieu
social,
toutes
tant les
déniaiches
sui des inductions, les unes s'appuient réfléchies îelativentent les autres nous en suies, plus ou moins risquées; les risques attribuons à notre connaissance des incomplète à 1 insuffisance de nos analyses, en un mot, à l'imperfecfaits, du laisonnement, tion des opérations à l'inceililude de jamais son
principe.
200.— croyance
Il
est
implicite
curieux
de
avec quelle facilité îemarquei au déterminisme s'accommode des cioy
cette ances
LES
INDÉMONTRABLES
non qui la contredisent, chez les philosophes mais
315
la
dans
seulement eux-mêmes.
On
vulgaire, pensée cioiio et ne peut
fois les mêmes choses, ne fasse pas qu'on pouivti pas cioiieàla entre ces cioyances, des do îappiochement qu'elles occupent S'il l'enchaînement de conscience dificients. plans y a dans une ceitainc un ceitain des phénomènes laxité, jeu, si le tissu si la nécessité ou bien encoie n'en est pas absolument séné, dans ceitaines catégories lègue en soi te qu'il cei taines autres, — si les faits et du décousu; de
manifestes sances
cei tains
et la contingence dans dans la natuie du cousu
y nui ait ou cei tains
faits
agents
naturelles
Montpclliei, les caprices
do faits
du moyen doues agents
mystérieux, âge, le principe d'une ceitaine
tels vital
sont
les
effets
que les puisde l'école do
spontanéité
et
dont
toutes les peuvent toujouis déjouer le monde, des hommes ;—si par la provigouverné ptevisions ou bien si et peipétucl est un universel dence divine, miiaclc, le dioit, le ciéatciu de la natuie s'est léseivé par des interventions
ou
les
lubies
accidentelles —si
le coins;
un
piemièic,
momentanément changei de l'homme est une cause — 'lins toutes ces ciéation;
et raies, d'en 'a volonté aibitiaiic dans
ciéaleur
la
se pioduiic ou des faits indifféicmment peuvent hypothèses, et par conne pas se prodniie dans les mêmes ciiconstanccs, l'induction est impossible. Et si l'on admet que l'inséquent soit possible limite duction là, en sorte ici, impossible qu'on les paitisans le principe, on îcdoublc la difficulté. Cependant et agissent comme s'ils admetde ces hypothèses îaisonnent le detciminisme. tout à la fois et le taient Ils l'admettent îcpoussent; îaisonncnt
ils sut
l'admettent le iccl,
au
implicitement, nu me où ils
paifois moinc.H
puisqu'ils le
icpoussent
explicitement. —
en tout de telles témoigne cioyances possibilité du laisonnement inductif n'est fondamental cas que le principe et qu'il faut évidente elle-même, îejeter pas une vérité par à notre toute il seiait inhérent doctrine d'api es laquelle 201.
faculté
La
de penser.
S'il
ne pourrions pas le miracle et le libic-arbitic
nous
trines peut
obscures, pas
penser
elles
une
était
mettre ne
seraient
contraiiement
loi
fondamentale
en
doute:
sciaient tout aux
de la pensée,
la contingence, seulement des
pas à fait inconcevables lois
de
la pensée.
le doc-
: on ne
LE
310
—
Que le principe cela résulte causalité,
202. de
1 elles
n'énoncent
qu'on On
l'a
de cette
toutes
pas
n'y a pas les mêmes
produisent du picmicr, étant
les
dans
l'effet
îemaïque
le principe sans cause
de faits
mêmes, sciait
un
fait
nouveau
qui
pas le principe que les lois natu-
de cause
rtppoit 11 est bon
à effet, ainsi d'insister sur ce point. de causalité sous deux et Les
Le second énoncé effets. il n'y a pas de raison pour les effets différents: soient
car
second
n'est
un
vu
: //
L'INDUCTION
vie l'induction
piécédcmment. énonce ordinaiiemcnt
foi mes
Le
DE
PRINCIPE
mêmes
est un
n'aurait
causes
coiollahe
que, une
les
causes
point
de
difféience cause.
au picmier de l'inducprincipe eoircspond de la nature et le picmici énoncé au tion : L'ordre est constant, de la nature est universel(199) second : L'ordre Mais principe le piincipo de causalité est en un sens plus étendu, en un autre sens
énoncé
de l'induction. Il est plus que le principe en ce qu'il ne concerne successif, que l'enchaînement la dépendance du fait à l'égaul des ciiconstances dans le temps à son apparition; il ne concerne pas entie les cléments constitutifs et simultanés des resticint
plus
'esticint v devenir, 'intérieures la
liaison
Il
phénomènes.
est
non
d'ordinaiic, ou
patentes fait ait
lieu,
mènes,
une
ci ce que plus étendu un ensemble seulement dont
latentes, mais
aussi
puissance ne se manifeste à nous Pour de
cipe
îendrc
énoncés
L'extension cédent
aux
que par concevoir lui
deux
plus du
requise
poui aux
que
sous-jacente de les produite capable eux.
par laisonnement îestieindrc
aux
le
phénoet qui
inductif
par
liaisons
empiriques,
principes
du
déteiminisme
le
prin-
qu'elle
tels
qu'ils
haut.
nous avons vu principe, est nécessaire. La restriction encore.
impérieusement la lumière, leur, la volonté,
est
action
cachée que du
totalité
de raisonnements ôtte l'objet et inductifs, peuvent aux liaisons qui ne sont pas des successions, puisaussi sont objets de raisonnements inductifs. On est
qu'elles ramené ainsi sont
une
compte il fautle
causalité,
qui seules l'étendre
la
par cause on entend de circonstances,
Si
un
l'électricité,
agent l'affinité
au
chapitre
pié-
s'impose plus est inobservable (la chala vie, l'âme, chimique,
il est impossible à connaître autrement etc.), donc ni découvrir ni même ; nous ne pouvons et nécessaire relation constante entre définie,
Dieu, ses effets une
et ses effets.
Dira-t-on
que
ce qui
nous
intéresse
ici
ce n'est
LES
317
INDÉMONTRABLES
en tant en lui-même, pas l'agent en un lieu intervention mais son son
n'est
cet acte
est
seuls est
elle est pioduit, cause detciminantc l'action au
on
dont
tout
dans Si, ce qu'elle
et
veut
la
puissance elle desquelles
milieu
les
se
passe de la
ciiconstances
Que ce comme
unique sottii est
elle
se
en sont
la
ou
celles-ci
êtie,
peut
cause
la faiie
de celte
Alors
phénomènes? et un événement.
volonté le fiât exemple, de l'inconscient, et que ses effets n'en son action de la conscience,
la scène fait.
un
des
phénomène que cet événement
caché,
sut
paiaissent pas moins
haine
la
que, par dans l'ombic
s'excicc
rieuse
dans un
lui-même
soit phénomène la coulisse, dans libic
sous
existence, de son acte
pas l'inscition
permanente, que puissance ce et en un temps donnés, aux phénomènes, mais jacente
; la puissance mystéet inefficace. inutile Si des
est
indépendante ou n'est suigit
ciiconstances
que pai tièdement laisonnement inductif.
a tout échappe notion de la cause C'est d'aillcuis métaphysique l'idée de puissance aibitiaiiement, agissant engendic de miiaelc ou de libie-arbitie. celle de piovidencc, exemple détcimince
pai
—
elles, elle une telle
qui par
le principe de causalité, du principe distingué à ce principe d'ordre est identique détciminisme du que un pr incipe de finalité. M. Lachelier D'api es ce Ite doctrine appelle la philod'une célèbre, qui a maïqué einpicintesi vigouieusc 203.
Ainsi
française
sophie
indispensable
contcmpoiainc, à la science des
la coips effet,
finalité bruts
« n'est
pas moins qu'à celle des corps ne chimique qui
mécanisme
de loi a pas, en n'y clic énonce les phénomènes sensibles dont le entre le l'inteivention de phénomènes dont insensibles, et cioite ce est absolument nous inconnu; que de manièie à produite les mômes toujours agira
résultats,
c'est
oiganisés. suppose, 1 apport, mécanisme
Il
dans
admeltie,
la nature,
l'existence
d'un
prindes
au mninlien ainsi diie, pour celui des espèces vivantes. bien qu'à chimiques, espèces à l'exception d'un des lois de la nature, La conception petit donc fondée sur deux semble de lois nombre élémentaires', cipe
d'oidre,
principes forment
i
qui
distincts des
:
séries,
Je ne comprends
veille, aussi
l'un
dans
pas ce que
en
veitu
lesquelles
1 auteur
a \oulu
duquel l'existence
signifier
par
les
celte
phénomènes du précédent résene
LE
318
celle
déteimine
du
à leur
forment
l'existence
détermine
uif
de
possibilité eflie causes M.
l'aulte
en veitu
ccsséiics duquel l'idée du tout lesquels
dans
systèmes, des parties.
phénomène qui en ce qu'on a appelé de l'existence qui pioduit la véritable définition
un
Or
en
est lepiécédant et un tout efficiente,
cause
l'autorité de Claude Bernard, invoque idée directrice non seulement qu'uno préside d'un mais au mouvement vivant, oiganismc
Lachelici,
qui
volontiers
diiait
L'INDUCTION
est, suivant Kant, parties : on pontiait donc finale dire en un mot que la de l'induction sur le double des îcpose principe entes et des causes finales' ».
cause
delà
des
autre
une temps ses piopics
tout
DE
suivant;
tour
détciminc
PRINCIPE
au développement de la piene qui
et de l'astie
tombe
do qui gravite, que l'atome d'un atome d'hydrogène dans
la place qui vient prendie un sel, que la paicelle un acide pour former à un cristal en respectant vient s'ajouter qui des angles clés faces et la gtandeur obéissent
métal
».
consigne de suivre Il
Le
eût
giand physiologiste celte voie l'éminent
dans
y a finalité dans l'ordr3
dissous
corps le
parallélisme à une a soite
ceitaincmcnt
logicien. dans conséquent
le
loisquc
de
l'ordre
do
icfusé du
temps « cause
la laison de l'antécédent : la logique » est une cause qui semble On finale à son effet. postéiicuie dans le chapitre suivant comment cette notion verra peut devela laison et poui la scienco. nir saisissablo Le tout ne pour
est
« l'existence
jamais la îaison.
produit en être
Cela
de
n'est
rfolion
La
du fondement de
finalité la
c'est
204.
moyen, inductif
et —
La
Ce principe
Le fondement
Il
la fin, la cause, ma'?
clarté
est cause sert
de
chose rien
do
au problème tout iapport
comme
moyen
peut
que
par quelque ne suppose
aucune n'apporte Au contraire,
de l'induction.
l'induction,
i.
finalité
le
».
paitics condition
qu'à n'en est pas
au moins suppose que le nécessité des lois naturelles
finalité
la
de
propres
possible et qui
au moyen, qui est postérieure soit repiéscntee, avant l'effet, Le raisonnement qui en est cause. tel.
ses
de la fin,
fondement
à
il reste vrai que le principe écaitée, la liaison et l'unité de la nature. l'ordre,
de
qui
à l'inteiprétation
l'induction
finaliste.
finalité c'est ne
signific-t-il
de l induction,
I,
p.
pas i5
16
de
simplement
l'édition
originale
que
(1871).
les
liaisons
LES
faits
des
sont et
L'espace mènes qui
et
le temps
en
et des
temps
général. conditions
inverse
du carré
sont pioporlionncls espaces paicourus Dès que la mathématique a établi les temps. entie des quantités en généial, tions c'est-à-diie de est
faire
des
Expliquons-nous. et de lieu. D'après
les
notions
? Alors
lieux
eux.
temps est en îaison
la giavité
Newton,
319
plus principe ne sont pas des
s'accomplissent conditions de
des
certes
des
indépendantes d'un dérivé
être
pouirait
INDÉMONTRABLES
il
phénoIl y a la loi
des aux
do
distances cariés
des
relapremières les piemièics
la
on puisse piemiètc application qu'on la mesure c'est-à-dire des relations (4i).
mesuie,
la géométrie soit à l'état
soit à l'état de changement, le statique, » étant une notion et puicment géométrique; consiste à ajoutei aux relations application spatiales de temps, ce qui donne l'idée de vitesse, objet
spatiales <( déplacement la seconde les
idations
de la de
calcule! les
Comment tiavail
donc
constitués que sont de toutes les lois
temps
l'expiession tant de
et
C'est
mécanique.
si bien
un
de
mathématiques aux adapte
avec les
des caches
physiques, leui s cléments seiaient-elles
recheiches
si celle-ci
idations destinés
les foi mules d'après un insti
formules,
que
la physique
peimetles auties. liment
de
de la physique théorique abstiaction des relations
faiie pouvait de temps et de lieu, les seules que celles-là ne peut-on Au contrair» pas dite que la physique 1J son oeuvre ses résultats q. quand peuvent appliquée,
et d'espace à fournir
déteiminent? n'a être
terminé mis
en
est la fin de la phymathématique toute la physique tend à devenir et
que sique expérimentale, doit devenir c'est-à-dire les lois de mathématique, que toutes la physique se îésolvent en îelations de temps et de lieu? La avec netteté cette a été formulée à une laquelle hypothèse
des débuts de la physique a moderne époque contcmpoiainc dans les piogrès été pour beaucoup la science; en ce îapidesde a de fondamental, elle n'a jamais été ébranlée qu'elle par aucun des piogrès de la science, ni pai l'action à distance de Newton, du îadium, et Leibniz, le pai les suiprenantes piopiiétés iadical et le plus haidi des dynamistes en métaphysique, plus îeconnait est nécessaire comme que le mécanisme hypothèse de travail et comme de l'apparence expression empirique. Mais en disant sont indépendantes de que les lois naturelles ni
l'espace
et
du
temps,
nous
ne voulons
pas
dire
qu'elles
ne
LE
320
soient et
du
temps tiales
des
pas
relations
nous temps; en eux-mêmes et
PRINCIPE
L'INDUCTION
des
entro
voulons
diic
sont
sans
que
celles-ci
tempoielles, sans altéiation
polices
DE
déterminations
au contraire
peuvent à un espace
d'un
l'espace et le l'espace
que les 1 dations
sur
influence
de
spatians-
êtie
toujouis autie
d'un
espace, l'induction
Le de à un autie temps temps, principe iamène-l-il de l'homogénéité do l'espace pa^ au principe ? il n'y a pas de raison poiu que ce qui se passe temps donnés soit modifie le seul fait et un lieu pai temps en
passer Mais
un autie
si
les
un
en
les
un
lieu,
lieux.
Le
se passe en eux au déteiminisnie.
ce qui comme
I
faits
et
temps dans tous
temps étaient
et un
autre
se
et du en
un
de
se
lieu. les uns
indépendants ils le sciaient
temps : ils sont
ne
dans
et
des
tous sont
l'espace indifieicnts
autres
en
les
et
temps indifférents
à
a l'indétcnninisme
Au
do l'homogénéité on peut joindre principe de l'unicité de l'espace et de l'unicité du temps principe faits ont des 1dations nccessaiics entie eux cela pai 205.—
se
seul
la grandcui des et selon autres
lois
éléments
tions les
et tout entraine,
auties.
Dès
ils
piésentent est de même temps Non tions
suffisent-elles certes.
spatiales définies entre
Il
entie
du
triangle de l'une
et
tous
h s dans
changement nécessaiiement, de grandeur
maintenant moins). Supposons une autie une simple figuic, ligne définies ; des idations appaiaisscnt points
que entie
changements
fixes
au
les
de
qu'il dioite aussi-
points de ces
de
la
idaquelconque lois définies, des dans changements coexistent dans objets plusieurs l'espace, eux des rapports Il en îégis par des lois.
changement selon des
du
des
définies,
l'espace y ait dans donnée par exemple tôt entie tous les droite,
seul
et certaines relations intrinsèques de ses éléments tout (par exemple côté d'un ou d'un entiaine angle
propriétés variations
deux
tous
passent
un
Les
tous clans un seul espace, un triangle ne le îappoilons à aucune isolé; temps. Supposons s'il comme dans tout autre n'y avait que lui l'espace. figuie, ne sauiait concevoii îclativement à ce triangle On ses que qu'ils
dans
le
L'unicité de temps. à îendic compte
et l'espace de l'unicité
l'unicité du
du
monde?
des relations définies entre les relay aurait et leui s changements; il y aurait des relations les vitesses, et tout d'une de ces changement
LES
entiainetait
relations
321
INDÉMONTRABLES
d'autres tous
arbitrairement
Mais
changements. les changements,
on
pourrait à admet-
quitte Il y ainait conélatifs. une géoméautics changements il n'y oui ait pas de dynamique II n'y trie et une cinématique, encoie moins de déterminisme. Allons auiait pas de mécanisme, se passer loin. de que la dynamique Supposons puisse plus à titic ou posons de postulats les prinempiriques, principes imaginer tre les
de
la
pointa connaît
en
dynamique. des déduire
la
inison
pouria sement
faire
cipes
aucune
la raison
confiance
dans
un
l'autcut
elle-même
natuie
d'oidic
dans
des
la
consiste faits
le
de
célèbre
ment
sa
îéfiexion, propre
leur
en s'érige ses objets
existent objets une nature mêmes ». La
i
Le
a
Ibid
ce rapport et qui impose,
législatrice et ne saurait
des
sée*
de
sans
» On ne sauiait
principes'.
science
fondement
, p
une
la laquelle et le rappoit
par natuie
c'est
phénomènes; les lois qu'elle
ni
sensation,
de
les
pour
modifier.
nous,
qui tende ne saurait
de l induction,
IV,
p
Leibniz,
écrit
de
M.
Lachelier.
intuition
qu'elle que nous
ne sont
lequel succèdent
notre dans
immédiate-
soutient
avec
—
Traité
do
que
les
ils
prétendre que la pensée : elle ne dispose de point « par cela seul Mais que doivent posséder par eux-
l'existence possible avoir tout pour objet
de
la
pen-
ce qui
est,
44
Logique.
les
déduire
pouvons autre chose
46
GOBLOT.
pencette
intellectuelle, saisit
pensée
sur
doute
nature
la
a
qu'on
pouvoir a été merveilleusement
êtie le fondement mystérieux puisse que les phénomènes, l'ordre dans lequel ils se reposent les exigences exclusivement do est déterminé pai de nos connaissances élevée sée. La plus n'est, une
ne
la Spinoza, le trouver
« Quel
ni
on
piécisans con-
et
selon
nature, a cm
l'on
métaphysiciens la pensée, dans
Malebinnche
Dcscaitcs, de la
dans
les
d'unité, en dehors
au continue, Kant, dcinieie doctrine Cette
la pensée. et défendue exposée
hypothèse, mais une
où
Mais
à d'auties
on
choses,
mesure
conséquences. l'induction
et
chciché
selon qui sciait, et le conservateur
Dieu
état
des relations, mais intelligible paice et dans de la nature. l'oidic l'unité
principe l'ont à Kant
antérieurs
un dans
car induction, des faits observés
Ce
206.—
donné
conséquences de ces intelligible
à conclutc
naître
Etant
ai
LE
322
seulement
mais
ce
est
qui
des
c'est
principes, foit possible,
chose
ne
notre
—
207.
Celte
cxistci
en
principes
l'expérience.
Que
dés
par
sont
ne
sont
pas
systématise!, du l'existence des
moins
du
culté l'accord pensé
dans
pensé que si au représenté de
impossible
l'on
à ces
ne de
lesquels
appichcn-
d'une
expérience conditions d'une
aux
icbelles
pas se « séries
celle
faits
du
l'idée
aux
laisser
oidonnei
dans
lesquelles », encore
suivant du
con-
tout
détermine
».
échapper de système
ne pouvait et l'univeis
Les
êtie
pouiraient
deteimine
précédent
a cru
Kant
soumis
foi mer
pas
« systèmes des parties
l'existence
cela
lationnelle,
ne
et
possibilité contraiicment
do l'expérience. soumis aux conditions poui Ils
intelligible. expérience d'une science ditions
la
qu'il de
ne s'y oppose, mais elles nous ne sont de natuie à qu'elles point de même des principes se îapqui
est plus
s'ils
tant
claile de
où
moment
qu'au »
paifaite
« Une
savoir.
rien
parco
nous,
possible,
lien
rendent qui compte des choses en soi existent
éliangèics être peiçues. Il n'en à l'intcipiétalion poitcnt
expérience
de exigences des choses pensée, avec notie esprit,
notic
d'une
intci-
qu'à
aux
pouvons nous poui avec elle'.
est
vise
notic
n'en
ou en dehoisd'eux,
principes demeurent
ne
commoicc
commerce
doctrine
des
s'agit
à
entie
esprit
de
aucun nous
Elle
que conforme
paitant dehois
n'ayant mais
commence
L'INDUCTION
nous. pour seul P.u cela
notre expérience. prétci est nôtre, elle est pensée, la pensée. en Qu'il y ait, et
DE
PRINCIPE
pai cette Leibniz .
êtie îeel. tient
doctrine deux haimonic
qu'une Mais
l'univeis
compte
des
le
représentable. s'en tenir aux
à la principale diffiuniveis entie lesquels l'univeis piéétablie, pensé
n'est si
viitualités,
en Déjà, accélérations
viaiment l'on
ajoute il est
dynamique, actuelles,
il
faut
y et
c'est-à-dire des forces, des accélérations virtuelles, joindre n'est un système dynamique intelligible que s'il est faitd'éneiaussi bien que d'éneigies actuelles. De même, gies potentielles de chaleur, de comen physique, d'électricité, qu'il s'agisse binaison potentiel pose du
i.
il chimique, et de l'actuel. représentable
Le fondement
de tinduction,
faut
tenir à la fois du toujours compte si « l'univers de la pensée » se com-
Or aussi
p
45
bien
que
du
représenté,
il ne reste
LES
rien
plus une
nous
que
léalité
étrangèic
à l'univeis
bien
manièic
qu'une
—
208. êtie
Mais
de
la
do
pcnsci
pensée, l'univeis.
cet
univeis
de pensée
La
01 donné.
323
nommer l'univeis îéel. S'il y a puissions à la pensée, ne soit ni pensée, ni qui à s'en mettre en peine. n'a point Ce n'est îéel les lois natuiellcs, que s'appliquent
la pensée pensable, à cet univeis point mais
INDÉMONTRABLES
ces
puisque
lois
ne
x être
pounait êtie la
donné
sans
d'un pouirait pensée ôtic la pensée d'un sans une infinité un, êtie objet sujet On ne démonticra esprit. pensées, pensées pai un mémo de la contingence, d'une natuie seinit qui l'impossibilité — ni d'une de inconsistante natuie phénomènes, poussière ou —
admettiait fragile ni l'impossibilité
sur
la nature
l'action
dans
la
toujouis, vivaces. on
de
du
miinclc,
d'un
qui
certaine et
lesponsabilité abolissant qu'en veut qu'on api es tout, absuides.
tout
sauver,
ni
cncoie,—
manicic
postulat. si nous Mais ôtons
de
institutions
01 ébianle.ce
admettons le dioit
qu'on sont
ne
l'induction
la sans on
pi étend point est un
auxquelles que l'on moi
la
aie,
s'apercevoii compiomct fonder.
en*
ce Mais,
elles-mêmes
indémontiable,
la moindie de faite
parlâche
l'impossibilité d'un ciéateur
concevoir
pénales, rationnel
fondement
hypothèses de principe
pas une
soit première, sont extrêmement
Ces
ces Le
nous
les
de
disciétionnaiie pouvoii l'amait constiuitc et dont
hypothèses sauvei On espèie par elles des espéiances des croyances des tiaditions aime, que l'on une
seul
aibitiaiies,
puissances
dans un empire, cmpiic être capable d'êtie cause
d'un création, soit à l'occasion.
tient,
nous
du
de
supéiicui se manifestciait
aibitic,
respecte,
un
l'inteivention
le tissu
dont
incohéiente,
l'être
ciéatiice
libre
du
pensée
et accidentellement
tiellement
J
sont
à ce principe,
exception aucune induction
Les légitime. tout raisonne-
ainsi demeurent intactes, mathématiques que les conséquences de conventions ment qui ne vise qu'a déduire ni science delà mais il n'y a plus ni même, nature, abstiaites; de laisonnement-se au réel. dans la vie pratique, lappoitant 209. y a des Si la
—
Il y a nécessaiiement indéfinissables (89-90). déduction
se réduisait
des
au
indémontrables
syllogisme,
les
comme
indémontra-
il
LE
324
blcs
contenu
déviaient
trables.
L'INDUCTION
les vérités
toutes
implicitement avons vu que
nous
Mais
DE
PRINCIPE
la
démon-
démonstiation
crée
du
antérieurement savoir, que les vérités et ne lui fourde la pensée ultéiicuie sont les lègles admises des outils. Les indémontiamais nissent pas des matériaux, tiès simples, tiès donc êtie des principes bles peuvent pauen leui tiès indéteiminés universalité. vres de contenu, 210.
du
constiuit
nouveau,
—
H n'y a pas tout jugement
En
clTcl
un
axiome,
dans
est
de principes
évidents une
exprimant sa foime
un
le conséquent îésulte-t-il ou s'il est identique y est contenu, évident il dst bien pai lui-même que; de contiadiction), du seul principe Comment
ne peut lui-même,
aucune
îéglei une
synthétique, avec se constiuit
nécessite,
par
exemple
jugement hypothétique. de l'antécédent? S'il
lui
le jugement est analytien vcilu (ou du moins mais
il ne
à rien.
seit
Il
comme qui ne soit, logique le jugement Si, au contraire, êtie évident que si le conséquent des opérations non aibipar
opération stérile.
tautologie il ne sautait
est
eux-mêmes.
par
l'antécédent
s'il se démontre. c'est-à-dire Mais, traires, par hypothèse, : il n'existe avant lui et au-dessus de lui (sauf c'est un principe de contradiction) aucune connaissance à le principe piopic à des opéiations en soi te que, à de lègle seivir constiuctives, supposer mêmes,
que elles
de
telles
seraient
opérations tout à fait
fussent arbitrait
en possibles es. Les axiomes
ellessont
dont il est impossible de donnei la laison parce jugements et qui ne sauraient être évidents sont sans prcmieis, qu'ils sont synthétiques. démonstration parce qu'ils eux sont de simples d'entie définitions ou des Quelques-uns
des
conséquences le tout définir que le définitions
tout
est
immédiates
de
et
sans
la paitie
plus grand que ou des indéfinissables, aucune n'enveloppant
définitions. compiendie la partie. s'ils
on
Ainsi dans Mais
ne sont
comme
—
saurait
la définition
qu'ils
soient
des
que de simples ne sont ni vrais
ils assertion, concepts aucune et ne peuvent ni faux, régler opération de principes c'est qu'ils ont la valeur logiques, dans des définitions d'existence ments impliqués 211.
ne
selon lequel les vérités Il y a un ordre nécessaires il y a des outils pour en consti
s'ils logique; sont des juge(84). s'enchaînent, uire d'autres;
LES
INDÉMONTRABLES
et il y a des indémontrables, être sans outils. constiuits sance
comme
vulgaire,
comme
les premiers science succède
outils
La
à la
connais-
à la vie
sauvage,
l'industrie
humaine Oi
par peifcctionnement piogtcssif. est pleine giallâtes d'hypothèses sans s'en rendic Elles compte. do les
suffit science Les
on
même,
vérités
soupçonne
science
qu'il découvrir
devient
vulgaire le p.us souvent si fausses qu'il
utilise
paifois l'absurdité.
sont
de
la
savoir.
pas les picmièies un état avancé de
la
les
et
dans
Ce
principes.
Dans
avant
ne sont
d'oidonner
possible
les
qu'elle sont
picmièies seulement
dû
ont
la connaissance
en apcicevoii et on entiovoit
poui
logiquement même C'est
découvertes
d'en
formuler
323
d'il
connaissances lésidus
réductibles
d'analyse. —
212.
science
Chaque
nouveaux
des exigent de ces opéiations.
velles mum.
Ces principes non pas plus
tent
a ses
nouvelles opéiations Elle s'effoicc de
et les
tout
générales que nouvelle contribue
îèglcs réduite au mini-
ne s'emprundes souvent et
raisonnement
à véiifiei
objets nou-
des
qui ne se déduisent pas, qui à une autie sont science,
ties
hypothèses connaissance
cardes
indemontiablcs,
; la science
toute
confirme
et par son progiès les principes par son existence qui la rendent possible, comme on prouve le mouvement en marchant. Le progiès des déductions sans rencontrer qui se poursuivent n'est des décisive d'impossibilité cependant pas une preuve ces
hypothèses que une npplicntion
parl'absurde; Les principes
sont
la
cruciale
L'expérience
applications donne de
de
déductions méthode serait
alors
identique ne seiait plus
mais
l'hypothèse aussi peuvent
de
la
cm utilisent, de concordance
être
prouvés
science
à l'expérience, événements et de
les prévoir autant de vérifications,
soit
cruciale. par l'expérience Il arrive que certains principes l'autre vérification. Ils ne peuvent
par
c'est
seulement
variée
(190). à ln démonstiation un indémontrable.
par le
Les
induction.
pouvoir qu'elle de la natuie disposer la concordance variée,
soit
ne
reçoivent être alors
ni
l'une des
que
ni pos-
tulats.
213. cipe
—
non
Rationnellement, démontré.
C'est
il faut une
pure
révoquer hypothèse:
en doute il
tout faut
prinqu'elle
LE
325
admette démontrée.
trer
L'INDUCTION
autre
nullement hypothèse, en piésence se tiouvo d'une
L'esprit d'exeluic misons
des
avoir
moinsuno
au
DE
PRINCIPE
l'une
des deux
elle
seiait
alternative: c'est
thèses,
démoi
l'autte.
d'Euclide postulat Si ni a des montrablc.
a été considéie
Le
pas
de s'en
sayé
séquences substituer'.
Ils
encore les
des
la prendre
supposer de l'autie
deux
que se cas, paît,
déductions pour lègle de la géométrie
une
vérttéindé-
une
pour
on
indémontiable, faux
Ricmann puis el de déduite
hypothèse les déductions
n'est es-
ont lcscon
qu'on
lui
peut
géométriques sans îcncontier
pouisuivre l'hypothèse
que
l'on
choisit
abstiaites, de mesuic
géométriques des opéiations
ce
vérité,
il
faut dans
à l'expérience ; or, là non plus, les geométiies de Riepas d'impossibilité: et de Lobatchevvski se piôtentà des mcsines l'cvpiession
applications ne icncontie
on
le
D'autie
d'impossibilité. comme lègle
est
Lobatchevvski,
montié
les
s'il
;
et
ont
dans
peuvent,
de
passeï, de l'une
de le tenir
raisons
pas un indémontiable cei tain qu'il soit viai.
n'est
comme
raann
aussi bien expérimentales sorte lationnellcmcnt, que, et, pas abstudes, aucune expérience On
euclidien.
que les
la
euclidienne. En géométrie non-euclidiens ne sont espaces aucune
empiriquement, ne ciucialc
ne
concoidancc
que piouve pas le postulat pas viai.
démontie
varice, réel
l'espace d'Euclide,
soit paice
très bien n'êlic qti'il pouriait Mais sont les diveiscs lationnellcmcnt puisque géomôtries et empiriquement il y a avantage à donnei la équivalentes, la géométrie à la plus simple. A cet égatd, euclipréférence dienne
elle est, selon l'exsupéiieuie: incomparablement « la plus commode célèbre de IL Poincaié, ». pression Il y a en géométrie d'autres d'Euclide. que celui postulats des paiallèles, Celui de la ligne droite celui un est, comme dans une définition. Il est posd'existence jugement impliqué sible
est
les que le même
dans
la rencontrent ne
la
On
pas,
est
unique.
Gn peut
(espace
pas.
îencontie
propriété
i.
plan
un point passant par donnée droite la qu'une
droites
les
Lobalclie«ski)
formuler
donne en
supposant Pareillement
ainsi
ou plus
le
grande
La
somme (espace
nom
donné
des angles Ricmann)
dioites
à celle qui qui
qui a cette
ont
est plus triangle deux angles droits
d'un que
ou ne
rencontrent
de parallèle la droite que les
et situées
les
petite
LES
INDÉMONTRABLES
327
ou inégales. On donne être peuvent égales est la plus en supposant le nom de droite à celle courte, qui de la ligne est Le postulat droite fonde une qu'elle unique. et plus soit à déduire soit à commode, plus simple géométrie contradictoire : deux donnés points que le postulat appliquer, extrémités
mêmes
être joints par une infinité peuvent de Les propriétés fondamentales infini,
lesquelles la plus
partant seulo vraie
et
—
214.
Il
raison
sous
la
les
que
en
est
de
autres
possibles, et
simple
est
qu'elle
fausses.
de
même
les
peut
de
tousles
faux
supposer sont viais.
jugci qu'ils d'alternatives.
forme
sont
assuiément
On
indémontiablcs. de
est unique, qu'il sont également
l'espace,
isotropo, 11 y a une
postulats.
parmi
diuites.
lignes
tridimensionnel, de géométries infinité est la plus la géométrie oiclinaire commode. Rien n'autorise à penser
homogène,
des
de
puisqu'on
se présentent des hypothèses
Ils
Mais
principes n'a pas
l'une
donc est
et plus commode plus simple que l'autre. Choisir ce n'est il no s'agit cette hypothèse, pas l'allumer; acte de foi, d'une à défaut de raipas d'un croyance justifiée, sons théoriques, Il n'est, lationnellcpar son utilité piatique. ni
ni possible indémonti ablcs.
cipes et ce qui est Le principe
viai, de
vrais les prinpour Il est légitime d'en tirer les conséquences, en résultent. c'est que ces conséquences l'induction est un indémontrable. Je puis
vrai
le
déterminisme,
mcnt,
supposer induire
avec
aussi
ralisme renoncer dois
bien le
»,
ditection
et
des
tenir
miracle, induction,
principe Si un axiome
à toute
piévision, de mes réfléchie
i.
Voilà
pourtant
ce que
évident
des
philosophes
ont
à puis
le «pludois je
soit scientifique, vulgaire à toute paitant prévoyance, du
me
imaginé
laisser
sentiment
; je à
conduire et
m'aban-
est un indémontrable. c'est
lui-même,
par
intelligent la nature. Je
l'incohérence, Mais alors
actions,
pour
sauver
,
hypothèse, à des objets
êtie
de
lui-même
de contradiction semble
en
comportei événements
soit
cette
relativement
mes instincts, suivie par l'impulsion donner '. aux événements Le
dans
et,
la contingence, le libre arbitre.
supposer
à toute
renoncer
toute
me
donnés, choses
de
raisonner
assurance,
empiriquement des l'égard tout
néccssaiic
celui-là.
la
morale
Mais
I
328
LE
DE
PRINCIPE
L'INDUCTION
il est naturel
car, comme évident, qu'il paiaisse de possibilité de tout jugement, dès qu'on pense, comme des métaphysiciens principe. Cependant que nous la pensée,
ne
sommes
soi
nu
principe ne saurait
contiaircla
le supposer entie le viai
on l'a
déjà pris ont montré
loi de poser que comme s'il est aussi loi des choses ; examiné l'hypothèse que la
pas ont
de contradiction
Le
On
ne savons audacieux,
plus serait
quelques-uns, contradiction
condition
de le
contraints
nous
et que
il est
faux,
loi
de l'être,
serait
donc
de la
aussi
chose
en
un postulat.
paice
qu'alors iln'yauiait plus de difféience et le faux, de soi te qu'on ne pourrait est faux. Mais on peut qu'il plus penser, pas même pour juger se rendre et de notre compte que l'intéi pensée est la seule 1aison Comme tous les postuque nous ayons dclcprcndiepoui lègle. il se piésentc comme une lats, dic le plus le paiti commode. une impérieuse non nécessité, continue
paiti
une
indémonttablcs nous
hypothèses que mais viaies, que Ils ne sont pas iiccessaiics. propicexeicice de obligés de
la
nvec de
un
le
En
succès
pas
des de
non
et
logique, ce serait
mais
vérités raisons
de
son
pris,
La
si
nous
science,
tenir
ensemble, un
haidimcnt
couru,
amplement
justifiée
espoianccs
qu'il
risque mais
l'origine, et les légitimes
est
sa
une
poui
de
son
sommes
convaincus totalité
se tiouvc
en généial, la science
des
tègles. sont nous
étions dans
le
i énon-
sont
Ce
des
comme
picndevient
pratique,
de prendicpoui motifs ils mais nécessaires,
avons
ln connaissance
à
pas
n'avons
compoitci de l'univers.
toute
inconsidérée
mais
tic,
doit les conditions pensée accepter de notic Pour faiie usage nous laison,
nous
parti
ici
lo<
sont
logiquement
La
iclativité.
thèse,
pai
nous
lationalité elle,
ne
Mais
de
s'agit la commodité
impossibilité, de contradiction,
le principe
pratique. Rejeter cer à pcnsci. Les
absolue
il
alternative:
vaste une
et,
affectée hypoaudace
api es coup fait concevoii.
CHAPITRE
LE
RAISONNEMENT
TÉLÉOLOGIQUE
LA
—
215. deux
Le
soi tes
viaies
en
XV
FINALITE
raisonnement
nous
de relations
. i° des
elles-mêmes,
a paiu relations
mettre
en
de nécessite
d'objets empiriquement de nécessité ; 2° des 1 dations
on les applique auxquels ou lois natuielles a l'esprit physique, suggéiécs Les unes comme les autics par l'expérience.
empirique conséquent
des
ne
en nous.
eux
lois
sont
prouvées concourent
nous
sont
pour
Les
secondes,
dans
acheminement
ces faits vcis
les
qui expriment ordinairement
sont qu'elles delà compaiaison
qu'autant extiaites
d'une
régularité
intelligibilité. constantes des
liaisons
considérées
comme
faits
un
de
la
nature,
autie soit
en considération prendre tre à la finalité tous les de
la seule
mais ques, à toute la mêmes
logique,
cat
régit.
les doctrines faits elles
ne Le
sont
concerne
principe
des effet
la
Nous
n'avons
les
pas soumet-
prétendent ; elles ne relèvent
non
même
entie
constante.
qui
de l'univeis
Alois
théologiqucs. elle nature,
qu'elle
d'inteipiétation cei tains faits.
faits
superpose soit de tous
mode de
qui
l'explication convient en
et cette dénomination causes, pat leuis aux lois qui expriment des relations de succession on oppose, ou bien l'on A la causalité, et ajoute comme
îepiedes
leui
faits
finalité,
à
Les
l'existence
faits, expriment est nu moins un Les
laits.
et
le donné picmieies îegissent fait ne peut êtie en ce sens qu'aucun ni pai pensé, sont conditions de donné, ; elles qui les contiedisc sinon des choses, du moins de la îcpiésentation ;
possibilité, or les choses sentées
logique,
indépendantes
donnés
l'interpiétation
évidence
que
seulement la finalité
pas la totalité de causalité est
à
pas
métaphysis'étendrait des univeisel
faits :
330
LE
Tout
RAISONNEMENT
est déterminé. il doit
logiquc,
Si êtie
l'on
tient
les plus : « Il au plus
vent
dire
à formuler
un
: Il y a de des « causes
particulier aventureux
exigeants, dire tout pas
TELÊOLOGIQUE
téléo-
principe
la finalité. finalieis'
Les
» peuvent » , ils ne peusont déter-
y a de la finalité partout a une fin ». Les phénomènes dans leurs infimes jusque plus
: « Tout
minés
causes par leurs une pierre la vitesse Quant tombe, sont absolument ce qu'elles peuvent où elle a lieu et, ces ciiconstances
et
la
êtte
plus
direction dans
détails.
de sa chute
les ciiconstances il
données, de millimètie
était
impossible qu'elle tombât une fi action plus près ou plus une fraction de seconde tôt ou plus taid. Au conloin, plus les phénomènes ne sont jamais entièrement déleiminés traire, Les fins. mouvements ont fin de par leurs graphiques pour tiacer
des
exemple, lniic ou régulier, moins
carnetères
je
me
bien
l'état
des
miné
ces
détails
tiie
de
pioposc le elliptique; plus ou moins aligné muscles
je
reconnaissantes
un
ils
pouirn plus ou
nppuyé,
des
l'humeur neifs, des causes, ils
ont
mais je cible, C'est donc
une finalité
opinion aussi
Et
l'on
si
et
qu'il
un
par ciicu-
pies ou plus
moins
plus aiticulations»
piésente n'ont point
une logci le îccul. que
univeiscl la
moins
fenné,
des
y a de
o,
à peu
être
îéfléchie
peu absolu
admet
faisant
variable
souplesse
de pistolet, voulu j'ai n'ai voulu ni le biuit ni
coup
de principe de causalité.
cnrnctèic
: la et
former
; en un tiait
ont
balle
déter-
de fin.
Si
dans
la
d'admettre que le finalité
ou
un
principe
paitout, l'ensemble de la
ce ne peut êtie vue systématique sur qu'une : cette nature ne saurait devenii un principe hypothèse logini même une manicic le détail de tous les que, d'envisagei faits. Mais ceitains faits semblent en eux des signes de poitei finalité à l'esprit des pioblèmes d'une et, à ce titic, poser nature Ces faits sont ceux de la natuie vivante, spéciale. depuis les plus humbles manifestations de la vie végétale jusqu'aux formes
216. totalité exception ne laisse
i
Celle
les plus —
élevées
11 semble
des
faits.
de
expression
vie
que les lois Ce détciminisine
et sans rien
la
lacune, en dehors
est de Voltaire
intelligente. naturelles
doivent
rigouieux,
qui est le postulat de lui. Si toutes
épuiser
la
sans universel, de toute induction,
les
lois
étaient
con-
FINALITÉ
LA
nues,
le
nous
pourrions, son histoire
toute
monde
de l'expérience en partant
Immensum ne
On
mêmes même sans curité
de
de ce
qu'elle
la
idations
est
liaison
constante,
liaison
néccssaiic,
un
dont
le
dont
faits
détail
nous
à êtie
ainsi.
et
lumièic
découvic.
Sans
une
hypothèse
joignant ou paifait
qui s'exprime ment ne peut en soitc trée,
qu'il s'agit rechcichc impossible ou deux
i être
qu'elle
est
connu
qu'on
ne peut d'ailleuis
monde
du
d'une de
lécl
celui
il
celui
des
îevcndiquc y a de la
la science
les monde
s'approfondit, richesse. Quand a la
gagne ce qui
il devient
lumière, l'inconnu
pai
d'un
que
se
qui
esprit
est en y infini
nécessité
à l'inintoujouts suspendu au logiquement aibitraire.
de contingence appatence rechciche est d'explication
c'est-à-diie natuie causes
de
minent
quels choses
cftunc
toute
nécessité, faiie dans la
ordres,
la
que celle or un tel jugehypothétique; démonou une conséquence
postulat
îéduiic,
détci
d'autte
que
de
l'obs-
uniquement : sous
demandons
inconcevable,
jugement
qu'un
obscurité
Car
complètement intelligible même même pas envisagci,
ne connaissons
le
seraient
nous
s'explique
est l'intelligible le logiquement nécessaiic
pourtant
d'une deux
parts, et celui des
la causalité tout finalité.
pas 1 un et 1 autre & la foi», car le parfait ne peut tire infini parfait, Non
de
temps qu'en enfin amené
un
deux guer lègues, Le déterminisme Et
inconnues
doute
pai êtie
nous
piogiès à mcsuic
. le
l'hypothèse, ', cat nous
telligible, Mais toute
vcnii paiait et supeificielle
du
cache
lui-môme
; elles
empirique
lois
en même
intelligibilité était obscur
ni
constantes,
nécessaiies.
la laison,
s'éclaiie
en
elles-
nous soupçonnons une induction, qui ne pourrait pas ne pas êtie, En piésence loi cond'une échappe.
nous
L'hisloiie
la connaissance
1 dations
lois
par or die
ignoions et quelles
inconnus
Les
nécessaiies
incomplète
:
res.
geii
à découvrir. des
:
reconstituer présent, sa destinée avenir
toute inane
de clarté
pénétré
logiquement
connaissance toujours établie
nue
per
lesterait pas ce qui ne sciaient seulement plus des îclations empiriquement des
état
piévoir
video
tout
son
de
voit
doute
mais
serait
et
passée
331
et
loi.
H
deux
concep
donc
domaines
distind'y de la finalité.
fins,
celui
lui seul. poui Il ne scil à rien
ces deux
est
la
s l'excluent
de la con-
1 infini
ne peut
LE
332
RAISONNEMENT
TÉLÉOLOGIQUE
de dire
par exemple que l'oeil n'est pas fait pour voir, que du coeur n'a pas pour raison d'être de faire cirl'organisation culer le sang. On n'esquive de telles pas la difficulté par car la finalité est un fait dans l'art et défaites, d'expérience l'industrie de l'homme et en général dans toute activité réflétester,
soit
chie,
individuelle
soit
sociale.
Nous
savons
par
le
témoi-
de la conscience des fins, qu'elles que nous poursuivons gnage sont les raisons de nos actes et qu'ils ne s'expliquent que pai elles. surtout ne peut Le logicien à faire une pas se refuser à la téléologie, car place manifeste méthode. qu'une illusoiie, des lois
apparence approfondie s'évanouit
que
à la
11 est donc la
causalité
Si
un
tel
qu'il cntie
fait
de
finalité
plus une
était
en biologie connaissance
et dans
comme
plus fantôme
un
: on la'ietrougagné les sciences sociales.
y ait un conflit le détciminismc
entre quelconque et la téléologie.
et s'il fallait choisii entie une nécesexistait, les fins et une contingence qui leur fait place, faudiait cai le piemiei paiti qu'il piendre,
sité
qui exclut c'est ce dernier serait
la négation
nisme
intempéiaut ne s'apeiçoit-il
sique déterminisme
de
une
dissiperait
de l'esprit
impossible et la finalité,
conflit
n'y a pas Si la finalité
physico-chimiques, on n'auiait rien
lumiètc, clans les sciences
verait
il
de
l'activité
qui
îépudic
pas asse?
revêt
humaine.
Comment
la
sauvci poui le physicien?
finalité
qu'il supprime naluicllcmcnt
la
forme
le
mécala phySi le
du
méca-
nisme
il s'agit de la matièic ou même de la inanimée, quand matièie vivante abstiactîon faite de l'organisntion et de ln vie ', ou bien le mécanisme n'est l'un des modes de la déterque mination n'est
des pas
susceptible finalité. En
faits
pai
mécaniste, de s'étendie tout
les faits, jt il — ou bien le
y a un déteiminisme mécanisme lui-même
jusqu'à envelopper il est impossible que
des
relations
qui est de
la causalité exclue cas, la finalité, la finalité est un fait. puisque Bien plus, loin de faire place à la finalité, la la contingence ruine. Le déteiminisme est aussi bien le postulat de la téléo-
t
Nous
n'avons
dans ce livre les h)politises pas à examiner générales imaginées rendre de vastes la mature, la vie, la pensée, pour naturels, ni & compte systèmes caractériser le genre de services rendre à la science, ainsi quelles peuvent que les difficultés soulèvent Ces problèmes rc<sorlisscnt a 1 qu'elles et à la philoépistémologie de la nature la logique dite sophie Nous étudions ici le raisonplutôt qu'à proprement nement et non des raisonnements
LA
FINALITÉ
333
la fin ne peut être fin si elle En effet, que du mécanisme. n'est pas moyen s'il n'est pas cause. un résultat, et le moyen une fin se fie à la nécessité des lois qu'il pouisuit Quiconque logie n'est
Si
utilise.
nous
connaissions
des lois
de finalité; si nous elles des causes paimi
elles
il y auiait , dont la natuie —
217. de la
sciait
Il
finalité.
une notion
telle
ne sauiait
Il
positive,
ici
au
qu'elle utilisée, des faits,
il y aurait parmi toutes les causes, c'est-à-diie des causes
lois, connaissions finales,
des
orienteraient
qu'elles
ôtic
s'agit,
les
toutes
d'une
question
contiaire, a sa place
de
séries.
métaphysique
montret
dans
la
est
qu'elle
science,
qu'elle
est une intcipiélation qu'elle légiau môme titre que la causalité. ccitaines ecirtcr delàtéléoconceptions
y est piéscntcnicnt time et nécessahc
cela, il nous faut aucune application gic qui ne compoitcnt 1. Ne nous instruments de connaissance Pour
et ne sont airêtons
des point pas nu fina-
soit qu'il ou piovidcntiel, intioduisc le surthéologique les dans la natuie en multipliant soit miiacles, qu'il des faits de finalité les intentions par compte primorsont en Dieu, du Créateur. Si les causes finales nous ne
lisme natuicl rende diales
les
y allci
depuis
pai
pouvons reprise
chcichci. divcis
îeproche d'agnosticisme la plus La dilliculte
la
Mais
est
philosophes,
Kant, même
du
passible
la notion de finaptésente ce qui est déjà ne peut lité est que l'on expliquer par ce qui le futur, la cause le piéscnt n'est son par pas cncoie, par consistei en ce que l'oidic semble est effet : la finalité logique le contiaire
de
l'oidrc
treint
de
finalité
l'idée
sont
donnés
tout
ne
sérieuse
de
téléologie
chionologique au tappoil
simultanément, que îésultci
fait
y ait finalité, pour qu'il soit tics soit à exister, peut-il encore être
les le
du
termes.
tout
Si
l'on
et des
paitics, car avancé,
pas plus il n'en des pallies, est il faut que le tout détciinitie
la
pas
resqui si le fin;
ses
parcomment
sont. ce qu'elles Mais n'existe C'est pas sans elles? puisqu'il est l'embaitas et l'obstacle : la cause doit à êtie
à son
effet,
la
raison
d'être
doit
l'être.
Cf. La finalité
correspondance
des
on n'est
temps qui antérieurement donnée
piécéder
I
délciminci,
que
en biologie sur la question
Hev
oci philosophique, des causes finales entre
article écrit à propos d une igoî, Ch Richct et Sully Prudhomroe.
LE
334
Kant
a
dehoisdu
cru
RAISONNEMENT
TÉLÉOLOGIQUE
la
résoudre
difficulté
n'est temps en son essence,
sentation; est exclue comme la libcité, est soumis à la loi ce qui mécanisme, en dans l'être
mais l'avant; d'un passé et d'un
monde
des phénomènes est soumis du
du
temps de la détermination
du
à la loi
coup
du
la
en transpoitant forme de la repréqu'une est intemporel. La finalité,
Le
temps. l'être,
en
même
de l'api es pai toute distinction
où s'évanouit
soi,
: tout
la finalité, comme la libellé, est posmanifestations Dans les phénomènes, sible. toujours incomplède l'être le postérieur tes et défoimécs ne saurait caché, êtie, de l'antérieui, et le résultat il est vrai, dans mais, que l'effet il peut en être la laison. le fond des choses, nous Lorsque avenir,
la finalité
concevons
comme
une
mais
véritable,
cessifs
par
de
anticipée de l'homme,
représentation l'activité îéfléchie lité
une
seulement la
laquelle
détermination
du
moyen arrive
la
il fin, comme nous ne saisissons cette
finalité
pas la finade faits suc-
ordonnance
cachée
monde
desapparences empiriques, la libei té clans la succession à découvrir
pai dans
dans
s'exprime de même qu'en
le
cherchant
des phénomènes psychonous ne saisissons que le déterminisme par lequel logiques, dans le monde des faits 1. la libeité s'exprime * êtie soi ti du temps, il faut bien Malhcuieuscment, après y avait lesolu, ou plutôt ne îentrer ; et le pioblemc qu'on qu'on plus poser quand pouvait sitôt qu'on y 1entre. a remanié O. Hamelin
on
était
d'une
façon toute
Il
kantienne.
on
dehois, foit
le
retrouveauscelte
originale
doc
en vertu de repousse conception dans un oïdie de phénomènes soumis au déteimilaquelle, chose êtie nommé fin et quelque nisme, pou riait quelque « Dira-t-on ou les êtres, chose que les devenirs, moyen*. du mécanisme, aboutit le jeu total bien présentent auxquels trine
I
O
Kant p
une
IUMULII seule
se demande et
même
atec
cho«c
raison
« n
n Essai
sur
la les
liberté Éléments
et
la
finalité
prireipaux
ne
sont
de la
pas
pour
représentation
3o6 a
Ccit
de a mes articles peut-être sans Intelligence, (La finalité
Métaphysique de cette délinilion
de
la
finalité
la
u avancée
flevue 1900) par h ne
et de philosophique (189g) O Hamelin, que fait allusion
la Itnue
de
en parlant de faire une
soucieux quelque penseur rien introduire dans la nalure
tout en s'attachant li la téléologie, qui part put » 11 eût pu dire avec plus de justesse s appeler ou concept souci que mon intelligence 1 intelligence et le concept, était de ne pas exclure de la nalure car cest véritablement leur action efficace dans le monde les exclure de la nature inaccessible que de reléguer des purs
nouniènes,
LA
faux
un
les
ordonnance
s'ils
n'en
pas.
que contiennent le
dans
monde
C'est
une
îecélaient »
Ce
de
n'est
finalité.
la
même
ils Cependant de la finalité
pas montrer « tel monde
un
monticr
que
la
méprise, Les deve-
la
que
finalité
».
fait'
l'aurait
là commettre
fait îessoitir. qu'un peu de précision en question offrent sans ôties doute
sens,
ou
nus
335
? Ce serait
de la finalité
réellement
FINALITÉ
dans
le
croit trouver la (inalité qu'Hamelin soit la détermination et la direc-
concept
non véritable, tion de l'action
pas
« Une
téléologique d'influence
par
condition
qu'elle le concept;
elle doit
est détei
le concept miner le
lui-même. conditionné
rien de commun un mode avec la qui n'ait pai a-t-on la finalité chciché dans une action causalité... Pouiquoi et non dans le concept cxeicéc le concept, lui-même?... pai à l'idée : elle n'est est l'idée, La finalité pas la confonnité bien au degré où elle est l'idée, compicnant pou 1vu que, une organisation ici, on se îcnde compte que c'est prise qui un plan s'invente lui-même. » elle-même, qui se diesse dont il s'agit ici ou l'idée, Le n'est est, concept, point Il échappe de le diie, ainsi besoin donc, iiitcmpoicl. que le de l'avant aux difficultés noumèiic de et de l'après. Kant, Bien
il n'a
plus,
Ce
une
pensée. celui ment
est
qui
besoin, pas le
pas n'est
d'êtic
exister,
pour
conscient, concept au-dessous de degré
d'un
encoïc qui est put objet sans savoii est une essence*, le ce concept Bref, le langage delà « poui étant, employei et détachée de l'entendement objective,
se
celui
abstiaction telle qu'une de îationalité complète à se réaliser tout prêt l'objet Ce
t trent t aurait réalité i
les
la
causalité
lait
C est
par soi, mot « Le
d es«cncc
est
concept
D ailleurs pas
se
possible
de
la de
du
de
près
expriment qui dans le inonde
par
ou
bien
O
le elles
Ihmelin
arrêtons
prenant une concept
l'idée
nous
montrent
trouve
que
» (L usons
c ) ici
la
poser
scolastique, en posée
seule-
conscience, tel ». poui et
concept
l'essence la chose autant
soi,
c'est la finalité, moins de ce qui scia mieux encore : c'est »
complète. de Platon.
des
délcrmini«me
se suflï«e qui dont nous
conscience
suite
l'objet, comme
« mais
dans
La
conférant
concept, « Ne nous
3ao
l'être...
objet; la rationalité
pourquoi chose quelque
» p
pas préalablement tout entendons
lois
peut
contenu
phénomènes un monde tel
« le
mécanisme
tomme
demander a nous plus le concept dans une essence », p 3i;
d un
Il
ne
nous
en
mon
que la c usaliti n'est uno point
synonyme
si le concept acception
est
du'mot
ne «uppo«e nous objective,
336
LE
dehors de
TÊLÉOI.OGIQUE
du
tout
dans
en dehors de l'esprit temps, Il a son principe dans esprit.
sa propie
faiblesse.
tant
perfection',
la métaphysique au platonisme, par
RAISONNEMENT
Or intemporelle. c'est le dépasser —
bien,
il est viai
que
seule
Si cette
et
en
dehors
sa raison
d'être
le platonisme si un métaphysicien n'arrive en
route, par c'est que le
difféience, n'est pas
d'Hamelin l'essence) comme un modèle de peifcction, comme vivant : il se constiuit
218.
le
même, et que, c'est qu'il s'airètc La
humain
ce n'est cela, et l'aggravei.
éternellement
païadigme; lui-même, par
concept
(ou
une du
s'éloigner
timidité
pas ou
immobile, il est actif
un
pas
est
et
synthèse
platonisme,
doctrine
a quelque sa richesse doit valeur, se monnayer. En quoi un telle de la finapouvoir conception lité peut-elle seivir à résoudie, à discuter ou à simplement un problème de physiologie ou de biologie? rôle poser Quel dans les léflexions à un savant pouiiait-elle jouer que suggère un organe dont la fonction est inconnue, ou mal connue, comme
la îate, les capsules ou le corps surrénales, lapiostate 9 Mettons le maçon au pied du mur. à thyroïde Yoyons*le l'oeuvic en présence de ces organes en voie de légiession qui n'ont mais s'expliquent celle ont plus de fonction, par qu'ils eue chez des espèces comme la glande anccstrales, pinéalc.le muscle Qu'il éclairés.
plantaiie nous montie
divcises
giêle,
lespioblèmes
nous signale Qu'il les physiologistes
anomalies
etc. anatomiques, a lésolus ou simplement
qu'il dans l'oeuvre
d'oies accomplie latente et inconsciente
et
l'utilisation, déjà par si l'on veut, de tels modes de connaissance ou d'inteiprétation ! C'est îcvenant au donné impossible, parce qu'en empirique ictombons sous la loi du temps nous et parlant sous celle du déterminisme. Sans doute il est bien possible que le tréfonds mystérieux à sa surface;
de
la nature mais
contienne
puisque
d'apparences phénoménales cache les téalités véritables
nous
la ne
laison
de ce qui soulever
qui
pouvons manifeste tout
que
pour
apercevoir
se passe lo voile
à la fois
et qui d'autres voi-
essence du degré que nous considérons, i. « Toute soit faite de parties quelle simultanées ou de devenirs, est ordre et harmonie, c'est h-dire qu'elle est par l'ordre et en tant qu'elle c«t ordre 1 harmonie et harmonie ce qui retient h professer, en des mots dont le seul tort e«t détre employant trop psychologiques, que toute c>scnce est bonne en ce sens qu'elle est par te bien » Ibid , p iti.
LA
les
d'apparences
aussi
337
n'ont conceptions point se fait sans elles. C'est leur
la
beauté
du
ciel
expliquerons
ne les expliquerons de contact avec condamnation
qui châtiment. leur
Saluons
nous
phénoménales, également ou nous par les phénomènes
les phénomènes telles De pas. science,
FINALITÉ
la
; c'est
ineffablelègnent mais se déiobent le « syllogisme en comment, », tout paifait la « causalité », la « finalité », en paifaitc piéhcnsion, paifaitc un mot une lationalité tianscendante dont la démonstration le déteiminisme
mathématique, tation des
où
mystique
des
lois
et l'adapnotre toute
naturelles
à leuis en un mot fonctions, oiganes ne sont et icvcnons science, que des copies dégiadécs, « » de la laison. que Kant appelait l'usage légitime 219. deux
—
Par
on
entend
le moyen et soit que l'effet
termes,
du
moyen, de sn piopie et de
finalité
de
l'arinngenicnt teimcs tiois
fin.
La
fin
un
lendc
îappoit êtie la
semble
nccessaiie
paiaisse que le tout ses pallies.
soit
cause,
la
d'oidinairc
entre raison
à l'explication de l'existence
compte la finalité îéalité,
En
à ce
com-
• la cause
le moyen la série initiale, (ou bien des moyen-.) et lavfm Si l'on donne le nom complexus à la fin, l'cxpicssion n'est de cause finale pas seulement impioelle est contmdictoiic : la fin est effet et résultat, mais pie, de ce qui Le langage est ici non pas cause piécèdc. vulgaiie • en d'actions on désigne confus foit humaines, parlant pai les le teime vera lequel tend l'action mol» fin clbulindifféremment porte ou le
et le dessein,
l'achève,
etqui et la
dirige. et la
gage et le
terme
La
même
ne
qu'elle est le que final leur
un
toute
important la finalité.
processus GOBLOT.
est de —
cntie
eux
être
dans
contenu
l'attention,
parce
Et car n'est
atteint,
Traité
de
est
il
y
le
seul
a des
pas atteint, mais s'il est
il
finalité,
il
ne suffit
Logique
dans
le un
qu'il avec
sur poite l'objet sur le sujet. Cependant : à lui se i appui lent
faire défaut, peut fin. Tout but visé s'il
confond
se
se replie
plus soulève
de savoir
ont
parce qu'ils de la fin doit
chose quelque tei me final appelle l'attention tif et que
On
philosophe.
la commence
qui souvent
subsiste
équivoque
du
pensée final,
le motif
l'intention,
terme
moins
tous
les
nécessaire
de
d'effort
tel me
moyens qui et la question
pas
initial
étroit : rapport la cause ; et le est plus objecle
visé.
le lan-
initial
problèmes : le terme manquent n'est pas
Pour
comprendre où il va, rcgaider ai
LE
338
il faut
chercher
d'où
il
« cause
nomme
*'qu'on
RAISONNEMENT
vient*.
des
finalité
est
de
causalité.
cessus
il ne une
la causalité efficiente, que nécessaiiement il y a indéfinie:
est
des
donc
et
causes
bon
un
des
effets
des
effets.
Dans
un
de
ce
220.
—
teime
Dans
Tout initial.
la série notre La
l'activité
la
oriente
l'action.
souvent
aussi
fin
fin
présente
et se dirige êtie la parait suite
la
pensée cline à intci prêter toutes intentions qui s'exécutent. à l'origine consistent toutes
de
avec
effets
donc
parce
poitci
la téléologie
que
de
la cause l'homme, semble êtie l'idée ; comme un modèle et imaginé,
soit
la rcpiésentation lui, cause initiale détciminc qui la pensée et apiès vulgaire,
et scientifique les appaicnccs Cet
les
qu'il menet elle
est enphilosophique, de finalité comme des
est anthropomorphisme qu'à celle de la finalité.
à concevoir
que sur la
elle.
vers
la causalité
deux
qu'elle serait un
mouvement
n'intéresse
d'une
Par
c'est-à-dire
doit
effort
intentionnelle
un but
causale
de leurs
insuflisante, analyse sa piopic idée copie ce qu'il a d'aboid cxtérieuicmcnt
aperçoive tale de
proorientée.
soit orientée qu'elle parce causes finales sont celles qui
Les
la cause
que
finale, par suite soit que l'homme réalise
série
certains
encore
qu'elle vois un teime
le rappoit
révèlent
que une
d'abord
; il faut le fût.
converger ce terme est un bien. nature
caractèic
C'est
de finalité
font
bien
ce
el un résultat
initiale
soit oiientéc, pas qu'elle définie. Auticmcnt tout
suffit
direction
processus était qu'il
par
cause
dédoubler
antérieures.
causes
ait
donc
considère
téléologique, a un qui
interprétation terme initial
Mais
devons
de la série apparaît segment final terme en ce sens que cette tout, des effets et un ne tient ultérieurs, pas compte en ce sens qu'il les n'y a pas lieu de considérer
l'inteiprétation comme un
La
causes
Nous » en une
finale
Tant ne final. que l'on la série des événements toujours
TÉLÊOLOGIQUE
autres
êtres
aussi Elles
à notre
elles sont objectivées en même et Primitivement, image. temps sans être cncoïc l'une de l'autie: c'est distinguées l'hyloet des enfants. zoïsme naïf des ptimitifs L'enfant et l'homme
II y a une autre cause de cette équnoque comme on le verra plus loin, raisonnement du mo)en a la fin, téléologique qui ne considère que le rapport dans une complote de la cause initiale Ignorance (ia») i
il y a un et se fait
LA
ont primitif des volontés les êtres
que
qualitativement, car la diversité
à
ne
„
voir
dans
n'est
appréhendée dont compaiaison,
par la
non-moi piemiers mais non pas difféients de moi. moi, une résistance dans les faits rencontre traint
à
blables comme
volonté
semblables
choses.
des
humaine, ont
choses
les
moins
êties
enfin
taux;
Les
deux
et
Yeffort des cffoits
de
L'abandon
exclu
à la nature;
non
de l'être
d'être
divers,
comme que des termes est êtres
con-
les
: il il
mais
organismes, en détaillant
îejctte n'en fait
que délicat
semblables
intentionnels
ont
au
choix
et supé11 est à
en
lui
en
ressortir
le
dehors
finades
la nécessité, des moyens
et
compliqué des vivants ne sont
aux
des
intelligent, en dehors
îejeté antérieur
porte initiale
des
finalisme
transcendant.
mieux
l'ajustement fonctions et les actes
Les
Le
devient
biologique la cause
sont
personnes
conduit
il devient
alors:
elles
se trouve
natuielles, de la nature,
mécanisme
le
principaux dissocient
se
primitif le résidu.
les végéde la
animaux,
éléments
intentionnels; les fatales;
d'immanent
îemaïqucr que lisme théologique
actes
causes
le divin,
fins.
avant
L'anthropomorphisme nous ; l'expérience
Y intention,
l'hylo/oisme en est comme
qui aux
théologique, refuse qu'on
aux
que il est naturel
que
insensibles et aveugles, des fins. et pouisuivent intentions
rieur
nature
autres
à nous,
causes
d'elles;
339
des classes d'êties : des personnes semdistinguer à nous et dont les actes par la figure, être, peuvent à des efforts attribués les nôtres, et à des intentions;
des
puis
la
l'esprit
pluralité sont des
Les
condition.
une
toute
et libres; passionnées intelligentes, soient distingués numériquement soient avant qu'ils plusieurs
d'une
résultat
tendance
une
FINALITÉ
actes
plus mais
des
les humains, sont des vivants eux-mêmes aitificiels ouvrages comparables à ceux de l'industrie et supérieurs humaine : ces montres aux fins
et
multiples
horloger. L'idée n'avoii
de
cause
plus celle-ci
rien
force, son évolution, de
ce qui devenir un doit
subir
en
s'est de son l'idée
la notion était
que
louages
si bien
décrit
Descartes
transformée
arrive
primitivement
principe d'explication des transformations
loi.
à se constituer son
finit
qu'elle îésout en
elle se origine: de condition ou de
un
supposent
essence,
scientifique, La analogues.
Au
avec la
l'idée
par de
terme
de
la
négation liberté. Pour l'idée
finalité
de ne
fin peut
LE
310
être
dans
réintégrée
terre,
qu'en
Celle
qui ressemble teur
ne
RAISONNEMENT
la
TÉLÉOLOGIQUE
redescendre
nature,
ciel
de
se dégageant dans se révèle
l'anthropomorphisme d'une l'accomplissement
pas plus à une intention qui à un effoit ressemble humain; un
du
la
primitif. fonction ne
s'exécute le
sur
la pesan-
que
« plan organique adulte ne îessemble
»
devenir pour au plan un ou un aichitecte qu'exécute pas plus ingénieur ne ressemble à une colère humaine. De même tempête qu'une la causalité causalité de volontaire, que qu'il y a une autre il y une autre finalité intentionnelle. même que la finalité téalise
que
—
221.
embryon
Nous
une
nécessaiiement
moyens. Il ne faut
la
ni là
cheichei
elftcientes
causes
elle et
n'existe
les
lois
de la signes se pose pas, ple résultat.
finalité,
pour discerner
pour Ce raisonnement
lité,
puis
quels signes enfin quelle
l'existence, fournit
l'explication
sont,
emploient ils prennent
à dessein soin
elle
existe,
ni
par
les
L'inteipiétation
nécessaire
reconnaîtie
pour
si le pioblèmc juger si an fait est une ne
pi end en cause initiale
est quel caractères natuie
le
du
les
se pose ou ne fin ou un sim-
considéiation reste
à découvrir.
domaine nous terme
que
de
en
la fina-
manifestent
initial
en
qui
positive.
propiiétés autres ne sont
les
où
tous les faits; pour îequise certains faits seulement et poui Une méthode, faits. un premier
et quels est la
des
Des
222.—
là
est
de moyen à fin; la rappoits à examiner avons donc Nous
les
intentionnelle, son rang pat mi
piend
finalité 'pas.
est
téléologique
l'activité
mais
la
l'interprétation téléologique caiactèics de ces certains laisonnement
de
initial,
méconnaitic ou
initial n'est pas que le terme sans intelliy a une finalité
pensée, qu'il le cas dans
et que, même n'est pas le teime
gence l'idée les
montrer
voulons
ce de
pas mot
l'éviter;
cellules, des
tissus,
fonctions.
de
fonction, la définition
les unes organes, Parfois les savants
parfois en est
au
contraire mais
difficile,
arbitraire. Or il est bon d'étudier ce que point et ce que pensent les savants ce que disent ; le logicien font, les il doit au contraire n'a point se pour régenter; qualité école et s'asseoir humblement sur le banc à leur mettre des l'usage
étudiants.
est
n'en
Si
la physiologie
est
une
science
distincte,
elle
doit
LA
ses notions
avoir
malaisé
assez
faits
linéaments
lois
par
à se systématiseï, se laissent entrevoit.
de Essnyons la notion caractérise
qui
de l'emploi
de
connues.
de la vie
ce
font
à des
en et chi-
physioaffecpoint vivant. La
Les actions ne sont logie. tées par le fait s'exercent dans un corps qu'elles des mouvements, la chimie de la nutrition mécanique de la circulation, les dénutrition, l'hydiodynamique mations
décide
ramener
que
physiques n'est pas la
la physico-chimie et chimiques physiques
des
qui
lois
Mais
à
çà et là, de fixer
Essayons pnr l'examen
fonction, ne
c'est
l'expérience, à peine si,
découvrir
ou du rejet de ce mot. de lois physiologiques
Beaucoup les manifestations partie miques
prouvées
indécis.
ce
341
sa méthode mais ii est propres, originale; de les n'est encore découvrir, parce qu'elle « constituée ». Malgré l'énorme quantité
qu'impaifaitcment des des faits obseivés, si elle commence peine quelques ces traits
FINALITÉ
et de la transfor-
de
etc. consistent à contcmplci dans des l'énergie, vivants l'action des lois de la coips généiales organisés ne sont pas des fonctions matièie. Ces actions par leur nature intrinsèque, puisqu'on peut nismes et sans le concouis ques tôle
le
pai
fait
en dehors
repioduire de la vie.
s'exercent
qu'elles
dans
jouent
qu'elles
les
dans
Elles
sont
un
vivant, et dans
l'organisation
des orgaphysiologiet par
le
l'activité
vitale. lois
D'autres se sont
pas
expriment physiologiques laissé i amener jusqu'aujourd'hui mais rien ne prouve qu'elles
chimiques; il ne semble Bien au contraiie, dérer sa tâche comme teiminée
ment
c'est
vital,
physico-chimique, Cl. Bernard des Le
propriétés chlorofoimc
maux
et
les propriétés replie
plus
y soient le savant de
qui
ne
lois
physicoiriéductiblcs.
consipuisse telles réductions
cntie
les
propriétés des éléments oigani-
ce qui paraît propreen droit de déclarer
ce qu'on n'est pas encore c'est-à-dire ce qui est encoie inexpliqué. a pensé les « propriétés vitales distinguer aux physico-chimiques grâce ancslhésiques. et
l'éther les
suspendent
chez
»
les
anivivants, et laissent subsister
vitales, piopriétés Ainsi la sensitive chimiques. ses folioles on la touche quand
végétaux,
relations aux
pas que tant que distinction
La incomplètes. et les propriétés vitales physico-chimiques sés ne semble ôtic que provisoire; pouvoir demeurent
des
chloioforméc ou
quand
ne on la
342
LE
secoue.
La
le sucre la
levure
en
alcool
saccharose
en
deux
ferment
figuié,
ferment
soluble,
bière
; elle
môme
en
le
au
on
un
Le chimique. de décomposer
agent
de
levure
bièie du
l'action suspend celle et respecte
vivant,
agent
plus
à transformer
la
que
chloioforme
un
transforme
contraire
sait
soleil, plein le carbone,
en fixer
pour
ne
chloroformée
or
est
qui
TÊLÊOLOGIQUE
continue
est
qui
cesse,
bonique
de
glycose; ferments:
contient
foimé
RAISONNEMENT
mais
il
chou
du
chloro-
carle gaz d'absoiber
continue
du gaz et d'eliminincr caibonique. l'oxygène atmosphéiiquc Si on la\c iccomà grande eau la plante elle chloiofoimée, mence a de la lumièic. de l'oxygène sous l'action dégager de Ainsi la fonction est une fonction chloiophylliennc, qui est
nutrition, dis
la
que consenéc.
abolie
anesthésiques >itaux piopiement
aient
pcimelti
de \ciitables
aNec
analogues d'isoler
selon
ctseiaicnt,
l'expicssion de la -vie ».
« léactifs
est
combustion,
simple
donc
tan-
le chlorofoime,
pai
une qui est des îésultats
rcspiiation, On obtient
Les
nai d,
momentanément
l'cthei.
les phénomènes de Cl. Ber-
à
et ont conduit X, Ces cxpéiicnces, reprises perfectionnées, de précieux a dissociei on est arrivé, îésultats; p.u exemple, assez bien, fonctions aux anesthésiques, deux dont, giàcc l'état
1101 mal,
l'une
la
des
icspiiation maitic de la sauraient des
figuiés que les
aujouid'hui sont ducs
h des
sécrétés
les
des
pai ferments
ces
expéiiences,
agents
chimiques
\cntpioduiic raient la Il
n'y
physiologie La
a lien
anesthésiques
: pai exemple, une altéiation de
de
ce
modifiant
comme
\itaux
sont
caria
aujouid'hui
chimie parait
rendra
fait
que, comme
et l'cthei
que dans des peu-
supprime-
de
l'organe. entie le chi-
opposition ne peut qu'on des phénomènes d'un
l'existence
a plus
ils
sait
figuiés solubles
ferments
soi te qu'il n'y à cioirc porte
et
On
foimcnts
la chlorophjllc; l'état chimique
pi étendue nombie défaits
ne
solublcs
se compoileut le chloroforme
d'une Cai
qui
tout
le
que elles
>aleui.
sa
aux
diicà en
généiales titées,
fciments
des
les
reconnus; et, déplus, est indémontiable, demain
des
c'est-à
solublcs.
et le \ital. mique cer a considéiei
a\ait
de
figurés, En outre,
à tirer
en
a beaucoup peidu actions attribuées
ferments
en
Mies
et
aéiiennc
nutrition
aux
distinction
diastascs,
fonction
la
Quant modeinc
plantes.
pié\aloh.
feimnnts
l'autre:
masque
à
\ital
peut-ôtie irréductible.
pas
i énon-
chimiques irréductible compte
LA
fonction
Une
enchaînés.
nomènes considéicr
le
a\ance prendie démonter
La
\ic
tous
d'un ste,
celte
mettre
aussi
anesthésiques; de ci cation 01 ganique,
des
et des
faits
faits
icspiiatoiie. destruction manifeste oiganique le îctour
de La
cieation
se îeduit de
il
il
est
que la mise
tiacc
la faut
Bernard
tenu
a ses
distinguer
pai exemple, la combustion en
la
réserve,
se
té de l'cneigie qui fonctionnelle La destiuction
cai chimiques, changements au non du \i\ant oiganisé, à nos
oiganique échappe actUite constiucli\c,qui
foimes
Cl. à
tels
il
mais
pas
nutiition
combien
faut
a cheiché
la
son
Poui
pièces, marche.
s'en
organique,
d'aclnilc
a des
Cette des
ne
dans
; elle s'é\anouit à mesure qu'il
les
est oiganique est la mise en libci
l'oiganise la ci cation
d'in\cstigation. mes complexes un plan Cette
iiction
oiganique sous foi me
mais
\i\ant;
desti
Il
suffit
méthode.
en
compiis.
de phépas d'en
aussi
machine,
l'a\ait
paifaitement sui les expériences
considéicr
toutes
la
il ne
oiganismc elle îccule
par d'une
connaître et
la
série
: l'anal) se montrera est ou mécanique, ou
terme
chaque Il faut
de legaid l'anal) ; elle est insaisissable le fonctionnement
ensuite
termes
les
est l'actnité
en pour la îemontei
une
processus complexe, Poui la compiendie,
toujouis que ou chimique.
physique, ensemble.
343
un
sépaiémcnt
presque
sous
est
FINALITÉ
selon simples, c'est le phénomène
fait une
soitii
elle au
est non
méthodes les foi-
idée
directrice, \ilal. piopicment
d'a\ance, distinction ne nous
une apprend pas ce qui caiacteiisc et la distingue des autios des fonction des cellules, piopiiétcs et des oigancs. Les faits de destiuction sont tissus oiganique tout aussi bien que les faits de création; des fonctions laséciéla eonliactiond'un tiou d'une faits pai lesquels muscle, glande, ces
tissus
se
detiuisent,
sont
tout
aussi
bien
deb
fonctions
se îeconstilucnt. ces tissus pai laquelle que la nutiition, « La \ic, disait est l'ensemble foi ces des Bichat, résistent à la moi t. » Cette définition est sans doute
qui foit
et tout cai elle ne dit pas quelles sont extéiieuie, incomplète ces foi ces , clic n'en est pas moins une heureuse expression il se défend contie et des faits. Tant le milieu \it, que l'clie il est moit, on déjà quand il s'achemine \eis l'utilise; quand la moit, à le dissoudic. les agents cxtéiieurs tendent Ces deux
processus différences de
imeiscs constitution
et
antagonistes chimique.
coricspondent Les composés
à des de
la
RAISONNEMENT
LE
344
sont organique plus savamment
chimie élevé, de
des
combinaisons
formations
sont
une
composes moléculaiies
et
îepioduction) des îclative
equilibies qui libèicnt
destiuction
qui suivent déchéance et
rale.
faits
;
et
simplicité veis des
de
les
îiches
plus
(nutiition
ceux
et
d'ordre atomiques s)Stèmes artistement élaboiés que plus
De
tous
la
la s)nthèse: conditions
on de
minéraux les
faits
sont la
des
chimie
faits miné-
les les
complexes, plus albumisubstances
encore à en pu îcussir mais on ignoie cléments, comme ils constituent Oi,
leuis
de
et suitout
faiie
n'a
formation.
leur
éléments
fonctions, de simplicité
organiques, îichcs sont
La chimie connaît
\ariété giandc et des trans-
complexes; fonctionnelles
plus
à la
composés et les plus
plus vaiiés et colloïdes. noides
des
plus ceux
oiganique de la progressive
marche
éncigies des disparition
de îetoui
plus
qualitatifs de ciéation
les
les
les
une
; ils comportent éléments mômes
minérale
chimie
de la
des
TÉLÉOLOGIQUE
les le
l'essentiel de la maticic c'cst-à-diic des cellules, protoplasma de création il n'est vivante, orgapas étonnant que les faits des phénomènes bioloîeduiic obscuis. Pour lestent nique ces lois cncoie faut-il lois phjsico-chimiques, à des que giques on n'avait vu le sucre Avant Bel thelot, connues. soient jamais de l'influence d'un en dehors naissance ni l'alcool piendic a priori à ce il n'y a rien vivant; d'impossible oig.misme d'une albumine. La la S)nthèsc un jour m vitro îealisc qu'on énorme la chimie, môme decouveile, poui qui scia un progiès l'illumination soudaine comme la ph)siologic scia aussi poui caverne
d'une Qu'il
biologique Le logie se passe la fonction, fonction, lui-môme, qu'il son
ou de ci cation s'agisse et la chimie biologique
est Le
de
destiuction, ne sont pas nous
ph)sico-chimique phénomène dans la fonction ; il est un ne qui car il peut il est une
apparaisse avec lappoit
223. elle
ténébicuse.
se
conçoit
s'accomplir
de propriété comme fonction,
pas sans en dehois la matièie il
faut
de
ph)siquc la
apprend
indispensable lui. Il n'est
physioce qui de pas
de l'organisme. en gcnéial. le
la En
Pour
considérei
dans
l'organisme.
—
d'un tissu Une propriété la fin de son organisation.
globule
élément
la
sanguin
fixe
vivant
l'oxygène
est dite
fonction
atmosphérique;
quand il
fixe
LA
aussi
de
cristallisablc, trois et gaz,
ces
d'azote.
; car
chimiques
piopriétés défini et
345
et le biox)de
de carbone
l'ox)de
FINALITÉ
l'hémoglobine, se combinci peut
foime
avec
eux
Ce sont
là trois
corps chimiquement in vitro avec chacun
tiois
définis
composés
:
la biot) hémoglobine. la carbo i) hémoglobine, Yo t) hémoglobine, la première seule De ces tiois est une propiietes chimiques, ait de l'appeler fonction c'est ainsi, ; et la seule raison qu'on est la pour puisci, à son passage dans les pouque le globule et atmosphérique, se font les combustions
mons, l'ox)gcnc des tissus, où bule
fixe
fonctions, On voit nément vitales
aussi cai
d'autres il n'est
irréductibles
1 ox) dation
et
prement d'éléments
ph)siologique, mis mobiles
et
aptes éléments sont
1
de
séparablcs c'est
hémoglobine de la vie. Ce
l'existence
en mouvement
par
A
l'ox)gène atmospheiique. doues de piopiiétés chimiques d'une
impiégncs
fixe
facilité, grande se îéduit aussi
très
substance
sont
celte
ces
spéciales: avec la
ils
s'oxyde en propoition considciablc
l'ox)gène facilement.
qui
fin,
La
ce n'est
fonction,
c'est dans le globule la piésence piopiiété, sanguin On est donc conduit a se demander qui la possède. de l'hémoglobine, comment le globule l'origine d'une substance si éminemment qui le îcnd pouivoir sa destination, tance l'inipoi
que pi end dans l'individu
pement l'histogenic,
tionncllc toit
un
litre.
anive
a se
à propie De là initiale.
cause
l'histoiic du développhysiologie et dans l'espèce. L'oiganogénic, la phylogénic no sont pas des de
parties
de
langage Ln disant artisan,
la fait
tclcologie pour,
«e ressent
fie
nous
destiné
une
pas plus intelligence, lumiire en les appelant des agents ph)«iqucs Chez 1 homme, i gramme de globules 1 dun
pas cette d'un coips est quelle
la physiologie:
la
c'est
môme.
physiologie
Le
la
plus 2 et
en
l'embryogénie, ni môme des
compléments,
i
à chercher
c'est-à-diic
faits
des
qui est ici prodans l'oiganisme un appai cil spécial
à vehiculei sont
sont
le glopas des
commuappelées des « piopriétés car ph)sico-chimique,
mécanisme
la îeduction
chimiques,
Si
fait
au
purement
l'intimité
cela 1. pour que les propiietes pas nécessairement
pas
par cet exemple ne sont fonctions
»
dans
oiganiqucs. ne piopiiétcs
ces
gaz,
le poitei
L hémoglobine
représente
85
pour
«on
et
origine n entendons
que
nous
secs 100
ne
rappelle
point
que
personnifions
fixe
i",3
du
poids
d oxygène, du globule
la
finalité
înlcn
la
cause
initiale
la
chaleur
c'est
à dire
ou
'
la
plus
LE
316
Autre des
RAISONNEMENT
Le
exemple.
nerf
TÉLÉOLOGIQUE
et
physico-chimiques une sensation produit
agents
optique la tique électrisc
le
section,
le sujet voit de l'oeil détermine
le globe la jusqu'à
un
fatigue consécutive
image
voit
patient
représentée une passée,
la
par
d'un
Insistons
de puis, es une
; d'api semblent qui sciait travail
est l'objet la fatigue hypothèse assez pio-
duc
au tiavail
qui
agirait
de à
la
excitant.
ces phénomènes, bien ne sont pas des fonctions
ôtie pas pour existe. Il est
couleur
chaque
positive des faits
Tous vue,
lorsqu'on
la pression les phosphènes a fixé ; si l'on on voit d'aboid une lumineux,
sui Broca, appuyée cette seconde consécutive bants, image des éléments rétiniens, répaiation manièic
pia-
colorée;
nappe
complémentaiie,
d'Andié
en
Lorsqu'on flamboiement ;
un
où
consécutive
image
la plupart du nerf
par excitation
toute
une
objet
négative, couleui
excitable
lumineuse.
la létine,
sur
est
optique
sectionné,
des
soient qu'ils de l'oigane
sensations
visuel,
de la ce n'est
cai
visuel que l'oigane 1 lumineux. ayons considèie seulement
électiisé,
compiimé excité les par
ôtie fait pour sui cet exemple
Si
céiebiaux ctcenties optique on pourra dire les images, môme coriespondants, que toutes les sont des fonctions de cet oigane, cai entoptiques, images il est constitué de façon à donnei des sensations lumineuses nerveuv
l'organe
toutes
les
visuel
tout
il
destiné
et
fois
qu'il
est
en entici, il n'en pouivu, à tiansincttic
est
faiie
de la vision,
l'on
à répaitir
surface,
ces
Mais
excité.
des
ondes
l'on
consideie
l'appaieil môme; de
l'organe dont
léfiingent cai
l'éthci,
d'un que l'image sui la tciminaison
points les excitations
afin que des autics
si
y comprenant est plus de
de façon
conveigcr
ncif
soit point nerveuse soient
simultanées
est
cctappaieil des rayons,
à les
un
point, étalée en
en
dehors
a poui appareil optique fin de piojeter sui la îeline des images des objets cxtéiicurs. les des A ce point de vue, ne sont entoptiques plus images fonctions de l'oigane visuel. La tiansmission et la léfraction des à travcis les rayons les
unes
milieux
tianspaicnts lend compte;
physique de ces milieux
224.
—
Le
; en
de
un
sont
l'oeil le fait
cet
mot,
des
physiologique,
phénomènes c'est
dont l'existence
appiopriés.
physiologique
ne
doit
pas
ôtre
opposé
au
phy-
la
LA
ou
physique
il
;
sico-chimique
s'y
FINALITÉ
Un
superpose. et être,
chimique s'il s'y
rien
en
de spécial aux êtres pas se les approprier peut laicchciche précisément
vivants,
est l'objet Certains
unique semblent
cette
poui
paitsdans la finalité
et
leui
l'objet
comme
elles
n'ont
le
physiologiste son domaine, de la finalité
la physiologie. avoii une sorte
ne c'est qui
de
eux,
qui, malgié Ils n'osent
science semble
comme
en faire pour cl la démonstration
physiologistes idée de finalité leur
être peut et en outre, de finalité. Et comme
phénomène môme temps
un rapport ajoute sont universelles,
physiologique, les lois physico-chimiques
piopic
317
de défiance
s'introduit
de toutes
pas la icgaidcr c'est eux pour On comprend
insaisissable,
en face une
;
idée
et presque anti-scientifique mystique qu'ils des faits soient d'admettre qu'ils peu empressés que la laison et au dessus de la natuic, dans le surétudient soit en dehois dans le fond inaccessible et le divin, ou que, cachée de la natuic comme un machiniste dans la coulisse, elle manoeuvre des phénomènes le décor qui la masquent par des fils secicts en ne montiant ou qu'enfin, plus mystérieuse que ses effets, natuicl
et
elle
encoie,
plus impénétiable se construit lui-môme,
îéside
dans
un
concept qui ni dans la nature,
qui n'est ni en Dieu, un concept ni dans notre ni dans aucune prnsée, pensée, qui, en somme, n'est ni conçu ni concevable. Le physiologiste une ainsi invincible finalité une pour épiouve lépugnance
et piéscntéc si essentielle de sa Le
s'efloice pout
d'éliininci lui
qu'on
peut
fait
n'est
pas sans 11 est naturel
notion les
duiic fait
qu'elle
qu'on notions
est pointant qui est l'objet même
cmbailassante puissances à Newton.
de
la
le d'expliquer actuellement élucidées,
de force. occultes du
Jacques
l'hisloiie
lâche
A
où l'époque cherché!ent
daignaient moyen âge ;
pensée de plus par
de le
réintio-
îcpiochc lésoudre
à ayant et pi end la liberté
Bcinouilli,
purement
les
la dynamique à en exclure
Ils
de dynamique, le tiansfoime « pour le îcndte à sa manière,
problème le posci (ut
diie
dans
exemple
les pai possible méthodes connues etépiouvées. les mathématiciens se constituait, choses
fut
notion
science.
humaine.
la
une
géométiique
en un de »
meie En
causes
fiât). geomctiica î colite, les physiologistes finales que les mathématiciens
ne
se
des passent pas plus du xviic siècle n'excluaient
LE
318
de la dynamique ce parce que
la notion sciait
tendent
à découvrit
séiiedcs
moyens,
de
l'adaptation de rcmontci naissance.
RAISONNEMENT
et
à
de l'oeil, tiois
On
compiendie. et l'expulsion deiéscrvcs du et
voit,
des
ordres
travers
les
des
prendie
polaiies,
de
à sa
à eux
: le des
tiansfoimations la
des
par
par des
comparaison est vite anôté
on
la
difficulté
sans au développement du speimatozoïde pénetiation division,
par oigancs
en
plus
cellule,
l'unique
es,
formes
dire
ainsi
assiste la
globules
la
Enpiésence ils s'cffoicent
s'ofTient
et
âges,
se mullipliei se dillciencici, les
blastoderme
faits
oiiente
qui
les faits.
l'embryologie, des microscopes,
apiès
alimentait
de
les
; on
cause
par exemple, d'assister poui
individuel,
actuelles. Dans espèces les limites de puissance artificielles expériences
la finalité point Leurs recherches
dans
à la vision,
l'ôtic
ne nient
la
initial,
à la découvrir
à l'oiigine Pour cela de
Ils
l'organisation.
terme
de l'oeil
développement vivantes espèces
de force.
nier le
TÉLÉOLOGIQUE
chaigée les feuillets en eux
appaiaitic
plus
l'on
et
piécises,
le
ne
ce germe unicellulaiic, comprend pas comment d'organisation si simple, en appaicnce ariivc à repeter en tous ses détails et jusqu'à des traits type spécifique piesquc imperceptibles des individuel!. « La finalité, dit Cl. Bernard, géneiatcurs nous
ne
que la contempler guère savant ne doute que
pouvons Aucun
désespéré.
oiientée
précisément
ne
à nos
qui
échappent venait qu'on
aitificcs
fcstciaitpardcs v en a et qu'on
qu'on
détciminéc
foits
plus
Mais
cette
qui
ont
pouitant,
téguments, terminaisons uns,
le
parmi nciveuscs
un renflement
faisceaux, naison
animaux, formant nerveuse
des
elles
maniencoie,
ou présentes qui ne voient de leuis des
dérivent, Chez
quelquesniveau de ces
de
photcslhésiqucs ces terminaisons déjà isolée
dont
faits,
au pigment en sa partie déjà, transpaientc Le pigment se condense autoui des
lenticulaiic.
organes
sont
régions
à la lumièic.
se dépouille môme piéscntc
tégument
terminaisons,
petits d'autres
sensibles
ccitaincs
si
ciiconstances
expérimentaux plus ingénieux manifestera demain. peut-êtie
dans dispciseCS les ncifs tactiles
n'est
qu'on
grossissements,
La comparaison anciennes avecd'autics espèces est instiuctivc d'une autic manicic Des animaux point
rien évolution
les
pai
ciiconstances
îcgaids,
de
avec
soit
».
le
soit
un
dans
oeil sa
en
une
gaine nerveuses
composé, est gaine
Chez
opaque. se groupent si
chaque
pourvue
en termi-
de
son
LA
de
appareil neiveuses chacune
dans
oeil simple, sous un même
juxtaposées dessine ; diverses
se
à un
stade
malaisés
des
faits, s'exercer
ce
qui n'a dans l'oidie
si
les
admettant
môme de
pas beaucoup des faits. Il
terminaisons
cristallin.
animales espèces Si les agents qui on n'a pas le dioit
difTéicnt.
à surprendre, l'inconnaissable. En
34»
un
sont
lution
sont
soit
réfraction,
FINALITÉ
Une la
montrent
la déterminent de
les
rejeter ne soient pas
qu'ils
sens,
évo-
leur
action
doit
ne
et s'agit que d'observer de creuser avant encore. Ce que d'analyser davantage, plus l'on cheiche ainsi c'est la cause qui oiiente l'évoàdécouviii, et la diiige, c'est lution ce que nous avons le terme appelé initial.
Môme
en se déclarant
de debanasser essayant à quoi ils ne saillaient : ils
téléologie 225.
—
Parmi
ne
Icui
langage les îéussii,
peuvent les
les
hostiles
pas
fonctions
les instincts, puis sociales. Nous n'avons
fonctions
faire des
à la des
mentales
font
phénomène tiansition Mais
monticions
que le leste le
a d'essentiel, qu'il sans intelligence ou de finalité
îaisonnement môme,
qu'il intentionnelle.
de
la
il faut vivants, îangei et enfin les fonctions
si l'intelligence pas ici à décidei absolument nouveau ou si l'on peut passer continue de la vie oiganique a la vie de
nous
en
finalistes,
expiessions
physiologistes autie chose.
èties
môme
téléologie,
téléologique, de s'agisse
est un pai
une
l'esprit. en ce finalité
CHAPITRE LE
XVI
RAISONNEMENT
TÉLÉOLOGIÛUE
(Suite.)
LA
226. La
COMPLEXE
—
11 y a une induction téléologique. étant une interpiétation des finalité, sedécouvrc
salité, de
CONVENANCE
comme
elle
au moyen se constiuit
vérification.
L'hypothèse se vérifie, la pai
mcsuic, est
la finolité poui concoidancc vaiiéc
ce
méthode
qu'est
faits
d'une
la
et, causalité
complète, la méthode
qui de
baconiennc
se
la
et
l'induction (190). L'ordreque est une découvrir unifoimité dans
de propose le désordre appaient L'oidie téléologique
faits
des est
une
au conséquent
des antécédents — La concordance
ple coïncidence à défaut de la concoidancc êlie
donnée,
la
causalité
est
finalité,
à son
duction
baconiennc
sont lités
qui
l'activité qui
la
logique
vitale
ne
s'oppose
fortuite
venir peut caractère au
caiactèie
qu'api
la
; le signe
de
es
synthétique analytique
les à
c'est,
ne peut convenance
de la
finalité,
la
de
téléologique La synthèse
signe. une sim-
infinie,
môme
interprétation consiste à disccrnei
finalistes.
Le
étant
qui, De
complexe. une inteiprétalion
l'induction
est le
être peut de la causalité,
signe
variée.
rencontic
sont
déttuit
le
en
rare
est une
toui,
causales,
ou
diveisité
en est le signe. éléments au tout,
des adaptation : la convenance
constante
concordance
peut être une simple la concordance c'est La
: la concordance
exceptionnelle accidentelle ;
la cau-
suivie hypothèse dans une ceilaine
de convenance
pour
comme
succession; la causalité. successions
discerner
idéale
qui
les
la L'inqui causa-
reconstruit
l'analyse expérimentale de l'induction idéode
l'induction
baco-
LA
La
nienne. entre
des
CONVENANCE
de perfection termes simples,
d'un
gaz et circonstances
sa pression; concomitantes
dispaiaitre,
on
les
Dans identiques. faut considérer,
c'est
le
et la complexité L'induction baconiennc sans
constant il faut
bien
pas à chercher
ne
quand
en comparant
des
éléments
n'établit
qui
le volume toutes
reste,
ou
sont qu'il ou du
tout
des
moyens. l'existence d'un être
les
ordie
constant,
nous
n'en
excite
lois
sans
aibitraiies,
faiie
ce
du
Pour
de
les
peut pas les cas où elles
l'unité
que laiaison.
c'est-à-dire
d'indémontrables, non
que
dans cmpiiiques être que des hypothèses, jamais à des indémontrables suspendues a priori de les déduire d'un
permettent
opérations
relations
au contraire,
téléologique entre contraste
des
qui néccssaiiement
bre
on
;
à des tels le
connaître
l'explication ne sauraient
—
sont — mais
d'ariiver
soit nécessaire, mais que cet ordre la nécessité. L'induction baconiennc
cevons
ries
en faire
3&J
indécomposables, on élimine tout
des
résultat
est
celle-ci
annule
l'induction
COMPLEXE
aper-
l'esprit théodes car
petit
construire
elles
(209), nom-
par
des
faire
appela l'expérience. l'induction est une Paieillement, téléologique hypothèse des faits de convenance et suscepticomplexe, suggéice par ble d'être une piobabilité indiscerconfirmée, jusqu'à parfois nable nous de la ceititude,par une plus grande compoui des
plexité tence
de
la
sans
en
Elle
excite
de
faits
convenance. c'est-à-dire
finalité,
faire
connaître
la
non
l'analyse
plus
pas
par
raison des du
approfondie
seulement de
rappoit c'est-a-dire
à cheichci
l'esprit
établit
du
laiaison,
îcconnue,
quement mais pai
Elle
à fin, moyen cause initiale.
la de
l'exis-
la finalité
raisonnements déterminisme
smpiiia priori, des phé-
nonènos La
de paifaite îaiemcnt obtenue
véiification
baconiennc, ciale. La
véiification
ment
l'expérience la ccititude, tandis à la finalité
227.
—
à la
La
l'induction
est l'expéiience crudans l'induction l'hypothèse de la cause c'estinitiale,
d'aillcuis,
de pal faite la découvcite
c'est téléologique, de la cause qui, à-dire oriente de déterminci,
dans
l'hypothèse,
par un caracteic que nous allons essayer tout le piocessus vers sa fin. Seulecruciale à la loi de causalité n'apporte que
du terme que la découverte et l'intelligibilité. fois la ccititudc
méthode
de
concordance
complexe
initial
apporte
est
le
rai-
LE
352
sonnement
du
en
a fait
qu'on
RAISONNEMENT
TÉLÉOLOGIQUE
finalisme la
ne
et providentiel. Trois sortes
théologique condamne point.
L'abus de
paralo-
dans l'application de cette méthode. sont à éviter gismes des relations de convenance là où il n'y i° On imagine est régulaiité ni la cause ni môme
toute
ordre,
aperçoivent cité du mouvement
dcsasties. sciait
mécanisme
tout
appâtait qu'elle de lois natuielles, quelques yavoii,
et
par
métaphysiciens, non pas au sens
Voltaiie
s'est
moqué, ils n'en
môme
finalité, la fin,
quand la périodipar exemple ce compte, toute causalité, c'est dans les faits les plus
et
finalité,
les moins
comme le monde divers, la loi de gravitation, pai îégi d'évidence 1. La seule existence
uniquement avec le plus
piesque
dont
A
les agents
ou jouent
simples, sidéral
»
« cause-finaliers
les
Pour
pas. tout
en a
d'un
ordie, est, poui en soi te qu'il pouirait Kant a donné à cette
conséquent delà finalité, icstieint que
une fnalité mais au sens absolu, sans fin expression, l'ordre des faits est si Il y a convenance quand complexe si bien adapté à une fin définie, agencé, que ingénieusement « laquelle d'une combinaison cette fin accidentelle, l'hypothèse ail point
n'aur
de part, doit même il sciait
ôtie
consideiéc
comme
inadmissi-
vrai inonde soumis oidonné, Quand qu'un là une philosophie de a des lois suppose fin, ce sciait quelque et non une méthode la natuie logique. le plus oïdinaire là n'est de l'aiguî>° Mais pas le défaut
ble.
mentation l'égard
téléologique; du tenue initial,
ne manifeste
pas, de convenance
plexe
il
consiste
que mais
la
a se tiompei, non méthode de convenance
à l'égaid
du
teime
la natui
complexe allégués de Dieu de Fénelon, qui e1 », sont bien, en somme, des cas de finalité
est presque le moyen était un peu plus îaiéfiée, flottants édifices ptodigicux
Mais
i scnlial i
Coch
Les
intempérant avait qui
Harmonies
henlé
qu'on
piis
la fin.
pour
« Si
l'eau
soutenir ces plus » Ce sont vaisseaux
pouirait nomme
glonam
e«sc?
Mais
toujouis elle ne
— De! est cum in roelum, non Quis qui luspcient — « Le Ciel étoile sur nos tcles » (Kant) (Ciceron) de Saint Pierre sont de Bernardin célèbres leur finah<me pour
cnarranl
Dcura
final.
La pluau chapitie n du tiaitc des « Mei-
pait des faits de VExistence Traité veillesdc
pas à com-
l~lnre do
nié
publié, en »es nnnn«cnls
Souriau M Maurice {Bernardin D'après les excès et les et de librairie IQO5) Martin Aimé
apns
h
épou«int de Saint ridicules
mort
de
sa
>eu%c,
Pierre, de
ce livre
Bcrmrdm it
bocieté
il
a
par élé
refait
Martin, par
lui
d imprimerie au «eut imputables
française
seraient
Aimé
LA
les vaisseaux
juste ment
sont
faits
si incapable et porter
de
« Qui
configuration rendre pour
échapper, forte pour
COMPLEXE
353
flotter et non l'eau les pour pour a pris est-ce de choisir le soin une si qui de parties et un degré si précis de mouvesi fluide, l'eau si insinuante, si propre à
qui
supporter.
CONVENANCE
si
toute
et
consistance,
néanmoins
entraîner
impétueuse pour en était autrement,
masses ? » S'il pesantes nulle des animaux volatiles;
si
les
plus
« il n'y aurait ne pourrait
que
espèce d'animal nager, ne pourrait vivre nul poisson aurait aucun commerce ; il n'y ». C'est dans le navire, c'est dans le poisson par la navigation et non dans l'eau la convenance 11 y a que se trouve complexe. certes convenance entre le cycle des saisons et le complexe annuel de la végétation ; cycle et non sont adaptés aux saisons La convenance se complexe En dehors des êtres vivants. de de l'instinct
oeuvres
les
l'homme
de
et
mais les
ce sont saisons
aux
rencontic la,
ces
ouviages cause initiale
; ils
ne
sont
végétaux
qui
végétaux.
dans
on
ne
l'oiganisation trouve que dans
la
des
l'intelligence
une conséquence y est cncoie artificiels n'ont en eux-mêmes
: elle
les
animaux
et
de l'organisation; ni leur fin ni
de
leur
des
et, par conséquent, moyens eux-mêmes la finalité ils font pailic oiganique. L'oiigine de ces paralogismes le moyen la fin est qui prennent pr i avouée ou tacite, l'idée de l'anthropocentrisme. préconçue, modèle la finalité 3° On prend poui qui est clairement perdans
çue
nous
cioira
VIliade
que
été composé un effort par jamais de l'alphabet et que les caiactèies poète, de hasaid, un coup comme confusion, toutes les lettres rassemblé piécisément variété les
lier
pour de tant bien
si
décrire
dans
giands tous
événements;
caractère raisonne
et
tout
touchant;
persuadera GOBLOT.
qu'on à un —
subtilise homme
Traité
vers
Je
de
pour
giacicux,
sensé I ogique
d'un été
ayant
giand en jetés
de dés, coup dans l'arrangement d'haimonie les
ait
et et
placer chaque noble et
de
pour objet
de plus selon son
pcisonne passionnée?
voudra, qu'on n'a que l'Iliade
y
parfait,
un
peindre de plus
parler chaque si naïve et si tant
génie
pleins pour
ensemble,
a de plus ce qu'il faiie enfin pour manieic d'une
avec
des
si
poème
la
par et on
initial,
ce
d'Homère,
n'ait
nécessaire
percevons
le terme croyons percevoir finalité. C'est l'anthropomorphisme.
toute
« Qui
où
intelligente,
ou
conscience, ramène
activité
notre
que de
jamais
Qu'on on ne d'autre
point a3
354
LE
auteur
le
que
RAISONNEMENT
hasard.
Cicéron
; et il ajoutait de faire bien loin
d'Ennius vers, Voilà
un
TÉLÉOLOGIQUE
excellent
en le hasard
que tout
un
exemple
aux
empruntés également sont un tableau, statue, un ouvrier. supposent ici la seule causalité
ouvrages c'est-à-dire
même petite, combinaisons
est
infiniment infinité de
autant
ne
des
ferait
1. » poème de convenance
suivants, une
disait
Les complexe. une symphonie,
anciens,
probants
mécanique,
puisse
dans
:
de
d'une
épicurienne et
tels
le «hasaid», les produire
que
l'hypothèse le temps
un seul
jamais
également La piobabilité
avec
Annales
infinis.
l'espace
ces exemples, des parties a pour fin l'agencement ou l'expression la sculpture, la signification la ; la peinture, aussi bien des sont, Quand que la poésie, musique langages. me dit, ce que l'on fondé à penser je suis je comprends que me paile. Un langage a poui fin de communiquer quelqu'un dans
Mais,
à un
vient qui s'entendent
ce
esprit qui
gences
d'un
autre
sont
comprises
: les
esprit
dans
C'est par une interprétation complexe. assurés nous sommes qu'il y a d'autics à nous blables extéiicuie, par l'appaicnce
deux la
finaliste
intelli-
convenance des
hommes, ils le
faits
que sem-
que, sont encore
cet tains enfin animaux que supérieurs par la vie intérieure, et de sentiments ou moins de pensées sont doués anaplus est une inteiprétation aux nôtres. L'anthiopomorphisme logues dans de la convenance ce cas spécial du complexe légitime étendu de ce mot. Mais la nature au sens le plus langage, n'est
point
continue
langage. croirait-il Fénelon,
jamais ni un
permettra vers n'est une
—
les au
déclenché, est
danger, Traill
moment
mis un
qui
en jeu avertisseur
de Fe^istente
de
où
son
la
rend
l'excès
par
de Dieu
automatique ch
I
moyen
lesquelles action est nécessaire. de
vitesse par
cet
homme
sans
doute
bon
encoie
sens
Parce ni
sensé, ne
que
une
lui
l'uni-
statue,
ni
d'expression.
l'industrie
dans
machines
même
circonstance
un
général,
les oeuvres
Dans
automatiques
tique
en
ni,
peinture,
228.
I
ce que son que l'Iliade, de ce poème?»— de croire ni une symphonie, poème,
merveilleux
plus
« Pourquoi donc de l'univers,
un
on appelle humaine, un mécanisme est nécessaire, Ui« fiein
va qui l'événement
par la automa-
devenir dont
un on a
LA
besoin
d'être
donner
une
CONVENANCE
averti.
Un
tablette
de
COMPLEXE
distributeur
chocolat
355
tablette. l'action pression
et
flotteur,
c'est
et
robinet
du
articulée
le
niveau
Dr
Roux
le
avec
du
contient
robinet
De
matismes.
ce nombie
hautement toutes
presque lation.
Le
glande besoin
qui d'un
cl
sécrète, afflux
et
le sui
animaux
détcimine
Les
si délicate
que
et
qui
noi maternent
ou
vaso
au
précis
les
glandes ces réflexes
est
et
contiiction
moment
Tous
déterminée
nécessaire. d'un
îéflexes.
supplément
excitant
Cette
à un
lié
le
métallique de la teml'abaisse-
des
auto-
Chez
les
bulbaires
à le
plus ont une
règle où le
sudoiipares consistent
pros'accélère
pour
qu'on
sont
appelait
nommés
régulation
automa-
température de degré ; 01 c'est délciminc
en
la
interne
ne
l'action
du
vaso-dilatation du
déperdition
rayonnement
suspendre autrefois
justement
leur
la
d'effort
elle quand en excès dans le
dissous
constante,
chaud la
à
vertébrés
le
animaux
dixièmes que de quelques extérieurs et du froid qui
nelle
les
gaz carbonique les centres
à sang chaud, à température
le
supéiieuis, sont pourvues de d'appareils régule muscle dans dans la travaille, qui le mécanisme est connu le pai lequel
sanguin
c'est
qui agit inhibitrice.
animaux
excite
actes
sont
les
; or
plasma l'action
et,
est
vaso-moteurs phénomènes piopres des mouvements Le rythme respiratoires du sang augmente et se ralentit la veinosité
coeur
tique varie
afflue
sang
vitales
les
comme
oiganisés, les fonctions
ou
destiné
automatique constant
longue tige de gaz : l'élévation diminue la flamme,
tous
sont
l'excès
une
bec
du
moteur
cette en dilatant pérature, tige, ment de la température l'augmente. de fonctions considérable Un nombre
quand diminue
dix
ferme qui en montant L'étuve à température
liquide descendant.
en
l'ouvre
constante
duire.
de
que détermine
à utiliser consistent comme régulation d'éviter. Un robinet défaut qu'il s'agit un îéscrvoir un niveau maintenir dans
du
doit
la l'émission de la ; c'est pièce qui de sâicté d'une chaudière La soupape s'ouvie sous intérieure un de la pression avant cette peu que La plupart excessive. des appareils ne devienne de
centimes
êtres
ne
automatique contre une pièce
est
calorique, maximum,
ce
activité fonctionqu'une la circonstance même la rend qui par circonstance se présente sous la forme
physico-chimique
:
aucun
élément
conscient
IE
356
dans
n'intcivient un
réflexes, dans
la
la
du
ccivcau
intcnompiic les bralc,
à l'excitation
réponse unifoimc. L'étude
de de
méthode de
convenance a fin
moyen est
rccheiche élémentaiie
tel minée
pai
laquelle letcime
tissus,
Dans à un
l'acte
haut
l'absence
formés
se multiplient
soit
substance
nuisible,
phénique,
soit
épuisement duits d'excietion, et
leur
:
exagérés et
la
plus la
par
d'une
terme
adapta: cette
initial
de
convenance cl
un
se
bactéries nutiitifs
les
propriétés
qui
un
se
des n'y a incite
montre aussi
en
favo-
milieu
individus
à leur
parvenus tour par soit
le
il
les nouveaux et
cycle. tenue
de lui. dans
à leur multiplient à ôtie défavoiable, une
et
fonctions,
dchois
division;
soit
initial
physiologique on le rencontre
développent
s'abaisse, comme
le
complexe final.
Ici me
; mais ou en
pai
se feime
Lorsque pas des
grandissent,
que les d'éléments
céié-
énergique
lequel terme
se
qu'elle
pour est
a îeconnaitro, le
l'automatisme
bactéries
les
développement, si le milieu vient
gêné
cycle. ne sont
initial
se nourrissent,
s'élève,
du
ni
réflexe,
seulement
l'existence
pai le
entre
de pcifection degré du système nciveux
Lorsque elles rable,
plus
a consiste
initial
oigancs,
à fermer, pas de cycle un terme à chercher
des
pour centres
on a mis en évidence l'action quand la nécessite de la fonction la met en
c'cst-a-diic jeu, C'est le îapporl qualitatif final qui est la fein.etuie cellules,
lapide,
complexe, à en chorchci
et
moelle,
suffit
mais
abolis,
pas
fonction*
actes
si la communication que, secondaiics et l'écorce
centres
est plus
telles
c'est
d'intcivcnii,
sont
la
ganglion, l'activité
Si
si bien
des
plupait situé dans
un
l'excitation.
ne
leflcvcs
dans
ou
ou le letonii, les entie
l'empôchei
la
Dans phénomène nciveux secondai!c,
a léponsc est capable
supéiicurs
TÉLÉOLOGIQUE
le
centic
base
amenci
tion
RUSONNEMENT
entier
division.
Mais
que la température y ait versé quelque
qu'on très petite
d'acide quantité elles-mêmes l'aient altéié par ou par accumulation de pro-
le développement des avenir semble compromis.
Des de la sporulation phénomène ce sont dans les corps cellulaires, On devient diffus, puis disparait nouvelle de la vie de ces petits alors obscure sont ; ils capables
taches
est
micro-organismes Alors se produit claiies
le
apparaissent
les
; le protoplasma spores se trouve devant une foi me êtres, de
vie
résister
très à des
lente,
très
tempéra-
LA
tûtes leurs tout
357
COMPLEXE
et suitout ; plus chaudes, beaucoup plus froides nutritifs étant même nuls, échanges presque peut-êtic à fait ils peuvent subsislci dans un milieu suspendus, beaucoup
ou
épuisé
attendre
vité
loisqu'ils
la
sporulation. Un grand
Je
nombre
tant
rien
que
rcpicndiont nouveau dans
si
une
un
éminemment sous îeste
milieu
favoiable
l'influence
des
à chcichei,
par la
le pciil en
deteimine
blanches
développement. étale riche,
tene
les
peuvent lcui acti-
et
latente,
dans
ils
actives;
végétaux poussent ne contraiie leui
place
fiagrans,
ses laiges
tiès
l'espèce, appâtait en péril. Il l'espèce du détail, comment
approfondie
feuillage Nardosmia
que
de
mettent
qui
vie
des
déduits plus que par les hautes tempéiatuics,
chimiques
de
forme
conservation
l'analyse
sont
indéfiniment, presque se trouveiont de
cette
causes
ne tels
éneigiqucs, à piopriétés
donc
propice Ainsi
ils
intoxiqué;
très agents substances
à
CONVENANCE
et
en Le
à l'air
tiges obtenir
dans le sol de longues et nombreuses pousse mais ne flciuit Pour tiaçantes, pas ou piesquc pas. en abondance ses lleuis au paifum il faut délicieux,
gênei
sa
mélanger cultive
feuilles,
dans de
îempli
division au par devient impossible. a fait
Spencer conseivent
une
de leur
à vivie
lacincs des
la
à cherchei
le
quand
lui il
; l'a
icproducteuis
la qui compromettent ces causes comment
l'arrêt
du
développement
fructification
îemaïquer que, forme ariondie est plus
que
oiganes
causes
plus générale, moment son ou
volume
des
pieiiaillcs, envahissante que
Les
comment et
dans
plante plus ne se met a fleuiii
de
le détail,
manière
forcer
l'influence 11 îeste
la floiaison
piovoquc D'une
il
pot, souches et
dans
agissent
autic
un
sous appaiaisscnt vie de l'individu.
ment
le
végétation, avec une
une
tant ou
cellule
se
développement
que
les
coips
multiplie ultérieur
cellulaiies
l'accroissepolyediique, de leui surface. que celui
rapide Or les échanges tout le corps cellunutritifs, qui intéressent ne se faiie sa surface. le laire, peuvent que par Lorsque volume de la cellule il anive un moment où sa augmente, surface
n'est
nourrir. cellules-filles
C'est
assez étendue la plus proportionnellement pour à ce moment, se divise: los semblc-t-il, qu'elle ont à elles le même deux mais ui volume,
358
LE
surface
beaucoup
division
RAISONNEMENT
giande plus un comme
appâtait entre le volume
requis effet est et plus ehcichei
TF1ÉOLOGIQUE
la
que
de
moyen la sui face;
et
l'équilibre a cet effet, et cet
elle
une
il se pioduit n'existe fin, cai quand l'équilibic 11 îcste à il est nécessaire se iétablisse. quand qu'il de la nutiition détcimincla comment l'insuffisance
que la cellule peut augmenter de son augmentation de volume, portion mes inégulières et anfiactueuses; il est mouvements
du
toutes
Cela
en
lien
peimettent contact avec
que l'unentie la cellule assuie ses échanges Le développement de l'oeuf à cotte
exception
développement dant la foi me
des
considéiablc
avant et
sphérique îclativement
piodes for-
prenant encoie \rai
que les successi-
demeltic le
milieu de
moyens
cxtéiieur. : la
Spencer pai
lesquels
nutritifs.
méroblaslique La cellule-oeuf
theoiic.
en
surface
en
finaliste
l'hypothèse autics
n'est
de
lui
piotoplasma ses paities en
n'aflaiblit
division
la
rétablir
caiyocincsc Il est viai
vement
Ainsi
ccllule-mèie.
de
n'offrant
semble peut
une
être
atteindie
se diviser, tout aux échanges
un
en gatnutiitifs
sui face Mais l'exception qu'une peu considéiablc. n'est qu'appui cai l'oeuf, sa période d'accioisscente, pendant « peut ôtie compaie à un animal à l'engrais ne fait ment, qui 1 aucun tiavail des îeserves à son intérieur >>. Il accumule à sa que le corps piotoplasmique, répandu aux échanges nutiitifs une surface relativebeauSi donc la cellule-oeuf peut giandir
tandis
nutritives,
offre péiiphéiie, ment considéiablc.
îaison de sa structure el c'est qu'en coup sans se diviser, ses fonctions considéiablc une surface relativement propres, n'est de volume. à son accioisscment pas nécessaiie La théorie
de la pathodans une celui de la physiologie. On y voyait logie jadis môme ramener toutes les Broussais maladie; essaya d'y ce qui simplifiait et la pathologie, merveilleusement maladies, car
de l'inflammation
les affections
ne se différenciaient
et la thérapeutique, l'émission sanguine. est
une
cessus
i
F
fonction, inflammatoire
HIIMGIT,
a passé
de
la
car un
elles
devaient
du domaine
plus que par leur toutes s'améliorer
siège, pai
on pense
Cellule,
p
a6o
CONVENANCE
LA
contre
un
c'est une péril; Les barbares.
une
contro
intrus,
levée
parois
à-dire
tonnes
3«>
d'intrus
le
qui une
repousser tendent
pour se
blancs
globules
en
dans
invasion
ils se rangent puis tiaversent
vers
la légion infestée; des vaisseaux, parois
sécrétées
et oiganiques, qui déteiminent
liquides eux,
pai
de
surtout
foule,
c'est-
l'ennemi et le dévoient, joignent Oi et le digèient (phagocytose). modifications chimiques produites
les
en
mot
(diapédese),
l'incorpoient ce sont les
que microbes
armée
en masso
par les voies vasculaiies, en bataille des le long ces
COMPLEXE
principalement des l'afflux
on
sait
par
les les
leuco-
ces de chimiotavie. Ainsi a reçu le nom cytes ; ce phénomène redoutables de si graves attidésoidies, toxines, qui causent de l'en les éléments de l'organisme rent sont qui capables délivrer La
chimiotaxie positif
pisme
phototiopismc racines clu
n'est
de tiopisme. qu'une espèce des lacines, le géotropisme négatif des tiges, le photottopisme positif
volubilcs,
etc.,
venance
complexe
que l'analyse lumière. La des
les
tropismes
sont
également
gui,
plus
nutritive
Oi
cellulaire.
reproduction ment différenciés,
ne
d'entietien
sont
; leurs
ces
doit
finir
caryocinèse, voisines encoie difficile se sont
de et
les
teune
initial
mettre
en
de la exige, de nutiition
part et
embiyonnaire, à fait tout impossible
à des
adaptées
la con-
très
haute-
ou embryonnaiies semble devenir
cellules
l'état
même
des négatif des plantes
par
souvent
tissus,
le
activité plus capables que d'une ou moins comcellules ont plus de se multiplici La par division.
la propriété perdu très active dans
plètement
qui
faits
d'un
tissu divisé ou détruit d'un lépaiation tissus une activité voisins, exceptionnelle
de
plus
des
l'existence
géotro-
des tiges,
plus compliqués des faits d'automatisme; de
y témoigne détaillée
Le
fonctions
celles
pour
très
spéciales. subissent d'abord
Pour
il faut qu'elles une se multiplient, qu'elles leur fonction leur strucsorte de régression, perdent spéciale, de l'état ture difféienciee, et se rapprochent embiyonnaire. en effet. Sous l'influence de l'inflammation ce qui ai rive C'est ou
de la
des
tissus
cifiques, vements
il traumatique, cellules leurs voisins;
lésion
de
fixes
amiboides
redeviennent et
sont
se produit perdent libres,
le
siège
une leurs
sorte
de fonte
caractères
spémou-
leurs iéprennent d'une activité nutritive
LE
300
extrêmement
intense.
répaicr. Dans le cas
puisse nenx ou
se foimci
l'os
et dans place entouré d'une naire.
Ce
obscive moelle
osseuse
de celle
un
les
exsudât
caitilagincux. de péiiostc,
dans du
dans
exsudât
entic
compiis l'os. Cet
ce cartilage, tissu osseux.
au stade
fracture. d'un
piemier
de
ces
tial
est
de
eaitilagine osseux
des
la
de
le îcsoibent du peut
cal
en
l'espace et
donc
en
partant
Ilavers,
pénètrent
icmplacent une évolution
pai à
commençant qu'en par les tissus voisins reviensous
l'influence
elle-même du
qui
même
péiiostc mais osseux,
et le
est
et
se faiie
fracture
à l'égard
de fonction
et
ossificateuis,
canaux
de
péiiostc,
médullaiie,
tissu
vaisseaux
pourquoi ils y reviennent
et
du
Ilavcrs,
en
on
sanguin,
gelée remplit s'insinue entre le non
le longent, La formation
excitant
de
produise.
de
et
et
qui ne c'est
l'épanchement
canaux
forme
la moelle
se
fractuic
bourgeonnement dans la cavité
fragments
c'est
guèie
les
en
initial,
Ainsi
léparei. Il n'est
tissu
esl
Qu'une
va s'oiganiser, Alois les
nombreuses phases le commencement; nent
partiosseux ne
cellules
contenue
contenue
temps
est
et exsaneaitilagineux se tics à sa vasculairc, développe L'élément ossifiant est un vaisseau
de
couche
s'agissait
le tissu
noimalc,
foetal
qu'elles engendient. la îésoiption après une congestion et un
Aussitôt
du
l'os
d'un
dépens
ce pro-
moelle embryonappelée vaisseau ces cellules cl bouigeonne, piolifèicnt résoibcrl'os lui substituer le caitilagincux, poui
vontiongci, tissu osseux
tissu
son
au
l'ossification
est qui moule.
adulte,
cl
qu'il
le phénomène le tissu que
osseuse,
sein
tout
la lésion
11 semble
d'emblée:
pas
déterminé
quia
précisément
fiacluie
qu'au Dans
fibteux
se foi me gue;
c'est
d'une
TÉLÉOLOGIQUE
la cause
intéiessant.
culièicment
la
Oi
de répaiation
cessus de
RAISONNEMENT
le joue aboutit qui
qui
processus
ne
de
se présente
sous
la
la
rôle à la
forme
d'automatisme où l'on trouve cycles physiologique, tous les cléments d'un de finalité : un terme initial, piocessus une séiie de moyens un teime final. Le terme inienchaînés, dehors pour 229.
le plus difficile à decouviir, des faits, il comme est un se dérobe
qu'il —
indéfiniment
L'automatisme
comme
mais fait, aux
physiologique
il
n'y a recherches
est
il
n'est
pas en raison
pas de du savant de
la
finalité
LA
il n'est
fixée;
l'organe convenance
avec logie tionnement dix
les est
le tenue initial, le processus est cessus
tout
entiei
cessus
de
finalité,
teime
initial
entièie de
d'une
machine
final
est
clos,
il
est
la chute
le
la
le
terme
machine
constructeui.
aitificielle
que les stiuctuics sitions des animaux
est
un
oiganiques,
lecaiactèic
pièce de le te une
autie
prodont le
moyen, le constiucteui
Seulement
est
fonc-
chocolat; ce proMais d'un
le
moyen l'ana-
de
final
ouviiei
tandis
à part se fonnent
acquiévolution
intelligent, les plus récentes
supérieuis, n'a point de paît. La fonction crée l'organecxpi
où l'intelligence isme L'aphoi
est
tablette
d'une
la
:
se iccommcncer.
peut lui-même
dont
est
netteté
est un organique est la fin. Ici se poursuit humaine. Leui l'industiie
structure
un pioccssus de finalité complet intioduite dans le distiibuteui
centimes
faite
suppose l'oigane.Or caiactèies do la les
éminemment
La
machines
301
La fonction
jamais primitif. lui-même piésonte
complexe. la fonction tout
dont
COMPLEXE
CONVENANCE
une
pai ime
av ce une par-
de ce nouveau
téléologique
problème. d'une fonc-
à diic sinon est le îésultat Qu'est-ce que l'oigane tion créatrice s'e&t exercée d'une au couis du dévequi paît au coins de l'évolution d'aulie individuel, loppement paît et
spécifique
initiale que la cause la nécessilé même
est d'organe besoin de l'oigane Comme d'autre organique de quelque et
est-il paît
la fonction non
de
de
cause
est fonction, autre. Toute
de
cette
cet
son
le
?
apparition
la création
l'oigane,
ciéationoiganique
créatrice
Comment
oigane.
suppose de l'oigane
pas
fonction
mais crée, qu'elle est transformation
évolution. —
230.
Il
y
a d'ailleuis
individuel développement individuel est pement
une
et l'évolution une
a point n'en L'embryologie nous fait assister à des tiansfoi pour
nous
un
sujet
différence
finalité
spécifique. un fixée,
encore
le
pénétré mations dont
d'étonnement.
On
a beau
entre
radicale
le
Le
dévelopautomatisme. mysteie.
chaque lappiocher
phase
Elle est l'on-
de la phylogenese et i cmarquer togenèse que les phases de celleci se retrouvent en iaccourci dans celle-là; cette comparaison car la meilleure aucun éclaircissement, n'appoitc explication qu'on
ait
naturelle,
donnée parait
jusqu'ici manquer
de l'évolution absolument
la sélection spécifique, dans le développement
36*
LE
individuol. nous
influences
leur
au
nous
moins
enchaînement
successives d'effets,
chaque ne cesseiait
ment un
est
piodigicuse en outre
de
? Alors
oriente
: sous
pas,
quelles ?
développement est ce'oi quel
de
que ces transformations comme une série de causes lo
suivant,
ne contiendrions si parfaite et son
terme
moins
de teime
caractèie
savons
même
vers au
ce
phases chacune d'elles,
de
ne
que nous cherchons
nous
appaiaitraicnt terme déterminant
teconnaitie
le
ce
que les
pas, cai nous de convenance
essus
pro
causes
ce
total
nous
TÉLÉOLOGIQUE
cherchons
s'accomplissent le terme initial
est
Quel
si
Mais
savons
RAISONNEMENT
notre
flonne-
pas
comment
de
si complexité Il nous faudiait
final.
dans
de
quelques-unes et fermer le cycle
initial,
et
ces
de l'au-
tomatisme. —
231. autie
Pour
ordre.
de
l'organe fixée d'un
l'évolution
ne s'agit plus la fonction par autie Ch. organe. naturelle
indispensable
à
l'astionomic,
ou principe
la
Cette
qu'une L'évolution
une
nouveauté,
tion
fin ; il de la
soit
un
loi
aujourd'hui
de
gravitation à la
ondulations des
d'un
faits,
elle
définie
le problème
devenue
la
que des
fonction
a lésolu
est
est
c'est
ressortit
et par aussi
l'est physique. autant une
à la
logique.
fonction d'un pas oigane trouver à l'origine de chaespérer une cause qui la dirige dans un sens déteren tant ne saurait être nouveauté, que
approprié, que transformation La
idée
difficulté
La transfoimation une
pas
Darwin
biologie la théorie
organique nous ne pouvons
miné.
n'est
d'interprétation doctrine ; à ce titre
méthode
la
l'espèce, d'automatisme.
Il
la sélection
Comme
de
n'y a de nouveauté
finalité : le
n'étant
et que dans la conseivation nouveau subsiste à condition
la fixaqu'il
Des causes et désordonnées, avantage. multiples qui n'admettent aucune aucun hasard au sens d'abcontingence, sence de nécessité, car alois elles ne seraient pas des causes, mais
sont
qui
duisent
des
s'opèie les par
parmi unes
vent indéfini.
d'échecs, La
les
Le
moins
progiès
d'énergie concurrence
au
hasard, dans effets
s'arrêtent
ou
plus
pur effets
tous de
sens les
ces
sens; causes.
presque d'autres loin, se réalise
d'absence
aussitôt, ont
de
un
choix, Les séries d'auties devant
finalité, une
prosélection
commencées se poursuielles un avenir
au prix d'une énorme quantité et de matière gâchée. dissipée à la sélection. n'est Elle essentielle pas
à
LA
n'est
d'ailleurs
pas survivance Mais
du
de finalité
consiste lité, lent La
l'avcnii
leur
cevoir
l'ordie
Mais
il est
définie
y ait
qu'il
de sélection.
agents
une de
la
n'est
à nos
vues
la
fina-
pas
veu; quelques-uns négation i affinée du mécanisme biologique.
cause
son
du effet, même de la
par l'essence
être
souvent
h
foi me
piéscnt finalité
par ; ils
la définir, en sorte pour que toute condition d'être absurde. piéalablc nom d'une définition conventionnelle
te qu'au impôt le nom ou refuse
donne
: avant
impossibilité auiait pour
finaliste
nous
Peu
sélection
il
contraiic
semble
cette
pienncnt théoiie
on
en est au
y voir déteiraination
363
a faite le plus qu'on la sélection daivvinicnne
L'objection à dire que
qu'elle même
de
agent
apte,
des
puissant
—
232,
COMPLEXE
des non adaptés. y a élimination le conflit des processus c'est-à-dire vitale, cause prodigieusement efficace d'élimination
es» une
le plus
et
le seul
plus 'renée
In conçu
CONVENANCE
des
de
choses. de
étrange
justement
pai
comment
niei
Il
tenir ce
finalité
à notre
manièie
suffit
que la difficulté à sauver la finalité
qu'elle
de consoit
levée.
l'avoii après et de con-
a d'inintelligible
tiadictoiie. Mais
la sélection darwinienne soit une que notion Elle est un choir, son nom même l'inditéléologique? un triage est une ou, si l'on ; elle que, préfère, adaptation, une survivance des mieuv elle est un 1. Toutes adaptés; progrès ces
notions
d'une tout aussi
cause
sont
parce
elles que
au mécanisme. étrangère nettement téléologique que celle
des
Si l'on
sont le
? La
pas teléologiques son effet est un
à fait
mécaniques lencc est sition
ne
concouiantes, conflit des tendances,
avantage L'idée de
non
prépondérance est une notion conçutrence
de sélection. concuiientes
bien
différent
Des
est forces
; la concurde la compo-
forces. se icfuse
à reconnaître
la finalité
c'est
darwinienne peut-êtie que la doctiine le hasard, et môme en fait plètement usage. être question d'un finaiisme vu, il ne saurait
dans
la sélection, n'élimine pas comnous
Mais, univeisel,
l'avons réglant,
Il y a des faits de régression D ordinaire un regrts est une cause d infériorité et a plus ou moins Mais très fréquemment aussi par suite d élimination longue échéance des faits de dissolution, de retour à des formes organiques à des modes plus simples, d existence des faits de \é niable sont une condition de déchéance, plus restreinte, i.
mrvie
dans ce cas, lo regrès
est un progrès,
car
il est une meilleure
adaptation
301
LE
comme
le
déterminisme, se individuel
L'être
les
en reproduire des circonstances
difféienccs
individus
lui
le de
individuelles.
cntièicment
ce
tout
TÉLÉOLOGIQUE
des
des
influences
faits.
ancestiales
et aussi sous spécifique, et de lieu, qui pioduitemps a pas deux Ce fait qu'il n'y type
semblables
dans
une
est espèce se îéduit
môme
à cela accordé; pour « l'accident » qu'on heuicux lui a tant rcpioché. La doctrine de Lamaick à l'actifait une paît plus giande vité vitale : l'ôlre à son milieu ; il se défend, s'adapte s'ingéil se tiansfonne ne veut nie, s'éveitue; pas péiir. parce qu'il de la mutation est l'ensemble de ces foices résisL'agent qui tent à la mort Bichat définissait la vie. Selon par lesquelles Daiwin
que
c'est
Daiwin,
la
plus qu'il aussi toul suppose îésistent à la moit pas
d'expliqiiei du piétation et
du
Il
Mais
activité
la
vie
elle illusoiie ni
le
agit, ou
impuissante et n'en
ce que nous venons ne suppose, en son essence, que
Quand
végétale? elle
les
sensibilité
elle
un
ne se îcncontrcnt
correspondantes. complètement lement d'une
A
moyen sans
supposer
dépourvue obscure
l'oiiginc est une
que
n'est
original, la physique paicc
explique
que la finalité de déciiie. ni
pas
la
de intci-
de
pas mais
de
n'est n'éli-
qu'elle
l'origine
n'est
ni
la sensibilité
îencontreiait-elle
de doute que
d'intelligence, conscience,
sélection.
Le
sans jamais la sensibilité
sans
jamais l'intelli-
dans
de sensibilité s'accompagne son essence n'en est ; mais
utilise est
se
foi ces qui une fois,
espace.
à montier
comment
plus
transvitale
ces
de
élément
pas
est
encore
problème
comme
Il
concuircncc
défensive,
biologique,
l'énergie ou du pur
îeste
auttement
la
:
se passant elle d'elle; faits Son rôle biologiques
non-être
nous
l'être
en
des
malièie
chose
gence;
douleur
détail
la
—
Elle
gence, La
vie
comme
en paitant
autre
de
celte
sur
agit
téléologie résoudic
comment
pas
233.
La
d'climinei
comprendre considérée mine
bien
la
vie,
îéduirc
qui ne se tiansfonne.
but
poui
piis
sélection
formé
n'a
a
détails
moindres
jusqu'aux sous développe
à
qui tondent l'influence sent
RAISONNEMENT
ou
vie
la
d'intelli-
pas
changée et plaisit
des
la
tendances puisse
être
ou s'accompagner
seu-
laisonnement,
sans
ni calcul, la douleur est une cause de changement. prévision L'être souffle En l'absence de toute finalité intenqui s'agite. ses mouvements sont des essais ne dirige tionnelle, que rien
;
CONVENANCE
LA
ils
et
une
cependant actes qui
opèrent états et les
COMPLEXE
sélection
; ils tendent de douleur, de plaisir.
s'accompagnent
ceux qui s'accompagnent à répéter à fixer sous foi me tend La sélection tout
îéflexc suivi
ou
tout
état,
douleur, nent ainsi
des lui
l'homme
mouvement ou
déplaisir ainsi que
quand est espèce
substances
se signalent nuisibles
répugnants ils quand
; l'excès sont nuisibles esl
agréable adaptation est bilité
tout
se tiouvent
et
et la soif
dans
de
la
devien-
animal les
et pour conditions
les pai un goût ou une odeui agréables, ou toxiques ou une odeur par un goût de chaleur et de froid sont douloureux ou danroeieux;
aussi
la plus de la sensibilité
de sélection.
un besoin
La
favciable. aux
la lempciaturc la plus sélection a opéic cette et à son tour la sensi-
besoins, Elle se tiouve
naturellement
est tianspoite dans le vivant quand il n'est L'acclimatation veau auquel pas adapté. sans échoue a paifois paice qu'ils mangeaient
un
défaut
en
à conserver
le plaidepuis longtemps adaptée, et les appétits sont en lapport étioit avec l'utiLes substances ou de l'espèce. nutiitives et
leui auxquelles la douleur sii, lité de l'individu salutaiies
ils
Pour
les
accompagné Le plaisir et
la faim
les appétits comme fonctionnels. cléments
à éliminer
d'automatisme
ou changement de peine.
de cessation
même,
365
milieu des
nou-
animaux des
îépugnance
inconnues dans leur Des vénéneuses pays d'origine. plantes avoir nous un goût agréable, substances pour toxicjues peuvent un goût détestable, bienfaisants mais ce sont des des remèdes et récents de l'industiie humaine. aitificiels Ainsi produits dans pas
de
le plaisir et la douleur ne sont finalité, c'est le besoin, le manque de quelinitial; Dans le besoin est un avantage. le sentisenti, un guide de l'activité, est un signe, qui rend la
unpiocessus le vrai terme
que chose qui ment du besoin sélection
234.
des —
Le
actes
plus
intelligente. car l'idée l'idée,
Il
est
n'y
est
l'activité dirige ait une fin. Le tivité
Elle
chose quelque successivement il
en
résulte
qui
et
inexact
sûic.
plus
tâtonnement
môme
lité
rapide
se de
1encontre
la
définii
pas le terme vois la fin ; mais
initial, il faut
terme
ici
est
essayées, une tiiple
un
initial avantage. mais elles
économie,
est
dans
le
d'abord
causalité
mais
un
d'aboid
encore
Des ne
la
voies sont
la
finade
moyen. que l'ac-
le
de manque diverses sont
; qu'en pensée une économie de
366
LE
RAISONNEMENT
rFLÉOLOGIQUE
car
le sujet s'épargne la tcntativ une économie enfin d'cffoit;
temps, ensuite
cai
lui-même, l'élimination
la
tontativc
de
sélection
l'être
natuiellc,
o dont une
s'y
est
; prévu de l'être
économie échoue
infiucttieuso
qui ou ni
l'échec
C'est
engage.
par dans la
la
règle la sensibilité
ni
l'intelligence
souvent
n'in-
tei viennent. Toute
finalité, Elle
possibles. tainc ambiguïté, dans
que directions
et
arbitrairement lise
à
l'exclusion
un
choix
pouirail
différentes.
Mais,
des
possible des futurs
autres
; l'ambiguïté tient à ce qu'on
qui détciminantc.
apparence, circonstance
fait
Ainsi
de»
icmaïquons-lc Ce n'est jamais
pas contingence. raison suffisante qu'un
sans
entre
il y a une cer se dcioulei
donné,
n'est
une
jours
est
non,
un moment qu'à des faits la série
suppose
plusieurs cette ambiguïté
bien,
ou
intelligente
se réaest
tou-
abstraction
de
une
ôtie plante peut de sucs, les îaisins de cette année pourgoigée ront être ou moins ou moins suciés ; ils plus juteux, plus seiont si la saison est pluvieuse, si sucrés plus juteux plus elle est chaude ou sèche. 11 n'y a là que des possibilités condi-
quelque plus ou moins
tionnelles.
Des
lies
déformations
diverses
des
se produire, et de fait on en obscive peuvent La déformation accidentelle d'anormales. qui est
en
les
autres
réalité
la seule
qui
ne
paraissent circonstance
possibles
de quelque la cause sélective. La bles. de
sélection
natui
Celui
est
qui
sa supéiiorité.
elle
qui dans sa et juge à rendre
s'opère pensée réalise compte réaliser
est
ne
La
intelligente
entre tous
l'cmpoite
est
donc
idées.
Le
Elle les
les
aussi Dieu
mondes
est
ici
piécisément
tous
que pai est plus sont jugés idéalement une de
car
la
avantage
fait
sorte Leibnitz
les possibles, La causalité efficiente
l'univers,
un
spécifique abstiaction
de
que les possibles les essais sont faits
le meilleur. de
est
effectif
le meilleur finalité
l'on
qui
l'essai
légulièies accidentellement
et devenir si
que
déterminante,
plus économique, parce d'être ; ou plutôt essayés d'être faits réellement. tion
se fixei
puisse
flcuis
les
possi-
l'épreuve et
rapide avant
que au lieu
de sélecconçoit
compare, ne suffit
toute-puissance de celui-ci: au
;
les
pas divine
un monde différent de pouvait point il y avait vue de la causalité, mondes mais plusieurs possibles; la bonté de Dieu ne pouvait réaliser : au point que le meilleur il n'y avait de vue de la finalité, monde Il y a qu'un possible.
LA
CONVENANCE
COMPLEXE
367
concurrence entre les possidonc, dans l'entendement divin, bles et sélection du meilleur. Les choses ne se passent pas dan» nos propres autrement 11 y a concurrence délibérations, entre les divers partis et sélection que nous pouvons prendre de celui
qui
est ou qui nous semble le meilleur. est complète entre la finalité intelligente
L'analogie finalité inintelligente min
et diminue
marque impunie déteiminé
la
; seulement La dépense.
caractéristique à ses oeuvres. de la finalité
et comme La
finalité
en général.
l'intelligence finalité n'est le sceau intelligente
que
et la le che-
abrège donc point
la
l'intelligence est un mode
CHAPITRE
LES
—
235. que
On
Par
respondantes. jugements; ils sont vrais
ils
jugements Ceci est la
sont
ou
DE
JUGEMENTS
appelle — bon
eut
Ceci
XVII
forme, des
les
valeur
et mauvais, ils ne diffèicnt
assertions
leur faux; communes.
règles logiques ou la désappiobation, est autre chose que
de
VALEUR
tels
négatives pas des
coi-
les
affirmatives
vérité
ou
Mais
ils ou
la louange l'assentiment
jugements
leur
ou
fausseté
expriment le blâme. Or
négatives; relèvent des
l'approbation
l'approbation l'assentiment
; ou plutôt de : c'est l'approbation l'approbation On fait communément une sorte
une
espèce intellectuelle. entre
le
ment
nécessaire
vrai,
d'une
c'est-à-dire, et
dont
la
autres
ce
part,
qui
est
purement
d'opposition est rationnelle-
contradiction, — et le ce qui est empiriquement d'autre donne, part, bien, ce que l'on aime, ce qui devrait ce que désire, recherche, être, ou doit s'efforcer de réaliser. l'on s'efforce La
des
démonstration
négation
jugements
implique
de
valeur
ne
semble
pas à côté
relever de la seule logique, à moins pouvoir qu'il n'y ait, du vrai et du faux, de la logique une logique du bien et du mal. C'est la distinction entre la raison et la raison spéculative en prenant
pratique, large, lement
toutefois
ce dernier
terme
au sens
le plus pas seu-
de valeur nous n'entendons jugements de la conduite les règles ni par bien le seul bien morale, ou la vertu. La laison en un sens très serait, pratique en tant la raison fournit des principes à l'action. qu'elle
car,
moral
par
général, Or les seule
de l'action ne principes raison Celle-ci spéculative.
chose
est vraie,
pas non mais ne
mais
non
pas
qu'elle
peuvent
être
demandés
à la
démontrer pourra qu'une est bonne. Ils ne relèvent
de la seule expérience, plus qui le juge La raison pas. spéculative
nous est
donne insensible,
le
fait, im-
LES
indifférente
partiale, ni mal;
est
elle
JUGEMENTS
UIEUR
et au mal.
au bien « froide
la
DE
Il n'y a pour Cela lésultc
».
laison
ment
de l'attitude
sistant
a supposer isolée, l'intelligence opéiant et par conséquent cette fiction, abstiaction, et c'est seulement qu'il y ait une logique,
cette
pour ou l'homme,
ôtie
une
puie n'était
de ce livi
et une
ne peut plus avoii le mal n'existent
véiité.
o (7),
bon
que le viai Poui tiaiterdes
poui
en l'intelligence qui est de diiigei, îéfléchic d'un ôtie
nécessaireattitude
est dans
ainsi
conseule;
nécessaiic la mesure à se corn-
cntiaincmcnts
aibitraiies,
Mais
ni bien
toute
aux
qu'il
peut
y
isolée,
l'intelligence le viai. Le bien
d'autic pas
elle
réussit
intelligence, ni sujette
si sa pensée ni capable de décisions
science
une
avoii
définie
sans
comme poilci du sentiment,
au début
369
fin que sa fin piopic: et et lien n'est pour un être que rien n'émeut, un cspiit qui ne sent que pourconnaitie. de
jugements son milieu, « comme
lui
coeui,
faut
donc
replacei véiitable
sa fonction
en son
le pilote
a un
qui
il
valent, icstitucr
des
l'activité naviie», des instincts, une
sens,
volonté.
11 y a une sagesse, est quelque chose de plus, qui aussi quelque chose de moins, en tout cas quelque peut-ôtic chose d'autic la science, et cependant consiste aussi a que de valcin Les jugements user de raison doivent être, peuvent sont ôtie, ou réfutes.
effectivement On
délibéiés, discutés, ciitiqués, a conccvoii ainsi conduit une
se verrait
de complément de la légitimité
logique, conditions
la
celle-ci picmiere, des opérations de
tandis que l'autre que le viai, et fournirait les îègles de la pensée qui humaine. les fins de l'activité appiécie ne cheichc
piouvés seconde
se bornant
aux
l'intelligence qui établirait les droits
cheichc
le
bien
et
de valeui des jugements n'a jamais été faile ; logique l'ait sérieusement il ne semble môme Si pas qu'on cntiepiisc. tâche de l'analyse sciait la prcmièic on l'essayait, desépaier, ce qui est pioptcmcnt dans l'estimation des valcuis, intellecde la îaison de ce qui, à la compétence tuel et ressortit étant Celte
à sa juiidiction et à son contrôle des jugements de valeur; Il n'y a donc aucune spéciale logique à quel titre et dans quelle lieu de disceinci il y a seulement de la logique ils relèvent mesure d'un
autre
236. prouvé
ordre,
échappe
—
Un jugement que s'il signifie GOBLOT
—
Traité
de la forme : Ceci de
Logique
est
Ceci bon
pour
est
bon cela,
ne
peut ôtie c'est-à dire : a4
370
LES
DE
JUGEMENTS
VALEUR
est bon. Le moyen de cela, est la cause moyen qui Pour le ca»actèie la fin est l'effet. dont que la cause prenne il suffit d'un ; les effets que nous en disposions peuvent moyen, ils se relient séiic des fins quand causale devenir par quelque est
Ceci
le
continue
décision
à une
dent
de
notie
vais,
c'est
de notre Le
initiative
c'est
bon,
nous
le malfaisant;
en sorte
volonté, le
en outie
ils
supposent effets et des
des
dépenle mau-
t*
- choses
bienfaisant, la valeur
appiécions
les effets produisent,ect d'après qu'elles les suites humains actes qu'ils d'après de valeur sont donc des applications ments Mais
qu'ils
notamment
w.ilc
entraînent
Les
des
un jugement
des
jugenaturelles.
lois
de la valeur
préalable
conséquences de valeui sont
d'oidinairc Ceci comparatifs* 1 cela. De tels ne peuvent est être que jugements sont appiéciés que les moyens prouvés qu'autant par iapport sûr à une môme fin Ceci est un moyen ou plus plus rapide Les
jugements meilleur
de cela que au but désiré, longue votre
réaliser
Ainsi
ou moins
la
moins
cntie
mesure
paicc î^pugnc clémence cncouiage violence plusgiavc il faut
valeur
à une
237. des
—
ne
se
trables
tappoite fin,
qui
et
un
conduit
acte
elle
est
mais
juge , la
Pour
que cheiche sevéïité
mais
violence;
contribue
sans
de la vie
clémence
de
sacrifice
à produire
si
la
une
delipuisse sentences il pèse la dont la violence. d'empôchcr être
si
môme des
le
prochaine,
la
pcut-êtic. les deux
ne peuvent raisonnes que
à une rapport nécessaiiement
démontic et
sévérité
fins
jugements
moyens pai 11 y a donc
encore
qu'il môme
Les
la
que
général lointain Le
un avenir
est qu'elle le ciimc,
lui
béici,
dans
ne peut se faire à un bien qui un cas que dans
parce
et
mais
à ménager la valeui
entre
au bonheur
nuisible
de la santé
juste
intense
sensuelle,
facile,
d'intéiôt
dans
compromis est un mal
mènent
qui
l'autic
peine. La/compaiaison et celle de la faligue enduiée à un intéiôt supérieui unique,
l'intempérance
jouissance est lendemain, la
voies
votie
temps perdu que iclativement assuré sera mieux
le saciificc
deux
mais comte, pénible, de savoir si vous ave/ plus
du
de
Voici
fin.
l'une
II s'agit ou temps
l'autre.
telle
on fin
biens
qu'il
entre elles comparées les considère comme ultérieure et
des
de pas. La pensée paît à des fins indémontrables
et fins
en des
supéiicure. dont la valeur
piincipcs (199-21/|).
indémon-
LES
fins
Ces
ne peuvent que nous
DE
JUGEMENTS
être
que
VALEUR
données.
371
C'est
un
fait
que nous à les posaspirons sont parce qu'elles
les aimons, désirons, que nous Elles sont bonnes séder ou à les accomplir. nos fins, et elles sont nos fins paicc nature d'êtres que notre est de tendre actifs et sociables veis sentants, vivants, elles; des racines elles ont elleprofondes plus que l'intelligence
les
même
la
,
à abréger
de
fonction les
voies
cjui bien
du pouvons juger nous ne jugeons pas. —
238.
Kant,
bon
est
que
par
aussi
bien
elle
La
les
paiti n'a
de
eu
pas
chose
demander
est le caractcic également êlie voulu
à multiplier atteindre. Nous
à quelque
lapport
piopie admcttie
de du
à la
et ne que
seule
à définir peine rationnel. l'uni-
que ce qui car tout mobile
en soi, doit autie », tout
logique peut avec
de
permettent
le pris ayant de la morale,
le principe la justice pai ce qui veisalité II devait îaison
se réduit
l'intelligence
est juste « patho-
soi, poui motif d'action de la loi que le îcspect en conflit avec lajustice se trouvei que d'accord n'admet
justice
aucun
ne
paitage,
souffre
pas
c'est l'injustice. pai définition, l'exception a laquelle soit la fin unique, toutes les autres seront subordonnées. Mais la justice sciaitpouiquoi moi ? pourquoi vouloir le bien plutôt elle un bien poui dois-je 9 Diie mon bien doit ôtie voulue elleque que la justice poui c'est iefusr>i de îepondie à la question même, , et il est en cai ce senit dire effet impossible d'y îepondic, que lajustice d'exception, Il faudia
est un
puisque, donc qu'elle
Une
moyen
moialc
puiement
lationnellc
est une
moi
aie
le piincipc cai d'une telle moialc ne peut fondement, ni une conséquence être ni une donnée du îaisoncmpiiique la moialc d'un ôtie nement. Ces» lien abstiait, qui ne serait libellé eclaiiéc une intelligence. de plus qu'une Mais il pat
sans
nous notic
faut,
de
intelligence
toute
mettre en balance les fins de nécessité, de notie et celles sensibilité et de nos ins-
tincts
239. obscuis des
—
La
conscience
commune
et des
sentiments
confus
inexploiécs. piofondcurs sincères, sont justes, elles quoi moialistc Le philosophe geuses.
îepose
; elle Peu de
sui ses
plonge pcisonnes
pitoyables, veut savoir
des
piincipes racines dans
savent
dévouées, la laison
pourcourade cette
372
LES
obligation
dont
il
lui
faut
il
principe, Ce sciait
soi tir
DE
JUGEMENTS
subit
cadre
pour en dehors
de ce livre
saisir
la
et
l'empire, la cheichei
du
VALEUR
de la
dans
raison
son
même.
une que d'esquisser au logicien d'examiner
philoles
mais il appaitient morale, sophie fouinii à une ressouiccs le îaisonncmcnt telle que pourrait En admettant de départ point qu'elle prit poui philosophie à tout ôtie doué de sentiment etdc commune pensée l'aspiialion fin donnée elle serait vers le bonhcui individuel, par la natuic, à se dcmandei
amenée
est
Si le bonhcui sation
viilualites
des n'est
moi
fait
pas
sont les limites de quelles de toute la joie qui accompagne de notre on démontrerait ôtie,
contenu
dans
les
limites
hautes
plus s'étend
et
lui
les
toutes
intérêts
les
tous
ce
notie
que
épidcime, que le besoin d'oidre,
belles, plus est humain,
le
auxquelles fait siens.
il
moi
l'intelligence, dans nos de
par facultés
chacun
de
nous
môme à ce qui la qui dépasse duiée de notre se leslreintet en vie, au point qu'il s'appauvrit se îépand et s'cniichit se refusant, en se donnant, et paifois dans le saciifice Le moi absoibc au plus haut se îéalisc point en
à tout
les
l'actuali-
de notre
la solidarité sociale, par la sympathie, pai et d'universalité caiactéiisc de claité qui se manifeste cette expansive qui puissance les
l'individu.
choses
qu'il ne se connaît
de
et plus
homme,
son
activité,
plus saisii
il étend il
en
à se
ulilitaite,
évolutionnistc, des voies
plus
il
dans
d'un pas du
est
et viaigcncicux et aussi le îayonncmcnt
le îayon, varie et multiplie
lui-même
est apte les boincs
il
c'est-à-dire
est le fait L'égoismc entici ; ce n'est pas tout limitation et une amputation
borné espiit qui mais une une hypcrtiophie, est éclairé, moi Plus un homme ment
s'intéicssc,
les
les
auties,
formes, plus
il
plus îcculc
individuelle. de sa personnalité la pensée dont les écrits des moralistes Telle est, en somme, des aspects diveisct toujouis incomplets, développent quelles les écoles ils appartiennent. Les moraauxquelles que soient de la pitié, de les moi aies les de la sympathie, l'honncut,
quelques-unes lui-même dépasse est
peu difféicnt, d'abord avait
qui au moment émotion,
où il de toute
sociologique,
mettent
en
lumière
le moi individuel se lesquelles au dehois, et se lépand ou plutôt, ce qui à lui et cntiainc attire dans sa sphèic ce — lui Kant aussi, pu paraitic étranger juste
vient joie,
par
de dépouillci le tespecl moral de toute — s'airôtc flamme de charité, de toute
LES
JUGEMENTS
DE
VALEUR
373
à contempler avec une sorte d'ivresse la beauté du devoir pur ; dans son pieux il s'exalte la forme élan, inaccoutumée jusqu'à de l'apostrophe* « Devoir! nom sublime et grand, toi qui ne renfermes
en mais
tion,., taisent où
toi
la îacine
ne sautait
qui
rien
insinuaqui implique une loi devant se laquelle est digne de toi et oiiginc
d'agréable,
poses simplement les penchants, quelle
tous
se trouve
lien
de ta noble
? » Il éprouve tige à se sentii une volonté
être
sansjoic, de se détcrminci capable d'api es la seule chir des impulsions et des entraînements tout au moins et juger de la raison impartiale, (jue les hommes puissent enthousiasme
moral
do
ne
se trahit
qui
tâche
bien.
La
du
moraliste
vie
est
vers
aspiration ne pourrait
est
des
moyens car naître,
fins.
elle
même
tendances
des
courte
et
désire
ont
qu'elles
et poursuis, moi-môme.
reconnaître
; son
imposci d'atteindre
mon
bien,
mais en me déjà, chais en aveugle.
se le
fonction Elle
n'a
rien
faire
du
donné
démarche
est
que
à connailic si de
elle saisir
objet
téduit
bien
part dans si
ne le
rien
cherche fait
donc
est
tant
îaison
a me
et
inventer, léfléchie méconen moi-
que
comprends tenté de
jusqu'au les fins qu'en je 1 énonçais
mon
tendance
pas à les a l'activité
faibles
la
du
je les mieux
répiimcr moment où fait faute
ne
sautait
signaler
les
je
j'aime, de m'y me
les
moyens
auquel j'aspire, que je poursuide route, parce que je le chei-
trompant
—
L'intelligence ne se conçoit
bien,
giand n'est
l'austé-
est
quand j'en suis même
auxquelles Ces fins,
pouvoir
vais
240.
pour
sous
à les sujette moraliste me révèle
Le
et deviennent ignoie puissantes la nature et la portée, que je comme des ennemies de mon decouvie
elle
demeurent
qui
» Le
langage. le bien que
L'intelligence elle fournit inventer;
a la Mie
valeur
du
activité, n'a
Mais
seule
distinctement
essentiellement
s'affran-
ce passage célèbre tous les écrits moraux
apparente de montrei
pas les de les léaliscr.
des
dans
sent
« la
à eux-mêmes.
à traveis le
de
du sentiment, de les l'assentiment qu'avec
ainsi
d'acquéiir se donner
fierté,
autonome,
raison,
suivre
et
; il îègne pas une exception maître de Koenigsbeig; on lité la sécheresse laboiieuse, La
les
une
du
fait
et
l'activité ne à le
; en outre
lui
aboutit
au
totale
ourlle
est
donné
modifier. elle
est
Sa
s'insère. et
Sa un
fait.
rien
première instrument
à
LES
374
au
d'un
service
JUGEMENTS
être
DE
a des
qui
VALEUR
la que encore
en sorte
fins,
dernière
un fait : intellectuel est processus l'action la peiceplion, au fait produit, elle va du fait reçu, son avoir intellectuel aussi Il est viai peut que le processus et cela une en lui-même terme fin, ; la connaissance peut être tout
démarche
de
de trois
manières
i°
:
faisons
Nous
de
provision
sans
véiités,
dessein
aucun
sans môme le moment, une direction pratique, pour elles permettront à savoir difficultés chercher piatiqucs quelles à fournhont nouvelles elles de résoudre, quelles puissances d'en
tirer,
nous
comme
l'action,
îéservons
trésor
sans songer à quelles l'épargne du savoir Cette capitalisation
et par rons.
; autrement
de l'action tuelle.
elle
mais 2°
elle
connaissances
Nos
connaissance
elle-même,
opéiationsiéglées ainsi que des vérités parce en notre
peut
des
usage observations nouvelles
science
appliquée, la
dans
leur
application laisonnement
à des objets rappoilent une valeur et ont cependant
se
pouvoir, donnent
dédaigner ; elles
faire
accès
vues
serviront et de
qui
ne
piati-
Le
véiités.
à d'autres
piatià
dont
théoriques au savant
il n'iuiajamais îendant possibles
en
raisonnements.
nouveaux
brille s'allume pour qui En ce sur ce qui l'entoure.
éclat
la
en consiste le puisque C'est anteiicuies pai des connaissances valeur n'avoir sembler qu'une peuvent
qu'elles
qu'elles
paicc
ajournement intellecd'avaiice
sorte
une
tiouvent
des
lumière
dépenses n'est qu'un
de se distingue puie à ôtie destinée appliquée.
est
théorique, sont pas
seiait
par le tiavail nous l'emploie-
acquis
science
La
que, cien
un
elle-même il
sens,
de
Chaque son
et
projette a pas de vérités
n'y
inutiles. Enfin
3°
l'activité
de joie. à la jeunesse
s'accompagne comme vité un
Mais
surcioit.
gner cher
qui Le
le
résultat
que
poui
le
que cement
poursuivie. finalité
et de raison, repaître
de
la
dit ; il
faire pouvons il de l'activité quand
chasse
de
plaisir, sa fleur
en
nous
plaisir et chasser
pour la fin soit
s'exeice
de
et
liberté
à l'actise joint ne la constitue pas ; c'est du plaisir une fin, dédaiest
atteint, comme
qui pense pour la contemplation
ne
Encore que
épiis penseur but sans autre
pcnsci, du vrai,
est
le recher-
le chasseur
ne mange pas le gibici. autre chose n'est L'art Le
succès
Aiistotc,
l'atteindre,
naturelle.
avec
un
qui faut-il
ce déplad'évidence
altiste.
que
de
se
Mais,
LES
comme
l'artiste,
l'activité,
s'il
Le
chasseur
auquel intéiesse
il
ne
il
DE
JUGEMENTS
son
manqueiait
aussi ne poursuivait est fort désappointé tient
à quelque à la nature, surtout
L'art ne pas chose d'autre
d'en
point
donner
à la nature
un dilettante
ensuite de
but, but
une
373
le
de propie il manque
par
; autiement II en puérile raisonnements combinées
solution
l'activité. ce
gibier s'il nous
que
lui-même,
exemple il ne tarde
est
de
même
ingénieux pour ne
élégante,
à
inhérent
plaisii
quand nous captive
que humaine
rebuter par sa vanité pas à nous de la pensée et de la science Des des difficultés artificicuscmcnt subtils, but
le
VALEUR
et
l'unique satisfont
l'intelligence. le flambeau
l'action. Elle ne est éclaiie qui L'intelligence à l'indicatif lui fournit (a), est pas sa fin La v éi ité, qui s'exprime en impératif. en îègle de conduite, destinée à se transformer à quelque dont cet cela que Il faut fin, pour aspire l'agent impeiatif
énonce
le moyen:
Si
tu
veux
ceci,
fais
cela.
CHAPITRE
SCIENTIFIQUE
L'ESPRIT
I
—
241. ni
La
diversité
tous
les
ils
sont Cette
laison ni
est
Descartes,
est
sont
inégalement diversité « Pour
d'avoii
la
—
inégalité la chose
esprits
même.
pensée
L'Espnl
également et diversement
dit
en
abondants
les
cheiche,
se
absentes,
l'effort plus
intellectuel éminente
qualités d'auties
en
beaucoup et les trouvci
et
et
nette
aisémen
raisonnables, ellesouhaité
souvent
et
aussi aussi
ample distincte
de temps, peu à sa poitéc quand distinctement et
de grands qui avantages semble fécond. Vinvention homme
: un
intellectuelles
si
Mais
intelligents. dans l'intelligence
paitie
aussi
représenter voilà celtes facile
des
unifoimémcnt
Descartes, j'ai la inémoiic prompte,
piésente, l'imagination » Penser autres. quelques souvenus
et
».
paitagée
encoie
aussi
des
espiits. la mieux
inonde
du
; il n'y a à cet égaid « Le bon sens, a dit
à tous
les
entie
RATIONALISME
scientifique.
commune
réside
moi,
LE
ET
aussi
choses
XVIII
que avoir on les
rendent ôtie
la
intelli-
Oi l'appaiition point. d'association est tégie pai des lois Mais un tous les sont les mômes cspiit esprits. qui poui la pensée la mémoiie outre a sans doute avisé, prompte, qu'il et distincte, a aussi nette et présente, ample l'imagination tirer des idées à saisii le parti d'adresse qui se qu'il peut plus à lui. présentent tiouvc ce dont gent des idées dans la conscience
ne s'avisent
Cette
intellectuelle, supériorité talent ou génie. L'espiit s'appelle très paifait l'autre être ; il peut la tête bien Il consiste à avoir
quand
elle
est
éminente,
n'est ni l'un scientifique des hommes ordinaires. chez faite
et
ne
suppose
aucune
ni
L'ESPRIT
ET
SCIENTIFIQUE
intellectuelle
LE
RATIONALISME
377
commun de qui sont le fonds les intelligences. s'il compoitait Car, quelque qualité ou quelque des qualités spéciale exceptionnel développement la science n'aurait universelle : la noimaies, pas de valeui veiité ne vaudrait les savants. que pour qualité toutes
—
242
L'espiit
intellcclucllcs, en impoi tance n'est
tiouver
sa joie. sincérité
l'amour
extrade qualités La pi ornière morales.
est donc
scientifique de notamment
est
tuelle
celles
que
qualités vérité.
delà
fait
La
médiocrité
intellec-
à l'ignoqu'une tiop piompte résignation rance. On a peur de sa peine mieux ne pas savoir ; on aime à savoii, ne pas comprendie que de cherchci que de chercher a compiendre au lieu On répugne à l'effbit intellectuel d'y La
souvent
de la veiité leui
qui
est
à peine distincte entre mieux apparaît
la distinction
;
sont
paresse le piix
intellectuelle conti
aires tel
d'cspiit, inestimable
Tel
s'accommode
autie du
l'erreur accepte viai et d'en avoii
de
l'autie d honnêteté. couiage, le second un mauvais cspiit, esprit. intellectuelle l'activité
de
celui-là
sa
demeure
Ces trois
ajustements force. Sont-cc peut cspiit C'est faut
ètie
qualités en logiques
précis
peut jfttie une afiaiic ôtre
et se jugei
réclame
difficile sans
la
n'en fait
défauts
par l'ignoiance faute de comprendre le goût.
L'un
manque
est un pauvre premier une vie Celui-ci peut avoii au jeu des idees, de jouii Le
desespiits font qu'une, la solidité
de
sa
fécondité
;
solides, vigoureux, des car la précision et la
intellectuelles? qualités de s'en donnci la : il suffit des
les
l'amour
de
plaiic de son ingéniosité,
pensée, incite.
La science
243.— précis.
se
intense,
de
solidité, Tout peine. a qu'à
c'est
la
le monde Donc
tout
le vouloii. : il n'y et vigouicux et de persévérance. 11 d'attention de soin, sans> négligence se survcillci pour soi-même, élémentaires de la vie Les veitus paitialité
solide
conditions. Ce n'est des mômes relèvent pas l'esprit pratique à ses occupations On vaque c'est la volonté. qui est vigouicux, à ses autics avec ou comme intellectuelles, plus besognes, et de patience. Cela ne veut pas diie moins que d'application et de pcrsévéïauce : tous soient capables d'éncigie également hommes il y a des faibles et des foils ; et sans doute les mêmes
378
L'ESPRIT
être peuvent une autre.
forts
ho. pénétration la vigueui de L'esprit contente
la profondeur Ce sont pensée.
un obtenir pour du sophiste qui ne leur reproche
effet. ne
ces
Il
n'est
au moins
d'un
et
pensée minimum ou
pénétration des que
investigation nissent la matière
les
ne
de
de
du
idées
de
la
valeui
suffit qui et rhéteui on
ne qu'on plus de délicatesse. les
retenons
que intellectuelle. s'ils
anôtent foui-
trouvées clair,
exposé enclins
des
se
; ceux-là,
profondeur ont qu'ils
d'un jolie page, bonne mine. Us sont
un critère qualités poui commettent une faute de
ce
de loyauté
d'une
pondéré,
de
question faiic illusion
la
Il
lui-même.
pas superficiels, de manquer à l'assassin de
leur
des
d'ôtie
pas et
pour
de spéciales morales. qualités
ici
qu'à
faibles
et
des formes
encore
pas
cherchent
scélérats
de
activité
pour indulgent il se contente
tiop d'ordinaire
au voleur
doués esprits Ils manquent
nicux,
est
RATIONALISME
sont
et
la
LE
certaine
une
pour
superficiel de peu :
reproche Ecartons
ET
SCIENTIFIQUE
haimo-
à prendic ; en quoi
idées
ces ils
ne cai la valeur des idées logique, et du faux. être estimée du vrai peut que d'api es les règles de Plus altistes ils ont hâte de passeï du travail que savants, Les recherche au tiavail de piéscntation et de mise en oeuvre. mêmes
qualités serviiaient
oeuvic, donc être sincère
comme
: ils
sont
esprit Il sait
petits
clairs
parce demeure clair
pénétrant trouver le rayon les illumine. C'est
qui
s'ils
au
d'allei les
à la mise
nécessaires clarté, et à la recherche
à l'analyse et piofonds,
pénétrants et plus ardent
« Je suis Voltaire
et de
d'oidre
fond
îuisscaux, sont qu'ils
'.
choses disait
modestement
peu
» Un profonds. il approfondit
même
quand à l'intérieur
pénètre
; ils pourraient un désii plus
avaient des
des
dans qu'il appoi te l'ordre à saisir exactement ce qu'il s'applique aperçoit, ce qu'il n'a pas éclaiici. La précision est pour lui c'est sur elle qu'il aller avant. pour compte
qui
La aussi
est pénétialion le nom d'esprits
ment
dans
ne font i
les ténèbres
qu'entrevoir
la véritable
Tandis
que
celui qui approfondit profond J'appelle II ne s'agit plut alors d une approfondir 1 oeuvre qu il a laissée
l'espiit On
avidement pénétiant
entmd aussi de 1 esprit, qualité
choses
et
la confusion, de sépare une sûreté ;
le
Maison profondeur. à ceux qui {.'aventurent
profonds et se saisissent
en
donne hardi-
de ce qu'ils demeure
par la celui qu'on peut mais d une qualité de
L'ESPRIT
clair
même
quand
d'un
certain
degré l'ombre
il
est
profond, d'obscurité.
LE
379
RATIONALISME
n'a pas peur profond s'excite à sa curiosité
l'esprit Souvent
de joie à l'explorer ; il a plus s'épaissit un aveugle s'instruire de ce qui comme qu'à en demeurant dans la lumière. Aussi est-il plus intéressant ce qu'il que par ce qu'il exprime, par l'abondance suggère
me Jure
que en tâtonnant voit
par et In nouveauté
après
lui
qu'il
a signalées. La
des
tiavail
être
exécutés
On
Mais
il faut
et
occuper
les
doit
mettie
rigueur. exploviennent
premières d'autres
que en valeur
se
les
régions
et la finesse sont réellement force plus pi es d'êtie on intellectuelles. Dans la îcchcrchc de la véiilé,
qualités se liouve tantôt d'un
lui
ou leur
solidité
leur
par On
que
de la pensée. inconnues.
relever,
pour
—
244
idées
des
Il est le pionnier rations des terres
ni
ET
SCIENTIFIQUE
en
délicat ni
d'une présence et minutieux :
avec
le même
et
besogne grosse l'une et l'aulic ni
outil, rasoir
par
tantôt
ne peuvent ouvrier. môme
le
bûche fendie une de prend pas une lame pour scie de chaipcntier d'hisfaire des prépaiations pour bien coupante, Cci tains esprits sont comme une laine
ne une
tologie. une aiguille
bien
ni
déchire
ne
une affilée, froisse ; d'autres
pince sont
souple comme
ne
une
tenaille
a saisi.
pas, Ou
bien
encore
femme
ou
d'une
fée,
un levier
lourd,
qui
fléchit
ce qu'elle pas échapper d'une aux doigts agiles d'un manouvricr. poigne
et un
qui dur
légère marteau
ne et
ne laisse qui l'un ressemble l'autre
à la
rude
ces aptitudes il y a une grande spéciales, paît d'exercice et d'entraînement et sui tout de goût natui el et de prédilection ; il ne s'agit donc de qualités intellectuelles. pas uniquement à un tiavail, la Le plaisii qu'on qu'on picnd répugnance Dan$
éprouve telligence différents
pour un a des
autre
sont
procédés
des
faits
différents
et moraux.
L'in-
des manier poui mieux certaines
objets
affectifs
réussissent ; certains opéraesprits tions. Mais soumet tous ses objets aux mêmes l'intelligence d'universalité et de nécessité. Le d'ordre, exigences gros les comme dit de précision, doit avoir le fin instrument outil, la sui laces, les dimensions, les proposions, les articulations, le
rigidité, qu'on aussi
lui
poids demande.
paifaitement
qui
conviennent Ce
adapté
qui
est
exactement lourd
à sa fin
que
et
aux
volumineux
ce qui
est léger
opérations doit ôtie et menu.
L'ESPRIT
380
Un
bon
manière, talité
connus.
La
force
faiblesse
et
un
faut
sans
et
ni plus
logique,requiert la môme qualité
dans
le
de
discernement,
qualité
morale
tifique.
Dans
plus
—
dèie ment
la
une
expression
Par
une
général, s'efforcent
: le tout
de
divine plus de la piété.
—
Le
mant
sa
de
abstraction comme
homme
elle
môme
piatiquement ne pensée
avec
froidement, balance,
comme
la
main
le qui sa fonction diverses,
de l'intelligence, peu près. Et cette Yespi
Malebranchc, de
Dieu. les
toutes
d'une
pensée
vertus
chose
quelque
le juge ce qui
de plus
le bon
qu'une et, en
impartial, est raisonnable,
l'indépendance nous est jamais
de l'intelliindilféicnte
;
et il faut passionnée, qu'elle stérile dès qu'elle ne l'est plus. en enfercalme, peser des raisons
celle
du
dans
physicien, momentanément
assez
souveraine,
ne se plaire rectitude qu'à la belle encore de la veiité, que l'amour l'erreur nous fait rassembler toutes comme
et la
le logicien consiseule (7). Cet isole-
agissait
poui Mieux
échapper,
it scienl'esprit Il en est
une
de verre, c'est s'affranchir d'influences on connaît le danger : cela même est l'effet de Car c'en est une que de chercher sa joie passion. sérénité
car
force,
et minutieuse,
l'a
légitime,
le philosophe, cherche qui
savant,
deiéaliser
très si
la
appelle
de
et
grossièreté
que les plus
l'amour
qu'un
rationalisme.
En fait, noire gence. elle est toujours souvent émue, le soit: elle retombe inerte et Raisonnci
sine
scrupuleuse essentiel pas
formes
est
sans
ses opérations
bru-
réguliers toute
à ne considéicr
de probité Car l'acte
des la
l'intelligence de l'intelligence
abstraction
être
ce qu'on proprement rationaliste d'un religion
IL
245
car
finesse
doit
précision. ne s'accommode
principale,
haute
à intervalles
la
la
juste de même
faut,
est
est
scientifique même la
il
où
à sa
précision
donne
la finesse,
impuissance,
toujours, morale
de II
bavures
l'outil est délicat, plus conduit. Ainsi l'intelligence,
c'est-à-dire
instrument
va pas sans
ne
RATIONALISME
miciotome.
qu'un il quand
faut, qu'il microtome tranche
bon
est
est
marteau-pilon aussi bien
LE
ET
SCIENTIFIQUE
pilote,
au
fort
libre
et
cage dont
quelque la dans
assez
sûre
du sillon la nos
trace. qu'elle de salulaiic peur énergies
de la tempête,
pour y n'écoute
L'ESPRIT
ni
ni
gémissements d'aucunes sirènes clair,
ce
pas qu'il le redoute.
n'est
aidcnte et
du
Mais
ni
c'est
fait
de La
passion
des
et
hommes
des
les
chants
si son regard pas, lui est présente, au
contiaire
; l'imparpeur vie de l'esprit est est qu'elle plus
plus puissante les plus austères spéculations faut dire avec les Anciens
il
philosophe, le seul maître
est
est
courage dans une
381
prières,
tremble
vrai
dans
; jusque
ni
ne
sa fermeté puise vie d'autant ardente,
une
RATIONALISME
de la navigation insensible au danger,
soit Le
LE
ni conseils
cris,
; si sa main si toute sa science
reste
qu'il tialité
ET
SCIENTIFIQUE
du
savant
l'Amoui
que
dieux.
l'Amoui
a les y eux bandés, seul est clairvoyant. l'esprit La passion à la pensée sa vigueur, sa sève, donne son élan, mais il ne lui abandonner la diiection. faut pas L'esprit n'atteint
le
et vraicjuc pat l'expérience n'est sûre que si le jugement
l'expéiience
et rien, ajoute et exclusivement —
246. éléments
le
conditions, des atteindre et même
ment, les
véiités
dans
les
Cette
légitime vérités que
et
On
or, n'y
entièrement
jugements. l'influence
philosophies, le jugement salutaire.
sans
il
elle les
plus précieuses, doctiine trouve
le mysticisme. la signification
raisonnement; la recueille qui
le jugement
des
certaines D'après non intellectuels sur
cei taines peut
c'est
raisonnement, déterminé par
le
son
des
sous ôtie, peut Par elle, l'esprit cheicheiait vainevitales
plus
de
toutes
la plus
expression
hardie
en
un peut-ôtie élargissant de l'antithèse absolue du peu poser « Il faut, dit Platon, et du rationalisme allci vers mysticisme » — Il faut, la vélite avec l'âme tout entière. dit le lationa avec la seule allci vers la veiité lisme, intelligence pourrait, ce nom,
Un le
paiait usage, qui môme sens les mots
H
faut
On un
picndie
appelle 01 die de
telligents. dans le
les
Les
par
leurs
Cartésiens, l'identifient de la volonté.
mots
seuls faisant avec Th
qui
s'effoiccnt
à peu près cmployci et anti-intellectualisme. onl toute
éléments consistei
aussi
un
autre
théoiie
qui intellectuels l'acte
le jugement : c'est Ribol a combattu
dans
sens.
explique ou involontaire la
théorie
avec
force
les sentiments d'expliquer raisonnements les notions, cioyanccs, qui M. Durkheim et les modifient. s'est élevé contre
psychologues humains les par accompagnent
intellectualisme
ces que gaidc théorie intellectualiste faits
choit, intellectualiste
fait
îéccnt,
382
L'ESPRIT
des
théories
sociaux
sociologiques des institutions,
que
et
imaginées nous
Quand viduels
nous
ou sociaux,
plutôt justificatives on nant soi-même, sur
tout sur
la
motifs,
réponse comme
sommes
les que se trompe
sentir
et
de
était
dans
finalité
faits
indi-
humains,
à chercher
poités
faits
intentionnelle, des hommes.
îéfléchie des
les
les
laisons
causes
En s'examigénératrices. sur la question souvent à poser de ses sentiments, de ses cioyanétait
et
logique; : on croit s'il
à ne voir
oeuvres
de
pénétres
RATIONALISME
tendent
qui
les motifs comme s'il
actes,
LE
la pensée par à comprendre
réalisées cherchons
on s'interroge ces, de ses
ET
SCIENTIFIQUE
entendu
souvent
entendu
doivent ôtie qu'ils se tiompe encore
on
et
découvrir
on
invente
d'excellents
a raison
qu'on
:
de penser,
de
ainsi.
d'agir L'intellectualisme
ou rationalisme ne souffre logique pas les Il ne nie des causes mômes extia-intelpas que îepioches. lectucllcs ne puissent influencer au con; c'est l'intelligence les connaît s'en méfie. Il se borne tiaiic à dire paicc qu'il qu'il la raison
que
On
qu'on
s'y
complaît,
paice
contiaiie,
qu'on parce La cioyance
doute.
communiquant La cioyancc les taisons que dont
la
fait fait, elle
saire,
volontaire, sans parti déterminerait aime
et
l'arbitrai!e
à quelque
croyance
paice craint les
qu'on
ne
et
on
de
parce se trouve
conséquences s'accommode pas
est
alois
passion,
et
la volonté.
l'aime,
qu'on bien de
de
de
s'y
la croyance
l'ignoiance est donc
Elle passionnée. ne peut se communiquei
et perqu'en
la
passion. être peut
ne suffisent
aussi
pas
un
poui ne peut être aibitiaiic,
acte
conclutc, construite on
prend
et comme
l'on En
la
conséquence aucune n'est
motifs et
qu'on
comme
sonnelle
sentiment
s'attache
attacher, du
seule est que l'intelligence de la certitude est de se défendre
raisonnable,
du
partialité
—
parce
est
la condition
que
intelligente, la contre
247.
seule
à pile ou face, mais pour à bon escient la constiuction
de
la volonté.
Lorsque lorsdit,
autrement par
des
opéialions non pas sans
parti, des motifs arbitrait
piatiques, e.
la croyance n'est nécesquand pas rationnellement est à la fois volontaiic et passionnée; toujours vouloir que c'est parce proprement que de prendre contraint ne se ; passionnée, y être parce qu'on pas à prendre veut sa cioyance.
parti Mais
si l'on
était
tantôt
on cède
indifférent. sans
On examen
L'ESPRIT
à l'entraînement les raisons, insuffisance sans
la
un
Il y a donc de volonté.
pas de domaine à accessibles
n'a phie domaines
de
connaître
ils
ne
de
moyens découvrait,
delà
de la
aussitôt,
connaissance,
mais
propre:
La
l'intelligence. lui qui
soient
Oui
les
entre
résolu
çonné.
prétendent possession La plupart depuis autenient
au
s'appeler de quelques des moins
et
certes,
et ce
un
court
certaines
et
philosophiques sont demi-siècle,
sance
des
doctiines
invoquent et scientifique
de
con-
des
probabi-
se rangent la distinction
:
ne mais
répond pas a la distincne l'est ou
pas, soupelles
sont
en
présent,
; mais le nom
que l'usage de phi-
une paît de mysqui compoitcnt l'ctroitcsse des limites de la connais-
la
de l'intelligibilité et tiouver, poui 248.
—
L'intérêt
à
à
nécessité
de
les
franchir, d'ailleuis
de
soit
pour inéluctables
et légitimes soit pour les piincipes de la nature humaine, poser penchants de notre aux exigences conscience ou répondre soit morale, la science chercher fonder la îacinc enfin elle-même, poui
donner
satisfaction
s'en
anti-intellectualistes, faudrait pas conclure
dit
qu'a Elles
science
précises. du temps
Il n'en mystiques. dominante est la tendance telle contempoiainc de plus en plus de ne donner s'établir semble losophie ticisme.
pas elle en
; si
philosophiques, dès qu'elles
écoles un
n'a
moyens
problème qui n'est qu'entrevu
qui sciences
y a des tout sciences lois
philosotous les
cxploïc
légitimes, mais elles
elles-mêmes au sein des sciences place, et un savoir un savoii entre conjectural piouve entic science et philosophie, à la distinction un problème ce qui est connu — Enfin, s'il
scien-
La
propres pas : la
tous
ignorance. pas des conjectuics
entre
de juger sentiment et un
n'est n'est pas scientifique pas — A défaut de certitude scien-
qui
n'y a-t-il des vraisemblances?
on a pesé de cette
philosophie
leur
tion
383
connaissance
philosophique. la science
appartiendraient .car elle utilise
connaissance
lités,
de
lui
emparerait naître. La
tifique,
RATIONALISME
mysticisme
l'idée qu'au repousser connaissance y ait une
il
tifique
LE
au contraire, de sa passion, tantôt, et pris argument leur insuffisance, reconnu le droit des raisons même justifier pour
raison.
mysticisme Il faut
ET
SCIENTIFIQUE
en
cicusant
ainsi
dire,
de
ces
plus profond que l'inlerjiigcncc, la raison de la raison. tentatives
est
incontestable.
Notre
381
L'ESPRIT
savoir sera
est
positif
et
entie
pratiquement de ne pas
On
morlalis —
évite
notre
ces que
il
doit
nécesau
appartient
et l'inégalité de et peut-être possible
nécessaire, logiquement les dioits de celle-ci aux
diverses la
savoii
cioyanccs, de nature
croyance logiquement nécessaire et la science
contre piolcstci à nous peisuader
le saltus
si
la
de
249.
Mais
devenir, qu'il puisse notic soif de connaître
sacrifice pei mettre qu'on de celle-là, attiibuc qu'on ce qui, faute de pieuvc, est
prétentions assertions
tuent
RATION\LISME
étanchei
pour action.
des complété pat maintenir la distinction
de
LE
si étendu
et,
étro
logicien valeui,
bief
notre
seul
diriger sairement
insuffisant
insuffisant
toujouis
ET
SCIENTIFIQUE
le et
caiactère
demeuio
hypothèse, qui s'evci-
philosophics
supiêmc
sagesse
d'une
consiste
dans
la logique.
par-dessus
La cioyance aimée et voulue est la source de l'eireur. l'erreur en se défsndant de toute ci oyance volontaiie
ou
en se refusant à toute démarche de aibitiairo passionnée, — en doutant. la pensée, On ne doutera car le jamais trop, seul moment où il est îaisonnable de sortit du doute est celui où l'on n'y peut îcstcr. La science achevée est ce qui a plus subi l'épreuve de la ciitique et en a définitivement tiiomphé. 11 faudia donc se soit exercée, ait saisi que la ciitique qu'elle ce qui lui donnait tout effrité ce qui cédait tout à son piisc, trouvé la résistance ne peut entamer. Le cffoit, qu'elle plus scepticisme, qu'on en est l'indispensable
a considéié
comme
l'ennemi
lui et lui ; c'est le faux du vrai. Il ne samait être cxagéié, puisqu'il s'impose ce qu'il nécessairement soit impossible jusqu'à a distingué Sans doute Descartes son doute « méthodique de
celui
des
un
pensée
« qui ne doutent irrésolus ». Ces
sceptiques,
d'être
affectent
ouvriei
de la science, seul qui sépare
jeu,
toujours en suivent
les
débats
que esprits comme
poui
douter
qui font un drame
» et
de la aux
avec tant de plaisii craindraient changeantes, qu'ils se dénouer, s intéressant de le voir à son se plutôt manège, de son but, ne sont point désintéressant amis de la veiité ; ils ne la cherchent ils ne se soucient pas, et, pas de la trouver ils n'ont s'ils la rencontient, de s'y arrêtei : ils seraient garde péripéties
obligés ennemis fient.
de
lui
obéir.
, ils la servent Les sceptiques
Mais
la science
involontairement, n'auraient pas
ne saurait parce marqué
voir
en eux
des
la puriqu'ils leur trace dans
L'ESPRIT
l'histoire
la
de
dissipé des dispersent
ils
—
250.
La
science
lumières
délibérante,
s'ils
385
n'avaient
ne font
des
détruit
pas la lumière,
quand savons-nous
nouvelles
de
plus
doute
mais
impossible? de douter?
pas. Toute nJVe/f^ait cr ois savoir. Jeniejùge ne ptus-long-exarnen
écouté
des
—
science
est
suffisam-
m'apportera de m'arrôter
le parti le vrai.
avis
im-
devient
est
qu'il raisons
et je prends me parait ôtie
avoir
après
le
commence
le moment,
pour
RATIONALISME
nuages.
Mais comment possible. Parce nous n'apercevons que cela ne piouve Mais pas qu'il a dit croyance, Renouv^M^^e ment éclairé ; j'estime qu un pas de ce qui,
LE
humaine pensée des illusions. Ils
et
erreurs
ET
SCIENTIFIQUE
Une
divers
à
assemblée
sur
une
de ces
des débats la clôture qu'on n'épuise jamais, prononce de passeï au vote. Elle a des motifs de prendre cette des débats décision : l'ampleui lui a semblé à proportionnée — l'action du ne souffre ; ; l'importance sujet pas de délai étude mieux d'une est compensé l'avantage approfondie par l'in— la de ne pas^iboutii à temps; convénient sent que majorité a ce moment le vote lui sera favorable et pouriait lui échapper
questions et décide
le moment
La
d'après.
décision
prise repiésente au moment du
la
question apparaissait L'examen plus. critique qui piécède à une souvent délibciation ressemble
lequel
clos
est qu'il Ce n'est et
plus tôt ou le jugement
pas S'il
libre.
ne
volonté
caractère
lui
férer.
Comment
qui
ce que est cherche
par
un
viai
acte
de
liberté.
on
Tout peuvent motifs
jugement le rendre qui
ont
GOBIOT
douteux
a voulu
1élèverait
Traité
volontaire
qus je sais être vrai, douteux? Mais l'effort de l'esprit et peut être prolongé ou suspendu Au cours de cet examen, la question
ce
de
aucun que
n'est
définitif,
l'examen
auquel,
continue.
pour
des
de
raisons
motifs
s'arrêter. donc,
logiquement déterminé à clore —
différent.
de
des successifs dont aspects présente d'une n'est l'objet tant aucun croyance de la question est l'aspect La croyance extra-rationnels,
acte
Selon
nul effort de l'évidence, à l'assentiment de l'esprit, si l'évieffort de volonté ne peut la lui con-
jugerais-je je sais être volontaire
un
de
léfléchis
jugements
est
qui
lien
vote,
parlementaire le jugement est
tard, plus lui-même
îesistei peut fait défaut, nul
dence
ou
le
revêt
nos
sous
l'aspect
Logique.
d'une
paît,
d'autre nécessaire, l'examen sans chercher
qui de
part, davana5
388
L'ESPRIT
L'intelligence tagc. la nécessité logique
étant et
du
la légitimité aussi motifs
ET
SCIENTIFIQUE
la
jugement bien que de
par libeité? ce qui dépend libre
J'appelle suspens ceci ou
tant cela, ce qui
que je et seia
à y considérer l'anti-intellectualisme,
la fois
; pour de la valeur piatique dépend des raisons. la valeur théorique
avec la libellé, Intioduirc, la raison en exclure c'est
gence, Qu'entend-on
RATIONALISME
il faut
activité, liberté
—
251.
LE
délibère, ceci ou
de
l'ai et
itraire
dans la
st^'iiimei
l'intellilogique.
ma volonté,
ce qui indifféremment
ce qui peut la résolution cela selon
des
îcste
être
que j'auiai ce qu'elle end de mon
indéterminé est et demeuic jusqu'à prise, en ce sens qu'il acte est libre, Mon soit prise. dej Mais dite que sera décisif. à son égaid, seul vouloir qui, est indépendant est libre, c'est dire qu'il lui-même vouloii Tandis est le plus ma délibération. que la liberté giand un ôtie pour et une conscience,
biens
et la conscience,
qui a le double privilège anéantirait le libre-arbitre
la nécessité
logique On
d'être
la contingence. y introduisant n'est contraire minisme. L'hypothèse du déterminisme, sans le postulat Mais, il à des faits; îelativement laisonncr
une
à la fois
et l'obligation ne demontic
en
mon de des raison
la raison aie, en le détei-
moi pas
donc
pas impossible. nous ne pouvons plus n'y a plus de 1dation
et le réel (208). entie la pensée possible sont logiquement ai bitiaii es du raisonnement Les opérations de faiie, en ce sens que je fais telles qu il me plaît opérations ne soient à la seule condition point impossibles (178). qu'elles Je les Mais elles ne sont pas psychologiquement contingentes. mais non pas sans motif. La libcité dont libicment, accomplis un libic-arbitre. n'est il est ici question Chaque pas du tout le tissu des faits, des dans i° par est déterminée, opération au but visé, ou me conduira motifs (ou je sais que l'opération 20 par des mobiles si elle m'y conduira), (le essayer je veux Elle est libre en ce sens et de comprendre). de connaître désir il faut Pour de mon choix. que je l'accomplisse, dépend qu'elle mais il n'est nullement et il suffit -equis que que je le veuille, à le vouloir. Toute éducation intellecsois pas déterminé ne je toute sur la supposituelle et, en général, discipline, repose à intiocar elle consiste tel déterminisme, d'un tion implicite duirc
dans
l'espiit
des
motifs
propres
à orienter
favorablement
L ESPRIT
son
ET
SCIENTIFIQUE
LE
RATIONALISME
387
: c'est
activité
l'amour du vrai et de l'intellipar exemple le goût de la solidité définitive et de la précision gible, parfaite, la crainte de l'ericur, la connaissance du danger des idées et la vagues autoiité toute
terreur
de
dogmatique, illusoirement
formules
c'est
tuelles;
ensuite
la danger, des jugements et
claires
sorte
activité ai dente d'une impaitial des exercices d'assouplissement
tous
le
à l'égard tout faits,
îeeus
séductions
surveiller
de
de des
intellec-
attentivement le
dédoublement,
et
juge à cela
passionnée; joignez rendent les opérations qui et plus vaiiées, plus rapides, plus sûres éléments de l'éducation intellectuelle.
aisées, l'esprit plus tous les vous auiez supposent il fallait,
défiance
autres à se
l'aptitude une par
à iester,
soi-même,
ce
déteiminismc
de et Ils
Si d'aventure
psychologique.
de faire une place spontanéité l'intelligence, ce qui à la contingence, tout serait soustrait au déterminisme soustrait à l'éducation, se trouverait manière car, d'une génésur la nature on ne peut des lois qui la veitu rale, qu'en agir dans
la
régissent Si l'intelligence,
les règles est cncoie soumise logiques, la plus à des obligations et la plus morales, généialc impéest de porter de ces obligations rieuse la i/ity:;} le l'examen, limites du possible. C'est plus etrêmes scepticisme, jusqu'aux aimer
ou
vérité,
que
Une le
outre
sa
vouloir de clore
ci oyance, au lieu d'aimer et vouloir la l'examen alors qu'il être prolongé pourrait ne saurait obtenue ôtie logiquement fondée:
ainsi ci oyance encore doute, possible, moi
obligation de sincérité
aussi
Mais
il
peut cela
constitue
nous
arrivei
de
conçu
la
débat
entre
méthode
sciupulc n'est
de
recherche
est
deux uno
ou
la
vérité
plusieurs
dialectique.
Le
une
ne
pas voit avaient jugé de faire appel
pour que les anciens critique, pas se fier à sa piopre d'un adversaire. de préférence à celle C'est
un acte de
la
terminé
de faire de nouvelles l'impossibilité nécessaire l'enchaînement des îaisonnements
échappatoire, aucune bifurcation.
sans
continue
; il est une
logique,
de prudence, un que de la raison. L'examen
bien
quand aucune
laisse
nécessite
que on se voit dans
quand
démarches, ne
aussi
autant
conscience que
aie
nécessairement
s'impose bien qu'une
voie
les
et
unique
bifurcations.
nécessaire
de
ne
à cejle d'autrui, Socrate et Platon ont
sous personnes, laisonneur
la
forme d'un
sociale
d'un
la dialogue; s'interdit de faire
388
L'ESPRIT
ET
SCIENTIFIQUE
LE
RVTIONALISME
seul
pas sans s'assurer ne que lui non plus pas assez do se faiic
un
l'adversaite le fait avec lui, que trouve ce issue. Mais parce pas d'autre n'est ainsi et consurveiller, critiquei trôler il faut soumettre ses jugements par un seul interlocuteur, do tous, les livrer au jugement à la publicité, sur eux appeler les plus amples débats. 11 n'y a de vérité indiscutable que celle le monde a été à même de discuter que tout ne peut plus discuter, en soi te que le combat de la pensée combattants. Fruit personnelle, toute
connaissance
lisation
vraie
— La science
La
géomctiieélémentaiie est la plus qu'elle mathématiques, de lois spéciales être peuvent Mais les lois ; au
sûres encore faits
que finisse la
la dépersonnalisation
personne de faute science
et
la socia-
par
la pensée.
de
252.
est
et
une en
achevée
sujet
d'ailleui
s à peu de chose.
en est le plus parfait anciennement achevée.
exemple, L'ensemble
de la physique, partie et dans les sciences
grande chimie
considéiécs d'une
se réduit
comme
beaucoup biologiques définitives.
des
acquisitions sont souvent générale
très
poitée
parce des
de
d'entic elles, beaucoup ou s'ils sont clos piovisoiicmcnt,
les
moins
debats
sont
de nouveaux
ouverts, et de nouveaux
les rouvrir. A parler aperçus pourraient elles ne sont donc que des hypothèses. Elles rigouicusemcnt, ce caiactèrc ce qu'une ciuciale gardciont jusqu'à expéiience en apporte la seule vérification décisive ciuciale L'expéiience une
est
dont
infranchissable
barrière La
bifurcation en
science
des
une
est
feimée
la
par
fait.
d'un
formation
routes
admet
la
probabilité, accueille à titre
la vraisem-
de
ce
la simple elle blance, possibilité; piovisoire et l'hypothèse. la conjcctuie Elle se relie ainsi par une tiansià la connaissance tion continue diffère vulgaire, qui n'en que La critique ne se borne impeifcction. par une plus grande pas à
sépaier
brutalement
scientifiquement ou sait plus réserves. scientifique sait qu'elle
S'il
connu
le de
moins
certain ce
on bien; est une distinction
et la connaissance ne sait
qui affirme
l'incertain, est tout à fait
à faire vulgaire, que la
avec
plus entre la c'est
seconde pas, tandis La science est accompagnée de critique ignore. est audacieusement la connaissance vulgaire
que
qui
est
ignoré. ou moins
On de
connaissance la
première
ignore qu'elle et de doute, ou dogmatique
naïvement
L'ESPRIT
SCIENTIFIQUE
crédule.
Rien
ET
n'est
IE
RATIONALISME
389
moins
que l'aveugle scientifique « confiance des en ce est ignorants qui scientifiquement » ; le savant connu se rend du caractère de compte provisoire ses assertions. —
253.
La
lésultent
de
motifs de
a
les
déterminent
plus alois
sous
les
lequel
la ci oyance poui Rien n'est assurément
raison,
leure.
sans
scientifiques,
les
Des épuiser. sont des respectables soit à nous contenter
questions devant parti,
à prendre
soit
moment,
môme
jugements, fallu clore
dont
piovisoiie
l'aspect sent à ce
nos
qu'il
extra-logiques, nous moraux,
motifs
la
de
plupart débats
nous le
apparaissilence de
semble
qui
la pratiquement et d'ailleurs légitime
plus
meilnous
ne pouvons sentiment
On peut donc autrement. donnei son aspas faire aux diverses anti-intellectualistes, philosophies qui toutes des philosophies du bonheur ou des philosophies
sont de
soit
l'action,
dans
la
mesure
à l'une où
elles
d'entre
elles,
ne
pas
sont
révisables: on
sait
à toutes
incompatibles, ne sauraient qu'elles au sens d'assertions
rcseive toutefois, importante des convictions, des croyances, mais seulement des partis pris, et provisoires savais. Quand
soit
des
avec
cette
justifier fermes,
résolutions
mais
j'ignore, s'est qu'on
ensemble
pratiques, ferai comme si je en veitu de mo-
je
déterminé
tifs
on demeure nécessaiiement pas des raisons, qui ne sont dans le doute, on suspend son jugement, tout en se portant à l'action résolument sans hésitation et sans On scrupule. comme l'a très bien vu Pascal, un pari. Mais la décision fait, de
la
volonté
n'implique dès qu'on Môme,
ligence.
ni
n'entraîne s'est
de
l'adhésion
rendu
décision de la volonté, par une est Je croyais impossible. telligence parce que cioire : donc les philosophies Toutes je ne crois plus. tifient des croyances valeur leur par leur pratique même
toute
d'ignorance mais tions, 254. doutes, point
—
; elles des
On
rester irrésolu
valeur
dogmatique. ne sont pas
hypothèses
peut cependant, ferme dans son en
ses
actions
qui ôtent
et
un
impliquent assertions et
et partant
des
on
parti pendant
voulais
je
Elles des
l'intel-
s'est compte qu'on l'adhésion de l'in-
piononcé
là
a
des
juspar aveu
convic-
doutes.
doit, pris, que
malgré « afin la
tous de
raison
les
n'être oblige
390
L'ESPRIT
de
ET
SCIENTIFIQUE
LE
RATIONALISME
en
ses jugements ». La seconde des maximes prode Dcscaites, visoires des motifs maximes adoptées pour et sans raisons le doute pratiques théoriques, puisqu'alois lui interdisait toute est de « ne pas assertion, méthodique suivre moins constamment les opinions les plus douteuses, l'être
signification de fidélité celle
une
s'y sciait assurées
lorsqu'il été très
fois
déterminé, 11 semble bien,
».
du
primitive et,
d'affirmation
eussent
elles
la que, dans credo y, l'idée rJmq, foi (fides, de loyalisme l'ait sur empoité La foi est d'abord l'adoption
mot
ainsi
pour
si
que
dire,
de
d'ailleurs,
l'esprit. d'une de la vie ; elle consiste à ne pas l'abandirection ensuite « poui donnci de faibles » pai inconstance raisons, légèreté, ou trahison. C'est ainsi une veitu. En que la foi a pu être ce
le scepticisme sens, foi qu'il l'ennemi n'est
la
ment une
sont
de
la science.
décision
la
chose,
l'ennemi de pas plus le jugeL'assertion, la constance en sont
et
autre. —
256. loin
d'être
saisi
que
et
une
n'est
lalionncl
les
savons
La science
est
suffisante
pour
plus mêmes.
diriger
et la fin de
tous
savons
ni où nous
les
allons.
assez pour nous jamais vrai qu'elle est à peine enfant à l'école. Deux une puis après conserve même
longue
: si belles
savoir
sera
toujours
de rien.
Le plus de la nature,
êtres
chose
est.
notre
îoute
ou trois
période tout entier
La
mystéiicux, c'est nousni
d'où
nous
nous pourquoi science projette
; elle ne l'éclaiieia de marcher à tâtons. Il est
dispenser commencée.
pas de labeur ne pouvaient moderne de la nature. pas N'exagéions science
le tout
les plus simples de rien. Nous ne
sommes, qui nous Nous ne savons pas
pourquoi quelque taches de lumière sur
quelques
des faits
ni
ni
sommes,
très toujours Elle n'a encore
probablement l'action.
les plus superficielles Nous ne savons proches.
impénétrable ne Nous
venons,
sera
les lois
plus le commencement
le
et
L'homme
siècles
de l'antiquité
pendant le trésor suffire
laquelle
encore
un
grecque, l'humanité ne
siècles acquis, quatre à sonder l'immensité les
non
et si fondées
est
plus soient
promesses
nos espérances, que dans l'abîme un minuscule ftambeau
de
la
notre infini
de notre En qu'une
ignorance. cheminant
dans
démarche
hardie
les
ténèbres, et résolue
nous est
nous pouvons moins dangereuse
diie que
L'ESPRIT
les
dire
que saisi
nous
que nous avons décidé main
à lui,
de
ferme avons
nous
pouvons-nous trop courte mettre
la
suivre?
notre
bâton
nous
que penser l'action, pour
il
mais
rallonge; des couleurs
de
quelque autrement
cherchons
la science
età elle
est,
La
bonne,
: la
du
coeur,
morale
la
masquer de aussi, elle
désavouer Rendons auxquelles
de
faire
la pensée celle qui est mais
supposé. ce qu'elle
que Point
la
afin
ou science, de la vérité,
aussi, mais encore évidence: salutaire mon
de
la
Ce que ou obli-
attachement
tualistes, de leur
elles
sontdes
scepticisme
il y sans
La
l'oeuvie
pas sa fille, de la volonté
ce
une
de
soit
fille
supercherie
la volonté, assertion et
a quelque chose être un acte de
tel.
pour
dans
leur
raison
doit
la pensée ou celle
qui que non
et adoptive ! La îaison
« Et ceci fut capable ont coutume d agiter înconstammcnt » Descartes mauvaises
domaine.
doit
Anti-intellec-
façonsdesccpticisme,etelless'autorisent môme pour requérir des affirmations.
se prononce exigent que l'intelligence nom même de son impuissance à les
aller
comme
croyance, ce qui,
passer qui n'est
de
point engendré. à ces philosophies anti-intellectualistes hommage nous devons de si hautes, si utiles et si bienfaisantes renfermons-les
être
à peindie la jointure
n'a
Mais
qui laissent
d'y cette
la cioyancc qui être qualifiée peut vraie. elle est Autant
et intolérable
c'est
pensées.
i.
étant
ou console,
ou
notion
croyance, veut se
impose,
enfant
îassurc
est déraisonnable
connaissance, souvent accueillir
un
avons
nécessaire
foitific, qui cela croyance pour comme même décision
pas raisonnable
Dans
jugement. de louche
la
qui apaise, affranchit
qui mais n'est
légitime, autant elle
vient
nous
affirmation.
croyance
préserve,
que
pas
est,
qu'elle autrement
une
par
pouvonsle seul fait
? La science
et fondée, acquise vérité. Rien ne sauiait contie cette prévaloir ! Si je juge utile, je ne sais pas, je l'ignore de m'y attacher, il ne faut gatoire pas que soit
mais
\
Parce
clair voyons est pratiquement
ne
persuadci qu'elle chose d'équivalent,
391
d'aveugle, parce que, des obstacles et des fondrières,
évité
déjà
une
rallonge de nous
RVTIONALISME
les tergiversations notre connaissions routo,
d'une
grâce
LE
les hésitations,
lenteurs,
nous
ET
SCIENTIFIQUE
sur
des
îésoudre.
Elles
problèmes Elles ont
au le
de tous les repentirs dès lors de mo déh>rcr et les remords les consciences de ces esprits faibles et chancelants qui se à pratiquer comme bonnes les choses qu ils jugent après Wélh , III
L'ESPRIT
392
de conseiller
droit sont
une
de
l'effort
attitude,
LE
l'intelligence,puisque à nous assurci
la
est
Logique toute
notre
RATI0NA1ISME
de la prescrire, elles à condition y contraindre, un jugement. point Puisque
peut-être
de nous capables cette attitude ne soit
peut-être toutefois que tout
ET
SCIENTIFIQUE
de
do l'indépendance l'erreur consiste
réaliser
défensecontre
nos jugements cetcnsemble puisque
ne
que
sont
déterminés
que
par
des jugements, de qualités toutes morales, de vertus, l'imparqu'on appelle esprit scientifique, puisque tialité du juge, la loyauté, la droiture, lasincéiité de l'honnête cela se ramène à sousliaire la pensée tout homme, puisque de la volonté,comment l'influence du sentiment et à l'arbitraire des
motifs
ne
qui
seiaient
des
pas
taisons
des et justifier ? des temps jugements écoles anti-iationalistcs n'exagèient déterminer
légitimement en môme Les insistent
piétendiaient-ils décisions qui seraient
conventions
ce qu'il y a de conventionnel science de pur Toute raisonnement Le laisonncment logiques. exigeant
principes,
toute
tonsqucle et celui pour
qui suffire
science
domaine
delà
repose
sur
au
à ses recherches, de l'action. champ
sans savoir, prendre parti pour dont aucune rationnelle justification rait
conclure
sur
nos
tative
dont
s'ouvre
ni
ignorances de ce genre,
le
droit
Il
assertions
elle
a pris infiniment
est motifs
donc
nos
On des
doutes.
des des Ajou-
possession étroit trop
d'ordre
possible. de fondei
sur
sur
nécessaiie
n'est
ni la nécessité
et des tout
est
des
repose
dans
toujours indcmontiables.
des
science,celui
elles
point quand et d'arbitiairc
sur
la science.
à
de
piatique n'en sau
croyances Toute ten-
asseoir la cci tilude et le vrai pour sur les ruines de la raison à souffler et de la science,Aevient sa s «c?(lf f ^^v ! N lampe pour y voir plus clair. /AX^>K cffbit
INDEX
\bMrait, 90,
abstraction, n4,
95, 175,
I8'I,
a35,
a/)5,
ctc
84,
193,
98,
174,
70, 336
187, 93,
208,
^17,
1 ),
46,
189 19',,
ig5,
199,
I'I8.
par),
a35,
a'io,
à dislance,
Vctucls
166,
Antithèse,
a4S,
a53,
a54,
voy
4o,
45,
Arbitraire,
/|i,
Agnoelicisme,
voj
Jugement»
173,
300,
aoa,
ao5,
347,
349,
a55
63. 8a, 84 bis, i63 Algèbre, — do la Avertissement logique de l'auteur Alternali\e,
u3,
i46,
i5o,
186,
3o, »97>
Analyse,
88,
195,
193,
194,
18,
89, 197,
90, an,
136,
i46
ao3,
s 10
3i,
39,
98, aas,
160,
61, 166,
3a6,etc voy.
Juge-
iao,
ia3,
sqq,
183,
187,
ia4, 193,
ia5, 198,
84,
85,
196, ao8,
93,
91, 187,
94,
193,198,
aïo,
316,
a46,
46, "6>
59,
70,
76,
l6l>
l37>
g5, >79>
18.,
187, Aristotélicienne
(induction),
voy.
voy
In-
formelle 4^,
164,
i63,
179 19a.
(proportion), a4, 3o 3a, 173,
1 sqq, Artificielle (classification), sification artificielle — (expérimentation),
184,
a4o Clas-
Yoy
191,
Expérimentation 95,
49,
97,
187
As«ertonques (jugements), ment» a««ertonqucs Atomes,
90
Attribut
(Spinoza)
70,
64,
63
i5,
99>
Assertion,
Analytiques (jugements), ments analytiques Antécédent,
19a,
'98
analytique, 84,
98»
Art,
ai4 189, ai3, Amabirnus, 99
43,
175,
I,
Arithmétique, —
101,174,
Juge-
voy
I79
duction
317
337.
197
170,
9735,90,97,
Analogie,
aac,
83,
\RISTOTF,
169
65
Vflîrmalif, aflirmatifs
337.
\podictiqucs (jugements), ments apodictiques
Jugements
97,
97.
AKCIIIMkDF,
Adjectif,
186,
Anthropocentrisme,
ao4
(jugements),
Addition,
68,
io3,
88,
78,
(logiquement), au aïo,
ARAGO,
actuels
>96.
Antérieur
Vpproximation,
199,
a55 —
ia6,
pir
191,
(comer»ion
\ction,
84,
Anthropomorphisme,
(démonstration
Accident, aoo, —
i85,
65,
4i,
iaa,
118,
169, Absurdo
3i,
ALPHABÉTIQUE
106,
114-119, Autorité, Automatisme,
98,
9,
voy
(log
107,
108,
109,
ia4,
i36,
i43
99,
*î5i
5,
aa8,
a33
),
Juge-
ba, 110,
65, lia,
•394
INDEX a3i,
Avantage, \xiomo,
6,
a33,
a3a,
160,
ALPHABETIQUE Cercles
a34.
ai4.
aïo,
Ccrtitudo,
3,
47.
Baconiennc
i83,
179,
186,
(induction),
voy
45.
Barbara, Baroco,
i4o,
107,
B*AVMO\T
187,i45,
117,
i54.
i3g,
Classo,
i54
(William),
BFRGSON,
31,
3o,
IUHNAKD
(Claude),
3'i,
ao3,
191,
aaa,
aoo,
160,
a3g
189.
sqq,
91-95,
70,
17*1
artificielle,
—
io3
4',
35,
134
naturelle,
Classifications
93.
9a,
9a, g3 et imparfaites,
parfaites
9J.93
BERNARDIN
DE SAINT-PIFRRE,
BFRNOUILM BERTHFLOT,
(Jacques), aaa
BERTRAND,
164.
aa'i
Bien
et
109, Collectifs
BRADLEV
Jugements (méthode
i4o,
i56.
i54,
Caractère,
64, i4o,
i4<,
73 i56.
important,
Caractère»
sqq,
93,
Catégoriques ments — Cause, 7, 193, 317, Causalité
93,94 Défivoy
voy.
Juge-
46,
(syllogismes), Causes causalité, 183,
319,
aao,
aa6, de),
(principe
Celantes,
i45
Celarent,
107, vicieux,
et
i83,
soa,
197,300,
i3o,
i5,
49
i3i,
5i, 176,
19^ —
'97-
178,
190,
ai3,
si3,
raisons,
5,
19a, aa6
177
ai5,
Conjonctifs
194,
ig5,
aoa,
ai5.
139.
i45,
i54,
i56.
85,
Conséquent,
i3i,
304,
ig5,
198,
etc
i85,
61-64,
86,
(syllogismes),
317,
i4g, 330.
io4,
a3g,
voy
Syllo-
conjonctifs
Connaissance
73,
197,
71
(idée),
gismes
ig4,
177-
iao,
187,
Conditionnel,
ao8,
47
186,
de),
u4,
g5,
l84,
Confuse
a36.
168.
8a,
65,
,,8>
'98
65,
186,
a3i,
n4.
vanéc(méthodode),
184,
ao3,
i3g
95> etc 317,
(melhodo
iCo,
107.
i3i,
i3o,
94,
168,
i3g,
Concret,
85,
73,
318
(théone
Connotation, i3g,
voy
58
137,
Condition,conditionné,
catégoriques
176,
139,
Concordance,
16a
97,
de),
65-7a,
lao,
des),
(jugements),
as,
i36,
I3I,
90-95,
g3.
Caractéristique (définition), nition caractéristique DESCARTES CARTF*IFN>, voy 89,
111-118,
Concepluahsme,
(subordination
Catégories,
ai3,
99
5i,
93,
Concept,
69,
166,
137,
(propositions),
Compréhen«ivistes,
aoo.
199,
i3o, —
Complexes
9 (note).
Caprice,
Juge-
(concepts),
Compréhension,
107,
Cantoriens,
Complémentaires
aa3
(André), aa8. BROUTAIS,
Cameslres,
45.
do),
BROCA
g4,
(jugements de comparaison
Comparaison
45.
BOND,
voy.
ai4.
'55
i44,
180
i43,
68,
108,
95,
(jugements), collectifs
Commodité, a35-a4o
collectif,
I4I,
139,
ments
Mal,
Boeardo,
terme
Collection,
a3a
BICIIAT,
38.
Coïncidence,
337
a33
Besoin,
Cercle
90
86,
78,
Classification, —
191
196,
i84,194,195,
Claire(idéo),6i-64,
107,
i56.
aa6.
aoa,
ftaralipton,
aa6.
19a,
46
Circonstance,
tion
190,
i54,
i4o,
107,
CiiRvsir-PF,
189 Induc-
177,
174,
Cesare, BACON,
74
d'Euler,
de),
connotatif,
1, 10. 5i,
65-72,
I3I. conséquence,
11a,
u3,
INDEX
n8,
no,
ia3,
134,
ia5,
ia6,
i46
Cruciale
sqq,
166,
169,
183,
187,
193,
198,
3o3,
aïo,
ai6,
etc
194, 353,
Constante
68,
(relation), ia6,
i43,
316, igg, Constatation
aa6.
ia5,
18a,
ia8, logique,
ao8,
33,
3g,
3g, 180,
10a,
io3,
voy.
Aver-
38 5,
contingent,
102,
99,
ig3,
i65,169,194.
160,166,169, do l'auteur tissement
Contingence,
133,
i65,
300,
199,
98, soi,
4o»
7',
79»
90»
164. Contradiction 5i,
(pnne.
io4,
106,
de),
10,3o,
aïo,
3i4-
179,
Contradictoire,
contradiction,
i5o,
Contraire, 58,
ai4,
174,
3i,
Conlraposition,
|34,
54,56,
57,
147.
Contraste, Convenance
complexe
(méthodo
de),
as6-a34.
»G6>
90,
9a, g4,95» 208, a55
i4a, —
i44,
Si,
85, 88, ,8°»99-
'7°>
u3,
107,
i36,
147.
par
négation,
voy
Juge-
copulatifs.
107, i38, 33. DARIWN,
i3g,
Datisi,
i55
gismes
voy
Syllo-
copulatifs
Copulatives
i5a.
(propositions), g5,
Corollaire,
99, 160
COUIVJRAT,
88
Critique,
4g,
ii3,
i44,
1 I5-I
i36
19,
187,
188, etc
aa6, —
igj,
des 5i,
7,
7, 8,
n,
igo,
aoo,
308,
a46,
a5o,
s53,
s54,
a55.
11,
m,
no,
2.3. —
i3.
347,
16,
i45,
i54.
77—
a48,
gg, a4g,
17g, ao6,
68,
73-90,91, a 10, ig4,
i36,
64,
64,
73,
74-
68-73,
73,
94.
génétiques, initiale,
88,
84. f}4
bis, 93, g4. de chose)
nominale,
73-84 ou définition
réelle 85,
ga
Démonstration,
8, i5, 88, lao, — \vertissemcnt
ai8.
sqq, —
indirecte,
Dénombrement, —
3g,84 (erreurs
bu,
174,
de),
do l'esprit,
DLSCARTES,
Cartésiens, 64,
61,
320,
175.
3g
5i,
65,
i5,
83.
i3i
85,
Déontologie
aa,
i5o,
188.
174,
73. noms dénotatifs,
Dénotation, 74,
u8.
76,
intrinsèque,
—
118
76,
extiinsèque,
Définitions
s4i,
7,
8,
1, 3, 4,
88,
i3o,
a46,
a49,
160,
5,
7,
164,
254,355.
85.
76, 89,
voy
Définition
ex-
trinsèque
316, 4g,
ao5,
97,
98
66,
127,
g4, 175,
sqq,
essentielle,
85-87, •—
160
93,
caractéristique,
206,
a5o,
a4g,
i3,
aa6,
199,
64,
5,
Déterminisme,
(esprit),
3i3,
catégories,
Désignation, a35,
sis,
88,
160
i3a,
Isa,
Description,
176,
48,
47.
110,
10,
a5a
Croyance,
i38,
Déduction,
73,
(syllogismes),
193,
»55.
i44,
Dénomination,
147.
(jugements),
—
a5i, —
85,
77,
i43,
Copulatifs ments
Copule,
80,
logique,
Conversion,
i43,
Dam,
80,
Convention
190,
i45.
—
io4
58,
3o,
Dabttis,
Définition —
i'(6
i35,
u3,
ia3,
57,
319
contrariété,
59,9a,
47,
56,
u3,
58,60,71,84,9a, i46,
196,198,
Définition,
continuité,
Continu,
53,
a5i.
ai6,
ai4,
ig5,
189,
ia3,
190,
sq,
110,
Contiguïté,
(expérience),
Darapti,
empiriquo,
4o,63,846»,88, —
133,
i83,
395
ALPHABÉTIQUE
Devoir,
318,
199-314,
ai5,
a5i
a, a3g 10,
Dialectique,g, 175,
182,
187,
s5i.
i5,46,66,98,
io4,
390
INDEX a5i
i5,
Dialogue, Dichotomio,
57,
188,
177, Dietam
75,
79,
196, Disamis,
de),
Juge-
voy
64,
70,
74,
71,7a, 18b,
de),
ig5,
>55
Discursif,
6,
i3i
9,
Disjonction Disjonctifs ments —
(jugements),
voy
(syllogisme»),
gisme Distincte
voy
61-64,
Document, Données,
ta,
39, a3.
45,
4i,
90,
3o4,
Ésotériquo, Espace, —
89,
90,
d'espace
Espice, jo3
70,71,90,
Espèces
dernières
J4O
Etre,
101,
4g,
ai3,
247,
ia3, i5o,
249,
197,
353,
253,
DUHAMEL, DURKIIEIM,
5Q,
204,
Dynamisme,
Egalité ments
(jugements d'exclusion
Exister,
d'égalité
Égoïsmc.
io4
59,
Élimination,
90,
7,
Empirique, 90, 317,
i83, voy
Empirisme, Entendement — Enveloppement, ÉPICURIENS,
I4I,
187,
Épistémologie,
aa,
a4,
63,
66,
i85,
igo,
174,
177,
3o 6g, 202,
84
bis, ao5,
divin, humain, 33 337 a 16
g,
5i. 5i,
8g, 3i4,
i3o, —
Juge-
voy
44,
129, 20b
191,
d ),
(jugements
182,
175,
Juge
voy
d'expérience
85,
i8a,
expérimental,
184, i85, 191, 193-198 Extension des termes, 46, 73,
Jugement empirique 65 Avertissement
90,
187,
Expérimentation,
ig4 Émotions,
i85,
ments
23g
Éléatcs,
I8'J, —
d'),
20 sqq,
Expérience, Juge-
a4i,
i55 64, 66, i43, voir Jugements d' 9, 72, 84, 115.
Exemple,
voy
ai4,
43
ments
d ),
aïo,
33Q-333
Exactitude, Exclusion
(jugements
2i3
166,
a55.
Existence,
Effort,
u5.
106,
202
io3,30i,
Cause voy a20
io3, i64,
Evidence,8,
207 2o5
3o
g5,
254.
Evolution,
^oô,
Dynamique,
Effet,
73,
184,
10
g4,
Défini
voy
euclidien,
a5o,
indéfinie,
93,
45
EvLnement,
173 246
73,95
88,
7a, 330
201,
8s
Dualisme,
Dyade
190,
Juge-
i56,180,181,
68
3, i5,
EUCLIOL,
Doute,
ao5
ou infimes,
syllo-
337,
187,
etc.
67,
91,
64,
9,
Esthétique,
97,
108,
gg,
d'), voy et de temps.
(jugements
Estime,
17b 30 sq-j,
g8,
l8l, I99, 317, Essentielle (difinition), tion essentielle.
160
8b,
86,
Essence,
disjonctif (idée),
9a.
Juge-
disjonctifs
45
aig
ments
198
196.
19a,
73, 61,
Erreur,
(méthode i44,
77,
personnelle,
Équivoquo,
56,59
90. 9^ —
174,
63,
Équation, — Équivalence,
(jugements de diflirince)
ments —
99,
ga,
ig5 101
99,
DifTércnco
ALPHABÉTIQUE
96,
m,
108,
i3i, i36, 137, des jugements,
Extcnsivistcs,
i3o,
I3I,
(définition), Extrinsèque tion extrinsèque i45.
Felapton, FÉ.NELO.N,
i43, 337.
i44,
>55
65-7a,
118,
iao,
i3g 108,
i56
i3g YOJ.
g8 Fapesmo,
64,
Défini-
INDEX Fer h,
i38.
i45, i3g, i55 i44,
Venson, Vestwo,
173,
340 —
120,
98,
i3o,
générale, et petit, 33,
Grand —
u4, J35-
9a,
),
i3o,
(Sir
W
(O
HAMILTON88,
16,
Harmonie
334,
228,
aa5,
Force,
4a,
330,
aa3,
HFNNFCUV
a3i,
a4o
Heraclite,
du raisonne(du jugement, de la pen«éc, etc ), SQ, 96, ment, i3o sqq, 166, 187, a35 97, 98, Formeîlo 48, 4g, 97 sqq , (logique), 108
i3o
sqq , 170 do l'auteur
tissement
i34, i35, Aforlton, FRALENHOFER (raies FOURCROV,197. Vrisecomorum,
GAUIEN,
i46, de),
i63
i4S, 89
i45
46,
GALILÉF,
Aver-
—Voy
i45
179,
GAV-LUS«AC,
197 65
Général,
sqq
, 90,
98,
108,
109,
160, iS3, n4, i65, 182, 199 Générales 126 (sciences), Généraux voy Juge (jugements), ments généraux 82
Générique,
118, — — 89>
64,
56,
Genre,
i3o,
suprême,
180,
89, 181.
genus,
91,
73,
4a, 3o4,
Géométrique
ao5,
63,
8a,
ai3,
(proportion), 197.
8g, 35s
g5,
i64,
ia8,
Hiérarchique
bq,
65, 68, 166
i64,
(classification),
Histoire,
44
Honni*,
iS8
HOFFDING,
i4.
Ilomogînc, Hylozoïsme,
90, ao4, 220."
Hypothèse,
88, 166,
169,
ao4,
306,
aa6,
J'I8,
a5i,
70,
120, 18a,
174, aoS, aâa
aia,
3i4,
3i6,
Juge-
>oy
-voy.
Syl-
Su
g, 10,72,92,95, directrice,
voy
io3,
(Cl
3o,
(jugements d'identité (principe
Imaginaires,
Bernard,
8s,
66 107.
i4a
i4i,
d'),
gg 61,
go,
d'), 161.
eleneki,
5i,
317
hypothèse
37-39,
Ignoratto
181
n4, 33a
expérimentale
ments —
Image,
187-198,
ia6
72,
igi,
i4a,
hypothétique
Idéalisme, Idée, —
93,
73
ia4,
Hvpolhétiques(jugements), ments hypothétiques — (syllogismes),
Idial,
71,
ao5
8q,
aoo,
Hiace, 193
164.
107
lao,
logisme
aSi.
J3I,
aa8.
note
116,
Identité, —
95
Géométue, 166,
i56,
74, 75 summum
prochain,
9a>
74-88,
i3o,
19a.
337,
),
3I,
—
65-72,
i3g,
Défini-
voy
Génétiques (définitions), tions génétiques
(F 8a
Hétérogène,
157,
137,
m,
307
190, 3o.
Hermile, 9, Un SCIIEIL,
Forme
46,
(Proportion), i63,
222,
22\
322,
sao, 307. 82.
Formalisme,
a3o,
329,
317
),
préétablie,
HFLMIIOI.T/,
218,
i3i,
i36
Hasard,
J54.
99,
90,
a |5
96
i54 terme, 137, GCFRICKE (Otto de), 7. HAUELIN-
ai5-a34,
do),
(principe
Fonction,
Glaubcr,
45.
Harmoniquo
11,
Foi,
GONTSSIAT.
i56.
i54,
ao3,
17b,
397
PHABÉTIQUE
Grammaire
i36, 137 cl le Bien, 3 la rm Fin, — et cause 5 finale, — d'un u4 |iigoment, 84 bis, 5, 70, Finalité, 139,
i56
i54,
i38, i4o, 107, du syllogismes,
Figures
Al
voyez
37,
161,
Juge181
INDEX
398
Imparfaits
(syllogismes),
gismes
ALPHABÉTIQUE Inhérenco
Syllo-
voy.
ments
irrparfails
Impartialité, Immédiates
n,
g,
Initial
22,246.
(inférences), immédiates
rences
et
Impératif
Infé-
voy
Initiale 3,
indicatif,
3,
7,
j.
catégorique, 120,
88,
Implication, Important
ai4, Caractère
voy.
impossibilité,
122,
98,99,
9,
•74 20,
Impression,
82
Incommensurables, Inconcevable,
60, i83,
Inconnaissable, 20,
Inconscient, Indéfini,
ai,
89-90,
Indémontrable, 255 a3/,
326,
i3g,
68,
77,
147,
i49
Indéterminé,
5o,
5i,
125,
108,
ni,
113,
70,
71,
g5,
indirecte
Indirects
Individu,95,
180,181,
33g
47,
—
199
complîtc, —
Inférences
168,
i65, 3i4,
baconiennc,
téléologique,
5i, 180,
175, ii6, 183
133,
110, 179 etc sqq
sqq
intuition,
Intuition
pure,
et
voy
Juge-
65
seconde), 24o
239, 101,
ii5
io3,
Défini-
voy
6,
23,
160,
g5,
162 206
intellectuelle, logique,
173,
inversion,
241
187,
u3,
i46,
i4g,
ig5
Irréductible,
68,
IrrcNersible,
90
JACODI, 9 JAMES (\\ ),
, 326 181
180, ou induction
23.
216
—
—
médiates,
i33
.87. — —
146 sqq
182,
120, —
123 —
236-334,voy.
53, 54, 66, 90,
,
Jugement,
(raisonnement) fait au fait, 44
immédiates, 137,
gi,
110,
mathématique i65 i63,
Téléologique Infércncc du
Infini,
93,
formoltc,
—
sqq,
48,
160,
i4a,
180-198, —
24?
89,
222
i4
Individualisme, Induction,
17',,
90
Intuitif, 166
In\erse,
i3o,
rc
4g, 38,
i5o, 118,
108,
17,
220
3i4,
70,
Invention
I'J5
(modes), 28 Indiscernable,
d'),
(promu
—
Dé-
voyez
p
g'i, 2a0>
ilC>
Intrinsèque (définition), tion intrinsèque
i43.
i4a,
5, 53 Indéterminisme, Indirecte (démonstration), monstiation
8'i,
88,
69, 2°7>
219,
Interrogation,
i33,
5,
», 65
Intervalle,
Indépendant, i36,
333,
255.
253,
(jugements d intensité
Intérêt,
199-314,
12,
intelligence,
217.
Intention, —
g5
66, 199.
a Intcnsion
224
317, aoa.
5'i
i5,
Indéfinissables,
129,
l 84,
ments
22*i
201,
et
240,
i3,
Intemporel, Intensité
178
voyez
Définition
intelligible,
10,
179»
initiale,
227
Intelligibilité,
Impossible,
Juge-
68
Intellectualisme,
important
io3,
3a5,
voy.
voyez
(propreté), instinct
Instinct,
12g
(caractère),
(définition),
initiale. —
n5,
d'),
cause
(terme), Finalité
34o
i5g, —
(jugements d'inhérence
io5,
i63,
101, —
19 a4G,
sqq
a5o,
actuel,
, 96 sqq , 108 sqq 255 254, 49-5i,
affirmatif,
analytique
97,
a«sertoriquc,
103-107, 210
127-129,
apodictique, a priori,
60
5g,
97,
16a,
99,
101,
i63. 97,
98,
99,
5i,
73,
85,
187. catégoriqjo,
,
INDEX
m,
112,
133,
is4,127,
i3o,
157,
187.
87,
94,
n4-"9' I3I,
i34,
108-110,
I4I 139, de comparaison,
i36, —
Jugements
i35,
i33,
s4,
—
—
aa sqq
empirique, 101,
, 43,
63,
i3g do
et
d'espace
de conséquence,
—
d'exclusion,
—
d'existence,3,84,
aïo,ai3 —
i43, aïo, —
n5,
110,
120,133,
160 2, 51,64,
hypothétique, 87> 9'<» ll*
i46-i4g, ai6
120-124, 160,
i57,
d identité,
187,
43,
27-29,
108,
lao,
d inhérence,
g8,
96, 'il
—
de
36,
3q
—
nécessaire,
mesure,
a8,
ao3,
108
particulier, 160 i43, pluriel,
bis,
g8,108-
235-a4o 56,
g4,g5,
5g-64,
to5,iog,
99,
g8, 218,
317,
337,
io4,
16a,
a38,
23g
i45,
1S1,
197 6g,
i4«
a3i.
Langage,
mots,
i4, i35,
u3,
116,
LtMAKCk,
'i4,
20,
106,
107,
i56,
327.
LAVOISIFR,
LF
io3-
— —
de
120,
m, 120
108-110,
97,9g,
problématique,
139,
g7,
96
i3o,
[37,
206
verbalisme, 4o,
lia,
5i,
61,
n, 81,8a
i3, q6,
i3q,
i4o,
88,
179,
204,
5,53,
199,
201,
a38,
J5O,
ia4,i3o,
7 61,
10,
20b,
98,
133.
79,
207
VERRIFR,
197
arbitre,
203,
liberté,
io8.
2i4,
217,220,
a5t
de quantité, de relation,
48, —
198,
Libro
g7,
i6ar
130,
4g-5i,
Noille)
LACIIELIER,
12a
négatif «a3 n4,
IIO,
3,
97,
45,
LFIBNI/, 35,
187 —
307,
i3o,
i3i
118,
160.
73,
sqq
—
46,
KÉPLFR,
io4
97,98,
d'intensité,
123, —
2,
i56,
I4I i3q, -L de), g3
(\ ?38
KANT,
143,
ibo
84
i3i,
Justice,
no,
130,
g4,
122,
73,
108,
i56
139,
virtuel,
KEINFS(J
indéterminé,
107, —
Juge-
voyez
108
—
—
i53,
108,
de valeur,
306,
indéfini,
116, —
146
ia3,
général,
79.
120,
ni, JUSSIFU
empirique
—
l37 —
i46.
ia3,
d'expérience,
—
77.
111, —
n3,
137-139,
universel,
65-72,
—
139,
108,
total,
—
sqq , 43
i36,
synthétique, 210. 168,
137,
38
temps,
i35,
35, —
43
4o,
34,
d'égalité,
i5o
56-58,
97,98,
spécial,
i63, —
43.
n3,
97,
disjonctif,
—
12g, —
isi,
160 —
33-37,
i5s. copulatif, de différence, 35-36,
—
ment
singulier,
iao,
120,
simultanés, i5a
i4g,
—
43, 336, —
84 bis, —
I20>
Jugement
collectif,
Jugement
399
ALPHABÉTIQUE
33, 116,
raisonnement,
i3g do ressemblance,
Limite,
qo
LiKNE,
79,
IOI,
Logistique, — note
117 46-
116, 96, Avertissement
120,
i3o,
179
93,
118,
123,
136,
129,
179,
181,
182,
i8d,
i84,
i85,
186,
187
98,
1Q9-21'l,
222,
226,
LOI,
3o-3a
3l3.
LOBATCHFWSKI,
3g.
26,
93
73,
LlLLF,l3o
227,
3l5, a36,
2l6, a3g,
320, a5a
331,
400
INDEX ioo,
Majeure,
no,
n3,
ALPHABÉTIQUE
117,
137
i54.
sqq.,
Nature,
MALEBRA>CHE, MARTIN
206.
I83,
308,
336.
(Aimé),
Mathématiques,
84
71, i3o,
160
187, 3o4, tissement
ao8,
234,
35s
(du
220,
ao3,
226,
Médiété,
Nécessité,
97
187, —
196,
205,
36,
216,
4i,
3g, 4o, 197, 3l3.
317,
202,
exclu
206,
63,
169,
Juge-
voyez
10,
9,
u5,
89,
g4,
2i4,
315,317,
3o,
du),
(principe
65. (James), (Sir John Stuart-),
186,
ig'i,
197,
Mineure, 180
56,
Miracle, 214, Modales Modalité 102, Modes — i3o,
65,
201,
208,
202,
3a4,
a3g,
241,
68, iï3
(classification), naturelle
7a,
g8,
5,
gg,
(propositions) des jugements,
98,
98,
i5,
aa, 133,
ios,
134,
135,
136,
i43,
i65,
166,
190,
199,
aoo,
2o3,
aïo,
3i4,
a5i,
etc
Négatifs —
voy
5s
(concepts), (termes),
is4
53
55,
Juge-
56
55,
54,
négatif,
5g,
go,
ga,
IO3-IO/
Négatifs
(conversion
par),
(jugements),
voy
Négatives
(quantités),
NCWTON,
90,
Nombre,
36,
itf] Jugements
99-
82 2l4
204,
197,
108,
3g,
168,
(définition),
voy
196 Définition
nominale
Non
être,
Non
euclidien,
53,
Normati\cs
5i,
6),
5q
io3,
3a 106
ai3 1 sqq
(sciences), 217 a3i
Nou-.emté,
99-102 97,
i3,
101,
sa6, s44, s48, Nécessaires (jugements), ments nécessaires
97, —
306, s5i Classi-
voy.
nécessaire,
Noumenc,
217
3q,
Numenlion,
i63
io3 du
jugement,
du i36,
Modalité
voy
syllogisme,
98,
Objective n3,
107,
Morale,
Objection,
8,
ponendo n3,
98,
ai4,
a38,
Observation, Obvcrsion,
a5t.
33g,
Opposition,
5,
ai4, a46, 354, 355 1 înalité, voy.
347,
336,
93, 117, 180 i3g sqq , i54, i83. Mystère, 218,
aôi,
aa4,
i38 130,
217,
38, aa6,
8b,
44,
45,
PARMÉNIDE,
a47
201,
jib,
191
9.
(argument), 3o, 56 60,
71,
98, 337,
i85, 23g,
199, a44.
137, Paralogisme,
a46,
78,
98,
i35,
i',6 Ordre,
terme,
a3,
35o,
b4,
147 i83
Ontologique
g3
Morphologie,
bi
67
23q
Occasion,
208,
Mysticisme,
(compréhension), i5
Obscur,
137
82.
Monisme,
Moyen, —
154,
,
sqq
m tollens, ponens, m tollendo tollens, ponens, i56 i5a, 153, i54,
s53,
n5,
69,
Modus
Motifs,
218,
Nominahsmc, 137
200,
iqg,
317,
Nominale
198. 120,
107,
ao5,
négatifs
106 MILL —
igi,
Négation,
de),
(jugements ments do mciurc
Métaphysique, i83, 181,
188,
169,
192 33,
187,
ai5,
2o4, a3s.
327,
Mesure,
327 Milieu
sqq., 178, — Aver-
ao4
42,
Mécanisme,
fication
89,
20, 33,
jugement),
Mécanique,
g4,
bis,
117,
Matière
72,
Naturelle
116,
io4,
65
Nativisme,
Participation
9,
IO'I.
I06
(u^OcÇiç),
9
2o3,
204,
INDEX Particulier,
108,
g8,
Particuliers
i83
160,
(jugements),
ments
ALPHABÉTIQUE Privation,
Juge-
voy
particuliers
Partie,
parti
Paradigme,
317
Paralogisme, 7,
Pédagogie,
a3g,
Physiologie,
3l8,
Proportion,
193,
Proposition,
33,
iao,
i3g,
ial,
g6
108
io4,
10b,
(science),
10a,
Postérieur
70,
221,
qo, 2l'|,
170, a5i
216,
Potentiel,
207
POLCIIH,
195
Pragmatisme,
1 sqq a53 l'io,
,
ta, 70,
.«35, Pred «.al,
111,
Préjuges,
io3
Prémisse,
n3
i3y
7, a3,
46,
ai4,
208,
i3 78,
98 sqq , 103 Forme voy
Pur,
ila,
i43,
189,
190,
a3b
ibl,
qo,
176,
177,
120,
i33,
178,i85,
PlTAGOlUCIENS;,
i36,
Qualité
du
46,
m,
i36,
m,
IJ3,
du i36
111,
—
Traité
de
a35,
s3g,
34o
97,
io3
107,
prédicat, 180 i38,
46,
77,
des termes, 111, 136 du Jugement, 108-n 97,
Quantité —
(jugements d< quantité
BABIFR,
18a
lUn.tiGii,
197 suffisante
de),
Logique.
(princ
ciuscset
motifs
voy
1,
Juge-
et raisons
RAVISÂT,
Rationalité,
(voy
6,
186,
10
de),
msons(voy
Raisonnement,
Rationnel,
i37. GOBIOT.
202.
jugement, 135
46,
Causes), Motifs) i65,
97,
169,
191 (jugements de), de raisonnement
197
Rational'Mne,
1J7
universellement,
200,
17g
Jugements lit,
246
4i
168,
—
200 46,
, q5,
135,
Il3,
ai4,
igg-ai4
particulièrement,
107,
gg
180,
lis,
,
sqq
Psychophysicicns, Puissance naturelle,
Raisons, gi,
223.
g7,
Raison
qa,
136,332,
du Jugement,
ments i58,
ia5,
formelles
108,
Allnbut
voy
i3g,
vital,
aïo,
2o5,
Jugement mé-
i35 — 3, 9,
go,
i')2.
78 19g,
voy
io4,
es, propriétés
Quantification
g5,
io3,
98,
124,
198,
(logiquement),
Postulat,
a48
81,
71,
ia3,
188,
174, a '18, a5a
92,
,
sqq
descnptiv 126
Purpura
317,
120,
ib8,
54,
107
89,
pos ible,
101,
53
5a,
io5,
Possibilité,
100
46,
io3, Positive
,2l3
161,163sqq
Ju-
voy.
Propriétés
go,
5 sqq
io3,
a47,
82,
Psychologie,
g5,
sa6,
178, a53.
Propriété,
triques, —
75,
176,
problémaliques
82
72,
i42,
(jugements),
I'siltacismc,
(eonccpts),
—
ig8
214
Positifs
Pris
ig5,
iga,
302
1,
Principe, —
igo,
Providence,
PORT-RoVAt,
Preuve,
101,
a5i
),a,g,
Pratique,
i51,
a53 2^7, 333 sqq 46,
POINC\RI-(II
2l3,
8g,
56,
i65
160,
7g,
Probabilité,
a4b,
90,
231,
70,
10,
Pluralité,
i43,
(cas),
9,
Pluralisme,
90,
i53,
137,
53,
privatifs,
.
gements
ig5, 197. 8, 166
Philosophie, PLATON,
59 .
Problématiques
20 Perception, Petit et grand, 33 — terme, 98, i3o, 180
217,
m
partielle,
237
PASTEUR,
concepts
Privilégie
90
Parti-totale,
401
i3, 317, 66,
a45
sqq
318 178 36
voyez
INDEX
402
Rayons Réalismo
N
5i,
65,8s
36. Platon
(voy
Réalité,
el
9,
Idées),
73, a5i
218,
98,
Réciprocité,
n3
Réciproque,
77,
85,
i4g,
i5o
i48, 147, Récurrence
99,
ao8,
199,
m,
i46,
n3,
(raisonnement
i63
par), Définition
voyez
(définition),
Réflexe, Réflexion,
102,
1g,
Réfutation, i58,
aïo,
i5q, a36
3i4,
REGNAULT,
206
igq,
1S8,
i43,'i74,
i5,
Règle,
s33
228,
13,
i65,
21.
relativité, (jugemcnls de relation
ments —
de),
Juge-
97,112-129
i85, 20,
Représentation,
317
eollectives, Représentations Résidu d'abstraction, 90, de
classification, des),
(méthode
Responsabilité,
308
Ressemblance, —
3o
i4
i3,
208,
211,313,
218,
a35,
a48,
a4g,
a5o,
a51,
255,
a47, etc
Scientifique
(esprit),
i5a,
46,
Réversible,
186,197,
198
92 voyez
),
(Ch
RlEMANN,
2l3
RlQUlFR,
l64
RODIER,
i3o,
ROUSSEAU
(J
(D'),
20,
Signes,
i5,
322,
226.
SlGVVART,
a35,
Scepticisme a55 354,
5i,
83,
190
i4i,
17O,
177,
175,
2i3.
i65,
voy
Juge-
108,
76,91,95,97,98,
II4,
118,
I4I,
i65,
175,
181
i43,
i55,
(jugements),
160,
t63,
voyez
Juge-
voy
Syllo-
singuliers (syllogismes),
SOURI
11 sqq
social, 66, 4o,
vu
70,
100
,49,33g,
251
25l !\i. 226
(Maurice), 108,
Spéciales
(sciences),
Spéciaux
(jugements),
i65.
160,
126 voy.
Jugements
328
232. 71, 74, 75, 82, 23o, De Cmendalione Intellcctus,
1. 9« 9a>
l3l.
(voy.
66,
24,
2o 6
de l'esprit, Spontanéité II3. STANIEV JFVONS,
3^7,
m,
sqq
160, Simple,composé, Simultanés (jugements), ments simultanés
SIINOZA,
317
(perception
g8,
g7,
,a55.
98
Spécifique,
-J ), 228.
sqq
206
3o,
(qualités),
Statistiques,
3g
STOÏCIENS,
46,98,
170,173,
a5i.
i4g,
i5a,
i56,
i46,
i48
i53,
i57. du),
34 •
Subalternes, Subcontraircs,
Sagesse,
83, 23o
spéciaux SIENCER (Herbert),
246
),
Sensation, Sensibles
Somme,
90 i5
Rhétorique, RIBOT (Ih
65,
naturelle,
SOCRATL,
98.
do), (jugements de ressemblance
Jugements
a4i
4,
a5a,
217.
Spécial, 32,
95,
19g,
Sociologie,
311.
g5, 93,
g4,
gismes singuliers SMITH (Adam), i5
190 si5,
73,
187,
—
122,
Répétition,
67,
46.
l83,
Singuliers ments
a5o
RENOUVIFR,
Rythme
voy
41 (note),
126,
Sineailier,65,
des jugements, 16
Religion,
Roux
187,
173,
170,
197.
Relation, —
Résidus
a36.
3s,
16,
Scolastique,
réelle.
RICHFT
i3,
Sélection
sqq Réelle
—
1 (note), SCHOPENUAUER, SCHUIU' s3 (Edouard), Science,
réel,
ai3,
ALPHABÉTIQUE
a48. Doulo),
3^9,
ï5i,
Subjective Subordination ractercs
i35, i35,
i46
(connotation), 67. des caractères, (subordination
des)
voy
Ca
INDEX
n5,
118
Théosophes,
(verbe),
n5.
Thèse,
Substance,
g,
Substantif Substantifs
118
abstraits, 64,
Sujet, iaa,
na,
65,
i3G,
i43,
139,
118-119,
97 9 (note)
TORRICELLI, Total
157
7
(jugement),
32
Totalité,
317
Syllogisme,
3g,
46,
98,
110,
m,
130,
128,
139,
Tout,
, 170,
173,
180,
l84
Transcendant,
l33, —
Toto-tolalo,
sqq
48,
88,
i3o,
catégorique,
i34,187-
46, i53,
copulatif,
—
i31,
—
187
Syllogismes
98,
160,
18,84,89,97,
Tautologie, 161,
voy
temps, <— ments — Terme,a i35,
4i,
139,
Voy
i4o,
2i>4,
1,49-64,
1 inalité
11-17,
181,
3i5,
a38,
70,
122,
théorique, 226, s4o
s44.
a4i,
Jugements
i85
166,
(méthode
iq8.
196,
de l'espèce),
(subdivision
79,
ao5,
178 218 217,
de), voy do temps
Juge-
iso,
i63,
i65,
167,
18g,
igo,
179,
183,
187,
188,
ig3, a5a
19I,
iq5,
19b,
197,198,
4,
6,
85.
72,
IIÔ,
246,
\irlucls
98,
10,
q,
7,
177, etc 255,
176,
336,
13,
188,
33,
ai4,
32, 235,
177
207,
23g voy
(jugements),
Jugements
virtuels Virtuel
(savoir), (principe),
Vitales 99,
i4',
178,
Vital
45
i3g,
Vrai,
5i,
63
aoo 333
(propriétés), Vérité voy
Vraisemblance, 92,
1^°>
i3g,
72, 77, 79, concomitantes
186,
Virtualité,
176
65-73,g7,
46,
3a>
aa>
(jugement),voy
\estigcs,
137.
TuÉOPIIRASTE, Théorème,
i!3,
Ji5-a34
41,I4I,
et d'espace de réaction,
du
so6
8,
199,
temps,
Juge-
97
217
(jugements
du
Universalité,
242,
90,
197
2o5,
go,
3g,
Vérification,
i32,
a,
45,
95
Téléologique(raisonnemcnt), témoignage,
Unité,
Vérité,
5b, 210
166.
i65,
l'espace, 2o5.
monde,
Variété
19I
216,
Téléologie,
do
des),
22b
des jugements, de Bacon, 186 5I,
Unicité
"Variations
synthétique, 322,
i63,
BRVHÊ,
Variable,
(jugements), Synthétiques ments synthétiques
158,
iol
universels
ili
i36.
66,
197,
TAINE,
218,
7g
Universel
218
g8
Synthèse,
t58,
i52,
188
i3i,
i3o,
singuliers,
Svnonymes,
Théorie,
107,
Avertisse-
Voy
207 sao
i52.
i3o,
142,
parfait,
Syllogismes
Ticno
i43,
imparfaits,
Syllogisme
i56
I'IO,
139,
i53-i5g, ment
Symétrie,
so3,
Iranscendcntal,
Tnrholomie,
46,
hypothétique,
i3o,
g3 108,
90,
i56
n3,
disjonctif,g8,
—
ToURNEFORT,
i36
m,
tolo-partiellc,
Transformations, conjonclif,
—
Tables
g7,
181
i45, —
Table
g6,
133
108,
Surnaturel,
107, 161
Jugement
voyez
total
317
musicale,
s3
TISSERAND,
n4,
SULLV-PRUDHOMME, Surdité
403
ALPHABÉTIQUE
i4a,
178,
a5a.
of
Dcw),
ig4
l57
126, 1
sqq
WELLS
160 ,
70,
78,
WUHDT, ces
(a
theory sciences
normatives,
spéculatives ^ \v\ a. « J
et scien1 1
\
.
DES
TABLE
PRÉFACE
BOUTROUX
Emile
par
AVERTISSEMENT
MATIERES
.
vin
.
...
xvn
INTRODUCTION' QUESTIONS
I
SCIFVCK
Une science n'est pas PRATIQUE ? i — 3 « pratique » parce a des applications et impératifs qu'elle Indicatifs ils ne so distinguent les règles sont des ventés que par le mode du verbe, — 3 et toute venté d existence et jugepeut être une rigle Jugements ments do valeur la logi juo n'a pas à prouver que le vrai est bon, mais h — en faire connaître les conditions de l'intelli1 II y a uno hygiène de plus, les vérités découvertes gence qui n'appartient pas à la logique, deviennent
ou
PRÉLIMINAIRES
TIIÊORIQLF
des
SCIFNCE
en
méthodes
d autres, mais ces méthodes elles-mêmes et non par la logique La lode la connaissance vraie
pour les sciences
sont
enseignées par est la théono des conditions gique II
OU
LOGIQUE
la logique,
science
DF I 'INTELLIGENCE
PSYCHOLOGIE normative,
découvrir
delà
? 5
SI
l'on
do 1 intelligence, I a psychologie doit
psychologie inconcevable
I
séparo science
leur devient envinaturelle, rapport comme une activité h sager 1 intelligence qui tend a des fins et chercher conditions ces fins sont atteintes, absorbe donc en elle la elle quelles — 6 Mémo conclusion si l'on opposo les conditions de la conlogique — viction aux conditions do la vérité de la preuie, 7 La théorie qui est la logique, doit montrer comment un jugement proprement peut être déterminé donc
entièrement
uno
objectives
théorie do
tt
do
l'évidence
psychologio quo si on ' c'est la théono pensée III. cherclio
LOGIQUF a pon«er
FT
d autres C'est uniquement par jugements — 8 Les eondition« et psychologie subjectives — La logique no so place en dehors de la 9 attribue à la vérité une existence en dehors de la
11
SOIIOIOOIL
commo
des
platonicienne
s'il
était
La une
idées raison
pure
—
to
Résume.
.
.
l'hommo laquelle c'est qu'il est intelligence, pour
a6.
i3
406
TABLE —
un
être
ou
elle no nuisible, C'est l'extension
i3
social
aux
lisme substituer
is
Pour
des
individuel, vraie ou fausse
d'un
— do Hôffding rcmarquo le caractère social de la logique — 18 Résumé Plan do l'ouvrage
sion
d'une
tent 17
Lo
ig
gements, certainement pour
I
20
Toute
ment
a
donnée
pour
la matière, le jugement
3°
nencesqui les qualités
no
du
.
quand, individuel
JUGEMENT
JUCEMENTS
est —
détermine
la personnalité est devenu
sont
2g
PREMIER
de lexpéucncc des relations
objet et uniquement
entièrement
raison
DES
à oblige Discus-
...
ou fausseté
ne concerne logiquo pas la vérité le sujet motifs avoir de que peut vrai pour toute intelligence
problème mais les
rationa-
traits qui manifesQuelques — et science 16 Religion
i5 —
CHAPITRE
DU
le
elle — i4
restreint, groupe communicablc«
universellement
utile — social élro
peut un être
que pour qui fait apparaître
sociales
collectives
croyances
la croyance
l'étro
peut être des relations
croyances
MATIÈRES
DES
pas des prouves mais seulement sensibles, . et du petit . grand
32
jugement 13
D'LXPI!RIENCE —
un jugement 11 est valable
jugement 24 II ne
humain saurait
5a différence,
Ce jugeil est quand
21
i°
par la représentation du sujet étant mise un —
un
tenir
des ju-
fait qui en hors do cause, — a3 I vpéavoir pour objet et la compa
VidentiU .
43
— do Des jugements d'identité et de difftrence Le jugement 25-2g. l'un et 1 autre différence d'identité est affirmatif, le jugement négatif, 11'cst vrai ... . «4g que s'il peut être contrôlé — 3o — De% jujemenls de ressemblance. tation psychologique Interpn — 3i. en identités et différences, ils doivent se résoudre logiquement, l'art et essentielle entre — 33 Des jugements Ils sont fondés sur de comparaison — 35. — 34 de l'enveloppement Jugements d'égalité, — de 36 de me*ure Les jugements d'intensité n'ont 37 3a
d'011
résulte
une
différence
la
science.
.
la constatation d'intensité, valeur logiquo
—
en jugements que s'ils so résolvent d'enveloppement.... — 38 Des jugements Ils so ramènent aux jugeel de temps. d'espace . . ments de comparaison . , — 4o — La meDes jugements Lo dénombrement de quantité 3g — — 4i est directement mesurable sure du continu Seul l'espace — 43 Résumé . indirectes . 4a Mesures De 45.
la
critique
L'équation
des jugements personnelle.
empiriques . .
— .....
44
Le
5a
témoignage ....
69
67
68
— 76
TABLE
II 46-48
DES
DES
JUGEMENTS
duclrve
DE RAISONKEMFNT des
indépendante d'en retrouver
Origine historiquement nécessité et la déductivo;
deux
l'in-
logiques,
l'unité
81
II
CHAPITRE DU
LOGIQUE
407
MATIÈRES
CONCEPT
— virtuels et jugements nrluels actuels Jugements 49 Jugements — virtuels l'assertion 5o il ne manque Jugcmemcnts que auxquels Le concept —5i n'est pas un fait, mais dont un terme est indéterminé — la signification une virtualité Du satoir urtucl constitue 5a qui I
d'un
nom II
.85
....
Concepts
négatifs,
III
Concepts
opposes,
IV
Concepts
clatrs
la
et contraires
contradictoues distincts,
obscurs,
DU
compréhension
97
CONCEPT
et l Idée 66
(suite) ou déno— définition
Extension
—65 Rôle
de
la
— compréhension objective — des concepts Connotation 69-73 . .
des idées
LOGIQUE
DU
La
définition
1
La définition
a
La définition
caractéristique, doit être claire,
3.
La
définition
nominale,
4
La
définition
réelle
5
Les
68 et loa
IV
CHAPITRE
CONCEPT
(suite)
...
117
80
74-77
•
78-79 81 bis
.
.
.
.
.
.
.
85-88
.
.
.
et la définition
Indéfinissables,
.
89-90
LOGIQUE
classification ne doit classification
—
gi
CONCEPT
Définition
cl
de
iaa
.
.135 .
.
résidu,
< (suiteelfm)
classification d'où
l33 1J7
V
DU
pas laisser
.118
essentielle, . .
CHAPITRE
ha
g3
cl
subjective essentielle
67 Compréhension iïsiencc ou définition
5b-6o
III
le concept ou connotation
Uxtensionelcomprèhension, talion , compréhension
90
6i-65
confus
CHAPURE LOGIQUE
.
.
5a-55
prualwn
il
résulte
—
93. qu'uno
i<> Une classi-
408
TABLE
fixation
se prouve ; a° classification — des caractères. g4. . . species
dination Ymjima
DES
MATIÈRES — ou artificielle. 93. Subor— Le summum genus et g5
naturelle L'essence. .
.
143
VI
CHAPITRE LOGIQUE
I.
Le
et la Proposition. Jugement do la pensée avec l'analyse
Tsialvse II de
I
DU
Des propriétés formelles table des jugements
JUGEMENT
—
II
96
du
—g?-g8 .
CHAPITRE
I.
De
la
Modalité
—
luno
comme
Dans
100-101
DU
Deux
gq
faut
confondre
pas
....
langage
du Jugement
LOGIQUE
no
Cntiquc .
i5a générale
.
i54
VII JUGEMENT
sortes
de propositions la modalité n'est
modales
—
l'autre, pas une proformelle du jugement, mais un second jugement priété qui a pour objet — 10a De la Constatation la valeur, etc , du premier l'origine, logique — io3 — II De la Qualité relative au jugement Question négatif « indéfinis Des jugements » Il n'y a pas d'attributs io4-io6 négatifs tout jugement est l'affirmation ou la négation d un attribut catégorique — De quelques formes artificielles cl toutes verbales de sylpositif 107 des attributs Comment elles se logismes engendrées par l'usage négatifs réduisent
.
.
dans
(suite)
.
,
.
.
CHU'ITRE LOGIQUE
III
—
De la Quantité
particuliers) — singuliers) 109-110 — ments collectifs ni De
la
hypothétiques jonctive
indépendants but , a" De 3"
Du
formes
en
sujet do
—
lia
Des uno
n4-ng
la Copule —lao
VIII JUGEMENT
(suite)
108
—
Relation — li3.
exprime
166
Ne pas confondre la quantité des jugements avec leur extension (généraux, spéciaux, colkcttfs, des jugements et des jugeDistinction généraux du prédicat . . Quantification
(universels,
IV
DU
i5g
Jugements
jugements seu-lc formule Des
, jugements Jugements
catégoriques la disjonctifs. deux
175
et
jugements disproposition
jugements
jugements catégoriques d inhérence et jugements —1 a 1-1 ai hypothétiques
hypothétiques i° do l'Attride relation
,
Des diverses
i° a0 universels, jugements hypothétiques singuliers; — is5-ia6 et négatifs, Autres 3° affirmatifs particuliers propriétés — et jugements formelles 137-129 Jugements analytiques synthé. . . . tiques
180
TABLE
I\
CHAPITRE DES
i3o-i3a
La
RAISONNEMENTS
confusion
409
MATIÈRES
DES
FORMELS
des
hypothétiques svHogismcs à des discussions notamment vaincs,
a donné lieu riques extensmstes et les comprehensaisles i35 des jugements Opposition
—i33-i31
avec'es
catégoà celle entre les — immédiates
Inférences — i36 des Conversion catégoriques — i38 — Les Syllogisme* catégoriques jugements catégoriques 137 — — i4o huit règles Première Deuxième i4i. 189 figure figure.— — — i43-i44142 singulierimparfaits Syllogismes Svllogismes — i45 . De la quatrième lroisièmo . figure figure
CHVPITRE DES
207
\ FORMELS
RAISONNEMENTS
(suite)
— ConOpposition 1/17 — i5o— Inversion i4g — i5a copuPropositions ... . . — i54Première Du petit terme. — Remarques figure i56-i5g . . .
immédiates ilfi hypothétiques Conver«ion i48 par accident 1 alternative Propositions disjonclnes,
Inférences — version i5i latnes Syllogismes et deuxiime
hypothétiques — i55 figures
sur
premières
les deux
. —
i53
Troisième
figures
CHAPI1RE LE
160 Elle
La
a priori thétiques — 164 rence II
DÉDUCTIF
» — 161. au particulier général — 163 Kant et les jugement* synpas au syllogisme — i63 11 Poincaré et lo ra sonnement paj[ récurne
va pas
«du
ne s'applique des nombres entiers , il 110 qu à la série -rend pas compte de la démonstration, en contient une i65 puisqu'il — 166-168 — La généralisation en mathématiques. Discussion 169Théonc du raisonnement . . déduclif ... . 173
CHAPITRE LE
174.
—
singulier. variée ...
La —
Le .
DÉDUCTIF
—
indirec'e.
Témoignage .
— .
353
MI
RAISONNEMENT
démonstration 176
a!4
\I
RAISONNEMENT
déduction
ne se ramène
a3ô
177 .
175. 178 ....
La
(suite)
démonstration
Méthode
de
du
fait concordance .
.
377
410
TABLE
DES MATIÈRES
CHAPITRE
XIII
L'INDUCTION entre l'induction et la déduction 17g. Différence . 180-181. L'Induction aristotélicienne . — i83-i85. de la question L'Induction baconienne. — 183 Division écarter .... Quelques rréprises courantes qu'il faut préalablement — 186. Les trois tables de Bacon et les Les Procédés de l'Induction — 188 Delà — do Stuart Mill quatre trélhodes 187. De l'hypothèse — — cruciale vérification de l'hypothèse 190 La 189 L'expérience — — vanéo. artificielle. concordance 191 L'expérimentation 192 . . L'analogie — Les quatre méthodes expérimentales Méthode de concordance —194 des variations Méthode de différence.— concomi196 Vléthodo ig5 — — . tantes Méthode des résidus 197 198 Résumé.
CHAPITRE LE
PRINCIPE
385 387 a8g
29!
3oi
XIV
DE
L'INDUCTION
—
de la nature i° l'ordre 19g Le déterminisme — aoo La croyance est constant, 3° l'ordre de la nature est universel au déterminisme dans beaucoup avec la croyance concoexiste d'esprits — 301. Il en résulte au moins du détermitradictoire que le principe — aoa En du nisme n'est pas évident par lui-même quoi il se distingue — ao3. Il ne — de causalité aucune idée de finalité principe comporte — 206 Ses relations avec le temps et l'espace ao4-3o5. 307 II ne se — ao8 11 est un ramère pas a une «impie loi de l'esprit. postulat sans au réel. — 209 si a 11 lequel il n'y aurait pas de pensée se rapportant évidents» par eux mêmes , les indémontrables sont n'y a pas de principes résidus d'analyses, ou des jugements d'existence d'irréductibles impli— ai3 les postulats des géomélnes qués dans des définitions Exemple* euclidienno et non euclidiennes ; 011 ne peut pas dire que les indémon— ai4trables soient irais Le principe» du déterminisme peut être h toute pensée se rapportant faux, mais lo supposer faux, c'est renoncer 5 des objets donnés dans l'expérience Le principe de contradiction luiLes Indémontrables
môme pensée
peut être . .
faux,
mais
le
supposer
La Finalité rait
croiro
c'est
renoncer
& toute 3i3
CHAPITRE LE
faux,
RAISONNEMENT
— ai5.
La finalité
que le déterminisme
XV TÉLÉOLOGIQUE
n'est no lui
—a 16 On pourpas universelle. laisse aucuno placo, pourtant clic
TABLE au moins
existe
so concilie
dans l'activité
DES
réfléchie
avec le déterminisme
MATIÈRES de l'homme
; il faut donc qu'elle l'indétcrminismo l'exclut, — La logique n'a 217-318. de la finalité, car une telle
D'ailleurs
le
moyen doit être cause et la fin effet pas à so mettre en peine d'une métaphysique ne saurait donner heu à aucune métaphysique
car
finalité
411
méthode.—
La —
aig de causalité.
est un caractère
certains processus que revêtent — 331 aao. De la finalité intentionnelle II y a nécessairement une — 222-323. — aal-aa5 sans intelligence finalité L'idée de fonction. do la physiologie et de la physico-chimie Rapport
CHAPITRE LE
RAISONNEMENT
La convenance
complexe
—
trois paralogisracs Ses règles, « La fonction crée l'organe »
XVI TÉLÉOLOGIQUE
336
L'induction
à éviter
—338.
téléologique L'automatisme
—33o
(suite). —
337.
—
sag —a3i
et phylogénie Ontogénie La sélection naturelle II y a finalité la conservation d'une nouquand teauté est déterminée d'un avantage — a3a Discussion par l'existence — 333-334. d'une objection est générale. . . . Que la théorie
CHAPITRE LES
JUGEMENTS
Do l'idée
35o
XVII DE
VALEUR
— s36 logique spéciale des jugements de valeur Prouver qu'une chose est bonne c'est prouver qu'ello est le moyen d'une — autre chose, qui est bonne des biens 337. Il y a donc nécessairement dont la valeur ne se démontre pas, des fins dont l'intelligence enregistre — la morale peut qu'elles sont actuellement poursuivies s3g Comment traiter des jugements de valeur et l'action. —s4o . L'intelligence 335
3ag
d'une
CHAPITRE L'ESPRIT
SCIENTIFIQUE
368
XVIII ET
LE
RATIONALISME
— s4i. — a4a Il est fait de qualités morales L'esprit scientifique. — 343 La L'amour de la vérité, la sincérité intellectuelle la vigueur, — a44 la précision; la pénétration et la profondeur. La force solidité, et la finesse ... I
II. lisme,
Le rationalisme. intellectualisme,
— s45.
La pensée et la pa$«ion. — a46. Rationa— Science et philosophie. mysticisme. a47-a48
376
TALLE
413
DES MATIÈRES
— a5o Lo a4g Qu'on no saurait douter avec oxcès jugement repréou on juge, sente l'aspect sous lequel une question apparaît au moment de raisons, mais aussi de motifs qu'on a il dépend, non pas exclusivement — a5i et qui peuvent étro légitimes do clore a co moment l'examen —
Introduire peut
avoir
l'arbitraire des motifs
parti pris no se justifie asscrtitn et jugement
INDEX
dans
On c'est en exclure la raison l'intelligenco, très légitimes de prendre parti sans savoir, mais te comme nullement quo commo décision pratique, 0.1 /, . , \. /^v
.
ALPHABÉTIQUE
CHARTRES.
—
IMPRIMERIE
.
f'
DURAND,
V
.
RUE
V\•
FULBERT.
38o
393
INDEX ALPHABETIQUE Abstrait, abstraction, Absurde (démonstration par l), Accident, Accident, (conversion par), Action, Action à distance, Actuels (jugements), voy Jugements actuels Addition, Adjectif, Affirmatif, Agnosticisme, Algèbre, Algèbre de la logique Avertissement de l'auteur Alternative, Amabimus, Analogue, Analyse, analytique, Analytiques (jugements), voy. Jugements analytiques Antécédent, Antérieur (logiquement), Anthropocentrisme, Anthropomorphisme, 22 , Antithèse, Apodictiques (jugements), voy Jugements apodictiques Approximation, ARAGO, Arbitraire, ARCHIMEDE, ARISTOTE, I, Aristotélicienne (induction), voy. Induction formelle Arithmétique, Arithmétique, (proportion), Art, Artificielle (classification), Voy Classification artificielle Artificielle (expérimentation), Assertion, Assertoriques (jugements), voy Jugements assertoriques Atomes, Attribut (Spinoza) Autorité, Automatisme, Avantage, Axiome, BACON, Baconienne (induction), voy Induction Baralipton, Barbara, Baroco, BRAUMONT (William), BERGSON, BERNARD (Claude), BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, BERNOUILLI (Jacques), BERTRAND, Besoin, BICHAT, Bien et Mal, Bocardo, BOND, BRADLEY (méthode de), BROCA (André), BROUSSAIS, Camestres, Cantoriens, Caprice, Caractère, Caractère, important, Caractères (subordination des), Caractéristique (définition), voy Définition caractéristique CARTESIENS, voy DESCARTES Catégories, Catégoriques (jugements), voy. Jugements catégoriques Catégoriques (syllogismes), Cause, causalité, Causes et raisons, Causalité (principe de), Celantes, Celarent, Cercle vicieux, Cercles d'Euler, Certitude, Cesare, CHRISIPPF, Circonstance, Claire (idée), Classe, Classification, Classification, artificielle, Classification, naturelle, Classifications parfaites et imparfaites, Coincidence, Collection, terme collectif, Collectifs (jugements), voy. Jugements collectifs Commodité, Comparaison (jugements de), voy Jugements de comparaison Complémentaires (concepts), Complexes (propositions), Compréhension, Compréhensivistes, Concept, Conceptualisme, Concordance, Concordance, (methode de), Concordance, variée (méthode de), Concret, Condition, conditionné, Conditionnel, Confuse (idée), Conjonctifs (syllogismes), voy Syllogismes conjonctifs Connaissance (théorie de), Connotation, connotatif, Conséquent, conséquence, Constante (relation), Constatation empirique, bis, Constatation logique, Contiguïté, Contingence, contingent, Continu, continuité, Contradiction (princ. de), Contradictoire, contradiction, Contraire, contrariété, Contraposition, Contraste, Convenance complexe (méthode de), Convention logique, Conversion,
Conversion, par négation, Copulatifs (jugements), voy Jugements copulatifs. Copulatifs (syllogismes), voy Syllogismes copulatifs Copulatives (propositions), Copule, Corollaire, COUTURAT, Critique, Critique, (esprit), Croyance, Cruciale (expérience), Dabitis. Darapti, Daru, DARWIN, Datisi, Déduction, Déduction, des catégories, Définition, Définition, caractéristique, Définition, essentielle, Définition, extrinsèque, Définitions génétiques, Definition initiale, Definition intrinsèque, Definition nominale, Definition réelle ou définition de chose) Démonstration, Démonstration indirecte, Dénombrement, bis, Dénombrement, (erreurs de), Dénomination, Dénotation, noms dénotatifs, Déontologie de l'esprit, DESCARTES, Cartésiens, Description, Désignation, Déterminisme, Devoir, Dialectique, Dialogue, Dichotomie, Dictum Différence (jugements de), voy Jugements de difference) Différence (méthode de), Disamis, Discursif, Disjonction Disjonctifs (jugements), voy Jugements disjonctifs Disjonctifs (syllogismes), voy syllogisme disjonctif Distincte (idée), Document, Données, Doute, Dualisme, DUHAMEL, DURKHEIM, Dyade indefinie, Dynamique, Dynamisme, Effet, voy Cause Effort, Egalité (jugements d), voy Jugements d'egalite Egoïsme, Eléates, Elimination, Emotions, Empirique, bis, Empirisme, Entendement divin, Entendement humain, Enveloppement, EPICURIENS, Epistémologie, Equation, Equation, personnelle, Equivalence, Equivoque, Erreur, Esotérique, Espace, Espace, (jugements d'), voy Jugements d'espace et de temps. Espèce, Especes dernières ou infimes, Essence, Essentielle (définition), voy Définition essentielle. Esthetique, Estime, Etre, EUCLIDE, cuclidien, Evenement, Evidence, Evolution, Exactitude, Exclusion (jugements d'), voy Jugements d'exclusion Exemple, Existence, voir Jugements d' Exister, Expérience, 20 sqq, - (jugements d), voy Jugements d'expérience Experimentation, expérimental, Extension des termes, Extension des jugements, Extensivistes, Extrinsèque (définition), voy. Définition extrinsèque Fapesmo, Felapton, FENELON, Ferio, Ferison, Festino, Figures du syllogismes, Fin, la Fin et le Bien, Fin, et cause finale, Fin, d'un jugement, Finalité, bis, Finalité, (principe de finalité), Foi, Fonction, Force, Formalisme, Forme (du jugement, du raisonnement, de la pensée, etc), Formelle (logique), Formelle Voy Avertissement de l'auteur A sortiori, FRAUENHOFER (raies de),
FOURCROY, Frise omorum, GALIEN, GALILEE, GAY-LUSSAC, Général, Générales (sciences), Généraux (jugements), voy Jugements généraux Générique, Génétiques (définitions), voy Définitions génétiques Genre, Genre, prochain, Genre, suprême, summum genus, Géométrie, Géométrique (proportion), Glauber, GONESSIAT, Grammaire générale, Grand et petit, Grand terme, GUFRICKE (Otto de), HAMELIN (O), HAMILTON (Sir W), Harmonie préétablie, Harmonique (Proportion), Hasard, HELMHOLTZ, HENNEGUY (F), Horaclite, Hermite, HEISCHEIL, Hetérogène, Hierarchique (classification), Histoire, HOBBES, HOFFDING, Homogène, Hylozoisme, Hypothèse, Hypothétiques (jugements), voy Jugements hypothétiques Hypothétiques (syllogismes), voy. Syllogisme hypothetique Ideal, Idealisme, Idée, Idée, directrice, Idée, experimentale (Cl Bernard, Identité, Identité, (jugements d'), voyez Jugements d'identite Identité, (principe d'), Ignoralio elenchi, Iliace, Image, Imaginaires, Imparfaits (syllogismes), voy. Syllogismes imparfaits Impartialité, Immédiates (inférences), voy Inférences immédiates Impératif et indicatif, Impératif et catégorique, Implication, Important (caractere), voy. Caractère important Impossible, impossibilité, Impression, Incommensurables, Inconcevable, Inconnaissable, Inconscient, Indéfini, Indéfinissables, Indémontrable, Indépendant, Indeterminé, Indéterminisme, Indirecte (démonstration), voyez Démonstration indirecte Indirects (modes), Indiscernable, Individu, Individualisme, Induction, Induction, baconienne, Induction, formelle, Induction, mathematique ou induction complète, Induction, teléologique, Inférence du fait au fait, Inférences immédiates, médiates, Infini, Inhérence (jugements d'), voy. Jugements d'inhérence Initial (terme), cause initiale, voyez Finalité Initiale (définition), voyez Définition initiale. Initiale (propreté), Instinct, instinct et intelligence, Intellectualisme, Intelligibilité, intelligible, Intemporel, Intensité (jugements d'intensité), voy Jugements d'intensité "Intension", Intention, Intention, (premiere et seconde), Intérêt, Interrogation, Intervalle, Intrinseque (définition), voy Définition intrinseque Intuitif, intuition, Intuition pure, Intuition intellectuelle, Invention logique, Inverse, inversion, Irreductible, Irréversible, JACOBI, JAMES (W), Jugement, Jugement, actuel, Jugement, affirmatif, Jugement, analytique Jugement, apodictique, Jugement, a priori, Jugement, arsertorique, Jugement, catégorique, Jugement collectif, Jugement de comparaison, Jugement copulatif, Jugement de difference, Jugement disjonctif, Jugement d'égalité, Jugement empirique, bis, Jugement d'espace et de temps,
Jugement de conséquence, Jugement d'exclusion, Jugement d'existence, Jugement d'expérience, voyez Jugement empirique Jugement général, Jugement hypothétique, Jugement d identité, Jugement indefini, Jugement indétermine, Jugement d inhérence, Jugement d'intensite, Jugement de mesure, Jugement nécessaire, Jugement négatif Jugement particulier, Jugement pluriel, Jugement problématique, Jugement de quantité, Jugement de relation, Jugement de raisonnement, Jugement de ressemblance, Jugements simultanés, Jugement singulier, Jugement spécial, Jugement synthetique, Jugement total, Jugement universel, Jugement de valeur, Jugement virtuel, bis, JUSSIFU (A -L de), Justice, KANT, KEPLER, KEYNES (J Neville) LACHELIER, LAMARCK, Langage, mots, verbalisme, LAVOISIER, LFIBNIZ, LE VERRIFR, Libre arbitre, liberté, Limite, LINNE, LOBATCHFWSKI, Logistique, LOI, LULLF, Majeure, MALEBRANCHE, MARTIN (Aimé), Mathématiques, Matière (du jugement), Mécanique, Mecanisme, Médiété, Mesure, Mesure, (jugements de), voyez jugements de mesure Métaphysique, Milieu exclu (principe du), MILL (James), MILL (Sir John Stuart), Mineure, Miracle, Modales (propositions) Modalité des jugements, Modes du jugement, voy Modalité Modes du syllogisme, Modus ponens, tollens, m ponendo tollens, m tollendo ponens, Monisme, Morale, Morphologie, Motifs, Moyen, voy. linalité, Moyen, terme, Mystère, Mysticisme, Nativisme, Nature, Naturelle (classification), voy. Classification naturelle Nécessité, nécessaire, Necessaires (jugements), voy Jugements nécessaires Négatifs (concepts) Négatifs (termes), Négation, négatif, Négation, (conversion par), Negatifs (jugements), voy Jugements), voy Jugements négatifs Négatives (quantites), NEWTON, Nombre, Nominale (définition), voy Définition nominale Nominalisme, Non être, Non cuclidien, Normatives (sciences), Noumene, Nouveauté, Numeration, Objective (comprehension), Objection, Obscur, Observation, Obversion, Occasion, Ontologique (argument), Opposition, Ordre, Paralogisme, PARMENIDE, Participation ( ), Particulier, Particuliers (jugements), voy Jugements particulieres Partie, Parti-totale, parti partielle, Paradigme, Paralogisme, PASTEUR, Pédagogie, Perception, Petit et grand, Petit terme, Philosophie, Physiologie, PLATON, Pluralisme, Pluralite, POINCARE (H),
PORT-ROYAL, I, Positifs (concepts), Positive (science), Possibilite, possible, Posterieur (logiquement), Postulat, Potentiel, , Pragmatisme, Pratique, 1 sqq, Prejuges, Prémisse, Preuve, 7, 23, 46, 92, 94, 120, 133, 139, 142, 143, 176, 177, 178, 185, 189, 190, 23 Principe, Principe, vital, Pris particulierement, Pris universellement, Privation, concepts privatifs, Privilégié (cas), Probabilité, Problématiques (jugements), voy. Jugements problématiques Proportion, Proposition, sqq, Propriété, Propriétés descriptives, propriétés métriques, Propriétés formelles du Jugement, Providence, Psittacisme, Psychologie, Psychophysiciens, Puissance naturelle, Pur, Purpurea PYTAGORICIENS, Qualite du jugement, Quantification du prédicat, Quantité des termes, Quantité du Jugement, Quantité (jugements de), voy Jugements de quantite RABIER, 18 RAILEIGH, Raison suffisante (princ de raison), Raisons, causes et raisons (voy Causes), motifs et raisons (voy Motifs) Raisonnement, Raisonnement, (jugements de), voyez Jugements de raisonnement RAMSAY, Rationalisme, Rationalité, Rationnel, Rayons N Réalisme (voy Platon et Idées), Réalité, réel, Réciprocité, Réciproque, Récurrence (raisonnement par), Réelle (définition), voyez Définition réelle. Réflexe, Réflexion, Réfutation, Règle, REGNAULT, Relation, relativité, Relation, (jugements de), voy Jugements de relation Relation, des jugements, Religion, RENOUVIER, Répétition, Representation, Representations collectives, Résidu d'abstraction, Résidu de classification, Résidus (méthode des résidus), Responsabilité, Ressemblance, Ressemblance, (jugements de), voyez Jugements de ressemblance Réversible, Rhétorique, RIBOT (lh), RICHFT (Ch), RIEMANN, RIQUIER, RODIER, ROUSSEAU (J-J), ROUX (Dr), Rythme (perception du rythme), Sagesse, Scepticisme (voy. Doute), SCHOPENHAUER, I (note), SCHURF (Edouard), Science, Scientifique (esprit), Scolastique, Sélection naturelle, Sensation, Sensibles (qualités), Signes, SIGWART, Simple, composé, Simultanes (jugements), voy Jugements simultanés Singulier, Singuliers (jugements), voyez Jugements singuliers Singuliers (syllogismes), voy Syllogismes singuliers SMITH (Adam), Sociologie, social, 11 sqq, SOCRATE, Somme, SOURIAU (Maurice), Special, Spéciales (sciences), Speciaux (jugements), voy. Jugements speciaux SPENCER (Herbert), Spécifique, SPINOZA, De Emendatione Intellectus, Spontanéité de l'esprit, STANIER JEVONS, Statistiques, STOICIENS, Subalternes, Subcontraires, Subjective (connotation), Subordination des caractères, voy Caractères (subordination des) Substance, Substantif (verbe), Substantifs abstraits,
Sujet, SULLY-PRUDHOMME, Surdité musicale, Surnaturel, Syllogisme, Syllogisme, catégorique, Syllogisme, conjonctif, Syllogisme, copulatif, Syllogisme, disjonctif, Syllogisme, hypothétique, Syllogisme, Voy Avertissement Syllogismes imparfaits, Syllogisme parfait, Syllogismes singuliers, Symétrie, Synonymes, Synthese, synthetique, Synthétiques (jugements), voy Jugements synthétiques Table des jugements, Tables de Bacon, TAINE, Tautologie, Téléologie, Téléologique (raisonnement), Témoignage, Temps, Temps, (jugements de), voy Jugements d'espace et de temps Temps, de réaction, Terme, THEOPHRASTE, Théorème, Théorie, théorique, Théosophes, Thèse, TISSERAND, TORRICELLI, Total (jugement), voyez Jugement total Totalité, Toto-totale, toto-partielle, TOURNEFORT, Tout, Transcendant, Transcendental, Transformations, Trichotomie, TYCHO BRABE, Unicité de l'espace, du temps, du monde, Unité, Universalité, Universel (jugement), voy Jugements universels Variable, Variations concomitantes (methode des), Variété (subdivision de l'espèce), Vérification, Vérité, Vestiges, Virtualité, Virtuels (jugements) voy Jugements virtuels Virtuel (savoir), Vital (principe), Vitales (propriétés), Vrai, voy Vérité Vraisemblance, WELLS (a theory of Dew), WUNDT, sciences spéculatives et sciences normatives, TABLE DES MATIERES PREFACE par Emile BOUTROUX AVERTISSEMENT INTRODUCTION QUESTIONS PRELIMINAIRES I SCIENCE THEORIQUE OU SCIENCE PRATIQUE? I Une science n'est pas "pratique" parce qu'elle a des applications - 2 Indicatifs et imperatifs ils ne se distinguent que par le mode du verbe, les règles sont des verités et toute verité peut être une regle - 3 Jugements d'existence et jugements de valeur la logique n'a pas à prouver que le vrai est bon, mais à en faire connaitre les conditions - 4 Il y a une hygiène de l'intelligence qui n'appartient pas à la logique, de plus, les vérités découvertes deviennent des méthodes pour en decouvrir d'autres, mais ces methodes sont enseignées par les sciences elles-mêmes et non par la logique La logique est la théorie des conditions de la connaissance vraie II LOGIQUE OU PSYCHOLOGIE DE L'INTELLIGENCE? 5 Si l'on sépare la logique, science normative, de la psychologie de l'intelligence, science naturelle, leur rapport devient inconcevable la psychologie doit envisager l'intelligence comme une activite qui tend à des fins et chercher à quelles conditions ces fins sont atteintes, elle absorbe donc en elle la logique - 6 Même conclusion si l'on oppose les conditions de la conviction aux conditions de la vérité - 7 La theorie de la preuve, qui est proprement la logique, doit montrer comment un jugement peut être déterminé entièrement et uniquement par d'autres jugements C'est donc une théorie de psychologie - 8 Les conditions subjectives et objectives de l'évidence - 9 La logique ne se place en dehors de la psychologie que si on attribue à la vérité une existence en dehors de la pensée c'est la théorie platonicienne des idées - 10 Résumé III. LOGIQUE ET SOCIOLOGIE II La raison pour laquelle l'homme cherche à penser comme s'il était une pure intelligence, c'est qu'il est un être social - 12 Pour l'être individuel, la croyance peut être utile ou nuisible, elle ne peut être vraie ou fausse que pour un être social - 13 C'est l'extension des relations sociales qui fait apparaître le rationalisme aux croyances collectives d'un groupe restreint, elle oblige à substituer des croyances universellement communicables - 14 Discussion d'une remarque de Höffding - 15 Quelques traits qui manifestent le caractère social de la logique - 16 Religion et science - 17 Résumé - 18 Plan de l'ouvrage CHAPITRE PREMIER DU JUGEMENT 19 Le problème logique ne concerne pas la vérité ou fausseté des jugements, mais les motifs que peut avoir le sujet de tenir un jugement pour certainement vrai pour toute intelligence I DES JUGEMENTS D'EXPERIENCE 20 Toute donnée de l'expérience est un jugement - 21 Ce jugement a pour objet des relations - 22 Il est valable 1° quand il est entièrement et uniquement détermine par la représentation qui en fait la matière, 2° quand, la personnalite du sujet étant mise hors de cause, le jugement individuel est devenu un jugement humain - 23 Expériences qui ne sont pas des preuves - 24 Il ne saurait avoir pour objet les qualités sensibles, mais seulement la difference, l'identite et la comparaison du grand et du petit Des jugements d'identité et de difference - 25-29. Le jugement de difference est affirmatif, le jugement d'identité négatif, l'un et l'autre n'est vrai que s'il peut être contrôlé Des jugements de ressemblance. - 30 Interpretation psychologique - 31. Logiquement, ils doivent se résoudre en identités et differences, -32 d'où résulte une différence essentielle entre l'art et la science Des jugements de comparaison - 33 Ils sont fondés sur la constatation de l'enveloppement - 34 Jugements d'égalité, - 35. d'intensité, - 36 de mesure - 37 Les jugements d'intensité n'ont de valeur logique que s'ils se résolvent en jugements d'enveloppement Des jugements d'espace et de temps. - 38 Ils se ramènent aux jugements de comparaison Des jugements de quantité - 39 Le dénombrement - 40 La mesure du continu - 41 Seul l'espace est directement mesurable - 42 Mesures indirectes - 43 Résumé De la critique des jugements empiriques - 44 Le témoignage - 45. L'équation personnelle II DES JUGEMENTS DE RAISONNEMENT 46-48 Origine historiquement indépendante des deux logiques, l'inductive et la déductive; nécessité d'en retrouver l'unité CHAPITRE II LOGIQUE DU CONCEPT I Jugements actuels et jugements virtuels - 49 Jugements virtuels auxquels il ne manque que l'assertion - 50 Jugements virtuels dont un terme est indeterminé - 51 Le concept n'est pas un fait, mais une virtualité - 52 Du savoir virtuel qui constitue la signification d'un nom. II Concepts negatifs, la pruation 52-55 III Concepts opposes, contradictoires et contraires 56-60 IV Concepts clairs obscurs, distincts, confus 61-65 CHAPITRE III LOGIQUE DU CONCEPT (suite) Extension et compréhension, le concept et l'Idée - 65 Extension ou dénotation, comprehension ou connotation - 66 Rôle de la definition - 67 Compréhension subjective et comprehension objective - 68 Essence ou definition essentielle - 69-72 Connotation des concepts et compréhension des idées CHAPITRE IV LOGIQUE DU CONCEPT (suite) La definition 1 La définition caractéristique, 74-77 2 La définition doit être claire, 78-79 3. La definition nominale, 80 84 bis 4 La définition réelle et la définition essentielle, 85-88 5 Les Indefinissables, 89-90 CHAPITRE V LOGIQUE DU CONCEPT (suite et fin) La classification - 91 Définition et classification - 92. I° Une classification ne doit pas laisser de résidu, d'où il résulte qu'une classification se prouve; 2° classification naturelle ou artificielle. - 93. Subordination des caractères. - 94. L'essence. - 95 Le summum genus et l'infima species CHAPITRE VI LOGIQUE DU JUGEMENT I. Le Jugement et la Proposition. - 96 Il ne faut pas confondre l'analyse de la pensée avec l'analyse du langage II Des proprietés formelles du Jugement - 97-98 Critique générale de la table des jugements CHAPITRE VII LOGIQUE DU JUGEMENT (suite)
I. De la Modalite - 99 Deux sortes, de propositions modales - 100-101 Dans l'une comme dans l'autre, la modalité n'est pas une propriété formelle du jugement, mais un second jugement qui a pour objet la valeur, l'origine, etc, du premier - 102 De la Constatation logique II De la Qualité - 103 Question relative au jugement negatif - 104-106 Des jugements "indéfinis" Il n'y a pas d'attributs négatifs tout jugement catégorique est l'affirmation ou la négation d'un attribut positif - 107 De quelques formes artificielles et toutes verbales de syllogismes engendrees par l'usage des attributs negatifs Comment elles se réduisent CHAPITRE VIII LOGIQUE DU JUGEMENT (suite) III De la Quantite - 108 Ne pas confondre la quantite des jugements (universels, particuliers) avec leur extension (generaux, speciaux, collectifs, singuliers) - 109-110 Distinction des jugements généraux et des jugements collectifs - III Quantification du prédicat IV De la Relation - 112 Jugements catégoriques et jugements hypothétiques - 113. Des jugements disjonctifs, la proposition disjonctive exprime en une seule formule deux jugements hypothétiques indépendants - 114-119 Des jugements catégoriques I° de l'Attribut, 2° De la Copule, jugements d'inhérence et jugements de relation, 3° Du sujet - 120 Jugements hypothetiques - 121-124 Des diverses formes de jugements hypothétiques I° singuliers; 2° universels, 3° affirmatifs et négatifs, particuliers - 125-126 Autres propriétés formelles - 127-129 Jugements analytiques et jugements synthétiques CHAPITRE IX DES RAISONNEMENTS FORMELS 130-132 La confusion des syllogismes hypothétiques avec les catégoriques a donné lieu à des discussions vaines, notamment à celle entre les extensuistes et les comprehens stes - 133-134 Inferences immediates - 135 Opposition des jugements catégoriques - 136 Conversion des jugements catégoriques - 137 Syllogismes categoriques - 138 Les huit regles - 139 Premiere figure - 140 Deuxième figure. - 141. Syllogismes singulier - 142 Syllogismes imparfaits - 143-144. Troisième figure - 145 De la quatrieme figure CHAPITRE DES RAISONNEMENTS FORMELS (suite) Inférences h pothetiques immediates 146 Opposition - 147 Conversion - 148 Conversion par accident - 149 Inversion - 150-151 Propositions disjonc ues, l'alternative - 152 Propositions copulatives Syllogismes hypothetiques - 153 Du petit terme. - 154. Premiere et deuxieme figures - 155 Troisieme figure - 156-159 Remarques sur les deux premières figures CHAPITRE XI LE RAISONNEMENT DEDUCTIF 160 La déduction ne va pas "du général au particulier" - 161. Elle ne se ramène pas au syllogisme - 162 Kant et les jugements synthetiques a priori - 163 Il Poincaré et le raisonnement par recurrence - 164 Il ne s'applique qu'à la série des nombres entiers, il ne rend pas compte de la demonstration, puisqu'il en contient une - 165 La généralisation en mathematiques. - 166-168 Discussion - 169-173 Théorie du raisonnement déductif CHAPITRE XII LE RAISONNEMENT DEDUCTIF (suite) 174. - La démonstration indirecte. - 175. La démonstration du fait singulier. - 176 Le Témoignage - 177 178 Méthode de concordance variée CHAPITRE XIII L'INDUCTION 179. Différence entre l'induction et la déduction 180-181. L'Induction aristotélicienne L'Induction baconienne. - 182 Division de la question - 183-185. Quelques méprises courantes qu'il faut prélablement écarter Les Procédés de l'Induction - 186. Les trois tables de Bacon et les quatre méthodes de Stuart Mill - 187. De l'hypothèse - 188 De la vérification de l'hypothese - 189 L'expérience cruciale - 190 La concordance variée. - 191 L'expérimentation artificielle. - 192 L'analogie Les quatre méthodes experimentales - 194 Méthode de concordance - 195 Méthode de difference. - 196 Méthode des variations concomitantes - 197 Méthode des résidus - 198 Résumé CHAPITRE XIV LE PRINCIPE DE L'INDUCTION Les Indémontrables - 199 Le determinisme 1° l'ordre de la nature est constant, 2° l'ordre de la nature est universel - 200 La croyance au déterminisme coexiste dans beaucoup d'esprits avec la croyance contradictoire - 201. Il en résulte au moins que le principe du determinisme n'est pas évident par lui-même - 202 En quoi il se distingue du principe de causalité - 203. Il ne comporte aucune idée de finalité - 204-205. Ses relations avec le temps et l'espace - 206 207 Il ne se ramène pas a une simple loi de l'esprit. - 208 Il est un postulat sans lequel il n'y aurait pas de pensée se rapportant au réel. - 209 212 Il n'y a pas de principes évidents par eux mêmes, les indémontrables sont d'irréductibles résidus d'analyses, ou des jugements d'existence impliqués dans des definitions - 213 Exemple les postulats des géométries euclidienne et non euclidiennes; on ne peut pas dire que les indémontrables soient vrais - 214. Le principe du déterminisme peut être faux, mais le supposer faux, c'est renoncer à toute pensée se rapportant à des objets donnée dans l'expérience Le principe de contradiction lui-même peut être faux, mais le supposer faux, c'est renoncer à toute pensée CHAPITRE XV LE RAISONNEMENT TELEOLOGIQUE La Finalité - 215. La finalité n'est pas universelle. - 216 On pourrait croire que le déterminisme ne lui laisse aucune place, pourtant elle existe au moins dans l'activité réfléchie de l'homme; il faut donc qu'elle se concilie avec le déterminisme D'ailleurs l'indéterminisme l'exclut, car le moyen doit être cause et la fin effet - 217-218. La logique n'a pas à se mettre en peine d'une métaphysique de la finalité, car une telle métaphysique ne saurait donner lieu à aucune méthode. - 219 La finalité est un caractère que revètent certains processus de causalité. - 220. De la finalité intentionnelle - 221 Il y a nécessairement une finalité sans intelligence - 222-223. L'idée de fonction. - 224-225 Rapport de la physiologie et de la physico-chimie CHAPITRE XVI LE RAISONNEMENT TELEOLOGIQUE (suite). La convenance complexe - 226 L'induction téléologique - 227. Ses règles, trois paralogismes à éviter - 228. L'automatisme - 229 "La fonction crée l'organe" - 230 Ontogénie et phylogénie - 231 La sélection naturelle Il y a finalite quand la conservation d'une nouveauté est determinée par l'existence d'un avantage - 232 Discussion d'une objection - 233-234. Que la théorie est générale CHAPITRE XVII LES JUGEMENTS DE VALEUR 235 De l'idée d'une logique spéciale des jugements de valeur - 236 Prouver qu'une chose est bonne c'est prouver qu'elle est le moyen d'une autre chose, qui est bonne 237. Il y a donc necessairement des biens dont la valeur ne se démontre pas, des fins dont l'intelligence enregistre qu'elles sont actuellement poursuivres - 239 Comment la morale peut traiter des jugements de valeur - 240 L'intelligence et l'action CHAPITRE XVIII L'ESPRIT SCIENTIFIQUE ET LE RATIONALISME I L'esprit scientifique. - 241. Il est fait de qualités morales - 242 L'amour de la vérité, la sincérité intellectuelle - 243 La vigueur, la solidité, la précision; la pénétration et la profondeur. - 244 La force et la finesse II. Le rationalisme. - 245. La pensée et la passion. - 246. Rationalisme, intellectualisme, mysticisme. - 247-248 Science et philosophie. - 249 Qu'on ne saurait douter avec excès - 250 Le jugement représente l'aspect sous lequel une question apparaît au moment où on juge, il dépend, non pas exclusivement de raisons, mais aussi de motifs qu'on a de clore à ce moment l'examen et qui peuvent être légitimes - 251 Introduire l'arbitraire dans l'intelligence, c'est en exclure la raison On peut avoir des motifs très légitimes de prendre parti sans savoir, mais ce parti pris ne se justifie que comme décision pratique, nullement comme assertion et jugement INDEX ALPHABETIQUE