Goblot

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Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Goblot, Edmond (1858-1935). Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,.... 1918.

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TRAITÉ DE

LOGIQUE

DU

A

Le

Vocabulaire relié

Essai

toile,

sur

LA

MÊME

AUTEUR

MÊME

LIBRAIRIE

Un volume

philosophique. tranches

in-18

de 5oopages, 5 fr.

rouges

la classification

des

sciences,

i vol.

in-8°,

Alcan,

1898 (épuisé). Justice

et liberté.

(épuisé).

1 vol.

in-ia,

Alcan,

igo4,

3e édition,

1907

E.

GOBLOT

Correspondant d'histoire de

Professeur

de la

à l'Université

l'Institut,

Philosophie de Lyon.

et

des

Sciences

TRAITÉ DE

L O GIQUE Préface

de de

M.

l'Académie

LIBRAIRIE io3.

BOUTROUX

EMILE

française.

ARMAND BOULEVARD

SAINT-MICHEL,

COLIN PARIS

1918 Tous droili

de r«prod*etioD,

de trtdaction

cl d'idtpUtion

resetrh

pour tout p»yt.

PRÉFACE

'"MON CHER

Je suis

de que vous gardez années d'Ecole de la façon si gracieuse Normale,et me le manifestez. S'il m'est pénible de manquer,

vivement

nosbonnes dont

vous

à celle

touché

du

heure, refaire

pour

AMI,

loisir

du souvenir

et de

minutieusement

la liberté avec

à l'Ecole Normale, m'y efforcer intérieur dont vous nous offrez tant

vous

dire

nous

enseignent aujourd'hui montrait notre

combien

surtout,

supposée et nous rendre

sance de la vérité.

s'il

à remplir

toutes

Pourquoi les épreuves,

la tâche par

sinon

sera permis de demeurer notre métier d'hommes ?

Vos

enseignements

sont

toutes

; je veux pourque ceux qui nous

même, aujourd'hui nous que Descartos les

autres

parce

qu'il

Français,

continuel

appel,

d'une

s'agit de savoir et de faire libre-

d'autant

plus précieux, qu'ils l'asservissement de l'intelli-

non excellemment, représentent mais un effort gence à des doctrines imposées, construire et, en quelque manière, conquérir un

: cultiver

en la connaiscapables d'avancer sommes-nous prêts,actuellement,

nous

ment

à j'aimais travail et scrupuleux

le long les résultais

heureux j'estime et nous aident,

comme

raison,

à braver

invitent

vous,

nécessaires

d'esprit comme

part,

à l'activité

constant la vérité spontanée

pour par de

VIII

PRÉFACE

de l'autre, aux règles dé jugement dûment établies, l'esprit, et au contrôle de la critique et de l'expérience. comme élève de l'Ecole vous étiez essenNormale, Déjà, tiellement vous

en

un

esprit instruisiez

vous

n'était niqué à production

travail.

; mais vous

pour

faisiez

lisiez,

vous

écoutiez,

était

commu-

tout

ce qui vous matière à réflexion,

que Vous

personnelle. été possible de tirer

avait

Vous

n'adhériez

à recherche,

vous qu'à ce qu'il au clair, et vous

véritablement

avec

de ce que vous le départ précision réellement établi et de ce que vous n'étiez et distinctement. à concevoir clairement parvenu un Avide de connaissances qui donnassent réalité

assidûment

vous philosophie, à l'étude des méthodiquement

et

de Irente-six

l'âge

ans

vous

avez

que vous avez poursuivies pendant des difficultés matérielles vous ont seules

sciences.

des études

entrepris

cales,

jusqu'au Votre

encore

point

et une corps vous êtes livré

à votre

concrète

avoir

pensiez

quatre empêché

ans,

A

médiet que

de pousser

doctorat. thèse

Classification

de docteur ès-lcttres, principale des Sciences, est l'oeuvre d'une marchant

mûre,

singulièrement

que, par elle-même, Le problème qui tance : c'est celui-là

elle

avec

sur

la

pensée déjà dans la voie

décision

a su se tracer.

vous

a préoccupé même qui avait

de Dcscarles losophique l'auteur du Discours de

Essai

: la

«

est de première imporéveillé la réflexion phi-

Les

syllogismes, .... servei Méthode,

remarque '

plutôt

à

à autrui ù parler les choses qu'on sait, ou même expliquer sans jugement de celles qu'on » ignore, qu'à les apprendre. Au contraire, les mathématiques, chaînes .avec leurs « longues de

raisons

certitude. Dcscarles, syllogisme Méditant

»,

sont

véritablement

capables

N'y aurait-il pas lieu, de distinguer entre et déduction ? sur ces questions

d'évidence

et de

en conséquence, se demande et méthode, entre logique

à la lumière

des

sciences

posi-

IX

PRÉFACE

la

à considérer

vîntes

en

vous

tives,

que véritablement

logique, pour répondre appelle les connaissances et prendre parmi place Elle doit être : i° faire à deux conditions. tion

dont

de la vérité,

elle

a pour

science

qu'on à sa destination doit

réelles,

satis-

car l'affirma-

une,

les

de déterminer

mission

son et dans une ne peut être qu'une identique opération de connaissances c'est-à-dire essence ; 2° efficace, productrice lois,

à la fois

aux

apprennent

; car les

et nouvelles

réelles

des choses

hommes

évidemment,

sciences, ne

qu'ils

savaient

;

pas

et appliquer logique qui ne ferait que déployer serait certaisans jamais des idées données, y rien ajouter,ne des même fait la puissance nement qui pas la méthode et,

une

ainsi,

sciences. El déjà

en

1898

aviez

vous

trouvé

vos

idées

directrices.

non seulement Le syllogisme, dans votre thèse, voyons-nous mais est radicane constitue pas, à lui seul, toute la logique, lement car les mathématiques, distinct de la logique réelle, de la syllogistique, où l'on ne veut voir qu'une promotion du syllogisme. Tandis au particulier, les mathéva du général que celui-ci si on les considère, avec raison, le voulait comme, matiques, en réalité,

suivent,

non

une

des sciences vers

une

point

de

inverse

vue

de celle

mais au l'exposition, de vue de l'invention, vont du spécial au général. point les mathéOr, en môme temps que ce caractère dislingue de la syllogistique, il les rapproche visiblement matiques Descaries,

au

marche

de

Une

s'ouvrait donc perspective la logique satisfaisant à la double et efficacité : il s'agissait de pénétrer

expérimentales. de conception

condition

posée, unité celle étrange méthode mathématique, et avec la rigueur de la syllogistique, l'induction

expérimentale de la méthode

foncière des autres Ces

à nous, qui se présente et avec la fécondité de

; et il s'agissait des mathématiques

de découvrir

l'unité

et de la méthode

sciences.

questions,

vous

vous

les posiez

très

précisément,

et

X

PRÉFACE

vous

les traitiez

avec

dès

solidité,

des problèmes embrassent qu'elles trouvé une réponse qui vous satisfit. donnez

complète,

qui

avez continué

à

dans votre à expérimenter esprit, une doctrine lucide,cohérente, aujourd'hui

et

vous

qui

de l'intelligence, du même au raisonnement

un

tel raisonnement

Le

irait

lumière, lieu

serait

avant

tout,

doute,

une

à la

inviolables. règles Cette idée une

fois

fois

aux

principes d'admettre. tâche

secret

et co^amun

domaines formelle

permcltait nouvelle

de la

donc

de

ressort

travail.

Et

à vos idées

une

analyse, construction

exécutée

; une des

suivant

le syllocomme insltu-

par

;

un

lien

de

et déjà établies, ne peut se dispenser

assertions

l'esprit

ces principes, raisonnement en tous

montrer,

une

mais

ne

constatâtes

générateui,mais de 1 attacher,

du

si le rai-

demander

de spontanéité d'éléments nouveaux

que

?

était qu'elle icndait l'esprit

vous

aux

comment

démonstrative

dans

celui de depuis de la morale et de l'action.

tenant

grâce

et

connaissance,

celui jusqu'à vous avez accompli il n'est

force

vous

spontanée

La

concevoir

Mais

une synthèse, construction atbitraire,

ou postulais était

scientifique raisonnement qui va

à l'autre.

de

:

l'oeuvre

nécessairement

a\oir

conçue,

formulé

ainsi

une

comme

l'assertion

faut

de la

le progrès

être

essentiellement

l'intioduclion

gisme, employé,non ment de contrôle,

La

d'être

réalisable.

parfaitement concevable

nécessité,

me

pourrait-il ce fut

au

ponstruction

dans

peut

lie l'autre

qui

sonnement, pas, sans

moment

obsédait

il

même,

un

non,

Vous

si je veux expliquer du de me contenter

impossible,

de

un

marqueta

logique. Le problème m'est

à plusieurs pas encore

à réfléchir,

apprendre, vous nous

Il

1898. Mais vous n'aviez

partie

le les

la

logique Dès main-

considérable

de

ce

de méthode sur lequel, de problème des corrections, vous n'apportiez directrices, point

PRÉFACE

des

des innovations,

\I

des vues

réfutations,

et inté-

originales

ressantes. formelle 1éprenez l'étude de la logique ; et vous y le jugement au concept antérieur montrez ;leconcept capable, distinctifs non les caractères si l'on considère, connole, qu'il Vous

les propriétés des en compréhension croître mais

et

extension,

sujets

auxquels en même

en

méritant,

ce

sens,

il est attiibuable, temps d'être

qu'il

même ; les règles platonicienne d'être établies avec plus de rigueur, susceptibles ne le sont généralement. et de méthode qu'elles 1' «idée»

Puis

vous

le

analysez à chaque

vous

raisonnement

de

croît

en

de rapproché du syllogisme de simplicité et

mathématique, radicale qui

e*iste marquez pas la différence entre les « conséquences donnés » qu'il tire d'éléments au d'« » véritables, et les tautologies auxmo\en opétations les

quelles

réduiiait

vous temps, la proposition

la

dans

trouvez,

valent

théorie

nouvelle

le

de l'implication. En même rattachement de syllogistique

aux

antérieures, propositions l'équide la constatation ou vérification expérimentale

logique des sciences d'observation. Dans

l'induction, le travail

vovez ama

chetche

qui

de

piéparatoire

Puis, précis,

selonvous.de

voie

réussi non

lascience

vous

général,

la démonstration

; celle-ci

posée induclivement, suivant ses méthodes, aux

lorsque,s'emparant la la rattacheia, mathématique a déjà qu'elle c'est la finalité,

le

de la loi

Ken,

principes

à tâtons

à s'assimiler. seulement

mais

condition,

de la vie ; vous

objet

la construisez,

base le mécanisme prenant pour lui-même. Elle naîl, se produit un fait piopre à créer, quand au sein du mécanisme, une série douée d'une oiientation par

stable

et

concours

d'évolution,

particulière. de l'intelligence,

en

Le

mécanisme à paitir

lui-même,

de ce fait

initial,

sans engendie

la finalité. Enfin,

que

penser

de la

conscience,

de

l'action

propre-

le

XII

PRÉFACE

ment elle la

humaine

est un instrument

P La conscience

se développera survivance et

donc,

de finalité

de la même

en vertu

le développement les sentiments même,

des

loi qui assure utiles en qualités

et les croyances Et, généial. conscience en tant une valeur relative, comporteront comme oiientés vers des fins susceptibles apparaîtront rattachées

aux lois

de

monde.

:

de

la

qu'ils d'être

de l'univers. générales toutes choses C'est ainsi que vous pat courez, en repensant d'un esprit aussi constiuclif les étages successifs que critique, notre

s'est

laquelle

Votre

conclusion,

la science

vouée

c'est

à

que l'oeuvre au moins

est îéalisable,

en

soit conduite la îecherche pourvu scientitique que de la vraie logique. Ces îègles se résument d'après les îcglcs en celles-ci à : réaliser de l'intelligence l'indépendance droit,

du sentiment l'égard îessourccs dont elle Le

rationalisme

réfléchi,

non

; mais

il

obtenue

est une

l'esprit. Je ne

m'étonne

aboutir

qu'avaient devait déterminer

devons-nous

oublier

de la volonté,

décision

volie

inauguiée l'évolution

se demandaient

de toutes

les

d'un

droit et esprit aux motifs le recours

que

des faits la non

ou

des

ainsi croyance un jugement de

« Traité pas de voir votre de toule une philosophie.

à l'esquisse vous avez conçu

Comment,

l'altitude

ne saurait

que féconde qui

dispose. est ainsi

; et user

que cet espiit s'interdise là où fait défaut l'évidence

de sentiment, îaisons

et de la volonté

de Logique » Il me semble

de la manièic large sujet les Bacon et les Dcscarles, de la philosophie

ces esprits

profonds

et et

moderne. cl

positifs,

nos pensées,pour qu'elles lepiéscnlent, d une manicic de nos les îappoits non seulement intelligible, Comment des choses elles-mêmes? idées, mais les rappotls concevoir comprendre, cien, mais

conduite

c'est-à-dire une méthode de îéelle, logique au gré du loginon des abstractions façonnées cstP la nature, telle qu'elle une

Xm

PRÉFACE

vous donnez une réponse fondamentale question la logique et d'une clarté d'une fermeté Non, remarquables. et de l'Ecole, de l'implication formelle la logique puiement saurait suffire. Réduite à ses seules ressources, del'idenlilé.ne A celte

n'est

cette logique c'estune

logique

est

ceci

que verbalisme. de la détermination,

cela,

« entraîne

» celle

Vous

à

qui, appliqué « résulte » de cela,

ceci

constituer, comment

montrant,non

ce

comment

faut

Ce qu'il

est

l'êlre,

mais

faux,

l'existence

comment

de A

de B.

avez très

à un procédé fait appel qui suivie par la nature elle-même,

heureusement méthode

estuneimitationdela

les conditions, détermine, laquelle, posant Et c'est ajuste titre que vous du même coup, le conditionné. à la démonstration le sylloavez, en même temps, incorpoié à la construction,

gisme,

n'est

qui

acquis. Peut-être

le

autre

chose

votre

de

point

que

l'utilisation

théorie

des

qui

seia-t-il l'ambition d'explication démonstration tout usage de l'intuition. votre construit ceci théorie, que l'esprit

naturelle, contenter aurait-il secrète

pas, dans le génie intuition directrice, celte

pour objet célébrait Heraclite ainsi

l'implication, êtes excellemment et les différences de

sciences.

déterminé

D'où

dans P

cela

que

choisit-il,

ptéciséici la sélection

à se disposés seule P Ou n'y une mathématicien-créateur, à celle

de l'artiste,

et

£ppoyi7j 5<;
que

analogue

!

dans placé le fondement à même

le conditionnement, du

raisonnement

de marquer, du raisonnement, dans Partout

par

du

de la

vient,

plutôt

Est-ce que nous lui voyons poser? si peu de naturalistes dont sont dans leur domaine, qui opère toute

ajant

Ayant

des possibles,

l'infinité

parmi

des

provoquera d'éliminer

demandes

Pourquoi, ment ceux

résultats

cela

il

;

et non

vous

concret,

à la fois,

l'identité

les différents

de connaître s'agit mais la détermination

ceci

dans

oidres comme

comporte

des

PRÉFACE

XIV

mathématels les de ; dépendance rapports genres de ces notions de Chacune de valeur. finalité, ajoute tique, mais les jugements chose aux précédentes, qu'elles quelque du jugement au tvpe général déterminent restent conformes différents

les réalités.

concernant En de

ainsi

substituant

la logique

à celle

de la détermination

vous soulevez fondamentale, logique des choses touchant la nature problèmes,

comme

l'identité

d'intéressants

de l'intelligibilité. v oie de construction logique,

et les conditions

elles-mêmes Connaissable

par

la nature analyse de concepts, par simple à ce genre de comme soumise dérée la nécessité logique proprement appelle

mais

non

ne peut être consinécessité que l'on la et dont dite,

ne transmet Le syllogisme que le gemede non le Vous-même employez, qui lui a été confié. rapport mais celui de «déteiminisme» de nécessité mot logique,

formule

est a=a.

caractériser pour humaine aspire nature.

Or

le

le mot

de

rapport que l'intelligence de la entre toutes les parties de détetmination, opposait que Leibnitz

genre à découvrir

fort

des acceptions comporte n'est pas déterminé par la fonction, L'organe de la même manière et avec le la volonté, mot

au

nécessité,

nécessité

l'attraction

que

des

corps

par

diverses.

ou l'action

par même genre de masse et leur leur

distance. Vous finalité une

rattachez, au

ligne sentiment.

"certes,

mécanisme, de

démarcation

Mais

vous

le plus et vous précise reconnaissez

la possible, de tracer efforcez

étroitement vous enke que

la

îaison

et

le

finalité

suppose conscience ;

de valeur suppose jugement de savoir comment et il n'est pas douteux que la question sur le mécanisme, comment une tendance peut se greffer n'entraîne avec sur la vie, se greffer la conscience peut tendance,

elle celle minisme.

que

de l'essence,

de la poitéc

et des variétés

du

déter-

XV

PRÉFACE

sur celle des conditions Ces questions réagissent également Avec les rationalistes classicl des degrés de l'intelligibilité. ne voyez, dans l'explication et par Yàyyy/./i pure ques, vous de l'intelligibilité. Et la finalité, le minimum simple, que non seulement la loi mécanique, mais la qui fait appaïaître, » des phénomènes, « laison est, selon vous, beaucoup plus On

intelligible. même du Le mot du point la causalité Le

sait

que la finalité

était,

Platon,

pour

l'objet

voû;. ne comporte-t-il pas, par l'addition intelligibilité et à celui de de vue de la valeur à celui de la finalité physique,

voû;

un sens plus clairet la iaison proprement

plein encore? avait dite, pour

plus

classique, le Bien. suprême

objet Il est certain

d'intelligibilité, que la notion pas donnée une fois pour

n'est

de îaison,

d'intelligence, comme toutes,

un

On ne sépare la pensée de l'être qu'articoncept scolastique. ficiellement elle se déteimine, ; et, en fait, elle se développe, saisir et connaître elle se îéalise, même par son effort pour non

l'êtie,

tel qu'elle

se l'imagine, à peu près

vit.

Le développement des sciences mathématiques avait

façonné

ment

moderne

façonné

même

manière,

ou léléologique. Et peut-être

tel qu'il exclusif de la s'était

des

logico-mathématique sciences pli) siques

synthétique de la psychologie, civilisation, une

raison

et logique en Grèce

et

a expérimentales et constructive. Les progrès des sciences

façonneiont, supéricuse

sans à la

sociales,

de la

doute,

de la

raison

physique

en plus riche et concrète, des autres sera-t-elle moins de aspects séparée et séparablc la conscience ou même que logique, que la raison purement la raison mathémalico-physique. Si la logique mais abstraite,

celle

laison

est et qu'il

produit ; le développe-

la raison

la raison

de la biologie, de la morale,

qui

mais

de plus

les lois, non d'une exposer de l'être, de la connaissance

doit

intelligibilité elle doit non

'

XVI

PRÉFACE

seulement

l'être adapter à la nature de l'être. La raison,

comme

une

fois pour toutes de culture susceptible

l'enseignait avec tout

Agréez, je vous prie, bien cordial dévouement.

Paris,

2 septembre

à ses fins,

mais

s'adapter

Descartes, son

n'est

développement

elle-même

pas donnée : elle est

et de progrès. mon

cher

ami,

l'assurance

de

1917.

Emile

BOUTROUX.

mon

Ce livre

L'AUTEUR

DE

AVERTISSEMENT

en juillet

pages, de l'imprimerie

mis

dernier

et, sauf le composé 191/1. La mobilisation

était

chapitre, les désorganisa

en

senices

et, d'ailleurs, qui se fût soucié est La composition de 191^? en l'été de Logique d'un Traité disent les typogiaphes, marbre restée « surle », comme pendant trois

et de la librairie

ans.

contient des nouveautés qu'il quelques-unes ai publiés soit par des fragments ont pu se répandre, que j'en à la Faculté des surtout ça et là, soit enseignement par mon est discuté avant d'avoir Il en résulte Lettres de Lyon. qu'il Néanmoins,

Je paru. d'ailleurs

suis

donc

de

obligé

très

remaïquable, novembre 1916,

sique de tiation et le raisonnement M.

qui m'avait

Rougier,

jusqu'en 191/1, me concerne. avantqu'elleait que par un

Je

préparer ne m'écartais

la

sur

un

Métaphy: La démons-

Rougier

sa sortie depuis de cet la partie doctrine

fragmentaire à des examens

article,

de

Revue

de

l'inconvénient

une

imprimée,

enseignement des étudiants

Louis

déductif. mon élevé

communiqué fis observer

lui

paru

M.

par

fut

ici

m'expliquer dans publié

du

lycée

article

qui discuter,

ne connaissait

qu'il

et

dispersé, et à des

à

qu'avant concours,

je

de la tradition prudence généralement sur ma véritable donc de se méprendre acceptée, qu'il risquait le reproche du tout mériter ne croyais pensée, point que je abandonnerait sans d'empirisme mathématique, reproche qu'il doute

qu'il

s'il s'en

qu'avec

connaissait tenait

au

GOULOT. — Traité

mon texte

travail de

do Logique

l'article

en

entier. publié

Il

me

par

répondit moi dans b

Wlll

AVERTISSEMENT

Y Année pouvais gaulai cation

bien

d'insister

d'une

étude

près,

comme

On

l'une

été

aient

qui

faites

aux

L'WJTEUR

',

et

igo8 note

dont

ne fis

rien

une

fit

les le

je

réserves

je me

que '. Je

remercie

la publipour empêcher à très que je considère, peu de restrictions des plus et des solides penchantes plus sur la démonstration mathématique. ; je

se demandci

pourra ce livre

dans

de

psychologique désirer dans

DE

pourquoi je modernes

travaux

n'ai

point connus

de la logique et de Logistique, d'Algèbre et si heureux Je n'en un si laigc usage. de la versaire. Pour l'Algèbre logique,

dont

fait

de

sous

le

place nom

M.

fait

Rougier nullement

suis ses

l'ad-

inventeurs

n'ont

à \ voirautie chose notation jamais songé qu'une et opérations des concepts, relations élémentaires dont s'occu les logiciens et ne se font aucune illusion sur ladifféicncc pent de la découverte vérité d'une l'invention d'une sépare qui certainement

à l'exprimer propro la notation peut arrivé constamment

notation D'ailleuis, cela

est

et

généraux seraient à

abstraits,

au

manier

en sans

qui,

aucunement

elle

quand conduire

à la

sera

découverte.

A

algèbre. le secours

des

d'aucun

maniables,etquisontlourdset des mots du langage

mo\cn

comme

découverte,

j'ai

signalé

vulgaire, substitue des

à plusieurs

i.

11 est en

dans

3

Cette


partie pas«e grande note est ainsi conçue

le ch

n M

du

présent

Goblot

que dans

la quulion en ces terme» premier posé Lors de sa dès 1896 et publiée en 1898 achetée s il a\ait découvert la théorie de la démonstration

d avoir

le

sciences, demanda remplacer

la théorie

arma igo5 qu'il du raisonnement

M.

classique à se satisfaire,

déductif

dun

la

publication article notre K formateurs

et

nous

, elle

prochain écrire concorde

Goblot

dut

en découvrant

travail

s

symboles infinies à

de

de

ce

très

livre,

livre retient fa

1 incontestable

thèse

La

mérito des

Classification VI Boutroux

soutenance,

lui

devait qui seulement en

mathématique non , c'est répondre que le caractère essentiellement

con«tructif

les lignes nous sommes amenés a critiquer qui suivent, dans \ Ai nie psychologique donné de 1908, cet expose ne de la pen«ée de son auteur ultérieur que nous revliera

Traxll

M Goblot de Logique de désapprouver a Je suis loin la avec mienne parfaitement

a savoir ce que je crois avoir découvert, bénéficié de l'enseignement < constructif s Avant à rapporter à son influence ce qu'il peut plaçons a lumière

cours

l'algèbre

dans

Si,

de sa théorie le premier expose du développement saurait préjuger

notre

au

reprises,

ne

signe, incommodes

ce mme l'algèbre ordinaire de la logique et s' juliers à des combinaisons concicts qui se prêtent de laborieuses de l'esprit et ramène opéra»i"»ns de plume faciles opérations Mais

concepts

en votre

Vous

que le raisonnement universitaire de y avoir

dejuMe

a

effet,

bien

théorie

voulu

des

mettez

en

lire

principes très vive

est essentiellement M et

Goblot,

nous

de profitable

nous dans

DE

AVERTISSEMENT

la

Logique

que dcleuts

demeutées

; et je me suis troisième un

l'auttc foi mer

difficilement

se

seulement

intellectuels,

leut

il

et si sûrs; l'équivalent trois logiques suivi

ont

de

ce

une

voit

Les

tioisième

de

qui cours

en

science

entte leurs

eaux

sources

trois

elles,

n'est-il

? Et

à méconnaitie

ou

Ces

valeur

usitées

constructives Mais pas

en dehors

variété

Leut

s règles ne sont admises relativement teconnais logisticiens la pensée on

n'avait

d'ailleurs, ont mis

dans

autres aux

que objets

toutes sur

humain.

Ceux

mon

livre

sujet

au

lacune

de

surtout

s'est les

diveises en

mathématique. se ramènent

en

;

mathématiques n'a pas de limites.

les

propositions on îaisonne.

lesquels

que empressement, des caractères lumière

Aristote et que, depuis mathématique aussi vu d'analyses pénétiantes point

ment

craintes

raisonnement

avec en

tout

le laisonncment

constructives môme

à

scientifique

traiter du entendu j'ai de la seule démonstration

que ces opérations nombre de tjpes, leui mathématiques,

qui

point

à écarter

écrire?

ne pourrait la d'ailleurs,

donc

Aurons-nous

Je ne suis pas sûr à un aussi petit des

peuvent non

raisonnement,

différente.

s'ignoreront sans mêler

lien,

d'opérations

mathématique. et non général

à

logique

mathématiciens

de la Logique. l'Algèbre Elle la Logistique. Je ne conteste pas davantage demonticr et classer à reconnaître, appliquée sottes

se rapporte

l'une

que

suite

mais

une

dans

que n'affaiblissent

de

procédés

ne soit enclin qu'on notation la nouvelle

craindre

par

et manuels, qui, dans graphiques si féconds si rapides, si précis, si commodes, à en ictrouver aient cherché naturel qu'ils

est

leur

inductive,

Logique et parce

inquiété courant.

passer

sont

science,

la

indépendantes, l'autreà rationnelle, laconnaissanceempirique, l'une et comme extérieures étrangères

origines à la connaissance sont

et

déductive

MX

L'AUTEUR

déjà Je

travaux

des

intéicssants

de

les

et du

Descartes, raisonne-

dans le silence do une lacune vetront qui combler cette de la Logistique pourront B. Russel, de Peano, aux travaux Padoa,

en se reportant etc. Couturat, M. de Y Année tenu à mon article s'en est donc Rougier un fragment même il isole cet article ; dans Psychologique relatif à une démonstration il l'avoir d'Euclide cité, et, après écrit : « Celte les de satisfaire solution n'a aucune chance mathématiciens.

» Je prétends

au contraire

que

ma

théorie

du

X\

WERTISSEV1ENT

raisonnement commis des

doit

une

suis

mieux

pas

;

comprendre et connus

simples d'Euclide

m'ont

lumière

il

On

exemples à les avantage

Ces

opéiations consistent à transforme!

qu'elles

peut-étte

en

exemples ; mais je se faire pour choisir

tiès

démonstrations

premières

particulièrement constiuclives

les

J'ai

des

prend a donc

y tous.

de paru

mathématiciens.

d'abord prenant pour de la géométrie d'Euclide

là.

tenu

les

L'AUlEUR

en

imprudence du début

théorèmes

ne m'en

satisfaire

DE

à mettic en piopies du laisonnemcnt parce des opérations logiques

manuelles des constaet en constatations opérations logiques tations été de tout et sont encore empiriques qui ont temps dans la pratique courantes des ails. Un menuisier,un setruricr, un cartonnier, une couturière s'assurent une planche, qu'une lame

de métal, la figure d'un leur tique

propre sont

une

feuille

de papier, un moiccau d'étoffe ont isocèle en les appliquant ictournés sut triangle ttace. Les opérations élémentaires de l'arithmédes

aussi

manuelles

opérations calculaient

opérations logiques faiic que devaient

aux coirespondant les anciens lorsqu'ils

en assemblant

ou sépaiant sur une table des paquets de jetons. Mais ce rapprochement des opérations entie logiques et des opérations entic des constatations manuelles, logiques et des constatations ne signifie des empiriques, pas réduction unes sans

aux

à plaisir, Si, dans la rédaction, j'ai accentué en pourrait tirer contie ce moi, qu'on argument le matérialisme de ces démonstrations appelci

autres.

penser

qu'on peut très imparfaites ', je n'ai point dence des côtés et des angles

entendu fût

dire

que

empiriquement vérification et

la

coïnci-

constatée.

manuelle n'est qu'une ne vaut L'opération que la planchette ou la feuille de papier vient pour que l'ouvrier Elle dans la démonstration, de tailler. doit non pas devenir, une opération mentale, mais une opération sommet

coïncidence

en imagination, de l'angle

la coïncidence

des

deux

côtés

par hypothèse, troisième côté

ces deux

côtés

sont

résulte

joints

une

que

a On

le retournant

par

sa trace

La

logique. résulte

exécuté

ce que c'est le même de cet angle résulte de

i

avec

un mouvement

de

seule

le triangle isocèle exfolie sur sa propre » traie

de

ce que ligne

et

on

le

; angle ce que,

égaux ; la coïncidence deux points ne peuvent

droite;

détache

l'égalité

de lui-même

des deux

pour

au

du être angles

le rlappliquer

en

DE

WERTISSEMENT

eu

d'ailleurs

dédtictif

bien le

piésente

soin

algèbre, sont des

même

même

matière le

de

travail

classer,

avec

forme La

en

arithmé» algébri-

par

on

lesquelles

tst

la conséquence foi me des expressions

logique est la

d'insistei sut plus, ai-je besoin de en essayant met en Lmière, construction le raisonnement qu'utilise

de l'algèbre. M. Rougier

les modes

laisonnemcnl

« transformations

Les

constiucli\cs

opéiations ccitainc qu'une cei laine autre forme.

ques demontic dune

entière

que le constuictif

d'indiquer caractèie

en analyse.

en

tique,

tout

coïncide

'.

sa trace J'ai

la figure

de ce que

résulte

à la base

\\I

L'AUTEUR

de

?

Au

les

du présent Si le lecteur, livre, mathématique. api es la lecture doit sa n'est pas convaincu, 1° que le raisonnement déductif sa doit à des opérations constructives fécondité ; 2° qu'il en vertu ces opérations nécessite à ce que toutes sont exécutées de 1ègles ; 3° que ces î èglcs ne sont pas les règles de la logique, mais

les

antérieurement piopositions de syllogisme se boinc à l'application l'invite à lire l'aiticle considéie, je achever

les

quelque

précautions à se peine

de leur

résultat

ces

règles

de

M.

Rougier

La

critique démonstration a

compte

rôle cas pour

la

que

peutconstatation consiste

sont

deux.

le résultat

VI

fait effacer m'a Rougier ne contienne seul svllogisme qu'un du

Sans

Il

qui

ne voient

que

elle, car

propres opérations, serait comparable

à

ces

l'envers

ourdirait l'esprit logique, C'est d'ailleurs impossible, la règle d'une en faiie pour de

l'opéiation pas autre travailler îéflcxion

qu'il

de

vient

somme, chose,en sans se regarder à des se réduit quelques

d'images,auxquellespeuventVentiemêlcr de

aura

ses

n'est logique : l'esprit ne peut pas de pensée dépourvue

et aux côtés l'angle il n'y a pas impossibilité syllogisme.

le lecteur

prises,

de

constatation

associations

seul

le

ultérieure,

que la ré/levion travailler. La

Mais

au

de

uneconstatatione/«/jiri^//e.Elle résultat d'une opération logique.

sans la connaître. logique a besoin de connaître,

l'esprit

opération faire. La

cation

que j'ai tendre

des fabriques de tapisseries tissu. Sans la constatation

sa brodciie

i

du

ignoreiait et connaître

agir ouvriers

car

le

du tout

logique n'estpas a picndre acte l'esprit

; /|° que

de se convaincre.

Malgré tltc

admises

une

II n'est pas e~act que cette ligne II y en a deux autres qui sont 1 applide la définition de 1 égalité géométrique

retourné triangle a ce qu'un raisonnement

très

simple

ne

contienne

qu'un

opérations ment par

sans

logiques habitude

Rougier. Au sujet

de

point

lien

entre

précis

sur

l'opposition, introduit qui

raisonnement,

L'AUTEUR

nouveauté,

et sans

lo

enfin

Voici M.

DE

AVERTISSEMENT

XXII

automatiquele rêve.

reproduites elles : C'est

de

sépare

en

par moi vérité

signalée une

me

je

lequel

1898, nouvelle

entre

le

ou

qui

ni généralisation ne comporte et le syllogisme, généralise, qui en réalité, ainsi : « Mais, ni nouveauté, M. Rougier s'exprime seuls l'on cette cesse dès remarque que que opposition interviennent

dans

la

gismes formelle

hypothétiques de deux faits

logique

du

générale

tuent

à un seul

C'est

des

seul

les

opérations devrais donc,

ne

semble-t-il,

M.

la

des

mutuel,

acte

majeures la dans

constiqui de l'esprit

synthétique

somme

unique. l'on que des

de assemblage En arithmétique pas

des

le syllogisme étant catégorique que

de

l'importance. signalé Je ne satisfait.

déclarer

la

rapprochement, voilà l'esprit,

bien Je le suis

constiucces opérations Rougier, La démonstration, des syllogismes.

à un jamais aussi incapable

d'angles. ce ne sont symboles nombres

me

se réduit

est syllogisme sation qu'un syllogisme même conséquence exemple, un pas

proposition ne se réduit

particulières

synthétique dont j'ai

constructives

Car, d'après pas du tout. tives reviennent à combiner dit-il,

le choix

dans

le syllogisme le Le choir,

fécond,

tautologique. Y acte logique,

combinaison

démonstration,

à une

» p. 8/j/|. de ce livre principales

thèses

est

hypothétique néccssaiiemcnt

syllogisme à un générale

règle que la

rapprochement

propositions intervient un

le

immobilité.

toute une

et que,

syllo-

l'implication la possibilité

que

aboutit générales, que la démonstration

des

logique mineures,

les

tandis

place,

syllogisme, dans leur

mineures,

exclut

qui

sur

piétine

vrai une

à appliquer

de propositions nouvelle. C'est

combinaison

la

dont

premier consistant

en partant

jamais et des

géométrique énonce majeure la mineure

hétérogènes, 11 est de ces faits.

hypothétique, cas singulier,

des

démonstration,

seul

syllogisme. nouveauté

de

Mais et

de

Ce que l'on construit, veut démontier ;

un

poly-

généralic'est

c'est, somme

la

par n'est

Cette triangle. mais un assemblage syllogismes, et en algèbre, ce que l'on combine,

angles

syllogismes,

du

mais

les et représentent, qui et ces symboles. Autrement

des

des

nombres,

relations dit,

lo

ou entre

raisonnement

des ces

DE

AVERTISSEMENT

L'AUTEUR

XXIII

des objets sur lesquels on raisonne ; jamais indépendent formelle est absolument stérile. Le n'est la logique syllogisme des opérations constructives. Les règles mêmes la matière pas on s'astreint en exécutant ces opérations, et qui auxquelles de nécessité un caractère ne sont pas leur confèrent logique, n'est

fournies

par admises

ment

la logique, relativement

les

par

antérieure-

propositions du raisonnement.

aux objets de ces règles est un

de chacune

cation

mais

L'appli-

syllogisme. sui lequel je suis en désaccord avec M. Rougier; Telestlepoint n'a pas eu occasion de saisir exactetelle est la doctrine qu'il ni dans mon aiticle de Y Année psychologique ni dans ment oral et qui est enseignement Pour le reste, non seulement

mon livre. salue une

au passage, formulées concision brillante que

thèses,

dont

devoir

la

longuement défendre contre pas seulement mon disciple.

développer, des objections élève,

avec

une

j'envie, ne l'étonné

nouveauté

mon

amplement exposée je ne conteste pas,

il

un

certain

point,

et

par

des

illustrer possibles. est,plus

une

clarté,

qu'il

dans

ce

mais

j*,

précision, nombre de

que

j'ai

exemples

M.

cru et

n'est Rougier le croire, ne semble

E.

GOULOT.

DE

TRAITÉ

LOGIQUE

INTRODUCTION QUESTIONS



I

SCIENCE

1. —

OU

THEORIQUE

une difficulté déjà et de la définir. Est-elle

C'est

la logique science normative des

prescrire la théorie Les

PRÉLIMINAIRES

ou une

que de un art

PRATIQUE?

déterminer ou une

de l'objet science ? Une

science

et des lègles raisonnement?

du

SCIENCE

P Son spéculative méthodes ou de faire

but

est-il

de

simplement

traités célèbres semblent plusieurs indiquer comme un art : La Logique ou que la logique y est considérée — RÉGULE ad DIRECTKTSEM /'ART de penser (Port-Royal) ingénu Discours de la méthode roua DIEN CONDUIRE sa (Descartes)— — la dans les sciences raison et trouver vérité (Descartes) OeEviEXDVTtoxE inlellectus etc. Un dessein (Spinoza), pratique semble des

le

par

exprimé

écrits

dant

de

titres

donné

titre

d'Aiistote:

logiques

à l'ensemble coup instrument. Cepen-

après ORGVXOX,

ces

sont beaucoup plus ouvrages théoriques que prala théorie du raisonnement, la théorie de ; on y trouve tiques la connaissance en général, souvent même un système général de métaphysique la théorie de la conjugé nécessaire pour fonder naissance

et du

des philosophics struire sur de l'oeuvre

entière

même,

ils

suivre

pour GOBLOT.

raisonnement. nouvo'ies,

et principes la science humaine.

aussi

instaurer —

prétendant

nouveaux de

sont

Plusieurs

Traité

pratiques la science do

Logique.

: ils

de

ces livres

apportent ou recon-

recommencer par

de

Mais,

nouvelles pour

formulent

renouvelée.

cette les

Malgré

voies îaison

à règles son sousi

3

PRELIMINAIRES

QUESTIONS

titre

Logique a le moins

celui qui ouvrages déniaiches de l'esprit. sont devenus Les logiciens sans se scienco a progressé ces

et de Ictus ceptes de prescrite loin les voies étudier Ictus

aux

savants

suivica

est

laisonncment

Us

la une

des

généralement ils doivent lègles,

du

tendre manièie Les

de

auteurs

remarqué: fort bien naîtie;

un

raisonnement

la nature

la

esprit

aux penser il se forme mieux que

rendent

plus vrai et du faux, l'un

les

de

par

la

i"

elle

tromper; que dans

contiovcrsc

les

de déterminer

du

et

complet ce service

rendre encore peut et de les empêcher nommes peut pas donner. Ces applications

a Comme

si,

pour

de

exécuter

la

un

quand

mieux

de pouvoir de toutes

mouvement,

ne

on

les à la

régime

alimentaire

a un

mode

d'existence

qui dans la

est de

et

aussi faire

ressouices,

elle

ambitions

des

raison

suffisent

croyait

»

à ceux

laison

ses

réduire

de demander

logique

la

de

s'agit embariassés

emploi son rôle

ce qu'elle

pas

nécessaire

mieux ou la physiologie » ScHorisHivta, pour digérer. mécanique, et comme représentation), and Vorslellsmg I, (Le monde comme voloitè des exercices la mécanique utilement pour régler gymnastique*, un

il

son

Comme

de

des

lègles sa tâche 1.

arguments de le signalei

la rccheiche.

limites

détaillé

l'inventaire

trouve

et

des

démaichcs,

réelle

et suitout

discouis),

con-

la

démesurément

plus ceitains

les

logique. se tiicr pour la préoccupation de

encore ses

déjà raisonner

sciences

de préceptes ses ressources

utilité de

des

piatique

des

peut et sans

obscive

qu'il

il accioitrait

défaut

le

(Port-Royal, s'y laissent

adapter

et

l'avaient

Port-Royal surtout attentif

règles

l'étude

par

légitime, est d'une

logique « découvrir

i.

du

parce que le tantes de impoi

do

Logique dioit et

de toutes n'a déjà pas trop L'esprit s'il avait d'une difficile; question à chacune de se rendre compte,

ne

les

l'esprit distingue ses espèces et ses

sans

méthodes

la

leurs

pensé que, bien plutôt élèves et non

la l'autre, sans degrés, présans prescrire ni proscrire aucune légenter personne, et de conduire ses raisonnements. de raisonnei pai lesquelles la ceititudc,

opétations de nature

qui La

étic

les

la depuis que do leurs pré-

beaucoup

fonctions

étudier

humaine,

modestes

eux,

par théorie

à diriger

prétention

ont

des

de tous

est

Port-Royal

de

plus soucier

méthodes.

fairo

maîtres,

la nature

de

DE PENSER, la

: L'ART

pour

de consulter

en

la

Die Welt ah Wille — On g peut consulter et la physiologie pour

SCIENCE

science

une

faire

plus Le savoir

la

est un

est

ultérieutc.

Il

car

lumièio,

nous

à nous

induire

La

d'iliusoiics. ; elle

ment

est

et lesscienecs

souvent de

ne

En H.

un

de^Yundt

Poincarc

déclare ...et

scientifique, comment d'un

la diiection dont

la

syllogisme

do et

ne

l'action

du

but

toutes et

En

en

immés'il

toutes

la

de

c'est

grammaticale. deux à l'indicatif,

Si

les

doctrine

avoir

y

se

d'utiliser

possible

tepousser

peut pas est simple;

fin

donner,

temps,

toujours l'action. de

l'Esthétique les sciences pour

d'en

il est

loin

raisonne-

spéculatives

ont

même

que de

risque à en suivre

ou

Logique, Toutes

à soutenir.

« ne

qu'il raison

la

est

chercher

luctiis

seraient

suis

je

de

enliclesscienecs

de

? purement sont toutes

dirai-je

même sciences," des applications, se l'action dirige;

lo prétend pas conduire la théorie du raisonnement.

et spéculatives, cai des vérités ceilaines

pour aiticlc

3

les

de faibles

contenter

des raisons peut, intelligibles. sciences car sont noimatives, ces vérités

Toutes

prudent direction

la

simplement

théoriques d'établir

diate

est

normatives, qui est bien difficile

et la Morale, sont

la

logique

distinction

La

2.—

art.

?

PRATIQUE

ou

souci

le

SCIENCE

avoir peuvent à la faveur duquel lumière ; la direction

flambeau

immédiate

fin

une

un

pratique, ont spéculatives,

les

sa fin

OU

TIIFORIQUE

moi

une les la

1, aie

raison,

prémisses conclusion

sera

à l'indicatif. Or les de la science également prémisses sont et ne peuvent être l'indicatif. Dès le dialeclors, qu'à ticien le plus subtil avec ces principes comme il peut jongle) les combiner, les échafauder les uns sur les autres voudra, ; tout ce qu'il en tirera sera à l'indicatif». Ainsi d'un indicatif aucune ment

un

Rien

dès

i

loi

sauiait

que de ou d'une

est

l'expression terme est,

que

il

d'une

tiicr

tiansformer loi

moyen

en

naturelle.

relation

directement

est un

logique-

néces-

ou indirecde

réaliser

le

:

Théorème égal

toute

le premier au pouvoii de l'homme,

tement,

ne

au contiairc simple même d'un théorème

théorème,

saire;

raisonnement

impératif. n'est plus

l'énoncé

règle Tout

second

du

jonglerie

:

à la somme

La Morale

et h

Le

produit oo chacun

Science, dans

d'une des

Dernières

somme termes

un nombie par par ce nombre.

Pensées (Flammarion,

igi3),

v. p

est

uS

4

PRÊLlMINURES

QUESTIONS

une somme multi: Pour par un nombre, multiplier Règle des ce nombie et faites la somme des termes chacun par pliez obtenus. produits subit une poussée dans un liquide Loi ; Tout corpi plongé du liquide de bas en haut égale au poids déplacé. flotte à la surface d'un : Si vous voulez corps Rej;le qu'un liquide, du liquide

en soi te que

faites

déplacé. n'a Poincaté

son

soit

poids

inférieur

au

poids

dite n'ont pas voulu que les sciences » il a sans doute Par « impératif entendu pa*, d'applications. de Kant, se déduire de Y impératif qui ne satuait catégorique aucun ni sut aucun non pas sur se fonder fait, rien, principe mais est catégorique. un impératif, pat ce qu'il que c'est parce sans lui ôter raison ce caractèie; dès en rendre On ne peut lJ.

qu'il meme,

sa valeur

tient

Kant

a formellement

tique

de

moyens

de

iéalisci

activité,

à condition

par moyens De ce piincipe,

sottes

chose C'est

hypothétique.

des

fins,

scia

qui

vérité

généialc ne la science

des

mis

un

peut

jugement nous faire

sont

que

prades

l'usage à l'homme fins

elles-mêmes

ultérieurement est

pouiquoi

et

même

pioposcr

lui-

que

à son comme

en

lumière,

hypothétique, connaître une

il fin

sqq.).

(236 règles de

d'autte

qu'elles apparaissent à d'autres fins. îappoit

des

d'énoncer

autorité

l'usage théorique opposé Toute science fournir peut

laison.

que toute résulte que

son

impératif

la

Les

et

devient

il

en soi

ccitcs

ne

pratiques des vérités

théoriques. et noimatives

sciences,

Il

manières

n'y

a

différentes

donc

deux point : toute science

spéculatives normative.

Les arts, en tant temps des sciences, ne sont autre chose des applications énoncées ités mêmes de ces sciences, les v éi ement, impérath que selon un ordre différent et d'ordinaire aussi, gioupécs (4). même des sciences la transl'intérieur Dans spéculatives spéculative sont qu'ils

formation Descartes

est

des

en

même

des

vérités

remarquait une était

en avec

lègles raison

est que seivait

d'un

usage

« chaque

constant. vérité

qu'il trouver

à en qui lui après règle On verra » (Méth. d'autres plus loin (172) II). que la substià l'indicatif est de l'essence même du de l'impéiatif tution de celte Logique. raisonnement. C'est une des nouveautés si l'on veut, une science est donc, La logique normative,! trouvait

SCIENCE

le

.dans toutes 'tcrcssc,

OU

THÉORIQUE

SCIENCE

)

PRATIQUE

8

et la physique mathématiques, il est bon se désinles sciences. que le logicien des applications en et n'ait au moins provisoirement,

vue que

sens

même

la vérité,

que Mais

les

la clarté

l'exactitude,

des

théories.

— La est donc une science. on l'applique Quand logique à toutes les autres en quoi elle ressemble elle est aussi un art, en un autre èle normative ne peut-elle sens? Mais sciences. 3.

elle se propose de décider et l'esthétique, que la morale non le réel, non ce qui est, Y idéal aboutit ce qui doit être, de valeur non à des jugements d'existence. à des jugements Ainsi

Partout des ger conformes

se rencontre, où l'intelligence des activités qui substituent à son

voeu

aux

faits

et

Si l'on sans elle. produits de l'intelligence de nature, le rôle la science cielau naturel. Tant que

son et

faits aux

est

est

de

diri-

se qui le nom

à ceux-ci substituer

considèie

do

des événements

événements

donne

seraient

îôle

des

Yarlificlasses de

elle n'a d'autre n'a point de part, objet l'intelligence l'oi dre naturel aborde ; dès qu'elle que découv rir et de formuler a nécessairement les domaines de l'intelligence, la science un faits



et comment est l'ordie naturel, Quel objet: ments qui le composent sont-ils conditionnés les uns autres?— est l'ordre meilleur idéal, désirable, Quel mesure et à quelles conditions qui est, et dans quelle double

être

ce qui

substitué.à

ces deux

est ? Assurément

du réel

gence

parendo de la nature

à elle-même, a le pouvoir dans

Ainsi, d'abord

la

un

progiès, terminaison

On

ne

son

commande

ensuite

d'introduire traité d'une

à la

de

pathologie,

peut-il ne sont être

des

faits

éclaire vertu

des

qu'en

lui

quels on

moyens. a soin de son

causes,

spontanée, modalités

obéissant

l'intelli-

changements

ses

maladie,

(guérison ses diverses

nature

quels et par

issue

fatale),

ce

que

non il l'utilise ; naturse pas la nature, 1. Mais on peut ce qu'il se demander si l'intelligence l'abanla laissait faire,

et

marche

son

.

n'abolit

nisi

imperatur adviendrait donnait

: l'art

les

par

objets naturel doit

l'ordre d'une car, pas indépendants, part, tel que : il compoite l'intelligence puisse s'y insérer de la volonté humaine, qui nlèvent que l'intelligence et dirige l'idéal ne se réalise ; d'autre part, qu'en lois

les élé-

(BACOS)

état selon

décrire invasion,

chronique, les tempé-

PRELIMINAIRES

QUESTIONS

raments

des en

ambiantes, Part

no

les

moins

circonstances

de intervention qu'aucune La thérapeutique indique

de prévenir dans la maladie, de l'arrêter tel stade, do la guérir, s'il ou est possible, ici la atténuer les effets. La maladie représente

moyens à tel ou

sa marche du

les

antécédents,

d'abord supposant ectto évolution.

modifie

ensuite

leurs

malades,

d'en

nature

: la pathologie estime science naturelle. La théiapcude l'intelligcnco : c'est l'art. contre la nature e'est la lutte tique, La distinction cl de Y anormal du normal déjà, il est appattient à la pathologie mal est aussi naturel vrai, ; mais l'anoi que le normal.

Celui-ci

la règle,

est, d'ordinaire, l'ordre le plus

la

étant ici règle aucun droit déqualifier

celui-là

l'exception, nous n'avons

; mais

fréquent de noimal

est fréparce qu'il est rare ; il arrive d'anormal quent, parce qu'il que l'altération : avant soit normal pathologique plus fréquente que l'ordtc conla découverte la fièvre de l'asepsie, de lait était presque stante et paraissait normale. Le fait pathologique est une perturbation en ce qu'un de la fonction. Il consiste organe 1 une n'exerce il est ou exerce l'activité fait plus pour laquelle activité il n'est pas fait. La fonction crée l'organe ; pour laquelle l'activité

normale

qu'un n'était

organe

un fait

d'un

peut fait à

organe

celle

qui activité

à une

s'adapter

pas devient le poumon ainsi précisément

est

créé.

Il est vrai il laquelle du poisson

pour natatoire

vessie

l'origine (la des animaux

l'a

C'est à respiration aérienne). L'évolution crée son organe. que la fonction est la transformation de l'anormal en normal, de l'exception en règle. ainsi le sens du mot pathologique : On peut préciser Est pathologique ce qui, étant anormal, ne peut pas devenir normal. En

la

thérapeutique, tinction du normal et du

mal-être.

de

tégument extérieurs. bien

i-

de

l'anormal celle

pas ce Bien

qui on

mais

anomalie,

fondamentale

La

plus

santé

résulte

loin

de

même l'état

les chapitres

n'est normal.

relatifs

pas la disdu bien-être

n'est

; c'est celle de Fin, mais celle est

peut est

la

marcher

k Ylndaclion

les

normal,

léliclogîqae(ch

rien

xvi,

Bien

; de

jambe Un fragce mais

avec.

anomalie, contre

l'état pas Assurément

de

Une

Santé.

une peau étrangère greffée adventice défend l'organisme

qui

Voir

de

Ce n'est

spécifiquement, bois est une ment

et

notion

agents mais le ne

vaut

aa6 a3S).

SCIENCE

l'état

de vivre,

et

d'agir

qu'imparfaitement artificiels ; mais

SCIENCE

ou rétabli

intact

conservé

normal,

OU

THEORIQUE

do prospérer

la puissance par l'art, cet état confère n'étant

que à son défaut,

remplacée, c'est cette

7

PRATIQUE)

par des est l'objet

moyens de la

qui puissance ne considère Le pathologiste que le rapport thérapeutique. de la lésion de l'organe au trouble à la fonction, de l'organe considère de l'oigafonction delà ; le thérapeute l'aptitude les fins do la vie. Sa conception de la santé nisme à toutes embrasse tout ce qui constitue la nature dépasse l'organisme, : rien

humaine tions

de déontologie et qui échapper, sauver

mieux

ne lui

De là étranger. médicale le praticien auxquelles sont étrangères à la pathologie

d'humain

la mère

ou sauver

est

l'enfant

ces

ques-

no peut : Vaut-il

quand il est impossible des deux existences a le

vivent? Laquelle que tous les deux qui fait le prix d'une existence? plus de prix ? Qu'est-ce Ayant ne peut la thérapeutique demeurer en pour objet l'action, Le jugement de valeur dehors de la morale. y prend place, Il exprime la première place, car il décide de tous les autres. la fin, Un

ceux-ci art

les moyens. peut être considéré

comme

un

ensemble

d'impéou vérités théo-

ou règles pratiques, tiiées des indicatifs des sciences, et n'en différant riques que par mode de groupement. Ces impératifs indiquent ratifs

pour

atteindre

des fins.

Mais

tous

normatives, analyse, de sciences font connaître la hiérarchie de eu déterminer, fiées aux auties.

en

relèvent,

moyens dernière

qui ces

cas de conflit, Ce qui caractérise

de fin, pas l'idée arts ou sciences pratiques, qui

des

et lo

des fins, et prescrivent afin sache fins, qu'on doivent être sacrilesquelles

ce n'est

théoriques

arts

l'énoncé

ont

qui et

à considérer

lesscienecs

leur

normatives, avec tous les

est commune

même

avec

l'idée

celles

des

sciences

de fonction

(biologie, ont à établir des

; c'est plutôt qu'elles sociologie) de valeur. Les jugements de valeur sont étrangers jugements aux sciences à celles de la nature, même comme la qui, rendent des organes à leurs physiologie, compte de l'adaptation des moyens, fonctions. Les arts font connaître la valeur par psychologie,

rapport

à des fins supposées. Les sciences la valeur des fins elles-mêmes.

objet Ce n'est possibles.

normatives

si de telles pas ici le lieu d'examiner Il suffit de remarquer que la logique

ont

sciences n'est

pas

pour sont une



8

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

telle est

science.

Nous

le vrai.

Nous le

savons

d'avance

le savons

à découvrir tend le intelligence étant sa propre comme de quelque vrai, fin, ou comme moyen fin ultérieure. C'est le vrai cherche elle encore qu'elle quand le faux, comme et la fiction : l'art cherche dans le mensonge tout

que

travail

parce

que la fin de l'intelligence nous échapper qu'il ne saurait

de mentir

est

certaines

et

une

une

ia

par d'auttes en cela, des

oeuvics

le vrai

sur

à

les

produire

artis-

du

viai,

émotions. l'erreur, avoii de la

qu'on

peut être peuvent suggérés fins, ils ne sont plus,

l'intelligence une valeur piopre?

ou

comme

être

sacrifié

êtic

Doit-il

de moyen au plaisir,

autres

nos

recherché

fins?

au bonheur, ? Y a-t-il

des

Doit-il,

a l'intétêt

de l'humanité sociétés, illusions des heureuses,

des

et

de

a-t-il

lui-môme poui le cas échéant, des individus,

savante

figuiation des idées

cmplovei connaissance

plus ou moins aux causes

littéraire

l'invention

si le mensonge et l'invention causes ou tendre à d'auttes

Et

Mais

relatives

c'est

ou l'émotion

vérité.

connaissances

réfléchies

réaction

cxpiessive par ou Mentii inventer, l'illusion

de

la cioyance; insttuctive par

soit

est,

notre

application ou moins

plus de

déterminantes tique soit

de

des

erreurs

iausscs et cioyanccs en même nécessaires à la conscivation cl au progrès de temps l'ordre social 9 D'autres fins abstraites et dignes aussi d'être salutaiics,

rechetchées

la et la que justice entrer en conflit avec la vérité et doibeauté, peuvent-elles ? De telles vent-elles éventuellement lui êtic piéférccs questions se posent assuiement Elles à la moiale, appartiennent non à la logique Pareillement beauté

l'esthétique dans la nature

soit

causes

du

plaisii Les

esthétique, conditions

esthétique. delà réaliseï

;

aisément

cette

que humaine.

vité

science

et

en

telles

elles-mêmes,

poui

la

science

la nature de

L'esthétique même temps

la beauté

sont

ait

a des

Mais

le

piopie

le

lui sacrifier échéant, des individus ou

des

sociétés,

ou

se

clfet

;

elle

est connue

l'intérêt Cette

question

pose

en

d'auttes

et les

pour fins

d'autant

formes

comme

art.

recherché

la

du jugement aussi des moyens

valeur cas

êtic

en

se rapporte est donc, un

de

et la valcui

se transforme

science

? Doit-il

a poui les conditions objet soit dans la natuic l'ait,

de

la logique, beau a-t-il

lui-même telles même

plus l'actiune une

? Doit-on, le vrai, que la justice? sous le nom

SCIENCE

l'art

de

tique. Il n'y la valcui la

l'art.

pour

Mais

des

n'est

ce

seule qu'une fins humaines

a donc

SCIENCE

OU

THÉORIQUE

une

pas

science

9

d'esthé-

question la

noimative, la morale.

; c'est

?

PRATIQUE

science

La

le vrai, d'atteindre moyens la un ait, est exactement ou, ce qui pratique, c'est-à-dire des conditions du la science vrai,

science chose, science

mais ce n'est pas une théorique, car en général, n'est ni le vrai Son objet ni la valeur la totalité des sciences, seiait ressort

de

moi

la

est

logique c'est-à-dire

des

science

de

même une

normative.

science alors du

une

elle

vrai,

embrasest du

qui

aie.

et que le vrai est la fin de l'intelligence suppose ou moyens de la réalide déterminer les conditions se piopose fin a sa valeur si cette sation de cctle fin, sans se dcmandci La logique

en elle

que

suppose déterminer sans

fin,

les

fin

vrai

comme

l'action,

de telle

sorte

en

ce

comme

prise C'est

la thèse

sens

une

règle, même

du

la beauté

comme

la beauté

d'une

convient

à la

à la

majesté beauté. S'il

ultérieure.

que

église

on

On

peut aussi de l'oeuvre

adaptation parfaite est différente de celle ces ni

ainsi,

à

i apport aux fins de par lui soit essende moyen viaic serait une qui, pensée des actions réussissent. qui

pragmatisme.

et

par

conduit

être

peut

ou

moyen sa qualité

et à la

prière

royale, en est

Mais

pensée détermine

une

se

de moyens en elle-même a sa valeur

ou

un

L'esthétique

de propose réalisation de cette

si elle

une

le

;

conditions

se demander à

rappoit définir

tielle

à une fin ultérieure. ou par lapport est la fin de l'art, et le beau

même

être

à sa fin

:

; l'une palais l'autic convient

d'un

divine, grandeur font convenances le

concevoir

de leur paitie ne pourraient vrai ni le beau sont essende fins qui leur

indépendamment envisagés les dépassent. Aussi et qui tielles, dépassent-elles pourtant de Celles-ci de la logique et de l'esthétique. s'occupent l'objet à ces fins de la pensée et de l'invention artistique l'adaptation de ces fins de la valeur Elles n'ont rien à dire supposées. elles-mêmes'.

I

Ainsi

d une

la

d un

de

Méditation

dcliMi««a tout

valeur

Solcmms

sentiment tel

religieux

sentiment,

de

esthétique Lamartine do

ou

Beethoven serait

mais

elle

Notre

Dame

d un

Sermon

ne

totalement n'exige

peut

être

élnngcr, du pis

de de

Paris

ou

de

Saint

d une

Bos*uct

perçue pleinement sans ni analysée tout

que

le

témoin

Oucn

de

Cantate

de

dun

homme

tenir

aucun

de l'oeuvre

Rouen Bach

ou

à qui compte d art s'y

10

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

4. —

Dien

n'appartienne ici formulées

ne que l'art à la science,

contienne

à l'indicatif,

là à l'impératif, les et l'art:

la

entre

différence

science

bien

aucune les

que

connaissance

mêmes

qui soient

vérités

il

y a pourtant connaissances n'y

une sont

tout le manière. Un art rassemble de la même pas groupées sans souci de son enchaînement le servir savoir peut qui mais à l'utiliser; il brise car il n'a pas à le démontrer, logique, et y substitue un ordre de la science l'ordic systématique de aux différent, pratiques qu'il adapté opéiations s'agit Ainsi

diriger. que

l'application contic protection etc.,

drainage,

les

procédés

ne

sont

taille,

engrais, binage, airosage, convenables à ces div ci ses

et l'hydraulique aussi fournissent minéralogie du le travail du sol et l'aménagement pour îégimc et l'utilisation la zoologie du bétail, eaux, pour l'élevage n'est de faite Le but de l'agriculteur pas seulement pio-

des etc. duireà lui

la terre faut

donc

à la valeur

des

il est suitout

".es végétaux,

aussi

appliquer moduits

culluic. les

parasites, et époques

règles, qui : semailles,

La

opérations. des règles

il

des comptend de la végétation

l'agriculture des lois

\e

Obligé îcssources,

des

d'en

lois

tiicr

un îevcnu; îelatives

économiques, du sol et à la valeur des dépenses de le meilleur de toutes paiti possible

tirer

trouve en lui-même, il celles y compris qu'il a distribuera son tiavail et intellectuel de manièie corporel ses forces, à n'être ni inactif ni suimcné. jamais ménagei à l'art de l'agricultuic. fournira des lègles Le renL'hygiène dement maximum la connaissance du sol, du ciel et du exige climat,

des

ce sol et ce ciel que foi ces naturelles asservies par l'industrie de l'homme travail du sol et de ses produits,

végétaux des nourrir,

peuvent et employées

au

enfin,

et de

intéresse

en vue de fins

ses

et

forces

religieuses,

des

animaux

physiques,

intellectuelles

et

inoialcs.

fas«e un acte qu'il y cherche une édification, quil Pour lo crovant, elles cessent d être des oeuvres d'art, domaine de 1 art, quand il les utilise pour la priire,

de foi et de p.été en les goûtant tout au moins elles dépassent le elles redeviennent des oeuvres d art, tout au moins elles ne sont plus que des oeuvres ta prière et jouir de leur beauté De d'art, quand il interrompt pour les contempler de statique n e«l peut être au fond quo la solidité de même, la vérité d un théorune l'édifice

de principe de construction, de cet édifice et cl la solidité d être construits, d'autres réellement construits ou susceptibles est peut être analogues, un élément indispensable de la démonstration Mais il n'est pas be«oin d être constructeur d édifices pour lo démontrer ou ta reconnaître la vérité , le tavant n'est pas I ingé nicur qui 1 applique n'est sivant, ou n'est plus que savant, que quand il , 1 ingénieur le considère en perdant de v uo son application auquel

il a serti

SCIENCE

sciences

les

Toutes

SCIENCE

leur

apporter

peuvent

Il

PRATIQUE?

contribution

à un

art.

seul

L'ait

la

de découvrir des

demander de

cepte

vérité

ni

ni

passionné, son îéformer

partial, besoin

à «s'épiouvei la foi tune lui pioposail

Ce préet la n'être

surveiller

étouidi,

neuf

années

à vovager, dans le grand

», à « étudier lui même dans

toutes

et au

»

à devenir

Il

tiavaillc

un

même quand cxtiaoïdinairc

à pensci scientifiquement, Une puissance savoir acquis.

à «voir livre

les rencontres

du que

sage, parce un savant.

devenir d être un sage pour ensuite faut d'aboi qu'il ce que c'est que Ycspi U scientifique, Si nous cherchons sut tout de qmlités morales. Car trouvons composé fait des découvertes, n'est pas le génie qui scientifique l'aptitude rien au

ni

est à se maîtriser, apprendre Pour le meltie que de logique.

passe

monde»,

ni

entêté,

autant

Descaites en piatique, des cours et des armées

de même

peut diveises.

sciences

caractère,

de morale

piécepte

l'erreur

les plus « la précipitation faut éviter n'avoir de préjugés, point

qu'il c'est-à-dire

»,

et éviter

aux

lumièics

Descartes,

piévention

un

OU

THÉORIQUE

nous

le

l'esprit mais

ail on n'ajoutei de l'esprit

l'homme le poète, l'orateur, au tics qualités et êtic faite de tout l'homme de guérie, d'État, est fait surscientifique L'esprit que celles qui font le savant. et d'un de conscience tout d'amour de la vérité, intellectuelle, de toute sui le jugement delà volonté qui le préscive empire influence à la raison. étiangère médicale De même qui est bien déontologie qu'il y a une 't l'art et ap'paitient du savoir différente pouitant technique, peut

chez

se rcncontrci

du

pour

pas à la logique. La lecherche la fraîcheur la

même

de

piaticien, nécessaire

fatigue, ou l'instabilité

l'aitîstc,

il

y a conduite

« bien

nerveuses

de

l'intelligence,

» et qui

sa îaison

sommeil.

H y a une hygiène l'art de penser, et

survcillet

les

règles

causes

sa tâche,

otdonner

la nature,

que

savoir

des

sont

en varier

logique. Dira-t-on

aie

n'appaitient

la santé, la vigueur, encore exige La fièvre, a l'égard du corps. de l'esprit, sa liberté l'atonie tous les troubles qui produisent organiques

1' faut

de

moi

de la vérité

d'erreur.

partie

une

sa digestion, du travail qui

est

pratiques

tout

ou d'impuissance la durée, en mesuicr sa circulation,

intellectuel, autre

son fait

qui chose

n'appartiennent

que

la

à

lu

12

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

directement que loisqu'elles s'appliquent logique de de l'art tions de l'esprit ? que pour qu'un précepte un précepte il faut que l'acte soit prescrit logique, estla à dire que la logique pensée ? Cela reviendrait de l'esprit. opérations sont Les sciences un

ordre

des

subséquentes. celles qui la est

art

vrai

n'aborder taines

ceitaincs autres

d'un

bond

de degrés les vérités que sur

» est

cette les

hiéraichisécs hiérarchie

science

a cette

appartient le physicien

en

de mécanique se comporte la

pas

d'autres. et

un applique lationncllc

les

les

vérités

dans

un

et

une

non

ordre

contemple

sont

chaque 1. défini

déterminée

Quand logique. ou de géométrie

physique, agent il Il raisonne,

non en logicien. physicien, théorie du raisonnement Autrement elle-même.

Ces

auties,

de

science

théorème

en

s'élancer

aujourd'hui les unes reposent

à la

d'algèbre, à la mesure d'un

cei-

l'escalier.

négligeant les uns sur

,

entend

résolu

vouloir

les

se distinguciait pas de la science la fois et action ; elle spéculation

à

« Suivre la il

par avoir

défini

même

sciences

science ; chaque vérités découvertes

savons

science

con-

par rapport science même

de Dcscaites,

ordie

dans les

des

s'appuient des sciences; nous • les sciences double

un

dans

auties

e:

les auties

les unes sut les autres icposcnt l'ait de découvrir la vérité dans

Mais

fait

est

réserv

utilise

en qu'après ce serait auticment,

qui

des

art

d'une

pai

l'édifice

de

science

aux

celles

un

les elle-même, en découvrir pour

la 3e règle difficultés

l'escalier

donc

acte

un

une

unes

et non

opérasoit penser

faire

d'elles

l'intérieur

les unes

; procéder au faîte de

autres

d'abord les

précédentes science est

pai îappoità des méthodes

ordie

tout

chacune

que

Chaque suivent. Dans

se démontrent

le

tel

sciences

vérités

devenant

il faut

subordonnées

nécessaire,

naissances

un

Mais

aux

la

logique

il ne ne

est à pensée le vrai et le conLa

sans

être que sa fonction contemplative puisse jamais de sa fonction d'un active. Il est impossible de mettre séparée sous le nom de science, les vérités considérées comme côté, sttuit,

de spéculation, de l'autre ces mêmes vérités considérées objet comme même d'action, principe parce que c'est la spéculation en tant qu'elle construit elle-même ses objets, qui est action et c'est que 1

l'action

des

E.

qui

est

spéculation

en

tant

qu'elle

ne construit

idées.

GOULOT,

Essai

sur

la

classification

des

sciences,

Paris,

Alcan,

1898

OU

LOGIQUE

PSYCHOLOGIE

lieu

de prendre de ses lois, si

Au et

riel cien

fin la connaissance

pour

?

L'INTELLIGENCE

du

13

monde

maté-

se demande comment le physil'esprit s'il la subordinales découvrir, pour aperçoit et en recherche des sciences la raison, s'il de « suivre le vrai ordre Descartes, », toujours

prend

s'y

DE

tion

hiérarchique avec prescrit,

de détei

Descartes, va, selon au composé demande ce que c'est le », s'il que » et comment le a composé il ne fait » est compose, bien il travaille la physique, sur que peut-être quel-

et, s'efforçant « du simple u simple de plus

miner

cet ordre

qui

de physique ; il est pur que démonstration logicien. nous disons est bien la Sous cette réseivc, que la logique des opérations de l'esprit en tant science conduisent qu'elles la science des conditions de la connaissance à la vérité, vraie; de l'esprit mais elle ne considère des opérations que la forme son

dans de

mécanique

elle pourtant la subordination qui

la tendent

qui

est



'

une

la vérité

être

peut ; cette

de physique

Il

avec

rapport

lègle

appaitient de la

une

en général

tic

OU

LOGIQUE

des faits interpiéter pour une opéiation de l'esprit, et picscut a la physique à la logique non Mais à la mécanique du domaine de

PSYCHOLOGIE

DE

La logique se confond-elle ' absolument En est-elle telligencc? ' est-elle une paitie?

/

tend

avec

la psychologie y a entre fait au dioit, du lécl à l'idéal; Mais celte distinction prescrit.

à formuler

les

raisons

Yépistémologie

la

psychologie des lois de

L'INTELLIGENCE?

la

psychologie distincte? Ou,

il

la logique ' Poui certains,

et

la logique.

6. —

D'aboid, rence du

théorème

îègle

physique sont nécessaire

branche

un

( Ainsi

est

une

causalité.

et

la

del'in-

logique

la

la psychologie est loin d'êtte science

en

enfin,

diffédécrit, claire.

natuiclle

Considérant

qui

l'intelli-

comme une activité dans la durée, un pioccsqui s'exerce gence sus qui se déioule, elle se demande comment fait est chaque déterminé Elle donc le par les faits qui le précèdent. postule de l'esprit, détenninisme des phénomènes et, sans ce postu— A la nécessité lat, elle n'aurait causale, pas d'objet. objet de la psychologie, la nécessité s'oppose indépendante logique, du

temps.

La

conséquence

résulte

du principe

en ce sens

que,

14

e»sile

est vrai, le ; dans

principe

du

principe (nécessairement qué par un tence du fait \ par ses nécessité

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

^

elle tissu

mais aussi; la pensée,

de

elle

n'est

elle

ne

pas l'effet

prend pas un fait provo-

le principe, comme après de la nécessité En vertu Yexiscausale, à un moment donné est déterminée

place autre fait. intellectuel

antécédents

l'est

ses

empiriques, la valeur d'un

causes.

En

vertu

de

la

est déterminée jugement par d'autres les raisons. Le jugements, qui en sont psychologue n'a à s'occuper de la vérité ou de la fausseté d'une point le jugement faux est pour lui un fait au même titre \ croyance; vrai. Ce qui intéresse le logicien, c'est pré> que le jugement logique,

cisément

la distinction

la valeur

de la

comment,

par conditions

du

vrai

et du faux; et, pour n'a pas à se demander

il

cioyance, elle qui

est

admise.

Le

offrent

intellectuels

nétiable;

ils

sont

tout

étrangère Dans

à l'intelligence.

à la ce qu'ils

du

raison

un

peuvent

libre

être.

et celui

y séparer L'instinct

de la

de la pensée,

plus compiéhensible dans l'activité mentale, de la

et

La de

indéles

pro-

impétaison est la

laison

deviendradeux

parts de l'automatisme

l'habitude

les invétérée; inclinations et passions cl sensations, émotions, ; les images sont en tant la loi souvenirs, d'association, par qu'ils îégis sciaient le domaine du déterminisme et par suite de la science réfléchie sciait L'activité assez affranchie de psychologique. la nécessité des causes pour obéir à celle des raisons ; le logicien

la

tinction les

i.

liberté.

le domaine

condi-

ainsi

pensée; automatisme

t-il

et

quand, recherche à

sont

le lappoit arbitre, et de la psychologie logique ? Peut-être faut-il faire

l'hypothèse

si,

piemier à quelles second

la croyance est, le quelles v tions elle est fondée. ' si l'ordre et l'ordie naturel Mais, logique la logique n'a aucune sui la pendants, prise cessus

considérer

revendique!ail des Cartésiens

« intellectuelles

La

sa paît. en somme, la disC'est, pour entre les opéiations « sensitives » et »'. Les faits au détermiqui échappent

cartésienne

attribue

au

et,

par suite, explique mécanique les opérations sauf en ce qu'elles ment toutes ont scnMtnes, animaux) Les opérations d intellectuel, la conscience, intellectuelles so réduisent qui est jugement. et a la volonté. Mais c'est tout un car vouloir, c'est choi«ir, au jugement cest-ac'est vouloir. Car a nous no laissons dire juger, et juger, en rous une pas d'éprouter d indifférence nous platt, toutes les fois qu'il nous potnon» liberté qui est telle que, psychologie (par les esprits

corps

OU

LOGIQUE

PSYCHOLOGIE

du même échappent par que. Mais ils tombent : la nécessité raison logique causale.

de objet tomatisme

science.

Or



?

L'INTELLIGENCE

15

coup à toute psychologie là même sous la juridiction

nisme

nécessité

DE

scientifide

la

de ce qu'abandonne s'empare il y a relation nécessaire,



la

il y a donc l'au-

A

l«t psychologie appartiendrait à la logique la spontanéité psychologique, La première serait science naturelle,

de la

telligence. normative. science

l'in-

seconde

toute

un à l'heure, déterminisme sans résenc ne laissait à la logique. Maintenant le libre arbitre place supprime car l'activité consciente ne se laisse pas psychologie,

ainsi

dédoubler.

Tout nulle

mémoiie, sensations

dans

L'intelligence les passions,

est

dans

les inclinations, dans l'instinct.

; elle est même à un qu'on peut bien ne pas réduire mais tif, à la pure contingence, qui à toute l'activité léfléchie. existe, Or

toute

Donc,

tant

activité que

consciente

l'activité

elle qu'elle y revient, seuil de la conscience. la spontanéité laisse à la psychologie avec

et la l'imagination les émotions, les — Le libre arbitre

est

indéteimimsme la

à quelque l'automatisme

ne dépasse pas dcmcuicou elle retombe doit

L'introspection

de l'esprit. que

L'hypothèse

à la appartient logique. Avons-nous ainsi la distingué Au contraire, la logique absoibc

de logique maintenant

degré. ou dès

au-dessous

toujours du libre

toute

l'inconscient;

négas'il s'étend,



suppose

réfléchie

tout

du

comptet arbitie ne

la vie consciente la

psychologie? toute la psycho-

et il n'y en a pas d'autie. Avec le libre les cauarbitre, logie, ses ne sont plus que des conditions mais toujours nécessaires, de simples des mobiles d'ininsuffisantes, tendances, capables très puissamment, même sans la contrainfluencer, l'activité, dre.

Seulement,

d'un

autre

relles

font

tale

entre

ordre

si la nécessité apparaît, aux lois

place un élément

attention, ré/leviori,,effort n'a sa condition totale nous

abstenir

et ainsi

nous

de recevoir

en notre

de

la

nécessité

intellectuel; ses

croyanco

délro empêcher trompés jamais est lacté, et le seul acte I, C) Lo jugement 1 erreur de l'éviter, et ta possibilité explique

toute

appelons aucun

antécédents les choses

une

tecuH, de droit;

Dans

logiques. nous que dans

fait

que

nécessité

les

lois

natu-

menopération tension d'esprit, acte de l'esprit de

fait

;

nous ne connaissons

» (DESCASTM, Principes immédiat de la volonté

delà

il

faut pas bien

philosophie, ainsi Dcscarles

16

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

une énergie que le moi tire du fond de son être, que s'y ajoute dont il dispose, et qui, n'est jamais entièrepar hypothèse, ment de fait. déterminée La science d'une par ces antécédents ne peut pas être la science des opérations activité libre qu'elle exécute effectivement les conditions de ces puisque, parmi il y a quelque chose opérations, Elle ne peut être que la science tendent à réaliser. Cette science,

à toute science. qui échappe de la fin que ces opérations le nom que nous peu importe

lui

l'appeler

donnerons.

Nous

pouvons

bien l'inconscient qu'aussi purement en ses modalités autre que le réflexe par revendiqué la psychologie avec

s'identifie

posez le déterminisme, met la logique à la porte. relle, mais ou elle met que leparait,

et de

du

réel



on les

pas libre

cependant. divise l'idéal,

sur

des

qui les rend nécessairement

faits

et la psychologie, Posez le libre

de côté

naturels

déterminé à certaines

la

1dation

de

de

l'esprit, qui l'ont

la cause; jamais et qu'elle elle tend de problèmes ordres elles-mêmes

i.

Dont

absorbe fait

et

natula logila psy-

du droit,

soit, le domaine de faite utilement

l'acte

et aux

faits,

la morale

les

conditions

avec

des

circonstances

nécessaiic avec

et

sa fin.

non

antécésuffisante;

En

d'une partant en arrière vers les faits

on peut remonter rendue et en sont possible on

être

comme

qu'elle

le prinabandonne, à l'intelligence, car ce qui n'est est encoie conditionné. Un acte

dentes, qui en sont la condition la relation de l'acte de l'autre opération antérieurs

possible on quand

et

que

qui le rendent posnécessaire : il ne suffit pas, mais il faut que telles soient données soit possible. pour que tel acte l'activité mentale donc deux comprendra paitics,

sinon sible, circonstances L'étude

est encoie

entendu

arbitre,

du qu'il

droit

science

elle

ou

dehors,

L'opposition aussitôt, quel

saisissables

subordonné

est

d'un

Il

rassemble.

réflexion cipe

à fait

puisn'est

automatique, qui est à bon diverses,

la physiologie. Mais il est alois n'est science naturelle, pas une la logique 1.

Ainsi,

chologie. Pas tout

psychologie,

ne : les

causes, en avant vers

peut procéder îéalisera peut-être uns

conditions

autres

et 1 c«thétique

tclatifs

seraient

relatifs

aux

empiriques aux fins

«ton

De

pas. opérations de leur

de

ces

des dépendance».

sans

en

la fin





deux

mentales possibilité

opérations

et

OU

LOGIQUE

aux

de droit

condition1de

se scinde

de leur en

nouveau

succès.

l'effet,

ne

rieur,

il est effet

?

..

17

L'étude

de l'intelligence nous reconnaissons

et

parties, dans l'autre

la psychologie, la fin, qui est postétieurc

Mais

L'INTELLIGENCE

deux

l'une

dans

DE

PSYCHOLOGIE

la

logique.

au moyen, puisqu'elle et contribuer à le

en est

cause détermipeut pas en être ner. Il faut, de toute en nécessité, que la fin soit représentée — — son les manière, idée, quelque pai exemple par parmi causes antécédentes de ce moyen Justement le moyen nommé, est intermédiaire un terme entre antérieut et un terme postéfinalité et le

consiste terme

du premier en un ceitain

final.

tial

que le terme final

terme

et

cause

le

rapport en vetlu de

final

est fin ; c'est le teime initial est

que

dernier.

entre

rappoit de son

en veitu

C'est

du

cause

Toute terme

au

initial

terme

son

ini-

rapport

au

motif

est

Un

finale.

la

un bon

de cause finale exemple (219). dans l'acte le moyen est une action diriAinsi, volontaire, et déteiminée la icpicscntation causée par gée, c'est-à-dire mentale de la fin et par la connaissance du rappoit de causalité

en vertu

la fin duquel antéricuic

rcpiésentation

du rapport préalable sans la détermination tation

et celte

résultera de

de

la

causale

cntie de

le

l'action

la fin

connaissance,

sans

fin,

de causalité

cette

ne

serait

action. cette

Sans

cette

connaissance et

moyen cette par

fin,

icpréscnmais sim-

fin,

pas

la

lésultat.

ple

La et

finalité

est

donc

1 dation

une

la

Elle s'y ajoute suppose. relation n'a rien de dynamique. dition de la finalité. première

qui

sans

à la

s'ajoute

l'altérer,

parce

Le déterminisme Loin

causalité

celte que est la con-

de

l'intioduirc, l'hypol'exclut la thèse du libre arbitre Elle substitue à contingence la causalité, l'arbitraire à la finalité. Tanet, du môme coup, de la liaison dis que la finalité est un icdoublemcnt des phénomènes, une

îupture un nouveau

toute

le libre de leur principe

intelligibilité l'indéterminisme

arbitre

en

est

continuité.

dissociation, complète Tandis que la finalité appoitc le libic ai bitte supprime

d'intelligibilité, Par possible.

négatif. ou bien

On

dira

une

libre

que l'indéterminisme

arbitre, la liberté

ici j'entends est un pouvoir

Mais, positif. négatif dans l'hypothèse comme condition du libre arbitre, cice d'un il n'y a ni causalité, tel pouvoir: alors,, ou bien lo libre n'est autre chose la arbitre que GOBLOT. — Traité do Logique.

est

compris de l'exer-

ni

finalité; finalité ellea

18

ou l'un même, 'la contingence,

modes

des

la

mais

delà

non

nécessité,

il

alors

finalité;

exige,

non

pas

l'indéterminisme,

pas

le déterminisme.

mais

du

L'hypothèse science toute

libre

celle-ci

salité,

de

Elle étant

et de la contingence, ruine donc l'esprit,

exclut

aussi

condition

mettre

de

que question causalité tre,

do

aux

et

contingence. et finalité, causalité

entre et

arbitre

naturelle

normative.

science

tage nue

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

la

causalité

c'est l'intelligence, 11 est impossible, telligence drions le

Mais

ne serait

parti

de ne

encore encore

alors, la

physiologie;

entre

une

fois, de

psychologie

une

de

psychologie même Quand

pas finaliste. considérer les

toute

équitable parentre la causalité

c'est-à-dire

finalité,

la logique. en effet, de faire

qui

C'est

c'cst-à-diic

levôtuede

ruine

que la caumal la poser et libre arbi-

déterminisme prises Faisons un plutôt

l'intelligence. à la appartient

l'automatisme

la finalité

celle-là.

et

l'automatisme

bien

qui aussi

l'in-

nous

prenintellectuelles

opéiations en remontant vers

à leurs leuis antécécauses, que par rapport tiornerions dents nous ceux-ci la cause parmi empiriques, le motif. c'est chercher; l'idée c'est finale, Penser, dirigeante, et diriger ses opérations un pioblème vers une solution. poser On

ne peut

ques, que motif une

n'en pour les relations est

à

relation

entre

la

sorte

entre

cun

la

considérer logiques fois une

la l'autre; cause finale

cause

la

et une

entre

et

et termes, la relation Mais

fin,

être

minisme

science des

est,avcc qui telle

les

ses

naturelle

doit

dominent, science sera

avec encore

causalité

l'un

étant

relation

une

qu'en Nous

il

paice : un est anté-

intrinsèque d'une certaine

est cause. que

prenant venons

la

psychologie

objet pour de voir que

scientifiquement,

représenter rationnelles,

opérations

La

logi-

de chaqualité causale doit prendre le terme tel en faire c'est abstraction, l'altérer, pai

phénomènes. traitée d'être

est susceptible mentale l'activité

une

analogie une conséquent

est, avec sa qualité ; qu'il ce par quoi et lui ôlcr justement Tout à l'heure, il nous semblait vait

teimes,

est

la

raison.

deux

finalité

ces

d'eux.

de

les relations pensée causales, que les relations sont en même causales temps

extrinsèque

de

cédent

de l'étude

exclure

la une

finalité science

qu'une

ne poule déterla finalité science

de

telle qu'elle l'intelligence avec les relations logiques la pénètre, et qu'une qui naturelle.

OU

LOGIQUE

Le

6.—

,

n'est-elle

la logique

Mais

( s'opère de \ mais

problème dans un esprit

pas

logique le passage en

déterminei

Pour conséquence. nom elles distinctions.

la

quoi

préciser

L'INTELLIGENCE?

autre

tout

n'est

pas

19

chose

?

de déterminer

comment

du principe à la conséquence, consiste le r apport du principe ce point, il nous faut faire

de causalité le genre — ainsi d'ailleurs

Comme

DE

PSYCHOLOGIE

qui

règne dans

dans

à de

les

opérations bioloprocessus

tout de la pensée que — n'est causalité mais physico-mécanique, pas la simple gique le doublée de finalité, devra détetune causalité psychologue conditions ces opérations à quelles leur fin miner atteignent et

de

faute

quoi

légie abstraction.

et

domine

Toute

manquent. relations logiques

les par la relation Mais

raît

qu'elle

la

elles

qu'elle

C3t

lui

pensée

appa; il ne peut pas en faire est distincte du processus

logique îègle

la

, le îappoit de l'acte par

du

à

principe

la

le indépendant lequel l'esprit le ; il ne se déroule pas dans pas un processus dans presque tous les ter11 y a une même métaphore temps. la nécessité mes qui expriment ; pr incipe, logique conséquence, tous ces mots contiennent et même ïr.îsfrxi, s'ensuivre, résulter, et d'un « l'antériorité d'un avant l'idée après. Cependant

conséquence saisit. 11 n'est

une antériorité. Dans un p?s du tout triangle à des côtés n'e&t pas antéricuie des l'égalité l'égalité cette c'est que notre Ce qui explique métaphore, penangles. d'admettre la conséquence se voit sée discursive obligée après le principe : l'ordre de dépendance a admis intemporel qu'elle » n'est

logique isocèle,

l'ordre à la pensée de ses assertions temporel prescrit logique c'est la nécessité du logicien, discursives. conL'objet logique en dchois de la durée et en dehors sidérée en elle-même, de actuelle et agissante. du toute L'objet pensée psychologue, active dans le temps, c'est et qui qui se déroule l'opération selon qu'elle sa fin ou la manqueia, observera de ses opérations, l'ordre discursif l'ordre logique

atteindra dans

porel. Reliouvons-nous que

et

du

donc

sous

psychologique

aux immuable, supérieur de la pensée agissante? Mais,

en

logique,

une

encore

nous

faits,

fois

la forme qui

n'avons

domine

jamais

régit

affaire

intem-

du logiéternel et

l'opposition d'un ordie et

ou non,

le

qu'à

devenir

des

opé-

SO

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

discursives

rations

le

;

raisonnement

ne se présente Les agissante.

une opération de la pensée que comme autre chose ne sont . mêmes que l'impossibilité assertion a consenti une seconde après qu'on

de

jamais axiomes

se refuser

à

à une

première. discursive. Une

pas de pensée qui ne soit n'étant la nôtre comme à la loi qui, pas soumise intelligence immédiatement les conséquences dans du temps, apercevrait et serait une telle intelliles principes intuitive, purement seulement un idéal inaccessible n'est nous ; pas pour gence une chose tout à fait inconnue de nous ; ce n'est pas seulement

.Nous

ne connaissons

c'est

une

tout

chose

dans

les

conséquences pas contenues. distinction La

du

principes, parce c'est construire et

logique encore.

s'effacer

parce On ne

du

que peut qu'elles

et illusoire,

vaine du faire

en que endehois

dès ou

raisonnement de

l'objet dehors de

de

deux

contraire apercevoir sont n'y s'efface

psychologique

Elle

reparaît toujours, elle n'est autre chose Elle

diffcientes. ce

la

psychologie, la vérité l'intelligence,

serait

parce que la et

séparer

la

de la

raison,

et

Meltie

la

logila raison

mettre

en dehors

et

s'efface

de

qu'on entreprend le raisonnement

sciences

à

(169).

fondée ; cai pallie et du de la raison raisonnement.

qu'elle distinction

d'en

les

Raisonner,

pour est en

reparait

impossible, îaisonnement.

du

essentielle

la nature

paraît raison

à fait

de

la

connais-

sance. la

Certes

était

vérité

vraie

avant

d'être

connue,

est

vraie

Mais ce que nous entendons ignoiéc. de toute ce n'est en dehors actuelle, pensée jamais par vérité Certes les conditions du jugepensée possible. logiques qu'une sont indépendantes de ce que peuvent vrai sur le ment penser quand

même

même

tels objet raisons les

ral

;

causes

elle

est

ou tels

qui de l'attachement

conditions

de

la

vérité

hommes le

et même

rendent d'un sont

esprit autres

évident à une que sont

les

hommes

sont

en génédistinctes des

les ; bref, croyance les conditions de la

les 1.lisons ne autre chose que des Cependant de convaincre, c'est-à-dire de contraindre à idées capables d'autres et cette force de la preuve ne se conadmettre idées, d'un en qui elle réside et sur qui elle çoit pas en dehors esprit conviction.

puisque agit, de l'assertion l'intelligence.

la preuve, prouvée

l'assertion par

et la prouvée la preuve sont des

détermination opérations

de

OU

LOGIQUE

f

DE

PSYCHOLOGIE

7. — La distinction

du logique si nous s'effacer

ne

pour

plus en dehors

L'INTELLIGENCE

i

et du psychologique enfin renonçons

21

i eparaitra à mettre la

la psychologie. Il nous faut pour le problème des en le distinguant autres poser logique de l'intelligence. Au point blèmes de la psychologie où

logique

cela

en sommes, sont

dit,

des

fait

vérité

d'aucun

un

en

non

est Les

non

qui

ou

élément

sont

d'un

plusieurs étranger,

conditions

plus de la

spéciales

croyance mais l'objet,

les

son

les

son

croyance

dans

paît constituent

dans

la

dans

d'une

composent aussi dans

de

donc

seulement

le sujet, c'est-à-diic et permanentes piofondcs qui et son caractère, d'autre paît ou

de

suffisante

jugement une espèce

de celle-là

être

Une

ensemble

un

:

autre

vraie ci.

conscients

ou un

qui est condition raisonnement est

le concours

peuvent

la conviction.

seules

intellectuel,

en général ; les conditions de celle que les conditions général aussi dans

elles

purement

complètement ou croyance

pronous

ou preuves, avons-nous il faut ajouter convaincre;

de

par

sans

qui,

jugements déterminent

cela

raisons

capables

intellectuels, intellectuel. Un

fait

La

Les

déteiminer

est un preuve faits purement abttre

est facile.

idées

de

capables

de

virtualités

tempérament

faits

psychologiques d'âme au moment

état

ou il juge, sa volonté. Parmi ces faits, se peut-être trouvent des idées — celles sans doute que le sujet alléguera — mais aussi des sentiments comme et des passions. preuves, de certaines idées peut aussi être Remarquons que l'absence condition

de possibilité de Torricelli

riences à l'horreur

de Lavoisict

du vide; ne peut

magiques. de la conditions

Les

connaît

qui

la théorie au

plus croiie de sciences naturelles

ques notions incantations

dans

de la croyance : qui et d'Otto de Guericke

Y objet

vérité

de la croyance

sont

; aussi

connaît

les

ne peut plus de la combustion

; quia phlogistique ne peut croire plus

uniquement dire peut-on

vraie

et

de

l'esprit

du

caractère, sions : toutes

les

seules

de les idées.

qui la

la

pense.

volonté, conditions de Le

problème

La du l'idée de

quelaux

entièrement

la croyance il ne faut objet,

que

est la croyance valable. Par objectivement entendre ici la réalité extérieure à la pensée point est dans mais l'idée pensée, qui l'esprit, par

à l'acte

expécroire

et

à toute

opposition

vérité

est indépendante sentiment et des pas-

vraie la

se

logique

trouvent est

dans donc

de

91

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

déterminer intellectuelle. Il

ment.

déterminé

complètement avons Nous

ne

qui

d'autres par des causes

distingué des causes

est

isolant avons taillé

dans n'est

tion

Le

de

possible seule est

vaillant tuelle

celui

le

raison.

domaine

de

Lo

fiction.

découveite

et immoitalisé

:

acides

lartriques, l'etreintsi foit Nombre

d'erreurs

au coup

de

qu'on sions Mais

arrive

Normale,

son

pouce y voir

veut

ment, causes

extra-intellectuelles «

.appelle science,

nom

la consi l'expérience à recommencer.Peutoeil

les

;

une

élève les

îecherchessur l'émotion

finale,

dans le polarimètre. regaidcr et de raisonnement sont dues dans vers

ne peut isoler des autres raisons

causes

encoie

Pasleur,

de ses

le fait

indifférent

purement c'est en

les faits les

conclu-

de ses

intellectuelles quoi

ce

l'intelligence. causes du jugece qu'on aurait pas de

consiste

il n'y *>, sans lequel critique et soi été du jugement. Le désir et d'être un grand homme découverte

l'esprit ni aucune

fait

d'avoir

intelligence de l'activité intellec-

On

piouver.

nous

séparatra-

une

voir fait qui les déductions

et infléchir

par En

l'avons

nous cette

de la constatation

involontaire

distinguer c'est-à-dire ses

juge-

la simple curiosité. a fait d'une hypothèse

terme

ne peut plus d'observation

veut

qu'on on peut

au

au moment qu'il

diffèrent

fût-ce

il n'a rien toutest trouvé, ; sinon, il attcndic sans passion et regaider d'un décisif si longuement ? Lorsque préparé l'École

et

logique, Sans doute,

firme

de

ne

nous celles

qu'un détciminé

ressort

est toujouis quelque passion, savant la vérification qui poutsuit

une

toutes

Dire

la

la psychologie. que par abstraction

une

Si

uniquement dire en est la conséquence. qu'il à tiavaillcr seule, l'obligeant

en

l'intelligence, déterminé

une et

complètement c'est jugements,

d'autres

du jugement qui restent

celles

pas intellectuelles, ce nomme qu'on

activité

jugements. et des raLons.

déterminantes

sont

de

plus ment

pur emenl le jugepar son acte, un jugement peut être

d'une

se définit L'intelligence de savoir donc comment

s'agit

îetranchons

les conditions

sont

quelles

l'orgueil peuvent

; ce n'est pas une raison, parce croyance des modes Le logicien fait l'inventaire que c'est un sentiment. des idées idées: c'est la théorie de détermination parles logide cette du jugement et du raisonnement. A la lumière que être

une

théorie, non pas

cause

il

est

d'être

de

par une critique possible, une pure intelligence,

sévère mais

de

de

soi-même,

juger

comme

OU

LOGIQUE

on

si

était

une devient

l'indicatif science

L'INTELLIGENCE»

: la

intelligence la

impératif,

psychologique. le pioblème posé,

i°Comment

théorie

science

*)

légit

devient

au

tevient

même,

l'intelligence?

se divise

logique

la pratique, ait. Et cette

en

deux

vie

? ou, ce qui ces éléments

intérieure

est le mode d'action quel Car c'est la loi psychologique

:

parties à l'influence

se soustraite

peut-elle de la

l'intelligence non intellectuels

éléments

sur

DE

est

Ainsi

des

pute

PSYCHOLOGIE

de

deviendra

qui

la

Se défendie do toute se purifier tègle logique. pailialité, a la précipitade tout préjugé, comme dit Descartes, éviter, et ne tion la recevoir en sa et », n'accepter prévention créance claiicment et distinctement à que ce qui se présente c'est-à-dite l'esprit, sont là assurément tie

serait

îéaliseï des

de

l'autonomie

conditions

ce

l'intelligence, vrai. Cette

du jugement

par-

; on pourque pioprement logique rait la de l'esprit. La première de déontologie îègle à la déontologie de l'esprit Descartes appartient plutôt qu'à la dite. logique propicmcnt des a0 Comment éléments c'est-àintellectuels, purement dire

plutôt nommer

des

second

diététique

déterminent-ils

jugements, problème

est

psychologique: quels activité intellectuelle, influences

ne

sont

ses

que la science

celui formes

les

que

paice qu'une lois semblent

lois

naturelles

intelligence autre chose

logique parait s'opposer de l'idéal à une science

Ce

jugements?

de la logique, et il est et les processus d'une

supposée séparée, et à l'arbitiaire de

C'est

pure. que

piopiement sei aient les

du sentiment

logiques

d'autres

soustraite la volonté d'une

aux ? Les

lois

intelligence abstraction

est une pure que des lois naturelles,

à la psychologie, du léel.

et

comme

une

r

8. — t-on,

On

insistera

qu'en

viction, séparer gré son

partant sont qui la logique

peut-êtie. de notions des de

universalité,

du

et vous vous sujet, s'insère dans la trame i élève

états la

Il

n'est

telles

que

vous

subjectifs,

psychologie.

La

vous pour garde attachez à chercher des

faits

intérieurs,

comment ce

la con-

n'arriviez

croyance le caractère

Mais cette croyance psychologie. et son universalité à ce qu'elle est conforme tous les esprits, et qui n'est aucun régit esprit. delà

dira-

étonnant, pas la cioyance et

qui, doit à la La

pas "à. mal-

vraie, d'un

acte

cet en sa

acte effet,

valeur

raison, légitimité

qui

31

PRÉI1MINAIRES

QUFSriONS

d'une

est

conséquence détacher même de

partant,

non

dence,

caractère

une

fois

propics véritable L'évidence idées

un

cifoit

en

résultat

mais

de

du

l'évi-

jugement décuvent

la

sans obstacles.

qui s'excice intellectuelle.

d'euphorie un contraiie,

au

est,

peut

sommes,affectés par nos d'aisance et de sécurité, une

l'activité

joie accompagne est une soitc

autic

logique au teins

Quelques Nous

sentiment

un

pensées;

un esprit,

piopiiéte

psychologique. un sentiment intellectuel.

comme

des

état d'un croyance, des idées elles-mêmes.

fait

un

à

la

est à la

L'évidence et

de

d'objectif, qu'on et considéicr en soi.

l'intelligence si nous arriverons

donc

Essayons

chose

quelque

sentiment

L'obscurité et

d'impuissance

un

vain,

cmbairas,une :lVspiit apoiie où passer ne se laisse ; l'idée pas par pas saisii. Car une idée obscuic est à peine une idée ; c'est l'insuccès de l'esprit à foi mer une idée sans y panenir. Un qui cheichc sentiment de malaise îesultcde cette disproportion entteeeque

d'inquiétude, ne trouve

l'esprit Les unes les

ce qu'il obtient. de l'évidence sont

et

poursuit conditions concernent

autres

le

de deux

donc

sortes

: les

avec évidence, qui connaît sont évidentes. Loisqu'un démontie au tableau un théo-

sujet, l'esprit les idées qui

l'objet, de mathématiques

professeur à la rigueur duiaisonnement. rème, il prend gai de, avant tout, La démonstration doit se suffiie à elle-même; placée, pour ainsi devant les élèves, elle est extérieure à leur esprit. diie, Elle

rend

chez

provoque savoir si,

aucun

logiquement, les convainc.

si elle pris; dans

il

cherchera

de

Quant raisons

il

Ensuite

le

soit

élèves, idée quelle

l'attention

s'enquiert dans l'esprit, Dans

sa

maintenant logique; n'est plus de rendre

de

maître

ont

l'énoncé

ainsi

de

il n'est démonstration, il applique une

la plus

du

proposition

ou quelle méprise un raisonnement

pourquoi continuité pénétration mathématicien,

des lois

com-

en passant soit la théorème,

et

il

est

subies,

préconçue, quelle faire en eux-mêmes

à quel moment a rompu la

s'il

s'assurera

déformations

des

l'esprit

ment

même si elle ne énoncée, pioposition d'eu* le sentiment de l'évidence, et pour elle est bonne, il n'y a pas à considérer

quelles

démonstiation, les empêche lacune semblable au sien,

gogue.

la

évidente

observait

un

fléchisse-

des

déductions.

des

idées il

des

psychologiques. mais évidente,

et des

est

pédade règles Son but de

pro-

OU

LOGIQLE

lo sentiment

duite sachant

telles

de

l'évidence

choses,

ignoiant

manièics

telles bles

d'une

telle

durée.

Ceci

de penser, attention de

nous

conduit

tions

univeiscllcs

Mais

les unes

même esprit demonstt

L 1NTELLIGFNCE»

DE

dans

des

telles

à

bien

une

et les auties

sont

à telles de

elle

ation

auia

les

cntie

condi-

l'évidence. Cat

psychologiques.

à

capaet de

intensité

individucllesde

îéellement

dire est

personne la conviction

la

que

quand de tout

Considéter la pénétre er en dehors pas la considéi

ce n'est

en elle-même,

autres,

telle

n'a été qui comprise pai c'est dite foicera qu'elle

évidente, en qui

déteiminés, enclins plus

esprits

distinction

conditions

iS

choses,

rebelles plus telle natuic,

et les

démonstration

de

PSYCHOLOGIE

tout

c'est la considéter dans un esprit esprit, quelconque. Nous ditons donc que la logique a poui les conditions objet l'évidence iclè\e des caiactèies en tant seuloment qu'elle communs

et est

intelligences. La distinction

de

logie

perception de que l'étude

La

la

Mais

la de

a Les il

qu

Cantoriens do

donne

jamais

pas, connu

parait

les

il

les

do

enbers la

me

même

datée, source

semblent

tout noms) leur parafent

découvre

mathématiques dans DernUres bondir coupure, exister

une

dehors

vous

au sens

la

iGo. p avouer

la logisortis de

la

doctrine

mathéquelques du thèse formelle,

et

qu

les

entités

. le

définimathéne

géomitre

Platon

je n'ai II com-

Ilermite

Poivcuré,

que je n admets et la Phv
la

Voir

indépendante de des idées

platonicien, s II naturelles

le potassium, etc que le sodium, t vers janvier placée 1889, par les éditeurs féconde de 1 invention dans le monde des fatalité

théorie

la

tout, après la vérité en

Pragmalis*es en ce qui concerne

existence la

réaliste, plus aux sciences

j'osais entre les

sinon

même

reconnaît

Pensées

chez

Cantoriens

et de

la psychologie.

pas possible, de la pensée, essentiellement

aussi,

avoir

en cioyance de la déonto-

à distinguci sommes pas

icliouve

réalistes,

«i

en

la

oppose

on

mathématicien

sciences

aucune

Poincaro

ces

entités

tiques et la Logique, « Je vous ferais continuité,

(H

1. C'est

de la

serait

C'est On

Idées.

ne

des

individuels

logique de l'évidence

ne de

dehors

connaissance.

et

a conduits nous

s'il

en

modernes

, ces

matiques les crée

enfin

des

platonicienne maticiens

la

c'est-à-dne

laison

la

viaie

distinction

nous

pédagogie.

Examinons

dehors

tion

a conduits

caiactèics

croyance à distinguer

l'intelligence. de l'évidence

mettie

i

la

de l'intelligence,

9. — de

de

nous

généial

des

indépendante

de

Les

aucune

Mathéma-

solution

do

que les nombres la même nécessité,

et

d Hermite à Sticlljes, (Lettre I 33 J ) — « L observation p réalités tout comme subjectives, r

\

non est

la

dars

36

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

la tendance

moins

de beaucoup

d'auttes

A peu philosophies. se sentent tamcmétaphysiciens ou sur la pente qui y i amène.

près à toutes les époques,des des Idées nés à la docttine C'est là, semblc-t-il, la dcrnièic hypothèse qui do la psychologie. la logique Ou plutôt, séparer un objet distinct logique do la logique, c'est-à-dire le réalisme platonicien.

et séparé,

c'est

en ce qu'il

postuler,

le vrai, le tationnel, Platon, en dehors de toute pensée seulement pensée. 11 existe en soi. à l'intelligible, vrai, au rationnel, corporelle pliqué à une substance le

domaine

les découvertes attiré

votre

de

M

attention

céleste

nique

sonsil

des réalités

Pour

moi

de nous

Le

en

à la

à part l'objet a d'essentiel,

n'a pas le même sens qu'apou spirituelle '. Mais il a un

a (Mêiie lettre) dans lesquelles

Tisserand, comme s'apphquant

des Mathématiques les plus abstraites

sphère lations

les

do

existe non l'intelligible mais en dehors humaine, mot evister, au appliqué

Pour

de toute

réaliser

permette donner

outro



« Je

bien, ainsi, que comprends vu que de lanaljso, aient jo nai de méca d d importantes questions

et jamais je n'ai quitté la qu'algéhrislc, Je suis, toutefois, bien convaincu subjectives qu'aux spécu de l'Anal) se correspondant des réalités en dehors qui existent à notre connaissance Je crois mémo jour quelque que les Mo>iM»ur,

jo

ne suis

et parviendront a leur insu, une direction efforts des géomètres vers purs reçoivent qui les fait tendre un but, et 1 histoire de la Science me parait découverte suranalv tique prouver qu'une vient au moment dans 1 étude nécessaire, pour rendre possible chaque nouveau progrès du mondo réel qui sont accessibles au calcul d llcrmite d<"3 phonomenes » (Lettres à t I, p 8) Stieltjcs, i. Sophiste, 33, a46 la terre, objets contact

Ureignant dans leurs définissant

\

a Les uns

attirent

toutes

choses du ciel

des pierres et des arbres désespérément ils soutiennent seul existe main*, que lctre et si quelqu'un par le corps,

et de 1 invisible

vers

Tant

de tels qu ils tiennent ce qui offre une prise et un parle d un être qui ne soit — Tu d-oanlare entendre

lui que mépris et refusent den pas corps, ils nont pour — Ceux de semblables rencontré parles do terribles gens ! En effet, j'en ai souvent qui élèvent des doutes contre leur opinion d en haut, de bien soin de les combattre prennent les contraignant de reconnaître a des espèce» (etor) région de 1 invisible, quelque qu il} et incorporelles et qu'elles sont la vraie réalité, à leurs intelligibles quant corps et leur prétendue ils les réduisent en poussière, déclarant vérité, que cequils prennent et mouvement » Platon n'est pas nlus spiritualité pour être n'est que devenir que matérialiste

Aussi

bien

et mouvement Bien quelo mot que le corps, l'ame est devenir substance ne réponde à aucun terme du langage a le sens plus général (oiafa platonicien si l'on entend par là lûro/e'guvos, de réalité), le sujet revêtu de qualités et qui n'est saisissablo à 1 intelligence on peut dire que l'existenco de l'intclli que par ses qualités, gible

formellement s'oppose existant en dehors logique,

à l'existence

relle,

de la pensée de la nature

existant

imparfaite ce qu'elle la

réalité

en dehors

substantielle

L'Idée

est à la fois

et la nécessité discursive, La substance matérielle

la nécessité

la loi natuphysique, revêt il uno manière

et précaire formes intelligibles à être tout , si elle parvenait quelques jamais ni substance, ni nature , elle serait peut être, elle ne serait plus m matière, à saisir d'une manièro arrive intelligible L'intelligence péniblement fugitive

quelques aspects de l'intelligible, 1 intelligence, elle serait l'intelligible

si elle

le saisissait

tout

entier,

elle

ne

serait

plus

OU

LOGIQUE

sens

plus

n'est

pas

foi t. Pour

tandis

fois,

les

vement car

la

mais

êlie,

par la substance de

L'INTELLIGENCE»

est

son

est

réduite

la

essence

cai

non-substanlialité; du corps, s'agisse paiticipation Sans revenir

des

de la substance jamais

L'existence

dans

Idées.

un

esprit, Toutes les

ils

do Dieu,

à l'Idée,

font

de

du au

sont platonicien auties en plus. Pour « comme constituant

n'est

que à l'être.

la ,

léalismc

platonicien, tous Kant et jusqu'à une réalité; mais ni

l'entendement

leurs

à

qu'il

non-être

valables

objections valables contie

la

c'est

vraie,

substantielle,

même

radicalement

à

n'exprime l'existence

que

métaphysiciens (piesquc ont fait de après lui) l'intelligible concevoir d'existence sans substance

plusieuis ne pouvant fût

ou

l'intel-

entière

Elle

tandis

l'existence

l'âme

tout

l'Idée.

de

beaucoup

ne

de

Seul

à parcourir successisans être tout jamais

elle

alois

ce

devenir;

à l'être.

sciait précisément 1 tic de son essence, qu'une pat jamais do l'Idée est identique à son essence. fait,

Î7

c'est

exister,

participer soi. L'Idée

et

que modalités

DE

substance,

seulement

on soi

existe,

ligible

PSÏCHOLOGIE

d'idée

qui lieu

divin

le

le

léalisme

contie

et

doctrines,

quelques la substance

l'attribut est dans Spinoza, » ; la son essence en tant qu'atpensée, tribut de la substance, c'est ; dans l'intelligible l'intelligence il n'y a n'avait Si la substance attribut que des modes. qu'un clic se confondrait avec cxisteiait en soi et lui; l'intelligible par

soi.

Mais

la

substance

est

distincte

de

l'intelligible substance non

a d'auties elle est attributs, qu'elle du monde mais aussi du monde sensible. intelligible, en dehois de ses attributs? Par définition, qu'cst-elle « ce qui est conçu elle par soi », et en même temps çoit que faire de

! La substance par ses attributs l'être une substance définie c'est

attributs,

i

C'est

mettre

lo sens du mot

le

non-êtie

ou

dans

La participation (uéQ.gt;) chose , ce terme appartient exclusivement & la théorie des Idées entre elles, cest à dire le rapport iipatîon est encore une autre sorte de participation Les Idées

est

constituée l'ôlre.

Communauté du jugement de 1 attribut sont

un

Mais

alors

elle

est

ne se connon-être;

par des Seul Platon

(xoivuvîa) il désigne

au sujet La des modèles parfaits

est autre la parti; uïur,<xiS (jtaps-

imitent comme elles peuvent. imparfaites Quand Platon emploie et {ujisîaôat, il s'agit de la perfection ou valeur des choses non de (j.f;j.r,'7i; leur nature ou de leur être est un terme général ; il peut se rencontrer acciM£6s£t; dentellement dans les passages ou il s'agit de xoivuvfot ou de uïu,r,<7t; Je n'ai jamais rencontré ces deux derniers du rapport termes quand il s'agissait des substances aux îjfyu.a-a) les mots

Idées.

que

les choses

nue

parce seulement

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

à celte

happe

conttadiclion.

double

iralogismc xistencc

d'un

s'il

passe

être

parfait. de l'idée en

s'il

L'argument de l'idée

est ontologique de la petfcction

Il

qu'un patalogisme en soi. Jacobi préfaut être spino/iste.

n'est

nous passe est métaphysicien, que, si l'on si l'on est métaphysicien, il

inple, ndait ou! éoiic

plus à l'Idée il faut

un à

être

La platonicien. la réalité de l'intel-

en son absolue Idées, rigueur, et antérieuie 'iblo, qui seul est en soi et pai soi, supérieure toute réalité est dépendante et dérivée, substantielle, qui est pas seulement une métaphysique, c'est la métaphysique. Nous n'avons dans la discussion d'entier d'uno pas besoin des

lie

doctrine.

Supposons

qu'elle un mot

en l'intelligible, n'est de pas l'objet entièic. En opposition

tionnel, i, elle ut

ictrino

réaliste

iert

une

nous

montre

des

paicelles

à une

est ïlectique voir humain,

soit

vraie.

l'Idée

mais

de

vérité

qui discursive

l'intelligence de la vérité

le

lo

vrai, en soi et

existe

la

logique, avec cette

Si

idéale

la

pai science toute

est,

qui conet infinie, La

Ses résultats sont agissante. de la logique. sont l'objet

l'intelligence ses démarches

1 La

t de la

n'est même dialectique pas l'intelligible qui est; car, son essence infinie il est inconnaissable ou totale, la pour nsée c'est seulement la parcelle discursive; d'intelligible e la pensée discuisive La logique saisir. a donc encoie peut ur

objet isons que nt

les

lois

nous

de nouveau

des

de

opérations

avons

précédemment dans la à la ranger

et

l'esprit,

toutes

les

nous

invoquées,

obti-

de l'intelli-

psychologie

nce.

de concevoir il y a deux manières la vérité, i bien la vérité existe et la connaissance n'est par elle-même, e l'acte s'en ou bien la vérité par lequel l'esprit empare; 10.—En

îxisle

résumé,

pas

en

de

première hypothèse, est un être, ou vrai

le

intérieur aton

et de supérieur s'efforce de découvrir

en,

comment

Ime an de

la connaissance,

et

il n'y

a de vrai

que

vrai.

jugement la Dans în

dehors

de

de l'autre,

mathématique,

enfin

bien

le

le vrai

viai

est

quelque la îaison de

à l'être, comment l'intelligible

la

dérive,

par

mathématique, indéfinie dyade

ou

l'être,

est

même

l'intelligible le monde par

ou

chose l'être,

dérive le

du

mélange comment grand

du du du

et du

ET

LOGIQUE

le monde dérive petit, de cela des créations fciont

siciens

lésidci

SOCIOLOGIE

î»

à voir se refusant dans tout — D'auttes intelligence. métaphyl'entendement divin l'ordte ration-

sensible, son dans

à la naissance des choses. n'est L'intelligible qui ptéside à l'Etic il en est l'essence, mais il est absolu, plus antérieur à l'être au inonde, et plus à l'intelliantérieur encoie ciéé, à la connaissance Ces métaphysidu monde. humaine, gence nel

se rapprocher Selon Dcscaites, platonisme. a l'entendement, en soite

ciens

ou moins ou plus la volonté en Dieu

peuvent

que le viai du moins

diction ricuis

cteature.

à l'être.

antérieure

la Que devient existant Le vrai quel saisit

est

tions

cite

dans toute cette logique métaphysique? en dehors de l'esprit, il faut se demander de l'esprit avec le vrai, comment la pensée

le rappoit l'> fie, et il ne

y parvient, Ce pioblème

possibles.

pas de s'agit mais comment n'est

pas

constiuit

propic:

elle

pur

l'élimination

par

dialectique.

l'appeler qu'une normal

ne

la seconde des

les conditions le jugement

vrai.

III

il



ET

la Cependant Le logicien

logique

il

il être

considérée conditions

à

l'esprit

qui s'inspire un caractère

atteint

sensible; saurait

est

reste

lesquelles

l'intelligible convient autie

de

chose

dansl'excrcice de qui

la vérité

sont

construisent

psychologiques.

SOCIOLOGIE

ne

se

confond

la psychologie envisage et d'un certain un certain biais. Il jour sont les conditions du jugement dans une

psychologie. sous gence

opérasont

la

logique est vrai,

clic

intellectuelles opérations Or ces conditions sont

-LOGIQUE

quelles opérations

de

la

le vrai, du progressive Mais elle ne

les

telles

par

pas

hypothèse,

de

par

logique; de la connaissance. Il

de l'intelligence, psychologie de sa fonction essentielle.

Dans

savoii

celui

: c'est le problème métaphy-ique étudiei l"*s opéiations intellectuelles s'élève du sensible à l'intelligible; d'une telle en reçoit, métaphysique

quelles

une

déjà

le principe de contraLeibniz, l'intelligible, et le principe de mison en Dieu, antésuffisante, sont, à l'acte c'est-à-diie la raison de l'être est ctéatcur, que

Selon

il.

est

du. s'éloigner est antérieure

pas dp

avec

la

l'intellise demande pcisée

qui,

30

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

serait

pat hypothèse, déviait tien

au

ni

car

fiction,

si,

en

de

Mais

pourquoi un effort

par ressources le

si

le pensée qui se donne-t-il foi,

que dans

un poser cet aitifice

des

La

pioblèmc ? Pourquoi

et



à lui-même

la

des

elle

isolée, jamais elle l'était: c'est

ce

elle

est capable ont leur dclciintellectuels, cstunccct-

logique

psychologique. faite violence

à la nature

s'intcrdit-il sujet de son coeur, et non

vouloii, il

des

uniqueuno vainc

pas

antécédents

critique.

no

et

n'est

et jugement; ses jugements

de son

satisfasse

content

se icposc, c'cst-à-diic tâche laborieuse de

les dans d'une d'une

chctchei

? intelligence se le pose le logicien se Ce problème, paice que tout espiit se trouvent le pose. Les motifs évique nous avons» de le poser dans les fins de l'activité La pensée demment intelligente. une

de

si

et

comment

taisons,

le Pouiquoi dans le3 aspiiations

difficile?

tiouve qu'il discrétionnaire

pouvoir

du

pas elle comment

cntièicmcnt

comme

Y esprit

nomme

des

hypothèse n'e«t l'intelligence

se compoitcr

ce qu'on maniète

tainc

sur

n'est

volonté,

Cette

Y impartialité nomme qu'on de s'assuret par léflcxion et unique minalion cntièie c'est

qui

a la

détciminés

fait,

assurément

peut

fondées

être

êtie peuvent des jugements.

jugements ment par

ni

sentiment

peuvent

croyances

ce

de tout

isolée

conviction

dirige défend

l'action

de

volonté,

pas

la

ni

désir

celle

fiées

clic

notrevouloir

sociale

relations tions

et la dirige assez de lapai

sont sociales

d'intelligence le fait par

la prévision. sentiment ou

suitoutpai du lialité

à des mécomptes, s'expose ne peuvent l'oidre changer laison : l'action plus décisive

il y a une social. d'un être

Mais

vie

puie

des qui,

Les

plus

i dations en

élevées entre

leui

des

essence,

à intelligence, so.it des qu'elles

des

Si clic de l'ai car

ne se

biti ni

des

notic choses.

humaine

est

fonctions

esprits, ne sont

aire

et pas

de même des

sont

grandement relations entre

la les

i damodi-

des

êtres

la vie sociale, et qui parlent. C'est et en paiticupensent oriente le langage, vers la îcchciche qui l'intelligence Dès est déterminé de l'universalité. qu'un jugement uniqueet entièrement ment compar d'autres jugements, également tout il le sera en qui ces jugements municables, pour esprit est indépendante Une se rencontreront. de l'esprit preuve les mots et qu'elle la porter convainc; qui la pense peuvent qui lier

d'un

esprit

dans

un

autre.

La

différence

entre

la vérité,

ou

ET

LOGIQUE

cettitudc

et

objective, la seconde

est que

ou conviction cioyance, subjective, à des éléments non intellectuels, insé-

et

sujet, est l'oeuvre

31

la

tient

du

paiablcs

SOCIOLOGIE

dont

la

csl

picmièie

affranchie.

Dès

delà seule intelligence, la pensée qu'elle et élaborée à l'esprit tient plus ; elle qui l'a conçue mune à tous les hommes. —

12.

L'idée

de

vérité sans

pat la vie sociale; les fins de l'individu. ni viaic

sciait

ni

se

et

conçoit

clic

la pensée sciait bonne

Elle fausse.

ne

ne

s'explique

dépasseiail

que jamais elle ne

ou

mauvaise; tiès souvent une comporte même semblc-t-il, avantage,

L'instinct

11 y

d'intelligence. du la claité

paît

ne

n'apparest com-

autait

à convenu langage, d'appeler réflexe pour simple la îéaclion ne ou composé qui automatique s'accompagne el instinct toute îeaction d'aucune au pensée, qui suppose consciente et quelque moins quelque pciception jugement. dans sa pioprc L'oiseau a, pai héicdité, oiganisation, l'apti-

en

pas ourdies cl leurs éveil,

la piste, d'assouidir Des

du

et

que

de

du

de que dite

son

et

taire

illusion.

de

sa voix,

son

espèce; îeconqu'il chasseur ne

bien

l'animal

de

tous

ses

de la retenir

des

l'insuccès.

derrière que

la vérité, définir les

l'on

ci leur

sens

sont

direction son

est

l'eueui aucune

assez

élastique sous l'influence

(peut-être les doctrines

soi,

nous, l'erreur

poui

lui-même, n'intéicsse que

pragmatistes, Nous ne feions elle

que

Pour

Elle

qu'à absoibcr se trouver soi-même ment

il faut

matériaux, Les uiscs

n'est

l'insuccès.

car doctrine, Elle s'élaigit

cevoir

de

de

souffle, sa proie.

de bondirsur précis pas, de l'instant intellectuels, discernement, choix, pciception, dans le complexus de l'instinct. Ils comportent l'animal se tromper, faux: et on peut le peut

Maisl'circur

tiompei. témoins

Au

les individus

ses

éléments

du vrai

les

tous

mais pai son intelligence; informations l'avcitissent

moment

intciviennent

chose

font

que

il en quête quand choisisse. et qu'il

mais, naissc sont

le nid

à faite

tude

adverses:

lui.

n'est

autre

jamais

difficulté se

poui

définir Sur

celte à

piôter

tout.

des on

polémiques) est tout suipris

de l'adversaire, le camp autour de soi, l'enceinte du Mais

chose

d'accepter

dans

croyait assiéger. il ne suffit pas de fins de l'intelligence.

qui sommes n'est autre

pour l'eireur; ce point,

jusde

et

d'aperîctranche-

définir

la

il

faut

logique surtout

les pragmatistes

33

sont

amenés

vite

à

ils

adversaires; paitisans la pensée la

PRÊIIM1NAIRES

QUESTIONS

ne

du

lêalismc

est

la

; il

on

faut

en

platonicien, d'une conquête

pensée. Mais aussitôt,

large

les

adoptci laissent

faire

dehors

de leurs

ceux vérité

de

mêmes

les

que langs qui la vérité

poui qui existe

de

en dchoisde

se voit

une

doctrine

des

fins

de

de pieciseï obligé disli .étions entre les

leuis

si

l'intelli-

le jugement viai est le généialc, il y a une giande difféience entre la qui réussit, jugement et la pensée pensée qui ne pomsuit que des fins individuelles de l'être social des fins qui dépassent l'individu, pouisuivant Si,

gence.

entre

d'une

définitions

manière

la

et la de l'être lui-môme pensée qui pense poui pensée de l'être qui parie. L'être social aussi poursuivie des fins individuelles. Le peut fourbe lui seul; sa pensée est si peu pense et laisonne pour destinée à devenir commune la masque avec soin. Poui tant qu'il au il importe soient exactes,

succès que Sa

coriectes

soient

de les

ses

ses que intrigues inductions et déductions est

pensée

donc

informations

en tire qu'il fausse et i élève

viaieou

de la logique. Mais t>i le terme final de son entrerègles est une fin purement ce terme n'est individuelle, prise pas la ses seules fin de intellectuelles ne ; le succès opérations la valeur de ces opeiations, mais celle pas seulement jugera tout En tant de l'entreprise entière. se propose d'êtie qu'il des

exactement

renseigné la vérité

connaître

d'en propose universelle:

et de (quel

faiie

raisonner

que soit sa fin n'est

ensuite), veut percevoir

il

juste, d'ailleurs

ce

pas tout

que

à sa place, faire des jugements percevoir nécessaires tout autre poui qui seraient des illusions des ce qui produire peut c'est-à-dire

toute

détermination

subjectifs,

en un

qui impersonnel Il faut distinguer de des opérations tion rieur,

et

termine celui

de

mot, n'est

l'usage individuelle,

le

résultat

que

l'intelligence

totale l'entreprise l'entreprise juge Si elle la dirigent réussit, qui

de

qu'il

se mais

pouirait et des raisonnements éviter

homme, sens ou

de des

jugement par il veut donner à sa pensée autre chose que la vérité.

entre

due

homme

du

l'esprit, mobiles

intellectuel à une

répond ultérieur

dirige. non totale, cela ne prouve

tout

ce caractère

pioprement

le jugement l'esprit, qui un examen, et le résultat

l'action

c'est-à

queset exté-

Le les

succès

de

croyances

pas

que

les

ET

LOGIQUE

soient

croyances favotablcs stances

? cela

échouer

jugement n'est qui

cas

pas de leur

signe Si

l'on

ment

élaboré

le

aurait-elle

l'insuccès

possible

résultat

rien

sujet qui individuelles.

la vérité existant comme

la

en

pensée, l'action

jugede défi-

que

le travail

être

peut

faux. de

l'espèce

et

se cache

fin

C'est qui

pour

dite

est

la

quelque

le

qui est

jugement se confirme à

appliqué c'est

vérité, même

dans des

poursuivre

de dégageant dans l'individu.

Du

reste, deux

distinguer

tout

en

Les

mais

sont

le fins

elle

la

intimement

eux-mêmes toutes

sont

pensée

est

deux

encore : trouver

se défendre

de complexe de la pensée,

sont en

unie

et

conduits

à

dehors

Traité

de

la

mais

individuelles,

sa nourriture, se contre ses enne-

des édifices qui ne fléchissent pas, les autres ne sortent pas de l'intellide l'individu : trouver des preuves, devant tous les rationnelles, lesquelles

ponts — ; pas en dehors soit



unes

intempéries,

des

gence soit empiriques, GOBLOT.

de

les

ne s'écroulent

ce à quoi

pragmatistes sortes de fins,

dehors

contre protéger construire mis,

processus le caractère social

les

individuelle.

pensée elles sont

le

dans

replaçant] considérer

; il fallait

13. —

qui

est

des Idées, à la doctrine ne pas faire de pour échapper une conquête dans la pensée d'une vérité par l'esprit il ne fallait de la pensée, en dehors pas considérer, le caractère fait les pragmatistes, l'ont de la pratique

Pour

mêlée

ce

de l'esprit n'aboutit sans la question reste et posée réponse, il aboutit bien à un ni faux. Tantôt juge-

s'isole

cas d'un

la

le

le

dire

à un jugement d'aboutir Il s'agit définitif, toutes les fois qu'il et se vérifie par le succès ce soit qui et qui que l'action, l'applique. de la pensée, et l'impersonnalité l'universalité

en

pu le

qui

intellectuel,

purement c'est ne

vrai.

tout

circon-

accis'appliquer à en éprouver la

peut

pas propre : l'entreprise

mais

ce jugement de détei miner

que

des

par

s' 't faux. Dans le jugement mais pas le succès effectif, de de la vérité ses calculs;

par l'intelligence, Tantôt par le succès.

jugement, il n'y a ni vrai mais

servi

fausseté.

a aucun

ment, chose

signe

effectif,

considère

la vérité

alors

que n'est

33

être faux

point

pour ce est

qui l'insuccès

n'est

le

fouibe,

assuré

succès

nir

; un

suffit

nottc

de

cas

on

vi.ici

Mais

fausseté.

a pu

vraies:

à un

dentellement

SOCIOLOGIE

de

Logique.

3

31

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

des principes dont on puisse trouver s'inclinent, esprits des conséquences sans être jamais arrêté indéfiniment entrer tous les faits faire connus d'un impossibilité, ordre

dans

un

porer

tous

les

se donne

pensée

l'intelligibilité, chose que

Elle

se

les de

nécessité cher

agencé

la nécessité

i'univeisalité, et le faux ne sont

pas

de

par une cet tain incor-

qu'on y puisse ultérieurement.

se présenteront

et l'insuccès

dit

ne

bien

fin

pour le vrai

le succès

pragmatisme telles fins.

si

système faits qui

déduire

la

Si

et logique pas autre

évidemment

telles

Mais le entreprises. se propose de l'intelligence

pourquoi

parce que l'homme propose se comprendre et de s'accorder

en

vit

société.

conduit

La

à rechoi-

la

d'abord

ensuite I'univeisalité de la communicabilité, des primitifs, des enfants, La pensée de beaucoup de pensée. est confondue avec la sensibilité ; la personnes peu cultivées y est toute pénétrée, représentation imprégnée, enveloppée Elle

d'émotion.

l'effet de la communicablc, pourtant par mais elle n'est communicablc pas universellement au langage succédant est un articulé, émotionnel, de dissociation de la pensée et du sentiment. Il

sympathie; Le langage instrument

encore

suggère

d'être jamais ou poétique, conventionnelle distinction

ment

des

sentiments

des

et des

car il ne cesse passions, et c'est par où il peut êtie émotionnel, éloquent mais il n'exprime que des idées par la signification des et à mesure la mots, qu'il progresse,

se fait Par

suggère. liaison

est

nette

plus la liaison

idées,

la

: la nécessité

entre

des

ce qu'il exprime et des phraees, il

mots

du

détermination

jugement

et l'intelligibilité

logique

et

ce

qu'il

la exprime par le juge-

ne sont

pas

autre

chose. 11 est une

par ont

vrai

que abstraction eux

derrière

d'esprits restreinte

des

siècles

y

parvient,

cultivés

ses jugements. n'en est que plus

de

lution mot, peu

la

philosophie de ce qu'il

et Mais

le rationalisme. étendues,

il leur

appeler, les Quand suffit

chez

seulement le

pour

caractère

au

à la sens

n'ont peuples de réaliser l'accord

genèse le

qui élite

une

partie de sociologique

La linguistique, surtout l'histoire

assister

et

isoler,

les peuples seule une

visible.

comparée, nous font faut

difficilement

même que, de civilisation,

de

la logique la psycho-sociologie et

se laisse

l'intelligence si pénible

plus que des

l'histoire, de la science et

à l'évo-

du général des relations intelligences

ET

LOGIQUE

éttoit

cercle

le

dans

« représentations dont les plus importantes

des

ftanchisscnt

ne qu'ils collectives sont

35

», des le droit,

Imposées des traditions, considérable,

croyances la morale

tant

logique

ont

communes, et la religion.

un

fondement

demeurent

qu'elles mêlent,

alors

des habitudes, y a une part

par

valeur

et une

Ils

pas.

elles sont le groupe, des suggestions ; le sentiment ne songe à leur et nul donner

à l'individu

rationnel

SOCIOLOGIE

com-

se leurs les peuples relaquand quand se heurtent, différentes les les tions s'étendent, croyances ni à s'accorder, ni même à se comne réussissent hommes à expliquer leur et à Alors ils cherchent pensée prendre. On adversaires. leurs convaincre critique apparaît. L'esprit ce que doit être la pensée cherche qu'elle pour puisse passer de démêler le vrai du faux, dans un autre ; on tente d'un esprit du sentiment de séparer c'est-à-dire ; les premiers l'intelligence Mais

munes.

de ces tentatives un peu importants et des sciences. philosophie

sont

succès

»

14.



étant

L'homme

essentiellement

un

de la

l'origine

être

social,

ses

et surtout de relation, physiologiques psychologiques La plupart de se concevoir ne peuvent que sociologiquement. ' dont elles se forment même et et la manière ses croyances, ' si on le considère indivià lui sont inexplicables s'imposent

i fonctions

ont de plus personnel, elles ; même en ce qu'elles un milieu. On peut objecter, actes d'un être qui agitdans \ sontles influence sociale sur la vie de la avec Hôffding 1, que « cette

I duellement

est bien plus pensée humaine l'évolution croît

que

la culture, faut II n'en

plus ». de l'activité contre

mentale

les

à montrer

attachés l'absorption

dépendance. que ce qui individuelle, ment, i

est

La Pensit

de

excès de

facile

qu'elle la pensée

les

social.

franc

Par

réaction se

sociologues

des représentations social le milieu à fortifier

sont

collectives, et son étroite cette

n'est

l'indépendance un fait social, trad

inférieur de dcgié taid. A mesure plus se libère de plus en les formes supérieures

que caractère

ainsi

contribué

est individuel

Annuité,

l'est

individuelle

tout perdent l'individualisme,

l'importance dans l'individu

Ils ont

ne

conclure

pas

à un

à montrer

idée

fausse

L'indépendance pas sociologique. de la pensée individuelle notamun produit de la civilisation. Les Paris,

Alcan,

1911,

p

110

36

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

relations

sociales

amoindries et plus met des

qui

et relâchées, L'articulation souples.

articulation

homme

surtout,

en desseric

les

apparence,

soit

à ses

il s'en

évade,

soit

dans

il subit

a trouvé préjugés ne lit dans son milieu; que personne social . aux représentations différent de

préjugés collectives

son

entouiage, sont celles

il

confession La

qu'il

: il réalité

a conquis son il s'est affilié à Un

organisés. de petite et

ville

jeune dont

des

livres

lu

il est cntiédansun collectives

a substitué

culture,

il par elles, reste en soumis

bourgeoise une bibliothèque

les

étroitement

profession, et lieu. temps de ce groupe;

homme

famille

être

ou caste,

indépendance des groupes

une

perune

de mouvements

idées,

ouvertement qu'il rompe individuelle. C'est qu'en vastes ou autrement plus

élevé

qui moins

n'est

ville, petite l'affranchissent

liens,

pas variées

plus

humaine, est-elle

l'épaule

de

coterie

religieuse, la science

complexes,

sont

l'asservissepas toujours : la liberté même est un fait social.

relativement peut, un groupe : classe

dans

engagé

au milieu

ne

si étendus, qui ne permet

du genou, Le fait social

que dans un plan? ment de l'individu Un

et

celle

que

plus

de

si divers

mouvements

l'individualité

permettent elles sont

des

milieu sont

qui

les

représentations

des savants ou des philosophes. qui dans lequel Le champ se meut la pensée d'un savant contemest fait de socialité extrêmement riche ; l'étroitesse du porain dans lequel se mouvait un esprit au moyen champ âge est due à la simplicité des relations rudimentaire sociales. Les Américains

ont

de liens

dans

s'exercer

qu'en



inséparables peut avoir

des

L'évolution l'une une

traditions

avec beaucoup nouveau, rompre du passé devenues inutiles ou

indépendance s'adressant au vieux

professeurs,

15.

un monde

tyranniques, leur ; mais

nuisibles

des

pu,

bibliothèques, de

l'intelligence de l'autre. L'animal

intellectuelle

ne

monde des

pour lui oeuvres d'art.

et celle

trouve

à

demander

du

sont langage de qui n'a point langage est pdur nous impéné-

mais elle intelligence, Nous saisissons trable. chose de la pensée du chien et quelque de quelques autres animaux, parce que nous communiquons avec eux par un langage : le chien un grand nombre interprète de mots et de gestes de son maître, et sait se faire comprendre et sa mimique. Nous ne connaissons par sa voix pas d'intellide systèmes de signes. dépourvue gence

ET

LOGIQUE

fait

Le

élémentaire

impossible concept jamais réalité

actuelle

et

possibles

tout

effet,

indéfinie

11 est vrai signes. en communication

les signes ne seiventque tous des intelligences ; il y a des du ; et personnel sujet l'usage individuelle avant qu'il pensée

par à mettre

signes comme

diversité

En

signe.

ne peut ; l'indéfini mais seulement est la ; le signe potentiel en elle une infinité qui renfetme présente et de jugements On ne pense possibles.

enveloppe être actuel,

d'images donc que pas

une

37

le jugement comporte est vraisemblablement

de

l'intelligence. un ; le concept concept le secours de quelque sans

moins

au

SOCIOLOGIE

ne servent qu'à qui il y a nécessairement de pensée, communication

le

individuel précède langage social. Mais les jugements ou croyances dont cette est faite individuelle et solitaire ne sont proprement pensée ni v rais ni faux ; ils sont utiles ou nuisibles ; et le choix s'opère entre eux bien naturelle par sélection que par le discerplutôt

y ait le langage

de

nement

suppose des alternatives

semblent

le sujet

se critique

longue pratique le retrouvons Ce conflit, nous

chie.

Démonstration, trahissent termes

par

réfutation, le caractère

plus

la

forme

Elle

se

éminemment

général,

de persuader, la conviction

du

et

lui-même,

pai tout

faux

envisage lui-même

une autre.

La

comme et

réflé-

apparaît

logique et dialogue

du

présente social,

pensée

une

même

le

prend

espèce

politique,

d'un l'art

ou la croyance. Mais du rhéteur est sujette à changer produite par l'ait dès que le sujet à son influence, soit qu'un autre échappe rhéteur en lui une conviction soit qu'il se contraire, produise ressaisisse. statues

de

posséder. l'adversaire donner

de

et

tous ces objection, de la Conlogique. c'est une contrainte

sociologique adversaire, sociale

la

dans

discussion,

d'un triompher une intelligence sur

sous historiquement nom de dialectique. art

vrai

que par l'expérience préalable les intelligences. du conflit entre

explicables

la

c'est

du

possibles, jugements s'imagine ne juge. Ce pouvoir de réflexion et ce qu'il ce conflit de l'intelligence avec elle-même ne

guère

vaincre, exercée

même

de

autrement jugeant dédoublement, même

L'idée

l'intelligence. d'ailleurs que

la conviction

produire

La

persuasion Dédale s'évadaient Pour

obtenir et

résister

ou refuser

une

son

s'évade

de

son

âme

comme

les

de la demeure conviction

se défendre assentiment

de qui croyait les il faut laisser durable,

en toute à chaque

liberté, assertion

l'invitet distincte.

à

33

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

Même

nous

quand

dans

méditons

sur notre exerçons une sorte de dialectique des deux interlocuteurs,

nous

piopre où un

la

le contrôle solitude, que est un phénomène social, pensée nous jouons tour à tour le rôle et une

dialogue adressons

avec

controverse

nous nous des objections, ; nous y nous nous corrigeons donner pour prise. répondons, n'y plus tant de déontologie un impôt C'est piécepte que de se logique 1. et de ne point faire toujours son propre adversaire se ménager nous-mêmes

La critique il n'y a pas

un

est

fait

éminemment

de logique. est insuffisante. dialectique

La

sentiment

de

l'interlocuteur

serait

être

social.

Il

ne suffit

; présent à convaincre.

plus difficile le conteste ; ce que Polus est celui Le raisonnement solide

peut Polus

gias, refuse.

un

Or

sans

critique,

l'aspas d'obtenir adversaire autre

Gorqu'admet a accordé, Calliclès le Ce

ni ni Gorgias, auquel ni Calliclès, ni aucun autre ne saurait Polus, d'objecopposer de devenir la tion. La pensée vraie est celle qui est susceptible commune de tous les esprits la comprennent, croyance qui est donc

en qui elle une extension

lectique

réduisait

c'est-à-dire

a pénétré.

de la dialectique universelle du jugement

ou

collectif, l'assentiment.

logique

proprement social que

du rapport indéfinie aux seuls interlocuteurs présents. sa théorie Aristote dresse lorsque

Historiquement, en face gisme la valeur

La

mais

bien

le

droit

dite la

du

dia-

syllo-

il n'oppose platonicienne, pas au consentement individuel au

fait,

la

nécessité

logique par Platon

à

à adressées cri»;';i'es de à la dialectique la rhétorique par Aristote l'inà dire reviennent Platon, pas à isoler que si on ne réussit de telle à détacher du sujet la pensée qui pense, telligence, Cependant des sophùtes

les

seule conscience individuelle En morale, une part d intelligence. te retrouve dans tous le* faits sociaux qui contiennent Adam Smith la *)mpathie et l'antipathie qu'on pour soi même par lesquelles explique A un semblable le remords et le consont des exemples dédoublement, puisse se juger de la de soi même autrement L'idée tentement ne peuvent pas s'expliquer populaire i.

Cette

réalisation

du

conscience Adam

fait

le « juge morale, aussi manifeste Smith,

social

dans

intérieur le

fait

I intérieur

», social

ou dans

d une

le

« spectateur impartial l'individu Mais ce fait

> du

même

social

intra

ne serait s'il n'avait été précédé du fait social inter personnel, personnel guère possible des du jugement il est fait a I image de la sympathie et de l'antipathie de* autres, — H en est de même en 1 impression autre* L'art est essentiellement proesthétique. se dédoubler doit nécessairement duite par l'artiste sur un témoin. Quand il crée, l'artiste un discours en l'adresL'orateur prépare pour jouer en même temps le rôle de témoin. sant

à un

public

imaginaire

ET

LOGIQUE

ait

qu'elle convictions

sa valeur

39

on n'a que des elle-même, individuelles et fugitives, ou limitées à quelques -' » d'universalité. dépourvues adeptes, 11 est bien vrai que la nécessité est condition de la logique sorte

toute

SOCIOLOGIE

en

universelle

valeur est

moyen,

On

pourrait

du jugement; c'est tandis que l'universalité

faire

de

cette

elle pourqtoi raison d'être.

précisément est fin et

nécessité

le but

la

de toute

unique nécessaire

ce qui est logiquement vaut pour et que ce qui n'est pas nécessaire esprits, logiquement être conteste. uniMais le besoin de pensées peut toujours versellement valables a seul humain à pu déterminer l'esprit logique, tous les

puisque

chercher

la nécessité

sans

ce

gence dants

Et l'idée n'aurait logique. d'entente de séparer universelle,

besoin de

sa sensibilité, de chercher des ce qu'il a en lui d'immédiatement

de

ce sont

des

16. —

états

du

lui

pu

son

venir, intelli-

indépen-

jugements personnel,

puisque

: ses émotions.

moi

Il est d'ailleurs

de religions, remarquable que beaucoup une doctrine, souvent même un essai qui contiennent pourtant de l'ensemble des choses, une solution du prod'explication blème de la destinée, sont des religions nationales. Ordinairement

elles sont prosélytisme, et si jalouses de leurs parfois que la divulgation à des étrangers est considérée comme une profanation. mystères C'est des deux éléments de la croyance l'ascollective, que sertion à toute inhérente et la communion de ceux croyance les qu'unissent le plus important. en croyance, même que les

tradition

aux

formules

prennent

de

la

que l'autorité Cette communion aussi en

qu'au la adeptes

nationale,

la soumission

esptit

de

le second est de beaucoup assertions, La doctrine varier ; il suffit que la pourra se transformant, demeure commune ; il suffit

qu'elle impose. d'un doit groupe, pas se répandre propagande de reconstituer

tout

mêmes

ainsi

acceptées,

arrive

de

dépourvues si exclusives

sur

être

dehors

de

communément et

les

pratiques et l'unité

qui fait la cohésion la marque distinctive lui. Le judaïsme n'a

et fait

ne de

avoir tout après perdu espoir Même nous, juive. parmi lorsqu'il d'une de la considérer comme une religion ou simplement un parti comme politique,

moyen nation

à l'autorité

le pas

en

soient croyance qui la conserve

âge,

et la pratique la croyance. L'idée

des de

rites vérité

en

commun

et l'idée

de

40

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

communauté fixer

les

de foi

de

du groupe, c'est tous les esprits, ce

admettre le

lui-même

groupement

ayant

fin

pour

de

Mais supprimer. les étendre indéfiniment,

les limites

supprimer afin d'y primer duels

antagonistes, celle-là groupe,

du

limites

celle-ci

sont

les

n'est

du tout suppoint indiviaux esprits

et rendre

leur

indépendance. science dérive de la religion, Les religions qui prétendent

La tères.

elle

caracen garde certains à l'universalité ont une

de leur et rationaliste ; à un moment philosophique la philosophie et la science de elles représentent Mais elles doivent donner aux hommes les solutemps. la raison ne peut et ne de problèmes que pas encore

théologie évolution, leur tions

difficilerésoudre ; et elles acceptent jamais de doctrines qui ne réussissent pas à se fixer ; autoritaires. Dès lors elles ne peuvent plus lcui La science et la philosophie suivent

pourra peut-être ment la mutabilité elles

deviennent

être

universelles.

évolution

en

dehors

17. — En

pensée ne parle toute Les subir C'est

a que n'y individuelle fait

croyances un examen

communes

L'idée c'est-à-dire nion

conflit même

d'une

de la

la pensée indivipour réussissent. Même la

est

langage

ont

vérité

un

un

pour une

social

fasse

qui

provoque serait vraie

possibilité n'apparaît c'»st-à-dire

qu'à l'idée

être

condition

qui de

vraies

juger

cet

avant

bien ou

de

fausses.

examen.

pour

tout

la indéfiniment un état de civilisation

esprit, commuavancé.

valoir univerque pour l'oeuvre de l'intelligence doit être seule du sentiment et du vouloir, n'est que on tente de réaliser l'universalité lesquels

sous

la pensée. Ce point établi, comme un problème

rôle

les

qui d'étendre

rationalisme, sellement la pensée et être indépendante Modes

du

critique qui des croyances

intellectuelle

des

social

elles.

intellectuelle.

Le

l'un

n'y a pas de vérité des croyances qui demeure rudimentaire

pas. Le communion

le

contre

il

résumé,

il

duelle,

et souvent

d'elles

de

logie ainsi

faut qu'il le problème

de l'esprit jugements

il

est

possible

psychologique chercher h raison : quels logique elle s'impose

quand aient leur

raison

de poser ; mais qui nous caractères cette

suffisante

le problème c'est dans

logique la socio-

détermine

à poser l'activité

présente condition que

dans

d'autres

tous

jugements?

ses

ET

LOGIQUE

18. — Un

travail

SOCIOLOGIE

de recherche

4i

ne peut

d'autre

prendre de s'agit

point

même résoudre, qu'il que la difficulté par les faits complexes et concrets que présente exemple l'expéà leurs Il s'agit de les réduire éléments brute. rience simples. de départ

La

de

méthode

la science

fois

Une

suivre

ser,

recherche

est donc

nécessairement

analytique.

faite

et organisée, on peut, pour l'expométhode refaire le chemin analytique,

la

encore

a fait pour la découvrir, en y marchant avec plus d'asqu'on droit au but, en évitant les détours en allant surance, plus routes. il est préférable et les fausses de inutiles D'ordinaire, des éléments résultats de l'analyse, et de propartir simples, céder

synthétiquement, de la méthode L'avantage à une posé stiuiie

exposition ; elle est

rendu

l'objet

par

démonstration est

synthétique claire, puisqu'elle

plus

et

: elle

double va du

le

ptobante, puisque plus à étudier est la meilleure

construction. se prête au com-

simple de

pouvoir

qu'on

preuve

recons'en

est

compte.

En

logique, sonnement tel

l'ordre

consisterait

analytique le rencontre

à partir

du

rai-

les raisonnements

la science, à résoudre raisonnements à resimples,

à étudier

de jugements, à en déterrelations à dismutuelles, une forme et une matière, etses lois, puis cette matière,

qu'on

dans

en complexes sont composés connaître que ceux-ci et les miner le nombre, la nature dans le jugement lui-même tinguer cette

ses espèces eux d'abord

forme,

les

et parmi termes, données de l'expérience. tement donné, l'analyse consisterait synthétique

On

les

s'arrêterait

ne

aller

pouvant des à partir

du ces trois degrés: logique — du raisonnement. jugement, logique il est presque toujours Pratiquement, un ordre

soit

analytique. science fût on

est

bien

obligé

Quand

d'employer même qu'en

lyse. A supposer on soit arrivé à l'élucidation à

raconter

d'ordinaire inévitables,

simplement si encombrée qu'on

n'a

on

rencontre la méthode

enfin

les

est immédiadelà.

L'ordre

ou notions,

concept,

et à du

—logique

de suivre impossible soit rigoureusement

synthétique, rigoureusement Pour que le premier fût possible, achevée.

au

termes

parcourir

et

concepts, à ce qui

il

faudrait

que la obscurité, quelque de recherche, l'ana-

la pratiquant son compte, pour il y a souvent complète, avantage son propre travail : la question est

d'opinions pas le champ

de diverses, libre pour

discussions un

exposé

42

PRÉLIMINAIRES

QUESTIONS

et

synthétique convient

de

Nous

de

l'exposé qu'à dans l'ensemble

démêlé, et des subordinations alors



démonstratif.

questions

d'une

science,

l'ordre

ne analytique On a vite partielles. des degrés de complexité

de problèmes

hiérarchiques par les plus

commencer ne suivrons

Mais

simples. l'ordre usité

pas tout à fait raisonnement. Le raisonnement

cept, jugement, en jugements qui, séparés, est réelle: elle résout des

sont

des

faits.

réels fait

et ne sauraient intellectuel

est

idéale

: elle

Un

sujet,

un attribut

concept,

à

pas il

ce titre est

une

virtuels. jugements théorie du concept

intéresse

qu'elle possibilité Pour cette

de

analyse

faits

simples. des éléments

exister

plus résout

un jugement. pensés que dans L'expérience taire est déjà un jugement, une information, vraie ou fausse ; si elle est aussi une manière n'est

Cette

en des composés nous y fait découvrir

du jugement l'analyse qui ne sont plus des faits car il n'y a pas de ment,

convient

en logique : conse décompose

faits

Mais

Cette jugement. analyse leurs éléments abstraits.

encore

; il

simple des

séparéque le faits en

ne peuvent être la plus élémend'être susceptible d'être ce affecté,

le

logicien. une jugements,

Quant infinité

au de

nous la raison, envelopperons dans celle du jugement : on s'expose à de si l'on entreprend d'étudier le concept à part; graves méprises on risque de mal comprendre sa vraie nature, qui est tout entière dans sa fonction. C'est à peu près comme si un physicien

donner prétendait
à un avoir

élève fait

la notion observer

du

élecpotentiel aucun des faits de

CHAPITRE

DU



19.

JUGEMENT

de l'intelligence est le jugement. Le jugement est essentiellement une assertion, affirmative ou négative, et il y a autant de jugements dans une pensée d'assertions. qu'on peut y distinguer Le logicien ne se demande est vraie ou pas si telle asseition fausse en elle-même, c'est-à-dire ou non conforme à conforme réalité extérieure à l'esprit, ou plutôt quelque susceptible d'être ration

L'acte

PREMIER

confit

élémentaire

mée ou contredite

ultérieure.

coïncidence

par

quelque

Car

expérience se trouver

un jugement peut et non par nécessité rationnelle. ce sont les motifs que peut avoir

fortuite

intéresse

le logicien, de le tenir pour certain, pour toute intelligence. Or un jugement peut

et ceja non être

fondé

seulement de deux

pour manières:

ou opévrai par Ce qui le sujet lui,

mais i° sur

a° sur le raisonnement.

l'expérience; I. -

DES

JUGEMENTS

D'EXPÉRIENCE

ne sont données qu'autant 20. — Les données de l'expérience sont saisies ; l'acte de l'esprit qu'elles qui les saisit est un jugeà des affections ment. Tant qu'elles se réduisent du sujet, elles elles n'intéressent le login'appartiennent pas à l'intelligence; cien

qu'autant qu'elles des vérités de fait. Il faut pour

sans

doute

que je puisse

impression produire

sont

des assertions,

que je sois savoir comment

des informations,

de quelque affecté manière je suis affecté. Une certaine et lui donne occasion de se

le jugement précède dans le jugement, ; elle subsiste

dont

elle

constitue

DU

41

la

matière.

On

la sensation,

les

ou entre

entre de distinguer affectives sensations

ce qui enfin, affectif et l'élément n'avons

Nous

rien

à nous

n'y a pas de perception pas des sensations quoi n'y aurait-il des états affectifs qui ne seraient il

y a une ne franchit

uns, qui

pas perception, Des sensations rience

inconsciente

consciente

sensations

ne

blent

repiésentés? selon l'esprit;

ce d'autres, ce qui n'est

d'aucune

susceptibles

subliminales, ni par le

Certains

Quoi sont

contenu

de

la

par ces ne sem-

qu'ils de la conscience,

en soit,

qu'il

constafaits

peut-être)

tandis

les

faits

psy-

ils sont, donnés; pour dans la conscience, il être contredit peut par un jugement et qu'entre

pas entie

La cioyance pas jugement. ou images perceptions disponibles il y a dans comme une langue futurs,

fût

admettre

une expérience qu'il y a dans l'esprit des jugements pour des noms et adjectifs

est une des illusions futures, pour des propositions la confusion de la pensée avec le langage.

disponibles qu'entraîne 21. —Ces le

pour-

pas perçues, Selon les

pas

Dès qu'un fait dire, [ainsi offerts. Vn effet, est jugement. un jugement or il u y a de contradiction |un fait; On ne saurait donc iun autre jugement. ne

Mais

ne seraient

qui

qu'inférées. aisément (trop

pouvoir s'expliquer ni par des causes organiques. inconscients ne chologiques

'qui des

exact, plus de nos percepsi rien ne nous

représentatif

de

sont

être

s'expliquent émotions

et

doute

de la conscience, pas le seuil c'est-à-dire est purement organique. jugement, à l'expéet émotions subliminales, échappant et à l'expérience interne paicc que psychiques,

qu'inconscientes, ; elles ne peuvent

parce tation vie

externe

vie

sans

la perception et et les sensations

représenter sans sensation.

il

affecte;

est

ou

représentatives, entre l'élément tions.

a coutume

JUGEMENT

contenu

manières

d'être

affecté

qui

la matière,

constituent

ou

de nos jugements nous l'objet d'expérience, comme une continuité diverse et qualitativement

apparaissent

De ces qualités, ne changeante. l'intelligence car juger, c'est discerner. Les qualités relations, dans nos jugements données de d'expérience qu'à titre

qualitativement saisit que les ne sont termes,

non

de

ces

jugements, En vain

saisissent. jugements à éliminer d'abstraction, de pureté l'état l'élément

toutes

mais

des

chercherait-on, les relations

affectif

original,

relations

que ces un effort

par découvrir pour qui

est

senti

à et

DES

; ce qui

senti

purement OJTS çato;

JUGEMENTS

resterait

O5TÊ VO/JXÔV, car

43

D'EXPÉRIENCE

serait

nous

ineffable

aurions

éliminé

et inconcevable, tout ce qui

en

ce serait cette sensation Ce qui resterait, dont nous ne pouvons absolument ou émotion subliminale, ce qu'elle serait si d'avence qu'elle savoir est, mais seulement le seuil de la conscience. ture elle franchissait fait une connaissance.

matière et pour pas pour s'ouvrent, par nos sens dès qu'ils sait y démêler une fois les sens éduqués mais ce que l'esprit et formé. Ce qui est offert ne saurait être saisi, et le jugement donné qu'en subissant une transformation propar conséquent le prétend M. Bergson, s'il est vrai, comme fonde, que l'intende conscience et la succession des états sité, la multiplicité

Les jugements d'expérience ce qui entre du dehors objet

n'ont

à l'esprit, Ce qui est offert en un sens, illusoires. soient, d'après où ce qui nous appace philosophe 1, c'est un devenir qualitatif où est pure hétérogénéité, comme différence d'intensité raîtra où la durée n'est n'est la diversité pas multitude, pas distrini intervalles. On peut buée et n'a ni époques ajouter que le lui-même

divers statation

de

distribution

Néanmoins, n'y est pas différencié. fait est distinction et identification

dans

paraison (mais aussi de durées bien

aussi 22.

jugement sairement et de

bien

que de durées.

de

conditions

sont

que

— Deux

bien

dans

que

ainsi

qu'on

grandeurs

con-

de

qualités, coml'espace,

le verra

spatiales,

bientôt) d'intensités

d'un requises pour que la vérité soit assurée: i° il doit s'imposer nécesdu sujet; a° il doit s'imposer également

d'expérience à l'esprit

la même

mêmes

le temps aussi non pas mesure,

toute

manière

à l'esprit

tout

de

sujet

placé

dans

conditions.

i° Le jugement dont jugements les jugements causes. En

de fait,

d'expérience il serait la

pas déterminé par d'autres car ceci caractérise conséquence,

raisonnement. non

en

droit,

n'est

11 n'a il

pas de raisons, m'est impossible

il a des de

juger faudrait

il me autrement, que je ne juge; pour juger autre c'est-à-dire être affecté autrement. chose, percevoir se confonde semble donc ici avec que la nécessité logique

autrement

nécessité

i

Lu

les

causale.

données immédiates

dt la conscience.

Paris,

Alcan

U la

DU

46

Il

n'en

est

rien.

Les

JUGEMENT

causes

déterminent

qui

en paitiède émotive. être nature peuvent » (comme et la o piévention dit Descartes) altérer des faits d'observation directe et que

de

j'ai

trouver

me l'expérience hâte m'empêche soire

se mêle

et le

masque.

ment

valable,

mon

suggère, de discerner

au réel

faut

les

que

intellectuelles.

purement par ces

mots

consiste

à juger

de

parfois immédiate.

avec

intellectuelle

image actuelle

Or,

par que la : l'illu-

devant

exprime des faits.

impartiale sa seule intelligence.

»

jusqu'à Le désir

confirmée

soit empirique qui le déterminent

: observation

déterminante

vont

s'interpose

ce qu'on

jugement

« précipitation

insu, quelque la perception

causes

C'est

La

préconçue

et le déforme, que le jugement

Pour il

opinion à mon

mon

le réel logiquesoient

couramment L'impartialité si cette cause

pas être cherchée dans un autre car alors on aurait un jugement de jugement, si d'autre il n'y a pas d'autres faits intelraisonnement, part lectuels il faut dans le se trouve que les jugements, qu'elle lui-même. Un jugement est jugement empirique d'expérience purement

valable

logiquement déterminé eat

rouge est la seule

par est

quand

lui

cause

qui du

s'épuise mation.

faire pourra dans l'utilité Ce

qui

n'est

il faut,

car,

quand mais même,

et exclusivement

usage

et dont

pratique vrai que

premièrement, même plusieurs

qui

Ce livre de

rouge

satisfaire à ces conditions et peut Il est vrai lui. Il peut même pour lui. Mais c'est une vérité dont pour

qu'il

toute

la valeur

comme

tirer de son pourra moi n'est pas vrai.

vérité infor-

pour mon expérience

sur qui est fondé jugement, est mon expérience personnelle, mais il n'est que mon nécessité, vrai,

entièrement

en fait la matière. la perception quand me détermine à juger ainsi.

vrai

indubitablement seul

est

la représentation un jugement vrai

2° Le jugement sujet n'être pas communicable. être

il

ne doit

s'impose

personnelle, qui à moi avec une absolue Pour

jugement.

qu'il s'exprime se verraient

Mon

en une contraints

qu'il

devienne

proposition à juger

de

se communiquer leurs pouvoir jugements, ces seraient vrais chacun d'eux et ne seraient pour jugements tout court. Il faut en outre que n'importe pas vrais quel esprit être contraint à faire le même puisse jugement, qu'il y soit déterminé ou qu'il ait des raipar une expérience identique, sons fondés

sans

;

de se rendre sur

au témoignage d'autrui. sont des jugements le témoignage

Mais

les jugements de raisonnement.

DES

homme

JUGEMENTS

éprouvé connaissance

une

que son jugement où d'autres hommes

est

Lorsqu'un n'a

éprouvée, dire constaté,

a

pris

l'hypothèse dans les mêmes de

même

circonstances, mettre donc ; c'est

c'est

témoin; individuel

D'EXPÉRIENCE

en

un

ce m"

difficilement

hors

inicables.

: sensation la

constitue

une

douloureuse

à se servir

connaissance

pas l'expérience tive du clinicien, et les concepts

nul

autre

autre

n'a

dans que, se seraient trouvés

nécessairement

cause

la

raisonnement — Certaines vraies

jugé du

personnalité un jugement

expériences sont qu'elles

parce

Les sensations

enfin ils fréquence; et souvent ceux

métaphoriques, mal sont amenés

que nul

que c'est dire

vrai,

de

les douleurs maladies, par exemple ne peuvent être connues que des ils les rangent, dans par analogie, le langage la durée,

fait

quelconques ils auraient

jugement pas des connaissances

ne constituent

sensation

d'un

un par humain.

transformer

47

à certaines propres des ataxiques, fulgurantes les décrire, malades; pour quelque ; ils en

ont

fournie

par

le siège, indiquent recours à des expressions sont affectés d'un même

qui des mêmes

vraie,

classe

un

fait

métaphores. scientifique,

Ce

qui ce n'est

du malade, mais l'expérience subjective objeco'est-à-dire les déclarations du malade, les il se sert dont décrire son métaphores pour

mal.

23. du

tout



il y a des expériences pourquoi qui ne sont pas Telle est cette intuition des preuves. immédiate du divin C'est

tous les mystiques. Elle est à leur esprit que décrivent presque ' est à nos yeux ; ceux ce que la lumière du jour sont qui n'en comme les écoutent les aveugles écoutent les pas illuminés des expériences La plupart décrit que voyants. religieuses et ne valent

Elles que pour le sujet. ne sont certes éminem; elles ont même pas incommunicables vives et des des émotions ment le caractère contagieux imagides sujets prédisposés, fortes. Mais elles semblent nations exiger W.

James

et de plus, sentiment

sont

individuelles

se communiquent est prépondérant.

par Un

des

suggestions

où le rôle

du

d'expérience jugement peut mais lui conférer un sentiment, bien avoir matière pour pour montrer il faudrait une valeur pouvoir que ce jugement logique, déterminé et exclusivement est entièrement par le fait affectif qui qu'en

en

est

la

de telles

matière.

Il

expériences,

s'en

faut l'objet

de

beaucoup, de l'assertion

au

contraire,

soit

identique

48

DU

à la cause

M.

Edouard

laborieux

exjrêrience intellectuelle...

inconnue,



raison

d'abord

diverses vérités

captif,

ce

qui la

Ce fut synthèse Y illuminade félicité

qu'elles

de

philovita-

abstrait,

par soi te

une

par

conséquence ne peuvent

intuitions

spéculative. d'une large

suivie

donnent, délivrance d'un

importante sensibles qualités

les

la

se prouvent

Une

ces

des

adeptes

nous

qu'elles

paieilleàla âme '. »

notre

24.

vérités

retrouve

aux première ni un enseignement

ne fut

Schuré,

Ces

intérieure

dans

On

de échafaudage de la vie intérieure,

une

tion

l'assertion.

les théosophes et les « Mon initiation ésotériques.

sophies les, dit un

de

chez

mystiques

ni

ou raison

JUGEMENT

répandent

est

précède matière

des pas être vrais. Quand objectivement jugements empiriques j'éprouve une sensation de rouge, aucun de savoir si la je n'ai moyen sensation visuelle ouve un autre dans les mêmes cirsujet qu'épi que

constances ter il

est diia

qu'il trouve

à la mienne; moi : Ce livre

identique comme

une

ressemblance

du coquelicot, sang, du soleil couchant,

de

de qualité la cerise, des

et

c'est

cette

qualité cet accord

du même mot. Mais appelons les mêmes nous sensations. ayons aux

sensations

excités

sans

entendons telle

et

celles-là

analogie

entre

nos

universelle, entre

identiques La pure

qualité : elle

subjective lisée (11-17). .

seuls

Les

/sont

donc

'jugements 1 ptnsie,

facultés et, les

sensible ne peut

jugements des jugements

CDOIARD par A

Les

prouve pas que donnons le même nom

arts

; mais

mêmes aussi

oiganes nous nous

de ces sensations: ; celles-ci

s'har-

sur une reposent cette n'est analogie

elle

des rapports suppose plutôt que des sensations identiques. est affaire et d'expérience personnelle être socialisée, encore moins universale logicien qui intéressent entre les données enipitâche est de discerner les vrais

d'expérience de rapports

Sa première les constatations empiriques,

SciitBt, Confession Rocx et R. Ytissii

nous

que

ne

les par souvent

émotives

de plus, sensations

semblable

expressive autre calmante

se heurtent.

subjectives.

'îiqucs

la valeur telle

excitante,

monisent

point

sur

peine

est

couleur

Nous

nous que éprouvons mêmes Tiès objets.

les

par

constaje puis seulement est rouge. Comme moi, aux couleurs du vin, du lèvres et fraîches, jeunes

philosophique, Pernn, 10.nl

dans

de Edouard

fait

qui

Schuri,

s'imposent son

attire

et sa

DES

JUGEMENTS

D'EXPÉRIENCE

des jugements causale, confondre avec eux, et qui

de raisonnement

nécessité

par

pourrait logique. Nous

voir

allons

à trois, du grand et du

raison



D'IDENTITÉ

ments n'est

sont

une

sensation

et

proprement d'identité

empiriques et de compa-

ET DE DIFFÉRE>CE.

discerner.

d'expérience cela. pas

J'épiouve de

c'est

Percevoir,

par

que l'on nécessité

petit.

DES JUGEVIEMS 25.

s'imposent

que les jugements ceux de différence,

se ramènent

49

des de

Les

jugements

des jugeplus simples de différence : Ceci

et

rouge sont

encore

une

sensation

différentes. Ce jugement qu'elles il peut s'énoncer: est négatif en apparence; Ces deux nuances ne sont pas identiques Mais ; elles ne sont pas une, mais deux. chacune d'elles est ce qu'elle est. Rouge est qualité de chacune n'est qualité d'aucune d'elles. difféd'elles, différent Lesjugei rouge,

je

juge

c'est constater rentes, que je puis les discerner Ce que j'expérimente, ce n'est pas une qualité un pouvoir Mon assertion est qui est mien.

l'une

de l'autie.

des

c'est objets, en léalité, donc,

affiimativc. —

les discerner en vettu d'une puis-je de mon organe visuel ou d'une exceptionnelle perfection puissance d'attention Pour mon qui m'est personnelle. que jugeil faut qu'il à tout ment soit vrai, homme voit s'impose qui clair aussi bien moi. Alors seulement on pourra dire : qu'à 26.

Ces

Mais

deux

peut-être

nuances

sont

différentes.

Autrement, n'a de valeur

ma certitude moi; pour et à moi-même elle doit être

différentes

Je puis être le jouet ne sais pas si la cause qui et uniquement différence est entièrement assurer ma sensation. Si je puis m'en par qui me permette plus d'un s'agit jugement de raisonnement. rimentale

GOBLOT,

sont

pour Elle de manque suspecte. de quelque Je auto-suggestion. détermine mon de jugement

moi, conttôlc.

Lorsqu'un pas les autres

elles

éminent

Traité

annonça de

me

contrôler

Logique.

dont au

il ne moi-même, mais d'un jugement

une

monde

la

de qualité recherche expé-

une

d'expérience,

physicien,

mérites, —

de

dans

que

erreur la

n'affaiblit

découverte 4

des

DU

50

il

N,

rayons

n'avait

faible qu'un fluorescentes

accroissement au

d'un

tendu,

d'autre

gaz

cette

difféience

de et

à

renonça

de

le

est

énergiquement avec effort.

tiavaillant

observateur

ne

L'idée de

d'un

pression,

muscle

cerveau

l'autcui

à perce N fut rayons

réussit des

la

découveitc pictenduc ne donnait aucun qu'il

affiimation

d'identité

jugements

les

avec

d'un

forte

fortement

contrôler.

Les

27.—

d'acier

sous

luminosité.

une

soutenir

ressort

vapeur

autre

aucun

abandonnée,

moyen

d'un

voisinage ou d'une

Malheuieusement

donc

à fournir de leur existence preuve de luminosité de certaines substances

électrique, potentiel d'un ou même

puissant contracté

voir

JUGEMENT

jugements même que

de

ne faut

qu'il

ressemblance

sont

de

pas confondre la forme : Ceci

cela.

d'identité A est A, pas ici du pi étendu principe un principe, car il est sans application, qui n'e»t car c'est ne rien savoir de A que de savoir pas un jugement, est A. Le jugement seulement d'identité qu'il que signifie

Il ne s'agit qui n'est pas

A

et

B

deux

sont

différentes

désignations

d'une

même

chose. Cet du

homme

geste seul

un

est

et et

Socrate

l'homme

même

l'homme

signifie connu sous

homme.

Je

le

suis

que je désigne de Socrate sont

nom

celui

vous

que

ne l'homme vous connaissez que signifie vous a été désigné tels et tels caractères par ment celui vous. qui est devant

cherchez mais

pas, est

qui

précisé-

Ces jugements se prouvent divciscs formes de raisonnepai ment. suis Je témoigne Jésus de Nazaictb. Ce livre que je des distinctifs mon c\emporte auxquels je icconnais signes Les trouvées sur ce colfie-foit cl plaiic empreintes diginl.s celles prouve

a

qu'on son

identité de

enveloppes vraisemblable autre > (de Vôtre

preuves

quelque

qu'une Vlifféience.

d*

i<M

en

puJ à son

lettres que

personne

Ces

obtenues

• pièce celles à qui

ces

que

accuse sant

Reconnaître

partielle. une

etc

dresse, trouvent elles

toujours supposent identité. Mais l'identité identité

une

Il même

sont

identiques.

On

caitc

d'electeui,

des

est peu parce qu'il entre les mains d une

appartiennent. la constatation de a n'y chose

deux pas

empirique choses ne peut d'identité

suppose

au

sans moins

JUGEMENTS

DES

deux

se présente

qu'elle blables.

28. —

Affirmatifs sont

d'identité

au milieu

fois

en

D EXPÉRIENCE

51

de circonstances

les

apparence,

jugement

dissem-

empiriques

en léalité

négatifs: c'est Ce que j'expérimente, que je ne puis ceci de cela. aucune diffeiencc intrinsèque,

i

distinguer, par Ce jugement une de jugement, il est même constate négation négatif une différence Si je perçois d'une l'absence entre expérience. de rouge, il est au moins vrai pour moi qu'elles deux nuances si je ne puis les sont différentes il n'est ; mais distinguer, môme

moi

vrai

pas

pour ouvrier

êtic

en

qu'un soient qu'elles

cela.

que Y indiscernable. —

29.

Tout

si les teimes; seul terme. Il différents, rents. bien

La une

Identifiei, but pour

faut

donc

seule

mais

résoudre

dont

concrets,

l'explication d'un problème

identifier, pas un tout

pose en expériences un décompose

des n'est léel

L'analyse cléments

en

le concret décompose des cléments est identifie

chacun

poser. La décomposition

entic

sont

Elle

et ne fait

seul objet qu'un Ce qui n'est de rccheiche. est non seulement difféience

l'indication

puisse

les

écheveaux

discerner.

se icncontie,

pure un fait

de

les

encore

donc

i apport

n'est qu'on faits

le

mais

deux un et diffé-

identiques, extrinsèquement deux écheveattx est la même.

couleui,

c'est

est

ils seraient identiques, soient à la fois identiques

qu'ils

intrinsèquement de ces couleui

un

ceci

que

Yindiscerné,

pas

exprime étaient

jugement termes deux

est nécessaire, d'auttes élément

objet

n'est

peutPour

point. les distinpuisse

que nul ne vrai tout coutt

seia

cai

identiques, confond

faut

L'identique

de principal en cléments dificients.

qu'il

il

identiques, il seulement

Alors

guei. même

sont qu'elles soierie ne les

diffcicnts des

taits

avec

a et

identiques autant

qu'il

quelque concict

en quelque plus, de connaissance ou un seul pas un

identifie fait

et

demcuic

d'expérience

en

réelle; pas une analyse en éléments une réels, une ne

mais

inexplique,

même pas picparcc n'est même pas encoie

C'est partielles. fait en éléments qui

C'est

capable

éléments elle

qu'on ne décom-

expérience idéale analyse

peuvent

c'est

;

pas être

totale :

elle

l'objet

DU

52

mais séparée, des expériences

d'une

expérience dans identiques

mobilise

DFS



jugements contiadiction de de

dictoire manière,

ne

rience

jugements difféicnts. ne

de nos que des

tiouvons concepts

peiçue

les

relèvent

absolue:

est

ceci

vin,

indéfinie

est

de

avec

rouge. îessemblancc

à peu près est bien cela

des

enfants

rents. fait

Mais identiques,

deux

disparaît en éléments

guère

qualités doivent,

qu'entre

termes

sont

empiriques, à l'indétermination une

même

nuances

dans

l'expérience aucune cou-

sa nuance; est

couleur

; il désigne mûrs et de

fruits

combien

les

l'expétout a fait

comme

ou

cela,

et même ceci est cela, du jugement d'identité.

difféicnt

si

même

Or

faits

ces

et superficielles. Comment êtie lointaines peuvent violer le principe de Il semble est-il possible? sont semblables deux choses qui se ressemblent pas. La difficulté et se résolvent

la

données

Mais

ceci

comme

montre

de

les

certains etc.

toujours n'est la couleur

comme

dont des

de

sang, donnée

contra-

égaux, grandcuis môme forme de deux

égales, raisonnements

du

serait

ou

nombres

que grâce ne désigne : le mot rouge nous faisons absliaction des

du

prindu

L'opposition à cela identique

des jamais se i encontre

forces

celles

du

déjà

il

diverses,

: l'esprit éléments

RESSEMBLAXCE.

l'identité

de

jugement est ceci

langage

jugements intellectuel ulté-

concrète

exclu.

la diversité

fleuis,

leur

plutôt

Les

maniables

d'expérience ou du milieu

égaux, de deux

Dans

couleur

Le

DE

retrouver

abstraction

l'expérience

presque présente ne L'identité parfaite construits l'esprit: pai

rapports ou

une

peu

cela,

que parce couleurs

ceitainc

une

icndre

nous

identiques. des objets égales,

et

tiavail

se

Il n'y a pas de milieu. deux tel mes, d'admettre que envisagés et différents. à la fois identiques soient

différent

nous

est

Yautre

est

faite

JLGFME>TS

Les

de cipe même et

les

pour dont est

et engagés

30.

d'un

préparation de fait constatation

et

mêlés

peuvent qui différentes.

la

sont

d'expérience rieur. Toute dissocie

JUGEMENT

deux

termes et

identiques si simples,

elles

à ce

semble,

qu'il

un Le

îesscmbhnccs ce jugement contiadiction: et

ne

le

sont

sont

en

complexes éléments diffé-

ne

sont ôtte

pas tout

tout à fait

à

DES

et, et des d'un

espèces rique La

des percevons dans l'héteiogène,

Nous

simples, sitions

contrastes

a dislinguci. ce viennent

plus

Ce

qui pataît science s'efforce

cette

et ce moins

dans

mêmes

a la présence l'autre Mais bien

sensation

que

dcllclmholtz

nous

la

cause

objectif qui est la cause physique dans la donnée interne, empirique se tiouver doit le caractère que ment Bien sons

de

oppodes

de

en

d'effort. le

les

d'un

qui

son

parque la et

à

leur

manquent et attentive

fondamental

leur

par timbres.

timbic

la

présence deux sons,

c'est

de

plus peine D'où 9

identité

d'harmoniques oreille exercée

du

mon

héléiogène En général, pas

à la

dans

les

géné-

Les dans

analyses

le

la

dans

sensation; la sensation

commun

qui

de

qualité

composé 01 c'est

elle-même

fonde

le

juge-

îcsscmblancc.

qu'une souvent

peintre reconnaît

discerne

fondues

en

sensation

unité

d'analyse

simples

elles

unique des sensations

ignorons comment ne

comment nous

sont

pas

Le discernement

est particulièrement unique reconnaissons la hauteur

nous reconnaisunique, celle d'un Le mélange

contient longe es, bien qu elles Nous ignorons

démentait

ce pouvoir parce que nous Mais savons-nous

fait est

certain

qu'un

qualités une qualité

quand du bleu?

un

soit

cette

que

des

siste

rouge

des

a montie

duc

est

reconnaissons la

sensations

est

Ilelmholu

qu'une

manifestent

des

que je distingue ce que j'ai quelque de l'effort? inégalité

haimoniques quelques distinguer sans s'aider de îcsonatcuis,

puisse donné

diffé-

reconnaissons

peut-être icssemblance

harmoniques dans l'un

différence dans

l'est

aux

d'instruments

ce qui

partielle. timbres

hétérogénéité îessemblancc de deux

de famille

ce

vient

ne simple de iesoudre

air

a opposition qu'entre un caractère suppose

îessemblancc

d'où

un

différents spécifiques c'est l'expérience ou moins avec plus

contiaste

et

des

qui

Je discerne

et

analogie Mais

n'y

différence, et

opposition

l'absence

il

ce génie, et des caractères

d'une perception de discerner pouvoir

tielle

: or

53

entre

analogies nous

même

commun

J'appelle aisément,

D'EXPÉRIENCE

trouvons nous Cependant, aux timbres même couleur,

hétérogènes. d'une nuances rents.

JUGEMENTS

net des

simples se forment

du

; il jaune soient comme en

en

quoi

con-

nos

apparence, sensations.

distinguons

deux

sensations

mélangées, des qualités

le par exemple, d'une sensation

les sons musicaux. pour sons à travers leurs toutes

Nous diffé-



DU

34

rences

d'intensité

et

anciens

les

hauteur,

savaient

quels des

fréquence tère physique tiste

; la

timbre.

Les

ont physiciens son est toujours

déjà qu'un soient son timbre

que vibrations

est

et

du son

objectif désintéressent

se

sonores

de

et

JUGEMENT

même

son

son

intensité, c'est là un

; mais chanteur

le

;

totalement

du

hauteur

la

et

du

démontré, de même

et

nombre

si

la

carac-

l'instrumen-

des

vibrations

est

eux un caractère de la pour et ce caractère sensation se distingue assez netteelle-même, ment des autres donner à des non de lieu, pour jugements à des mais d'identité. ressemblance, jugements Loisqu'un la même violon et une trompette donnent il n'y a pas note, ressemblance entte les deux seulement sons ; la hauteur est les timbics sont différents. identique, Nos sensations ne sont simples qu'en

Elles sont apparence. d'elles simplifiées par nous : nous ne saisissons que ce qui est En réalité, utile à notre infoimation. elles sont infiniment comet riches. plexes est une qualité ni totalement, tous que léduiscnt

Un

simple; parce sont

deux à

de

lepiésentative qui ne sont

sensation visuelle, pure un autre rouge ne peut lui ressembler est autre, ni paitiellcment, parce qu'il ni Mais l'un ni l'autre ne se simples.

îouge,

entant

que

pu les sensations se double d'émotions

visuelles. et

Toute

sensation

sensations

affectives

ou le sont confusément. Telle couleui pas perçues est excitante telle autre ou triste. ou joyeuse, Cette apaisante doubluic : elle a môme émotive est plutôt que vague fuyante des nuances d'une délicatesse et plutôt extrême, inexprimable le mécanisme du de qu'inconsciente, n'ayant guère langage ressouiccs tifs.

En

tant

générales bien que etc.

sion, des

les

général,

et

artistiques Tout au

gages nairc. liés

traduire

pour

états

émotions par

des

arts

manifeste

l'énorme

ces

sensations

internes

externes.

si essentiellement

s'expriment

l'élément

tel

artistique nommer

sui tout du

par

langage

subjecles lanoidi-

classes quelques elles se rangent lesquelles avertristesse, désir, joie, et haine, qu'amour désignent

il entre dans complexes lesquels piocessus Mais l'existence des beauxque des émotions.

autre

toujours

chose

termes,

bien

tions

états

plus pouvons-nous et mal définies, dans mal : plaisir, douleur,

D'autres et

des

La

inexplicable

importance et émotions

beauté

d'une

et la délicate

de pi écision aux sensa-

sous-jacentes d'art serait oeuvre

si on la réduisait

à une

construction

picsque faite

DES

de

de

formes,

des

couleurs

sensibilité

leurs,

les

mots

sont

d'abord

sons.

55

Mais

au

l'artiste,

sait jouer comme sons, Sans doute les foi mes et les

souvent

langage, et

significatifs,

ne

même

sont

les

sons

expressifs

qu'au

l'art n'est ; mais pas toujours signification tandis est toujours qu'il expressif de deux riche doublure émotive sensations Cette

fournit ques saire de

à

ce

l'esprit et d'éléments

affectent rouge en elles-mêmes,

et, bleu.

d'éléments

du

il

et

émotive, tions

elles

Mais

tions

nous

prises autre des,

métaphores par

sensibilité comme

entre

deux

ces

îétinicnne le

notie

temps

et rouge sensibilité

d'émotions

gioupes a entre

le

plus d'émo-

les groupes n'y en au rouge et au bleu On expliquerait ainsi, les oppositions et les contrastes, cai les émovenons de parier non seulement être, peuvent

mais

différentes, Ces

a

identiques

dont

notre

hétéiogènes, en même

affectent

y

coirespondant même coup,

paifaitcment nécesqui semble hétérogènes de îcssemblance. Deux nuances

différemment sont

moyen imitatif,

analogues identi-

d'éléments

mélange

paifaitement le jugement

fonder

pour

cou-

musicaux,

leur

de

moyen il veut

ou des

interne. du

D'EXPÉRIENCE

de

ou

des couleurs

formes,

de notre

JUGEMENTS

qu'il

antagonistes. si païadoxalcs on

lesquelles

applique de même

sens,

s'expliquent fioidcs, ardentes,

et pourtant à un sens On

parle

com-

si aisément le

langage de couleurs

d'un chau-

haimotapageuses, de sons hauts ou bas, aigus, souidcs, éclatantes, etc., sombics, doux, durs, ronds, rudes, clairs, peiçants, etc. Entie les divcis il y a hétérogésens, aigics,

nicuses, giaves, veloutés,

fraîches,

criardes,

mais il y a analogie et parfois identité entre les pute, de sens émotions différents. Un piovoquées par l'excitation son aigre n'a point avec une savcui mais l'un d'analogie aigre; et l'autre nous causent la même de déplaisii et provoqualité néité

même des quent de muscles de la

îéactions

sombtc

la même

fait

naître

que l'obscurité. Ces métaphores tacites hauts

et et

associations vent

avoir

arbitiaircs; bas;

face

et

motrices agacement

contraction

identiques: des dents.

impression

quelquefois est-ce peut-êtie

Une

musique et de crainte

de tristesse

sur

icposent

le

cas

des

conventions

pour

les

sons

on a essayé ces expressions d'expliquei par des rien de nécessaire. Mais la plupart doiqui n'ont

quelque

fondement

natuicl;

autrement,

comment

DU

56

le

avoii des

expressive

créer

les

écrits de

don

et

viendraient

de race,

de M.

si

Bergson,

qu'elles ces trou-

fréquentes a dit qn'on

formuler

La l'inexprimable? des intervalles couleurs,

et des

formes

de nouvelles

D'où

comprises? des écrivains

vailles

semblait

en

puisse

qu'on expliquerait-on immédiatement soient d'expression dans remarquables

JUGEMENT

et si qu'il valeur et

des

et des idées les des images par suggérées rythmes universelle. L'ait varie selon les temps n'est mots pas toujours des hommes du même du Môme et les races. temps, parmi les mêmes social et de la môme milieu même cultuic, percepmusicaux,

tions

pas toujouis un poème, devant émeuvent tel qui

insensible symphonie

il

Cependant un ouvrit

un

tel émotions, un monument,

tableau,

autre

souvent

suffirait

mêmes

les

n'éveillent

de

a des

mune

a un

perceptions ties grand

des d'expiession arts eux mômes. —

31.

empiriques sur fondent tions

sont

une

valeur

inéluctable entre

des

même,

d'êties

humains, sans

différentes,

à l'art

simples, l'identité

les

pas,

et

logique.

natuicllcmcnt

com-

même

de races,

ni

pat

de

la puissance les conséquent

quoi

ne

à l'esthétique il Quand

jugements des émotions

détermi-

sautait

de s'agit ressemblance

suggérées

par

suf-

données se

qui

les

peteeppour avoir

subjectifs peisonncls, tiop purement même s'ils au sujet avec une venté, s'imposent nécessité La logique ne connaît pas l'analogie Elle ne connaît données empiriques simples. que le trop de

et le contraire.

est

hétérogène. sinon par des

d'expérience, sont sujets Pour

no ubre

à la

distinguei c'est ce que chacun tères extrinsèques.

le môme

soit

et

Y autre

identique

d'émotions

minées

n'existerait

suffit

Ce qui à la science

fire

arts

l'âme.

de

picpaiation pour if reste ferme. auxquelles belles tous et pour pour

détet

et de civilisations

d'époques

une

quelque

à des formes d'art esprit belles Et il y a des choses qui sont l'union 11 faut bien tous les temps. que nées

fond

jusqu'au

reste

Pour

ce qui n'est pas c'est ce que nul ne peut le différent, extrinsèques;

elle,

\Jidentique, caractères

tout

sans te secouis peut distinguer n'est pas l'objet d'un Le contraire mais d'un de raisonnement: jugement

contraires

quand

on affirme

de l'un

et nie

de

carac-

jugement deux de l'autre

attribut. la science,

l'analogie

qualitative,

la

ressemblance

est

DES

une

JUGEMENTS

à vaincre,

difficulté

D'EXPÉRIENCE

57

à surmonter.

un obstacle

Le jugement n'est simples

ressemblance

entre des éléments qualitative il n'est pas même un pioblème pas une connaissance; à poser. il est l'indication A ce qu'il y a un problème de

a une

très

importance. grande la raison n'exige

problème; diverses.

Mais

pas tout en quoi

si elles

à fait

9 Dès

elles

sont

Nous plus deux

que,

d'un

deux

jaunes,

ne

elles

du jaune melangei se icbscmblcnt, que deux bleus étalant en série lyse spectrale

faut

chercher

le sont

pas.

La

1.

cachée du

tessemblc coquelicot du bleuet, et, en général, sont bleus moins différents

celle

qu'a

il

un jaune d'un bleu jaune, la nuance de rouge qu'il a son carmin. Nous savons

obtenir

poui

la couleur

que

ne le sont-elles

diveises, pourquoi se îcssemblent,

qu'elles

la cerise deux

rouges, rouge

sont

tous

jugeons a celle de

qu'un

L'hétérogénéité les choses pas que

en quoi identiques, est l'indice d'une identité

ressemblance

posé; il titre, ne pose aucun ne soient pas

Un veut,

faut

deux

que

rouges parce que, l'anadont se compose

se îessemblent les

sent

peintre il lui

radiations

la lumière

de telle sorte d'onde et la blanche, que la longueur de chaque radiation qui sont des quanrefrangibilite simple, aillent en cioissant d'une extrémité à l'an lie de la série, tités, chose est identique dans toutes les radiations, à savoir quelque sont

qu'elles a savoir rent plus fait:

des

de l'éther, de ces ondes.

ondes

la longueui

chose est diffcicnt, quelque Et comme l'élément diffé-

est

ou mesurable, elles quantitatif ou moins dilïeiciitc». Le physicien la îessemblancc est résolue poui

sont

nécessairement

peut se déclarer lui en identité

saliset

en

différences. Mais

cela

ne

saurait

l

a

L anal)se chimique as«ez courte et non fennec de difficulté pnetes

» ce que

permettent 1 iode, par exemple métaux terreux etc chose

de différent,

d une

substance

de leur

de

atonie

le

ramené

rapprocher le brome,

, obligent soit qu on

commune, une

diversité

soit

a

au

toutes

de corps monde soit

le

qui

suffire

et

physiologiste

les

espèces

de

matière

au

connues

psycho-

a une

liste

Il n v a pas provisoirement simple» différent» Mais les analo0ics de pro et de les réunir en famille», corps «impies — le fluor, les mclnii alcvlins —les

quon appelle fait de corps cerUins chlore

chercher

les con«idcrc qu on

et

en eux comme

imagine i 1 analyc

qui prêle blancc est déjà une connaissance parce un élément , on y distingue simples déjà et un élément fpcciGquc, etc) quantitatif il y a quelque cho'c qui demeure identique,

chose

quelque

qu

compo«es dans la structure

ne

qualitatif variable savoir

s agit

cet

pas

identique Lt dans un

et la

dans

Mais, il

d identique de substances

rapport

et quelque distinctes et interne

mécanique

exemple, de données

la

resscm

empiriques chaleur (poids «pecifique, celle diversité quantitative, entre

les quantités

58

DU

encore ce qu'il y a d'idenpas découvert dans la manière dont le nerf y a de différent voisines. Le second sait affecté par des radiations

Le premier et ce qu'il

logue. tique

est

optique que le

JUGEMENT

n'a

cntie

des ressemblances perçoit sujet sait que les couleurs qui se ressemblent d'onde et à des réfiangibilités longueurs il sait aussi que pour juger de l'analogie nullement

nécessaire

de

il

couleurs;

à des

correspondent

mais peu différentes; des couleurs, il n'est l'ordic de leur dispersion

connaitie

; il soupçonne doit se rencontici

spectroscopique ressemblance

les

que l'identité dans les

cachée

sous cette

sensations

internes

la sensation mais externe; qui accompagnent il ne les y a pas démêlées de ressemblance Les jugements valeui mais ils sont à peine des conont une grande pratique; cela. ils sont trop Ils deviennent naissances; subjectifs poui et

les émotions

des

connaissances

tité

et de

quand

ils

se résolvent

analogies qui permettent des ressemblances jamais

tères

paifaitemcnt différences radicales, lyse réelle, distinction l'abstraction vertébrales

Nous

grands science. L'art

elles

oreilles

et

caractère

saisissons

pas voila

n'apprécient les îythmes; tout.

Sans

pas ému par peut n'être des gens qui ont l'otcille sensible à On peut être rence

entre

ici

bien

les

les

genres su (Ht pas

en

ne

des caracdes

genres,|et espèces.

L'ana-

: un

névraxe

enfermé

dans

la

noblesse

la et

soit dans exprimés ! Les sont pas artistes

comprennent.

Au

une

diflcienec

essentielle

l'ait sociaux, phénomènes d'une absolue universalité.

entre et

la

Cer-

ne musicaux, pas les inteivallcs la musique n'est pas faite poui êtie de surdité on atteint musicale, il y a les intervalles et les rythmes; et qui ne l'ont juste pas musicale.

ments ne

classifications

mais

qualitatives, constituant

abstrait

de systèmes n'a pas besoin

deux

mesurent

des

osseuse



taines

identiques, divisant

d'établii

la décomposition ne cette pour opérer de l'identique et de l'hétérogène , l'analyse idéale, seule II n'y a pas deux colonnes peut y réussir mais dans tout vertébré se trouve idenidentiques, ce

tiquement une gaine 32.

d'iden-

diffeience.

Les sont

en jugements

contraire,

et musique la vulgarité,

ne

de diffépas faire soit dans les senti-

combien de musiciens l'expression, arts ne s'adiessent qu'à ceux qui les le

vrai

ne

peut

pas

se

passer

DES

Ce

d'universalité.

D'EXPÉRIENCE

JUGEMENTS

n'est

qui

vrai

que

59

pour

n'est

quelques-uns

Il est toujours présupposé que l'ignorant jugerait pas vrai. Les jugements et ne le savant, s'il savait. comme qui ne sont humains forment de être communs qu'à des groupes peuvent

la

ou de petites Ce n'est pas à dire

communions

grandes non un

savoir'

vérité

enfin

est

piessentie. école ou d'un

sont

soient

qu'ils

posent ques

des

problèmes, à opérer. C'est

faux.

foi

et

Quand

souvent s'aperçoit qu'elle ne peuvent sortir pas qu'ils s'ils sont accidentellement

même parti, ne sont conformes à la vérité, ces jugements les jugements de ressemblance, Toutefois, des connaissances ont une très grande vraies, d'une

une

on

découverte, Mais tant

été

avait

ifs

sectes;

pas des vérités'. sans constituer

: ils importance des recherches indiquent analytileur leur confeicr l'objectivité qui

ils poui

c'est pour transla précision, temps que en jugements humainement des jugements individuels et en identités cherche à les résoudre partielles qu'on en

manque foimer valables

môme

différences

La partielles. à chercher le même

recherche

de la

vent

et

dans

l'autre

vérité ce

qui

consiste

sou-

se lessemble.

DES JUGEMENTS DE COMPARAISON —

ainsi les jugements font interqui appellerons et le supervenir et de moins; le comparatif les idées de plus bien se garlatif des langues à les exprimer. U faut seivent dci de quantité, car il ne de les confondre avec les jugements 33.

Nous

nullement s'agit avec certitude mais

ni

nombre

de

couleur est qu'une ne saurais dire de combien.

je tout

du

de

ce

que

pouriait

mesure.

Je

reconnais

foncée autre, plus qu'une même Je ne conçois pas en pareil le mot combien

signifier

cas. Un

i autre leclivcs, images il nous lement

homme

Rien

que différence la

est

celle entre

science

et des idées, emeut,

la

plus

qu'une

I autre,

L'art

a

ce sont

présente

des jugements les émotions

Dans le cas des eipre««if ne sont pas scientifiques, croyances moyens qui le déterminent

croyances 1 émotion

pas

à

n'appartienne question 1 art d un côté et de exceptée en un mot

fin,

petit

maison;

il

la

on

logique, toutes les

me

peut variétés

faut

moins

ici une indiquer de croyances col

de» des scn»iblcs, lc«pnt perceptions les moyens Ces jugements sont par lesquels provoquées collectives,

ou le

est d ordinaire

suggérées

lart

est

essentiel-

est la fin , et si ces jugement le moyen ou quelqu'un des

DU

«50

de temps

est

du

ficulté

à juger *"" l'autre. dépasse

jugement

Le

jugement d'identité,

nous

loppement que Le jugement

ordonné est plus nombres

Par

l'homme

du

paitie et du

de

livre

petit

quand

limite

parcourir sans franchir

peut ou

et le petit du petit

paraison

peut

conla

la limite

du qu'on après

le temps autre parce

le second est quand ce qui estou peut être Un nombre l'espace

ou dans

la série qu'en paicourant avant le second. Mais piemier sont dans la déjà nécessaires,

le

point par

en

série

contenus la

evé tements nous

plus courte se déduire

ne

que d'un

le

jugement

qu'il

ne s'agisse

ne pouvons par

qui saurions jour.

l'autre,

dans le petit Le jugement mentale expérience

qui, superposées, JU à cause de

figures mutuellement,

des

le pensée celui-là

Nous considétablcs/ est impossible, position de

dans

des

pluiccon-

ou pout l'un

envelopperait que celui-ci se fait souvent une pai Il est alors moins sûr, a moins

ou

la ajoute entièrement

cette par expérience que et c'est l'envepar toujours le giand et le petit.

dans

se dépassent simultanés des giner n'avions pas d'boiloges, longue

coïncide

C'est

grand.

ne sont termes /Quanddeux souvent où peut ttanspoiter

plus

alors suppose et paifois un

au temps à comme compaiaison s'applique d'un événement est plus celle grande que tous deux commencé ayant, par exemple,

qu'un rencontre

la supci quand de la différence

et

enveloppe

dimension, qu'une ni avant la première, ni

de supci position. liés de différences i.

dif-

n'ont

se poursuit encore il s'applique aussi à tout

en série

et juger grand, de compaiaison

Il s'y

expridans

a aucune

contenant

contenu!

de compaiaison jugements des termes des cas, poui part ranger une série. naitre constituent qu'ils

*•

du

Ces

cntie

n'y l'un

[Il

livre.

nombre

comparaison des limites,

la du

un

d'un

mais

petit;

l'enveloppement nous définissons

suite

petit on

au

l'on que rencontrer

du

La durée l'espace. d'un autre quand, le piemier ensemble, achevé.

écrire

lorsque la limite

limite

définissons

que pour notion aucune

de jugement de discernement

ou, si le grand petit, ne rencontre la limite seconde

une

grand

avec partiellement statation empirique sans limite du gtand

la

mot

supposent du grand

jugements mant le rapport la maison, le mot

quelque

un

écrire

pour ne

JUGEMENT

plus à exemple

et s'enveloppent la difficulté d'imas'excluent^ dire si la

Le

jugci cause

jugement de mesure,

Si nuit de le

nous est complus

DES

D EXPÉRIENCE

JUGEMENTS

dans nombre étant enveloppé petit est un jugement de raisonnement. —

34.

jugements tiennent aussi

tité

Ils

qu'il

s'agit

que

de

l'identité de

procédé

est

empirique,

de

duiecs

ou moins

qui,

une

des de

il

quand une

toujours que nous

avec

successives, est une

Toutiythme vent s'additionner, plus

réduction

parce

par quelconstatatiou

de

supeiposition. constatci puissions

directe—

précision soient assez

enticis.

toujours

l'égalité couites qui peunombres

égales selon des

se diviser

il

d'iden-

comparaison, et se font

qu'elles de durées

et

s'ajouter mais simples,

alors

jugements

s'agit

remarquable

pouivu combinaison

Mais

grand.

la giandeur,

dans

piesquc il semble

Cependant ment — et même

le plus

sont d'égalité des jugements

Les

61

Ce

n'est

guère

du rythme que par l'intermédiaire que nous pouvons compaici des duiées successives des unités ; mais le denombiement de leur Dans la suppose l'appréciation lythmiques égalité. musique 1 identité

et

dans

cette

danse,

aisément

lellcmcnt,

événements

ne se fait

appréciation

pas

pai

la durée, remplissent puisque la régularité ceux-ci ni par de quelque sans cesse, changent mouvement cctle directeui, puisque suppose l'aprégularité de durées Les phénomènes le reçoivent préciation qui égales. plus

des

la

qui

le rythme, qui sont les mouvements

car plus encoie que les sons, le corps tout entici plutôt des éléments delà penétiant dans

tous

ses moelles.

La

ses articulations, fondeur

de

rythmiques

se fait-elle

mouvement,

souvent

par

car,

en

même

superpose il faut dule, des temps de mesure, avoir

supposant constamment encore

le rythme que

par

musique; ses muscles

pciception la répétition

sons, musical

est

peiçu pat c'est 1P plus l'oreille, on le sent dans toutes et jusque de l'égalité

dans

icgufièie

d'un

L'égalité à l'identité

temps

de

le

mouvement

lui-même,

comme

que à

des

l'espace

mais

la prodes unités

ou il

de

ralentir

le

arrive

aussi

que

même

mouvement l'auditeur

res-

par au

ne

plus

pourrait parcouru,

rythmique celui d'un

soit que cet espace identique à un musicien, exécutant Il arrive

égaux. d'accélérer

conscience;

et les

natul'appelei les mouvements

d'ordinaire réprimé apparent, alors dissimulé tout seulement,

mais humain, mentale? à une image cependant pas se ramener pect îéduit

semblent

même

se penen

parcoutu ou battcui sans s'en

en

aper-

DU

62

qui

de

et,

çoive,

du

perception Le sentiment

rythmiques.

son

Le lequel? tard produit

La

perception de M. la théorie

des

ralentir

à volonté, ce de durée des unités

de où

ici

arrive

qui

une

que viai

de

trop

le temps ne particiavec Cela l'espace.

grandeurs cette raison II

l'espace. soit une

semble

mesure

sans juxtaposition Dans l'ordre de

mesure

toute

valcui

du

du

temps

spatiale. du temps,

le

est du

35. cultés dans ments

ne soit —

contrôlé

par

Les jugements

d'un des

de est

plus

court

n'a l'une la que entier.

courte

l'acte que la conscience demeure de

pas

objectivement un jugement de mcsuie.

de

rythme unités et

compaiaison durées dont

temps pai le jugement ;

comparaison

quand l'esprit spéciales une qualitéquidcmcureidcntique.

aperçoit

comparaison à moins vrai,

des

diffi-

piésentent du plus ou

du

Us sont

sûoisjuge-

dits

moins

d'intensité.

Comment

rouges deux rouges, être pouitant foncé?

? Comment

sont-ils

possibles se ressemblent, non

plus

plus

Pour l'espace. à la mesuiedc

de

jugement

s'agit : un acte

et individuelle subjective il n'est est incommunicable, qu'il

se ramené

s'il

que l'autic

une scène entière, pièce Autrement l'appiéciation

temps

super-

spatiales; comme les

longueurs le temps dans

qu'elles

être

pas

si

que

possible il faut

que la perception sans superposition

pourtant

objective et dépasse

enveloppe

des

dans transportables sont transportables

pas étendues

pour

du temps. objective il faut constater égales,

comme

juxtaposées

prévu,

la mesure

constater

posées, puis ne sont elles

trop mais

difficulté

sérieuse

sont que deux durées de leurs ce qui n'est la coïncidence limites, les additionner, elles sont simultanées; pour Or les durées ne peuvent successives. soient Pour

mais

rôle, tôt ou

déception; arriver était

d'après laquelle par association

Bergson,

un

une

malaise, il devait

est

rythmes

de la grandeur perait est incontestablement

ou

changement semble avoir

ou le mouvement

UMC 'mpression que le temps

indique mesuré.

donc

accélérer

peut

la

suppose

cela

il

plus,

JUGEMENT

mais

encore

identiques, N'est-ce pas

seulement

en ce qu'ils car celui-ci dire

qu'ils

dire que deux puis-jc en ce qu'ils sont tous sont le même sans îougc, est sont

celui-là clair, plus à la fois identiques

DES

et différents en

autre

concevoir

devienne

la

Une

qu'une qualité sensation plus intense

est

des

différences

même?

croyons

percevoir

capables d'analyser un ; no tsy découvrons nous déclarons qualitatif, quantitatif. nécessaire pour

n'est

pas dans moins nuances

nos

l'un

et

cerise,

d'intensité.

sensations

élément

une

Nous semblent

qui demeure

qui un élément

identique différent que

l'identité

plus,

que nous Je puis

sensations.

difféientes,

des

Bien

déclarons

nous

63

autre.

Nous

simples et que

D'EXPÉRIENCE

? Comment restant

sensation

sommes

JUGEMENTS

du

qualitative plus ou du

deux comparer l'autre coquelicot,

de rouges et juger

apercevions

Seulement il faut la plus foncé que l'autic. que soit plus grande; d'intensité si elle est petite, je ne sais pas ou je sais mal si c'est ou par l'intensité par la nuance diffeient Enfin de deux que ces couleurs je puis jugei que, un îouge et un bleu, couleurs l'une l'autre différentes, estclaire, est

que l'un différence

La distinction

foncée.

aux

familicie

de

l'éducation

de

note

encoie, percevons d'intensité entic férences ou

cien sons

dtfféients

chanteut de

pour bien la voix,

différents timbres

ainsi,

le

dinunuendo, s'écoutant pour

produits donner que

par des une égale les

notes

encore peut soient assez M.

Bergson

« valeuts les

est

» est

valeurs

une

indéim-

partie

l'aitistc. et

même

dans piano instrument.

délicatesse,

les

forte un par

un

grande sons de

hauteur

dans

gamme

une

dif-

diffeiente, ou une mélo-

le

L'élève

sforzando. obtenir l'égale

musi-

intensité

de

doigts puissance, d'inégale intensité aux divcis icgistrcs soient

et exigent des efforts tiès comme sont très différents,

on trompette, pou i MI qu'elles On sait que

les

un

peine

des •

successifs

le crescendo, en s'exerce

die,

de

lépetéc avec une

et

àappiccicr couleuis

fois

deux

Nous

simultanés

couleurs

l'oeil

sans

reconnaissons

même

une

les

, l'aptitude peintres de la diversité des

pendamment portante Nous

entte

juger grandes. soutient

émises inégaux. ceux du

des

des

par

Enfin, violon

diffeicnces

nos que radicalement

le

moyens les quand et

de' la

d'intensité, états

de

con-

mais pas intensifs, hétérogènes. Il ne fait point, à cet égaid, de distinction entre les jugeet les jugements ments de quantité; de comparaison quelquesà ceux-ci, unes de ses analyses non à ceux-là. Si s'appliquent

science

l'intensité

ne sont

des

états

de conscience

est

une

fausse

apparence,

61

DU

il faut

expliquer entre les

tingue tensité

ou

taine

des

appaicnte évaluation de

qualité

de

séduisante

pciception la conscience

giandeui comme c'est,

ou

une

le jugement inteiprétatif cai cette intcrpiétation sensations

au

disent fond

l'intensité

Que natutelle ou

icpréscntativcs de la cause

la

l'effet;

théorie.

sa richesse,

sensations

». acquise n'avons pas à discutei

peiception Nous

c'est

disL'in-

c'est

l'abon-

« le c'est qu'il enveloppe, de faits élémcntaiies psychiques dans l'émotion fondamentale».

nombre giand démêlons confusément

certaine

de

états

moins

que nous L'intensité

une

Pour M. Bergson cela, apparence, affectifs et les états icprésentatifs.

du sentiment, appatente des sensations et émotions

dance plus

cette

JUGEMENT

des

une

une par Ecossais,

cerune

cette états une

acquise,

intcrpiétation est encoie n'est

les

esta

et

ingénieuse de conscience

donnée

soit

immédiate du donné,

symbolique

un jugement d'expérience, laisonnée. Si l'intensité des

pas

n'tst

il faut îccueillii celte appaqu'une apparence, ne le conteste rence, qui est (h théorie bergsonienne pas) une fondée. Une constatation îeste le seul appaience empirique des'infoimei si deux plages sont également ou inegalcmoyen mentéclairecs, et quel est

ombies

deux le sens

de

egalcmcntou comme l'inégalité,

inégalement on le fait

sombres dans

les

de

Un jugement de compaiaison photométrie. peut seul nous apprendic que le son de la cloche empirique dans le îécipicnt de fa machine décroit placée pneumatique expériences

en

intensité

renttcedcl'aii cultation, portent,

à mesure

des

qui

appréciations exercés à interpréter sont

toutes

qui fait tion n'est dans

d'expérience. d'une unique,

Apres qualité

pas plus surprenante un son unique.

36. —

et

avec

augmente

Mais

il importe

d'intensités. les

cette

et

de

interprétation

la distinction, et d'une identique

tout,

que

celle

de distinguer

S'il

dilféicnces

et non

hétérogènes de nombre

de différences signes sont dans leurs causes,

les

le vide,

la palpation, la percussion, L'inspection, de l'examen élémentaires médical, procédés avec des jugements de différence d'identité,

ressemblance, nous soyons sations,

fait

qu'on

l'auscomet

est

vrai

de

nos

de que sen-

comme

intensives,

grandeur spatiale même est un dans

une

intensité

de la hauteur

avec

la

sensavariable

et du timbre

précision

entre

le

DES

JUGEMENTS

jugement que leur

de

comparaison

valeur

logique

donnés

par

la

quantitatives: les jugements bien

sombre ne

cela

applicable

signifie à un et

l'égalité

autre.

Une

rien.

On

l'addition.

duiée

soit

la

les

dès

qu'on abolit leur

pas

dans

n'apparaît

Je juge

qu'une pas même Je ne con-

ne puis sens.

je aucun

trois

deux, une

double,

fois

plus

douleur

triple, nombre soit

sait

intrinsèquement une pluralité

en

et lo moins, des notions

plus

pour que, que lo de choses, il faut qu'on définir y puisse On concevoir deux sensations peut

ordre

dite

Le

parce

empiriques. ou plus claire

combien;

douleur

mesure,

sont

puiemcnt sombre

de

pas

do

nombre

n'aurait question c'est ombre qu'une

c'est-à égales, de cette unité dans

aucun

quantum,

la

que

qu'une

ne

expérience,

sais

car ce

pas

ne

je

63

jugement la mémo.

pas

comparaison est ombio plus

le dcmandci, çois

le

de

qu'une mais

autte,

et n'est

simple aucun

D'EXPÉRIENCE

dans

fusionne

et par

distinction

de

sensations,

l'étendue en une

; la

identiques est

seule suite

répétition soit

sépaiécs

encore

Mais

possible,

sensation

on intense, plus de leur dénom-

la possibilité

brement. Toute

mesure

d'intensité

tionnelles

ayant chose

pour

quelque

homogène Ainsi on pott chant

soit

indéfinie

pluralité continu

but

qui

homogène ne peut mesute

discrètes

divisible

en unités

source

relative

de

intensive

qualité ou

que lumineuse

lumineuse

une

bien

Ce

identiques. le verra,

source

bien

ou

identiques,

on

d'une

l'intensité

la

conven-

un

continu l'espace. par en

rapchci-

unité, prise pour il faut réunir de ces unités combien obtenir sur un pour toutes les sources un éclaiicment lumineuses identique, — de l'écran, à la même distance ou bien on mesure

écran étant l'intensité

auxquelles éclaircments

deux il

distances deux

comme

être,

définitions

c'est-à-dire

nombrable,

d'unités

autre

aune

des

sui repose de substituera

sources

faut

les

lumineuses

placer

pour

en mesurant obtenir

sur

les

l'écran

identiques.

concernent le jugement de mesure, remarques,qui de comparaison. ne s'appliquent pas au jugement sensation intense dite On et plus qu'une peut enveloppe la sensation moins se îeprestnte intense, qu'on parce dépasse cioissant ou décroissant une même sensation d'une manière Mais

ces

ou discontinue,

continue atteindre

l'autre.

Il



Traité

GOBLOT

est de

et qu'ainsi vrai que Logique

il

faut

dépasserl'unc pour l'accroissement d'intensité *B|

5

j I

DU

66

d'une

sensation

d'additions de s'accompagne ptesque toujours différentes. Un nouvolles, qualitativement plus un plus en jeu nombtc de muscles, met gtand internes de sensations étendues et plus plus

sensations eflbit

giand

s'accompagne Cet tains variées. cer

JUGEMENT

modifier

deviennent

niques

cor

le

Quand certaine

et

s'apeiçoit Les odeurs

que la qualité et les saveurs

mais

généialc, différentes sités

d'une

qualitative, aussi des faits

dans

de réaliser

sibilité,

Mais

changements.

difficile

d'intensité

qui

comme

il

jugements différents.

complexes un changement

disons

Nous

ve.'t autie qu'un coloiantes pures, au du jaune pur

En

moins

dose

que discernables. des sité.

perceptions

Il

se peut acquises,

pas

de de

lesintcnnous de

mêlée

en ten-

d'alté-

liés

surtout difficile, de la senque ceux n'entraîne pas d'auttes

sensations

simples élémentaires

qualités

discerne

un

en

appadans la

leur

va jusqu'à faiicdes mélange, cntie des tenues qualitativement veit est plus jaune ou plus bleu qu'un dosant des matièies soigneusement

on peut constiuiie chacune bleu pur,

différences

intensité.

ou

jugement d'expérience d'un changement qualitatif.

de

les

réaliseï

ne soit

qui

de que jaune plus dose de bleu de plus que celle même et mêlées, sont er suite découpées dans l'ordre à les difficulté rangei même

de

est toujours et délicats

des

et

être et peuvent agréables foi tes, d'une manière et,

tiès

formée unique de compaiaison

son

accompagnent sensation. Mais nous

môme

notie

la

avec

changé

qualitative discerne

différentes

d'intensité changement Notre d'analyse pouvoir discernement notre tence, sensation

a

attentive

devenant

ètie

11 peut variation

ajrcrcevons. une contrer

oreille

son

très

harmo-

dominants

ttansfoimation

modérées

en

désagiéables des émotions

la

une du

icnfor-

à paitir d'une son, un éclat ; le timbie qui paiaistout à coup brillant dans le

le piano devient d'autres instiuments,

soudaine,

même

paifois enflent le

la trompette il se produit

forte. est moins

lation

le

dans

Pour

devenir

ne peuvent musique timbie : de nouveaux

peiceptiblcs,

intensité,

voilé

sait

en

sans

son

le

de

instiuments

ne

soient

une

séiic

des

tranches

celle

de

de droite. personne de leur trop

que les jugements mais il y a des

de

veits

allant

une ayant et une gauche, Si ces tranches n'éprouveia

de

dégiadation,

êtie petites pour d'intensité soient jugements

d'inten-

à

DES



37. faut

comme les subjectifs, jugePoui deviennent il qu'ils objectifs, en des jugements de mcsuic. Les

jugements icsscmblance. se

qu'ils

lésolvcnt

de

ne

compaiaison le petit dans le dans la maison,

jugements apeiçoit l'homme

67

sont

Ces

de

ments

D EXPÉRIENCE

JUGEMENTS

sont

on? que quand et le dépasse,] ou la scène dans,

objectifs

qui l'enveloppe dans la pièce

giand, l'acte

n'est le petit dans le grand, il' Loisque pas enveloppé soient l'un et l'autre afin qu'on faut qu'ils mesurés, apeiçoive ^ dans le le petit nombic La recherche de la vérité giand. l'acte.

consiste

souvent

différence aussi

à substituci

des

aux

de jugements à substituer de» jugements

compaiaison. Mais jamais si l'on

on

d'aboi

n'avait

comment

n'auiait

le

du

giand

et

du

ments

do

compaiaison, leur qui

l'objectivité des jugements

de

sance

ce qui

humaine

des

C'est

petit? en

n'était

connaissance

que

D'ESPACE

constate

Y intervalle

empiriquement deux entre figuies

FT

la

signifie d'espace

idée

de ces relations empirique est constater : autre chose

deux

cet intervalle. néité

sont

étendues Les

des

ou deux

jugements

jugements

Les cuti

e deux

durées

ne

tépondent

à

pas

ordie.

du môme

entre

et contiguïté mêmes tenues

veut que coïncidence succession immédiate;

des

valle

les juged'iden-

la

coïncidence,

coips. des i dations

simultanéité, que contiguïté intervalle de temps et intervalle

individuelle.

empiriques, aux jugements

ou

dire

de mesure

juge-

DE TEMPS.

aussi pour designer s'emploient il est évident ou événements, mais alors

expériences La constatation

aux

la piécision, temps que chciche à y substituei qu'on tiansfoune ainsi en connais-

38. — Lorsqu'ils sont des constatations ments d'espace et de temps se ramènent et de compaiaison. tité, de diffétence On

conférei

pour

:

même

manque, mesure On

JIGIMEXTS

DES

de

de mesure jugements des jugements de compaiaison combien si l'on n'avait déjà l'expé-

d formé

rience

et

Elle consiste (3i) aux jugements de

de mcsuic

eu l'idée

cherche!ait-on

d'identité

jugements îessemblance

de d'identité

ne i cnfci qu'il autre

durées, coïncidence

relatifs

me aucune

y a un interchose mesuier et

de

à l'espace

simulta-J ou

au

68

DU

; la contiguïté La limite.

temps d'une

le

qui effet,

constatation

un jugement dans l'espace

de

objet

et la succession

est

d'espace l/ordre

constatation

l'oi

immédiate

sont

intcivallc

de

d'un

de

différence.

ou

dans

le temps peut ; les jugements

empirique sont des jugements

concernent

lorsque

JUGEMENT

do distribution

die

compris suivant le

entre

deux

coins

du

de

avant que la chemin

AB

; 2°

détetminé

d'expéiicnce

avant

est

que

couitc

plus situation ment

dans

qu'à l'aide de situation

rique les mots tous

qui

l'idée

j arrière situation

la distance

du qui

Ces

jugements sont compaiaison de

Le

petit aient

nombie,

objets

objets

une

C'est

l'espace

les

giand,

,

pouiquoi

impliquent en avant,

en

d'une empirique à des jugements seuls

jugements

objective.

d'identité différence, comme on va le voir, pai de grandeur et de mcsuic

JUGEMENTS

dénombrement

ne

AM

îcmarqticia qu'une déterminée empiriquea détcimination empi-

de

et

DE

et

de

lesquels se îap-

contenaient

QUA>TITÉ.

la mesure

logiques; l'expérience et petits, mais rien giands les opéiations ne logiques si elles

la distance

que

se i amené

valeur

de A

On

dans

temps dans le

détci-

d'expérience.

opérations ples, Mais

AB.

ou le

empiriques les seuls,

DrS



ou

un

selon

espace

: a droite, à gauche en bas. Toute constatation

; en haut, dans l'espace

courte

expicssément en partant dioitc),

B,

les situations

expriment de direction

les jugements à des poitcnt

est plus

pas

ligne

de lencontrei



qu'en icncontic M

on

AM

M

terme

a-diic

A, un

constata-

un

ne peut ètte l'espace du mouvement : il n'y que dans l'espace paicouitt.

d'enveloppement de comparaison

39.

une

cette

c'est

B,

parcouiant il n'est

(quand que c'est

on suppose miné, on rencontic M

et

de pattii que la dtticc

qu'en

un

En compaiaison. oudans le temps l'espace pai des constructions

à

temps ou B,

iencontrcr

durée

A

être

de

dans

teimcs

ou

temps

aussi

n'est pas détermine (situations, époques) mais ni des mcsuics, constaté, empiriquement tion est toujouis un jugement d'enveloppement est

l'identité

nous de

sont offie

dénombré

évidemment des

des

multiobjets ni de mesuré.

se îapporter à des pouiraient constatation quelque empirique

DES

devons

Nous

69

est dans les jugements de quelle et quelle la part du raisonnement est la part de l'exet nous reconnaîtrons ne poite que l'expérience pas Une quantité ne s'observe quantités. pas, elle se con-

quantité périence, sur des

donc

D EXPÉRIENCE

JUGEMENTS

rechercher

struit. des

en détorminei le nombie est une objets poui mais non Cai il n'y a expérience, pas une pure expérience. • une multitude de dans la nombics nature pas qui n'est pas n'est un ..ombie Je considèic un pai un les comptée pas Compter

ce qui suppose que je outre, que je reconnais des objets à dénombicr.

donnés, objets et en autres, les caractères ments

de diffétence

îéunis

ment

identiques par obscivation attentive, chc

expérimentale doit objet

tel

être

pris viennent

dcnombiement des

unités

de

en

compte souvent de

le ou



des jugede cas le jugement objets soient

puissent absoluUne

caiactèies. même

pour non.

ce qu'on

lechei-

une

si

détcimincr Les

erreurs

de

ou exclu

a admis

Ce sont caiactéiistiqttcs. des circuis de fait. La recherche de ces caiactèi es peut exiger des opétations complexes qui ne soient pas toutes empiriques, mais elle aboutit à un jugement la constatation empirique, dans

on a malieconnu

ou

d'eux

sont

s

loin

enquête, nécessaiie

êtic

potnia

Ce

que des poui il faut qu'ils

quelqu'un pat fois une

les uns des

distingue en chacun

En aucun

ne peut suffit e, cat en un même nombre,

icsscmblance ètie

et d'identité.

les

dont

l'objet

du

caiacteie

les

qui

l'intioduit

dans

le

nombre

cherché. Ce

doit

caractète

unité Chaque d'un syllogisme jugement tique ment dans précise laisser Les faute

est de les

avec

au ajoutée dont la définition d'identité terme.

ressemblance, deux pi émisses.

place eiieuis

défini

est

empirique le moyen

afin

de

êtie

d'exclure

La

plus

giande piécision. nombie obtenu en vertu déjà de l'unité est la majeure, le

la mineure. Si

le

la

Le

la mineuie

moyen

est

teime doit

majeure

n'est êtic

caractère un

simple

juge-

pas identique une définition

de îessemblance jugements d'identité. qu'aux jugements de dénombiement viennent souvent de

définition

iden-

les

assez

les précise, d'un jugement

en compte en vertu pris la raison la plupait qui tend suspecte sieurs une personnes, parcourant

termes

dénombiés

et ne ce

que, sont

de ressemblance.

C'est

des statistiques. rue donnée d'une

Si plugrande

DU

70

ville, do

entreprennent il est pâtissier,

nombre.

C'est

d'y

compter,

peu

probable a, oulie

qu'il

qui vend des En même temps

cier

y :

lui ressemblent qui de la pâtisserie, le

JUGEMENT

le

les exemple, arrivent qu'elles par

le

boulanger en fait

fiiteurqui

secs,

gâteaux

véritable

ceux pâtissier, accessoirement

fait

qui

boutiques au même

accidentellement,

l'épi-

etc.

les objets, je passe en revue je constiuis la série des noi en ajoutant à chaque nombie entiers, le et je le nomme en l'unité former nombie suivant, pour C'est là les de la numération principes pariée. appliquant de raisonnement, à appliune opéiation consiste puisqu'elle des principes, et ciéc cette chose qui n'existe pas dans quer la

qui n'a de réalité : des nombres.

nature,

la créant Ces de

deux

raisonnement

compte

indépendantes; Les errcuis de dénombrement

à ce

corresponde doigt sois sûr d'avoir bien

à chaque

nombre

compté,

il

fois

cette

est

2° terminée; ces constatations les

de

que

à quel est

pas y>a si je

mouve-

chaque

et

énoncé,

pour constaté

que j'aie constatation

un

est

de simultanéité

les

entre

faits

psychologiques. terminée. Il faut constater

enfin

caractèies

faut

Cette

coirespondance. un jugement

empirique, de deux séries

L'opération

sentant

en

donne

et de jugements elles doivent

d'expérience

ne veillais

jugement termes

lui

l'esprit

si je

chaque

de

que

ce

mal

fort

compterais ment du

est

celle

cette n'est coriespondance que autant d'actes volontaires qu'il par à accoupler dans les deux séries. Pa^ exemple, du à haute voix en désignant les objets, doigt

détenues

je

à teimc.

terme

de ptovenir Je l'assure

peuvent observée.

que

que

de jugements ne sont point

séries

se coriespondre

je

que Sres

nombre

elle

empirique: ou les îcquis,

il

n'y

objets

a plus qui

La

première

préd'objets restent ne pré-

sentent

Il

pas ces caractèies. La série des nombres pourrait est non seulement inutile,

se termine.

: i° qu'elle

l'opération,

puisque à un

des

poursuivre

mais

impossible termes de l'une

indéfiniment. de des

continuel séiies

doit

close. Il faut est l'autre, qui a pas d'auti e mot) à quel nombre elle s'arrête : cherché. C'est un fait s'est que l'opéiation non à un autre à ce nombre, ; mais il ne s'agit pas d'une

correspondre constater (il n'y c'est le nombre arrêtée

chacun

se

constatation

empirique,

terme

de

car

le nombie

lui-même

n'est

pas

un

.DES JUGEMENTS fait.

constatation

J'appelle

d'une

71

D'EXPÉRIENCE la

logique

du

constatation

résultat

opération

dance

logique (102). c'est assurer dénombrer, l'une entre deux séries,

l'aulte

construite

Ainsi

constatation la

sétie

qui

lui

40. consiste unité

par

à-dire

;

que

tel

empirique dans

correspond —

La

mesure

Il

faut

donc

de telle

passe unités

d'un

l'objet.

La

de

nombre

grandeur

qui introduire

l'exprime l'unité

logique

du

tetme

au

d'une moyen dans le continu, empiriques constatation

première unités à dénombrer,

c'est-

à mesurer,

de

l'objet à l'unité.

La

seconde

fois que chaque effectivement ajoute

de la dernière giandcur

l'on aux do

unité

dénombrées une nouvelle déjà constatation toujours empirique, autres le sont, est que l'opération est la

de

donnée

continue

l'objet troisième

las deux quand c'est ce qui arrive la limite quand est à la limite de identique

la

l'esprit.

constatations

on

suivant,

terme

La

possibles. chacune des

au

dernier

par

sont des parties qu'elles entre elles et égales égales à s'assurer consiste que,

sont qu'elles constatation

le

construite

les

coirespon-

l'expérience, se termine par

constatation

soi te que

la

dans

l'opération est objet

soient

à reconnaître à vérifier

donnée

d'une

empirique un nombre

à chercher donnée.

la pai la série

et

empirique

et l'y introduire du dénombrement consiste

l'esprit

à terme

terme

possible tel minée

unité

dénombiée

mesurée.

Si

;

cette

constater, peut toujours par un de comparaison, est plus à mesurer jugement que la grandeur certain nombre et plus entier des unités données qu'un grande suivant est effectuée à une ; la mesure petite que le nombre unité près. identité

Pour ration

n'a

jamais

mcsuicr

une

relativement

une imaginer : i° Que empiriquement est égale 20 qu'une grandeur

grandeur, de constater

permette sont grandeurs égales somme de deux autres définir

qui

on

lieu,

;

il faut

; autrement à cette grandeur

donc

dit,

il faut

l'égalité

opédeux à

la

qu'on puisse et l'addition.

un moyen ici de Remarquons que définir signifie indiquer constater Ainsi cette définition Deux figures empir iquement. sont dites elles coïncident égales lorsqu'étant superposées dans position Pour

toutes

leurs

parties et la constatation

définir

l'égalité

mentionne de la

l'opération coïncidence.

et l'addition

de deux

de la super-

grandeurs,

il

faut

DU

7*

les

pouvoir

réunir

en

distinguer, deux. Deux

qu'elles choses

différentes

; elles mesure

on

Quand de bois

une

seule

y soient

une

sans

intuition et que

une

sont égales se ramènent

se confond

ne

JUGEMENT

toujours à l'identité

étoffe

au

pas avec d'étoffe

cependant à la fois

moyen

le

cesser

tissu,

sans d'un mais

de

elles

les

y

restent et

identiques se confondre.

la règle mètre, la longueur de

elle s'applique se laquelle et même droite : une même longueui — d'une d'une étoffe. est à la fois longueur règle et longueur dans La somme de deux est donnée l'intuition à la grandeurs et comme de deux fois comme une grandeur unique composée la

et

règle confondent

la

longueur en une seule

t <• sorte

distinctes,

grandeurs

ou

grandeur unique rien de moins que

comme

vérifier qu'on puisse que, elle ne contient rien de

somme,

ce que

sur

les

contiennent

et plus de cette

composants

somme. —

41.

n'est

immédiatement

la

aux

mesure

se rappoitant diiccte. comparaison

Le

ne physiques agents tion logique autorisant des

mesures

Ce

sont

Le

à substituera

transportable seules qu'on

les

en constater

temps, mesurables

des grandeurs

privilège est espace

tiales

autres

spatiales équivalentes. en dernière analyse, divisés.

se ramène, d'un cadran

Un

sont

deux

commencent

au

même

qui

se

Nous

de

deux

: la

comme

simultanée

L'une

des

est que

même

thèses le

durée

de

possible

pai les

mécaniques, vertu d'une

qu'en des mesures

événements instant, succèdent

en opérer l'addition. U n'y a pas de difont même durée s'ils ni

durée qu'une sans interruption.

ne

essentielles réel

opéra-

impraticables Toute de mesure opération à la lecture d'une ou lègle

être rapportée peut et comme successive.

« temps

IJcsjrace

jugement

définir la simultanéité, pouvons par l'égalité la succession. Mais ces deux définitions s'excluent

par lement

son

autres

n'est

gran-

est dû à leur mobilité. spatiales dans Les grandeurs l'espace. spatour à tour puisse superposer pour

temps ficulté à icconnaitre

somme

Aucun

grandeurs les forces

puis juxtaposer pour l'égalité, n'est mesurable. pas directement que et finissent

les

que pour possible certaines conditions.

et encore sous spatiales, seule chose directement mesurable.

deurs est

Ceci

de la philosophie » est indivisible : le

est

l'addition

à une

mutuelautre

de M. temps

Bergmesu-

et

DES

JUGEMENTS

D'EXPÉRIENCE

73

est lo temps abstiait une mathématique, de l'espace. du temps réel au moyen îepiésentation symbolique : celui léel est celui nous vivons Le temps que nous penque et tiansfoimé en sons détaché du est intellectualisé, sujet le

rable,

temps

et objet, le rendie de

lattansformation maniable un

temps,

temps mières

consiste

intervalle lent

passe,

ou

géométriques, svmbolisme nécessaire*. les

c'est-à-diie çons

assurément

C'est

de

se fait

que

Un

deux

nous

événements,

pouvons que nous à la suite de l'autre.

ainsi

pour

trahissent

cinématique, enliecux compaier

deux

subir

espace et court, le long les pieusuelles,

un temps temps, ces métaphoies

Pour

durées

fait

l'espace.

rapide, la dernière

longueuis ensuite l'une

et

l'autre,

de

deux

par

lui

que l'intelligence à lui substituer

les

temps,

îcraplal'une sur

placet

la mesure

ce

du

mais temps, des longueurs

des temps puisse rcpiésenter par il faut que celles-ci soient aux temps. spatiales, pi oportionnellcs 11 faut donc que les temps soient déjà penses, indépendamment pont

qu'on

de l'espace, i

il

e«l

curieux als

WiU

(Die

comme de

Wdle

des

Oi

grandcuis. h

rapprocher ,1 13)

de

lhè«e

Elles

sont

il n'y

a aucune

VI

de

d espace, elles doivent en nombres voila pourquoi des quantité» Ce générale nécessite du

ou

Ion

qui n'en et non savoir,

Combien

c est

a

d abord

qu une,

toutes

en

traduites

1 aritbinctique, fait les que

qui de traduire

se trouve

temps,

dire

être

et

le

les jugements

irréfléchis

du

la

matière, 1 un

temps et

m

par 1 autre

que

de comparaison rencontre temps peut pour une

les

maître

de Dantiig discursive Mais

qui il est

on

géométrie sont

assimile

résolue

de

1 espace le moven

Ceux

quels

temporelles, abstraite des c est à dire

temps,

qui est la science si difficiles c'est la en

dimensions, abstraitement

notions a

(c'est

des

des qui une

grandeurs, demandent difficulté

a qui

mesure

pièce

d étoffe

nombre

au

qu

a I inverse

temps de M

«e prêtant d'elle v résiste qui qui,

en

eux

parce Berg même à

ne sont

mimes,

no

étro

précisés

n'existe

pas

par pour

que

une

le

d objets ou de peuvent y entrer qu a titre au mémo d expérience Ils sont titre jugements à des jugements ils donnent lieu 1 un et l'autre ci

une représentation par spatiale le temps n'est pas directement mesurable, laquelle dans ses mains heure la porter successivement pour

comme

être

grandeurs connaissance

mithcinatiqucs 1 espace, avec ses trois fois qu'on veut connaître

est une opération curieux compter le temps comme une notion son, il considère mathématique, la connaissance tandis abstraite, que 1 espace e*t une intuition La connaissance abstraite, est fiite de rapports logiques que

du

les

de

tels

et

des rapports dans I espace connaître pas simplement intuitivement) son unique a la torture, avec na t il pas dû «c mettre dimension, temps, a rendre dimensions les trois de 1 espace ' » C'est a 1 expression analytique allusion au sérieux II ne faut pas prendre trop géométriques qu il fait

arriver pour des relations

ni

diri.cti.ment

rclitions

non

de

celle

Schopcnbaucr s agit II en point point intuitive et do la connais

Bergson de opposées

1 autre de h distinction do la connaissance pour I un et pour « Les svncc abstraite entrer rapports despicenc pcivent dans la connaissance elle ne peut s approprier abstraite que cet a dire les nombres donc on avoir veut une Quand notions

difficulté

avec

un

metre

des la

Mais

mesures do

mesure des durée* c'est sur

la

1 espace, En somme,

mesure et

du

ne qui la raison

qu on ne peut pas prendre les parties de la journée

DU

7i

JUGEMENT

de simultanéité et d'enveloppejugements ni à constater des temps et inégaux, durée ment égaux qu'une de deux durées totale est la somme successives. Ce qui ne peut sans le sccouis de l'espace, c'est d'appliquer les pas se faire et d'addition aux mêmes relations durées. d'égalité à définir

des

par

à icconnaitrc

Il n'y a pas do difficulté de constater sités : il suffit difleiencc

: les

(Ex.

riences

qu'on ombres

deux

de

tion

obtenue

on

n'a

aucun

les

sensations

le

composé. de la sensation mesurent ils

toujours arbitraire. —

42. les

deux

est plus intense (jugement fondement à dite qu'elle ort composantes Les psychophysiciens totale

est

C'est

cessé

ci

mouvement

abstraction et aussi

déplacement, chemin pai deur

lequel mesuiée est

toute

géométrique;

des

grandeurs

mécanique. spatiales la duiee

faite

de

abstraction

faite

on transporte indifférent. la

spatiales

l'unité Le

réduction fait

détournées

la les-

par

compoitent giandcur estimation très subjective

déjà le mouvement, suppose de l'espace est due à la mobilité des le

l'intensité que mais ils ne

une

par l'inteimédiaire se ramènent à

indirectes

la sensa-

égales,

prétendent d'êtte double;

loin

expéSi

de comparaison), mais est double, parce que d'être discernables dans

et les méthodes

d'abord

des grises les additionner.

sensations

à lui assigner patviennent et nécessairement quelque

mesures

Celle

de

pas diiectcmcnt,

quelles

également on ne peut

Mais

photométrie). additionne les causes

on

de deux intenl'égalité ne pciçoit entre elles aucune

du

mouvement

la mcsuic puisque

grandeurs sa vitesse,

de

l'espace. la mesuiabilité

de

sa trajectoire, de mesure sur

des

mais

spatiales, c'est-à-dire

déplacement des grandeurs

intervenir

que

est

le le

car

la granune notion

à mesuier

considérations

à de

Une

la mesure substitue de grandeurs hoiloge à la mesure, des parties de directement, impossible elle réalise cela bien la clepsydre anti; pour (aussi le cadran solaire et pendules) des que nos montres

que ou mouvements

isochrones.

accélérations

qu'elles

Mais

il

faut

sont isoqu'ils et le prouver sans en mesurer ce qui ne peut chrones, se faire que par la considération des forces qui les produisent. Ces forces elles mêmes se mesurent et se définissent par les masses,

à leur

tour,

prouver la durée,

à des communiquent par les accélérations

masses que

égales

reçoivent

; les des

différents

cctps

DES

JUGEMENTS

sous

l'action

ces trois entre simple tion des deux auties. tiale

est

foice

et

seule

dans

pouiqiioi, la sances, diatement nant



43. valeur tion ou

En

d'identité ne

jugements ques les peisonne ce qu'un

se

est

individuelles

l'intcivalle

perceptible

vrai.

mécanique api es la

d'un

comprela seule géométrie.

lapport

la ayant constataspatial de îcs-

d'enveloppement, très fondées, ils

no

communicables,

connaissances quand entre

immé-

jugements pas en des jugements de compaiaison, tant

universellement

vraies.

le petit le giand

est

enveloppé et le petit est

de diffeiencc, la jugements quand sont des connaissances tous, pour sont des jugements affirmatifs. Les

ce parce que au contraiic, sont négatifs . sont identid'identité, faits ne distingue. Mais entre ce que personne que ne distingue et ce que ne confond, il y a personne sens d'une acuité ou une observation exceptionnelle

attentive exceptionnellement au delà de ce que personne gue] ait une sensibilité plus jugement n'a donc

résolvent

des humaines, de comparaison, les

généial,

Les

les jugements à des jugements

convictions

et que tous, pour

venu

puisse

en

ou

spade la

grandeut C'est que par elle. de nos connais-

empirique se i amène à la

à contenant.

en fonc-

grandeur

connaissance

connaissances

Les jugements dans le giand,

une

i dation

la

quantité et la

différence,

ne qu'ils et de diffeiencc, se ïamèncnt pas

des connaissances

positives,

d'une

tant

des

est

systématique science qui

humaine,

de contenu

être peuvent sont pas des

perceptible diffcicnic

toute

connaissance identité,

une égales; chacune d'elles

l'algèbie, immédiatement

venir

résumé,

lempoiel

scmblance,

qu'ils

et

puisse

d'une d'une

ne

est la seule géométrie la scienco de la après

qui

forces

75

mesurable; se mcsuient

l'enchaînement

l'arithmétique

science

de

définit quantités L'accélération qui

empiriquement delà masse

celle

D EXPÉRIENCE

d'identité, qu'une

quand exactitude

distingue ne distingue,

et ne confond

Et point. il y a ce que distincelle de l'homme. Le

que parfaite il est une constatation îclativc

; il n'est qm, une différence

empirique, sensiblement

de être L'impossibilité peut percevoir attribuée soit à ce qu'il soit à ce qu'il n'y a pas de différence, êtie y a une diffeiencc trop petite pour perçue. de îaisonnement atteindte une exacLesjugements peuvent titude à condition de ne pas îeposer sur des constaparfaite

DU JUGEMENT

76 tations tion

et do ne pas être appliqués ils ne sauraient En effet,

empiriques, de

l'expérience.

d'identités

faits

qu'au moyen en résulte que toute mation.

DE

L\



I. —

44.

Toute On

jective. d'autie

constatation

ne

quelconques, de faire

contraints

objective quand alois même Mais, autant

elle que

d'observateurs

constatée, déclarations.

L'accord

donc

pre des méthode d'objectivité n'est vrai plement déclaration sons tout

est

de

la

viai,

piésence

n'y a pas de nous.

lorsque du même

êtic peuvent lctti concordance inférée

des fait, est

les les

esptits mômes

ne se

Un

par

reconnaît

c'est jugements, des témoignages la

pas qu'elle plus tous les est, dans

connaissance.

faites

ne peut la concoidance

de

La critique sèj;"/syct/. on le dit quelquefois,

historiques, l'histoire. Elle

de

méthode n'est cas,

protoute la

condition

jugement

d'expérience simobjectivement,

le sujet, il n'est pour pas à moins ait des raisons foi à la qu'on d'ajouter des raidu sujet. Or un jugement déterminé par un jugement de îaisonncment. strictement, Donc,

que vrai,

jugement

La

comme

pas, sciences

entre avoir

et sub-

personnelle

: l'expérience jugement contiôlée. univciscllcmcnt

être peut les obscivations

du langage: qu'au moyen dire les mêmes paroles, n'est

en

placés le même

voudra, qu'on mais seulement

être

pas des

est

empirique que des faits

que l'expérience est objectivement empirique

jugement obscrvatcuis

approxi-

FMPIIUQUES.

il intérieurs; interne de chacun

constate

11

Le témoignage.

expérience

Un

sont

nFS jtcrviEXTS

vux

s'applique constatées.

empiriquement du réel est une simple

connaissance

CRITIQUE

à l'interpréta-

vrai

est un

jugement

des témoignages ne critique les deux conditions suivantes

de

laisonnement.

souffre

aucune difficulté * i° les faits réunies

sont quand de tous et peuvent sont à la portée être contrôlés par le premier venu ; 2° il s'agit d'identifiei d'expérience grosse, par exemple ce que personne ne distingue, de distinguer ce que personne ne confond jectivité

ou ce que de

l'expérience

chacun

peut s'obtiendrait

éviter

de confondre. donc

en

éliminant

L'obce

DES

si appauvrie, des expériences examen

assurei

l'on

ceux

ceux voyages, d'installations

qu'on coûteuses enfin

ceux

souvent,

et une

l'observateur

autant

rés, il faut, té 6 ?u moins a si..n

qui

ne pouvons mettre observé directement par la vérité que de l'existence

témoignage, de celui-là

une

5e et la 6e seconde.

précision inhérentes

nous

sei vices

faute

soient La

vérifiés

et discuest

vérité

i codent

: sans

eux

le

ce

qui

triomphé. plus

le

grand,

nos jugements

indi-

des vérités Quand jamais objectives. nos adveisaircs du fait en présence mais seulement en piésence du nous, ils

nous

soit

à obligent seule explication

la



en

faite

sorte de

possible

une

suffit grosse derrière le fil du telle Une

à la

mférence

fait

au

fait

minute

ou

reconnaîtie pour que le réticule a lieu à la 5e ou dans

l'intervalle

entre

la

observation

est nécessaire fine pour de seconde. On recule la limite de en

éliminant

de l'observateur. personne sont de deux sottes. Les

de l'observateur,

du

personnelle.

L'équation

le temps au dixième fine de l'observation

erreurs

de spéciale assusoient

et en a définitivement

observation

d'un astre passage de à la 6° seconde

mesurer

à renouveler

celui-ci.

II. Une

périlleux au prix

laboratoitcs

compétence Pour qu'ils

pratique.

du témoignage est La critique loin (176). qui scia étudiée plus

45.—

et

impossibles

exigent

la critique adversaires

nous

notre

lointains

les

d'efforts

longue

des plus indispensable ne deviendraient viduels

de

et

de nos

égard,

de

qui exigent réalise dans

que possible, qu'ils les savants compétents.

par

l'épreuve

A cet

que

fort

les faits qui n'ont été et ne peuvent pour limite observés de témoins. que par un nombre de l'histoire. Tels aussi les faits événements

les

sont

Ces

s'en

est

à récupérer une notable partie et des expériences fines au moyen dans une certaine en mesuto, peut,

qui

critique

exceptionnels,

fait

ce qui trouverait

retenant

ne léussissait

individuelles

directement

Tels

77

l'objectivité. ce qui ai rive

C'est être

D'EXPÉRIENCE

à chaque observateur et en propre à tous. La connaissance empirique

qui est commun

d'un

JUGEMENTS

une

précaution

de petites

unes

sont

négligée,

erreurs

dues

à quelun fléchis-

78

DU

scment

de

un

l'attention,

JUGEMENT

et

accident,

une plus sévère surveillance par alors de reculer la limite question limite n'a été atteinte Ces pas du

On témoignage. habile et scrupuleux

critique vateur

plus ou moins les observations

suspects. de son

de

que les résultats sont très ceux sûrs, avait

Kepler maître

pour

sans

pour

appareil divisions.

l'éclaiicmcnt

faire

peuvent

de

dépend

compte

1. Elles

il

volonté,

dans

sur les

îcgarder

pai un c'est-à-dire

effoit

d'un

astres

d'at-

constantes

tempérament si délicats sont natu-

et

une

un

à son

cireurs

q-i'i'suffit aussi aux

une

observé, de coneneurs

pratique eiicur qui

longue toute

on a éliminé

Quand reste

différente

obseivalcui,

chaque

autre

atteindre

pu mobiles

bois

se mêlent

l'attention

soin,

dispaiaitrc.

la

obser-

tel

ait

variations

etc.,

le

que

de

phénomènes ; on a constaté que de telles la giandcur, l'éclat de l'astre

du champ,

en tenir

pour accidentelles

delà

de tel

évitées

Des

physio-psychologique. îcllemcnt influençables varient avec la vitesse, naître

être

sont

chaque

avec

ni

optique

peuvent

danois

« systématiques », et imputables obscivatcur,

Elles

pas cette

savait Tycho-Brahé, parce qu'il été faites s'éton; et les astronomes

ceide

tention.

n'est

confiance

grande

de

ne

évitées

de précision, puisque eneurs relèvent donc

soin elles avaient quel nent encoie que le savant aujourd'hui une telle avec des alidades précision ni pour lire les D'autres erreuis

Il

sait

avec

divisé,

être

pouiraient soi-même.

constante

erieur, obseivaleur

poui

à l'autre,

qu'il

La correction s'opère par corriger. dont obscivatcur doit déterd'une formule chaque application Cette formule minai lui les constantes. s'appelle équapour elle a surtout intéiessé les asttonotion personnelle. Jusqu'ici de

s'agit

mesurer

mes, mais toutes les

Toutes

trouve

elle

sciences

constatation

des les

si

l'on

l'observation.

i tonrclle,

On

en

son

a le

d'équation

est

Annales

une

avec

sépatés par dioit d'altérer

excellente

de l Unherslti

de lyon,

t

consistent à jugei On peut

données

diie

III

dans

piécision

la

empiriques.

les

dans

dans

modifications,

grande

par exemple un intervalle.

peut-on

élude

des

petsonnelle

différent,

Comment

trouve

emploi,

une qui exigent faits et les mesuics

erieuis

ce qui identique deux événements der

de

et

GOMSSUT, a» fasc

qu'il

y

se deman-

immédiates u une

Recherches Missoi,

à jngei simultanés

189»

sur

de

ditléicncc

i tquolion

per

DES

de

temps et ne peut

entre

simultanés

des

D'EXPÉRIENCE

simultanés que l'observateur perçoit avec la plus grande attention, percevoir ose-t-on cette et déclaerreur, corriger

faits

l'observateur

que

vues Quelles théoriques de la conscience? le témoignage être ne peut L'expérience corrigée successifs?

lui-même

fondé cielle

et

sur

De

dans

plus,

ce

conflit

autorise

à corriger l'un par l'autre, le mécanisme physio-psychologique

de l'acte

les causes déterminantes d'observation, mesure de quantités très petites comporte

La

contre

prévaloir

que par un raisonnement sur une artifiexpérience en précision et en sûreté les

l'expérience,

que l'on des faits entre eux, ce qui dans c'est qu'on aperçoit, observations

réellement

juge

peuvent

dépassant veut corriger.

méthodique

79

faits

deux

même pas, Comment

successifs? rer

JUGEMENTS

de

l'erreur.

souvent

une

: on évalue ce qu'on ne peut L'asplus mesurer. part d'estime tionome écoute en les comptant les battements d'un pendule il est ai rivé et note la seconde à laquelle lorsqu'il juge qu'à la

seconde

suivante il

secondes,

l'astre

estime

les

auia

dixièmes

mentalement comptci à cause de la deux,

brièveté

bre

mieux

coïncide

qui

le

avec

un

rvthmc des

avec

donne

pas une appioximation méthode de Biadley où l'estime l'oeil.

L'observateur

de l'étoile

chciche

coïncident

qui

avec

suffisante de

le

api es le ces deux

et le piemier battement entre la distance tappoil

fil.

la

Cette

et

lui

méthode

ne

préfère est faite

la par

les positions pensée battement avant le il

estime

positions

est

fil,

les compte cela, il peut

(il compte par le nomnotant

; on fraction

par la dernier

Il

Pour

léguliei

intcivalïes)en le passage.

à fixer

fil

le

le dépassé de seconde.

dans coupée

quel par

fil. L'cslimc

car

n'est

l'observatcui

titude.

Diviser

cause d'eircur, pas ici la principale évaluer avec ceipeut que ce qu'il en cinq durée n'est une seconde pailies d'égale une noire en quatre doubles que de diviser pointant n'évalue

pas plus difficile aisément si un segment de droite ciochcs ; un oeil excicé juge de la droite entière. est environ ou le quart D'ailleurs le tiers il ne s'agit et constante, mais systématique pas ici d'erreur La difficulté d'une limite de piécision et do certitude. est d'assurer

les

faut

les

qui

fixer

se meut,

synchronismes. mentales images et

les

fixer

en

Dans

la

méthode

de Biadley, il de deux d'un positions point constatant le synchronisme d'une

DU

80

visuelle

perception observateurs

les

avec

fixent

JUGEMENT

une

auditive.

perception

systématiquement ou trop loin du

tôt

trop

Certains ou

tard

trop

et par suite fil. trop près L'équation personnelle ou négative, selon que l'erreur être, en effet, peut positive et que la correction est par défaut ou par excès, est une quanou à retrancher. tité à ajouter Pour les uns, la fixation du un exige l'attente

point autres

saisit

(20).

saisie

tôt trop méthode

La

En

Tantôt

il

faut

de le

du

pendule

sur s'eniegislre dule. d'une Mais, '^ mouvement que doivent produire srlsir

la

tion

auditive,

du

sensation

encore une

plus d'assurer sensation ou

observateui de

s'efforce

l'étoile

aveu

le phénomène, couits surpris par La réaction attendu. même être peut en ait aucune conscience. sujet Ces erreurs ne systématiques ne se mêlent erreurs pas à des de

s'assurer

personnelle. l'eninventant

ces longue

erreurs

que

d'une

sensa-

là coïncidence une

action

en

d'une motrice.

le synchiodu

pression à l'instant

tel doigt, du passage

On

sait

quand longs si celui-ci est

le

jeu.

constantes

que

sujet et prévu

sans

anticipée

que

le

que si elles L'astronome

accidentelles. accidentelles

et patiente

expérimentalement

sont

et

d'obtenir

la

est

d'attention,

supprime en 18^2,

l'imagina

visuelle

de manière à entendre s'ariangc le bruit des pièces met métalliques qu'il de réaction sont les temps relativement

d'éliminer

est

sans compter temps de réaction, et celui du style enregistreur de plus, s'il est difficile de Et,

autie

s'efforce

h

qui elle

une touche presser bissectée par le fil ; le signal les battements du penque

parait feuille

d'une

avec

passage

qui

l'équation la perfectionna en

retaid.

coïncidence

tel

de

l'esprit la saisir, tantôt

Arago, d'éliminer

y a un la touche

un

visuelle

l'impression

chronographique

il

part, de

Instinctivement, nisme

lui

la môme

il l'est

de

toujours de l'acte

L'obseivateurdoit

électrique. où l'étoile

registrement à l'instant

ensation

fiaction.

les pour une antici-

letard; détermine

temps pour est prévue.

moyen Bond

l'Américain

I85I,

un

un

produit

parce qu'elle de l'enregistrement

appréciation avoir tiouvé

ci ut

se

se compose L'expérience à l'obseivateur et offerte

pation. sensible

toute

et il temps, du battement

à force

de soin,

; api es quoi il pratique son équation personnelle

peut est

constante. La

mesure

de

l'équation

personnelle

se fait

au

moyen

d ap-

DES

assez pareils le mouvement

La

variés. d'une

à observer toujours dont le passage s'enre-

artificielle

les

d'un

dispositif à substituer

mesures

à comptci ni avec qui n'aurait ni avec la lenteut avec son imagination, mentales ses opérations idéal



Il



46.

DES

DE

JUGEMENTS

Lorsqu'un

est

auties

jugement il en est

les

détermination

jugements, Cette raisons. c'est

jugements, La théorie

le

du

rigoureuses en une mulées

dérer

son

confiance

mais

la tient

comme

pour

vraie,

il

Galien

par

avait

tique, valeur

n'avait

pioblèmes a donné

et lui

d'autres

pai

de cei laines des

fois. conti-

formes si

analyses

attribue est La

à la théorie par

simples forsenées, a pu consia tant

de

et reptisc tiaité guère

Théophraste

WtU

ait

GOBLOT.

une la

valeur théogrande seule immuable paitie

des plupart du syllogisme

la quatrième maîtres plusieurs

exemple par que

essava

sa tentative d'apprécier de ses oeuvics, nous avons

Du

pai un ou plusieurs et ceux-ci en sont

et si précise qu'on et définitive. Kant complète

difficile

i

de

RAISONNEMENT

en plusieurs essentiels. Aristote,

Wtlle. , I, g — Traité do Logique.

modifications l'ont figuie,

gâtée intro-

scolastiques.

des

et même méconnu, négligé les syllogismes hypothétiques, de preuve que dans le cas

l'absurde.

que

la piécipitation

a été faite

pensent qu'elle la philosophie.

ou pioposées appoitées au lieu de l'améliorer, Aristote

ni

nerveux,

elle

rique 1. Beaucoup et intangible de

duite

observateur

lui demande le o. fil conducteur » qu'il grâce le dédale des notions et des principes de explorera lui dénie toute Schopcnhauer application pratique, en

il auquel la pensée.

ou

detciminé

d'argumentation si ferme langue

oeuvre

un que ferait son svstème

conséquence des jugements

raisonnement

les en a agité l'oeuvre commencée,

et

indépendant aux mesures

îaisonnement.

Platon nuant

la

81

consiste

au moyen arrive ainsi

humain

observateur

RAISONNEMENT

méthode

étoile

automatiquement gistre On de l'obseivateur. d'un

DE

JUGEMENTS

de

syllogismes catégoriques; en les rcnvovanl à la dialecne leur de

comblct

la

reconnaissant démonstiation cette

d'api es les infoimcs mais le» anciens

une par ; il est

lacune

fragments ne semblent

C

DU

82

tenue

pas l'avoir

Chrysippe,

cipalement gismes changer gismes ment, furent

en haute

JUGEMENT

ce furent les Stoïciens, estime; la théorie des qui élaborèrent de remanier

affectant conjonctifs, tout le vocabulaire

sauf cette ; mais, qui passa dans la tradition d'Aristote qui survécut.

conjonctifs c'est l'oeuvre des

surtout

toute

ils

;

pédagogues

prinsylloet de

la logique théorie des sylloà titre de compléLes

scolastisques à leur systématisèrent

et des exeicices de l'enseignement pratiques des Premiers Leur tenla doctrine de discussion, Analytiques. de toujours considéier constante fut l'extension des dance en vue

manière,

de

termes,

tout

ramener

à des

sion, si bien que la syllogistique de l'évolution rel et nécessaire est prédicat afiiimalive d'une

du

contenue

déjà est

et d'exclud'inclusion îappoits hamiltoniennc est le terme natu-

de leur dans

doctrine cette

; la quantification règle que l'attribut

celui d'une particulièrement, négative de la syllogistique devint ainsi de universellement. L'exposé et artificiel en plus formaliste ; mais les reproches que plus des livres comme la Logique à cet égard dePoitméritent no Royal était donc

sauraient

Mais,

à s'affranchir théorie

de

que

d'Aristote

logique fâcheux. —

s'adresser

à dite

fonde

à la

47.

pris

la

aux

Premiers

les additions avaient

été

et changements tous presque

où de toutes époque du joug d'Aristote, Fiançois recherche expérimentale, à une

tout à fait logique, tinée à la supplanter,

à la étrangère se juxtaposa

nos jouis, antique. Jusqu'à deux logiques, successivement rationnelle de la connaissance

Kant

Analytiques.

apportés inutiles ou

on parts Bacon et

cette

cherchait donna

la

Nouvelle

tradition

et desscolastique tout simplement à la logique la plupart des tiaités exposent la déductive cl l'inductivc, celle et

celle

de

la

connaissance

dans la nature diffèrent et la valcui de leurs ; elles empirique de laisonncment, dans leurs et jusque dans résultais, procédés : la première est Ictus exclusivement principes légie par le de contradiction astreinte aussi sans ; la seconde, principe à n'être est dominée doute pas contradictoire, par le principe Elles ne se ressemblent de causalité. ne s'opposent pas, elles Elles ont si peu de rappotls entre elles qu'elles pas non plus. donnent dantes

l'impression et presque

de

deux

hétérogènes.

intelligences Cette sorte

presque indépende dualisme semble

DES

tenir

à la

double

deux

rivières,

de la

origine

RAISONNEMENT

théorie

après lit sans

longtemps le même

dans

lèlement

DE

JUGEMENTS

du

83

raisonnement.

Ainsi

leur

coulent confluent, à mêler consentir leurs

paraleaux.



de l'expérience est un l'interprétation Cependant, à tirer des jugements raisonnement ; il consiste empiriques et îationnellement valables. Ou nécessaires des conséquences : dors les deux logiques est syllogistique bien ce raisonnement 48.

il est irrémais subordonnées ; ou bien pas parallèles, la syllogistique : alois au syllogisme ductible n'épuise pas la Une étude rationnelle. comde la connaissance théorie plus montrera n'est nous serrée et plus que l'opposition pas plète entre l'induction le croit d'ordinaire et la aussi piofonde qu'on sont des raisonen ce qu'elles Elles se ressemblent déduclion. ne

sont

nements d'identique Selon

la

conclut

qu'il

Des

jugements pas aux mêmes

viforrnoe. rapportant

ou

etc,

paiticularité, le

mêmes

ne

concepts,

un

dits rapports les relations

toutes

avec

répété cas,

il

des

est

formels

logiques raisonnement

Un

déductif.

îaisonnement être

ces

De

tiadition,

peut toujours dans est valable

identique et, s'il

ni aux objets eux. Des entre

etc.). la

selon

dépendaient, qui constituent

de différent.

jugements composés entre eux par les rapports de ces ou négation, affirmation universalité

ou attribut,

(sujet

chose

quelque

du raisonnement caractéristique de la forme, puissance par la seule de termes ne se différents, composés

avoii de i dation peuvent différent termes des mômes termes

elles

la

ttadition,

est

déductif

en

découvrir

devons donc ; nous chose et quelque

teimes

diffeicnts, dans tous les

valable

matièie aes raisonnements éliminer la en peut selon l'exemple les tei mes par des lettres, d'Aristote, remplaçant de toutes les formes de raisonfaiic l'inventaire systématique

autres.

On

nemenl

et

seiait logique

s'il la

ils

ne

des

logique?

peuvent

règles. sut objets

porte

y a une

s'appliqucraient-elles dont jugements

les

formuler

indépendant déduCtive

formelle. Mais toute

en

logique Comment

Le

raisonnement on

lesquels le

couramment

foi nielle,

comment

lemarqucs laisonncment ont de

raisonne.

nom

les

pas au se compose celui-ci eux avoir entre

déductif

de

La logique

n'est-clle

qui précèdent inductif? Si des

termes

relations

pas ne

différents, logiques.

les

DU

84

S'ils

sont

des

composés de leurs

mêmes

L'expérience clusion du raisonnement Seraicnt-ce

périence. Alors les

un

nement être

lié

par

des La

logiques et formelles,

connexions

vérité

est

que n'est le

chose

?

empiriques et la conclusion déduction.

Ou

Avant

de faut

et ce

raisonnement

rejeter, oa fonction.

inductif.

de

Il

n'est

y

a dans

l'un

et à l'analyse, du raisonnement,

et

dans

l'autre

ce quelque chose et être commun

raisonnements. ce que la logique afin de reconnaître

montrer l'exposer

qu'elle nous en

pas plus la déduction a une le syllogisme ; mais comme déductif, l'expérience

l'induction

a échappé qui être l'essentiel

bien pourrait soi tes aux deux

peut

principes est une

l'induction

de pure forme. le syllogisme

le raisonnement

nous

principes les entre

d'ex-

fait au cours du raisonest-il à l'expérience doit une fois, le jugement ? Mais, encore d'expérience se compose dont le raisonnement aux autres jugements

quelque

il

pas qui seraient

la con-

appel

que l'expérience fonction dans dans

les

logiques

Cependant un jugement

n'est

inductif

relations ôtre

bien

relations

leurs

termes,

formelles. propriétés a un rôle dans l'induction.

dépendent

doivent

JUGEMENT

ne ferons

peut

a d'insuffisant, ce qu'elle exactement

foimelle

; d'autant que, pas donner en lui ressortir l'importance

loin

de la

assignant

CHAPITRE

LOGIQUE

I

—JUGEMENTS

49. — autant

de jugements distinctes. sei lions Nous ment,

DU

ACTUELS

Le jugement

pouvons par nous imaginer

II

CONCEPT

ET

JUGEMENTS

est essentiellement dans

une

abstraction, nous-mêmes

une

pensée

par

VIRTUELS

assertion. contient

qu'elle une

11 y a d'as-

soi te

de

dédouble-

sans

jugeant,

cependant nous faisons,

autrement outre les jugements dit, juger; que les jugements nous pouvons faire. penser que nous poui rions Ces jugements ne faisons nous que nous pas, que pensons sont

pourtant, la matièic:

je

contenus

dans

d'autres

que je pouriais juge lieu de traiter ici du

Il n'y a pas de ce dédoublement

dont

jugements ainsi. juger mécanisme

ils

sont

psychologique nomme qu'on

ce ; c'est proprement Disons seulement ne paraît du moins réflexion. possible, qu'il ne se développe en une fonction normale, qu'il que chez un être social. Le jugement mienne, que je fais est une opération un acte

; le jugement sujet individuel mais que je ne fais pas, n'est plus mon le concevoir tout comme étant simplement l'attribuer à aucun c'est sujet qui juge, traction

du

faire, je pouriais Si on peut jugement un jugement, sans que

en

veitu

d'une

abs-

êtic 11 est impossible pour primitive. ne soit intellectuelle, qu'un qui est une opéiation jugement, d'aucun être d'un mais il peut l'opéiation l'opération sujet; trop

ce que ; c'est quelqu'un, C'est le jugement pourrait jugei. généralisé, indétermination de sa forme ou de sa matière, termination du Une telle sujet qui juge. sujet

indéterminé

difficile

n'importe qui, non par quelque mais par l'indéconception

ne

80

DU

LOGIQUE

semble dans

guère

chez

possible

d'autres expérience sont différents

son

jugements

un

CONCEPT

être

qui n'aurait semblables

êtres des

siens.

La

n'est

d'autrui

pas rencontré à lui dont les du

îeprésenlation la vie sociale.

que pat possible abstiaite du jugement et du sujet qui juge séparation est grandement aidée ; elle est un des caracpar le langage de l'intelligence d'un être tères les plus qui parle. frappants reste îudimcntaire Sans ; elle n'est elle, qu'un l'intelligence l'excitation de l'action, un intcimédiane entre des moments

jugement Cette

; elle

ne dépasse Tous pas l'instinct. nous reconnaissons en qui quelque faculté et vivent de quelque expressive

et la réponse supérieurs sont doués soit

des

avec

gage dérer

réalise

dans

un

il autre; de tout

soit

espèce,

le jugement, fois exprimé,

objectivement lui-même. Une

en

jugement

de leur

animaux

avec

les

intelligence en société, Le lannous. de

permet il

animaux

le

d'un

passe

consi-

esprit il est le

n'est

le jugement de personne et le monde. C'est au langage que nous grâce les jugements que nous ne faisons pas (12). et le entre le jugement actuel essentielle

considérer pouvons La difféience

et croyance se Asscition croyance. le jugement Dans le jugement actuel. viitucl, est elles se distinguent : l'assertion subsiste, puisqu'elle du jugement, mais lu croyance l'essence même manque, à cette assertion, ou môme relativement je puisque, je doute, tiens l'assertion contraire. ne viaie Mais puis pour je concevoir comme

lhtsscition croyance

terminé, qui peut à un autre moment, Quelqu'un ce que je être

cette

la

en

de

dehors

de

autre quelque êtie hypothétique, qui

pourrait ne sais pas

convaincu

Sur

c'est

viitucl, dans

jugement confondent

s'exprime

juger que... ou si j'ignorais

que... distinction

du

virtuel

tout sujet,

sont

Les jugements

jugement de juger

des jugements

virtuels

complets:

dont ils

je

qui

peut être

la

conçois indéêtre

moi-même qui peut : conditionnel par le mode si je savais ; moi-même, ce que je sais, je pourrais actuel

la possibilité des îepuse dirc de la critique, de l'examen, du doute, il n'y a pas de logique et, par conséquent, actuels. n'auraient que des jugements 50.—

sujet;

ont

nous leur

et

du

jugement c'est-à-

jugements, de l'interrogation, pour

des

venons sujet,

ôtie»

de leur

qui

parler attribut,

tous copule, la croyance.

leur que autie sur

serait

une

rien?

Les

VIRTUELS

formels

; il ne

il

a pas suppression une forme sans

n'y serait

que affirmation

attribut

pour

y a une

parce qu'il l'attribut.

51.



demandei existent

mais

humain. ;

Le

Ils

affirmé

tout

fait

ou

la n'est

pas ou

et

du

ayant

homme

tout.

cela.

de

sous

généial être peut

Le la

Ce qui est réel et le réalisme même

critique l'infini

l'indéterminé,

virtualité,

qu'une

jugements un terme

Il

l'auttc

îéalité

d'une

a pas lieu de se n'y ^'ils en soi, existent s'ils existent dans l'en-

fait.

ou

ceci

l'un

dont

attribut

généialité

La de

idées

divin, est

admettent concept

un

pas

à un

réduit

est

sujets

n'existent

tombent

conccptualisme décisive . ils

indéfinie

de

n'est concept si les concepts dans l'entendement

déterminé

donné.

infinité

une pas nuls: chose d'une

non

infinité

Homme

Le

tendement est

d'une

possibilité notion. cette

des simple ? Que matière affirmé de serait

ne

un attribut P, est quelconque, d'un S. Le jugement sujet quelconque, un concept. est ce qu'on nomme exprimé la

manque

et

pure aucune

rien

par laquelle indeleiminés

sont

termes

c'est

leur

sur quelque poiter peut ou sur l'un des termes par exemple est réduit ce dernier cas, le jugement

chose

notion,

87

L'indéteimination

mais

à sa forme; car termes,

JUGEMENTS

caractères

leurs

du jugement, deux. Dans

partie tous les

ET

ACTUELS

JUGEMENTS

une

possibilité

de

jugements. nominalistcs ont

à un nom. concept sans quelque Sans le nom, sans un signe imago quelconque, sciait le ne actuelle et piésentc, pas concept singulière cette du instable et fuyant tout, ; il ne sciait pas puisque actuel. a pas de pensée en est le seul élément Il n'y image de sans concept, sans image parce qu'il n'y a pas de pensée Les

léduiie

voulu

le

est En même pour qu'il temps signe image. indiet la pensée le sujet, le mot est signe aussi pour se socialise le langage, en môme viduelle, pat temps quîelle ne en reçoit dont elle-même un sccouis l'importance pour semble être exagérée. pas pouvoii concept autrui,

Y eut-il

sans

même jamais, réduite le poui

giossiei d'une langue étiangère qui ne l'entend point.

au

moyen

concept seraient

Par

nom,

âge, au seul

un

nominalisme

assez

vocis? Les mots /lattis celui des concepts alors pour le entendent les nominalistes

88

DU

LOGIQUE

CONCEPT

est faite, les La signification du nom pour significatif. de la série indéfinie des images nominalistes associationisles, est capable Homme à mon d'évoquer. suggère qu'il singulièies dont de Pierre, de Paul, de Jacques, je me esprit l'image de Descartes, de les traits que je les ai vus, représente parce dont les dont les portiaits, d'auties, je connais Napoléon, d'une autour au lieu de se gioupcr individuelles, qualités d'une un se gioupent autour auditive, visuelle, image image nom

nom

un propre, mot homme

Le

concrètes

nom

de

peut

qualité,

suggérer

ou schématiques,

singulièics. la signification Cependant

un

de

profession, indéfiniment

de

extrêmement

paifois

etc. titre, ces images,

vagues,

mais

toujouis un

jugement

d'exprimei ces images généralité consistait ment encore

du nom

général

contient

au moins

une croyance viens viituel, je implicite (que à savoii de par le mot: etc.), que l'énumération n'a pas de limite. Je puis démontrer la singulières ce qui serait si elle d'un ne terme, impossible en

tous tous

un jugement les hommes ceux

que

est

l'on

: Homme

non peut qualifier ont été et seront, sont, qui ; 01 le nombre peut imaginer ne sont que des possibles.

seulemais n'en

pas limité, parce qu'ils Mais il y a une grande difficulté à faire consister la signification du nom en des images ou évoquées général singulières d'être être associé susceptibles par lui. Un nom peut évoquées à des images de toutes sortes : tout ce qui a été en contiguïté dans la conscience avec la pciception ou l'image auditive ou ou avec quelqu'une visuelle du nom des images sinhomme, ressemévoquées pat lui, tout ce qui présente gulières quelque même et lointaine, avec l'image visuelle blance, supeificielle ou auditive du nom ou avec quelque évoquée image par lui, tout cela peut être associé à ce nom. Il faut avec admettre, outre leurs affinités ont aussi Taine, que les noms, acquises, « Lisez cette phiase des répugnances. : «Londies, la capitale de « l'Angleterre, renferme beaux plusieurs jaidins, Hyde-Park, «

Park et les Tuileries. » Vous éprouvez une sorte de Regent's heurt ou d'étonnement; vous portez involontairement la main de deux vers Paris et bien loin vers une autre ville. côtés, des

L'image quais

tout

transporter

Tuileries

à côté, et la première

se réveille, celle de vous vous sentez arrêté ailleurs.

Mais

avant

la Seine quand qu'elle

et de

ses

vous voulez apparût,

ET

ACTUELS

JUGEMENTS

JUGEMENTS

VIRTUELS

89

dans le mot lui-même une résistance. Cette éprouvé n'a fait que de se répéter forte résistance plus quand l'image — et variez : vous trouverez a reparu. Prolongez l'épreuve de tendances toutes le mot un système dans correspondantes aviez

vous

de l'image,

acquises par lui dans son commerce et l'image, mais à présent et qui avec l'expérience spontanées, tantôt le rapprocher, tantôt l'écarter des pour opèrent pour mots ou groupes de mots, ou groupes autres images d'images, ou groupes '. » d'expériences expériences à celles

La par d'être

toutes

d'un

signification association

au

mot

est

assurément

vocal ou graphique signe lui. Mais le savoir virtuel

évoquées par gros est fait de jugements singuliers On peut se tromper sur le gulières. a pas



d'erreur encore

pourrait

mais

images,

qui répondent de ces noms. Les

gnance.

ou

il

n'y

expliquer

elle

n'explique et celles qui

Sut tout, jugements,

il est attribut

foi ment

connotation*.

Pierre

Don

jugements des sujets L'homme est de

rents, tion du II

avoir

quelconques, est vertébré

raisonnable tels

i

pouvant

des répurelèvent

proposé Tuileries ne

par

qui à sont pas énoncé. La de jugeceux dont

est

sujet,

sa

est un homme; nègre la possibilité de tels etc., homme, une infinité de sujets, mais non pas la dénotation du mot est homme.

Un

est

; L'homme

; L'homme

est

mammifère

sociable, une infinité

; L'homme

etc.

; la

possibilité d'attributs diffé-

avoir pouvant est pas des attributs quelconques, viitucl homme. Le savoir qui constitue

De tlntelhgence, a Ainsi le verra quon plus ments sa connotation catégoriques, TAIVE,

eux

attribut; il dont

ceux

homme;

jugements, mais non mot

ou

sujet

les

les images

jugement d'une infinité

donc

n'y

à la signification pas une répu-

Tuileries

sa dénotation; un

est

Quichotte

se compose ce mot est

est

entre

l'exemple le mot pai le

il

et

noms

à ce titre,

et,

sin-

L'association

n'explique ont entre

formellement

d'un mot signification ments dont possibles

pas d'images or d'un mot;

sens

au contraire, sont des assertions,

contredit

susceptibles dont le nom est

et non

l'association

Dans

liées

et

pas la distinction ne répondent pas

ce n'est Taine, pas l'image évoquée me résiste, c'est le jugement Les qui

d'idées

a pas de jugement l'affinité entre les

paicc gnances qu'ils du principe de contradiction.

Londres

faite

Pans, loin,

Hachette, la

t

dénotation

de jugements

I,

liv. d'un

la connotala

i, § III se compose concept

signi-

I.cli

hypothétiques(73,

87)

do juge-

90

DU

LOGIQUE

!'un

fication

mot

infinité

d'une

ne

consiste

CONCEPT

en la possibilité pas seulement mais aussi en l'impossibilité d'une

de jugements,

ou tels que : Ce chien est homme jugements Tracer la limite entre ces deux a des ailes. infinis,

infinité

d'autres

L'homme l'un

contenu

c'est

le définir.

La

l'autre

dans,

exclu

d'un

signification

de

nom

la

n'est

du

signification

donc

un

pas

mot,

matériel

au hasard de la rencontre, mais bien un emmagasinées d'images et capitalisé. Ce qui n'est n'est savoir recueilli pas jugement Le concept n'est en lui-même ni vrai ni faux, mais pas savoir. il

convient

à tels non

conviennent, traité quasi

non sujets, autres. tels

du

semble

mécanique qui infra-intellectuelle.

gie nisme

s'il

comme

concept

11 ne

à tels

autres; L'erreur de

appai être le se

tenait

tels

attributs

Taine

est

à

définit

de par

pas

d'avoir

automatisme

cet

caractère

lui

la

psycholole seul méca-

mais est d'être formation, par sa fonction, qui tels sujets; il n'est il est un pas un pur effet, apte à qualifier et par là il appartient à cette finaliste psychologie moyen, la logique. de l'intelligence, qui est proprement de

sa

distinction

La actuels

des

jugements à la logique du

ramène

d'ordinaire

attribue

qu'on

virtuels

—CONCEPTS



52.

Le du

négation proposition

est un négatif dont ce concept dont l'attribut

concept jugement affirmative

les

questions Elles ne

concept. examine les jugements si l'on pas n'aperçoit

LA

NEGATIFS,

jugements

du

logique on quand

plus de difficultés tandis sont obscures qu'elles implicites, elles se rappoitent. les jugements auxquels

Il

des

toutes

jugement

à la

présentent

et

PRIVATION

attribut serait un

est

la plus Toute

positif, attribut. concept

négatif L'âme

un jugement dont l'attribut est positif: exprime négatif est immortelle L'âme n'est pas mortelle. signifie Le concept détermine une classe de sujets positif auxquels il peut être attribué. le concept Théoriquement, peut négatif être

attribué

tout

à tout

de couple divise en deux l'une

de

ces

sujet

concepts classes

classes

n'est

qui n'appartient dont l'un est la

totalité déterminée

des

pas le

à cette

négatif

classe; de l'autre

sujets possibles. en compréhension

Mais que

CONCEPTS

Il n'est faire

de

non

prenant ou réels

PRIVATION

91

et en extension la caractère, que par classe ; elle est à peu près insaisissable de mettre à part la classe pas impossible le reste classe de tout une comunique

d'un la négation par de l'autre soustraction pour l'esprit. et Homme

LA

NÉGATIFS;

les

tous

seulement

ne

êtres

animés

ou

inanimés, mais encore

sont

pas hommes, tout ce qui, la vertu, le nombre, tous les abstraits, l'égalité, comme Mais quel usage à quelque titre, sujet. peut être pensé classe ? faire d'une telle la pensée pourrait-elle —

53. concepts virtuels classe

plus cette

ou

continu

entre lappoit de commune

quelque

la

classe

d'une

de peuvent

même

alité

plut

espèce

pourtant

ne

qu'on

peut dont on

entre ayant être mesurées

Le

chose

du

sujet ne l'est

du

elles avec

un une

l'affirmation

de quel-

la négation virtuel jugement

de quelque est déter-

Mais comme ce jugement pas. l'attribut n'est déterminé comme que par négades sujets demeure assez incertaine. Aussi les chose

ont-ils donné concepts négatifs citons les célèbres, parmi plus dans l'histoire de la philosophie mathématiciens et métaphysiciens à la

ce qui ne comporte aucune ne se dit pas de ce qui est de ce qui ne comporte pas

concept implique négatif en même positif temps que

quelque est viiluel, et tion,

d'une sujets ne dit On pas

ce concept

giandcurs ne défini,

miné,

de

moins

seulement

des

autre;

des

à des sujets s'applique et l'impossibilité la possibilité de les compter ne se dit pas du le compte. Incommensurable et une table, n'ont la vertu qui cependant pas mais entre les choses du rapport mesuie, qui,

achevei

attribut

mort

encore

mais

pas dénombrer; affirme à la fois

que

la

Innombrable

et indivisé,

i apport même unité.

des

est

elle.

grandeur,

étant

les explicite, Les jugements

contraiie

concepts privatifs. n'admettent constituent que moins clairement dcteiminée.

d'exclure

avec

lelation

d'en

sont

convention

et cependant elle n'est immorale, pas se dit de ce qui vit, de ce qui dure, de ce demander s'il meurt ou non; car on n'éprouve

peut besoin

aucun

d'une

pierie Immortel

on

dont

de

moins

A

négatifs les qui

que morale.

qui

imaginaires

lieu

à d'illustres celles

conttoverses

relatives

ancienne, modernes,

au

non-être

à l'infini chez au libre-arbitre,

c'est-à-dire à Y indéterminisme, contingence, à toutes les époques de l'histoire de la philosophie.

à

:

peu

les

près

91

DU

LOGIQUE

sa forme verbale dans négatif C'est ce qui arrive quand concept positif. un lui-même non est, concept qui pas Un

54.— mer

CONCEPT

un

affecte

car

négatif, sister,

terme

la

mais

peut exprila négation absolument

ne laisserait négation discussions célèbres sur le

rien

d'une

négation Les

ptivatif.

sub-

catactèie

du concept concernent les jugements d'infini négatif est la négadont ce concept serait l'attribut. L'infini et même la privation tion de la 'imite, qui est une privation, de toute limite, en général. U peut être la négation comme ou

positif virtuels

les métaphysiciens du xviv* siècle disaient lorsque que Dieu c'cst-à-diie aucune est infini, n'admet privaque son essence être la négation soi te de limite, U peut d'une certaine tion. comme lèles

deux paralentre que l'espace compris être la négation de toute détermination peut L'infini en ce cas, il est plus de diic exact indéfini. c'est la possine compoite aucune l'indéfini limite,

de

limite; est ce qui

de toutes

bilité rait

les

l'absence On

soit

affumatif

toute

mesure

ne qu'il timable a plus

si

un

de

C'est

tantôt

nimé,

etc.),

il

que

— qui

sourd, ments

affirmative,

i

On trouverait

ét/mologie.

est grand qu'il si l'on veut dire

si

du

à volonté

affirmatifs

particule

sont si

elle

négative

seulement

l'on

que la veitu êtte estimée, peut du prix de mesure

ines-

est

juge

de

positif ou l'autie.

négation. des termes

jugeau delà de

vertu

négation

positif

peuvent

négatifs aucune

sont etc., sont attributs

une

l'un

un

la

valeui

du

positif,

de

suffixe

ou piéfixe la négation

piéscntent

souvent

prix

le

contraire

est

immense

de toute

concepts

aveugle, dont ils

est

dire

un sens

soit

à l'exclusion

tantôt

Des ne

est

affirmatif, ce dont la

signifie le tantôt

etc.),

ignoble,

monde veut

jugement que tout

ptix s'il se réduit

sens;

55.

l'on

car on ne sauinfini, un espace est indéfini,

assignée. terme négatif

même Le

l'espace;

concevable, négatif Le pas être mesure.

peut est

négatif la vertu.

de

limite

donner au peut un sens négatif.

est

L'espace

limite

de toute

ment

mots

limites.

une

concevoir

en

dit

lorsqu'on est infini. Il

a deux ina-

(insensible, (injuste,

s'énoncer Faux,

vide,

infâme,

par

des

néant,

1; les jugenégatifs si la proposition négatifs est négative. Cet homme

si on remontait

assez haut

dans

leur

CONCEPTS

n'est

veut

sourd

pas

dire

OPPOSÉS

entend.

qu'il

se fait par la négation concepts M. est un concept prose négatif. a Tout de philosophie maître que est l'absence » : la prose du piose non assujetti aux lègles de langage est positif ou négatif, Tout concept ces

93

Mais

la

définition

de

d'un

Ainsi concept positif. Jourdain de son apprend ce qui n'est mètre et de

pas vers la rime,

est un

la versification. bien

verque la forme du concept qu'elle

le caractère pas toujouis une îègle si un concept est pour distinguer Si les jugements ou négatif. \iitn«ls la qui forment positif du nom sont de \érîfication susceptibles empirisignification est positif ou négatif selon véiificaque, le concept que celte bale

n'indique Il faut exprime.

tion

est

ou expéiicnce sont susceptibles

une

jugements est

concept démontrer



III

positif est une



ou

nécessité

Il

n'y est

11 en

le de

CONTRADICTOIRES

CONTRAIRES

des

L'opposition virtuels.

ces

ou une impossibilité.

OPPOSES.

CONCEPTS

jugements nulle asscition.

absence

Si d'expérience d'une démonstration logique, selon ce qu'il négatif que s'agit

ET

56.

une

est l'opposition concepts a nulle contiadiction là de

même

de

la

de où

contrariété

leurs

il

n'y a en et, est beau-

de l'opposition. La théorie des oppositions du jugement que dans la logicoup plus nette dans la logique les jugements que du concept, paice que dans celle-ci opposés ne sont pas appaients, mais virtuels et latents. au fond, C'est, la même théorie. généial,

sont contraires ne peuvent être concepts lorsqu'ils d'aucun Soient deux simultanément sujet affirmés concepts c'est dire P et Q. Dire sont contraires, que qu'ils si S est P, S n'est pas Q, Deux

quel que soit le Deux concepts être ni affirmés sorte

qu'aux suivants :

deux

si S est Q, S. sujet sont ni

S n'est

pas P

contradicloiies

niés jugements

simultanément précédents

lorsqu'ils d'aucun s'ajoutent

ne

peuvent en sujet, les deux

M

DU

LOGIQUE

«; S n'est

pas

P,

S est

S n'est

pas

Q,

S est

si quel

le sujet

soit

que

CONCEPT

S.

sont donc jugements soient contradictoires,

Quatre

concepts soient contrait

es.

Q P

Ces

nécessaires

pour seulement

deux

jugements

résulter

peuvent

que

deux

pour de

qu'ils leurs

définitions. Deux le

est

sont

concepts

nécessairement de

absolu

négatif

l'autre.

contiadictoiies En

effet

si

Q

si

=

non

ci dessus sont Il quatie jugements tautnlogiqucs. la ligueur mais seulement contrariété contradiction,

n'y

l'un les

P,

a pas à entre le

et le concept concept positif alors s-P étant et s-non sont

les

tautologiques, il est Mais;

ment

possible sous entendu

la

classe

concept 'ers est

prhatif

et alois

5;

est

une

qu'il

pas,

exemple, deux

du

et du concept positif « Tout ce qui n'est pas est ver* est », s'il prose

l'opposition contradiction. n'est

pas

que de langage s'agit pailé mélodie d'une instrumentale.

ne

entendu

ni s- non P, que S ne soit ni s-P S ne soit s. Mais il est que pas les S doivent êtie que sujets pris

ce qui

tout

prose,

par

possible

est

qu'il paice d'ordinaire dans

Car les deux piivatif. concepts P, les deux piemieis jugements deux autres ne sont pas nécessaiie-

ou

et

éciit,

non

sont aucun d'eux ne se contraires, Loisque concepts ni à la privation îéduit à la négation de l'autre, mais conl'un de l'autre. Le non-blanc tient la négation le noir, comprend mais comprend aussi le louge, le veit, le bleu, le jaune, etc. 11 y a différence, blanc et bleu, entre

blanc

et noir.

C'est

l'opposition eA l'opposition

de

contiaiiété

entre

et rouge dneiscs que le

simples, aucune.

contient

n'en

non cntie

comme

ladiations

dheises noir

mais

et

les que

de

la

et

beaucoup plus éloignés entre eux ils admettent

l'un

de l'autre

des

intermédiaires.

est

plus

des

contradictoires

claire, 57. terme

justement —

II

moyen

y

parce a des :

plus

rien.

tranchée eux

qu'entre contraires grand



contient la

que

le

toutes,

contradiction

est

contrariété sont

donc

les contradictoiies; Mais l'opposition

et

par conséquent plus il n'y a pas de milieu.

n'admettent — plus égal

qui

contiennent

la négation, Les contraires

tout

du

du

couleurs

blanc

Tandis

l'affirmation

bleu;

blanc.et louge, il y a contraiiété

seul

qu'un petit.

Ils

se

OPPOSES

CONCEPTS

de

cela pour et le moyen fit

de couples en un terme

unique



Non

à deux

aisément

ramènent

réunir

:

Conliadictoires

Plus

Non

il y a plusieurs Quand l'un des un seul concept ainsi diaiics ; on obtient :

Contradictoiics

les

que

sant

en

On

peut

un

concept un autre

foi niant On a ainsi

deux

simultanément quelque compose

même

le

concept

encoïc

former

unique

une

concept

de

concepts d'aucun

Q doit sujet, ce de tout

Plus

petit

on et

en réunir peut tous les intermé-

: blanc —

noii par ni

grand



Non

ces

Noir



Noir

deux

tableaux

: i° que contraires ne

les

concepts a0 que, de plus, les sujet; être niésd un même sujet,

ne peuvent sont niés

contiaircs

convient

sujet auquel crochets. —

d'un

plus

suf-

termes

petit

[Coloré]

compte contiadictoiies,

concepts êtie affirmés pcment contradictoires concepts

58.



des

Plus

petit



aisément

les

l'un

contiadiction

Non

:

se rend

tandis

une

: il

[KgalJ—

inteimédiaires, deux contraires

Blanc

Contradictoires

plus

Blanc

Contiaiics:

contradictoires



giand

:

Contradictoires

ni

grand

Plus

Contraires:

On

93

simultanément

inteimédiaire

une

de

entre

placé

contrariété

en

tout

réunis-

des intermédiaires et en partie tous les auties intermédiaires.

P et Q qui ne sujet ; en effet,

peinent si P

être est

affirmés

affirmé

de

en être

nié, puisque, Q se par définition, n'est de pas P ; et si Q est affirmé

qui en être

P doit P se nié, puisque, pai définition, sujet, les deux de tout ce qui n'est pas Q. Mais compose concepts car il peut existci ne sont pas contradictoiics, quelque sujet à la fois des concepts aux deux appartenant auquel conviennent couleurs Ainsi deux complémentaires, par exemple groupes.

quelque

le rouge

sensible sont siml'expérience pour tout au plus capables de produire sur plement hétérogènes de contraste, la sensibilité une impression sont contraires pour d'elles est faite de toutes qui sait que chacune l'intelligence les

et

radiations

le

vert,

qui

qui et

ne sont

pas

dans

l'autie.

Cette

contrariété

96

DU

LOGIQUE

n'est

être

peut l'orangé, l'un et à l'autre

des



Aiistote au

quoique radiations

faite

de

deux

gioupes.

ceux

complémentaires 59.

car

contradiction,

pas

qui

CONCEPT

par

qui

appaitiennent

On

peut

a\cc

raison

exemple

appeler

ce genre

piésenlcnt

a remaïqué même genre

couleur,

à

concepts

d'opposition.

que

les

contiaires

: il

dans n'y a pas d'opposition Les continues sont des espèces extrêmes. Il en : on y peut toujouis sont toujouis discomposés celui du genre, à tous concepts, qui est commun

appartiennent l'hétérogène. résulte qu'ils

deux tinguer est toujours de luissci les deux, et qu'il impiudent impaifaicelui de la différence tement déterminé, qui est l'affiimation et la négation d'un même II en îésulte caiactèie. en outic que les

contraires Les

sont

difficultés

de l'opposition grec

parce

qu'il

tés.

et du pas

de concepts. de la négation,

dernière

distinction

coup que

les deux

en

Kléatcs

au

cmbaiiassèicnt entre

ia contrariété

de

sujet

l'esprit sortes

les diveises

résolut

renferme

en

distinguant la contradiction.

encore

obsemiquelques d'étudici des concepts l'opposition des jugements \ITl'opposition

considérant

jugements

les

par

les

impossible considérant qu'en ces concepts. constituent

qui mieux

science.

iun-Mrc

distingue Ariotote

il est

Mais

autrement tuels

n'a\ait

même

soulevées

de l'ôtie

d'oppositions la privation Cette

d'une

l'objet célèbres

Cette

étude

des jugements impliqués par deux

se

feia

beau-

actuels,

d'autant

concepts

contrai-

les quatre sont dictoires,

contraimpliqués jugements par deux concepts des jugements et que ces jugehypothétiques, La théorie étudiés de l'opposition ments seront des plus loin. en réalité, à la logique du jugement. concepts appartient, îes,

60.



Un

concept contradiction

« implique en deux poser On

concepts

est

dit

contradictoire

»,

quand contradictoires.

a dit

contradictoire qu'un concept un mot qui semble quelque signifier contradictoires car deux concepts concept excluant

unique tout

au répond Contradictoire

: on ne peut à la fois le

rapprochement veut dire

former même de

ces

inconcevable.

en

l'analyse

peut

lui-même, le décom-

est un pseudo-concept, chose et ne signifie rien, ne

s'unir en un peuvent une idée en posant et en terme. Aucun ne concept deux

mots

cercle

carré.

CONCEPTS

Il

faut

virtuels.

CUIRS,

se rappeler H peut arrher ne

contradiction un

OBSCURS.

tout

que

correspondent contradictoiie.

concept la contradiction laquelle

qu'à pour

concept

de les manier. pas toujours un dans virtuels impliqués

—CONCEPTS



61.

CLAIRS,

d'idée

L'idée

ne fait

si l'on

Les le concept. assez cmbariassces les sans que, virtuels ments

explications ; Leibniz

idée

claiie

d'une

sines

; sans

cela

Lvsimachus, qui effectivement guérit

d'idée d'un

Si être

l'on faite

le-Grand la plante i ch

même, obscure. s'tu

il

à do

CONFUS

une

idée

claire

impliqués à cet égard

dans

heureux plus considèie les

parce

celle

sont

jugede permet

qui

« comme, lorsque couleur, je ne picndrai pas et si j'ai une que je demande;

comme

songe

tels

exléiieurs une

en songe.

bonne

malheur

voi a\ait

pour

il n'avait

et

qu'il

se pour celle qu'il

Le

exemples, et très

image

claire

géomètre

Medi'ahones de cognitione, vcnlate et ideis, Voy dou sont tirée» toutes nos.citations<-^_ xiix, Traité

un

guérii

eût

eu point eu besoin

faire en

retiacer auiait

eue

»

plutôt



semblait

le îcncontie,

Nabuchodonosor, est manifeste que

tenait

avait

GOBLOT.

peu il

arme

Ijsimac/tia, appelée parce qu'elle cet ami du roi. se fit Loisqu'Alexandie de plantes, il reconnut parmi lesquelles

de caractères

vue

un

en songe, si par la reconnaître pour

comme

Daniel,

celle

en plante fut depuis

quantité avait vue

suffisante

son songe aurait été

est

il

d'autres parmi plante, je la disceinciai l'idée est obscure... Alexandie-le-Grand

une

dit-on,

pas être virtuels

peut

jugements des Cartésiens

objet loisqu'on bien claire d'une pour

ne

DISTINCTS,

explicitement, désignei l'idée 1. Il définit claiie

j'ai une idée couleur une autre

apporter celle qu'il

ne

son

rcconnaitie

vu,

aux

qui

de jugements recèle aucune

contradictoire, que ce qui

OBSCURS,

claire

attention

fait

87

d'éléments actuels pas plus C'est la raison précisément de nos concepts ne nous empêche Mais si on actualise les jugements

concept on s'aperçoit alors soit arrêté; qu'on est un inconcevable. concept

IV

est

un concept

qu'à

CONFUS

DISTINCTS,



I^r>gîque.r

j\

l'idée

claire

Alexandie-

apparents.

qu'une a une idée

et surtout

déviait

idée

claire

claiie

du

iXomeaax

Essais

7

de kilo-

hv.

Il,

98

DU

LOGIQUE

il n'a qu'une gone dont et diverses propriétés

Théophile de Philalèthe

qu'il Dans

l'obscurité

consister

fait

qui

et le mauvais l'équivoquo une langue d'a\oir avantageux

idées

a>ec

une

à-dire

en

dirons

un

admet

donné

sujet

il

dont

claires,

ou

est

non.

Kilo

si un ses

polygone Nombre côtés.

ticien, nombre

parce qu'il est carré —

63. ne

est un gone donné est

sont

Les que

carré sait ou

concepts relativement

concept empirique, qu'un peut ariher

tenté

clair,

le faire

surtout

un

entreles c'est-

analysant,

on quand on pourrait

chacun si

de

ce sont

clair

en kilogone est un concept quelle

des

l'a

est attribut, c'est-à-dire non ce concept comme

concept

pai non.

nominalisme

lui-même

logiques

Le concept Homme est clair poui caiactèies reconnaîtie savons à quels ou

ont

en les examiner, tendre distinctes,

qu'un concept ou opérations

quelles expériences les jugements virtuels si

idées

faut qu'il de les

s'efTorçant

62. — Nous

les

icndre

le

Essais,

et la confusion

exactitude, scrupuleuse comme ticiens, métaphysiciens quelques comme Leibniz avec un médiocre succès, pour pris ; mais idées elles-mêmes

Nouveaux

des noms. Il sciait emploi bien faite et de s'en scnir commo font les mathéma-

dans

celtes

en connaît qu'il Leibniz n'a pas

confuse, parce les vérifier. peut

image

ce chapitre des de combattre préoccupé

davantage. est surtout

approfondi

CONCEPT

sait

par vérifier

s'assurer attribut.

de nous, car nous est homme sujet

car

on peut s'assurer le nombie de comptant clair

opération

se lapportant à des clairs. Kilogone, n'est pas absolument

l'aiithmépour reconnaître si un

objets d'expérience considéré comme clair

paicc

qu'il s'as-

soit si obtus ne puisse que l'on angle ne foi ment surer en droite, que ses côtés pas une seule ligne des côtés sera impossible. sorte Je sais que le dénombrement recevoir d'une couleur impression je dois vagueme.it quelle pour

est Mais qu'elle rouge. de telle soi te qu'on ne

juger

s'approchent mémoire, étant mise les raies

on les cependant » Si de l'autre. près

et

de Frauenhofer,

du vulgaire, que celle la distinguera d'une

y a des couleurs les discerner saurait

discernera une

le physicien sait qu'il parce couleur

« il

voisine

quelquefois couleur est définie

en a une par ; il

idée

plus

quelle expérience n'en a pas une

qui par l'une par claire il idée

CONCEPTS

ainsi

OBSCURS.

que

CONFUS

DISTINCTS.

paicc que la dispersion le disccinoment des raies

claire

absolument limite

CLMRS,

de la du

99

lumière

a une Je sais

speclie.

m'assurer je opéiation puis empiriquement quelle par de deux sont deux égales. L'égalité giandcurs grandeuis le physicien, sait par quelles parce qu'il pour plus claire une de précision et quelle il opèicra mcsuic rations obtenue.

l'approximation

Elle

n'est

absolument

pas

que est opésera claire

des la précision mesures est toujours que cmpiiiqucs parce si deux on ne saurait dont la diffélimitée; juger giandcurs à la limite est inférieuic sont égales îence ou d'approximation se iapportant Tout à des objets concept d'expérience inégales. une obscurité des cas pouvant se iriémédiable, comporte ne dispose! a d'aucune où l'on ni d'aucun expéiience présenter îaisonncmcnt et d'un

sujet

Tout ments

et ceux-ci

en

doit,

concept

Le3

d'expérience. en un savoir

sistent

vérifier

pour donné.

le jugement

d'autres

encore,

jusqu'à

à des concepts analyse, empiriques, sont des jugements d'expéiiencc chose d'un la lègle que procédé mo\en une mesure de déterminer La géométrie elle tend à

èlie

peut

ce qu'on en dernière arme, dont les jugements Rituels 1. Une n'est aulie équation de

mcsuic

des

; c'est impossible, mais parfaitement

concept clair est

donc

Mais

il arrive

diie

impossible qu'on

ne se propose pas la constatation jusqu'à

son

i,

oeuvre

Ceci

DO

la

comme

signifie au , c'est,

empiriques d une connaissance

de

empirique Ainsi

les leur

ou

fondements fin

et

il

leur

donc

toujours qui con-

savoir viituel — non pas certes est infini dans qu'il Un

la

concept

l'application seule qui le

géomètre a fait connaître

principes aboutissement

des

tout tout

absolument

théorie,

pure

pousser

signification. terminée quand

pas que contraire,

empirique

parce actuel.

à la ligueur. raisonne dans

qu'on

cepts d'en actualiser

un

indirecte,

C'est

au

actuel —

jugecon-

l'algèbre d'autics concepts,

fait

de ces instruments. moyen pai une constatation empirique que le stitue la pensée deviendra conceptuelle entier

concept

mesures. d'api es d'autres la « philosophie d.. in règle et du compas » ; iclations ^rifiablcs et à des constiuctions

est

exécutables

ce

à des

rappoitei abstraits de

concepts qui

de

se

définiti\c,

virtuel

formé

c'est-àdes

con-

achèveiait considère un

pro-

soient mathématiques qui est la détermination

iOO

DU

LOGIQUE

cédé

ou de

de construction

CONCEPT

exécutable

mesure

a épuisé ; l'algébiiste compas comment une il a montié quand

gèbre

inaccessible

empiriquement

clairs, les composent

parfaitement virtuels qui

64.



mesures

i aisonner

a\ ec des concepts des jugements sujets

que les soient eux-mêmes

claires

idées

Les

des

déduiic

des

concepts,

\irtucls.

de jugements

encore

faits

On peut à condition

données.

numériques

se

peut donc

de la

moyen

la puissance de l'almesure numérique

et du

règle

au

n'ètie

mais

pas distinctes, est nécessaii ement

peuvent idée distincte

tandis qu'une claire'. ionfuses, selon les Cartésiens, la disUne idée est claire, lorsqu'on de ce qui n'est pas elle, distincte discerne ce cerne lorsqu'on devoir Nous venons discerner une idée que qui est en elle. savoir de ce qui n'est pas elle, c'est ou par quelle expéiience on peut reconnaître les sujets des jugements logique opération est attribut. Il suffit dont elle cela virtuels l'on pour que un

connaisse qui qui vent

certain

de caractèies

gioupe

tels

tout

que

sujet sujet en

au concept et que tout appai tient en soit exclu. Ces caractères, qui à deux, le genre se ramener et la différence,

tous les possède un seul manque

peufor-

toujours ment la définition On lités

caractéristique. ces caiactères connaître

peut ou propriétés

i.

discerner —

« PniiAitiBi!

une

les

ignorer affirmées

être pement des sujets auxquels un homme de tout

qui affiiniées

implicitement Ainsi, poui

et

idée

est celle

distincte

ou

aut<es

qua-

ou sont ils

toujours conviennent.

autic

animal,

1 esprit est celle

une

aperçoit

il

différence

de toute autre ne peut pas suffi idée, et une idée confuse qu'on qui la distingue d'atec une autre de qui elle doit êlre différente. samment distinguer — a TutoPBiiE. Suivant cette notion de Vidée distincte, que AOUS donnez je nctois te mojvn de la distinguer de 1 idée claire C'est coutume de suivre point pourquoi j'ai de M le langage et telles sont temps ici

de la

couleur

aisément

les

ou

chez

Descartes, les

idées

d.s

qualités Elles Mit

de la chaleur

unes

des

une

qui

mais

autre*

idée

être pourra sensibles affectées

elles

ne

renfcruunt Ainsi on distingue pas ce qu'elles les fait connaître et au que par des txenr'cs, ce qu'on déchiffre la contexlure çuoi, jusqu'à distinctes elles

distinguent même* le font

distinguantes dire qui sont

ou

l'objet au'si,

d un nous

qui distinguent en elles distinctes

autre, nommons les

sont

il

reste,

les

et

celles

distinguent ou la définition

F entendement

en même

comme celle organes, reconnaît et on les discerne distinctes, donner

faut

dire

la

parce qu'on On définition.

ne ne

que c'est un je ne sais selon nous les idées

quoique comme les claires

non

confuse

aux

Ainsi

distinctes mais

on point saurait

n'en

néanmoins,

objets, mimes et

ce qui en donne connaître, l'analyse » (LEIBNIZ, Nouveaux essais sur cehfutes font

car

claires,

claire

mais

confuses

en

celles sont bien pas toutes qui c'est à qui sont bien distinguées, dans les marques l'objet qui le

humain

, autrement )

nous

les

appelons

CONCEPTS

terminés d'un

en affirmant

Mais,

CONFUS

DISTINCTS,

101

tels

caractères

de quelques arteneurs membres

suffit

culé.

OBSCURS.

CLAIRS,

station droite, que bipède, artipar des mains, langage est homme, on affirme sujet qu'il

tel autre de ses que implicitement foie ou son cei veau, a tello structuieet connaitie l'anatomicct lois, que font

son son coeur, organes, fonctionne telles d'après la physiologie humaines,

à telles est soumis conditions et d'existence que son langage est régie dévolution, par tels principes, que son intelligence de ce sujet la nature humaine toute etc. C'est que l'on affirme d'après et non

nombre

un

petit distincte

quand la définition

qu'cntiafne on sait distinct quand on \érifieiait logiques

ment

de choses

idées

est infini.

idée

Une

est

confuse

ces

ou propiiétés qualités Un concept est donc caractéristique. ou par quelles expériences opéiations les \iituels dont il est jugements ignoio

peut réelles

on

non

être

sujet

ne peuvent jamais y a à connaître

2, car ce qu'il Mais les concepts

distinctes

léel

on

s'il

sujet 1, c'est-à-diie donné. Les

de caractères.

d'un

attribut

être

parfaiteun objet

dans

construits

peupar l'esprit non pas que le nombre de qualités ou vent être distincts, étie mais renferment limité, qu'ils puisse parce propriétés le moyen de les découv rir. Il faut pour cela qu'on peut connaître fondamentale. toutes d'une même dérivent qu'elles piopriété Cette

concept. La clarté leur

est

propriété des

définition

préhension maintenant

Ou plus

et

ou

la

se rapporte leui caractéristique;

définition à

concepts

à leui

étudier

exactement

l'essence

définition ces

antécédent,

leur

distinction

essentielle.

Nous

essentielle extension à

leur

devons

du à

et comdonc

propriétés. car

tout

jugement

qui

a pour

sujet

un concept

est

hypothétique (87) » Ou, comme Leibniz a une idée obscure et imparpropose de dire parfaites mieux 1 appeler » et, dans la suite du faite (car c'est ainsi que j'aimerais que confuse), confuses il appelle les idées que Descartes chapitre imparfaites appelait

III

CHAPITRE

DU

LOGIQUE

CONCEPT

(Suite.)

EXTENSION

ET

LE

65. — Tout

COMPREHENSION, ET

CONCEPT

L'IDEE

dénote un sujet ou des sujets et connoteles dénote à ces sujets. Ainsi homme appartenant qualités les les Européens, Don Socrate, Pierre, Paul, Quichotte, et de de Salcnte les habitants nègres et les peaux-rouges, Pile d'Utopie, et connote station etc., dioite, intelligence, dans le même etc. On a souvent sociabilité, langage, employé nom

sens à peu près sion et intension

et connotation les mots que dénotation : la signification d'un nom est plus ou à un plus ou moins étendue, c'est-à-dire, qu'il convient nombre de sujets, ou plus ou moins intense, c'est-à-dire et riche. Au lieu d'intension, employé qui n'est guère on dit ordinairement 1. anglais, compréhension I

C'est

tiennet) semblent

sans

qui

doute

a fait

pas

1 homonymie

préférer embarrassés

qui est dans à une différence

— intention (adjectif intensif) comme d extension Les corrélatif

compréhension de cette homonymie,

A'extent

la langue

pas intense,

étymologique. intension, intensif

en tout

înlension

intensité, cas un autre

La

différence Intention tiennent

ils

ont

forgé le mol intention intension

même

est

qui

moins grand pleine

(adj

qu'en

mien

Anglais intenlcorrélatif

orthographique vient de intentas,
exten-

part peut

passé être un

no

ne répond de inltndo , barbarisme,

intendo. pari passé du même StuartMill a remis en usage les mots dénoter ticonnoter notation connota(la distinction tion se trouve dans JAMES Mm, C i4 Les scolastiques des avaient a) Analys distingué nomina et secondât ou communs, désic'est à dire des noms, intenlionu, prima; propres des sujets des substances maison , — et des adjectifs, concrets, Socrate, homme, gnant des attributs ou qualités ne peuvent exister abstraites, désignant lesquels que dans un sujet seul

blanc, et

par

jeune, première

tertueux intention,

L'adjectif il ne peut

un suppo<e rien nommer

nom

auquel

(notare,

il

est ajouté, a lui dt no tare), il ne peut

ET

EXTENSION

COMPRÉHEHSION

être d'accord semblc-t-il, celle de compréhension. celle du raisonnement du jugement,

On devrait, comme notion celle

103

sur La

le sens

n'est

reposent de autant du

dans

nativisme

renaissantes toujours du conduire à critiquer le Il se trouve, au contraire,

et

l'autre

il

dont

sibles

est le nombre c'est-à-dire terme

est

le

est l'attribut, des qualités

c'est-à-dire

s'il

ne peuvent

îapport l'attribut

est infinie; Il n'y a aucun être

de préhension même attribut. concept

deux

est

des

sa compréhension communes aux

des jugements possibles c'est-à-dire s'il général,

tion

Un

genre,

dont

d'un

sens

termes

Ces termes

qui sont

est contenu

dans

ne

com-

des indi-

est

deux

do ni

être

hétérogènes. un autre soit

la rien

que la que

sujet. sa

concept, sa connotation

peuvent

et

du

il est le

sujet,

des

jugements posou connotation

est un

même

de

sous

individus

singulier, entre l'extension

du

réalisme,

flottant, plus obscur plus équivoque, de l'idée de compréhension. piéhension ou dénotation d'un terme est le nombre L'extension contenus

; et de

livres

plus

vidus

d'une

du concept, elle sur

logique

a été exposée dans et quelle discipline de siècles ? La querelle autant cours pendant celle du et du conceptualisme, nominalisme et l'une l'empirisme, auraient divers, aspects de cette notion. valeur

exact

genre, Si un dénota*

infinie.

termes

entre

la

qui comd'un

sujets

soit

en extension

du en compréhension tous les jugements virtuels prequand mier sont des jugements virtuels du second. Un concept peut ont des jugeêtre partiellement contenu dans un autre ; ils ments virtuels communs. Un tout

dans un est contenu en extension concept est sujet du second. Tout du premier sujet

autre animal

quand qui est

a Connotahvum est déjà nommé qui » (G et aliquid secundano D'OCC*M, (nonien primano est) quod significat aliquid Les noms de Gesch der Logik, Somma toi Cf PRAXTI, III, i, v. B 36$) log , I, 3, f Mill et Bain sorte de noms Stuart sont une troisième qualité (blancheur, jeunesse, \ertu) les rangent les noms dénolatifs parmi des sujets il devient nom et désigne Mais substantivement, pris l'adjectif peut être qu'ajouter

par mot

une

détermination

intention première n'a vraiment de

être

On

tation,

allemand, Inhalt

désigne

signification Connotation

ou attribut sujet de noms que des espèces extension et une connotation En

(COXXOTABI)

l'extension

Toute

à ce

Un et même un individu par »ÎS qualités genre mot peut dans et par le jugement, or le même que des fonctions des noms sont donc et dénotation plutôt ou une dénolabon a en même dénomination temps un

ou ou

compréhension dénotation s'appelle

Vmfang,

la

compréhension

ou

conno

104

DU

LOGIQUE

est

mammifère sion

dans

Un 'quand ce qui

est concept tout attribut

en

estvrai

en compréhension

raison

un terme

exten-

est

dans

un

second.

autre Tout

Vertébré

Mammifère.

contenu

en extension

dans

un

dans le compiéhension et la compréhension sont des concepts

inverse

l'une

en

identiques \irtuels. Ils ne sont

peut

expiimcr idée obscuic; c'est tions est complexe

predonc

de l'autre.

sont

concepts

jugements et ces noms

noms

en

mammifère.

du

dans

est contenu

mêmes nom

contenu

compréhension est attribut du

du

L'extension

Deux

en

contenu

premier du \ertébré est vrai

—Quand le second

autre, miei.

est

Mammifère

Vertébré.

est contenu 66.

vertébré:

CONCEPT

svnonymcs. une idée claiie

ce qui au lieu

arrive

ils

quand diffèrent

sont

faits

des

alors

le que par l'un des deux

Cependant tandis est une que l'autre si 1 une des deux dénomina-

et formée de consimple, claiis. Dans ce cas l'idée claire est la définition de l'idée cepts un concept clair obscure: obscur devient on a construit quand avec des idées claiies un concept extension et qui a même d'être

même

compréhension.

est

on ne sait obscur; concept dans cci tains animaux dont

un

oiseau

tout appendices sidérci comme et dont vertébré

Ainsi

dans

la langue Oiseau vulgaire, si l'on doit îeconnaitre un les ailes

à quoi oiseau

l'on

L'extension

à des

mération

à fait

reconnaîtra d'un

dont singuliers, de l'intelligence.

si un

concept

étant

la compréhension On ne pourrait

; oi

animal un

hension

C'est

pourquoi

l'esprit

est

ou

qui

ne sait

un

pas de

sujets

est infinie, aux prises échappe la connaître énuque par est impossinguliers

pense

contraire

rien,

la

au %iolen de

la f Jim

déterminent par concel^H

images. Socrate,

n'est

infini

nombre

l'énumération^||h^£ujets sible parce sont sans nombïeTAu qu'ils hension d'un concept construite peifN^re en nombre limité. concepts (TO^A^ÔIC détermine l'extension d'un conccpwm

Lorsque

réduites

au vol ; on est tenté de conimpropres un oiseau une chauve-souris, qui vole très bien le vol îesscmble à celui d'un oiseau. Le concept d'un a un bec et des plumes est clair : on ovipare qui

sait

par

sont

sauf

qu'il

^^r nVsait

compréd'autres lion.

On

comprénon pas rien,

EXTENSION

ET

COMPRÉHENSION

103

son d'ordinaire interlocuteur, définition, peu de la dialectique, tourne d'abord sa penau maniement exercé le concept à définir; il concrets sée vers les sujets que dénote à définir cherche une énumération tente ; il par impossible et des des enfants la tendance ordinaire C'est des exemples une

cherche

sans esprits les jugements ainsi

culture. viituels

de saisii de

ciet,

définitive, de peidre

l'intelligible rappoit

théoiic singuliei,

est

qu'il

l'action

nécessaire

67.



La

denotation

et

la

et

permet le con-

avec rationnel

avec

pouvoir

sai-

de

d'aillcuis On vena pied. de la déduction, que l'exemple, aux nécessaite est absolument

abstraite elle-même (i65). pensée et c'est une faute une définition, définir pai que de vouloii logique l'infini d'épuiser

actualise

parce qu'il le concept,

la pensée puisque la Pai l'exemple,

moment, à

utile

dans impliqués de la pensée abstraite le sensible, du avec

le rapport

l'empirique, à tout sit

est

L'exemple

tend

en

toujotus,

spéculation loin, plus c'est-à-dire

évite la

dans le

sujet de la

tout

n'est l'exemple a fait élémentaire

pas de

des

exemples.

Mais

constructions

mot

d'un

connotation

et objectivement. subjectivement distinction ne semble Cette pas avoir Sans doute, la dénotation. qui concerne aux n'attribuons homme pas le concept

tenter

C'est

peuvent

s'entendre

d'importance et vous mêmes

en

nous

moi,

sujets, mais

ce

parce si nous

hommes; pas les mêmes que nous ne connaissons nous ne lisquerions nous entendions sui la connotation, pas car nous attiibueiions d'être en désaccord sui la déuotalion, les mêmes la qualité d'homme lègles d'après être attriNous admettons sans peine puisse que le concept connaissons nous ne bué à des pas dès qu'ils sujets que aux sujets attribuer ont les caractères nous le font que qui ou îefusciions

nous

connaissons.

C'est

et

de

du

mot, tation.

décide

dès

(ou qualités

donné, prjjBojpnsidérei de ce nommfle dépend naissances

son

emploi,

qui est c'est-à-diie

la

signification de sa déno-

0

La connotation la totalité

la connotation

enf cette

compréhension) qu'une comme

personne contenues

natuicllcment

peisonne

subjective

à ce

donnée, dans de

moment.

d'un

nom

est

à un

moment

la

signification des conl'étendue S'instruire,

c'est,

106

DU

LOGIQUE

en

général,

son

langage. Elle peut i°

si elles tion

varier

bien

Ou

la

accroître

été

ont

subsiste.

connotation

de deux

les

CONCEPT

limites

des

subjective

manières

de

:

de la connotation

restent

les mêmes; définicette

au moyen d'une définition, cadre ne change pas, mais il se

fixées Le

mots

soit remplit, des éléments nouvelle nouveaux, expérience qu'une y importe était soit que le raisonnement ce qui y fasse apcicevoir y à notie insu. Si j'apprends une nouvelle enveloppé propriété

moi la

un

ou

du tiiangle connotation

des

sans

nouveau

notions ni

s'élargii

détail

la chien, s'emichit pour

de l'anatomic

de

du

et de chien

triangle se restieindre,

et

leur

reste

dénotation

même. 2°

remaà quelque oblige niement des anciennes, et les limites mêmes de la signification du mot se trouvent on ce que d'abord ; on distingue changées un supplément confondait, ou, au contraire, d'information, une analyse d'identifier ce qui semplus pénétrante permet blait

Ou

bien

d'abord

la nouvelle

connaissance

Une

hétérogène. étroite ou plus

saire,

nouvelle

plus large. à mesuie nous Ainsi, que nous sion subjective des mots, tantôt tantôt se icsscire, s'étend limites, On

peut

supposer

objet,

un

esprit au courant

parfaitement sinon de outc exempt, les*. La compréhension

seiait esprit ment à cet objet. Il s'agit d'un au courant n'existe parfaitement tante

pour

n'est

possible

que

par

cet

artifice

et d'erreurs exempt d'ignorances ce qu'un homme de son temps

i

vérité

faut

sans

de

changer

qui de la science

esprit

d'un

de

son

d'erreurs

nom

fictif, Cette à un esprit

individuelles, savoir. peut

temps, individuel-

et

dans objet relativemoment

de

à ce

à un

cet

car

le spécialiste notion si impormoment

donné,

fictif, supposé sachant tout La

notion

revêt

de son tcmp\ ci elle en les erreurs de la science supposer qu'il partage contient on parle de 1 état de la science à un moment on la prend telle donné, Quand ou fausse , u î ne peut la supposer débarrassée de ses erreurs, car ce est, vraie qu'elle serait ou remplacer I erreur donc connaisMpcc par une correction, ajouter quelque que la science ne pos«ido ou laisser vide la place de l'erreur, donc rejeter la part pas encore, de

II

compréhen-

se déplace. relativement serait,

pas. de la science

l'état

l'historien,

néces-

ou

du moins

eneur,

est la

instruisons, s'enrichit

du subjective l'état de la science

un tel

définition

que

contient

d ordinaire

l'idée

faii»se

ET

EXTENSION

de l'impersonnalité est sa compiéhension

jectivité; Par une

accidentelles

celles

la vérité,

ne peut-être rait relativement

le seront

à la

inhérents

nature

cspiit ces véiités

un

objet, y compris C'est la compréhension ici d'un plus s'agit de tout se compose être

en

peut



68.

connotation lités

n'aurions à

un

aucune

de

unes

de les

les

nature

peut obstacles

de

l'esprit la vérité sui

toute

jamais. ne

qu'il

l'infinité

échapper pai sa dénotation. à un

les

esprit qui humain

compréhension objective tient à l'objet, de tout ce qui

attuhuécs

dépendre îaison

qui sau-

La

nous

celle

par

êtie

qui peinent entre elles,

liées

semble

la

et celles

ne saura que personne de l'idée. 11 est clair

ce qui appai avec vérité.

concept comme

à

sauiait

qui

objective mental.

état

affirmé

Le

ou

un

et imaginons

humain,

un imaginons tout ce que l'esprit encore : négligeons choses

des

tard

plus

et

jamais,

à un objet loin plus

Allons

savoir.

transporter vaincues Supposons retardent la découverte

qui vaincues

seront

qui

nous

pouvons de la science.

analogue, de l'évolution

difficultés

les

toutes

107

celui de la subperdre un certain état mental.

encore

nous

fiction

idéal

au terme

en

sans

le caractère

ainsi

de

COMPRÉHENSION

Mais

de sa les

même

des

considérer

quaêtre

doivent sujet sans quoi nous autres; comme tenant appai

même

Cette liaison des ou propriétés sujet. qualités entre telle qu'on à l'autie, de l'une elles, passer puisse peut être soit un ordre constant de simultanéité ou de succession, soit une îelation néccssaiic de suboidination Mais là logique. ou l'expérience et l'induction nous un font découviir ordre il y a certainement donc On doit

constant, découviir.

à un

appartiennent

une

encore à logique, les qualités toutes penser qui que tous les attiibuts la composent qui

objet,

d'un compiéhension concept, liaison soit que cette déjà cncoic.

Rien

logique

comme

priété autres

dont

comme

réseau

il

elle un

résulte. peloton

y a beaucoup

qu'on a considéicr telle

unilinéaire,

ne puisse savoir: par et

liés

logiquement ou découverte,

on

propriétés, qui en lésulle,

à celle

sont

d'ailleurs

oblige chaîne

une

quelconque

celle

der

ne nous

nécessité

de

la

déduction concept

fil.

rcgresshe pouirait

D'ordinaire,

manicicsde

cette d'une

liaison prodeux à

(analyse), alors se dévi-

c'est passer

eux,

cherche

passer qu'à logiquement une déduction progressive,

par une Tout de

que

entre

un plutôt d'une maille

108

DU

LOGIQUE

CONCEPT

d'une maille partant de passer autres, quelconque, progressivement aux autres, sans en excepter aucune aux unes et régressivement si quelque maille et sans solution de continuité (88). En effet, à l'autre.

il

Mais

ne pouvait être aucun sens dire posait aucune

en

autres

par

deux

doit

en

être

possible, à toutes les

reliée

au réseau, on ne pourrait en logiquement en fait partie ; et si le réseau se décomqu'elle ne se relieraient entre elles qui par paities

on n'aurait deux c'estmaille, réseaux, pas un, mais à-dire deux concepts irréductibles. indépendants, hétérogènes, Par il doit au moins une maille telle suite, qu'en y avoir on puisse à toutes la prenant de départ les pour point passer des déductions dont

initiale

propriété

piogressivcs», toutes les autres

en d'autres

termes,

une

soient

des conséquences de la découvrir II est

se n'a d'autre but que L'anal) tiès possible ait à choisir, soit arbitrairement, qu'on soit pour des taisons de commopar exemple extralogiqucs, entie de dépait. Il peuty avoir plusicuis dité, plusieurs points mais il n') en a jamais à la fois, initiales, propiiétés qu'une et dès que l'une a été choisie comme les autres sont piincipc, logiques d'ailleurs

au même îéduitcs parla Cette initiale, propiiété tielle. 1



69.

rang de conséquences. c'est l'essence ou la définition

de

aux

Kejnes pioposc mots connotation et

peu serait

indistinctement. près de toutes l'ensemble

nues

qui vrai.

ment de

Mill,

des

être peuvent On appelleiait non

pas que le

sujets

tout

tiennent

Formai

sens

différents à emploie d'un tcime

qu'on compréhension La compiéhension

ce

terme

les

être dit universellement peut mais seulement les qualités dénote, caractères font l'individu qui ranger qui

de

la

convenance

ou

non-conve-

sont constamment liées aux qualités sans être comprises dans la définition, elles apparà la compréhension, non à la connotation ; equiang1e à la compréhension du concept de triangle équila-

appartient mais téral, i

des

ou inconconnues qualités atltibuces à ce terme dans un jugeà l'usage confoimémcnt connotation,

à le définir, les propres dans la classe, et décident nance du nom. Si d'autres caractères

donnei

essen-

non

Logu,

ch

à sa

connotation,

n, § 17

parce

que

le

triangle

équi-

EXTENSION

quelque

il faudrait

riture,

à la

prochaine et la structure

i"

la

en

sous

conscivation 2° Les mal

les

qui dans un

mal

incompatibilité et iiiminant

le

de

uncpioicquc 3° Les deux

les

n'ont

été jamais mêmes animaux. Dans

les

les déduire 70. —

Devons-nous

ne

nature

n'est

tont

muni

bec

serait

incapables coexister peuvent

aucune

de leur

que l'anitiouverait

à les

reliés

découvre

les uns

la

eux

liaison des

à pied

à adapté de saisit.

lacérer

parce que, bien à leur coexisleur

évolution chez

apparaître les

natmelles,

entie leur

limiter

faire

animal

pas impossible. d'un bec rccouibé,

impossibilité de historiques

sciences

des

logiquement

paiies exclut

parce ou se

d'un

seraient

n'y ait conditions

de

concepts

la compréhension avant que l'esprit

d'existence

son

;

ongles caractères il

à

impossible; manières:

deux que en ailes

antérieurs

incompatibilité de proie oiseau

ses

théoiiqucmcnt en fait tence,

logique,

pieds.

mode

serres

que

connus

éliminé qu il serait rapidement Nous ne vovons il y pas pouiquoi entre le mode d'existence d'un ani-

le

cas d'un

dépourvu

ceux

tel

cette

mais

Ce serait

de

nour-

la parce que On ne voit pas un cheval ailé est

ne peuvent coexister ne serait pas viable,

natuiellc.

sélection

indivis, et

foi me

; mais

n'avant

des

possèdciait d'infériorité

état

est qu'il de tiois

s'entendre

vertébié

caractères

deux

de

coïncider peuvent l'absence de l'autre.

parce qu'un la transfoimation

impossible membres,

la

de l'organe digestif *M un ruminant (68).

c'est

exemple

chaque de ru-

découvrait

corrélation

structure

an-

Appartientelle est vraie

si

Oui, une

fait,

peut ne

si on

léguigitàt ruminant.

de locomotion

de l'un entraîne présence notre que ce soit le cas dans

parla aurait

à doigts à la connotation

seulement

pas existerait

entre

impossibilité deux caiactères

Les

non

il

de l'organe n'existe pas

indivis cette

et

des

deux

l'appeler ruminant?

de

Alois jour. ou lointaine,

ce

jusqu'à

ceitainement

compiéhension les ruminants,

tous

pied mais

ont

celle

par

propriété n'appartient pas le remarque StuaitMill, car, comme à pied indivis part un animal qui

minant,

de

109

non

côtés,

cette

pied;

elle

les

Tous

gles.

COMPRÉHENSION

des par l'égalité ruminants connus

se définit

latéral

ET

éléments

de bien

empiriquement, intelligible

les

et

puisse

auties.

compréhension

ainsi

définie

110

DU

LOGIQUE

d'un

concept dénote? Ou férentielles Pour

tous

aux

communes qualités bien devons-nous y faire ? de ses espèces

tous

entrer

les les

sujets

qu'il dif-

qualités

à la Atistote, depuis logiciens n'appartiennent teime d'un que les qualités général qui peuaffirmées les caractères différenuniversellement;

des

les caractères

espèces, exclus. Ainsi,

sont

à

les

compréhension vent en être tiels

CONCEPT

étant

que, la compréhension des termes supérieurs,

individuels

donnée

une

d'un

term«>

mais

non

et

les accidents

classification

embrasse

ceux

des

en

hiérarchi-

tous

les

termes

attributs

inféiicuis

:

en compréhension et dépasse le genre. En enveloppe le genre au contraire, et dépasse enveloppe l'espèce. Il y a dans la compréhension du terme une indétergénéral sa généralité. mination C'est l'absence de qui fait précisément l'espèce extension

attributs

certains et l'infinie Mais

cette

de différences caiactèrcsdcs par

du positive Ainsi l'idée espèces. nation de lagiandeur priété

elle

de deux

loppe

propriété sont aigus

angles

qu'au

générale, angle, et du

spécifiques ne espèces

enveloppe

du

d'un

Celte angles

spéciale

et

angle toutes

du

est

opposé du spéciale

au nombre des attributs déjà à titre de variable. Passer trouve

s'y s'arrêter

du genre de cette

en l'espèce au contraire,

ils protelles

quelque qu'elle

du génie, partant à retrancher.

triangle, envedroits,

valeur

le

ses

que piopriété plus

tiianglc

grand isocèle

aux côtés opposés n'est pas un attridu se ; elle genre

du

momentané

nom-

du

triangle icclangle Cetle autre

trouve

l'intérêt

est

la possibilité droit, les conséquences de générale à deux

les équilatéral que triangle angles La propriété de l'espèce sont égaux. égaux aux attributs but nouveau s'ajoute qui

de

; le

aibitraires, c'est une

pas

genre;

propriété est égale

complémentaiies. côté plus grand cette pioptiété

à considérer

; elle

pure négation déterminées

sont

caractères

la possibilité côtés égaux, de trois

celte

pas

en espèces

de compoiler telles et que genre du tr tangle ne contient aucune détermirelative des côtés ni de celle des angles;

de ces hypothèses. somme de ses

la

que

n'est

contient ou

chacune

les

sadilféienciation

possible individus.

indéteimination

conditionnés

mais

rend des

diversité

la possibilité bre et les sont

qui

genre;

seulement

elle

à l'espèce, c'est variable à cause

Pour peut présenter. il n'y arien à ajouter,

obtenir il

y

a,

EXTENSION

L'intérêt

que

présentent

ET

COMPRÉHENSION

de

telles

lit

spécifications

être

peut on

de

ou pratique. sortes, théorique Pratiquement, pourra occasions la propriété de plus avoir fréquentes d'appliquer la propriété ; surtout que la propriété générale spéspéciale d'ordinaire des particularités ciale comporte qui en simplifient l'énoncé*. il arrive souvent et en allègent Théoriquement, deux

se démontre aisément dans un des cas spépropriété qu'une à cause de telles ciaux qu'elle comporte, précisément simpliet qu'on démontre le cas général en s'appuyant sur fications, Cet intéiêt du cas spécial le cas spécial théorique privilégié. un intérêt

est encoie mant

à une

certaine

action,

c'est-à-dire mais

une

cette

utilité

action

îelativeest

ici

une

ultérieure.

démonstration Ce

pratique,

sont

des

d'ailleuis

considérations

de

finalité

qui Le

font

dans le genre. espèces que l'on distingue rapla grandeur des côtés et des angles être quelpeut port entre s'arrête-t-on au cas où ce 1 apport est conque; poui quoi cas où il est 3/t ou "/,? Pourquoi fait-on plutôt qu'au l'égalité, choisir

les

une

est de go° et non pas du cas angle ou de 95° ? Ces cas que l'on choisit entre tous se distinguent-ils une nouvelle, par une propiiélé

espèce du ou il est de 85° les

autres

propriété générale? intéressante

cas



un

chose plus, quelque qui s'ajoute ils se distinguent seulement Non, la accidentellement que prend

à la

de

par

propriété une foi me

propriété

géné-

îale. 71.



Jusqu'ici

Les mathématiques. bles à des concepts

nous

avons

observations

pris

pour qui

exemples précèdent

des concepts sont applica-

en général.

1

Ainsi ce théorème « Dans un triangle, le carré d un côté est égal & la général somme des carrés des deux autres cotés, plus ou moins le double produit do 1 un de ces côtés par la projection le théorime de 1 autre sur lui », contient spécial du carré de 1 hypoténuse, dont 1 énoncé est plus simple parce que, dans le cas du triangle reclangte, — ce double produit nul devient un Supposons donnés, dans un triangle quelconque côté a et p l'un des angles adjacents a ce côté, faisons tarier v opposé au côté e l'angle Le rapport des côtés 6 et e >arie en fonction du rapport des angles p et y selon une loi de l'angle la médiane et la définie, et trois droites issues du sommet a, la hauteur, bissectrice varient do longueur et de position selon des lois définies Dans ces lois sont du trianglo isoc>le Celui ci ne se distingue donc pas du comprises les propriétés en général par une ou plusieurs de plus, mais seulement propriétés parce dans le cas du deviennent propriétés dignes de remarque générales du triangle isocèle Au moment ou les côtés 6 et e sont égaux, tes angtes |$ et y lo sont les trois droites issues du sommet a coïncident

triangle que des triangle aussi, et

413

DU

LOGIQUE

CONCEPT

En

il est toujours mathématiques, à une autre du même espèce espèce tinue. En effet, pour que les espèces dans présent de l'une, il

même caractère, qu'un les auties, ou qu'absent

des

contradiction.

En

afin

ce caractère

est quantitatif, veut. Il qu'on

aussi

à

petit la plus

que

que une

radicale

Cette





il

y a donc

cas

le

devenant

toujours comme

être peut même temps il

où il

nul,

cntie

les

elles

continuité

n'en

le

sont

jaune admettent

des

des

dans

que de

une

l'agent La couleur et

du

espèces

dégradations 1. Il y a bien

sont

n'existe

mathématique, de coulcui.

sensations:

des

disparaît

pas moins hétéiogènes entre les longueurs d'onde ou moins continuité plus en lesquelles se décompose la lumière des radiations c'cst-à-diie

une

d'un même ne se espèces genre du domaine des notions mathé-

on sort plus quand le bleu, Le matiques. îouge, et bien couleur, qu'elles genre retrouve

cette

est

formules.

continuité

insensibles,

toutes

il

en

continuité,

faut

de toutes

puisse

mathématiques, est présent,

conil

dans

présent

espèces

entre

opposition, cas où,

le

et

finie, et des

grandeur énoncés

soit

d'une

passer manière

d'une genre soient tranchées, soit absent l'une,

la distinction

les autres, se ramener

de

possible

théorie

grandes ; mais

mécanique,

nos physique qui produit les couleuis sont quelque

l'ondulation et les à d'onde, que longueurs de ces agents sur un appareil savoir physiques orga— et et sur un sujet chose de moins, conscient, nique quelque conscient car ce sujet une notion claire de la coupeut avoir sans rien savoir et des couleurs de l'agent leur physique qui chose

de

plus l'action

l'impressionne. détermination n'existe

qui leur. Et

si l'on ce

quelles

s'annule

qu'il

La positive à aucun

dit

qu'on caractère au

complémentaire, sico-mathématique sensations qu'aux

i. que

On l'on

sensation

qualitative dans degré réaliser

peut

spécifique moment précis c'est

de jaune contient fait sa spécificité, qui la notion de générale

spéciale

des

transitions

s'atténue où

l'on

de de

couleur

la contradiction remarquera de considérer vient comme

formelle espètel

général

qu'il yak d un même

et cou-

les-

et graduellement, rencontre la couleur

encore qu'on pense la lumière et des en

dans

une

à la

radiations, et à la

déclarer genre

théorie

hitiroglnet

phy-

plutôt sensation

des notions

ET

EXTENSION

COMPRÉHENSION

UJ

de couleur Si nous pouvions définir le jaune et jaune. spéciale la connotation de l'espèce contiendrait la couleur, celle du le caractère un élément, la plus propre par genre, lequel se différencie des autres de jaune sensations de cousensation leur. compr éhenswn par tout ce qui entendons vrais les jugements

Mais nous tous

des

notions

est

vrai

dont

de jaune et jaune

du

ces

termes

et de de la

peuvent ce que

couleur couleur, être les

et complètement exactement Savoir c'est que sujets. c'est savoir quel estl'agent la couleur, phjsique qui la produit, de fréquence limites les ondes de l'éther entre quelles peuvent ce que c'est qu'une le nerf telle excitation exciter et optique, infra et ultra-violets les lajons ne peuvent rouges pourquoi modifications de l'oigane la pioduire, nerveux corresquelles différences

aux

pondent et tant, dentaux

quelles divcises

avoir

la

sciait

savoir

modifications

l'organe couleui dans

de générale sensations quelles

de

de

La

de

bleu,

et des

en car

couleur,

de la possibilité tient virtuellement

son

couleur

n'a général elle ne seiait

toutes

les

les

toute

autres pas

rien La

pos-

d'elles.

idée

de

couleurs, caraclèic pour

plus

couleurs.

toutes

ce

intégrité, de coulcui sont

l'idée

de

rouge, couleur

de l'exci-

coiresponnerveux. Et ainsi

spéciales les conditions de chacune

sont

et quelles Si on exclut

aucune

de

notion

sibles

vert, t-il?

et quantitatives conscient sujet

qualitatives modifications du

de jaune, que testerade

n'êtie

du tout, mais notion généiale

d'ètie

détciminations

con-

spécifiques; de tous les caiac-

est essentiellement l'exclusion chaque espèce la différence aux autres tercs propres loin espèces; spécifique, aux caractères d'être une addition au conest, génériques, et un appauvrissement une limitation du concept tiaire, généen compréhension extension. ral, aussi bien qu'en n'est pas un animal ni plumes, Un vcrtébié qui n'a ni poil, ni écailles,

c'est

un animal

avoirles formes peuvent n'est pas un animal qui mal

dont

les doigts

mouvements tasscmbles résulte de son

plus en deux

appendices écailles. poil, plumes, n'a ni ongles ni doigts,

groupes l'absence d'un



Traite

les

tégumcnlaircs Unmammifeic

et les ongles sont ou séparés ou moins ou indépendants,

pas de indétermination;

GOBLOT.

dont

cette do

Logique.

ou

en

caractèie

un

seul.

La

dans

le

indétermination,

mais et

un doués

anide

diversement généralité

ne

mais concept, le que réserve 8

114

DU

LOGIQUE

de

silence

possibilité et définies

l'homme

taille

ne

saurait

la taille

minations: soit

lesquelles

des

quence encore

: la

les

entre

cela

Tout de

moyenne, la race;

en dehors

étant

les

sur

la

taille

la tp'vlle

concepts de leur

dit

est

en

dans

ou

connotation

définition

fré-

mieux continue

de chaque les races, dont

elle

taille, les

cli-

causalité

dépend. le caractère

détail,

s'e\piimei un même

pai

le îappro-

Et graphique. individuels y sont représi ces courbes sont et,

que de leur

inverse

de



de

le dcmiei

circonstances

communément raison

taille.

iclations

ciiconstances

s'est tiouvé lesquelles se lire homme sur pourra

On

sans

le taux

limites,

les

dans

de cet —

72.

les

déter-

animal

fréquence courbe selon

, c'est-à-dhe

données

de

taille

gigantisme; une courbe taille,

pouirait généralité. couibes sui chement de plusieurs les cas spéciaux et tous cependant leur dans sentés absolue, précision exactes,

telle

de

celte

jusque Tout cela

la

un

ces

la

le taux

et

de

ou

de

de variabilité

conserve,

de

nanisme

etc

positives

il y a place diveiscs déterpour soit l'homme en général, pour taille les limites entre noimale;

l'homme,

régimes, cette vaiiable

pas

la

possibles. la définition

mention

n'est

conet

déterminations, les conditions

variable,

la

l'homme

les

mats,

telles

étant

du

compréhension

déterminations

contenir

les points signifient variétés que piésente

dont

ces

anomalies, loi

la

c'est-à-diie de

chaque elle varie;

pour

et

telles

humaine

la

cependant de la notion

Dans

dans

est,

de chacune

Ainsi,

minée;

définition,

de possibilité conditionnelle,

la

cept,

la

CONCEPT

; car

susceptibles un homme la

d'influer individuel,

courbe.

la

compréhension extension. Cela la

définition

des est vrai

se faisant

la connotation et la différence, le genre de l'espèce comla connotation la différence du genre, c'est-à-dire plus prend et la différence du le genre en remontant ; et ainsi, geme l'échelle de la classification on écarte à chaque hiérarchique, une différence, en descendant échelon l'échelle on l'ajoute. par

Si l'on totalité aussi

une classification imagine des êtres, ses concepts rapprochées

que

extension,

plus leur

petite détail

cept

supérieur,

qui

est

l'objet

le genre

embrassant la hiéiarchique les dernier inférieurs, es espèces, des individus, avec la auront,

possible la connotation de

tout

suprême,

la

le

savoir

scia

et riche, plus humain ; son

l'idée

abstraite

c'est con-

d'Être,

ET

EXTENSION

le de

plus

certains

que, selon son contraire,

vide

le

mais

étendu,

plus

et

que

COMPRÉHENSION

de

pauvre

115

les

tous

il métaphysiciens, rien ne différencie

si

concepts, indiscernable

est

l'être

et

pur

le

néant.

pur

avons nations

parmi et décroit

plus général, connotation

nous

au

l'avons

sens

degré attribuable les

nous que les détermi-

vu,

à

titre

de

compréhension

fois Chaque de l'échelle des le terme genres, à de nouveaux exclut de sa sujets,

un

monte

qu'on

entendue

contenues déjà les qualités des genres, la en môme temps que l'extension.

variables cioit

est

la compréhension comme et défini si, sont des espèces si

Mais

caractèies

différentiels

de

ces

et en sujets, toutes les piopriétés. dans sa compr éhension Le genre admet en même a donc, la plus vaste, temps que l'extension suprême la riche. Ce n'est le concept la compiéhension plus plus c'est l'Idée et vide de l'Etre de la réalité abstrait totale, pur, embrassant le détail infini des choses, de l'univers, objet et d'ailleurs fin supiêmc certainement inaccessible de ultime, Nous disons humaine. car c'est la science assurément Idée, entendait la hiéiarchie Platon des genres. ainsi que Après l'Idée

convenu

avoir tion

et

môme notion tifs,

il

compréhension, mot concept pour

diions

riche la

donc

sens

convient

différent de

aux

mots

connota-

ne

se servir plus des choses si différentes

désigner aux caiactèrcs

réduite

abstraite, et la notion

Nous

un

de donner

essentiels

est la science totale qui connotation des concepts

ou de et

: la

distinc-

son la

du

objet.

compré-

des idées.

hension

n'irons

avec Platon, est dire, pas jusqu'à que l'Idée ou plutôt seule est sensible, qu'elle plus réelle que le monde le monde sensible est illusoire. réelle tandis avec Mais, que en général, nous dirons Platon, et, à la limite, que les idées Nous

l'Idée l'on

peut d'entendre

parler par

elles-mêmes; Nous n'irons existent raison

sont

suprême,

seul

le

d'une

science



nature

la

la nature

véritable

de la nature, des choses,

des choses,

ce sont

avec dire, pas jusqu'à sensible en dehors du monde

d'être

et

la cause; dans plus

y a infiniment les choses deviennent;

mais,avec les idées leur

être

de

objet

la

c'est et

science. à condition

non

leurs

Si

les

choses

idées.

les Idées Platon, que et qu'elles en sont la

nous dirons Platon, les choses que dans se répartit

en

un

passé

qu'il ; car qui

116

n'est

DU

LOGIQUE

un

avenir

meurt

plus, dès

loppe

tout

jamais

que de la courbe

points

qu'il ce

est

n'est

qui

tandis

né;

toutes

exprime Nous

n'irons

niment

l'cspiit:

les

pas encore, que l'idée cet

avenir.

et est

un la

Les

présent loi

choses

qui

qui enve-

ne

sont

de la variable, singulières que est la courbe ; l'idée totale, l'équation valeurs de la variable.

des

et passé des valeurs

tout

CONCEPT

qui

avec Platon, dire, que les Idées pas jusqu'à de l'esprit. avec Platon, en dehors nous dirons existent Mais, ne dissont des nécessités dont notre esprit logiques qu'elles sont de nos ignorances et qu'elles indépendantes pose pas, en un mot sont vraies. De même de nos eireurs, qu'elles infiniment les choses, elles infidépassent qu'elles dépassent l'intelligence individuel

ou

elles

ne

qui les saisit dans l'instant

s'épuisent qu'elles du devenir.

l'acte dans de pas plus ne s'épuisent dans l'être Au

Plaloisque il voulait ton disait les Idées avant existent, dire, tout, que Seulement il lui semblaitque cette vérité, qu'il y a une vérité. n'être devait être une réalité 11 nous illusoire, pour pas comme un idéal, c'est-àde la concevoir parait plus naturel est de son essence de n'être de ne jamais dire jamais, qu'il pouvoir

être

réelle.

fond,

CHAPITRE

IV

DU

LOGIQUE

CONCEPT

(Suite.)

LA

73.



La

définition

deux pour attribut mêmes jugements d'un

môme

DEFINITION

est

un

concepts virtuels.

a pour qui c'est-à-dire

jugement

équivalents, Ce sont donc

deux

proprement du piéhension

les

dénominations

de ces dénominations, L'une (66). de la connotation est une analyse dite, un groupe de caiactères et défini,

la défini-

concept

lion

et

sujet a\ant

ou

com-

consépar que le défini.

des mêmes concepts qui s'affirme sujets il peut à un simple au défini se réduire nom (déf. nomiQuant la définition un groupe de caractères, nale) ; s'il est lui-même est l'assertion de l'équivalence de deux construits de concepts manières différentes quent

de

Les

jugements extension d'un le

virtuels concept attribut

se compose

dont sont

tout

sujet est affirmé La

dont

(Ex. condition

et la définition buts tique,

des

mêmes

convenir

L'étude definito. que l'extension

car

catégoriques,

est d'un concept sujet notation ou compréhension (dans faite de jugements hypothétiques le concept est : Tout homme

virtuels,

vertébré) définition

de toute générale aient même extension, virtuels; jugements à tout le défini et de celte du

concept,

condition

dénotation

en

(87). est

elle

doit

seul

défini, ne

générale

les jugements

d'eux

tandis

c'est-à-dire au

chacun

ou

que la consens de ce mot) est de exprimant que certain autre concept

singulier, tous les

affirmé,un est

la

que le défini soient attri-

être

caractérisomni

met

catégoriques

et en

soh

cause dont

il

118

être

peut

l'attribut.

est

definito

faudra

donc

étude

portera

qui

Toute

définition.

même

—LA

de

convient

ces

même l'un

à tout

Ces

serait

le

d'autres temps des éléments de

le défini termes, qui se coupent. Le genre qui s'appelle nombre La

D'ordinaire,

défini

lui-même

différence. des genres

dont

on se sert

on

à deux

la

différence définition ayant

tion

il

est

de

deux

à la fois. tenues courantes

;

un

autre

concept, définira à deux

spécifique. une partie

possible

eux excluent

de

pas parallèles. de la définition C'est de

les

on peut

tous grouper s'il un nom

on donnera auquel en sorte s'il ne l'est déjà, la définition termes. Quand

que la a plus

c'est

faire

un

genre

unique

des

:

tous que, leur exten-

définitions sont données que plusieurs condes droites faire un genre unique peut celles le même et en exclure qui sont conplan,

éléments, Ainsi on dans

toujours

n'est

les éléments

et la

a pas, que l'on définition se réduise

par

d'entre

quelconques tout ce qui

le genre prochain les éléments de

n'en

connotés

n'est pour définir pas usuelle des parallèles se fait au moyen de —situées dans le même plan — ne se rend'eux exclut chose de la dénoquelque

réduit

même

Mais chacun genres. s'il ne dénotait en

des sujets de leurs jugements virdes des cercles l'extension figure par la partie commune à plusieurs cercles sujets

*

commune, un en un

des

sont

et deux autres, du troisième

de la dénotation

d'attributs dont au moyen le groupe convient dont au

quelques

définition

des deux

concept.

exclut

: droites genres contrant Chacun pas.

sauf

même

Ces autres dénotés par sujets. sujets la définition sont exclus par quelqu'un

sera

trois

tation

du

le défini, sont tous

attiibuts

genres

limité.

d'un

valeur

la définition

des autres, c'est-à-dire tuels négatifs. Si l'on

genre Le

omnietsoli

DÉFINITION OUUCTÊRISTIQUE.

74. — On a construit défini.

toutes

la compréhension

i.

seul

convient qui les définitions

formule

Mais la

pas un

composent

chacun

CONCEPT

manières ; il y a plusieurs avec même d'autres il concept concepts; sortes de définitions, ot cette diverses distinguer surtout sur les jugements virtuels hypothétiques

n'ont concept deconstiuiro

\i '

DU

LOGIQUE

lignes

conte-

LA

les

le

dans

nues

et

concouianles,

le

même

faire

et

pas

en exclure

un

d^s droites genre unique celles ne sont qui pas dans

exclute

plan. se faiie

Il

peut extension

n'ait aucune do son que la difféiencc paitie du génie. Ainsi on définit le vertêbrA dehors par le de l'axe neiveux et du tube digestif; lelative

en

la disposition est vertébré

îale,

ou

Cette

différence êtres

du

n'ont

tandis neiveux, que il n'y a } as de svmeliie bilatécroise nencux le tube digestif. chez

pas se icncontrcr neneux ou point

de svstèmc

point

son

a tout

qui

l'axo

système évidemment peut

ne

qui

bien

ou

bilatérale

symétrie côté de

même

l'axe

bien

a

animal

un

du digestif système les in\ertcbrés, chez

des

en

119

neserenconliant

et plan on peut

enfin

courbes;

non

même

DÉFINITION'

de tube

digestif. les

Lorsque féremment une

éléments

comme

îaison

poui a été étudié

d'eux est

un

de

la

concept

de

la définition et

génie

comme

leur

des assigner en lui-même, déjà nouveau introduit

différence, fonctions

c'est

donc

férence

75. genre lequel le genre

de

de les

d'intet

point

la



On

dit

que le c'est-à

prochain, le definisoitcontcnu.il

on

souvent,

des

sera

génie dire

si l'on

à définir

droites

définit

par difficile

un génie trop à découviir,

de compose! la difféiencc

polygone. ou côtés Platon

sont

au nombre

cherche

la

dichotomiques

deux

de

définition d'un

à deux

spécifique trois. du

le

être

en extension plus petit n'est pasnécessaiiededéfinirpar

plus de la

qui se coupent La v raie différence

doit

le

est

obligé

s,cit

qui

parmi

divisions

; rectilignes qui est la dif-

figures section

se trouvera lesquels Au lieu de définir le triangle genre prochain. trois formée si je le définis la figure côtés, à deux, il se trouve deux qui se coupent que tères,

plane,

géométrie

spécifique.

Mais prochain difféiencc spécifique

la

tout

pris indifil y a souvent L'un distinctes.

le génie ; le second en vue d'une spécification Ainsi la théoiie des paral-

dans

l'absence

êtie

c'est

c'est la différence. pensée, comme une paitic se présente on a considéré d'abord laquelle

lèles

peuvent

dans

éloigné, et le plus carac-

plusieurs

du

spécifique un par

de polygone trois droites

formée figure la définition est

est donc

par Sophiste très étendu, genre

par du

que ces droites une le

séiie saisissant

de

ISO

DU

LOGIQUE

dans ne

un

filet

contienne

différence

et

dent

du

le

du genre cllcicsume

car tique, elle accumule

Ce

toutes



76. do

néccssaiies

pas n'est pas

tion

bien

bre

nette.

Dans

ou genre, simple est pas de même êtic

peut

définition

toute

la définition l'imagination, sensibles. par des caractères et

caractéristique, et ristique, donné

des

tion

étude plus définit

; mais

la

des

la différence

assurément

peut naître

soldat

intrinsèque

des le

définir, qualités définir

de

qui

par sa nature.

Il

est

toute

est



La

l'on

distinction

est

déciit

et

s'adresse

à

n'est

des La

soient

une

tout

relations discussion

pas caracté-

est

qu'apièsavoir la descripfont

ajoute

la plus

mieux

singulici décrire

nette

s, tandb

est

dcsciiption

à fait

par

externes qui

étrangères qui ne font est

contenue

et

la

qu'on

le genre et et non

par individuelle

est plus importante beaucoup et de la définition extrinsèque. même au sens de caractériser, lui

définit

peut

est déjà plus, puisqu'il ordinairement suivie d'une

des sujets d'ailleurs peut la différence iO

vrai

confusion,

traits

aussi

de l'objet. l'on décrit

distinction

définition

par

définition

nom-

un

mal

description ou elle

mauvaise,

que ne le définissent

On concepts. ; seulement

Le spécifique. et la différence.

la

définition.

: les

finale.

avec

est

l'objet

bien

est

mais

soigneusement distincCette

description mais on raison;

excluent

qui

approfondie utile est que

Une

une

c'est

caractèics

elle

se pouisuivre mais l'objet,

peut connaître défini

alors

alors

la il

formule,

La

Ou

de

de même de en être peut un on peut icconnaitre s'il n'en différence ; mais

il

à la

cai

incoirect;

dcsciiptio.i. se fait description

d'autres.

précètrès artis-

à la définition

définition,

avec

les

logiquement une seule

et une composé, de la dcsciiption,

confondu

du

satirique, raffinements

d'ordinaire

; mais

des

très

et

La

la séiie

à la fois

et

auiver

pour

de termes

quelconque la définition.

pas en

avertissent

logiciens confondre

formule

dialogue, tous tête

seule

Les

ne

le

tout

n'est piocédé de définitions

séiie

étaient

en une

suivant, une

sur

tromperie. donne une

pioic. à deux

il lécapitule toute genre; dont chacun est la différence

dernier

intcimédiaires, et

ce qu'il davantage, jusqu'à A la fin, il ne se contente pas» de ladernièie faite termes,

toujours

qu'une plus une définition

do donner

termes

resserre

qu'il

CONCEPT

le

celle On

génie de

la

ne peut un objet ; mais on lien condans

le

LA

3 du

cb,

I

livre

de

la

DÉFINITION

121

tiès précise, caractéristique même ne nous appiend pas puisqu'elle dans ce chapitre. Le paralogisme discutée tion

totedans la

trer

du sèque définition nition

même

sujet.

convient

extiinsèquo à

celui

réservant

à des

des

sujets se et,

de définition

à la

dire

de

à

seconde.

intrin-

singuliers, fondant

concepts, nom de description

le

démon-

prétend une définition exact

Car

Aris-

,3 par

sign.

pas

défini-

extrinsèque, est la question

quelle

voilà

non-être, Il ne serait

une

à fait

Parménide

lequel

du

intrinsèque de donner

raison,

la

la que la défi-

sur

cette en

première

consipeut et prointernes on

des caractère sujet singuliei et dans des idations externes un concept général Ces deux définitions se distinguent supeificielles.

dans

dérer fonds, toutes

un

exactement but

par

l'argument non-existence

voilà

d'Aristote, mais tout

physique

de

fonctions la seconde

reconnaître,

la désignation, souvent a plus

qu'une Maison des

objets de connaître lation

leurs

par

: la première logiques de connaître', la première

seconde

seule

besoin

qui singuliers, des concepts

de

est

désigner

intéressent généraux,

une

plus

a poui n'est

vraie

définition.

et de

reconnaître

et

l'action,

de définir la

intéressent

qui

et

et

spécu-

(78). —

tive

qui définit proposition 1 et toute universelle convertible

est,

en un

77.

La

une

sens,

définition,

les

est

une

universelle

affirmative deux

tenues

affirmaconvertible la

ayant

même

extension les deux en un sens, une définition', est, équation membres difféi entes d'une même valeur. des expressions étant Une définition être substiconcept toujours signifie qu'un peut tué à un autre, et une qu'une équation signifie expression être substituée à une autre. Une équaalgébrique peut toujours Toute

1

Nous pouvons fierons ultérieurement que la proposition tion est convertible,

employer

(i36) directe et sa

3

Même

converse

sont

que

a i^Tout En réalité

que

nous

recti-

pas,

c'est

à dire

Ce qui fait que la définiune proportion à prédicat est tout triangle polygone

indépendantes , or quantifié

le prédicat est et non un seul jugements

c'est

deux exprime côtés équivaut de trois côtés est triangle quantifié de trois

la terminologie usuelle, provisoirement affirmative no se convertit L'universelle

ici

Tout

de trois côtés, a" Tout polygone est polygone triangle ces deuxjugements sont hypothétiques et réciproques (i4o) = n'ett pas la copule d un juge plus loin que le signe

on verra remarque ment et que les deux membres ne sont pas les deux d'une équation mais ceux de la relation (110-117) que le jugement exprime

termes

du jugement,

111

DU

LOGIQUE

tion

entre

est

variables

CONCEPT

la meillcuie

manière

de

définir

tout

en une idation consiste des quandéfinie entre qui des jugements les variables étant les sujets dont vîitucls tités, Une courbe cette relation est parfaitement peut être affirmée. Aucune définition de la force n'est définie par son équation. concept

aussi

claire,

ot

piécise

la

que

rigoureuse

formule

f=mg. n'a

on

Cependant nitions toutes

coutume

pas

de

les parmi ranger les transformations

défini-

ni toutes équations qu'on fait subir*. définir la définition, il faut avoir leur Pour égard à sa fonction, et non à la forme du jugement pas seulement Cette c'est de substiessentiellement fonction, qui l'expiime. tuer un concept clair à un concept obscur. les

2.



78.

, du

défini

la

notion

mettent

La

LA

claité car

;



un

de

concept

expériences les reconnaître

est

clair

car, la récompense de proportion entre

dire

si un

acte

mérite

On ne saurait

vertueux.

CIAIHI.

à

l'extension

opérations logiques dénote sujets qu'il (6i). de définir obscur uni per

étant la vertu

un

si une si

le

l'acte

en

contient

ou

faute de logique que grave c'est ce qui arrive quand pour savoir à un sujet il faut savoir donné déjà On ne sautait définir l'acte vertueux pense, lité et

ÊTRE

se îappotte il quand

la définition

des de

DOIT

DÉFINITION

qui C'est

lui perune

obscur

définition défini

lui

qui

mérite

lus ; convient

convient. récom-

causarappoitde et le bonheur, on ne sauiait s'il est tant qu'on ignore certain

récompense définir le devoir

par le droit dette comme

ni le dtoit

et créance, et devoir car, droit étant, par le devoir, une seule et même i dation ou dette pour l'agent, qui est devoir on ne peut savoir ou ignorer si une droit ou créance pour l'agi, l'un si l'on ou si l'on sait action est un devoir pour ignore qu'elle peut

est définir

un le

droit

l'autre, pour devoir et le droit

et

réciproquement. car par la justice,

Mais si on

on sait

finale pourrait être considérée Dans la résolution d une équation, seule la formule les racines de l'équation elle substitue au concept obscur de l'incomme définissant le elle doit satisfaire, connue, qui n'est déterminée que par les conditions auxquelles ou des opérations a faire pour l'obtenir. concept clair de sa valeur numérique i

LA

DÉFINITION

1*3

est juste, elle est un devoir action et un qu'une pour l'agent on a besoin d'un en condroit concept pour l'agi» Quand pour un autre, celui-ci ne peut servir à définir Un celui-là. struire de discussions se ramènent à nombre philosophiques grand si

savoir à une

une

notion

est

ou jwstérieure

antérieure

logiquement

autre.

11 est

de définir avantageux Ainsi facilement saisissables.

souvent et

extérieurs

ou composé aisément

un

simple corps de le reconnaître

des

caractères définit

chimiste

caractères

qui permettent et rapidement on le renconquand avec d'en déceler la présence d'autres substances tie, parmi la plus grande de temps et d'efforts. Mais économie possible il importe et de le distinguer aussi de le reconnaître sûrement non

seulement

tions

telles

intéiesscntle

différentiels le signe

avec

regardent

seuls

plus apparent, n'ait piatiquc, pas de valeur un caractère. Le plus clair le plus

79.—

Les

pas, puisque leur absence. que

toute

distinguer

même

le pourrait caractères faciles on

sujets concept.

théorique, n'est pas

rigoureusement arrive souvent une

grande

soit

pas

ne le

plus

que valeur

vraiment mais

apparent,

caractères

à définii doivent être ou n'être propres le sujet sera reconnu leur ou d'après présence Il n'en faut pas conclut e, avec quelques logiciens,

deux

différents

le logicien. Il tout en gardant

manipula-

caché.

différence

qualité, parce par transitions cepts deux

certaines

les caractères

technicien,

le

souvent

dans

lesquels,

qu'une expertise médico-légale, mais de tous les autres Les corps.

confondre, à saisir

de ceux

par

des

par le

doive

être

qualitative, le plus ou

et

ne puisse qu'on le moins d'une même

concepts par si on peut d'un à l'autie passer concept que, deux sous des coninsensibles, sujets rangés être infiniment tandis voisins, que pourront

infiniment Rien

éloignés au contraire

être sous le pourront rangés n'est plus clair que la tricho-

tomie

se décompose qu'elle contradictoires concepts parce

en deux

dichotomies

(57)

faites

de

134

Bien

la

que

différence

CONCEPT

DU

LOGIQUE

deux

entre

sujets que la définition elle les sépaie absolument, deux entre grande sujets

être infiniment sépare puisse petite, et bien être infiniment qu'elle puisse la définition ils n'en réunit, que appartiennent pas moins de préciser arbitiairemémo On est souvent obligé concept. en

ment, quelles flottantes

la

d'un

(fixation

des

pratique, dans

coirespondent,

la différence nit

de

vue

des

la réalité,

loin

aux-

quantitatives zones indécises

et

Ici majorité, etc.). à définir, défiimpropre

d'un

délai,

quantitative,

limites

au

do

âge

d'être

trop. Quand

la

différence

est

une

la

des compréhension de la variable, valeurs

variable,

contraires est faite, sauf les concepts des mêmes et ils peuvent se définir propriétés, tre : un cercle est une ellipse dont l'excentiicité est une parabole a pas une propriété se définir comme

tions

un

Mais

les

cercle

cas

ni

se foyeis vecteurs sont et égaux toute droite et par suite comme

un axe

(i65)des

sections

ce pour démontrer

cas

en

coïncident,

privilégié, d'emblée dans

des

différences

différences

qu'on

ne

n'y

puisse et léci-

de

de qualité,

y a une limite l'État au lieu

et

le les

seul

point, les deux

axes

centre deux

et les rayons

sont

égau\, consi-

être par le centre peut le cercle est un cas jrrivilègié sa simplicité de démontrei, peimel

des

propositions qu'on toute leur généralité. qui

le fait

piatique de propriétés

quantité si l'on

ne Ce

distinguer de la pensée ces

saurait n'est

pas des autres qui

cher-

courbes.

coriespondent considère non

en lui-même, mais les conséquences en fait Un droit de douane usage. le trésor à son proportionnellement

pour les transactions

cercle

passant ; en un mot,

coniques;

la démonstration

le

dans

un

du cercle propriété spéciale sections c'est l'intéiêt coniques

défini

Il

infinie.

qui paiabole de l'ellipse,

propriété

Mais

une

Les

la

est

différences

général. léduisent

deux

che

de

d'une

en

coniques

dérée

l'excentricité

est

par l'aunulle ; une

correspeuvent quantitatives dans difféienccs non pas, il est vrai, qualitatives, mais dans l'usage en veut faiie. Le lui-même, qu'on une propriété des secpas de propriété qui ne soit

proquement. à des pondre le concept cercle n'a

dont

ellipse du

l'un

souvent

à

des

pas le concept entiaine lorsqu'il n'est pas productif

taux,

car

il

diminue

les occasions de le percevoir ; il par suite au delà de laquelle il diminue les ressources de de les accroître. Dans un projet sur le d'impôt

DÉFINITION

LA

un

admet

on

icvenu,

minimum

125

de

revenu

imposable, l'impôt non le nécessaire. Il y et de moins la entre

le superflu et différence de plus a utitie qu'une de la jouissance. du besoin et la recherche satisfaction d'ailleuis Les différences qualitatives compoitcnt devant

sitions

insensibles

et souvent arbiti

et

le luxe

fiappei chose

alors

les

aussi

bien

que

n'est

pas

possible

il

différences de fixer

des

tran-

quantitatives, des limites même

aires. du principe application les variétés extrêmes que

faisant

Linné,

admit

Leibni/,

de

continuité

d'une

espèce

de bio-

les vaiiétés extrêmes de l'espèce vont îejoindre voisine, logique en soi te que a les espèces s'affiontent sans inteivallcs comme les régions d'une carte ». Mais il ne faisait géographique point usage

de

ces

Si voisins

l'espèce.

variables

caractères des

décidci poui si insensibles

soient,

qu'ils individus

des

limites soient

que

de leurs

difféientes ne peuvent d'espèces à une suite donner naissance indéfinie de généiallons. La décider à moins si, peut physiologie générale d'invoquer, un décret comme le faisait il peut subsister une Linné, divin, différences,

différence

une cause de stérilité, suite, et, par les différences sont toutes quand spécifiques théoriquement infiniment suffit au logicien de remarquer ; il petites que, même dans ce cas, le seul caractèie celui en vertu spécifique, dans une espèce ou en est exclu, un être est rangé est duquel un

de

caractère

la possibilité

natuie

tranché, qui ne ou l'impossibilité

L*.

3.

80. —

n'est

La définition

que

les deux

qui tité

énonce

qui

viennent

l'équivalence de leur extension,

et

à un

ètie peut que piéscnt de la repioduction

DÉHMTI0N

des distingue choses. Les définitions à fixer soit

le sens

en délimitant

des

qui est

définitions de noms

termes, la

:

indéfinie

NOMINALE.

à d'auties conditions pas assujettie d'être : toute exposées proposition de deux concepts, c'est-à-dire l'iden-

obscur plus concept définitions n'ont pas la même On

ou absent

soit

signification

substitue

un

définition.

concept Mais

de

noms

des

sont

des

une

plus clair toutes les

valeur.

en inventant ambiguë

et

définitions

conventions un d'un

nom nom

de

destinées nouveau, ancien

;

126

DU

LOGIQUE

dans car

nom

le

pose

ancien



81.

Les

de

sens

faire

dans

mot, donné.

un ou

ce

ca„,

est

changé donné ; on

en

quoi

La tâche

du

il

des

une

dis-

définitions un

est

fait

de con-

exactitude

le

le prononcent et ceux qui et en un milieu donnés ;

qui en un lieu mot

sens.

n'en

chose,

lexicographe avec d'enregistrer

temps, d'un reçu

de

consiste.

sont est

usages, à un mot ceux

et

usuel

défini

la définition,

par a

dictionnaires

les

en un

s'il

connaître

le

ciéé

est

nouveau

lo

des

donnent

que l'entendent,

nom

définitions

d'expérience, stater l'usage sens

un

do chose,

car

choses,

le

est

; il s'agit

pas

le nom,

le défini,

cas,

la définition

Dans

de

deux

les

CONCEPT

un

est

fait

et

géogiaphiquc

histoiique. dictionnaire

lorsqu'un Cependant, et unifie l'usage. précise langue; en élimine une

il en diminue

La

des : les

monnaies

il

les

obvie.

de le

sens

plus

les

et bien

aux

naire

cas

le

de

autorisé

à la

variété

bilité

des

cours

82.



Par

les

monnaies

;

ses

commun,

contre,

de d'échange l'offre et do la le plus qu'il

du

marché

les définitions

des

; de

et De

point

en fixe même soustraire

s'unifie

nominales

et

plus mots un

finances donner

point et « fiduciaire

marché

l'usage

; les Mais

monnaies.

qui sont les dialectes, formules de définition ensuite

le

reçu,

ont qui un certain

pa)S

d'appoint. un certain

possible a besoin

offre qui écoute ; il tend à les ramener

des

du

des

Celui

celui

fluctuations

nos

dire selon

prix

valeur

peut jusqu'à des marchés,

le plus l'usage à ses formules.

t

au

peut jusqu'à conventionnelle

une

acceptées. la valeur

de

faire

dans

ont,

communément

plus

dans

contrôlées,

lois

transfère

comparable variable comme

soustrait

c'est

à leur

est

l'Etat

les

de comparer. en échange

possible le direct,

monnaies

aux

les

restreint,

autorisé,

pouvoir stables

tend

pensée

L'usage un cours

ont

selon

de spécialiser,

généraliser, le moins au

varie

définitions

avec analogies pas l'instrument

sont-ils

une

l'évolution,

de conventions

des

paile

qui

les

a

ne

sens

Celui

étend,

mots

mots

leur

la

pensée? demande.

le caractère

fixe,

amélioie

cnialcntit Ses

il

autorité,

dictionnaire

dialectales.

mc&uie,

valeur

bon

l'indétermination,

variétés

les

certaine

Un

fait

» qui cours ;

le un

dictionles mots

à la

varia-

se conforment en se conformant

conventionnelles

à

DÉFINITION

LA

à

137

fixer

la

des noms signification et surtout les sciences, on philosophie. techniques, entre dans l'usage, il en défini, Dès quo le mot, soigneusement C'est ainsi que le mot propriété, subit les lois, il évolue. qui désiune qualité une pi opre ou spécifique (fête/), gnait primitivement avec les ou communes différence, qualités par opposition souvent

sont

impuissantes dans même

a fini par («ivév), génériques sans sourciller et nous parlons Les générales. priétés la philosophie surtout, les

prétendent

qualité

quelconque, de procommunes,

depropriélés

des techniques des définitions

langages en dépit

s'altèrent

fixer,

une

désigner

souvent

vite

plus

sciences

qui

en respecter les limites. dans son évolution s'airête

ne

que

de

la

les

langues soumettent

gages ai tificiels de l'objet de

arrêter

spéciaux certaines et

plus

uns

dans

; le objet l'idéalisme

les

instable ce

un

nale

emprisonne comme celle des successives.

partie numération La

langue

progressent ôter la vie.

encore.

réalisme,

C'est

; les contraires

s'évader qui croient immobilisant le

concept crustacés mue

le

monisme

du

nom l'avoir la dans

les

lan-

intégrante écrite des

lui On

en

sciences

s'y transforment et le sujet sujet

et impose ne pourrait

La définition pensée. une soi te de carapace

ne peuvent des fréquente qui

pour

conceptualisme, etc. dualisme,

un

qu'on saisi.

le

; en davantage Celle de la philola fidèle du image

: l'objet y devient trouve être un s'y

autres

La

faire

algébiique.

qu'elles serait leur

nominalisme

semble concept entre les doigts le langage qu'en

mues

élabo-

élémentaires plus inaltérée une bonne

surtout

la

sciences,

la notation

l'évolution,

les

parties

semblent

qui

est sophie plus changeante de> enir insaisissable d'Heraclite les

à un

que lorsque à son achèvement.

parvenu

piesque et d'Euclidc,

terminologie

arithmétique est d'autant

qui

saurait

ne Le langage est lui-même savoii qu'il exprime les ce qui est arrivé C'est pour où se conserve de la géométrie, partie

do

nominales

et la philosophie C'est que les sciences vulgaires. à des les concepts toujours analyses plus approfondies, à une perpétuelle examen toujours plus serré, critique ration

et

grandir mots est

Le

couler fixer nomirigide par des

que nécessaire.

en un vocabulaire la philosophie se réduirait Figée despotique, à ce formalisme à ce psittacisme dont la logique offre verbal, le spectacle vers le déclin de la scolastique. Comme la définition nominale est une convention, elle n'est

138

DU

LOGIQUE

irrévocable jamais le sens nouveau nitions

aussi

: il suffit et

le

souvent

sens

do no pas faire Il faut périmé. la

que

CONCEPT

de

confusion

entre

les défichanger des concepts le

transfoimation

réclame. Toute

nouvelle et

antérieures, ces définitions, généralisation nécessaire introduire

définition

mot

d'un

tout

ce qui a été jugé ou à moins que la définition

les

abolit raisonné

définitions au moyen de ne soit une

nouvelle

do la précédente. une définition Apiès provisoire, construite une théorie on peut pour élémentaiie, une seconde définition à condition de plus étendue,

démontrer

tout ce qui est vrai de la première demeure que vrai dans la notion Si l'on se sert de la notion de généralisée. nombre entiei définir les opérations élémentaiics de pour la multiplication, la définition n'a l'arithmétique, par exemple on passe à la multiplication quand nouvelle définition est nécessaire, mais à toute de facteurs applicable multiplication plus une

encore

de sens

donnei

de nouvelles

définitions

des fiactions elle entiers.

ne les

convention contienne,

83. — traire? et

nouvelle

En Elle

convenir

quel

abroge il faut

et alors sens

comporte nom d'un

la deux

sens

faut

définition

nominale

est-elle

construire La liaison car

du

nom

a

fait ; que l'on à moins qu'elle

les anciennes, le démontrer.

opérations: pour le désigner. convention arbitraire,

est pure [au signe helation entre logique définitions nominales

Il

être

des opérations du calcul les incommennégatives,

on introduit les quantités quand les imaginaires, et démonticr surables, que le été simplement non transporté. étendu, On est évidemment tenu par les conventions toute

doit

,

il

arbi-

un concept du concept

n'y a aucune le concept et le signe. A cet égard, les ne peuvent être contestées ; comment les contesterait-on ne sont ni vraies ni fausses ? puisqu'elles On peut cependant au sujet du choix du nom, quelformuler, à la déontologie de l'esprit ques règles qui appartiennent (7) dite et sont des conseils de plutôt qu'à la logique proprement des obligations prudence plutôt que impératives. Lorsqu'on d'un terme convenable un concept, on manque pour désigner en inventer le crée de toutes soit un, soit qu'on peut pièces, le forge avec des racines à quelque qu'on empruntées langue soit enfin qu'on le tire de la langue même qu'on morte, parle,

LA

règles il des mots, dans l'usage

pas d'inventer tout au moins demande

Si l'on

du

nom

est

prudent d'attention

nouveau

les

de ceux ou

Mais

dérivation.

faut

lecteur

au

la

139

faire

ne

dans

passer on veut

dont

il

suffit

l'usage,

être

compris. de se reporter à la

à l'auditeur

le rencontre, il qu'il do ne pas l'obliger effort pour cela à un trop grand ou de mémoiie; l'abus des néologismes renpeut

définition

dre

de

aux

conformément

DÉFINITION

le langage Il est souvent

fois

chaque

piatiqucment inintelligible. commode de fixer plus

la définition la par des mots de la langue ses inconvénients. L'audi-

incertaine ou flottante signification a aussi Mais cette pratique usuelle. le mot dans à entendre teur est enclin

le sens

et

usuel,

celui

lui-même à l'employer ainsi s'expose par mégarde. qui parle un mot a un sens principal usuel fort D'ordinaire, (souvent du sens initial, et des sens que montic éloigné l'élymologie) II est prudent de choisir dénommer dérivé*. un concept pour un mot

le

dont

sens

la ce concept; les interprétations d'a\ancc de



aussi

a alors trop

voisin but

pour

étroites

trop

laiges,

que d'en

Le

du

choix

nom

est arbitiaire, un concept convient de désigner par deux sortes de conditions. ce

D'aboid,

exception que tence et paifois L'existence

doit exister: toute définition concept (sauf une l'on verra un jugement d'exisbientôt) implique une démonstration d'existence est requise. d'un

n'est

concept

pas

l'existence étant

ce

droite

à cette

le

nom

do

perpendiculaire. est le Peu des

certaine ligne qu'une et d'un distants d'une droite

démontré donner

à cette

donner

un GOBLOT.

droite

nom —

le

nom

au troisième Traité

do Logique.

de

point

d'une

réalité

essentielle-

pour un concept, on doit pouvoir avoir démontré que

Ainsi, après qui est défini. mener une droite on peut donné par un point qui une droite donnée deux adjacents angles égaux, concevoir

ment

ou méta-

on convient de désigner par lequel mais le choix du concept que l'on un nom ne l'est pas. Il est soumis à

Le corresponde. concept objective qui lui le jugement ment une virtualité, d'existence, de possibilité: re peut être qu'un jugement

donner

possible écarter

.

phoriques 84.

soit

principal définition

forme

avec

on

pourra avoir Après

points égaleon pourra donnés, Mais on ne peut

parabole. d'intersection point

d'une

droite g

130

courbo

avec

une

peut

rencontrer

du une

points. L'existence

droite ne degré, parce qu'une du second en plus de deux degié

courbe

n'est concept pas l'existence être attribué il puisse ; il suffit

de sujets, eux-mêmes

être peuvent n'est d'existence

c'est-à-dire des

de objective que ces sujets Ils jugements.

des

dans mais

concepts; il faudra

icculée;

que

à quelque

analvse,

n'aient

second

d'un

auxquels sujets à titre existent

nièie

CONCEPT

DU

LOGIQUE

alois

bien

la condition en

arriver,

der-

dont les jugements virtuels concept deb concepts, mais des représentations

pour sujets Celles-ci être des images constiuites pourront singulières. par de quelque toute mais piovient image perception; l'espiil; sont construites avec des éléments artificielles sennos images manières. L'existence du concept combinés de diverses sibles plus

de ces perceptions la possibilité sensibles? exige-t-elle des constiuire de deux manières, Nous images pouvons par ici le nom d'abset par anal) se. L'analyse, qui prend synthèse la peiceplion en éléments ne peutraction, décompose qui dans donnés aucune Le vent ètic séparément expérience. de concept un triangle pourtant même

tiianglc avec tiois

je n'ai jamais à croire fondé

aucune

tracée,

figure

La tiiangle. de gravité les centres de l'esprit dehors qui véritable

le tableau, de

est

possible droites vu

ni

qu'il aucune

parce se qui

existe

foi me

Mais

faire abstraction puis des points, des

je

la

pas

d'un

formée par figure de trois astres la conçoit.

je

construire peux deux à deux;

coupent aucun triangle;

touché n'en

que

dans

la

suis je nature:

donné n'est un corps les droites qui joignent n'a aucune réalité en

dans

la figure

de

tracée des

l'épaisseur de la aspérités

sur

tiaits,

surface. grosseur se représenter est possible quand l'esprit peut concept dont il serait attribut. abstraits sujets sont conditions cela. La première Deux requises pour

Un des

est

ne soit

n'exclue pas contradictoire, que le genre le ni la différence On ne peut concegénie. pas car un indéterminé voir un indéterminé une réel, comporte et la réalisation infinité de déterminations de chapossibles, que

le concept la différence

cune

d'elles

toire

de dire

léalisée. férence

Dès

exclut qu'elles que

le genre,

toutes sont le genre on peut

les

autres

toutes

: il

serait

l'une

possibles

n'exclut évidemment

pas

donc

la

d'elles

différence

imaginer

contradic-

ni

quelque

étant la

difsujet

LA

l'un

s'aflîiment

ils

dont

DÉFINITION



et l'autre.

ou bien (60), est construit qu'il

définitions

Les

avec

parce est impossible.

impossible au moins

génétiques d'existence.

démonstration

Si

portent Le

le

construire. ce n'est

pas

sa

d'ordinaire

construction n'a

qu'on

piéalable définition

suppose un nombie

multiplier

pas une autie

définition

lui-même par définition d'un défini

est

en

leur

elles-mêmes

est

évidemment

opération une telle

posle peut

on

opération, mais impossible,

soit

connaissance

suppose quelque cncoie et acquise,

; et la n'a pas encore

multiplication si on claire

le

l'un

concept

enseigne par quelle ne peut Lorsqu'on indiquer le concept uno preuve que

contra-

concept des éléments dont

si la définition

sible

est

génie

la différence,

en lui-même

dictoire

131

la paieillcmcnt On ne peut préalable. si on ne connaît pas la

nombie

carré

ne peut

être

la

multiplication. on peut lequel

cas et un seul dans définir un cony a un le concept est construit en pas, c'est quand cept qui n'existe démonstration car la démonstration vue d'uno par l'absurde, à démontre! ce concept est imposconsistcia que justement Il

On

sible.

ne l'introduit

l'exclure. pour définition du

que vraie

Naturellement

on

donner une dont une peut concept l'absuide va démontrer démonstration on pai l'impossibilité; de concours de deux ne définit pas le point perpendiculaires droite. On se sert alors d'une à une même définition pureon montiera à laquelle ne ment verbale, que correspond ne

aucun

concept.

%\bis.

—La

contenus

dans

nière

seconde

nir

un concept ainsi de suite, Il

que l'on concept à des constatations

avec

des

concepts,

que définit

les jugements se ramènent,

empiriques. ceux-ci avec

que les premiers faite de jugements

à condition dénotation

leur

aient

est

le

analyse,

taires

condition

On

viituels en derpeut

défi-

des

et concepts élémenconcepts

d'expérience. ou non empirique

ne

première s'agit pas ici de l'origine A ; il bien de la « pensée de sa pure empirique s'agit plutôt ne pourrait fin dernière. se rapUne pensée puie qui jamais entièrement vaine. Bien a des objets serait elle porter plus, serait

une

soires, qui

sont

pensée

inexistants, toute

vide car

la réalité

; ses en

concepts l'absence

intellectuelle

eux-mêmes

seraient

de ces jugements du concept,

illuvirtuels

celui-ci

se

133

LOGIQUE

à son

réduirait

élément

CONCEPT

Ce

donc

serait

une

Elle pseudo-concepts. pouren ses spéculations, aboutir

correcte logiquement sembleraient conclusions qui

à des

nom.

le

sensible, avec des

opérant

pseudo-pensée rait paraître

DU

évidentes

et

nécessaires

;

mais on ne saurait en effet, pas ce qui est éviceux qui sciaient convaincus dent et nécessaire; par ces raiils sciaient convaincus. ne sauraient sonnements pas de quoi elles

le seraient

des

La solidité

enchaînements

dépourvu concept plus, si la seconde

quelque Bien

ferait

logiques

tout

de signification. condition de possibilité

de

dépendre d'un

concept il est impossible d'être assuré la pren'est que pas réalisée, le soit. Nous avons vu (56) qu'un contradictoire mière concept se résout en deux concepts contiadictoircs entre en lui-même eux,

et

que la entre

contradiction

entre

deux

la con-

virtuels. qu'un jugements il faut donc n'est en considérer, pas contradictoire, concept des sujets dont les éléments de la dernière anal)ae, singuliers être simultanément définition affirmés. Autrement, puissent est contradictoire ou non, on ne sait pas si le concept parce tradiction

leurs

est concepts Pour s'assurer

ne sait pas ce qu'il qu'on Mais avec des concepts d'expérience, jugements d'autres avec ceux-ci C'est

les pouiquoi sont astreintes

ques, des concepts tion empirique. ramènent

qui

signifie. dont les jugements on peut construire

encore sciences à cette

des nombres

sont

d'autres

des

concepts,

indéfiniment. pures, condition

comme

entiers

les

de

mathémati-

n'opérer de possibilité

enveloppent quelque Les plus hautes spéculations

au calcul

virtuels

de

que sui constata-

l'algèbre

se

et ne

s'appliquent qu'à ce qui est nombrablc ; or nous avons vu que, si la numération sa signification la possiest une opération logique, implique du dénombrement, des constatations bilité qui comporte empiriques (3g). à un ordre l'addition

On

ajoute

de choses, Définir (ko).

soit applicable que, pour que le nombre il faut qu'on et puisse y définir l'égalité c'est définir l'égalité, l'opération pai

on laquelle sont égales; laquelle contient

peut constater empiriquement que deux grandeurs c'est définir définit l'addition, l'opération par on peut constater ne empiriquement qu'une grandeur rien

de

ni rien de moins de deux plus que la somme en algèbre la définition autres. introduit des quanLorsqu'on et des imaginaires, la démonstration tités négatives d'existence

LA

à montrer

consiste calcul

d'une

ques. l'aide

Enfin

qu'on

manière

d'un

d'opérations « philosophie

empiriques, de la règle

lement



DE

85. —

logiques

seront

LA DÉHNITION

résultats

mesures

du

empirià faites

sont

définitions élémentaires, est la que la géométrie ».

aux conditions qui satisfont ne sont mais toutes pas égases définitions des d'après

exposées

LT nr

RÈEIXI,

les

définitions

et du compas

légitimes, choisit On

avantageuses. de finalité qui

raisons

4.

sont

d'existence

les

de concepts en sorte

les conventions

Toutes dites

toutes

en

133

interpréter des possible

pourra rende

qui

géométrie nombre petit

DÉFINITION

plus

t\

loin

(88).

D^FIMTION

ESSEMIELLE.

a pour but une chose ce qu'est de deux concepts d'exprimer par la réunion c'est d'une est un sujet singulier, donnée. Si la chose a définir Elle définition (70). plutôt que d'une desciiption qu'il s'agit d'un la définition, au mojen se faite comme peut d'ailleurs comme la définition, et d'une et s'exprime, diffeience, genre 1 dont la converse est vraie. une affirmative par le défini est un concept. Dans la définition dite, piopremenl à un conun concept 11 s'agit de constiuiie donc équivalent d'un de déterminer la compréhension c'est-à dire cept donné, nomila définition est donnée. Dans dont l'extension concept se com: celle-ci la connotation commande la dénotation nale, consoient dont le concept pose de tous les sujets quels qu'ils struit

peut commande attribut

êlic

affirmé.

la

connotation:

de

s'affirmci

tous

seconde démontrée, testée.

1

une

définition

nominale

l'est

pas. La premièic ne La premièie

seconde

doit

être

chose

réelle

la définition

la dénotation devra

construit

le

sujets autre.

vérité. la

de

définition

les

d'aucun qu'une réelle ne

Dans

ou

concept dénotés pai

Tandis nition

réelle

La définition

donné

le terme

une aibittaiie, est une convention,

est

peut démontrée

êtte et

ni

contestée

peut

être

êtie et

ne

défila ni con-

et il n'est pas Le sujet étant singulier, la description est un jugement catégorique, do forme entre la définition question de réciproque, mais de converse. C est ta différence et la description.

134

DU

LOGIQUE



86. définir

Deux

est

cas

sont

obscur:

il

clairs

à considéier:

un

équivalent; et imparfait: confus

distinct

concept

ou

constiuirc

de

s'agit lui soit

un concept qui à définir est clair, mais struire

CONCEPT

ou

moins



bien

le

avec

des

le concept de cons'agit

il

nominale.

définir

Sans

doute ccitains

déjà autres.

désigne

pour quelques arbitrairement

il

de

les

sujets déterminés

le

arrive

souvent et

ne

fait

pas

en

une le

définom

à

équivoque que de construite

libre

les

rectifier

qu'en ce sont

affirmé crée

que

n'est

soit

ses jugeest équi-

; il doit être

sujets n'est

L'cspiit il concept,

lui

qui

Il y a des sujets dont on ne sait pas s'il voque. ou nié. En fixant la dénotation du nom, la définition c'est mesure le concept, et par conséquent, quelque nition

concepts

ou bien

imparfait

équivalent (61-G/1). Si le concept à définir est obscur, ments virtuels sont imparfaitement

à

concept

fron-

ces fronce qui fait le concept, justement dans la langue est un concept obscur; Oiseau, vulgaire, en créant n'en le concept le zoologiste d'oiseau, scientifique le pigeon, le moisaurait exclure, par la définition, l'aigle, mais

tières; tières.

mais

neau,

en

La

définition confus.

la

exclut

les paimi un concept

ranger tuent

cept fixée

il

définitions clair

une

la que nominale

suppose définition

attribut est donc

déterminé

quant

attribut,

et

pas

liers,

substi-

qui

concept dénotation ; aussi

à un

distinct ou bien

conest

extension l'idée

ne

peut con-

distincte

notation

tuels

celles

donc

la Mais ne soit claire. d'abord qu'elle si un de décider ne donne imparfaite pas le mojcn donné affirmé Celui-ci doit être ou nié du concept.

devenir

87.

devons

obscur.

concept substitue un

On

par

toutes

nominales

à un

réelle

Nous

chauve-souiis.



ne

l'est

Tandis

que

concepts: bipède, d'écaillés, virtuels s'ajoutent

quant

virtuels jugements à ceux dont il est

l'extension

où catégoriques, la compréhension

thétir;

aux

le concept est faite

est

faite

est

attribut

de

de

dont

il

sujet.

jugements de sujets

virsingu-

virtuels h\pojugements entraîne ou exclut d'autres

exprimant que le concept Si un sujet il est vertébré, est homme, mammifère, etc. ; il n'a pas de plumes raisonnable, sociable, etc. Les jugements branchiale, pas de respiration catégoriques simplement

et

singuliers les uns aux

est

qui auties

constituent et sont

ni

l'extension indépendants

;

,

LA

constituent



88.

H y toutes

concept, au moven

les uns

et conséquences

logiquement

a

135

— universels ou particuhypothétiques la compréhension, sont liés entre eux

virtuels

les jugements — liers qui

DÉFINITION

de

beaucoup

des

autres.

définitions

réelles toutes

caractéristiques, également et d'une différence. genre

d'un

d'un

11 y en

même

construites a autant

que être

a de concept défini : la section le

pendiculaire — le nulle, droite donnée

Le cercle propriétés réciproques. peut d'un ou d'un cône par un plan cylindre — une l'excentricité à l'axe, dont ellipse lieu des points d'où l'on voit géométrique sous

un

qui est géométiique de ces définitions Chacune

a un iapport les autres propriétés

avec toutes

indiiect

une

tout

en

et, une

donné; angle un cercle est

perest

général, définition

du

lieu

cercle.

plus ou moins logique du ceicle, et celles-ci comme conséquence,

s'en

les unes toutes déduire, peuvent les autres comme condition, par analyse. par démonstiation, l'essence Selon toute Leibniz, épuise piopriété réciproque <
nécessairement à A. Il en résulte par GD appartient de A, tout GD est G'D' et que si GD et G'D' sont deux définitions tout G'D' est GD. Mais pour savoir que GD et G'D' sont deux définitions G'D'

même

d'un

concept,il G'D'est GD.

et que tout soit logiquement

tions

strations

faut

démontier

11 peut

se faiic à l'autre

antérieure

ne sont

Mais pas réversibles. déduction démonstrative

à l'autre

par seconde à la premîèie l'enchaînement logique

que tout GD est que l'une des défini-

par déduction des propriétés

les démon; toutes alors on passera de l'une et

de constructive, et régressive; analytique teste

le

même

dans

la les

le est dans le sens selon lequel cas, la différence l'espiit suit. Leibniz admet d'un concept est implique toute l'essence de ses définitions; citement contenue dans une quelconque c'est lui toute est une analyse de concept, et déduction que pour deux

que toute la déduit.

i

t

Unaquacqu,»

unaquaque caetera; ex Cité

par

propriété Toutes

réserves

propriclas

propnetatc rcciproca ca demonstrabuntur

CovusiT,

était

déduite

Logique

faites

reciproca dur ut

% de Leibiit,

dans

impliquée iclativcmcnt

l'idée

à cette

d'où doctrine,

tbtam tunt ,inctatcs.

naturatn cxtiaunt, subjeeti omnia Si una ex definitionibus »

Msr.

Phil

VII,

D,

on

II,

seu

ex

cligatur, 67, verso.

136

DU

LOGIQUE

CONCEPT

la déduction au syllogisme nous pouvons qui assimile (161,169), d'un même concept sont logiquedire que toutes les définitions les unes des autres. iment dépendantes définitions d'un même donc Ces diverses peuvent concept — d'une — seule manière ou de plusieurs manières être rangées soit tel que chacune d'elles de dans un ordre conséquence et qui la précèdent 11 y a alois une définition définition nominale (68).

condition

celles

autie

Toute

définition

initiale

pou ira

de ou

celles

la

qui

essentielle,

suivent. est

qui

une

être

prouvée par l'expéiience à titre et l'induction ou admise provisoiiement d'hypothèse. mais elle n'est Dans le piemier cas, elle peut êtie très certaine, la raison elle est car on ignoie pour pas intelligible, laquelle c'est cherchei la définition initiale. Dans le vi aie, et la chcicher, ou suppose connu tiouver second l'inconnu cas, poui pai la condition sous laquelle il serait connu. Si on arrive analyse ainsi à une impossibilité, on a démontié la fausseté de l'hyon ai rive aune Si, au contraiie, piopriété récipioque pothèse. vu que aucune avons contradiction n'implique (et nous qui cette

condition

entraine

S/| bis), riques Il n'y a pas se faire puisse nitions

on a tiouvé de

raison d'une

que

choisissent, fécondes plus

pour en

applications une théorie

piatiques

Entre

pénible,

de

l'expéiience, semblent devoir diic

à des

constatations

empi-

initiale ne concept toutes les défi-

d'un

que l'exposition pour seule manière. Entre

les

plus

sciences

conduite

conventions

déductivement

toutes

Ces

définitions

sont

lait

dire

et une

théorie

choix

plus

et les aux entre

simple, ou moins

initiale.

les manières les

La difféiencc

commodes.

difficile laborieuse, vient d'ordinaire du

élégante, de la définition toutes

de

possibilité la définition

les sciences îcchcrchcnt puies possibles des taisons de finalité, celles sont qui et conduisent conséquences théoriques

nominales

claiie, heureux

la

de langer natutcllcs à des

logiques les lois

en concepts choisissent

définitions

les données celles

qui c'est-à-

initiales,

de oconstruire qui pci mettent et tous les faits de la nature.

mais l'expéiience en a dicté le nominales, elles sont le point de départ idéal de processus choix; logiques sans faire à l'expérience, tendent à icjoindre le qui, appel réel. au fond, tout l'essentiel de ce que Descartes vouC'est, lorsque,

négligeant

le

monde

sensible

et

la

connais-

LA

DÉFINITION

il rêvait empirique, en découvrant déductive,

de

sance

devait

un être

établir



5 —

89. c'est

Tout

définir

est avec

la construire

le en

LES

une

construire

par

parfait

1.37

toute

physique les lois

raisonnement

que

l'Univers.

créant

L\DLFI>ISSABLES.

car définir une notion, impossible, Il y a donc des indéd'autres notions.

*

finissablcs. Us

sont



Les

mêmes

de

deux

données

autre

sont

a\euglc-né muet l'idée

l'idée

donncia

son de

sentiment

ment

femme étroite

d'une

être

êtic

que définition

celui-là

et

des

11 \

fugitifs est pas

la

indices, moins

ne l'a

et de

de

immédiate

le

senti-

la si

une

à en dissi-

définition

la

notion

il

est

facile

fait

d'expérience un genre : Le

dans

d'en

peut ensuite ce fait des une diffépar distinguer génie iencc au phéest toujours extérieur distinctif ; mais le signe nomène. 11 consiste, à indiquer dans quelles cirpar exemple, constances il se pioduit est la sensation visuelle : Le rouge rouge

est

dans

plus

tout

compiis

ne

l'autre,

les témoignages à l'ignoier. condamné

Car

que j'éprouve définitions intelligences,

une

sensation

de l'oigane autres du même

en sont et

regardant utiles pour la

science

une

fleur

établir les utilise

visuel.

On

de

coquelicot. la communication pour

la

'

sourd-

meivcillcu-

les

désignation extiinsèque. aisément être peut

un

sentiments

sentiment

par à un

proprement celui de

comme

de constiuire impossible par une donnée immédiate de la connaissante, une

même

s'entend

est

donner

!

Par éprouvé. la pubcité

pas

ces

sexes

le

par

donnera

de

a entre

exciter

connues

description réductible

d'il

femme,

des

>

à

aucune

a d'essentiel à

elles-

l'amour; Même îévélation.

une

qu'il

chacun

ne

et

en

sont

couleurs,

définition,

humain

à l'homme.

plus il n'en

mulés; S'il

enfant

les

peuvent

Aucune

Aucune

adaptation que à provoquer,

sement saisir

à

l'est

ne

connaissance

en ce l'amour, est impénétrable

masculin

l'expéiience

ce qu'il y a d'oiiginal une personne qui ne peut avoir l'idée

chaque

de

de

de la lumière

du

un

de

données.

l'idée

exemple est poui

Elles

mode

elles

un

immédiates

indéfinissables.

aucun lequel

sortes.

rendre

De cntie plus

telles les pré-

*

133

DU

LOGIQUE

cisc

:

telle

de

nuance

couleurs

bandes

de Prauenhofer

son

de

du spectre fondamental

CONCEPT

de

tant

correspond ; tel son

vibrations

Mais

de tels harmoniques. pagné la notion et l'introduite

elles

un

dans

et d'isoler

donnée

raies

d'un composé seconde accomconstruire la

puisqu'elles ou avoir vu

espiit, voir

ou

est

par ne sauraient

les interpréter, Il faut, pour posent. voir ou avoir vu un spectre de coquelicot, ou de reconnaitie un moyen de produire fréquence 2° Toute

à telles

une

supfleur avoir

de Frauenhofer, des vibrations

d'une

des

harmoniques. d'un au moyen

Ce genre genre. de et ainsi se définit un genre lui-même étendu, plus par des Il y a nécessairement non indéfiniment. mais suite, pas servent à défides summa indéfinissables, qui gênera, genres d'aucun des espèces et ne sont eux-mêmes nir tous les autres se fait

définition

autre. utile, de diesser

humaine, s'assurer tatives donné

de la pensée une théorie complète pour de une liste de ces notions primordiales,

fort

11 seiait

cette

que

et irréductible. complète n'ont table des catégoiics

liste

est

la

dresser pour de résultats

être

science

prématurées. visoire. Non seulement, perdre bilités,

l'inconnu

dans

par

des hypothèses mais même, çonnées, à des notions obscures, le mieux

et dont rité son

qu'on

la

des

tiansition

conséquences, insensible

elle des

va se

probaou soup-

entrevues des clartés plausibles, elle est suspendue du côté des piincipes, à la connaissance vulgaire, empruntées leur obscudire est que jusqu'ici puisse

le progrès point empêché d'une l'absence oeuvre malgré

du

savoir

définition

: la géométrie irréprochable

fait de

droite. des

L'exemple que le meilleur elles.

Nous

liste

de

ces notions

toute

remarquer sans elles,

que cela

d'ailleurs

fondamentales

est

dans les sciences qui reposent piogrès une ne nous arrêterons donc pas à en chercher si elles sont des ni à discuter et inédutible ou antérieures

ou empirique connaissance empirique.

connaissance

de

montrer

des

complète données de l'expérience matière

semble

mathématiques nioven d'éclaircir

à faire

de continuer

priori

côté

n'a

la ligne

sur

du

ten-

encore point Elles sont discutables. peutencore de procontient tiop

ne soient

qui Notre

Les

si ne

la

pas

Bornons-nous

est impossible empirique lui soient antérieures, qu'elles

connaissance

prouve

à l'expérience, objet forme et condition

et a à

LA

DÉFINITION

elles ; en revanche sans la connaissance à leur tour, sont, impossibles empirique, ce que peuvent être les formes de la concevoir car on ne peut seulement

mais

lui

qu'elles

sont

139

essentielles

aucune qu'il pensée. n'y a encore une mal vraisemblablement question

alors

pensée C'est

comme

posée,

de métaphysique. question tel mes intelligibles et telle

une question est posée Quand existe des méthodes qu'il pour sous la forme d'une se présente incon-

toute en

elle la résoudre, quand des relations à dégager nue une

plus

notions

nous

Nous

notions, Elles sont

lyses. traction.

saisies de

L'analyse

cléments

ne

qu'on

penser

sont

qu'ils

demanderons

peut simples. construits

non

résidus.

des

que

de

empirique

résidus

d'abs-

en extrait

des

ce qui donne à décomposer, le sont en effet, ils ne peuvent définis. c'est-à-dire par synthèse, ou par élimination. Celte vue

plus S'ils

de

l'espiit

les

dégage, en tout sont,

leur

ou

empirique origine des choses ou de l'esprit, les tiouve, c'est de la

viennent

Qu'ils empirique. dans la connaissance qu'il Us en

positive.

comment

à titre

par l'espiit la connaissance

être pas davantage Ils se définissent négativement ne piéjuge en rien la question

naissance

seulement

n'est

dans exister qui ne se définissent pas peuvent ne sont pas construites avec synthétiquement il reste soient des résultats d'anaqu'elles

généiales Si elles

l'esprit. d'autics

elle

détciminent, mais de science

de métaphysique,

question



90.

la

qui

par état

élimination de cause,

et des

sous

c'est con-

forme

données

de

immé-

diates. Ainsi

nous

de relations se définissent, reste quand

au moyen géométriques elles-mêmes élémentaires ; ces relations spatiales est ce qui se construisent. c'est-à-dire L'espace de relaon fait abstraction de toute détermination les

définissons

figuies

tion

ou de figure. spatiale Cette abstraction peut anciens l'avaient poussée leurs

doctrines

aussi

pure, dans

l'est

témoignent

aussi le

parfaitement nôtre. Ainsi

mouvement

des

atomes

et

sont

des

le

d'ailleurs

bas

être

une

idée

par

piopriétés courante

plus moins loin

ou

moins

parfaite. Certaines

Les

de que nous. n'était pas que la notion d'espace dans leur esprit qu'elle dégagée en les Épiruriens, le expliquant leur

poids, supposent que le haut essentielles de l'espace. C'était naturel des que le mouvement

140

DU

LOGIQUE

lourds

corps

est

de tendre

vers

CONCEPT

le

tandis

bas

ce qui idées étaient

est de tendre vers le haut, corps légers bas des Les de l'espace. piopriétés relativement à la nature du haut et du le

bas

en

au

centre

faisaient

du monde

une

sans

un

guère et du

des et du

haut

partagées

uns

absolu

comme

limite,

qui ne s'achève a fait du haut

plus complète, analyse ment du xvii* siècle,

les

bas ;

et en faisaient

direction

celui

que fait du

plaçaient ; les autres

le

haut.

Une

commencequ'au bas une propriété été le premier

à a peut-être que Newton définir en soi te que notre notion de l'espace est exactement, un résidu des anciens. plus pur que la notion Pourrait-on et le temps d'une définir au moyen l'espace relative

aux

propriété l'autie

ils

La d'un de

fois

continuité

de

difféienticl

l'espace,

l'irréversibilité

illusoire

: elle

dans

le genre

et dans

l'espace entre deux ou du

est

d'un

ou du espaces inteivalle

L'infinité

temps. d'une

limite l'impossibilité d'un autre un temps espace, de l'espace et du temps généité entre un et un rence espace

contiendiait

Us

et

sont

serait,

la

du

notion

du

la difféiencc. temps

est

qui ne entre de

deux

l'espace

l'impossibilité

autre

l'impossibilité pas lui-même

soit

ne sépare qui d'un autre est

l'un

enveloppe différentiel?

caractère

sciait

de

intervalle l'espace soit pas

ne

Le

homogènes. la réversibilité

temps. La définition à la

et

les

genre qui d'un caractère

sont

exemple,

défini

d'un

commune, les dépasse,

et

continus, par

coips,

temps qui et du temps un espace pas

temps.

L'homod'une

diffé-

un et un temps espace, de toute détermination

on fait abstiaction temps quand ou temporelle, au même, la possiou, ce qui tevient spatiale bilité illimitée de sans altéiation un ensemble transpoiter de déterminations d'un ou temporelles quelconque spatiales à un autre d'un à un autre espace espace, temps temps. autre

Il

est

viennent définissent.

vrai

que à d'autres

ces

attributs

sujets

que

continu, le temps

coninfini, homogène et l'espace, et qu'ilsse

le continu. Une exemple, tion est dite continue deux valeurs quand quelconques fonction admettent une infinité de valeurs intermédiaires Considérons,

par

foncde

la

cor-

à des valeurs de la variable. D'une manière respondant générale un continu est ce qui admet des séries dont deux termes une infinité de termes intermédiaires. quelconques comportent

LA

fait

141

des

et le genres, l'espace deux de continus, on ne exemple, espèces par temps étant, ces deux espèces soit l'une de l'autie, soit distinguer pourra caiactère des autres continus, qui ne soit la notion par aucun ne ou de temps même ; c'est-à-diie qu'on pourra d'espace si l'on

Mais

de ces

DÉFINITION

attributs

l'idée

le continu

définir

spatial qu'en appliquant à l'espace et le continu tempoiel qu'en et l'irréversibilité la révcisibilité Cai

de

continuité au temps. nullement

l'appliquant ne sont

et du temps. de l'espace cela signifie est irréversible; dire que le temps qu'il et un apres et que l'avant ou encore qu'il y a un avant et interchangeables. indifférents Mais ne sont pas des

tlifleicntiels

caractèics

On

peut

a un

sens,

et l'après si l'irré-

et l'après, elle ne se ne se conçoit que par l'avant Bien l'acte de l'espiit conçoit plus, qui suit que par le temps. d'un événement dans le temps est parfaitement la continuité îemonter le cours aussi bien : on peut en réversible que le versibilité

à l'après,

l'avant

la succession

Seulement

descendre. une

en

jamais du devcnii

et

les

que, si deux séries la seconde termes de

non

soient

identiques voisin

terme

immédiatement

première dans la

étant

aussi

immédiatement dans

ensuite duiécs

temps

en

que

des

autie

On que de la

dans

même

outie

des

temps pat de dioitc. poition relations entre des

et des du

entre

le

segments sens dans

est essentiel comptées, parce qu'il et un api es. Cette n'est convention visage et des

du

telles

termes

d'un

voisin

rien.

la

terme

l'ordre

rejrrésenter fini par une

représenter par des points

convenir

aux

! L'opposition est un espace delà à l'égard réveisibilité

et le temps n'existe, si l'on de convient ou un

est

ces deux séries inverse, Alors si je compte à un espace paicouru. de un ensuite de dix à un, la séiie des dix décompte

coricspondent à dix, cl si je nombies premiers

finie

de

du

tout

mais

se fait

: l'iirévcisibilité

inveise

piemièrc,

seconde,

événements

lui-môme. temps de l'espace, elle ne signifie d'éléments successifs sont

propriété à la lévcisibilitc Quant

a dit

sens

des

propriétés purement de la droite.

de

des séries, que une droite indéSi

l'on

époques

veut et des

cette

lequel au temps pas

l'espace

il faudra droite, les mcsuics seiont d'avoir

nécessaire

géométiiques

un si l'on des

avant n'en» points

segments On voit que l'espace et le temps ne peuvent êtic définis par leurs propiiétés, car toutes leurs propriétés sont des propriétés

143

LOGIQUE

de

leurs

DU

CONCEPT

et ne peuvent se con par conséquent cevoir Us sont ce qui reste quand on fait abstracque par eux. de toutes leurs déterminations. tion L'énumération explicite n'est de leurs propriétés car chacune cependant pas inutile, un principe d'elles énonce dont on fera usage dans les raisonnements.

Ces

sont

ils

déterminations

ce n'est

principes,

pas

ici

le

lieu

d'en

des postulats. On les indémontrables, des définitions Ce sont bien par postulats. quelquefois ce ne sont pas des définitions tulats, (209-31/1). Les plus lité, bre

des

notions

fondamentales

c'est

doit

qu'on

des

pos-

les

les opérations unité, identité, différence, plurase construite avec un petit nom-

que

de la pensée, etc., peuvent tout, partie, la liste d'entre dont elles, générales

certain,

. parler nomme

supposent

est difficile arriver

à des

à dresser.

Ce

indéfinissables.

qui

est

Qui indéfi-

et la négation? Ces par exemple, l'affirmation comme et le temps, des résidus sont, l'espace on fait d'abstraction. c'est ce qui reste L'identité, quand abstraction de toute idendétermination de ce qui est jugé

définira, nissables

toutes Comme tique. de l'esprit, et comme ment, comme

elles

sont

l'affirmation

ces notions

se lappoitent à des opérations de l'esprit est un jugetoute opération des les dont termes couples s'opposent et la

négation.

CHAPITRE

LOGIQUE

DU

91.



On les

définit

ne sautait

être

clarté

d'un

mais

classé.

Il

n'en

clairement

elles

espèces. qui les enveloppe;

genre si le concept donc

exige

à fait est pas tout et distinctement et

subdivisions en

des

que un

par claire

concept

dissemblances Ces

CLASSIFICATION

ne définit

On

des ne

et

du

ne

genre soit, non

qu'il

la définition l'est

seulement

de même

delà

différence.

définie,

peut

enfermer

oppositions rendent pas

qui le

défini,

L'espèce, en elle des la subdiviser.

enga'gentà concept

La

pas.

mais

clair,

plus

la connaissance.

enrichissent

La définition

CONCEPT

et fin.)

(Suite

LA

Y

suppose classification

la classification

des

genres inférieures.

supérieurs

la des appelle espèces Cependant en commençant des arbitrairesupérieurs, par genres on a peu de chanment et en procédant choisis, par division, ces de rejoindre les sujets réels ou fictifs, jamais singuliers, se proposait de classer. On commence naturels ou idéaux qu'on par ces contente ment

sujets singuliers, de définitions

son

possibles

travail. qu'à

92.—Toute deux i°

Les partir

on

et provisoires, définitions claires

des

genres

classification

suivantes règles Elle ne doit pas

on et

on se espèces, remanie fréquemdistinctes

ne

sont

suprêmes. est

astreinte,

: laisser

en

rassemble

les

de résidu.

en

général,

aux

144

DU

LOGIQUE

Il

CONCEPT

de ressemblance y avoir plus dans la même classe deux réunis qu'entre des classes différentes. 2°

doit

entre sujets

condition est bien rarement première : presque toutes les classifications pratique La

i° la une

classe



dans

les

autres.

la division

doit

même

nes ou

l'on

rassemble On

ou qui contradictoires

ce qui

d'ordinaire,

dichotomique. contraires ne forment

les

réunir des sujets peut nouvelles dichotomies.

contiennent place pu trouver être exhaustive, hétérogè: on dichotomie

une

point

n'admette

fait

le résidu

nition

sera

pas un démontrer n'a

faut diviser disparates qu'il ou aura ainsi divisé, Quand par

d'un

l'assertion

qui

ou

rieures, pour nière

d'une

loi en

en ont qui

conséquent, même Quand

l'esprit

ou

une la

de la manière il y a dans division chaque

elle exhaustive

s'arhève

que dernière

Cette

tout

du

sujet

plantes d'un.

qui Mais

d'un

classification

ont c'est

les un une

cotylédon

ne

loi

autres

espèces

sont

en

genre

niécj.

qui faut

n'en

natuiellc ont

se prouve. serait qu'un

jamais

système choisies

arbitraires, à ses opérations avantageuse classification une définition

la plus une telle

l'on défi-

genre

espèces.

En

effet

de chaque en tant défini espèce genre, que résidu une extension a pourtant déterminée : lui tivement, dont tous les sujets le genre tiennent est affirmé et dont les

si

phavégétaux seul cotylédon,

de conventions

d'un

que

Q,

Ainsi

classification

nominales,

espèces, scia un

pioposition qu'il car c'est 1 énonce induction,

par naturelle.

plus ont plus

...

cinq

par de dicho-

classe.

que caractèie

P a un

déduction

plantes de deux.

définitions

une

universelle

caractère

les

plus Par

résidu

se divisent

nérogames et plantes que

du

en espèces ne genre par un caractèic positif.

par théorème

ni

caiactèrcs

tiès

du

définit

l'une

point

en tiois, genre quatre, sera toujours définie la dernière négativement; La classification n'est résidu. par dichotomies qu'elle division

ni les

Seuls

un

successives,

parce La

dans

de moyen tetme. Tout genre en deux une même différence par espèces et niée de l'autre. Mais le caractère négatif

être divisé peut de l'une affirmée

tomies

rangés réalisée

n'a

quelque sujet qui admette toutes deux.

n'admettent

sujets dans

que pour Deux différences

être

à rencontrer

s'expose l'autre

dit,

tout

deux

Si

on

substitue

a

ce

de par ultéî celle

la

dernéga-

appaitoutes concept

LA

un concept

négatif valent. Il

vrai

est

peut

faut

il

positif,

qu'on et ne

d'un

CLASSIFICATION

démontrer des

découper

' /

condition

2° La deuxième n'est

qu'elle

provisoire, naissances

objets différentes.

manières

est

difficile

à

est équi-

l'extension Mais

alors tant

réaliser;

on a une classification pas remplie, imparfaite, en attendant des conbonne, mieux, pour acquérir à la remanier. qui obligeront

mêmes

Les

aussi

lui

qu'il

dans espèces ce qui reste.

de

pas s'occuper genre et on ne classe pas. on définit I

145

peuvent La valeur

être

classés

d'une

de

de

beaucoup

classification

de dépend veut en faire. On néglige les quaqu'on complètement l'usage à classer n'ont lités des objets de rapport à la fin qui point se propose. On peut les livres d'une par exemple qu'on ranger de manière à en faire tenir le plus possible dans bibliothèque : on les rayons au contenu. égard

classera

les

ils

laquelle

sont

On

alois

le

d'après

les grouper peut d'apiès sans tcnii du compte les classer ou cataloguer

écrits,

On peut sujets traités. matières: alois on ne prend en considération des volumes de chaque nombie ouvrage, entre les objets que la Les ressemblances les différences si elles

ceux

entre

concernent

sance

si

qu'elle

les

qualités en considération.

de ne pas prendre aux autres reusement Mais

le but

que possible complète les qualités. à toutes s'applique toute

ni

On faites toutes

par

la compréhension on dans lequel

l'esprit qu'aux classifications

peut appeler en vue de quelque

fin

relles objets Ainsi

ne peuvent classés, négliger les classifications artificielles GOBLOT.



Traité

pour

do

réalités

connais-

peuvent

classés,

la

prend

en

on

depuis

jusqu'aux

objets naturelles.

espèces

imaginaires

celles ne

qui,

font

pas classifications

et classés, fin la connaissance

Logique.

une

idée(jo)%

artificielle*

aucune

pas résolu rigou-

alois

de chaque

déterminée,

les qualités des celles qui, avant

objets

sépare,

s'applique

d'acquérir des concepts

la tange, le genre suprême en elle. infimes qui se rangent aussi bien aux Cette remarque s'applique ou constiuits

la langue dans format ni des

classification

Car

avoir

de par ordre ni le format, ni le même la langue.

La règle

qualités. se pioposecst

qu'on

sans

rapproche n'importent a délibérément qu'on

aussi

règle considération

format

de

étant état

de

natu-

des complète leurs qualités. à des

s'appliquer 10

146

DU

LOGIQUE

êtres

les

naturels,

classifications

ou idéaux. ginaires On peut appeler satisfont aux pas seconde

: elles

dentels.

Les

seront

dites

caractères souvent

des

caractères

Les

de

grands elles sont

et

parfaites services sans

ont



Pour

sciences Elles

ces deux

carac-

et ne valentquecomme imparfait qui sert dans

Spinoza

entre

eux

dans

des

classes

définies

il

différentes,

dans que

faut

le

il est

une les les

que

caractères

quand

beaucoup ces, soit

îéunis sujets de ressemblances

plus

des

par

important,

les

que

aient

à en

De Emen-

Un

importants. constamment ou

même

classe

sujets classes

rangés soient

caractère

est

nécessairement

lié

à

les entraîne comme qu'il conséquenconditions. les suppose comme Linné constituèicnt définitivement un puis soit

d'autres, qu'il

Tourncfoit,

de génies et de familles de plantes, dont ils les caractères découvrir Linné dans importants. essa)a, de un constituer nombie réduit de Naturae, Sjstema

grand surent

nombre

divisions grandes la considération pas une

tous

comprenant des étamincs

et

les

végétaux.

11 s'arrêta

d'étamines

par les compter anandrie

étaminc

monandrie

commença

deux

étamincs

diandrie

trois

étamincs

triandrie, renonce

à 12 étamincs

Ariivé

(dodécandiie), des plantes

il

même

n'avoir

presque d'admettre obligé

caractère

Srivozjt,

commun.

Dt

Emendatione

De

peuvent il

plus,

intclltclas,

J6.

était

:

compsont en

les végétaux

d'étamines

les

à les

Mais

nombre

dont

à

etc.

trouve qu'il parce nombre indéterminé (polyandiie). ter,

I

été

naturelles.

avoir

provisoires le maitcau

Tel

règles leurs

d'après

imparfaites classifications des

fois

et dontpaile

meilleur,

objets

acci-

deux

classifications

à la

travail.

les

à la

1.

93.

son

Les

être

de

un

forger datione

classent

: elles

artificielles.

alors

instruments

notamment

ces

ne

qui

et

à

ima-

sujets

celles

imparfaites

deux

parfaites essentiels.

mais

tères,

à des

ci-dessus, règles les objets classent d'après confoimcs classifications

rendre

peuvent

naturelles

classifications

appelées doivent

naturelles

CONCEPT

étamines

qui aucun

ont

le

autre les

LA

très

familles

Labiées,

de

l'hexandrie

A.-L.

de

dans

Jus.sicu,

son

en

de

fiagment naître

à

exemple, îéunis tandis dans

de

une

vures

dits

ordie

de

par

Tétradyfit

la

cri-

pas compter Non mimeen

végétaux

Cryptogames. . m Phanérogames. D unes.

. , depuis l

de

dicotvledonc,

ces

faisceaux

un

feuille

les

Par

végétal. vaisseaux

sont

1 anges

monocotvlédonc Une

circulaiiement, montre disséminés

les de

a des nerdicotjlédonc feuille de sont monocotylédonc et ne se cioisent et une jamais,

d'une

emmôme

l'insertion

depuis

faut

appaitient

ne se ramifient indépendantes, les trouve transversale section même

ne

depuis

P ,., > dits )

celles

lamifiées;

définit

uni,

appiécici l'importance, » Et il divisa tous les

tige et

faisceaux

tige qu'une un parenchyme.

les

Plantât

: « Il

embranchement

quel dans

en

toutes

tige,

et

ou double enti aine tant d'autres unique les parties de la plante ties petit qu'un de fleur ou de fruit sullità reconfeuille,

absent,

dans

caractères

Gênera

de Linné

sedpondetanâa.

cotvlédon

se placer,

que distrait

les

: Didynamie (Labiées), Svnanthérie (Composées).

Acotylédones Monocotvlédones T.. , I.J Dicotylédones Le

il

Composées;

étamines

de la classification tique il faut les caractères, ra nda,

les

telles

Tournefort,

par

Légumineuses, où elles devaient

des la morphologie namie (Légumineuses),

147

constituées

naturelles les

les

CLASSIFICATION

de

la

nombre

feuille

et

dans

son

jusqu'à

le

extré-

mité. Le

énoncé

piincipe caractères.

94.



naturelle

qui

classification

même

ou

qui

principe sont piis

de

fausse.

Une

classifications

se

démontie

toute

par Il

est

un

déduction en

des

jugement ou loi

lésulte

qu'une elle est

ou

mauvaise; toute une science,

est

et

la science. doivent

artificielles

de la subordination

des

en considération.

Choisir

arbitraire convention par ou de commodité d'utilité nance,

tion,

caractères

classification est

subordination

s'appelle

induction. par seulement bonne

se prouve n'est pas

la classification

Les

Jussicu

subordination

théorème

universel,

vraie

Toute

par

caractères

et

un

être pour

confoimes tous

pour

de principe des raisons

pratiques,

c'est

au

ceux

qui classificade

conve-

décider

quels

148

caractères ration

ou

sont sont

vrais

ou

faut

avoir

Il l'on

classe

un

la

P

tension est

un

l'un

d'une

termes

tous

qu'il descendant

en remontant P, que S soit Le caractère initiale S'il

il

C'est

tincts.

en

était

précisément

le

que des

est

sous-espèces, celles-ci soient des possibles.

l'on

un

passe

au

individu

par

soit

il

suppose du l'analyse

on

qu'il il est viituels il

S

plusieurs

pai Q), ou

est

analvsc

(Pour

une une

défi-

définition défini

concept concepts

s'aperçoit

qu'un

indépendantes

est

les qu'il de l'un à

Q). pas néccssaiiemcnt

en

l'ex-

conditionné,

à la condition,

quand essences

qu'on

dis-

concept îcmanie

définitions.

essentielle

ses

concepts

caractère

est la important donc attribut de

que

résoudre

diffère

est la condition qu'elle du genre autres caraclètcs de

en

autrement,

et

. ce

et

S

résulte

S

que

en plusieurs et ses ses classifications différence

il

n'est important ou essentielle; mais

se résout

La

autie

un

décou-

forment qui S est P), c'est-à-dire la classe. En même temps,

suppose, que de la condition

nécessairement

devrait

en a fait

sont

virtuels

les

faut

que Les

ce changée, est comme

les

S est P, (Si du conditionné

qui

lorsqu'on seulement

pas

elle

il

cai

;

jugements hypothétiques du concept la compréhension ; seulement des uns, le conséquent des autres, selon

démonstration

initiale.

de

de

jugements

objets caractères.

n'est

caractère

catégoriques défini (Tout

ou

en

l'autre

Le

nominale;

universel

caractère

forment qui l'antécédent

nition

définition

jugements du concept

cntiainc

définie.

choisis

des

Q un avec lui,

impoitant, constamment lié

de la classe

des

les

caractère

et

quelconque différence tous les

le

ce

a lendus:

qu'elle

considé-

arbitraires.

est qui classification

d'une

des services témoignage vrir une meilleure.

des

approfondie tance des l'impoi remaniées souvent

L'abandon

Appelons nécessairement

tout

plus important, des classes

définition

limites.

leurs

du point connaissance

caractère

de

formule

en prendra les caractères

Mais négligera. uns aux autres par

et

une

on

on

les faux,

CONCEPT

caractères

pour appiécicr doivent être

classifications découvre

de

genres autres

et

quels subordonnés

,

DU

LOGIQUE

non

défini, en

caractèic

la conséquence des différences

allant

classes On

du

jusqu'aux de faits naturels

descend

par

impoitant de tous

en les

de ses espèces

infimes, espèces ou simplement démonstration

du

LA

essentiel

caractère au

analyse est donc

delà

le

à tous du

les

du

jugements

149

on

autres,

caractère

principe

les

Mais

CLASSIFICATION

essentiel.

ne Le

hypothétiques

trouver il

ait

l'esprit

encore des

intelligible être très

d'ailleurs

caractère

déduction,

par

établies

constantes, le

du

principe tâche à

une

relations

des

exprimer

peuvent démontiécs

nécessaires, logiquement des i dations ou seulement empiriquement Il peut donc se faire par induction. que découvert, la raison

pas par essentiel

genre.

relations

étant

remonte

genre :

remplir

dont empiriques, ce qu'il a induit.

déduire assuré, une science est devenue toutes les Quand déductive, purement de chaque sont des conséquences piopiiétés concept logiques d'une seule d'entre elles essentielle. qui est sa définition peut

Il

faut

remarquer que cette essentielle n'est définition

la

qu'elle

ne

comporte

95.



Nous

d'entendre

nullement

des

que de

matiques présentent tions parfaites.

manière

l'essence

métaphysique, Les logiques.

nécessités

remarquables

de

exemples

et

puismathé-

classifica-

avons

de genres et d'espèces parlé suprêmes infimes. infime est celle assez voisine du L'espèce qu'on juge réel pour qu'il soit inutile de la diviser Il n'y a pas davantage. de véritables infimes des espèces où ; il y a seulement espèces l'on

s'arrête.

On

ne

pas le Toute

rejoint

par subdivision sion une infinité seiait

une

possibles. semblables

à lui

et le caractère y a place dont Aristote aussi

près

que signifie peut néanmoins

variétés

une pour faisait

1 leurs

l'objet

Ce principe lui I espèce évolue

infinité

de

genus, la science,

même

n'est

psi

Entre

concret

de

la

l'être, dont

est

qui

l'individu,

(avec inévitable. il

y

a des

la

natusubdigénéial

la description,

parce

Platon

puisqu

on

L'tnfima

science

semble absolu,

et

définitions.

de

existe

le caiactèrc

la définition

entre

l'objet de possible

que

l'espèce biologique la subdiviser, et

et en races.

individuel,

impossibilité. Mais le summum faisait

singulier contient espèce

des concepts. en extende sujets ou possibles) elle ; autrement (réels des sont donc collection; sous-espèces toujours Ce Tout vivant naît de vivants piincipc que

rellement 1; on vise en effet en il

et

sujet

species, est qu'elle est

une

de raison) plus Il y a au moins hybrides,

et que

d ail-

150

DU

LOGIQUE

définit

ne qu'on genre comme espèce d'un

un

plus

genre

tout

puisque étendu.

définir le classification, pour doit recourir à classer, objets

Toute tous

pas,

CONCEPT

les

embrasse

Toutes

et les dépasse. aboutir doivent

tous

se définit

genre qui

genre à un

comprend

concept classifications

les

qui

les

quelles plus être

à un concept qui ne peut tous ni par conséquent défini, enveloppe parce qu'il dépassé, est le plus génétal de tous les concepts possibles(8g, go). L'être non seulement tous les êtres si l'on y comprend les concepts, et les « êtres mais aussi les êtres imaginaires naturels ou réels, de tous les sujets ». C'est un concept de raison qui est attiibut soient

qu'elles

1. On ne peut de tous les attributs possibles sujet et cela ne sufliiait dans un genre étendu, pas plus et celle-ci encore une différence, car il faudrait pour le définit, autre ne saurait être qu'un genre. est un concept venons de le définir, Nous qui pourtant Mais et sujet de tous les attributs. de tous les sujets attribut et

possibles le ranger

nous

l'avons

dont

il

défini

déteiminé

en ceux-ci

que Nous

assertion. quelque nous n'avons l'Etre; pas de penser que c'est que de

avons sibles,

le

c'est défini, le summum

genus.

science

autocéphale

Toute

caractèies

par l'indétci ses jugements

est l'objet, attributs de

des

les

par

initiation

logiques absolue

de

il

leste

virtuels; la copule ; tout

des

ne

pensée et sujets donc

de

la possibilité non le concept avons défini d'être, mais ce dit ce que c'est que d'être, l'être

plus

en

général

être

la

général, de tous

a pour

est

et les un

objet

ce

que

concepts concept

nous posunique

comme Tous les autres être est employé copule. pour cette raison que le verbe de personne, de nombre, i° des circonstances dans leur signification contiennent verbes et surtout de temps ou de subordination d indépendance (Zellwort), que (mode), logique do mois du radical ou par des juxtapositions a exprimer les langues tendent par des flexions de ou plus distincts selon sont , a* la fonction analytiques plus synthétiques qu'elles comme verbe fait qu'un mot est employé , 3* un concept, exprimée par le seul copule, le plus général et Le verbe qui contient du jugement, l'attribut exprimé par le radical i.

Cet

le moins tous

déterminé

les atlnbuts

le

mémo

sens

le

verbe

être,

de

tous

les

concepts

était

le

seul

indifféremment put admettre n a pas tout a fait stare, qui des cas ou nous employons plupart dun il ne pourrait se dire sujet

qui eslar, do

En espagnol, le verbe possibles s emploie dans la que ter, de esse, mais a perdu le sens de station, autrement

Les trois se dire d un sujet il ne pourrait qui change d autre valeur n ont très souvent verbes allemands ttehen, que celle guère liegen et silien le sens de leur alors de copule, et noua les traduisons par le verbe être , mais comme couché,

et celui

radical

ne

s'est

debout,

couché

d'élal,

autrement

pas perdu, ou assis (n5)

il

faut

choisir

entre

eux

selon

que

le

sujet

admet

I attribut

LA

CLASSIFICATION

de cette genus le plus est à la fois le concept comme pauvre comme il contient dans sa compréhenla plus riche (72), et l'idée et dans de cette science son extension les vérités sion toutes ne définit

qu'elle science,

les

tous cables,

pas. il en

Lorsqu'elle

Ainsi espèce énumère

exemple

qu'il

hypothèses les de tirer à

C'est

la

la

est

le summum

pourront

concept ne géométrie

ne

plus définit

de

homogène, fait que choisir

être

jamais

un

quelques-unes

ou

les

pose lité.

fournir

infini,

elle

etc.

dimensions, dire

est

il

ces vérités

auxquels sujets elle ne sauiait

une

soit

Comme

1S1

ses

général pas

appel ce qu'il

et

ne

ps)diologie l'abstraction,

les

reste (par des

l'assertion. des

exemple autres.

figure tions traction

et

Si

de

et de

je

l'attiibut

qui l'essence

abstraction

couleurs) fais abstraction il Les

reste

genres

de une

de

pensé. un pose

de

en fait môme toute

il jugement, des que je distingue objets en les situant les unes en dehois

situation,

figuics.

(90).

et de sujet J'ai l'intuition

c'est

est

que par un fournit tout

qui l'absliaclion

dans le concept, a de positif un concept. J'ai l'intuition que je juge, de mon en généial. Si je fais expérience du

résout

l'intuition

y

détermination

c'est-à-

dont elle se prologiques ne définit ; elle pas la spatiade définir, non qu'il appartient

psychologie

la

a

isotrope, qu'il les postulats,

par trois

conventions

conséquences

problèmes, à l'intuition

l'espace

propriétés,

mais la manièie dont il de la géométrie, pas l'objet fondamentale de chaque science L'idée autocéphalc de psvchologie. problème Ces

applidont il

toute

possibilité sont suprêmes

mon

déteimination infinie des

de

résidus

de situad'abs-

CHAPITRE

LOGIQUE



I



96.

mais

n'a

a pas

n'y

JUGEMENT

ET

été

pensée, trahison. On

ne

LA

PROPOSITION

du langage dupe que les logila tiahit souvent le langage ;

plus

la

traduisant

il

ici

DU

JUGEMENT

Personne

En

ciens.

LE

VI

se faire pour d'étude aux

parle

fournir un parle pas pour l'on veut que communiquer

on Ce

dans

esprit d'eflbit

pas du sont tout Il

est

quelques-uns, les produits

nisme

de

est

pensée, tus de dérer, tion.

i. 1906,

la logique

du

travail

leur

Entre

vrai

avec

mental

; on ne cherche formels,

que,

est

langage

J.

autres,

Macmillan,

qui

de la proLa exprimé.

p

la

ne

s'offrent

verbale expression ont créé à leur image même

les produits du travail leui verbale, expression ce n'est pas la formule

Le

de la pensée ses caiactèrcs

le moins

est une giammaire générale à laquelle les logiciens n'ont Pour échappé. guère c'est un parti délibéié 1. D'une disent-ils, part,

de l'esprit du langage.

S'il

et aussi

le logicien veut savoir. malaisé de distinguer le jugement le raisonnement du raisonnement pensé

giave

tions

le

logiciens. d'un transpoiler

ce que souvent

de

revêtus

avec

c'est le contenu possible, tout à raettie en évidence

position, confusion faute

autre

un

objet à autiui, moins de déchet

entendie,

Ntviut

4 5

très

Kitiis,

quand mental ce

;

notre

d'autre

part, et ressemblance

étude

que

les

opérale méca-

il

de notre propie s'agit ne se présentent que revêdoit consile logicien que

significative, rarement construit

Studies

à

end

Exercises

mais

sa significala pensée comme

in

Formai

Logic

4« éd ,

LE

On

traduit.

qu'il leur Les

et leur

du

des

des

fils

de

le

les

à la

équivalente Le langage

Il

ne

grammaire. faites parmi

toutes

le mieux

les

unir

pas

s'agit

avec

devons

Nous et

de

la

dans

son

même

de

nous

une

des dans

copier

manière

espiit

nos

d'après

celui-là

d'employer pour de celui-ci et en même

nombre, ;

il

pensée

s'agit

pareille

nôtre.

sous-entendu,

très toujours presque ce n'est pas l'accessoire

se laisseraient

pas

ne manquera rassembler

la

le meil-

idées,

fils

à tisser

de

s'accorde

connaît

et nouer

l'auditeur

en tirant

rationnel.

des

aux

153

peut, et

formes

ce qui

tissu

correspondant entre-croiser

d'exciter ou

mots

on

des

et leur enchaînement concepts des mots seivir que l'auditeur qui lui sont familières. règles le tissu

PROPOSITION

vocabulaire

sont

syntaxe cherchons

nous

lesquelles

LA

comme

s'exprime ressources

des

parti mots

ET

JUGEMENT

est

deviner

: ce qui est elliptique et l'accidentel, ne qui ce qui est si essentiel qu'on Une seule proposition peut

; mais

pas de le suppléer. en elle plusieurs jugements

s'énoncer peut plusieurs par limitant ou conigeant l'autre. primer par une proposition

propositions, Le même affirmative

un

;

seul

l'une

jugement

complétant, s'expeut

jugement ou par une

négative,

une

ou par une ; le catégorique hypothétique n'est le sujet du jugement, sujet pas toujours l'attribut et la copule ne coïnpas davantage, grammaticale cide pas non plus avec la copule subor; la proposition logique donnée dans le dans la pensée, le jugement être, peut langage etc. principal, Les logiciens ont les formes du jugement souvent confondu par

et

proposition de la proposition

du

raisonnement

ticiens

commettent

de même gage ment est et

l'on

ainsi nue.

plus imité

logique, un vêtement

les

une

erreur

en

nature,

artificiel,

avec

moins vaut

grammaticales. moins beaucoup

substituant parfait, de celui

mieux

s'égare vêtue. Il

formes

au

plus rigouieux, des mathématiciens.

les

tracer

logismais de,

loin

un

ordinaire

langage

si collant, plus ajusté, les contours en traçant mieux

Les

d'après

plus

lan-

exclusiveCe

langage

l'on

dire, peut de la pensée la pensée toute

la pensée point n'analysent logisticicns ont imaginée, et dont ils pourraient la notation d'après qu'ils d'ailleurs se passer. la réduction, de Cependant par exemple, tout à un d'inhérence d'extension ne rapport jugement Sans

résulte-t-clle

doute,

pas

les

du

mode

de notation

une

fois

adopté?

N'ont-

154

DU

LOGIQUE

cette interprétation pas choisi et commode de notation mode

JUGEMENT

ils

Éviter à un

complet nous différent,

un

aspect

peu résultats

des part s'éclairciront

de

; il

semble

nous

langage formelle. il

retrouveions, Mais

tradition.

la

même

est

des

un

Sous

la pluobscurs

vrai,

points

controver-

plusieurs doivent

que

conduit

du

la

remaniement

à un

prête

?

simple

et pensée de la logique

de

confusion

cette

se

qu'elle

parce

fin. prendre exactement nous et surtout, Enfin pourrons comprendre plus déducdu raisonnement le distinguer du syllogisme, la nature dans le raisonnement. sa fonction et marquer tif, ses



Il

97.

et

anciennes

très

DES



tiès

persistantes

On

quels

l'esprit

sujets

singuliers

appelle

matière

juge, et

c'est-à-diie

d'un

jugement les données

les

les

JUGEMENT

les-

sur

objets

les

empiriques, entre lesquels

concepts généraux relation. Si on fait abstraction

une

prit aperçoit du jugement, tielle de tout

DU

FORMELLES

PROPRIETES

l'es-

la matière

de

qui est la foi me essenou négatif affirmalif le caractère puis jugement, et diverses autres de l'assertion qui se 1 apportent piopriétés En nomme à l'assertion, et qu'on aussi formelles. propriétés la sont ou termes les notions qui remplaçant par des lettres tout en indéterminés du jugement, afin de les laisset matière il

indiquant Certaines

leur

soit qu'en formelle.

la

logique déductif.

On

raisonnement vi formoe. logisme d'autre. On trouve l'exposé

i

Analyl

a la

du jugement. subsistent jugements

forme

relations

entic

matière

; l'étude

de

tradition

aristotélicienne

la

les

à

suffit

considérer la

le plus

transe,]

toute

Table de la

1, eh

i,

lect

II,

du

la

Logique

scolastique, raisonnement

serait

déduction et

ne

contiendrait

des jugements, de Raison Pure

et

systématique

est et

compte

syllogismes

la

Critique

relations

quelle

un raisonnement) (aS)Ocfii^it;, la seule puissance de la forme,

tradition, de

ces

rendre

appelle syllogisme par qui conclut

la D'après ou une série

peut dans

l'assertion,

on

fonction,

D'après formelle

la

d'aboid

reste

3 9.

le plus

complet

telle Kant de

un

sylrien

la qu'on 1, comme la doctrine

DES

PROPOSITIONS

relativement

traditionnelle Tout

rjeni. h

qualité, de chacun

trois

comporte est vrai,

quatre sortes

n'utilise

que

de la qualité, gorie de la la catégorie si l'on

considère

formelles sous de

relation,

du jugede rapport

le la

modalité,

et

de

et les négatifs, universels et les

les quantité, à la fois la qualité

affirmatifs

à construire

et

désignés

affirmatifs

suffisent

la

les affirmatifs

A

Us

de

ISS

dits l'assertion, catégories, de jugements. La logique il formelle, de jugements dans la catédeux espèces

de jugements, E, I, 0.

I Particuliers

JUGEMENT

propriétés être considéré

modes

sortes quatre les lettres A, Universels

DU

aux

peut jugement de la quantité, ces

FORMELLES

la

et deux

; particuliers on a donc

la quantité, par les scolastiques

E

Univeisels

0

Particulier théorie

dans

pai

négatifs négatifs du

Kant

syllogisme.

les jugedans la catégorie de la qualité, cependant y ajoute, avec un attribut et ments indéfinis, qui sont négatifs négatif, sont universels avec un sujet les jugements singuliers, qui conalors deux comporte espèces singulier. Chaque catégorie traiics

de jugements, une tioisième plus espèce qui participe en sorte que la triade : thèse, antithèse, de l'une et de l'autie, ellesserait antérieure aux catégories synthèse logiquement et que les quatte seraient de mêmes, quatre aspects catégoiics cette

triade

:

QUALITÉ

QUANTITÉ

111 LATIOX

M0DAI1TÉ

Affirmatifs

Universels

Catégorique»

Asscrlonques

Négatifs

Particuliers

Hypothétiques

Problématiques

(Indéfinis).

(Singuliers)

Disjonclifs

Apodichques

98. —

la conn'inspire plus aujourd'hui 11 tenait la logique fiance avait en elle. formelle, que Kant à la fois doctrinale et pédagogique épiouvée par la pratique de tant de siècles définiune acquisition de logiciens, pour tive ' : la théorie du syllogisme était seule restée debout Cette

table

fameuse

i

o Depuis de faire aucun pas en arrière , je h logique n'a été obligée Ans'ote, la nu*B au ne voudra pas lui compter suppose en effet qu'on pour des améliorations rancart do quelques ou une détermination de son subtilités superflues plus claire de la science Ce qu il eipo«é, choses qui touchent plutôt à 1 élégance qu'à la certitude Vaut encore

admirer

en elle,

c'est que, jusquà

présent,

ello n'a pu faire

non

plus

aucun

456

les

parmi ont

qui

de tant

ruines



tenir

une

» qu'il

faut

elles

y en avait lité? Et Kant

de

en

fréquente Là où elle Elle il

la

s

con-

catégories, conduire

doivent

l'entendement

pui,

cxtéricuic

» n'ont sont

plutôt fenêtics

avant,

et

» Critique

un

en

logicien

ressent

une

de

Les

clarté

pot le

qui à chercher

un

ou plus nettes

distinctions sont qui

symés'accuse

Mais,

d'un

sous de

art

prouve ceux qui

le lappoit la qualité.

d'aucun

embarras.

ne sont

des

la sjraépar elle-même, de cette ; il faut se défier appasouvent de l'ordre. illusoire,

et

été

jamais

table

d'ailleuis

d'oppositions un résidu laisse

seulement justifie la logique formelle

Or appliqués. sortes de jugements sortes sous le rapport

» à la

moda-

comme

aussi

symettie. svslèmcs

séculaire

la pratique elle principes, Si

et

le porte la

la

comme une aucontiaire, sans l'avoir cheichée. 11 est

d'ordre

des

tout

le

de

rassure,

goût

logiques

et

fenêtres

manque,

le

involontairement

relation

logique,

iencontre

même

études

la

« fausses

deux

et les oppositions ; une analyse impaifaite triques d'ordinaire par une dissymétrie trie n'a aucune valeur logique

en pas achevée.

des

du

est

quand que le aux

fausses

« fil

le

sjllogistique, la déduction

dans

celles

dans

mathématiques. certaine inquiétude.

liers

la

leui

lui-même

a ajouté

jugements. La symétrie

finis

de

systématique

jugement élémentaires de

formes

trois

il

rence,

pratiques, du moyen

le besoin de corrigei éprouve si vénérable. La table des jugements manquait de jugePouiquoi que deux espèces n'y avait-il les colonnes de la quantité et de la qualité quand

symétrie. dans ments

sont

de

suivre

Kant

de

possible

exercices

dérivent.

Cependant cette tradition

garantie,

base

formelles

piopiiétés aux directement

esprit moins

énumération

jugements, formelles et

ces

d'où

; les

si grande

des

propriétés ducteur car

de systèmes

dans les écoles place manifester les imperfections d'en pas manqué Kant a-t-il cru trouver dons la claseu. Aussi

n'auraient âge, si elle en avait sification

JUGEMENT

DU

LOGIQUE

pas

ne

fait

de la

usage, A viai

de l'invention

l'excellence

de ses

réellement y sont état que de deux et de deux

quantité

Les

« indé-

dire

singuces deux

jugements et les jugements pourtant, de Kant.

selon toute que, par conséquent, apparence, dt la Poison de la a* édition. Pure, préface

elle

Les

semble

prin-

closo

et

DES

de

éléments

cipaux Aristote

la

était particuliers on la réduisait ques ; mais montrant que les jugements nécessairement

sont

être

affirmé

ou

nié

ne se divise qu'elle est légitime réduction et de leur jugements triade

à une

lité, il eût les colonnes avec

celles

Kant

de

n'a

pas concerne

la

le sujet

universels de

que

toute

Kant

pas.

relation

remarqué les sujets

l'attribut (108), l'extension du

s'agit

La

l'usage formelle. Au

de

la

sujet, que

de la quantité. que la distinction

à la dua-

la dualité

modalité,

puiscette

des logique lieu de tenir

de ramener aussi

singu-

ne pouvant

d'ailleurs de

est obligée de chercher et

est un terme

reconnaît

il quand subordination

la qualité

» y figurent.

pai

dans

analogie

et

entre

e\. singénéral que la distinc-

des jugements, tandis universel et particulier concerne le rapport de l'atseule au sujet. est une piopriéte Celle-ci formelle du

gulier tion entre tribut

dont

que la piatiquc été moins inexact de

157

en jugements unisinguliers, courant chez les scolastid'usage aussitôt à une division en bipaitite,

versels,

liei

« indéfinis

les jugements de la quantité

tripartite

JUGEMENT

des

même

Pure;

division

table

DU

sont dans déjà jugements chez les Stoïciens aussi symépresque et belle à voir que dans la Critique de la

; on la trouve bien ordonnée

trique, Raison

FORMELLES

PROPOSITIONS

De même les jugements indéfinis sont traités, jugement'. dans la logique comme des jugements bien foimelle, négatifs, étant la négation d'une vaille que, 1 attiibut négatif, négation une affirmation. Si l'on considèic la forme du jugement luiau sens strict du mot, il est affirmatif consimême, ; si l'on de la proposilion, dère la forme elle est négative. Il faut que ce soit l'un ou l'autre. D'ailleurs les jugements indéfinis se définissent

de l'attribut, comme les jugepiopriéte ments du sujet; ils ne doivent pai une propriété singuliers donc pasêtic les foi mes du jugement. parmi rangés En ce qui concerne la relation, Kant n'a pas considéré que, dans les tiaités de logique les syllogismes formelle, hypothétii

par

une

do confondro Universel avec Luoge soit de tenues soit do poser en parlant source de confinions inextricables J ai

Général, jugements maintes

avec Pirticulicr Singulier le Général au Particulier lois

fait

remarquer

la

et d opest une nécessité

de

en reconnaissint ces équivoque* On me répond, la justesse de mes observade triompher d un usage si ancien el si constant(Lalande, tions, qu il n est pas pos
158

DU

LOGIQUE

et disjonctifs ques étudiés. lement raisons

sont

très

méfaits

Théophraste, des l'autorité

Stoïciens

les

s'y de celle

mais

vaut

que

? La

d'Aristote

logique et le ponens

modus

le

syllogismes

par l'absurde, la dialectique.

à renvoyait sont arrêtés,

auprès à mentionner

bornée s'est scolastique avec tant lollens modus

les

dédaigné de la démonstration

; à l'exception de la logique et puis les Stoïciens

hypothétiques il les excluait

superficiel: pour des

de l'autorité

avait

Aristote

détestables,

et très

sommairement les

bien

Voilà

JUGEMENT

en les de négligence omettait, qu'elle ce ne le petit terme et ne s'apercevait formulant, (t53), pas que et la la première sont pas deux mais bien deux figures, modes, il y a deuxième chacune modes, comprenant quatre qu'enfin les une troisième hypothétiques figure pour syllogismes comme

les >yllogismes En revanche, elle pour catégoriques. comme les jugements retenait et syllogismes disjoncoriginaux la aux hypothétiques A cet égard, tifs, qui se ramènent (n3). n'a point table des jugements été éprouvée par l'usage. à la

Quant

à réduire se bornaient scolastiques modales faire rentrer les syllogismes qui pour de sous la îègle commune. La seule possibilité la modalité n'est témoigne que pas une proet élémentaiie du Sur ce simple jugement. des jugements est condamnée par ses applica-

les

propositions en contenaient cette

réduction formelle

priété

la

point, tions

I

table '.

mêmes

Kftul

modes

ne

suit

pas,

possible,

I,

divi«e

les

apodiclique*, juger de la

vnâfX£IVgorique,

189)

jugements, il s'agit

Lorsqu relation

i% ivâyxï;;

p

exprimée

Kant

entend

Nécessité

distinction

de

relativement

&

par

lui la

Kant la

le

simple

répond en modalité,

llîaa àrcdpyeu la relation fait

ainsi

ne

la possibilité même distinction,

le jugement

II

scolastique non préfère,

Mais,

de

r, toû èvîé/saOat 1 inhérence, entend tantôt

tradition

nécessaire

Possibilité,

pour fait

Aristote

vrcip/îiv Aristote

la

la

modalité,

impossible,

Réalité, 6,

la

pour

contingent,

aristotélicienne {Logik,

les

modalité,

pas

qui

admettait

sans

rai«on,

1a que Sigwart d Aristolc à celle

quatre h triade remarqué Lorsqu

il

cl asscrtonqucs, problématiques ou de la nécessité de I acte de subjectives 1] entend la possibilité ou la nécessité npixo.alt I Anal d attribut

de 1 assertion,

tetxtt I,

a,

?, toû (mip/eiv 3 4 6 3i —Parle

à sujet Par 1 assertion tantôt

jugement du fait

% tov mot calé

CHAPITRE LOGIQUE

VII

DU

JUGEMENT

(Suite.)

I



DE

99. —

U y a avantage du jugement tés formelles résultat tique aura pour

voque Les ments

ont nous

allons

des propriéla modalité, cette cripar puisque de l'éliminer. on réserve D'ordinaire, en appen; on la traite finalement, prend

le

voir,

le

mot

est

asserlorique

équi-

(101). modales

propositions étroitement

unis

se iéduit

à une

locution

adveibe;

mais

le

explicite

la critique

provisoirement pour exemples de tout mode apparent. Mais ces dépourvues une modalité : elles sont pourtant assertoriques.

propositions

propositions Et, comme

MODALITE

à commencer

de la modalité la question on dice ; en attendant, des

LA

d'ordinaire présentent et comme fondus en un seul

mode

additionnelle, aussi peut

deux

juged'eux

; l'un à un simple

parfois être une

proposition

: L'histoire

nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévoùmcnls.

Deux

être ici peuvent propositions vrai qu'on fasse de pareils dévoûments l'histoire qui nous l'apprend? Sous

les noms

entend

deux

mérei

une

de modalité

choses

très

et

différentes.

de

vraies

ou

? Est-il

propositions D'une part,

fausses vrai

: est-il

que

modales, on peut

c'est on énu-

variété de modes dont la liste ne saurait être grande ni ni complète, tels que : C'est un fait il méthodique que..., est évident il est possible U est probable que..., que..., que...,

> *

160

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

on dit

il est établi nous par témoignage que..., que.,., l'Eglise de croire etc. D'autre on réserve ordonne le etc., que..., paît, à une liste et complète nom de modalité donnée systématique d'où les Réalité, nécessité; par Aristote: possibilité, jugements assertoriques, Là logique

problématiques, scolastique celles qui sont

complexes dente ou d'une

apodicliques. en général, appelait, faites d'une piincipale

selon subordonnée, —complètes celles danr lesquelles la « complexion — et non les ten.ies, pai mi celles-ci,

la

négation et copule la

est l'un des quatre comptevion à impossible, ? contingent, l\ nécessaire.

dont

On d'où

combinaisons,

quatre

A,

pour

chaque

mode,

affiimation

E

affiimation

du

mode,

du dictum.

I

négation

du

mode,

négation affiimation

U

négation

du

mode,

négation

du dictum.

l'on

applique dans l'oidic

quatre

piopositions pas la valcui

change

successivement

Pur pur

la qualité

du

dictum

vérifier de son

contingent les deux

Edentuli, De plus,

en

O

de déterminer

si le syllogisme est conforme aux

simple,

pas

eu tort

ne

si le mode

altère

et de propositions c'est-à-dire dépouillé

distincts mots

le mode

des

règles. est défectueuse.

modes quatre ne sont pas formellement

on obtient

E



quantité

des

A

Edentuli

n'a

dictum, mode :

applique

propositions —

des

le

lesvovcllcs

I

svllabcs premières vovellc. L'impossibilité

Kant

pai



pas ensuite

mode, liste des

si on

permettent et la la qualité

possible,

dictum.

Amabirnus

conventions

on n'altère

indiquée

aux

colles

dictum.

du

ea, Iliace, Amabirnus, qui ont le même sens

Pur pur ea Iliace

Ces

du

la

les quatic modes à un même mères ci dessus, en donnant

ou ils soutenu

et au dictum mots

cienne.

U,

et

du

quatie

tive.

le mode

i

affirmation

au mode

même

modales

A

dictum,

La

I,

E,

et

l'affirmation » affecte

modes:

et niei

affiimci

séparément

peut

Si

piopositions et d'une inci-

Le possible et le ; c'est pourquoi

ont la mnémotechniques n'est que la nécessité de la négade revenir à la triade aristotéli-

DE

dernièie

Cette

LA

si l'on

liste,

complète 1° Une chose

être

peut

admet

le

vraie

est connue de

est jugement est systématique

à deux

comme

connue

; 20 Si elle possible de fait ou une vérité

vérité

161

que de ce que l'on sait véritablement, lamener (9a) car elle se laisse

pression

comme

MODALITE

et

dichotomies,

ou

simplement c'est une vraie,

comme

droit,

l'ex-

acquise

par expérience à assuconsister

Mais le jugement peut par raisonnement. ne sait pas. Tels sont les jugements de foi,admis rei ce qu'on sont à une autoiite les ciovances ; telles qui par soumission de l'acceptation d'une soit qu'on ait lésolu résultent tradition,

ou

soit

de

s'y tenir, par inertie

subisse

l'influence

sont les ; tels d'cspiit ni sut qui ne se fondent

passionnés son, et n'en

paît,

donc, une liste

peut

être

Sont-ce



des

La réduction

en deux décomposer on juge, l'autie lequel motifs du ou raisons

à la valeur, jugement accidents

il

ce sont

invoquées,

faiie

disparaitie Ce qui 1este doit

Louis Donc

du texte des Voici

divine

cette

lesquels

rai-

triade

formelles

propiiétés

fait

la

loi

roi

divine

de pareils

U ajoute de pouvoii le tissu du peut

du

La

se dévouera

laisonnement, et doit être à au

bas



Traité

de

Logique.

; le

considéié des

qu'on peut de la page.

cohérent. modales

de

d'honorer

ne vapas

toujours

Poit-Royal: les

d'honorer

rois; Louis

contient : Il faut une assertion honorer majeure et la raison : parce de cette assertion la loi que GOBLOT.

il motif, la valeui, l'enchaî-

l'oiigine

accessoires

logiquement

; commande

a l'objet sui aux causes,

ce que, en justifier

en note

rejeter

aies

dévouements

idativcs

reniaiques

piopositions un exemple

consiste

l'origine, Le lion de la fable

on

commande est

XIV

et

demeurer

réduction

difficultés. loi

la

d'autic

systématique,

à

la source. Dans en indique des piopositions nement logique des observations indépendamment

La

1 t sur

des propositions modales îelatives l'une piopositions

de tels parce qu'en c'est le motif qui le déteiminc. Faute puise dans l'histoiie.

sans

ou

? —

Cette

ou

instinctifs

jugements

pas moins d'une une triade paît, indéfinie de modes paimi

comprise

jugement

taisons

crédulité

par

l'expérience des assertions feimes

sont

Voilà

100.

en

qu'on

XIV. les divine 11

rois, le

103

DU

LOGIQUE

commande. et voici

le

honorer

faut

Louis

XIV

Donc Telle

est

la

la

ce n'est

de la

loi

faut

souveraineté

dans

du

souverain

dans

embairassé

exige, sujet. un seul

nation

du

mode

son

domaine

De

là des

qui

loi

Dans

élimine

de

l'exemple le îaisoniicmcnt

Donc loi

la

impoitant. commande

d'obéir

commande

qui commande

d'obéir loi

qui

sens

et Louis à

la

XIV

théoiic

difficultés

qui ont Social.

il écrivait le Contrat quand Dieu est le seul souvciain; ainsi: doivent ètic obéis paice qu'il

un syllogisme, et il est irrepiochable voulait piouver. pas ce qu'on C'est que la formule modale, étrangèie d'un autie n'est pailic syllogisme qui

La.

Le vrai

exemple

bien

soit le plus qu'il La loi qui divine ;

1.

XIV

la théologie Quel que soit catholique. dans le domaine où il lègne, l'abandon il ne peut y avoir Par suite, seul qu'un

Rousseau

obéii.

Louis

emprunte

les tranche théologie rois et les lois humaines de leui

roi;

voulait démonticr. qu'on loi qui commande d'honor

La

mande

rois;

honorer

pas cela est : La Arnauld

il

ollc-méme,

de Poit-Roval.

divine.

lesouveiain, de la libcité fort

il

les

est

léduction

de la conclusion est

l'assertion majeuie de son mode:

syllogismedébairassé Il

Mais

comme

P.enons

JUGEMENT

d'obéir aux

rois

commande

les coml'élimi-

Port-Roval, lui-même.

U

: mais

il ne prouve

leste

à ce syllogisme, point

bien

cxpiimé,

aux

rois

à Louis

XIV

; d'obéir

fait

à Louis

est est XIV

la

loi

la

loi

est

la

divine.

101.



La

tiiade

aristotélicienne

a certes un grand nécessité, sibilité, mais elle ne répond pas davantage du jugement. D'aboid, que

le jugement

i

Syllogisme mais fait mode, honorer

pour

(P)

de la

écarter dit

uue

kantienne, intérêt pour à des

dobbgauon, Les rois

»,qui

expiime

de nécessite (M)

sont

réalité, jros1P logicien, formelles

propiiétés

confusion,

première

« assertorique

i™ figure Lidéo de 1 attribut partie

et

des

s'il plus

morale personnes

nest

est

viai

qu'une pas qu'on

ici

un doit

DE

et moins

possibilité ment fondé moins

bien

Ou il

alois

n'est

jugement assertion

fenne; constatant

ment

point alois qu'il

ne

peut aussi

être

il logiquement; donc pas assimilei,

n'en

nécessité, il l'expciience,

peut

une Ou

assertion

nécessaire

et

aujugcment est aibitrairc.

est

comme

nécessaiiement s'impose que ce jugement d'un raisonnement, mais en veitu vertu est encore un second cette constatation

bien

il

est

et

simple

il que pourtant se joint un second Ou

pas on le

jugements

et pure est constaté

il

bien

logiquepas être

ne

aux

asscrtoriques

est le jugement de mode. point

n'a

103

qu'une

lcsjugemcnls

quelquefois, fait

de

MODAIITÉ

que sur ou ne pas l'ôlie du tout Il ne faut une assertion.

fondé

fait

LV

ce que est une jugeconstaté

à l'espiit, non d'une expéiience,

en et

qui se joint au picmier. ? Celui jugement Qu'appelle-t-on assertoiiquc qui est une assertion et simple ? Celui qui est reconnu puie pour > ou enfin celui être une assertion qui est îeconnu giatuite f Dans le premiei une assertion cas, la modapour empiiique il y a deux lité est absente, dans les deux autres, ents, jug< le modus et le dictum (99) Le

est aussi apodictique se joint la constatation

jugement assertion

cette

jugement

une

assertion.

qu'on

no

Mais

peut

pas

à ne

se lappoite a la première La seconde asseition et pas la faire le jugement s'en distingue. Aussi être apodictique peut-il Si vous dites que A est nécessaicontesté de deux manieies. d'une rement soutenir, B, je puis part, que A n'est pas B, de s'il est vrai que A soit B, cela n'est ni évident a l'autre, que, ni

priori, n'est

donc

matière

des conséqnence pas une piopiieté

d'un

second

taisons formelle

jugement pas non

n'est La possibilité à l'asscition faut opposeï qu'il non

ce peut

être

ne pas penser aussi suspendic

ccpeutètie a cependant l'idée doute il le foi mule avec pense, et leui

îapport, l'essence môme ou

s'interroge,

du

du

nécessite mais la

au premiei. s'ajoute une piopriéte formelle

plus affirmative

le non

c'est-a-diie

assertion,

qui

La invoquées du jugement,

ou négative, Mais ne

jugement tout îelativement

son jugement,

Ce c'est

la

pasjuger à un objet

douter.

Celui

,

qui '1 le

ne fait pas; qu'il jugement le sujet, tous ses éléments, l'attribut sauf un seul. Mais cet élément est qui manque c'est l'assertion du jugement, (&Q). U interroge il ne juge pas. Le oui on le non est nécessaire

1C4

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

transformer en jugement. poui l'inteirogation de donc mais On ne sautait pailer jugements interrogatifs; sont quelque dits pioblematiques chose de plus. les jugements heure il est, ce qui n'est those est demander Autre quelle suffisant

et

aucun

jugement, ce qui en

sonne, those

et

estvinic avec

conditions, d'aillcuis Le

et

cstimci

est

un.

et ignorante, constatation, la nécessstté

\utre

affirmci ceitaincs

est

bien

êtie

demander

si

sous possible dans certaines

et

l'asscition

limites,

est

le piédicat

à la fois

connaissance

U est une

la

que

tout

1 épouse

d'un

La

possibilité babilité est une

second

comporte

des

et

dcgiés

un jugement et d'ordinaiie un

du fait

que l'on ne doit

de ce fait, objectives du jugement, de certitude de ce jugement subjectives est

la

que a pour

jugement qui une assertion

grandeur qu'on appiecic distinct de celui qui expiime La probabilité, apodictique.

chances

le rapport entre dont l'évaluation

matièic

d'un

tude

et

interrogation Tandis manque.

fenne, a poui pas en

fenne.

assertion

caractère

une

cettaincs

est un premier jugement, lequel sujet la possibilité est le piédicat d'un second jugement qui d'un premiet ne s'achève l'idée jugement, sujet lequel une

midi

déteiminées.

pioblématique assertion et doute.

est

pointait chose est

qu'elle léserves

incomplètement jugement

qu'il

second

pas

ou qu'on la chose

chances

(et,

s'il

de

peut, distinct du

de l'intensité

piobable,

certitude

de la

avec

le degré ciiconstances

des le

vérité

se

de

pioen mesure,

est dira-t-on, qui des circonstances

lequel dépend lui-même Mais les

La

espèces

et dépend êtie confondue

juge

jugement et le degré

de ptobabilite degré de crovance, du degié

des

de

degré et de

certi-

fausseté, la mesuie) est la Enfin le piemicr. sont

distincts

conviction.

Mais

ici,

il ne s'agit le jugement

Le logicien considère plus d'une propriété logique. en lui-même, ainsi du sujet détaché, dire, pour Celui-ci hésiter à jugei, levenir sur son jugepeut qui juge craindre d'être de le remettre en question. Cette ment, obligé indécision,

pas des

ne sont cien,

ces

le

jugement

fluctuations caractères est

intéressent logiques ou n'est pas,

le

psychologue, du jugement. Pour et

dès

qu'il

mais

le logiil est est,

asscition. Donc ments

il n'y a pas de de modalité.

modalité

des jugements,

il y a des juge-

DE

LV

MODAIITÊ

1C»

des jugediia-t-on, pour qu'il Cependant, puisse y avoii de modalité, encoie faut-il ments y ait une modalité des qu'il car le second ne fait que îcconnaitie et jugement jugements, le caiactèrc constater ou pioblématique du preapodictique — Il n'est de bannir mier. de la logique les pas question de nécessaiie et de possible notions Nous les ictiornerons la catégorie

dans



102.

est

De

la

la

des

que

relation.

Constatation

la nécessite

constater constate

de

ou

faits



Logique

la

Comment

peut-on On ne

d'un possibilité jugement? ce qui est connu par constatation

; tout

contingent.

constatation la constatation J'appelle logique d'une C'est bien la constatation opération logique. mais ce fait êtte un îaisonncment On peut peut

du

résultat

d'un

fait,

donc

con-

naître

des veiîtés nécessaiies. pat constatation Si je fais une addition selon les îèglcs, je sais que tat obtenu sera nécessairement la somme des nombres

le résuldonnés, de con-

d'avoii fait donc avant je le sais avant l'opération, naître cette somme. colonne faite, colonne, L'opéiation par les différents chiffres obtenus et éciits tour à séparément Je ne puis la c -maître tour, je ne la connais pas encoie. qu'en le

constatant pas,

je juge

persuade sais êtie Dans

résultat ce

que

que

j'ai

par îcsultat

s'énonce

et

s'écrit

: Si

lecture.

Certes

est

nécessaire, coirectement Mais

opéré

nécessaiie, je le raisonnement

une

ne le

connais

mathématique, l'on fait telle

constatation

théorie ment les

discontinue.

que

l'esprit

à ce

je

suis

que

je

opération, sa valeui,

exempai vient... »,

si, « il

la lecture c'est

la

du

îésultat

lecture

qui

a une

fût

encore

que

le

raisonnement

d'effectuer

capable

il n'en saurait logiques, jamais nous attribuons à la constatation

plement

parce que ce résultat

dans la grande importance Sans elle, la pensée serait absoluU y auiait bien des îelations entre logiques mais elles ne seraient A supjamais apeiçues.

logique raisonnement

jugements,

poser tions que

du

constate

constatation. que pai la constatation logique

telle expiession ple, on remplace par « on a... . » Ce n'est pas », u on obtient est nécessaire, mais qui apprend qu'il le résultat, est nécessaiie. apprend lequel La

ne

je

le

résultat.

logique est l'oeuvre

des

opéra-

L'importance tient tout simde

la

pensée

166

DU

I0G1QUE



Il



103.

les

tion

suppose,

ceci

plutôt d'êtie

peu

ce

que d'en

non-êtie

toute ne

suppose

de nici,

malièicdc

moi-même

ou

il

infini,

est

jugements. de

le voir;

que

que

je

poui

juger

jugei

qu'il

etc

immoral,

Mais

ou

qu'il n'est

qu'il

ne jugciai

je

que n'est

de

possibilité aussi juger

Autrement, je déviais n'est et encore etc., pas jaune,

illustré,

impossible

pi étende,

quelqu'un à la songe

paice

piécisement

Poui

un

contient

Platon',

aussi

la négade niei

que îaison

quelque Mais

rejet con-

d'autres

pas tandis

dit

le

étant

négation

a d'affinner,

qu'on les taisons

est

il me suffit bleu, il faut, en outre,

qu'il

ou négative. affiimatif est logiquement

le jugement

taisons outre

cette

QUALITE

Tout que cch. jugement, et une infinité de non-être

faire

rouge.

LA

négatif, L'affirmation

affirmation. que

DE

et

opéiations,

est affirmative

a icmarqué que antéiicui au jugement ditions

propies au raisonnement.

asscition

Toute

On

d'une

ses

obseive L'espiit est nécessaire

réfléchie, observation

JUGEMENT

qu'inutile ce livie est pas

que croire

îouge, ciu j'aie qu'il

n'est

pas

est vert,

neuf, gros, n'est pas qu'il

pas

pas comme

que pas possible qu'il n'appaiait Le jugement ce livie est quelqu'un quadrupède. juge que être ne peut à cause de son indeteunination, qu'une négatif, donné ou supposé*. contre affiimatif un jugement protestation elle La négation la modalité; elle serait 1 entrerait ainsi dans aussi « Si je dis Cette table un jugement sui un jugement sui n'est pas blanche, dit M. Beigson, ce n'est pas, au fond, quadrupède,

la

table

le

jugement non pas

et

Mais

i 3.

sur mais plutôt ce jugement, que je porte un jugement, blanche. Je juge qui la dcclareiait la table. »

elle-même

si la

propriété môme de ner

parce

le viai

Sophiste Cf KAST,

modalité

formelle la

faux,

I,

D'EBITKII,

ap

DIOG

p

119, LAEBT,

pas,

jugements, car juger

ce qu'il

de la

Critique

Logik

des

qualité,

du

SIGWAKT,

n'est

Raison

260



H,

i35

HOIFDIVG,

il c'est affirmer

faut

pure,

comme

a'

cd La

nous ne

l'avons

saurait

vu,

en

être

de

discer-

essentiellement de ce qu'il

une

faut

— LOTZE, , p Logik, 737 — Pensée Iumaine, p 77

nier.

— Ci p MEMDEVOS

DE

LA

QUALITÉ

10;

affirmatifs que les jugements peuvent au moyen d'une formule modale : Vous auriez Le caractère et de nier ou de douter tort que... dialectique — — « social et dit M. », pédagogique Bergson, polémique, de jugeaussi à beaucoup des jugements négatifs appartient L'affitmation être une affirmatifs. ments peut piotcstation d'abord

Remarquons aussi s'énoncer

aussi, a v*3er quelfaut et chose ailleurs quelque qu'il qu'un Ou bien le jugement, aflirmatifou la distinction. négaplacer à une intenogation, le résultat d'un examen, tif, est la iépouse d'un débat, la fin d'un doute. le oui suppose la Alors la clôture une

contic

du non

possibilité le jugement il

n'est

pas ne

et qu'on le cas C'est Ce

de

possibilité

comme

l'asseition de

inéflechis

préjugés,

peut, elle ». C'est

le non la possibilité du oui. Ou bien se fait d'emblée, sans doute ni examen antérieur; une réponse, mais une infoimation sutvient qui demandait il ne peut êtie pas. Alors qu'affirmatif.

caractère

ments

elle

possible,

négation non pas

dans toute impliquée perception. contestation aussi dans les jugemanque

auxquels

qu'on jugements du jugement

convient foi me

paifaitement sans avoii jamais

contradictoire.

On

ne

le

nom

de

à la pensé les formule

déjà avec

ne les lemaïque les lemaïquer, c'est pas; parce qu'on en question. les mettre C'est d'ordinaire la discussion, autrui ou avec soi-même, Us peuqui les fait découviir.

vent

être

guère,

aussi bien qu'afiirmatifs. Mais il y aurait lieu négatifs dans queld'examiner si le préjuge n'est pas enveloppe négatif affirmatif. Autrement ne serait-il que autie pas une préjugé absence plutôt qu'un jugement dejugement négatif? immédiate

L'évidence

à une directe, ception du jugement affiimatif

comparable peut sembler manifestation du vrai. Mais

ne peut L alternative

à une

perla nécessité

signifier que l'impossibilité est donc nécessairement

du

piéjugement négatif. seulement de deux jugements elle n'est pas l'opposition sente; de deux propositions dont c'est l'une, possibles; l'opposition aucun jugement. L'évidence ne traduit veibale, purement que La partie d'un est plus petite que le tout est l'impossibilité la proposition n'est partie Quelque jugement qu'exprimerait pas plus formule maire

petite que artificiellement

ne traduit

U n'est

donc

le

aucune pas exact

la constatation tout, logique que cette les lois construite selon de la grampensée. de dire,

avec M. Bergson

: « Une

pro-

163

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

un jugement sui un objet; affirmative traduit poité position sur un une traduit un jugement négative porté pioposition * dès car l'un l'autre. U fautdiic », pas jugement n'empêche de quelque dès qu'il à une interrésulte examen, lépond qu'il le jugement est le icjet d'une affirmation rogation, négatif le jugement possible, dans le sible. Même

ailirmatif cas

du

on peut cnvisagci, perception, lité du jugement contiadictoitc; dence

on

immédiate,

merait

le

négative a pas là

jugement

le implique un jugement

le

d'une rejet négation posmême le cas de la dans

picjugé, au moins

la possibiapi es coup, dans le cas de l'évi-

même

peut envisaget absurde. Toute

la proposition qui affiimativc assertion

de l'assertion

îcjct sur

un

expriou U

contiadictoiic. cai

jugement,

les

deux

n'en

n'} font

une

troi-

qu'un 104.— sième Non

La

qualité telle

espèce, cet tes, car

des que

jugements les jugements

le piincipe

de

compoite-t-clle « indéfinis

contiadiction,

loi

» de

9

Kant

essentielle

du

est piécisément terme jugement, qu'il n'y a pas de tioisièmc et la négation. entre l'affirmation Kant reconnaît d'ailleurs ordiexplicitement que la logique naire a patfaitement ioison de ne pas tenu des jugecompte ments la distinction n'intéresse indéfinis; qu'il propose que transccndentalc. Le pur logicien fait abstraction logique la matière des jugements; dès lois toute peu lui importe soit positif ou négatif, la validité des opéiations le piédicat dans les deux cas ; il importe s'il tant la même seulement

de

la

vient

que rescon-

ou ne convient

le mathémaPareillement, pas au sujet. tici établi de la forme a — b, n, api es avoir expicssion qu'une une est tous'\b~>a, opéiation qui îepiésente impossible d'une et que la valeur des forsusceptible jours interprétation la contiennent n'en est ses mules qui pas affectée, poursuit sans

des de la valeur absolue ou telative compte a et b. La a au contraire, transcendentale, quantités logique besoin d'une de la pentable de tous les moments complète sée ; elle doit donc considérer aussi la valeur ou le contenu de calculs

cette

affirmation

Comme pourrions ne nous

il

tenir

qui ne s'agit

se fait pas

au ici

moyen

d'un

prédicat

de logique ttanscendentale, distinction que la subtile

peut-être penser concerne pas. Cependant

comment

la qualité

négatif. nous de Kant pourrait-

DE

ne

elle

lieu

donnci

oïdinaire logique transcendcntale?

LA

deux

qu'a

tandis

169

QUALITE

en

qu'elle

de

espèces

en jugements en logique tiois

compterait est négatif

Si

le jugement une piotestation contre ne faut-il un affirmatif, jugement quelque pas admettte affiimatif une protestation contre un jugequi setait jugement ce qui est piécisément le jugement ment négatif, indéfini de de se souvenir Il suffit d'ailleurs des inextiicablcs diffiKant? dans

à la suite des Eléates, le lesquelles, du principe de contiadiction la dialectique, a jeté soi une patcille laisser denière question. cultés

Le une

même

jugement peut affirmative proposition

coup limite

d'attributs

U

quelque négation. cette sui négation le pai scntei

positif

Affiimation

2.

Négation Affirmation

Négation U y aiuait

d'un d'un

rait

est

attribut attiibut

A

une

soit

sous

ils

contiennent

Ce

proposition

leporter négatif se pré-

B.

pas non-B.

quatre

à la

une

une

pas B A est non-B.

mais

la

pai beau-

n'est

A n'est

pas rares accident

contre protestation indéfiniment. s'allonger

non-(non-B). U est clair

A est

négatif:

une

est

ou

positif: positif:

; Cet affirmer

énoncé

Rien

ne pas

pour

de possible en îemplaçant l'attribut cas Quatre peuvent

négatif: non pas trois, relativement

importance On peut

ou

car négative, une privation ou

négation,

attiibut

donc,

d'impertinence

une

négatifs, oïdinaircment

attribut

d'un

être

sont

de jugements moins) tions de la forme 4 ne sont

contte

pai

le verbe

d'un

l\.

pas sans à prévoir.

soit

coriespondant.

i. 3.

souvent

une

signifient Ou ils

(52-55).

très

Tout

espèces (au Le^ proposi-

qualité. : Cette n'est question n'était pas impossible

forme

d'une

affirmation. langage de la

protestation La liste poui-

n'est foime

dénué pas A n'est pas

la pioposition 3 ne diffeie que par la forme verbale 2. Elles le même de la pioposition expiiment jugement verbale entre les proLa différence est aussi purement positions d'attributs

i

que

et

l\.

U suffit

qu'il

existe

dans

la langue

un

couple

mortel et immortel, et juste égal et inégal, être foi mule indifinjuste pour puisse que le même jugement féremment affirmative et par une par une proposition négative. L'une êtie des deux claire, plus expressions peut plus usuelle,

comme

plus

naturelle

que

l'autre

; la

langue

peut

manquer

de

170

DU

LOGIQUE

ressouiccs sont

l'une

pour

des

deux, est

Quelle identiques. indifféiemmcnt s'exprime pas

qui contiairc

JUGEMENT

et,

à cet

la

viaie

qualité

des

par

les langues ne du jugement

égard,

de

propositions

qualité

?

a iccours aux foi mes détournées 3 et l\ dont Si le langage une négation une affirmation, l'autre l'une contient qui détiuit se détruisent, c'est les ressources deux qui que négations à

verbales,

un

était

d'exprimer voit

donc

formes

mation

d'un attiibut

L'usage La forme ont

un

avec il

attiibut

soin

est souvent

on

ce de

contiaiic;

difficile

de

êtie

réciproquement (5ri) ou naissable le suffixe

de positif L'évolution

foimc

: vide, pauvre, ne signifie tives, simple discussions qu'a soulevées de toute

négation il

tion, c'est de

est

alors

affirmer

de

l'être. Les

i à ce

Tantôt

jugements énoncent

non

qu'ils seulement

riez

si tous

en disant avec différent

son

de

mouvement, de sa signification

ici ou

vrai

d'exprimer

pensiez que que cet accident

pas sans donne

un

faux

sont , mais

11 pensée,

mais

question

est sans

cette était

impossible sa portée sa et

de

négation

inconvénients. l'illusion

qu'ils

est positif de sens,

négatif rend parfois

des mots

ou et

mécon-

n'avoir il peut même négatif; des idées négalâche expriment On sait les qu'indivisible. guère il signifie la le mot Infini. Tantôt

a 1 unité de

que l'affir-

la

terme et

et la limite étant limite, un terme dire positif: lui tout l'être et rejeter l'infini est la possibilité

ramenés

n'admet est

à

du positif négation sont les attiibuts négatifs de paialogismes. D'ailleurs, si

piéfixe

lieu

la

discerner

existé

jamais

et

confusions

donne

négatif

jugement

confondre

peut

de son

peut

le

n'est négatifs la proposition

de

positif;

il

ou suffixe ou préfixe négatif Mais le jugement qu'il s'agissait attribut ou la négation d'un

positif,

positif des attributs

sens

négatif;

et a.

un

l'affiimation

affirmative

une

i

diiectes

poui manqué On a forgé le

que,

l'affirmation

ainsi

foimes

ont

si la catégorie de la qualité de pi opositions et davantage, elle de jugements. Le jugement affiimatif

sortes

quatre deux

lui

moment,

en ajoutant manquait à un terme existant

privatif

d'un

les

dans

s'cxpiimer mot qui

positif. On

certain

de

identiques 1 expression 1 envoyer

importance d préioir Le

fonction

sa valeur

à son —

une

néga-

Dieu est infini, que de lui toute négation de toute la limite,

quant verbale

langage ou agressive

logiques

elle-même

Ne

h leur

adresse cherchez

exprime défensive

contenu avoir

peut

Vous pas

logique, but pour

IOUS trompe à vous justifier

la pensée en action, Tout cela est bien

DE

de

négation cas on

toute

devrait

LA

détormination

actuelle

dire

plutôt

171

QUALITE

de c'est

;

indéfini)

la limite alors

(auquel un termo

négatif. des difficultés relatives à la preuve de l'imQuelques-unes semblent de ce genre de l'àmc de mépiiscs. moitalité provenu est la négation de la moit; la moit L'immortalité est la de la vie à partir d'un cet tain instant; négation l'idée en appaicncc d'immoitalité est, négative La de survie. négative, positive proposition pas telle la

en

sorte

au fond,

que l'idée

L'âme

n'est

« indéfinie » L'âme et la proposition est immordonc l'une et l'autie le jugement expriment affiimatif que continue vie de l'âme a cessé. api es que la vie organique mortelle

Mais on

fait

établit

îésulte

bien

l'âme n'en Il pas

îésulte \

dans

le

sans

positive dans teime

se diic

mode

ne

du

car

les concepts sépaiémcnt ils ne sautaient êtie contiastcs,

des doute

la

laison

affirmatifs, concepts la un attiibut qui négatif

obscure mais

concepts être affirmé déjà

en lui,

un

elles

on

en a

n'y

phénomène U logique. et négaimpliquent foimcr entre

peuvent contiadictoiies.

laquelle

de

pouua contient

la

pour

; il

Affirmation

jugement,

U

simple. de l'âme.

élément

qu'un

impossible. que

et

la survie

la pioposition est négatif

destruction

U en simple. de pas se dire

peut distincte

de

plutôt

de

substance

substantiellement

rationnellement

ne

L'attribut

moit

proposition négative, en effet suffisant pour le

que à une

pas du coips

Le jugement. et grammatical

peuvent l'asseition. Piis eux

convient

pas l'afliimation attiibuts négatifs

a des

qu'une serait

qui aigumcnt On montre

la que comme

définie

linguistique est d'aillems tion

d'un

usage une

négative. ne oiganismc

d'un

à démontrei

n'avoii

cioyanl

C'est

ne

pailc pas de on entend par

positifs: ou nié de quelque outre le concept

sujet.

positif, entreia. De

qualité négative même qu'en algèbre une dette, un déficit,

dans il lequel jugement est un terme un terme à r clrancher, négatif une soustraction de même un virtuelle,

attiibut

un

est négatif de jugements

infinité

du

négatifs

106.— sition

L'expression affirmative exige

obseivce, bien la

c'est négation

que

attiibut

d'un une

l'attribut de

tout

à nier viiluds

jugement condition négatif l'attribut

de

quelque

sujet,

une

(5a). une propopar n'est pas toujours la proposition soit

négatif qui de

positif

du

jugement.

17*

DU

LOGIQUE

Car

si la

obtient même en

teime.

léalité

tuelle

de

porte contraire

l'attiibut

être

ils

Les

acte

valeur

de la

la

du

négation

sont

apparence

éven-

négation l'attribut

con-

moral pas n'équicar un acte peut

immoral, ne se léduit

au

pas

caiaclèie

l'idée

implique

positive

loi. ou Rien du par le Tout ce viennent de ce qu'on a appliqué à des jugements. au lieu de l'appliquei avait entendu Parménidc. S'il par là : soulevées

dialectiques contiadiclion

de

on

pas la mais

est

; elle

de l'attribut,

en

négatifs

morale

difficultés

principe

point

L'immoralité de

partie du tout

coiicspondant, Cet acte n'est

Ainsi

absence négatif de transgression

une

ne signifient

positif

pas indifférent

sur

que et

de termes

Beaucoup car positifs,

ce jugement à celui-ci Cet

traite. vaut

ne

négation un tcime

JUGEMENT

des concepts piincipeà disait "Esttv f, cjy. èrciv,

a pas de soit vrai ou faur, il n') qu'un jugement ou ou bien: Il faut attribut soit milieu, qu'un positif affirmé commis nié d'un il n'eut aucune et il n') a pas de milieu, sujet, erreur. Mais il appliqua ce principe à des concepts et entendit: Il

faut

//

n') a pas de troisième conclut l'impossibilité Pour qu'un jugement

il

entier

convienne

au

ne convient

l'attiibut

terme du

entre

et

qui

Nous il

du

que

On

faux. il

une Dans

suffit

voies

donc deux

souvent si

jugement, pensée affirmatif d'un

sous

attribut

est

et

dit

souvent

C'est

dire

parfois

ce cas,

c'est

le jugequ'il

que d'y

une

réserve,

conclure sortes

que,

y a cette

apportci limitation, autre juge-

un

de

indirectes

l'on

réussit

son

enveloppe

jugements, admettre une

à découvrir

toujours

verbale,

de

le positif.

jugement

la le

troisième loi

et détournées

l'affirmation,

à la qualité, l'affiimatif et le

relativement

ne saurait en qu'on négatif, sans ruiner le principe de contradiction, si l'on soin jugement; qu'enfin, prend les

faux

vrai.

pouvons a

n'y

est

viaie.

vrai.

est

tout

de parcelle ne convient

qu'une l'attiibut

au sujet ou que le jugement sujet, est

l'attribut

que

Dès

pas

devienne

qu'elle

faut

entier.

est fausse. Seulement, opinion une correction, même légère, pour ment

il

vrai,

tout

du pas à une parcelle ment négatif correspondant dans une du vrai opinion

d'où

devenir.

soit

sujet

et le non-élte,

l'être

espèce du essentielle

démêler,

à travers

du langage, forme logique

jugement négatif

le

vrai de

catégorique la négation

la

DE

LA

173

QUALITÉ

Dans

le langage, le même jugement peut s'cxpiimer ou par une négative affirmative selon par une proposition que l'attribut ou l'attribut Ex : L'âme l'on emploie positif négatif. — L'âme n'est 11 en résulte mortelle. est immortelle pas raisonnement être foi mule en deux peut souvent que le même * dificicnts modes 107.—

b \t.

Tout

homme

est

mortel

Nul

homme

im-

n'est

mortel b\.

Pierre

homme

t A.

don c, Pierre

est

<E.

Pierre

es t m or tel

donc

est

homme

Pierre

n'est

l\. pas

immortel On

passe même

d'une

au

négatif Cesare des

et

des

C'est

d'un

figure

et réciproquement, ou îéciproquemcnt

positif, Camestres

formes

rence

ainsi

plus

des

et

l'affimation des

que

puisqu'elles jugements, des toi mes. fication

ces

mode

et

(Daru

Baroco, donc pas

piopriétés ne sont pas

Pour

propiiétés

pouvoir

puiemcnt des termes,

termes

sans

U faut et il signifient. raisonnements formés une

intciprétation termes qu'elles à celle

un

en substituant

la négation

la signification ignoier et raisonner par desletties entre

et

à

Festtno

La

etc.).

négatif l'attiibut ;

difféiencc à la diffé-

toujours

raisonnements.

de

comme

affiimatif

; Festmo no repond

verbales

que

chose

mode

tH.ni.

de

de

quand représentent.

réciproquement 'i une forme de

mais

;

quelque foi nielles des de la signien logique

il formelles, les remplacer des de

faut

pouvoir

par

exemple

î dations

logiques ce qu'ils

connaître

cela que les jugements et les pour ces jugements compoitent toujours on remplace les lettres les par Cette est compaiable condition

en algèbre. ginaires Or à tout de jugement de forme jugement négative et

êtie

indépendantes les considérci

moyen besoin

des

l'inteiprétation

paiement

au

avoir suffit

peuvent

quantités

forme

et des

négatives

ima-

affirmative

un correspond au cas où l'attribut seiait négatif la substitution donne t-elle lieu

raisonnement

et

équivalente

par

régie

les

mêmes Il

? règles ne le semble

sont

convertibles

pas,

les

particuliers

pas, tandis

car

que affimatifs

les

jugements les affirmatifs sont

négatifs universels

convertibles

universels

tandis

ne le sont que

les

\ 174

DU

LOGIQUE

particuliers

ne le

négatifs moins sont

négatifs

sont

JUGEMENT

Les jugements pas (i47, i/i8). comme dit et, l'école, plus

instructifs

faibles, pejorcs, que les affirmatifs. un terme est deux fois attribut, en Si, dans un s)llogisme, le positif ou le positif le négatif le par îemplaçant par la qualité des propositions, et en changeant on obtient négatif le

équivalent. Mais si un dans

une

rer

avec

du

sujet Aucun

est

tcimc

de

attiibut

l'attribut

autre,

sa négation ne peut être

Si on remplace Quelqu'un la conclusion est jugement.

dans

ces

même

or

ces

négation

;

n'a

pas été acquitté. la mineure pai la négative de ces accusés n'est pas coupable

impossible, Si l'on

et

la

pourtant concluait

svllogismes

ne sont

en "éalitc, sujet,

ilssonth)pothétiques. la possibilité car il signifie

est une négatif dente conclusion : îéguliei Si quelque soit pas qu'il

sujet

et figu-

mineure

expiimc

n'a pas été acquitté, non-coupable Quelque le petit teime sciait c'est-à-dire innocent, non-coupable, Ccitains ne peuvent donc catégoriques syllogismes foi mules l'aide de ternies qu'à négatifs. Mais

est

Ex:

acquitté; innocent

est

la

il et

proposition rester négatif

proposition; sur le verbe. été

et

figure,

une

doit

négatif l'autre

accusés

innocent

la dans

reportée accusés n'a

ces

de Quelqu'un Donc quelque

le même

de

coirespondant

syllogisme

catégoriques Un terme d'une

hypothèse négative. sa foi me hv pothétique, accusé

n'est

pas

Si

qu'en

apparence; ne peut être

négatif

;

négation l'on rend le sv

coupable,

êtie

un

sujet

à la

llogisme

piecéredev ient

il

résulte

n'en

acquitté.

en effet, il n'y a pas de sur la copule, confusion et qui portant négation l'exclusion du conséquent et le caracpai l'antécédent, signifie de l'antécédent ou du conséquent. tère négatif Dans

le

jugement la entre

h)pothétique,

CHAPITRE

LOGIQUE

VIII

DU

JUGEMENT

(Suite.)

III.

108. affirmé



Un

ou



jugement nié de toute

DE

LA

QUANTITE

est

dit

universel

l'attribut est — du particulier sujet; de l'extension du sujet.

l'extension

quand

indéterminée il l'est d'une quand paitie lui même être singuliei, Le sujet peut un un seul suivant sujet, qu'il désigne ou une Si le

classe sujet

ou

collectif gioupc

indéfini. de sujets en nombre le jugement est singuliei,

ne

peut

général de sujets

fini

êtie

qu'uni-

versel. des jugements appelle quantité ou particuliers. d'êtie universels le nom d'&*. ension On peut donner On

ont d'êtie piieté qu'ils singuliers, ou moins ou spéciaux). généiaux

la

piopriéte

qu'ils

ont

à la prodes jugements ou généraux collectifs (plus L'extension n'est pas une

du jugement, foimclle puisqu'elle piopriéte dépend puictncut la quande la nature et elle ne coïncide du sujet, pas avec est et que tout univeiscl, tité, puisque jugement singuliei ou généial a un sujet collectif tout jugement (98). particulier dans la proposition collectifs des Les termes peuvent jouci tôles bien différents. fini avoii en tant que en nombre de sujets peut groupe des qualités indivipas aux sujets groupe qui n'appartiennent Il n'importe est alors un seul sujet. le groupe entier duels; pas conseil ou au plusoit nommé au singulier(/e qu'il municipal) ûcl (les c'est que conseillers ; ce qui importe, municipaux) Un

176

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

et non les indiviaffirme le groupe ou nie concerne qu'on ont délibéré dus. Ce jugement Les conseillers municipaux est un jugement hiersur cette car, si OJHquestion singuliei, conseiller est le fait d'un ner sur une question municipal pris est le fait du conseil délibérer individuellement, municipal pris ce

comme

un

tout

qui, dans accidentellement

Un

son

tenue

êtie au

gioupc

la

qualité

c'est-à-dire

indivisible,

général

des

sont

est général est liéeàla qualité constate que chacun

est en même nicipaux môme attribut Le

des

temps peut

collectif, sans avoir

Les

conseillers la

ont

influence

collectif si municipal, muconseillers qui sont

hommes

un personnage être affiimé ou

môme

en îéunissantct leui

fait

pas perdie ments singuliers

des

émis

avis

en totalisant de

caractèie

Ce

cité.

certaine

influent. nie

de

plusieuis

Paul, séparément (Pierre, une îéunis sous désignation

ou malades), orateurs (Plusieurs

peut

égard seulement à

dans

qu'une

de conseiller

unité.

énuméiés

à la fois,

riel,

dire

une

mais

influents

personnages si l'on veut

jugement morale

sujets sont

est

ordinaire,

usage

si on l'emploie il convient, fini de sujets auquel à tous ces sujets. Ex: commune

municipaux

l'on

comme

très

Le plune leui

sages).

divcis

tetmes

Jacques commune

sujets

Aux

singuliers.

jugeCeux-

donc des jugcmcnts/^u//efe on opposera ou pai ticuliers. Us sontuniverscls êtie univeisels si affirmé ou nié de chacun des individus du groupe;

ci

peuvent l'attiibutcst

totaui les distinguer des appeler pour Poui à sujet collectif universels qu'un généraux. jugement il faut qu'il une cet tainc indétermisoit particulier, comporte des orateurs nation : Plusieurs ont pris la parole dans qui

il

conviendrait

cette

de

sans

le

Ce coupable. l'indétermination Tels

et

U

p
S

ques S

peut peut

implique ment s, ineni

la

ensemble

signifier

Quelques Un

S au

prédicat

du

jugement

hommes


particulier

ou

Un

des

seul

Quelques

(m)

,

la

particulier

ont

nommément)

jugements

ou Quelques

moins

«TU moins

du

ces

S

voté

Plusieuis

singuliers.

I expression

S ou Un S au moins

quantification n savoir I assertion

total

S

(énumérés

dans

individu

1.

de jugements

équivoque

seul

de Quelqu'un un jugement

sujet

conseillers

signifier

tujet Quelques

son

un

qualifier

caiactérise de

ivoir

y

peut

déterminer: qui

telB un

est

pour

que

Il

délibération...

gioupc

i

les

Quel-

particuliers

S seulement,

Le jugement

S seulement

proposition exprime et indéterminé et

Quela pour

particulier

ou Un seul S alors le

rejet

deux du

ju(,c juge

DE

ou

conseillers

Tel

serait

nominale Si

pour ment

ou Le

U n'est

du

implique totalité

de

pour Tousles

a voté

ou

sujets

êtie

peut concerne

(dont l'en uméralion est un jugement pluconseillers ont voté

voté

car pas général, conseiller municipal.

génie une infinité

ne

Totalité

de conseillers

à l'unanimité

Conseil

total

qualité

nombre

177

QUANTITÉ

ont possible) a été unanime,

le vote

riel.

LA

envisagée. exclusivement

voter

n'est

jrour

Un de

est

pour

un jugepas une

jugement

ras

général dont la

possibles,

La

triade

les

jugements

Unité,

Pluralité,

catégoriques pas auv juge-

totaux. Elle ne se rappoilc pluriels, singulieis, et paiticulicrs, univciscls car ce qui ments caiactérise les îts ce n'est des sujets paititulicrs, pas la pluralité juger env' mais leur n'y en avoii nés (il peut d'ailleuis qu'un seul), ndctciniinalion caractéi isoles jugements , et ccqui universels, ce n'est de totalité, mais celle de généralité pas la notion qui Ainsi les toute totalité exclut collectifs font intcijugements l'idée

venir

de nombie, l'excluent

ou paiticuliers sans nombie. —

109.

Ici me

Un à un

commune commun

d'un

Comme

les

expressément

collectif

nombre

ou

fini

nombre

ou

attiibut

que

fini

ou ou

général indéfini

indéfini

jugements ce qui est

est

universels est

genéial

une

désignation de sujets, l'attiibut de jugements viituels.

ne peut collective

l'attiibut qualifier que des sujets, d'une pioposition ou géncialc les sujets des qualifie viituels dont le tenue collectif ou est sujet jugements général ou attiibut. Ces piopositions donc de tout expriment que est affitmc un attribut ou nie un autre attiibut est sujet dont aussi

un

tandis

allumé

exclut

ou le

— Mais

110. jugement nemcnls

sont

des

le

picmier

jugements

cuti

aine

hypothétiques

tics entic le importante y a une difféiencc et le jugement bien collectif genéial, que les laisoneux puissent donnci lieu auv mômes qui îcposcntsui

it aux figures ''al se fonde

qu'il c'est

ce

second;

que

1 18).

(i12,

uitiibut

c'cst-à-diic

nié,

il

modes.

mômes sur

les

GoBtor.

effet

le

jugement

collectif

totalise: un singulieis qu'il de la totalité du gioupc parce de chacun des sujets individuels;

jugements affirmé ou nié

peut ôtte a éti déjà affirmé l'induction

En

ou nié

formelle, — Traité

qui

do Logique

se

réduit

à une

consta-

simple ta

178

LOGIQUE

DU

JUGEMENT

bien ensuite peuvent jugements singuliers du jugement mais ce syllogisme se tiiei total, pai syllogisme total soit assuré, il rien, car, pour que le jugement n'apprend le soient, faut que tousles qu'il implique jugements singuliers talion

)

Les

logique.

celui

compris

en

qu'on

contraiic, sur se fondci

peuvent être affiimc

une

constatation ou

singuliers : un général

le jugement des de chacun

nié

ou

encore

les jugements

Au

logique

C'est

tire.

pluiicls

attribut

peut

individuels sujets paice Si le jugement s'est général ce ne peut êtie par simple et les jugements singune sont pas nécessairement

est affirme ou nié du génie. qu'il fondé sui des jugements singuliers, totalisation ; c'est pai généralisation, en tire lieis qu'on par svllogisme

à l'établir. qui ontscivi ou aristotélicienne L'induction formelle

ceux

totaux

qui

dans

être peuvent de syllogismes,

donne

la piemièiect

des jugements la seconde figuics

contiennent

seulement, appaients syllogismes dans îetiouvei les majcuics qui les connus. L'induction bacomenne déjt

cux-mômes

de généraux, majeures s'ils ne sont pas pai sont un clément déductifs,

majeures car ils

ne

seivent

qu'a

des jugements donnent des jugements et la déduction et ces syllogismes, vciitablcs svllogismcs; des de

nécessaiie

îaisonncmenls îaisonncmcnt

tout

déductif.

DU

Ql'V>TIHCVT10\



HlLMCvT.

est l'ensemble des jugeconcept il est attiibut dont ments virtuels (ôo, C5). Toute proposition de ces jugements en acte; est l'un elle expiimc catégoiique de son attribut. de l'extension Ne pourrait-on une partie pas 111.

L'extension

y inlioduiic ou tout ment La

logique

un

signe ? cntièic de l'école

du à la quantité les univeiselles,

sujet,

d'un

si

indiquant passe celui-ci

elle

l'exprime

de

la quantité de la proposition étant universellement dans pris

dans les particulièrement pris si la proposition est universelle Le signe indiquant affecte le sujet '. lière quelque) (tout, les négative», tout Tout que rctombo la négation dire que lor car cela voudrait i

Dins

paiticlle-

la proposition signifie pirticulicre, Ce qui luit n'est or n'est pas ne luit pas

particulières. ou paiticu-

car

c est surtout pas une unirerscllc,

DE

La

extension celui que dans Tout

virtuels lièrement

sont

hommes

aussi

ment

Mais

l'extension

affiimative

infinité

du

prédicat

d'une

négative

plus

invoquer aussi

comporte autres

à, con-

pris particulièrement d'autres jugements

Mortel est piis exprimé. homme est mortel, car d'autres — En l'absence mortels. de toute

ici

virtuels

est

une

compoite est qui

le piédicat on ne peut

contraire,

179

QUANTITÉ

de la proposition passe de la qualité En l'absence de toute indication

prédicat. d'une prédicat

son

tion

l'école

du

la quantité le tiaire, car

de

logique

LA

est la

que les indica-

universelle-

piis môme

une

particu-

car raison, de juge-

infinité

celui est cxpiimé. que qui il y a une infinité n'est d'autres Pierre malade; pas sujets A l'égard de l'extension de l'attiibut, pas malades. qui ne sont entre a pas de différence l'affiimative et la négative. il n'y n'est n'a aucune Mais Pierre pas malade que Pieire signifie ments

négatifs

du

de celle

exclue

pris dans

lement, termes

la

Uamilton

des

Latius Aut

d'une

affirmative

Dans

le

proposition

négatives.

la

théorie

montic

qu'on

vrai

particudans le à mon-

(i36).

classique dans impliquée

du les

vult. cslo.

pouvait piendic universellement

négative, de le formuler

parlicelui

expressément.

des

à prédicat piopositions quantifié faisons constamment de totousage de tolo-par ttclles et de affiimativcs, Les

mots

seul,

fonction pour giammaticale seul est vraiment riche sage

ont Le

Cependant

vaine

conclusio non quam proemissa? autiteium médius geneialiter

pas raies; et de par li-totalcs

patli-pattielles semblables

des

des

(i38):

usuel, nous

langage

ou

est

est

puisqu'elle

d'une prédicat à condition

le

culièicmcnt

piédicat: est tout

elle,

a seulement

Uamilton

totales

du

règles

semel

est qui universel-

pris à l'extension

se îappoitent des universelles

prédicat inventée. Toute

sur

hos

l'attribut

et à la compréhension affirmatives) des négatives). Cela seul suffiiait

quantification ne l'a pas

repose sjllogisme deux piincipales

ne sont

sujet.

(attribut

qualiièmc trer que

de compréhension Ainsi les expressions

particulièrement cas (sujet trois

attiibut

liers,

la

toute

c'est

maladie;

ne...

que

et

auties

de

le quantifier Tout sage signifie

riche. la

quantité

à prédicat

du quantifié

prédicat exprime

n'a

aucun deux

sens.

jugements,

Toute qui

180

DU

LOGIQUE

sont

JUGEMENT

et réciproques de les piouver,

S'il par conséquent indépendants (1^7)il faut les piouver s'il s'agit séparément; on ne peut les prendre quelque conséquence, pour tous deux à lu fois. Le sage seul est vraiment roi

s'agit d'en tirer principes signifie:



Tout

sage. Les

définitions

toute

définition

pour

convenir

doit

êtie

triangle

Tout

polygone



est •

quantifié

de jugements

couple

réciproques-

:

definito

du

quantification hypothétiques



DE

sont

prédicat

îecipioqucs

LA

donc

les

(1/19).

RELATION

On

celui

appelle jugement catégorique deux tci mes un rapport d'attribut

entie

ou nie

à prédicat

roi

de trois côtes. polygone de trois côtés est un triangle.

IV.

112.

vrai

est

de la tegles des jugements

règles

un

a0 Tout

loi,

propositions

et soli

omm

viaiment

des

sont

Tout

Les

est

sage

affirme-

qui

à sujet ; —jugeentre deux termes

ment

celui ou nie h)pothétique qui affume de principe à conséquence. Le jugement un rapport catégoest de la forme S est ou n'est un sujet, pas P, S étant lique Le jugement hv pothétique P un attiibut. est de la foi me p ou

entraîne

exclut

est

difféicntc; dans le langage, pour

leur

ment

par il suffit

faiie

de

deux des

donner

l'adjectif

Pierre apparent. ; mais Tout catégoiiquc

des

est

est

est

mortel

homme

car il signifie que hypothétique, d'homme qualité par une loi natuiellcou d'homme. de la qualité

DES JUGEMEMS —

joint

Aux

d'otdinaire

jugements

deux la

disjonctifs.

noms

mortel

ment

113.

hvpothèscs. termes l'est

d'attiibuts, l'apparence substantivement piis

prendic

de

grammatical but un sujet

étant q, p ctq suite la nature

relations relation Us

la moitalité

peuvent

aux

hvpothèscs et l'ai lifice

fait

d'un

bien

attii-

un

juge-

est un jugeest liée à la

conséquence

logique

MSJONCTIFS.

d'inhérence de

La copule aussi. Mais,

réciprocité s'énoncer

et de conséquence,

on

les exprimée par p ou q : et signi-

DE

fient

que

y

RELATION

181

une p et g forment hypothèses la fonction on a, dans le langage, formuler la disjonction.

deux

•conjonction de stante U

LA

a des

Une

disjonctifs.

jugements

il

n'y

est un système ou invetses La

disjonction

La et con-

unique

mais

disjonctives,

propositions

alternative.

a pas de de deux

et /éciptoques indépendants conjoncjugements au svstème d'une tion ou peut donnei l'apparence proposition elle ne fait pas que deux soient un jugements unique, jugeDira-t-on chacun d'eux étant la disjonction ment. admis, que, U serait consiste dans leur simultanéité'! avoir qu'après étiange deux

admis

séparément nécessaiie poui

raison

qu'on

remplir ou de

pouvait

prémisse de conclusion,

La tradition ponendo i° Ponendo

toutes

nouveau

c'est

si la

d'un

jugement

conclusion

d'un

impossible, U reste a montrer

proposition

seule

disjonctive à titre de

unique,

A

disjonctif. syllogisme cai les deux jugements qu'une

fût

jugement ensemble. La

deux

invoquer, la fonction

c'est

indépendants. tive n'est jamais tif,

les admettic

put

un

asseitions,

pioposition

titre sont

disjonc-

la majcuic d'un syllogisme. teconnait deux « modes » du syllogisme tollens et tollendo ponens.

disjonc-

tollens: P ou q; le cas S, p est vrai; or, dans dans le cas S, q est faux. donc,

U est

clair

n'est pas la disjonctive que la vraie majeuie p ou des deux hypothétiques à savoir: résume, q, mais l'une qu'elle Si p est vrai, nous donc un simple avons q est faux; syllogisme hypothétique. 2° Tollendo jronens

:

p ou q; le cas S, p est faux; or, dans dans le cas S, q est vrai. donc, Ici

la vraie

est 1') > pothétique Si majeure avons donc encore un syllogisme

nous vrai] La majeure disjonctive ments hypothétiques; a donc La

pas relation

apparente

p

est

faux,

hypothétique. se compose de deux

le syllogisme

de syllogisme ni disjonctif qui fait de deux jugements

n'en

utilise

de jugement hypothétiques

qu'un.

q est

jugeIl n'y

disjonctif. un sys-

183

c'est-à-dire

tème,

leur

mais non melle, la retrouverons, version,

Le

en

JUGEVIEMS



i. L'attiibut

est une

un

mais

pas

sujet,

sujet. Celte ou

notion

Idée.

U

que — Charles

X

était

tels

l'Angleterre. frère de Louis

jeune il est

Stanley de négation

quel point cl d'autres

elle

de

nom

u les

effet peut

jugements

essence

Louis

propic

est

la

c'est

XVI

Jcvons sa

remarque contradictoire

ne logiciens do semblables sortes

plus

une

disjonctive être contredite indépen

lants

de valcui, ce

que

principe difficilement

parait

semblent relations

compliquées n a pas de de

était

deux

pas

avoir

pourraient de propositions

alois

de

manières

celui

France. XVI.

De la

pas

n'était

le

pas

n'est

pas genéial, ou un groupe U peut être un

une

qualité un terme.

Charles

X

au moi.is en — Le plus

de sens,

le

Mais

(i36).

selon

qu'il

a h proposition équivaut aux propositions disjonc applicable en général \ se demindcr jusqu'à

que

toute

n (Slndies

dins m

le cas des

Dedwlne

qu elle n est c«t un quelle

parce parce

la

n'est

XVIII

sinon

sujet, identifier

suis

Louis

Paris

le

à Je

sujet:

capitale frère de

pensé, se rencontrer

contradictoire,

quelque

Concept dont

catégoiiqucs est, comme

L'attiibut

XVI.

de

générale:

même

plus jeune êtie négatifs: — Louis

change

ou

est de n'être

à individualiser propre car ces jugements se convertissent, : La capitale de la France est Paris.

appatenec frère jeune

tives

Son

affirme

qui

detcimination

d'un

abstiait;

toujours

de qualités nom piopre,

i.

le

des

(i^G-i/lg)

celui

généralité, consiste jugement

peuvent

jugements de capitale

même

une

différentes — Paris

désignations vous cherchez.

plus mais

abstraite.

Le

singulier.

con-

formelles

est

est le plus souvent des jugements

y

la

CATÉGORiQurs.

qualité,

abstraite

Nous

jugement. contrariété,

la

a pouitant de toute dépourvu

l'attiibut, un terme deux

d'un

De l'Attribut.

notion une

for-

propiiété

piopriétés mêmes termes'

des

formés

une

les

étudiant

jugement catégorique d'un sujet.

un attribut

nie

bien

formelle propriété avec la contradiction,

DES



est

réciprocité,

de jugements

114.

JUGEMENT

une

l'inversion,

couples

En

DU

LOGIQUE

pas

disjonctives

Logic, p une proposit

assemblage

de

116) on , deux

DE

LA

183

RELATION

il signifie un conciet. c'est est sujet ou attribut. Paris, Sujet, son présent et son passé, la ville avec tout ce qu'elle contient, sa position comme son sa réalité matérielle, geogiar' u,ue, la sociale ou politique.
roi

devint

de

France.

le môme nom n'est Attiibut, plus c'est-à-dire un absttait. La capinominale, a. entre auties celui de s'appeler attributs,

qu'une désignation tale de la France — Le Paris plus jeune X. Ce changement Charles

de

du jugement que le sujet

même

fonction

frère

un sujet. U faut La véritable

de

Louis des

valeur

catégoiique, soit un sujet,

s'est

XVI mots

résulte

qui est l'attiibut

de

appelé de la

qualifiei un attribut

des jugements en général mais ne dépend éléments constituants, pas fin défiance à ceitaines de leui perQuelque qu'inspiicnt sonnes l'idée de fin et les considérations la finalité finalistes, ne

être

peut

chez

Louis

à

alois

par Mais

sujet. Louis

elle.

le

plus vous

jugement Voulez-vous le

jugement. fieie jeune

change savoir

jeune plus Voule«-vous de

Louis

le terme qualifiez savoii est la quelle

le jugement

X,

elle

humaine;

du

que vous voulez

et Chailcs

XVI

îépond. X? Alois

l'attiibut

s'appelait le nom si

l'intelligence La fin d'un

il laquelle de Charles

la parenté XVI est

comment

logique de leurs

de

exclue

dire, peut-on la question était

signification seulement

consiste

y est, suivant quelle de frère

XYI posé 1dation

savoir ? C'est comme entre

à qualifier

cette

i dation. 2. 115. toutes outre





De

la copule,

de l'attribut au sujet îappoit s'cxpiimc ou piesquc toutes les langues être, pai le vcibe une signification et toute difféiente piopic (g5,

U est il quand attribut.

Le

verbe

et sert

substantif

a cxpiimcr l'existence est attiibut. L'existence

dans aen

qui

note) réelle alors

un

c'est l'existence îéelle Quand est, je dis Dieu du sujet Dans les négatives telles Dieu j'affirme que mal La mort c'est l'idée d'existence n'est n'estpas, plus,

que Le

est

sans

cmplové

est niée

ne se léduit

mal

du sujet : Dieu est une appaicncc

de h

Rédemption,

la fausse, une léalité.

d'êtie

qui ; le concept par l'oeuvre

à un pur a cessé, Ce qui est affirmé

pas mort

ici

et

184

DU

LOGIQUE

nié

c'est

là,

l'existence

de

a attribut,

métaphysique relation logique

que de substance

des manièics

d'êtie.

à attiibut

est bien

a piédicat, sujet Est attribut tout ce qui est jugement. L'existence est donc un attiibut pensé. un Même avec attribut, emplové encore

de

l'existence

réelle

est

dans

le

que Picnc est contenue

Dans

dans

de

l'idée

du

tels

relation

différente

verbe

s'il

jugements, Pierre

sujet. une qualité

on énonce

dont

la

de la

être

expiime comme Pierre

jugements car les qualifications

est

existe.

Mais

certains

malade, n'auraient pas de sens

îécl, L'idée

pensée.

qui ne concerne que le affiime ou nie d'un sujet

Pierre savant, et de malade vant

être

la

de ces mots, substance métaphysique de la substance, mais la n'est pas un attribut a de plus essentiel, les attributs et ce qu'elle

môme, modes ne sont

les

qui un attribut

de

indépendant est dans la 9

au sens

oppose, l'êtie

substance et

sujet

quelque du sujet

et répondant à l'idée pensée être Mais l'existence peut-elle Si l'on

JUGEMENT

de sa-

n'était

présupposé d'existence

l'idée est

comme pensé ou un état piéscnt.

uti

être exprimée par le vcibe appartient donc soit au sujet. même verbe est soit à l'attiibut Loisquccc de l'attiibut il ne signifie au sujet. copule, plus que la liaison Un verbe est essentiellement un mot qui se conjugue et qui, ses pai la forme l'attiibut fois, nent

d'existenee

flexions,

du jugement, et le sujet,

ou dans

l'avenir

pas, si comme viaie commandée

cette

les

diic

que

le

verbe

ou maintenant, toujours, se conviennent ou ne

qu'ils convenance

ou

ou ou

mise

tendre

l'expression d'accoler un adjectif

(Log.,

il

est alors

I,

ch.

ou

tout

cela

(subse qu'on

au sujet a dû Certaines langues n'est sans doute pas

sous-entendu,

brève et plus vive plus à un substantif est par

liv.

indiquée

(intenogatif), etc. suboidonnée,

iv)

lemarque

se faire admetvrai

supprimé ; mais plutôt

de

pour le fait

lui-même

U y a» dans le langage des enfants, une ne savent et se bornent verbes, pas emplovcrics à des substantifs : Marraine méchante adjectifs Mill

est

en question

ment.

Stuart

se convien-

l'attribut

juxtaposition. et verbe, êtie

exprime cntie ou autie-

disconvenanec

supposée, faut exprimer

qu'il liaison de

La

tent

lui adjoint, qu'on convenance ou d'sconvcnancc

si c'est

(impératif) C'est parce

d par simple du l'omission

adverbes

la

(indicatif),

jonctif). scit de verbes. d'aboi

par

un jugeoù ils période des àjoindic l

que

le veibc

être

DE

comme

employé que dans

copule

n'existe

RELATION

par exemple il sert justement

des explications a imaginé du verbe qui signifie copule Tout jugement en est simple. même

à dire

d'exister est

une

centaure

qu'un

ment.

pas Même

tique

qui

primitivement est l'affirmation il

négatif;

de indépendant que d'aflirmer jugei

la la pensée crée elle-même

sorte

quelque

est

s'il

en

faut l'acte

plus ses

d'existence

de l'emploi comme exister. La raison

ingénieuses

est

qui

serait

sa signification : Un centaure

pas.

On

tence, chose

185

si bien

perd

ce jugement, des poètes,

invention

LA

de quelque exispar là quelque

entendie même

de juger. son propre

uniquement la pensée abstraite, entend objets, Jour

dehors

d'elle.

Ce

ne

jugemathémaattribuer

Autiement

elle

ne

ou fausse. vraie ni le mensonge Ni l'erreur pas être pointait car le jugement serait vrai n'existciaient, par cela seul que le forme. Mais le veibe où il être, dans tout jugement l'esprit affirme du rappoit entre l'attribut est copule, l'existence et le non

sujet,

l'existence elle

supposée, du sujet:

sujet. assertion

est une

autre

du sujet est dans l'idée

l'existence Quand distincte contenue

du

et affirsujet de ce même mer quelque manièie d'êtie Ce jugement sujet. Pierre est savant de deux manières: i°Pierre peut être contesté mais n'est pas savant n'existe en sorte existe, ; 2° Pierre pas, chose

ne peut juger qu'on — Ce : jugement Louis XIV implique fer, et contient i° Le Masque de fei Masque Ainsi

deux de

est

ni

est

qu'il

masque l'affirmation

jugements. fei n'était

tout

jugement de l'existence

du

ni qu'il savant, de fer était

Le

n'a jamais

soit tion, relation d'attribut

l'existence

affirmer

de l'existence On

pas

peut frèie

l'est

un

frère

du

le contester de

ne

Louis

pas. de

de Masque en disant : XIV

;

2° Le

existé. catégoiique du sujet,

à sujet, l'affirmation

cette

estl'affiimatiun soit

dernière

de

ou l'existence

la négad'une

pouvant supposer du sujet.

ou

distinction

les

ne pas supposer de l'existence Par existence, il faut entendre dans tous les cas que ce qui est affirmé à quelque chose en dehors du jugement correspond autre ce qui signifie qui l'affirme, simplement que tout esprit devrait dit : tout jugement de même ; autrement prétend juger être

vrai.

116.



M.

Lachelier

a insisté

sur

la

entre

186

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

dination,

ont pour et les jugeest, qui copule — du moins dont la copule, à son avis — relation, de suborde position, de gi andeur, de parenté, relation d'inhérelation en un mot toute autre etc., que celle

rence.

Prenons

d'inhérence,

jugements ments de est une

ainsi

bien

défini,

mots

les

spéciale de la relation

aiistotéliciennc logique et n'est rence pas du tion,

ni,

C'est

en

par vain

du

lègles

essayant sonnements

le

que

:

très

acception une espèce

de jugement mot relation les

aux

raisonnements

qu'on

chercherait dans on

le

que pas

essavé.

Les

la

peifection;

M.

Lachelier, l'ont

logisticiens du jugement

Si la copule la fonction comme

de

de ce

les

relèvent

aulics

aurait

en

lui

est

soi tes lien

deux

de

de

liei

de

ne

ni

négatifs, contradiction.

formellement la seule

press'y est

entreprise le veihe être, à un

un attiibut

jugements commun

que

ni

sujet

attri-

sont

tout

sinon et

qu'ils a ce titre L'esprit

divergentes, communauté

du

de

iapprocher de l'intelligence i éponda priorit Si le jugemôme ellc à la îéalité? Est-elle possible il y a quelque chose qui ment est, en tout cas, une asseition, de quoi et quelque chose est affinné ou nié, et c'est l'attribut, il

est

affirmé

ou nié, de

disconvenance

117. relation non

la



On

aux

et

cet

a souvent

jugements mais copule,

permettait du domaine

est

d'ailleurs,

ou

intelligences,

de contradiction principe aussi 1 adicale Une scission

En

la seconde

de

affirmatifs

principe deux pensées

de

mathématique.

de relation

du

également fait sciait

humain il

et les

uns

contiennent et les

courageusement relation n'est pas

veibe

il n'y a dans un jugement sujet, but. U en îésultc que les deux n'ont à fait qu'ils hétéiogenes, sont

alors

sont

de raiparadoxal contraiics et qui semblent celle de l'indeux logiques, dès a été portée, piemière

concluants

de près à faire.

tiès

une

à ce résultat

donc y avoii 11 déviait lègles. de la relation. La et celle hérence oiigine, entièrement

dans

formes

les

raisonnement

arrive

certainement

en

qui

à retrouver

aux

son

sens

la des jugements. Selon M. Lachelier, d'inhéne concerne que les jugements tout de relaaux jugements applicable

suite,

syllogisme de le faire,

y soit pris de relation

jugements

le

dans

relation

c'est

attribut

le sujet, et enfin la convenance la copule. à ce sujet, et c'est

ou

de jugements en faisant de la relation, d'inhérence, Dans le jugement a = b, la l'attribut. essavé

de

ramener

les

DE

n'est pas le copule autre jugement tout

RELATION

mais

=,

signe

catégorique. les provoque

Cette

opinion des Relations.

Logique

l'ai

sous but

pour faire

Mais

leurs

sont mal jugements et la véritable attribut

à découvrir

tifice

d'être

187

le

verbe

être

des

sarcasmes

les

que parce le véritable

ont

LA

critiques formulés.

Le

véritable

de

et d'une langage clairs et maniables,

la

que

sujet, malaisés

assez

d'un

exacts,

dans

partisans ne portent

sont

copule

comme

notation mais

qui

non

pas

des jugelogique U ne faut : a est égala b. a et b sont ments égaux pas dire moins sans être car a et t ne est déjà satisfaisant, mauvais, deux Si on cherche sont point sujets que l'on qualifie égaux. de

à faire

ressortir

entrer

la

l'une

ou

on sera

syllogisme, nements

en

véritable

l'autre

vite

de

ces

embarrassé.

deux

On

incorrects appaience M. Lachcliei.

par le jugement

signales Dans

constitution

et

formules

dans

rencontrera

les

un

raison-

concluants

parfaitement

a =

de quoi on juge, c'est b, ce au sujet la îelation de grandeur relaentre a et b, et on juge que cette tion est l'égalité. Autrement a et 6 ne sont dit, pas du tout les termes mais ce qui du jugement, les termes de la relation, est bien

différent.

donc

relation

la

qui l'attiibut

tion

qui est Considéié

une

dans

question

est

l'acquisition tion nouvelle

jugement d'un acte qui est taiic du tement, et d'un

Le

sa

savoir

n'est

; c'est

de la rela-

antéiieurcment.

acquis souvenir

ou le

une

vrai la

la

à

léponsc

le jugement informad'une

l'addition

connaissance,

qu'un antérieur qui a été la nouvelle infoimation,

le

Autrement, le

réminiscence, C'est

jugement. détermination

rappel l'attribut

complémcn-

Par cela même le déteiminc sujet. qu'on plus complèsous un certain le savoii antéiieui est envisagé aspect de vue ; le sujet contient donc certain déjà en lui point

de ses qualités d'auties qualités

quelques-unes d'une infinité

grandeur

la détermination

tout est fonction, jugement Au moment où il est formé,

chose de son attribut, quelque et de cet sage i sous aspect Ce livre, dont la notion rouge.

considéré

et

relation

du jugement.

posée d'une au

cette

détermine

jugement est le sujet,

quant a,

qui

à sa couleur. est,

si

l'on

à savoir ce

point est formée

à moi

veut,

dans

connues

connues A

la possibilité de vue. Ce

cet

et

mon delà

ou inconnues, égard,

l'hypoténuse

il

est d'un

de l'envilivre esprit

est de

possibilité être peut rouge. triangle

La

488

DU

LOGIQUE

et

rectangle, du cercle

la

JUGEMENT

b, qui

grandeui à ce circonscrit

si l'on

est,

ont tiiangle, a et b, voilà

entre

entre Le iapport rapport. l'attribut. ? C'est l'égalité ; voilà quel est-il manièies de plusieurs On peut poser a =

le jugement a et entre

répond

b.

lieu

Au

le

le

veut, elles sujet.

un

certain

Ce

rappoit

la

à laquelle est le quel

question demander

de

diamètic

est le tenue b, on peut demander quel égal est le tcimc à b), ou quels sont des égal paimi quel ti ois jugements donnes les ternies D'où termes qui sont égaux. à ces tiois l'attiibut soit la déterétant, questions, lépondant de la relation entre deux termes soit le second mination donnés,

lappoit à a (ou

terme

d'une d'une

termes Le

rapport

Le

terme

Les

deux

Ces

trois

la (Si un plus

dont

1dation

le

donnée

relation

de grandeur à a est égal termes

elle complexe, de questions).

faire

la manière

selon de

intérêt

a résolue

un le

y a

; il

indépendante indifféiemment

deurs

grandeur sera a=zb pas

besoin, sont

quels

exprime. U suffit de relation mathématique, sans nelle, par b=

M.

à l'un

ou

soit

être

• a —

la réponse

b à

le jugement de ces trois

à l'autre

ou la trace

miner

à détei

véiité

découvrir

dont

souvenir

b.

se posait. acquis il n'y

Quand en pour a

aucun

de la

question qu'il à l'énoncei sous une afin

serpuisse deux gransoit données,

qu'il le rapport de

sont deux quelles grandeurs donnée. grandeur L'expression égale à une autre donc la meilleure le mathématicien, pour qui n'a faire d'une de savoii pioposition, pour usage

le sujet, de

le piédicat la

retrouver

les modes lencontrer a =

les

Si l'on c,

il

et la copule

vraie du

retrouver

pour

Lachelier.

c, donc

les deux

l'égalité;

soit

données,

une

de

au contraire, intérêt, de ces trois aspects,

forme vir

ou

pourra

la question ce jugement une fois raisonnement ulteiieui,

conseiver

dans usage à conseivei

b est

a et sont égaux une seule et même

nombre grand il s'agit de démontier Quand être conduit a = Jb, on peut jugements, il s'agit

soit

donne,

b;

sont

jugements relation est plus

a et

entre

sont

qui

est

piemier :

forme

même

et les

règles incorrections

énonce

ainsi

est impossible

du jugement

des logique dans le coup, de la logique et difficultés

qu'elle

jugements svllogismc traditionsignalées : a~b,

un raisonnement d'y

trouver

une

majeure

DE

et une

mineuie,

moyen

terme

un de

la

grand lelalion,

détermine qu'on du tenue moven

la

relation

le entendue, mis en forme

principe

les

Ainsi deux

deux

a et est

de

et

ou des



l'essence

d'un

séparément

b)l. a et



jugement est mortel, L'attribut

homme

est

est-il

n'est

de

troisième

de

un

elles. en de

l'une

logiques, de la îelation.

Du

à

égales

sujet consistant doit

pouvoir est sujet

sujet

être être d'êtie est

à affiimei

ou

à

un

Comme sujet. affinité ou nié de ce dont un

on

peut dans ce

sujet ce jugement : L'homme

?

du concept, de l'idée qualité qui ici de '» 'die manière elle y peut (peu impoite homme Serait-il pas le concept qui est mortel.

est dans l'esprit ce n'est être) exact

même

entre égales de l'intelligence

profonde en deux

catégorique le sujet sujet,

attiibut

c sont

l'essence d'un chose, ou nier chose. Pierre quelque Mais dans Pierre est mortel.

quelque affinuer

plus

c sont

logique l'autre classes,

Le jugement un attribut d'un

niei

à une

la

3. 118

le syllogisme

voici

égales

quantités cette scission

dispaïaît domaines

l'inhérence

Et

applique

elles;

quantités troisième (qui

les

Donc

b est bien le termes; petit car c'est par l'intermédiaire de b a cl c; mais b n'est entie pas le Il faut énoncer la majeure sous-

séparément

deux

même

une

189

un

qu'on a) :

(Barbai

quantités entre égales

Or

RELATION

et

syllogisme.

Deux sont

LA

pas

dire

une

mortel

que

est

un

attribut

du

Le genre? car le con-

un sujet, d'être plus pi es que le concept c'est-à dire le terme considéré dans sa compréhension, cept, bien ne contient lui est ; c'est plutôt pas les individus qui de qualités contenu en eux . il est un ensemble qui se trouvent est

génie

en chacun

d'eux.

tielleraent une

concept en être i est

Le

essentiellement

Au contraire, sujets. dans son extension,

considéré est

U est

indéfinie

pluralité homme un,

moyen b) est une

ne

peut

c'est-à-dire terme

doit

constatation

de être qu'un

être logique

identique (ioa)

attribut

; ils sont e-senà dire le terme

le genre, c'est contient en lui les individus

Dirons-nous sujets. que, un sujet, le genre homme terme est entendu général dans

les

deux

prémisses

L addition

; il si le peut eu (qrtil

190

DU

LOGIQUE

extension

il

quand

est

JUGEMENT

en

sujet,

compréhension

quand

il

est

attribut? ce

le genre plus que le ne meurt Le genre humain tandis pas ; il subsiste que concept. mor tel convient meurent. L'attiibut à un homme, les individus Mais

ce

est

qui

à tous

à des

hommes,

Seuls

les hommes,

genre, compris résulte

les

que

tel me

le

tcimc

celle

mais

do

pas l'un entiaine

ou

nié.

1 apport

d'un

d'un

attiibut.

Elles

l'autie ce sens

Pautic

elles

;

est

également

d'un U ne

s'agit

jugement

hypothétique doit catégorique

jugement

ne

pas

un

qualifient que l'un

dont sujet affirmé ou, au

tout

mais

d'inhérence,

rapport

est

catégoriques. à un sujet,

disent de

que

sujet

d'un

jugement

(109). être un vrai

sujet.

doive être un concret comme Paul, pas qu'il le triangle ABC. U peut un abstrait la Lune, être ou la taille de Paul, la beauté de l'âge artistique de la Terre à la Lune, la distance le sommet A du AB le rapport deux entre côtés de ce trianABC,

Paris, comme Paris, triangle De

gle.

tels

être peut Certains riel

abstraits

affirmé

ou nié.

noms

ces

supposés

ment

propriétés riche comme

guent

les mercure

catégorique),

uns

des de 01

Us

singuliers une

peuvent

merctre,

vraiment

sont

désigner ; ce jugement identiques est-il ordinaire rature

(Le

le

ne si ,mre

Cela

et

il

à un autre

U ne s'agit pas de conséquence.

mais

catégorique, Le sujet

jamais qu'attiibut; sont les termes singulieis les vrais sont D'où sujets.

concept

n'est

attribut

nié

ou

le

d'un

l'exclut,

être

peuvent

ou

idation

pat en

à l'homme.

pas

dont catégoriques pas des jugements

attiibuts

affirmé

contraiie, d'un

ces

non

ou en groupe, des sujets. Le

qui

la

attiibut

l'autre

est

l'un

d'un

mais

genéial, ce sujet,

propositions

n'expiiment général ne traduisent pas

Elles

pas

hommes,

être un parait dans son extension

il

quand

les

n'est

piis sepaiément seuls ils sont

que mot

paice en un

qualifiés

mortel,

Le

de

mercure

d'un

autres

sujet

que par thermomètre l'état

dont

un attiibut

guère

au plu-

sujets

qualitativement est liquide à la tempé? Tous les échantillons de propriétés

intiinsèques, une infinicompréhension individuel. Us ne se distin-

constituent

celle

par

et qui infinité

sujets

singuliers. ne s'emploient

catégorique ont les mêmes

purs, leur

ce

sont

des

des est

accidentel

propriétés

extrinsèques est un impur jugement et transitoire que pré-

DE

un

est à telle (celui-ci le mercure est Cependant

autre). non un sujet.

attribut,

c'est

en général,

mcicurc

191

intrinsèques

propriétés celui-là à telle

températuie, un concept, du

RELATION

de leurs

telle

sente

LA

faire

Enoncer

un

une

jugement

hypothétique, d'un jugel'apparence caractérispropriétés

lui donne veibaie que l'expression a telles : si un corps d'inhérence ment de le dénommer mercure, permettant tiques ne peut être Une loi natuiellc autre propriété. bien

hypothétique. Les jugements

leui

il

a aussi

qu'un d'une

propriétés

telle

jugement

espèce échan-

les parce que tous étant chimique espèce identiques jusque ils ne s'indiviintrinsèques, propriétés catégoiiques,

chimique paraissent d'une même tillons dans

des

énoncent

qui

propriété

s moindies

». On les par des « dénominations extrinsèques des substances et il semble nomme que des espèces, plutôt que d'un jugement à être sujet rien ne soit plus piopre d'inhérence

dualisent

que

« substance ». Les qu'une de sont les seules espèces

définis et purs corps chimiquement la natuie cette illuqui pioduisent

sion. être et le concept peuvent ils sont considérés quand

Le genre categoiiques cas auquel

ne

l'attribut

s'applique convient le concept ou qui auxquels sion du genre. Les vers Exemple des caractères propres que par

des

pas sont se

de jugements sujets comme faits logiques, aux sujets individuels dans

compris définissent

l'absence

l'exten-

moins

par

des caractères — L'infini est

les autres embranchements. qui définissent une source et de paralogismes. Les concepts et d'équivoques les genres de vrais sont alors des choses, et des sujets sujets, singuliers. Les substantifs la

Bonté, ni les

abstraits

; il

c'est

un sujet ; c'est la divisibilité

siens,

est à la fois

Souvent noms

les

abstraits

exemple,

désigne

le

est

il

unique,

singulier. infinie de

comme la qualité

aucune

n'enveloppe C'est la bonté la

7a

noms des

multi-

; qui est aimable selon les Carté-

matière

incompiéhcnsible mêmes noms peuvent

ou

comme

concepts,

sont

Justice, ni bonnes mais

des

des sujets. La bonté n'est les actions sont en bonnes, qui caractère commun à ces personnes

la

Vertu,

personnes nombre indéfini, ou à ces actions tude

tiiés

qui, et très certaine. être

généraux. personnes

comme employés Si 7a Vertu, par ou

des

actions

ver-

191

DU

LOGIQUE

c'est

tueuses, nom

la justice, —

dépouivus fait une

peut

de

sujet.

ne

qui vide

fictif,

et

demander Un

comprend le coin

s'il

ainsi

que

Mais

singulier.

n'existe

impersonnel tout seul. Le

lui

l'italien

vrai la

sens

sujet

(

verbe

à

tient

de

un

qui genre la fidélité,

tonat, pluit, de voir un

impossible neutre,

On

pioposition

mot

seul

abstrait

un désignei la sincérité,

peut

119.

un

JUGEMENT

dans sujet d'aucun place

plusieurs âge, etc.

ne

semblent

pronom

nom,

qualifie

fait : la situation qu'il est reconnue par

le temps

(sujet

singulier) en général

qualifie

pluie,

DES



120.

Le

lies

que

nous

un

sujet,

un

est

une

jugement

qui

n'est que puisqu'il le conditionné, terme,

second n'est nelle. terme

la la

condition

deux

c'est

pourquoi

sujet,

attribut,

présente que l'on

On

Le

négative.

que nous appeln'est pas une

d'une

assertion.

ou le conséquence est une asseition

pas une assertion, puisqu'il c'est Ce qui est une assertion, -Si un triangle au premier.

aussi

pré-

de pas un assemblage subordonnée à l'autre,

Le premier teime condition ou l'antécédent

assertion,

moment

ou

assertion. la

attribut

concept).

est affiimative

pourtant l'une serait

l'hypothèse,

cet

se compose de deux paltermes. Chacune d'elles a

n'est

lerons

verbe;

IIÏPOTUÉTIQUES.

un veibe,

attiibut,

du

météoiologique moi comme celle

(attribut,

est

pai employé Ces proposi-

Cependant du ciel au

hypothétique deux appeler

pouvons

seule

orage

JUGEMFNTS

hypothétique jugement dont deux piopositions car il

sujet. l'état

à savoir

chose,

quelque

sent,

aucun

il

impersonnel est un sujet

et

avoir

:

espèces

tuona;

purement giammatical, modernes : es regnet, diverses it rains. langues ont un attiibut, dans la signification tions compiis elles

même

pas des jugements II pleut, Il tonne latin d'un l'exprime piove,

le

le

la subordination a

n'affirme

deux

Le

conséquent, conditiondu second

côtés

égaux,

il

a

a triangle a deux côtés deux ; on affirme égaux, angles égaux de deux côtés entraîne de deux l'égalité que l'égalité angles. sont et le conséquent des assertions L'antécédent possibles; angles

égaux. ni qu'il

pas

on y découvre tous les éléments affirmation ou négation, verbe,

qu'un

du sauf

jugement, l'assertion.

DE

LA

RELATION

193

toutes les variétés du jugement : sinprésenter — indéterminés, — collectifs totaux ; ; plutiels, généguliers, — univeisels, — raux, particuliers; spéciaux; catégoriques, et le conséquent même. Car l'antécédent d'un hypothétiques l'un ou l'autre ou l'un et être, peuvent hypothétique jugement de même les termes des jugements de l'autre, hypothétiques; Ils

peuvent

et ainsi

ceux-ci,

de suite

indéfiniment.

d'implication, tions à des

ce pouvoir est relations

déductive,

mais

en aucune

manière.

un

caiactère

caractère

Ce

intéressant

essentiel

des

de

il ne

;

demande

point

illimitée

possibilité indéfiniment

de subordonner

un

non

Cette

rela-

la faculté

la constitue éclaircisse-

quelque»

ments. Prouver l'hypothèse vraie, que

ce n'est un jugement pas transformer hypothétique, en assertion établir est ferme, que l'hypothèse est effectivement donnée la condition ; ce n'est pas la conséquence en une assertion transformer ferme,

davantage établir qu'elle

est

possibles.

Ce

séquence

de

de

soin

Ayons l'antécédent

dire

« implique « l'en tirer

puisse

qu'ils

c'est

prouvé,

l'antécédent, Car l'exclut).

(ou

qu'on

sera

qui

la preuve, le étaient avant,

Après ce

lesteront

l'antécédent

quent ment.

vraie.

que le l'antécédent

que c'est

de deux n'est

angles

Dans elle en résulte. côtés; comme dans l'antécédent est contenu extension

dans

lier

peut

être

le

concept

concept parabole,

le genre (S'il inscrit dans est

général

la

(Si

spécial elle

est

L'antécédent gisme. mun; pour passer relation d'extension

une

»,

est un

contenu

vrai

cercle, en

\e consé-

moins

peuvent n'est triangle

d'un

elle côtés; pas contenue

de leurs

est con-

le que signifie jugecar il est inexact que le «contienne», qu'il

» le conséquent, » : ils sont, ou du de deux

L'égalité hétérogènes. contenue dans l'égalité de deux litude triangles

conséquent entraîne

ce

là tout

« entraine

et conséquent des assertions

en

résulte.

être

pas La simi-

dans

le cas l'espèce

le parallélisme où le conséquent est

contenue

en

que le polygone régule carré...), ou comme dans le compréhension

d'un trajectoire section conique),

es'f une projectile on a un simple sylloont déjà un terme com-

et

le conséquent il suffit de l'un à l'autre, ou de compréhension

de des

connaître deux

la

termes

du moyen terme et de la mineure. Si ; c'est le rôle c'est le cas notamment au contraire, comme toutes les pour d'une démonstration mathématipropositions qui sont l'objet

différents

GOBLOT.



Traité

de

Logique.

i3

101

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

et le conséquent ni un syllogisme

que, l'antécédent ne peut être ni

sont une

la preuve hétérogènes, série de syllogismes.

hypothétique dans suivantes,

q le conséquent p l'antécédent, nous (au besoin emploierons nous l'ordre alphabétique, quand

rons

jugements

Nous

appellerons

ment

plusieurs de divers

servi porte versé par

hypothétiques

symboles pour être ; il peut

l'assertion

exprimer commode

à

les

jugelettres

considéreOn

la

fois). la relation sur d'employer Us lisent

s'est

laquelle le c ren-

ce signe plusieurs logisticiens. », en soi te que p o q s'énonce p impliils n'entendra., » au pas « l'implication logique d'un d'inclusion ou d'exclusion unique rapport

par (o) adopté le mot « implique

que q. Certes et sens étroit entre

d'un

l'extension

pôt te d'écarter toute la logique, autre proposition

ou la compiéhension des termes. Mais môme du langage cette idée fausse, qui c'est tirei une pioposition que déduite qui la contient

Nous

implicitement.

il

im-

a vicié d'une

lirons

donc

p jq de p. p entraîne q ou q résulte on d'une Au moyen définition,

un nom à une peut donner à un enchaînement ou à une conséquence,ou d'hypohypothèse et ce nom peut être employé et de conséquences, thèses comme On a ainsi des propositions de foi me prédicat. sujet ou comme Mais

catégorique caractère un

logique:

le jugement il demeuie les

isocèle, Ici les

triangle

exprime

saurait

son

perdre

Dans hypothétique. aux côtés opposés égaux un triangle isocèle gardent, d'une hypothèse. Les angles

jugement

angles dans

mots égaux. même dans le langage, l'apparence aux côtés d'un égaux opposés sont

ne

triangle

isocèle

sont

égaux. sens que

a le même d'apparence catégorique c'est donc encore un jugement la précédente; : hypothétique n'est pas un attiibut de l'égalité des angles des côtés, l'égalité la conséquence est bien l'attribut elle en est du ; l'égalité Cette

proposition

rapport

des

quent.

Rien

jugements catégoriques.

angles, n'est

sont

plus

hypothétiques sont Tels

faire pour logiciens moins dans les deux riques

mais

singulieis,

c'est

l'attribut

fréquent par des tous

la théorie premières pluriels

les

que

du cette

propositions dont exemples

du

sujet

du

consé-

des expression en apparence se servent

les

au syllogisme catégorique, Les jugements figures. catégoou totaux ; seuls les jugements

DE

que se ramène

les

particulicis et les négatifs.



termes singuliers. S'il gèle

1e Jugements

ou

Nous particuliers. cntie les universels et

l'opposition à l'opposition

DE

entre

JUGEMENTS

hypothétique ici vient

nuit,

expiiment jugements Us sous-cnlendent

195

la

récolte

la

liaison

donc

une

ce

vin

perdue. d'un fait

ils

sont

deux

des

est

nécessaire dont

Les

exprimer Paul s'en

soir,

du

affirmatifs



singuliers. peuvent

lègle

les

IIlPOTIIÉTiQUES.

hypothétiques

du jugement Si Pierre cette

RELATION

universels

t ORMES

DIVERSES

DES

121.

être

peuvent d'ailleurs

hypothétiques allons voir

LA

ira.



De

tels

à un

fait.

l'application. no qui

sont

des jugements pourtant hypothétiques d'aucun : Si vous faites jugement général l'application relation U ne s'agit nécessaire, pas, je tire! pas d'une à la nature des choses, mais de la idation inhérent ordre Il

une

y a

décision

de

la

fois

que

Pierre

généiale, pas &e rencontrer raisons doivent règle

autrement peut

avoir

tions les

plus

d'une

122. entre



d'un entre

cil constances

généialc que toutes si ce n'est une pas momentanées de ne

va; raisons

des peut avoir avec Pieire en ce lieu,

un

en ce jour

; mais

ces

so formuler en quelque pouvoir lègle générale, il n'y aurait nécessaiie. Enfin Paul pas de idation si Piciic de s'en aller vient ici ce soir. lésolu Les

qu'on

n'expiiment lois naturelles;

fait

avec

autrui

pas ils ou

avec

seulement expiiment soi-même,

des

néces-

aussi

des

conven-

contrat Loisqu'un singulièies. stipule en cas de décès êtie piises deviont d'un des de se pioduire n'est pas susceptible l'hypothèse fois.

générales mesures qui

contactants,

s'en

Paul

hypothétiques jugements sités logiques et des conventions

Paul

vient,

des

quelqu'une êtie une lègle

Ce peut

la déteiminent.

qui les

et

volonté

faits

ou

2° Jugements

les jugements

universels. généraux Toutes

et les



U y a lieu

jugements

de distinguer nécessaires.

les fois que p est donné, q est Jugement général: et absurde Il n'apparaît donné. pas contradictoire que, p étant mais on a quelque raison d'être assuré donné, q ne le soit pas; n'est arrivé et n'arrivera que cela n'arrive, jamais.

190

DU

LOGIQUE

nécessaire:

Jugement Sans vrai.

d'assurer

raisons

que no

que le conséquent relation Toute

il en résulte p est vrai, venir aucune idée de répétition, l'antécédent étant vrai, il est Si

intei

faire

J PLUMENT

le

soit

pas. est évidemment

nécessaiie

que q est on a des impossible

constante

puisest

est impossible. Toute 1 dation constante exception qu'une bien qu'on ne pas en apercevoir la raison. nécessaire, puisse se trouver une îelation vraie de la En fait, contingente peut il faut cela qu'il des cas, mais totalité pour y ait une totalité le jugement est total et non pas genéial,catégodes cas; alots et rique nécessité,

non

Toute une hypothétique. généralité suppose mais n'en est pas moins cerqui peut être ignorée, la mettic en doute, ce serait la possibilité supposer 1.

cai

taine,

d'exceptions On prouve vant est

que la constante.

un jugement relation est Elle

est

la

arrive

Quand de la

généralité de la généialité.

résulte

à l'assertion,

précèdent logiquement ment et le genéial Mais

quand

thétiques

il s'agit aller pour

cette

des

fonctions

sité

contient

nécessité

la et

généralité, ne la contient

qui plus s'ajoute découvertes permettent seulement savait par rien

n'est

nécessaiie

les

en

prouvant qu'elle l'un et l'autre, mais la nécessité

sont

très

différents.

fait

des jugements hypodistinction du jugement n'a plus aucun intérêt : ils

raisonnements

Remarquons tandis que

et y remplissent cependant que la nécesla généralité la suppose

La nécessité

pas.

à la

de

théorème,

assertion

dans

en prou-

par laquelle des raisonnements qui et la justifient, le juge-

nature

plus nécessaire

identiques.

fois

soit

la nécessité, tantôt il s'agit delà voie

qu'on la loin,

jugement titre au même

soit

à la

jugement de l'usage

et du

général entrent

universel

hypothétique nécessaire,

toujours résulte de

tantôt on

pas

généralité. de démontrer

induction, dans changé

est

Lorsque déductivement

lorsqu'une les déductions

chose quelque de nouvelles

loi

ce qu'on devient un qui

l'avaient

Ces déductions ne s'appuyaient donc prise pour principe. pas mais seulement sur la généralité. sur la nécessité, La nécessité à la validité est un surcroit, inutile de l'argument. U est comles jugements mode d'avoir une dénomipour hypothétiques i. Morale, de

la

E

GOBLOT, mai

logique

Sur

le

syllogisme igog, p 3b-] et suîv traditionnelle.

de n

"s

la cet

première article,

figure, je me

Reine suis

de Métaphysique dans les exprimé

et termes

de

LA

DE

un

et

nation

énoncé

et au jugement

général les deux

cas,

jugements

197

conviennent à la fois au jugement qui Nous les appellerons, dans nécessaire. et les énoncerons universels,

entraîne

p

RELATION

p exclut

q,

q.

A et E. désignerons par le*- lettres est un jugement d'un jugement hypothétique L'hypothèse où ce jugement est luiRéservons le ras possible possible. le cas où il un jugement et considérons même hypothétique, les

Nous

est catégorique. le jugement Si

est

l'asscition l'hypothèse ment catégorique.

se répéter, elle est ce

et les

à l'hypothèse ajouter

d'y

singulier;

vatiations

ne

suffit

à pas d'ajouter en faire un juge-

manque pour p est un abstrait

par et comme

de

susceptible exactement, variété

lui

qui

L'hypothèse déterminée ;

incomplètement

il

universel,

elle

exemple un fait

elle

; est

est

un

fait

ne se répète jamais la à travers identique

demeuro qui des autres circonstances.

qui en fait un jugement, du même coup la détermination qui et concret, sans un sujet individuel l'asscition

Pour

ajouter

on est en

obligé un cas

fait

il n'y

a pas de a deux

Si un triangle qu'il catégorique. (quel soit) jugement On ne peut pas dire : il a deux côtés angles égaux. égaux, ? Il faut Un triangle a deux côtés Quel égaux. triangle ABC soit posé puisse qu'un triangle singulier pour qu'on affirmer a deux côtés égaux. Dans un jugement universel, qu'il on a donc

d'une

enfermant

une

d'autre lequel

il

une

hypothèse

de

jugements dans que

l'assertion

part cette

rique,

part infinité

déterminée,

partiellement

possibles, catégoriques cas singulier chaque pour en une assertion catégo-

se transforme hypothèse en est de même de la conséquence.

— et S0 Jugements négatifs. affirmatifs — Le affiimatif jugement hypothétique

123.—

particuliers. forme p entraîne doit

porter constante

q.

sur

Dans

la copule.

le jugement négatif, L'affirmatif assure que

Jugements est de la la

négation la relation est

le négatif assure nécessaire, que la relation Il y a donc, en qualité, deux formes du pas nécessaire. ment et deux seulement: ou hypothétique p entraîne traîne

pas

pectivement

ou

q;

il par

n'y a pas de milieu. les lettres A et O.

Nous

les désignerons

n'est jugen'enres-

198

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

Remarquons que le jugement Je ne me borne tion. pas à dite assurer dey; pour que q résulte

est

négatif que ; ce

les

encore

raisons serait

ne

asser-

une

me manquent un jugepas là

Je un doute. de jugement, suspension dis positivement que possible que p étant vi ai, il est léellement a des cas (au moins un, faux, donné, q soit que p étant il'y Ce jugement peut-étie hypothétique tous) où q n'est pas donné. U faut bien que est donc en même négatif temps pat ticuliet. ce qu'il aflirmatif soit univciscl, le jugement afliime, puisque une relation c'est une idation de condition à conditionné, ment

mais

négatif,

constante

et

une

nécessaire.

Il

bien

faut

que c'est nie, U cxpiime

soit

ce qu'il patticulicr, puisque 1 dation constante et nécessaiie.

le jugement

négatif cetlc

piécisément une possibilité.

Le

est (comme un jugement posconséquent l'antécédent) Diie ou négatif. cl te jugement est aflirmatif sible, qu'un c'est diie qu'il antécédent entraine une conséquence négative, exclut la conséqucncc*positivc q est p exclut conespondante; donc non que deurs

encore

un jugement la conséquence

q. C'est cette conséquence sont

en lésulte

l'une

le côté,

(le jugement est négatif)

sequen> un jugement

négatif,

L'universelle

Si d'un

la diagonale

c'est

la qualité

confondre donc,

en

îéalité,

q répond p exclut jugement non ii'exc7ui pas g. Ce qui veut dire, négatifp mais que, si si, p étant vrai, q est vrai ou faux, ou que, parmi les cas où p est donné, possible, est donné. Ce jugement négatif hypothétique La particulière

particulier. négative. U y a donc

deux

même

gran-

carie,

il

n'ont pas (le conest affiimatif) qu'elles de p exclut de commune mesure. Faire q

est négative aflirmatif

Au

est négativ de l'hypothèse:

qui lésulte l'autre

à p entraîne équivaut e ; mais il est affirmé

il

affirmalif:

des jugements

affirmative

est donc,

avec

la relation.

une

affirmative.

un

pas que j'ignore q est p est vrai, il en est

où q est

en même

temps une en réalité,

universels

hypothétiques

jugement

affirma-

et et des jugements tifs, négatifs, particuliers hypothétiques il être Mais la conséquence négapeut n'y en a pas d'autres. ont été considérés de là des jugements tive; d'exclusion, qui été ont à tort comme suite leurs contradictoires par négatifs; les désignerons des jugements affirmatifs. Nous par pris pour les dénominations les lettres E et I, et nous conserverons usuelles,

bien

qu'impropres

; il

suffit

de

les

avoir

expliquées.

DE



124.

négatif do langage ; la Mais

pas et

quand

on

pas

q

ou

p

exclut

concept, pas un simple et un attribut, cette et que est affirmative une assertion,

les

dans de

à toujours appartient du jugement négatif hypode langage. U n'est pas

négation

le conséquent artifice un

les

et la

ou

ou

(54,

C'est idabien

relation,

négative. attributs

aux

catégoriques

catégoriques sous la forme

q. une

mais

inhérentes

inceititudcs

jugements

propositions les expiime

n'est

catégorique

n'est

le conséquent un sujet entre

ne soit qu'elle obscurités Les

109

jugement

point dire p n'entraîne

de

indifféient

négatifs forme

du

L'attribut

artifice qu'un la copule (io5). n'est thétique

que tion

RELATION

LA

énoncés

55)

sous

disparaissent

hypothétique.

d'un

jugement hypothétique des jugedes jugements mais seulement léels, il l'assertion. Mais ments nous manque possibles, auxquels celte assertion à l'hypothèse, il avons vu que pour ajouter du même la détermination un faut y ajouter coup qui en fait Cette condition n'est nécessaire si les tercas singulier. plus L'hypothèse ne sont pas

mes

d'un

conséquence

jugement

ments

hypothétiques. qui ne jugements

sont

des

pas

mais l'hypothèse conséquence, étant en effet celles-ci déjà ou niées vent être affirmées de cas selon

Ex

singulieis. les règles

sont

hypothétique En y ajoutant

: S'il

de la

eux-mêmes

l'assertion cas

de

on

des jugements en dehois de vrai

numération

et

est Le

saire ment

vrai

des des

ou faux

A de tels nécessité s),

cas

hypothétiques peutoute considération

tout que décimale

cas



en

qu'elle jugements

logique

coirespondent

elle

une

exprimant

nombre est

écrit

à un égal en résulte un

multi-

chiffres. de

dire

n'en

relation

néces-

n'est

pas un jugesens. On ne peut pas assertion résulte de la pre-

hypothétiques n'a ici aucun

la seconde



la

etc.

nombre,

hypothétique jugement deux jugements entre ; la généralité genéial

distinguer mière et vrai

tout

que

de

elles-mêmes;

il la somme de ses de 9 plus multiple chiffres, de plusieurs nombres est à égal que le produit des sommes de leurs le produit de 9 plus ple une assertion, il suffit Pour fïire de l'hypothèse Il

jugeobtient des

l'hypothèse

et la conséquence

est

des

résulte

pas;

il

est

simplement

résulte. affirmatifs,

(si p entraîne des jugements

d'une qui sont l'expression que r entraîne q, il en résulte qui sont la négation négatifs

:

300

LOGIQUE

de cette

nécessité

r entraîne que Ces

s),

il

q,

est

jugements peuvent et O; et comme les

A

aura

aussi

toires

I. ne peut

plus

on ne distingue cas où il ne résulte

pas

car

sité dent

et

cun

d'eux

est

considéré

il

pailiculiers, si

thétiques, cela seul

doit

le

d'une r

que être

comme

être

sont

négatifs et aflirmatif,

un

bien

suite

par

d'une

l'apparence et négatif,

Autres

pas

s).

lettres

être

on négatifs, leurs contradic-

et

particulieis, et des lésulte

C'est

la

que sa forme. de

néces-

L'antécécha-

théoientes;

terme

singuliei, de l'autre.

et l'on Si

dit

nous

con-

de jugements universels et entendu que les jugements hypo-

est aflirmatif,

sont

univeisels,

(A),

universel, proposition

propriétés

par

par seul

cela

le jugenégatif, facilement dans

prend

négative

par suite piiticulier, affirmative (I).

jugement d'une proposition

que (quoi-

les

pai

paiticulieis si le conséquent est

(O);

pas

possibilité n'entraîne

désignés

conséquence usuelles

conséquent sont affitmatifs

qu'ils

langage

résulte

ici de jugements pailcr des cas où le conséquent

que l'un est ou n'est pas servons les dénominations

le

possible encoio

n'en

pas de l'antécédent. non du jugement, ici la matièie lo conséquent sont deux énoncés

est

qu'ils ment

il

conséquents peuvent E d'exclusion jugements

des

on

Mais

JUGEMENT

(si p entraîne q, c'est-à-dire l'affirmation

entraîne

p

DU

prend

(E),

et

le

l'appaicnce

formelles.



125.

Lespiopiiétésformellesdesjugementshypolhétiques les rangent en quatre espèces désignées

qui E, I, outre

O se rapportent des propiiétés

tution

de l'antécédent

L'antécédent ; il existe

attribut que rents

et

les

sujets

ou

de

identiques,

à la copule. formelles qui

A, par les lettres U y a lieu de considérer en se rapportent à la consti-

et du

le trois

conséquent. ont conséquent formes

un

sujet

du

hypothétique, jugement et du conséquent sont

l'antécédent et,

chacun

dans

ce dernier

cas,

déterminés

et

un

selon difféou

indéterminés. i. cédent

Le

sujet

du

conséquent

est

autre

que

: Si A est

P,

B

est

Q.

le sujet

de l'anté-

DE

LA

RELATION

pas que les attributs n'est car leur identité

U n'importe ou différents, sont affirmés

niés

ou

Ces jugements saire entre deux

de

expriment termes

d'un gaz pérature 2. L'antécédent

et

sujets une A

et

P et

Q soient accident

qu'un difféients.

relation B,

identiques dès qu'ils

constante

par sous

sa pression le conséquent

et

SOI

entre

exemple le même

ont

néces-

ou

la

tem-

volume.

le même

sujet

déter-

ou

néces-

miné Si Ces jugements saire entre deux dans envisagés dans quelque stante

une

expiiment attiibuts le

P

même

autie

S est

P,

Q.

relation

et

Q, à condition Mais il n'est

sujet. la liaison

sujet, entre P et

constante

dit

pas nécessaire

soit

soient

qu'ils

que, ou con-

du sujet S. propriété Ex. : si Pierre a promis de venir, il viendra. autre Quelque ne pas venir sa promesse ; mais que Pierre pourrait malgré Pierre est homme de parole. 3. est

La

S est

relation

L'antécédent

et le conséquent

indéterminé

r. quel que soit enttaine la qualité —

une

ont

le même

mais

sujet,

il

: Si x

126.

Q est

Les

expiiment constantes

soit

déductifs.

Us

selon

Ces

est

x est

P,

jugements

de jugements des conséquences

la

forme

i

et

nécessaires

que

soit

la

forme

des

2

liaisons

à respectivement les unes générales,

répondent

biologie, psychologie, si ces divisions sont mêmes sciences.

GoBior,

La

sociologie

profondes sous envisagés

faits, à deux

soumis

E

concerne

qu'on peut appeler Dans toute la série des sciences

ciales.

i

relation

de

P

qualité

des objets naturels dans l'expérience et donnés ou des concepts idéaux construits et définis Ce sont des lois naturelles ou des énoncés pai l'esprit. de théorèmes, des conclusions de raisonnements inductifs ou sciences

la

la

signifient que elle se rencontre.



Q partout

Q,

sortes science

Essai

sar

de

lois,

générale la

Classification

deux

sortes

les auties

de spé-

de la nature,

cosmologie, pas ici desavoir (il n'importe ou non, fondées ou non '), les

deux sont (par

différents

aspects l'objet exemple

des Sciences,

Alcan,

de

deux

sont sortes

la physique)

1898.

de fait

902

DU

LOGIQUE

cette

abstraction natur

priétés dans

modalités

entie

générale abstraites

priétés matieie.



ainsi

Dans

chimie) d'elles avec

rencontre.

Elle

les

et

coips;

étudie si

elle

la tient

les agents dans physiques découviir pour quelque et certaines prophysiques dans

ordies

i dations

science

spédes espèces de ses y compris fondée d'ail-

ses propriétés,

physiques distinction

de

leurs La

corps. chacune

étudie toutes

ces

et dans des

distinction,

à la

pas

autres

et

de espèces des coips, l'affinité y compiis domaine de la physique quand

la

répond les

tous

propriétés

La physiques. entic les propriétés

ne

se

des prochacune d'elles

chacune

domaine,

abstraitement

d'autres

exemple chacune

matieteei

dans

considérées

avec

générales ciale (par

elle

piopiictés sont du

elle-même,

chimique elles sont

propiiétes

les

son

ces agents se icnconticnt

qui

Toutes

de

à tour

que présentent c'est matière,

de

espèces

idation

ques, chimie.

sont

qui

les

des

compte certaines

tour

considérer

espèces la chaleur, etc.

lumière,

en

elles

toutes

lcuis,

de

JUGEMENT

parfaitement et les propriétés entre

sciences,

la

îègne

chimiet

physique

la même

la

division

lois

et lois spéciales. La physiologie a poui objet gcnéialcs les fonctions de la vie, en des espèces la zoologie quelconques; les espèces chacune ont et la botanique vivantes, objet pour toutes

d'elles

étudiée

sciences

psychologiques deux oidres de

Ces

en

expriment. La foi me des celle

des

tonne une

i

ces

deux

La

ligne autre : il ligne entre ici

est

quantités droite est

2.

deux

malgré jugement, : Si la relation signifie rément à une autre

foi me

les

deux

oidres

souvent

de

foit

sont

quantités

mal

quantité

quantités est

comparées le plus court

l'égalité, entre elles chemin

deux

altiibuts

droit

des

lois

de

se les

qui

indiquée à confondre

par la

égales entre elles

a

cai

il

sont

égaleB de la forme

est

l'apparence, de deux

même

jugements

être peut exposé Si deux quantités

semble

car

est

des

soit que ce jugement est droite, cette même est ligne deux de ses points. quelconques

illusoiic,

U en

On

piopositions. avec la forme

troisième,

la

jugements

ce

ces

et sociologiques. et ces sciences

dans

jusque

distinguent

ses fonctions.

1,

comparées la relation est

l'égalité.

:

sépade —

d'un

à un point de la foi me 2 : Si une le plus Mais el

court la

distance

chemin

forme

2 est

minima

DE

sauraient

ne

ligne,

à cette

lignc toute

leur

lignes; se

qu'ils

inflexion

implique allongement. i : Si la forme d'une

la foi me

203

liaison

n'est

rencontrent

en

Direction

les penscrautrement. et inveisèment minima,

ne peut distance

puisqu'on entraine

RELATION

des qu'à condition

convenir

suboidonnée

LA

est

ligne d'une

la

recti-

tout

avons

Nous

pas une

détour,

en réalité,

ici,

sa

droite, de la

lon-

forme à est minima : on passe gueur propriété et c'est une propriété de la grandeur, parce que précisément difféients l'antécédent et le conséquent ont des sujets que la si difficile Elle est le postulat semble àdémontrei. pioposition sui

lequel

en

îcpose, à une

dcsciiptivc Dans

propiiété

les

de

jugements de la liaison

condition mifère

est

capable

considérable

des

antérieurs.

Mais

les

de voler, membranes

il

la

aux

Quant

2, l'identité deux attiibuts

l'animal de

jugements

un

présente

interdigitales vol du

fonction si

d'une

passage

métrique. la forme

entre

confoimation,

paicille

tout

géométiie,

la

n'est forme

n'est

pas 3, ils

propriété

du : Si

est sujet un mam-

développement de ses membres

liée pas mammifèie.

à

une

peuvent presque à la foi me i, jamais à la P et Q ne qualifient pas

sinon se lamcnei toujours, toujouis, fonne attributs 2. En effet, les deux le sujet v sous le même chose ; c'est toujouis quelque lappoit du sujet est qualifié et quelque autre chose qui par l'un qui est qualifiée : Toutes l'autic. Ex. les sections coniques par sont

des

construction

d'une

l'équation plan, est du second En

la

second figure

qui

: Si le mode degré, signifie est la section d'un cône par

exprime

forme

JtIGEMEXTS



3 de la

du

forme

r

sujet

de un

courbe

distingue

abso-

2.

ET

A^ALYTIQUrS

cette

algébriquement

degré. cas, l'indétennination

tout

lument

du

courbes

JbGEMEXTS

SiXTIlÊTIQUES.

et synanalytiques jugements oïdinaircmcnt des jugements s'entend thétiques catégoiiques. ceux « l'attiibut On appelle dont est analytiques jugements 127.

contenu dont Si

La

dans

l'attiibut p.n

distinction

l'idée s'ajoute

compréhension

entre

du

sujet à l'idée de

», jugements du sujet. l'idée

on

entend

synthétiques tout

ce qui

ceux

peut

20i

DU

LOGIQUE

en

être

affirmé

avec

même

(69, 70). de la compréhension est analytique jugement

stitue

ou non

car tique, Maintenant

il

notion, chaque ment analytique. Par jugements L'idée

termes

de

je sais fois que

celte

corps car lytique,

ou

quelque

ne

est corps saurait définir

faut

mettre

ici

l'attraction Pour il

faut

scia telle

à ce que

espace soit a en outic cette

coips, des autics savoir donc

analytique définition

si avoii

aux

l'attribut

de la définition

est un jugele coips sans mensitué dans l'espace un jugement anadans la définition

l'impénétrabilité du solide géométiique.

cet

autre

strictement dont

le coips pour distinguer 1 est un jugement est pesant synthétique, ce qui un espace tout et s'oppose, occupe force de résistance une grandcui, ayant absolue, un autic

entend

étendu

un espace ou est occupe est impénétrable est encore il

on

jugement dément

Tout

de ma partie ferai un juge-

je

synthétiques se léduil

sujet Alors tout

que la définition du sujet est synthétique. ment car on analytique, Tout

qu'elle souviendrai,

et

analytiques notion du

ou

fait

date,

m'en

je

sa définition.

qu'il

le (6g) de l'idée, ou synthétique selon qu'il conde connaissance pour celui qui

ce livre

est autic

tionnei

sont

l'avoir lu et manié souvent; pour je à la date de sa publication. En la tiougaide la page de titre, je fais un jugement synthéchose à ma notion de ce livie ajoute quelque

que

chose.

vrais

jugements

subjective

accroissement

Je connais juge. n'ai jamais piis vant au bas de

les

tous

vérité,

analytiques S'il s'agit

un

JUGEMENT

Tout

cai

il

non mais

signifie pas

corps que une

par nécessité

pai au même moment

occupé

de subit

piopiiété

par à distance

corps.

un

jugement la définition

ou synthétique ou telle autre.

est du

ou

analytique sujet.

Le

synthétique, même jugement

selon

du sujet que l'on donnent Cai si les propriétés d'un sujet il ai rive que cet enchaînement

les unes des autres, dépendent soit possible de plusieurs et si l'on ne remonte manièics; pas à quelque il y a encore un plus initiale, propriété grand nombre de manières de définir un objet de telle sorte que 1

Cet

de Kant n'est plus vrai a été conduit à admettre dmx exemple puisqu'on sortes de matière, la matière pondérable, d et la matière Newton, qui obéit a li lit Mais si ce jugement léther. n était pas synthétique, on n'aurait impondérable, pas pu

le contester

— On peut d ailleurs

dire

Tout

corps

a une

masse.

DE

LA

RELATION

206

de sa définition de ses propiiétés dépendent (72, quelques-unes une îaison décisive de il n'y a pas toujours Enfin logiqu3 88) à telle bien qu'on définition être telle autre, puisse y pieférer de convenance, de clarlé, de simplides motifs détenniné pai Le caiactère ou synthétique cité ou de commodité. analytique de la définition a choisie. dépend qu'on pjgement la définition du sujet, le jugement donnée Et.uit analytique la répéter en totalité ou en pallie. Le jugement ne fait que Toute science est faite de jugeest instiuctif. seul synthétique ments synthétiques

du

Les jugements

128.— constatations

empiiiqucs en est une

L'expeiicnce un syllogisme

attnbuci

si

mcntaiie

l'on

des

source

par

On peut inépuisable. une détermination sujet

au

sait

piéalablement et ncccssaiiement

constamment

cntiaine

sont soit synthétiques catégoriques de îaisonnements. soit des conclusions

la

que

aussi

complédu sujet

notion attribut.

cet

La

con-

mais la synthèse synthétique, qu'il jugement dans la ma|cuie, doit êtie implicitement déjà donnée cxpiime Pour établir sciait elle sans quoi par illégitime syllogisme il faut un jugement avoir un jugement déjà qui synthétique, I a conclusion et le dépasse. est un jugement le contienne est

clusion

un

car

synthétique, niais cette Les quent auquel quence,

de la

hypothétiques lien qui

pas

ne

soit

Pour

synthétiques. la diflétencc à leur

vertébré.

Ce

L'homme

est

forme

qu'ils A et

entic

que contiairc

la

de

B

fût

analyse;

anaij&e. si le

consé-

l'antécédent, consé-

plutôt que la et le conséquent

1 : Si

fussent

pat

dans

déjà

il en est

jugements

du sujet

majeuie par sont analytiques

la îcpétition paiticllc si l'antécédent synthétiques

cas —

hétéiogèncs Tous les sont

se tire

conclusion

jugements ne contient

ne se tiie

l'attiibut

A

est

B

P, il

analytiques, toute verbale,

sont

est

Q

faudrait

ce qui

est

se tiret pai syllogisme peuvent et les dépasse, si d'un jugement par exemple qui les contienne et si P et Q sont A B est une espèce du genre identiques. : Si mammifère est vertébré, l'homme est tout Exemple

Les

jugements

synthétiques,

Us

définition.

jugement mammifère. de à moins

la que

se

tire

forme

par

analyse

2 : Si

Q ne soit

S

est

un élément

de

la

piémisse

P,

S

est

Q sont

de la définition

:

200

DU

LOGIQUE

JUGEMENT

d'une Us peuvent se déduire est P, x est Q, quel que soit x ; et Q n'est plus conditionnée par le de la forme Les jugements 3 : Si s'ils signifient soit x, sont analytiques de P.

de

la définition

P,

synthétiques

prémisse qui serait mais alors la liaison sujet x est

si P

: Si

x

de P

5. P,

x est

Q, quel que dans Q est contenu

que et Q sont

des

attiibuts

hétérogènes. —

129.

êtie

vent

Les

jugements établis la par

car

peu-

dépassent infinité de

et impliquent une généiaux S'ils sont fondés sur des jugements catégoriques. expéun raisonnement inductif est nécessaiie interlienccs, pour ces expériences et en tiicr une loi. S'ils sont des préter du raisonnement ce iaisonnemcnt ne peut être résultats pui, toujours,

ni

un

ils

ne

hypothétiques synthétiques seule ils la expérience;

ni

syllogisme

lireiaient

par

analyse

déjà implicitement. Tout jugement est

acquisition

sont

une

suite

de quelque

synthétique, de connaissance

de syllogismes, jugement c'est-a-dire

car

tout est

créei du savoii, fécond, n'était ni explicitement qui

faire

ils

se

les contiendrait

qui

nouvelle

alors

jugement

un

qui de

jugement inductif ou déductil, iaisonncmcnt,etce raisonnement, dépasse sur lesquelles il se fonde. de la les données L'objet piincipal du îaisonncment est de montrci comment il peut êtie théoiie positivement connaissance donnée.

naître ni

quelque

implicitement

CHAPITRE

DES

IX

RAISONNEMENTS

FORMELS



La logique consideic comme classique catégoriques de dans les beaucoup jugements hypothétiques, parce que les expriment, un aitifice fait qui propositions giammatical un sujet, du conséquent un attribut. de l'antécédent Elle enfle 130.

le domaine

démesuiément

et

comme

goiiquc,

et,

qu'une

attention

épuisée et insuffisante rapide

aux

elle les foi mule sans petit tiques; en réalité, modes, que deux qui, les deux modes pictendus ajoute n'est qu'un syllogisme hypothétique 1° Qu'analysant des formes verbales la théoiie

du

proposition plutôt

les

les

« L'art

de la syllogistique les syllogismes

du

deux

Lullc car

classique;

hypothéreconnaît elle

figmes;

syllogisme disjonctif, U en résulte (u3).

y qui

; et fait tels

les

arrive ; elle prémisses sans avoii modes besoin de

lalionnellcs de

plus

plutôt que le jugement, des formes elle logiques, des caractères extérieuis,

et les

figuics

relations

laisonnements.

que

sont

caté-

syllogisme elle ne donne

syllogismes elle n'en

terme;

d'après tenue dans

syllogisme du moyen

que la place ainsi à constiuiic considéicr

la

du

l'importance par son effort,

qui » est une ainsi

sont

l'essence

suite

très du

considérés

des

natuiclle dehors,

de simples combinaisons paraissent mécaniques devait do reproduire et Desêtre tenté matériellement, qu'on il reproche cailcs à la logique quand point classique n'exagère de servir « à parler sans jugement des choses ». qu'on ignore 2° Piécisément îdations nit W.

ceux

rationnelles, les moyens

pas Uamilton

a l'inclusion qui,

parce

ne fait qu'elle un elle soulève de

résoudic

et les

logisticiens, ou exclusion des comme

M.

état des presque point ne débat fourqu'elle entre ceux comme qui,

Lachelier,

réduisent termes veulent

toutes

en

considérés que

ces

les

relations

extension, termes soient

308

DES

considérés

tantôt

enfin

ceux

en extension comme

qui,

d'un

syllogisme à peine, approche

et

entre

« parfait même

dans que

exlensivisles

artificiel

et tantôt

Rodier, », idéal

où n'interviendiaient

Ce débat

FORMELS

RAISONNEMENTS

qu'en sépaiant des hypothétiques, goiiques sion de poser la question.

en compréhension, d'O. Hamelin,

disciple dont l'esprit le

borné

raisonnement

et rêvent

de l'homme

mathématique,

des rapports de compiéhension et compt éhensivistes, est tellement

les soigneusement nous n'aurons

1.

caté-

syllogismes même pas

l'occa-

dit M. Lachelier, on ne homme, est l'un dire : Pierre des individus du genre homme; on veut diie : la qualité est inhérente au sujet homme Pierre. on dirait Autrement Pierre est un homme. Les logisliciens Quand veut pas

on

disent

effet

tion

en de

dit

Pierre

est

:' Pierre

l'individu

ils écrivent homme; de l'espèce) au genre est

(ou

Pierre du mot

et cet e (initiale La logistique du jugement raisonnements.

est

une

un

rela-

t homme

se lit : Pierre hv) cuiieuse tentative

et du laisonnemcnt Cette

cette

un

est

homme.

de faiie

de la fonne

la matière

tentative

de jugements d'ailleurs asser

îéussit

et de et

bien,

devait car la logique est une réflexion réussir, qu'elle sui lui-même : il prend ses propres de l'esprit opérations de ses opérations de la pensée, tout en ; les formes pour objet caractère de formes leur aux objets par rapport gaidant penmatière de la pensée Le mathésés, deviennent qui les étudie aime à donner aux objets la forme maticien et l'aspect logiques il semble

des

formules

qu'il

êtie

sa science

que

ce qui

l'esprit On

peut les

écarter

le logicien, et transforme

intéresse

qui

construit répondre relations

aux

peuvent compréhension dire : Pierre est toujours qu'à

tout

toujours i,

G

foi mules

même. ce

lui semblent

Il

sont

ces

les

ne

pense

pas de

opérations

formules. : A

compréhensivistes

d'extension,

de

l'extension

ces

manie, paicc que et son raisonnement

puisque s'y ramener

toujours un homme.

La

bon quoi les relations ? On

relation

peut entre

et la compréhension est si étioite et si universelle i apport défini d'extension entre deux termes on peut substituer

Rooitft,

un 1 apport

Les fonctions

de compréhension,

du Syllogisme,

L'Annft

thtlotophiqut,

et réciproque1908

DES

ment.

Cette

FORMELS

RAISONNEMENTS

n'entraîne

substitution

aucune

là deux distincts, rapports n'y a pas cer un seul et même car, iapport; des

nombre tères

c'est

le

la

du

L'extension virtuels

jugements

dire

dans

son

hension,

les

soit

qu'il

une

expriment une idation

A

invente

un art

faite

de

humain.

d'une

infinité

de

de la forme

il qualifie enveloppe dans leur

des sujets, ces sujets compré-

pai eux. d'une infinité

de

la foi me

o xtB

étant

et B

deux

Ces concepts. à conditionné

de condition

îdation

jugements et non pas

d'inhéicncc.

La relation que

de

hypothétiques

x,

carac-

réciproquedans le sujet,

d'inhérence

attribut,

xtA que

elle

est enveloppé ou qu'il dénote ou qu'il est connoté d'un est faite concept

La compréhension virtuels jugements

quel

est

indtflciemment,

extension

au

A

essentiellement

dire,

est

et

du raisonnement

ou

catégoriques

est

qu'il

manièies

que Pierre les en ce sujet

mais

concept

xi Le concept ce qui icut

il plus, d'énon-

:

fausse; point de donner la théorie

au lieu —

pour reconnaître

genre. aux extensivistes

répondre peut doctrine n'est Yotie

131.

deux

Bien

le

On

taisonner

mais

commune, désignation de ces caractères présence

dans

ranger

faut

erreur.

la

qui justifient leconnaitre

ment,

il

hommes,

209

entre

contient

l'un

deux l'autic

en soilc

compiéhension,

concepts peut en extension qu'on

pouirait

bien ou

consister

y est écrite

en

ce en

contenue

AtB mais

elle

d'extension ment lité Le

aussi

peut ni

de

: L'égalité de deux débat

êtie

différente.

compiéhension de deux côtés

Us sont angles. extensivistes entre

Il cntic

d'un

a aucun n'y les ternies de

triangle

hétéiogèncs. et compiéhcnsivistes

rapport ce juge-

entraîne

l'égaest

inso-

de la question ellepas la position change au fond, la distinction même. Car ce qui est en cause, c'est, do condition et le lapport entre le rapport de sujet à piédicat à conditionné. le « syllogisme Les difficultés en que présente ont si fortement » et que Hamelin et Rodier formuextension luble

si

l'on

GOBLOT

ne



Traité

de

Logique.

I/I

DES

210

lées,

se retrouvent

bien

que

comme

dans

Rodier un

le

en arrive

idéal

FORMELS

RAISONNEMENTS

« syllogisme à considérer

à la pensée

inaccessible

le divin. C'est syllogisme gisme au syllogisme substituer categoiique. cheiché Rodier a vainement paraît un

serait

clusion ments

hypothétique Le syllogisme bien

être

», si

» parfait un syllo-

discursive,

fallait

qu'il

celui fait

hypothétique

jugement

paifait que dont la con-

de

deux

un

sens,

juge-

hypothétiques

o (ros).

(poq) le jugement

Mais

pour que ses éléments

que des jugements algébiiquc dernieie puissent



en

Enfin,

confondant

en analyse, formule qu'une

pour

que

le

gisme

tautologiquc. sauf dans

catégoiique, est figure),

(3e la conclusion

decidei

nccessaiiemcnt

étant

condition

le cas de la

pas



deux Deux

deux

Loisquc

mêmes termes, — ou bien

êtie

elles

vraies,

la

dans

ses

de

l'est

majeure,

pas

du

tout,

principes.

sont

piopositions

indépendantes: toutes deux fausses,

doivent

la

nécessairement, contenue dans

êtie

elles

ptouvées

des

composées

peuvent ou l'une vraie,

sont dites simultanées propositions elles sont toutes deux admises;

indépendantes, simultanées positions

par le fait certitude de

IMMEDIATES

sont ou

pas

implicitement déductif ne

contenue

INFERENCES

ci

sylloaussi

mais

réfutation

ne l'est

le raisonnement n'étant

le

catégorique,

tautologiquc, de la ccitilude

hypothétique syllogisme doive que la conclusion que

seulement

en

se met logique classique si le îaisonncment êtie peut Nous allons voir que le syllo-

le

la majeuic, sa conclusion

non

le syllogisme la syllogisme,

de

parément.

en dernière

avec

l'impossibilité concluant sans êtie

fausse.

faut

il faut se 1 amener, sens, qu'elle puisse à des opérations et que celles analyse, aiithmetiques elles-mêmes se iapporter à des mesures empiriques.

dans

toutes

il

un

gisme hypothétique avec la déduction

133.

ait

hypothétique se résoudie, de môme

puissent

d'inhérence, ait



132.

que bien

en compréhension ce syllogisme «

ou

êtie

ou

l'autre

lorsqu'élant deux piocontestées

sé-

DES

OPPOSITION



il y a infêtence ou de la fausseté

ou bien

de la vérité



Le

mot

intermédiaire, infèie la vérité

on

l'une

si

Demander

est

inférence conclure d'un

pas de d'un énoncé

s'agit mais

sans

immédiate', de

ici

assez

jugement autre énoncé

à un

deux

propositions ayant ou non, c'est demander

indépendantes

médiates

sont

qui

Un

syllogismes. sion icsulte

hypothétique. Bien qu'il

est

syllogisme

ait

>

beaucoup et categonques

immédiates il

à

du les

même

si elles

des

DES

Deux

en

qualité

les

examiner cntie

en

qui

JUGEMENTS

jugements et tenues

mêmes

ou à la fois

et

sont

dils

diffcicnt en

les

la

des

deux ne

peut pioposi-

inférences

et qu'on appelle sa conclu-

infeiences

immédiates

hypo-

séparément,

parce catégo-

déiivent.

CATEGORIQUES

opposés quand en qualité ou

ils sont en

for-

quantité

quantité.

ont qui poui jugements catégoiiqucs ne peuvent être opposés en quantité; singulici tent donc qu'une seule opposition :

S est

les

syllogismes

Les

Ces

expriment inférée

entic

d'analogie les inférences

de piéféiable notables différences

OPPOSITION



foi nielles

ne

jugement,

dans

à

il

jugement. termes sont

mêmes

dit

est

y a de et les hypothétiques, riques qu'il

més

ou

catégoiiquequand — h) de jugements catégoiiqucs, pothétique quand resuite de jugements dont l'un au moins est

sa conclusion

thétiques,

toutes

également

car

impropre, un autre

ou un seul. Toutefois la proposition jugements de l'assertion îctcnii contenue partie qu'une l'inférence estaloisfl tion donnée; foitiori. Les infeiences immédiates conduisent

135.

211

CVTÉGORIQUES

de l'autie.

la fausseté

134.

JUGEMENTS

P

S n'est

un terme sujet ils ne compor-

pas

P.

sont contiadictoires: Si l'un est vrai, jugements est faux, l'autie l'autre est faux, et si l'un est vrai. Ce n'est car chacune de ces asseitions est le rejet pas la une inféience, de l'autie de chacune est l'autre et le tejet d'elles assertion. deux

et indeiminés Les jugements totaux Us peuvent être : quantité.

(108)

sont

opposés

en

DES

212

i° lité

ils sont quand : deux contradictoires

Contradictoires, et en quantité

tous

vrais

deux

tous

deux

a0 Subalternes, quard l'autre indéterminé. total,

ils

ni

total. jugement 3° Conltaires, l'autie

deux

vrais

car

au équivaut de la contraiie.

terne être

tous

deux

sont

qui 4° l'un tous

sont

ils

dans

en

quaêtre ni

peuvent

mais

qualité,

du

jugement indéterminé a fortiori

enveloppe

tejet Mais

faux;

même

vérité

Deux négatif. assertion : toute

elle

de

sont

du jugement

quand

à la fois

opposés ne

faux.

La

a forltotih vérité loppe indétciminé du jugement

matif,

FORMELS

RAISONNEMENTS

tous

contiaiies

deux

l'un

total

enve-

; la fausseté la fausseté du

l'un

totaux,

aflir-

ne

être tous peuvent le îejet de sa contiaiie,

enveloppe de la contiadictoite, deux

jugements ce cas, ce sont

est

qui contiaiies

subal-

peuvent contiadictoires

leuis

vtais.

Subcontraites, l'autre aflirmatif, deux

quand

sont

tous

deux

indétciminés,

Deux subconlraires peuvent négatif. de quelques car ce qui est affirmé sujets mais ils ne sont nié de quelques autres;

vrais,

peut êtie groupe tous deux cai faux,

le rejet contiadictoire,

à l'assertion

ils

de qui

l'une

des

asscitions a

enveloppe

forlioti

êtte du pas

équivaut la sub-

contraiie. Ces Tout

ces

S

Quelques-uns sont L'un

sont

oppositions

de

ces

P

sont

de

résumées

ces

S

est

P

le

tableau de

Aucun

S

P

dans

ces

Quelques-uns ne sont L'un

de

ces

suivant S n'est

de pas S n'est

ces

P

S

P pas

P

DES

CONVERSION

DES

CONVERSION



136. ment

qui

Convertir

un jugement, l'attribut sujet

convertir leur

CATEGORIQUES

c'est du

jugements un attribut

un

formel

pi entier

les

sujet

213

CATÉGORIQUES

JUGEMENTS

a pour du premier.

le sujet On ne peut de peut faire sujet

JUGEMENTS

et

autre

jugeattribut

pour car

singuliers, ni de leur

on

attribut

ne un

(n4) un

Cependant sont sujets

ou

sont

sont

ou ne

importe

estime

dénomination

Elle

France). en l'on

fait

le

il

faut

une

de

simple

attribut

véritable

sujet

la



l'une

que à aucune

est

et

des d'une de

capitale

la

même

jugement

désignent convient

d'elles

l'un

synonymie, d'un genre

du

proposition. dénominations

deux

que savoii

l'autre.

composée définition (Paiis

une le

est

savoir

Poui

qualifie connaître

comme

différence,

sujet,

on

pai lequel ne fasse

jugement teimes

identiques, dénominations

des

pas

deux peut que signifier ou deux termes que d'un même sujet; peu Mais à moins que le

singulier

jugement ne sont pas

un

si

même

à l'autre,



auti e Poui savoir dénone convient qu'elle que deux il suffit minations des de savoir différents, sujets désignent d'elles ne convient Cela que que l'une pas à l'autre. signifie la converse de l'affiimativc est une proposition indépendante, se de la négative s'inferc immédiatement. tandis que la convoi Si

l'on

resuite

que

Paris

est

pas que Toute ne sache qu'on

moins l'on

sait

sait

en résulte

que que

Paris

capitale la que n'est

Nulle

de

capitale

pas

capitale

de France

la

la

France, France est

n'a

il

n'en à

Paris,

Si

qu'une capitale. de l'Angleterre,

capitale de l'Angleterre

n'est

il

Paris.

attribut un concept, a pour signide ce concept, à l'extension ou, ce appartient à la compréau même, qui revient appartient que ce concept le même du sujet. On formuler hension peut jugement par une proposition le concept pour qui aura, giammaticalcment, — homme est : Pierre est homme Pierre; Quelque sujet — malade n'est Pierre. Pierre malade Nul n'est pas Le jugement fie que le sujet

Dans premier,

les deux

singulier

cas

et si Pierre

le

qui

second n'en

jugement est pas le

n'est sujet

pas

différent

grammatical,

du il

en

DES

214

le sujet Ces logique. à mettre en évidence

reste servir rôle

la

dans

déduire

deux un

ou dans

toute

son

est

négative tandis

extension,

pallie est exclu

pus

sion sion

dans

n'est

Pierre

prétei malade

n'est

Le

de

infinitéd'auties

son

sujet

attribut, Pierre

sujets.

est

quelque homme, homme est Pierre.

Quelque Cette

homme. genre donc à substiluci

l'extension

(t 11) prédicat la compréhension

du

consiste du

a imaginé

Uamilton

que

de de

son

extenl'exten-

toute

s'intcr-

peut dite

Aucun pjt

placé une

où se placent également est homme s'interprétei peut si l'on convertit et il faut diie,

de son extension. celle but, t elle de la proposition Pierre homme est convient à Pienc, la proposition d'homme ou Pierre est un homme homme signifie dans

pour

:

consiste propositions catégoriques de l'attride la compréhension natuTandis que la signification

des inteiprétation à la consideiation a substituer

piis

grand

classique à savoir

pas malade et l'on peut d'une affirmative

malade,

Pierre.

l'extension

Pierre

aucun

un

joue

univeisellemenl, affirmative d'une

pus celui

que une

ou dans patticulietement, d'une Le sujet négative (m). : Pierre n'est de son attribut

est

néanmoins

peuvent

principe qui en logique du syllogisme,

employée et les modes

figures d'une pioposition

l'attribut

exemples

méthode

les

FORMELS

RAISONNEMENTS

d'expiimei de remplacei

la qualité que Pierre est quelque est conique Picne du La quantification à la consideiation

de son

celle

prédicat

est

extension.

de Sii

YV.

la quantité du piétoujouis = ; la copule par le signe de est déterminée par celle

ce qui permet dicat, comme la quantité des jugements des espèces de jugements leurs deux le nombre termes, par la qualité se tiouve en joignant à la quantité double; rapport Le nomon obtient huit de jugements. à la quantité, espèces des

bie dant

modes

l'artifice

Les

et

une

légulaiité la théoiie.

syllogismes notablement V

est syllogisme intioduit de Uamilton du

de

adversaires

la

une

aussi dans

est-il

n'a

légitime?

jamais Oui,

en

cepencl les

en simplifient

du

n'ont prédicat d'oidre psychologi-

quantification que des raisons

pensé qu'il assuiémcnt,

qui

symétiic

méthode à cette objecter avons pas ainsi que nous que : ce n'est la logique de Uamilton Il est vrai que lui-même

et augmente, les jugements

l'habitude

puisqu'il

penser.

et ailificiclle, L'artifice autrement.

est

fût

de

à

tout

n'entraîne

aucune

DES

CONVERSION

seul

la

logique

il laisse

icpiéscntent; du l'essence

; classique un soit besoin ces

que

îelalions

modes sont

qui

logiques

assez

remarqué la

dans

logique d'une

la

que

quantification sous la forme

classique, affirmative

du

prédide cette

est piis particulièreque le prédicat d'une est pris et que celui univeisdleinent, négative établit lathéoiic de laconveisior et à démonqui sert à

ttgle ment,

lègle toutes tiei piesquc Des propositions

les règles du syllogisme. à prédicat exptessément courant Judas était usage

d'un

d'ailleurs

est une apôtres proposition doit cat d'une afliimativc ordinaiie

l'expiime est le seul viai

gage Stoïciens, exprime liche.

en réalité —

deux vrai

Tout

sont

Les jugements ments singuliers un seul

La conversion des jugements des commune

sont

quantifié l'un des le

toto-partielle. Loisquc eue univciscllcmcnt, piis

douze prédile lan-

les Le sage, disaient pai le mot seul La pioposition ainsi quantifiée riche Tout est vraiment sage jugements

riche

et

est

sage, Il en est de môme

collectifs

doivent

ces

deux

jugements les loto totales

de toutes

indépendants. de Uamilton. affiimalives

comme

à l'extrême

raisonnement.

pas

cat est déjà

les

ignoier

qu'il

ni

faux,

syllogisme il a poussé

et les modes sans figures les raisonnements de considérer

instant

On n'a

aucun

les

construit

213

CATÉGORIQUES

Mais légitimes. de déjà excessif

formalisme

le

limite il

des modes

aucun

omis

introduit

n'a

: Uamilton

erreur

JUGEMENTS

assimilés

êtie

aux

jugeconsidère

au gioupc l'attribut convient loisquc du groupe individu et non à chaque (10S) sujet, U n'en est pas de même est alois impossible totaux

et des

indétci

minés,

car

la

désignation comme piisc

êlrc de ces jugements peut n'est obtenu attiibut. Le jugement plus catépat convoision * Aucun des députés de notre : Ex. maishy pothétique gorique ont Aucun de ceux n'a voté cette loi— qui département U faut loi n'est de notre voté cette département député sujets

lemarqucr que la limitation blir totale la pioposition en considération la conversion milée

à celle

du gioupc, ou indéteiminée,

il s'agit quand et des des totales des

universelles

de

la

qui

a pu cesse

convertir,

indéleiminées

et des

pailiculières.

servir

à éta-

d'êtie

piiscV

en soi le peut

être

que assi-

DES

216

SYLLOGISMES



137.

D'une

immédiatement Si l'on

CATEGORIQUES

un

médiate,

or S est donc

S

M

minée

un

S

P

sont M

P

sont

les

M

tous

les

S sont

donc M

les

M, ou à ce nom inféience

les

tous

P

sont

des

S sont

M P

S sont des M quelques donc S sont P. quelques

cet exemple comment par d'une inféience immédiate.

une

inférence

médiate

se compose de tiois ; les propositions se résolvent en syllogismes simples. composés données dont résulte la conclusion propositions La conclusion n'autait aucun prémisses. rappoit

syllogisme

s'appellent avec les

P

est

P

sont

voit

syllogismes Les deux

résulte

M

Quelque des sujets

Tous or

P

est

or

simple

pi émisses et d'elles,

cune

M

7es

:

Tous

Un

indétei

nom

un

syllogisme les

Tous

dérive

Tous

à quelqu'un foi me de sujets M, on peut substituer gioupc indéterminé M. On auia ainsi une quelque

peut

quelque au sujet

On

totale

proposition la proposition

donnei

FORMELS

RAISONNEMENTS

si elle

n'avait

celles-ci

un terme

doivent

commun

aussi

avoir

avec un

chateime

commun

la relation s'établisse entre les deux termes par lequel de la conclusion. ti ois termes, U y a donc dans un syllogisme chacun deux fois. U doit être répété d'eux exactement, répété sans addition, restriction ni altération. Le raisonnement a

est

égal

A b

b est égal à c à c donc a est égal n'est

pas, du moins terme, pas de moyen même terme (117). On appelle Grand termele aux

grand.

car

cette

terme

le

Ces

extension rapports

dans d'inclusion

un

syllogisme. à b ne sont pas de la

prédicat

la conclusion, Le petit prémisses.

en

forme,

b et égal

Mojen terme

sujetde

deux

contenu

sous

le

terme

II n'y a un seul et

Petit conclusion, le terme commun

n'est

moyen, ne sont

pas nécessairement ni le moyen dans de règle que pour

le les

SYLLOGISMES

modes

affirmatifs

servir

à définir

les

la première termes 1.

appelle Mineur eceWo

ne

; ils

figure

e la prémisse Majeur le petit qui contient Mode d'un syllogisme

On

On

de

217

CATÉGORIQUES

qui contient teime. la

appelle à la quantité

le grand

forme

terme,

La logique du

âge mots artificiels

syllogisme de chaque

de trois : la voyelle par des syllabes l'une des lettres la s>llabeest A, E, I, O et désigne de chaque et la qualité dans l'oidre pioposition conclusion. mineure, majeure, La

eu

affecte

qu'il

et à la qualité des propositions. a imaginé de nommer les modes

égard du moyen

donc

peuvent

quantité suivant:

d'un définit la Figure scolastique par syllogisme la place le moyen terme dans les pi émisses. Quatie qu'occupe sont possibles cette définition : figures d'aptes logique

PREMIÈRE FIG.

On

FIG.

TROISIÈME

FIG.

QIUTRIÈMEFIG.

M

P

P

M

M

P

P

M

S

M

S

M

M

S

M

S

peut

les

Sub

pas

figure.

à l'aide

du

vers sub

prie,

tum

moyen

terme

est un signe tout du raisonnement

la

aperce\oh Elle a en

outie

qui figuie se ramènent

foi mules.

natuie

:

mnémotechnique

tu m prie du

quatrième construire mal

letenir

pr,e,

La place fait

DFUTIÈME

sub,

denique

extérieur

des

à des modes

modes

trois

ne

qui

pi opre à chaque d'introduire une

le

grand desa\antage n'existe pas. Les cinq

sub.

proe

qu'on

autiesqui

y peut seraient

de présente syllogisme l'appaicnce 'a quatrième le c'est qu'on a pris le grand teime pour figure, n'a la mineure. Aristote terme et la majeure petit pas pour in\entée Galien connu la quatrième elle fut ; par figure; i

Lorsque modes de la cl

le petit

rencontrer n'est

pas ditionnelles

qu elles

conclusion on

Première,

termes

ils

pui«qu

comme

est négatne ne peut plus «ont

la

dans

Deuxième

d un parler rapport Dans l'un de l'autre

exclus

et dans figure d extension entre le la

TroiMcme

figure,

deux grand ou la

et le petit termes particulière, exprime que le grand peu\ent toujours commun 1 un peut se rencontrer sans l'autre, dans quelque ou que sujet d extension entre Ces dénominations non plus question d'un eux rapport de ce qu'on a ordinairement >ienncnt do grand, et mojen termes petit

conclusion,

comme

la

un

Quand

et exemple sont usuelles

hypothétique

,

tu grand Quant de liaison, grâce

mais

comme et

tjpe

le syllogi«ino

commodes,

nous

et,

par

n'entendrons

moyen

terme,

son

auquel

s'établit

la

en analogie,

jamais nom

barbara

pourra entre relation

nous

les

les

conserverons

étendrons

il trapris

parce

au

syllogisme contenu dans

est terme petit être entendu au sens toujours les termes de la conclusion

que

le

Nous

so

de terme

le

218

DES

FORMELS

RAISONNEMENTS

du moyen les autres Age, les uns l'admettent, a démontré Lachelier qu'il y a nécessairement et qu'il ne saurait y en avoir davantage (i/|5).

parmi leslogiciens la rejettent. M. trois

figures définirons Nous

leur

sont

les



Poui

îègles que les

être

de quatre

De ces

du

du

sortes

(A,

E,

autre,

tels sont G't modes, si bien reste qu'il

si l'on

admet

péniblement ensuite par un

montre

tiois

I, 0)

la logique

du syllogisme, et démonticr

elle

syllogisme; de combinaisons

termes

sont

au

contraires

dont nombre

h telle

Toute

cette

sans

parfaitement

lien

modes

est

aitificiellc.

chacun

peut

de

tels

règle,

à telle

des modes concluants; sont d'ailleurs dans désignes par les mimes\o\elles possibles deux Daru et Datisi, Veno et Vestind)\ il y a, figuies (comme en tout, modes si l'on admet tiois dix-neuf quatorze figures, la quatiièmc. constiuction

dix

qui

parla fonction est une consé-

teime

moyen

formuler

par

laisonnemcnts

dificient

les modes

miner

commence

scolastiquc les huit calcul

détei

la place

les

pai

figures îaisonncments

Ces

propres. teime,

et du moyen de sa fonction. quence 138.

trois

connaître

des

ces mots bai bai es; en symbolisent ont été déterminés par élimination, des huit règles démonstration oblige raisonnement 11 n'est syllogistique. bien

que

férente aussi

sont

Les

tiès

deux



Latius

Un

terme

i. remoiUr

les

pas inutile aient une

de

intérêt

sont

des

est latins

au delà

du

pris

particulièrement

servent qui x>« siècle

communément

les

ou est

surtout

médius, triplex, major conlineal médium conclusio suivantes

du

letcnii, difsignification elles l'autre figure;

conditions

la

dans à énoncer

historique. môme du

forme

que

minorque. fas est 1. de validité

hos quant proemissvc conclusio non ne doit pas être pris universellement

s'il %ers

sur la nature

esto

2° Nunquam Les règles

légitimes la Seule

a îéfléchir

définissent

règles

peut la connaitie rationnelles que

les modes effet, ils sont un reste.

l'une

leur

artificielles;

relations

elles

concernent

premières

: syllogisme i° Terminus

clusion

d'entie

quelques-unes selon qu'elles

On

les ces

:

cuil. dans la conprémisses, régies

ne

car on

paraissent

pas

SYLLOGISMES

219

CATÉGORIQUES

do quelques ne peut conclure est pris particulièrement terme d'une a(Tirmati\e ou attribut

Il

a tous. s'il

se rappeler qu'un d'une particulière

faut

est

sujet

si le petit suite, ou d'une mineure ou a* fig.) est sujet terme particulière (i" ne d'une mineure affirmative la conclusion attiibut (3* fig.), d'une terme est attribut universelle. Si le grand peut être ne peut être ou 3e fig.) la conclusion affirmative (r* majeuie Le

car,

la

terme

grand la a* figure;

négative. que dans

conclusion

(m,

no

cette

être

peut

négati\e,

iterum

médius

de la majeure sujet unhci donc être selle,

doit

majeure

étant

Par

i3G),

le

grand

y est

teime

pris

universellement. /l°

Aut

semel

aul

Le

terme moyen lement. Si le moyen il peut se faire qu'il de son

extension; si le moyen teime

doit teime

des deux

nécessairement soient

est

pris deux pas considéié

qu'ils

l'un

s'il

universelle

en est

gêner are negantem. avec le moyen ne piou\e mais ne prou\cjamaisqu'ils unis,

nequeunl extrêmes soient

pas

séparés.

6° Ulraque si praemissa Si les extrêmes sont n'en

universel-

fois

être

doit prémisse en est attribut.

s'il sujet, négative 5° Arnbae affir mantes La liaison

pris

paiticulièrement, ne soit dans la même partie il n'y a pas de moyen Par suite, alois teime. d'une est sujet d'une ou attribut paiticulière

l'autic

affiimative,

être

esto. gêner aliter au moins une fois

lésulte de

ni

negel,

séparés soient ni

qu'ils

ml

inde

l'un

et

sequetur. l'autre du ne

qu'ils

soient

il

moyen, pas

séparés

l'autie.

7° Pejorem sequitur La conclusion suit

semper la paitie

est

conclusio

partent. « la plus » ; la particulière faible faible la négative que plus ici contenues en une seule.

faible plus que l'univcisellc, l'affirmative. Deux sont règles A. Si l'une des prémisses est négative, la conclusion est négative. En effet si le moyen des extrêmes, il est séparé de l'un peutseivir B. Si

à les l'une

l'un sépaicr des prémisses

e. par ttculièr Deux hypothèses

sont

non

de l'autre, est particulière,

possibles

est particulière. rt) la mineure Si le petit en est le sujet, terme lière (3e règle).

à les la

unir. conclusion

:

la

conclusion

est

particu-

est

DES

2*0

Si

la mineuio

soit qu'elle universellement

a pour affirmative.

doit

il

le moyen, le effet,

sujet En

faut

attribut

la

aussi

affiimative, A) La majcuic Si le grand terme

en est

sujet, la mineure

tive

; par suite (3e lègle) do la 7* règle); le moyen terme de car il serait attribut mineure, en ôtic le petit terme doit donc

ayant l'est

doit

(3*

lègle)

ôtic peut deux afliimatives ne

le

cal

affirma-

aussi

l'êtie

poui aussi

pat lie de la étant tou

(ire est attiibut

la conclusion

le

pris donc

la mineuie

mineuie

tcime le petit est paiticulièie la conclusion est paiticulièie.

jours

être doit

si la majcuic, h conclusion

et règle); est affiimative,

le grand teime, et par conséquent (5e règle) dont La mineure 7'règle).

dévia

; celle-ci et alors

la majeure (4* règle) en est attiibut, moyen (6*

nécessairement

moyen

dans

si le négative être affiimativc

être

FORMLLS

RAISONNEMENTS

(ite l'attiibut

partie de la

(/|e règle); est et la conclusion

sujet

particulièie (3e règle) il doit être piisuniveiSilo est sujet de la majeure, moyen dans la mineure Mais une mineure sellement néga(/|*iegle) elle tive est impossible, cai la conclusion seiait négative giand terme

y seiait ticulièrement

tive

(3* règle). en terme petit lière (3* règle).

tandis

universellement

piis dans

qu'il

la

comme attiibut majeure La mineure est donc universelle est

l'attribut

8° Nil On

geminis sequilur conclut ne peut rien

En

effet

l'une

des

deux

;

donc

la

est

parpris affirmad'une et le

affirmative est

conclusion

particu-

e par ticularibus unquam. e de deux paiticulières. devrait ôtie et avoir négative

poui universelle-

attribut

le moyen le grand teime, (J\* règle); piis uniment dans la conclusion ne pourrait êtie pris négative, dans la majcuic ni comme universelle versellement sujet d'une ni comme attribut d'une négative. La démonstration les

adversaires

de de

la quantification là son vrai point

Ce n'est suppose. cre l'esprit sans l'éclairer les

du syllogisme règles valides des invalides sans ques qui le moyen règles,

constituent terme construire

les et

devrait

ces règles

repousséc par du car elle la prédicat, c'est de «convaindéfaut; On peut prouver toutes

» (Rabier). et par elles

discerner aucune

considérer raisonnements.

les par suite tous les modes

êtie

On

et autres, de chaque

les

des

arguments relations logi-

en plaçant peut, en appliquant les figure,

sans

com-

SYLLOGISMES

la nature

prendre

essentiellement

de l'argumentation les mauvais syllogismes

dilïéiente

à chaque On élimine figure. des signes les bons d'après le dedans

propre on classe cevoir



139.

Le

une

afliimer

univeisellement

22t

CATÉGORIQUES

sans

extéiieurs,

FIGURES

ET MODES

Première

figure.

et

en aper-

de la pi entière consiste soit à figure Syllogisme P d'un est affirmée S, parce sujet qu'elle qualité d'un M qui contient en extension le genre

S, soit à nier une qualité sujet d'un est niée universellement

P d'un

S, parce qu'elle genre le sujet M qui contient S. genre des modes Cette dont le prinaffiimatifs, figuie compiend du genre tout entier est allumé cipe est que ce qui est allumé le génie dont lui-même de tous les sujets est affirme (Dictum et des modes de omni), négatifs tout entier qui est nié du genre le genre allirmant

lui-même niant

ou

dont

le principe est que ce est nié de tous les sujets dont est nié (Dictant de nullo). La majeure, en la qualité P du genre l'allume ou la M,

de tous les des jugements virtuels implicitement sujets allirmatifs Yerlension de ce genre. La mineure qui composent est l'assertion de l'un de ces jugements virtuels, erplicite etpai S est contenu en extension elle signifie dans que conséquent me

M

La

ost

majeure

la compréhension P est contenu

qui composent

signifie que conclusion affirme indiffèrent ou de dite

l'assertion

ou

de

dire

que

P

nie

de l'un

explicite de M,

et par

des

jugements elle conséquent

en

une

dans M. La compréhension d'un qualité sujet ; il est donc dans contenu l'extension de P

S est que est contenu dans

la compréhension

de S'.

car un nom do classe terme peut être un nom de classe, grand de qualités commun D autro toute commune ou un groupe part, qualité derec comme de tous les objets un nom de classe, car 1 ensemble dont i

une

Le

classe

ramener d'exclusion r&le

II le

est

donc

syllogisme des termes

de genre,

considéré

est

une

qualité être consi

peut elle s'affirme

de considérer le grand terme en extension possible a des rapports de la première d inclusion figure catégorique Mais seul le iuo>en terme en extension cs«cn'iellement y joue toujours

à la fois

en

extension

dans

son

rapport

dans son rapport a>ec le grand compréhension Dans certaines et conclusions, le grand terme majeures dans d autres il est expressément une qualité Si un juré il ne le range des coupables, pable pas dans la catégorie

a>cc

le

petit

terme

est et de ou le et en

est

une classe, expressément conclut est cou qu un accusé il ne se soucie

pas

des

autres

2)2

DES

C'est

la

Il est,

figuie.

tenue. grand dans hension il

terme

moyen

caractérise

qui

chaque

Par les jugements la premièie, un concept. dont ce concept il est en relaest attiibut, viituels tenue; par les jugements (affirmadont il est sujet, il est en lelation avec le

dans

viiluels(afiiimatils) tion avec le petit tifs ou négatifs)

laison;

du

fonction

FORMELS

RAISONNEMENTS

tenue

Le

moyen

la

majeuic, considéie

est

en en

ont

quoi les extensivistes avons Mais nous

donc

considéie

les quoi extension

en

compréont

compréhensivistes dans la mineure,

en

laison. les jugements sont concept

vu que d'un

sent

est

la compiéhension : leur attribut thétiques

viituels

qui

des jugements

compohypoen est le

qui pas le concept des jugements viituels sujet qui giammatical, de ce concept Ils signifient forment l'extension que tout ce qui aussi êtie qualifié P. Il y a entic les concepts M doit est qualifié de condition à conditionné M et P une relation telle que ne qualifie mais les sujets

si

quel

que

soit

Cependant tous tiques

v est

en îésulte

ou

i,

êtie

peut alors

une

r

que

que M entraîne il ne faut pas renvoyci de la les syllogismes

teime

moyen Il n'y

il

M,

voté

aux

veut tel

dire

vote,

d'eux

Les vrais

ne

que la qualité en mais examinant

pas

chacun

On

à majeure

syllogismes syllogismes

délinquants

dont

caractères

de cette

figure; d'être un génie. entie M et P, ou,

catégoriques

collective de

P que la qualité en nombre fini,

de Paris députés sait pas, du moins on ne de Paris entraînait un

Député le scrutin, voté.

a ainsi

qu'il

hypothécai le

syllogismes

piemieic au lieu

collection

résolution.

cette

P

P.

un rapport néccssaiie a plus s'il y en a un, on l'ignoio. On sait seulement à chacun des sujets individuels, appartient la collection. Ex. : Tous les qui composent ont

est

la

on

totale première

constate

poui

sont

seuls

figure.

les Ils

sont

il le rapproche et auxquels il 1 assimile II lui reconnaît la qualité de — Un naturaliste et de coupable du délit singulier dont il est accusé étudie coupable, d un animal, d un >égétal ou d un minéral les propriétés et déterminer pour 1 identifier sa place dans la classification il le range dans une classe parce qu il lui reconnaît les classe

du grand L'interprétation rations et de extrinsèques même

, elle

dépend

du but

terme

en extension

ou en compréhension relève de considéfinalité du syllogisme , elle n'appartient pas à la naiure qu'on se propose en raisonnant.

S\LL0GIS\IES

La collective

tautologiques.

commune.

mination les

plète, tivement

En

Leui gage. La signification

de

et que

C'est

cette

puisque auties lui

piccisément

piemièic la effet,

parce déno-

de

ces jugements. coménumeiation étant

respecla admise,

est

dans

que et

proposition

sont

parce

que

est

purement êtte peut

figure

proposition ont une sujets

que par qui la composent si la majeure

n'existent

de jugements

non

et par le lanun jugement.

est faite d'une proposition pluradont aucun ne peut être prémisse l'un d'eux est celte conclusion

singulieis les

seule

scpiouvc

ces syllogismes est une majeure

de jugements de la conclusion,

une

faisceau

ne

singulieis Donc

lité

un

La

jugements

outre,

même

en

indépendants. a servi à l'établir.

conclusion

est

et que tous leurs conclusion est l'un

totale

La collective

totale réunii

peut qu'on même attiibut

singulieis, ont qu'ils

223

CATEGORIQUES

étiangers.

le syllogisme vcibal qu'il

de la catégorique être utile. En peut

une information transindiiectc, majeure ou confiée mise pai le langage autic à la (ou pai quelque signe) memoiic sous la foi me d'une collective totale dont les jugetitude

sciont singuliers de la conclusion

cation

diiecte

ments

élève

Aucun ce

de

ce jugement de la classe

Donc

matin.

dépêche

les

passageis

était

passager laisonnement

Ce

sonnes

de de

tiouve

dans

syllogisme La majeure

n'était forment justement

la

vérifi-

n'est

absent

porté

est

piemieic

Un

Tel,

est

et

sauf.

classe,

première

lly catégorique doit être

sujet.

pié-

dit

La

piemièie. laisonnement

pas affirmé l'extension ce

sur

un naufiage, annonçant classe ont été sauves.

la

de jugement ment d'expéiience. du

moins

cer-

Ex

singulier. de troisième

donc

une compaiaison suppose et de la liste des passageis des noms que chacun

sauvées constatation

pas

La

est élève de troisième, qui raisonnement la suppose que constatée à l'appel nominal.

laconique,

et la

le îaisonnemcnt

Pierre, — Ce

ce matin. présent sence de Piene a été Une

rctiouvéspai n'en rcposeia

conclusion

si elle donc

auiait de

la

n'avait

sain

de la liste

été

pourrait d'abord

cerclevicieuv

premieie car universelle,

des

de première de la seconde ne

tiguie si le

qui — per-

classe, liste se être un

à vouloir une

tous

que

un

jugefaire

preuve. terme

grand ou nié de quelqu'un des sujets virtuels du moyen, le petit teime pourrait

qui être

DES

221

La

doit

mineuie

compose virtuels

de jugements Les négatifs.

gismes,

mais

ne qu'on est affirmé Le

de

les

seconds, allumer ou

la

pourvu général, est La mineure

mineuie

du petit pas. C'est

est affirmé

ou

de

y a donc

une

des

être

AA/AArA M

Tout

P

est

S est

M

qq

S est

M

tout

S est

P

qq

S est

P

nui

Deuxième

figure.



La

la

paitic

du

qu'on

moyen ne spé-

le giand

terme

mineure

Deuxième

M

10

n'est

P S est

M

S n'est

P

Iqq qq

à exclure

consiste

figure

a pai

(et

fEr

S est

tcut

modes

ou pailiculièies

Nul

tout

140.

une

cElArEnt

'A/Il

moypi.

paiticulièie. affirmative et des

cas, univciselles

êtie

peuvent

du

ou

alois

est

à majeure dans les deux

et

collectif

singulier, l'extension

de

modes

majeure négative, la conclusion) suite

précisément tout ce qui

sujet

commune paitie commune que

paitie mineuie

La

leur

jugements des syllo-

II peut aussi êtie ce cas, l'extension

Dans

cette

nié.

de

paitie

univeisellc

génie. teime ont

et celle

niei

se

moyen

de

fournir peuvent car ils expiimcnt

peut

fasse

qu'il alors

du

attribut.

d'un

indéteiminée

Il

premieis

peut pas ou nié de leur

sujet

cifie

L'extension affirmative. et viituels afliimatifs

être

non

FORMELS

RAISONNEMENTS

S n'est

un

M pas

P

S sujet M de ce

n'a pas un caractère P, soit genre parce qu'il soit parce qu'il a un caractèie de ce genre. M exclu genre, la piemière fi gui e, la majeure Comme dans affirme ou nie une d'un mais universellement ici le genre, qualité genre,

d'un

le grand

c'est

terme,

Tout

P

est

M est qualité des jugements sujets affirme La mineure La

nie

la

exclut

qualité S de

affirmée l'extension

en extension

la qualité,

c'est

M

le Nul

allumée virtuels d'un

ou niée qui S la

sujet Dans de P. de P.

Le

P

n'est

M.

de implicitement forment l'extension qualité les deux

genre qui en

P

tous

les

de P.

niée

de P, ou en cas, cette qualité est do'nc considère

la conclusion, exclut le petit terme, et en compréhension dans la majeure ou en nie qui en affirme le moyen. La majeure est donc un jugement : hypothétique Si

x est

dans

moyen.

P,

il

en

résulte

que

x

est

M

SYLLOGISMES

22o

CATÉGORIQUES

OU

r est

Si

il

P,

en

r. que soit quel Les syllogismes

résulte

la

de

r

que

seconde

n'est

figuie

à moins le grand que hypothétiques, et la majcuic une pioposition collectif les

Tous Le Il

de Paris députés Un Tel n'a pas

député

donc

n'est

pas

de

majeure, n'est complète,

M,

sont

des

teime

Ex.

cette

cette

syllogismes soit un terme

ne

totale.

voté

voté

député

ne

La

ont

pas

:

résolution;

résolution

;

Paris.

se

énumération piouver que par si la conclusion a seivi à l'établir.

pouvant assuice que

de Paiis ont voté tant pas si tous les députés pour, si M. Un tel, qui n'a pas voté est ou n'est ignoie pour, qu'on de Paris. Le syllogisme de la seconde catégorique pas député comme do la première. est donc celui tautologique, figuic ne

On

Il

sait

est

aussi

verbal

puicment

la

dont une proposition gage, de jugements une pluralité veibal est puicment qu'il est

majeure retrouver

une

la

conclusion.

Néanmoins

a constaté

que si quelqu'un qu'il pas voté pour, doit La majeure

et

pas

êtie

universelle,

on

utile,

peut

car,

par

majeure de ceux chacun

lan-

l'esprit,

aussi

la

pour

n'est

c'est

être

le

dans

est,

signification

qu'il peut indirecte,

dans

est,

majeuie

singuliers;

information

rée

: la

parce si la

syllogisme n'est assuqui

n'ont

de Paris.

député

car,

si

le

n'était

moyen

ou nie de quelqu'un des sujets des jugements virpas affirmé l'extension du grand le petit tuels qui forment terme terme, ce sujet. être précisément pourrait la majeure La mineuie est affirmative est négative et quand réciproquement. La conclusion

est

toujours négative. être singulier, de la mineuie Le sujet peut sont alors et la conclusion ral ; la mineuie de l'extension indéterminée être une partie indéterminée partie du exclue de l'extension une

clusion

sont

particulières

de

l'extension

grand :

bArOcO

cAmEslrEs P

Tout

est

terme,

M

M

qq S n'est

pas

M

Tout

Nul

3 n'est

P

qq S n'est

pas

P

Nul



Traité

de

d'un

alors genre; du petit terme est et la mineure et la con-

P

Nul

S n'est

Logique

ou généIl peut

universelles.

cEskrE

Nui

GOBLOT.

collectif

fEsllnO n'est M

S est M S n'est

P

qq qq

S est M

S n'est i5

pas

P

220

DES

singuliers.

Syllogismes —

141.

On

alois

peut Le

dans

former

peut

le

dont

gismes

soit

terme grand nier l'identité

que

malfaiteur

FORMELS

RAISONNEMENTS

la

que

de

la

seconde

des syllofigure La conclusion ne

singulier. doux sujets.

Ex.

recherche

justice

:

a

les

cheveux

les

cheveux

roux; L'homme

l'on

que

vient

d'arrêter

n'a

pas

roux; il

Donc

n'est

l'homme

pas

Le

moyen

terme

Le

soldat

qui

lui-même a

la

que

être

peut

commis

cette

recherche.

justice singulier:

faute

tel

porte

numéro

matricule; Le

Un

soldat le

Donc cette

ne

Tel

soldat

Un

pas porte Tel n'est

ce numéro

matricule; a commis qui

celui

pas

faute.

Ces deux

de

singulieis syllogismes modes l'un univeiscls,

la deuxième

n'ont

figtue

que l'autre h

à majcuic affiimative, modes se confondent

en un se .il, ; ces deux majeure négative la conclusion, en sorte cai on peut convertir teime que le giand et técipioqucment; la majcuic devienne le petit devient aloisla et récipioquement. Le laisonnement mineuie n'est pas changé L'identification s'il

possible que un aigumcnt Le

Le

II

deux

est

admis

sujets que

au

d'un moyen signo le signe est singulici.

n'est Voici

inconect.

soldat

matricule

de

qui

a commis

telle

faute

porte

tel

numéro

; Un

soldat

Donc

le soldat

n'est

valable

ce même porte Tel est celui qui

Un que

matiicule.

numéro

Tel

s'il Des

de ce qu'on considère est commun à plusieuis une personne, reconnaître reconnaît

tique

d'un

L'argument

ne tel

peuvent

jugement

exige

que

a commis

a qu'un seul soldat n'y erreurs d'identification comme

venir

il la

numéro

sujets. il juge être est

cette

ceux fort

singulier

matricule; cette faute. qui

peuvent un caiactèrc

un témoin Quand que les caractères d'aucune

complexe condition soit

autre, et fort iemplie

ce

poite

pro-

qui déclare

auxquels et la cridifficile. et

doit

SYLLOGISMES

pi émisse l'identification de une

contenir leurs

l'est

énonçant qu'elle deux au sujets

la qu'à le moyen

appartenir peut est évidemment

seconde

Voici

donc

la

vraie

foi me

Le

soldat

qui

a

commis

en

parce que est attiibut

et qu'il do l'aigument

telle

effet,

d'un

moyen

figure,

teime,

sujets.

227

CATÉGORIQUES

faute

D'ail-

ne signo le signe des

deux

:

porte

tel

numéro

ce

numéro

matricule; autre

que

nul

auWe

conclusion

est

Nul

le

Un

soldat

Tel

ne

porte

Un

Tel

n'a

matricule; Donc

Je

que

soldat

commis

cette

faute. La dans

la

seconde

possible tif: tout

comme elle doit l'être négative, toujours C'est effet l'identification n'est figuie. qu'en Le petit élimination terme est ici un collec-

que par soldat du le

excepté gnie, collective totale

du

régiment, Un soldat



Aux

syllogismes sont qui

arguments est également moyen la

a cette

tive,

mais

lieu,

jusqu'à

la

de la

compaest une

conclusion

imparfaits.

de la seconde tout

à

fait

dans

attiibut

les

figuie, du même

il

faut

joindie où le

oidre,

deux

mais prémisses, à une possibilité. se réduit Ils ne sont pas des deux soit négalègle que l'une pi émisses ce qu'ils tout c'est piouvent, qu'il n'y a pas

conclusion

astieints

ou

négative.

des

ou

et

Tel,

Syllogismes 142.

bataillon

aussi plus C'est

ample

d'abandonner

infoimc,

une

certaine

sont de conclusion qu'ils dépouivus parce ne les a point les syllogismes îangés paimi îéguni affiimation n'être ni négation, lieis. leur poui Cependant, n'est : c'est chose conclusion quelque que de n'être pas nulle hypothèse. ferme qu'on

pas contraint Les arguments très fréquenti

de conclut

indispensables. des complète

Il

Nous misses une

avons doit

conclusion

e et de pouvoir poui nous allons considéicr

que ils sont

faut

formes vu être

du

que,

paifaitement les donc

son enquête. sont d'un usage et

légitimes comprendic

absolument

dans

uue

liste

l'une

des

pré-

raisonnement. dans

la

seconde

Deux

négative. ferme;

suivie

mais

elles

figuie, affirmatives réservent

n'autorisent une

possibilité.

pas

DES

228

un

Voici Le

de

syllogisme

soldat

matricule Le

RAISONNEMENTS

FORMELS

la seconde

commis

cette

figure

:

faute

porte

qui

a

Pierre

ne porte ce numéro pas Pierre n'est pas celui qui

tel

numéro

; soldat

Donc

le

soldat

matricule; a commis

cette

faute. est

Si la mineure Le

soldat

matricule Le

on aura

a commis

qui

cette

:

faute

tel

porte

numéro

; Paul

soldat il

Donc

est

porte

possible

cette

commis

soldat

ce numéro

matricule;

le

Paul

que

soldat

celui

soit

a

qui

faute.

conclusion

Cette le

affiimative

îevient

ne

: Je

n'ai

; il est

même

de

s'agit un baleine,

confirmé

exclme

faudiait

S'il

soit

pas la preuve ne signifie pas

que

Cela pas coupable. que du numéro matricule ne me 1 enseigne l'identité pas. Quanti je seiai sûr qu'il ce même numéro, n'y a pas deux soldats poitant 1 enseigné, avant d'en êtie mon mais, soi, je retiens je serai soupçon ment il

Paul

à dire

(188). dani

savoii

de

syllogisme par

négativement,

respire poisson ne respire La baleine Donc n'est la baleine ou bien

la

des

par pas pas

la classe

branchies

faut

ranger

me

renseigne Poissons

des

la

:

;

des branchies par un poisson.

la

baleine

mammifère

Tout

baleine

Donc

la

Aucun

respire

ne serait respire

respire par baleine pourrait mammifère

plumeux; La baleine la

par

des

poumons

des poumons respire par baleine n'est un poisson. pas

si

Voyons

Donc

ne

poisson

baleine

Donc

La

classe il quelle la seconde figuie de

qu'autre-

l'hypothèse

;

:

Aucun La

garde

l'exclut

exemple

Tout

; je

n'a baleine

de

;

unmammifèic.

des poumons; par des poumons; bien

n'a

pas

pas

;

de

téguments bien pourrait

être

un mammifère.

téguments

squameux

ni plumeux squameux un mammifère. être

ou

;

SYLLOCISMES

ce dernier que un syllogisme

Remarquons voici négatives;

La Donc

baleine

la

pourrait

Comme

ne les prémisses Une accumulation

est

: Telle

inductif,

que

être

que par ne vérifie

élimination;

l'expérience, ne peut que

piouvees

notamment, condamner

toutes

les

à toutes résiste Qu'une hypothèse cela ne demontic la soumet, pas

ni

le

c'est série

seules

elles

pai de

ciaitc,

plus souvent

mulent

sur

des

la tête

que culpabilité ment éclaitée. ne saurait

ni

que en plus

l'expéiiencc se fait le tiavail

la justice, Si chacune

si le syllogisme affirmatives ou h deux qu'une

conclusion

preuve mière

positive

de d'une

d'elles

il faut et

l'on

de

donner

une

d'hypothèses de

l'épreuve

est

viaie.

ne

dont

les

ont

d'approche Dans une

une

telle

conde

on s'est

avise, et condamnées; on par lequel

instruction

n'est

beau-

en piises instruments

moins

celles

Mais

judis'accu-

décisive

de piésomption suffisams'estime

ou à raison, sans valeur, était

la seconde

prémisses la foi me : Il

hypothèse nous que

Tant figure. caractère quelque positif être un mammifèie. peut mifères,

à toit

que

leur

somme

en avoii.

Mais

mifères,

et font

l'accusé

Nous

comme

pi es la véiité. aucune dont chaiges

de

logique

si impossible verrons (189),

beaucoup

qu'elle sont au

toutes

parmi

doit-

une hypothèse, elle jamais auttes possibles. hypothèses les épreuves on auxquelles

scientifiques coup d'hypothèses et piatiquement utilisées sidéiation paicc que, laisonnement

par

seiait

raisonnement

peuvent

tiavail

finit

du

ne

un

dcl'ecaiter.

ne donnait

sujet

sur

hypothèse

constatation

d'eux

au

modale

proposition est un jugement

aiguments ce qui probabilité, conclusion. aucune

une

mammifère.

une

elle

lieu

pas

un

de paieils

ou

vraisemblance chacun

être

question Elle est la

donnent

vivants;

vivants;

à In

Elle répond jugement. elle ou non être ecaitéo?

prémisses la seconde figure:

petits

petits bien

de ces syllogismes il a été dit plus haut,

La conclusion (101).

des

engendre des engendre

baleine

a deux

syllogisme de affirmatif

mammifère

Tout

229

CATÉGORIQUES

tiouver a alors

à deux

figuic

ne négatives reste possible

prémisses donner peut

toujours dans

appartient rencontions

ou négatif de- mammifères, la baleine Pour langer parmi distinctifs en elle les caractèies un

syllogisme

de

la

première

que..., à la la

la

prebaleine

la baleine les mamdes mamfigure

:

230

DES

animal

Tout La

Le

de glandes est lactées de glandes lactées; pourvue

est

la

baleine

caractèie

est

lactées

et

donc

P

P

modes



dans

les

deux

raisonnement sont

deux

même

donc

d'eux

la

de

termes

la

à, la

de

s ans

être

P' La

avaient terminé, la

de

P

le figure, L'assertion

ou

sujet porte

non-coïncidence Cette dans

toujours

conclusion

siu

la

M être

sujet,

autics

S n'est

qq P

nombre

M

donc

pas

qq S peut

terme moyen effet son lôle

qu'on

quelque de la

M

OreP

la

faire de l'un puisse le sujet du jugeP et P' les deux

Mais des

clic

possibilité de deux attributs

partiCelles-ci

dans

à l'aide

était

pas

troisième

indéteiminé.

coïncidence

quelque d'un sujet

indé-

n'avait la

P. Dans genre h fait est tout d'une

ne l'est

modes

deuxième

la

sujet dans le

le petit tenues ce caractctc

figures. tel me ; ce qui petit l'extension avait ou

le

est

: Quelque chose peut chose être P' peut la fi gui e, dit troisième

pailiculiêre. les conclusions

conclusion

se prouve deux attiibuts

au

n'est

et grand Us conscivcnt

signifie

de partie était exclue du

de

le

bien

que et de

la

P

qualité

ou

conclusion

picmière un toujouis c'est quelle

S n'est S peut

sujet.

elle

est logique classique, manièic pas de la même culiers

P

de la proposition, Si nous appelons

et

les

figure.

; car,

conclusion,

P.

Nul

figtiic,

ce

conclusion

fois

:

paice qu'en un utjel. Le

prémisses est d'ètie

le sujet giammatical icste indéterminé.

ment

être

la troisième

attribut*

dans

parfaits

nul

doncqqSpeulCtreP

Dans

lui

sont

figure

M

Troisième

143.

api es

seconde

qq S est M

être

;

tégumentsdépourvusd'écaillcs

la

aux

est

S est M

S peut

de

lépondent

Tout

entiaine

aérienne,

îcspiration et de plumes, etc. Ces modes imparfaits

tout

mammifère

mammifère.

glandes

caractères:

de quatic,

FORMELS

pourvu

baleine

Donc

RAISONNEMENTS

ou d'une

sujet. (moyen

terme)

ou les coïncident lequel allîrmatifs) (modes l'un se î encontre bien dans lequel sans l'autre (modes négatifs). Ce doit être Si le moyen terme est une sujet singulier.

SYLLOGISMES

il faut l'un genre, que affirmé ou nié de tous les

un

collection

ou

attributs

soit

afin qu'il extension, attributs les deux lequel son l'un

se

231

CATÉGORIQUES

sans

trouve

nu

moins

des

deux

sujets

compris

dans

un sujet y ait au moins se trouvent ensemble,

singulier ou dans

dans

l'autre.

D'où

la

lègle

doit être universelle. prémisses Si l'on entend par syllogisme catégorique sont catégoriques, il n'y les propositions

lequel au moins

l'une

que

des

la

de

troisième

celui

dont

a pas de conclusion

toutes

syllogisme n'est pas

La figure. de sujet ; elle est hypothétique. car elle n'a point catégorique, différences les syllogismes à Mais il y a de notables entre et les syllogismes h prémisses catégoiiques hypoprémisses catégorique

une laison définir le syllogisme caté; et c'est pour dont les prémisses sont catégoiiqucs. tout gorique syllogisme il n'y a que deux modes, est un teime Si le moyen singulici, de prémisse On peut faire car il ne peut particulière. y avoir thétiques

de l'un

des

petit mode

terme

ternie

l'un

attiibuts

le

; il y a alois il est aifirmatif, l'autre

ou

de

sujet une

la

conclusion

et une majeure indifférent de picndre

des

deux

et par mineure.

le

Dans

le

comme

car

attributs,

suite

petit conclusion

la

se convertir; le grand toujours et réciproquement, la majeure tenue, devient la mineuie et réciproquement, mais le raisonnement — Dans le même et le mode n'est le mode reste pas change. au contraire, on ne peut terme poui prendre petit que négatif, l'atltibut de la prémisse affirmative ; c'est donc celle-ci qui est afhnnativc particulièie terme devenant le petit

la

mineuie.

En

P'

être

être puisse vertit

sans

P, il P sans êtie

être pas

effet,

peut

s'il

est

n'en P'

admis

résulte

que pas

: la paiticulière

est

P

M

est

P'

qq.

moyen

ch.

est et

terme

Af

n'est M

à la

fois

donc

P peut être

des piémisscs doit On a alois des modes syllogisme:}

quelque ne se connégative

FELAPTOX

M

P' Le

que

peut chose

(1V17). DAIUPTI

donc

chose

quelque

hypothétiques

pas est S

qq

S

pas

P

P

n'est

être

un collectif; alors l'une au moins l'autre être indéterminée. totale, peut dans leur forme à ceux des analogues de In troisième

figure,

mais

ils

sont

232

DES

en

façon ne

quelque

hypothétiques En effet, reconnu

RAISONNEMENTS

tandis

tautologiques, le sont pas. être

pour

FORMELS

assuré

la présence

que

de la collective

ou l'absence

les

syllogismes il

totale,

de l'attiibut

dans

faut

avoit

chacun

des

l'extension sujets compiisdans sont assurées, on a ccitainement et détei guliers deux attiibuts, comme

piis

Tous

minés et

la

du moyen. si les prémisses Donc, sinrencontré dans des sujets coïncidence des ou la non-coincidcncc

l'un

de ces quelconque terme et suffisait h la

moyen

êtie

sujets pouvait déinonstiation.

ces

ont été traités ce vaccin; par cobayes de ces cobayes n'ont été immunisés; Quelques-uns pas Donc ce vaccin ne confère nécessairement l'immupas nité. La

conclusion

et indéteiminée ne ictient pntticulièrc que ce qu'il dans le savoir contenu dans les préy a d'intéiessant on poui tait les cobayes vaccinés et non immumisses; désigner et chacun d'eux suffit à piouvei la conclusion. Les sylnisés, de la troisième ne supposeiont logismes hypothétiques figuic pas ainsi comcidcncc Mais

mièies; il prouve Sa

constatation de

deux

le syllogisme

un

pas

la

diicctc attiibuts

de dans

même

la

avec

ceux véiité

non-

figuic des deux

n'est

déjà

pre-

connue,

piouve négativement de condition à con-

pas une iclation d'une telle idation.

n'expiimc mais le icjet

ou

sujet.

troisième

pas à retrouverune lui-même. Seulement il

par

ditionne,

coïncidence

comme

aiguillent il ne se îéduit

conclusion

un

de

catégoiique veibal puicment

la

M.

a

Lachclict

laison

le syllogisme de la réfutation que c'est aussi la preuve Et c'est en que c'est par l'evemple effet la réfutation cat l'exemple ne piouve par l'eccmple, pas afïhmativemciit. Ce qu'on c'«>st une asseition îéfute, généiale, reinaïquc On a dit

un jugement nécessaile thèse

enttainc,

Cette

conséquence. ni constante lequel

se donne comme une relation qui Vous pi étendez ceitnine qu'une hyponécessairement ou constamment, une ecttainc

hypothétique ou constante.

se

en îencontie

Vous négatifs). nécessairement Elle

ne l'exclut

n'est

conséquence car voici fait,

un

l'antécédent

ptétende/ qu'une ou constamment ni

en

droit

ni

ni

nécessaiic

en

dioit

dans exemple (le moyen) sans le conséquent (modes ccitaine exclut hypothèse une

en fait,

certaine car

voici

conséquence un exemple

ou

SYLLOGISMES

233

CATÉGORIQUES

se trouvent et le conséquent îéunis affir(modes Dans les deux cas, je conclus par un jugement matifs). hypocontradictoire du jugement à réfuter. thétique hypothétique est toujours car elle contredit un La conclusion paiticulière, l'antécédent

elle est affirmative si elle universel; jugement si elle iéfute une affirmative. tive, négative —

144.

Les

observations aussi

gismes hypothétiques collectif. terme La

suivantes bien

une néga-

réfute

concernent

les

les catégoiiques

que

syllo-

à moyen

troisième

ne compte comme modes, pas six figuie la tradition, mais seulement. Si les deux cinq sont universelles la conversion de la affiimative»,

l'enseigne pi émisses

avec tiansposition des prémisses ne fait pas appaun mode nouveau: le même est seulement raitie syllogisme foi mule de deux nianieies, avec la même appellation de mode. des prémisses est particulière, transSi l'une la conversion conclusion

forme

Dalisi ces

que

en

Disamis

modes

deux

dA.

La

— /A.

—ptl.

certaine; Il y a donc

tout

peut

rfA. — /A.

La

— sA. — mis.

de des

aussi

préhensible; Il y a donc

Il

a

matière très

est

l'infini

certaines

incomest

qui

très sont

diie: de

de des

la la

matière

à

a l'infini

matière

choses

l'infini

est est

incompréhensibles

très

incom-

qui

sont

certaines.

y a des

tunes; Tous les Il

à l'infini

matière la

tendre

de Port-Royal.

choses

bien

divisibilité

très dl.

de la

certaine; La divisibilité

ptl.

font

montic

en sibles.

incomprèh On

en Dalist, ce qui On peut s'en qu'un.

les exemples

divisibilité

préhensible; La divisibilité



n'en

en empruntant

compte

ou Disamis

méchants

méchante

y a donc fortunes.

des

dans sont

misérables

les

plus

misérables dans

grandes

for-

; les

plus

grandes

23V

DES

est identique

Cet argument t/A.

RAISONNEMENTS

Tous

les

— il.

Il

a des

— si.

tunes; Il y a donc

y

au suivant:

méchants

sbnt

méchants des

FORMELS

misérables; dans les plus des

gens

fortunés

plus

for-

grandes

sont

qui

misérables. rfA.

Tout

— il. — si.

Il II

dl.

Il

— sA — mis.

Il

est identique

y a donc

des rois

n'admettions

tioisièmc

donc

puisqu'aussi qu'en veitu

tinguent Mais

deux

que

bien d'un

modes

la paiticulicrc négative sont irréductibles. négitifs

les cinq

Voici

modes

donc

M

Tout

M

ch

qq

est

de la tioisièmc

Tout donc

qq

M M

donc

P,

P

est

S pas

Nul

P

donc

M

— Il

ch,

M M

est

Qq

M

est

qq

S n'est

DATISI

est est

a la

P P' tols

P

et

P.

BocAnno

n'est

De la quatrième 145.

qq

OU

FERtSOX

n'est

S n'est

«.MIS

Qq et

les

pas,

:

figure

P'

FELAPTOX Nul

particulièrela majeure ou dans la et la mineure ne se dis-

Tout

P

de la

fois

P

à la fols

est

une

DIS est

affiimatifs

ne se convertit

DAHAPTI Tout

pauvres;

la majeure aitificc giammatical.

comme

modes

sont

pauvres.

le moyen est plis pas que ce soit dans

il n'importe

mineure,

sont

qui

Si

figure.

pauvres;

au suivant:

de Dieu y a des serviteurs qui Tout serviteur de Dieu est roi;

Nous

trois

est

roi; de Dieu qui sont y a des serviteurs y a donc des pauvres qui sont rcis.

Cet argument

ment,

de Dieu

serviteur

P

Qq

S pas

M Tout

P

donc

qq

n'est M

P

pas est

S n'est

5 pas

P

figure.

du syllogisme n'y n que trois figuics catégorique. En effet, pour que le moyen le grand tenue puisse introduire dans le petit ou l'en exclure, il faut qu'il soit lié avec l'un et

SYLLOGISMES

avec

l'autre.

sont

affirmés

de l'autto

Il

ne

être peut qu'un ou un attribut ou niés,

ou de tous

les

deux.

Le

Dans le second figuie. au grand soit versellement teime, il peut attiibut comme (2e figuie), troisième

l'en

; mais

terme. petit Dans la affirmé

ou

telles

quatrième figure, nié du moyen. Si

c'est

tenue

c'est

le

et

nié

de

est

celui

l'on

soit

qu'il le

à condition

ou

de lié

la

uni-

soit figure) le sujet ou

affirmé

ou

nié

du

terme

petit tirer

peut

l'un

est

moyen

l'autre

serait qui conclusion de

une

dont

le

dont équivalente proposition et qui s'en tirciait convcision. sujet par est viaiment la mineure.

le

qui M. a, dit

« 11 n'y ttième figure:

cas

premier cas, si

que à une

soit

serait

celle-ci

faut

l'un

sujet(ire l'introduire dans

cela

pi émisses, est sujet,

moyen petit C'est

il

dont sujet affirmé ou

comme

pour

exclure

238

CATÉGORIQUES

Lnchelicr',

il n'y a que l'on pounait

des

la

mineure,

ni quatrième modes indirects,

piincipc,niquaobtenus dans

In

en obtenu

dans les deux également soit par la convcision des pi émisses, soit de autres) par celle la conclusion. Ces modes, au nombro de cinq, sont ceux que l'on a Celantes, Dabitts, par les mots Iiaraliplon, Fajrestno, désignés et que l'on a places dans les vers mnémoniques Frisesomortim, 1,

prcmicie

(et

à la suite miers Dar

des

ne

modes

sont,

diiccts

en

effet,

de la picmièie que les modes

Barbara, est conv erlie ; lesdeux

U, dans

la conclusion lesquels se ramènent à Fer 10 parla tinnspositiondes vcision de chacune d'elles. dit-on, C'est, Galien

; mais

pendante par tous nir

1 i.

a eu

qui

l'idée

de

cette

idée,

les logiciens un peu de faveur

Note

écrite

pour

la

du

Barbara,

Celarent,

Dam,

Celantes,

Dabitis,

Fapcsmo,

Ccsare, Fclapton

Camestrcs, Di«anns,

Fr»tino, Datisi,

faire

de ces

radicalement moyen

qu'à

Logique

Les

figuie.

M

Fcrlo,

Rahicr,

Uocardo,

une

et n'a

p

Uaralipton,

Darapli, r cri «on

CG

picCelarent et derniers et la con-

philosophe indéfigure

a été combattue

commencé

de la Renaissance.

rri«c»morum, lhroco,

modes fausse,

âge,

l'époque

de

prémisses le médecin

trois

à obte»

CHAPITRE

DES

RAISONNEMENTS

X

FORMELS

(Suite.)

INFERENCES

146. — Orrosrrio\. dits opposés loisqu'ils

HYPOTHETIQUES

— ont

A la rigueur, de conséquence

Les

IMMEDIATES

hypothétiques jugements le même antécédent et le

sont même cntie

il n'y a donc pas opposition d'exp entraîne q et le jugement clusion p exclut p entraîne q, car ce dcrniei non-q, signifiant d'une part le conséquent n'est pas le même. Il y a opposition entre a Humât if) et p n'entraîne p entraîne q (universel d'nutie exclut pas q (particulier q (unipart cntiep négatif), versel négatif) et p n'exclut pas q (particuliei nllîtmatif). conséquent. le jugement

Cette

opposition, qui, dans les deux cas, porte sur la qualité de la copule, est la contradiction. Mais nous avons vu que les sont ceux que la logique d'exclusion classique jugements et que les jugements de non-excluappelle univciscls négatifs, sion

aflirmatifs. donc Nous nppcllcions paiticuliers aussi opposés les jugements et qui ont même antécédent, dont l'un a pour conséquent la négation du conséquent de l'autre

sont

les

(i 23).

— Le Contradictoires. de conséquence aflinnatif jugement et par suite univeisel A et le jugement de conséquence négatif et par suite paiticulicr 0 sont contradictoires. Il en est de même des jugements d'exclusion Ë, et de non-exclusion I,

INFÉRENCES

IMMÉDIATES

HYPOTHÉTIQUES

23T

ne différent ce que le consédes précédents qu'en puisqu'ils Il n'y a donc est négatif. contradicque deux jugements quent il y a deux et le négatif; mais de l'affirmatif toires, couples contradictoires. propositions contradictoires

Dcur

deux

ni toutes

fausses. —

Contraires. conséquent Un traires.

Deux

la

peuvent

traîne

pas

ment

une

pas

universels jugements du conséquent de

ne

peuvent toutes deux

être

q il il pas,

l'exclut

deux être ni toutes peuvent Elles forment une alternative.

négation antécédent même

conséquent. contraires Deux elles

ne

ne s'ensuit s'ensuit

ne

pas pas

entraîne

être

qu'il qu'il

car

l'exclut, qu'il l'cntiainc pas. pas q, il est

ne l'exclut

môme

vraies,

mnis

ce

que et de ce Elles

Le jugement de non-conséquence sont subcontr air es.

être tous deux vrais, car peuvent l'entraîne, pas qu'il pas q il ne s'ensuit l'exclut. traîne pas qu'il pas il ne s'ensuit cai s'il est faux pas être tous deux faux,

qu'il

de

l'exclut, l'entraîne.

Ils

ne qu'il n'enliaînc

un

exclut



de non-exclusion

vrai

l'autre

p

n'en-

ne qu'il ne for-

alternative.

Subconlraires.

il est

a pour sont con-

deux

toutes

fausses,

l'un

dont

ou

vraies

de

et celui

ce

que p et de ce qu'il Mais

ils

ne

n'exclut ne

l'en-

peuvent

pas q, que p n'exclut et s'il il est vrai a fortiori l'exclut, s'il est faux Réciproquement, que p vrai que p entraine q, et a fortiori

pas. —

q, il est vrai a que p cntiaine ne l'exclut et s'il pas, mais non réciproquement, qu'il fortiori ne l'entraîne exclut est viai quep q, il est vrai a fortiori qu'il s'il est non faux mais Inversement, réciproquement. pas, Subalternes.

S'il

est vrai

il est donc faux l'exclut, pas q, il est vrai qu'il mais non réciproquement; et s'il est faux l'entraîne, que qu'il l'entraîne et faux p n'entraîne pas q, il est viai qu'il qu'il De la véiité do l'univernon mais l'exclut, réciproquement. que

selle

p

n'exclut

on conclut

la paiticulicre

la vérité la fausseté

de la

particulier, de l'universelle.

des jugements hypothétiques '\L'opposition comme à celle des jugements catégotiques

de

la

fausseté

de

est donc

confoime

on

s'en

peut

ren-

DES

238

RAISONNEMENTS

du

die

à l'inspection compte mêmes règles.



147. c'est

foi mer

un

autte

du piemicr séquent Il ne semble pas,

Convoi

jugement et pour tout

ment,

propositions n'ont puisqu'elles

être

Ils

indépendants. universel jugement Il en position exclusion

de (I)

et ces deux traîne

pas

sont

en

en

effet

deviendiait

non-q

indépendants. deviendrait non-q

non-q

Us

ce qui

aux

concerne

sont indépendants. jugements p exclut q en q exclut p, p n'exclut pas p ; c'est-à-dire que le conséquent en devenant l'antécédent du nouveau

le

négatif. transpar simple et do non(E)

non-q

entraînep, Pat cillcmcnt,p n'enn'entraîne

deux

devraient

particulier

d'exclusion

sont

jugements

teintes.

jugement conv ci tissait

jugements

: p entraîne

lieu

que les jugements exprimés êtie un seul et môme juge-

si l'on

les

termes

donne

un jugement hypothétique, antécédent le conqui a pout son antécédent. conséquent

puissent pas les mêmes le

même

Elle

tir

affirmatifetle

de

serait

tableau.

d'abord,

ces deux

par

ces



CoxvEnsiox.

FORMELS

Mais

pas

p, tinnsforme

on

q en q devient

pas négatif

et

jugement; le d'exclusion,

et

n'exclut alfiimalif comme

il

d'une 1dation du toujours s'agit conséquent est la négation de l'antécédent nouveau du prcmici. jugement La convoi ersellc sion de l'univ e et de la pal ticuliè'-e afin négativ mative

ne sont

donc

pas d'abord

de

simples tout que

Remarquons entraîne s'énoncei q peut non-q técédent est donné le conséquent le conséquent

est

ôté,

l'antécédent

de

tianspositions jugement exclut pi l'est l'est

de

la

dire

aussi, aussi,

que, c'est dire et

tenues. forme

p

si l'an-

que, si c'est là un

INFÉRENCES

IMMÉDIATES

HYPOTHÉTIQUES

23»

on applique ce jugement Quand jugement. généou singuliers des cas spéciaux ral à quelqu'un qu'il enveloppe, dans ce cas spécial ou singulier, ce peut être ce qui est donné seul

et même

soit

la présence

du conséquent d'où l'on infère considérés mation

pas

d'où

l'antécédent,

la

manière lui-même

; le principe de p entraîne

cm

il

en est de môme

on contiaposcp q exclutp, traîne pas

conversion affirmative,

entraîne identique on non-q

du conséquent,

l'univeiselle

La cas

La transfor-

s'appelle

contrapoCe n'est

négation). énoncés

que deux est poisson, animal n'a pas on

présence

(deuxième figure). le principe aux

n'y a là un animal

indépendantes; de la paiticulièie

Ce qu'on appelle et de la particulière

la

d'appliquer n'est pas différent.

Dire que, si jugement: c'est dire que, si un chies, Au continirc n'est pas poisson. sont

infère

l'absence

q en non-q exclutp ou conversion par (Bain)

(ou obversion une inférenec,

cbnverse

l'on

soit figure), de l'antécédent

(première l'absence

est dans

différence

silion

de

il

du

même

a des

bran-

de branchies, affiimative

il et sa

les

appelle réciproques. et de sa converse. négativo

simple c'en

non-q, à p exclut a q n'entraîne

Il

de l'univciselle est

négative la contraposition : si

on a:

ou q entraîne non-p q ; si on contiaposc p n'enou q n'exclut pas non-p,

à p n'exclut pas q. p, identique — accident. Conversion L'universelle affirmative p par a fortiori entraîne p n'exclut q implique pas q (subalde la q n'exclut pas p (conversion terne), qui peut s'énoncei On peut donc convcitir l'universelle particulière affiimative).

pas

en

affiimative tiaditionncllc —

148.

appelle Tout

affirmative

paiticulièic

ceci

se 1estime

par dans

le tableau

p

A

p \ q entraîne p n'entraîne pas q ) . , , , * .... l indépendantes. » n'entraîne q pas p ) . . . p exclut q) , . , .> équivalentes. l q exclutp) p n'exclut pas q ) , ... 8, g«'exciu«paspSe(luna,eute ) . p entraîne q ., convcr81°» acclden*' Par pas p j q n'exclut

E ,,-. L 1 I A I

g).

,, , , 1IlJéPe»da»tcs

la

suivant

A 0 r. 0

entraîne

conversion

; c'est ce que accident.

. c* réciproques.

logique

:

DES

340



149. une

INVERSION.

RAISONNEMENTS



Invertir

FORMELS

une

autre

proposition qui a pour les inverses de la première. Toutes Si

universelles

deux

sont

termes

leurs

de p entraîne de p entraîne

en

sont

réci-

q, q.

exclut

non-q

p, leurs

simultanées,

vraies.

deux

Soient

réciproques

p ; en de l'autic.

vcisc

inverse

q,

former

des

simultanées,

p entraîne de non-p exclut q. universelles réciproques

récipioque Si deux

traîne

exclut

c'est

indépendantes.

p, récipioque q se contrapose

L'affirmative

inverses

sont

sont

inverses

sont vraies. proques En effet la négative non-p en q entraîne se convertit

proposition, la négation termes

admises chacune

contraposant

sa réciproque, proposition, donc un forment sa réciproque

d'elles

son

Une

entraîne

p

on

inveise

q et q enobtient l'in-

et

l'inverse

de

de quatre système proposisi deux d'entre elles sont elles le tions telles admises, que, de démontrer 11 n'y a pas lieu l'inverse sont toutes les quatre. on a admis la réciproque, ni la récipioque on quand quand aussi bien l'inverse. La réciproque, a admis l'inverse, que

Si

la

que

signifie saire.

deux

une par internes

condition

droites

situées

dans

sont

parallèles,

troisième sont

Réciproque

est

suffisante

égaux. : Si deux

droites

le

par

une

troisième

même les

situées

une troisième forment et coupées par elles sont parallèles. internes égaux, : Si deux situées Inverse droites coupées forment

aussi

ne sont

condition

plan angles

dans des

dans pas

'

le

et coupées alternesmême

plan alternes'

angles le

néces-

même

parallèles,

alternes-internes pas d'angles égaux. : Si deux Inverse de la réciproque droites situées et coupées une troisième ne forment le même plan par d'angles lèles.

I

alternes-internes

La mention

égaux,

elles

ne sont

pas

et

pian elles

ne

dans pas paral-

dans le même étr* omise dans la proposition situées plan pourrait est impliquée dans le parallélisme, clic est nécessaire dans les trois directe parce qu'elle Dans ces transformations de propositions, tout doit être exactement autres formulé «ans rien de tous-entendu.

PROPOSITIONS

On Les

souvent

exprime Stoïciens un

en

réunit

est

sage

disaient seul

roi

de démontrer superflu n'est roi n'est pas pas Mais ces transformations ments,

dont

ne font

que

deux deux

universelle de

vérité

de

sont

le mot seul. par roi : cette formule simultanés

n'est roi. non-sage vrai roi que : 3° tout sage. d'énoncé

seraient

sa réciproque

l'inverse

seul est sage deux jugements

ne

admis

un seul

: i° le

il est Après quoi est ; 4° qui sage

font

pas quatre jugeautres le sont. Ils

deux

quand L'inverse

jugements. un seul jugement.

sont

2ii

le

que énoncé nul



;

la

DISJONCTIVES

et la

d'une

réciproque universelle et

Une

l'inverse

jugement.

PROPOSITIONS

DISJONCTIVES

L'ALTERNATIVE



150.

Il

a pas

n'y

Une

proposition chacun d'eux

que est vrai.

Deux

Deux qui tion

disjonctive si l'autre est viai

immédiate

s'il

des

de

chacun

dans dans

démontre

cas

le cas

d'un l'impossibilité à démontrer séquent

faux,

une

la

disjonction,

plus

n'ont

entraîne

des jugements des jugements

La démonstration

termes.

tels jugements et faux si l'autre

altcinatives.

qui

d'eux

le

(u3).

termes et pas les mêmes aussi former une peuvent disjoncchacun d'eux exclut l'autre et que la

indépendants, est admis que

négation immédiate

est

sont

p et q,

jugements

sont

disjonctifs deux exprime

contradictoires

la plus

claiie,

de jugements

do

tioisièmc une

l'autic.

L'alternative elle

contradictoires, qui n'ont pas

l'alternative

jugement. universelle et

les

consiste Elle sa

est

à

revient

se

mêmes prouver par conou

réciproque

son

inverse. Une deux

concepts.

. , simultanés

.

\ j

on

peut sidérer alternative. sibilité

est

faite

de deux

Si les deux

jugements

alternative

être

Si

S

est

&i

s

^ w

tenté

de

le continue Or

si le

que le sujet GOBLOT. — Traité

P,

S pag

n'est Q> s

négliger des deux

le

et non pas de jugements sont de la forme a (ia5): pas

Q

egt

p>

sujet attiibuts

commun P

et

des deux jugements système S ne soit ni P ni Q, il est de Logique.

S Q

et

de

comme exclut

conune

la pos-

possible

qu'un 16

242

DES

autre

ou vivant, native

soit

ne

sujet

,

en

x

est

P,

j ffl

x

est

Q> x

jonctives différent

A

Cette

P

est

( Si

A

est

P,

( Si

B

est

Q,

Cette

ou

S

forme

^

pag

Pf

de ces système mutuellement

est

B

B

deux

jugements

quels

que

entre

signiles soient

disest ou

Q.

A

n'est

pas

Q

n'est

pas

P.

se rencontie

universelle

P

ou P

et

S;

cette

est

ou

Q,

P

dans

tous

et sa réciproque

dont

la

(1/19).

les

ou son

cas



inverse.

Q.

du sujet S. x

est

d'alternative

attributs

Les

3.

Q

existe

à deux équivaut propositions de la léciptoque de la piemière

démonticunc

sujet

pas

si elle

L'alter-

se rencontrent.

disjonction est l'inverse

seconde

s'agit

n'est

morte.

mort

(i25).

Ou

?.

que

ni

soit

On peut selon que

indéteiminé

l'on

x

animal

qu'un vivante

trois formes de propositions distinguer des deux parties le sujet de l'alternative ou identique, et, dans ce dernier cas, détciminc

151.

i.

ils

lesquels



faut

Il

Q.

( Si

quel que soit x, car le fie que P et Q s'excluent sujets

ni

P

une

jugements

,. simultanés

ni

n'est ni pierre entre deux concepts de la forme 3 :

mais

n'existe

deux

FORMELS

RAISONNEMENTS

Q s'excluent alternative

mutuellement est

donc

une

quand propriété

il du

attiibuts P et Q s'excluent mutuellement quel que soit x. Les se 1 encontre. en quelque sujet que l'un d'eux Malgré l'appa— Il les jugements Une est droite ou courbe rence, ligne soit ouverte sont de la foi me 3, faut qu'une porte outermèe, dans cai ligne est le seul les attributs droit et sujet lequel courbe suifaces, fermé d'un

se îciKontrci

puissent mais

l'alternative

se disent,

non

îobinet,

etc.,

(pian est du

seulement

l'alternative

et même

courbe

se

disent

des

et ouvert ordic); d'une mais d'un coffre, poite, est encore la môme, et le sujet

PROPOSITIONS

est

porte droit

ici

à titre

(ou le plan) Les deux membres

COPULATIVES

Il

n'y a pas entre l'ouvert

d'exemple. et le courbe,

de

milieu

et

entre

le

le fermé.

être affirmatifs peuvent soit une conséquence c'est-à-dire soit exprimer La disjonction elle-même être une négapeut

ou

négatifs, une exclusion.

d'une

243

disjonctive

la disjonctive pas exact de formuler négative le font l'alternaNier ni p ni q, comme quelques logiciens. être posés ensemc'est dire que ses deux termes tive, peuvent c'est dire ble, de môme qu'il n'y a que nier une hypothétique, ou qu'il La disjonctive n'y a pas exclusion. pas conséquence branle cas où les deux serait et q, et, dans doncp négative seraient elles-mêmes des négatives, ni p ches de l'alternative Mais

tion.

ni

On

q.

il

n'est

voit

que

la

de

négation

la

conduit

disjonctive

aux

copulatives.

PROPOSITIONS

152.



foi mule

on

Quand

COPULATIVES

deux

simultanés

jugements ce n'est

en

et, pai la conjonction pas un seul jugemême à moins ce n'est ment; pas une seule proposition, qu'il de modalité, le mode d'un ne s'agisse s'appliquant jugement elle-même. La simultanéité des deux à la conjonction jugeles

îéunissant

ments

peut

La

copulative p n'exclut signifie lière affiimative. ment elle

en

êtie

effet

affirmative

La

copulative négative p n'entraîne q signifie La copulative négative: p exclut q et, signifie c'est donc l'universelle logiciens n'ont cienne, dèicnt comme majeures jonctifs latifs.

; ils

nécessaire peut autie

irréductibles

c'est

q

que la paiticu: On a nécessaireq entraîne

que

îécipioqucs. a la fois p

la

paiticulièic à la avoir

peut est la même

ce qui

chose,

et

p; non

négative. fois p et q exclut

q p;

négative.

scolastiqucs, îctenu que les

suivant

en

copulatives les syllogismes

donc

tiois

tonnes

cela

la

tradition

stoï-

ils consinégatives; dont elles sont les

de syllogismes conles hypothétiques, les disjonctifs et les copules ils paimi jugements hypothétiques,

admettent

(«tm,u.ulvet) C'est que,

q, ne

impossible. à la fois p et

chose

p entraîne q et de deux jugements : On peut avoir pas On

ou

avoir

pas q et n'est La copulative affiimative

p et q signifie que est donc un système

Les

possible, : On

DES

214

n'ava'ent

retenu

l'universelle

que

que le conséquent Ils n'admettaient

signifia dent.

FORMELS

RAISONNEMENTS

résulte donc

ou

affirmative, nécessairement deux

que

la de

« modes

»

copule l'antécé-

du

syllo-

le modus où la mineuie ponens pose hypothétique, gisme tollens où la mineure exclut le conséet le modus l'antécédent, les modes à majeure des deux affirmative Ce sont quent. Sous le nom de syllogismes ils premièies figuics. copulalifs, les modes des deux piemièies entendaient négatifs figuies.

SYLLOGISMES

153.—

universel p entraîne q hypothétique les cas où p est donne, Si q est donne. que, signifie cas s ou p est donné, donc on connaît on peut conquelque clure que dans le cas s, q est donné. On a alors un syllogisme. le cas s est le petit terme. Dans jugement dans tous

Stoïciens

Les petit

Un

HYPOTHETIQUES

foi mutaient

le

syllogisme

sans

hypothétique

tel me :

S'il

est

Or il

il

fait

jour ; il fait clair.

les logiciens sous-entendu,

est ici

clair;

est

Donc et tous

jour,

un piincipc

ont

imité

sans est

généial

leur il

quoi

il fait est jour, Lorsqu'il il Or, à l'heure présente, à l'heure Donc, présente,

il

Dans

avons

exprime relation Si

clair est

; jour; clair.

fait

constante

la majeuic que de même d'une

supposé ; il en est

nécessaire. deux

semblables Or parallèles Donc Mais

nous

exemple, 1dation une

le petit teime • de pas syllogisme : présente

à l'heure

applique

cet

Mais

exemple. n'y auiait

triangles ; deux

les

ont

leurs

côtés

ABG

triangles

et

ils

parallèles, DEF

ont

leurs

sont côtés

; ils

sont

la majeure sans la mineure,

semblables. peut aucune

aussi

signifier

spécification

S'il

est

du principe,

vrai

que..., affirmer

et en

SYLLOGISMES

2S.>

HYPOTHÉTIQUES

vrai est effectivement terme Ici, le petit que... qu'J7 11 consiste en ce que la mineure difficile à saisir. conune sorte de jugement d'existence qui n'est pas contenu la majeure. Celle-ci cas où l'on signifie qu'au pourrait

général est plus tient dans

l'antécédent

prendre aussi,

la mineure

Si

p est Or telle Donc On

vrai, raison

pour est qu'on q est

invoquci

un

le conséquent dans ce cas :

précisément

serait

;

prouve que p est même raison prouve

cette pouira

vrai

le

accoidé,

vrai; q est

que

une

laisonnement,

vrai.

un expérience, d'une concession

jeuic,

un aveu, prendie acte enregistrer à accorder le moyen se lésoudic teime. Mais il motif d'affumei l'antécédent de la matoujouis quelque et le même motif d'en affirmer aussi le conséoblige

quent.

Autiemcnt

témoignage, ou simplement y auia



la conclusion

rien

n'ajoutci.nt

univeiscl p entraîne jugement aussi bien p est exclu. que si q est exclu, être de la forme : or dans le cas s, q est clusion : Dans le cas s, p est exclu. 154.

Le

la mineure Lorsque cédent de la majcuic,

le pose dans le syllogisme

exclut Loisqu'elle (modus ponens). est de la deuxième le syllogisme

cas

du

est

de

à la majeure. tout

q signifie La mineuie exclu

et

la

terme petit la piemiètc

le conséquent

peut con-

l'antéfigure

de la majeure,

(modus figuie tollens). — terme de On l'antécédent la conclusion, appelle petit — son conséquent, la prémisse terme majeure grand qui con— mineure — celle tient le giand le petit, terme, qui contient celui terme aux deux rnojen qui est commun pi émisses. le petit terme Dans la pi eniièic en tiaine l'antécédent de figure, son conséquent; dans la seconde, la majcuie et par suite le petit de In majcuie terme exclut le conséquent et pai suite son antécédent. Donc le giand tenue est conséquent de la majeure dans la première antécédent de la majeure dans la seconde. figure, L'universelle

se p exclut q négative pouvant toujours les modes n majeure iamener à p entraîne non-q, négative à majeuro sont aux modes sauf affirmative, identiques que le — de la majeure est négatif. Le petit terme conséquent peut cas singulier être soit un s de cas où le s, ou une espèce moyen

est

donné

ou

dont

il

est

exclu

: la

mineure

est

alors

240

DES

RAISONNEMENTS

FORMELS

indéterminée des cas s : la ; — soit une partie Enfin le petit terme peut être mineure est alors particulière. ou exclut le moyen : la encore une hypothèse, qui entraine mineure est alors universelle ; — ou qui n'entraîne pas ou est alors particulière. n'exclut pas le moyen : la mineure : Voici donc les modes des deux premières figures

universelle

Première BARBARA

DARU p entraîne

a entraîne donc

figure.

p exclut pas

donc s n'exclut

q

s entraîne

p

pas q

donc

Deuxième CAV1ESTRES

< exclut donc

B exclut

s exclut

doncs

q

CESARE

pas

foac s n'entralnopas

p

s n'exclut

p

q s n'entraîne

q

q

H entraîne

q p

pas p

n'eolrainepasq

figure.

BAHOCO

p entraîne

FERIO

q a n'exclut

p

a entraîne

CELARENT

donc

Troisième

s exclut

FESTI\0 p exclut

9

q

a n'exclut iouc

p

pas q

s n'entraliiepas

p

figure.

155. —

Le moyen terme de la troisième figure est un sujet un exemple. II peut être aussi une hypothèse qui singulier, à la fois deux conséquences, l'une sans entraîne on entraîne ou exclure en sorte qu'elles ne sont pas incompatibles, l'autie, l'autre ou même en l'entraînant, qui exclut l'une sans exclure ou enfin qui entraine en sorte l'une sans cntrainci l'autre, ne sont pas nécessaiiement Voici donc les qu'elles jointes. modes de la tioisième figure. DARAPTI

donc

m entraîne

q

m entraîne

p

p n'exclut

pas

rn entraîne m n exclut

a donc

entraîne

p n'entraîne

donc

q

FEIAPTON m exclut

OU

DISAMIS

m exclut m n'exclut

p pas

q

donc

p n'entraîne

q pas p

p n'exclut

pas q

BOCARDO

1 FRISON q

DATISI

m n'entraîne

q

m entraîne

pas p pas

q

donc

p u'tetratne

pas q p pas

q

SYLLOGISME»

SUR LES DEUX PREMIÈRES FIGURES.

REMARQUES La piemièrc et il arrive

156.— extension, celui

qui

un genre l'exclure du

génie. caractère

raisonne.

être peut toujouis figure en fait qu'elle soit ainsi Alors elle conclut à rnnget

le genre

que

n'admet

pas tellement la traduise.

2e figure

nuance

deux

sont

îéductiblcs, près ; mais

que

ce-

Nul

}

sa-

Les

poisson baleines

re

Elles

ne

la

le

conclusion,

n'appartiennent ce-

modes

négatifs à modes

le langage

un

seul mais

cette

jugement,

identiques, nuance n'est

usuel

no

lui-même

des

poumons

;

respirent par des poumons sont donc pas des poissons.

;

par

teime est giand pas au genre poisson.

animal

Nul

ne respire

respirant

un

les

paititif:

par

des

par

des poumons;

poumons

n'est

)

la-

[ renl

Les

; poisson baleines respirent

Elles

ne

sont

donc

pas

la

le giand tenue conclusion, n'ont poisson. pas le tnuictère au fond, le même.

pouttant, On identifie à Celarent.

converse

(

°

D'autie

Les

pas. très

seulement

petite

\

baleines

sujet

par dans

*

{

Dans

sa

imperceptible

(

re P

et

négative ne sont pas

les modes — à une toute

baleines

un

en

sont donc voisins des deux figure La conversion de la seconde. delà majeure négative suffit les y ramener tout à fait, et comme pour

l'universelle

Dans

interprétée entendue

à une espèce du genre, ou à appartient parce qu'il à une espèce exclue du genre paicc qu'il appai tient cas revient à dire ce sujet a un Ce dernier que

de la première majcuie universelle

247

HYPOTHÉTIQUES

part, Cai

ce qui transpose suite Celarent'.

de la môme

manière

est

un

attribut:

Le raisonnement

les reste

et Festmo.

à César e et par suite identique la conclusion de Camestres, on peut conveitir alots Cesare, et par les prémisses ; on obtient Camestres

est

Ferio

poissons.

DES

218

t p

t

ca-

\

mes-

I . r 2* ligure n

très

Elles

ce-

\ < !

sa-

[

re

Les

ne

ce-

baleines

Nul

la

respiration

la-

Tout

[ rent

à

poissons.

la

pas

. .... a la respiration n'est poisson

respiration

... branchiale; baleine.

branchiale

respiration

baleine; a la

poisson aucun

Donc

des

pas

n'ont

animal n'est

)

donc

sont

branchiale; . „ Toutpoisson Donc aucun

\ °

branchiale;

branchiale;

f tt p

a 7a respiration n'ont pas

Toutpoisson Les baleines

° l [

FORMELS

RAISONNEMENTS

respiration n'est poisson

branchiale; baleine.

cette dernière anoimale, que pioduit L'impression étrange, conclusion vient de ce que, dans In classification zoologique, les poissons forment une giande tandis classe, que les baleines ne sont qu'une subdivision d'une autic il semble classe; grande donc que cas,

plus naturel les poissons baleine

respiiation constamment

d'exclure

la baleine

delà

classe

des

d poisson

sont

des

branchiale, piésente

de la classe

baleines;

mais

sépaiés genres constamment absente

dans

des poissons dans les deux parce que la de est l'un,

l'autre.

Si ces

la distinction des modes sont justes, remaïqucs des figuics n'est-clle Conccrne-t-ellc pas bien superficielle? son énoncé ? raisonnement ou seulement 11 y a lieu

de distinguer à cet et les hypothétiques.

catégoriques Les transformations

attribut.

Si l'on

modes

entre

les

le

syllogismes

sont

les impossibles pour ne convertit parce qu'on pas un syllogismes catégoriques, dont l'altiibut est un attribut, jugement qui ne catégoiiquc, devenir dont le sujet est un sujet, peut sujet, qui ne peut devenir

de

égard

et

convoi

tissait

la majeure ou en Férié,

d'un négative on prendrait

en César e syllogisme catégoiiquc un caractère un groupe; le nouveau ne pour désigner sujet seiait mais un genre infini en nombre; fini, plus un gioupe le syllogisme deviendrait En réalité cette conhypothétique. version serait illusoire.

SYLLOGISMES

Ce troupeau Le mouton il

Donc

n'est

noirs;

noir;

ce troupeau.

est noir

mouton

est

de

pas

de moutons

pas

voici

convertie

La majeuie Nul

ne contient que

249

HYPOTHÉTIQUES

: à ce

n'appartient

mouton n'est si je juge pas de qu'un est noir, c'est que j'ai îecensé tous qu'il chacun d'eux et vérifié qu'il tioupcau pour mais

donc la collective est majeure nombre fini de jugements singuliers. en appaience mouton si quoique tique

ce

tioupcau les moutons

parce de ce

n'est

pas noir. résume qui

totale

vraie

La proposition il est noir,

La un

hypothén'est pas

collectif lo total; jugement la proposiiion est le sujet du jugement. Au les en César e et continue syllogismes hypothétiques : Celarent sont réellement identiques de

est

ce troupeau, de conséquent

en îéalité

troupeau;

le

Ccsare

Celaient m exclut p entraîne donc p exclut Ei

effet

sont

m

q exclut p entraîne

q m

donc

q

les

un

p

m

exclut

m q

exclut q elq négaiivcsmexclut La différence les entre jugement.

deuxmajeurcs seul et même

très importante, est celtes figures l'antécédent la mineure mière, pose entraîne le conséquent, tandis que dans deux

dans la prepuisque, de In majeure, ce qui la seconde, la mineure ce qui exclut l'antécé-

de la majeure, conséquent dans le syllogisme en dent. Mais César e, le consécomme, est la négation de l'antécédent de la majeure de la quent exclure le conséquent de Celarent, de Cesare ou majeure c'est tout un. On peut le conséquent de Celaient, s'en poseï exclut

le

rendre

compte

Si

trois a un

pas

par

trois

Si

trois

points on ligne trois

en

ligne

droite,

ils

n'appartiennent

cercle;

les

pas Or les

:

exemple

sont

points même

Or sont

cet

points

A,

B,

appartiennent droite.

points

A,

B,

G sont a

G sont

en

droite,

un

ligne même

en

ligne

droite,

cercle,

etc. ils

etc.

ne

DES

280

On

RAISONNEMENTS

FORMELS

voit

des deux n'est que la distinction qu'appafigures les à majeure rente modes de l'une et de poui négative avaient l'autic donc fondement à dis; les Stoïciens quelque tiois sortes de syllogismes a savoir le tinguer conjonctifs, modus des syllogismes ponens qui conespond hypothétiques, à majeuie aux modes affiimative de la ptentière le figuie, hiodus

nux modes à majeure affirmaconespond tive et les conessyllogismes copulatifs, qui aux modes à majeuie soit de la piemièie, pondent négative soit de la seconde. tollens, qui de la seconde,

157.—Dans le

figuies, thèse.

les petit

de la picmièie et delà êtie soit un sujet, soit

syllogismes terme peut

deuxième une

hypo-

Il

êtie d'un et ce sujet peut jugement catégoiique, ment énonce un cas qui est compiis soit dans l'antécédent, dans le conséquent de la majcuic, ou qui en est exclu. Il peut ôtic une hypothèse ou qui exclut qui cntiainc soit l'antécédent, le piemiei Dans

le conséquent de cas, la mineuie

le dans jugements catégoriques, aussi des jugements hypothétiques. les Stoïciens avaient gismes que

quant clusion que ne ment.

second Delà

deux

distinguées

sont sont

elles

tas,

soit

des elles

soi tes de sylloet déjà avant eux

1.

îhéoplnaste 158.

la majeure. et la conclusion

jugesoit



Cette

distinction aux

auxfiguteset categoiiquc

et

icmplisscnt

pas

n'eutiaine

modes;

mais

les

syllogismes les mômes

aucune

difictence

les

à consyllogismes à conclusion hypothétifonctions dans le laisonne-

Les

sont l'application d'une pieniicis a considéie) une ptoposilion gcncinlc, dans toute sa généialite, mais un dans

ils règle', la majeure, cas

consistent non

singulier

pas ou un

fini de cas singulieis, une piopiicté pat exemple groupe génélale du ttianglc dans le tiiangle une piopricté ABC, génétalc de la diffciencc de deux cariés dans une expicssion se picsentc. Le syllogisme n'ett algébiiqucoùcllc pas tautologique, I

Us

car

appelaient

le cas

singulici

ë> 'o)tiW

ici

du

syllogismes

tiianglc à trois

ARC

propositions

n'a

pas

hypothétiques

scivi

a

SYLLOGISMES

cette

établir

sur

algébrique lui qu'on aucune

propriété

applique. connaissance

non

générale, on opère

laquelle

251

HYPOTHÉTIQUES

n'a

Cependant

ce

nouvelle,

car

plus que servi à établir

l'expression le principe

ne fait acquérir syllogisme le cas singulier est impli-

Loin d'accioitic la connaisqué dans la pioposition générale. le syllogisme la icstieint. Ce passage d'une connaissance, n'est la sance plus vaste à une plus étroite pour pas un gain tend étendre au contraiieà pensée théoiique, qui toujours son

savoir

une

telle

elle

n'a

à découviii

et

si

opération pas

du nouveau. elle

n'avait

elle-même

par

On

ne

quelque valeur

de

principe en vue de celte est toujours

une

opéiation une s'appelle

diiige

opéiation acte singulier;

un si

que

diiigci

qui

l'on

en

peut

pns comme il

théoiiquc, lesticint ainsi

ait quelque valcui On qu'elle piatique naissance a un objet que singulier parce que l'on opcic. Un

pialiqucrait et utilité,

c'est

et

sur

règle.

sa concet

l'on

que

Une

le piincipe généial tuer une pi oposition

faut

objet

lesticint opéiation ne peut la

catégorique

singulière. —

159.

Le

une

proposition maisde généialité Si

deux

or

si

hypothétique cncoie hypothèse

à une

généiale moindic.

Exemple: leurs angles

ont

triangles

semblables

à conclusion

syllogisme

égaux,

applique générale, ils

sont

; deux

ont

triangles

leurs

côtés

ils

parallèles,

ont

leurs

angles égaux; donc si deux triangles

sont

leurs

côtés

ils

parallèles,

semblables.

De

tels

syllogismes

ne constituent

la pensée thcoiiquc,un d'une véiité nouvelle

poui

quête lcut valeut. hypothétique, cette quci que

ont

cas

Mnis un lègle,

C'est

leui en

la conséquence principe il faucha

singulier;

propiieté spéciale acheminement vers

un davantage gain du savoii, la con-

pas accroissement

genéial, finalement

utilité est

une la

piatique encoie un

ce passage de la propriété de sens et de valeur n'a donc

hypothétique général

être

appliqué.

La

conclusion

fait

jugement

et, lègle, considcici

le cas singulier. Le syllogisme est une pi entière resttiction d'un

pour

qui

doit

pour applidans quelà la générale que s'il est un à conclusion piincipc être l'une

trop des

252

DES

FORMELS

RAISONNEMENTS

et peut-être la conclusion de d'un second syllogisme, prémisses d'un troisième, celui-ci sera-t elle l'une des prémisses jusqu'à et la conclusion ce qu'on arrive à un syllogisme dont la mineure alors faire une opération. pourra le en vue de laquelle il est fait, et l'est en effet : si l'on fait abstrac-

soient

On catégoriques. de l'opéiation Séparé

pai ait puéril, syllogisme tion de sa fin, il semble

inutile.

lées

à l'indicatif, valent mulées à l'impératif, et

conséquences; impératifs que l'on Mais

soient

syllogisme

îégies

syllogisme dans joue

n'a

de l'cspiit, de vnlcur

un

raisonnement

purement

foimel.

et

cai

formu-

vérités

parce qu'elles elles-mêmes ou

piaticables, et que l'on

opère les opéiations

des opéiations

le

Les

généiales, aussi peuvent

êtie

foi-

de leurs quelqu'une est néccssniie poui que ces c'est sur des cas singulieis

a#it(2). des par c'est-à-diic

piincipes peuvent des îaisonnements.

de signification moins simple

que par le îôle et qui n'est

être Le qu'il pas

CHAPITRE

LE



160.

duction

On

comme tiain

part d'universel

de et

particulier,

foi mules

du

se rapportent celle que

al,

(108). ces

formels

caractères

traditionnelles.

à de

Mais

tinduiic?

Dirons-nous liei

des

C'est

et singulier, spécial qui est aussi grossièie jugements,

gêner

des

les

à peu près en disant qu'un 18 heures. La confusion

à sont

qui

avec le temps l'espace tiaduiie Il faut donc comment

paiticulier au généial». rivée et le départ

l'ai opposait aniver Paris pour

avec

jugement, la matière

le raisonnement que » contrairement à l'in-

couramment

enseigne

au général « va du paiticulier

qui si l'on

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

« va du

déductif

XI

que dire

? Ce sciait

In déduction que

l'on

va de

l'universel

ne peut déduite de démonstration.

nu

aucun

paiticu-

jugement

a pas n'y va du au singulier la déduction Dirons-nous généial que ? Dans les sciences mathéau moins ou du plus généial généial aucune démonstialion n'a assuiémeut déductives, matiques, ou spéciale conla proposition d'établir singulière poui objet 11 serait môme îidiculc de l'cnune plus tenue dans générale. et

universel,

puisque

tiepicndtc, proposition taidc pas sait.

cette

qui génétalc a piouvcr ainsi

Souvent,

à une cial

qu'il

au contraiie,

conclusion

privilégié,

et

générale, on s'en

pioposition la contient ce qu'on faute on sert

est

déjà

admise

avec

la

et la dépasse. On ncs'atsait et moins ne déjà, qu'on anivei de pouvoii d'emblée d'abord

démontic ensuite

pour

démontrer

un

cas spéla pro-

sur la propriété par exemple, s'appuie, position généialc(on du triangle établir celle de la des angles de la somme pour de n côtés); et cette du somme des plan polygone angles si l'on un d'enmarche est si fréquente jette regard que,

LE

-234

sur

semble

ties

sciences

ces

que élémentaires

sont

établir

très

spéciales

celles

nombies

les

comprennent et rèmes

des vérités

plus en plus générales 1. On s'appuie sur les

et de

supérieurs entiers pour

loppements nombies

DÊDUCTIF

d'enchaînement

l'ordre

trouve

on

RAISONNEMENT

des

mathématiques, dans leurs pardans leurs déve-

fractions,

on entiers; aux nombres

des

propriétés

lesquelles les théo-

généralise entier»

relatifs en opérations positifs aux aux incommensurables, les étendant quantités négatives, etc. Toute la géométiiedans aux irrationnelles, l'espace repose car toute sur la géométrie plane, qui est plus spéciale, pio-

celle

sur

s'appuie métrie

des

du

courbes

tiiangle sur celle

dans

figure en

coriespondnnte la géométrie

Toute

dimension.

aune

relative

générale position à la figuie plnne

des

l'espace

s'applique nulle la

supposant planes

figures

et des

lectilignes la géotoute

paiallèles, cercle. On procède,

du

3e

selon

la

du simple de Descartes, au composé; or le simple remarque du le cas où cei tains éléments est un cas spécial composé, ou peuvent sont êtie connus s'annulent, égnux, par répétition

identiques

d'opétations

tiois

proportionnelles tiouver deux),

moyennes simple que d'en fication tendant qui

l'est

ne

pas Le mathématicien

: tiouvei

nombres

et un

ens piivilégié, ou opéiation

est

plus

la simpliconsttuction

au composé dans l'oidre au simple dans l'ordre pioblédéductif reste le môme dans

du

composé l'enchaînement

Mais

maliquc. les deux

deux

possible quelque le composé. sur du simple piocède et

théoiémntique,

de Descartes

(Exemple entie

il s'agit de démonticr, il s'effoice d'aniver courte à la généralité la plus haute. par la voie la plus Après démontré une vérité avoii s'il par généralisation progiessivc, la démonstiation diiccte sans passer en découvie pnr le cas pri. il

vilégié, tilement

lente

au mini

réduit qu'il

peut

aitièrc, partielles a mettre

E

Quand

la

nbandonne

au faite

bond

i.

cas.

et pénible. de l'édifice muni

giavissant il ne jamais en

évidence

GOMOT, Estai

cherche

en négligeant le nombie dcsdegiés,

en

contenues

démonstiation

piemière 11 ne

chacun s'anÔte

dans et

une

d'eux. à faiie plus

comme

xar la tlassi/icaUon

êttttitnw,

comme

inu-

pas à « s'élancer l'escalier », mais

d'un

et s'élève Jamais

réseive,

1898.

aussi

des

à moins poui

en

haut

ne revient

l'inventaire

étendue, en

il

il

en

ventés

qu'il

n'ait

l'ulilisci

LE

une

ensuite,

la

s'oppose à parcourir selon

démonstrative,

méthode

anal) tique. de raisons des « chaînes

à l'égard propiiété êtie dans parcourues

les

est

recherche.

une

méthode

» et avoir et

de

deux

ne

s'appelle corollaire'.

au

successivement, de la liaison

distincte

à peiccvoir la suivant, Ces chaînes d'une autie.

au

chaînon

chaque

ceci

un plus aussi appelée synthétique* Tout raisonnement consiste

claire

l'intuition

Descartes,

255

mais

remarquable; c'est tout

propriété démonstration;

une jamais A la méthode

DÊDUCTIF

RAISONNEMENT

sens.

La

Pour

de

d'une

dépendance de raisons

peuvent de Descartes

méthode

un

îésoudre

problème

au simple il faut aller du composé (deuxième pioposé, règle selon il faut de la méthode) aborder les ; mais l'ordre lequel celui est nu contraire au composé qui va du sjmple problèmes — ou de démonQu'il s'agisse d'analyse (troisième lègle). sont les mêmes les liaisons : la condition stration, logiques icste reste le conditionné condition, conditionné, et, ni dans la conclusion ne se réduit u " cas ni dans à la l'autre, jamais admis. d'un principe Tout raisonnement généial spécialisation

lité

la

la

somme

moins

161.

des

des

—La

corollaire, propriété citement

piopiiété plus du polygone lésulte

angles

du

angles

théorie

du

donne il qui dans

du

tiianglc),

du à

jamais

est

incapable

théorème une

de

propriété

la

conclusion,

un d attente, pierre direction une autre

établie

trou>ec

palier

n'a sur

pas lequel

au besoin

cours de

qui borne

de

est

en

la dit

et

Dans

un

formuler

la démonslration,

autre

qu'on

théorème

réalité,

a extraire

un

tout

syllogisme, aux données

démonstration

s embranche

du

pas

Le

ajoutei

H co se

donc

«

de rien

le nom de corollaire parfois a démontrer On n j a rien s étant

n'est

syllogisme déductif.

laisonnement

Poincaié,

On

piopiiété hétéiogène résulte de l'égaangles (le théorème générale

générale.

théoiie

i

des

l'égalité

ou à une

côtés) somme

de

IL

isocèle,

des

à une

à passer

consiste

mathématique le tiiangle (dans

ou

«éparée escalier

& part une contenue impli-

G est

une

pour

monter

sorte

de dans

& quelle on a commencé a opposer la synthèse a 1 «na époque se trome dms les auteurs Cctl<* opposition lise. non dans grecs do l époque impériale, ceux de l à^c Chez et <j*/Jiîiv An«loto, et çv/JcÇt; clas«ique signifient composition et «opposent à îta)jijt, ou Chez les géomètres compose ôtxipSTt; avï>vatç grecs, et «ignifie s oppose a à-oôitîi résolution des problèmes . démonstration, est la (resotulio j

Je no sus

exactement

d àva) _?i;) Pour latine résoudre transcription d ou de départ les données , le principe point du conditionné donc , on remonte qu on cherche monstratif

\a

de

la condition

au

conditionné

un la

problème, solution

il se

k la condition,

faut

bien

déduit

est

tandis

prendre précisément que 1 ordre

pour ce dé-

LE

256

fournit

lui

pas retrouver nous apprendre rien

on ne devrait

il ne peut devait si tout pouvoir immense

ramener.

s'y

dans

le

raisonnement

ne

ces

par

un

que à l'intuition

tout

l'appareil ?... Si

a par

bien

une

nouveau nouveau;

les vérités

lors

de

déduction

pure.

qui,

depuis en faisant

Aristote,

connus melle déduction pétuelle 162. Kant

pas à admettre

que le raisonnement de vertu créatrice

sorte



La

pas

la

une

théorie

pure

syllogisme,

ici

posée

la

théorie

est une

énorme

de

In

et per-

du

raisonnement

c'est

tautologie,

synthétiques, jugements a pour le laisonnement

n'est

de In raison.

In théorie

extrniie

du

pas sont

celle pas du tout que la Critique de la raison : comment pure a priori sont-ils Knnt possibles? synthétiques il y la tradition des logiciens; absolue dans

question dans a examinée

si bien

pense

celle

faire

prétend

rend

et

qui les seuls types la logique for-

et jusqu'ici résulte que

parfaite Il en

pas

elenchi.

ignoratio

des jugements confiance aune voit

déduction

ne

ne sert

du syllogisme'. » se distingue qu'il ne foi nielle admettre que la logique des sciences raisonnement mathématiques, de la

il

n'aurait-on

conséquent 11 faut donc

du compte les modèles

immé-

directe;

syllogistique l'on se refuse

concéder

lui-même

et, aussi à une

être

axiome

rendre

et dès

;

devrait

réduirait

se

n'intcivenait

parasite

emprunt il faut

conséquences,

tout

ne devrait

nous

et

nouveau,

théorème

cmpiuntées

notre

mathématique

chose

d'identité, principe » La mathématique

intermédiaire qu'un si de se demander

à dissimuler

à quelques axiomes, dans les conclusions...

d'essentiellement

pourrait

évidentes

diatement

lieu

autre

« Aucun tautologie. sa démonstration,

si,

serait

du

sortir

réduisent

se

données

; ces

DÉDUGTIF

RAISONNEMENT

d'elle que c'est la mathématique

Si

a

qu'elle

pour

contenant mission

principes tout ce

implicitement et il croit d'expliciter;

qu'il n'est des

que résoudre

comment ces jugements en montrant peuventêtre problème ils résultent de l'application a priori et non pas empiriques: le savoir Tout mathémaaux intuitions pures. dcscatégoiics dans est viitucllcment l'uniet futur impliqué présent tique a priori) la démonstrades jugements versalité synthétiques tion l'en fait sortir par syllogisme. le

i

La

bntnu

cl Itlypolhht

Parts,

Flammarion,

p

lo

n.

LE

Ce

nous

que

avons

le pas en avant, n'était contenue

ni

ne dise

nouvelles,

d'une

propiiété du défini.

qui Une

mais

c'est

introduit ni

chacune

enferme

en

elle

ne

toutes

introduit

contient

de

qui les

créateur.

qui introduisent se faisant au moyen les autres proprié-

en

rien

chaque dans

implicitement et réellement

d'elles elle

définition

qu'à véritènouvelle

une

fécond positivement pas que ce sont les définitions

propriétés

nouveau,

257

contraire,

explicitement

des

tés

DÉDUCTIF

au

montré,

raisonnement

est

Il

principes. Et qu'on

RAISONNEMENT

effet

un

concept

ce

plus que le principe

qu'elle d'où les

Ln propriété initiale est exprime. (88) autres se déduisent, mais non dont propriétés pas le genre elles seraient les espèces. des angles n'est L'égalité pas contenue dans des côtés, le triangle qui définit isocèle, l'égalité elle

en

du

résulte.

diamètre

définit

n'est

le cercle,

d'un il

L'incommensurabilité

L'eireur

nveele

conséquence —

IL

quelquefois il est

appelé raliser,

d'un

conclut

Il

la

circonférence des

l'égalité ne s'agit

d'un

a cru

trouver

la solution

fini

n un

d'un

autre.

le inpportde

mathématique, de génés'agit selon

qui,

« va du de cas

au général particulier observés à un nombie

la généralisation à l'induction

Expliquer une place

conclure

pour

qui

de la difficulté

nombie

infini

la » et

infini

en mathématiques, dans le laisonnement

mnthématique?Ilncsauraitêtrciciqucstiondel'inductioncmpidesfaits riquequiva nuxlois.Ils'agitd'uncinduction qui,

rayons,

d'implication.

ou induction par récurrence induction complète. Puisqu'il naturel de penser à l'induction,

nombre

et

pas d'implication dans un autre,

jugement d'un à l'égard jugement foi nielle est de confondre

usuelle,

de cas possibles. n'est-ce pas faire

dans

ni

rappoit

formule

détestable

autre

Poincaré

le raisonnement

dans

un

dépendance la logique

de

163.

pas contenue elle en résulte.

dans

concept de s'agit

de

de

ens,

rigoureuse, surin s'appuie

de la série infinie fondamentale des nombres entiers, propriété dans la numération est exposée telle à savoir qu'elle parlée, est formé de l'unité au nombre par l'addition que tout nombre précédent, Selon

et que H.

Poincaré,

raisonnement du

GOBLOT,

n'a opération le raisonnement

mathématique

raisonnement

vainement

cette

par

técurrenec,

à démontrer, —

Traite

par est

de

pour

Logique.

pas

par excellence

de

limite.

récurrence ».

principe qu'on lui un jugement

est

Etie

a

principe chercherait

synthétique 17

le

258

LE

a priori,

RAISONNEMENT

DÉDUGTIF

« le véritable

et même

des

type

a priori » (Ibid., tiques p. 23). 11 faut d'abord cntie distinguo Une vérification simple vérification. lier

uno

jugements

synthé-

démonstiation

et

une

sui un c*s porte singuon véiifie l\. que a -f- 2 = mais véiification, quelque

on ne démontic ; ainsi pas, démonstiation Toute compoite l'essence de la démonsl ion consiste

à etcndie

à une

séiie

de cas ce qui se véiife un cas singulioi. « Dans le poui de l'Aiillimétiquc on peut se ci où e bien domaine élémentaire, loin de l'anilyse et cependant l'infini mathémainfinitésimale, infinie

déjà un îôle piépondeiant, joue pas de science paice qu'il n'y aiuait Or celte extension de la p. 2a.)

et

tique

nombie

fini

de cas à une

lien

sans de

elle

il n'y » général.

alitait (Ibid.,

vciifiée piopiiété pour c'est le laisonnement infinie,

séiie

un pai

récuiience. Donnons-en

d'abord

Soit

à démontrer

a étant

un nombre

On

commence

poui

un nombre

poui

m +

Pour pai

ou,

1

cela,

1 +

en

II

«

presque récurrence

de tous

le

l'inégalité

l'inégalité

deux

termes

de

l'inégalité

(1)

en fncteur,

formuler

sur ign les candidats

, mais

les

multiplie

de

que

déduire

(rn-\-1)

do

importe

dit

:

mettant

d agrégation

n un nombie entier a 2. positif, supéricui si la iclation démontrer estviaie que, par nécessairement vtaie m, elle est quelconque

on peut

je

'.

exemple la 1dation

1 ; autrement

vraie,

supposée

un

pas

les

En soigneusement de l induction rapports

avaient

un n'a>ait

lu

Poincaré

su 1 énoncer

et

corrigeant et de l mentionnaient

exactement.

des

copies

iductwn, le

du

concours

constaté j'ai raisonnement

quo par

LC RAISONNEMENT

a fortiori,

et,

ce qui

comme

est

Mais lequel

pas encoie se véiifie (1) viaie un poui

l'inégalité est

propiicté(i) Oi »j-f-i. elle devient

ce qui La

est

je

vérifie

s'il

un nombie

Je sais nombie

est

qu'elle

existe

vraie

M

seulement

que, estviaic

m elle

en

/?«=a;

pour

pour si la pour effet

évident. étant

propriété elle est

/« =3,

(2).

sais

ne

M

:

^J>o

l'inégalité

je

DÊDUCTIF

viaie

viaie

poui m =

poui

w=2, t\, et

elle ainsi

est de

viaie suite

pour indéfi-

niment. Le

laisonnement

d'une

paît,

nombie

m, que soit

lécuirence

pat

à supposer il en résulte

qu'une qu'elle

consiste propiiété est viaie

donc soit

en ceci

viaie

: si, un poui

aussi

m-\~i, poui véiification ou

on sait, part, pai un est vraie ccitain nombre démonstiation, qu'elle poui à paitir tous les nombres de n. On peut, elle est viaie poui de n a n -f- 1, puis à (« -f- i)-fl'étendie 1... et ainsi effet, C'est dans ce piogi es à l'infini suite indéfiniment. qu'on voii une analogie avec le laisonnement voulu inductif. quel

m ; si,

disent

autcuis

Quelques

en question piopriéte le nombre /éio. pour nombie

tain

si on

2;

fait

d'autte

Il suffit

IL la

m,



1, quel Poincaré

démonstration

tion,

a

ou démontre

ce n'est ni 1 ni/éio, mais choisi, l'exemple mais une iden1, on n'a pas une inégalité, étendue à toute être alois la seiie croissante

(dans n=

elle peut tité), à partir de ce nombie Pour des nombies est viaie tous les nombies, pour propriété si la piopricte déniontret faudrait que, pour m —

de

la que le nombie i,d'auties pour soit viaie un cerqu'elle poui

qu'on viaie

est

veiifie

n, en

c'est-à-dire

elle

est

viaie

poui

m-\~i,

que soit m. îetiouve le laisonnement des des

lègles îcgles

démontrei de —co est

qu'une à-j-oo

supposée 20 elle est vraie

, il vrnie pour

dans pai réeuirence de l'addition et de la multiplicales plus démentait es du calcul

I E RAISONNEMENT

260

« Ce calcul est un instiumcnt algébiique, à beaucoup de combinaiqui se prête plus diveises c'est encore un ; mais que le simple syllogisme analv tique, liment et incapable de nous pmcmcut apprenSi les mathématiques lien de nouveau n'en avaient pas ou

aiithmétique de tiansfoimation sons insli dre

DDDUCT1F

elles

d'autre,

sciaient

donc

mais

développement; c'est procédé,

elles au

a-ditc

leui continuel peuvent l'onv bien,on îegaide sous une

la

foi me simple loi me ou plus

raisonnement

ont

îegiette ». I ivie regardei

ictiouve

seules

en

C'est

crois

que est et

formations positions place; 164.

elle

est,

une

implici; mais

fois chaque s'annexe un tenitoire le

point

usage,

s'est

forme :

nouvelles; elles avancent.

par

pas

démonstra-

îcconnaitic

exploiter

misons

il

y

Le tiompé. raisonnement

de a

en

conséquent,

algèbre ramènent

ne s'y servir peuvent qui

elles

ne

domaine mais

la que nou-

conquis, aussi elle

empêchent

impuissant

à

de voir la

raisonnement spéciale démonstrations Les

point. démontrer à

pas

dans

des piétiner

transprosur

le raisonnement

démonstration la

par et

très

des

consistent

le type de par récurrence unique et généialisante : i° il ne s'applique entiers au moins ; — 20 II contient il

, p. 19). à « bien

ne ictiouve les

le

qu'accidentellement » (terme source équivoque, n'opeie que des « transfor-

et

fait

Poincaié

généialcs

Deux

fosse

n'en

algébriques



toutes

la

tiansforme.

reconnaissable

véiitables

un

elle

pas,

bien

intervient

se boineà

qu'elle

récurrence très

II

franchit

l'étendie,

n'avance

je

sous

au raisonnement récuiiencc giâce par que son domaine en effet au début ; on le ictiouve

l'algèbie élaigit de l'analyse infinitésimale mathémntiquc Tant veau.

si

pas,

. » (Ibid pas aide

m'ait

d'aiileuis

« analytique est purement de mepiises), elle

inépuisable ». mations

elles

soit

luidonnci, C'est donc

dans

algèbtc

chaque

de

icssources,

II semble

et

de laisonnement,soit

excellence ne

A

leui

au même

îécunence —

avant.

dans

iccoms

pai

ce mode

recurienec

pat

anêtées

nouveau

que nous venons moins modifiée.

mathématiques n'inteivient tement qu'il

Je

en

mai clic

tions

l'algèbre

suite

raisonnement

a mes

le laisonnement

de

de

mathématique pai II Poincaré que

Je

sans

tout

série

générale des nombres

qu'à une

démonstration,

à îendre

compte.

dont

RAISONNEMENT

LE

DÉDUCTIF

2flt

i° 11 ne s'applique tout se léduit Mais se ques Science.

la série des nombres qu'à à cela ! îépondia-t-on. en plus arithmétisécs plus

de

sont Paiis,

Flammaiion,

constiuit

tinuité, tiie

au calcul

tiie

avec

doit-on

des

de

d'altachci

1 espace,

léduit

tiop

souvent

pas

» (La Science et l'/fjpothese, Je ne conteste pas l'avantage qu'il tions plus généiales, plus ptues,

la ctaie

mathémati-

Poincaié

de

la

la con-

la ci aie; tance

d'impôt que la

plus

de

la géoméde In géomé-

fait

géomctic il en fait avec

comme

Les

(Valeur constiuit

« Le

fonctions.

gaule n'en ont

qui

20). de

dimensions

retendue

picndtc

accidents

les

p.

entieia.

aussi des

a

de

blancheui

p. >()) y a à degaget des abstiaitcs,

des

îela-

intuitions ' et les

011 les a d'nboid considérées, lesquelles les unes des auties une voie indépendante de la pai des figuies considération M. Riquier Loisquc, pat exemple, de îenoncci à la géometiie intuitive îadicalcmcnt, propose, spatiales dciivci

comme

dans

à une 1, et

inutile

méthode

delà

layci infinitésimale,

pai l'analyse ou des piopositions tout

protestei, deciit deux

intuitifs seconds

types

les analystes, Mais si l'cspiit

du pcifection un mathématicien des

je

et

dessciences,

établit

peut, puisqu'on les piopositions

toutes je

ne

taisonnent, le mathématicien

songe

pas du Poincnré

Lorsque les géomètres

analytique

de

M

Heimite

M. mathématique, put espnt Les Eléments tout de môme.

de

dcsoimais

ils mathématiques, sa picfeicncc compicnds

démonstrations

dcmonstiations intuitifs

d'espt

et

la

tiennent

en

éttoitc

tiop

les contiennent, qui ni môme à m'etonnei.

a

nous

suiannée, de la liste

et

généiales

en plus plus généiales et leui s raisonnements

les

poui

représente Bertiand était con-

d'Euclide

des

chaînes

Les sont

de

géomèties concluants.

des d'employer et de plus intuitivesaloisqu'ily généiales de n'exercer leur les termes de Descartes, abstraites, et, selon ne entendement leur imagination, le logicien qu'en fatiguant Et il faut rcfuseï d'examinei leurs démonstrations pourrait bien reconnaître pas à étenn'y consiste que la généralisation Quand méthodes

dre

à la série

infinie

l'un deux. pour On pouirait 1

Reine

les

des nombies

penser

de Métaphysique.

désapprouvciait en a de plus

qu'en

1900,

p

entieis

géométrie,

736

une

le

propiiété raisonnement

vérifiée

par

LE RAISONNEMENT

202 récunenco les

se

cas

cas



spécial

îencontie,

une

la

séiie

démontre

de

qu'enjoignant le polygone

gone

de

autant

tiianglcs si que,

biiséc

ligne

on

à deux

piopriétc cas ce qui

de

l'idée

a de

on quand de n côtés

comme

suffisante,

on

autics, a de

qu'il

d'un

polygone souvent de dcmontrei,

omet

les

tous

la

Ainsi,

considéicc

à tous

de

cnsoitcquc

y internent d'un angles

étant

figure un sommet

à l'aido

infinie

d'eux,

on

dans

dissimulé,

séiie

l'un

dioits,

2)anglcs

îcmaïquci une

par

des

la

en

pointait

somme

la —

à une

pour nombies

des

que

cstégalcà2(/< l'intuition

On

véiifié

indéfinie

moins

se démontre génémle car In démonstiation

propiiété

ou

ou

plus

piivilégié, à étendic consiste

générale été démontré

DÉDUCTIF

n décompose .-.oins deux.

côtés

côté

un

icmplace

do

segments,

façon

du

polyà obtenu

i côtés, le nombie des tiianglcs est aussi augmenté d'une n-\unité. Si donc il est vrai que la somme des angles d'un polyil en résulte gone de n côtés est égale a a(n— 2) nngles dioits, que

la

somme

des

angles

d'un

de n-\-i polygone Mais il n'est dioits.

côtés

est

à 2[(/1 —f—1)—2] angles pas nécesde procédei se borner à îemaïqucr ainsi. On peut que le sommet choisi de depait des lignes de consti ticpoui point aux deux sommets voisins des côtés lion étant déjà joint pai égale saire

du polygone, deux de leui

deux

tiiangles foi niés pai

s côtés

le nombie qu'ainsi Du reste, ce mode les pour un point

des des

tiiangles de consti notion

amont

constiuits deux

côtés

seia

toujouis

n'est

du

toujours

toujouis

et polygone — 2. égal à n possible que de joindie

est donc picfeiablc polygonesconvcxes.il choisi à tous intéiicur 0 convenablement

les

som-

mets

du polygone. On obtient alors autant de triangles que le n de côtes; In somme des angles de tous et, comme polygone ces triangles se divise en deux parties, l'une qui est la somme des angles du polygone, la somme des angles l'autre, adjacents autoui du point à 4 nngles In 0, droits, toujours égnle première angles rence. limite, nombre nombre

de

à in —1\ toujours égale Il n'y a point ici de raisonnement îécuidioits. par On ne passe pas, par une opération pas de qui n'admet d'un nombre au nombie suivant. On démontre que le des des

ces

deux

triangles côtés du

sommes

construits

est

est

égal,

polygone. 2° La deuxième raison est plus décisive nement contient au moins par îécurrencc

encore. une

soit,

qu'il

quel

Le

au

raison-

démonstration.

LE

est bien

elle

Et

RAISONNEMENT

plus nombre

au

nombre

importante m

pour

263

que lepassago car en démontrant

suivant;

vraie

supposée priété tie précisément

DÉDUCT1F

estvraie

d'un

progressif

la proque ondémon-

w-f-i,

pour

*

de ce passage. IL Poincaré s'est légitimité de léduiie tout laisonnement nu raidéfendu mathématique il seulement le piosonnement lécuiience; pnr y voyait du mathématicien. Il semble cédé de généralisation penser la

fait que la stience dans les inteivalles, tions

quand elle va de l'hétérogène aussi peu dans un

l'explique vraie poui



manières et

consiste

piiétés

à établit

gisme démonstrations

s'expliquei démontier

aux côtés opposés on le le triangle,

entre

pris

pre tmee, de l'nutrc

sur

détache

que côté qui

sur

letouinant, On

du

la

est égal deux points On

égaux

tiace

obseive

deux

avec

sn prola trnee résulte

ne peuvent ôtic joints que par constate enfin des angles que chacun

coïncide

a consisté,

on

résultat

obtenu.

avec

le voit,

la

trace

en une

physique,

dire

constatation

que

le

suppose coml'angle

nécessairement

d'une

pas

du

qu'on

alois

moins — exécutée



va sans

de

généralise

ne s'agit qu'il pas d'une il n'est pas nécessaire qu'elle mais d'une mentale, opéiation

Il

supposée

coïncide nvec angle La coïncidence du 3e côte

lui

que droite.

constatation

suppo-

les angles isocèle, tiiangle on exfolie, ainsi dire, pour de lui-même, et on le par la pensée,

coïncide égaux côté de cet chaque

côtés

La piopriété

ne peut se faire par aucun syllode syllogismes. 2° Ccitaines composition du sj)écial ce qui ne peut au généial, pas le raisonnement par syllogistiquc.

le tableau.

aux opposés démonstiation

syllogisme

au général, singulier néccssaiic entre deux pro-

les côtés

de ce principe une seule ligne

Le

nu

spécial

dans un que, sont égaux, égaux

le

en

piocédé; tiansfoima-

; ce qui

vont

réapplique, avoir laissée

à l'hétéiogène. cas que dans l'autre.

1 dation

une

hctéiogènes ni pai aucune

davantage i° Pour

que des va pas du

géométiique démonstiation va du

Toute

à ce

grâce

démonstration

La : i°

bonds,

la piopiiété dans pas contenue se construit avec la propriété

n'est

m ; elle

pour m. pour

165.

i

m -f-

vraie

viaie

de

seiie

« n'opère l'algcbie la démonstiation ne

». Mais

général,

sée

une

telle

qu'on

de

opération

l'autie. et

La en

la — ' •

manuelle opéiation soit manuellement et

qu'il

pourrait

ne

s'agit la faire

204

LE

des

avec

que 1.

instiuments

de

les

Toutes

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

mais

mcsuic,

démonstiations

le moment, que de pour des exemples. C'est qu'on

d'une

constatation

géométiiques

la

(je

intuitive)

géométiic démontio

logi-

no paile, se font sut

; or une opérant ctc ) ne peut îotation, (constiurtion, supeiposition, opéiation d'une même et le tésultat êtie mentalement, exécutée, opéne peut pareillement être constaté, ration que sui une figure singtiltcic. Le laisonnement il

templatif, /stiuctive pensée

cipe

conséquences contient pas,

même, objet passer dccouviii ; elle pouirait

à contemplei

le

une

(2);

pensée

Ce îésultat,

pai lieu Le

déterminé

1 cas est pas par

La

en singuliers, la constatation tout deux

a fait

aussi

opérations

on ces

règles

est pourtant conformément

d'aboid

l'opéiation,

s'est

appel, constaté

constatation

quand

et opérante qui prend son notion, constater peut constiuit a elle-même (102)

que constaté, a été exécutée

il

par

les

on

spéciales les conventions que

îésultat

des

vérités

se

qu'elle Mais

quand

bien

lesquelles d'y faiic

des

que

lien.

inca-

agissante de pratiques

que l'opémtion Sont règles de et les hypothèses à-diie

tant

résulte

deviennent

pour règles nouveau qu'elle

icsultat

sont

donc

sciait

D'ailleuis,

n'en

il

piincipe, ne qui

propositions généiales, se boine à les contemplei, opèic ventés

propriété un prin-

dans

elle

des

piopiiétés hétérogènes; de faiieaucnnc démonstration.

pable borne

d'une

cet

que

îcsticintes, plus spécinlcs, plus en lui; elle nesauiait affirmées y dccouwirles en lésultent, ne qu'il qui n'y sont pas, mais qui nécesmais qu'il une relation entraine, apeiccvoii

implicitement

cntie

con-

fait

qui

piopiiété les piopositions

général

saire

con-

jamais puicment et c'est l'activité

un îesultat nouveau. Une appaiaitie nesauiait découvrir dans son contemplative

dcl'cspiit

autre

qu'en

n'est géometiique actif et constiuctif;

est

puicment autic chose

objet à une

ne

est

avec

et,

néccssaiic des

et la vérification logique elles «e distinguent quoi du résultat obtenu par consiste

dans

ont de la une

ceci

la Il

règles.

de

des

règles.

générales la question, c'est-

a faites

l'esprit

C'est

définitions

déteiminent

qui

l'application

, elle simple différentes

à

de plus, chaque antérieurement propositions

lié; les

les

nécessaire.

le

commun

démonstration

opération a constater que

a

y établies.

mesure

reste

et

lui-même, fois qu'il où

il

et

contingent

qu elles portent La constatation

, la >énScation logique le même résultat est

est

sur

des

logiqTie nest obtenu

LE

265

DFDUCTU'

RAISONNEMENT

de des singulaiités dépend Le géomètie il est généial. Et c'est choisi. l'exemple pouiquoi sur une figtiie, il raisonne à l'cspiit, a toujours quand piéscnte de cette figure celles des propriétés cntie la distinction qui sont et celles n'étant dans l'hypothèse énoncées formellement qui, Toute variables demeurent indéfiniment opépas spécifiées, iation êtioiépépouna que pai les premièies qui n'est teglée difféiente sm toute lésultat, quiiéatée, avec le même figutc dans

modifiable

lise

l'hypothèse,

L'opération du tableau

In mesuie

quelles consiste

qui cl à lciéappliquei

toujouis donnera

êtie

opposés

aux



il

que soient à detachci ictouine

n'importe lépétéesui le même lésultnt, toujouis côtés

car j'ai égaux, de deux côtes,

ses piopiiétés singulicies. le triangle isocèle du plan su 1 sa piopreliaccpouria isocèle et elle quel triangle la

coïncidence

des

pour lègle pris du tout et point

angles de cette

la valeur

opéiation l'égalité des côtes relative la valeur absolue, ni, sauf cette hypothèse, ni des angles. aituncaiacconstatation sut prenant Il peut qu'une paiaitrc en effet, il s'agit Cela est impossible, tère de nécessité. quand c'est consta'alion d'une que le savant qui obscive, empirique; de les manifestations enregistic par exemple, physicien La natuie forces opère sous ses yeux, qui lui sont étiangèics. et qui sont précisément ou lois selon des règles qu'il ignoie luiLe géomètre, au conttaire, de sa recheiche opère l'objet les a choisies, des lègles connaît selon même, puisqu'il qu'il toula contrainte, il sent constamment dont qui le dirigent le

jours garantie d'avoir On inlité leurs, siste

et souvent de obscivé le voit, est une

îésistent

lui

la nécessité

de

; et, en fait, ses lésultats

d'autic il n'a jamais la conscience que

ces règles. dans le raisonnement

conséquence essentiel le caractère

à apercevoir résulte qu'elle

d'abord

mathématique, C'est de In nécessité.

la bien

du

raisonnement

déductif.

qu'une

relation

est nécessaire,

génélà, d'ailIl cond'où

au Le raisonnement inductif, généiale. au bout à établir, consiste contraire, par une suite d'opérations une constatation est une obseivation de laquelle défait, empiest constante relation ; on peuteninférei qu'elle qu'une rique, et la cai il n'est est nécessaire, pas supposable que le hasard Mais cette nécesl'uniformité parfaite. contingence produisent elle sité n'est cachée, insaisissable, ; elle demeure qu'inférée

il

est

LE

266

n'est

pas

Aussi ploi tion

par

aperçue inductif.

nement

RAISONNEMENT

du

tant

l'esprit,

ne satuais-jo mot induction,

induction mathématique, en sonnement mathématique

à tout

d'induction rien

n'est

syllogisme mais une

qu'il

tout

procède laisonnement

soit

inductif.

laisonnement

une

au raison-

11 est généralise. « du au général

faux pai« du

qui piocède Si l'on le nom donne il

ne lestera

tout

connaissance

pas, à pioprcmcnt de laisonnement,

paitic laisonnement.

tient

qui géncialisc, cai déduction,

nommei puisse fait acqueiii

qu'on véritable

plus ment

tant

déductif que »

s'en

qu'on

contic l'emtrop éncigiquement modifié par un qualificatif (inducle laipour complète) désignci

protester même

laisonnement que tout » ; il est faux ticuliei au généial paiticulici

DÉDUCTIF

laisonne-

nouvelle.

Le

un

laisonnement, une aiticulation

parlci, un

temps, du faisant à un principe Quand, appel généial, on éprouve le besoin d'en ainsi la monnaie, faiie, dire, pour de n'en retenu celle concerne dont qu'une partie, qui l'objet on s'occupe, c'est veut allci loin, et, qu'on plus faiie une conséquence du principe, apparaîtie usage son savoir. Le laisonnement n'est achevé augmenter le principe pienant a constiuit une

l'esprit, opéiation, 2° La autie

démonstiation en

vent

peut

sous

sa forme

géneialc;

pas

spécialise

nouvelle

exe nple des le cas généial.

que

aussi

au

Il

généial. d'emblée

démontier

on la demontic

qunnel de son

une

le

sou-

pioposition un cas poui

d'abord

ensuite

ai rive

d'une

cas

généial.

Le

que, précisément avnntage, il pet met des opérations, ôtic exécutées qui ne peuvent démontre d'aboi d que la somme

constructions Ainsi

nouvelle,

règle

genéialise

on ïamène nuquel sj)écial privilégie, cas spécial cet piéscnte privilégie à cause de ses piopiictés spéciales, par sur

pour

faisant

piopiiété.

géométrique du spécial

allant

manièie, ne qu'on

ainsi

en

on

des

d'un est égale à 2 angles droits, angles triangle paicc consti ccitnine uction les nngles du triangle qu'une qui assimile à des angles d'un côté d'une est possible droite, adjacents pour le triangle, faite poui légié i gone

est Ceci

tandis

régulier «ervir peuvent

un

de

polygone oulinaiiement

n'est

construction

qu'une

pas

une

présentent à pas«er

règle a\ec

plus

1 plus absolue le rajon

au triangle

analogue trois côtés.

de

c'est-à-dire

simple,

Le côté de du cercle

équilatéral

et

1 hexagone circonscrit au

pentagone

ne

être peut Le cas priviconstitué par

et celui du deçà régulier des relations spéciales qui régulier

LE

un

moins

nombre

grand

le plus

des

simple

RAISONNEMENT

DÉDUCTIF

différents.

d'éléments les

polygones;

figures

irrégulièies. simples que les figures démontiée le La pour propriété immédiatement peut pas êtie étendue l'opéiation priété saire.

la

qui

spéciale Mais la

démontie

2Ô7

Le

est

triangle sont

légulièies

plus

cas

no spécial privilégié nu cas général, puisque

n pris Une

pour règle démonstiation

du cas privilégié. théorie précédemment

quelque pioest néces-

en

exposée consiste

icnd

compte à con-

car cette démonstration paifaitcment, toujours en paitant du cas spécial. sti uiic le cas généial Ainsi, vient d'être on constiuit la somme cité, qui l'exemple du polygone avec la angles les triangles en lesquels on —

166. métrie théorie

met

cette

piopositions généiales. franchit lui

intuitive,

gèbie, objets no peut

généiales, Elle fait un de jamais un tableau

faut

en

la

la

dans diin-t-on

sans

appel

considéiation de

la

géovotre

doute,

do

l'impcifcction

à l'intuition, de figuies

ciaie.non

et

ne s'af-

Il singulièies. comme à l'al-

pas

ses

écrire poui mêmes sur

vieille

à des péniblement relativement piopositions

des

qu'à constant et

tous

de

angles

bonne

lumière pleine qui n'arrive que

et

noir

les

tous

des

décomposé.

exemples me Mais,

justement

géométrie

l'a

de

mes

J'ai

pris euclidienne.

somme

dans

réalisci les pour 11 en résulte qu'elle

laisonncrncnts.unais elle îaisonne. lesquels

ensuite que par constatations; ellegénéialise comme Aussi ne paivient-ellc comme l'anajamais, des relations abstraites, lyse, à établit purement indépendantes de toute ou autre, et qui restent vraies en intuition, empirique piocedei elle peut.

elles-mêmes,

quand

même

on ne dispose d'aucune intuition Le viai mathématicien appliquer.

on

les puisse des par le calcul rien et comme

laquelle remplace pendantes, commodité,

fonctions ne

a se limitci

conserve iefnirc

on les unes toute

«

n d'nboid

des

mitres.

sa valeur

îapidement,

tiois

une

Grâce des

et la car

brûler

comme

à l'analyse intuitions les

la indé-

laison

variables

euclidienne

consideiécs, Sans doute,

pédagogique, mnis sans

variables

sinon

l'oblige, à ce nombie de

In géométrie il conçoit pendantes, d'une spécial généiale géométrie il dégage les 1dations abstraites lesquelles ment les

tiois

de

à

de indé-

un

cas

algébrique,

en spntinlcs déduit diiectcintuitive

géométrie les débutants d'étapes,

doivent le

chemin

LE

208

sont

tées,

sans

manuelles, constatations

besoin

avoir

ce qu'il y a constatations

pouitant de ces

ne

empiriques, méthodes Les

l'intuition.

plus généiales est à peine une intuitive Or toutes les blanches

bies

des

entiers,

nombies

se

successives,

des

les

donc

bien



ment

mathématique.

le

des

opéiations sans êtro des

qui,

se

pointant sont

peuvent

à

La

par est

de

pin es se léduisent du calcul des nom-

chacune

de

ses

extensions

la méthode de récuuence. par laisonnement vtaiment et puic-

seul

de

compte. i° On

en

outie

de

n'introduit

quand

simples rien

que

déguisement et spécial

exacde

l'al-

le

raisonnement

ne

le

dissimule,

îclativement

iare;

au laisonnement qu'elle s'applique pai et qu'elle est nécessaiie en lendre pour

lui-même, s'abuse

en

tant et

tandis

infinitésimale, l'analyse à moins récurrence, qu'un un mode de démonstiation

je réponds iécuiiencc

plus

géométrie

Je réponds ci-dessus que la théorie exposée s'applique tement à toutes les démonstiations de l'arithmétique, gèbre,

de

passci la fois

mathématique.

mathématiques et les règles

îcgles

démontient

C'est

voisin

plus

logiques,

science

enticis,

comme

d'être de

». Mais

plus do ces opéiations manuellement exécu-

analytiques et plus ligouicuses.

abstraites,

au calcul

de la science

fondateurs

ne se satisfait

cxorcé

qui,

DÊDUCTIF

les

lentement

qu'ont parcouiu le mathématicien mentales

RAISONNEMENT

on

dit

que

le calcul

est transformations, de nouveau L'algebie

consis-

algébrique, purement n'a pas

analytique d'autie objet

des expressions et ses démonstiaque la forme algébriques, ne peuvent tions à autie chose. La forme des pas se lappoitei de la science. les piopoToutes expressions y est In matière sitions

de

l'algèbre nécessaiiement d'une nécessnires

entre

des

énoncent autre

ceitainc qu'une foi me. Poui établir

forme ces

résulte teintions

formes

on ne découvic pas hétérogènes, était contenue dans la premicic. Si cela était, que la seconde il n'y aurait à faiie, mais une pas de démonstration simple autrement de mais un dit, raisonnement, application, pas La démonstration consiste à construire la syllogisme. forme en paitant de In piemièic. Le cnlcul algébrique est ainsi exactement à la construction comparable géométrique. On est trop à voir dnns les transformations de foi mules porté simple nouvelle

et

les

constructions

géométriques

des

opérations

necessoires

LE

et

qui prépaient et en lésultcnt; essentiels,

RAISONNEMENT

précèdent elles en

la lègle nouveau, gatantit « L'esprit ne comprend que ce qu'il nequin, peut n'y a pas ne se démontie

c'est

les

qu'il

le

seul

de consliuire

pothèse. 2° La connaissance

du

le suivent qui constituants et

fait

un

appaiaitie néccssaiic.

est

aimait

pleinement, constiuitc.

conséquence ni contenue

ou

éléments

îésultat

a lépetei

A. Man-

»

pi oposition d'arithmétique au moyen d'une opération à démontrci pi oposition

et d'une hypothèse à l'hypothèse, tique donc hétéiogènc; lésultc,

sont

de

Toute

lations.

209

le laisonnement

constiuctive

L'opération

Il

DÉDUCTIF

ou

d'algèbre qui ou d'une série d'opése d'une compose

; la conséquence dans l'hypothèse;

n'est

ni

idenlui

elle

est

de démontici en moyen qu'elle la conséquence en paitant de l'hy-

îésultat

d'une

opéiation

arithmétique est une constatation ou algébrique obtenu , api es avoir logique un pai un les chiffres successifs d'une somme, d'une diffcicnce, d'un pioduit, d'un on constate le lésullat « tiouvé » quotient, ». par une « lecluie On juge convaincu

3° est

conventions

est

le îésultat

déterminé

obtenu

a opéré selon c'cst-à-diic

qu'on

logiques, 2° les piopositions

thèses; tiecs. Mais il

le îesultat

que

n'est les

pai

discerne

sans

est néccssaiic

qui

démontier

Pour

parce sont:

les

règles, qui les définitions et

les

antérieurement

généiales néccssaiic

que

dans

la

qu'on i° les hypodémon-

mesuie



A l'égard des propriétés sinrègles. des quantités ou par les hypothèses, on a opéié, il demeure parfaitement

non spécifiées guliers, des formes sui lesquelles modifiable. et indéfiniment souple lyste

est néccssaiic

effoit

Comme

et sans

peine, l'est pas.

de

ce qui ne de Insomnie que le cairé

le

l'anagéomètre, ses formules, ce

dans

de deux

quantités leur plus

des ennés de chacune d'elles, égal à la somme on effectue on constate double l'opéintion produit, («-}-&)'; on n pris la forme du résultat; en faiet, comme pour règle, la foime sant l'opération, de l'expression et nullement a-\~b, est

la valeur

ou la natuie

quelles que soient nues ou inconnues, mnnière

quelque jours

un

résultat

des

ces deux

deux

quantités

quantités, commensurablcs

a et

b, on sait ou non,

numériques ou incommcnsuiables,

soient composées, qu'elles de même foi me.

on

obtiendra

que, conde tou-

LE

270

La

RAISONNEMENT

démonstration

donc

de même —

167.

DÉDUCTIF

est

arithmétique, algébrique, analytique quo la démonstration géométrique

natiue

maintenant

Revenons

au

laisonnement

técur-

pai

rence. Nous

avons

démontre

que,

nombie

se

qu'il

à sujrposer

n, quelconque ement est entièi

stiation

elle

tions;

consiste et

hypothèse,

conséquence cité plus haut,

une

Voilà

semblable

à établir

on

on de

pai

deux soit

On



parties. viaie

un pour démon-

Cette n-\-i. les mit i es démonsti lésulte

conséquence on

opéiation,

a-

d'une

constiuit

In

dans l'exemple Ainsi, l'hypothèse. les deux tenues de l'inégalité

l'inégalité

démonstration

sonnement

à toutes

qu'une fait une

multiplie

obtient

de

compose

qu'une piopiiété elle est vraie pom

cela pour en pnitanl

on

i-j-a,

par

vu

ne peut

qui

lécuirence,

puisqu'elle

s'expliquei en est une

le rai-

par pat tic

essen-

tielle. 2°

On

que In propriété est, dan* l'exemple

est viaie un ccitain (i) pour le nombie 2. Donc elle choisi,

vérifie

nombie, est vi aie

qui

et ainsi de suite indéfiniment. 2-f-i, 3-f-i, pour pour de la démonstration De ces deux îécurrcnce, parties par surtout la seconde. Comme il M. Poincaré envisage s'agit du singulier le passage été attirée par l'opération ou 2 ou quelque autre,

comprendre a surtout i

gulier, puis Mais

au nombre

la premièie c'est mon

c'est

importante: Aussi, fortement

suivant

par une montié

généralisations raisonnement

du

partie droit

étrange

» (La

tration

mathématique

Science

remplit vérité

ici

raisonnement

qui

nouvelle,

M.

j'ai

est

la

plus démontré.

Poincaré,

syllogisme ne laisse pas

à une

sa

que

du

et l'Hypothèse, de nouveau

attention

du nombre sinpaît et passe au nombre suivant, et ainsi de suite indéfiniment.

généraliser contradiction,

l'impuissance

son

qui

de

mathématiques, par récurrence

cascade

le syllogisme découvrir une

encoie,

à l'universel,

de

qui

à expliquer de réduire

n si les son

« syllogismes en donc la démonsp. 20). Voilà ramenée au syllogisme !—Oi

fonction mais

série

de

piopie de faire

qui usage

est, de

non

de

celles

LE

RAISONNEMENT

DÉDUCTIF

271

avoit démontté mon dioit de généraAprès que l'on possède. une vérification m'en ayant fourni l'occasion. lisci, je l'exerce, de ce principe Une fois en possession ceitaine que, dès qu'une sera établie le dioit de n, j'muai par un nombre propriété ce principe, à /i-f-i, l'étendie et je piocède j'applique par Mais tout l'intéièt est de savoir comment syllogismes. j'ai le

obtenu

principe. Autic

168.— caré

dcclaie

à des

(La

jugements

et l'Hypothèse, a priori, synthétiques

la

cipe

p. io)que « ce n'est

baptiser

».

Et

pni

récuirenée

M

laison,

glande

Science

c'est la difficulté, démonstiation de la

die

: avec

contiadiction

Poin-

faite

appel résou-

pas le

cependant est pour

prinlui un

a priori, et même « le type véritable jugement synthétique a priori ». des jugements synthétiques Ce principe le voici: soit Si, à supposer qu'une piopriété vraie un nombie n, on a démontré quelconque pour qu'elle est

viaie

le pour comment tion

un

de

struite

la pai

Ce

qui

l'importance Snns prit. de que tiier.

si, en outre, elle est vraie

pour/i-f-i» nombie i,

tous

pour a

est viaie qu'elle les nombies. Mais

faiie jugement synthétique peut-il priori des nombres série indéfinie est entieis, qui

l'esprit? caractérise

la théorie attribue

qu'elle doute,

fonction principe Si l'on

constructive

on a vérifié

si l'on

considère

con-

viens

c'est d'exposeï, constructive de l'es-

In pensée

comme

une

sorte

toute

contemplative, contenant ne fait

que je à l'activité

men-

généralisation suppose queltout ce qu'on en pouiia implicitement la synthèse dans l'opération pas consister

d'une

la synthèse ne peut être pensée agissante, et l'esprit ne peut d'avance, que déduiic que donnée analytiet détailler le contenu d'une vérité fondamentale, quement en puissance et déjà d'ores tout le savoir enveloppe laquelle possible. s'obtient

L'universelle

vérité

est

le détail donnée; et d'inventaire.

par voie de spécifiention n'est pas loin de cette M Poincaié de la science. Il va jusqu'à nicienne

conception dire que

des vérités

quasi

platole principe du du nombre pui ».

est « l'intuition par récurrence L'intuition du nombre pur ! Mais qu'est-ce que le nombre Ce n'est certes nombre abstrait. Serait-ce le pas le pur? ? A ce mot, nombre en général, le concept de nombre toutes laisonnement

272

IE

les

dirimantes

impossibilités devant mon esprit ne connais

RAISONNEMENT

DÉDUCTIF

du

conceptualisme qui n'est aucun

Le nombre

(5i).

surgissent nombre! Je

pas le concept des nombres;

de nombre; je ne connais que la suite et cette série, je ne me la représente pas, je ne la pense pas; je sais seulement à arrêter la construit. l'opération qui

indéfinie

je ne la conçois ne m'oblige que rien façon de quelque le nombie en Mais, conçoive que l'on pur, diic est une intuition' quel sens peut-on qu'il Au fond du présent on reconnaît sans peine la vieille débat, sui la nature de l'idée d'infini. Est-elle ou queielle positive pas,

? Est-ce le fini qui dérive de l'infini négative par l'intioduction de la limite ou l'infini du fini par la suppicssion de qui dérive > Si l'infini la limite est positif, il ne peut être donné que tout en une fois, sous la forme cntiei d'un a priori; il est concept la pensée un objet de contemplation. Si, au contraire, pour l'infini

est purement ou de répéter

suivte

que pai la fatigue, ni même actuel notion

ni

169.

aucun



s'il n'est que Impossibilité négatif, une opéiation sans être arrêté l'ennui

ou l'inutilité,

actuellement

il

ne

il

n'est

suppose

jamais aucune

a priori.

principe

11 faut

pensé,

comme

de pouiautrement

pénétier

avant

plus

dans

In nature

du

rai-

sonnement. c'est

Démonticr, ments

;

hypothétiques relation. Poui

d'une une

construire.

seuls

démontrer

on

conséquence,

car

On

construit

ne démontie ils

expriment

que la

des jugenécessité

entraîne qu'une hypothèse la conséquence avec l'hypo-

thèse construclives opéiations mais des opéiations l'esprit, essence elles sont des actions

ne sont

Les

vements.

On

ne feia

aucune

en est est prouvé qu'il de tous moins empiriques

s'il

se

exécutées

pas des opérations mentalement. En

externes, par exemple difficulté de l'admettre ainsi les

dans

les plus raisonnements.

des

de leur mou-

en généial abstiaits et les

Les

opérations numéiation

l'invention de la jusqu'à au moyen de jetons encoie ou, comme l'indique de petites Les abaques et autres pieires. systout les règles à calculer, tèmes de calculs sont des faits, d abréger ces opéiations qui permettent perfectionnements encore des opérations manuelles et sont manuelles. Addiarithmétiques écrite décimale, le mot calcul,

firent,

LE

tionner,

c'est

compter soumis

ce

et

RAISONNEMENT

il

or

l'addition;

l'unité

c'est

dispositif

expérimental, îelativement

permettent, de rique

définir

définit

d'objets,

l'identité

tas en un plusieurs des que objets puissent relativement à ces objets

Pour

faut

catégorie

et l'addition

définit

et de

En

des

géométrie, l'importance mais les n'a échappé à peisonne, voir que des opérations auxiliaiics nement

Elles

même

de

dans

les

toutes

le les

lignes

rotations, positions, en des mesures; 01 ramenei

ne

à des

toute

les

plume Les

graphique, etc.), laisonnement géométrique.

sont

consiste

et

îemplacée

pai '

graphiques enclins à n'y du raisonII

en

est

de

intcivicnncnl

qui

du

opéiations seulement

lai-

Ces

empiriques. manuellement

exé-

des (taille mentalement

techniques exécutées

aussi

que

à tiacei pas en des translations, supcide cpfin etc., figures, indiiecte doit se pouvoir

exécutables,

applications

laisonnement

y est

c'est-a-dire

directes,

dessin

Le

mesure

manuellement

opéiations, cutées dans

aussi

déformations,

mesures

à une

exécutées

lui-môme

consistent

mais

ne sont

sont logiciens ou piépaiatoiics

laisonnement

géométrique nouvelles,

l'unité

relativement

constiuctions

de opéiations de l'algc'*i*».

raisonnements

sonnement des

sont

être

le technique opératoire, la la manipulation manoeuvic, qui à ces objets, la constatation empila somme Ce qui caiacterise le (/|o).

que ces opérations et la constatation empirique du îésultat. logique

mentalement, la constatation

et

seul

la

c'est

raisonnement,

273

réunir

primitivement tas unique.

nu calcul,

DÉDUCTIF

à exécutei

pierics, dins le

mentalement

des

le soulèvement natuiels, pai exemple opérations d'agents d'une colonne de mercure d'un par la piession gnz, In décomd'un etc , et aussi tique, position coips par l'action electioly des opéiations la léduction pai exemple d'agents intelligents, l'effet de la concurrence', pai et intérieuics psychologiques, mobiles d'un les crime;

de la

demande

tions

tout

juge

appiécic comme ments,

historien lorsqu'un une incohérence,

lacune, qu'une sion rend un système ner un îcmaniement qu'elles toujouis

soient,

ces

instable ou

de une

et doit

opérations,

enfin

des

des

léaction.

objectives,

opéi

i-

loisqu'un îaisonnereconnaît une

nécessairement

mentalement

d'actions représejttntions GOBLOT. — Trail4 Ho Logique dés

comme

la philosophie obscurité ou

une

piovoquei

même

confuen

Si

exécutées,

ame-

varices sont

exécutables 18

RAISONNEMENT

LE

271

soit

monde

le

dans



à fait

mais l'esprit; l'observation dont moindre

d'erreur.JQuelles n'autorisent car elles elles

est

de

le

îègles aucune

on

l'enrichit

ne

ne

doit

être

ni

de certitude, ou un danger

cause du

? Non, syllogisme ni découverte;

invention,

dans

l'intelligence

Non; l'accroissement

expliquer sa pensée,

spontanéité la seule garantie

ni création,

permettent d'nutres donc

distinctes

de la spons'exerce selon des

est une tiansgression Celles sont ces règles?

lui

syllogisme?

peut mer

abstraitement

mais fictif, toujours se les représente.

cette

étroitement

enfeiment

acquis, Y a-t-il

monde

constructives opéintions est une manifestation raisonnement

de

règles, la dont

du

qui

un

des

Aucune

arbitraireCLc tanéité

dans

soit

réel, tout

ou même simplifié, de l'esprit des opérations 170.

DÉDUCTIF

non

restreindre, de logique

son

de

foi m elle

savoir

l'accroître. que celles formelle ne

de lègle logique du savoir; on a benu tiansforen pas si on ne l'alimente

y

les foi mes ne sont ; et quand plus mais de connaissance, de la pensée, comme en objets est une nouveauté, un transformation toute passage algèbie, ou du spécial à l'hétéiogènc, au général, une de l'hétérogène formelle ne lègle La logique de savoir. création pas seule les autiement le raisonnement du raisonnement; seiait opéiations de

ajoutant foi mes

la

indépendant Les règles antérieurement démonstration, Elles

ques.

faut il

Car

faut

auquel règle 171.

sur objets des opéiations

on

lesquels

raisonne.

sont les propositions logiques soit par évidence soit par immédiate, admises, ou de conventions soit à titre de postulats logiet se rapportent sont de deux les unes à la sortes, les

opérations,

poui

qu'il so.it

suffise

nutics de

n la

les cxécutei

et ce qui possibles, d'une est application Chaque lègle le bien restreindre principe qu'on

savoir

d'elles.

des

des

possibilité résultat.

matière

on qui —

qu'elles

l'applique. construit

Ainsi,

Mais

c'est

nécessité

de

leur

il mentalement, résulte de chacune un

car

syllogisme, au

applique

l'opération

accomplie

la

des

cas

selon

la

la conséquence. démontrer

que

est égale à deux droits, angles triangle à ceux du triangle, trois angles égaux sait à deux droits. égale angles qu'on

somme c'est une Cette

angles

construire, somme

d'un avec

d'angles démonstration

LE

sur

s'appuie

des

théorèmes

qu'une

ABC, triangle je puis droite AD sera BC, et cette

Il

d'une

ici

s'agit

; donc

résultat) une mei.er

du

démontrés,

qu'on

une

mener toujouis de l'opéraiion)

du

(nécessité

275

antérieurement

: applique par syllogisme on peut Par un point donné donnée une droite (possibilité mener

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

à parallèle on n'en peut

et

un

par

sommet

au côté

parallèle

A

opposé

unique.

construction

; mais

giaphique résoudre un

construire

ce n'est de conpas problème conséquence, AD est ici un moyen La parallèle sti uction. d'obtenir, adjacent un angle CAD à l'angle BAC, C, puis, égal à l'angle adjacent un angle DAE à l'angle à l'angle B. L'égalité des CAD, égal de l'application résulte de théorèmes pai syllogismes angles la

mais

antéricuis, d'une

somme

certaine

Démontrer est

portion Soit

fraction

ses deux

termes

changera

pas

et

plus b.

par

d'angles. toute proportion

ne

change

par

une

de

valcui

la

but

de cette

suite

raisonnement

c'est moyens, de ces deux produits.

que

Le

du

des

l'égalité la proportion

Une

par

dans

que

au produit

égal

non

l'essence

fraction

ad=.bc»

pas

même si je -y double

de

je

; donc

avec

on

la fraction

deux

est

uction

des extrêmes

termes

ses

multiplie

opération

consti

quand

ses

multiplie

la

le produit construire

valeur

quantité

si

est

d'écrire

deux

In pro-

multiplie -rb

ne

par

d,

termes

LE

276

Le

raisonnement

de construire

173. logiciens à peine

qui

n servi

à construire



manière

spéciale il s'agit

avec

au

syllogisme, d'avoir un nom.

en

le

tout Entre

et cette

art

celles

qu'il laisse un

est

aussi

des

Yarl

nombres.

donnée

l'importance si simple

raisonnement. celles

libeité

Cet

logique.

de

infinie

opération dit-il, C'est,

toutes

liberté

toute

In série

s'étonne

Duhamel'

à ses fins, vention

une

est

Quand l'hypothèse. est vraie pour tous les nombres, qu'une propriété dnns la démonstiation de retrouver l'opéintion

est gismes qui ses opéiations. choisit

récurrence

conséquence

est naturel

même

par

la

de démontrer il

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

pai les méritait

qu'elle

de diriger

les sylloen effet

L'esprit dirige sait êtie qu'il possibles, à le conduite juge propres champ quasi illimité libre du que celui

il

à Vinpeintre, au ; c'est

du poète, et il n'est pas moins ciénteur un art sens littéral est la 'cc/j-ct/r, poétique, T£'/VÏJ. Le génie audace et la fièie assurance d'un esprit qui ne craint généreuse sait se conduiic. ne Les îcgles parce qu'il pas de s'aventurer, du

musicien,

sont

pas pour vérité Chaque

d'autres outils

varient

qu'il

quelque ont qu'ils et fléchissent

les manient.

comme

raisonne,

de la pensée faiie bientôt aucune

de

d'elles

ne

un

progiès nécessité,

Des

entiaves, instrument

un

avance, nouvelle

l'esprit

de plus et s'émoussent

pour

la

leviers.

en construire lui-même

foige

moins

des

mais

outils

opéiation, et de rigidité

L'inflexibilité

En îésumé,

1

est

construite

à mesure

;

des

laisonnement

pour

meillcuis

qui

le

ses

d'autant

piécision, qu'ils entre les mains qui

des lègles assure In liberté de l'esprit dureté de l'acier celle de l'ouvrier.

il y a un syllogisme raisonnante, relativement

car, sauf à l'usage

Le positif. à la spontanéité

raisonnement

dans les

chacune réserves

des déniai que

nous

ches allons

des hypothèses (178, 187), ces démarches ne doit êtie arbitraire aucune ; mais car se réduit à un syllogisme, chacune doit êtie

méthodes

dans

les sciences

créatrice

de raisonnement.

doit de

Paris,

au

l'esprit

Gauthicr-Yillars,

sa syllogisme sa fécondité.

t

Ier,

t,

G 8.

CHAPITRE

LE

XII

RAISONNEMMENT

DÉDUCTIF

(Suite.)

LA



174.

une

dans

La

DEMONSTRATION

INDIRECTE

démonstration

indirecte

à établir

toutes

les conséqnences à l'exception d'une

donnée, hypothèse à une impossibilité,

conduisent

consiste

que,

possibles seule. On

toutes celles qui ne contiedisent conséquences possibles ; on démontre pas l'hypothèse que, sauf une, elles sont imposen montiant contredisent ou que quelqu'une de sibles, qu'elles

appelle

leurs

contiedit

conséquences

une

antéiicuiemcnt

propriété

admise. cerqui reste possible L'unique conséquence peut être d'une titude absolue est imparfaite, car on ne l'a ; son intelligibilité borné à ; on s'est par des opérations positives pas construite exclure

l'inintelligible. à In démonstiation

imposé à démontrer.

mener

peut trer

Ce procédé

étant Ainsi, une pcipendiculaire

n'en peut mener qu'on autte droite passant par le de la pcipcndiculaiie. La directe

l'ait

pas

fasse tiouvé.

élimination même

est souvent

de la pi oposition

on donné, pai un point droite démondonnée, c'est démontrer qu'une, que toute donné contredit la définition point que, à une

démonstration

il que possible quand s'agit est unique. Mais il arrive aussi

priété la conséquence ne

parla admis

par nature

soit défaut, On se contente

indirecte

de démontrer

est

qu'une prode construire

que le moyen n'existe qu'il pas, alors

de

la

aussi

soit

qu'on démonstration

indirecte. Elle

exige

le

dénombrement

complet

des

conséquences

LE

278

RAISONNEMENT

DÉDUCTIF

de l'hypothèse sans ; il faut en faire une classification avons vu qu'une Nous telle classification se prouve et se ramène à des dichotomies dichotomie, (92). Chaque faite de jugements est une alternative. La hypothétiques,

possibles lésidu. qu'elle étant plus

et

simple

la plus

claire

des

jugements contradictoiies(i5o). On appelle démonstr ationpar recte

d'une

dire

figure démontrei

LA

175. ments

l'absurde

est

celle

de deux

la démonstration

indi-

de sa contradictoire. par la réfutation au moyen d'un de la troisyllogisme dont il faut d'ordinaire c'est-àconstiuire, la majeure, soit la mineure, soit les deux.

proposition réfutation se fait

Cette sième

alternatives

(i/J3), soit

DEMONSTRATION



Loisqu'un un fait qui n'a

DU

FAIT

d'instruction juge eu aucun témoin,

SINGULIER

prouve par des docucomment convient-il

son raisonnement? Induction? Mais on réserve ce d'appeler nom au passage du fait à la loi. Déduction? Alors il faut admettic une déduction du fait au fait, du singulier au singulier. Le nom

d'ailleurs

impoite est un,

laisonnement

peu,

car

nous

verrons

bientôt

le

que

et que l'induction et la déduction sont des opérations de même ne différnnt la premièic de nature, la seconde à l'expérience. que par l'appel Le raisonnement au singulier consiste qui va du singulier à consti uire le fait inconnu avec les faits connus. Il est impossible

sans le secours ne

constiuclives

de principes cai les généiîiux, doivent rien contenir d'aibitiairc,

des vérités

leur fournir générales peuvent de principe est un syllogisme application clusion Les principes peuvent singulièie. sitions

exactes

naturelles.

Ils

et

îationnellcment

déteiminent

d'autre rations, La déduction

des relations simplicité infinie du réel. quasi Pour tions

que sont

ses déniai requises

rigoureusement

la paît de leurs

nécessité au

fnit

ne

se

abstraites, Aussi est-elle

ches

n'aient

règles.

hypothétique soit des êtie soit

démontrées,

d'une

part la du fait

des

rien

opérations et seules

possibilité résultats.

Chaque à conpiopodes lois

des

opé-

l'idéale pas dans mais dans la complexité difficilement rigoureuse. meut

d'arbitraire,

: i° II fautqui les principes certains dans leur univcisalité.

deux

condi-

soient appliqués conOr notre

LA

naissance

des

scientifique

lois

utilisons

nous

FAIT

SINGULIER

naturelles

est

la connaissance

pratiquement de lois naturelles

nombie

279

très

et

limitée, d'un

vulgaire

n'étant qui, point certaines ni tout

ni

être

DU

DÉMONSTRATION

grand

ne peuvent exactes, à fait univeiselles

: rigouieusement telles les lois relntivcs aux mobiles des sont, par exemple, actions d'un si grand les endans humaines, qui sont usage ou autres et dans les îaisonncments de la judiciaires quêtes — 2°11 faut vie pratique en généial (Is fecil cuiprodesl, etc.). en outre de ces principes Or soit rigoureuse. que l'application terme le petit du syllogisme n'est pas ici un concept abstrait, mais un fait une réalité une conciet, natuiclle, par exemple ou un événement ou une série d'événehumaine, peisonne ments

n'en saisit jnmais , l'esprit que assez nets pour êtie ccitainement

jours înle. Le dans

déduction les

du

fait

au fait

est

certains un

pourtant

aspects, pas toucas de la loi géné-

cas idativement

simples par îégis nues. Toutes les applications des sciences en sont Les lois de calculei astronomiques permettent

du

passage tous piévoir

d'un

astic

d'éncigie maladie, le cnlc, la

Aussi souvent

le

décioit

à

en

la

possession de même

aimes

con-

des exemples. exacte l'heuie

d'une

l'ennemi.

La

la qu'augmente savoii et la complexité

concoidanccs

qu'a des conséquences du coips de la victime

bien

lois

mcsuie

de nolic pauvreté les déductions du à des

l'effet

législnteui mai clic de

la

tacticien,

déductions entre

le

l'économiste,

usuelle

de mécaniques les pièces d'une machine les quantités et utilisable d'énergie médecin la maichc d'une piévoit

cntie

consommée;

les

méridien, de toutes

les mouvements

et le îappoit

donnée

au

et

possible des lois

fait

au

fait ou

plus

l'accusé. Mais — L'accusé calibic.

moins

il

certitude

fisdes

dispropoition du îécl.

aboutissent-elles

logiquemenlnéccssAii est de même calibre

de

mesure

plus

impressionnantes es. Jja balle extiaitc que

peut y ne îcnd

l'aime avoir pas

tiouvéc plusieuis

compte

de

de son

un intervalle à temps pendant qui coirespond du crime. Mais on peut êtie des mois incapable après ou simplement des semaines et mêmes des jours, de écoulés, — îeconstitucr de son Les antécédents de l'emploi temps. l'accusé montrent était enclin a des actes de violence. qu'il l'emploi l'heuie

Mais

il

celui

qu'on

peut

êtie lui

enclin impute.

à de

tels

actes

et n'êtie

pas

l'auteui

de

280

LE

La de

déduction

du

difficile plus corde avec les un

contiaire, sonnement peu le s'évanouir

un

le

anéantit

par

Le

lai-

peu à voit

Le

coupable et souvent

icssouicesde cesse

et la premièie

l'autre,

le but

de

triomphe

résistei.

: le dcnombiement

complet

de

la

démonstration

connaître l'abstrait, pouvons intégralement rien ne nous échappe des opérations pai lesquelles construit. Dans le réel, ne connaissons le nous calculs

indi-

du complexité inépuisable des suppositions possibles.

Nous

Les

au

resseire

possibles. de défense;

suppositions un ses moyens

essentielle que In condition est difficile à réaliser dans la

concret

fausse.

successives,

appioches

s'ac-

supposition en résulte;

sa culpabilité pas tant de dcmontiei que à la nécessite de l'aveu. C'est une dialectique une lutte entre deux dont logique, intelligences

les éprouve In seconde

lecte

pas qu'une il faut qu'elle une supposition

usage directe

n'est

qu'une

qunnd C'est

suffit

connus, fait

pai

réduire

plutôt l'une

ne

faits

piocède des champ

de l'instruction de

il

;

seul

fait singulier grand La démonstration (174). au

singulier indirecte

la démonstration

est

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

pourvu que nous l'avons tout

de

rien.

être peuvent par la picingénieur déjoués sence d'une oblidans une pièce d'acier. Nous sommes paille si elles étaient sur les choses comme gés de îaisonner simples, parce

d'un

notie

que

simple

connaissance

du

choses

est

toujours

plus

qu'elles.

LE

176.

des



fait

au

TEMOIGNAGE

des

L'interpiétation fait,

en

comme,

comme L'historien, signes. enchaînement les faits et leui dont

opérations bitiaiie.

Toute

unique:

la

la

la critique vér lié du fait

possible Deux

de l'existence

ne

pas

peut

proprement monuments

sortes

de

anciens,

magistrat avec des sei ait

de

constntci. des

une déduction

témoignages, les oeuvres d'art

à

de

intcrpiétation constiuit

instiucteur,

pai des témoignages, ne rien contenir d'ar-

du témoignage sciamène doit être la seule témoigné

du témoignage. documents servent

diiectement parler,

le

perfection

est

témoignages toute généial,

étnblir

Les

et

explication

des

uns mais

à une règle

ne des

de

fnits sont

qu'on

vestiges.

littératuie,

à

pas, Les

les

LE

monnaies

et médailles,

écrits

qui

n'ont

point

des

sont

Un gnagci. flore tropicale,

fonction

tale.

Aux

à l'époque

les

chez

à des

d'une

que

faits

passes l'existence

de ou de

et inca-

l'existence

de

animale

espèce il faut

une

de

ou végéles signes,

ajouter faits passés,

sont mais

présents, ces faits

si non

est la seule

du

explication possible Les témoignages

signe sont destinés

destinés

peuvent signes doute : les oeuvies

des îcslnurntions, en scène simulant

à renseigner, D'ailleuis

à trompci. aussi être des

ces et s'en

les

dans

tertiaire, rudimentaire

oigane est la pieuve

du passé, ou suivivances

testes liés

aussi

ou

Un

ancêtres

observés,

être

secondaire

ou traces

vestiges être des

diiectemcnt

tous

la postérité ne renseigner est de même des jnèces à

pour Il en

tempéiée. une fonction

qui sans nécessairement

vent

faits

et

diplomatiques

La géologie, par une enquête. des vestiges intei prêtent et non des témoibambou fossile est la pieuve d'une de l'existence

aujouid'hui de remplir

pable cette

281

pièces

témoignages. des traces 1élevées

conviction, la paléontologie

région

les été

pas

TÉMOIGNAGE

donc

ils

\ eutia-

les vestiges, sans témoignages qu'on les monuments altéiés par

les

apocryphes, d'nrchives pièces

un

cambriolage

ou

une

fabriquées, un suicide

sont

mise

de

faux

témoignages Le témoin

le plus consciencieux et le plus sinhistorique cère ne s'est, en général, donné la peine d'écrire que pour les faits comme il desiie les voie et piésenter que la postérité les juge. Ce qui rend la critique du témoignage si difficile, c'est des lois de causalité, ne se borne pas à appliquer qu'elle mais

au

son

téi.'^if

oigucil, sur dans

• les

lois

de

finalité.

témoin

est

à son mérite est favoiablc "ige à sa vanité, à son paiti, à sa caste, le cas continue, car alors la vérité

tinct

la concordnncc principe spécial. sans entente et sans préalable 1 encontre

fortuite

fins

cause

quand à son

Teneur commune

est

; il est la seule cause

est

un fait

en

vertu

disd'un

et le mensonge d'illusion est

la probabilité diminue rapidement faux augmente. des jugements Si les témoins

le nombre quand ont pu être déterminés mêmes

dans

suspect

personnel, à sa patrie

à l'écriic. qui ait pu le detci miner des témoignages concordance indépendants du témoignage lui-même. On l'interpiète

finale La

une

Le

à altérer

dont

mobiles et par les mêmes la vérité dans le même sens,

en leurs

vue

des

récits

282

LE

la

manifestent eussent

qu'ils

même



inventé

La

car

aussi

avec

fait

peut-être ces mêmes

prouve qu'elle Une supposition

sitions

n'a

tion

est

d'une

possible,

muraille,

pratiquée de traces:

dans

Examinons

du

poite

au des

fait,

qu'il

vestiges, élimination

de l'ins'agisse ou en de général, :

l'accord

ne prouve diffeicnte

d'une est

pas qu'elle s'accoidernit

désaccord

avec

un

seul

est

toutes les autres prouvée quand suppoété éliminées. Le champ du possible peut un système de dichotomies* le cripai ce local

des ouv ci -

l'une

qucpai

dont l'énumérafenêties, (poitcs, cheminées) ou pai une ouvcrtuie anoimalc (percement d'une toiture ou d'un Une brèche planchei). les

n'auiait

paiois

du

l'explorntion les portes,

anciennes

pas

VARIEE

une

la

pour été

livrci

avaient

avant

et

pu êtie écaite

fenêtres,

étroite

eteouvertes

était,

local

les

celle ci est que trop humain. Si ces fenêtres gnée Cette

fait

s'intioduiredans

pu normales

turcs

CONCORDANCE

supposition mais son faits; est fausse.

ont possibles êtie délimite

parfois minel

DE

n'expliquerait

faits.

procède par tous les faits connus

signes viaie,

mêmes

témoignages,

quelconques, avec supposition

cela

les

déduction

des

terprétation

mais

tendance,

METHODE

177.

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

sans

lépaiée cette

laisseï

supposition. cheminée. Vérifions

à passage ces toiles ouveites,

un

être

d'aiai-

de poussieic eussent été rompues. le crime, fennec intéiicuieapics

ment

Une parunverrou. îesteplusquccclte le ciiminela dùnéccssaiiemcntcnticr.

autic Ala

poite

rigueur,il

pai où demeure

malfaiteur tiès ait qu'un ingénieux imaginé quelque le juge dont moins ne instiuctcui, stratagème ingénieux, s'avise Souvent le champ du n'est aussi point. pas possible délimité : on ci oit nvoir éliminé toutes les supposimplement possible

sitions on

possibles

sauf

a pensé. Si In concoidancc

une

preuve

présomption grande poui des sciences,

de

la vérité, de vérité,

on

une; d'une

a élimine

la

supposition diveisité

et

cette

toutes

avec des

celles

les

faits

auxquelles n'est

concoidanccs

présomption dans la piatique, et même être, sensiblement à In équivalente

peut clans

est être

pas une assez

In pratique vérité. Dans la

MÉTHODE

DE

CONCORDANCE

on est souvcntobligé pratique ne laissant de l'action pas

impossible

empreintes

s'en

233

les

contenter,

exigences la certitude

le temps de rechercher les sciences, le meilleur moyen est de la mettre à l'épreuve sur une vérité.

Dans parfaite. d'une supposition sur elle comme Est-il

de

VARIÉE

deux

que

certes.

Non,

digitales?

hommes

de en

les

s'appuyant les

aient

Mais

s'assurer

mêmes

combinaisons

que l'extié-

les de papilles à tactiles piésenter peuvent rangées sont infinies, si variées mité des doigts et, en fait, que le sera pu en comparer vice anthropométrique des milliers sans en deux

rencontrer le

vrai

semblables. et

coupable

un

S'il

innocent

tes

il

identiques, digitales cette concoidance si raie vrai

et celui coupable que de la justice. soupçons Je n'ai d'auties preuvesde ou

je ne multitude

rencontre

d'auties

entre le piécisémcnt indices ont aux désigné

l'existence

de la villedeLondies,

la concordance variée d'une que de témoignages et de signes dont indépendants, aucun n'est décisif. Le lécit d'un pris sépaiément voyageur êtie une mystification, et quelque qui en îevient peut supercherie que

suis

peu de chances que des empreinaient moins encoie que

quelconque en a bien

y

se

y n déjà

ou

quelque

supposition de icncontics

ligouicuse, cntie une

178.



Sensiblement, compte nous conviction

La

concoidance

la

vérifie.

Il

dans

chacun

de

Londics.

de

est

d'une

In

qui à une

api es nous

de

logique différence

certitude.

est

elle quand à constiuire

Mnis

impiobabilité sensiblement

pas pciccvoii et une entière

faits

à l'existence

qui équivaut en ce sens que, même a pas là une impossibilité

variée

des

d'nrlifices,

mensonges, faire croire

à

pas

qu'il n'y ne pouvons aussi forte

impressionnante, n'ont contribué pas

qui si c'est

possible de la ville

piopres

n'existerait qui toute estimation et

impossibilité. êtie îcndu

sante,

foituitcs,

ville

dépasse

est

illusion

par l'existence d'un ensemble si divers

j'explique

d'une

allé,

jamais

paiticulièiement se icncontrc dans la

supposition, a fait découvrir.

saisisdes

faits

surtout

même les La conqui supposition coidance variée se piéscntc alois sous la forme d'une vérifica' tion Si telle interprétation des faits connus est juste, on devra obscivei un supplément tel autre ce fait, le fait; d'enquête est

difficile

de

se défendic

de

l'impression

qu'il

a

LE

•284

que s'il d'une

une valeur

probante plus grande Il n'en est rien. La probabilité vite des faits avec le nombre nouveau

et

s'il

eût

tenir d'en compte. obligé en garde contie faut se tenii

eût

été connu

été

très fait

chaque restreint

valeur,

le

l'eût

restreint

exacte-

connu

d'abord,

et qu'on

été Il

les

impressions subjectives et l'invraisemblance. En

constituent la Maisemblance qui de nécessité l'absence logique rigoureuse, non rationnelles, être produite par des causes n'est

pas

l'ètie

pnr

la

detciminé des

sont sont

impressions rien autre rien

naissance certaines

entièiement

sentiments.

subjectives, chose que

autre

que îationnelle

de ln logique On la îange spécial. elle fait un tiques; convient est

une

en

mathématique. est de la physique, logique.

si

effet

application De

des

raisons

piobabilité d'oidinaiie

même de

même

peut

le jugement

qui peut pas de

jugements, ne 1élève

de jugements, ; elle appartient dans

du aux

mathématiciens.

des

traité

mathéma-

et de

non

et sous

un

seule

ne

ne qui à la con-

cas

sciences

calcul

mathématiques, la que physique le calcul

donc

à elle les

parmi

causes

cet tains

exigerait

giand usage de la laisser des

conviction

du jugement est indépendante elle relève de conditions qui

et peut même, se calculer.

conditions,

La

qu'il elle

des

la

pai d'auties vraisemblance

Ln

la probabilité

Mais

logique.

des

la

d'abord. croît

supposition car concoidants,

a quelque Il possibles.

suppositions manière môme

de la

nvait

s'il

indépendant,

des

champ ment

DÉDUCTIF

RAISONNEMENT

une

l'algèb.e Mais science

mathématique est probabilités

de

CHAPITRE

XIII

L'INDUCTION



179. un

La

naturaliste,

du tout Les mer

non

d'ailleuis et

puie être de

disent

quelques-uns naturaliste deux

qu'une d'un

guèie est l'oeuvre

inductive

logique d'Etat,

ni

poète

physicien'. se sont juxtaposées

étonnant

: elles

que

sont

l'intelligible soient de

la

pensée empirique Cette opposés. hétéiogénéité est

déduction

Tandis

que

les

avant pouitant de la déduction.

philosophe

môme

logiques un contiaste plus pas

qui était théorie

d'Aristote,

logique n'est

très

vérités

nette de

des

dans

la

était

qui

mais

sans

sans

pas foi-

Il n'est hétéiogènes. et le îéel, la pensée natuie différente sans vérités

d'induction

pur,

et

de

Leibniz.

ne qui à Dieu

îelèvent

philosophie

laisonnement

La

homme

diamntiquc, s'unii,

tout

de contradiction, que du principe s'imposent les lois de la nature sont des « maximes subalternes

même, » établies

de sa volonté. Elles des décrets n'ont rien de nécespar lui, saire en soi ; elles sont choisies les possibles, pai lui parmi parce les meilleures ensemble, sont, dans leui ; pourLeibniz, qu'elles les lois natta elles sont des ci éatures. Ainsi un législateur édicté des

lois

sa voix l'aibitrc dont

sa sagesse

que

proclame, que son ; il est lui-même

ne dispose le Cependant

au

lui

il

inspire, autorité soumis

pas, celles laisonnement

sa volonté

que

impose, à des lois

de la laison pur

est

il

en

décide, est

n'a qu'il universelle.

destiné

l'auteui pas

que et

faites,

à se rappoiter

Ses principes des expériences et expriment possibles ses conclusions d'autres Il serait vain expériences possibles. s'il ne modifiait action sur les choses soit notre pas soit notre réel.

attente

des

n'a

seulement

i

pas

Sauf

peut

événements.

êlro

un

pour

peu

D'autre but

alchimiste.

une

part prise

l'analyse expérimentale de possession des puis-

28«

L'INDUCTION

sances

iiatuielles

rcndic

la nature

lement

c'est

Or

l'intelligible, ver, en partant nous en tel

vérificia,

volonté

de

; elle intelligible de l'homme, volonté

à la

desquels et faits

la

par

ce

tend mais

à son

aussi

d'auties

que laisonnement

du

intelligence. construire. Trou-

vérités

plit ètic

la même

antéiieuicmcnt

non bien

ce qui est démontic

à

difféient, des

par

l'hypothèse.

des

opérations On prouve

les

hypothétiques,

en

lois,

; mais comme l'hypothèse rations en partie arbitraires, de l'expérience. Les

mêmes

vent

être

vent

été

détcimina

métal

; Galilée

C'est

découverte qu'un

carrés, triangle

régléo y rem-

syllogisme et

comparer qui qui

peutmais,

spécialise,

On

généralise.

en jugements hypothétiques, non arbitiaires la conséquence induction des par jugements

construisant

la

avec

conséquence

on

ne peut le faire que on en soumet le résultat

par des opéà l'épreuve

l'aiic usa

du

de

la

même que d'un

parabole

procédé les Egyptiens

en pesant celle pour avaient

triangle

des

ont

peusou-

Archilames

de

de la cycloide. appiis que 3, et il est vrai-

rectangle, la propriété de l'hypoténuse a été générale que les Pythagoriciens en vérifiant toutes les pai que nombre carré est la somme de deux autres nombres

semblable

fois

abstraite.

se démontrent déductivement qui et l'expérience l'induction et par avant fût en état de les déduire. qu'on

par l'expérience les côtés 5 sont

4 et

se laisse

éloignées fait nous

vérités

prouvées induites

mède

et le

au syllogisme la déduction

pas certes

déductivement

constiuisant avec

L'induction

fonction.

ramener,

admises

mêmes

Il ne semble

et la déduction soient si pas que l'induction de l'autre. le laisonnement du fait au l'une Déjà essence a paru en son à ln déduction identique le même de construction trouvé Nous procédé y avons les

à l'aide

ultéiietue

l'expérience inductif.

donc

par

de seu-

non

principes ces mentalement

rcconstiuiie

est le but

aussi

à la soumettre

que nous pouvons vation des faits, des

de l'obsci puissions constiuire

mais

l'homme,

les

racines

rectangle

de 1.

ces La

trois

nombres

découverte

d'un

sont

les

théoième

côtés

d'un

consiste

des tables ou abaques donnant des calculs tout faits dite , la table employait en est un des P) lhagonciens de Pythagore au moins à 1 origine, fut, L'arithmétique des nombres science du une science «t les anciens calcul, n'ont plutôt qu'une jamais confondu Y arithmétique, traite du pair et de 1 impair, des nombres qui carrés, premiers, a>ec la logistique et triangulaires, ou art de calculer Enfin ils faisaient de hétéromeques i

On

ARISTOTÉLICIENNE

L'INDUCTION

la

à découvrir

souvent

raison

287

d'une

intelligible viaie. Trouver

chose

qu'on intelli-

constamment la raison être déjà c'est des lèglcs trouver d'une ou princiconséquence, gible uire par des opérations de la consti mentapes qui permettent ces lègles font exécutées. il no suffit lement Quand défaut, les mentalement d'exécuter constructives, opérations plus connaît sans n'en fait l'avoir pas le résultat; après puisqu'on c'est-à-dire il faut les exécuter aussi arbitrairement, règles, sait

ou

manuellement,

objectivement, naturels, agents

afin

d'en

constater

L'INDUCTION

A,

B,

se réduit

Elle D

G,

ont

une

même

B,

: i°

Remarquons est un ainsi,

que mération

collectif,

la mineure, est complète

jugements. tous rant seul,

est

on

C'est les

termes

ne présente opération valeur de l'induction

une

d'un

de

l'induction

savoir

acquis.

ou

groupe ou

groupe

tel

du

toutes

genre.

espèces

ou soi-disant

telle,

est une

énumération

du

; genre énonce que

cette

énu-

: il

n'est

; n'est trois

simple d'une

en chacun pas

pas

un

figures en soi te

syllogisme ; le prédicat

ce qui

baconienne,

fait

la

soi-

deux exprime : en parcoulogique sans en omettre un

constatation collection, d'eux une

de

qu'elle

même

propriété. la difficulté, mais

le passage

entre les nombres et les figures, rapprochements en sorte que 1 arithmétique ne fut pas d abord figure,

continuels

l'induction

P.

individus

du

cause

du

propriété

quantifié

une

a reconnu

totalisation

ou des

ce raisonnement que d'aucune des mode aucun mineure

de

différente

ou soi-disant



disant

des

par

le petit si on peut terme, que l'appeler un genre étant un collectif par rapport celles-ci sont en nombie limité;

à ses espèces quand terme 2° que le moyen du groupe des individus 3°

hors

bien

à une

tous les G, D sont d'un les espèces genre. Donc P est une propriété A,

exécuter

le résultat,

mettre

Commençons par ou formelle, aristotélicienne baconienne

faire

ARISTOTELICIENNE



180.

les

du

tout distincte

fini

nombre

Cette aussi

In

à l'infini.

était

pour

de la géométrie.

eus

208

L'INDUCTION

5° sait

dans

si,

que être

vaut

pour

— cela

attribue

ses

dans

le même

sens

constaté sont

l'avoir

en

: la

au

ce qu'on genre la conclusion est

espèces, do cas,

infinité

c'est

espèces l'induction ou

science

en

fait

un

tournent planètes des oibites décrivant d'elles. la

chaleur

n'est

fiéqticnt autoui

et

de

pas

usage. du soleil

elliptiques, savoir que

Poui

une

déjà baconienne.

formelle

les

chacune poiu de conducteuis

l'affiima-

que est

des

aristotélicienne

méprisable savoir que toutes

faut

de

une

L'induction

poui Pour

métaux

l'on

propriété

connaissance

l'avoir



chacune pour lésullantdc générale,

la

181.

cas

de chacune

vrai et

générale tion do

le

il faut tous

les il

l'électricité,

constaté

chacun d'eux. pour à diie que tous les métaux Si nous nous boinons connus ont c'est en effet une simple cette propriété, totalisation. Mais si si on découvre nous entendons un métal nouveau, parla que, il nous lura cette faisons une induction bacopropriété, fort contestable), cai nous disons, à tort ou (d'ailleurs est nécessairement à raison, liée aux auties que cette propriété on définit un métal, en sorte par lesquelles propriétés, que nienne

ne

se piésenter pourront jamais dire dans le cas ou voulions que, les piopriétés nouveau toutes ayant

celles-ci nous

corps conductibilité, une feiions

nous convention

n'a

une

formule

étroite

logique,

d'autre brève

avec

et

commode.

le

syllogisme elle fournit

servent l'expression

l'on des

Elle

cntégoiique

de positif fin que

Ce majeure. et ce qu'on tous, deux opérations,

d'un

savoir

Et

découvrirait métaux

si un

sauf

métal, de mot.

la

nous

à notre de

savoir; l'énoncer en

une îdation présente des deux premières

la

à transformer

celle-là.

pas l'appeler une définition

rien n'ajoute résultat ni d'autie

dont figures, de on peut le dire cun, Ces de chacun. le dire logiques, \enances

devrions

formelle

L'induction elle

ne

sans

sait de chaqu'on sait de tous on peut verbales plus que

selon

les

besoins

une

fois

acquis

et les

con-

l.

à Ans»o*'î cette induction il d attribuer formelle i. Confient qui n'est qu'une totalisail représente 1 induction sous la forme d un tion des faits ? Dans les Seconds Analytiques a II est éwdent mais M Lachelier ce passige n'a interprète syllogisme, quAnstote fussent les seuls animaux que 1 homme, le cheval et le mulet pas admis sérieusement sans fiel, indiwdus indmdus

en général, de dresser la liste complète ni qu'il fût possible, des faits ou des d'une » L'homme, le choal et le mulet ne sont pas des espèco déterminée. d une espèce, mais des espèces d'un genre, et un genre peut a>oir un nombro

L'INDUCTION

BACONIENNE

L'INDUCTION



182.

des

des

Ceux-ci

loi

dépasso

un

pour

un

les

faits

nombre

fini

;

nombre

infini

à quelles conditions d'etendic à un nombie poui

infiniment en



légitime est obseivée cerne

chose

nécessairement

vaut

constante

ln

de

sont

:

les

faits

autie

a pour but de tiouvcr et de lois qui les régissent. relation constante qu'une

faits.

L'affirmation

savoii

BACONIENNE

baconienne

par Tetanicn rien loi n'est

prouver Une entre

L'induction

289

nombie

et

de

obseivés. la

faits.

relation

11 s'agit il

comment, 2°pourquoi infini défaits la iclation

fini.

La

les

première seconde

de est qui con-

question le principe

de l'induction, la procédés détermutisme sur lequel elle se fonde. de bien Il importe entendre cette division

de

ne s'agit nullement de tation de l'expérience

de

du

la question. successives : l'interpré-

deux

opérations la généralisation

et

11

l'expérience.

d espèces c*t déjà un universel , donc 1 induction L'espcce aristotépour pratiquer il faut connaître licienne, consiste à réunir lois en déjà des lois , 1 opération plusieurs une seule ne confond Anstote lo rapport de lindmdu ou du cas singulier point à avec le npport de 1 espèce au genre VI I achclier a Lo continue lespece sjïlogismo il dans si décrit une opération donc, nous qu «upposc pensée, préparatoire par laquelle décidons tacitement certain nombre de faits ou d individus étro considérés qu'un peinent fini

de 1 espi.ee représentants elle mime, est 1 induction et

comme

les

ration

d identité,

il

puisqu 1 équivalent il niais

comme

e^l absolument de

tous

Dms

1 a deente

rien

« propre u Callias

de la

est perception de 1 ivcu Ainsi,

lespece, contenu

mais

du

logique 1 universalité

de

1 essence lui

les nier, versel do

deux qu'on dans

la

doctrine

nasser, de sous mais

parce l essence la

forme

des

même

de

Idées

ne

a

c'est-a

au

Traité

saisi

dire,

do

que cette opésur le principe quelques indi\iàus

part fondée

le

silence

ne

1 homme

non

concluons , la

dans

loi

pas n'est

'on

sur

celte

du fut passage directement opposée

a la

loi,

à cello

s appelle/ qui des individus a

nous lo pas pour et sous h forme

essence

le

c c-l-h

dire

csl

qu'on

sur

tente

de

I) se

rapportent d autres

et

de

doctrine, fond,

Logique.

qu'elle

la à

pas à la concerne Anstote

s insurger contre inductive C'est par

1 acte

et

individu

beau

, sa



nous

beaucoup dans 1 individu

l'essence II

humain

même, sur

donc

1 universalité

métaphysique,

GOBLOT.

lui

Analytiques de rapprocher do

d une

Msible,

des A nalyltques av ec une page précision dit il, les «.très individuels mais 1 objet

d Anslole, dans chaque

1 Induction

qu il ignoro l'analyse de et de l'accident, de

la dernière

d Anstote

n (Fondement dos passages

est

1 autre,

percevons, I unnir-el, 1 etre

est

il

qu elle n est point contraire a ce principe de regarder lo passage Anstoto cité, garde

1 espèce vojons fait unis le fait

pourrait le singulier,

Or

a Nous

L opinion de 1 induction,

meme

attribuer

a désirer

nous

de

dans

opération ne laisse qui

n

entière

elle, des

puissance cet égard, reste

même la ne

il

ne

artifices qu'il n'est

perception s'est jamais parvient comme

cherche pas

Le

question

der

de 1 uni affranchi pas

a

s en

la distinction h saisir

purement

platonicienne

ig

le fait logique,

290

L'INDUCTION

c'est

l'expérience, Interpréter constant vrir l'antécédent le

conditionne L'interprétation es elle, la api

en

la

dégager

conséquent ce qui îésulte

ou conséquent do l'expérience

est

nécessairement

générale; à fairo, plus

n'est

de

l'expérience du le passage

généralisation C'est dnns faite,

décou-

ce qui constant, de l'antécédent.

le

ou

c'est

loi,

à Y hypothèse que la généralisation; se icncontic api es ln vérification expérimenest terminé. La seconde le laisonnement tale de l'hypothèse, est

elle

ne

question au principe

opéiation

H faut

eneuis

qui L'induction

aussi

la

pai un chimiste

est

qui

seconde

écaiter

but de poui tout aussi bien

on cheiche cause

d'une

autics

quelques

nécessaiiement

effets

les

mais

opération,

'.

unique

et toujours d'un fait donné;

méthode

même

une

pi entablement communément.

s'enseignent n'a pas la cause

découvrii

à

pas

lappoitc

d'une



183.

se

fait

donnée.

Quand étudie les

il en nouveau, coips sont les effets est capable de lesquelles qu'il paimi ou non, s'il a des est toxique Cheichcrsi un coips a découvert

propriétés, produite.

un

dans la teintuie, ilaltèiclcs si, employé vertusthéiapeutiques; comme ou amendement du fibics des tissus; si, utilisé engrais des végétaux et de quels végétaux, la cioissance sol, il favorise les effets d'une cause donnée. cherchci c'est etc., non pas viai de causalité.

Il n'est

îappoit sa pression

i

Cette

Elle

constant

de

défectueuse

façon dans

ngne

causalité) u Une

est

la

L erreur

qu'une plus Le produit

logique est tout

de •» fut

explicite

énonce physique a effet, do cause ni,

un

loi

lo

rapport choses susceptibles

de

tomber

les

sous

a découvrir consisterait l'expérience , a Maintenant méthodes expérimentales entre tel les cas observ es, il existait reste

salité, est tion

encore

universel, pas lignes n'y

un

puisque rapport plus haut

a pas

entre

tel

antécédent cause

et

«ignifîe ainsi de causalité, a Un

seul

ces phénomènes

le

du

volume

de

d'un masse

1 induction

est

inssi sa Psychologie dans (et dans le» passage» suivants constant entre une cause et

sen»

»

rapport une fois

antécédent

un conséquent antécédent constant,

un

par gaz de gaz à

tres

répandue de théorie

«on effet

Or

la

ni

I unuersalilê

raison,

(Logique, de cause qu'on et tel

I ériger en loi et ce raisonnement

tel

nécessaiiement

même

théorie

et d

ce rapport d généraliser du raisonnement, 1 oeuvre

» (p 97) S'il ) a entre

la

rapport forlo à plus

soit

une

pour

p'é«enlcr m R« M

loi

de ce rapport ne sont L interprelilion de p q6) a effet au movendes quatre

a prouvé conséquent universelle

de la

sorte

un

rapport dernière

cette

se nomme

que, do

proprement

de causalité il est rapport et, s il n'est pas universel,

dans cau-

opération indue

de plaro co n'est

des termes mêmes de M Rabier qu il résulte quelques succession cesse de se produire cas ou telle prouve qu'il de causabté » un rapport

L INDUCTION

la

volume, variation variation petites orbites

des

planètes — foyers. Ces lois

des

poumons. constantes

sont Tous et une

le

sui

la

sens

qui

en

Il

cette

peu d'impôt n'est point de

occupe des par

respirent sont des

intéicssés

peu de

nécessité C'est

impérieusement. imposée ! clnirc do loi est la seule

faiie

que l'idée soit opétante

relations

est

remar-

aux

discusceci

notion; tance gêné In lumière

ne

a qu'elle par cette se fût

et univoque le laisonne-

piécisc, dans

inductif.

D'aboi

d

sens

tout

comme

écaité

la

science

de

iccherche

mot

Bacon

cause

doit

assigne poui c'est-à-diie

la

ver a causa, seule de l'antécédent saisissable, Malcbranchc dit que Dieu seul

empirique, de la loi. Lorsque de la cause

du

métaphysique à fait inutilisable.

tout

cause fait

foit

que pai le de la science

s'expliquer guèie eux. Lepiogies pour nullement obscurité; peut

à la

soleil

d'auties

infinité

se sont

que les savants des philosophes

ment

et le

elliptiques les mammifères

causales. point qui ne sont de cause est obscure et multivoque.

L'idée quable sions

29i

Est-ce In pression du température. qui est cause le volume est cause de In picssion? Est-ce la qui de picssion de volume, ou la qui cause ln variation de pression?— de volume Les qui cause la variation — Les oscillations du pendule sont isochrones,

même

un

BACONIENNE

et

prie. » et

paiticulièrcs

« Dieu

Mnis ses

n'agit

volontés

par sont

généiales ses dioits. ictrouve

la science aussitôt natuie; mais elle connaîtra les causes, soient qu'elles les antécédents

point

dépourvues constnnts

de

les

est

il cause, se tait lequel elle-même.

des effets

les

admire, volontés lois

elle

pai

de

la

ignorera

Qu'importe elles sont

«efficace»? produits

espérance

des

occasions.

toute

objet de la

constant,

devant mystèic impénétiable la métaphysique non seulement la science, mais nous n'avons aucune La causalité qui est en Dieu, en celte de la découvrit Malebranche lui-même vie; s'incline

un

êtie

Dieu,

et

cela

dans

le

sein

suffit. Toute

métaphysique doit de l'inconnaissable de îelation

184. nous

— fasse

empirique Il

n'est

découvrir

déiobc qui la lestituer constante,

la

causalité

à la science

c'est-à-dire

que la pas vrai des causes dont

la forme

de loi.

îecheiche nous

sous

expérimentale induisions des lois.

L INDUCTION

292

Elle

nous

causes.

fait

est un

la loi

l'élevé

d'ébullition

l'un

dit

On

que de l'nutic

cause

des

gement sentes

pioduit conditions

des

totalité

circonstance

déduisons

des

qui, conditions,

semble

des

mettent

la

réaliser

d'avance

un événement Diveises

tant la

d'une

conditions

à sont

est à ln

et

parachevant Les changement.

déteiminele

la

suivenant

d'elles ; chacune le nom de cause

spécialement la dernière

de

disposition des totalité

est

telles lieu, que ce chandès que toutes sont piéseule manque. La qu'ci/ie

cause

à la

nntuic

constante

:

ait

s'appelle

plus suivenant

relation

suivants

jamais

donne

On

cause

une

se

ne

cas

ce changement invariablement

que pom se pioduit et

nous

d'une

effot est appelé un changement.

Le phénomène moment donné,

requises

termes

les

dans

i° un

dont

est cause fait d'un autro qu'un quand de la loi h la cause qui les unit : le passage cet autoclave, la liante Dans est pression car la température d'ébullition, température la pression augmente. quand

syllogisme. de la haute

cause

lois

savons

Nous savons

nous

des

découvrir

l'homme

conditions

d'un

l'enarts

qui

consistent

à

événement

à

celle

ainsi doit dépendre qu'onîéserve à exécuter, on voudm. facile où et quand humain, de l'nrme à feu et leur matièic, celles de La foi me des pièces la tension du rcssoit meut et de la cailouchc, la balle qui

l'exception d'un acte

de

l'organe

paice 2°

L'une

autre raison

On

rivière. nents

dit

la

causes

détente

de

est

la

la déflagintion ; la cause détci minante

la dernière. appelé

que

quelque

effet

est

pcimanent, circonstance qui

la

au On

ou du

moins

avec persiste cette cil con-

précédent.

dit

propiiété

qu'une

intelligible du bassin ce

permanente

permanente également de celle-là. La forte

piopriété

thalweg de rant bassin

sur

des

ln suppression de cause, lorsque la suppression de ce phénomène. à cntiainer suffit étant des événements, ce cas se et l'autre suppressions

ramène 3°

doigt suivient

qu'elle Le phénomène

prolonge. lui en est stance

sont

percussion

du

pression

seule;

fleuve

du ;

la

Rhône

est

cause

a pour cause une celle-ci est la quand

inclinaison de

horizontalité presque cause de la lenteur

générale la rapidité du

du cou-

du

du thalweg courant de cette

du est de la Saône — Le climat des îles et du littoral tempéié de la mer. cause le voisinage C'est a pour

des que

contil'eau

L'INDUCTION

absorbe variations

énoime

d'une

Enfin

des

chute

langage, admissible

sont

Ainsi

corps il dont

et

en

le

nom

est

giavitntion

qu'on moins

fait

une

une iclation exprime et les accéléiations.

des

à

propriétés semblent pro-

qui

est

cause

planètes. de se passci,

difficile

paifois

variable peu de tempéavoit

causes

de

mais pas. des faits, on dit que i'atttaction des de la îevolution

sciait

du

dehors

à températuic ne puissent

corps voisines

qu'a ln condition n'est du rien,

L'attraction vable,

ne

qui faits.

e les

duit

régions donne

on

abstraites

d'un

masse

quo les excessives,

explique ratuies 4°

293

chaleut elle a la plus corps qui grande spécifique, de chaleur sans que les de grandes ou perd quantités soient considérables de sa tempéiattire ; la piésence

le

étant

B\CONIEN\E

l'inteipiètc lien de

connu

une

loi.

tel n'est

et

de

conce-

La

loi

que les connaissance

ce qu'elle

constante

s'attiient. coips tiès en positive entieles les masses,

distances,

La

de

raison

cette

relation

est

la lacune de notic savoii pas comblci que un nom à ce que nous ignoions. D'une manicie on dit qu'une genéiale, piopiiété d'une fait est cause d'un anlie nittic, qu'un quand relation

Un

la

convenablement.

ce n'est

une

de

de

;

ignoiée de donner

est

cause

on connaît

de déduiic la seconde proqui pcimet le second fait du piemiei. ln conde la premièie, C'est priété naissance d'une loi qui donne le droit de pailei d'une cause ; , ce n'est jamais la connaissance d'une cause qui scit à découvrir

185. déiei

constante



Une

autie

erreui

tiès

la

comme facteur lépétition relation constante n'est pas

Une îepètc. inutile dans

c'est îcpandue, du raisonnement un

des mêmes répétition a l'induction : le raisonnement La

les

consi-

inductif.

de faits couple qui faits est complètement expérimental différents.

se

consiste, Deux expé-

à comparei des faits riences ne sont pas plus instiuctivcs seule : identiques qu'une la seconde rien que n'ait pu appiendre la première. n'appicnd Dans le concret, on ne peut certes a priori pas affiimcr qu'une soit absolument si cela mais, impossible, lépétition identique arrive

tous

de

cas,

des

c'est jamais, choses. Les lois

qui

atteint

la

un

précision

; pur accident relations sont des de

la

mesure

ce n'est

pas abstraites.

est

une

dans

l'ordre

Toute

équation

loi entre

294

L INDUCTION

et la preuve do la loi exige empirique que la relation de ces variables. pour des valeurs différentes

variables, so vérifie

LES



186.

de

mène, i°

La

nomène aussi; ces cas.

PROCÈDES

Bacon

proposait, constiuiie trois

pour tables

L'INDUCTION

la

trouver

cause

de pr ésence où l'on notait les donné est présent. La cause cherchée on la découvrira et la par l'analyse table

d'absence

à tiotiver

le

à ceux analogues où le phénomène



l'on

des

inscrit

cas

phéno-



y est

le

phé-

présente de

comparaison

cas



l'on

s'atten-

des cas exemple de présence, mais

donné, par sur la table

phénomène déjà inscrits

d'un

:

table

a0 La dait

DE

donné

et la comparaison manque. L'analyse doivent faiie découvrir la cause qui est piéscnte là. ici, absente 3° La table des degrés ou de comparaison où l'on inscrit les

cas



le

donné se présente phénomène et la comparaison doivent L'analyse autre fait qui présente des variations

diveis. quelque

pondantes. Ces tables mais

des

son

et

ne

recueils

pas

il a donné auxquelles de Différence, et des : la

quatrième allons montrer

fort

analogues déduction du

i Le

II mot



existe

Variations

Méthode

à celles fait

au

dans

le

sens

le

envisage se servir

à conséquence est assertion, qui cas,

faiie

de degré

coircs-

pi êtes

îaisonnements, 4 Mir la comparai-

méthodes

ou

Résidus sont

autant

observés, nous avons

de ces trois difféi

entes,

de Concordance, Il en a ajouté des

Restes.

de

Nous

manières

des par rencontrées

de

opérations dans

la

fait. 1. —

Si

l'on

une

ou plutôt équivoque i° 1 antécédent du jugement tout jugement hypothétique

langago

signifie , a* un

degiés découvrit

vies

concomitantes.

des

que

De l'hypothèse

hypothèse

premier

de

les noms

que ces méthodes la loi avec les faits

construire

187.

toutes

des

a montiéquc l'usage foi mes laisonnement de

trois

une

clle-mêmes

par

d'expériences Stuait Mill

l'analyse. constitue

tables

sont

à

seulement du

mot

comme antécédent,

un

pouvait une

construire

fort

homonjmie

incommode

s oppose pas 1 objet

et

hypothétique, n'est entier, qui

jugement possible à conséquent, oppo*é

la loi

On et,

en ce d une

dans pourrait, dans le second,

LES

des

opérations non déduction,

par une

DE

PROCÈDES

L'INDUCTION

n'eussent

qui une

rien

on

d'arbitraire, sciences

Les

induction.

293

sont assez avancées, elles quand y parviennent de règles leurs résultats acquis, qui dirigent rieures. Ainsi toutes les lois de l'hydiostatique,

de

la

assez

ferait nature

riches

de

ultéopérations dérouvertes

se aujourd'hui apiès les autres par induction, peuvent du principe sont en équilibre déduire que des liquides quand sur tous les points d'un la pression est la même plan horizonces principes de mesure, des rappoits tal. Quand expriment

les

unes

la

déduction

mathématique. à déduire des lois

soit

consiste établies

par en

connues

et

expérience

au moins

saut

dans

du

une

raisonnement

démarche

mathématique de lois partant

audace

les

lois

simples

est de compoi^a pensée: c'est un

inductif

arbitraire

son

l'inconnu; a-t-on dit,

physique en nouvelles

soit àrepioduiie induction, nombre petit 'hypothèses

d'un

paitant

ou postulats. La caractéristique ter

La

est

de fait

sa téconditc.

Le

secret

comme est de ne rien considérer génie, imposinduction comme une divination de la sible. 11 y a dans toute on l'imagine, on l'invente avant de la prouver. Ces vérité; déniaiches haidics ne sautaient produire que des hypothèses. La vérification des hypothèses est donc un complément indisdu

du

pensable

raisonnement

nous

l'avons

fait

incommode

Ce serait

aussi

fort

confondu

avec

I antécédent

est que mots

une

expression des tournures toute

et hypothèse d un jugement

d un

sens

Le

Elle

alors que

la

époques,

hypothétiques, ce qui objet

à

conditionné tique

que

pour

condition désigner

rôle

mot

jugement

de l hypothèse 1 usage qu on

supposition

opposé

a, assertion

risquerait hypothétique dans le raisonnement ne

Elle

détre inductif

la remplacer pour dans I emploi a paru être d éviter de ces — est L'cxprcssio.'jugement hypothétique la forme d un jugement d une part composé

par mieux nous

trouve

et

sauf et

le cas de la démonstration

simplement, et non et non

n a pas vu que ce — Nous n'avons une

du

Ce

a jugement d autre s'oppose catèqonque, part la xaleur à jugement assertion et s'oppose ou pc-sible, apodictiqae mieux dire Cette seconde jugement problématique équia jeté dans la logique de la confusion à , elle première a commencer a la dialectique par Anstote, qui renvoie

ce qui est v rai simplement, 1 était, ce que l'on «ait simplement, était,

Anstote

Le

interprétation d une signifie

conséquence n'est qu une

assertorique est plus voque grave les peu près a toutes

chose

fait

consacrée

de fausse

qui , il vaudrait

autre

de l'expérience. anticipation est une anticipation à"Aa loi.

précédent, chapitre du L antécédent

cmbairassécs

d une

les syllogismes science a pour

au

tellement

possibilité a double

également

une

est, dit-on, : l'hypothèse

L'hypothèse n'est pas exact comme

inductif.

propriété

cl pas

non

ce

qui

par

pas ce qui v rai serait

l'absurde, serait si

parce

si quelque autre quelque

que la autre chose

si on savtit pas ce que 1 on saurait quelque c'est toujours relation de sait, qu'on quelque les mots jamais employé hypothéjugement

formelle

du jugement

,

296

L'INDUCTION

est

la

loi

elle-même

on déduit, Quand que des opérations connue permotto ces

mêmes

arbitiairemcnt on

de n'exécuter s'impose c'est-à-diie dont réglées, do

en

uctives,

opérations l'aventure. Il icstc

faits.



Un

la

piouvei

peut

semblables,

mais

à soumcttie

l'hy-

la

picndre

d'opéiations avcntuieuses

ces

conséquences cuve des faits.

à l'épi

ou

plus

diiectemcnl la vérité d'une piouver s'accoide avec le fait, une autie , cai si l'hypothèse un fait aussi avec le même fait. Mais peut-êtie

hypothèse s'accoideiait

ne

sont

l'esprit.

la pensée par une pioposition faire Induire c'est

d'ailleurs peut comme principe, lègle des conséquences aussi

déduite

fait

pat

On

: et souvent ce qu'elle-même moins lointaines soumet qu'on 188.

lesultat.

des

ou

règles: à l'épreuve des pothèse comme piovisoiiemcnt consti

le

connaître

opéiations, on encoutt

sans

construite

peut

fausseté

de la tioisièmc

syllogisme

d'une

la

hypothèse,

léfutei

un

pai

, figtiic. est possible,

une

c'est-à-diie s'accoidc hypothèse faits il y a au moins une autie connus, hypothèse s'nccoidant avec les mêmes faits , cai, si la picmièic possible, était seule elle ne sciait mais possible, pas une hypothèse, Quand avec les

une La

vérité

de toutes nus

est

la question est, a dit

qu'on Ilobbcs.

à laquelle pai non.

ln nntuic

affiimative on

une

sauf

aux

faits

con-

par

des

faits

(173).

L'induction

de

donc exige iclativement

hypothèse

hypothèses possibles de chacune l'exclusion d'elles

et

par déduction. la connaissance

constiuitc

les

nouveaux

tive:

c'est-à-diie

démontrée, vérification d'une

Le

peut

lui

d'interroger Prudens pose.

Une peut favoiable

fait de

l'ait

la

natuic,

poursuivie

question

la nature. qu.vslto bien posée

est L'hypothèse diinidium scientue est

une

question

Ellcnc que îépondre. îépond jamais à l'hypothèse n'est pas une réponse c'est la

l'absence

îecheiche

d'une (Voii

îéponse négamodes impaifaits

la 2'

fig. § 142) La difficulté de l'investigation induetive est donc double : d'une part, il faut construiie toutes les hypothèses et possibles une en faiie classification une dichotomique, permettant de la méthode de application d'autre il faut découvrir part, faits

nouveaux

propres

à exclure

démonstration ou

réaliser

indirecte artificiellement

les hypothèses,

fausses.

(17^)1 des

LES



189.

est

alternative,

de

loi

variée

n'a

expécru-

une

expérience l'absurde.

par par

concordance

se prédécisive

hypothèses

l'expérience l'autre s'appelle

de

d'une preuve véritable démonstration

Méthode

les

Quand

l'exclusion

pai

297

L'INDUCTION

1. La

une



190.

d'une

l'une

qui démontre cruciale rience

DE

cruciale.

L'expérience sous la forme

sentent

ciale

PROCÉDÉS

Mais (177). cas multiples

lorsque et diveis

dit non! dans des jamais ou l'on a lieu de cioirc se serait fait sentir que sn pioteslation si l'on s'était son silence piatiquetrompé, peut équivaloii de concoidance vaiiée ment à un acquiescement. La méthode la iiatuic

ne doit dont

il

faits

cntie

les

êtie

pas scia

confondue

eux, à tiavcis la variété chciche

Celle-ci

des

do

des

des

compaiaison qui demeuie

décioissent

tics

les

que

faits

identique ce que les

faits,

Le

concoidanccs

aisément

avec

l'hypothèse

concomitantes; de l'hypothèse avec

la diversité

des

compaiaison

ciiconstnnccs

montieiait

probabilités îencontre foi tuile

coucoidance

de

une

est

abstiaitc

confiontation et

méthode

comparaison la cherche pai

des la

par la multitude

la

une

Ce

cntie

c'est

loin.

parie plus eux ; celle-là

que l'on c'est une 1dation

faits.

l'on

avec

calcul

chances

d'une

la divcisité quand considéie que l'on

vite

des

ici La divcisité augmente. celle des circonest, dans le cas de l'analyse expérimentale, stances extérieures à la loi, dans le cas de la accidentelles, des hypothèses, celle de contact de ln vérification des points concoidances

loi

nvec

supposée La valeur à

atteint

de cette une

de

empirique. vérification n'est

piobnbilitc la disccrnci

de capables la connaissance pour delà

le donné

telle de

la

jamais nous

que ceitilude. une

empirique nous sommes

limite

et c'est seulementpai inappréciable; etd'unemanieie raisons que nous pouvons,

teur

Experimenlum (ceux)

placé

cracis dans

de

un

Bacon

a comparé

carrefour

pour

celte indiquer

expérience la route

comme peicevoir une limite

devient

de la nature

toute

théorique,

décisive

au

de

delà

audoute.au et lecertain

l'examen

au

sensibilité

de considérci obligés nous ne pouvons plus la cioyancc, il y a, poui

laquelle

ce que ou identique égal de même comme difféient, et de l'esprit à la ceititude de sensibilité la diffeience le tiès piobable entie laquelle

1

mais elle absolue, ne sommes plus De même qu'il y a

poteau

des jugsr

indica

298

L'INDUCTION

n'est

notre conviction que et non une absoluo dans

naturelles,

nécessité

les

solides,

et

surtout

jamais d'autre

été

établies

haute

tiès

qu'une

probabilité, de lois Beaucoup

logique. considérées

sciences

do

beaucoup par aucune

commo

théories

générales, cruciale

expérience concoidance avec

les

plus n'ont

et

n'ont

les faits. Une telle gaiantic qu'une est plutôt hypothèse éprouvée par un long usage que prouvée; e'est un instrument de travail mérite confiance qui parce a fait sa tâche sans s'ébrécher, ni fléchir, ni s'user. C'est qu'il les sciences contiennent de telles parce que hypothèses sont

qu'elles

révisables.

si îépandue, L'opinion est mêmes conséquences

la lépétition (iS5), non seulement capable,

le retoui

que

de

suggérer erronée que

des

mais de les vérifier, est tellement hypothèses, au contraiie, la divcisité des cas dans lesquels seule, mités

se îencontrcnt

moins

suffisante.

valent

pas plus

thèses

peuvent

a la Mille

qu'une rendie

dent

valeur

expérience compte de toutes

au contraire

reste

cependant cntie les

saire

plus

ou

même

ne expérience si diverses hypoelles renelles,

cai unique, de l'une d'entie les autres.

La répétition d'une réellement différentes

circonstances

l'exclusion

ces unifor-

confirmation

d'une

îcpétitions

compte également même relation dans mille est

d'une

des

d'un

nombie Il grand d'hypothèses. constante et nécespossible qu'il y ait 1 dation termes constants et des circonstances cachées,

en soi te que si le gi and nombi c des cas fav 01 ables ne constitue ce n'est est insuffipas une pieuve, pas parce que ce nombre de ces cas est insuffisante. sant, c'est parce que la diversité —

191. un

L'expérimentation îôle dans le

double

construire fausses. que les lement

artificielle. raisonnement

les

hypothèses, 11 est sans impoi se produisent Ceux provoqués.

servent

tance

pour

sur

méthodiquement de les provoquer

d'une

de

cheichés.

pour expériences selon l'expression

l'homme Ce

n'est voir, de

à exclure la valeur

sur les

Claude

donc jouent Us seivcnt à celles

du

ou

qui sont raisonnement

soient

lesquels l'hypothèse et systématiquement n'existe

pas et de

faits

inductif.

spontanément

être peuvent car la raison non

ils

faits

action

Les

pas. Même ils sont choses,

ailificiels'appuie

ne

provoqués, s'ils résultent rencontrés

et

de faire des expérimenter que tâcher de pécher en eau trouble, Bernard. Au contraire, les faits

LES

une à juger ou d'une

qui servent confirmation

à la question,

nature son

secret, offic

et

d'isolement

laborieuse

et

qu'un des faits,

tiie que l'esprit obtient. Pour observer

par sens le

rité

du

vulgaiic droit de

les

observations va

il

de

l'idée

n'est

dono

Cl.

Bernard des

du

chasseur

animal

canadien

son

la

maiche

attention

sur

pour

d'une

vérifier pour se iencontre

l'étudiei.

phénomène

la même

particularité Il ne peut Ce

obseivé

s'y certes

n'est qui

pas

épidémie;

particulalencontro, pas prola provo-

l'expédistingue de l'observnteur, Oi

artificiellement d'obstacles

il

les que

n'y

et

l'expérimentation le savant, elle se réduit

artificielle. pour

faits

loisqu'on comme en

les piéscnte, que la natuic dû à l'humanité ou lorsque le respect interdit comme souvent en physiologie il arrive humaines. A cela se réduit la distinction

d'attendre

capitale pour ple accident.

obseivé

sans

hypothèse. de piovoquer possible l'induction îencontie moins

pathologie l'observation

une

quelque particulaune ville si, dans

la présence, dans l'esprit c'est-à-dire de l'hypothèse. expérimentale,

astronomie, les pioduirc,

si

faits,

il les lequel un physioloun

stu

pas, l'a

à l'égard est le parti

souvent,

c'est

a pas d'induction est Loisqu'il décisifs, est obligé

décisif,

pai stomacale,

excice

voyage,

une

rimentation,

le

fait

procédé

la même lègue épidémie, ou si, sachant rité, que la môme on y signale la môme épidémie. épidémie artificielle du

le

un au accident, Philadelphie, réalisé avait n'a pas l'opération qu'on — Un sur un êiic humain. médecin



en

cas



voquer cation

la

raisonnement

l'ait

sa

éprouver

de

attirent

Il

locale.

le

digestion de règles

le

mot,

piatiquei la vi!ie

dans

non

Le

la

que d'apparence dans les conditions

n'est

soit,

qu'elle accident.

la

Dans gastrique. William Bcaumont,

obscive ses

selon

piatique

nommé,

met à livrer

pour

à l'observation, opposée une méthode. Ainsi que la piovocation artificielle

imposante

laisonnement,

peu

d'une

qu'on

l'obliger

tequises, aitificielle.

à l'expérience

à proprement parler, reniai que avec laison,

giste fistule

avec

en vue

alors

pour elle

il

L'expérimentation,

du

torturo

lutte

299

cherchés

C'est

la

d'obseivabilité

a recours

savant

sont

y a d'ordinaire à point spontanément

résistance. nature

L'INDUCTION

hypothèse exclusion.

qu'on entre en

qu'on Comme

DE

PROCÉDÉS

de et

en

entre

D'importance le logicien à un sim-

300

L'INDUCTION

192.

La

—L'Analogie. aux opérations

blable

de l'hypothèse déductif : on

construction

du

raisonnement

Les l'antécédent. avec conséquent tives êtie toutes ne sauraient arbitraires,

le

thèse

serait

d'être

fantaisie

une

pure vérifiée.

jamais

une

Elle consiste analogie. de vérification, léscive et,

dont bie

est défini, le génie fini de faits Ainsi,

picssion qu'il une picssion

au

L'une

supporte, double on

qui n'aurait moins est

l'hypochance

aucune arbitraire

aune

:

volume

qu'en lui le volume

sous

de

faits

un

nom-

pour d'un

gaz

faisant de

c'est

faits,

infinité

constatée le

a diminue

construc-

a d'autres

relation

noté ayant et constate

construit

opérations autrement

à transportei à la limite, une

est sem-

la

et

supportei on

moitié,

on lui faisant une picssion triple suppoitcr qu'en le volume au tieis,et lesvolumes seront qu'en généial ce qu'ils sont dans les cas observés, en îaison inveisc

suppose réduiia

toujouis, des pressions.

. deux termes analogie signifie proportion sont cntie eux dans le même rapport iù TOV autics, que deux d'où les deux aj-s/ an Quand 'tzycv, puis "ro(n, àuùzYx' avaient un terme commun, îappoils s'appelait l'analogie médiélé Les anciens en connaissaient tiois soi tes : t"£C5T^c, Primitivement,

la

l'haimoniquc, géométrique, ils savaient en calculei un tenue, cquaiiins deux 01 les trois autics est donc, L'analogie

l'arithmétique,

îaisonn

2incnt

mathématique à autre l'applique

on

quand

est L'analogie inductif s'achève vérifie

une pai

enticicment

Elle

rigouieux chose que

induction

des

leuis

connaissant

les

à

un

l'origine, ce caiactèic

peid nombres

commencée.

une

c'étaient

Le

laisonnement

ciucialc

expérience Si l'hypothèse.

îigouteuse ne vérification

la

se

qui fait

de concoidaticc variée que par la méthode (177, 190), qui peut donnci une tiès haute et même une piobabilité aussi piobabilite mais ne donne ccititudc voudia, qu'on grande jamais qu'une on peut diie çeste que l'induction ne s'achève entièrement et dcmcuie jamais relative, si

que soit la conliimation méthodes de la lecherche

imposante Les quatre

aussi ses;

bien les

l'analogie

à la

étudier que

consti sera celles

uction donc

qu'a étudier

de l'induction.

une

analogie,

toujouis directe des

piovisoiie, faits.

expérimentale la vérification des aussi

bien

les

qu'elle

servent

hypothède variétés

LES

LES

Elles

entre

faits cette

entre

l'un

relation

chciché

peut soit

causalité

être



Elle

lié

tout

des

faits ils

Comme

de cas

beaucoup pioduit hotte

une

pai

le

on

un

nombie

une

cloche, le son

déeouviiia

ou

aussi

grnnd

mieux

en

mettant

le

l'élimination

par

aura

qu'on

com-

la sensation

coide par une qu'on d'un tamboui l'on que le son de la voix humaine,

archet, claiion ou l'on souffle, dans l'eau vous entendez

(i83).

le

soigneusement nous antécédent, saine un peiçoit

oreille

d'un

s'agit l'effet

définir

pai son

de

rapport

possible présentant contenir aussi

et plus nombieux connu et bien dégagé,

trouvei ou

un

d'autant

soit

terme

1.

que nécessaiiement

doivent

Le

un par s'il et,

de concordance

à compaicr aussi différents

paré des faits « Soit un conséquent son. » 11 faut commence! « Pour

soit

rappoit, être soit la cause

on y îéussira plus diffeicnts

diffeiences,

connu.

donné

à découvrit.

autre

il peut

consiste

de que possible le terme donné; terme chciché.

l'nutie

donné, au terme

Méthode 194.

EXPERIMENTALES

est

par de causalité,

rappoit

301

se distinguent manière de comparer les parla Il s'agit de tiouver et de prouvei une relation des éléments abstraits du réel. Des termes de

eux.

constante

EXPÉRIMENTALES

METHODES

QUATRE



193.

MÉTHODES

QUATRE

de

terme

recueillons le

son,

ou que d'un

pince

fiappc, le son

l'oreille

son

contre

que une

etc. Après un long exalégèrement, poulie que l'on choque men, on découvre s'accoident, que tous ces cas si difféients en peut jugei, en un seul point, autant qu'on qui est la préen d'auties de va-et vient, sence d'un mouvement teimesd'une du

sonore corps [comprise et propagée et de vitesse], vibration auditif. Cette

vibiation lenteur

de

qu'à l'oigane cherché*. técédent i les

Dans faits,

s sont

la dans

IÀME, de

méthode

trop

certaines

limites

à traveis

un

milieu

transmise

est

donc

jusl'an-

» de

la méthode De

cntie

I Intelligence, , c'est par la

variée

concordance d*

concordance t,

II,

méthode

liv de

il

s agit de concordance de 1 hypothèse avec il s'agit de concordance des faits cnlre eux (î go) n Les mots mis IV, ch entre crochets que j'ai

différence

seule

quo

nous

savons

cela

302

L INDUCTION

C'est

la

par

rechciche.

méthode

Elle

de

ne

rien

suppose accidentelles

cil constances

concordance

se ; peut-être n'a pas obseivés.

qu'on

ou plutôt

suggèie, faits.

peut découvrir

sant

mais

sent,

voix

humaine, sur

placés La

l'absence Rosée, cherchei dans

en

les

lame

caiafe

une

salle

inuis

au dégel,

état

hygiométiiquc suffisante. Pai

confit corps La

méthode

peut aussi vation de

fait

des

difféicntes

d'eau

fiaîche,

polie par une

chauffée

à vent

loi

hivei,

terme naturel,

de limité

concordance : 1° Ce qui,

les cas considérés,

élémen*

plus cherché.

On

2° Comme

on ne connaît

pas

en

de la

commence

pai moiteui

d'une

buée

dont

se sui

qui apparaît l'eau qui

les

luisselle

ou une glace On sait explid'eau contenue quand,

de

cou-

pour

un est

tcmpéiatuie se

cou-

l'ail

, on de ces

assez vite son pouvoii, épuise outie le tenue est comconnu, contient le teime mais cherché,

contenir

quelque élimineiait

air

plein sa Théorie

: la

la difféience

donné, on nnalogie

fin

moi-

en

vapeur les sui faces froides

sui

sable

d'une

une qui teinit souffle dessus.

connue

et dans

de

exposés ». Dans

en

le nuage on quand

corde, pai un arti-

« l'apparition

celle

prédu

la

giains

: la

était

pense que les corps qui la nuit sont de losée fiouls plus pendant que me cette hypothèse en picnant les tempéiatuics au moyen de theimomèties. et de l'ail

qui est tiès mun à tous

le

les instiumcnts

tiès

bien

se condense

l'ail

vrent

de la cloche, de au toucher; on révèle

dans

que des en fai-

l'hypothèse, cas où il

des

ceux

inspection

vibrations

ciiconstanccs

métallique ces faits

quer dans

simple de

tous

l'hypothèse

de pluie et d'humidité visible citée en exemple Wells Mill, pur Stuait ens d'apparition d'auties spontanée

d'une

sui

la

pas

des

l'analogiedans tous les

dans

à saisii

se définir peut de corps solides

surface

été

vities

se boine

pai exemple pai membiane tendue.

nocturne

la

des

vie

une

îoséc sui

teur

teime Les

encore

toute

constntation

proprement retrouve

se

confirmations cherché dans

peiccptibles vibrations de l'air

les

la

caché.

cas

ne îejette

sont

tambour fice

le

Elle

des

elle, ln simple

par Elle est

retrouve-t-elle

que

fournir

Elle

avant

se fait

ne sont pas constantes. qu'elles dans un une i dation constatée autres

débute que car l'exclusion

non

constant

n'est

donc

on

n'observe

tout

ce qui

pas est

obserqu'une sûr d'avoir isolé

pas le commun

tout aux

d'un faits

LES

n'est

On

considérés.

3° La

cherché.

METHODES

QUATRE

donc

EXPERIMENTALES

même de

confirmation

sûr

pas

303

d'avoir

saisi n'est

l'hypothèse

le

terme fait

qu'un

aux faits concordants ; qui l'avaient ajouté suggérée si l'hypothèse a fait prévoir or nous avons vu (190) ce que même si elle l'a fait chei cher et découv 1 ir, il ne la vérifie fait, môme pas eût été connu avant et si l'hypothèse'en avait plus Lque s'il nouveau

tenu de

La

compte. concordance

avons

vérification

que entie est eux) de concordance

faits (des méthode

appelée avec les

thèse

seule

Elle

faits).

ne

se

prête

la méthode comporte donc celle nous que variée (de l'hypoà

pas

une

expérience

cruciale.

Méthode —Elle

195.

consiste

que possible, terme connu.

Ces

l'un

L'un

doit

de

quantités entie eux est

tiques, îence

îeste

l'autre ne

qui est condition.

ouvert

fermente

Il

pas. de

du

du rigucui connu tenue

On

sait

La

îait

cette

que se faire

génération néccssaiic

spontanée, à la vie

expérience stérilisée

en

On

pouvait l'ouate était lumeau tation

le col

en

que seule

ne

lésulte sont

différence

mais

la

feimé

feimente

flacon

se produisit

dont

le

dans

exige entie

que

le

tandis

lampe

tandis

germes à laquelle cause évidemment les

deux fut lieu

cl la feimentation

on

qu'en cas soit

contestée. sans

renouvellement

dehors unique. 11 pour-

refit

par fût son

un

d'ouate tampon ne se pioduisit pas. de l'air à tiavers

que ln ciiculation de recourber ; il se contenta vers le bas, et la en l'inclinant

pas.

puisse

gennes, de l'air

Pasteur avec

que

que le premiei contenus dans

les

micro-oiganisnics. l'un des flacons

insuffisante

ou

ensemble,

à la

des

dire

connu

à une tempéialure temps, avec des piécautions idenremplis, d'un môme bouillon dilfé; la seule est

la chaleur,

du

terme

même

que l'un Le second

fermant

encore

semblables cas, aussi ne piésente pas le ne contenu pas quel-

soumis

de Pastcui expérience la feimentation eût

que

par

le

laisonnement la

du

semblables,

égales

l'air poussières attribuer la feimentation. les

l'autre

condition

et pendant ont été à ioo°,

supéricuie

l'autre

contenu,

étuve

la môme

deux

présente,

cntièiement

flacons

différence.

à comparei

dont

que circonstance connu est teime

de

au

cha-

fermen-

L INDUCTION

304

Au

lieu

de comparer

deux

séries

avec

un

autres non

cobayes, inoculés. La

on compare on inocule six

expériences,

Par

d'expériences. virus et on place

exemple dans des conditions

choisis

aussi

semblables

parfaite

identité

cobayes six identiques

mais possible, cas comparés est difficile

des

que

des différences individuelles cntie y a toujours L'un des cobayes être à l'insu peut déjà malade il peut dans avoir son idiosyncrasie l'expérimentateur; chose

quelque A toute

le îend

qui

il

ou bon

est

En

d'expérimentation. il nombieuses,

suffisamment

séries

vulnérable

plus d'ailleurs,

éventualité, les accidents

contre

devient

qui l'immunise. de se piémunir deux compaiant

foit

cause fortuite affecte tous indépendante qu'une tous ceux de l'autre. série et icspecte fnites sui Dans ces expériences comparatives la méthode de concordance variée fnits, s'ajoute comme

cruciale

de

des

conditions

d'un

par

un

C'est

d'analyse. éléments mentation, sont

ne

poui

L'expérience du bouillon

cela

naire

chaque questions

d'autant

hommes

la totalité pas connaître de ce qui est conditionné qui

sont

iden-

sont

nous pas

ni

apprend nécessaiies

maxima, etc., de recherches fournit

les

et de pratiquer

et

instrument quels à la fer-

sont ou ne atmosphériques un bouillon ni entie donne, la fermentation est possible, ni

découverte

nouvelles

analogique de même

conlrc

ne

précédente sont ou ne

nouvelles. expériences de différence La méthode nement

à l'expérience les accidents

est un excellent

qu'elle

quelles poussières à cnscmcncci propres

l'objet vérité

de

séries

on ne sait pas lesquelles comparés, au terme connu Elle n'en isole qu'une.

ni

être

deux

cas

pas limites de température quelles elle est à quelle température devront

fait

peu probable les termes d'une

ou phénomène cai paimi les circonstances

pas liées

précisément

d'assuiance

difféience

phénomène, les deux dans

tiques sont ou ne sont

soi te

une

imprévisibles. La méthode

des

souvent

il

à établir; des vivants. de

deux

peut

pour

tiès une

suggéicr

bien

etc.

Ces questions distinctes. D'ordide moyens les îésoudre fournir

hypothèse. constitués

un Voici

poser des raisondeux

bien en apparence, âge, également et soumis, atteints de la même dans deux lits voisins maladie, d'une même salle au même traitement. L'un meurt, d'hôpital, l'autre

guérit.

On

découvre

entre

eux

cette

autre

difféience

LES

MÉTHODES

QUATRE

est né d'un père que le premier On pouirn sobres. conjecturer chez les descendants diminue

la

îésistance

de patents ascendants

à cette dans

passant que l'analogie, à passeï consiste d'un rapport

différence,

305

le second alcoolique, des que l'alcoolisme

en

Remarquons non

EXPÉRIMENTALES

la

donné

maladie.

méthode dans

de

un

cas

faiie

à un rapport mais inverse semblable, pas à un rappoit l'autre cas. En possession de cette on se trouhypothèse, dans les conditions du début d'une on devra îecheiche, à la méthode de concordance, rassemble! des cas appel

tiès

différents

dans vcia

de moitalite

dans

cette

maladie

et chercher

s'il

chez les ascendants, y a des nntccédcnls alcooliques puis céder de môme les cas de guéiison. poui Mais la méthode de différence scit sui tout à véiifiei : elle

hypothèses cela que toutes bie

deux

fournit

hypothèses

les

hypothèses de dichotomies

fini

d'epicuves tent point

négation l'exclusion de et

Pouchct

de

(67),

l'autre. C'est

bien

de gennes, est génération

les

leur sans le

naissent thèse prime

de geimes contiadicloire,

un

admet-

entre

l'une elles; démontie l'une pai diffeiend entre Pastcui des vivum

c'est-à-dire de

pour

nombie

paicil qui n'en

cxigeiont

L'expérience le cas du

faut

ou que possibles, se ïamenei à un nom-

hypothèses contiadictoiies

spontanée,

L'expérience feimentation

geimes. cas de la

qui Deux

II

des

soient

micro-oiganismes Omne l'adage

selon

naissent

ciuciales

puissent

sont

l'autie.

: ou

expériences seulement

possibles

expérimentales de troisième

la

est

des

pio-

Pasteur

du

bouillon, ; elle le démontre pai car si on supprime

ci

fcimcntations vivo

; ou bien

naître qu'ils peuvent démontie dans que, les micio organismes l'exclusion les

de l'hypoon supgeimes,

In fermentation.

Méthode —

des

variations

concomitantes.

à compnicr des cas suffisamment 110mconnu se présente à des degrés le terme bicux dans lesquels nécessaiiement aussi divers. Ces cas dcviont présentei quelen quantité et dont les variaciiconstance qui varie que autte 196.

tions

soient

ch constances

Elle

consiste

corrélatives doivent

de être

celles aussi

de

la

prcmièie. et semblables

Les sui tout

invariables

que possible. GOBLOT. — Traité do Logique.

20

autres aussi

L'INDUCTION

306

de la

L'originalité l'idée venir

de

et, grandeur Elle trouve

de nombre.

celle

cas où

il

est

différence.

de

variations

toutes

les

est

de

faire

fois

est qu'il son emploi

notamment

inter-

possible» dans les

faiie

de

impossible

des

un dispaiaitre complètement se ramène à la méthode pourtant du terme connu aller peut jus-

Elle phénomènes. Si la variation

des

élément

méthode

le cas où il est nul avec un cas comparer c'est la méthode de difféfinie, appliquer on peut considéier l'accioissement ience. Plus généralement, comme la piésence dans l'un d'un cas à l'autre de de valeur

son annulation, qu'à où il a une valeur

La méthode chose qui n'est pas dans l'autie. quelque la méthode de différence alors serait tions îépétéc fois qu'il d'expériences comparatives. y a de couples des

méthode

La entie

tenues

des

variations qui

n'est

avec

de mcsiucr imparfaits des soldats que le couiagc en lcms plus de confiance le

ni

la

couiagc des méthode

variations

la

On

les

des

toutes équations, faits est fonction

fait

la

de

tiansition

d'autant

chefs

; nous Mais

la

de doit

piécision.

est

confiance

lui

des

de

mesuiables.

il

Ainsi

s'affaiblissent que les souvenirs nous des moyens fort n'ayons que la mémoire. L'histoiic militait e montic

nous

ni

soient

pas nécessaire savons pai expérience bien le temps, que

n'est

autant

relations qu'aux du moins. Mais

applicable du plus ou

présentent que ces quantités

des varia-

d'un la

la

sûreté

en

les

lois

toutes lois

plus grand ne mesuions

en

autie. science

mesuie môme

qu'ils

ont

cependant donne à la

temps

que

de

qui

x ci lu

par s'expriment un élément desquelles

C'est

par

elle

surtout à

expérimentale

la

que «e science

déductive. la

Comme struire elle

méthode

l'hypothèse, fournit soit le

de mais

différence, ellcscit

laisonnement

elle mieux

analogique

peut encore soit

scivii

à con-

à la vérifier; l'expérience

cruciale.

Méthode

197.

résidus.



résidus. lleischcll, c'est son, méthode

des

Il y a quelque difficulté à formulci la méthode Je ne sais aucun Mill Stuart auteur, pas même fait d'une manière La qui l'ait iiréprochablc. méthode n'existe du moins que cette pas, de laisonnement elle est un procédé inductif;

des et rai-

comme d'expé-

LES

un

rimentation, ce

fait,

Contrairement

à

de

début

êtie de

tent

prévoir entie

de écait

écait

est

cette

méthode

se

fait

caché,

qui

L'inlerpiélation l'une des précé-

par

un

la

et

si l'on

de opérations a des îaisons

c'est pas fautives, une loi a cherchei au moins de

plus que celles étant piéciscment ne l'est et ce qui

expliqué résidus

plus

synthèse de cioiie

dont cet

a conduit

Elle

on

ne

coïncide ces

que

seule

à de

Mais

suipicnantes.

son

la

est

que sui la

le

léel; pas avec

Le est

méthode

donc

une fait

à

déjà des

d'une

nombieuses résultat

ce

moins

compte. entie ce qui

écait

y a cet

opéiations : il leste

a tenu

pas encoie, connaître. Elle

faiie

le

pouvait utilité.

grande et aux

suppose pci met-

sont qu'elles incomplètes subissent au , les faits

sont

expliquei

convient

qui îésidus

îeste à expliquer. C'est tout qui En se fondant nous peut apprendre des lois reconstiuit natuielles, l'esprit

des

influence

concordance, méthode des

résidu

si le îésultat leel,

de

méthode

la

les lois connues Lorsque un fait et sui tout de le calculer, et qu'il le fait observé et le fait prévu ou calculé,

connaissance

ne

un fait

autrement.

loi

la

307

manifeste

connu

recheiche, de la science.

avance

le

rendre

toute

un état

un

EXPÉRIMENTALES

méthodes.

dentes

au

de

moyen

ne pourrait la découverte

d'ordinaire de

MÉTHODES

QUATRE

tics

découveitcs est

un

fait,

non

loi.

une

Aucune

n'a

méthode

en

faitdecouviii

chimie

un

plus

giand croit

de corps, sui tout de corps simples. Lorsqu'on à fond l'analyse d'un il arrive avoii la composé, pousse que ne le tepioduise 11 peut des pas exactement y avoir synthèse est tenté dans le capul moitutirn trésois de consideiei qu'on nombre

comme



à des

son

scciet

poui

les

auties

jetaient

impuretés faiie des

d'opéiations de l'extiactionde

Mais

le fait

qui matériel

résidu les

propriétés résolu et les La

i.

science

STIAKT

Mut,

découveitcs

Glauber était

de

est de

disait

gauler trouvés

1. Nombie

résidus dus

accidentelles.

que

ce que dans les

de coips ont été l'iode dans les résiusuelles, pai exemple la soude de vaieehpar le piocédé Solvay. ici du laisonnement n'est l'objet pas le c'est la différence entre réelle, l'analyse

du

a incomplètement que composé l'analyse du composé obtenu propriétés pai synthèse. a été parfois scivic des obserpar l'imprécision

Logique



FOIICSOT,

Conn

chim

,1

I,

p,

19

308

L'INDUCTION

vations.

Telle

doute et

paru

la

a confirmée

que l'avenir par le dêsaccoid si les moyens

hypothèse condamnée

précision

entie

entie sans

démêler, obscuies

doute

riences état

déjà avance n'onleu souvent

provisoiiement ment viaies orbites

trices

Mais

effets ne

méthode

ces actions

plus

a Regnault faites giossièiement

sont

assez

trouvei

un

poui que accoid suffisant

en évidence pour

exemple

tout cité

un

fait, fait.

autre par

et

la

Stuait-Mill.

«

Aiago, soie et

l'air

et

celle

du

fil

de

soie.

Mais

l'effet

ses

causes lésidus

fécondité

compiendie api es quoi la

ait

Képlei entie

de

une aiguille aimantée pendu par un fil de et ut remarquer en mouvement, arrivait qu'elle elle oscillait au-dessus d'un repos quand plateau avait là deux causes qui pouvaient cet pioduiie de

déforme

et aceéléia-

faibles

l'importance : mais il faut bien

résidus

comme un

autics

Les petites Tycho-Biahé. et nés souvent comme api es les grandes

de mettic

procède Voici

tance

poui

îcquises

des planètes les unes sui les et exeice des influences ictaidatriccs

des giandes saurait exagérer des

est

dont

de l'Age héroïque Paimi les coips qui coml'énoi me masse du soleil est tellement solaiie, exercée les autics êtie que l'action pai peut Les lois de ne sciaient exactenégligée. Kepler tournait seule autoui du que si chaque planète

étudiées

On

causes

écoulé

temps

célèbres

expériences

pu, sans en tenii compte, calculs et les obseïvations

qui

des

l'attraction

soleil; leurs

des

dispiopoition

physiciens le système

piepondérantc

sont

décou-

de s'agissait iestent questions

sépaier

un après coriections

reprises faisant les

en piécision, îevisé la plupait des posent

avaient

qu'il

de

beaucoup difficulté de

observé

giandes

d'une

causes

aussi

été

de

les

des

de

sans

tance Des expéprès d'égale impoi avec des coips puis que dans un de la chimie; mais hcuieusement les impuretés Maintes îecherches que des effets négligeables.

ont

physique

pai

effets

de la par suite combinée est à peu n'ont faites pu êtie

l'action

de

les

fait

d'observation

théorique, été plus dès l'origine parfaits Beaucoup vertes n'ont été possibles raison qu'en considérable

le

eût

de son

lôle, lecheichc

sus-

ayant l'ayant

mise

vile plus de cuivic. effet de

la

au

II y : la résisces

deux

causes

êtie exactement déteiminé l'observation pouvait pm en l'nbscnce fnite du cuivre. Déduction faite de cet effet, résidu consistait en ce que le cuivic phénomène développait

le

LES

en

une

effet

MÉTHODES

QUATRE

influence

origine

de

la

L'écait

entre

EXPÉRIMENTALES

retardatrice.

découverte

de

Ce

fait

309

a été

la

première »

l'électricité

magnétique. commence une expérience : l'aiguille lui Arago par vague ai river au repos semble vite qu'il ne s'y attendait. Il proplus à des mesures cède alors avec et sans le plateau de cuivre. les

évidemment

la

à

écart

deux

méthode

de

du

plateau la est

l'action

l'absence

du

plateau

expériences. La découveite l'air

est

dus.

On

de

On

sulfuiique. 1estait qui priétés

les

cioyait

paraissait l'azote

cnlumicie

vait

faiie

connaitic

l'argon Avant

le

plus les tiavaux était

II"

Os =

constata

méthode du Mais une

ferment la

en faisantabsor-

simple

qui,

d'un appliquée

mômes

composés. une difféience il

la

on

croyait

OH

quantité

aux

sa tâche elle

:

poude

résidus.

que

la feimentation s'accomplisdonnée par

2 CO*

-+-

AnJndndc

d'alcool

carbonique

obtenue

ne

glucose employé. le phénomène

dédoublement.

îésidu

altéraient

découverte

chimique la foimule

ioo du pour à expliquer,

les

à décou-

donc

seule

que

proet

Raileigh entie

testait

à expliquer,

II*

de gaz des rési-

méthode

les

à Pasteur qui a permis dans la transformation du

découverte

hypothèse

nouveaux

ses

Alcool

la

et présence entre les deux

à l'azote en mélanges des îesidus a tciminé

2 C'

à plus de $5 résidu d'effet

pas à un des résidus

léduisant

lôle

que

la

pai

y avait deux azotes

fait

cet

le phosphoie, exemple la vapeut d'eau l'acide pai terminée paice que le coips

de

Gluco'c

pondait jamais avait donc un

des

îéaction simple la levure, selon

piescncede : Gay-Lussac

Pastcui

autics

de Pastcui,

une

O

et

moment, Apaitirdccc l'oeuvie de la méthode des

n'est

alcoolique en sant,

difféience

potasse,

physiques le coips ou les corps qui Ici la méthode piopiietés. a mis

seule

oxvdablc,

extiait qu'il des

elle

enr

l'analyse avoir sensiblement

que montièienl

ïtamsay constantes

de

lui

qui cuivic,

C'est

expliquer. fait attribuei

de la application de l'ait atmosphérique

un coips la pai

pai l'oxygenc l'acide caiboniquc

est le îésiduà

différence

l'argon

uneiemaïquable exttait l'azote

bei

vrir

mesures

Ce de

n'est

coircsH y ne se pas

déterminer

glucose

à expliquer peut faits par le calcul,

en

la le

alcool.

suggérer se trouve

310

L'INDUCTION

exactement compte résiduelle. Cette concordance rendre

de la

méthode

usage d'une de lois connues, elles auquel firmation. Il

hypothèse, et on ne

sont

aisé

est

la

exemple,

Car il

faut

fait

que C'est

applicables. de

s'en

découverte

les perturbations Déjà sont l'écait entre elles

rendre

quantité

application faire un puisse

qu'on soit

une

qu'elle manifester une

la

qu'une

pour

un

en

compte

sont

de con-

considéiant,

par

des

car

îésidus,

les d'après et les mouvements observés II n'y lois de Kepler a pasd'aude connaitic tie manière le fait de la perturbation. Ici le rôle sa des îesidus est terminé. Si le soleil de la méthode pai agil sui

masse

les

et

Cette

analogie de la méthode de

s'anôte

Elle

les

et si

l'action

On

il

travail lin.

influence

que

lui-même,

la

mais, à l'Académie

Nous

sur

qui l'ait la position

d'Uianus

ceux

est

des

des

planètes connues

les explique ne les expli-

cncoie

quelques des

jours

supposeï a tous

de Neptune

connu

servi

à

Si Le

plaen

les regatds éclaiicment, analogie,

semde

application

la

fut

pas faite par Le Ycrticr la piéscntation de son après de Bcipai un astronome

avant

l'édifier Vciricr

et démontré

icsidus.

qu'une

faible

nouvelle une

Sciences, que la valcui

vu (178) ce fait ait été

ait qu'il fait découvrir.

ne

obscivalions.

méthode

Cette

confirmation

des

la

planètes natuiel de

est

l'ind'apiès un Veiiiei trouva

Le

connues, calcul et

Utanus.

avons

même, que la théorie,

du

inveise

des

et qui aurait échappé distance cl de son

précédentes, de concoidancc.

sait

laison

peituibâtions. manifeste l'application

des

aux

méthode

en

pci turbalions

planètes îesultats du

que pas complètement, nète plus lointaine, taison de sa glande blable

analosupposeï pai leuis les unes masses

cause

sont

de application Si l'action mutuelle

là.

son

la

nouvelle

peituibations

exerce

de pai aussi

est

qu'elle sa confirmation

les

les

une

C'était

natuiel

et

ainsi

toutes

entie

écait

calculés

de concoidance.

calculant

fluence

est

aussi agissent cette action est

gie sur

En

il

planètes

que les planètes les autics, que des distances cane

mouvements

application cas nouveau

suivie

analogie

de Neptune. des planètes les

de

sensiblement) no peut être

concordance.

de

tel

(ou

fait d'un piobanlc ou api es l'élaboiation

est

la de

ou

que ce soit la théorie l'existence et eût connu

qu'en

calculant

l'action

de

LES

astre

cet son

sui

eût

seulement

Non

de n'y a plus été le même.

Uianus,il

raisonnement

l'accoid

suffisante

La

vaincu

faits

que ; 2° que

d'aucune

autie

scivation

de

place

déduction, sont

i° In constiuction, et les lois gcnéiaux ou plusieurs mieic pailic,

l'autre

que tout célestes

astronome

soiic, Ils relèvent

donc

compaiaison

des

le

cas

d'où faits

il est

deux

du

et les

de

au doute

que

qu'une

la déduction,

la

dont

possibilité anteconnaissances

que

la vérification

nécessnire. moments faits

.

connus,

établis, d'une

par ou,

les

principes d'une et au moyen

hypothèse.

méthodes

des de

Cette

des l'épieuvc de préfcience, consistent

d'abord hypothétique et de la comparaison

faillie

moins

au

l'indue.Ion,

icsultc

raisonnement

jugement de l'analyse

faits,

que l'obde son

la concordance

ainsi

opéiations des par

l'hypothèse la nature pai

l'un

de

dans

de

un

loi

relèvent

pas diie à la ceititude

ne laisser

mbitiaiies, opérations c'est Y analogie.

à dégagei puis définitif,

à la

solaiiene

ajoute testé invisible,

giandc est con-

que des pai

les

piovoqués. deux moments

si

avec

donc

offerts

d'une

obéissent

système assuiémeut

les d'apiès anléiieuicment

vérification

spontanément ciellcmcnt

et

jugement hypothétique se fait, cette construction

aibitiaiic,

compoite

nombre

d'un

dans

avec

pas

consiste,

detcimines

compoitc,

confiontation L'induction

pas

poui

glande nulle

lésultats

2° la

était

assez

conséquent Mais tandis

elle îieutes, une opération

Ces

ne peut n'ait rien

le

le cas de la

pai

On

— L'induction

Résumé.

l'antécédent.

les

loi.

déjà sensiblement

à constiuiie

et

les mouvcmcntsdu

était

198.

grand

Neptune Mais si Neptune

existence. variée

si

aslionomiques tous les coips



Newton

ce n'étaient

là;

d'un

l'interprétation de variété

de perturbations,

îésidu

ses y eux, c'était la force l'existence. Il consiqui lui en avait prouvé une pieuve de l'hypothèse avec les faits comme à a été appliquée avec succès loi de gravitation

raisonnement

dérait

n'avait

Verrier

îaconte

du

311

mais on vu Neptune, à ne pas vouloir une soi te de coquetterie 11 n'avait besoin de la voir pas pour

Le

mettait qu'il sa planète. regarder savoii était qu'elle

EXPÉRIMENTALES

MÉTHODES

QUATRE

mêmes

faits, aitifi-

l'un

et

provides faits.

méthodes

concordance,

pre-

de

de diffé-

312

L'INDUCTION

rence

et des

adjointe

variations StuartMill, des faits

par

comparaison en évidence fait

un

La ment

par

pas poui

de 1 hypothèse Y expérience

complexes

pourraient les faits que

la

cruciale, qui de l'hypothèse

peut-être confoi mes

possibilité

fortimpiobable, d'une impossibilité.

si improbable Ce mode

mais

des

dance

suffisante, variée.

de

hypothèses,

faire

la loi, un

mais

de meltie

écart

le

entre

la théorie. ne peut

par l'exclusion hypothèse La confoi mité d'une hypothèse mais seulement ilion, pas la vérifie hypothèses faits. Mais

but

soit l'hypothèse est essentiellement par

des résidus, de la surgir

méthode

soit

fait

vérification que

n'a

qui et le fait prévu

observé

La

concomitantes.

être

faite

la prouve contradictoiie.

avec les faits

obseiv

la confirmation, s'accorder

que nous de vérification, la

es n'en

est

car d'auties avec

êtie

peuvent d une autie

c'est

rigoureusevérité d'une

si

les

mêmes

variés

et

si

devienne hypothèse ne la discernions plus non méthode

rigoureuse, de concor-

CHAPITRE

LE



199. démèlei laits

DE

PRINCIPE

LES

Les

natuiel

L'ordie

est

L'INDUCTION

INDEMONTRABLES

ont expérimentales tiaveis le désoidie

méthodes

l'oidre

XIV

à

assuiémcnt

un

besoin

est condition de l'intelligibilité, qu'il chc poui elle même, et de la prévision, suit en vue de l'action Mais il n'en l'ordre

dans

les

choses,

que

de des

apparent

la

pensée,

l'intelligence

que lésulte

soient

qu'elles

de

but

poui

l'intelligence pas

paice rechei-

poury ait de et prévi-

qu'il

intelligibles

sibles. cet

ne le met en doute. personne L'expéne nous montre desoidonnée paiait paice qu'elle de suifacc, mais nous sommes convaincus que des faits que les liaisons si nous connaissions aussi les faits apparaitiaicnt Cependant, rience nous

L'ordre

piofonds.

et se mélangent se manifeste qu'il De plus, la natuie.

se dissimule

encoie

les

paice que nous sommes

mais confondent, on les analyse et qu'on quand sommes convaincus que l'ordie

Mais gent. et contingent relativement antécédent

sommes

îclativcment

convaincus à un

à d'autres, que ou concomitant

fait

que ce qui est essentiel

ce qui n'est pas est conditionné

se

les

distingue. s'étend à toute

Les

nous

faits

convaincus

ont comparaisons d'expériences de l'accidentel, le nécessaire l'essentiel

sépaicr

tel

nous

oidre,

pour du est

but

de

contin-

accidentel

et nécessaire

conditionné pai

par

d'auties.

un double suppose principe: i° L'ordre de la natuie est constant, et les lois ne souffrent En effet, dès qu'une rencontre une pas d'exception. hypothèse seule exception, aussitôt nous jugeons n'est pas une loi qu'elle de la tioisièmc (syllogisme figure). Bref,

l'induction

314

LE

a0 L'oidie

PRINCIPE

DE

L'INDUCTION

la nature

et il n'y a pas de faits est univeisel, ni de détails des faits qui ne soient S'il en léglés pai des lois. était autiemcnt, ne sciait aucune induction cai nous possible, de nous liouvei en piéscnce fait d'un risquerions toujouis sans Co icposc 11 n'y

de

loi. double sur

a donc

dans

ni libre racle, nous la faculté ment

c'est

principe, la confiance

lç déterminisme. nous avons dans

que la natuie

ni

chacune arbitre; de îaisonuci sur se

déduclives

bornent

à

Toute le

induction

détcnninisme

ni caprice, ni micontingence, de ces hypothèses en luinc les choses. tiiei

Les

sciences

puicnéces-

les

conséquences saires de conventions et de postulats ; elles ne font logiques rien connaitic do réel. Elles il est viai, à l'indestinées sont, du îécl ; leurs conventions et Ictus tcipiétation logiques postulats sont choisis en vue de cette Mais poui inteipiétation. au lécl, il faut que le îecl se piésente qu'elles s'appliquent sous forme de idations elles piesupposent généiales; que le léel est intelligible, néccssaiic en que ce qui est logiquement dioit ne peut manquei de se véiifici en fait. Le déterminisme est donc

de

condition

au lécl. poitant La connaissance

toute

même

science, fait

vulgaiie

du

se îap-

déductive,

inductif

laisonnement

un

mais bien îigouicux, plus étendu que la connaisen tant est eclaiiée L'action, scientifique qu'elle pai sur l'induction. C'est l'intelligence, îeposc par induction que en la v.ileui nutritive des aliments, en les variaj'ai confiance tions saisonnieics de la tempéiatuic, mon auxquelles j'adapte moins

usage sance

cl

vêtement mai clic fiance avec

mon

; c'est par aux hommes.

son

milieu

en logis, induction

solidité

du

sol

sur

lequel je ma con-

ou refuse que je donne les iclations de l'êtic humain

Dans

physique

la

qu'avec

son

milieu

social,

toutes

tant les

déniaiches

sui des inductions, les unes s'appuient réfléchies îelativentent les autres nous en suies, plus ou moins risquées; les risques attribuons à notre connaissance des incomplète à 1 insuffisance de nos analyses, en un mot, à l'imperfecfaits, du laisonnement, tion des opérations à l'inceililude de jamais son

principe.

200.— croyance

Il

est

implicite

curieux

de

avec quelle facilité îemarquei au déterminisme s'accommode des cioy

cette ances

LES

INDÉMONTRABLES

non qui la contredisent, chez les philosophes mais

315

la

dans

seulement eux-mêmes.

On

vulgaire, pensée cioiio et ne peut

fois les mêmes choses, ne fasse pas qu'on pouivti pas cioiieàla entre ces cioyances, des do îappiochement qu'elles occupent S'il l'enchaînement de conscience dificients. plans y a dans une ceitainc un ceitain des phénomènes laxité, jeu, si le tissu si la nécessité ou bien encoie n'en est pas absolument séné, dans ceitaines catégories lègue en soi te qu'il cei taines autres, — si les faits et du décousu; de

manifestes sances

cei tains

et la contingence dans dans la natuie du cousu

y nui ait ou cei tains

faits

agents

naturelles

Montpclliei, les caprices

do faits

du moyen doues agents

mystérieux, âge, le principe d'une ceitaine

tels vital

sont

les

effets

que les puisde l'école do

spontanéité

et

dont

toutes les peuvent toujouis déjouer le monde, des hommes ;—si par la provigouverné ptevisions ou bien si et peipétucl est un universel dence divine, miiaclc, le dioit, le ciéatciu de la natuie s'est léseivé par des interventions

ou

les

lubies

accidentelles —si

le coins;

un

piemièic,

momentanément changei de l'homme est une cause — 'lins toutes ces ciéation;

et raies, d'en 'a volonté aibitiaiic dans

ciéaleur

la

se pioduiic ou des faits indifféicmment peuvent hypothèses, et par conne pas se prodniie dans les mêmes ciiconstanccs, l'induction est impossible. Et si l'on admet que l'inséquent soit possible limite duction là, en sorte ici, impossible qu'on les paitisans le principe, on îcdoublc la difficulté. Cependant et agissent comme s'ils admetde ces hypothèses îaisonnent le detciminisme. tout à la fois et le taient Ils l'admettent îcpoussent; îaisonncnt

ils sut

l'admettent le iccl,

au

implicitement, nu me où ils

paifois moinc.H

puisqu'ils le

icpoussent

explicitement. —

en tout de telles témoigne cioyances possibilité du laisonnement inductif n'est fondamental cas que le principe et qu'il faut évidente elle-même, îejeter pas une vérité par à notre toute il seiait inhérent doctrine d'api es laquelle 201.

faculté

La

de penser.

S'il

ne pourrions pas le miracle et le libic-arbitic

nous

trines peut

obscures, pas

penser

elles

une

était

mettre ne

seraient

contraiiement

loi

fondamentale

en

doute:

sciaient tout aux

de la pensée,

la contingence, seulement des

pas à fait inconcevables lois

de

la pensée.

le doc-

: on ne

LE

310



Que le principe cela résulte causalité,

202. de

1 elles

n'énoncent

qu'on On

l'a

de cette

toutes

pas

n'y a pas les mêmes

produisent du picmicr, étant

les

dans

l'effet

îemaïque

le principe sans cause

de faits

mêmes, sciait

un

fait

nouveau

qui

pas le principe que les lois natu-

de cause

rtppoit 11 est bon

à effet, ainsi d'insister sur ce point. de causalité sous deux et Les

Le second énoncé effets. il n'y a pas de raison pour les effets différents: soient

car

second

n'est

un

vu

: //

L'INDUCTION

vie l'induction

piécédcmment. énonce ordinaiiemcnt

foi mes

Le

DE

PRINCIPE

mêmes

est un

n'aurait

causes

coiollahe

que, une

les

causes

point

de

difféience cause.

au picmier de l'inducprincipe eoircspond de la nature et le picmici énoncé au tion : L'ordre est constant, de la nature est universel(199) second : L'ordre Mais principe le piincipo de causalité est en un sens plus étendu, en un autre sens

énoncé

de l'induction. Il est plus que le principe en ce qu'il ne concerne successif, que l'enchaînement la dépendance du fait à l'égaul des ciiconstances dans le temps à son apparition; il ne concerne pas entie les cléments constitutifs et simultanés des resticint

plus

'esticint v devenir, 'intérieures la

liaison

Il

phénomènes.

est

non

d'ordinaiic, ou

patentes fait ait

lieu,

mènes,

une

ci ce que plus étendu un ensemble seulement dont

latentes, mais

aussi

puissance ne se manifeste à nous Pour de

cipe

îendrc

énoncés

L'extension cédent

aux

que par concevoir lui

deux

plus du

requise

poui aux

que

sous-jacente de les produite capable eux.

par laisonnement îestieindrc

aux

le

phénoet qui

inductif

par

liaisons

empiriques,

principes

du

déteiminisme

le

prin-

qu'elle

tels

qu'ils

haut.

nous avons vu principe, est nécessaire. La restriction encore.

impérieusement la lumière, leur, la volonté,

est

action

cachée que du

totalité

de raisonnements ôtte l'objet et inductifs, peuvent aux liaisons qui ne sont pas des successions, puisaussi sont objets de raisonnements inductifs. On est

qu'elles ramené ainsi sont

une

compte il fautle

causalité,

qui seules l'étendre

la

par cause on entend de circonstances,

Si

un

l'électricité,

agent l'affinité

au

chapitre

pié-

s'impose plus est inobservable (la chala vie, l'âme, chimique,

il est impossible à connaître autrement etc.), donc ni découvrir ni même ; nous ne pouvons et nécessaire relation constante entre définie,

Dieu, ses effets une

et ses effets.

Dira-t-on

que

ce qui

nous

intéresse

ici

ce n'est

LES

317

INDÉMONTRABLES

en tant en lui-même, pas l'agent en un lieu intervention mais son son

n'est

cet acte

est

seuls est

elle est pioduit, cause detciminantc l'action au

on

dont

tout

dans Si, ce qu'elle

et

veut

la

puissance elle desquelles

milieu

les

se

passe de la

ciiconstances

Que ce comme

unique sottii est

elle

se

en sont

la

ou

celles-ci

êtie,

peut

cause

la faiie

de celte

Alors

phénomènes? et un événement.

volonté le fiât exemple, de l'inconscient, et que ses effets n'en son action de la conscience,

la scène fait.

un

des

phénomène que cet événement

caché,

sut

paiaissent pas moins

haine

la

que, par dans l'ombic

s'excicc

rieuse

dans un

lui-même

soit phénomène la coulisse, dans libic

sous

existence, de son acte

pas l'inscition

permanente, que puissance ce et en un temps donnés, aux phénomènes, mais jacente

; la puissance mystéet inefficace. inutile Si des

est

indépendante ou n'est suigit

ciiconstances

que pai tièdement laisonnement inductif.

a tout échappe notion de la cause C'est d'aillcuis métaphysique l'idée de puissance aibitiaiiement, agissant engendic de miiaelc ou de libie-arbitie. celle de piovidencc, exemple détcimince

pai



elles, elle une telle

qui par

le principe de causalité, du principe distingué à ce principe d'ordre est identique détciminisme du que un pr incipe de finalité. M. Lachelier D'api es ce Ite doctrine appelle la philod'une célèbre, qui a maïqué einpicintesi vigouieusc 203.

Ainsi

française

sophie

indispensable

contcmpoiainc, à la science des

la coips effet,

finalité bruts

« n'est

pas moins qu'à celle des corps ne chimique qui

mécanisme

de loi a pas, en n'y clic énonce les phénomènes sensibles dont le entre le l'inteivention de phénomènes dont insensibles, et cioite ce est absolument nous inconnu; que de manièie à produite les mômes toujours agira

résultats,

c'est

oiganisés. suppose, 1 apport, mécanisme

Il

dans

admeltie,

la nature,

l'existence

d'un

prindes

au mninlien ainsi diie, pour celui des espèces vivantes. bien qu'à chimiques, espèces à l'exception d'un des lois de la nature, La conception petit donc fondée sur deux semble de lois nombre élémentaires', cipe

d'oidre,

principes forment

i

qui

distincts des

:

séries,

Je ne comprends

veille, aussi

l'un

dans

pas ce que

en

veitu

lesquelles

1 auteur

a \oulu

duquel l'existence

signifier

par

les

celte

phénomènes du précédent résene

LE

318

celle

déteimine

du

à leur

forment

l'existence

détermine

uif

de

possibilité eflie causes M.

l'aulte

en veitu

ccsséiics duquel l'idée du tout lesquels

dans

systèmes, des parties.

phénomène qui en ce qu'on a appelé de l'existence qui pioduit la véritable définition

un

Or

en

est lepiécédant et un tout efficiente,

cause

l'autorité de Claude Bernard, invoque idée directrice non seulement qu'uno préside d'un mais au mouvement vivant, oiganismc

Lachelici,

qui

volontiers

diiait

L'INDUCTION

est, suivant Kant, parties : on pontiait donc finale dire en un mot que la de l'induction sur le double des îcpose principe entes et des causes finales' ».

cause

delà

des

autre

une temps ses piopics

tout

DE

suivant;

tour

détciminc

PRINCIPE

au développement de la piene qui

et de l'astie

tombe

do qui gravite, que l'atome d'un atome d'hydrogène dans

la place qui vient prendie un sel, que la paicelle un acide pour former à un cristal en respectant vient s'ajouter qui des angles clés faces et la gtandeur obéissent

métal

».

consigne de suivre Il

Le

eût

giand physiologiste celte voie l'éminent

dans

y a finalité dans l'ordr3

dissous

corps le

parallélisme à une a soite

ceitaincmcnt

logicien. dans conséquent

le

loisquc

de

l'ordre

do

icfusé du

temps « cause

la laison de l'antécédent : la logique » est une cause qui semble On finale à son effet. postéiicuie dans le chapitre suivant comment cette notion verra peut devela laison et poui la scienco. nir saisissablo Le tout ne pour

est

« l'existence

jamais la îaison.

produit en être

Cela

de

n'est

rfolion

La

du fondement de

finalité la

c'est

204.

moyen, inductif

et —

La

Ce principe

Le fondement

Il

la fin, la cause, ma'?

clarté

est cause sert

de

chose rien

do

au problème tout iapport

comme

moyen

peut

que

par quelque ne suppose

aucune n'apporte Au contraire,

de l'induction.

l'induction,

i.

finalité

le

».

paitics condition

qu'à n'en est pas

au moins suppose que le nécessité des lois naturelles

finalité

la

de

propres

possible et qui

au moyen, qui est postérieure soit repiéscntee, avant l'effet, Le raisonnement qui en est cause. tel.

ses

de la fin,

fondement

à

il reste vrai que le principe écaitée, la liaison et l'unité de la nature. l'ordre,

de

qui

à l'inteiprétation

l'induction

finaliste.

finalité c'est ne

signific-t-il

de l induction,

I,

p.

pas i5

16

de

simplement

l'édition

originale

que

(1871).

les

liaisons

LES

faits

des

sont et

L'espace mènes qui

et

le temps

en

et des

temps

général. conditions

inverse

du carré

sont pioporlionncls espaces paicourus Dès que la mathématique a établi les temps. entie des quantités en généial, tions c'est-à-diie de est

faire

des

Expliquons-nous. et de lieu. D'après

les

notions

? Alors

lieux

eux.

temps est en îaison

la giavité

Newton,

319

plus principe ne sont pas des

s'accomplissent conditions de

des

certes

des

indépendantes d'un dérivé

être

pouirait

INDÉMONTRABLES

il

phénoIl y a la loi

des aux

do

distances cariés

des

relapremières les piemièics

la

on puisse piemiètc application qu'on la mesure c'est-à-dire des relations (4i).

mesuie,

la géométrie soit à l'état

soit à l'état de changement, le statique, » étant une notion et puicment géométrique; consiste à ajoutei aux relations application spatiales de temps, ce qui donne l'idée de vitesse, objet

spatiales <( déplacement la seconde les

idations

de la de

calcule! les

Comment tiavail

donc

constitués que sont de toutes les lois

temps

l'expiession tant de

et

C'est

mécanique.

si bien

un

de

mathématiques aux adapte

avec les

des caches

physiques, leui s cléments seiaient-elles

recheiches

si celle-ci

idations destinés

les foi mules d'après un insti

formules,

que

la physique

peimetles auties. liment

de

de la physique théorique abstiaction des relations

faiie pouvait de temps et de lieu, les seules que celles-là ne peut-on Au contrair» pas dite que la physique 1J son oeuvre ses résultats q. quand peuvent appliquée,

et d'espace à fournir

déteiminent? n'a être

terminé mis

en

est la fin de la phymathématique toute la physique tend à devenir et

que sique expérimentale, doit devenir c'est-à-dire les lois de mathématique, que toutes la physique se îésolvent en îelations de temps et de lieu? La avec netteté cette a été formulée à une laquelle hypothèse

des débuts de la physique a moderne époque contcmpoiainc dans les piogrès été pour beaucoup la science; en ce îapidesde a de fondamental, elle n'a jamais été ébranlée qu'elle par aucun des piogrès de la science, ni pai l'action à distance de Newton, du îadium, et Leibniz, le pai les suiprenantes piopiiétés iadical et le plus haidi des dynamistes en métaphysique, plus îeconnait est nécessaire comme que le mécanisme hypothèse de travail et comme de l'apparence expression empirique. Mais en disant sont indépendantes de que les lois naturelles ni

l'espace

et

du

temps,

nous

ne voulons

pas

dire

qu'elles

ne

LE

320

soient et

du

temps tiales

des

pas

relations

nous temps; en eux-mêmes et

PRINCIPE

L'INDUCTION

des

entro

voulons

diic

sont

sans

que

celles-ci

tempoielles, sans altéiation

polices

DE

déterminations

au contraire

peuvent à un espace

d'un

l'espace et le l'espace

que les 1 dations

sur

influence

de

spatians-

êtie

toujouis autie

d'un

espace, l'induction

Le de à un autie temps temps, principe iamène-l-il de l'homogénéité do l'espace pa^ au principe ? il n'y a pas de raison poiu que ce qui se passe temps donnés soit modifie le seul fait et un lieu pai temps en

passer Mais

un autie

si

les

un

en

les

un

lieu,

lieux.

Le

se passe en eux au déteiminisnie.

ce qui comme

I

faits

et

temps dans tous

temps étaient

et un

autre

se

et du en

un

de

se

lieu. les uns

indépendants ils le sciaient

temps : ils sont

ne

dans

et

des

tous sont

l'espace indifieicnts

autres

en

les

et

temps indifférents

à

a l'indétcnninisme

Au

do l'homogénéité on peut joindre principe de l'unicité de l'espace et de l'unicité du temps principe faits ont des 1dations nccessaiics entie eux cela pai 205.—

se

seul

la grandcui des et selon autres

lois

éléments

tions les

et tout entraine,

auties.

Dès

ils

piésentent est de même temps Non tions

suffisent-elles certes.

spatiales définies entre

Il

entie

du

triangle de l'une

et

tous

h s dans

changement nécessaiiement, de grandeur

maintenant moins). Supposons une autie une simple figuic, ligne définies ; des idations appaiaisscnt points

que entie

changements

fixes

au

les

de

qu'il dioite aussi-

points de ces

de

la

idaquelconque lois définies, des dans changements coexistent dans objets plusieurs l'espace, eux des rapports Il en îégis par des lois.

changement selon des

du

des

définies,

l'espace y ait dans donnée par exemple tôt entie tous les droite,

seul

et certaines relations intrinsèques de ses éléments tout (par exemple côté d'un ou d'un entiaine angle

propriétés variations

deux

tous

passent

un

Les

tous clans un seul espace, un triangle ne le îappoilons à aucune isolé; temps. Supposons s'il comme dans tout autre n'y avait que lui l'espace. figuie, ne sauiait concevoii îclativement à ce triangle On ses que qu'ils

dans

le

L'unicité de temps. à îendic compte

et l'espace de l'unicité

l'unicité du

du

monde?

des relations définies entre les relay aurait et leui s changements; il y aurait des relations les vitesses, et tout d'une de ces changement

LES

entiainetait

relations

321

INDÉMONTRABLES

d'autres tous

arbitrairement

Mais

changements. les changements,

on

pourrait à admet-

quitte Il y ainait conélatifs. une géoméautics changements il n'y oui ait pas de dynamique II n'y trie et une cinématique, encoie moins de déterminisme. Allons auiait pas de mécanisme, se passer loin. de que la dynamique Supposons puisse plus à titic ou posons de postulats les prinempiriques, principes imaginer tre les

de

la

pointa connaît

en

dynamique. des déduire

la

inison

pouria sement

faire

cipes

aucune

la raison

confiance

dans

un

l'autcut

elle-même

natuie

d'oidic

dans

des

la

consiste faits

le

de

célèbre

ment

sa

îéfiexion, propre

leur

en s'érige ses objets

existent objets une nature mêmes ». La

i

Le

a

Ibid

ce rapport et qui impose,

législatrice et ne saurait

des

sée*

de

sans

» On ne sauiait

principes'.

science

fondement

, p

une

la laquelle et le rappoit

par natuie

c'est

phénomènes; les lois qu'elle

ni

sensation,

de

les

pour

modifier.

nous,

qui tende ne saurait

de l induction,

IV,

p

Leibniz,

écrit

de

M.

Lachelier.

intuition

qu'elle que nous

ne sont

lequel succèdent

notre dans

immédiate-

soutient

avec



Traité

do

que

les

ils

prétendre que la pensée : elle ne dispose de point « par cela seul Mais que doivent posséder par eux-

l'existence possible avoir tout pour objet

de

la

pen-

ce qui

est,

44

Logique.

les

déduire

pouvons autre chose

46

GOBLOT.

pencette

intellectuelle, saisit

pensée

sur

doute

nature

la

a

qu'on

pouvoir a été merveilleusement

êtie le fondement mystérieux puisse que les phénomènes, l'ordre dans lequel ils se reposent les exigences exclusivement do est déterminé pai de nos connaissances élevée sée. La plus n'est, une

ne

la Spinoza, le trouver

« Quel

ni

on

piécisans con-

et

selon

nature, a cm

l'on

métaphysiciens la pensée, dans

Malebinnche

Dcscaitcs, de la

dans

les

d'unité, en dehors

au continue, Kant, dcinieie doctrine Cette

la pensée. et défendue exposée

hypothèse, mais une



Mais

à d'auties

on

choses,

mesure

conséquences. l'induction

et

chciché

selon qui sciait, et le conservateur

Dieu

état

des relations, mais intelligible paice et dans de la nature. l'oidic l'unité

principe l'ont à Kant

antérieurs

un dans

car induction, des faits observés

Ce

206.—

donné

conséquences de ces intelligible

à conclutc

naître

Etant

ai

LE

322

seulement

mais

ce

est

qui

des

c'est

principes, foit possible,

chose

ne

notre



207.

Celte

cxistci

en

principes

l'expérience.

Que

dés

par

sont

ne

sont

pas

systématise!, du l'existence des

moins

du

culté l'accord pensé

dans

pensé que si au représenté de

impossible

l'on

à ces

ne de

lesquels

appichcn-

d'une

expérience conditions d'une

aux

icbelles

pas se « séries

celle

faits

du

l'idée

aux

laisser

oidonnei

dans

lesquelles », encore

suivant du

con-

tout

détermine

».

échapper de système

ne pouvait et l'univeis

Les

êtie

pouiraient

deteimine

précédent

a cru

Kant

soumis

foi mer

pas

« systèmes des parties

l'existence

cela

lationnelle,

ne

et

possibilité contraiicment

do l'expérience. soumis aux conditions poui Ils

intelligible. expérience d'une science ditions

la

qu'il de

ne s'y oppose, mais elles nous ne sont de natuie à qu'elles point de même des principes se îapqui

est plus

s'ils

tant

claile de



moment

qu'au »

paifaite

« Une

savoir.

rien

parco

nous,

possible,

lien

rendent qui compte des choses en soi existent

éliangèics être peiçues. Il n'en à l'intcipiétalion poitcnt

expérience

de exigences des choses pensée, avec notie esprit,

notic

d'une

intci-

qu'à

aux

pouvons nous poui avec elle'.

est

vise

notic

n'en

ou en dehoisd'eux,

principes demeurent

ne

commoicc

commerce

doctrine

des

s'agit

à

entie

esprit

de

aucun nous

Elle

que conforme

paitant dehois

n'ayant mais

commence

L'INDUCTION

nous. pour seul P.u cela

notre expérience. prétci est nôtre, elle est pensée, la pensée. en Qu'il y ait, et

DE

PRINCIPE

pai cette Leibniz .

êtie îeel. tient

doctrine deux haimonic

qu'une Mais

l'univeis

compte

des

le

représentable. s'en tenir aux

à la principale diffiuniveis entie lesquels l'univeis piéétablie, pensé

n'est si

viitualités,

en Déjà, accélérations

viaiment l'on

ajoute il est

dynamique, actuelles,

il

faut

y et

c'est-à-dire des forces, des accélérations virtuelles, joindre n'est un système dynamique intelligible que s'il est faitd'éneiaussi bien que d'éneigies actuelles. De même, gies potentielles de chaleur, de comen physique, d'électricité, qu'il s'agisse binaison potentiel pose du

i.

il chimique, et de l'actuel. représentable

Le fondement

de tinduction,

faut

tenir à la fois du toujours compte si « l'univers de la pensée » se com-

Or aussi

p

45

bien

que

du

représenté,

il ne reste

LES

rien

plus une

nous

que

léalité

étrangèic

à l'univeis

bien

manièic

qu'une



208. êtie

Mais

de

la

do

pcnsci

pensée, l'univeis.

cet

univeis

de pensée

La

01 donné.

323

nommer l'univeis îéel. S'il y a puissions à la pensée, ne soit ni pensée, ni qui à s'en mettre en peine. n'a point Ce n'est îéel les lois natuiellcs, que s'appliquent

la pensée pensable, à cet univeis point mais

INDÉMONTRABLES

ces

puisque

lois

ne

x être

pounait êtie la

donné

sans

d'un pouirait pensée ôtic la pensée d'un sans une infinité un, êtie objet sujet On ne démonticra esprit. pensées, pensées pai un mémo de la contingence, d'une natuie seinit qui l'impossibilité — ni d'une de inconsistante natuie phénomènes, poussière ou —

admettiait fragile ni l'impossibilité

sur

la nature

l'action

dans

la

toujouis, vivaces. on

de

du

miinclc,

d'un

qui

certaine et

lesponsabilité abolissant qu'en veut qu'on api es tout, absuides.

tout

sauver,

ni

cncoie,—

manicic

postulat. si nous Mais ôtons

de

institutions

01 ébianle.ce

admettons le dioit

qu'on sont

ne

l'induction

la sans on

pi étend point est un

auxquelles que l'on moi

la

aie,

s'apercevoii compiomct fonder.

en*

ce Mais,

elles-mêmes

indémontiable,

la moindie de faite

parlâche

l'impossibilité d'un ciéateur

concevoir

pénales, rationnel

fondement

hypothèses de principe

pas une

soit première, sont extrêmement

Ces

ces Le

nous

les

de

disciétionnaiie pouvoii l'amait constiuitc et dont

hypothèses sauvei On espèie par elles des espéiances des croyances des tiaditions aime, que l'on une

seul

aibitiaiies,

puissances

dans un empire, cmpiic être capable d'êtie cause

d'un création, soit à l'occasion.

tient,

nous

du

de

supéiicui se manifestciait

aibitic,

respecte,

un

l'inteivention

le tissu

dont

incohéiente,

l'être

ciéatiice

libre

du

pensée

et accidentellement

tiellement

J

sont

à ce principe,

exception aucune induction

Les légitime. tout raisonne-

ainsi demeurent intactes, mathématiques que les conséquences de conventions ment qui ne vise qu'a déduire ni science delà mais il n'y a plus ni même, nature, abstiaites; de laisonnement-se au réel. dans la vie pratique, lappoitant 209. y a des Si la



Il y a nécessaiiement indéfinissables (89-90). déduction

se réduisait

des

au

indémontrables

syllogisme,

les

comme

indémontra-

il

LE

324

blcs

contenu

déviaient

trables.

L'INDUCTION

les vérités

toutes

implicitement avons vu que

nous

Mais

DE

PRINCIPE

la

démon-

démonstiation

crée

du

antérieurement savoir, que les vérités et ne lui fourde la pensée ultéiicuie sont les lègles admises des outils. Les indémontiamais nissent pas des matériaux, tiès simples, tiès donc êtie des principes bles peuvent pauen leui tiès indéteiminés universalité. vres de contenu, 210.

du

constiuit

nouveau,



H n'y a pas tout jugement

En

clTcl

un

axiome,

dans

est

de principes

évidents une

exprimant sa foime

un

le conséquent îésulte-t-il ou s'il est identique y est contenu, évident il dst bien pai lui-même que; de contiadiction), du seul principe Comment

ne peut lui-même,

aucune

îéglei une

synthétique, avec se constiuit

nécessite,

par

exemple

jugement hypothétique. de l'antécédent? S'il

lui

le jugement est analytien vcilu (ou du moins mais

il ne

à rien.

seit

Il

comme qui ne soit, logique le jugement Si, au contraire, êtie évident que si le conséquent des opérations non aibipar

opération stérile.

tautologie il ne sautait

est

eux-mêmes.

par

l'antécédent

s'il se démontre. c'est-à-dire Mais, traires, par hypothèse, : il n'existe avant lui et au-dessus de lui (sauf c'est un principe de contradiction) aucune connaissance à le principe piopic à des opéiations en soi te que, à de lègle seivir constiuctives, supposer mêmes,

que elles

de

telles

seraient

opérations tout à fait

fussent arbitrait

en possibles es. Les axiomes

ellessont

dont il est impossible de donnei la laison parce jugements et qui ne sauraient être évidents sont sans prcmieis, qu'ils sont synthétiques. démonstration parce qu'ils eux sont de simples d'entie définitions ou des Quelques-uns

des

conséquences le tout définir que le définitions

tout

est

immédiates

de

et

sans

la paitie

plus grand que ou des indéfinissables, aucune n'enveloppant

définitions. compiendie la partie. s'ils

on

Ainsi dans Mais

ne sont

comme



saurait

la définition

qu'ils

soient

des

que de simples ne sont ni vrais

ils assertion, concepts aucune et ne peuvent ni faux, régler opération de principes c'est qu'ils ont la valeur logiques, dans des définitions d'existence ments impliqués 211.

ne

selon lequel les vérités Il y a un ordre nécessaires il y a des outils pour en consti

s'ils logique; sont des juge(84). s'enchaînent, uire d'autres;

LES

INDÉMONTRABLES

et il y a des indémontrables, être sans outils. constiuits sance

comme

vulgaire,

comme

les premiers science succède

outils

La

à la

connais-

à la vie

sauvage,

l'industrie

humaine Oi

par peifcctionnement piogtcssif. est pleine giallâtes d'hypothèses sans s'en rendic Elles compte. do les

suffit science Les

on

même,

vérités

soupçonne

science

qu'il découvrir

devient

vulgaire le p.us souvent si fausses qu'il

utilise

paifois l'absurdité.

sont

de

la

savoir.

pas les picmièies un état avancé de

la

les

et

dans

Ce

principes.

Dans

avant

ne sont

d'oidonner

possible

les

qu'elle sont

picmièies seulement



ont

la connaissance

en apcicevoii et on entiovoit

poui

logiquement même C'est

découvertes

d'en

formuler

323

d'il

connaissances lésidus

réductibles

d'analyse. —

212.

science

Chaque

nouveaux

des exigent de ces opéiations.

velles mum.

Ces principes non pas plus

tent

a ses

nouvelles opéiations Elle s'effoicc de

et les

tout

générales que nouvelle contribue

îèglcs réduite au mini-

ne s'emprundes souvent et

raisonnement

à véiifiei

objets nou-

des

qui ne se déduisent pas, qui à une autie sont science,

ties

hypothèses connaissance

cardes

indemontiablcs,

; la science

toute

confirme

et par son progiès les principes par son existence qui la rendent possible, comme on prouve le mouvement en marchant. Le progiès des déductions sans rencontrer qui se poursuivent n'est des décisive d'impossibilité cependant pas une preuve ces

hypothèses que une npplicntion

parl'absurde; Les principes

sont

la

cruciale

L'expérience

applications donne de

de

déductions méthode serait

alors

identique ne seiait plus

mais

l'hypothèse aussi peuvent

de

la

cm utilisent, de concordance

être

prouvés

science

à l'expérience, événements et de

les prévoir autant de vérifications,

soit

cruciale. par l'expérience Il arrive que certains principes l'autre vérification. Ils ne peuvent

par

c'est

seulement

variée

(190). à ln démonstiation un indémontrable.

par le

Les

induction.

pouvoir qu'elle de la natuie disposer la concordance variée,

soit

ne

reçoivent être alors

ni

l'une des

que

ni pos-

tulats.

213. cipe



non

Rationnellement, démontré.

C'est

il faut une

pure

révoquer hypothèse:

en doute il

tout faut

prinqu'elle

LE

325

admette démontrée.

trer

L'INDUCTION

autre

nullement hypothèse, en piésence se tiouvo d'une

L'esprit d'exeluic misons

des

avoir

moinsuno

au

DE

PRINCIPE

l'une

des deux

elle

seiait

alternative: c'est

thèses,

démoi

l'autte.

d'Euclide postulat Si ni a des montrablc.

a été considéie

Le

pas

de s'en

sayé

séquences substituer'.

Ils

encore les

des

la prendre

supposer de l'autie

deux

que se cas, paît,

déductions pour lègle de la géométrie

une

vérttéindé-

une

pour

on

indémontiable, faux

Ricmann puis el de déduite

hypothèse les déductions

n'est es-

ont lcscon

qu'on

lui

peut

géométriques sans îcncontier

pouisuivre l'hypothèse

que

l'on

choisit

abstiaites, de mesuic

géométriques des opéiations

ce

vérité,

il

faut dans

à l'expérience ; or, là non plus, les geométiies de Riepas d'impossibilité: et de Lobatchevvski se piôtentà des mcsines l'cvpiession

applications ne icncontie

on

le

D'autie

d'impossibilité. comme lègle

est

Lobatchevvski,

montié

les

s'il

;

et

ont

dans

peuvent,

de

passeï, de l'une

de le tenir

raisons

pas un indémontiable cei tain qu'il soit viai.

n'est

comme

raann

aussi bien expérimentales sorte lationnellcmcnt, que, et, pas abstudes, aucune expérience On

euclidien.

que les

la

euclidienne. En géométrie non-euclidiens ne sont espaces aucune

empiriquement, ne ciucialc

ne

concoidancc

que piouve pas le postulat pas viai.

démontie

varice, réel

l'espace d'Euclide,

soit paice

très bien n'êlic qti'il pouriait Mais sont les diveiscs lationnellcmcnt puisque géomôtries et empiriquement il y a avantage à donnei la équivalentes, la géométrie à la plus simple. A cet égatd, euclipréférence dienne

elle est, selon l'exsupéiieuie: incomparablement « la plus commode célèbre de IL Poincaié, ». pression Il y a en géométrie d'autres d'Euclide. que celui postulats des paiallèles, Celui de la ligne droite celui un est, comme dans une définition. Il est posd'existence jugement impliqué sible

est

les que le même

dans

la rencontrent ne

la

On

pas,

est

unique.

Gn peut

(espace

pas.

îencontie

propriété

i.

plan

un point passant par donnée droite la qu'une

droites

les

Lobalclie«ski)

formuler

donne en

supposant Pareillement

ainsi

ou plus

le

grande

La

somme (espace

nom

donné

des angles Ricmann)

dioites

à celle qui qui

qui a cette

ont

est plus triangle deux angles droits

d'un que

ou ne

rencontrent

de parallèle la droite que les

et situées

les

petite

LES

INDÉMONTRABLES

327

ou inégales. On donne être peuvent égales est la plus en supposant le nom de droite à celle courte, qui de la ligne est Le postulat droite fonde une qu'elle unique. et plus soit à déduire soit à commode, plus simple géométrie contradictoire : deux donnés points que le postulat appliquer, extrémités

mêmes

être joints par une infinité peuvent de Les propriétés fondamentales infini,

lesquelles la plus

partant seulo vraie

et



214.

Il

raison

sous

la

les

que

en

est

de

autres

possibles, et

simple

est

qu'elle

fausses.

de

même

les

peut

de

tousles

faux

supposer sont viais.

jugci qu'ils d'alternatives.

forme

sont

assuiément

On

indémontiablcs. de

est unique, qu'il sont également

l'espace,

isotropo, 11 y a une

postulats.

parmi

diuites.

lignes

tridimensionnel, de géométries infinité est la plus la géométrie oiclinaire commode. Rien n'autorise à penser

homogène,

des

de

puisqu'on

se présentent des hypothèses

Ils

Mais

principes n'a pas

l'une

donc est

et plus commode plus simple que l'autre. Choisir ce n'est il no s'agit cette hypothèse, pas l'allumer; acte de foi, d'une à défaut de raipas d'un croyance justifiée, sons théoriques, Il n'est, lationnellcpar son utilité piatique. ni

ni possible indémonti ablcs.

cipes et ce qui est Le principe

viai, de

vrais les prinpour Il est légitime d'en tirer les conséquences, en résultent. c'est que ces conséquences l'induction est un indémontrable. Je puis

vrai

le

déterminisme,

mcnt,

supposer induire

avec

aussi

ralisme renoncer dois

bien le

»,

ditection

et

des

tenir

miracle, induction,

principe Si un axiome

à toute

piévision, de mes réfléchie

i.

Voilà

pourtant

ce que

évident

des

philosophes

ont

à puis

le «pludois je

soit scientifique, vulgaire à toute paitant prévoyance, du

me

imaginé

laisser

sentiment

; je à

conduire et

m'aban-

est un indémontrable. c'est

lui-même,

par

intelligent la nature. Je

l'incohérence, Mais alors

actions,

pour

sauver

,

hypothèse, à des objets

êtie

de

lui-même

de contradiction semble

en

comportei événements

soit

cette

relativement

mes instincts, suivie par l'impulsion donner '. aux événements Le

dans

et,

la contingence, le libre arbitre.

supposer

à toute

renoncer

toute

me

donnés, choses

de

raisonner

assurance,

empiriquement des l'égard tout

néccssaiic

celui-là.

la

morale

Mais

I

328

LE

DE

PRINCIPE

L'INDUCTION

il est naturel

car, comme évident, qu'il paiaisse de possibilité de tout jugement, dès qu'on pense, comme des métaphysiciens principe. Cependant que nous la pensée,

ne

sommes

soi

nu

principe ne saurait

contiaircla

le supposer entie le viai

on l'a

déjà pris ont montré

loi de poser que comme s'il est aussi loi des choses ; examiné l'hypothèse que la

pas ont

de contradiction

Le

On

ne savons audacieux,

plus serait

quelques-uns, contradiction

condition

de le

contraints

nous

et que

il est

faux,

loi

de l'être,

serait

donc

de la

aussi

chose

en

un postulat.

paice

qu'alors iln'yauiait plus de difféience et le faux, de soi te qu'on ne pourrait est faux. Mais on peut qu'il plus penser, pas même pour juger se rendre et de notre compte que l'intéi pensée est la seule 1aison Comme tous les postuque nous ayons dclcprcndiepoui lègle. il se piésentc comme une lats, dic le plus le paiti commode. une impérieuse non nécessité, continue

paiti

une

indémonttablcs nous

hypothèses que mais viaies, que Ils ne sont pas iiccessaiics. propicexeicice de obligés de

la

nvec de

un

le

En

succès

pas

des de

non

et

logique, ce serait

mais

vérités raisons

de

son

pris,

La

si

nous

science,

tenir

ensemble, un

haidimcnt

couru,

amplement

justifiée

espoianccs

qu'il

risque mais

l'origine, et les légitimes

est

sa

une

poui

de

son

sommes

convaincus totalité

se tiouvc

en généial, la science

des

tègles. sont nous

étions dans

le

i énon-

sont

Ce

des

comme

picndevient

pratique,

de prendicpoui motifs ils mais nécessaires,

avons

ln connaissance

à

pas

n'avons

compoitci de l'univers.

toute

inconsidérée

mais

tic,

doit les conditions pensée accepter de notic Pour faiie usage nous laison,

nous

parti

ici

lo<

sont

logiquement

La

iclativité.

thèse,

pai

nous

lationalité elle,

ne

Mais

de

s'agit la commodité

impossibilité, de contradiction,

le principe

pratique. Rejeter cer à pcnsci. Les

absolue

il

alternative:

vaste une

et,

affectée hypoaudace

api es coup fait concevoii.

CHAPITRE

LE

RAISONNEMENT

TÉLÉOLOGIQUE

LA



215. deux

Le

soi tes

viaies

en

XV

FINALITE

raisonnement

nous

de relations

. i° des

elles-mêmes,

a paiu relations

mettre

en

de nécessite

d'objets empiriquement de nécessité ; 2° des 1 dations

on les applique auxquels ou lois natuielles a l'esprit physique, suggéiécs Les unes comme les autics par l'expérience.

empirique conséquent

des

ne

en nous.

eux

lois

sont

prouvées concourent

nous

sont

pour

Les

secondes,

dans

acheminement

ces faits vcis

les

qui expriment ordinairement

sont qu'elles delà compaiaison

qu'autant extiaites

d'une

régularité

intelligibilité. constantes des

liaisons

considérées

comme

faits

un

de

la

nature,

autie soit

en considération prendre tre à la finalité tous les de

la seule

mais ques, à toute la mêmes

logique,

cat

régit.

les doctrines faits elles

ne Le

sont

concerne

principe

des effet

la

Nous

n'avons

les

pas soumet-

prétendent ; elles ne relèvent

non

même

entie

constante.

qui

de l'univeis

Alois

théologiqucs. elle nature,

qu'elle

d'inteipiétation cei tains faits.

faits

superpose soit de tous

mode de

qui

l'explication convient en

et cette dénomination causes, pat leuis aux lois qui expriment des relations de succession on oppose, ou bien l'on A la causalité, et ajoute comme

îepiedes

leui

faits

finalité,

à

Les

l'existence

faits, expriment est nu moins un Les

laits.

et

le donné picmieies îegissent fait ne peut êtie en ce sens qu'aucun ni pai pensé, sont conditions de donné, ; elles qui les contiedisc sinon des choses, du moins de la îcpiésentation ;

possibilité, or les choses sentées

logique,

indépendantes

donnés

l'interpiétation

évidence

que

seulement la finalité

pas la totalité de causalité est

à

pas

métaphysis'étendrait des univeisel

faits :

330

LE

Tout

RAISONNEMENT

est déterminé. il doit

logiquc,

Si êtie

l'on

tient

les plus : « Il au plus

vent

dire

à formuler

un

: Il y a de des « causes

particulier aventureux

exigeants, dire tout pas

TELÊOLOGIQUE

téléo-

principe

la finalité. finalieis'

Les

» peuvent » , ils ne peusont déter-

y a de la finalité partout a une fin ». Les phénomènes dans leurs infimes jusque plus

: « Tout

minés

causes par leurs une pierre la vitesse Quant tombe, sont absolument ce qu'elles peuvent où elle a lieu et, ces ciiconstances

et

la

êtte

plus

direction dans

détails.

de sa chute

les ciiconstances il

données, de millimètie

était

impossible qu'elle tombât une fi action plus près ou plus une fraction de seconde tôt ou plus taid. Au conloin, plus les phénomènes ne sont jamais entièrement déleiminés traire, Les fins. mouvements ont fin de par leurs graphiques pour tiacer

des

exemple, lniic ou régulier, moins

carnetères

je

me

bien

l'état

des

miné

ces

détails

tiie

de

pioposc le elliptique; plus ou moins aligné muscles

je

reconnaissantes

un

ils

pouirn plus ou

nppuyé,

des

l'humeur neifs, des causes, ils

ont

mais je cible, C'est donc

une finalité

opinion aussi

Et

l'on

si

et

qu'il

un

par ciicu-

pies ou plus

moins

plus aiticulations»

piésente n'ont point

une logci le îccul. que

univeiscl la

moins

fenné,

des

y a de

o,

à peu

être

îéfléchie

peu absolu

admet

faisant

variable

souplesse

de pistolet, voulu j'ai n'ai voulu ni le biuit ni

coup

de principe de causalité.

cnrnctèic

: la et

former

; en un tiait

ont

balle

déter-

de fin.

Si

dans

la

d'admettre que le finalité

ou

un

principe

paitout, l'ensemble de la

ce ne peut êtie vue systématique sur qu'une : cette nature ne saurait devenii un principe hypothèse logini même une manicic le détail de tous les que, d'envisagei faits. Mais ceitains faits semblent en eux des signes de poitei finalité à l'esprit des pioblèmes d'une et, à ce titic, poser nature Ces faits sont ceux de la natuie vivante, spéciale. depuis les plus humbles manifestations de la vie végétale jusqu'aux formes

216. totalité exception ne laisse

i

Celle

les plus —

élevées

11 semble

des

faits.

de

expression

vie

que les lois Ce détciminisine

et sans rien

la

lacune, en dehors

est de Voltaire

intelligente. naturelles

doivent

rigouieux,

qui est le postulat de lui. Si toutes

épuiser

la

sans universel, de toute induction,

les

lois

étaient

con-

FINALITÉ

LA

nues,

le

nous

pourrions, son histoire

toute

monde

de l'expérience en partant

Immensum ne

On

mêmes même sans curité

de

de ce

qu'elle

la

idations

est

liaison

constante,

liaison

néccssaiic,

un

dont

le

dont

faits

détail

nous

à êtie

ainsi.

et

lumièic

découvic.

Sans

une

hypothèse

joignant ou paifait

qui s'exprime ment ne peut en soitc trée,

qu'il s'agit rechcichc impossible ou deux

i être

qu'elle

est

connu

qu'on

ne peut d'ailleuis

monde

du

d'une de

lécl

celui

il

celui

des

îevcndiquc y a de la

la science

les monde

s'approfondit, richesse. Quand a la

gagne ce qui

il devient

lumière, l'inconnu

pai

d'un

que

se

qui

esprit

est en y infini

nécessité

à l'inintoujouts suspendu au logiquement aibitraire.

de contingence appatence rechciche est d'explication

c'est-à-diie natuie causes

de

minent

quels choses

cftunc

toute

nécessité, faiie dans la

ordres,

la

que celle or un tel jugehypothétique; démonou une conséquence

postulat

îéduiic,

détci

d'autte

que

de

l'obs-

uniquement : sous

demandons

inconcevable,

jugement

qu'un

obscurité

Car

complètement intelligible même même pas envisagci,

ne connaissons

le

seraient

nous

s'explique

est l'intelligible le logiquement nécessaiic

pourtant

d'une deux

parts, et celui des

la causalité tout finalité.

pas 1 un et 1 autre & la foi», car le parfait ne peut tire infini parfait, Non

de

temps qu'en enfin amené

un

deux guer lègues, Le déterminisme Et

inconnues

doute

pai êtie

nous

piogiès à mcsuic

. le

l'hypothèse, ', cat nous

telligible, Mais toute

vcnii paiait et supeificielle

du

cache

lui-môme

; elles

empirique

lois

en même

intelligibilité était obscur

ni

constantes,

nécessaiies.

la laison,

s'éclaiie

en

elles-

nous soupçonnons une induction, qui ne pourrait pas ne pas êtie, En piésence loi cond'une échappe.

nous

L'hisloiie

la connaissance

1 dations

lois

par or die

ignoions et quelles

inconnus

Les

nécessaiies

incomplète

:

res.

geii

à découvrir. des

:

reconstituer présent, sa destinée avenir

toute inane

de clarté

pénétré

logiquement

connaissance toujours établie

nue

per

lesterait pas ce qui ne sciaient seulement plus des îclations empiriquement des

état

piévoir

video

tout

son

de

voit

doute

mais

serait

et

passée

331

et

loi.

H

deux

concep

donc

domaines

distind'y de la finalité.

fins,

celui

lui seul. poui Il ne scil à rien

ces deux

est

la

s l'excluent

de la con-

1 infini

ne peut

LE

332

RAISONNEMENT

TÉLÉOLOGIQUE

de dire

par exemple que l'oeil n'est pas fait pour voir, que du coeur n'a pas pour raison d'être de faire cirl'organisation culer le sang. On n'esquive de telles pas la difficulté par car la finalité est un fait dans l'art et défaites, d'expérience l'industrie de l'homme et en général dans toute activité réflétester,

soit

chie,

individuelle

soit

sociale.

Nous

savons

par

le

témoi-

de la conscience des fins, qu'elles que nous poursuivons gnage sont les raisons de nos actes et qu'ils ne s'expliquent que pai elles. surtout ne peut Le logicien à faire une pas se refuser à la téléologie, car place manifeste méthode. qu'une illusoiie, des lois

apparence approfondie s'évanouit

que

à la

11 est donc la

causalité

Si

un

tel

qu'il cntie

fait

de

finalité

plus une

était

en biologie connaissance

et dans

comme

plus fantôme

un

: on la'ietrougagné les sciences sociales.

y ait un conflit le détciminismc

entre quelconque et la téléologie.

et s'il fallait choisii entie une nécesexistait, les fins et une contingence qui leur fait place, faudiait cai le piemiei paiti qu'il piendre,

sité

qui exclut c'est ce dernier serait

la négation

nisme

intempéiaut ne s'apeiçoit-il

sique déterminisme

de

une

dissiperait

de l'esprit

impossible et la finalité,

conflit

n'y a pas Si la finalité

physico-chimiques, on n'auiait rien

lumiètc, clans les sciences

verait

il

de

l'activité

qui

îépudic

pas asse?

revêt

humaine.

Comment

la

sauvci poui le physicien?

finalité

qu'il supprime naluicllcmcnt

la

forme

le

mécala phySi le

du

méca-

nisme

il s'agit de la matièic ou même de la inanimée, quand matièie vivante abstiactîon faite de l'organisntion et de ln vie ', ou bien le mécanisme n'est l'un des modes de la déterque mination n'est

des pas

susceptible finalité. En

faits

pai

mécaniste, de s'étendie tout

les faits, jt il — ou bien le

y a un déteiminisme mécanisme lui-même

jusqu'à envelopper il est impossible que

des

relations

qui est de

la causalité exclue cas, la finalité, la finalité est un fait. puisque Bien plus, loin de faire place à la finalité, la la contingence ruine. Le déteiminisme est aussi bien le postulat de la téléo-

t

Nous

n'avons

dans ce livre les h)politises pas à examiner générales imaginées rendre de vastes la mature, la vie, la pensée, pour naturels, ni & compte systèmes caractériser le genre de services rendre à la science, ainsi quelles peuvent que les difficultés soulèvent Ces problèmes rc<sorlisscnt a 1 qu'elles et à la philoépistémologie de la nature la logique dite sophie Nous étudions ici le raisonplutôt qu'à proprement nement et non des raisonnements

LA

FINALITÉ

333

la fin ne peut être fin si elle En effet, que du mécanisme. n'est pas moyen s'il n'est pas cause. un résultat, et le moyen une fin se fie à la nécessité des lois qu'il pouisuit Quiconque logie n'est

Si

utilise.

nous

connaissions

des lois

de finalité; si nous elles des causes paimi

elles

il y auiait , dont la natuie —

217. de la

sciait

Il

finalité.

une notion

telle

ne sauiait

Il

positive,

ici

au

qu'elle utilisée, des faits,

il y aurait parmi toutes les causes, c'est-à-diie des causes

lois, connaissions finales,

des

orienteraient

qu'elles

ôtic

s'agit,

les

toutes

d'une

question

contiaire, a sa place

de

séries.

métaphysique

montret

dans

la

est

qu'elle

science,

qu'elle

est une intcipiélation qu'elle légiau môme titre que la causalité. ccitaines ecirtcr delàtéléoconceptions

y est piéscntcnicnt time et nécessahc

cela, il nous faut aucune application gic qui ne compoitcnt 1. Ne nous instruments de connaissance Pour

et ne sont airêtons

des point pas nu fina-

soit qu'il ou piovidcntiel, intioduisc le surthéologique les dans la natuie en multipliant soit miiacles, qu'il des faits de finalité les intentions par compte primorsont en Dieu, du Créateur. Si les causes finales nous ne

lisme natuicl rende diales

les

y allci

depuis

pai

pouvons reprise

chcichci. divcis

îeproche d'agnosticisme la plus La dilliculte

la

Mais

est

philosophes,

Kant, même

du

passible

la notion de finaptésente ce qui est déjà ne peut lité est que l'on expliquer par ce qui le futur, la cause le piéscnt n'est son par pas cncoie, par consistei en ce que l'oidic semble est effet : la finalité logique le contiaire

de

l'oidrc

treint

de

finalité

l'idée

sont

donnés

tout

ne

sérieuse

de

téléologie

chionologique au tappoil

simultanément, que îésultci

fait

y ait finalité, pour qu'il soit tics soit à exister, peut-il encore être

les le

du

termes.

tout

Si

l'on

et des

paitics, car avancé,

pas plus il n'en des pallies, est il faut que le tout détciinitie

la

pas

resqui si le fin;

ses

parcomment

sont. ce qu'elles Mais n'existe C'est pas sans elles? puisqu'il est l'embaitas et l'obstacle : la cause doit à êtie

à son

effet,

la

raison

d'être

doit

l'être.

Cf. La finalité

correspondance

des

on n'est

temps qui antérieurement donnée

piécéder

I

délciminci,

que

en biologie sur la question

Hev

oci philosophique, des causes finales entre

article écrit à propos d une igoî, Ch Richct et Sully Prudhomroe.

LE

334

Kant

a

dehoisdu

cru

RAISONNEMENT

TÉLÉOLOGIQUE

la

résoudre

difficulté

n'est temps en son essence,

sentation; est exclue comme la libcité, est soumis à la loi ce qui mécanisme, en dans l'être

mais l'avant; d'un passé et d'un

monde

des phénomènes est soumis du

du

temps de la détermination

du

à la loi

coup

du

la

en transpoitant forme de la repréqu'une est intemporel. La finalité,

Le

temps. l'être,

en

même

de l'api es pai toute distinction

où s'évanouit

soi,

: tout

la finalité, comme la libellé, est posmanifestations Dans les phénomènes, sible. toujours incomplède l'être le postérieur tes et défoimécs ne saurait caché, êtie, de l'antérieui, et le résultat il est vrai, dans mais, que l'effet il peut en être la laison. le fond des choses, nous Lorsque avenir,

la finalité

concevons

comme

une

mais

véritable,

cessifs

par

de

anticipée de l'homme,

représentation l'activité îéfléchie lité

une

seulement la

laquelle

détermination

du

moyen arrive

la

il fin, comme nous ne saisissons cette

finalité

pas la finade faits suc-

ordonnance

cachée

monde

desapparences empiriques, la libei té clans la succession à découvrir

pai dans

dans

s'exprime de même qu'en

le

cherchant

des phénomènes psychonous ne saisissons que le déterminisme par lequel logiques, dans le monde des faits 1. la libeité s'exprime * êtie soi ti du temps, il faut bien Malhcuieuscment, après y avait lesolu, ou plutôt ne îentrer ; et le pioblemc qu'on qu'on plus poser quand pouvait sitôt qu'on y 1entre. a remanié O. Hamelin

on

était

d'une

façon toute

Il

kantienne.

on

dehois, foit

le

retrouveauscelte

originale

doc

en vertu de repousse conception dans un oïdie de phénomènes soumis au déteimilaquelle, chose êtie nommé fin et quelque nisme, pou riait quelque « Dira-t-on ou les êtres, chose que les devenirs, moyen*. du mécanisme, aboutit le jeu total bien présentent auxquels trine

I

O

Kant p

une

IUMULII seule

se demande et

même

atec

cho«c

raison

« n

n Essai

sur

la les

liberté Éléments

et

la

finalité

prireipaux

ne

sont

de la

pas

pour

représentation

3o6 a

Ccit

de a mes articles peut-être sans Intelligence, (La finalité

Métaphysique de cette délinilion

de

la

finalité

la

u avancée

flevue 1900) par h ne

et de philosophique (189g) O Hamelin, que fait allusion

la Itnue

de

en parlant de faire une

soucieux quelque penseur rien introduire dans la nalure

tout en s'attachant li la téléologie, qui part put » 11 eût pu dire avec plus de justesse s appeler ou concept souci que mon intelligence 1 intelligence et le concept, était de ne pas exclure de la nalure car cest véritablement leur action efficace dans le monde les exclure de la nature inaccessible que de reléguer des purs

nouniènes,

LA

faux

un

les

ordonnance

s'ils

n'en

pas.

que contiennent le

dans

monde

C'est

une

îecélaient »

Ce

de

n'est

finalité.

la

même

ils Cependant de la finalité

pas montrer « tel monde

un

monticr

que

la

méprise, Les deve-

la

que

finalité

».

fait'

l'aurait

là commettre

fait îessoitir. qu'un peu de précision en question offrent sans ôties doute

sens,

ou

nus

335

? Ce serait

de la finalité

réellement

FINALITÉ

dans

le

croit trouver la (inalité qu'Hamelin soit la détermination et la direc-

concept

non véritable, tion de l'action

pas

« Une

téléologique d'influence

par

condition

qu'elle le concept;

elle doit

est détei

le concept miner le

lui-même. conditionné

rien de commun un mode avec la qui n'ait pai a-t-on la finalité chciché dans une action causalité... Pouiquoi et non dans le concept cxeicéc le concept, lui-même?... pai à l'idée : elle n'est est l'idée, La finalité pas la confonnité bien au degré où elle est l'idée, compicnant pou 1vu que, une organisation ici, on se îcnde compte que c'est prise qui un plan s'invente lui-même. » elle-même, qui se diesse dont il s'agit ici ou l'idée, Le n'est est, concept, point Il échappe de le diie, ainsi besoin donc, iiitcmpoicl. que le de l'avant aux difficultés noumèiic de et de l'après. Kant, Bien

il n'a

plus,

Ce

une

pensée. celui ment

est

qui

besoin, pas le

pas n'est

d'êtic

exister,

pour

conscient, concept au-dessous de degré

d'un

encoïc qui est put objet sans savoii est une essence*, le ce concept Bref, le langage delà « poui étant, employei et détachée de l'entendement objective,

se

celui

abstiaction telle qu'une de îationalité complète à se réaliser tout prêt l'objet Ce

t trent t aurait réalité i

les

la

causalité

lait

C est

par soi, mot « Le

d es«cncc

est

concept

D ailleurs pas

se

possible

de

la de

du

de

près

expriment qui dans le inonde

par

ou

bien

O

le elles

Ihmelin

arrêtons

prenant une concept

l'idée

nous

montrent

trouve

que

» (L usons

c ) ici

la

poser

scolastique, en posée

seule-

conscience, tel ». poui et

concept

l'essence la chose autant

soi,

c'est la finalité, moins de ce qui scia mieux encore : c'est »

complète. de Platon.

des

délcrmini«me

se suflï«e qui dont nous

conscience

suite

l'objet, comme

« mais

dans

La

conférant

concept, « Ne nous

3ao

l'être...

objet; la rationalité

pourquoi chose quelque

» p

pas préalablement tout entendons

lois

peut

contenu

phénomènes un monde tel

« le

mécanisme

tomme

demander a nous plus le concept dans une essence », p 3i;

d un

Il

ne

nous

en

mon

que la c usaliti n'est uno point

synonyme

si le concept acception

est

du'mot

ne «uppo«e nous objective,

336

LE

dehors de

TÊLÉOI.OGIQUE

du

tout

dans

en dehors de l'esprit temps, Il a son principe dans esprit.

sa propie

faiblesse.

tant

perfection',

la métaphysique au platonisme, par

RAISONNEMENT

Or intemporelle. c'est le dépasser —

bien,

il est viai

que

seule

Si cette

et

en

dehors

sa raison

d'être

le platonisme si un métaphysicien n'arrive en

route, par c'est que le

difféience, n'est pas

d'Hamelin l'essence) comme un modèle de peifcction, comme vivant : il se constiuit

218.

le

même, et que, c'est qu'il s'airètc La

humain

ce n'est cela, et l'aggravei.

éternellement

païadigme; lui-même, par

concept

(ou

une du

s'éloigner

timidité

pas ou

immobile, il est actif

un

pas

est

et

synthèse

platonisme,

doctrine

a quelque sa richesse doit valeur, se monnayer. En quoi un telle de la finapouvoir conception lité peut-elle seivir à résoudie, à discuter ou à simplement un problème de physiologie ou de biologie? rôle poser Quel dans les léflexions à un savant pouiiait-elle jouer que suggère un organe dont la fonction est inconnue, ou mal connue, comme

la îate, les capsules ou le corps surrénales, lapiostate 9 Mettons le maçon au pied du mur. à thyroïde Yoyons*le l'oeuvic en présence de ces organes en voie de légiession qui n'ont mais s'expliquent celle ont plus de fonction, par qu'ils eue chez des espèces comme la glande anccstrales, pinéalc.le muscle Qu'il éclairés.

plantaiie nous montie

divcises

giêle,

lespioblèmes

nous signale Qu'il les physiologistes

anomalies

etc. anatomiques, a lésolus ou simplement

qu'il dans l'oeuvre

d'oies accomplie latente et inconsciente

et

l'utilisation, déjà par si l'on veut, de tels modes de connaissance ou d'inteiprétation ! C'est îcvenant au donné impossible, parce qu'en empirique ictombons sous la loi du temps nous et parlant sous celle du déterminisme. Sans doute il est bien possible que le tréfonds mystérieux à sa surface;

de

la nature mais

contienne

puisque

d'apparences phénoménales cache les téalités véritables

nous

la ne

laison

de ce qui soulever

qui

pouvons manifeste tout

que

pour

apercevoir

se passe lo voile

à la fois

et qui d'autres voi-

essence du degré que nous considérons, i. « Toute soit faite de parties quelle simultanées ou de devenirs, est ordre et harmonie, c'est h-dire qu'elle est par l'ordre et en tant qu'elle c«t ordre 1 harmonie et harmonie ce qui retient h professer, en des mots dont le seul tort e«t détre employant trop psychologiques, que toute c>scnce est bonne en ce sens qu'elle est par te bien » Ibid , p iti.

LA

les

d'apparences

aussi

337

n'ont conceptions point se fait sans elles. C'est leur

la

beauté

du

ciel

expliquerons

ne les expliquerons de contact avec condamnation

qui châtiment. leur

Saluons

nous

phénoménales, également ou nous par les phénomènes

les phénomènes telles De pas. science,

FINALITÉ

la

; c'est

ineffablelègnent mais se déiobent le « syllogisme en comment, », tout paifait la « causalité », la « finalité », en paifaitc piéhcnsion, paifaitc un mot une lationalité tianscendante dont la démonstration le déteiminisme

mathématique, tation des



mystique

des

lois

et l'adapnotre toute

naturelles

à leuis en un mot fonctions, oiganes ne sont et icvcnons science, que des copies dégiadécs, « » de la laison. que Kant appelait l'usage légitime 219. deux



Par

on

entend

le moyen et soit que l'effet

termes,

du

moyen, de sn piopie et de

finalité

de

l'arinngenicnt teimcs tiois

fin.

La

fin

un

lendc

îappoit êtie la

semble

nccessaiie

paiaisse que le tout ses pallies.

soit

cause,

la

d'oidinairc

entre raison

à l'explication de l'existence

compte la finalité îéalité,

En

à ce

com-

• la cause

le moyen la série initiale, (ou bien des moyen-.) et lavfm Si l'on donne le nom complexus à la fin, l'cxpicssion n'est de cause finale pas seulement impioelle est contmdictoiic : la fin est effet et résultat, mais pie, de ce qui Le langage est ici non pas cause piécèdc. vulgaiie • en d'actions on désigne confus foit humaines, parlant pai les le teime vera lequel tend l'action mol» fin clbulindifféremment porte ou le

et le dessein,

l'achève,

etqui et la

dirige. et la

gage et le

terme

La

même

ne

qu'elle est le que final leur

un

toute

important la finalité.

processus GOBLOT.

est de —

cntie

eux

être

dans

contenu

l'attention,

parce

Et car n'est

atteint,

Traité

de

est

il

y

le

seul

a des

pas atteint, mais s'il est

il

finalité,

il

ne suffit

Logique

dans

le un

qu'il avec

sur poite l'objet sur le sujet. Cependant : à lui se i appui lent

faire défaut, peut fin. Tout but visé s'il

confond

se

se replie

plus soulève

de savoir

ont

parce qu'ils de la fin doit

chose quelque tei me final appelle l'attention tif et que

On

philosophe.

la commence

qui souvent

subsiste

équivoque

du

pensée final,

le motif

l'intention,

terme

moins

tous

les

nécessaire

de

d'effort

tel me

moyens qui et la question

pas

initial

étroit : rapport la cause ; et le est plus objecle

visé.

le lan-

initial

problèmes : le terme manquent n'est pas

Pour

comprendre où il va, rcgaider ai

LE

338

il faut

chercher

d'où

il

« cause

nomme

*'qu'on

RAISONNEMENT

vient*.

des

finalité

est

de

causalité.

cessus

il ne une

la causalité efficiente, que nécessaiiement il y a indéfinie:

est

des

donc

et

causes

bon

un

des

effets

des

effets.

Dans

un

de

ce

220.



teime

Dans

Tout initial.

la série notre La

l'activité

la

oriente

l'action.

souvent

aussi

fin

fin

présente

et se dirige êtie la parait suite

la

pensée cline à intci prêter toutes intentions qui s'exécutent. à l'origine consistent toutes

de

avec

effets

donc

parce

poitci

la téléologie

que

de

la cause l'homme, semble êtie l'idée ; comme un modèle et imaginé,

soit

la rcpiésentation lui, cause initiale détciminc qui la pensée et apiès vulgaire,

et scientifique les appaicnccs Cet

les

qu'il menet elle

est enphilosophique, de finalité comme des

est anthropomorphisme qu'à celle de la finalité.

à concevoir

que sur la

elle.

vers

la causalité

deux

qu'elle serait un

mouvement

n'intéresse

d'une

Par

c'est-à-dire

doit

effort

intentionnelle

un but

causale

de leurs

insuflisante, analyse sa piopic idée copie ce qu'il a d'aboid cxtérieuicmcnt

aperçoive tale de

proorientée.

soit orientée qu'elle parce causes finales sont celles qui

Les

la cause

que

finale, par suite soit que l'homme réalise

série

certains

encore

qu'elle vois un teime

le rappoit

révèlent

que une

d'abord

; il faut le fût.

converger ce terme est un bien. nature

caractèic

C'est

de finalité

font

bien

ce

el un résultat

initiale

soit oiientéc, pas qu'elle définie. Auticmcnt tout

suffit

direction

processus était qu'il

par

cause

dédoubler

antérieures.

causes

ait

donc

considère

téléologique, a un qui

interprétation terme initial

Mais

devons

de la série apparaît segment final terme en ce sens que cette tout, des effets et un ne tient ultérieurs, pas compte en ce sens qu'il les n'y a pas lieu de considérer

l'inteiprétation comme un

La

causes

Nous » en une

finale

Tant ne final. que l'on la série des événements toujours

TÉLÊOLOGIQUE

autres

êtres

aussi Elles

à notre

elles sont objectivées en même et Primitivement, image. temps sans être cncoïc l'une de l'autie: c'est distinguées l'hyloet des enfants. zoïsme naïf des ptimitifs L'enfant et l'homme

II y a une autre cause de cette équnoque comme on le verra plus loin, raisonnement du mo)en a la fin, téléologique qui ne considère que le rapport dans une complote de la cause initiale Ignorance (ia») i

il y a un et se fait

LA

ont primitif des volontés les êtres

que

qualitativement, car la diversité

à

ne



voir

dans

n'est

appréhendée dont compaiaison,

par la

non-moi piemiers mais non pas difféients de moi. moi, une résistance dans les faits rencontre traint

à

blables comme

volonté

semblables

choses.

des

humaine, ont

choses

les

moins

êties

enfin

taux;

Les

deux

et

Yeffort des cffoits

de

L'abandon

exclu

à la nature;

non

de l'être

d'être

divers,

comme que des termes est êtres

con-

les

: il il

mais

organismes, en détaillant

îejctte n'en fait

que délicat

semblables

intentionnels

ont

au

choix

et supé11 est à

en

lui

en

ressortir

le

dehors

finades

la nécessité, des moyens

et

compliqué des vivants ne sont

aux

des

intelligent, en dehors

îejeté antérieur

porte initiale

des

finalisme

transcendant.

mieux

l'ajustement fonctions et les actes

Les

Le

devient

biologique la cause

sont

personnes

conduit

il devient

alors:

elles

se trouve

natuielles, de la nature,

mécanisme

le

principaux dissocient

se

primitif le résidu.

les végéde la

animaux,

éléments

intentionnels; les fatales;

d'immanent

îemaïqucr que lisme théologique

actes

causes

le divin,

fins.

avant

L'anthropomorphisme nous ; l'expérience

Y intention,

l'hylo/oisme en est comme

qui aux

théologique, refuse qu'on

aux

que il est naturel

que

insensibles et aveugles, des fins. et pouisuivent intentions

rieur

nature

autres

à nous,

causes

d'elles;

339

des classes d'êties : des personnes semdistinguer à nous et dont les actes par la figure, être, peuvent à des efforts attribués les nôtres, et à des intentions;

des

puis

la

l'esprit

pluralité sont des

Les

condition.

une

toute

et libres; passionnées intelligentes, soient distingués numériquement soient avant qu'ils plusieurs

d'une

résultat

tendance

une

FINALITÉ

actes

plus mais

des

les humains, sont des vivants eux-mêmes aitificiels ouvrages comparables à ceux de l'industrie et supérieurs humaine : ces montres aux fins

et

multiples

horloger. L'idée n'avoii

de

cause

plus celle-ci

rien

force, son évolution, de

ce qui devenir un doit

subir

en

s'est de son l'idée

la notion était

que

louages

si bien

décrit

Descartes

transformée

arrive

primitivement

principe d'explication des transformations

loi.

à se constituer son

finit

qu'elle îésout en

elle se origine: de condition ou de

un

supposent

essence,

scientifique, La analogues.

Au

avec la

l'idée

par de

terme

de

la

négation liberté. Pour l'idée

finalité

de ne

fin peut

LE

310

être

dans

réintégrée

terre,

qu'en

Celle

qui ressemble teur

ne

RAISONNEMENT

la

TÉLÉOLOGIQUE

redescendre

nature,

ciel

de

se dégageant dans se révèle

l'anthropomorphisme d'une l'accomplissement

pas plus à une intention qui à un effoit ressemble humain; un

du

la

primitif. fonction ne

s'exécute le

sur

la pesan-

que

« plan organique adulte ne îessemble

»

devenir pour au plan un ou un aichitecte qu'exécute pas plus ingénieur ne ressemble à une colère humaine. De même tempête qu'une la causalité causalité de volontaire, que qu'il y a une autre il y une autre finalité intentionnelle. même que la finalité téalise

que



221.

embryon

Nous

une

nécessaiiement

moyens. Il ne faut

la

ni là

cheichei

elftcientes

causes

elle et

n'existe

les

lois

de la signes se pose pas, ple résultat.

finalité,

pour discerner

pour Ce raisonnement

lité,

puis

quels signes enfin quelle

l'existence, fournit

l'explication

sont,

emploient ils prennent

à dessein soin

elle

existe,

ni

par

les

L'inteipiétation

nécessaire

reconnaîtie

pour

si le pioblèmc juger si an fait est une ne

pi end en cause initiale

est quel caractères natuie

le

du

les

se pose ou ne fin ou un sim-

considéiation reste

à découvrir.

domaine nous terme

que

de

en

la fina-

manifestent

initial

en

qui

positive.

propiiétés autres ne sont

les



tous les faits; pour îequise certains faits seulement et poui Une méthode, faits. un premier

et quels est la

des

Des

222.—



est

de moyen à fin; la rappoits à examiner avons donc Nous

les

intentionnelle, son rang pat mi

piend

finalité 'pas.

est

téléologique

l'activité

mais

la

l'interprétation téléologique caiactèics de ces certains laisonnement

de

initial,

méconnaitic ou

initial n'est pas que le terme sans intelliy a une finalité

pensée, qu'il le cas dans

et que, même n'est pas le teime

gence l'idée les

montrer

voulons

ce de

pas mot

l'éviter;

cellules, des

tissus,

fonctions.

de

fonction, la définition

les unes organes, Parfois les savants

parfois en est

au

contraire mais

difficile,

arbitraire. Or il est bon d'étudier ce que point et ce que pensent les savants ce que disent ; le logicien font, les il doit au contraire n'a point se pour régenter; qualité école et s'asseoir humblement sur le banc à leur mettre des l'usage

étudiants.

est

n'en

Si

la physiologie

est

une

science

distincte,

elle

doit

LA

ses notions

avoir

malaisé

assez

faits

linéaments

lois

par

à se systématiseï, se laissent entrevoit.

de Essnyons la notion caractérise

qui

de l'emploi

de

connues.

de la vie

ce

font

à des

en et chi-

physioaffecpoint vivant. La

Les actions ne sont logie. tées par le fait s'exercent dans un corps qu'elles des mouvements, la chimie de la nutrition mécanique de la circulation, les dénutrition, l'hydiodynamique mations

décide

ramener

que

physiques n'est pas la

la physico-chimie et chimiques physiques

des

qui

lois

Mais

à

çà et là, de fixer

Essayons pnr l'examen

fonction, ne

c'est

l'expérience, à peine si,

découvrir

ou du rejet de ce mot. de lois physiologiques

Beaucoup les manifestations partie miques

prouvées

indécis.

ce

341

sa méthode mais ii est propres, originale; de les n'est encore découvrir, parce qu'elle « constituée ». Malgré l'énorme quantité

qu'impaifaitcment des des faits obseivés, si elle commence peine quelques ces traits

FINALITÉ

et de la transfor-

de

etc. consistent à contcmplci dans des l'énergie, vivants l'action des lois de la coips généiales organisés ne sont pas des fonctions matièie. Ces actions par leur nature intrinsèque, puisqu'on peut nismes et sans le concouis ques tôle

le

pai

fait

en dehors

repioduire de la vie.

s'exercent

qu'elles

dans

jouent

qu'elles

les

dans

Elles

sont

un

vivant, et dans

l'organisation

des orgaphysiologiet par

le

l'activité

vitale. lois

D'autres se sont

pas

expriment physiologiques laissé i amener jusqu'aujourd'hui mais rien ne prouve qu'elles

chimiques; il ne semble Bien au contraiie, dérer sa tâche comme teiminée

ment

c'est

vital,

physico-chimique, Cl. Bernard des Le

propriétés chlorofoimc

maux

et

les propriétés replie

plus

y soient le savant de

qui

ne

lois

physicoiriéductiblcs.

consipuisse telles réductions

cntie

les

propriétés des éléments oigani-

ce qui paraît propreen droit de déclarer

ce qu'on n'est pas encore c'est-à-dire ce qui est encoie inexpliqué. a pensé les « propriétés vitales distinguer aux physico-chimiques grâce ancslhésiques. et

l'éther les

suspendent

chez

»

les

anivivants, et laissent subsister

vitales, piopriétés Ainsi la sensitive chimiques. ses folioles on la touche quand

végétaux,

relations aux

pas que tant que distinction

La incomplètes. et les propriétés vitales physico-chimiques sés ne semble ôtic que provisoire; pouvoir demeurent

des

chloioforméc ou

quand

ne on la

342

LE

secoue.

La

le sucre la

levure

en

alcool

saccharose

en

deux

ferment

figuié,

ferment

soluble,

bière

; elle

môme

en

le

au

on

un

Le chimique. de décomposer

agent

de

levure

bièie du

l'action suspend celle et respecte

vivant,

agent

plus

à transformer

la

que

chloioforme

un

transforme

contraire

sait

soleil, plein le carbone,

en fixer

pour

ne

chloroformée

or

est

qui

TÊLÊOLOGIQUE

continue

est

qui

cesse,

bonique

de

glycose; ferments:

contient

foimé

RAISONNEMENT

mais

il

chou

du

chloro-

carle gaz d'absoiber

continue

du gaz et d'eliminincr caibonique. l'oxygène atmosphéiiquc Si on la\c iccomà grande eau la plante elle chloiofoimée, mence a de la lumièic. de l'oxygène sous l'action dégager de Ainsi la fonction est une fonction chloiophylliennc, qui est

nutrition, dis

la

que consenéc.

abolie

anesthésiques >itaux piopiement

aient

pcimelti

de \ciitables

aNec

analogues d'isoler

selon

ctseiaicnt,

l'expicssion de la -vie ».

« léactifs

est

combustion,

simple

donc

tan-

le chlorofoime,

pai

une qui est des îésultats

rcspiiation, On obtient

Les

nai d,

momentanément

l'cthei.

les phénomènes de Cl. Ber-

à

et ont conduit X, Ces cxpéiicnces, reprises perfectionnées, de précieux a dissociei on est arrivé, îésultats; p.u exemple, assez bien, fonctions aux anesthésiques, deux dont, giàcc l'état

1101 mal,

l'une

la

des

icspiiation maitic de la sauraient des

figuiés que les

aujouid'hui sont ducs

h des

sécrétés

les

des

pai ferments

ces

expéiiences,

agents

chimiques

\cntpioduiic raient la Il

n'y

physiologie La

a lien

anesthésiques

: pai exemple, une altéiation de

de

ce

modifiant

comme

\itaux

sont

caria

aujouid'hui

chimie parait

rendra

fait

que, comme

et l'cthei

que dans des peu-

supprime-

de

l'organe. entie le chi-

opposition ne peut qu'on des phénomènes d'un

l'existence

a plus

ils

sait

figuiés solubles

ferments

soi te qu'il n'y à cioirc porte

et

On

foimcnts

la chlorophjllc; l'état chimique

pi étendue nombie défaits

ne

solublcs

se compoileut le chloroforme

d'une Cai

qui

tout

le

que elles

>aleui.

sa

aux

diicà en

généiales titées,

fciments

des

les

reconnus; et, déplus, est indémontiable, demain

des

c'est-à

solublcs.

et le \ital. mique cer a considéiei

a\ait

de

figurés, En outre,

à tirer

en

a beaucoup peidu actions attribuées

ferments

en

Mies

et

aéiiennc

nutrition

aux

distinction

diastascs,

fonction

la

Quant modeinc

plantes.

pié\aloh.

feimnnts

l'autre:

masque

à

\ital

peut-ôtie irréductible.

pas

i énon-

chimiques irréductible compte

LA

fonction

Une

enchaînés.

nomènes considéicr

le

a\ance prendie démonter

La

\ic

tous

d'un ste,

celte

mettre

aussi

anesthésiques; de ci cation 01 ganique,

des

et des

faits

faits

icspiiatoiie. destruction manifeste oiganique le îctour

de La

cieation

se îeduit de

il

il

est

que la mise

tiacc

la faut

Bernard

tenu

a ses

distinguer

pai exemple, la combustion en

la

réserve,

se

té de l'cneigie qui fonctionnelle La destiuction

cai chimiques, changements au non du \i\ant oiganisé, à nos

oiganique échappe actUite constiucli\c,qui

foimes

Cl. à

tels

il

mais

pas

nutiition

combien

faut

a cheiché

la

son

Poui

pièces, marche.

s'en

organique,

d'aclnilc

a des

Cette des

ne

dans

; elle s'é\anouit à mesure qu'il

les

est oiganique est la mise en libci

l'oiganise la ci cation

d'in\cstigation. mes complexes un plan Cette

iiction

oiganique sous foi me

mais

\i\ant;

desti

Il

suffit

méthode.

en

compiis.

de phépas d'en

aussi

machine,

l'a\ait

paifaitement sui les expériences

considéicr

toutes

la

il ne

oiganismc elle îccule

par d'une

connaître et

la

série

: l'anal) se montrera est ou mécanique, ou

terme

chaque Il faut

de legaid l'anal) ; elle est insaisissable le fonctionnement

ensuite

termes

les

est l'actnité

en pour la îemontei

une

processus complexe, Poui la compiendie,

toujouis que ou chimique.

physique, ensemble.

343

un

sépaiémcnt

presque

sous

est

FINALITÉ

selon simples, c'est le phénomène

fait une

soitii

elle au

est non

méthodes les foi-

idée

directrice, \ilal. piopicment

d'a\ance, distinction ne nous

une apprend pas ce qui caiacteiisc et la distingue des autios des fonction des cellules, piopiiétcs et des oigancs. Les faits de destiuction sont tissus oiganique tout aussi bien que les faits de création; des fonctions laséciéla eonliactiond'un tiou d'une faits pai lesquels muscle, glande, ces

tissus

se

detiuisent,

sont

tout

aussi

bien

deb

fonctions

se îeconstilucnt. ces tissus pai laquelle que la nutiition, « La \ic, disait est l'ensemble foi ces des Bichat, résistent à la moi t. » Cette définition est sans doute

qui foit

et tout cai elle ne dit pas quelles sont extéiieuie, incomplète ces foi ces , clic n'en est pas moins une heureuse expression il se défend contie et des faits. Tant le milieu \it, que l'clie il est moit, on déjà quand il s'achemine \eis l'utilise; quand la moit, à le dissoudic. les agents cxtéiieurs tendent Ces deux

processus différences de

imeiscs constitution

et

antagonistes chimique.

coricspondent Les composés

à des de

la

RAISONNEMENT

LE

344

sont organique plus savamment

chimie élevé, de

des

combinaisons

formations

sont

une

composes moléculaiies

et

îepioduction) des îclative

equilibies qui libèicnt

destiuction

qui suivent déchéance et

rale.

faits

;

et

simplicité veis des

de

les

îiches

plus

(nutiition

ceux

et

d'ordre atomiques s)Stèmes artistement élaboiés que plus

De

tous

la

la s)nthèse: conditions

on de

minéraux les

faits

sont la

des

chimie

faits miné-

les les

complexes, plus albumisubstances

encore à en pu îcussir mais on ignoie cléments, comme ils constituent Oi,

leuis

de

et suitout

faiie

n'a

formation.

leur

éléments

fonctions, de simplicité

organiques, îichcs sont

La chimie connaît

\ariété giandc et des trans-

complexes; fonctionnelles

plus

à la

composés et les plus

plus vaiiés et colloïdes. noides

des

plus ceux

oiganique de la progressive

marche

éncigies des disparition

de îetoui

plus

qualitatifs de ciéation

les

les

les

une

; ils comportent éléments mômes

minérale

chimie

de la

des

TÉLÉOLOGIQUE

les le

l'essentiel de la maticic c'cst-à-diic des cellules, protoplasma de création il n'est vivante, orgapas étonnant que les faits des phénomènes bioloîeduiic obscuis. Pour lestent nique ces lois cncoie faut-il lois phjsico-chimiques, à des que giques on n'avait vu le sucre Avant Bel thelot, connues. soient jamais de l'influence d'un en dehors naissance ni l'alcool piendic a priori à ce il n'y a rien vivant; d'impossible oig.misme d'une albumine. La la S)nthèsc un jour m vitro îealisc qu'on énorme la chimie, môme decouveile, poui qui scia un progiès l'illumination soudaine comme la ph)siologic scia aussi poui caverne

d'une Qu'il

biologique Le logie se passe la fonction, fonction, lui-môme, qu'il son

ou de ci cation s'agisse et la chimie biologique

est Le

de

destiuction, ne sont pas nous

ph)sico-chimique phénomène dans la fonction ; il est un ne qui car il peut il est une

apparaisse avec lappoit

223. elle

ténébicuse.

se

conçoit

s'accomplir

de propriété comme fonction,

pas sans en dehois la matièie il

faut

de

ph)siquc la

apprend

indispensable lui. Il n'est

physioce qui de pas

de l'organisme. en gcnéial. le

la En

Pour

considérei

dans

l'organisme.



d'un tissu Une propriété la fin de son organisation.

globule

élément

la

sanguin

fixe

vivant

l'oxygène

est dite

fonction

atmosphérique;

quand il

fixe

LA

aussi

de

cristallisablc, trois et gaz,

ces

d'azote.

; car

chimiques

piopriétés défini et

345

et le biox)de

de carbone

l'ox)de

FINALITÉ

l'hémoglobine, se combinci peut

foime

avec

eux

Ce sont

là trois

corps chimiquement in vitro avec chacun

tiois

définis

composés

:

la biot) hémoglobine. la carbo i) hémoglobine, Yo t) hémoglobine, la première seule De ces tiois est une propiietes chimiques, ait de l'appeler fonction c'est ainsi, ; et la seule raison qu'on est la pour puisci, à son passage dans les pouque le globule et atmosphérique, se font les combustions

mons, l'ox)gcnc des tissus, où bule

fixe

fonctions, On voit nément vitales

aussi cai

d'autres il n'est

irréductibles

1 ox) dation

et

prement d'éléments

ph)siologique, mis mobiles

et

aptes éléments sont

1

de

séparablcs c'est

hémoglobine de la vie. Ce

l'existence

en mouvement

par

A

l'ox)gène atmospheiique. doues de piopiiétés chimiques d'une

impiégncs

fixe

facilité, grande se îéduit aussi

très

substance

sont

celte

ces

spéciales: avec la

ils

s'oxyde en propoition considciablc

l'ox)gène facilement.

qui

fin,

La

ce n'est

fonction,

c'est dans le globule la piésence piopiiété, sanguin On est donc conduit a se demander qui la possède. de l'hémoglobine, comment le globule l'origine d'une substance si éminemment qui le îcnd pouivoir sa destination, tance l'inipoi

que pi end dans l'individu

pement l'histogenic,

tionncllc toit

un

litre.

anive

a se

à propie De là initiale.

cause

l'histoiic du développhysiologie et dans l'espèce. L'oiganogénic, la phylogénic no sont pas des de

parties

de

langage Ln disant artisan,

la fait

tclcologie pour,

«e ressent

fie


nous

destiné

une

pas plus intelligence, lumiire en les appelant des agents ph)«iqucs Chez 1 homme, i gramme de globules 1 dun

pas cette d'un coips est quelle

la physiologie:

la

c'est

môme.

physiologie

Le

la

plus 2 et

en

l'embryogénie, ni môme des

compléments,

i

à chercher

c'est-à-diic

faits

des

qui est ici prodans l'oiganisme un appai cil spécial

à vehiculei sont

sont

le glopas des

commuappelées des « piopriétés car ph)sico-chimique,

mécanisme

la îeduction

chimiques,

Si

fait

au

purement

l'intimité

cela 1. pour que les propiietes pas nécessairement

pas

par cet exemple ne sont fonctions

»

dans

oiganiqucs. ne piopiiétcs

ces

gaz,

le poitei

L hémoglobine

représente

85

pour

«on

et

origine n entendons

que

nous

secs 100

ne

rappelle

point

que

personnifions

fixe

i",3

du

poids

d oxygène, du globule

la

finalité

înlcn

la

cause

initiale

la

chaleur

c'est

à dire

ou

'

la

plus

LE

316

Autre des

RAISONNEMENT

Le

exemple.

nerf

TÉLÉOLOGIQUE

et

physico-chimiques une sensation produit

agents

optique la tique électrisc

le

section,

le sujet voit de l'oeil détermine

le globe la jusqu'à

un

fatigue consécutive

image

voit

patient

représentée une passée,

la

par

d'un

Insistons

de puis, es une

; d'api semblent qui sciait travail

est l'objet la fatigue hypothèse assez pio-

duc

au tiavail

qui

agirait

de à

la

excitant.

ces phénomènes, bien ne sont pas des fonctions

ôtie pas pour existe. Il est

couleur

chaque

positive des faits

Tous vue,

lorsqu'on

la pression les phosphènes a fixé ; si l'on on voit d'aboid une lumineux,

sui Broca, appuyée cette seconde consécutive bants, image des éléments rétiniens, répaiation manièic

pia-

colorée;

nappe

complémentaiie,

d'Andié

en

Lorsqu'on flamboiement ;

un



consécutive

image

la plupart du nerf

par excitation

toute

une

objet

négative, couleui

excitable

lumineuse.

la létine,

sur

est

optique

sectionné,

des

soient qu'ils de l'oigane

sensations

visuel,

de la ce n'est

cai

visuel que l'oigane 1 lumineux. ayons considèie seulement

électiisé,

compiimé excité les par

ôtie fait pour sui cet exemple

Si

céiebiaux ctcenties optique on pourra dire les images, môme coriespondants, que toutes les sont des fonctions de cet oigane, cai entoptiques, images il est constitué de façon à donnei des sensations lumineuses nerveuv

l'organe

toutes

les

visuel

tout

il

destiné

et

fois

qu'il

est

en entici, il n'en pouivu, à tiansincttic

est

faiie

de la vision,

l'on

à répaitir

surface,

ces

Mais

excité.

des

ondes

l'on

consideie

l'appaieil môme; de

l'organe dont

léfiingent cai

l'éthci,

d'un que l'image sui la tciminaison

points les excitations

afin que des autics

si

y comprenant est plus de

de façon

conveigcr

ncif

soit point nerveuse soient

simultanées

est

cctappaieil des rayons,

à les

un

point, étalée en

en

dehors

a poui appareil optique fin de piojeter sui la îeline des images des objets cxtéiicurs. les des A ce point de vue, ne sont entoptiques plus images fonctions de l'oigane visuel. La tiansmission et la léfraction des à travcis les rayons les

unes

milieux

tianspaicnts lend compte;

physique de ces milieux

224.



Le

; en

de

un

sont

l'oeil le fait

cet

mot,

des

physiologique,

phénomènes c'est

dont l'existence

appiopriés.

physiologique

ne

doit

pas

ôtre

opposé

au

phy-

la

LA

ou

physique

il

;

sico-chimique

s'y

FINALITÉ

Un

superpose. et être,

chimique s'il s'y

rien

en

de spécial aux êtres pas se les approprier peut laicchciche précisément

vivants,

est l'objet Certains

unique semblent

cette

poui

paitsdans la finalité

et

leui

l'objet

comme

elles

n'ont

le

physiologiste son domaine, de la finalité

la physiologie. avoii une sorte

ne c'est qui

de

eux,

qui, malgié Ils n'osent

science semble

comme

en faire pour cl la démonstration

physiologistes idée de finalité leur

être peut et en outre, de finalité. Et comme

phénomène môme temps

un rapport ajoute sont universelles,

physiologique, les lois physico-chimiques

piopic

317

de défiance

s'introduit

de toutes

pas la icgaidcr c'est eux pour On comprend

insaisissable,

en face une

;

idée

et presque anti-scientifique mystique qu'ils des faits soient d'admettre qu'ils peu empressés que la laison et au dessus de la natuic, dans le surétudient soit en dehois dans le fond inaccessible et le divin, ou que, cachée de la natuic comme un machiniste dans la coulisse, elle manoeuvre des phénomènes le décor qui la masquent par des fils secicts en ne montiant ou qu'enfin, plus mystérieuse que ses effets, natuicl

et

elle

encoie,

plus impénétiable se construit lui-môme,

îéside

dans

un

concept qui ni dans la nature,

qui n'est ni en Dieu, un concept ni dans notre ni dans aucune prnsée, pensée, qui, en somme, n'est ni conçu ni concevable. Le physiologiste une ainsi invincible finalité une pour épiouve lépugnance

et piéscntéc si essentielle de sa Le

s'efloice pout

d'éliininci lui

qu'on

peut

fait

n'est

pas sans 11 est naturel

notion les

duiic fait

qu'elle

qu'on notions

est pointant qui est l'objet même

cmbailassante puissances à Newton.

de

la

le d'expliquer actuellement élucidées,

de force. occultes du

Jacques

l'hisloiie

lâche

A

où l'époque cherché!ent

daignaient moyen âge ;

pensée de plus par

de le

réintio-

îcpiochc lésoudre

à ayant et pi end la liberté

Bcinouilli,

purement

les

la dynamique à en exclure

Ils

de dynamique, le tiansfoime « pour le îcndte à sa manière,

problème le posci (ut

diie

dans

exemple

les pai possible méthodes connues etépiouvées. les mathématiciens se constituait, choses

fut

notion

science.

humaine.

la

une

géométiique

en un de »

meie En

causes

fiât). geomctiica î colite, les physiologistes finales que les mathématiciens

ne

se

des passent pas plus du xviic siècle n'excluaient

LE

318

de la dynamique ce parce que

la notion sciait

tendent

à découvrit

séiiedcs

moyens,

de

l'adaptation de rcmontci naissance.

RAISONNEMENT

et

à

de l'oeil, tiois

On

compiendie. et l'expulsion deiéscrvcs du et

voit,

des

ordres

travers

les

des

prendie

polaiies,

de

à sa

à eux

: le des

tiansfoimations la

des

par

par des

comparaison est vite anôté

on

la

difficulté

sans au développement du speimatozoïde pénetiation division,

par oigancs

en

plus

cellule,

l'unique

es,

formes

dire

ainsi

assiste la

globules

la

Enpiésence ils s'cffoicent

s'ofTient

et

âges,

se mullipliei se dillciencici, les

blastoderme

faits

oiiente

qui

les faits.

l'embryologie, des microscopes,

apiès

alimentait

de

les

; on

cause

par exemple, d'assister poui

individuel,

actuelles. Dans espèces les limites de puissance artificielles expériences

la finalité point Leurs recherches

dans

à la vision,

l'ôtic

ne nient

la

initial,

à la découvrir

à l'oiigine Pour cela de

Ils

l'organisation.

terme

de l'oeil

développement vivantes espèces

de force.

nier le

TÉLÉOLOGIQUE

chaigée les feuillets en eux

appaiaitic

plus

l'on

et

piécises,

le

ne

ce germe unicellulaiic, comprend pas comment d'organisation si simple, en appaicnce ariivc à repeter en tous ses détails et jusqu'à des traits type spécifique piesquc imperceptibles des individuel!. « La finalité, dit Cl. Bernard, géneiatcurs nous

ne

que la contempler guère savant ne doute que

pouvons Aucun

désespéré.

oiientée

précisément

ne

à nos

qui

échappent venait qu'on

aitificcs

fcstciaitpardcs v en a et qu'on

qu'on

détciminéc

foits

plus

Mais

cette

qui

ont

pouitant,

téguments, terminaisons uns,

le

parmi nciveuscs

un renflement

faisceaux, naison

animaux, formant nerveuse

des

elles

maniencoie,

ou présentes qui ne voient de leuis des

dérivent, Chez

quelquesniveau de ces

de

photcslhésiqucs ces terminaisons déjà isolée

dont

faits,

au pigment en sa partie déjà, transpaientc Le pigment se condense autoui des

lenticulaiic.

organes

sont

régions

à la lumièic.

se dépouille môme piéscntc

tégument

terminaisons,

petits d'autres

sensibles

ccitaincs

si

ciiconstances

expérimentaux plus ingénieux manifestera demain. peut-êtie

dans dispciseCS les ncifs tactiles

n'est

qu'on

grossissements,

La comparaison anciennes avecd'autics espèces est instiuctivc d'une autic manicic Des animaux point

rien évolution

les

pai

ciiconstances

îcgaids,

de

avec

soit

».

le

soit

un

dans

oeil sa

en

une

gaine nerveuses

composé, est gaine

Chez

opaque. se groupent si

chaque

pourvue

en termi-

de

son

LA

de

appareil neiveuses chacune

dans

oeil simple, sous un même

juxtaposées dessine ; diverses

se

à un

stade

malaisés

des

faits, s'exercer

ce

qui n'a dans l'oidie

si

les

admettant

môme de

pas beaucoup des faits. Il

terminaisons

cristallin.

animales espèces Si les agents qui on n'a pas le dioit

difTéicnt.

à surprendre, l'inconnaissable. En

34»

un

sont

lution

sont

soit

réfraction,

FINALITÉ

Une la

montrent

la déterminent de

les

rejeter ne soient pas

qu'ils

sens,

évo-

leur

action

doit

ne

et s'agit que d'observer de creuser avant encore. Ce que d'analyser davantage, plus l'on cheiche ainsi c'est la cause qui oiiente l'évoàdécouviii, et la diiige, c'est lution ce que nous avons le terme appelé initial.

Môme

en se déclarant

de debanasser essayant à quoi ils ne saillaient : ils

téléologie 225.



Parmi

ne

Icui

langage les îéussii,

peuvent les

les

hostiles

pas

fonctions

les instincts, puis sociales. Nous n'avons

fonctions

faire des

à la des

mentales

font

phénomène tiansition Mais

monticions

que le leste le

a d'essentiel, qu'il sans intelligence ou de finalité

îaisonnement môme,

qu'il intentionnelle.

de

la

il faut vivants, îangei et enfin les fonctions

si l'intelligence pas ici à décidei absolument nouveau ou si l'on peut passer continue de la vie oiganique a la vie de

nous

en

finalistes,

expiessions

physiologistes autie chose.

èties

môme

téléologie,

téléologique, de s'agisse

est un pai

une

l'esprit. en ce finalité

CHAPITRE LE

XVI

RAISONNEMENT

TÉLÉOLOGIÛUE

(Suite.)

LA

226. La

COMPLEXE



11 y a une induction téléologique. étant une interpiétation des finalité, sedécouvrc

salité, de

CONVENANCE

comme

elle

au moyen se constiuit

vérification.

L'hypothèse se vérifie, la pai

mcsuic, est

la finolité poui concoidancc vaiiéc

ce

méthode

qu'est

faits

d'une

la

et, causalité

complète, la méthode

qui de

baconiennc

se

la

et

l'induction (190). L'ordreque est une découvrir unifoimité dans

de propose le désordre appaient L'oidie téléologique

faits

des est

une

au conséquent

des antécédents — La concordance

ple coïncidence à défaut de la concoidancc êlie

donnée,

la

causalité

est

finalité,

à son

duction

baconiennc

sont lités

qui

l'activité qui

la

logique

vitale

ne

s'oppose

fortuite

venir peut caractère au

caiactèie

qu'api

la

; le signe

de

es

synthétique analytique

les à

c'est,

ne peut convenance

de la

finalité,

la

de

téléologique La synthèse

signe. une sim-

infinie,

môme

interprétation consiste à disccrnei

finalistes.

Le

étant

qui, De

complexe. une inteiprétalion

l'induction

est le

être peut de la causalité,

signe

variée.

rencontic

sont

déttuit

le

en

rare

est une

toui,

causales,

ou

diveisité

en est le signe. éléments au tout,

des adaptation : la convenance

constante

concordance

peut être une simple la concordance c'est La

: la concordance

exceptionnelle accidentelle ;

la cau-

suivie hypothèse dans une ceilaine

de convenance

pour

comme

succession; la causalité. successions

discerner

idéale

qui

les

la L'inqui causa-

reconstruit

l'analyse expérimentale de l'induction idéode

l'induction

baco-

LA

La

nienne. entre

des

CONVENANCE

de perfection termes simples,

d'un

gaz et circonstances

sa pression; concomitantes

dispaiaitre,

on

les

Dans identiques. faut considérer,

c'est

le

et la complexité L'induction baconiennc sans

constant il faut

bien

pas à chercher

ne

quand

en comparant

des

éléments

n'établit

qui

le volume toutes

reste,

ou

sont qu'il ou du

tout

des

moyens. l'existence d'un être

les

ordie

constant,

nous

n'en

excite

lois

sans

aibitraiies,

faiie

ce

du

Pour

de

les

peut pas les cas où elles

l'unité

que laiaison.

c'est-à-dire

d'indémontrables, non

que

dans cmpiiiques être que des hypothèses, jamais à des indémontrables suspendues a priori de les déduire d'un

permettent

opérations

relations

au contraire,

téléologique entre contraste

des

qui néccssaiiement

bre

on

;

à des tels le

connaître

l'explication ne sauraient



sont — mais

d'ariiver

soit nécessaire, mais que cet ordre la nécessité. L'induction baconiennc

cevons

ries

en faire

3&J

indécomposables, on élimine tout

des

résultat

est

celle-ci

annule

l'induction

COMPLEXE

aper-

l'esprit théodes car

petit

construire

elles

(209), nom-

par

des

faire

appela l'expérience. l'induction est une Paieillement, téléologique hypothèse des faits de convenance et suscepticomplexe, suggéice par ble d'être une piobabilité indiscerconfirmée, jusqu'à parfois nable nous de la ceititude,par une plus grande compoui des

plexité tence

de

la

sans

en

Elle

excite

de

faits

convenance. c'est-à-dire

finalité,

faire

connaître

la

non

l'analyse

plus

pas

par

raison des du

approfondie

seulement de

rappoit c'est-a-dire

à cheichci

l'esprit

établit

du

laiaison,

îcconnue,

quement mais pai

Elle

à fin, moyen cause initiale.

la de

l'exis-

la finalité

raisonnements déterminisme

smpiiia priori, des phé-

nonènos La

de paifaite îaiemcnt obtenue

véiification

baconiennc, ciale. La

véiification

ment

l'expérience la ccititude, tandis à la finalité

227.



à la

La

l'induction

est l'expéiience crudans l'induction l'hypothèse de la cause c'estinitiale,

d'aillcuis,

de pal faite la découvcite

c'est téléologique, de la cause qui, à-dire oriente de déterminci,

dans

l'hypothèse,

par un caracteic que nous allons essayer tout le piocessus vers sa fin. Seulecruciale à la loi de causalité n'apporte que

du terme que la découverte et l'intelligibilité. fois la ccititudc

méthode

de

concordance

complexe

initial

apporte

est

le

rai-

LE

352

sonnement

du

en

a fait

qu'on

RAISONNEMENT

TÉLÉOLOGIQUE

finalisme la

ne

et providentiel. Trois sortes

théologique condamne point.

L'abus de

paralo-

dans l'application de cette méthode. sont à éviter gismes des relations de convenance là où il n'y i° On imagine est régulaiité ni la cause ni môme

toute

ordre,

aperçoivent cité du mouvement

dcsasties. sciait

mécanisme

tout

appâtait qu'elle de lois natuielles, quelques yavoii,

et

par

métaphysiciens, non pas au sens

Voltaiie

s'est

moqué, ils n'en

môme

finalité, la fin,

quand la périodipar exemple ce compte, toute causalité, c'est dans les faits les plus

et

finalité,

les moins

comme le monde divers, la loi de gravitation, pai îégi d'évidence 1. La seule existence

uniquement avec le plus

piesque

dont

A

les agents

ou jouent

simples, sidéral

»

« cause-finaliers

les

Pour

pas. tout

en a

d'un

ordie, est, poui en soi te qu'il pouirait Kant a donné à cette

conséquent delà finalité, icstieint que

une fnalité mais au sens absolu, sans fin expression, l'ordre des faits est si Il y a convenance quand complexe si bien adapté à une fin définie, agencé, que ingénieusement « laquelle d'une combinaison cette fin accidentelle, l'hypothèse ail point

n'aur

de part, doit même il sciait

ôtie

consideiéc

comme

inadmissi-

vrai inonde soumis oidonné, Quand qu'un là une philosophie de a des lois suppose fin, ce sciait quelque et non une méthode la natuie logique. le plus oïdinaire là n'est de l'aiguî>° Mais pas le défaut

ble.

mentation l'égard

téléologique; du tenue initial,

ne manifeste

pas, de convenance

plexe

il

consiste

que mais

la

a se tiompei, non méthode de convenance

à l'égaid

du

teime

la natui

complexe allégués de Dieu de Fénelon, qui e1 », sont bien, en somme, des cas de finalité

est presque le moyen était un peu plus îaiéfiée, flottants édifices ptodigicux

Mais

i scnlial i

Coch

Les

intempérant avait qui

Harmonies

henlé

qu'on

piis

la fin.

pour

« Si

l'eau

soutenir ces plus » Ce sont vaisseaux

pouirait nomme

glonam

e«sc?

Mais

toujouis elle ne

— De! est cum in roelum, non Quis qui luspcient — « Le Ciel étoile sur nos tcles » (Kant) (Ciceron) de Saint Pierre sont de Bernardin célèbres leur finah<me pour

cnarranl

Dcura

final.

La pluau chapitie n du tiaitc des « Mei-

pait des faits de VExistence Traité veillesdc

pas à com-

l~lnre do

nié

publié, en »es nnnn«cnls

Souriau M Maurice {Bernardin D'après les excès et les et de librairie IQO5) Martin Aimé

apns

h

épou«int de Saint ridicules

mort

de

sa

>eu%c,

Pierre, de

ce livre

Bcrmrdm it

bocieté

il

a

par élé

refait

Martin, par

lui

d imprimerie au «eut imputables

française

seraient

Aimé

LA

les vaisseaux

juste ment

sont

faits

si incapable et porter

de

« Qui

configuration rendre pour

échapper, forte pour

COMPLEXE

353

flotter et non l'eau les pour pour a pris est-ce de choisir le soin une si qui de parties et un degré si précis de mouvesi fluide, l'eau si insinuante, si propre à

qui

supporter.

CONVENANCE

si

toute

et

consistance,

néanmoins

entraîner

impétueuse pour en était autrement,

masses ? » S'il pesantes nulle des animaux volatiles;

si

les

plus

« il n'y aurait ne pourrait

que

espèce d'animal nager, ne pourrait vivre nul poisson aurait aucun commerce ; il n'y ». C'est dans le navire, c'est dans le poisson par la navigation et non dans l'eau la convenance 11 y a que se trouve complexe. certes convenance entre le cycle des saisons et le complexe annuel de la végétation ; cycle et non sont adaptés aux saisons La convenance se complexe En dehors des êtres vivants. de de l'instinct

oeuvres

les

l'homme

de

et

mais les

ce sont saisons

aux

rencontic la,

ces

ouviages cause initiale

; ils

ne

sont

végétaux

qui

végétaux.

dans

on

ne

l'oiganisation trouve que dans

la

des

l'intelligence

une conséquence y est cncoie artificiels n'ont en eux-mêmes

: elle

les

animaux

et

de l'organisation; ni leur fin ni

de

leur

des

et, par conséquent, moyens eux-mêmes la finalité ils font pailic oiganique. L'oiigine de ces paralogismes le moyen la fin est qui prennent pr i avouée ou tacite, l'idée de l'anthropocentrisme. préconçue, modèle la finalité 3° On prend poui qui est clairement perdans

çue

nous

cioira

VIliade

que

été composé un effort par jamais de l'alphabet et que les caiactèies poète, de hasaid, un coup comme confusion, toutes les lettres rassemblé piécisément variété les

lier

pour de tant bien

si

décrire

dans

giands tous

événements;

caractère raisonne

et

tout

touchant;

persuadera GOBLOT.

qu'on à un —

subtilise homme

Traité

vers

Je

de

pour

giacicux,

sensé I ogique

d'un été

ayant

giand en jetés

de dés, coup dans l'arrangement d'haimonie les

ait

et et

placer chaque noble et

de

pour objet

de plus selon son

pcisonne passionnée?

voudra, qu'on n'a que l'Iliade

y

parfait,

un

peindre de plus

parler chaque si naïve et si tant

génie

pleins pour

ensemble,

a de plus ce qu'il faiie enfin pour manieic d'une

avec

des

si

poème

la

par et on

initial,

ce

d'Homère,

n'ait

nécessaire

percevons

le terme croyons percevoir finalité. C'est l'anthropomorphisme.

toute

« Qui



intelligente,

ou

conscience, ramène

activité

notre

que de

jamais

Qu'on on ne d'autre

point a3

354

LE

auteur

le

que

RAISONNEMENT

hasard.

Cicéron

; et il ajoutait de faire bien loin

d'Ennius vers, Voilà

un

TÉLÉOLOGIQUE

excellent

en le hasard

que tout

un

exemple

aux

empruntés également sont un tableau, statue, un ouvrier. supposent ici la seule causalité

ouvrages c'est-à-dire

même petite, combinaisons

est

infiniment infinité de

autant

ne

des

ferait

1. » poème de convenance

suivants, une

disait

Les complexe. une symphonie,

anciens,

probants

mécanique,

puisse

dans

:

de

d'une

épicurienne et

tels

le «hasaid», les produire

que

l'hypothèse le temps

un seul

jamais

également La piobabilité

avec

Annales

infinis.

l'espace

ces exemples, des parties a pour fin l'agencement ou l'expression la sculpture, la signification la ; la peinture, aussi bien des sont, Quand que la poésie, musique langages. me dit, ce que l'on fondé à penser je suis je comprends que me paile. Un langage a poui fin de communiquer quelqu'un dans

Mais,

à un

vient qui s'entendent

ce

esprit qui

gences

d'un

autre

sont

comprises

: les

esprit

dans

C'est par une interprétation complexe. assurés nous sommes qu'il y a d'autics à nous blables extéiicuie, par l'appaicnce

deux la

finaliste

intelli-

convenance des

hommes, ils le

faits

que sem-

que, sont encore

cet tains enfin animaux que supérieurs par la vie intérieure, et de sentiments ou moins de pensées sont doués anaplus est une inteiprétation aux nôtres. L'anthiopomorphisme logues dans de la convenance ce cas spécial du complexe légitime étendu de ce mot. Mais la nature au sens le plus langage, n'est

point

continue

langage. croirait-il Fénelon,

jamais ni un

permettra vers n'est une



les au

déclenché, est

danger, Traill

moment

mis un

qui

en jeu avertisseur

de Fe^istente

de



son

la

rend

l'excès

par

de Dieu

automatique ch

I

moyen

lesquelles action est nécessaire. de

vitesse par

cet

homme

sans

doute

bon

encoie

sens

Parce ni

sensé, ne

que

une

lui

l'uni-

statue,

ni

d'expression.

l'industrie

dans

machines

même

circonstance

un

général,

les oeuvres

Dans

automatiques

tique

en

ni,

peinture,

228.

I

ce que son que l'Iliade, de ce poème?»— de croire ni une symphonie, poème,

merveilleux

plus

« Pourquoi donc de l'univers,

un

on appelle humaine, un mécanisme est nécessaire, Ui« fiein

va qui l'événement

par la automa-

devenir dont

un on a

LA

besoin

d'être

donner

une

CONVENANCE

averti.

Un

tablette

de

COMPLEXE

distributeur

chocolat

355

tablette. l'action pression

et

flotteur,

c'est

et

robinet

du

articulée

le

niveau

Dr

Roux

le

avec

du

contient

robinet

De

matismes.

ce nombie

hautement toutes

presque lation.

Le

glande besoin

qui d'un

cl

sécrète, afflux

et

le sui

animaux

détcimine

Les

si délicate

que

et

qui

noi maternent

ou

vaso

au

précis

les

glandes ces réflexes

est

et

contiiction

moment

Tous

déterminée

nécessaire. d'un

îéflexes.

supplément

excitant

Cette

à un

lié

le

métallique de la teml'abaisse-

des

auto-

Chez

les

bulbaires

à le

plus ont une

règle où le

sudoiipares consistent

pros'accélère

pour

qu'on

sont

appelait

nommés

régulation

automa-

température de degré ; 01 c'est délciminc

en

la

interne

ne

l'action

du

vaso-dilatation du

déperdition

rayonnement

suspendre autrefois

justement

leur

la

d'effort

elle quand en excès dans le

dissous

constante,

chaud la

à

vertébrés

le

animaux

dixièmes que de quelques extérieurs et du froid qui

nelle

les

gaz carbonique les centres

à sang chaud, à température

le

supéiieuis, sont pourvues de d'appareils régule muscle dans dans la travaille, qui le mécanisme est connu le pai lequel

sanguin

c'est

qui agit inhibitrice.

animaux

excite

actes

sont

les

; or

plasma l'action

et,

est

vaso-moteurs phénomènes piopres des mouvements Le rythme respiratoires du sang augmente et se ralentit la veinosité

coeur

tique varie

afflue

sang

vitales

les

comme

oiganisés, les fonctions

ou

destiné

automatique constant

longue tige de gaz : l'élévation diminue la flamme,

tous

sont

l'excès

une

bec

du

moteur

cette en dilatant pérature, tige, ment de la température l'augmente. de fonctions considérable Un nombre

quand diminue

dix

ferme qui en montant L'étuve à température

liquide descendant.

en

l'ouvre

constante

duire.

de

que détermine

à utiliser consistent comme régulation d'éviter. Un robinet défaut qu'il s'agit un îéscrvoir un niveau maintenir dans

du

doit

la l'émission de la ; c'est pièce qui de sâicté d'une chaudière La soupape s'ouvie sous intérieure un de la pression avant cette peu que La plupart excessive. des appareils ne devienne de

centimes

êtres

ne

automatique contre une pièce

est

calorique, maximum,

ce

activité fonctionqu'une la circonstance même la rend qui par circonstance se présente sous la forme

physico-chimique

:

aucun

élément

conscient

IE

356

dans

n'intcivient un

réflexes, dans

la

la

du

ccivcau

intcnompiic les bralc,

à l'excitation

réponse unifoimc. L'étude

de de

méthode de

convenance a fin

moyen est

rccheiche élémentaiie

tel minée

pai

laquelle letcime

tissus,

Dans à un

l'acte

haut

l'absence

formés

se multiplient

soit

substance

nuisible,

phénique,

soit

épuisement duits d'excietion, et

leur

:

exagérés et

la

plus la

par

d'une

terme

adapta: cette

initial

de

convenance cl

un

se

bactéries nutiitifs

les

propriétés

qui

un

se

des n'y a incite

montre aussi

en

favo-

milieu

individus

à leur

parvenus tour par soit

le

il

les nouveaux et

cycle. tenue

de lui. dans

à leur multiplient à ôtie défavoiable, une

et

fonctions,

dchois

division;

soit

initial

physiologique on le rencontre

développent

s'abaisse, comme

le

complexe final.

Ici me

; mais ou en

pai

se feime

Lorsque pas des

grandissent,

que les d'éléments

céié-

énergique

lequel terme

se

qu'elle

pour est

a îeconnaitro, le

l'automatisme

bactéries

les

développement, si le milieu vient

gêné

cycle. ne sont

initial

se nourrissent,

s'élève,

du

ni

réflexe,

seulement

l'existence

pai le

entre

de pcifection degré du système nciveux

Lorsque elles rable,

plus

a consiste

initial

oigancs,

à fermer, pas de cycle un terme à chercher

des

pour centres

on a mis en évidence l'action quand la nécessite de la fonction la met en

c'cst-a-diic jeu, C'est le îapporl qualitatif final qui est la fein.etuie cellules,

lapide,

complexe, à en chorchci

et

moelle,

suffit

mais

abolis,

pas

fonction*

actes

si la communication que, secondaiics et l'écorce

centres

est plus

telles

c'est

d'intcivcnii,

sont

la

ganglion, l'activité

Si

si bien

des

plupait situé dans

un

l'excitation.

ne

leflcvcs

dans

ou

ou le letonii, les entie

l'empôchei

la

Dans phénomène nciveux secondai!c,

a léponsc est capable

supéiicurs

TÉLÉOLOGIQUE

le

centic

base

amenci

tion

RUSONNEMENT

entier

division.

Mais

que la température y ait versé quelque

qu'on très petite

d'acide quantité elles-mêmes l'aient altéié par ou par accumulation de pro-

le développement des avenir semble compromis.

Des de la sporulation phénomène ce sont dans les corps cellulaires, On devient diffus, puis disparait nouvelle de la vie de ces petits alors obscure sont ; ils capables

taches

est

micro-organismes Alors se produit claiies

le

apparaissent

les

; le protoplasma spores se trouve devant une foi me êtres, de

vie

résister

très à des

lente,

très

tempéra-

LA

tûtes leurs tout

357

COMPLEXE

et suitout ; plus chaudes, beaucoup plus froides nutritifs étant même nuls, échanges presque peut-êtic à fait ils peuvent subsislci dans un milieu suspendus, beaucoup

ou

épuisé

attendre

vité

loisqu'ils

la

sporulation. Un grand

Je

nombre

tant

rien

que

rcpicndiont nouveau dans

si

une

un

éminemment sous îeste

milieu

favoiable

l'influence

des

à chcichei,

par la

le pciil en

deteimine

blanches

développement. étale riche,

tene

les

peuvent lcui acti-

et

latente,

dans

ils

actives;

végétaux poussent ne contraiie leui

place

fiagrans,

ses laiges

tiès

l'espèce, appâtait en péril. Il l'espèce du détail, comment

approfondie

feuillage Nardosmia

que

de

mettent

qui

vie

des

déduits plus que par les hautes tempéiatuics,

chimiques

de

forme

conservation

l'analyse

sont

indéfiniment, presque se trouveiont de

cette

causes

ne tels

éneigiqucs, à piopriétés

donc

propice Ainsi

ils

intoxiqué;

très agents substances

à

CONVENANCE

et

en Le

à l'air

tiges obtenir

dans le sol de longues et nombreuses pousse mais ne flciuit Pour tiaçantes, pas ou piesquc pas. en abondance ses lleuis au paifum il faut délicieux,

gênei

sa

mélanger cultive

feuilles,

dans de

îempli

division au par devient impossible. a fait

Spencer conseivent

une

de leur

à vivie

lacincs des

la

à cherchei

le

quand

lui il

; l'a

icproducteuis

la qui compromettent ces causes comment

l'arrêt

du

développement

fructification

îemaïquer que, forme ariondie est plus

que

oiganes

causes

plus générale, moment son ou

volume

des

pieiiaillcs, envahissante que

Les

comment et

dans

plante plus ne se met a fleuiii

de

le détail,

manière

forcer

l'influence 11 îeste

la floiaison

piovoquc D'une

il

pot, souches et

dans

agissent

autic

un

sous appaiaisscnt vie de l'individu.

ment

le

végétation, avec une

une

tant ou

cellule

se

développement

que

les

coips

multiplie ultérieur

cellulaiies

l'accroissepolyediique, de leui surface. que celui

rapide Or les échanges tout le corps cellunutritifs, qui intéressent ne se faiie sa surface. le laire, peuvent que par Lorsque volume de la cellule il anive un moment où sa augmente, surface

n'est

nourrir. cellules-filles

C'est

assez étendue la plus proportionnellement pour à ce moment, se divise: los semblc-t-il, qu'elle ont à elles le même deux mais ui volume,

358

LE

surface

beaucoup

division

RAISONNEMENT

giande plus un comme

appâtait entre le volume

requis effet est et plus ehcichei

TF1ÉOLOGIQUE

la

que

de

moyen la sui face;

et

l'équilibre a cet effet, et cet

elle

une

il se pioduit n'existe fin, cai quand l'équilibic 11 îcste à il est nécessaire se iétablisse. quand qu'il de la nutiition détcimincla comment l'insuffisance

que la cellule peut augmenter de son augmentation de volume, portion mes inégulières et anfiactueuses; il est mouvements

du

toutes

Cela

en

lien

peimettent contact avec

que l'unentie la cellule assuie ses échanges Le développement de l'oeuf à cotte

exception

développement dant la foi me

des

considéiablc

avant et

sphérique îclativement

piodes for-

prenant encoie \rai

que les successi-

demeltic le

milieu de

moyens

cxtéiieur. : la

Spencer pai

lesquels

nutritifs.

méroblaslique La cellule-oeuf

theoiic.

en

surface

en

finaliste

l'hypothèse autics

n'est

de

lui

piotoplasma ses paities en

n'aflaiblit

division

la

rétablir

caiyocincsc Il est viai

vement

Ainsi

ccllule-mèie.

de

n'offrant

semble peut

une

être

atteindie

se diviser, tout aux échanges

un

en gatnutiitifs

sui face Mais l'exception qu'une peu considéiablc. n'est qu'appui cai l'oeuf, sa période d'accioisscente, pendant « peut ôtie compaie à un animal à l'engrais ne fait ment, qui 1 aucun tiavail des îeserves à son intérieur >>. Il accumule à sa que le corps piotoplasmique, répandu aux échanges nutiitifs une surface relativebeauSi donc la cellule-oeuf peut giandir

tandis

nutritives,

offre péiiphéiie, ment considéiablc.

îaison de sa structure el c'est qu'en coup sans se diviser, ses fonctions considéiablc une surface relativement propres, n'est de volume. à son accioisscment pas nécessaiie La théorie

de la pathodans une celui de la physiologie. On y voyait logie jadis môme ramener toutes les Broussais maladie; essaya d'y ce qui simplifiait et la pathologie, merveilleusement maladies, car

de l'inflammation

les affections

ne se différenciaient

et la thérapeutique, l'émission sanguine. est

une

cessus

i

F

fonction, inflammatoire

HIIMGIT,

a passé

de

la

car un

elles

devaient

du domaine

plus que par leur toutes s'améliorer

siège, pai

on pense
Cellule,

p

a6o

CONVENANCE

LA

contre

un

c'est une péril; Les barbares.

une

contro

intrus,

levée

parois

à-dire

tonnes

3«>

d'intrus

le

qui une

repousser tendent

pour se

blancs

globules

en

dans

invasion

ils se rangent puis tiaversent

vers

la légion infestée; des vaisseaux, parois

sécrétées

et oiganiques, qui déteiminent

liquides eux,

pai

de

surtout

foule,

c'est-

l'ennemi et le dévoient, joignent Oi et le digèient (phagocytose). modifications chimiques produites

les

en

mot

(diapédese),

l'incorpoient ce sont les

que microbes

armée

en masso

par les voies vasculaiies, en bataille des le long ces

COMPLEXE

principalement des l'afflux

on

sait

par

les les

leuco-

ces de chimiotavie. Ainsi a reçu le nom cytes ; ce phénomène redoutables de si graves attidésoidies, toxines, qui causent de l'en les éléments de l'organisme rent sont qui capables délivrer La

chimiotaxie positif

pisme

phototiopismc racines clu

n'est

de tiopisme. qu'une espèce des lacines, le géotropisme négatif des tiges, le photottopisme positif

volubilcs,

etc.,

venance

complexe

que l'analyse lumière. La des

les

tropismes

sont

également

gui,

plus

nutritive

Oi

cellulaire.

reproduction ment différenciés,

ne

d'entietien

sont

; leurs

ces

doit

finir

caryocinèse, voisines encoie difficile se sont

de et

les

teune

initial

mettre

en

de la exige, de nutiition

part et

embiyonnaire, à fait tout impossible

à des

adaptées

la con-

très

haute-

ou embryonnaiies semble devenir

cellules

l'état

même

des négatif des plantes

par

souvent

tissus,

le

activité plus capables que d'une ou moins comcellules ont plus de se multiplici La par division.

la propriété perdu très active dans

plètement

qui

faits

d'un

tissu divisé ou détruit d'un lépaiation tissus une activité voisins, exceptionnelle

de

plus

des

l'existence

géotro-

des tiges,

plus compliqués des faits d'automatisme; de

y témoigne détaillée

Le

fonctions

celles

pour

très

spéciales. subissent d'abord

Pour

il faut qu'elles une se multiplient, qu'elles leur fonction leur strucsorte de régression, perdent spéciale, de l'état ture difféienciee, et se rapprochent embiyonnaire. en effet. Sous l'influence de l'inflammation ce qui ai rive C'est ou

de la

des

tissus

cifiques, vements

il traumatique, cellules leurs voisins;

lésion

de

fixes

amiboides

redeviennent et

sont

se produit perdent libres,

le

siège

une leurs

sorte

de fonte

caractères

spémou-

leurs iéprennent d'une activité nutritive

LE

300

extrêmement

intense.

répaicr. Dans le cas

puisse nenx ou

se foimci

l'os

et dans place entouré d'une naire.

Ce

obscive moelle

osseuse

de celle

un

les

exsudât

caitilagincux. de péiiostc,

dans du

dans

exsudât

entic

compiis l'os. Cet

ce cartilage, tissu osseux.

au stade

fracture. d'un

piemier

de

ces

tial

est

de

eaitilagine osseux

des

la

de

le îcsoibent du peut

cal

en

l'espace et

donc

en

partant

Ilavers,

pénètrent

icmplacent une évolution

pai à

commençant qu'en par les tissus voisins reviensous

l'influence

elle-même du

qui

même

péiiostc mais osseux,

et le

est

et

se faiie

fracture

à l'égard

de fonction

et

ossificateuis,

canaux

de

péiiostc,

médullaiie,

tissu

vaisseaux

pourquoi ils y reviennent

et

du

Ilavcrs,

en

on

sanguin,

gelée remplit s'insinue entre le non

le longent, La formation

excitant

de

produise.

de

et

et

qui ne c'est

l'épanchement

canaux

forme

la moelle

se

fractuic

bourgeonnement dans la cavité

fragments

c'est

guèie

les

en

initial,

Ainsi

léparei. Il n'est

tissu

esl

Qu'une

va s'oiganiser, Alois les

nombreuses phases le commencement; nent

partiosseux ne

cellules

contenue

contenue

temps

est

et exsaneaitilagineux se tics à sa vasculairc, développe L'élément ossifiant est un vaisseau

de

couche

s'agissait

le tissu

noimalc,

foetal

qu'elles engendient. la îésoiption après une congestion et un

Aussitôt

du

l'os

d'un

dépens

ce pro-

moelle embryonappelée vaisseau ces cellules cl bouigeonne, piolifèicnt résoibcrl'os lui substituer le caitilagincux, poui

vontiongci, tissu osseux

tissu

son

au

l'ossification

est qui moule.

adulte,

cl

qu'il

le phénomène le tissu que

osseuse,

sein

tout

la lésion

11 semble

d'emblée:

pas

déterminé

quia

précisément

fiacluie

qu'au Dans

fibteux

se foi me gue;

c'est

d'une

TÉLÉOLOGIQUE

la cause

intéiessant.

culièicment

la

Oi

de répaiation

cessus de

RAISONNEMENT

le joue aboutit qui

qui

processus

ne

de

se présente

sous

la

la

rôle à la

forme

d'automatisme où l'on trouve cycles physiologique, tous les cléments d'un de finalité : un terme initial, piocessus une séiie de moyens un teime final. Le terme inienchaînés, dehors pour 229.

le plus difficile à decouviir, des faits, il comme est un se dérobe

qu'il —

indéfiniment

L'automatisme

comme

mais fait, aux

physiologique

il

n'y a recherches

est

il

n'est

pas en raison

pas de du savant de

la

finalité

LA

il n'est

fixée;

l'organe convenance

avec logie tionnement dix

les est

le tenue initial, le processus est cessus

tout

entiei

cessus

de

finalité,

teime

initial

entièie de

d'une

machine

final

est

clos,

il

est

la chute

le

la

le

terme

machine

constructeui.

aitificielle

que les stiuctuics sitions des animaux

est

un

oiganiques,

lecaiactèic

pièce de le te une

autie

prodont le

moyen, le constiucteui

Seulement

est

fonc-

chocolat; ce proMais d'un

le

moyen l'ana-

de

final

ouviiei

tandis

à part se fonnent

acquiévolution

intelligent, les plus récentes

supérieuis, n'a point de paît. La fonction crée l'organecxpi

où l'intelligence isme L'aphoi

est

tablette

d'une

la

:

se iccommcncer.

peut lui-même

dont

est

netteté

est un organique est la fin. Ici se poursuit humaine. Leui l'industiie

structure

un pioccssus de finalité complet intioduite dans le distiibuteui

centimes

faite

suppose l'oigane.Or caiactèies do la les

éminemment

La

machines

301

La fonction

jamais primitif. lui-même piésonte

complexe. la fonction tout

dont

COMPLEXE

CONVENANCE

une

pai ime

av ce une par-

de ce nouveau

téléologique

problème. d'une fonc-

à diic sinon est le îésultat Qu'est-ce que l'oigane tion créatrice s'e&t exercée d'une au couis du dévequi paît au coins de l'évolution d'aulie individuel, loppement paît et

spécifique

initiale que la cause la nécessilé même

est d'organe besoin de l'oigane Comme d'autre organique de quelque et

est-il paît

la fonction non

de

de

cause

est fonction, autre. Toute

de

cette

cet

son

le

?

apparition

la création

l'oigane,

ciéationoiganique

créatrice

Comment

oigane.

suppose de l'oigane

pas

fonction

mais crée, qu'elle est transformation

évolution. —

230.

Il

y

a d'ailleuis

individuel développement individuel est pement

une

et l'évolution une

a point n'en L'embryologie nous fait assister à des tiansfoi pour

nous

un

sujet

différence

finalité

spécifique. un fixée,

encore

le

pénétré mations dont

d'étonnement.

On

a beau

entre

radicale

le

Le

dévelopautomatisme. mysteie.

chaque lappiocher

phase

Elle est l'on-

de la phylogenese et i cmarquer togenèse que les phases de celleci se retrouvent en iaccourci dans celle-là; cette comparaison car la meilleure aucun éclaircissement, n'appoitc explication qu'on

ait

naturelle,

donnée parait

jusqu'ici manquer

de l'évolution absolument

la sélection spécifique, dans le développement

36*

LE

individuol. nous

influences

leur

au

nous

moins

enchaînement

successives d'effets,

chaque ne cesseiait

ment un

est

piodigicuse en outre

de

? Alors

oriente

: sous

pas,

quelles ?

développement est ce'oi quel

de

que ces transformations comme une série de causes lo

suivant,

ne contiendrions si parfaite et son

terme

moins

de teime

caractèie

savons

même

vers au

ce

phases chacune d'elles,

de

ne

que nous cherchons

nous

appaiaitraicnt terme déterminant

teconnaitie

le

ce

que les

pas, cai nous de convenance

essus

pro

causes

ce

total

nous

TÉLÉOLOGIQUE

cherchons

s'accomplissent le terme initial

est

Quel

si

Mais

savons

RAISONNEMENT

notre

flonne-

pas

comment

de

si complexité Il nous faudiait

final.

dans

de

quelques-unes et fermer le cycle

initial,

et

ces

de l'au-

tomatisme. —

231. autie

Pour

ordre.

de

l'organe fixée d'un

l'évolution

ne s'agit plus la fonction par autie Ch. organe. naturelle

indispensable

à

l'astionomic,

ou principe

la

Cette

qu'une L'évolution

une

nouveauté,

tion

fin ; il de la

soit

un

loi

aujourd'hui

de

gravitation à la

ondulations des

d'un

faits,

elle

définie

le problème

devenue

la

que des

fonction

a lésolu

est

est

c'est

ressortit

et par aussi

l'est physique. autant une

à la

logique.

fonction d'un pas oigane trouver à l'origine de chaespérer une cause qui la dirige dans un sens déteren tant ne saurait être nouveauté, que

approprié, que transformation La

idée

difficulté

La transfoimation une

pas

Darwin

biologie la théorie

organique nous ne pouvons

miné.

n'est

d'interprétation doctrine ; à ce titre

méthode

la

l'espèce, d'automatisme.

Il

la sélection

Comme

de

n'y a de nouveauté

finalité : le

n'étant

et que dans la conseivation nouveau subsiste à condition

la fixaqu'il

Des causes et désordonnées, avantage. multiples qui n'admettent aucune aucun hasard au sens d'abcontingence, sence de nécessité, car alois elles ne seraient pas des causes, mais

sont

qui

duisent

des

s'opèie les par

parmi unes

vent indéfini.

d'échecs, La

les

Le

moins

progiès

d'énergie concurrence

au

hasard, dans effets

s'arrêtent

ou

plus

pur effets

tous de

sens les

ces

sens; causes.

presque d'autres loin, se réalise

d'absence

aussitôt, ont

de

un

choix, Les séries d'auties devant

finalité, une

prosélection

commencées se poursuielles un avenir

au prix d'une énorme quantité et de matière gâchée. dissipée à la sélection. n'est Elle essentielle pas

à

LA

n'est

d'ailleurs

pas survivance Mais

du

de finalité

consiste lité, lent La

l'avcnii

leur

cevoir

l'ordie

Mais

il est

définie

y ait

qu'il

de sélection.

agents

une de

la

n'est

à nos

vues

la

fina-

pas

veu; quelques-uns négation i affinée du mécanisme biologique.

cause

son

du effet, même de la

par l'essence

être

souvent

h

foi me

piéscnt finalité

par ; ils

la définir, en sorte pour que toute condition d'être absurde. piéalablc nom d'une définition conventionnelle

te qu'au impôt le nom ou refuse

donne

: avant

impossibilité auiait pour

finaliste

nous

Peu

sélection

il

contraiic

semble

cette

pienncnt théoiie

on

en est au

y voir déteiraination

363

a faite le plus qu'on la sélection daivvinicnne

L'objection à dire que

qu'elle même

de

agent

apte,

des

puissant



232,

COMPLEXE

des non adaptés. y a élimination le conflit des processus c'est-à-dire vitale, cause prodigieusement efficace d'élimination

es» une

le plus

et

le seul

plus 'renée

In conçu

CONVENANCE

des

de

choses. de

étrange

justement

pai

comment

niei

Il

tenir ce

finalité

à notre

manièie

suffit

que la difficulté à sauver la finalité

qu'elle

de consoit

levée.

l'avoii après et de con-

a d'inintelligible

tiadictoiie. Mais

la sélection darwinienne soit une que notion Elle est un choir, son nom même l'inditéléologique? un triage est une ou, si l'on ; elle que, préfère, adaptation, une survivance des mieuv elle est un 1. Toutes adaptés; progrès ces

notions

d'une tout aussi

cause

sont

parce

elles que

au mécanisme. étrangère nettement téléologique que celle

des

Si l'on

sont le

? La

pas teléologiques son effet est un

à fait

mécaniques lencc est sition

ne

concouiantes, conflit des tendances,

avantage L'idée de

non

prépondérance est une notion conçutrence

de sélection. concuiientes

bien

différent

Des

est forces

; la concurde la compo-

forces. se icfuse

à reconnaître

la finalité

c'est

darwinienne peut-êtie que la doctiine le hasard, et môme en fait plètement usage. être question d'un finaiisme vu, il ne saurait

dans

la sélection, n'élimine pas comnous

Mais, univeisel,

l'avons réglant,

Il y a des faits de régression D ordinaire un regrts est une cause d infériorité et a plus ou moins Mais très fréquemment aussi par suite d élimination longue échéance des faits de dissolution, de retour à des formes organiques à des modes plus simples, d existence des faits de \é niable sont une condition de déchéance, plus restreinte, i.

mrvie

dans ce cas, lo regrès

est un progrès,

car

il est une meilleure

adaptation

301

LE

comme

le

déterminisme, se individuel

L'être

les

en reproduire des circonstances

difféienccs

individus

lui

le de

individuelles.

cntièicment

ce

tout

TÉLÉOLOGIQUE

des

des

influences

faits.

ancestiales

et aussi sous spécifique, et de lieu, qui pioduitemps a pas deux Ce fait qu'il n'y type

semblables

dans

une

est espèce se îéduit

môme

à cela accordé; pour « l'accident » qu'on heuicux lui a tant rcpioché. La doctrine de Lamaick à l'actifait une paît plus giande vité vitale : l'ôlre à son milieu ; il se défend, s'adapte s'ingéil se tiansfonne ne veut nie, s'éveitue; pas péiir. parce qu'il de la mutation est l'ensemble de ces foices résisL'agent qui tent à la mort Bichat définissait la vie. Selon par lesquelles Daiwin

que

c'est

Daiwin,

la

plus qu'il aussi toul suppose îésistent à la moit pas

d'expliqiiei du piétation et

du

Il

Mais

activité

la

vie

elle illusoiie ni

le

agit, ou

impuissante et n'en

ce que nous venons ne suppose, en son essence, que

Quand

végétale? elle

les

sensibilité

elle

un

ne se îcncontrcnt

correspondantes. complètement lement d'une

A

moyen sans

supposer

dépourvue obscure

l'oiiginc est une

que

n'est

original, la physique paicc

explique

que la finalité de déciiie. ni

pas

la

de intci-

de

pas mais

de

n'est n'éli-

qu'elle

l'origine

n'est

ni

la sensibilité

îencontreiait-elle

de doute que

d'intelligence, conscience,

sélection.

Le

sans jamais la sensibilité

sans

jamais l'intelli-

dans

de sensibilité s'accompagne son essence n'en est ; mais

utilise est

se

foi ces qui une fois,

espace.

à montier

comment

plus

transvitale

ces

de

élément

pas

est

encore

problème

comme

Il

concuircncc

défensive,

biologique,

l'énergie ou du pur

îeste

auttement

la

:

se passant elle d'elle; faits Son rôle biologiques

non-être

nous

l'être

en

des

malièie

chose

gence;

douleur

détail

la



Elle

gence, La

vie

comme

en paitant

autre

de

celte

sur

agit

téléologie résoudic

comment

pas

233.

La

d'climinei

comprendre considérée mine

bien

la

vie,

îéduirc

qui ne se tiansfonne.

but

poui

piis

sélection

formé

n'a

a

détails

moindres

jusqu'aux sous développe

à

qui tondent l'influence sent

RAISONNEMENT

ou

vie

la

d'intelli-

pas

changée et plaisit

des

la

tendances puisse

être

ou s'accompagner

seu-

laisonnement,

sans

ni calcul, la douleur est une cause de changement. prévision L'être souffle En l'absence de toute finalité intenqui s'agite. ses mouvements sont des essais ne dirige tionnelle, que rien

;

CONVENANCE

LA

ils

et

une

cependant actes qui

opèrent états et les

COMPLEXE

sélection

; ils tendent de douleur, de plaisir.

s'accompagnent

ceux qui s'accompagnent à répéter à fixer sous foi me tend La sélection tout

îéflexc suivi

ou

tout

état,

douleur, nent ainsi

des lui

l'homme

mouvement ou

déplaisir ainsi que

quand est espèce

substances

se signalent nuisibles

répugnants ils quand

; l'excès sont nuisibles esl

agréable adaptation est bilité

tout

se tiouvent

et

et la soif

dans

de

la

devien-

animal les

et pour conditions

les pai un goût ou une odeui agréables, ou toxiques ou une odeur par un goût de chaleur et de froid sont douloureux ou danroeieux;

aussi

la plus de la sensibilité

de sélection.

un besoin

La

favciable. aux

la lempciaturc la plus sélection a opéic cette et à son tour la sensi-

besoins, Elle se tiouve

naturellement

est tianspoite dans le vivant quand il n'est L'acclimatation veau auquel pas adapté. sans échoue a paifois paice qu'ils mangeaient

un

défaut

en

à conserver

le plaidepuis longtemps adaptée, et les appétits sont en lapport étioit avec l'utiLes substances ou de l'espèce. nutiitives et

leui auxquelles la douleur sii, lité de l'individu salutaiies

ils

Pour

les

accompagné Le plaisir et

la faim

les appétits comme fonctionnels. cléments

à éliminer

d'automatisme

ou changement de peine.

de cessation

même,

365

milieu des

nou-

animaux des

îépugnance

inconnues dans leur Des vénéneuses pays d'origine. plantes avoir nous un goût agréable, substances pour toxicjues peuvent un goût détestable, bienfaisants mais ce sont des des remèdes et récents de l'industiie humaine. aitificiels Ainsi produits dans pas

de

le plaisir et la douleur ne sont finalité, c'est le besoin, le manque de quelinitial; Dans le besoin est un avantage. le sentisenti, un guide de l'activité, est un signe, qui rend la

unpiocessus le vrai terme

que chose qui ment du besoin sélection

234.

des —

Le

actes

plus

intelligente. car l'idée l'idée,

Il

est

n'y

est

l'activité dirige ait une fin. Le tivité

Elle

chose quelque successivement il

en

résulte

qui

et

inexact

sûic.

plus

tâtonnement

môme

lité

rapide

se de

1encontre

la

définii

pas le terme vois la fin ; mais

initial, il faut

terme

ici

est

essayées, une tiiple

un

initial avantage. mais elles

économie,

est

dans

le

d'abord

causalité

mais

un

d'aboid

encore

Des ne

la

voies sont

la

finade

moyen. que l'ac-

le

de manque diverses sont

; qu'en pensée une économie de

366

LE

RAISONNEMENT

rFLÉOLOGIQUE

car

le sujet s'épargne la tcntativ une économie enfin d'cffoit;

temps, ensuite

cai

lui-même, l'élimination

la

tontativc

de

sélection

l'être

natuiellc,

o dont une

s'y

est

; prévu de l'être

économie échoue

infiucttieuso

qui ou ni

l'échec

C'est

engage.

par dans la

la

règle la sensibilité

ni

l'intelligence

souvent

n'in-

tei viennent. Toute

finalité, Elle

possibles. tainc ambiguïté, dans

que directions

et

arbitrairement lise

à

l'exclusion

un

choix

pouirail

différentes.

Mais,

des

possible des futurs

autres

; l'ambiguïté tient à ce qu'on

qui détciminantc.

apparence, circonstance

fait

Ainsi

de»

icmaïquons-lc Ce n'est jamais

pas contingence. raison suffisante qu'un

sans

entre

il y a une cer se dcioulei

donné,

n'est

une

jours

est

non,

un moment qu'à des faits la série

suppose

plusieurs cette ambiguïté

bien,

ou

intelligente

se réaest

tou-

abstraction

de

une

ôtie plante peut de sucs, les îaisins de cette année pourgoigée ront être ou moins ou moins suciés ; ils plus juteux, plus seiont si la saison est pluvieuse, si sucrés plus juteux plus elle est chaude ou sèche. 11 n'y a là que des possibilités condi-

quelque plus ou moins

tionnelles.

Des

lies

déformations

diverses

des

se produire, et de fait on en obscive peuvent La déformation accidentelle d'anormales. qui est

en

les

autres

réalité

la seule

qui

ne

paraissent circonstance

possibles

de quelque la cause sélective. La bles. de

sélection

natui

Celui

est

qui

sa supéiiorité.

elle

qui dans sa et juge à rendre

s'opère pensée réalise compte réaliser

est

ne

La

intelligente

entre tous

l'cmpoite

est

donc

idées.

Le

Elle les

les

aussi Dieu

mondes

est

ici

piécisément

tous

que pai est plus sont jugés idéalement une de

car

la

avantage

fait

sorte Leibnitz

les possibles, La causalité efficiente

l'univers,

un

spécifique abstiaction

de

que les possibles les essais sont faits

le meilleur. de

est

effectif

le meilleur finalité

l'on

qui

l'essai

légulièies accidentellement

et devenir si

que

déterminante,

plus économique, parce d'être ; ou plutôt essayés d'être faits réellement. tion

se fixei

puisse

flcuis

les

possi-

l'épreuve et

rapide avant

que au lieu

de sélecconçoit

compare, ne suffit

toute-puissance de celui-ci: au

;

les

pas divine

un monde différent de pouvait point il y avait vue de la causalité, mondes mais plusieurs possibles; la bonté de Dieu ne pouvait réaliser : au point que le meilleur il n'y avait de vue de la finalité, monde Il y a qu'un possible.

LA

CONVENANCE

COMPLEXE

367

concurrence entre les possidonc, dans l'entendement divin, bles et sélection du meilleur. Les choses ne se passent pas dan» nos propres autrement 11 y a concurrence délibérations, entre les divers partis et sélection que nous pouvons prendre de celui

qui

est ou qui nous semble le meilleur. est complète entre la finalité intelligente

L'analogie finalité inintelligente min

et diminue

marque impunie déteiminé

la

; seulement La dépense.

caractéristique à ses oeuvres. de la finalité

et comme La

finalité

en général.

l'intelligence finalité n'est le sceau intelligente

que

et la le che-

abrège donc point

la

l'intelligence est un mode

CHAPITRE

LES



235. que

On

Par

respondantes. jugements; ils sont vrais

ils

jugements Ceci est la

sont

ou

DE

JUGEMENTS

appelle — bon

eut

Ceci

XVII

forme, des

les

valeur

et mauvais, ils ne diffèicnt

assertions

leur faux; communes.

règles logiques ou la désappiobation, est autre chose que

de

VALEUR

tels

négatives pas des

coi-

les

affirmatives

vérité

ou

Mais

ils ou

la louange l'assentiment

jugements

leur

ou

fausseté

expriment le blâme. Or

négatives; relèvent des

l'approbation

l'approbation l'assentiment

; ou plutôt de : c'est l'approbation l'approbation On fait communément une sorte

une

espèce intellectuelle. entre

le

ment

nécessaire

vrai,

d'une

c'est-à-dire, et

dont

la

autres

ce

part,

qui

est

purement

d'opposition est rationnelle-

contradiction, — et le ce qui est empiriquement d'autre donne, part, bien, ce que l'on aime, ce qui devrait ce que désire, recherche, être, ou doit s'efforcer de réaliser. l'on s'efforce La

des

démonstration

négation

jugements

implique

de

valeur

ne

semble

pas à côté

relever de la seule logique, à moins pouvoir qu'il n'y ait, du vrai et du faux, de la logique une logique du bien et du mal. C'est la distinction entre la raison et la raison spéculative en prenant

pratique, large, lement

toutefois

ce dernier

terme

au sens

le plus pas seu-

de valeur nous n'entendons jugements de la conduite les règles ni par bien le seul bien morale, ou la vertu. La laison en un sens très serait, pratique en tant la raison fournit des principes à l'action. qu'elle

car,

moral

par

général, Or les seule

de l'action ne principes raison Celle-ci spéculative.

chose

est vraie,

pas non mais ne

mais

non

pas

qu'elle

peuvent

être

demandés

à la

démontrer pourra qu'une est bonne. Ils ne relèvent

de la seule expérience, plus qui le juge La raison pas. spéculative

nous est

donne insensible,

le

fait, im-

LES

indifférente

partiale, ni mal;

est

elle

JUGEMENTS

UIEUR

et au mal.

au bien « froide

la

DE

Il n'y a pour Cela lésultc

».

laison

ment

de l'attitude

sistant

a supposer isolée, l'intelligence opéiant et par conséquent cette fiction, abstiaction, et c'est seulement qu'il y ait une logique,

cette

pour ou l'homme,

ôtie

une

puie n'était

de ce livi

et une

ne peut plus avoii le mal n'existent

véiité.

o (7),

bon

que le viai Poui tiaiterdes

poui

en l'intelligence qui est de diiigei, îéfléchic d'un ôtie

nécessaireattitude

est dans

ainsi

conseule;

nécessaiic la mesure à se corn-

cntiaincmcnts

aibitraiies,

Mais

ni bien

toute

aux

qu'il

peut

y

isolée,

l'intelligence le viai. Le bien

d'autic pas

elle

réussit

intelligence, ni sujette

si sa pensée ni capable de décisions

science

une

avoii

définie

sans

comme poilci du sentiment,

au début

369

fin que sa fin piopic: et et lien n'est pour un être que rien n'émeut, un cspiit qui ne sent que pourconnaitie. de

jugements son milieu, « comme

lui

coeui,

faut

donc

replacei véiitable

sa fonction

en son

le pilote

a un

qui

il

valent, icstitucr

des

l'activité naviie», des instincts, une

sens,

volonté.

11 y a une sagesse, est quelque chose de plus, qui aussi quelque chose de moins, en tout cas quelque peut-ôtic chose d'autic la science, et cependant consiste aussi a que de valcin Les jugements user de raison doivent être, peuvent sont ôtie, ou réfutes.

effectivement On

délibéiés, discutés, ciitiqués, a conccvoii ainsi conduit une

se verrait

de complément de la légitimité

logique, conditions

la

celle-ci picmiere, des opérations de

tandis que l'autre que le viai, et fournirait les îègles de la pensée qui humaine. les fins de l'activité appiécie ne cheichc

piouvés seconde

se bornant

aux

l'intelligence qui établirait les droits

cheichc

le

bien

et

de valeui des jugements n'a jamais été faile ; logique l'ait sérieusement il ne semble môme Si pas qu'on cntiepiisc. tâche de l'analyse sciait la prcmièic on l'essayait, desépaier, ce qui est pioptcmcnt dans l'estimation des valcuis, intellecde la îaison de ce qui, à la compétence tuel et ressortit étant Celte

à sa juiidiction et à son contrôle des jugements de valeur; Il n'y a donc aucune spéciale logique à quel titre et dans quelle lieu de disceinci il y a seulement de la logique ils relèvent mesure d'un

autre

236. prouvé

ordre,

échappe



Un jugement que s'il signifie GOBLOT



Traité

de la forme : Ceci de

Logique

est

Ceci bon

pour

est

bon cela,

ne

peut ôtie c'est-à dire : a4

370

LES

DE

JUGEMENTS

VALEUR

est bon. Le moyen de cela, est la cause moyen qui Pour le ca»actèie la fin est l'effet. dont que la cause prenne il suffit d'un ; les effets que nous en disposions peuvent moyen, ils se relient séiic des fins quand causale devenir par quelque est

Ceci

le

continue

décision

à une

dent

de

notie

vais,

c'est

de notre Le

initiative

c'est

bon,

nous

le malfaisant;

en sorte

volonté, le

en outie

ils

supposent effets et des

des

dépenle mau-

t*

- choses

bienfaisant, la valeur

appiécions

les effets produisent,ect d'après qu'elles les suites humains actes qu'ils d'après de valeur sont donc des applications ments Mais

qu'ils

notamment

w.ilc

entraînent

Les

des

un jugement

des

jugenaturelles.

lois

de la valeur

préalable

conséquences de valeui sont

d'oidinairc Ceci comparatifs* 1 cela. De tels ne peuvent est être que jugements sont appiéciés que les moyens prouvés qu'autant par iapport sûr à une môme fin Ceci est un moyen ou plus plus rapide Les

jugements meilleur

de cela que au but désiré, longue votre

réaliser

Ainsi

ou moins

la

moins

cntie

mesure

paicc î^pugnc clémence cncouiage violence plusgiavc il faut

valeur

à une

237. des



ne

se

trables

tappoite fin,

qui

et

un

conduit

acte

elle

est

mais

juge , la

Pour

que cheiche sevéïité

mais

violence;

contribue

sans

de la vie

clémence

de

sacrifice

à produire

si

la

une

delipuisse sentences il pèse la dont la violence. d'empôchcr être

si

môme des

le

prochaine,

la

pcut-êtic. les deux

ne peuvent raisonnes que

à une rapport nécessaiiement

démontic et

sévérité

fins

jugements

moyens pai 11 y a donc

encore

qu'il môme

Les

la

que

général lointain Le

un avenir

est qu'elle le ciimc,

lui

béici,

dans

ne peut se faire à un bien qui un cas que dans

parce

et

mais

à ménager la valeui

entre

au bonheur

nuisible

de la santé

juste

intense

sensuelle,

facile,

d'intéiôt

dans

compromis est un mal

mènent

qui

l'autic

peine. La/compaiaison et celle de la faligue enduiée à un intéiôt supérieui unique,

l'intempérance

jouissance est lendemain, la

voies

votie

temps perdu que iclativement assuré sera mieux

le saciificc

deux

mais comte, pénible, de savoir si vous ave/ plus

du

de

Voici

fin.

l'une

II s'agit ou temps

l'autre.

telle

on fin

biens

qu'il

entre elles comparées les considère comme ultérieure et

des

de pas. La pensée paît à des fins indémontrables

et fins

en des

supéiicure. dont la valeur

piincipcs (199-21/|).

indémon-

LES

fins

Ces

ne peuvent que nous

DE

JUGEMENTS

être

que

VALEUR

données.

371

C'est

un

fait

que nous à les posaspirons sont parce qu'elles

les aimons, désirons, que nous Elles sont bonnes séder ou à les accomplir. nos fins, et elles sont nos fins paicc nature d'êtres que notre est de tendre actifs et sociables veis sentants, vivants, elles; des racines elles ont elleprofondes plus que l'intelligence

les

même

la

,

à abréger

de

fonction les

voies

cjui bien

du pouvons juger nous ne jugeons pas. —

238.

Kant,

bon

est

que

par

aussi

bien

elle

La

les

paiti n'a

de

eu

pas

chose

demander

est le caractcic également êlie voulu

à multiplier atteindre. Nous

à quelque

lapport

piopie admcttie

de du

à la

et ne que

seule

à définir peine rationnel. l'uni-

que ce qui car tout mobile

en soi, doit autie », tout

logique peut avec

de

permettent

le pris ayant de la morale,

le principe la justice pai ce qui veisalité II devait îaison

se réduit

l'intelligence

est juste « patho-

soi, poui motif d'action de la loi que le îcspect en conflit avec lajustice se trouvei que d'accord n'admet

justice

aucun

ne

paitage,

souffre

pas

c'est l'injustice. pai définition, l'exception a laquelle soit la fin unique, toutes les autres seront subordonnées. Mais la justice sciaitpouiquoi moi ? pourquoi vouloir le bien plutôt elle un bien poui dois-je 9 Diie mon bien doit ôtie voulue elleque que la justice poui c'est iefusr>i de îepondie à la question même, , et il est en cai ce senit dire effet impossible d'y îepondic, que lajustice d'exception, Il faudia

est un

puisque, donc qu'elle

Une

moyen

moialc

puiement

lationnellc

est une

moi

aie

le piincipc cai d'une telle moialc ne peut fondement, ni une conséquence être ni une donnée du îaisoncmpiiique la moialc d'un ôtie nement. Ces» lien abstiait, qui ne serait libellé eclaiiéc une intelligence. de plus qu'une Mais il pat

sans

nous notic

faut,

de

intelligence

toute

mettre en balance les fins de nécessité, de notie et celles sensibilité et de nos ins-

tincts

239. obscuis des



La

conscience

commune

et des

sentiments

confus

inexploiécs. piofondcurs sincères, sont justes, elles quoi moialistc Le philosophe geuses.

îepose

; elle Peu de

sui ses

plonge pcisonnes

pitoyables, veut savoir

des

piincipes racines dans

savent

dévouées, la laison

pourcourade cette

372

LES

obligation

dont

il

lui

faut

il

principe, Ce sciait

soi tir

DE

JUGEMENTS

subit

cadre

pour en dehors

de ce livre

saisir

la

et

l'empire, la cheichei

du

VALEUR

de la

dans

raison

son

même.

une que d'esquisser au logicien d'examiner

philoles

mais il appaitient morale, sophie fouinii à une ressouiccs le îaisonncmcnt telle que pourrait En admettant de départ point qu'elle prit poui philosophie à tout ôtie doué de sentiment etdc commune pensée l'aspiialion fin donnée elle serait vers le bonhcui individuel, par la natuic, à se dcmandei

amenée

est

Si le bonhcui sation

viilualites

des n'est

moi

fait

pas

sont les limites de quelles de toute la joie qui accompagne de notre on démontrerait ôtie,

contenu

dans

les

limites

hautes

plus s'étend

et

lui

les

toutes

intérêts

les

tous

ce

notie

que

épidcime, que le besoin d'oidre,

belles, plus est humain,

le

auxquelles fait siens.

il

moi

l'intelligence, dans nos de

par facultés

chacun

de

nous

môme à ce qui la qui dépasse duiée de notre se leslreintet en vie, au point qu'il s'appauvrit se îépand et s'cniichit se refusant, en se donnant, et paifois dans le saciifice Le moi absoibc au plus haut se îéalisc point en

à tout

les

l'actuali-

de notre

la solidarité sociale, par la sympathie, pai et d'universalité caiactéiisc de claité qui se manifeste cette expansive qui puissance les

l'individu.

choses

qu'il ne se connaît

de

et plus

homme,

son

activité,

plus saisii

il étend il

en

à se

ulilitaite,

évolutionnistc, des voies

plus

il

dans

d'un pas du

est

et viaigcncicux et aussi le îayonncmcnt

le îayon, varie et multiplie

lui-même

est apte les boincs

il

c'est-à-dire

est le fait L'égoismc entici ; ce n'est pas tout limitation et une amputation

borné espiit qui mais une une hypcrtiophie, est éclairé, moi Plus un homme ment

s'intéicssc,

les

les

auties,

formes, plus

il

plus îcculc

individuelle. de sa personnalité la pensée dont les écrits des moralistes Telle est, en somme, des aspects diveisct toujouis incomplets, développent quelles les écoles ils appartiennent. Les moraauxquelles que soient de la pitié, de les moi aies les de la sympathie, l'honncut,

quelques-unes lui-même dépasse est

peu difféicnt, d'abord avait

qui au moment émotion,

où il de toute

sociologique,

mettent

en

lumière

le moi individuel se lesquelles au dehois, et se lépand ou plutôt, ce qui à lui et cntiainc attire dans sa sphèic ce — lui Kant aussi, pu paraitic étranger juste

vient joie,

par

de dépouillci le tespecl moral de toute — s'airôtc flamme de charité, de toute

LES

JUGEMENTS

DE

VALEUR

373

à contempler avec une sorte d'ivresse la beauté du devoir pur ; dans son pieux il s'exalte la forme élan, inaccoutumée jusqu'à de l'apostrophe* « Devoir! nom sublime et grand, toi qui ne renfermes

en mais

tion,., taisent où

toi

la îacine

ne sautait

qui

rien

insinuaqui implique une loi devant se laquelle est digne de toi et oiiginc

d'agréable,

poses simplement les penchants, quelle

tous

se trouve

lien

de ta noble

? » Il éprouve tige à se sentii une volonté

être

sansjoic, de se détcrminci capable d'api es la seule chir des impulsions et des entraînements tout au moins et juger de la raison impartiale, (jue les hommes puissent enthousiasme

moral

do

ne

se trahit

qui

tâche

bien.

La

du

moraliste

vie

est

vers

aspiration ne pourrait

est

des

moyens car naître,

fins.

elle

même

tendances

des

courte

et

désire

ont

qu'elles

et poursuis, moi-môme.

reconnaître

; son

imposci d'atteindre

mon

bien,

mais en me déjà, chais en aveugle.

se le

fonction Elle

n'a

rien

faire

du

donné

démarche

est

que

à connailic si de

elle saisir

objet

téduit

bien

part dans si

ne le

rien

cherche fait

donc

est

tant

îaison

a me

et

inventer, léfléchie méconen moi-

que

comprends tenté de

jusqu'au les fins qu'en je 1 énonçais

mon

tendance

pas à les a l'activité

faibles

la

du

je les mieux

répiimcr moment où fait faute

ne

sautait

signaler

les

je

j'aime, de m'y me

les

moyens

auquel j'aspire, que je poursuide route, parce que je le chei-

trompant



L'intelligence ne se conçoit

bien,

giand n'est

l'austé-

est

quand j'en suis même

auxquelles Ces fins,

pouvoir

vais

240.

pour

sous

à les sujette moraliste me révèle

Le

et deviennent ignoie puissantes la nature et la portée, que je comme des ennemies de mon decouvie

elle

demeurent

qui

» Le

langage. le bien que

L'intelligence elle fournit inventer;

a la Mie

valeur

du

activité, n'a

Mais

seule

distinctement

essentiellement

s'affran-

ce passage célèbre tous les écrits moraux

apparente de montrei

pas les de les léaliscr.

des

dans

sent

« la

à eux-mêmes.

à traveis le

de

du sentiment, de les l'assentiment qu'avec

ainsi

d'acquéiir se donner

fierté,

autonome,

raison,

suivre

et

; il îègne pas une exception maître de Koenigsbeig; on lité la sécheresse laboiieuse, La

les

une

du

fait

et

l'activité ne à le

; en outre

lui

aboutit

au

totale

ourlle

est

donné

modifier. elle

est

Sa

s'insère. et

Sa un

fait.

rien

première instrument

à

LES

374

au

d'un

service

JUGEMENTS

être

DE

a des

qui

VALEUR

la que encore

en sorte

fins,

dernière

un fait : intellectuel est processus l'action la peiceplion, au fait produit, elle va du fait reçu, son avoir intellectuel aussi Il est viai peut que le processus et cela une en lui-même terme fin, ; la connaissance peut être tout

démarche

de

de trois

manières



:

faisons

Nous

de

provision

sans

véiités,

dessein

aucun

sans môme le moment, une direction pratique, pour elles permettront à savoir difficultés chercher piatiqucs quelles à fournhont nouvelles elles de résoudre, quelles puissances d'en

tirer,

nous

comme

l'action,

îéservons

trésor

sans songer à quelles l'épargne du savoir Cette capitalisation

et par rons.

; autrement

de l'action tuelle.

elle

mais 2°

elle

connaissances

Nos

connaissance

elle-même,

opéiationsiéglées ainsi que des vérités parce en notre

peut

des

usage observations nouvelles

science

appliquée, la

dans

leur

application laisonnement

à des objets rappoilent une valeur et ont cependant

se

pouvoir, donnent

dédaigner ; elles

faire

accès

vues

serviront et de

qui

ne

piati-

Le

véiités.

à d'autres

piatià

dont

théoriques au savant

il n'iuiajamais îendant possibles

en

raisonnements.

nouveaux

brille s'allume pour qui En ce sur ce qui l'entoure.

éclat

la

en consiste le puisque C'est anteiicuies pai des connaissances valeur n'avoir sembler qu'une peuvent

qu'elles

qu'elles

paicc

ajournement intellecd'avaiice

sorte

une

tiouvent

des

lumière

dépenses n'est qu'un

de se distingue puie à ôtie destinée appliquée.

est

théorique, sont pas

seiait

par le tiavail nous l'emploie-

acquis

science

La

que, cien

un

elle-même il

sens,

de

Chaque son

et

projette a pas de vérités

n'y

inutiles. Enfin



l'activité

de joie. à la jeunesse

s'accompagne comme vité un

Mais

surcioit.

gner cher

qui Le

le

résultat

que

poui

le

que cement

poursuivie. finalité

et de raison, repaître

de

la

dit ; il

faire pouvons il de l'activité quand

chasse

de

plaisir, sa fleur

en

nous

plaisir et chasser

pour la fin soit

s'exeice

de

et

liberté

à l'actise joint ne la constitue pas ; c'est du plaisir une fin, dédaiest

atteint, comme

qui pense pour la contemplation

ne

Encore que

épiis penseur but sans autre

pcnsci, du vrai,

est

le recher-

le chasseur

ne mange pas le gibici. autre chose n'est L'art Le

succès

Aiistotc,

l'atteindre,

naturelle.

avec

un

qui faut-il

ce déplad'évidence

altiste.

que

de

se

Mais,

LES

comme

l'artiste,

l'activité,

s'il

Le

chasseur

auquel intéiesse

il

ne

il

DE

JUGEMENTS

son

manqueiait

aussi ne poursuivait est fort désappointé tient

à quelque à la nature, surtout

L'art ne pas chose d'autre

d'en

point

donner

à la nature

un dilettante

ensuite de

but, but

une

373

le

de propie il manque

par

; autiement II en puérile raisonnements combinées

solution

l'activité. ce

gibier s'il nous

que

lui-même,

exemple il ne tarde

est

de

même

ingénieux pour ne

élégante,

à

inhérent

plaisii

quand nous captive

que humaine

rebuter par sa vanité pas à nous de la pensée et de la science Des des difficultés artificicuscmcnt subtils, but

le

VALEUR

et

l'unique satisfont

l'intelligence. le flambeau

l'action. Elle ne est éclaiie qui L'intelligence à l'indicatif lui fournit (a), est pas sa fin La v éi ité, qui s'exprime en impératif. en îègle de conduite, destinée à se transformer à quelque dont cet cela que Il faut fin, pour aspire l'agent impeiatif

énonce

le moyen:

Si

tu

veux

ceci,

fais

cela.

CHAPITRE

SCIENTIFIQUE

L'ESPRIT

I



241. ni

La

diversité

tous

les

ils

sont Cette

laison ni

est

Descartes,

est

sont

inégalement diversité « Pour

d'avoii

la



inégalité la chose

esprits

même.

pensée

L'Espnl

également et diversement

dit

en

abondants

les

cheiche,

se

absentes,

l'effort plus

intellectuel éminente

qualités d'auties

en

beaucoup et les trouvci

et

et

nette

aisémen

raisonnables, ellesouhaité

souvent

et

aussi aussi

ample distincte

de temps, peu à sa poitéc quand distinctement et

de grands qui avantages semble fécond. Vinvention homme

: un

intellectuelles

si

Mais

intelligents. dans l'intelligence

paitie

aussi

représenter voilà celtes facile

des

unifoimémcnt

Descartes, j'ai la inémoiic prompte,

piésente, l'imagination » Penser autres. quelques souvenus

et

».

paitagée

encoie

aussi

des

espiits. la mieux

inonde

du

; il n'y a à cet égaid « Le bon sens, a dit

à tous

les

entie

RATIONALISME

scientifique.

commune

réside

moi,

LE

ET

aussi

choses

XVIII

que avoir on les

rendent ôtie

la

intelli-

Oi l'appaiition point. d'association est tégie pai des lois Mais un tous les sont les mômes cspiit esprits. qui poui la pensée la mémoiie outre a sans doute avisé, prompte, qu'il et distincte, a aussi nette et présente, ample l'imagination tirer des idées à saisii le parti d'adresse qui se qu'il peut plus à lui. présentent tiouvc ce dont gent des idées dans la conscience

ne s'avisent

Cette

intellectuelle, supériorité talent ou génie. L'espiit s'appelle très paifait l'autre être ; il peut la tête bien Il consiste à avoir

quand

elle

est

éminente,

n'est ni l'un scientifique des hommes ordinaires. chez faite

et

ne

suppose

aucune

ni

L'ESPRIT

ET

SCIENTIFIQUE

intellectuelle

LE

RATIONALISME

377

commun de qui sont le fonds les intelligences. s'il compoitait Car, quelque qualité ou quelque des qualités spéciale exceptionnel développement la science n'aurait universelle : la noimaies, pas de valeui veiité ne vaudrait les savants. que pour qualité toutes



242

L'espiit

intellcclucllcs, en impoi tance n'est

tiouver

sa joie. sincérité

l'amour

extrade qualités La pi ornière morales.

est donc

scientifique de notamment

est

tuelle

celles

que

qualités vérité.

delà

fait

La

médiocrité

intellec-

à l'ignoqu'une tiop piompte résignation rance. On a peur de sa peine mieux ne pas savoir ; on aime à savoii, ne pas comprendie que de cherchci que de chercher a compiendre au lieu On répugne à l'effbit intellectuel d'y La

souvent

de la veiité leui

qui

est

à peine distincte entre mieux apparaît

la distinction

;

sont

paresse le piix

intellectuelle conti

aires tel

d'cspiit, inestimable

Tel

s'accommode

autie du

l'erreur accepte viai et d'en avoii

de

l'autie d honnêteté. couiage, le second un mauvais cspiit, esprit. intellectuelle l'activité

de

celui-là

sa

demeure

Ces trois

ajustements force. Sont-cc peut cspiit C'est faut

ètie

qualités en logiques

précis

peut jfttie une afiaiic ôtre

et se jugei

réclame

difficile sans

la

n'en fait

défauts

par l'ignoiance faute de comprendre le goût.

L'un

manque

est un pauvre premier une vie Celui-ci peut avoii au jeu des idees, de jouii Le

desespiits font qu'une, la solidité

de

sa

fécondité

;

solides, vigoureux, des car la précision et la

intellectuelles? qualités de s'en donnci la : il suffit des

les

l'amour

de

plaiic de son ingéniosité,

pensée, incite.

La science

243.— précis.

se

intense,

de

solidité, Tout peine. a qu'à

c'est

la

le monde Donc

tout

le vouloii. : il n'y et vigouicux et de persévérance. 11 d'attention de soin, sans> négligence se survcillci pour soi-même, élémentaires de la vie Les veitus paitialité

solide

conditions. Ce n'est des mômes relèvent pas l'esprit pratique à ses occupations On vaque c'est la volonté. qui est vigouicux, à ses autics avec ou comme intellectuelles, plus besognes, et de patience. Cela ne veut pas diie moins que d'application et de pcrsévéïauce : tous soient capables d'éncigie également hommes il y a des faibles et des foils ; et sans doute les mêmes

378

L'ESPRIT

être peuvent une autre.

forts

ho. pénétration la vigueui de L'esprit contente

la profondeur Ce sont pensée.

un obtenir pour du sophiste qui ne leur reproche

effet. ne

ces

Il

n'est

au moins

d'un

et

pensée minimum ou

pénétration des que

investigation nissent la matière

les

ne

de

de

du

idées

de

la

valeui

suffit qui et rhéteui on

ne qu'on plus de délicatesse. les

retenons

que intellectuelle. s'ils

anôtent foui-

trouvées clair,

exposé enclins

des

se

; ceux-là,

profondeur ont qu'ils

d'un jolie page, bonne mine. Us sont

un critère qualités poui commettent une faute de

ce

de loyauté

d'une

pondéré,

de

question faiic illusion

la

Il

lui-même.

pas superficiels, de manquer à l'assassin de

leur

des

d'ôtie

pas et

pour

de spéciales morales. qualités

ici

qu'à

faibles

et

des formes

encore

pas

cherchent

scélérats

de

activité

pour indulgent il se contente

tiop d'ordinaire

au voleur

doués esprits Ils manquent

nicux,

est

RATIONALISME

sont

et

la

LE

certaine

une

pour

superficiel de peu :

reproche Ecartons

ET

SCIENTIFIQUE

haimo-

à prendic ; en quoi

idées

ces ils

ne cai la valeur des idées logique, et du faux. être estimée du vrai peut que d'api es les règles de Plus altistes ils ont hâte de passeï du travail que savants, Les recherche au tiavail de piéscntation et de mise en oeuvre. mêmes

qualités serviiaient

oeuvic, donc être sincère

comme

: ils

sont

esprit Il sait

petits

clairs

parce demeure clair

pénétrant trouver le rayon les illumine. C'est

qui

s'ils

au

d'allei les

à la mise

nécessaires clarté, et à la recherche

à l'analyse et piofonds,

pénétrants et plus ardent

« Je suis Voltaire

et de

d'oidre

fond

îuisscaux, sont qu'ils

'.

choses disait

modestement

peu

» Un profonds. il approfondit

même

quand à l'intérieur

pénètre

; ils pourraient un désii plus

avaient des

des

dans qu'il appoi te l'ordre à saisir exactement ce qu'il s'applique aperçoit, ce qu'il n'a pas éclaiici. La précision est pour lui c'est sur elle qu'il aller avant. pour compte

qui

La aussi

est pénétialion le nom d'esprits

ment

dans

ne font i

les ténèbres

qu'entrevoir

la véritable

Tandis

que

celui qui approfondit profond J'appelle II ne s'agit plut alors d une approfondir 1 oeuvre qu il a laissée

l'espiit On

avidement pénétiant

entmd aussi de 1 esprit, qualité

choses

et

la confusion, de sépare une sûreté ;

le

Maison profondeur. à ceux qui {.'aventurent

profonds et se saisissent

en

donne hardi-

de ce qu'ils demeure

par la celui qu'on peut mais d une qualité de

L'ESPRIT

clair

même

quand

d'un

certain

degré l'ombre

il

est

profond, d'obscurité.

LE

379

RATIONALISME

n'a pas peur profond s'excite à sa curiosité

l'esprit Souvent

de joie à l'explorer ; il a plus s'épaissit un aveugle s'instruire de ce qui comme qu'à en demeurant dans la lumière. Aussi est-il plus intéressant ce qu'il que par ce qu'il exprime, par l'abondance suggère

me Jure

que en tâtonnant voit

par et In nouveauté

après

lui

qu'il

a signalées. La

des

tiavail

être

exécutés

On

Mais

il faut

et

occuper

les

doit

mettie

rigueur. exploviennent

premières d'autres

que en valeur

se

les

régions

et la finesse sont réellement force plus pi es d'êtie on intellectuelles. Dans la îcchcrchc de la véiilé,

qualités se liouve tantôt d'un

lui

ou leur

solidité

leur

par On

que

de la pensée. inconnues.

relever,

pour



244

idées

des

Il est le pionnier rations des terres

ni

ET

SCIENTIFIQUE

en

délicat ni

d'une présence et minutieux :

avec

le même

et

besogne grosse l'une et l'aulic ni

outil, rasoir

par

tantôt

ne peuvent ouvrier. môme

le

bûche fendie une de prend pas une lame pour scie de chaipcntier d'hisfaire des prépaiations pour bien coupante, Cci tains esprits sont comme une laine

ne une

tologie. une aiguille

bien

ni

déchire

ne

une affilée, froisse ; d'autres

pince sont

souple comme

ne

une

tenaille

a saisi.

pas, Ou

bien

encore

femme

ou

d'une

fée,

un levier

lourd,

qui

fléchit

ce qu'elle pas échapper d'une aux doigts agiles d'un manouvricr. poigne

et un

qui dur

légère marteau

ne et

ne laisse qui l'un ressemble l'autre

à la

rude

ces aptitudes il y a une grande spéciales, paît d'exercice et d'entraînement et sui tout de goût natui el et de prédilection ; il ne s'agit donc de qualités intellectuelles. pas uniquement à un tiavail, la Le plaisii qu'on qu'on picnd répugnance Dan$

éprouve telligence différents

pour un a des

autre

sont

procédés

des

faits

différents

et moraux.

L'in-

des manier poui mieux certaines

objets

affectifs

réussissent ; certains opéraesprits tions. Mais soumet tous ses objets aux mêmes l'intelligence d'universalité et de nécessité. Le d'ordre, exigences gros les comme dit de précision, doit avoir le fin instrument outil, la sui laces, les dimensions, les proposions, les articulations, le

rigidité, qu'on aussi

lui

poids demande.

paifaitement

qui

conviennent Ce

adapté

qui

est

exactement lourd

à sa fin

que

et

aux

volumineux

ce qui

est léger

opérations doit ôtie et menu.

L'ESPRIT

380

Un

bon

manière, talité

connus.

La

force

faiblesse

et

un

faut

sans

et

ni plus

logique,requiert la môme qualité

dans

le

de

discernement,

qualité

morale

tifique.

Dans

plus



dèie ment

la

une

expression

Par

une

général, s'efforcent

: le tout

de

divine plus de la piété.



Le

mant

sa

de

abstraction comme

homme

elle

môme

piatiquement ne pensée

avec

froidement, balance,

comme

la

main

le qui sa fonction diverses,

de l'intelligence, peu près. Et cette Yespi

Malebranchc, de

Dieu. les

toutes

d'une

pensée

vertus

chose

quelque

le juge ce qui

de plus

le bon

qu'une et, en

impartial, est raisonnable,

l'indépendance nous est jamais

de l'intelliindilféicnte

;

et il faut passionnée, qu'elle stérile dès qu'elle ne l'est plus. en enfercalme, peser des raisons

celle

du

dans

physicien, momentanément

assez

souveraine,

ne se plaire rectitude qu'à la belle encore de la veiité, que l'amour l'erreur nous fait rassembler toutes comme

et la

le logicien consiseule (7). Cet isole-

agissait

poui Mieux

échapper,

it scienl'esprit Il en est

une

de verre, c'est s'affranchir d'influences on connaît le danger : cela même est l'effet de Car c'en est une que de chercher sa joie passion. sérénité

car

force,

et minutieuse,

l'a

légitime,

le philosophe, cherche qui

savant,

deiéaliser

très si

la

appelle

de

et

grossièreté

que les plus

l'amour

qu'un

rationalisme.

En fait, noire gence. elle est toujours souvent émue, le soit: elle retombe inerte et Raisonnci

sine

scrupuleuse essentiel pas

formes

est

sans

ses opérations

bru-

réguliers toute

à ne considéicr

de probité Car l'acte

des la

l'intelligence de l'intelligence

abstraction

être

ce qu'on proprement rationaliste d'un religion

IL

245

car

finesse

doit

précision. ne s'accommode

principale,

haute

à intervalles

la

la

juste de même

faut,

est

est

scientifique même la

il



à sa

précision

donne

la finesse,

impuissance,

toujours, morale

de II

bavures

l'outil est délicat, plus conduit. Ainsi l'intelligence,

c'est-à-dire

instrument

va pas sans

ne

RATIONALISME

miciotome.

qu'un il quand

faut, qu'il microtome tranche

bon

est

est

marteau-pilon aussi bien

LE

ET

SCIENTIFIQUE

pilote,

au

fort

libre

et

cage dont

quelque la dans

assez

sûre

du sillon la nos

trace. qu'elle de salulaiic peur énergies

de la tempête,

pour y n'écoute

L'ESPRIT

ni

ni

gémissements d'aucunes sirènes clair,

ce

pas qu'il le redoute.

n'est

aidcnte et

du

Mais

ni

c'est

fait

de La

passion

des

et

hommes

des

les

chants

si son regard pas, lui est présente, au

contiaire

; l'imparpeur vie de l'esprit est est qu'elle plus

plus puissante les plus austères spéculations faut dire avec les Anciens

il

philosophe, le seul maître

est

est

courage dans une

381

prières,

tremble

vrai

dans

; jusque

ni

ne

sa fermeté puise vie d'autant ardente,

une

RATIONALISME

de la navigation insensible au danger,

soit Le

LE

ni conseils

cris,

; si sa main si toute sa science

reste

qu'il tialité

ET

SCIENTIFIQUE

du

savant

l'Amoui

que

dieux.

l'Amoui

a les y eux bandés, seul est clairvoyant. l'esprit La passion à la pensée sa vigueur, sa sève, donne son élan, mais il ne lui abandonner la diiection. faut pas L'esprit n'atteint

le

et vraicjuc pat l'expérience n'est sûre que si le jugement

l'expéiience

et rien, ajoute et exclusivement —

246. éléments

le

conditions, des atteindre et même

ment, les

véiités

dans

les

Cette

légitime vérités que

et

On

or, n'y

entièrement

jugements. l'influence

philosophies, le jugement salutaire.

sans

il

elle les

plus précieuses, doctiine trouve

le mysticisme. la signification

raisonnement; la recueille qui

le jugement

des

certaines D'après non intellectuels sur

cei taines peut

c'est

raisonnement, déterminé par

le

son

des

sous ôtie, peut Par elle, l'esprit cheicheiait vainevitales

plus

de

toutes

la plus

expression

hardie

en

un peut-ôtie élargissant de l'antithèse absolue du peu poser « Il faut, dit Platon, et du rationalisme allci vers mysticisme » — Il faut, la vélite avec l'âme tout entière. dit le lationa avec la seule allci vers la veiité lisme, intelligence pourrait, ce nom,

Un le

paiait usage, qui môme sens les mots

H

faut

On un

picndie

appelle 01 die de

telligents. dans le

les

Les

par

leurs

Cartésiens, l'identifient de la volonté.

mots

seuls faisant avec Th

qui

s'effoiccnt

à peu près cmployci et anti-intellectualisme. onl toute

éléments consistei

aussi

un

autre

théoiie

qui intellectuels l'acte

le jugement : c'est Ribol a combattu

dans

sens.

explique ou involontaire la

théorie

avec

force

les sentiments d'expliquer raisonnements les notions, cioyanccs, qui M. Durkheim et les modifient. s'est élevé contre

psychologues humains les par accompagnent

intellectualisme

ces que gaidc théorie intellectualiste faits

choit, intellectualiste

fait

îéccnt,

382

L'ESPRIT

des

théories

sociaux

sociologiques des institutions,

que

et

imaginées nous

Quand viduels

nous

ou sociaux,

plutôt justificatives on nant soi-même, sur

tout sur

la

motifs,

réponse comme

sommes

les que se trompe

sentir

et

de

était

dans

finalité

faits

indi-

humains,

à chercher

poités

faits

intentionnelle, des hommes.

îéfléchie des

les

les

laisons

causes

En s'examigénératrices. sur la question souvent à poser de ses sentiments, de ses cioyanétait

et

logique; : on croit s'il

à ne voir

oeuvres

de

pénétres

RATIONALISME

tendent

qui

les motifs comme s'il

actes,

LE

la pensée par à comprendre

réalisées cherchons

on s'interroge ces, de ses

ET

SCIENTIFIQUE

entendu

souvent

entendu

doivent ôtie qu'ils se tiompe encore

on

et

découvrir

on

invente

d'excellents

a raison

qu'on

:

de penser,

de

ainsi.

d'agir L'intellectualisme

ou rationalisme ne souffre logique pas les Il ne nie des causes mômes extia-intelpas que îepioches. lectucllcs ne puissent influencer au con; c'est l'intelligence les connaît s'en méfie. Il se borne tiaiic à dire paicc qu'il qu'il la raison

que

On

qu'on

s'y

complaît,

paice

contiaiie,

qu'on parce La cioyance

doute.

communiquant La cioyancc les taisons que dont

la

fait fait, elle

saire,

volontaire, sans parti déterminerait aime

et

l'arbitrai!e

à quelque

croyance

paice craint les

qu'on

ne

et

on

de

parce se trouve

conséquences s'accommode pas

est

alois

passion,

et

la volonté.

l'aime,

qu'on bien de

de

de

s'y

la croyance

l'ignoiance est donc

Elle passionnée. ne peut se communiquei

et perqu'en

la

passion. être peut

ne suffisent

aussi

pas

un

poui ne peut être aibitiaiic,

acte

conclutc, construite on

prend

et comme

l'on En

la

conséquence aucune n'est

motifs et

qu'on

comme

sonnelle

sentiment

s'attache

attacher, du

seule est que l'intelligence de la certitude est de se défendre

raisonnable,

du

partialité



parce

est

la condition

que

intelligente, la contre

247.

seule

à pile ou face, mais pour à bon escient la constiuction

de

la volonté.

Lorsque lorsdit,

autrement par

des

opéialions non pas sans

parti, des motifs arbitrait

piatiques, e.

la croyance n'est nécesquand pas rationnellement est à la fois volontaiic et passionnée; toujours vouloir que c'est parce proprement que de prendre contraint ne se ; passionnée, y être parce qu'on pas à prendre veut sa cioyance.

parti Mais

si l'on

était

tantôt

on cède

indifférent. sans

On examen

L'ESPRIT

à l'entraînement les raisons, insuffisance sans

la

un

Il y a donc de volonté.

pas de domaine à accessibles

n'a phie domaines

de

connaître

ils

ne

de

moyens découvrait,

delà

de la

aussitôt,

connaissance,

mais

propre:

La

l'intelligence. lui qui

soient

Oui

les

entre

résolu

çonné.

prétendent possession La plupart depuis autenient

au

s'appeler de quelques des moins

et

certes,

et ce

un

court

certaines

et

philosophiques sont demi-siècle,

sance

des

doctiines

invoquent et scientifique

de

con-

des

probabi-

se rangent la distinction

:

ne mais

répond pas a la distincne l'est ou

pas, soupelles

sont

en

présent,

; mais le nom

que l'usage de phi-

une paît de mysqui compoitcnt l'ctroitcsse des limites de la connais-

la

de l'intelligibilité et tiouver, poui 248.



L'intérêt

à

à

nécessité

de

les

franchir, d'ailleuis

de

soit

pour inéluctables

et légitimes soit pour les piincipes de la nature humaine, poser penchants de notre aux exigences conscience ou répondre soit morale, la science chercher fonder la îacinc enfin elle-même, poui

donner

satisfaction

s'en

anti-intellectualistes, faudrait pas conclure

dit

qu'a Elles

science

précises. du temps

Il n'en mystiques. dominante est la tendance telle contempoiainc de plus en plus de ne donner s'établir semble losophie ticisme.

pas elle en

; si

philosophiques, dès qu'elles

écoles un

n'a

moyens

problème qui n'est qu'entrevu

qui sciences

y a des tout sciences lois

philosotous les

cxploïc

légitimes, mais elles

elles-mêmes au sein des sciences place, et un savoir un savoii entre conjectural piouve entic science et philosophie, à la distinction un problème ce qui est connu — Enfin, s'il

scien-

La

propres pas : la

tous

ignorance. pas des conjectuics

entre

de juger sentiment et un

n'est n'est pas scientifique pas — A défaut de certitude scien-

qui

n'y a-t-il des vraisemblances?

on a pesé de cette

philosophie

leur

tion

383

connaissance

philosophique. la science

appartiendraient .car elle utilise

connaissance

lités,

de

lui

emparerait naître. La

tifique,

RATIONALISME

mysticisme

l'idée qu'au repousser connaissance y ait une

il

tifique

LE

au contraire, de sa passion, tantôt, et pris argument leur insuffisance, reconnu le droit des raisons même justifier pour

raison.

mysticisme Il faut

ET

SCIENTIFIQUE

en

cicusant

ainsi

dire,

de

ces

plus profond que l'inlerjiigcncc, la raison de la raison. tentatives

est

incontestable.

Notre

381

L'ESPRIT

savoir sera

est

positif

et

entie

pratiquement de ne pas

On

morlalis —

évite

notre

ces que

il

doit

nécesau

appartient

et l'inégalité de et peut-être possible

nécessaire, logiquement les dioits de celle-ci aux

diverses la

savoii

cioyanccs, de nature

croyance logiquement nécessaire et la science

contre piolcstci à nous peisuader

le saltus

si

la

de

249.

Mais

devenir, qu'il puisse notic soif de connaître

sacrifice pei mettre qu'on de celle-là, attiibuc qu'on ce qui, faute de pieuvc, est

prétentions assertions

tuent

RATION\LISME

étanchei

pour action.

des complété pat maintenir la distinction

de

LE

si étendu

et,

étro

logicien valeui,

bief

notre

seul

diriger sairement

insuffisant

insuffisant

toujouis

ET

SCIENTIFIQUE

le et

caiactère

demeuio

hypothèse, qui s'evci-

philosophics

supiêmc

sagesse

d'une

consiste

dans

la logique.

par-dessus

La cioyance aimée et voulue est la source de l'eireur. l'erreur en se défsndant de toute ci oyance volontaiie

ou

en se refusant à toute démarche de aibitiairo passionnée, — en doutant. la pensée, On ne doutera car le jamais trop, seul moment où il est îaisonnable de sortit du doute est celui où l'on n'y peut îcstcr. La science achevée est ce qui a plus subi l'épreuve de la ciitique et en a définitivement tiiomphé. 11 faudia donc se soit exercée, ait saisi que la ciitique qu'elle ce qui lui donnait tout effrité ce qui cédait tout à son piisc, trouvé la résistance ne peut entamer. Le cffoit, qu'elle plus scepticisme, qu'on en est l'indispensable

a considéié

comme

l'ennemi

lui et lui ; c'est le faux du vrai. Il ne samait être cxagéié, puisqu'il s'impose ce qu'il nécessairement soit impossible jusqu'à a distingué Sans doute Descartes son doute « méthodique de

celui

des

un

pensée

« qui ne doutent irrésolus ». Ces

sceptiques,

d'être

affectent

ouvriei

de la science, seul qui sépare

jeu,

toujours en suivent

les

débats

que esprits comme

poui

douter

qui font un drame

» et

de la aux

avec tant de plaisii craindraient changeantes, qu'ils se dénouer, s intéressant de le voir à son se plutôt manège, de son but, ne sont point désintéressant amis de la veiité ; ils ne la cherchent ils ne se soucient pas, et, pas de la trouver ils n'ont s'ils la rencontient, de s'y arrêtei : ils seraient garde péripéties

obligés ennemis fient.

de

lui

obéir.

, ils la servent Les sceptiques

Mais

la science

involontairement, n'auraient pas

ne saurait parce marqué

voir

en eux

des

la puriqu'ils leur trace dans

L'ESPRIT

l'histoire

la

de

dissipé des dispersent

ils



250.

La

science

lumières

délibérante,

s'ils

385

n'avaient

ne font

des

détruit

pas la lumière,

quand savons-nous

nouvelles

de

plus

doute

mais

impossible? de douter?

pas. Toute nJVe/f^ait cr ois savoir. Jeniejùge ne ptus-long-exarnen

écouté

des



science

est

suffisam-

m'apportera de m'arrôter

le parti le vrai.

avis

im-

devient

est

qu'il raisons

et je prends me parait ôtie

avoir

après

le

commence

le moment,

pour

RATIONALISME

nuages.

Mais comment possible. Parce nous n'apercevons que cela ne piouve Mais pas qu'il a dit croyance, Renouv^M^^e ment éclairé ; j'estime qu un pas de ce qui,

LE

humaine pensée des illusions. Ils

et

erreurs

ET

SCIENTIFIQUE

Une

divers

à

assemblée

sur

une

de ces

des débats la clôture qu'on n'épuise jamais, prononce de passeï au vote. Elle a des motifs de prendre cette des débats décision : l'ampleui lui a semblé à proportionnée — l'action du ne souffre ; ; l'importance sujet pas de délai étude mieux d'une est compensé l'avantage approfondie par l'in— la de ne pas^iboutii à temps; convénient sent que majorité a ce moment le vote lui sera favorable et pouriait lui échapper

questions et décide

le moment

La

d'après.

décision

prise repiésente au moment du

la

question apparaissait L'examen plus. critique qui piécède à une souvent délibciation ressemble

lequel

clos

est qu'il Ce n'est et

plus tôt ou le jugement

pas S'il

libre.

ne

volonté

caractère

lui

férer.

Comment

qui

ce que est cherche

par

un

viai

acte

de

liberté.

on

Tout peuvent motifs

jugement le rendre qui

ont

GOBIOT

douteux

a voulu

1élèverait

Traité

volontaire

qus je sais être vrai, douteux? Mais l'effort de l'esprit et peut être prolongé ou suspendu Au cours de cet examen, la question

ce

de

aucun que

n'est

définitif,

l'examen

auquel,

continue.

pour

des

de

raisons

motifs

s'arrêter. donc,

logiquement déterminé à clore —

différent.

de

des successifs dont aspects présente d'une n'est l'objet tant aucun croyance de la question est l'aspect La croyance extra-rationnels,

acte

Selon

nul effort de l'évidence, à l'assentiment de l'esprit, si l'évieffort de volonté ne peut la lui con-

jugerais-je je sais être volontaire

un

de

léfléchis

jugements

est

qui

lien

vote,

parlementaire le jugement est

tard, plus lui-même

îesistei peut fait défaut, nul

dence

ou

le

revêt

nos

sous

l'aspect

Logique.

d'une

paît,

d'autre nécessaire, l'examen sans chercher

qui de

part, davana5

388

L'ESPRIT

L'intelligence tagc. la nécessité logique

étant et

du

la légitimité aussi motifs

ET

SCIENTIFIQUE

la

jugement bien que de

par libeité? ce qui dépend libre

J'appelle suspens ceci ou

tant cela, ce qui

que je et seia

à y considérer l'anti-intellectualisme,

la fois

; pour de la valeur piatique dépend des raisons. la valeur théorique

avec la libellé, Intioduirc, la raison en exclure c'est

gence, Qu'entend-on

RATIONALISME

il faut

activité, liberté



251.

LE

délibère, ceci ou

de

l'ai et

itraire

dans la

st^'iiimei

l'intellilogique.

ma volonté,

ce qui indifféremment

ce qui peut la résolution cela selon

des

îcste

être

que j'auiai ce qu'elle end de mon

indéterminé est et demeuic jusqu'à prise, en ce sens qu'il acte est libre, Mon soit prise. dej Mais dite que sera décisif. à son égaid, seul vouloir qui, est indépendant est libre, c'est dire qu'il lui-même vouloii Tandis est le plus ma délibération. que la liberté giand un ôtie pour et une conscience,

biens

et la conscience,

qui a le double privilège anéantirait le libre-arbitre

la nécessité

logique On

d'être

la contingence. y introduisant n'est contraire minisme. L'hypothèse du déterminisme, sans le postulat Mais, il à des faits; îelativement laisonncr

une

à la fois

et l'obligation ne demontic

en

mon de des raison

la raison aie, en le détei-

moi pas

donc

pas impossible. nous ne pouvons plus n'y a plus de 1dation

et le réel (208). entie la pensée possible sont logiquement ai bitiaii es du raisonnement Les opérations de faiie, en ce sens que je fais telles qu il me plaît opérations ne soient à la seule condition point impossibles (178). qu'elles Je les Mais elles ne sont pas psychologiquement contingentes. mais non pas sans motif. La libcité dont libicment, accomplis un libic-arbitre. n'est il est ici question Chaque pas du tout le tissu des faits, des dans i° par est déterminée, opération au but visé, ou me conduira motifs (ou je sais que l'opération 20 par des mobiles si elle m'y conduira), (le essayer je veux Elle est libre en ce sens et de comprendre). de connaître désir il faut Pour de mon choix. que je l'accomplisse, dépend qu'elle mais il n'est nullement et il suffit -equis que que je le veuille, à le vouloir. Toute éducation intellecsois pas déterminé ne je toute sur la supposituelle et, en général, discipline, repose à intiocar elle consiste tel déterminisme, d'un tion implicite duirc

dans

l'espiit

des

motifs

propres

à orienter

favorablement

L ESPRIT

son

ET

SCIENTIFIQUE

LE

RATIONALISME

387

: c'est

activité

l'amour du vrai et de l'intellipar exemple le goût de la solidité définitive et de la précision gible, parfaite, la crainte de l'ericur, la connaissance du danger des idées et la vagues autoiité toute

terreur

de

dogmatique, illusoirement

formules

c'est

tuelles;

ensuite

la danger, des jugements et

claires

sorte

activité ai dente d'une impaitial des exercices d'assouplissement

tous

le

à l'égard tout faits,

îeeus

séductions

surveiller

de

de des

intellec-

attentivement le

dédoublement,

et

juge à cela

passionnée; joignez rendent les opérations qui et plus vaiiées, plus rapides, plus sûres éléments de l'éducation intellectuelle.

aisées, l'esprit plus tous les vous auiez supposent il fallait,

défiance

autres à se

l'aptitude une par

à iester,

soi-même,

ce

déteiminismc

de et Ils

Si d'aventure

psychologique.

de faire une place spontanéité l'intelligence, ce qui à la contingence, tout serait soustrait au déterminisme soustrait à l'éducation, se trouverait manière car, d'une génésur la nature on ne peut des lois qui la veitu rale, qu'en agir dans

la

régissent Si l'intelligence,

les règles est cncoie soumise logiques, la plus à des obligations et la plus morales, généialc impéest de porter de ces obligations rieuse la i/ity:;} le l'examen, limites du possible. C'est plus etrêmes scepticisme, jusqu'aux aimer

ou

vérité,

que

Une le

outre

sa

vouloir de clore

ci oyance, au lieu d'aimer et vouloir la l'examen alors qu'il être prolongé pourrait ne saurait obtenue ôtie logiquement fondée:

ainsi ci oyance encore doute, possible, moi

obligation de sincérité

aussi

Mais

il

peut cela

constitue

nous

arrivei

de

conçu

la

débat

entre

méthode

sciupulc n'est

de

recherche

est

deux uno

ou

la

vérité

plusieurs

dialectique.

Le

une

ne

pas voit avaient jugé de faire appel

pour que les anciens critique, pas se fier à sa piopre d'un adversaire. de préférence à celle C'est

un acte de

la

terminé

de faire de nouvelles l'impossibilité nécessaire l'enchaînement des îaisonnements

échappatoire, aucune bifurcation.

sans

continue

; il est une

logique,

de prudence, un que de la raison. L'examen

bien

quand aucune

laisse

nécessite

que on se voit dans

quand

démarches, ne

aussi

autant

conscience que

aie

nécessairement

s'impose bien qu'une

voie

les

et

unique

bifurcations.

nécessaire

de

ne

à cejle d'autrui, Socrate et Platon ont

sous personnes, laisonneur

la

forme d'un

sociale

d'un

la dialogue; s'interdit de faire

388

L'ESPRIT

ET

SCIENTIFIQUE

LE

RVTIONALISME

seul

pas sans s'assurer ne que lui non plus pas assez do se faiic

un

l'adversaite le fait avec lui, que trouve ce issue. Mais parce pas d'autre n'est ainsi et consurveiller, critiquei trôler il faut soumettre ses jugements par un seul interlocuteur, do tous, les livrer au jugement à la publicité, sur eux appeler les plus amples débats. 11 n'y a de vérité indiscutable que celle le monde a été à même de discuter que tout ne peut plus discuter, en soi te que le combat de la pensée combattants. Fruit personnelle, toute

connaissance

lisation

vraie

— La science

La

géomctiieélémentaiie est la plus qu'elle mathématiques, de lois spéciales être peuvent Mais les lois ; au

sûres encore faits

que finisse la

la dépersonnalisation

personne de faute science

et

la socia-

par

la pensée.

de

252.

est

et

une en

achevée

sujet

d'ailleui

s à peu de chose.

en est le plus parfait anciennement achevée.

exemple, L'ensemble

de la physique, partie et dans les sciences

grande chimie

considéiécs d'une

se réduit

comme

beaucoup biologiques définitives.

des

acquisitions sont souvent générale

très

poitée

parce des

de

d'entic elles, beaucoup ou s'ils sont clos piovisoiicmcnt,

les

moins

debats

sont

de nouveaux

ouverts, et de nouveaux

les rouvrir. A parler aperçus pourraient elles ne sont donc que des hypothèses. Elles rigouicusemcnt, ce caiactèrc ce qu'une ciuciale gardciont jusqu'à expéiience en apporte la seule vérification décisive ciuciale L'expéiience une

est

dont

infranchissable

barrière La

bifurcation en

science

des

une

est

feimée

la

par

fait.

d'un

formation

routes

admet

la

probabilité, accueille à titre

la vraisem-

de

ce

la simple elle blance, possibilité; piovisoire et l'hypothèse. la conjcctuie Elle se relie ainsi par une tiansià la connaissance tion continue diffère vulgaire, qui n'en que La critique ne se borne impeifcction. par une plus grande pas à

sépaier

brutalement

scientifiquement ou sait plus réserves. scientifique sait qu'elle

S'il

connu

le de

moins

certain ce

on bien; est une distinction

et la connaissance ne sait

qui affirme

l'incertain, est tout à fait

à faire vulgaire, que la

avec

plus entre la c'est

seconde pas, tandis La science est accompagnée de critique ignore. est audacieusement la connaissance vulgaire

que

qui

est

ignoré. ou moins

On de

connaissance la

première

ignore qu'elle et de doute, ou dogmatique

naïvement

L'ESPRIT

SCIENTIFIQUE

crédule.

Rien

ET

n'est

IE

RATIONALISME

389

moins

que l'aveugle scientifique « confiance des en ce est ignorants qui scientifiquement » ; le savant connu se rend du caractère de compte provisoire ses assertions. —

253.

La

lésultent

de

motifs de

a

les

déterminent

plus alois

sous

les

lequel

la ci oyance poui Rien n'est assurément

raison,

leure.

sans

scientifiques,

les

Des épuiser. sont des respectables soit à nous contenter

questions devant parti,

à prendre

soit

moment,

môme

jugements, fallu clore

dont

piovisoiie

l'aspect sent à ce

nos

qu'il

extra-logiques, nous moraux,

motifs

la

de

plupart débats

nous le

apparaissilence de

semble

qui

la pratiquement et d'ailleurs légitime

plus

meilnous

ne pouvons sentiment

On peut donc autrement. donnei son aspas faire aux diverses anti-intellectualistes, philosophies qui toutes des philosophies du bonheur ou des philosophies

sont de

soit

l'action,

dans

la

mesure

à l'une où

elles

d'entre

elles,

ne

pas

sont

révisables: on

sait

à toutes

incompatibles, ne sauraient qu'elles au sens d'assertions

rcseive toutefois, importante des convictions, des croyances, mais seulement des partis pris, et provisoires savais. Quand

soit

des

avec

cette

justifier fermes,

résolutions

mais

j'ignore, s'est qu'on

ensemble

pratiques, ferai comme si je en veitu de mo-

je

déterminé

tifs

on demeure nécessaiiement pas des raisons, qui ne sont dans le doute, on suspend son jugement, tout en se portant à l'action résolument sans hésitation et sans On scrupule. comme l'a très bien vu Pascal, un pari. Mais la décision fait, de

la

volonté

n'implique dès qu'on Môme,

ligence.

ni

n'entraîne s'est

de

l'adhésion

rendu

décision de la volonté, par une est Je croyais impossible. telligence parce que cioire : donc les philosophies Toutes je ne crois plus. tifient des croyances valeur leur par leur pratique même

toute

d'ignorance mais tions, 254. doutes, point



; elles des

On

rester irrésolu

valeur

dogmatique. ne sont pas

hypothèses

peut cependant, ferme dans son en

ses

actions

qui ôtent

et

un

impliquent assertions et

et partant

des

on

parti pendant

voulais

je

Elles des

l'intel-

s'est compte qu'on l'adhésion de l'in-

piononcé



a

des

juspar aveu

convic-

doutes.

doit, pris, que

malgré « afin la

tous de

raison

les

n'être oblige

390

L'ESPRIT

de

ET

SCIENTIFIQUE

LE

RATIONALISME

en

ses jugements ». La seconde des maximes prode Dcscaites, visoires des motifs maximes adoptées pour et sans raisons le doute pratiques théoriques, puisqu'alois lui interdisait toute est de « ne pas assertion, méthodique suivre moins constamment les opinions les plus douteuses, l'être

signification de fidélité celle

une

s'y sciait assurées

lorsqu'il été très

fois

déterminé, 11 semble bien,

».

du

primitive et,

d'affirmation

eussent

elles

la que, dans credo y, l'idée rJmq, foi (fides, de loyalisme l'ait sur empoité La foi est d'abord l'adoption

mot

ainsi

pour

si

que

dire,

de

d'ailleurs,

l'esprit. d'une de la vie ; elle consiste à ne pas l'abandirection ensuite « poui donnci de faibles » pai inconstance raisons, légèreté, ou trahison. C'est ainsi une veitu. En que la foi a pu être ce

le scepticisme sens, foi qu'il l'ennemi n'est

la

ment une

sont

de

la science.

décision

la

chose,

l'ennemi de pas plus le jugeL'assertion, la constance en sont

et

autre. —

256. loin

d'être

saisi

que

et

une

n'est

lalionncl

les

savons

La science

est

suffisante

pour

plus mêmes.

diriger

et la fin de

tous

savons

ni où nous

les

allons.

assez pour nous jamais vrai qu'elle est à peine enfant à l'école. Deux une puis après conserve même

longue

: si belles

savoir

sera

toujours

de rien.

Le plus de la nature,

êtres

chose

est.

notre

îoute

ou trois

période tout entier

La

mystéiicux, c'est nousni

d'où

nous

nous pourquoi science projette

; elle ne l'éclaiieia de marcher à tâtons. Il est

dispenser commencée.

pas de labeur ne pouvaient moderne de la nature. pas N'exagéions science

le tout

les plus simples de rien. Nous ne

sommes, qui nous Nous ne savons pas

pourquoi quelque taches de lumière sur

quelques

des faits

ni

ni

sommes,

très toujours Elle n'a encore

probablement l'action.

les plus superficielles Nous ne savons proches.

impénétrable ne Nous

venons,

sera

les lois

plus le commencement

le

et

L'homme

siècles

de l'antiquité

pendant le trésor suffire

laquelle

encore

un

grecque, l'humanité ne

siècles acquis, quatre à sonder l'immensité les

non

et si fondées

est

plus soient

promesses

nos espérances, que dans l'abîme un minuscule ftambeau

de

la

notre infini

de notre En qu'une

ignorance. cheminant

dans

démarche

hardie

les

ténèbres, et résolue

nous est

nous pouvons moins dangereuse

diie que

L'ESPRIT

les

dire

que saisi

nous

que nous avons décidé main

à lui,

de

ferme avons

nous

pouvons-nous trop courte mettre

la

suivre?

notre

bâton

nous

que penser l'action, pour

il

mais

rallonge; des couleurs

de

quelque autrement

cherchons

la science

età elle

est,

La

bonne,

: la

du

coeur,

morale

la

masquer de aussi, elle

désavouer Rendons auxquelles

de

faire

la pensée celle qui est mais

supposé. ce qu'elle

que Point

la

afin

ou science, de la vérité,

aussi, mais encore évidence: salutaire mon

de

la

Ce que ou obli-

attachement

tualistes, de leur

elles

sontdes

scepticisme

il y sans

La

l'oeuvie

pas sa fille, de la volonté

ce

une

de

soit

fille

supercherie

la volonté, assertion et

a quelque chose être un acte de

tel.

pour

dans

leur

raison

doit

la pensée ou celle

qui que non

et adoptive ! La îaison

« Et ceci fut capable ont coutume d agiter înconstammcnt » Descartes mauvaises

domaine.

doit

Anti-intellec-

façonsdesccpticisme,etelless'autorisent môme pour requérir des affirmations.

se prononce exigent que l'intelligence nom même de son impuissance à les

aller

comme

croyance, ce qui,

passer qui n'est

de

point engendré. à ces philosophies anti-intellectualistes hommage nous devons de si hautes, si utiles et si bienfaisantes renfermons-les

être

à peindie la jointure

n'a

Mais

qui laissent

d'y cette

la cioyancc qui être qualifiée peut vraie. elle est Autant

et intolérable

c'est

pensées.

i.

étant

ou console,

ou

notion

croyance, veut se

impose,

enfant

îassurc

est déraisonnable

connaissance, souvent accueillir

un

avons

nécessaire

foitific, qui cela croyance pour comme même décision

pas raisonnable

Dans

jugement. de louche

la

qui apaise, affranchit

qui mais n'est

légitime, autant elle

vient

nous

affirmation.

croyance

préserve,

que

pas

est,

qu'elle autrement

une

par

pouvonsle seul fait

? La science

et fondée, acquise vérité. Rien ne sauiait contie cette prévaloir ! Si je juge utile, je ne sais pas, je l'ignore de m'y attacher, il ne faut gatoire pas que soit

mais

\

Parce

clair voyons est pratiquement

ne

persuadci qu'elle chose d'équivalent,

391

d'aveugle, parce que, des obstacles et des fondrières,

évité

déjà

une

rallonge de nous

RVTIONALISME

les tergiversations notre connaissions routo,

d'une

grâce

LE

les hésitations,

lenteurs,

nous

ET

SCIENTIFIQUE

sur

des

îésoudre.

Elles

problèmes Elles ont

au le

de tous les repentirs dès lors de mo déh>rcr et les remords les consciences de ces esprits faibles et chancelants qui se à pratiquer comme bonnes les choses qu ils jugent après Wélh , III

L'ESPRIT

392

de conseiller

droit sont

une

de

l'effort

attitude,

LE

l'intelligence,puisque à nous assurci

la

est

Logique toute

notre

RATI0NA1ISME

de la prescrire, elles à condition y contraindre, un jugement. point Puisque

peut-être

de nous capables cette attitude ne soit

peut-être toutefois que tout

ET

SCIENTIFIQUE

de

do l'indépendance l'erreur consiste

réaliser

défensecontre

nos jugements cetcnsemble puisque

ne

que

sont

déterminés

que

par

des jugements, de qualités toutes morales, de vertus, l'imparqu'on appelle esprit scientifique, puisque tialité du juge, la loyauté, la droiture, lasincéiité de l'honnête cela se ramène à sousliaire la pensée tout homme, puisque de la volonté,comment l'influence du sentiment et à l'arbitraire des

motifs

ne

qui

seiaient

des

pas

taisons

des et justifier ? des temps jugements écoles anti-iationalistcs n'exagèient déterminer

légitimement en môme Les insistent

piétendiaient-ils décisions qui seraient

conventions

ce qu'il y a de conventionnel science de pur Toute raisonnement Le laisonncment logiques. exigeant

principes,

toute

tonsqucle et celui pour

qui suffire

science

domaine

delà

repose

sur

au

à ses recherches, de l'action. champ

sans savoir, prendre parti pour dont aucune rationnelle justification rait

conclure

sur

nos

tative

dont

s'ouvre

ni

ignorances de ce genre,

le

droit

Il

assertions

elle

a pris infiniment

est motifs

donc

nos

On des

doutes.

des des Ajou-

possession étroit trop

d'ordre

possible. de fondei

sur

sur

nécessaiie

n'est

ni la nécessité

et des tout

est

des

repose

dans

toujours indcmontiables.

des

science,celui

elles

point quand et d'arbitiairc

sur

la science.

à

de

piatique n'en sau

croyances Toute ten-

asseoir la cci tilude et le vrai pour sur les ruines de la raison à souffler et de la science,Aevient sa s «c?(lf f ^^v ! N lampe pour y voir plus clair. /AX^>K cffbit

INDEX

\bMrait, 90,

abstraction, n4,

95, 175,

I8'I,

a35,

a/)5,

ctc

84,

193,

98,

174,

70, 336

187, 93,

208,

^17,

1 ),

46,

189 19',,

ig5,

199,

I'I8.

par),

a35,

a'io,

à dislance,

Vctucls

166,

Antithèse,

a4S,

a53,

a54,

voy

4o,

45,

Arbitraire,

/|i,

Agnoelicisme,

voj

Jugement»

173,

300,

aoa,

ao5,

347,

349,

a55

63. 8a, 84 bis, i63 Algèbre, — do la Avertissement logique de l'auteur Alternali\e,

u3,

i46,

i5o,

186,

3o, »97>

Analyse,

88,

195,

193,

194,

18,

89, 197,

90, an,

136,

i46

ao3,

s 10

3i,

39,

98, aas,

160,

61, 166,

3a6,etc voy.

Juge-

iao,

ia3,

sqq,

183,

187,

ia4, 193,

ia5, 198,

84,

85,

196, ao8,

93,

91, 187,

94,

193,198,

aïo,

316,

a46,

46, "6>

59,

70,

76,

l6l>

l37>

g5, >79>

18.,

187, Aristotélicienne

(induction),

voy.

voy

In-

formelle 4^,

164,

i63,

179 19a.

(proportion), a4, 3o 3a, 173,

1 sqq, Artificielle (classification), sification artificielle — (expérimentation),

184,

a4o Clas-

Yoy

191,

Expérimentation 95,

49,

97,

187

As«ertonques (jugements), ment» a««ertonqucs Atomes,

90

Attribut

(Spinoza)

70,

64,

63

i5,

99>

Assertion,

Analytiques (jugements), ments analytiques Antécédent,

19a,

'98

analytique, 84,

98»

Art,

ai4 189, ai3, Amabirnus, 99

43,

175,

I,

Arithmétique, —

101,174,

Juge-

voy

I79

duction

317

337.

197

170,

9735,90,97,

Analogie,

aac,

83,

\RISTOTF,

169

65

Vflîrmalif, aflirmatifs

337.

\podictiqucs (jugements), ments apodictiques

Jugements

97,

97.

AKCIIIMkDF,

Adjectif,

186,

Anthropocentrisme,

ao4

(jugements),

Addition,

68,

io3,

88,

78,

(logiquement), au aïo,

ARAGO,

actuels

>96.

Antérieur

Vpproximation,

199,

a55 —

ia6,

pir

191,

(comer»ion

\ction,

84,

Anthropomorphisme,

(démonstration

Accident, aoo, —

i85,

65,

4i,

iaa,

118,

169, Absurdo

3i,

ALPHABÉTIQUE

106,

114-119, Autorité, Automatisme,

98,

9,

voy

(log

107,

108,

109,

ia4,

i36,

i43

99,

*î5i

5,

aa8,

a33

),

Juge-

ba, 110,

65, lia,

•394

INDEX a3i,

Avantage, \xiomo,

6,

a33,

a3a,

160,

ALPHABETIQUE Cercles

a34.

ai4.

aïo,

Ccrtitudo,

3,

47.

Baconiennc

i83,

179,

186,

(induction),

voy

45.

Barbara, Baroco,

i4o,

107,

B*AVMO\T

187,i45,

117,

i54.

i3g,

Classo,

i54

(William),

BFRGSON,

31,

3o,

IUHNAKD

(Claude),

3'i,

ao3,

191,

aaa,

aoo,

160,

a3g

189.

sqq,

91-95,

70,

17*1

artificielle,



io3

4',

35,

134

naturelle,

Classifications

93.

9a,

9a, g3 et imparfaites,

parfaites

9J.93

BERNARDIN

DE SAINT-PIFRRE,

BFRNOUILM BERTHFLOT,

(Jacques), aaa

BERTRAND,

164.

aa'i

Bien

et

109, Collectifs

BRADLEV

Jugements (méthode

i4o,

i56.

i54,

Caractère,

64, i4o,

i4<,

73 i56.

important,

Caractère»

sqq,

93,

Catégoriques ments — Cause, 7, 193, 317, Causalité

93,94 Défivoy

voy.

Juge-

46,

(syllogismes), Causes causalité, 183,

319,

aao,

aa6, de),

(principe

Celantes,

i45

Celarent,

107, vicieux,

et

i83,

soa,

197,300,

i3o,

i5,

49

i3i,

5i, 176,

19^ —

'97-

178,

190,

ai3,

si3,

raisons,

5,

19a, aa6

177

ai5,

Conjonctifs

194,

ig5,

aoa,

ai5.

139.

i45,

i54,

i56.

85,

Conséquent,

i3i,

304,

ig5,

198,

etc

i85,

61-64,

86,

(syllogismes),

317,

i4g, 330.

io4,

a3g,

voy

Syllo-

conjonctifs

Connaissance

73,

197,

71

(idée),

gismes

ig4,

177-

iao,

187,

Conditionnel,

ao8,

47

186,

de),

u4,

g5,

l84,

Confuse

a36.

168.

8a,

65,

,,8>

'98

65,

186,

a3i,

n4.

vanéc(méthodode),

184,

ao3,

i3g

95> etc 317,

(melhodo

iCo,

107.

i3i,

i3o,

94,

168,

i3g,

Concret,

85,

73,

318

(théone

Connotation, i3g,

voy

58

137,

Condition,conditionné,

catégoriques

176,

139,

Concordance,

16a

97,

de),

65-7a,

lao,

des),

(jugements),

as,

i36,

I3I,

90-95,

g3.

Caractéristique (définition), nition caractéristique DESCARTES CARTF*IFN>, voy 89,

111-118,

Concepluahsme,

(subordination

Catégories,

ai3,

99

5i,

93,

Concept,

69,

166,

137,

(propositions),

Compréhen«ivistes,

aoo.

199,

i3o, —

Complexes

9 (note).

Caprice,

Juge-

(concepts),

Compréhension,

107,

Cantoriens,

Complémentaires

aa3

(André), aa8. BROUTAIS,

Cameslres,

45.

do),

BROCA

g4,

(jugements de comparaison

Comparaison

45.

BOND,

voy.

ai4.

'55

i44,

180

i43,

68,

108,

95,

(jugements), collectifs

Commodité, a35-a4o

collectif,

I4I,

139,

ments

Mal,

Boeardo,

terme

Collection,

a3a

BICIIAT,

38.

Coïncidence,

337

a33

Besoin,

Cercle

90

86,

78,

Classification, —

191

196,

i84,194,195,

Claire(idéo),6i-64,

107,

i56.

aa6.

aoa,

ftaralipton,

aa6.

19a,

46

Circonstance,

tion

190,

i54,

i4o,

107,

CiiRvsir-PF,

189 Induc-

177,

174,

Cesare, BACON,

74

d'Euler,

de),

connotatif,

1, 10. 5i,

65-72,

I3I. conséquence,

11a,

u3,

INDEX

n8,

no,

ia3,

134,

ia5,

ia6,

i46

Cruciale

sqq,

166,

169,

183,

187,

193,

198,

3o3,

aïo,

ai6,

etc

194, 353,

Constante

68,

(relation), ia6,

i43,

316, igg, Constatation

aa6.

ia5,

18a,

ia8, logique,

ao8,

33,

3g,

3g, 180,

10a,

io3,

voy.

Aver-

38 5,

contingent,

102,

99,

ig3,

i65,169,194.

160,166,169, do l'auteur tissement

Contingence,

133,

i65,

300,

199,

98, soi,

4o»

7',

79»

90»

164. Contradiction 5i,

(pnne.

io4,

106,

de),

10,3o,

aïo,

3i4-

179,

Contradictoire,

contradiction,

i5o,

Contraire, 58,

ai4,

174,

3i,

Conlraposition,

|34,

54,56,

57,

147.

Contraste, Convenance

complexe

(méthodo

de),

as6-a34.

»G6>

90,

9a, g4,95» 208, a55

i4a, —

i44,

Si,

85, 88, ,8°»99-

'7°>

u3,

107,

i36,

147.

par

négation,

voy

Juge-

copulatifs.

107, i38, 33. DARIWN,

i3g,

Datisi,

i55

gismes

voy

Syllo-

copulatifs

Copulatives

i5a.

(propositions), g5,

Corollaire,

99, 160

COUIVJRAT,

88

Critique,

4g,

ii3,

i44,

1 I5-I

i36

19,

187,

188, etc

aa6, —

igj,

des 5i,

7,

7, 8,

n,

igo,

aoo,

308,

a46,

a5o,

s53,

s54,

a55.

11,

m,

no,

2.3. —

i3.

347,

16,

i45,

i54.

77—

a48,

gg, a4g,

17g, ao6,

68,

73-90,91, a 10, ig4,

i36,

64,

64,

73,

74-

68-73,

73,

94.

génétiques, initiale,

88,

84. f}4

bis, 93, g4. de chose)

nominale,

73-84 ou définition

réelle 85,

ga

Démonstration,

8, i5, 88, lao, — \vertissemcnt

ai8.

sqq, —

indirecte,

Dénombrement, —

3g,84 (erreurs

bu,

174,

de),

do l'esprit,

DLSCARTES,

Cartésiens, 64,

61,

320,

175.

3g

5i,

65,

i5,

83.

i3i

85,

Déontologie

aa,

i5o,

188.

174,

73. noms dénotatifs,

Dénotation, 74,

u8.

76,

intrinsèque,



118

76,

extiinsèque,

Définitions

s4i,

7,

8,

1, 3, 4,

88,

i3o,

a46,

a49,

160,

5,

7,

164,

254,355.

85.

76, 89,

voy

Définition

ex-

trinsèque

316, 4g,

ao5,

97,

98

66,

127,

g4, 175,

sqq,

essentielle,

85-87, •—

160

93,

caractéristique,

206,

a5o,

a4g,

i3,

aa6,

199,

64,

5,

Déterminisme,

(esprit),

3i3,

catégories,

Désignation, a35,

sis,

88,

160

i3a,

Isa,

Description,

176,

48,

47.

110,

10,

a5a

Croyance,

i38,

Déduction,

73,

(syllogismes),

193,

»55.

i44,

Dénomination,

147.

(jugements),



a5i, —

85,

77,

i43,

Copulatifs ments

Copule,

80,

logique,

Conversion,

i43,

Dam,

80,

Convention

190,

i45.



io4

58,

3o,

Dabttis,

Définition —

i'(6

i35,

u3,

ia3,

57,

319

contrariété,

59,9a,

47,

56,

u3,

58,60,71,84,9a, i46,

196,198,

Définition,

continuité,

Continu,

53,

a5i.

ai6,

ai4,

ig5,

189,

ia3,

190,

sq,

110,

Contiguïté,

(expérience),

Darapti,

empiriquo,

4o,63,846»,88, —

133,

i83,

395

ALPHABÉTIQUE

Devoir,

318,

199-314,

ai5,

a5i

a, a3g 10,

Dialectique,g, 175,

182,

187,

s5i.

i5,46,66,98,

io4,

390

INDEX a5i

i5,

Dialogue, Dichotomio,

57,

188,

177, Dietam

75,

79,

196, Disamis,

de),

Juge-

voy

64,

70,

74,

71,7a, 18b,

de),

ig5,

>55

Discursif,

6,

i3i

9,

Disjonction Disjonctifs ments —

(jugements),

voy

(syllogisme»),

gisme Distincte

voy

61-64,

Document, Données,

ta,

39, a3.

45,

4i,

90,

3o4,

Ésotériquo, Espace, —

89,

90,

d'espace

Espice, jo3

70,71,90,

Espèces

dernières

J4O

Etre,

101,

4g,

ai3,

247,

ia3, i5o,

249,

197,

353,

253,

DUHAMEL, DURKIIEIM,

5Q,

204,

Dynamisme,

Egalité ments

(jugements d'exclusion

Exister,

d'égalité

Égoïsmc.

io4

59,

Élimination,

90,

7,

Empirique, 90, 317,

i83, voy

Empirisme, Entendement — Enveloppement, ÉPICURIENS,

I4I,

187,

Épistémologie,

aa,

a4,

63,

66,

i85,

igo,

174,

177,

3o 6g, 202,

84

bis, ao5,

divin, humain, 33 337 a 16

g,

5i. 5i,

8g, 3i4,

i3o, —

Juge-

voy

44,

129, 20b

191,

d ),

(jugements

182,

175,

Juge

voy

d'expérience

85,

i8a,

expérimental,

184, i85, 191, 193-198 Extension des termes, 46, 73,

Jugement empirique 65 Avertissement

90,

187,

Expérimentation,

ig4 Émotions,

i85,

ments

23g

Éléatcs,

I8'J, —

d'),

20 sqq,

Expérience, Juge-

a4i,

i55 64, 66, i43, voir Jugements d' 9, 72, 84, 115.

Exemple,

voy

ai4,

43

ments

d ),

aïo,

33Q-333

Exactitude, Exclusion

(jugements

2i3

166,

a55.

Existence,

Effort,

u5.

106,

202

io3,30i,

Cause voy a20

io3, i64,

Evidence,8,

207 2o5

3o

g5,

254.

Evolution,

^oô,

Dynamique,

Effet,

73,

184,

10

g4,

Défini

voy

euclidien,

a5o,

indéfinie,

93,

45

EvLnement,

173 246

73,95

88,

7a, 330

201,

8s

Dualisme,

Dyade

190,

Juge-

i56,180,181,

68

3, i5,

EUCLIOL,

Doute,

ao5

ou infimes,

syllo-

337,

187,

etc.

67,

91,

64,

9,

Esthétique,

97,

108,

gg,

d'), voy et de temps.

(jugements

Estime,

17b 30 sq-j,

g8,

l8l, I99, 317, Essentielle (difinition), tion essentielle.

160

8b,

86,

Essence,

disjonctif (idée),

9a.

Juge-

disjonctifs

45

aig

ments

198

196.

19a,

73, 61,

Erreur,

(méthode i44,

77,

personnelle,

Équivoquo,

56,59

90. 9^ —

174,

63,

Équation, — Équivalence,

(jugements de diflirince)

ments —

99,

ga,

ig5 101

99,

DifTércnco

ALPHABÉTIQUE

96,

m,

108,

i3i, i36, 137, des jugements,

Extcnsivistcs,

i3o,

I3I,

(définition), Extrinsèque tion extrinsèque i45.

Felapton, FÉ.NELO.N,

i43, 337.

i44,

>55

65-7a,

118,

iao,

i3g 108,

i56

i3g YOJ.

g8 Fapesmo,

64,

Défini-

INDEX Fer h,

i38.

i45, i3g, i55 i44,

Venson, Vestwo,

173,

340 —

120,

98,

i3o,

générale, et petit, 33,

Grand —

u4, J35-

9a,

),

i3o,

(Sir

W

(O

HAMILTON88,

16,

Harmonie

334,

228,

aa5,

Force,

4a,

330,

aa3,

HFNNFCUV

a3i,

a4o

Heraclite,

du raisonne(du jugement, de la pen«éc, etc ), SQ, 96, ment, i3o sqq, 166, 187, a35 97, 98, Formeîlo 48, 4g, 97 sqq , (logique), 108

i3o

sqq , 170 do l'auteur

tissement

i34, i35, Aforlton, FRALENHOFER (raies FOURCROV,197. Vrisecomorum,

GAUIEN,

i46, de),

i63

i4S, 89

i45

46,

GALILÉF,

Aver-

—Voy

i45

179,

GAV-LUS«AC,

197 65

Général,

sqq

, 90,

98,

108,

109,

160, iS3, n4, i65, 182, 199 Générales 126 (sciences), Généraux voy Juge (jugements), ments généraux 82

Générique,

118, — — 89>

64,

56,

Genre,

i3o,

suprême,

180,

89, 181.

genus,

91,

73,

4a, 3o4,

Géométrique

ao5,

63,

8a,

ai3,

(proportion), 197.

8g, 35s

g5,

i64,

ia8,

Hiérarchique

bq,

65, 68, 166

i64,

(classification),

Histoire,

44

Honni*,

iS8

HOFFDING,

i4.

Ilomogînc, Hylozoïsme,

90, ao4, 220."

Hypothèse,

88, 166,

169,

ao4,

306,

aa6,

J'I8,

a5i,

70,

120, 18a,

174, aoS, aâa

aia,

3i4,

3i6,

Juge-

>oy

-voy.

Syl-

Su

g, 10,72,92,95, directrice,

voy

io3,

(Cl

3o,

(jugements d'identité (principe

Imaginaires,

Bernard,

8s,

66 107.

i4a

i4i,

d'),

gg 61,

go,

d'), 161.

eleneki,

5i,

317

hypothèse

37-39,

Ignoratto

181

n4, 33a

expérimentale

ments —

Image,

187-198,

ia6

72,

igi,

i4a,

hypothétique

Idéalisme, Idée, —

93,

73

ia4,

Hvpolhétiques(jugements), ments hypothétiques — (syllogismes),

Idial,

71,

ao5

8q,

aoo,

Hiace, 193

164.

107

lao,

logisme

aSi.

J3I,

aa8.

note

116,

Identité, —

95

Géométue, 166,

i56,

74, 75 summum

prochain,

9a>

74-88,

i3o,

19a.

337,

),

3I,



65-72,

i3g,

Défini-

voy

Génétiques (définitions), tions génétiques

(F 8a

Hétérogène,

157,

137,

m,

307

190, 3o.

Hermile, 9, Un SCIIEIL,

Forme

46,

(Proportion), i63,

222,

22\

322,

sao, 307. 82.

Formalisme,

a3o,

329,

317

),

préétablie,

HFLMIIOI.T/,

218,

i3i,

i36

Hasard,

J54.

99,

90,

a |5

96

i54 terme, 137, GCFRICKE (Otto de), 7. HAUELIN-

ai5-a34,

do),

(principe

Fonction,

Glaubcr,

45.

Harmoniquo

11,

Foi,

GONTSSIAT.

i56.

i54,

ao3,

17b,

397

PHABÉTIQUE

Grammaire

i36, 137 cl le Bien, 3 la rm Fin, — et cause 5 finale, — d'un u4 |iigoment, 84 bis, 5, 70, Finalité, 139,

i56

i54,

i38, i4o, 107, du syllogismes,

Figures

Al

voyez

37,

161,

Juge181

INDEX

398

Imparfaits

(syllogismes),

gismes

ALPHABÉTIQUE Inhérenco

Syllo-

voy.

ments

irrparfails

Impartialité, Immédiates

n,

g,

Initial

22,246.

(inférences), immédiates

rences

et

Impératif

Infé-

voy

Initiale 3,

indicatif,

3,

7,

j.

catégorique, 120,

88,

Implication, Important

ai4, Caractère

voy.

impossibilité,

122,

98,99,

9,

•74 20,

Impression,

82

Incommensurables, Inconcevable,

60, i83,

Inconnaissable, 20,

Inconscient, Indéfini,

ai,

89-90,

Indémontrable, 255 a3/,

326,

i3g,

68,

77,

147,

i49

Indéterminé,

5o,

5i,

125,

108,

ni,

113,

70,

71,

g5,

indirecte

Indirects

Individu,95,

180,181,

33g

47,



199

complîtc, —

Inférences

168,

i65, 3i4,

baconiennc,

téléologique,

5i, 180,

175, ii6, 183

133,

110, 179 etc sqq

sqq

intuition,

Intuition

pure,

et

voy

Juge-

65

seconde), 24o

239, 101,

ii5

io3,

Défini-

voy

6,

23,

160,

g5,

162 206

intellectuelle, logique,

173,

inversion,

241

187,

u3,

i46,

i4g,

ig5

Irréductible,

68,

IrrcNersible,

90

JACODI, 9 JAMES (\\ ),

, 326 181

180, ou induction

23.

216





médiates,

i33

.87. — —

146 sqq

182,

120, —

123 —

236-334,voy.

53, 54, 66, 90,

,

Jugement,

(raisonnement) fait au fait, 44

immédiates, 137,

gi,

110,

mathématique i65 i63,

Téléologique Infércncc du

Infini,

93,

formoltc,



sqq,

48,

160,

i4a,

180-198, —

24?

89,

222

i4

Individualisme, Induction,

17',,

90

Intuitif, 166

In\erse,

i3o,

rc

4g, 38,

i5o, 118,

108,

17,

220

3i4,

70,

Invention

I'J5

(modes), 28 Indiscernable,

d'),

(promu



Dé-

voyez

p

g'i, 2a0>

ilC>

Intrinsèque (définition), tion intrinsèque

i43.

i4a,

5, 53 Indéterminisme, Indirecte (démonstration), monstiation

8'i,

88,

69, 2°7>

219,

Interrogation,

i33,

5,

», 65

Intervalle,

Indépendant, i36,

333,

255.

253,

(jugements d intensité

Intérêt,

199-314,

12,

intelligence,

217.

Intention, —

g5

66, 199.

a Intcnsion

224

317, aoa.

5'i

i5,

Indéfinissables,

129,

l 84,

ments

22*i

201,

et

240,

i3,

Intemporel, Intensité

178

voyez

Définition

intelligible,

10,

179»

initiale,

227

Intelligibilité,

Impossible,

Juge-

68

Intellectualisme,

important

io3,

3a5,

voy.

voyez

(propreté), instinct

Instinct,

12g

(caractère),

(définition),

initiale. —

n5,

d'),

cause

(terme), Finalité

34o

i5g, —

(jugements d'inhérence

io5,

i63,

101, —

19 a4G,

sqq

a5o,

actuel,

, 96 sqq , 108 sqq 255 254, 49-5i,

affirmatif,

analytique

97,

a«sertoriquc,

103-107, 210

127-129,

apodictique, a priori,

60

5g,

97,

16a,

99,

101,

i63. 97,

98,

99,

5i,

73,

85,

187. catégoriqjo,

,

INDEX

m,

112,

133,

is4,127,

i3o,

157,

187.

87,

94,

n4-"9' I3I,

i34,

108-110,

I4I 139, de comparaison,

i36, —

Jugements

i35,

i33,

s4,





aa sqq

empirique, 101,

, 43,

63,

i3g do

et

d'espace

de conséquence,



d'exclusion,



d'existence,3,84,

aïo,ai3 —

i43, aïo, —

n5,

110,

120,133,

160 2, 51,64,

hypothétique, 87> 9'<» ll*

i46-i4g, ai6

120-124, 160,

i57,

d identité,

187,

43,

27-29,

108,

lao,

d inhérence,

g8,

96, 'il



de

36,

3q



nécessaire,

mesure,

a8,

ao3,

108

particulier, 160 i43, pluriel,

bis,

g8,108-

235-a4o 56,

g4,g5,

5g-64,

to5,iog,

99,

g8, 218,

317,

337,

io4,

16a,

a38,

23g

i45,

1S1,

197 6g,

i4«

a3i.

Langage,

mots,

i4, i35,

u3,

116,

LtMAKCk,

'i4,

20,

106,

107,

i56,

327.

LAVOISIFR,

LF

io3-

— —

de

120,

m, 120

108-110,

97,9g,

problématique,

139,

g7,

96

i3o,

[37,

206

verbalisme, 4o,

lia,

5i,

61,

n, 81,8a

i3, q6,

i3q,

i4o,

88,

179,

204,

5,53,

199,

201,

a38,

J5O,

ia4,i3o,

7 61,

10,

20b,

98,

133.

79,

207

VERRIFR,

197

arbitre,

203,

liberté,

io8.

2i4,

217,220,

a5t

de quantité, de relation,

48, —

198,

Libro

g7,

i6ar

130,

4g-5i,

Noille)

LACIIELIER,

12a

négatif «a3 n4,

IIO,

3,

97,

45,

LFIBNI/, 35,

187 —

307,

i3o,

i3i

118,

160.

73,

sqq



46,

KÉPLFR,

io4

97,98,

d'intensité,

123, —

2,

i56,

I4I i3q, -L de), g3

(\ ?38

KANT,

143,

ibo

84

i3i,

Justice,

no,

130,

g4,

122,

73,

108,

i56

139,

virtuel,

KEINFS(J

indéterminé,

107, —

Juge-

voyez

108





i53,

108,

de valeur,

306,

indéfini,

116, —

146

ia3,

général,

79.

120,

ni, JUSSIFU

empirique



l37 —

i46.

ia3,

d'expérience,



77.

111, —

n3,

137-139,

universel,

65-72,



139,

108,

total,



sqq , 43

i36,

synthétique, 210. 168,

137,

38

temps,

i35,

35, —

43

4o,

34,

d'égalité,

i5o

56-58,

97,98,

spécial,

i63, —

43.

n3,

97,

disjonctif,



12g, —

isi,

160 —

33-37,

i5s. copulatif, de différence, 35-36,



ment

singulier,

iao,

120,

simultanés, i5a

i4g,



43, 336, —

84 bis, —

I20>

Jugement

collectif,

Jugement

399

ALPHABÉTIQUE

33, 116,

raisonnement,

i3g do ressemblance,

Limite,

qo

LiKNE,

79,

IOI,

Logistique, — note

117 46-

116, 96, Avertissement

120,

i3o,

179

93,

118,

123,

136,

129,

179,

181,

182,

i8d,

i84,

i85,

186,

187

98,

1Q9-21'l,

222,

226,

LOI,

3o-3a

3l3.

LOBATCHFWSKI,

3g.

26,

93

73,

LlLLF,l3o

227,

3l5, a36,

2l6, a3g,

320, a5a

331,

400

INDEX ioo,

Majeure,

no,

n3,

ALPHABÉTIQUE

117,

137

i54.

sqq.,

Nature,

MALEBRA>CHE, MARTIN

206.

I83,

308,

336.

(Aimé),

Mathématiques,

84

71, i3o,

160

187, 3o4, tissement

ao8,

234,

35s

(du

220,

ao3,

226,

Médiété,

Nécessité,

97

187, —

196,

205,

36,

216,

4i,

3g, 4o, 197, 3l3.

317,

202,

exclu

206,

63,

169,

Juge-

voyez

10,

9,

u5,

89,

g4,

2i4,

315,317,

3o,

du),

(principe

65. (James), (Sir John Stuart-),

186,

ig'i,

197,

Mineure, 180

56,

Miracle, 214, Modales Modalité 102, Modes — i3o,

65,

201,

208,

202,

3a4,

a3g,

241,

68, iï3

(classification), naturelle

7a,

g8,

5,

gg,

(propositions) des jugements,

98,

98,

i5,

aa, 133,

ios,

134,

135,

136,

i43,

i65,

166,

190,

199,

aoo,

2o3,

aïo,

3i4,

a5i,

etc

Négatifs —

voy

5s

(concepts), (termes),

is4

53

55,

Juge-

56

55,

54,

négatif,

5g,

go,

ga,

IO3-IO/

Négatifs

(conversion

par),

(jugements),

voy

Négatives

(quantités),

NCWTON,

90,

Nombre,

36,

itf] Jugements

99-

82 2l4

204,

197,

108,

3g,

168,

(définition),

voy

196 Définition

nominale

Non

être,

Non

euclidien,

53,

Normati\cs

5i,

6),

5q

io3,

3a 106

ai3 1 sqq

(sciences), 217 a3i

Nou-.emté,

99-102 97,

i3,

101,

sa6, s44, s48, Nécessaires (jugements), ments nécessaires

97, —

306, s5i Classi-

voy.

nécessaire,

Noumenc,

217

3q,

Numenlion,

i63

io3 du

jugement,

du i36,

Modalité

voy

syllogisme,

98,

Objective n3,

107,

Morale,

Objection,

8,

ponendo n3,

98,

ai4,

a38,

Observation, Obvcrsion,

a5t.

33g,

Opposition,

5,

ai4, a46, 354, 355 1 înalité, voy.

347,

336,

93, 117, 180 i3g sqq , i54, i83. Mystère, 218,

aôi,

aa4,

i38 130,

217,

38, aa6,

8b,

44,

45,

PARMÉNIDE,

a47

201,

jib,

191

9.

(argument), 3o, 56 60,

71,

98, 337,

i85, 23g,

199, a44.

137, Paralogisme,

a46,

78,

98,

i35,

i',6 Ordre,

terme,

a3,

35o,

b4,

147 i83

Ontologique

g3

Morphologie,

bi

67

23q

Occasion,

208,

Mysticisme,

(compréhension), i5

Obscur,

137

82.

Monisme,

Moyen, —

154,

,

sqq

m tollens, ponens, m tollendo tollens, ponens, i56 i5a, 153, i54,

s53,

n5,

69,

Modus

Motifs,

218,

Nominahsmc, 137

200,

iqg,

317,

Nominale

198. 120,

107,

ao5,

négatifs

106 MILL —

igi,

Négation,

de),

(jugements ments do mciurc

Métaphysique, i83, 181,

188,

169,

192 33,

187,

ai5,

2o4, a3s.

327,

Mesure,

327 Milieu

sqq., 178, — Aver-

ao4

42,

Mécanisme,

fication

89,

20, 33,

jugement),

Mécanique,

g4,

bis,

117,

Matière

72,

Naturelle

116,

io4,

65

Nativisme,

Participation

9,

IO'I.

I06

(u^OcÇiç),

9

2o3,

204,

INDEX Particulier,

108,

g8,

Particuliers

i83

160,

(jugements),

ments

ALPHABÉTIQUE Privation,

Juge-

voy

particuliers

Partie,

parti

Paradigme,

317

Paralogisme, 7,

Pédagogie,

a3g,

Physiologie,

3l8,

Proportion,

193,

Proposition,

33,

iao,

i3g,

ial,

g6

108

io4,

10b,

(science),

10a,

Postérieur

70,

221,

qo, 2l'|,

170, a5i

216,

Potentiel,

207

POLCIIH,

195

Pragmatisme,

1 sqq a53 l'io,

,

ta, 70,

.«35, Pred «.al,

111,

Préjuges,

io3

Prémisse,

n3

i3y

7, a3,

46,

ai4,

208,

i3 78,

98 sqq , 103 Forme voy

Pur,

ila,

i43,

189,

190,

a3b

ibl,

qo,

176,

177,

120,

i33,

178,i85,

PlTAGOlUCIENS;,

i36,

Qualité

du

46,

m,

i36,

m,

IJ3,

du i36

111,



Traité

de

a35,

s3g,

34o

97,

io3

107,

prédicat, 180 i38,

46,

77,

des termes, 111, 136 du Jugement, 108-n 97,

Quantité —

(jugements d< quantité

BABIFR,

18a

lUn.tiGii,

197 suffisante

de),

Logique.

(princ

ciuscset

motifs

voy

1,

Juge-

et raisons

RAVISÂT,

Rationalité,

(voy

6,

186,

10

de),

msons(voy

Raisonnement,

Rationnel,

i37. GOBIOT.

202.

jugement, 135

46,

Causes), Motifs) i65,

97,

169,

191 (jugements de), de raisonnement

197

Rational'Mne,

1J7

universellement,

200,

17g

Jugements lit,

246

4i

168,



200 46,

, q5,

135,

Il3,

ai4,

igg-ai4

particulièrement,

107,

gg

180,

lis,

,

sqq

Psychophysicicns, Puissance naturelle,

Raisons, gi,

223.

g7,

Raison

qa,

136,332,

du Jugement,

ments i58,

ia5,

formelles

108,

Allnbut

voy

i3g,

vital,

aïo,

2o5,

Jugement mé-

i35 — 3, 9,

go,

i')2.

78 19g,

voy

io4,

es, propriétés

Quantification

g5,

io3,

98,

124,

198,

(logiquement),

Postulat,

a48

81,

71,

ia3,

188,

174, a '18, a5a

92,

,

sqq

descnptiv 126

Purpura

317,

120,

ib8,

54,

107

89,

pos ible,

101,

53

5a,

io5,

Possibilité,

100

46,

io3, Positive

,2l3

161,163sqq

Ju-

voy.

Propriétés

go,

5 sqq

io3,

a47,

82,

Psychologie,

g5,

sa6,

178, a53.

Propriété,

triques, —

75,

176,

problémaliques

82

72,

i42,

(jugements),

I'siltacismc,

(eonccpts),



ig8

214

Positifs

Pris

ig5,

iga,

302

1,

Principe, —

igo,

Providence,

PORT-RoVAt,

Preuve,

101,

a5i

),a,g,

Pratique,

i51,

a53 2^7, 333 sqq 46,

POINC\RI-(II

2l3,

8g,

56,

i65

160,

7g,

Probabilité,

a4b,

90,

231,

70,

10,

Pluralité,

i43,

(cas),

9,

Pluralisme,

90,

i53,

137,

53,

privatifs,

.

gements

ig5, 197. 8, 166

Philosophie, PLATON,

59 .

Problématiques

20 Perception, Petit et grand, 33 — terme, 98, i3o, 180

217,

m

partielle,

237

PASTEUR,

concepts

Privilégie

90

Parti-totale,

401

i3, 317, 66,

a45

sqq

318 178 36

voyez

INDEX

402

Rayons Réalismo

N

5i,

65,8s

36. Platon

(voy

Réalité,

el

9,

Idées),

73, a5i

218,

98,

Réciprocité,

n3

Réciproque,

77,

85,

i4g,

i5o

i48, 147, Récurrence

99,

ao8,

199,

m,

i46,

n3,

(raisonnement

i63

par), Définition

voyez

(définition),

Réflexe, Réflexion,

102,

1g,

Réfutation, i58,

aïo,

i5q, a36

3i4,

REGNAULT,

206

igq,

1S8,

i43,'i74,

i5,

Règle,

s33

228,

13,

i65,

21.

relativité, (jugemcnls de relation

ments —

de),

Juge-

97,112-129

i85, 20,

Représentation,

317

eollectives, Représentations Résidu d'abstraction, 90, de

classification, des),

(méthode

Responsabilité,

308

Ressemblance, —

3o

i4

i3,

208,

211,313,

218,

a35,

a48,

a4g,

a5o,

a51,

255,

a47, etc

Scientifique

(esprit),

i5a,

46,

Réversible,

186,197,

198

92 voyez

),

(Ch

RlEMANN,

2l3

RlQUlFR,

l64

RODIER,

i3o,

ROUSSEAU

(J

(D'),

20,

Signes,

i5,

322,

226.

SlGVVART,

a35,

Scepticisme a55 354,

5i,

83,

190

i4i,

17O,

177,

175,

2i3.

i65,

voy

Juge-

108,

76,91,95,97,98,

II4,

118,

I4I,

i65,

175,

181

i43,

i55,

(jugements),

160,

t63,

voyez

Juge-

voy

Syllo-

singuliers (syllogismes),

SOURI

11 sqq

social, 66, 4o,

vu

70,

100

,49,33g,

251

25l !\i. 226

(Maurice), 108,

Spéciales

(sciences),

Spéciaux

(jugements),

i65.

160,

126 voy.

Jugements

328

232. 71, 74, 75, 82, 23o, De Cmendalione Intellcctus,

1. 9« 9a>

l3l.

(voy.

66,

24,

2o 6

de l'esprit, Spontanéité II3. STANIEV JFVONS,

3^7,

m,

sqq

160, Simple,composé, Simultanés (jugements), ments simultanés

SIINOZA,

317

(perception

g8,

g7,

,a55.

98

Spécifique,

-J ), 228.

sqq

206

3o,

(qualités),

Statistiques,

3g

STOÏCIENS,

46,98,

170,173,

a5i.

i4g,

i5a,

i56,

i46,

i48

i53,

i57. du),

34 •

Subalternes, Subcontraircs,

Sagesse,

83, 23o

spéciaux SIENCER (Herbert),

246

),

Sensation, Sensibles

Somme,

90 i5

Rhétorique, RIBOT (Ih

65,

naturelle,

SOCRATL,

98.

do), (jugements de ressemblance

Jugements

a4i

4,

a5a,

217.

Spécial, 32,

95,

19g,

Sociologie,

311.

g5, 93,

g4,

gismes singuliers SMITH (Adam), i5

190 si5,

73,

187,



122,

Répétition,

67,

46.

l83,

Singuliers ments

a5o

RENOUVIFR,

Rythme

voy

41 (note),

126,

Sineailier,65,

des jugements, 16

Religion,

Roux

187,

173,

170,

197.

Relation, —

Résidus

a36.

3s,

16,

Scolastique,

réelle.

RICHFT

i3,

Sélection

sqq Réelle



1 (note), SCHOPENUAUER, SCHUIU' s3 (Edouard), Science,

réel,

ai3,

ALPHABÉTIQUE

a48. Doulo),

3^9,

ï5i,

Subjective Subordination ractercs

i35, i35,

i46

(connotation), 67. des caractères, (subordination

des)

voy

Ca

INDEX

n5,

118

Théosophes,

(verbe),

n5.

Thèse,

Substance,

g,

Substantif Substantifs

118

abstraits, 64,

Sujet, iaa,

na,

65,

i3G,

i43,

139,

118-119,

97 9 (note)

TORRICELLI, Total

157

7

(jugement),

32

Totalité,

317

Syllogisme,

3g,

46,

98,

110,

m,

130,

128,

139,

Tout,

, 170,

173,

180,

l84

Transcendant,

l33, —

Toto-tolalo,

sqq

48,

88,

i3o,

catégorique,

i34,187-

46, i53,

copulatif,



i31,



187

Syllogismes

98,

160,

18,84,89,97,

Tautologie, 161,

voy

temps, <— ments — Terme,a i35,

4i,

139,

Voy

i4o,

2i>4,

1,49-64,

1 inalité

11-17,

181,

3i5,

a38,

70,

122,

théorique, 226, s4o

s44.

a4i,

Jugements

i85

166,

(méthode

iq8.

196,

de l'espèce),

(subdivision

79,

ao5,

178 218 217,

de), voy do temps

Juge-

iso,

i63,

i65,

167,

18g,

igo,

179,

183,

187,

188,

ig3, a5a

19I,

iq5,

19b,

197,198,

4,

6,

85.

72,

IIÔ,

246,

\irlucls

98,

10,

q,

7,

177, etc 255,

176,

336,

13,

188,

33,

ai4,

32, 235,

177

207,

23g voy

(jugements),

Jugements

virtuels Virtuel

(savoir), (principe),

Vitales 99,

i4',

178,

Vital

45

i3g,

Vrai,

5i,

63

aoo 333

(propriétés), Vérité voy

Vraisemblance, 92,

1^°>

i3g,

72, 77, 79, concomitantes

186,

Virtualité,

176

65-73,g7,

46,

3a>

aa>

(jugement),voy

\estigcs,

137.

TuÉOPIIRASTE, Théorème,

i!3,

Ji5-a34

41,I4I,

et d'espace de réaction,

du

so6

8,

199,

temps,

Juge-

97

217

(jugements

du

Universalité,

242,

90,

197

2o5,

go,

3g,

Vérification,

i32,

a,

45,

95

Téléologique(raisonnemcnt), témoignage,

Unité,

Vérité,

5b, 210

166.

i65,

l'espace, 2o5.

monde,

Variété

19I

216,

Téléologie,

do

des),

22b

des jugements, de Bacon, 186 5I,

Unicité

"Variations

synthétique, 322,

i63,

BRVHÊ,

Variable,

(jugements), Synthétiques ments synthétiques

158,

iol

universels

ili

i36.

66,

197,

TAINE,

218,

7g

Universel

218

g8

Synthèse,

t58,

i52,

188

i3i,

i3o,

singuliers,

Svnonymes,

Théorie,

107,

Avertisse-

Voy

207 sao

i52.

i3o,

142,

parfait,

Syllogismes

Ticno

i43,

imparfaits,

Syllogisme

i56

I'IO,

139,

i53-i5g, ment

Symétrie,

so3,

Iranscendcntal,

Tnrholomie,

46,

hypothétique,

i3o,

g3 108,

90,

i56

n3,

disjonctif,g8,



ToURNEFORT,

i36

m,

tolo-partiellc,

Transformations, conjonclif,



Tables

g7,

181

i45, —

Table

g6,

133

108,

Surnaturel,

107, 161

Jugement

voyez

total

317

musicale,

s3

TISSERAND,

n4,

SULLV-PRUDHOMME, Surdité

403

ALPHABÉTIQUE

i4a,

178,

a5a.

of

Dcw),

ig4

l57

126, 1

sqq

WELLS

160 ,

70,

78,

WUHDT, ces

(a

theory sciences

normatives,

spéculatives ^ \v\ a. « J

et scien1 1

\

.

DES

TABLE

PRÉFACE

BOUTROUX

Emile

par

AVERTISSEMENT

MATIERES

.

vin

.

...

xvn

INTRODUCTION' QUESTIONS

I

SCIFVCK

Une science n'est pas PRATIQUE ? i — 3 « pratique » parce a des applications et impératifs qu'elle Indicatifs ils ne so distinguent les règles sont des ventés que par le mode du verbe, — 3 et toute venté d existence et jugepeut être une rigle Jugements ments do valeur la logi juo n'a pas à prouver que le vrai est bon, mais h — en faire connaître les conditions de l'intelli1 II y a uno hygiène de plus, les vérités découvertes gence qui n'appartient pas à la logique, deviennent

ou

PRÉLIMINAIRES

TIIÊORIQLF

des

SCIFNCE

en

méthodes

d autres, mais ces méthodes elles-mêmes et non par la logique La lode la connaissance vraie

pour les sciences

sont

enseignées par est la théono des conditions gique II

OU

LOGIQUE

la logique,

science

DF I 'INTELLIGENCE

PSYCHOLOGIE normative,

découvrir

delà

? 5

SI

l'on

do 1 intelligence, I a psychologie doit

psychologie inconcevable

I

séparo science

leur devient envinaturelle, rapport comme une activité h sager 1 intelligence qui tend a des fins et chercher conditions ces fins sont atteintes, absorbe donc en elle la elle quelles — 6 Mémo conclusion si l'on opposo les conditions de la conlogique — viction aux conditions do la vérité de la preuie, 7 La théorie qui est la logique, doit montrer comment un jugement proprement peut être déterminé donc

entièrement

uno

objectives

théorie do

tt

do

l'évidence

psychologio quo si on ' c'est la théono pensée III. cherclio

LOGIQUF a pon«er

FT

d autres C'est uniquement par jugements — 8 Les eondition« et psychologie subjectives — La logique no so place en dehors de la 9 attribue à la vérité une existence en dehors de la

11

SOIIOIOOIL

commo

des

platonicienne

s'il

était

La une

idées raison

pure



to

Résume.

.

.

l'hommo laquelle c'est qu'il est intelligence, pour

a6.

i3

406

TABLE —

un

être

ou

elle no nuisible, C'est l'extension

i3

social

aux

lisme substituer

is

Pour

des

individuel, vraie ou fausse

d'un

— do Hôffding rcmarquo le caractère social de la logique — 18 Résumé Plan do l'ouvrage

sion

d'une

tent 17

Lo

ig

gements, certainement pour

I

20

Toute

ment

a

donnée

pour

la matière, le jugement



nencesqui les qualités

no

du

.

quand, individuel

JUGEMENT

JUCEMENTS

est —

détermine

la personnalité est devenu

sont

2g

PREMIER

de lexpéucncc des relations

objet et uniquement

entièrement

raison

DES

à oblige Discus-

...

ou fausseté

ne concerne logiquo pas la vérité le sujet motifs avoir de que peut vrai pour toute intelligence

problème mais les

rationa-

traits qui manifesQuelques — et science 16 Religion

i5 —

CHAPITRE

DU

le

elle — i4

restreint, groupe communicablc«

universellement

utile — social élro

peut un être

que pour qui fait apparaître

sociales

collectives

croyances

la croyance

l'étro

peut être des relations

croyances

MATIÈRES

DES

pas des prouves mais seulement sensibles, . et du petit . grand

32

jugement 13

D'LXPI!RIENCE —

un jugement 11 est valable

jugement 24 II ne

humain saurait

5a différence,

Ce jugeil est quand

21



par la représentation du sujet étant mise un —

un

tenir

des ju-

fait qui en hors do cause, — a3 I vpéavoir pour objet et la compa

VidentiU .

43

— do Des jugements d'identité et de difftrence Le jugement 25-2g. l'un et 1 autre différence d'identité est affirmatif, le jugement négatif, 11'cst vrai ... . «4g que s'il peut être contrôlé — 3o — De% jujemenls de ressemblance. tation psychologique Interpn — 3i. en identités et différences, ils doivent se résoudre logiquement, l'art et essentielle entre — 33 Des jugements Ils sont fondés sur de comparaison — 35. — 34 de l'enveloppement Jugements d'égalité, — de 36 de me*ure Les jugements d'intensité n'ont 37 3a

d'011

résulte

une

différence

la

science.

.

la constatation d'intensité, valeur logiquo



en jugements que s'ils so résolvent d'enveloppement.... — 38 Des jugements Ils so ramènent aux jugeel de temps. d'espace . . ments de comparaison . , — 4o — La meDes jugements Lo dénombrement de quantité 3g — — 4i est directement mesurable sure du continu Seul l'espace — 43 Résumé . indirectes . 4a Mesures De 45.

la

critique

L'équation

des jugements personnelle.

empiriques . .

— .....

44

Le

5a

témoignage ....

69

67

68

— 76

TABLE

II 46-48

DES

DES

JUGEMENTS

duclrve

DE RAISONKEMFNT des

indépendante d'en retrouver

Origine historiquement nécessité et la déductivo;

deux

l'in-

logiques,

l'unité

81

II

CHAPITRE DU

LOGIQUE

407

MATIÈRES

CONCEPT

— virtuels et jugements nrluels actuels Jugements 49 Jugements — virtuels l'assertion 5o il ne manque Jugcmemcnts que auxquels Le concept —5i n'est pas un fait, mais dont un terme est indéterminé — la signification une virtualité Du satoir urtucl constitue 5a qui I

d'un

nom II

.85

....

Concepts

négatifs,

III

Concepts

opposes,

IV

Concepts

clatrs

la

et contraires

contradictoues distincts,

obscurs,

DU

compréhension

97

CONCEPT

et l Idée 66

(suite) ou déno— définition

Extension

—65 Rôle

de

la

— compréhension objective — des concepts Connotation 69-73 . .

des idées

LOGIQUE

DU

La

définition

1

La définition

a

La définition

caractéristique, doit être claire,

3.

La

définition

nominale,

4

La

définition

réelle

5

Les

68 et loa

IV

CHAPITRE

CONCEPT

(suite)

...

117

80

74-77



78-79 81 bis

.

.

.

.

.

.

.

85-88

.

.

.

et la définition

Indéfinissables,

.

89-90

LOGIQUE

classification ne doit classification



gi

CONCEPT

Définition

cl

de

iaa

.

.135 .

.

résidu,

< (suiteelfm)

classification d'où

l33 1J7

V

DU

pas laisser

.118

essentielle, . .

CHAPITRE

ha

g3

cl

subjective essentielle

67 Compréhension iïsiencc ou définition

5b-6o

III

le concept ou connotation

Uxtensionelcomprèhension, talion , compréhension

90

6i-65

confus

CHAPURE LOGIQUE

.

.

5a-55

prualwn

il

résulte



93. qu'uno

i<> Une classi-

408

TABLE

fixation

se prouve ; a° classification — des caractères. g4. . . species

dination Ymjima

DES

MATIÈRES — ou artificielle. 93. Subor— Le summum genus et g5

naturelle L'essence. .

.

143

VI

CHAPITRE LOGIQUE

I.

Le

et la Proposition. Jugement do la pensée avec l'analyse

Tsialvse II de

I

DU

Des propriétés formelles table des jugements

JUGEMENT



II

96

du

—g?-g8 .

CHAPITRE

I.

De

la

Modalité



luno

comme

Dans

100-101

DU

Deux

gq

faut

confondre

pas

....

langage

du Jugement

LOGIQUE

no

Cntiquc .

i5a générale

.

i54

VII JUGEMENT

sortes

de propositions la modalité n'est

modales



l'autre, pas une proformelle du jugement, mais un second jugement priété qui a pour objet — 10a De la Constatation la valeur, etc , du premier l'origine, logique — io3 — II De la Qualité relative au jugement Question négatif « indéfinis Des jugements » Il n'y a pas d'attributs io4-io6 négatifs tout jugement est l'affirmation ou la négation d un attribut catégorique — De quelques formes artificielles cl toutes verbales de sylpositif 107 des attributs Comment elles se logismes engendrées par l'usage négatifs réduisent

.

.

dans

(suite)

.

,

.

.

CHU'ITRE LOGIQUE

III



De la Quantité

particuliers) — singuliers) 109-110 — ments collectifs ni De

la

hypothétiques jonctive

indépendants but , a" De 3"

Du

formes

en

sujet do



lia

Des uno

n4-ng

la Copule —lao

VIII JUGEMENT

(suite)

108



Relation — li3.

exprime

166

Ne pas confondre la quantité des jugements avec leur extension (généraux, spéciaux, colkcttfs, des jugements et des jugeDistinction généraux du prédicat . . Quantification

(universels,

IV

DU

i5g

Jugements

jugements seu-lc formule Des

, jugements Jugements

catégoriques la disjonctifs. deux

175

et

jugements disproposition

jugements

jugements catégoriques d inhérence et jugements —1 a 1-1 ai hypothétiques

hypothétiques i° do l'Attride relation

,

Des diverses

i° a0 universels, jugements hypothétiques singuliers; — is5-ia6 et négatifs, Autres 3° affirmatifs particuliers propriétés — et jugements formelles 137-129 Jugements analytiques synthé. . . . tiques

180

TABLE

I\

CHAPITRE DES

i3o-i3a

La

RAISONNEMENTS

confusion

409

MATIÈRES

DES

FORMELS

des

hypothétiques svHogismcs à des discussions notamment vaincs,

a donné lieu riques extensmstes et les comprehensaisles i35 des jugements Opposition

—i33-i31

avec'es

catégoà celle entre les — immédiates

Inférences — i36 des Conversion catégoriques — i38 — Les Syllogisme* catégoriques jugements catégoriques 137 — — i4o huit règles Première Deuxième i4i. 189 figure figure.— — — i43-i44142 singulierimparfaits Syllogismes Svllogismes — i45 . De la quatrième lroisièmo . figure figure

CHVPITRE DES

207

\ FORMELS

RAISONNEMENTS

(suite)

— ConOpposition 1/17 — i5o— Inversion i4g — i5a copuPropositions ... . . — i54Première Du petit terme. — Remarques figure i56-i5g . . .

immédiates ilfi hypothétiques Conver«ion i48 par accident 1 alternative Propositions disjonclnes,

Inférences — version i5i latnes Syllogismes et deuxiime

hypothétiques — i55 figures

sur

premières

les deux

. —

i53

Troisième

figures

CHAPI1RE LE

160 Elle

La

a priori thétiques — 164 rence II

DÉDUCTIF

» — 161. au particulier général — 163 Kant et les jugement* synpas au syllogisme — i63 11 Poincaré et lo ra sonnement paj[ récurne

va pas

«du

ne s'applique des nombres entiers , il 110 qu à la série -rend pas compte de la démonstration, en contient une i65 puisqu'il — 166-168 — La généralisation en mathématiques. Discussion 169Théonc du raisonnement . . déduclif ... . 173

CHAPITRE LE

174.



singulier. variée ...

La —

Le .

DÉDUCTIF



indirec'e.

Témoignage .

— .

353

MI

RAISONNEMENT

démonstration 176

a!4

\I

RAISONNEMENT

déduction

ne se ramène

a3ô

177 .

175. 178 ....

La

(suite)

démonstration

Méthode

de

du

fait concordance .

.

377

410

TABLE

DES MATIÈRES

CHAPITRE

XIII

L'INDUCTION entre l'induction et la déduction 17g. Différence . 180-181. L'Induction aristotélicienne . — i83-i85. de la question L'Induction baconienne. — 183 Division écarter .... Quelques rréprises courantes qu'il faut préalablement — 186. Les trois tables de Bacon et les Les Procédés de l'Induction — 188 Delà — do Stuart Mill quatre trélhodes 187. De l'hypothèse — — cruciale vérification de l'hypothèse 190 La 189 L'expérience — — vanéo. artificielle. concordance 191 L'expérimentation 192 . . L'analogie — Les quatre méthodes expérimentales Méthode de concordance —194 des variations Méthode de différence.— concomi196 Vléthodo ig5 — — . tantes Méthode des résidus 197 198 Résumé.

CHAPITRE LE

PRINCIPE

385 387 a8g

29!

3oi

XIV

DE

L'INDUCTION



de la nature i° l'ordre 19g Le déterminisme — aoo La croyance est constant, 3° l'ordre de la nature est universel au déterminisme dans beaucoup avec la croyance concoexiste d'esprits — 301. Il en résulte au moins du détermitradictoire que le principe — aoa En du nisme n'est pas évident par lui-même quoi il se distingue — ao3. Il ne — de causalité aucune idée de finalité principe comporte — 206 Ses relations avec le temps et l'espace ao4-3o5. 307 II ne se — ao8 11 est un ramère pas a une «impie loi de l'esprit. postulat sans au réel. — 209 si a 11 lequel il n'y aurait pas de pensée se rapportant évidents» par eux mêmes , les indémontrables sont n'y a pas de principes résidus d'analyses, ou des jugements d'existence d'irréductibles impli— ai3 les postulats des géomélnes qués dans des définitions Exemple* euclidienno et non euclidiennes ; 011 ne peut pas dire que les indémon— ai4trables soient irais Le principe» du déterminisme peut être h toute pensée se rapportant faux, mais lo supposer faux, c'est renoncer 5 des objets donnés dans l'expérience Le principe de contradiction luiLes Indémontrables

môme pensée

peut être . .

faux,

mais

le

supposer

La Finalité rait

croiro

c'est

renoncer

& toute 3i3

CHAPITRE LE

faux,

RAISONNEMENT

— ai5.

La finalité

que le déterminisme

XV TÉLÉOLOGIQUE

n'est no lui

—a 16 On pourpas universelle. laisse aucuno placo, pourtant clic

TABLE au moins

existe

so concilie

dans l'activité

DES

réfléchie

avec le déterminisme

MATIÈRES de l'homme

; il faut donc qu'elle l'indétcrminismo l'exclut, — La logique n'a 217-318. de la finalité, car une telle

D'ailleurs

le

moyen doit être cause et la fin effet pas à so mettre en peine d'une métaphysique ne saurait donner heu à aucune métaphysique

car

finalité

411

méthode.—

La —

aig de causalité.

est un caractère

certains processus que revêtent — 331 aao. De la finalité intentionnelle II y a nécessairement une — 222-323. — aal-aa5 sans intelligence finalité L'idée de fonction. do la physiologie et de la physico-chimie Rapport

CHAPITRE LE

RAISONNEMENT

La convenance

complexe



trois paralogisracs Ses règles, « La fonction crée l'organe »

XVI TÉLÉOLOGIQUE

336

L'induction

à éviter

—338.

téléologique L'automatisme

—33o

(suite). —

337.



sag —a3i

et phylogénie Ontogénie La sélection naturelle II y a finalité la conservation d'une nouquand teauté est déterminée d'un avantage — a3a Discussion par l'existence — 333-334. d'une objection est générale. . . . Que la théorie

CHAPITRE LES

JUGEMENTS

Do l'idée

35o

XVII DE

VALEUR

— s36 logique spéciale des jugements de valeur Prouver qu'une chose est bonne c'est prouver qu'ello est le moyen d'une — autre chose, qui est bonne des biens 337. Il y a donc nécessairement dont la valeur ne se démontre pas, des fins dont l'intelligence enregistre — la morale peut qu'elles sont actuellement poursuivies s3g Comment traiter des jugements de valeur et l'action. —s4o . L'intelligence 335

3ag

d'une

CHAPITRE L'ESPRIT

SCIENTIFIQUE

368

XVIII ET

LE

RATIONALISME

— s4i. — a4a Il est fait de qualités morales L'esprit scientifique. — 343 La L'amour de la vérité, la sincérité intellectuelle la vigueur, — a44 la précision; la pénétration et la profondeur. La force solidité, et la finesse ... I

II. lisme,

Le rationalisme. intellectualisme,

— s45.

La pensée et la pa$«ion. — a46. Rationa— Science et philosophie. mysticisme. a47-a48

376

TALLE

413

DES MATIÈRES

— a5o Lo a4g Qu'on no saurait douter avec oxcès jugement repréou on juge, sente l'aspect sous lequel une question apparaît au moment de raisons, mais aussi de motifs qu'on a il dépend, non pas exclusivement — a5i et qui peuvent étro légitimes do clore a co moment l'examen —

Introduire peut

avoir

l'arbitraire des motifs

parti pris no se justifie asscrtitn et jugement

INDEX

dans

On c'est en exclure la raison l'intelligenco, très légitimes de prendre parti sans savoir, mais te comme nullement quo commo décision pratique, 0.1 /, . , \. /^v

.

ALPHABÉTIQUE

CHARTRES.



IMPRIMERIE

.

f'

DURAND,

V

.

RUE

V\•

FULBERT.

38o

393

INDEX ALPHABETIQUE Abstrait, abstraction, Absurde (démonstration par l), Accident, Accident, (conversion par), Action, Action à distance, Actuels (jugements), voy Jugements actuels Addition, Adjectif, Affirmatif, Agnosticisme, Algèbre, Algèbre de la logique Avertissement de l'auteur Alternative, Amabimus, Analogue, Analyse, analytique, Analytiques (jugements), voy. Jugements analytiques Antécédent, Antérieur (logiquement), Anthropocentrisme, Anthropomorphisme, 22 , Antithèse, Apodictiques (jugements), voy Jugements apodictiques Approximation, ARAGO, Arbitraire, ARCHIMEDE, ARISTOTE, I, Aristotélicienne (induction), voy. Induction formelle Arithmétique, Arithmétique, (proportion), Art, Artificielle (classification), Voy Classification artificielle Artificielle (expérimentation), Assertion, Assertoriques (jugements), voy Jugements assertoriques Atomes, Attribut (Spinoza) Autorité, Automatisme, Avantage, Axiome, BACON, Baconienne (induction), voy Induction Baralipton, Barbara, Baroco, BRAUMONT (William), BERGSON, BERNARD (Claude), BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, BERNOUILLI (Jacques), BERTRAND, Besoin, BICHAT, Bien et Mal, Bocardo, BOND, BRADLEY (méthode de), BROCA (André), BROUSSAIS, Camestres, Cantoriens, Caprice, Caractère, Caractère, important, Caractères (subordination des), Caractéristique (définition), voy Définition caractéristique CARTESIENS, voy DESCARTES Catégories, Catégoriques (jugements), voy. Jugements catégoriques Catégoriques (syllogismes), Cause, causalité, Causes et raisons, Causalité (principe de), Celantes, Celarent, Cercle vicieux, Cercles d'Euler, Certitude, Cesare, CHRISIPPF, Circonstance, Claire (idée), Classe, Classification, Classification, artificielle, Classification, naturelle, Classifications parfaites et imparfaites, Coincidence, Collection, terme collectif, Collectifs (jugements), voy. Jugements collectifs Commodité, Comparaison (jugements de), voy Jugements de comparaison Complémentaires (concepts), Complexes (propositions), Compréhension, Compréhensivistes, Concept, Conceptualisme, Concordance, Concordance, (methode de), Concordance, variée (méthode de), Concret, Condition, conditionné, Conditionnel, Confuse (idée), Conjonctifs (syllogismes), voy Syllogismes conjonctifs Connaissance (théorie de), Connotation, connotatif, Conséquent, conséquence, Constante (relation), Constatation empirique, bis, Constatation logique, Contiguïté, Contingence, contingent, Continu, continuité, Contradiction (princ. de), Contradictoire, contradiction, Contraire, contrariété, Contraposition, Contraste, Convenance complexe (méthode de), Convention logique, Conversion,

Conversion, par négation, Copulatifs (jugements), voy Jugements copulatifs. Copulatifs (syllogismes), voy Syllogismes copulatifs Copulatives (propositions), Copule, Corollaire, COUTURAT, Critique, Critique, (esprit), Croyance, Cruciale (expérience), Dabitis. Darapti, Daru, DARWIN, Datisi, Déduction, Déduction, des catégories, Définition, Définition, caractéristique, Définition, essentielle, Définition, extrinsèque, Définitions génétiques, Definition initiale, Definition intrinsèque, Definition nominale, Definition réelle ou définition de chose) Démonstration, Démonstration indirecte, Dénombrement, bis, Dénombrement, (erreurs de), Dénomination, Dénotation, noms dénotatifs, Déontologie de l'esprit, DESCARTES, Cartésiens, Description, Désignation, Déterminisme, Devoir, Dialectique, Dialogue, Dichotomie, Dictum Différence (jugements de), voy Jugements de difference) Différence (méthode de), Disamis, Discursif, Disjonction Disjonctifs (jugements), voy Jugements disjonctifs Disjonctifs (syllogismes), voy syllogisme disjonctif Distincte (idée), Document, Données, Doute, Dualisme, DUHAMEL, DURKHEIM, Dyade indefinie, Dynamique, Dynamisme, Effet, voy Cause Effort, Egalité (jugements d), voy Jugements d'egalite Egoïsme, Eléates, Elimination, Emotions, Empirique, bis, Empirisme, Entendement divin, Entendement humain, Enveloppement, EPICURIENS, Epistémologie, Equation, Equation, personnelle, Equivalence, Equivoque, Erreur, Esotérique, Espace, Espace, (jugements d'), voy Jugements d'espace et de temps. Espèce, Especes dernières ou infimes, Essence, Essentielle (définition), voy Définition essentielle. Esthetique, Estime, Etre, EUCLIDE, cuclidien, Evenement, Evidence, Evolution, Exactitude, Exclusion (jugements d'), voy Jugements d'exclusion Exemple, Existence, voir Jugements d' Exister, Expérience, 20 sqq, - (jugements d), voy Jugements d'expérience Experimentation, expérimental, Extension des termes, Extension des jugements, Extensivistes, Extrinsèque (définition), voy. Définition extrinsèque Fapesmo, Felapton, FENELON, Ferio, Ferison, Festino, Figures du syllogismes, Fin, la Fin et le Bien, Fin, et cause finale, Fin, d'un jugement, Finalité, bis, Finalité, (principe de finalité), Foi, Fonction, Force, Formalisme, Forme (du jugement, du raisonnement, de la pensée, etc), Formelle (logique), Formelle Voy Avertissement de l'auteur A sortiori, FRAUENHOFER (raies de),

FOURCROY, Frise omorum, GALIEN, GALILEE, GAY-LUSSAC, Général, Générales (sciences), Généraux (jugements), voy Jugements généraux Générique, Génétiques (définitions), voy Définitions génétiques Genre, Genre, prochain, Genre, suprême, summum genus, Géométrie, Géométrique (proportion), Glauber, GONESSIAT, Grammaire générale, Grand et petit, Grand terme, GUFRICKE (Otto de), HAMELIN (O), HAMILTON (Sir W), Harmonie préétablie, Harmonique (Proportion), Hasard, HELMHOLTZ, HENNEGUY (F), Horaclite, Hermite, HEISCHEIL, Hetérogène, Hierarchique (classification), Histoire, HOBBES, HOFFDING, Homogène, Hylozoisme, Hypothèse, Hypothétiques (jugements), voy Jugements hypothétiques Hypothétiques (syllogismes), voy. Syllogisme hypothetique Ideal, Idealisme, Idée, Idée, directrice, Idée, experimentale (Cl Bernard, Identité, Identité, (jugements d'), voyez Jugements d'identite Identité, (principe d'), Ignoralio elenchi, Iliace, Image, Imaginaires, Imparfaits (syllogismes), voy. Syllogismes imparfaits Impartialité, Immédiates (inférences), voy Inférences immédiates Impératif et indicatif, Impératif et catégorique, Implication, Important (caractere), voy. Caractère important Impossible, impossibilité, Impression, Incommensurables, Inconcevable, Inconnaissable, Inconscient, Indéfini, Indéfinissables, Indémontrable, Indépendant, Indeterminé, Indéterminisme, Indirecte (démonstration), voyez Démonstration indirecte Indirects (modes), Indiscernable, Individu, Individualisme, Induction, Induction, baconienne, Induction, formelle, Induction, mathematique ou induction complète, Induction, teléologique, Inférence du fait au fait, Inférences immédiates, médiates, Infini, Inhérence (jugements d'), voy. Jugements d'inhérence Initial (terme), cause initiale, voyez Finalité Initiale (définition), voyez Définition initiale. Initiale (propreté), Instinct, instinct et intelligence, Intellectualisme, Intelligibilité, intelligible, Intemporel, Intensité (jugements d'intensité), voy Jugements d'intensité "Intension", Intention, Intention, (premiere et seconde), Intérêt, Interrogation, Intervalle, Intrinseque (définition), voy Définition intrinseque Intuitif, intuition, Intuition pure, Intuition intellectuelle, Invention logique, Inverse, inversion, Irreductible, Irréversible, JACOBI, JAMES (W), Jugement, Jugement, actuel, Jugement, affirmatif, Jugement, analytique Jugement, apodictique, Jugement, a priori, Jugement, arsertorique, Jugement, catégorique, Jugement collectif, Jugement de comparaison, Jugement copulatif, Jugement de difference, Jugement disjonctif, Jugement d'égalité, Jugement empirique, bis, Jugement d'espace et de temps,

Jugement de conséquence, Jugement d'exclusion, Jugement d'existence, Jugement d'expérience, voyez Jugement empirique Jugement général, Jugement hypothétique, Jugement d identité, Jugement indefini, Jugement indétermine, Jugement d inhérence, Jugement d'intensite, Jugement de mesure, Jugement nécessaire, Jugement négatif Jugement particulier, Jugement pluriel, Jugement problématique, Jugement de quantité, Jugement de relation, Jugement de raisonnement, Jugement de ressemblance, Jugements simultanés, Jugement singulier, Jugement spécial, Jugement synthetique, Jugement total, Jugement universel, Jugement de valeur, Jugement virtuel, bis, JUSSIFU (A -L de), Justice, KANT, KEPLER, KEYNES (J Neville) LACHELIER, LAMARCK, Langage, mots, verbalisme, LAVOISIER, LFIBNIZ, LE VERRIFR, Libre arbitre, liberté, Limite, LINNE, LOBATCHFWSKI, Logistique, LOI, LULLF, Majeure, MALEBRANCHE, MARTIN (Aimé), Mathématiques, Matière (du jugement), Mécanique, Mecanisme, Médiété, Mesure, Mesure, (jugements de), voyez jugements de mesure Métaphysique, Milieu exclu (principe du), MILL (James), MILL (Sir John Stuart), Mineure, Miracle, Modales (propositions) Modalité des jugements, Modes du jugement, voy Modalité Modes du syllogisme, Modus ponens, tollens, m ponendo tollens, m tollendo ponens, Monisme, Morale, Morphologie, Motifs, Moyen, voy. linalité, Moyen, terme, Mystère, Mysticisme, Nativisme, Nature, Naturelle (classification), voy. Classification naturelle Nécessité, nécessaire, Necessaires (jugements), voy Jugements nécessaires Négatifs (concepts) Négatifs (termes), Négation, négatif, Négation, (conversion par), Negatifs (jugements), voy Jugements), voy Jugements négatifs Négatives (quantites), NEWTON, Nombre, Nominale (définition), voy Définition nominale Nominalisme, Non être, Non cuclidien, Normatives (sciences), Noumene, Nouveauté, Numeration, Objective (comprehension), Objection, Obscur, Observation, Obversion, Occasion, Ontologique (argument), Opposition, Ordre, Paralogisme, PARMENIDE, Participation ( ), Particulier, Particuliers (jugements), voy Jugements particulieres Partie, Parti-totale, parti partielle, Paradigme, Paralogisme, PASTEUR, Pédagogie, Perception, Petit et grand, Petit terme, Philosophie, Physiologie, PLATON, Pluralisme, Pluralite, POINCARE (H),

PORT-ROYAL, I, Positifs (concepts), Positive (science), Possibilite, possible, Posterieur (logiquement), Postulat, Potentiel, , Pragmatisme, Pratique, 1 sqq, Prejuges, Prémisse, Preuve, 7, 23, 46, 92, 94, 120, 133, 139, 142, 143, 176, 177, 178, 185, 189, 190, 23 Principe, Principe, vital, Pris particulierement, Pris universellement, Privation, concepts privatifs, Privilégié (cas), Probabilité, Problématiques (jugements), voy. Jugements problématiques Proportion, Proposition, sqq, Propriété, Propriétés descriptives, propriétés métriques, Propriétés formelles du Jugement, Providence, Psittacisme, Psychologie, Psychophysiciens, Puissance naturelle, Pur, Purpurea PYTAGORICIENS, Qualite du jugement, Quantification du prédicat, Quantité des termes, Quantité du Jugement, Quantité (jugements de), voy Jugements de quantite RABIER, 18 RAILEIGH, Raison suffisante (princ de raison), Raisons, causes et raisons (voy Causes), motifs et raisons (voy Motifs) Raisonnement, Raisonnement, (jugements de), voyez Jugements de raisonnement RAMSAY, Rationalisme, Rationalité, Rationnel, Rayons N Réalisme (voy Platon et Idées), Réalité, réel, Réciprocité, Réciproque, Récurrence (raisonnement par), Réelle (définition), voyez Définition réelle. Réflexe, Réflexion, Réfutation, Règle, REGNAULT, Relation, relativité, Relation, (jugements de), voy Jugements de relation Relation, des jugements, Religion, RENOUVIER, Répétition, Representation, Representations collectives, Résidu d'abstraction, Résidu de classification, Résidus (méthode des résidus), Responsabilité, Ressemblance, Ressemblance, (jugements de), voyez Jugements de ressemblance Réversible, Rhétorique, RIBOT (lh), RICHFT (Ch), RIEMANN, RIQUIER, RODIER, ROUSSEAU (J-J), ROUX (Dr), Rythme (perception du rythme), Sagesse, Scepticisme (voy. Doute), SCHOPENHAUER, I (note), SCHURF (Edouard), Science, Scientifique (esprit), Scolastique, Sélection naturelle, Sensation, Sensibles (qualités), Signes, SIGWART, Simple, composé, Simultanes (jugements), voy Jugements simultanés Singulier, Singuliers (jugements), voyez Jugements singuliers Singuliers (syllogismes), voy Syllogismes singuliers SMITH (Adam), Sociologie, social, 11 sqq, SOCRATE, Somme, SOURIAU (Maurice), Special, Spéciales (sciences), Speciaux (jugements), voy. Jugements speciaux SPENCER (Herbert), Spécifique, SPINOZA, De Emendatione Intellectus, Spontanéité de l'esprit, STANIER JEVONS, Statistiques, STOICIENS, Subalternes, Subcontraires, Subjective (connotation), Subordination des caractères, voy Caractères (subordination des) Substance, Substantif (verbe), Substantifs abstraits,

Sujet, SULLY-PRUDHOMME, Surdité musicale, Surnaturel, Syllogisme, Syllogisme, catégorique, Syllogisme, conjonctif, Syllogisme, copulatif, Syllogisme, disjonctif, Syllogisme, hypothétique, Syllogisme, Voy Avertissement Syllogismes imparfaits, Syllogisme parfait, Syllogismes singuliers, Symétrie, Synonymes, Synthese, synthetique, Synthétiques (jugements), voy Jugements synthétiques Table des jugements, Tables de Bacon, TAINE, Tautologie, Téléologie, Téléologique (raisonnement), Témoignage, Temps, Temps, (jugements de), voy Jugements d'espace et de temps Temps, de réaction, Terme, THEOPHRASTE, Théorème, Théorie, théorique, Théosophes, Thèse, TISSERAND, TORRICELLI, Total (jugement), voyez Jugement total Totalité, Toto-totale, toto-partielle, TOURNEFORT, Tout, Transcendant, Transcendental, Transformations, Trichotomie, TYCHO BRABE, Unicité de l'espace, du temps, du monde, Unité, Universalité, Universel (jugement), voy Jugements universels Variable, Variations concomitantes (methode des), Variété (subdivision de l'espèce), Vérification, Vérité, Vestiges, Virtualité, Virtuels (jugements) voy Jugements virtuels Virtuel (savoir), Vital (principe), Vitales (propriétés), Vrai, voy Vérité Vraisemblance, WELLS (a theory of Dew), WUNDT, sciences spéculatives et sciences normatives, TABLE DES MATIERES PREFACE par Emile BOUTROUX AVERTISSEMENT INTRODUCTION QUESTIONS PRELIMINAIRES I SCIENCE THEORIQUE OU SCIENCE PRATIQUE? I Une science n'est pas "pratique" parce qu'elle a des applications - 2 Indicatifs et imperatifs ils ne se distinguent que par le mode du verbe, les règles sont des verités et toute verité peut être une regle - 3 Jugements d'existence et jugements de valeur la logique n'a pas à prouver que le vrai est bon, mais à en faire connaitre les conditions - 4 Il y a une hygiène de l'intelligence qui n'appartient pas à la logique, de plus, les vérités découvertes deviennent des méthodes pour en decouvrir d'autres, mais ces methodes sont enseignées par les sciences elles-mêmes et non par la logique La logique est la théorie des conditions de la connaissance vraie II LOGIQUE OU PSYCHOLOGIE DE L'INTELLIGENCE? 5 Si l'on sépare la logique, science normative, de la psychologie de l'intelligence, science naturelle, leur rapport devient inconcevable la psychologie doit envisager l'intelligence comme une activite qui tend à des fins et chercher à quelles conditions ces fins sont atteintes, elle absorbe donc en elle la logique - 6 Même conclusion si l'on oppose les conditions de la conviction aux conditions de la vérité - 7 La theorie de la preuve, qui est proprement la logique, doit montrer comment un jugement peut être déterminé entièrement et uniquement par d'autres jugements C'est donc une théorie de psychologie - 8 Les conditions subjectives et objectives de l'évidence - 9 La logique ne se place en dehors de la psychologie que si on attribue à la vérité une existence en dehors de la pensée c'est la théorie platonicienne des idées - 10 Résumé III. LOGIQUE ET SOCIOLOGIE II La raison pour laquelle l'homme cherche à penser comme s'il était une pure intelligence, c'est qu'il est un être social - 12 Pour l'être individuel, la croyance peut être utile ou nuisible, elle ne peut être vraie ou fausse que pour un être social - 13 C'est l'extension des relations sociales qui fait apparaître le rationalisme aux croyances collectives d'un groupe restreint, elle oblige à substituer des croyances universellement communicables - 14 Discussion d'une remarque de Höffding - 15 Quelques traits qui manifestent le caractère social de la logique - 16 Religion et science - 17 Résumé - 18 Plan de l'ouvrage CHAPITRE PREMIER DU JUGEMENT 19 Le problème logique ne concerne pas la vérité ou fausseté des jugements, mais les motifs que peut avoir le sujet de tenir un jugement pour certainement vrai pour toute intelligence I DES JUGEMENTS D'EXPERIENCE 20 Toute donnée de l'expérience est un jugement - 21 Ce jugement a pour objet des relations - 22 Il est valable 1° quand il est entièrement et uniquement détermine par la représentation qui en fait la matière, 2° quand, la personnalite du sujet étant mise hors de cause, le jugement individuel est devenu un jugement humain - 23 Expériences qui ne sont pas des preuves - 24 Il ne saurait avoir pour objet les qualités sensibles, mais seulement la difference, l'identite et la comparaison du grand et du petit Des jugements d'identité et de difference - 25-29. Le jugement de difference est affirmatif, le jugement d'identité négatif, l'un et l'autre n'est vrai que s'il peut être contrôlé Des jugements de ressemblance. - 30 Interpretation psychologique - 31. Logiquement, ils doivent se résoudre en identités et differences, -32 d'où résulte une différence essentielle entre l'art et la science Des jugements de comparaison - 33 Ils sont fondés sur la constatation de l'enveloppement - 34 Jugements d'égalité, - 35. d'intensité, - 36 de mesure - 37 Les jugements d'intensité n'ont de valeur logique que s'ils se résolvent en jugements d'enveloppement Des jugements d'espace et de temps. - 38 Ils se ramènent aux jugements de comparaison Des jugements de quantité - 39 Le dénombrement - 40 La mesure du continu - 41 Seul l'espace est directement mesurable - 42 Mesures indirectes - 43 Résumé De la critique des jugements empiriques - 44 Le témoignage - 45. L'équation personnelle II DES JUGEMENTS DE RAISONNEMENT 46-48 Origine historiquement indépendante des deux logiques, l'inductive et la déductive; nécessité d'en retrouver l'unité CHAPITRE II LOGIQUE DU CONCEPT I Jugements actuels et jugements virtuels - 49 Jugements virtuels auxquels il ne manque que l'assertion - 50 Jugements virtuels dont un terme est indeterminé - 51 Le concept n'est pas un fait, mais une virtualité - 52 Du savoir virtuel qui constitue la signification d'un nom. II Concepts negatifs, la pruation 52-55 III Concepts opposes, contradictoires et contraires 56-60 IV Concepts clairs obscurs, distincts, confus 61-65 CHAPITRE III LOGIQUE DU CONCEPT (suite) Extension et compréhension, le concept et l'Idée - 65 Extension ou dénotation, comprehension ou connotation - 66 Rôle de la definition - 67 Compréhension subjective et comprehension objective - 68 Essence ou definition essentielle - 69-72 Connotation des concepts et compréhension des idées CHAPITRE IV LOGIQUE DU CONCEPT (suite) La definition 1 La définition caractéristique, 74-77 2 La définition doit être claire, 78-79 3. La definition nominale, 80 84 bis 4 La définition réelle et la définition essentielle, 85-88 5 Les Indefinissables, 89-90 CHAPITRE V LOGIQUE DU CONCEPT (suite et fin) La classification - 91 Définition et classification - 92. I° Une classification ne doit pas laisser de résidu, d'où il résulte qu'une classification se prouve; 2° classification naturelle ou artificielle. - 93. Subordination des caractères. - 94. L'essence. - 95 Le summum genus et l'infima species CHAPITRE VI LOGIQUE DU JUGEMENT I. Le Jugement et la Proposition. - 96 Il ne faut pas confondre l'analyse de la pensée avec l'analyse du langage II Des proprietés formelles du Jugement - 97-98 Critique générale de la table des jugements CHAPITRE VII LOGIQUE DU JUGEMENT (suite)

I. De la Modalite - 99 Deux sortes, de propositions modales - 100-101 Dans l'une comme dans l'autre, la modalité n'est pas une propriété formelle du jugement, mais un second jugement qui a pour objet la valeur, l'origine, etc, du premier - 102 De la Constatation logique II De la Qualité - 103 Question relative au jugement negatif - 104-106 Des jugements "indéfinis" Il n'y a pas d'attributs négatifs tout jugement catégorique est l'affirmation ou la négation d'un attribut positif - 107 De quelques formes artificielles et toutes verbales de syllogismes engendrees par l'usage des attributs negatifs Comment elles se réduisent CHAPITRE VIII LOGIQUE DU JUGEMENT (suite) III De la Quantite - 108 Ne pas confondre la quantite des jugements (universels, particuliers) avec leur extension (generaux, speciaux, collectifs, singuliers) - 109-110 Distinction des jugements généraux et des jugements collectifs - III Quantification du prédicat IV De la Relation - 112 Jugements catégoriques et jugements hypothétiques - 113. Des jugements disjonctifs, la proposition disjonctive exprime en une seule formule deux jugements hypothétiques indépendants - 114-119 Des jugements catégoriques I° de l'Attribut, 2° De la Copule, jugements d'inhérence et jugements de relation, 3° Du sujet - 120 Jugements hypothetiques - 121-124 Des diverses formes de jugements hypothétiques I° singuliers; 2° universels, 3° affirmatifs et négatifs, particuliers - 125-126 Autres propriétés formelles - 127-129 Jugements analytiques et jugements synthétiques CHAPITRE IX DES RAISONNEMENTS FORMELS 130-132 La confusion des syllogismes hypothétiques avec les catégoriques a donné lieu à des discussions vaines, notamment à celle entre les extensuistes et les comprehens stes - 133-134 Inferences immediates - 135 Opposition des jugements catégoriques - 136 Conversion des jugements catégoriques - 137 Syllogismes categoriques - 138 Les huit regles - 139 Premiere figure - 140 Deuxième figure. - 141. Syllogismes singulier - 142 Syllogismes imparfaits - 143-144. Troisième figure - 145 De la quatrieme figure CHAPITRE DES RAISONNEMENTS FORMELS (suite) Inférences h pothetiques immediates 146 Opposition - 147 Conversion - 148 Conversion par accident - 149 Inversion - 150-151 Propositions disjonc ues, l'alternative - 152 Propositions copulatives Syllogismes hypothetiques - 153 Du petit terme. - 154. Premiere et deuxieme figures - 155 Troisieme figure - 156-159 Remarques sur les deux premières figures CHAPITRE XI LE RAISONNEMENT DEDUCTIF 160 La déduction ne va pas "du général au particulier" - 161. Elle ne se ramène pas au syllogisme - 162 Kant et les jugements synthetiques a priori - 163 Il Poincaré et le raisonnement par recurrence - 164 Il ne s'applique qu'à la série des nombres entiers, il ne rend pas compte de la demonstration, puisqu'il en contient une - 165 La généralisation en mathematiques. - 166-168 Discussion - 169-173 Théorie du raisonnement déductif CHAPITRE XII LE RAISONNEMENT DEDUCTIF (suite) 174. - La démonstration indirecte. - 175. La démonstration du fait singulier. - 176 Le Témoignage - 177 178 Méthode de concordance variée CHAPITRE XIII L'INDUCTION 179. Différence entre l'induction et la déduction 180-181. L'Induction aristotélicienne L'Induction baconienne. - 182 Division de la question - 183-185. Quelques méprises courantes qu'il faut prélablement écarter Les Procédés de l'Induction - 186. Les trois tables de Bacon et les quatre méthodes de Stuart Mill - 187. De l'hypothèse - 188 De la vérification de l'hypothese - 189 L'expérience cruciale - 190 La concordance variée. - 191 L'expérimentation artificielle. - 192 L'analogie Les quatre méthodes experimentales - 194 Méthode de concordance - 195 Méthode de difference. - 196 Méthode des variations concomitantes - 197 Méthode des résidus - 198 Résumé CHAPITRE XIV LE PRINCIPE DE L'INDUCTION Les Indémontrables - 199 Le determinisme 1° l'ordre de la nature est constant, 2° l'ordre de la nature est universel - 200 La croyance au déterminisme coexiste dans beaucoup d'esprits avec la croyance contradictoire - 201. Il en résulte au moins que le principe du determinisme n'est pas évident par lui-même - 202 En quoi il se distingue du principe de causalité - 203. Il ne comporte aucune idée de finalité - 204-205. Ses relations avec le temps et l'espace - 206 207 Il ne se ramène pas a une simple loi de l'esprit. - 208 Il est un postulat sans lequel il n'y aurait pas de pensée se rapportant au réel. - 209 212 Il n'y a pas de principes évidents par eux mêmes, les indémontrables sont d'irréductibles résidus d'analyses, ou des jugements d'existence impliqués dans des definitions - 213 Exemple les postulats des géométries euclidienne et non euclidiennes; on ne peut pas dire que les indémontrables soient vrais - 214. Le principe du déterminisme peut être faux, mais le supposer faux, c'est renoncer à toute pensée se rapportant à des objets donnée dans l'expérience Le principe de contradiction lui-même peut être faux, mais le supposer faux, c'est renoncer à toute pensée CHAPITRE XV LE RAISONNEMENT TELEOLOGIQUE La Finalité - 215. La finalité n'est pas universelle. - 216 On pourrait croire que le déterminisme ne lui laisse aucune place, pourtant elle existe au moins dans l'activité réfléchie de l'homme; il faut donc qu'elle se concilie avec le déterminisme D'ailleurs l'indéterminisme l'exclut, car le moyen doit être cause et la fin effet - 217-218. La logique n'a pas à se mettre en peine d'une métaphysique de la finalité, car une telle métaphysique ne saurait donner lieu à aucune méthode. - 219 La finalité est un caractère que revètent certains processus de causalité. - 220. De la finalité intentionnelle - 221 Il y a nécessairement une finalité sans intelligence - 222-223. L'idée de fonction. - 224-225 Rapport de la physiologie et de la physico-chimie CHAPITRE XVI LE RAISONNEMENT TELEOLOGIQUE (suite). La convenance complexe - 226 L'induction téléologique - 227. Ses règles, trois paralogismes à éviter - 228. L'automatisme - 229 "La fonction crée l'organe" - 230 Ontogénie et phylogénie - 231 La sélection naturelle Il y a finalite quand la conservation d'une nouveauté est determinée par l'existence d'un avantage - 232 Discussion d'une objection - 233-234. Que la théorie est générale CHAPITRE XVII LES JUGEMENTS DE VALEUR 235 De l'idée d'une logique spéciale des jugements de valeur - 236 Prouver qu'une chose est bonne c'est prouver qu'elle est le moyen d'une autre chose, qui est bonne 237. Il y a donc necessairement des biens dont la valeur ne se démontre pas, des fins dont l'intelligence enregistre qu'elles sont actuellement poursuivres - 239 Comment la morale peut traiter des jugements de valeur - 240 L'intelligence et l'action CHAPITRE XVIII L'ESPRIT SCIENTIFIQUE ET LE RATIONALISME I L'esprit scientifique. - 241. Il est fait de qualités morales - 242 L'amour de la vérité, la sincérité intellectuelle - 243 La vigueur, la solidité, la précision; la pénétration et la profondeur. - 244 La force et la finesse II. Le rationalisme. - 245. La pensée et la passion. - 246. Rationalisme, intellectualisme, mysticisme. - 247-248 Science et philosophie. - 249 Qu'on ne saurait douter avec excès - 250 Le jugement représente l'aspect sous lequel une question apparaît au moment où on juge, il dépend, non pas exclusivement de raisons, mais aussi de motifs qu'on a de clore à ce moment l'examen et qui peuvent être légitimes - 251 Introduire l'arbitraire dans l'intelligence, c'est en exclure la raison On peut avoir des motifs très légitimes de prendre parti sans savoir, mais ce parti pris ne se justifie que comme décision pratique, nullement comme assertion et jugement INDEX ALPHABETIQUE

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January 2021 3

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