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DYNAMIQUE DE GROUPE
Ndiaga NDIAYE
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PLAN DU COURS Introduction et objectifs pédagogiques I- Le groupe 1.1- Définitions 1.2- Les différents types de groupe 1.2.1- La foule 1.2.2- La bande 1.2.3- Le groupe secondaire ou groupement 1.2.4- Le groupe primaire ou restreint 1.3- Les dimensions du groupe 1.3.1- Le groupe, comme lieu d’intégration 1.3.2- Le groupe, comme lieu de différentiation 1.3.3- Le groupe, comme lieu de changement 1.3.4- Le groupe, comme lieu de production de sens Ndiaga NDIAYE
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PLAN DU COURS (suite) II- La dynamique de groupe 2.1- Définition 2.2- Les caractéristiques du groupe 2.3- Les caractéristiques du leader 2.3.1- La fonction du leader 2.3.2- Les styles du leader 2.4- Les obstacles à la dynamique III- Le pouvoir dans les groupes 3.1- Définition 3.2- Pouvoir et Autorité 3.3- Les rôles et le statut 3.3.1- Les rôles 3.3.2- Le statut Ndiaga NDIAYE
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PLAN DU COURS (suite et fin) 3.4- Les différentes approches du pouvoir 3.4.1- Le pouvoir comme attribut personnel 3.4.2- Le pouvoir comme fonction 3.4.3- Le pouvoir comme relation 3.4.4- Le pouvoir comme système IV- La communication 4.1- La nature du groupe 4.2- Les normes du groupe 4.3- La prise de décision 4.4- Les avantages du groupe 4.5- Les dangers du groupe Conclusion Ndiaga NDIAYE
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INTRODUCTION + SOCIETE = Réunion d’individus ayant une même origine, les mêmes usages et des lois communes
Vivre en société = avoir des interactions entre individus différents à tout point de vue Naissance de conflits dus à la différence des membres de la société et de la nature même de la société Conflits mal gérés peuvent entraîner la perturbation ou disparition de la société Gestion des conflits et de la vie en groupe = préoccupation de toutes les sociétés Ndiaga NDIAYE
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INTRODUCTION (suite) QUESTIONS - Qu’est-ce qui pousse les individus à vivre ensemble? - Est-ce que les hommes peuvent vivre isolés? - Quels sont les problèmes qu’ils peuvent rencontrer? - Comment les éviter? - Comment les dépasser? Penseurs d’autrefois ont toujours cherché des solutions du point de vue individuel ou sociétal Point de vue individuel: - Est-ce que l’homme est naturellement libre, indépendant? - Vit-il en groupe par intérêt ou cherche-t-il seulement la compagnie de ses congénères? Point de vue sociétal - Individu est-il prisonnier de la société? - Peut-il être acteur? Ndiaga NDIAYE
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INTRODUCTION (suite) • QUELQUES PENSEURS Hyppolite Taine (1828 - 1894) -
Etude psychologique des foules
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Exemple de la révolution française causées par la faiblesse et l’incapacité du roi à répondre aux besoins du peuple
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Peuple réceptif aux doctrines car résonnant de manière élémentaire
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Foule libère des forces sauvages dues aux émotions (rien de positif)
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Nécessité de les organiser en s’appuyant sur les élites qui doivent éduquer les peuples Changer les mentalités pour éviter le pire (d'autres révolutions)
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INTRODUCTION (suite) Gustave Le Bon (1841 – 1931) s’appuie sur deux théories Modèle de l’évolution de Darwin - Homme civilisé = résultat d’une évolution à travers les siècles - Développe ses fonctions mentales supérieures - Foule replonge l’homme dans ses fonctions mentales primitives Théorie de la suggestion hypnotique - Existence du « magnétisme animal » - Hypnose = acte qui introduit un ordre ou une idée dans la tête d’une individu qui l’accepte et l’exécute comme un automate - Idée traduite en sensation, image ou mouvement suivi d’un acte - Leader exerce cette suggestion à la foule et les pousse à agir - Foule cède facilement aux sentiments et suggestions violentes - Violence a un attrait pour l’homme Ndiaga NDIAYE
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INTRODUCTION (suite) Sigmund Freud (1856 – 1939) - Psychanalyste autrichien, fondateur de la psychanalyse - Lien entre membre d’une foule est libidinal détourné de son but sexuel - Chaque membre veut être l’objet d’amour exclusif du chef (impossible)
- Renonciation à cet amour crée des « clones » du chef - Processus d’identification crée des jalousies, des hostilités, attirances exclusives qui s’opposent à la création d’un collectif - Solidarité du groupe s’appuie sur l’identification au chef plus forte et les jalousies Ndiaga NDIAYE
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INTRODUCTION (suite et fin) Gabriel Tarde (1843 – 1904) -
Juriste, sociologue et philosophe français
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Foule fonctionne par imitation
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Imitation = influence exercée par les meneurs sur les individus d’une foule ou d’une société
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Meneur décide de manière unilatérale des règles de vie du groupe
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Membres acceptent les règles du meneur par le prestige qu’ils lui prêtent
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Les règles circulent individuellement d’un membre à un autre du groupe et non de manière collective (foule)
-
GROUPE = somme de conscience individuelles
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OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Au sortir de ce module, les étudiants doivent être capables de: - Connaître la structure, l’organisation et le fonctionnement des groupes; - Connaître les particularités des groupes; - Connaître la manière de communiquer des groupes; - Repérer et aider la résolution des conflits dans les groupes
- Maîtriser les principales interactions dans les groupes Ndiaga NDIAYE
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QUELQUES DEFINITIONS
ATTITUDE = Etat d’esprit qui détermine un individu à formuler une opinion, à agir d’une certaine façon à l’égard d’un objet social
MOTIVATION - Ensemble de facteurs déterminant le comportement des agents économiques, en particulier celui du consommateur (MKT) - Mouvement qui pousse l’individu à chercher à assouvir un besoin insatisfait (Théorie des organisations) Besoins non satisfaits
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Tension
Motivation
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Comportement d’assouvissement des besoins
Réduction de la tension
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QUELQUES DEFINITIONS
VALEURS Principes idéaux, préférences collectives qui influencent notre vie. PERSONNALITE Du latin persona, elle signifie un « Ensemble de caractéristiques d’une personne donnée, qui définissent son individualité et permettent de la distinguer de tout autre humain » (Roger PERRIN, 1985) Ndiaga NDIAYE
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QUELQUES DEFINITIONS (suite) STRATEGIE: - Art de combiner des actions dans un but déterminé. - « Le fondement ex post des régularités de comportement observées empiriquement » (CROZIER, 1977, p.57) La compréhension du concept de « stratégie » nécessite des observations empiriques suivantes: 1. L’acteur n’a que rarement des objectifs clairs et encore des projets cohérents 2. Pourtant son comportement est actif
3. Et c’est un comportement qui a toujours un sens 4. C’est enfin un comportement qui a toujours deux aspects: un aspect offensif: la saisie d’opportunités en vue d’améliorer sa situation; un aspect défensif: le maintien et l’élargissement de sa marge de liberté, donc de sa capacité à agir. Ndiaga NDIAYE
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QUELQUES DEFINITIONS (suite et fin) COMMUNICATION: “ La manière par laquelle les gens peuvent franchir les fossés creusés par une société qui grandit, rester en contact les uns avec les autres, établir des relations de confiance, demander de l’aide, observer les résultats et partager leurs points de vue » (Max DEPRE, 1990, p. 06) NORME = Principe qui sert de règle, modèle, types
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I- LE GROUPE 1.1- Définitions + « Krop » (cordage, rouage, lien) = lien représentant l’attache du groupe + « Gruppo » = socle unissant les personnages que faisait le sculpteur de la pierre (exercice d’architecture) SOCLE = IDEOLOGIE Lien joue un rôle dans l’union du groupe: - Plus le lien est fort (soumis à une pression), plus le groupe est uni - Moins la pression est forte, moins le groupe est uni
+ GROUPE = Ensemble d’individus liés par un objet ou un projet commun et ayant entre eux des relations sociales de dépendance explicites et réciproques. Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) • Jacques LACAN: « Le groupe est l’ensemble des individus plus un » c’est-à-dire plus que la somme de ses membres • Roger MICHELLI: « Un agrégat de personnes n’est groupe que si des liens de face à face se nouent entre les personnes, mettant de l’unité dans leur « être là ensembles » (1995, p. 104) GROUPE = réalité s’il ya: - Une interaction entre les personnes, - Une vie affective commune - Une participation de tous COOLEY: « Le moyen le plus simple de décrire cet ensemble est peut être de dire que c’est un « nous »
Existence de sympathie et d’identification mutuelles Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) 1.2- Les différents types de groupe 1.2.1- La foule + FOULE = Rassemblement d’individus en grand nombre (cohorte, attroupement, concert, pèlerinage, cortège, etc.) réunis par des contraintes sociales et conjecturelles en un même lieu en un même moment. Attributs de la foule:
Conscience collective: pensées et actions des membres orientées vers un même but (pas de divergences) Intelligence: niveau global d’intelligence global de la foule supérieur à celui des membres pris individuellement Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Caractéristiques des éléments Courage: entreprendre des actions qu’un individu du groupe n’aurait jamais pris seul (intégration à la masse de personnes) Irresponsabilité: dissolution du sentiment de responsabilité de l’individu: deux causes: - Anonymat porté à la foule - Sentiment d’impunité du au grand nombre Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Emotions de la foule: Foule guidée par les émotions primaires du fait de l’absence de réflexion Joie: manifestation collective du bonheur de chacun des membres - Mouvement ordonnés, lents et sans buts précis - Membres volontaires Peur: Sentiment d’un groupe confronté à un événement dangereux, inattendu - Motivations identiques: fuir et se protéger - Mouvements désordonnés à l’opposé de la source de danger - Membres présents là contre leur gré
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I- LE GROUPE (suite) Colère: Désir de détruire un même objectif - Mouvements orientés vers l’objet de la vindicte et très ordonnés - Chacun est là de son plein gré Contrôle: Foule peut être contrôlée par le discours ou la réflexion Leviers utilisés par le leader - Charisme: personnalité agréables et compétences particulières: idées du leader acceptées naturellement - Autorité: Capacité ou moyen de récompense/sanction prêtée à tord ou raison à une personne. - Démagogie: expression exacte de ce que la foule ressent. - Sapience: Plaisir à suivre un individu initié face aux questions sans réponse. Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) 1.2.2- La bande + Bande = Ensemble d’individus réunis par la recherche du semblable (même âge, même niveau social, même idéologie, etc.) pour le plaisir d’être ensemble - Durée de vie éphémère (ne dure que si ses membres n’évoluent pas) - Membres semblables Objectif = recherche de la chaleur sécurisante
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I- LE GROUPE (suite) Caractéristiques de la bande
- Un leader - Un ou plusieurs lieutenants
- Au moins trois membres - Des regroupements pour raisons sociales, culturelles ou géographiques - Actes violents ou incivilités Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) 1.2.3- Le groupe secondaire ou groupement + Définition = Ensemble d’individus qui fonctionnent selon un système institutionnel (association, entreprise, etc.) - Il regroupe des personnes qui ont un ou des objectifs - Pas de relations directes entre membres du groupe secondaire -
Communication passe le plus souvent par des intermédiaires, des représentants.
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I- LE GROUPE (suite) 1.2.4- Le groupe primaire ou restreint Définition + Le groupe primaire ou restreint est un ensemble d’individus qui forme un groupe suffisamment petit pour que chaque membre puisse être en relation avec tous les autres membres du groupe.
- Relation personnelle tissée entre membres car chacun y connaît les autres - Acceptation assez facile d’un certain nombre de contraintes ou règles Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Caractéristiques du groupe primaire ou restreint - Nombre restreint (6 à 12 (15) personnes) - Relation d’affinité (sympathie, antipathie, indifférence, etc.) entre membres - Forte solidarité - Division des tâches Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) - Adhésion à des buts communs - Dynamisme et cohésion - Microculture (croyances, normes, langage, traditions propres communes)
Fonctions du groupe restreint: énergie du groupe au service de deux fonctions: - Sa conservation - Sa progression vers les buts Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) 1.3- Les dimensions du groupe GROUPE = lieu de d’intégration, de différenciation de changement et de production de sens 1.3.1- Groupe, comme lieu d’intégration Tout individu est membre d’un groupe Intégration aux différents groupes = insertion au tissu social (uniformisation des attitudes et des comportements) Intégration participe à la socialisation et oriente la sociabilité + Socialisation = processus ou fait de s’intégrer à l’environnement social, de former un groupe social + Sociabilité = aptitude à vivre en société, qualité d’une personne d’un commerce agréable. Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Moyens de socialisation -
Education: Un des principaux moyens de transmission des types de comportement, des performances de l’enfant à l’adulte
-
Education révèle les mœurs, marque la culture de l’individu et colore ses expériences
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Comportements et style relationnel de l’individu dépendent des impressions diffuses et éparpillées reçues dès le bas âge
-
Education = aussi témoin de la vie des adultes et de leur groupe d’appartenance (famille, groupe, école, etc.)
+ EDUCATION = est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale (Durkheim)
Bourdieu et Passeron: La reproduction sociale. Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) • L’apprentissage des rôles + ROLE = manière d’être et d’agir que l’individu assume au moment précis où il réagit à une situation donnée, dans laquelle d’autres personnes sont engagées (Moreno) - Dimension interactive et interindividuelle de l’homme social
- Rôles dépendent des positions respectives des partenaires de l’interaction ■ Lieux d’acquisition des rôles - En famille (dès le début de la vie) - En jouant (théâtralisation des rapports enfant/adulte) - Dans les groupes (intériorisation de l’image d’autrui de nous) Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Moyens de sociabilité L’attachement -
Existence de conduites primaires de recherche de l’autre
Sollicitation de l’autre (crier, sucer, s’accrocher…) = fondement de l’échange + Attachement = conduite interactive dans laquelle les comportements de l’enfant influencent les adultes, les amènent à lui répondre et à développer une dimension affective. -
-
Dès le bas âge, le nourrisson s’adapte à son environnement et s’active pour s’adapter à lui
-
Compétences précoces du bébé dépendent de l’environnement (rôle actif de l’adulte et de l’enfant)
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I- LE GROUPE (suite) • L’identification + Identification = processus selon lequel l’individu, depuis l’enfance, tend à construire sa personnalité sur le modèle de quelqu’un d’autre - Tendance à se réaliser une identité dans l’interaction avec des personnes privilégiées (modèles)
- Processus développé à partir des premiers attachements affectifs ou de la découverte de points communs avec une autre personne - Construction de l’idéal du moi (ce que je veux être) et du surmoi (ce que je ne dois pas être) Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) 1.3.2- Groupe, comme lieu de différenciation - Socialisation de l’individu par rapport aux valeurs défendues par son groupe, ses caractéristiques, ses particularités et ses objectifs Cependant, conformité aux valeurs et normes du groupe ne veut pas dire abandonner sa personnalité Individu se sert du groupe pour lui-même: - Tirer avantage de l’«image de marque » du groupe pour réaliser des objectifs difficiles à atteindre seul - Se servir du groupe pour affirmer sa singularité Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Groupe = lieu de différenciation de l’individu pour deux raisons: Comparaison avec les membres de son groupe d’appartenance - Individu ne se contente pas d’établir des bilans comparatifs entre lui et les autres pour pouvoir apprécier les ressemblances - Il trouve toujours le moyen de ne pas agir comme tout le monde pour se faire reconnaître comme être unique - Il affirme son identité pour éviter des confusions entre lui et autrui - Groupe vécu comme une menace pour l’individu - Dépréciation de la ressemblance (construction identité sociale) Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) -
Individu modèle de référence à l’intérieur de son groupe
-
Jeu de comparaison = être différent pour ne pas être semblable: être unique
-
Cependant individualité trop marquée tire vers la déviance
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Comportement minoritaire important quand il a de la consistance c’est-à-dire affirmer son point de vue de manière ferme, assurée, cohérente de sorte qu’il devienne saillant pour les autres
-
Cette création passe par le fait de créer et d’assumer le conflit
- Rupture du consensus à deux raisons: Nouvelle norme pas compatible avec celle de la majorité Minorité, en la proposant, rompt avec l’usage selon lequel il n’y a que la majorité ou l’autorité qui définit la norme Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Comparaison avec les membres d’un autre groupe -
Individu appartient à un ou plusieurs groupes
-
Existence d’entités sociales (exogroupes) dont il ne fait pas partie: multiplicité des groupes et des catégories sociales
-
Les règles de conduite sont basées sur celles de respect, de tolérance, de politesse ou d’indifférence
-
Cependant, une étincelle provoquée par des comportements incompréhensibles peut réveiller, chez l’un ou plusieurs membres de sous-groupe, des réflexes de différenciation jusqu’ici dissimuler par la vie quotidienne
-
Existence d’exogroupes importante dans la catégorisation qui fait intervenir le contraste et l’assimilation
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I- LE GROUPE (suite) Découpage entre endogroupe et exogroupe perçus par l’individu comme deux catégories distinctes Accentuation des différences entre catégories et minimisation des différences à l’intérieur de chaque catégorie du fait de la perception de catégories distinctes Fonctions de la catégorisation sociale: deux (2) -
-
Fonction cognitive Catégorisation = moyen de systématisation, d’ordonnancement, de simplification pour reconnaître la masse d’informations et d’événements qui nous assaillent chaque jour (« rangement ») Nos significations dépendent du type de catégorisation opérée et des critères qui l’ont orientée
Fonction identitaire Catégorisation sociale = moyen de faire la distinction entre le groupe d’appartenance et de non appartenance Construction de l’identité sur la base des critères de différenciation des membres de l’exogroupe.
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I- LE GROUPE (suite) 1.3.3- Groupe, comme lieu de changement -
GROUPE = moyen de survie et de rêve des membres du groupe GROUPE = moyen pour l’homme d’agir sur son environnement et à le transformer
Quelques implications Propension de l’homme à se projeter dans le futur - manière de s’orienter dans le présent dépend de la façon d’anticiper l’avenir - Source de motivation - Image du futur fait vivre au présent: si elle échoue, le goût de vivre est atteint
-
Importance de la dimension imaginaire: Dimension imaginaire se développe à partir du manque Elle vise à combler l’écart entre ce qui existe et ce qui souhaitable Imaginaire = potentialité, possibilité
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I- LE GROUPE (suite) C’est par l’action que se réalise ce devenir - ACTION = moyen de dépassement et de transformation de l’état actuel des choses - ACTION = articulation du monde tel que représenté et tel qu’il est pour l’instant - ACTION = manifestation de l’existence de l’imaginaire Groupe, lieu de réalisation de projets humains - GROUPE = lieu d’investissements imaginaires - Investissements imaginaires = base de l’efficacité de la transformation des systèmes sociaux - Investissements imaginaires = base de la protection, de la sécurité, des capacités de résistance et de lutte, des possibilités d’action porteuses d’espoir… Dimension imaginaire = refuge contre une réalité insatisfaisante ou lieu de transformation de cette réalité Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) • GROUPES ont pour objet le changement (SARTRE) • GROUPES constitués dans l’action et par la répartition inégale des objets convoités pour dépasser et changer un état de fait • GROUPE = lieu de changement car étant basé sur un processus qui se développe à partir de l’interaction de ses éléments (LEWIN) • Changement = rupture d’équilibre par l’intervention de forces différentes et contradictoires • CONFLIT = moyen de changement d’une situation statique Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) 1.3.4- Groupe, comme producteur de sens • DOUTE = premier niveau de construction de sens (cas M. Higgins, Mme Higgins, Pierre et le trou creusé) • Groupe = lieu de création d’un espace relationnel • Espace relationnel définit le contexte d’interprétation et d’action • Espace relationnel soumis à des règles - Déduction - Recherche de causes Existence de la médiation pour trancher et donner du sens à une situation Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) Quatre niveaux de médiation Médiation est dans la tête des individus (intraindividuelle) - Socialisation et expériences = moyens de compréhension, de perception et d’interaction de l’individu par rapport à son milieu (script) - SCRIPT = brouillon qui rappelle une séquence d’événements, d’intentions et de comportements convenant à la situation présente (Schank et Abelson) - SCRIPT = canevas préétabli qui permet à l’individu de comprendre ce qu’il est entrain de voir ou de vivre - Approche cognitive et intraindividuelle de la médiation Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) • Médiation est dans le groupe (interindividuelle ou collective) - Individu toujours en interaction avec autrui
- Interaction construit la connaissance du monde des individus - Savoir, savoir faire et savoir être = fruits de la communication entre l’homme et ses congénères - Significations produites dans l’interaction et pas seulement dans la tête des individus - Importance des rôles et statut dans la construction des interactions Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite) • Médiation est dans le contexte et les règles qui le gouvernent -
Règles sont toujours concrètes (formelles ou informelles)
-
Règles générales ou spécifiques à des groupes
-
Règles = moyen de distinction des membres d’un groupe par rapport à d’autres
-
Règles toujours créées selon un contexte déterminé
-
Règles pérennisées au travers d’actes partagés (rituels, sermons, commémorations…)
Importance de la reconnaissance du positionnement de chaque personne dans un contexte et un espace relationnel pour savoir comment penser et agir Ndiaga NDIAYE
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I- LE GROUPE (suite et fin) • Théorie et sens commun -
Intériorisation pour chaque individu des règles qui gouvernent ses espaces relationnels (interdiction du mensonge, du vol…)
-
Individu inséré dans plusieurs espaces relationnels suit étroitement les règles qui gouvernent chacun de ses espaces relationnels
-
Sens donné aux règles dépend soit d’une référence à une théorie scientifique, soit en référence aux croyances collectives affectives
-
La socialisation joue un rôle important le processus d’ancrage et d’objectivation des règles du groupe
-
Sens acquis soit par l’évaluation d’une situation donnée ou par la gestion d’un conflit
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II- La dynamique de groupe 2.1- Définition « Le groupe restreint est comme un champ dynamique dans lequel les relations qu’entretiennent entre eux les membres d’un groupe reposent, non sur leurs ressemblances ou leurs différences, mais bien plus sur leur interdépendance » (LEWIN) GROUPE = champ de forces qui s’exercent à l’intérieur d’une zone de liberté laissée par les institutions sociales La conduite du groupe est la résultante de la combinaison de ces forces selon les lois psychosociologiques Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) Dynamique renvoie au fait que tout groupe fonctionne selon un équilibre quasi stationnaire et résiste à tout changement autre des variations autour de cet équilibre Dynamique = ensemble des règles de fonctionnement propres au groupe et qui dépendent d’un certain nombre de raisons rationnelles ou objectives (objectif poursuivi, conditions matérielles…) et de raisons informelles, psychologiques, sociales, affectives qui déterminent le comportement des individus les uns par rapport aux autres Dynamique du groupe est la manière dont le groupe fonctionne, la façon dont il s’adapte aux différentes situations, modifie sa structure c’est-à-dire les affinités, attirances, répulsions qui s’établissent entre ses membres. Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) 2.2- Caractéristiques du groupe La structure informelle qui détermine le fonctionnement des groupes s’appuie sur un certain nombre de caractéristiques psychologiques a) Les interactions Interactions = ensemble des échanges que les membres d’un groupe ont entre eux Echanges ne sont le reflet d’une pensée intime de l’individu Echanges influencés par les normes du groupe, les attitudes, les propos, les réactions des autres Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) b) L’émergence de normes Ce sont les règles que le groupe va se donner Les règles déterminent de façon implique le fonctionnement du groupe Les règles dépendent et illustrent le code de valeurs du groupe: ce qui est conforme aux normes est considéré comme « bien » Code de valeurs varie d’un groupe à un autre c) L’existence de buts collectifs communs Buts collectifs communs = ciment du groupe = raison d’être du groupe Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) • Buts collectifs communs déterminent le choix des membres du groupe et les valeurs du groupe • Niveau de respect des valeurs permet de mesurer le niveau de cohésion du groupe et de ses membres: donc comprendre la dynamique du groupe d) L’existence d’émotion et de sentiments collectifs EMOTION = mouvement qui trouble, qui agite
Elle engage les actions et réactions du groupe Emotion bâtie à partir du sentiment d’appartenance Emotion du groupe dépend du niveau d’intégration à des normes communes Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) • Mal gérée, elle crée le stress, le conflit, le doute • Bien gérée: elle crée la motivation et la confiance • Partager le ressenti émotionnel permet de rassurer le groupe e) L’émergence d’une structure informelle Structure informelle = organisation que se donne le groupe à partir de la répartition des sympathies et des antipathies, de la personnalité des membres, de la naissance de clivages, de sous groupes Informelle parce que non officielle et souvent inconsciente Elle peut rentrer en conflit avec une structure officielle imposée de l’extérieur Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) f) L’existence d’un inconscient collectif -
Réactions communes déterminées en partie par: Une histoire commune Des événements passés Des problèmes latents Des points sensibles
Membres n’ont pas souvent conscience des phénomènes psychologiques déterminant la conduite du groupe
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II- La dynamique de groupe (suite) g) L’établissement d’un équilibre interne et d’un système de relations avec l’environnement Le groupe engendre toujours un double système d’équilibre: - Interne (dans son sein) - Externe (par rapport à son environnement) Si le groupe résiste à la remise en question de l’équilibre, il tend à constituer un nouvel équilibre
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II- La dynamique de groupe (suite) 2.3- Les caractéristiques du leader • De leader (chef, désigné par ses pairs) et du suffixe ship (qui désigne la qualité, la capacité, l’art à conquérir, exercer et conserver cette fonction de leader. • Concept introduit dans la langue française au XIXe siècle et sert un meneur, un chef de file, un dirigeant de terrain, acteur influent, écouté, conduisant des personnes vers des objectifs, souvent associé à la conduite du changement; Leadership = capacité à mener des personnes ou des organisations vers l’atteinte d’objectifs Leadership associé à l’aura reconnue à une personne ou un groupe de personnes dans son aptitude à motiver, impliquer, impulser, guider, inspirer et/ou influencer son entourage; Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) 2.3.1- La fonction de leader La fonction du leader est d’influencer, de motiver et de rendre les autres capables de contribuer à l’efficacité et au succès des groupes ou organisations dont il est membre
Un bon leader doit avoir un certain nombre de caractéristiques: • -
Capter l’attention de l’entourage: Importance du charisme du leader Leader doit réussir à attirer les gens: savoir clairement quels sont les objectifs et comment les atteindre
• -
Communiquer l’essentiel de la situation: Leader doit être conscient des objectifs et savoir les communiquer clairement Savoir partager sa vision de ce qu’il faudrait mettre en place avec les membres de son équipe: les informer du « comment », du « qui », du « quoi » et du « quand » des projets
-
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II- La dynamique de groupe (suite) • Se maîtriser: - Leader doit connaître, exploiter et maîtriser ses propres atouts - Leader ne doit pas avoir peur des critiques: utiliser tout ce qui ne va pas comme source d’apprentissage; • Perception et écoute active: - Savoir constamment décoder son environnement interner et externe - Permettre à chaque membre de son équipe de donner son idée, ses pensées - Identifier les besoins personnels de chaque membre de l’équipe ainsi que les besoins de l’équipe dans son ensemble Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) • Responsabilisation et prise de décision: - Leader envisage facilement l’avenir et transmettre sa vision des choses à accomplir - Savoir comment orienter, motiver et soutenir les membres de son équipe - Prendre les décisions qui s’imposent et les concrétiser après avoir consulté son équipe • Motivation: - Créer une ambiance qui saura répondre aux besoins de son équipe - Comprendre ce qui motive les membres de son équipe Un bon leader sait ce qu’il veut, communique efficacement ses intentions, transmet sa force et son dynamisme aux autres. Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) 2.3.2- Les styles du leader Trois (3) grands styles de leadership peuvent être distinguer: Autoritaire: le leader prend seul toutes les décisions;
Laisser faire: - le leader ne prend pas de décision - Il laisse ses employés faire leurs propres choix Participatif: - Le leader demande l’avis du groupe avant de prendre une décision - Il y a la communication Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite)
LIKERT RENSIS: 04 systèmes de leadership Syst. 4
Participatif
Syst. 3
Consultatif
Syst. 2
Autoritaire paternaliste
Syst. 1
Ndiaga NDIAYE
Autoritaire exploiteur
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II- La dynamique de groupe (suite) Management situationnel (Hersey Blanchart) Centré Activité
Centré Activité
Collaborateur peu compétent, peu motivé DIRECTIF
Collaborateur peu compétent, motivé EXPLICATIF
Collaborateur compétent et motivé DELEGATIF
Collaborateur compétent, peu motivé PARTICIPATIF
Centré Relation Ndiaga NDIAYE
Centré Relation Consultant - Formateur
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II- La dynamique de groupe (suite) TRADUCTION DE CES QUATRE (4) STYLES • Agir en directif: J’indique le « quoi », le « comment » • Agir en explicatif: J’indique le quoi, j’explique le « comment » et le « pourquoi » • Agir en participatif: J’indique le « quoi », j’explique le « pourquoi ». Je fais parler sur le « comment » • Agir en délégatif: J’indique le « quoi », je valide le résultat
Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) Nouveaux paradigmes: Leadership transformationnel = Dépassement des intérêts personnels des subordonnés pour le bien de l’organisation - Influence charismatique - Motivation inspirante - Stimulation intellectuelle - Coaching en mentorat Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) Leadership transactionnel = agit directement sur les intérêts personnels des collaborateurs pour les motiver - Etablit des objectifs et des attentes clairs - Donne régulièrement un feed-back - Récompense et punit ses employés en fonction de leurs réalisations - Est habile dans l’utilisation des récompenses contingentes
Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) Leadership laisser-faire = peu préoccupé de la relation qu’il entretien avec ses subordonnés - Retarde et évite les décisions concernant ses employés - Cherche à se désengager de ses responsabilités - Rarement disponible quant on a besoin d’eux
Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite) 2.4- Les obstacles à la dynamique • Tout groupe naissant ou constitué rencontre des obstacles • Obstacles proviennent du groupe lui-même Importance de la clarification du contenu du groupe et de demander à chacun individuellement les raisons pour l’intégrer Survivance du groupe dépend des autoévaluations régulières Pire décision du groupe = éviction d’un membre Un membre exclu officiellement est un poison pour le groupe Chaque membre du groupe va s’identifier à l’acte d’exclusion, donc à l’exclu même si ce départ est souhaité par la majorité. Ndiaga NDIAYE
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II- La dynamique de groupe (suite et fin) • Trame de base: si l’on peut se passer d’un élément perturbateur, on peut se passer des autres
• Les perturbateurs ont une fonction vitale: ILS REGULENT • Accepter l’exclusion, c’est accepter de se voir éjecté un jour Inconsciemment, tous les membres du groupe s’identifient au rejeté à plus ou moins brève échéance Seul le leader ne s’identifie pas à l’exclu car il est en partie responsable de l’exclusion Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes 3.1- Définition Du verbe « pouvoir » qui signifie « avoir la capacité » ou « avoir la possibilité » de faire et de percevoir POUVOIR = relation entre des acteurs sociaux (Sociologie) POUVOIR = capacité d’un acteur de se rendre capable de faire agir un autre acteur, de faire triompher sa propre volonté dans une relation sociale(CROZIER) Déterminant des relations entre membres d’un groupe POUVOIR peut être: individuel, collectif, traditionnel, charismatique, rationnel-légal, politique, etc. Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.2- Pouvoir et autorité • Notions complexes, ambigües • Souvent confondues par le sens commun
• CEPEDANT, elles différentes et renvoient à des réalités distinctes dans les interactions au sein des groupes AUTORITE Autorité = le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir (FAYOL) Elle a pour corollaire la responsabilité qui est la sanction qui accompagne l’exercice du pouvoir Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) • Autorité toujours liée à une position dans une structure, une organisation • Autorité dépend de la position hiérarchique de son détenteur par rapport à d’autres • Plus la position hiérarchique est élevée, plus l’autorité est forte
• Principe de l’autorité ne peut se définir à partir de celui qui la détient, mais de celui qui l’accepte • Autorité = base du pouvoir dans les organisations fortement hiérarchisée (bureaucratie, administration) Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) POUVOIR Elément important de la vie de groupe Il décide des rapports entre membres du groupe Il donne une idée des enjeux, des acteurs, des ressources des acteurs, des zones d’incertitude et du systèmes d’action concrets Pouvoir obtenu dans le feu des interactions entre membres du groupe
Contrairement à l’autorité, le pouvoir n’est pas forcément lié à la hiérarchie Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Pouvoir peut être détendu par n’importe quel acteur du groupe, quel que soit sa position hiérarchique
Son étude donne une idée des rapports de force dans le groupe, des jeux et des stratégies développées par les acteurs Selon CROZIER: « (..) Le pouvoir est comme une dimension fondamentale et inéluctable de toute relation qui peut toujours s’analyser comme un embryon d’action collective impliquant marchandage et intégration » (Crozier & Friedberg, 1977, p. 32) Pouvoir est construit contrairement à l’autorité est prédéfinie et antérieure à l’action Pouvoir peut être exercé individuellement ou collectivement Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.3- Les rôles et le statut •
Deux termes importants pour éclairer le rapport de l’individu et de ses différents systèmes sociaux 3.3.1- Les rôles
+ ROLE = Ensemble de normes et d’attentes qui régissent les comportements d’un individu du fait de son statut social ou de sa fonction dans un groupe •
Rôles donnent une idée du jeu des acteurs dans le groupe
•
Rôles appris sur la base des statuts actuels et futurs
•
Rôle = comportement explicite de l’individu
•
Rôle = aspect dynamique du statut: ce que l’individu doit faire pour valider sa présence dans le statut
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Caractère social du rôle Rôle transforme l’action individuelle en action sociale: deux raisons
- Exercice d’un rôle suppose nécessairement l’exercice corrélatif d’autres rôles (Epouse / Mari) - Rôle résulte d’un processus d’institutionnalisation qui l’inscrit progressivement dans les pratiques sociales invétérées grâce à l’habitude et la routine Institutionnalisation détermine les droits, devoirs et obligations liées au rôle Rôle formé par la routine créée parle individu en s’inspirant de la routine des autres Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Rôles assignés et rôles acquis Existence de deux (2) grands paradigmes dans l’analyse du rôle par rapport au statut: déterminisme et actionnalisme A- Le déterminisme: double point de vue
On ne choisit pas toujours son rôle, ni son statut: ils sont attribués à l’individu indépendamment de ses aptitudes et de ses mérites personnels
Attribut peut aussi se gagner par l’exploitation des dispositions naturelles ou du mérite
B- L’actionnisme
Rôle marqué par l’empreintes de initiatives personnelles
Attributs importants et périphériques permettent à l’individu d’avoir diverses possibilités d’action
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Pluralité des rôles Tout individu assume un certain nombre de rôles Existence d’une liberté possible et d’une marge de jeu possible entre l’exercice de différents rôles donnés par différentes institutions (Goffman) Possibilité pour l’individu de profiter de ce jeu et de la proximité de certains pour servir ses intérêts Liberté d’action introduit la responsabilité Cependant, il existe certaines stratégies mises en place par l’individu pour fuir ses responsabilités Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Singularité des rôles Existence d’une place à la possibilité d’action et de liberté (variance fonctionnelle)
Impossibilité de connaître toutes les directives et tous les aspects liés à notre rôle Existence d’une grande part d’improvisation et de liberté personnelle Notion de rôle distance = possibilité laissée à l’acteur de ne pas s’identifier à son rôle (Goffman) Prise de distance = possibilité de se rendre compte des différentes attentes face à ses et d’une nouvelle possibilité de jeu. Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.3.2- Le statut + STATUT = place occupée par un individu donné dans un système donné à un moment donné
• Statut = position occupée dans la structure sociale Statut renvoie à la position occupée par l’individu dans le système de prestige de sa société.
Tout statut est associé à des rôles donnés Les statuts sont assignés à l’individu sur la base de son âge et de son sexe, de sa naissance ou de son mariage dans une unité familiale donnée, etc. Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Statut actuel et statut latent Plusieurs individus peuvent occuper simultanément un statut donné dans un système, connaître et exercer un simultanément le rôle qui est associé à ce statut Inversement un même individu peut occuper, à la fois, plusieurs statuts différents et connaît tous les rôles qui s’y rattachent Chacun de ces rôles relève d’un des systèmes d’organisation auxquels il participe CEPENDANT, il est impossible d’assumer simultanément tous ces rôles pour un individu Il agit tantôt selon un statut et son rôle, tantôt selon un autre Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) + Statut actuel = statut selon lequel un individu agit à un moment considéré + Statut latent = ensemble des autres statuts mis en vacances au moment de l’affirmation du statut actuel Ajustement des rôles Différents statuts de l’individu sont actualisés à des moments différents
Cependant, il est interdit que les rôles qui sont associés aux différents statuts se heurtent de front Les rôles associés aux statuts d’un même système doivent être ajustés pour éviter les conflits
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.4- Les différentes approches du pouvoir • Comme élément des relations sociales, le pouvoir peut revêtir trois formes différentes (WEBER) • Ces formes rendent compte des différents types de légitimité
• Distinction de quatre niveau d’appréhension des phénomènes de pouvoir: comme un attribut personnel, comme une fonction, comme un relation, comme un système.
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.4.1- Pouvoir comme attribut personnel
• Performance d’un groupe est déterminée en grande partie par sa structure de commandement et la valeur du chef • Importance de la détermination des critères des bons chefs • OBJECTIF = sélectionner et former les chefs à bon escient • Importance des facteurs personnels du pouvoir: caractéristiques physiques, psychologiques, niveau socioculturel, intelligence, type de compétences etc. Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite)
• Forte contestation et remise en question de cette approche • ARGUMENT CRITIQUE ESSENTIEL = Si facteurs personnels important dans l’émergence des phénomènes de pouvoir, donc ils n’existent pas de manière intrinsèque et n’exercent d’influence que dans et par la relation établie avec d’autres individus dans une situation donnée.
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.4.2- Pouvoir comme fonction • GROUPE = diversification et complémentarité des tâches Existence d’un principe organisateur qui coordonne et contrôle la production du groupe Pôles de la production et d l’organisation peuvent être plus ou moins éloignés - Dans les petits groupes ou systèmes d’autogestion, les deux peuvent être pris en charge par les mêmes personnes
- Dans les grandes organisations, les deux pôles sont séparés entre dirigeants et exécutants relations de pouvoir Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Deux dimensions du leadership 1ère dimension: Efficacité du groupe, réalisation de son but et tous les moyens qui vont avec.
Aspects opératoires, techniques et méthodologiques qui permettent la production du groupe. 2ème dimension: Conservation du groupe et tout ce qui va avec la préservation et le développement d’un climat qui assure sa cohésion et l’envie des membres de s’y maintenir - Degré d’intérêt et pour la tâche de motivation - Relations tissées entre différents membres Dimension liée aux aspects émotionnels et affectifs, aux valeurs partagées ou contestées qui fondent le groupe Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Effets de ces deux dimensions Il existe un impact d’une centralisation sur la tâche ou sur les personnes, de la part des dirigeants, sur la satisfaction et l’efficacité des subordonnés Descriptions faites par les subordonnés permet de mesurer la considération des supérieurs pour les premiers. Ces deux dimensions ne permettent pas de définir un style de commandement idéal, ni de prévoir les effets de tel type de comportement d’un chef sur la satisfaction et l’efficacité des subordonnés AUTRES ELEMENTS: attitudes, besoins et attentes des subordonnés, leurs normes, leurs valeurs, exigence de la tâche, la caractéristiques et organisation du groupe Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Caractéristiques de la situation Echec d’un modèle bi-dimensionnel du commandement car très lié aux attitudes du chefs (Fiedler, 1967)
Typologie des situations: trois variables Rapports affectifs en chef et subordonnés déterminent la « popularité » du chef (bons, médiocres, mauvais)
Critères de définition de la structure de la tâche -
Congruence Clarté du but Multiplicité des chemins vers le but Spécificité de la solution
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) • Pouvoir donné au chef dans l’organisation - Moyens institutionnels pour se faire obéir (droit de choisir ou de révoquer les membres du groupe, droit d’accorder des récompenses ou des sanctions Variables plus importantes dans une situation de commandement que la simple mise en relation des comportements du chef et de la performance
Voir (rôles et statut)
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.4.3- Pouvoir comme relation HYPOTHESE = Le pouvoir n’est effectif que parce que les individus s’y soumettent quelles que soient les raisons Dimension psycho-affective du pouvoir Relations entre un meneur et une foule nouées par des forces psychiques, affectives et inconscientes (Le Bon, Tarde, Taine, Freud)
Trois états affectifs aux tonalités émotionnelles différentes - La dépendance: leader seul capable de satisfaire les besoins du groupe (suggestions, idées, sécurité…) - L’attaque fuite: face au danger (leader attise la haine et la colère des individu et leur fournit un traitre ou un ennemi à combattre) - Le couplage: attention du groupe tournée vers un événement heureux à venir, capable de transformer le groupe (nouveau leader) Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Bases du pouvoir POUVOIR = influence maximum qu’un individu peut exercer sur un autre (French et Raven, 1959, 1965) POUVOIR = résultante de la tentative d’influence de l’un et de la résistance éventuelle de l’autre
Structure de la relation déterminée par l’élément qui détermine l’obéissance de l’un et le pouvoir de l’autre Cinq types de pouvoir selon French et Raven: Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) ■ Le pouvoir de coercition - perception de l’une des personnes que l’autre a la possibilité de lui infliger des punitions (renforcement négatif) - Emploi de sanctions négatives suscite de fortes résistances et pousse le destinataire des sanctions à tenter d’échapper à l’autorité - Ce type de pouvoir implique la surveillance ■ Le pouvoir de récompense - Perception de l’un des partenaires que l’autre peut le récompenser pour sa conformité à ses injonctions (renforcement positif) - Moins de surveillance car la répétition des renforcements positifs atténue la résistance ■ Le pouvoir de référence - Identification de l’influencé à l’influenceur - Adhésion et conformité à la source d’influence dépendent de l’attraction qu’elle exerce Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) ■ Le pouvoir de compétence - Perception de l’un des partenaires que l’autre a une expérience ou des connaissances spécifiques dans tel ou tel domaine ou les deux sont impliqués - Pouvoir limité - La base c’est-à-dire la compétence qui effective ou supposée ne se maintient que si elle n’est pas remise en cause - Pas de surveillance ■ Le pouvoir légitime - Reconnaissance par l’influencé que l’influenceur a le droit d’exercer une action sur lui - Reconnaissance dépend de l’acceptation des valeurs ou du code qui soutendent le pouvoir de l’un sur l’autre (intériorisation des valeurs culturelles d’une société, acceptation de la structure sociale du groupe, acceptation du système de délégation)
Analyse stratégique du pouvoir (cf. CROZIER) Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) 3.4.4- Le pouvoir comme système • Pouvoir ne prend pas forcément la forme d’un ordre transmis par un homme à un autre • Les comportements des individus dépendent de la définition des fonctions, des consignes d’actions, des chartres, des règlements et des ordres écrits • La structure des organisations et le champ social sont le lieu d’application des mécanismes de pouvoir dans leur mode de régulation et de contrôle, et pas seulement dans les rapports entre les individus et les groupes • Compte rendu des mécanismes qui aboutissent à l’obéissance du chef et entraînent l’adhésion à une logique Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) Le système d’emprise + EMPRISE = répercussions sur les individus des mécanismes de régulation et de contrôle qui touchent leur vie quotidienne et les contraignent Emprise et répercussion -
Etude psychosociale est nécessaire pour situer la notion de système d’emprise au niveau des structures macrosociales contemporaines (Robert Pagès, 1973)
-
Ensemble des variables psychologiques et non psychologiques qui déterminent les comportements même de manière diffuse et indirecte par la menace de sanctions ou la persuasion
-
Systèmes d’emprise produisent des effets d’impuissance et de dessaisissement sur les individus qui sont affectés par leurs actions
Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite) - Différents systèmes d’emprise caractérisés par leur source, leurs moyens de diffusion, leur zone spatiale, leur durée, leur population qui peuvent être virtuelles et concerner les générations futures (écologie) - Système d’emprise est d’autant plus puissant qu’il agit, non seulement, dans le temps et l’espace, mais aussi ses répercussions se propagent dans un avenir plus ou moins lointain - Systèmes d’emprise orientent les comportements des individus et les atteignent selon des modes d’impacts variés: psychologiques, physiologiques, économiques (mode de circulation et de distribution des biens et es ressources), spatio-temporels (organisation des espaces et du temps), institutionnels (organisation, hiérarchisation et régulation des groupes sociaux) Ndiaga NDIAYE
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III- Le pouvoir dans les groupes (suite et fin) Emprise et dépersonnalisation Systèmes d’emprise participent à la personnalisation des rapports de pouvoir qui s’y déploient et le rendent impalpable et incontournable Exemple des multinationales qui s’appuie plus sur un gouvernement des règles que celui des ordres Existence d’une direction mondiale qui élabore les politiques et définit les objectifs Ces objectifs très précisément définies par des règles consignées dans des manuels qui codifient les champs d’activité et les champs relationnels de chacun
Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes + Communication = Du latin communicare, la communication est l’action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un, ou de les mettre en commun s’il y a échange. • COMMUNICATION désigne le contenu de ce qui est communiqué ou le fait d’être en relation avec quelqu’un
• En Sociologie: la communication est l’ensemble des phénomènes qui peuvent intervenir lorsqu’un individu transmet une information à un ou plusieurs autres individus à l’aide d’un langage articulé ou d’autres codes (ton, gestuelle, regard, respiration etc.) Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes (suite) • -
En science de communication, la chaîne de communication est constituée: De l’émetteur (ou expéditeur) Du récepteur (ou destinataire) Du message qui est transmis de l’un à l’autre Du code qui sert à transmettre le message (langue…) Le canal de transmission (voix, téléphone…) Le contexte
Dans entreprise, la communication est l’ensemble des techniques et moyens lui servant à se présenter elle-même, son activité ou ses produits et services Dans le groupe, la communication est l’élément qui permet aux membres de s’identifier les uns par rapport aux autres et de partager tous les événements rencontrés dans la vie quotidienne
La forme qu’elle prend dépend de la nature du groupe, de ses normes et de ses mécanismes de prise de décision Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes (suite) 4.1- La nature du groupe • De la nature dépend le type de communication • Plus la dynamique est forte, plus la communication est bonne • La communication revêt des formes différentes selon les groupes
• -
Les quatre (4) réseaux de communication (LEAWITT) En chaîne; En cercle; En roue; Tous circuits.
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Les quatre (4) modèles de description des processus de communication selon Leawitt (1951) En Cercle
En Chaîne
En Roue
Tous Circuits
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IV- La communication dans les groupes (suite)
4.2- Les normes du groupes + Normes = convention stipulant la façon dont les individus devraient se comporter les uns vis-à-vis des autres. Types de normes
• Elles peuvent revêtir des formes diverses et variées en fonction des situations et des groupes: officielles, officieuses, sociales, de procédures et de travail. Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes (suite) Normes officielles = Ententes publiquement définies qui exposent les comportements appropriés et ceux qui ne le sont pas Normes officieuses = Ententes qui ne sont pas ouvertement statuées, mais qui ont autant de forces que les normes officielles Normes sociales = Ententes régissant les relations des membres entre eux Normes de procédure = Ententes décrivant la façon dont le groupe doit entreprendre ses activités. Normes de travail = Ententes concernant la façon dont la tâche doit être accomplie par le groupe pour atteindre ses objectifs. Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes (suite) 4.3- La prise de décision • La communication est un élément important la prise de décision dans le groupe • Elle permet au groupe d’avoir les informations au moment opportun pour prendre la meilleure décision possible • La survie du groupe dépend de la maîtrise de la communication qui assure la cohésion qui unit les membres • La cohésion est le phénomène qui maintient unis l’ensemble des membres du groupe vers l’accomplissement de la tâche fixée et empêche sa désintégration. • Elle traduit la volonté de ses membres à appartenir au groupe et y maintenir une participation active
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IV- La communication dans les groupes (suite) Une décision peut être prise individuellement ou collectivement Décisions collectives = celles programmées relatives aux procédures répétitives et routinières Décisions individuelles = celles non programmées relatives aux problèmes de grande envergure
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IV- La communication dans les groupes (suite)
LA PRISE DE DECISIONS : quatre (4) étapes: Repérer le problème et l’analyser
Concevoir une ou des solutions
Choisir une solution
Mettre la solution en application
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IV- La communication dans les groupes (suite) Les facteurs de cohésion dans le groupe La motivation - Individus intègrent des groupes pour poursuivre des buts motivants - Cette motivation est renforcée dès lors que le groupe répond aux besoins individuels de ses membres -
Les facteurs socio affectifs Satisfaire un besoin de reconnaissance, Chercher à exercer du pouvoir sur les autres, Eprouver de la satisfaction à développer un réseau d’amitiés, Vouloir s’engager dans l’action collective, Souhaiter appartenir à une communauté qui partage des valeurs proches des siennes.
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IV- La communication dans les groupes (suite) • Les facteurs de cohésion structurels taille du groupe et proximité La cohésion est généralement plus élevée : - Quand les membres du groupe sont proches (âge, milieu social, valeurs partagées, attitudes et besoins communs). La proximité géographique qui facilite la fréquence de rencontres physiques favorise également la cohésion. - Dans les petits groupes dont les personnes se respectent mutuellement pour leurs compétences respectives. Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes (suite) 4.4- Les avantages du groupe • Appartenir à un ou des groupes donne un certain nombre d’avantage: - Ressources: groupe ayant plus de ressources que les individus pris isolément, chaque membre en profite; - Précision: Probabilité accrue de pouvoir reconnaître ses erreurs plus de précision dans sa communication et ses actes;
- Engagement: Un groupe peut générer un engagement accru pour appliquer les solutions choisies Ndiaga NDIAYE
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IV- La communication dans les groupes (suite et fin) 4.4- Les inconvénients du groupe • Appartenir à un groupe fait entrevoir un certain nombre d’inconvénients: - Absence de vision critique: membres prennent des décision tellement rapidement qu’ils le font sans avoir toutes les informations importantes;
- Domination par une minorité: quelques membres plus bruyants ou qui s’expriment davantage guident les prises de décisions - Tendance au conformisme: tendance à suivre le mouvement, ce qui peut avoir pour résultat de mauvaises décisions Ndiaga NDIAYE
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