Gem Mother A Pie

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PREFACE

C'est pour moi un très vif plaisir que de préfacer l'important travail du Docteur Pol HENRY de Bruxelles. D'abord pour une raison purement personnelle. Pol HENRY est un ami depuis longtemps. Un ami solide. ll m'a prouvé son amitié dans des moments difficiles, je I'en remercie. Ensuite parce que j'estime nécessaire de rappeler pour certains, préciser pour d'autres que Pol HENRY est le "créateur" de la Gemmothérapie. C'est lui qui le premier, à ma connaissance, a eu l'idée d'employer une thérapeutique humaine des bourgeons végétaux, plutôt que la plante adulte. Et c'est à la suite d'une rencontre que j'eus avec lui à Bruxelles, à I'initiative du Docteur O.A. JULIAN, que je décidai d'étudier et d'expérimenter sur une large échelle tous ces "bourgeons,, qui m'apparurent si riches de possibilités au vu de I'immense fichier de Pol HENRY. C'est ainsi que naquit la "GEMMOTHERAPIE CLINIQUE" dont on sait le développement actuel et les applications si vastes. Médecins homéopathes et médecins phytothérapeutes I'utilisent couramment. O.A. JULIAN dans sa Concrétologie Homéopathique a montré sa place dans l'ordonnance biothérapique. Nous même avons, sur le plan laboratoire, objectivé l'action de nombreux bourgeons, en particulier le RIBES (cassis). Pol HENRY, tout en explorant cette approche clinique, construisit sâ .ffiéthode informatique" sur des fondements biologiques précis. S'appuyant sur une immense expérimentation réalisée sur I'animal recoupée par les résultats obtenus sur l'homme, intégrant sur ordinateur des paramètres originaux, Pol HENRY construisit une thérapeutique globale prenant en charge le destin protéïnique de I'homme. Associant enfin aux végétaux certains sels chimiques obtenus par lui dans des conditions déterminées, il fut à même de traiter avec succès des cas dépassant parfois la clinique habituelle. De cet élargissement il parlera ultérieurement. Ce livre est le fruit du travail acharné que Pol HENRY accomplit depuis plus de 20 ans. Sa rigueur est certaine, son importance grande. Tout en étant résolument tourné vers I'avenir, il marque l'épanouissement d'une æuvre et à

ce titre mérite tout notre respect. Je suis sûr qu'il sera pour tous les médecins intéressés par les idéaux que nous défendons à la Société Médicale de

Biothérapie, le point de départ d'une réflexion nouvelle et l'occasion d'un enrichissement scientifique pour le meilleur du rayonnement de la Gemmothérapie.

Docteur Max TETAU Président de la Société Médicale de Biothérapie. Paris - Montrichard.

lntroductaon à la méthode

La gemmothérapie est une thérapeutique basée sur la mise en valeur de l'énergie biologique potentielle des végétaux et des minéraux. Toute substance végétale embryonnaire ou en voie de formation, toute substance minérale contenant des éléments de structure des protéines ainsi

que les métaux du même groupe après élaboration font partie de la gemmothérapie végétale et minérale. Le présent ouvrage traitera uniquement de la gemmothérapie végétale.

Si l'on considère l'ensemble de la végétation actuelle, celle-ci est dominée par les arbres. La strate arborescente forme l'essentiel de la forêt; dans les sous étages on distingue la strate herbacée, la strate muscinée et la strate humifère. ll existe entre les différentes strates des interférences déterminan-

tes pour la vie forestière; ces interférences se caractérisent selon

un

ensemble de modalités dans un milieu où vivent en symbiose des végétaux de strates différentes. ll existe une relation étroite entre les microorganismes de l'humus et les organes souterrains des plantes supérieures. La vie des végétaux dans la forêt est liée à des processus antagonistes ou symbiotiques qui réalisent depuis des milliers d'années l'aspect des groupements végétaux. L'évolution des arbres remontent à quatre cent millions d'années, quand le

psilophyton, après l'adaptation des algues au milieu aérien a pris un port dressé dominant ses voisins rampant sur le sol et captant la lumière du soleil au détriment des autres végétaux. Au cours des âges certaines plantes

dressées se lignifièrent, permettant une extension en hauteur formant des arbres rudimentaires possédant de longues feuilles semblables à celles de nos fougères et se reproduisant par l'intermédiaire de spores.

L'évolution postérieure des végétaux aboutit à la formation de graines compoôées d'un embryon et de substances nutritives permettant un meilleur départ de la plantule. Ce fut l'ère des cordaiTes, aujourd'hui disparus, qui fût un maillon important dans la venue des conifères, arbres à graines nues, puis de celles des feuillus, arbres à graines protégées. Ce sont les jeunes pousses de ces végétaux qui sont appelées bourgeons chez les arbres les plus

évolués qui forment la base de la gemmothérapie végétale. L'introduction de jeunes pousses de la strate arbustive puis de la strate herbacée sous forme de sommités fleuries forment le trépied de la gemmothérapie végétale.

Cette étude est limitée aux forêts mixtes ou feuillues de la zone atlantique européenne avec introduction de quelque espèces méditérranéennes caractéristiques. ll est possible d'adapter un même système pour tout type de forêt possédant des caractéristiques écologiques et phytosociologiques différentes.

Malgré le nombre d'espèces différentes assez pauvre en Europe les espèces de la région parisienne représentent les variables résiduelles de la grande période glaciaire qui se sont réintroduites dans des conditions beaucoup plus difficiles qu'en Amérique ou en Chine. Leur migration vers le Sud sous la poussée du froid fut barrée en Europe par des chaînes de montagnes transversales à leur progression et quasi infranchissables. (Pyrénées, Alpes, Carpates). Avec la lumière du soleil, I'air, I'eau et des éléments minéraux, I'arbre peut vivre des centaines, voire des milliers d'années. L'arbre est un végétal lignifié dont seule une petite partie du tronc adulte est réellement vivante. C'est une pompe remarquable absorbant d'énormes quantités d'eau sans bruit et sans travail apparent, par un réseau capillaire qui s'obstrue pour former l'aubier, ou bois de cæur inactif, tandis qu'une mince couche cellulaire, se multipliant au printemps et appelée Cambium, forme vers I'extérieur le liber qui véhicule la sève élaborée pour former par après l'écorce. Cette croissance annuelle permet de lire le Journal de la vie passée de I'arbre par l'étude de ses anneaux.

Le bourgeon est le principal réservoir des méristèmes primaires, ou groupements de cellules jeunes au rapport nucléoplasmique élevé, au chondriome homogène, aux vacuoles petites et denses, à parois minces, aux plastes non élaborant et à multiplication aux grandes possibilités. Si la cellule végétale en voie de différenciation a entamé son cycle mortel, il n'en est jamais de même des méristèmes apicaux (les bourgeons feuillés) qui gardent une continuité embryonnaire intéressant toutes les plantes vasculaires; les pousses printanières d'un arbre vieux de quelques centaines d'années croissent grâce à l'activité de méristèmes directement issus de ses méristèmes primitifs, en d'autres termes, grâce à la prolifération de cellules semblables à celles de I'embryon qu'il fut jadis. C'est pourquoi l'on a pu dire que la croissance d'une plante vasculaire est une embryogénie indéfinie.

I

Morphologiquement le bourgeon est un point végétatif méristématique central à cellules périphériques mitotiques se différenciant en un rameau à phyllotaxie dirigée. Le bourgeon ou la jeune pousse centralise donc deux potentialités thérapeutiques : les vertus embryonnaires du méristème, les vertus chimio et photosynthétiques de la feuille. Le génie du végétal est inclus au cæur même du méristème latent central, car il est expérimentalement prouvé qu'une seule de ces cellules peut redonner tout le végétal.

Quand on étudie les conditions d'initiation d'organes sur des cals, on remarque que de faibles quantités d'adénine (une purine) forçait ces cals à former des bourgeons. Une substance chimiquement très proche de l'adénine, appelée cinétine, s'est montrée encore plus efficace que l'adénine pour induire des divisions cellulaires conduisant à la formation de bourgeons. Le développement des bourgeons comme la croissance des embryons est surtout dépendant des gibbérellines, une autre phythormone. Quant aux auxines, elles sont pour les bourgeons des inhibitrices totales. Par la photosynthèse, ce sont les végétaux verts qui captent la lumière du soleil au moyen de leur pigment : les chloroplastes, et là rattachent tout le

cycle de la vie à ce puissant moteur extraterrestre : le soleil, qui tire son énergie des remaniements atomiques effectués en son sein. Ce type d'emploi de l'énergie atomique par les photons solaires est depuis des centaines de millions d'années l'apanage des végétaux.

L'autotrophie vis-à-vis du carbone est basée dans la grande majorité des cas sur l'utilisation de l'énergie lumineuse. Le processus photosynthétique est non seulement un mode de fabrication des glucides, mais également dirigé par le noyau qui contient les supports de l'hérédité : une source de synthèse protidique. Au microscope électronique, des coupes de chloroplastes les font apparaître comme un ensemble de doubles lamelles qui se trouvent comprimées en de nombreux points, formant des paquets épais. ll est possible que les molécules de chlorophylle soient arrangées sur ces lamelles en couches monomoléculaires.

En tout état de cause, la chlorophylle ressemble dans sa structure moléculaire à la partie colorée du pigment du sang, I'hème de l'hémoglobine.

on peut affirmer que la photoautotrophie vegétale est le processus central autour duquel gravite toute la vie terrestre actuelle. Quant on sait que les plantes sont pour les animaux et pour l'homme la seule source d'éléments inorganiques indispensables à leur croissance et leur santé, on comprendra que toutes les sources de la vie, minéraux, glucides, protides, lipides nous viennent des végétaux par I'intermédiaire absolu de photosynthèse et de la sève des plantes. Parmi ces macroéléments, le plus remarquable est le

cause de sa participation directe dans la photosynthèse comme élément central de la molécule de chlorophylle. Les cellules jeunes sont beaucoup plus aptes à réaliser la synthèse des protéines du protomagnésium

à

plasme que les adultes. Pour une feuille comme pour une racine, il existe un vieillissement marqué par l'appauvrissement des facultés de synthèse et par la tendance à la prédominance des dégradations. Le bourgeon, par son méristème apical primaire, a gardé quelque soit l'âge de I'arbre cette faculté anabolique totale de la cellule embryonnaire primitive' Le bourgeon ou la jeune pousse printanière sont les éternels porteurs des potentialités totales et particulières des végétaux. La phytothérapie qui ne devient pas phytembryothérapie perd le génie vital du végétal pour n'employer que ses élaborations secondaires à des fins non plus organiques et

cellulaires, mais uniquement fonctionnelles et métaboliques'

L'élongation du bourgeon n'est qu'un élargissement plastique dÛ à une invasion d'eau et la formation du vacuoles ainsi qu'une augmentation simultanée des cloisons de cellulose.

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ECOLOGIE ET PHYTOSOCIOLOGIE

La phytogéographie est la cartographie générale, ou la répartition des végétaux sur le globe. Ces notions de peu d'utilité pour la thérapeutique ne peuvent être qu'esquissées par rapport aux différentes aptitudes des végétaux à supporter le froid, la lumière, I'humidité, la qualité de I'humus. En partant du Pôle Nord vers l'équateur dans la zone septentrionale, on distingue à partir du grand froid les premiers végétaux de la toundra, Betula, Alnus, Salix, Sorbus, Vaccinium Vitis ldea, tous végétaux aux grandes vertus adaptatives au froid. Puis vient une zone qui représente un tiers environ des forêts du globe et

qu'on appelle la Taiga. La Tai§a présente une homogénéité floristique remarquable; ses arbres, ses buissons, son bous-bois se rangent dans un très petit nombre de genres décomposés en espèces vicariantes. Ce sont les grandes forêts de conifères canadiennes, scandinaves, et sibériennes où vivent les Epicéas, Pinus Sylvestris, Betula Populus, Alnus, Sorbus, Rubus, Viburnum, Vaccinium.

Un survol de la Taiga fait apparaître des surfaces aquatiques occupant souvent le tiers du territoire. Vastes clairières gorgées où l'eau n'affleure pas toujours et limitées dans sa moitié sud par de hautes tourbières où le sol minéral est saturé d'eau et où vivent des mousses du genre Sphagnum, mousses qui sont capables de vivre avec une alimentation minérale extrêmment faible dans une eau acide (PH entre 2,5 et 4) et constituant le matériel de choix pour l'étude des fossiles; les plantes compagnes des tourbières; Vaccinium, Calluna, Ledum Palustre sont caractéristiques de I'hydrophilie froide.

Au Sud de la Taiga se trouve la forêt à feuilles caduques européenne, limitée de la TaTga par la forêt mixte; les bourgeons de la forêt européenne à feuilles caduques forment donc la zone réduite nrais essentielle de cette étude. ll est à noter cependant que certains conifères de la Taïga ont été introduits ainsi que certains arbres et plantes pionnières de la Toundra. La forêt tempérée chaude de la zone méditérranéenne forme la fin de notre 11

étude, qui ne comporte aucun arbre des forêts tropicales et subtropicales. L'étude des substances minérales (cendres) et de I'azote dans les principaux ÿpes de végétations de l'hémisphère nord montre que ces substances augmentent dans la biomasse de la Toundra, pour avoir son maxirnum dans les chênaies : cette augmentation est respectée dans les troncs et les tiges mais est inversée pour les feuilles et les racines. La biomasse de la Toundra est dominée par les éléments Potassium Silicium, alors que la biomasse de la ïaTga est dominée par le Calcium ainsi que celle de la forêt tempérée, pour retrouver la prépondérance du Silicium dans les steppes semi-arides et arides.

L'eau acide des tourbières a solubilisé une mince couche progressive des sédiments minéraux du sol surtout silicique mais au fur et à mesure de I'augmentation de la chaleur et de l'évolution des espèces feuillues, la prépondérance du calcium sera un facteur de croissance de ces grandes feuilles où dominera la chênaie, pour retomber, avec la dégradation forestière, vers la silification du sol, facteur de nanisme où pousse la ronce ou les plantes de la lande.

Cette esquisse des forêts septentrionales va nous permettre de mieux comprendre la phytosociologie et l'écologie de la forêt tempérée. lci le facteur froid est moins prépondérant pour laisser la place au facteur lumière et sol. La plupart des groupements végétaux ont subi depuis des siècles I'influence de l'homme; cependant de larges surfaces boisées ont conservé en tout ou en partie leur llore ligneuse, arbustive et herbacée originelle.

Les forêts hygrophiles issues des tourbières ou en bordure de celles-ci sont dominées par Alnus Glutinosa qui représente l'arbre par excellence de l'humidité froide ou la vie de réchauffement; on distingue I'aulnaie à sphaigne, les taillis tourbeux, I'aulnaie f rênaie, l'aulnaie peupleraie, les forêts riveraines sur alluvions. Les forêts mésophiles ou mésoxérophiles les plus abondantes Sont Surtout des chênaies sur sol calcaires et à bonne nitrificatiOn pouvant se dégrader en chênaies hêtraies ou hêtraies Suivant la moins bonne nitrification et l'acidophilie des sols; I'action polluante de l'homme pOuvait entrainer I'ormaie rudérale. Ces types de fôrets progressivement dégradées deviennent la lande. Cette description sommaire sera plus détaillée par la suite car les associations thérapeutiques qui seront étudiées sont exclusivement déterminées par ces groupements végétaux, chaque type de 12

terrain représentant un type d'arbres, d'arbustes et de plantes herbacées déterm inées en thérapeutique.

L'arbre production ligneuse des végétaux domine toute la flore et détermine parfaitement les directives thérapeutiques à partir du moment où celles-ci sont biologiquement et expérimentalement établies.

La biologie expérimentale permet par une étude précise de l'action des arbres et des plantes sur l'étude des protéines des mammifères de les faire cadrer parfaitement avec l'évolution du sol et de I'hydrophile d'une forêt où les conditions du climat varie peu. L'évolution de la forêt, voire des groupements herbacés non forestiers, permet d'associer un terrain caractéristique végétal à un syndrome biologique animal et de conduire ainsi une information juste en vue d'une thérapeutique adéquate douce et profonde.

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LES FONDEMENTS BIOLOGIOUES DE LA METHODE

La méthode est basée sur l'étude des constituants du plasma sanguin ainsi que sur l'étude des cellules qui baignent ce plasma : les globules rouges et les globules blancs, non pas sur le sang circulant, mais dans la moëlle osseuse où sont constituées ces cellules.

ll suffit de laisser coaguler le sang frais dans un récipient pour le voir se prendre en une masse consistante rouge : le caillot; un peu plus tard ce caillot se rétracte laissant exsuder un liquide jaune ambré : le sérum. Si nous lavons le caillot rétracté sous un filet d'eau il se décolore laissant échapper les globules entrainés par I'eau; il reste une masse molle blanche faite de filaments enchevêtrés appelée : fibrine, issue du fibrinogène du sang circulant. Le caillot ayant donc par sa coagulation éliminé le fibrinogène et les éléments figurés; il reste le sérum dont la composition est la suivante : pour 1000 gr : eau 900 gr sels minéraux 9 gr protides 70 à 80 gr (Albumine 40 à 50 gr Globulines 20 à 30 gr)

substances azotées non protidiques (urée, acide urique) 0,4 glucides 1 gr

lipides5à109r Le sérum (plasma moins fibrinogène) présente donc 10 % de substances dissoutes, ces dernières se trouvant sous des formes physiques variées : solutions vraies (sels minéraux glucose) solutions colloTdales (Albumine Globulines) émulsions (lipides); l'urée, l'acide urique etc. sont des déchets du métabolisme cellulaire à éliminer du corps. L'étude biologique de l'action d'une plante est déterminée principalement par l'étude des protéines du sérum.

Pourquoi l'étude des protéines

?

système solaire, il y a entre 5 à 10 milliards d'année. A ce moment tout le système était, hypothèse générale-

ll faut remonter à l'origine de notre

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ment admise, une immense sphère de gaz chauds en rotation rapide composée d'atomes libres. La gravitation entraina la plus grande masse des atomes légers : l'hydrogène vers le centre de la sphère pour former le soleil (usine formée d'hydrogène se changeant progressivement en helium). Autour du soleil et par le refroidissement progressif, les atomes libres formèrent des composés qui pour la formation de la terre se sédimentèrent en boule selon leurs poids. Les atomes lourds fer et nickel au centre, les atomes plus légers silicium aluminium formèrent le manteau, enfin les atomes les plus légers hydrogène azote carbone restèrent dans les couches superficielles. Cette masse gazeuse embryon de notre atmosphère étant formée d'hydrogène, d'oxygène, de carbone et d'azote, avec I'abaissement toujours progressif de la température ce sont évidemment ces atomes qui s'unirent pour former 95 % de la matière vivante. Par une des propriétés de I'atome de carbone, celle de pouvoir se lier à d'autres atomes de carbone permettant des montages de plus en plus complexes et variés à partir du noyau carboné et des trois éléments légers (hydrogène, azote, oxygène) on en arrivera à une très grande diversité de structure dans la formation de la matière vivante.

L'étude des protéines est devenue ainsi la base expérimentale de la connaissance de I'action d'un végétal embryonnaire sur l'homme. Cette étude prend toute sa mesure depuis la découverte de l'électrophorèse. ll faut savoir que les protéines se classent d'après la forme de leurs molécules en protèines globulaires qui sont en réalité des galettes plates et en protéines fibrillaires qui sont des protéines branchues à structure irrégulière (fibrinogène) et protéines solides : myosine, kératine. Le sérum sanguin ayant perdu par la coagulation sa fibrine, ce sont les protéines globulaires du sérum qui sont étudiées. Ces protéines sont divisées selon leur poids et leur structure en albumines et globulines. L'électrophorèse permet de séparer parfaitement ces deux types de protéines, de les doser et en ce qui concerne les globulines de les séparer en quatre parties

selon une répartition physique liée à une propriété particulière de ces globulines, la dissociation ionique et la détermination du point isoélectrique. La charge électrique des protéines provient des groupes acidobasiques. Si l'on fait migrer dans un microcourant électrique le sérum tamponné à un PH déterminé, les protéines de ce sérum vont perdre selon leur poids moléculaire et leur affinité acidobasique leur potentiel bioélectrique a un point variable sur une bande de migration qui a été anciennement le papier et qui est

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actuellementungeld'acétatedecellulosemaisquipeutêtreungelde polyacrilamide,d'agaroseoud'amidon.Legeld,acétatedecellulosepermet groupe des de fixer les protéines du sérum en 5 points distincts' Le a|buminesreprésente60%desprotéinesdepoidsmoléculaireleplusbaset

àlamigrationSetrouvantlespluséloignéesdupointdedépart.Lesquatre alpha 1' groupes de migration correspondant aux globulines et appelées: alpha2,betaetgammaglobulinesreprésententenviron40%desprotéines totales.

Voicidoncnosprotéinesglobulairesdusérumdiviséesen5groupes:le groupe des albumines et 4 groupes globulinlques'

Lesalbuminesreprésententdesprotéinesdepoidsmoléculairebas,avec PHplusacide,solublesdansl'eau,dedensitéélectriqueforte,deStructure symétrique et cristal lisables.

Elleformentlamasseprotéiquedisponibled'unindividuàsadéfense globalesousformederéserveoudevéhicule'Ladiminutiondecetteréserve

de l'organisme et est liée au àisponible handicape le pouvoir de récupération

pronosticdesonaffectionencours.Pluslaréservevéhiculaired,albumine assimilablediminuepluslepronosticestréservéquantàlarécupération tissulaire de la maladie. moins Les globulines sont des protéines de structure dysymétrique'

solublesdans|,eau,depoidsmoléculaireplusélevé,dePHplusalcalinetde

réactionnel du système

densité électrique plus faible, liées aux métabolismes par l'évolution des immunitaire. Leur valeur est ici diagnostique déterminéé 4 groupes alpha 1, alpha 2, beta et gamma' protéines avec environ Ces 4 groupes représentent globalement 40 % des

5%pourlesglobulinesalphal,lo%pourlesglobulinesalpha2,l3o/"pour lesglobulinesbetaet14à20Yopourlesglobulinesgamma;cesquatre chiffresoscillantdansdesnormesvariablessuivantlesappareils. Toutchangementdanscesnormesestliéàunétatpathologiquedéterminéetl,évolutivitédelapathologieestliéeàleurprogressionmorbideallant desalphaauxgammaglobulines.L,augmentationdesfractionsalphalet hépatique sous I'effet alpha 2 correspond à une aggression de la cellule d,infectionbactérienneouviraleoud'untraumatismeviolentoud'unchoc

thermique.c'estlaréponseàuneactionaigue,nonspécifiquequiva mobiliserlalignéemyélocytairedesglobulinesblancs.Cesétatssontdonc liésàdesinflammationsaigues.Plus|,augmentationdesalphaletdesalpha 16

2 s'accroit plus l'inflammation est forte et plus le taux des albumines risque de diminuer en aggravant le pronostic; une pneumonie par exemple verra

une nette augmentation des alpha 1 et des alpha 2 mais si le taux des albumines chute d'une façon importante on aura à faire à une diffusion des phénomènes inflammatoires donc ici à une pleuropneumonie éventuelle. Les gamma globulines protéines les plus élaborées à la défense immunitai-

re risquent d'augmenter en cas de non résolution rapide de I'infection et de

donner une image où les alpha et les gamma globulines sont augmentées réalisant I'image d'une inflammation subaigue hyper alpha hyper gamma qui dans l'évolution de notre pleuropneumonie tendrait à démontrer une complication abcédante dont le pronostic serait de nouveau lié à la chute des

albumines. La montée des gamma globulines est liée

à l'entrée de

la

pathologie dans la chronicité, les tissus sont définitivement informés d'une aggression qui laissera sa marque indélébile. Le transfert des alpha aux gamma globulines est passé par les beta qui sur

le plan de l'électrophorèse ne sont peut-être pas augmentées d'une façon marquée mais qui peuvent avec l'évolution de la pathologie croître à leurtour entrainant une sommation globale des alpha, des beta et des gamma globulines. Ces trois signes globuliniques d'auto-défense sont liés à I'infection chronique locale mobilisant les défenses générales de l'organisme : tout le système lymphocytaire réagit à l'aggression; la phase aigue est passée entrainant une réponse histiomonocÿaire locale et générale de l'organisme, c'est la phase hyperplasique de la maladie. Arrivé à ce stade, il n'y a bien entendu aucune possibilité de régression physiologique et l'organisme maintient pendant un temps cette phase hyperréactive avant de sombrer dans la dépression globulinique. Les alpha globulines diminuent d'abord et laissent une hyper beta gamma globulinémie qui est liée à une réaction cirrhotique de la maladie. Cette augmentation des beta globulines peut ne pas s'être faite ou peut être déprimée avec le temps et il reste une hyper gamma globulinémie isolée signature d'un syndrome d'hyperimmunité et d'une maladie fixée qui aboutit à la fibrosclérose des tissus enflammés. Si enfin cette hypergamma globulinémie se déprime pour entrer en hypogamma tous les signes d'un déficit immunitaire sont là. Ce déficit isolé n'est pas toujours la conséquence d'un état postinflammatoire mais d'un déficit primitif plus génétique mais s'il est accompagné d'une augmentation des alpha ou des alpha beta globulines il signifie la phase terminale d'une vieille inflammation entrainant des risques

par fuite de trouble de la perméabilité du rein avec les signes de néphrose albuminique. peut juger Par ce bref aperçu de l'évolution des bilans globuliniques l'on par du degré de la réaction pathogène de l'individu à son infection, ceci l,augmentation quantitative des globulines, ainsi que du stade d'évolu'tion de globulines. sa pathologie par le type d'augmentation ou de dépression de ses et de maladie la de aspécifique cette évolution globulinique est totalement d'un limitée mais importante I'atteinte de l'organe. ll s'agit d'une information pour état pathologique généralisé. Les cinq paramètres sont insuffisants plante ou déterminer l'indication de I'action d'une plante, d'une partie de d'un fractionnement d'un extrait global de cette plante mais ils forment la d'abord base de la prescription biologique car chaque plante est caractérisée la aspécifique par son action sur l'électrophorèse qui délimite d'une façon

réaction de l'individu à sa maladie. personAu moment déterminé de la pathologie, l'individu fait sa réaction degré passe autre un à se nalisée. L',étude des colloides protéiques du sérum de mesure que celui de l'électrophorèse' peut Tout système liquide contenant des particules d'une autre substance avec de vraie une solution selon la dimension des particules constituer Les grossières. particules petites particules et une suspension avec des protéines particules intermédiaires forment une dispersion colloïdale, la matière vivante se présentant presque toujours à l'état colloïdal. Elle est constituée par une phase de dispersion représentée par l'eau qui contient en

solution des ions et des petites molécules et par une phase dispersée de grosses molécules non dissoutes comme les graisses et les protides. lndépendammentdumouvementbrownienliéàuneénergieexterne(chaleur)les les colloTdes restent dispersés par suite de leurs charges électriques. Toutes soit électropositives, soit sont particules solides d'un système colloidal

électronégatives. comme les charges de même nature se repoussent les particules se tiennent ainsi éloignées les unes des autres. Si la charge des particules est neutralisée par une charge électrique opposée, (par ex' un sel solubilisé introduit dans le sérum) les particules colloÏdales vont se précipiter. ces renversements de phase appelés transformation réversible sol-gel sont caractéristiques des états colloTdaux dans lesquels se trouve la matière vivante. Beaucoup d'agents physiques et chimiques affectent ces conditions sol-gel, modifiant l'opacité d'un sérum dilué et entraÏnant par sa précipitation 18

une modilication de la texture des colloïdes protéiques pour autant que les grosses molécules lipidiques n'aggravent pas l'opacification. Cette propriété du sérum, vis à vis de certains agents de renversements de phase, a été beaucoup employée par la médecine entre 1900 et 1960, et ce fut justement l'electrophorèse qui relègua dans les oubliettes les 250 tests de floculation connus dans I'histoire de l'étude biochimique du sérum.

Le grand reproche que l'on peut faire à ces tests est leur manque de spécificité par rapport à l'étude actuellement en pleine expansion des protéines spécifiques du sérum : leur nombre ne fait que croître, l'orosomucoïde, I'alpha 1 antitrypsine, la céruloplasmine, I'haptoglobuline, les compléments surtout C'3 et C'4, la transférrine, I'hémopexine, les immunoglobulines lg A, lg M, lg G sont des dosages absolument courants. Ces protéines floculées aspécifiques sont plus ou moins précipitées en vrac par l'introduction de facteurs physiques ou chimiques dans le sérum dilué et ne représentent plus pour la médecine des références mesurables sur le plan du dosage de certaines protéines inflammatoires ou immunitaires citées plus haut.

D'où le rejet pratiquement systématique de ces tests exception faite de deux ou trois, Thymol, Kunkel Zinc, Hanger que les laboratoires ont gardés dans leur panoplie, I'expérience ayant montré que ces tests gardaient une certaine valeur quant à savoir si le foie (grand fabricant de protéines) indépendamment de l'étude enzymatique ne gardait pas une certaine atteinte structurale. car la grande différence existant entre l'étude de ces tests de floculation aspécifiques est la différence de niveau de grandeur de la particule étudiée. L'étude des tests de floculation compte tenu de la grosseur de ces particules est de ÿpe microscopique alors qu'il faut un ultramicroscope perfectionné pour visualiser les protéines spécifiques. La différence de grandeur est de l'ordre de 10.000 ce qui pour I'information protéique permet de jouer sur deux plans de grandeur, le plan floculation pouvant être multiplié par chaque nouveau test. Une étude comparative de ses deux types de grandeur démontre que la normalisation des tests électrophorétiques donc de la pathologie précède la normalisation des tests aspécifiques, donc de la réaction pathogène de la personne.

ll faut admettre que les tests de floculation sont dépassés sur le plan de l'évolution de la biologie, mais sur le plan des niveaux d'information personalisés les tests de floculation sont actuellement irremplaçables.

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Le recherche de ces tests a été faite dans le prolongement de l'étude principale des protéines : l'électrophorèse, en déterminant des paramètres de floculation complétant l'étude des alpha, beta et gamma globulines ainsi que du rapport Albumine Globulines. On a multiplié le nombre des paramètres disponibles et précisé la différentiation thérapeutique. L'étude expérimentale d'un extrait végétal, embryonnaire stabilisé (hydroalcoolique, macérat glycériné, lyophylisation) ne peut être prise comme valable que si elle améliore le rapport Albumine Globulines ou tout au moins qu'elle diminue une ou plusieurs globulines; les plantes toxiques aggravent ce rapport mais diluées à des taux divers peuvent soit inverser ce rapport soit agir sur le taux anormal d'une globuline et entrer en ligne de compte dans la thérapeutique biologique. L'élecûophorèse sur acétate de cellulose représente un pre-

mier pas vers cette connaissance de l'action biologique protéique de la plante sur Ie mammifère. Si dans I'avenir une méthode plus fine mais aussi

{

fiable peut être introduite, elle peut seule, pour autant qu'elle ait un minimum de 15 à 20 paramètres, servir à I'information spécifique de la plante. Les tests de floculations ont un avantage informatique sur l'électrophorèse car ces tests sont liés à des normes, normes en deça et au delà desquelles il y a hypo et hyper floculation anormale. Sauf pour I'albumine bien entendu et les gamma globulines, la diminution des alpha et des beta globulines est de peu d'importance et peu significative dans l'état actuel de nos connaissances. ll n'en est pas de même des tests de floculations qui sont les témoins plus proches de l'hyper ou de l'hyporéaction du foie et du système réticulohistiocytaire. Les tests en hyporéactions doivent être tous pris en compte dans le système d'information car ils sont signature d'une hypoimmunité particularisée. Ces tests sont les suivants

:

1. Groupe des alpha globulines Test de Cetavlon Test à I'acétate de Cuivre Test au sulfate de Cadmium Dosage des euglobulines à PH 5 2. Groupe des Beta globulines Test de Burstein Test de Kunkel Phénol Dosage des euglobulines à PH 6 20

3. Groupe des gamma globulines Test de Kunkel Zinc Test de Popper la Huerga Test à l'iode Dosage des euglobulines à PH 7

4. Rapport Albumines Globulines Test de Takata

Sur le plan du minimum d'information nécessaire à la détermination spécifique d'une plante les 12 tests de floculation plus I'albumine et les 4 tests globuliniques sont suffisants pour déterminer la plante et le terrain. Le test de Cetavlon est un test très lié à l'augmentation de I'haptoglobine qui est une alpha 2 globuline augmentant dans la phase aigue de l'inflammation primitive; un test de Cetavlon augmenté signifie que tout ou une partie d'un tissu se trouve inf iltré d'une phase inflammatoire microcytaire liée à la lignée myélocytaire avec migration des polynucléaires. Si le test de Cétavlon est augmenté isolément la mesure du test dénote un type d'inflammation assez superficielle lié souvent au stade débutant des virémies (grippe etc.) Une diminution du test dénote soit une fuite rénale chez les néphrotiques,

soit une insuffisance hépatique, soit une hémolyse intravasculaire. Le test à I'acétate de Cuivre est lié plus spécifiquement à I'alpha deux macroglobuline mais non d'une façon absolue, mais il dénote sur le plan tissulaire une inflammation subaigue où la macrocytose cellulaire est stimulée entrainant une mobilisation de la lignée histiomonocytaire. Les réactions péritumorales, l'état diabétique, l'état goutteux, l'état néphrotique, l'acromégalie, toute inflammation mobilisant les histiomonocytes locaux et généraux sont la signature de l'augmentation de ce test, la diminution de ce test d'ailleurs assez labile signifiant la dépression de la réaction macrophagique.

Le test au sulfate de Cadmium est un test lié aux alpha et gamma globulines. L'hyper alpha gamma globuline augmente lortement ce test mais également certaines hyper alpha et hyper gamma isolées. Quand ce test est en augmentation nous entrons dans la phase chronique postinflammatoire de la réaction; déprimé il est un signe d'hypoimmunité 21

réactionnelle. ll est surtout nous le verrons plus tard.

le

témoin de la dégénérescence librinoide comme

Ces trois tests liés principalement aux alpha globulines peuvent confirmer ou infirmer l'électrophorèse. La plupart du temps ils confirment les modifications des alpha globulines mais pas systématiquement car de nombreux phénomènes de dissociation peuvent se passer surtout au décours d'une affection réalisant la réaction personnalisée de I'individu et déterminant spécif iquement son traitement.

L'augmentation des trois tests caractérise la progression de l'inflammation

qui présente, sur le plan anatomopathologique, les trois stades intriqués de I'inflammation, c'est-à-dire des signes d'aggression aigue avec diapédèse de polynucléaires, des signes d'affection subaigue avec hyperplasie réactionnelle locale et générale histiomonocytaire et des signes de dégénérescence fibrinoïde avec envahissement fibrinaire des tissus, premier stade de I'irréversibilité de la lésion. Pour conclure, I'augmentation des alpha globulines est liée à l'inflamma-

tion aigue d'un tissu, mais les 3 tests de floculations, Cetavlon, Cuivre et Cadmium permettent et même caractérisent la nature et la progression voire la diffusion de l'état inflammatoire. Tant que l'hyper alpha est liée à I'augmentation du Cétavlon, la maladie est naturellement résolutive, avec l'augmentation de I'acétate de cuivre, elle entre dans la non résolution naturelle pour se fixer définitivement dans la pathologie avec le sulfate de cadmium. La thérapeutique qui ne tient pas compte dans son action de cette évolution tissulaire pathologique coupe, comme les antibiotiques, la phase exsudative aigue (cetavlon) bloque, comme la cortisone la phase exsudative subaigue mais est sans effet sur la phase exsudative chronique liée à I'envahissement de la fibrine. Seul un remède quel qu'il soit mais expérimenté sur cette base peut ramener l'évolution pathogène d'un tissu à la phase de résolution naturelle.

Le dosage des euglobulines à PH 5 est lié au potentiel réactionnel du malade vis à vis de son pouvoir immunitaire antiinflammatoire. Comme nous l'avons vu les albumines sont solubles dans l'eau et ne floculent pas dans les solutions ionisées quel que soit le PH. Ce sont certaines globulines qui

floculent mais pas toutes, loin de

là.

Ces globulines sont sensibles au pouvoir ionique de la solution, c'est-à22

dire qu'elle sont les plus métabolisables et caractérisent le pouvoir réactionnel mobilisable de l'individu. Ces globulines en présence d'un tampon ionisé à différents PH floculent normalement pour un quart et sont appelées euglobulines, les 3/4 restant sont les speudoglobulines non floculées, donc beaucoup moins ionisables. ll existe entre le taux des euglobulines et des speudoglobulines des variations

liées au pouvoir réactionnel immunitaire de l'individu. Plus un individu pourra ioniser ses speudoglobulines de réserve plus il pourra réagir, mais ici il y a un danger car ces euglobulines dites alpha, avec leur haut pouvoir

d'ionisation, peuvent interférer, surtout

si leur

pouvoir d'ionisation est

augmenté à des PH très acides, avec l'équilibre des systèmes plaquéttaires et ces cellules à perméabilité mal défendue peuvent s'aggréger sur les parois

vasculaires dans ce milieu acide trop ionisé. L'excès d'acidification et d'ionisation de ces euglobulines peut entrainer l'état thrombotique. Vouloir parler d'alpha de beta et de gamma euglobulines est une hérésie car la fiche réticuloendothéliale flocule I'ensemble des euglobulines aux différents PH; cependant plus on est à des PH acides plus le taux des alpha euglobulines est élevé et plus on est à des PH alcalins plus le taux des gamma euglobulines est élevé; la floculation la plus importante est liée à ce qu'on appelle les beta euglobulines qui sont un mélange variable des 3 euglobulines.

L'introduction du dosage des euglobulines à PH 5 renferme un cinquième paramètre original du groupe des alpha. Le groupe des beta globulines est lié surtout à la fonction macrophagique,

ou aux phénomènes tissulaires de stéatose, dus à la surcharge tissulaire en éléments macromoléculaires n'entrant pas dans l'équilibre colloïdal (macromolécules lipidiques, protidiques) du sérum. Le test de Burstein dose exactement les Beta lipoprotéines c'est-à-dire des

protéines, liées à un type de graisse de poids moléculaire élevé qui à l'électrophorèse ont leur point isoélectrique au niveau des beta globulines. Ces beta lipoprotéines sont liées à I'augmentation du cholestérol et signifient des troubles de la lipidogénèse. Le test de Kunkel phénol dose également les beta lipoprotéines mais il est influencé par le fibrinogène et les produits de la fibrinolyse. Par rapport au Burstein il signifie une pathologie non plus spécifiquement lipidique mais aussi postinflammatoire ou postthrombotique.

23

Un Kunkel Phénol augmenté se corrige avec la baisse des beta globulines associée aux séquelles d'une pathologie inflammatoire.

un Burstein diminué a peu de résonnance pathogène, un Kunkel phénol diminué signifie un blocage réactionnel à la suite de choc émotionnel, la baisse à la fois du Burstein et du phénol dénote un problème psychosomatique réactionnel plus profond. Le dosage des beta euglobulines signifie I'hyperréaction ou l'hyporéaction

de l'ensemble des euglobulines vis à vis de la réaction immunitaire

de

l'individu. cette augmentation est donc liée à une réaction individuelle mais n'a pas de signification pathologique précise. Les tests des gamma globulines sont le Kunker Zinc,Le popper, le test à

l'lode et l'étude des gamma euglobulines à pH

7.

Le Kunkel Zinc assez classique encore pour certains laboratoires est un test dit hépatique parce qu'il devient positif quand les gamma-globulines sont augmentées chez le patient; il en est de même pour le test de popper et souvent pour le.test à l'lode. cependant c'est le test de popper au sulfate d'ammonium qui a la plus grande valeur car c'est le seul qui dose à peu près l'ensemble des gammaglobulines et corrobore souvent le dosage électrophorétique de ces gamma, mais il s'avère que plus les gamma sont augmen-

tées plus ce test peut se dissocier de la valeur dosée de ces gammas électrophorètiques. c'est un test discriminatif des gammas et son dosage en hyporéaction est très significatif d'un état d'immunité déficiente. Le Kunkel Zinc est lié à certaines gammas euglobulines et en dehors d,une réaction hépatique il peut-être, s'il est isolé, lié à des troubles utéroovariens. Le test à l'lode est parfois très perturbé isolément quant il s'agit de dysfonctionnement thyroidien. Mais il ne s'agit surtout pas d'en faire un test diagnostique car le Kunkel Zinc et I'lode sont des tests d'une grande labilité influencés par I'hypergamma et I'hypogamma globulinémie avec de fortes variantes dans

les cas d'affections en voie de résolution, ce qui fait toute leur valeur discriminative. Le dosage des Gamma euglobuline à pH 7 représente un test d'un certain intérêt car ce dosage est lié à la potentialité réactionelle, immunitaire de l'individu et dénote une certaine hyperplasie splénolymphatique. Le paludisme, les leishmanioses, certaines maladies exotiques présentent une hypergamma euglobulinémie. comme il s'agit pour l'ensemble des euglobulines de facteurs déterminés par la réaction individuelle, ces dosages sont surtout liés au pronostic thérapeutique de l'affection. Alors que la diminution des albumines est liée au pronostic de la maladie, le dosage 24

des euglobulines est lié au pronostic réactionnel du malade. Des euglobulines basses signifient une réactivité diminuée de l'individu malade. L'embryothérapie végétale remonte difficilement un dosage bas des euglobulines, signes d'une grave hypoimmunité réactionnelle. Seule la gemmothérapie minérale cristallogénique peut à ce moment dynamiser la réaction du malade. Cette anergie par déficit euglobulinique doit être d'abord efficacement combattue si I'on veut guérir la malade. Une remarque cependant : chez les enfants avant la puberté les tests de floculation et les dosages euglobuliniques sont bas et n'ont pas de ce fait de mauvais pronostic sinon celui d'une possibilité potentielle de déficit immunitaire. On peut donc faire remarquer que les tests de floculation ont un caractère aspécifique mais ceux qui sont choisis ici l'ont été par rapport aux alpha beta et gammaglobulines. lls n'ont aucune valeur diagnostique de la maladie mais présentent par rapport au malade une étude informatique possible de son potentiel réactionnel thérapeutique.

25

ETUDE EXPERIMENTALE CELLULAIRE DE LA METHODE

Tous les bourgeons ont été étudiés par voie expérimentale sur la souris pour déterminer la lignée sanguine éventuellement stimulée. C'est l'étude du myélogramme ou de la moelle osseuse ainsi que l'étude histologique des cellules macrophagiques (Kuppfer, macrophages, lymphatiques, spléniques etc.) On peut sur le plan de la réaction immunitaire définir le mammifère comme défendu par trois barrières. 1. La barrière des cellules appelées improprement microphagiques et liées à la stimulation de la lignée myélocytaire, ce sont les polynucléaires neutrophiles et éosinophiles qui sont mobilisés à la suite d'une agression endogène ou exogène. Le tissu ou les cellules nécrosées sont lysés par le système

lysosomique développé surtout chez les polynucléaires éosinophiles et contenant de nombreux enzymes (phosphatases et peroxydases entr'autres). L'expérimentation des bourgeons sur la souris (extrait hydroalcoolique dilué au 1/50 du poids : c'est-à-dire une teinture au 1/10 alcoolisée à 70o est diluée au 1/5 dans du sérum physiologique) à raison d'une iniection journalière de 2 ml de cet extrait expérimental pendant 15 à 20 jours. Deux lots témoins, un lot ne recevant que du sérum physiologique, un autre lot recevant la solution alcoolisée.

A la suite de cette expérimentation, une première remarque s'impose, la stimulation de la lignée myélocytaire est fréquente et liée à une stimulation antiinflammatoire microcytaire, certains bourgeons stimulant uniquement la neutrophilie, d'autres uniquement l'éosinophilie, d'autres la neutrophilie et l'éosinophilie.

ces bourgeons ou jeunes pousses déterminent indépendamment de leur protéinogramme une stimulation cellulaire favorable à la guérison de certaines affections inflammatoires de caractère localisé et tendant vers la chronicité.

Quatre entre eux agissent sur la neutrophilie et l'éosinophilie, ce sont Rosmarinus Officinalis : allergie hépatodigestive. 26

Viburnum Lantana : allergie trachéobronchique Ficus Carica : allergie muqueuse hypoplasique Alnus Glutinosa : allergie muqueuse hyperplasique La deuxième barrière de défense est liée aux cellules macrophagiques. Ce

sont également des cellules phagocytaires de nature histiomonocytaire renfermant de nombreux enzymes protéolytiques mais n'ayant pas les caractères diapédésiques des microcytes.

Ces cellules interviennent dans le métabolisme du fer, des lipides, du cholestérol, des vitamines; leur résistance à l'anoxie et aux substances toxiques (arsenic par ex.) est plus grande que les autres cellules. Elles sont donc d'une grande plasticité qui peut les transformer en cellules épithéloides ou cellules géantes. Leur possibilité de transformation est grande pouvant dériver de nombreuses cellules et reconstruire des tissus lésés pouvant prendre un certain développement spécialisé. L'ensemble de ces cellules fixes constitue le système réticulohistiocytaire (tissu conjonctif, cellule du

tissu réticulé, cellules des endothéliums sinusoides de la rate, moelle osseuse, cellules adventitielles des capillaires, cellules de la microglie, cellules de Kuppfer. Ce sont des grandes cellules placées dans l'organisme ou dans les tissus aux carrefours importants (foie : cellules de Kuppfer, rate : cellules réticulaires, cellules fixes; monocytes du sang cellules mobiles de renfort).

Plusieurs grandes fonctions connues : déblayer les résidus laissés par la phagocytose microcytaire ou capter, par des récepteurs de surface, l'information antigénique pour la transmettre à la troisième barrière. Les bourgeons à action sur les macrophages sont

:

Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Juglans Regia, Fagus Sylvatica, Ulmus Campestris, Cornus Sanguinea. Ces bourgeons stimulent les histiomonocytes du foie (cellules de Kuppfer)

ce sont les bourgeons clefs pour débloquer l'information et libérer l'organisme de ses résidus, avec la différence pour Cornus et Juglans de pouvoir 27

agir sur la troisième barrière, la barrière lymphoplasmocytaire, et pour COrnus de dominer en plus la tendance thrombotique par stimulation des mastocytes. La troisième barrière liée aux cellules lymphoplasmocytaires est détermi-

née expérimentalement par la stimulation dans la moelle osseuse des plasmocytes.

Ces derniers synthétisent les immunoglobulines. L'action de Juglans Regia et COrnus Sanguinea est ici déterminante car tous deux sur le plan expérimental agissent sur les plasmocytes. Ce qui les différencie c'est la nette tendance antithrombotique de Cornus qui domine une large pathologie et surtout celle de I'infarctus où qu'il soit et indépendamment du protéino' gramme. Dans I'infarctus grave à raison de 25 gouttes au 1/10 tous les 1/4 d'heures il transforme rapidement et profondement le pronostic.

La lignée erythropoïétique est stimulée par Corylus Avellana et Abies Pectinea ainsi que de la plupart des conifères. La stimulation de l'ostéoblaste est réalisée par Betula Verrucosa et Abies Pectinea ce qui a déterminé par cette alternance I'indication clinique de ces deux bourgeons dans I'ostéochondrite juvénile, I'ostéomyélite chronique, le rachitisme infantile, les séquelles de fracture infantile. L'action érythropoTétique d'Abies, histiocytaire de Betula Verrucosa en font des remèdes remar-

quables des trachéobronchites chroniques (avec Rosa Canina pour

la

tendance hypo gamma), de l'inappétence, des caries dentaires, de I'asthme infectieux de I'enfant (avec Viburum Lantana).

Le bourgeon de Tamarix Gallica stimule la lignée mégacaryocytaire, il partage avec Carpinus Betulus une action marquée sur la stimulation des plaquettes. Les bourgeons qui stimulent une lignée déterminent des indications globales thérapeutiques en rapport avec la lignée stimulée. La stimulation de deux lignées permet une indication supérieure, seul Cornus Sanguinea agit sur trois lignées. La prescription de ces bourgeons se justifie uniquement par la valeur de leur stimulation cellulaire. La clinique les indique indépendamment du protéinogramme car toute expérimentation sérieuse doit être à la fois humorale et cellulaire. L'expérimentation cellulaire dominant I'expérimenta-

tion humorale. 28

ETUDES DES TROUBLES DE LA COAGULATTON

Après avoir développé le protocole d'étude du protéinogramme après avoir étudié les stimulations cellulaires expérimentales et histologiques, une étude

des bourgeons a été faite par thromboélastographie permettant de définir globalement leur action sur la coagulation. Pour la détermination clinique du bourgeon dans les troubles très fréquents de la coagulation cette étude a été déterm inante. La thromboélastographie ou plutôt thrombodynamographie est une méthode physique qui permet de suivre par vision directe continue et enregistrement photographique toutes les phases de la formation et de la rétraction du caillot sanguin ou plasmatique. Elle explore tous les temps de l'hémostase, hormis le temps vasculaire, elle permet d'apprécier la qualité du caillot par la mesure de l'élasticité de la fibrine. Recueil du sang : le sang est recueilli en matériel non mouillable, siliconé,

on peut opérer sur le sang total, mais la plupart du temps on fait la mesure sur le plasma citraté, recueilli dans les mêmes conditions que pour une vitesse de sédimentation, c'est-à-dire 1 partie d'une solution de citrate de soude à 3,7 % pour 4 parties de sang veineux. Le prélèvement est ensuite abandonné à 4oC pendant 1 à 4 heures et la mesure peut-être effectuée dès que la sédimentation des éléments figurés est bien amorcée, sans être néanmoins complète. Avant la mesure, le prélèvement est placé 5 à 10 min. au bain marie à 37oC pour le réchauffer. Mesure : une mesure ne demande que 0'25 ml de plasma. Ce plasma introduit dans la cuve de I'appareil est

immédiatement recalcifié puis couvert d'huile de paraffine. Le tout est maintenu à 37"C durant toute la mesure. La cuve du thromboélastographe est en acier non mouillable et elle est mobile autour d'un axe vertical; elle subit une oscillation de 4o avec période de 9 secondes, y compris un arrêt de 1 seconde à chaque extrémité de sa course. Un cylindre, fait du même acier, plonge dans la cuve et, par conséquent, dans le plasma à étudier; il est suspendu à un fil de torsion métallique. ce système est solidaire d"un miroit plan qui réfléchit un faisceau lumineux, puis sur un kymographe à papier photographique mobile, progressant de 2 mm à la minute. Tant que le caillot ne se forme pas, il ne se produit aucun mouvement du cylindre et le miroir reste fixe. Le kymographe enregistre alors une ligne 29

droite, c'est le temps r qui représente la phase de latence de la coagulation ou phase de génération de la thromboplastine active, il est normalement de 9 min., soit 18 mm (valeurs extrèmes 15 à 21 mm). Lorsque le caillot commence à se former, les fibres de librines réunissent cuve et cylindre et le fil se tord en entraînant le miroir. Une double courbe est décrite, grâce à l'arrêt d'une seconde en bout de rotation. Lorsque les deux branches de la courbe se sont écartées de 20 mm, le papier a normalement progressé de 6 mm (valeurs extrèmes 4,5 à7,5 mm), ce qui s'est effectué en 3 minutes. Cette distance k est ce qu'on appelle la constance de thrombine. La valeur de 20 mm a été choisie, parce qu'elle correspond à l'écartement maximum des deux branches tel qu'il est obtenu pour un plasma normal privé de ses plaquettes. r + k : 18 + 6 :24mm (valeurs extrèmes 20 à29 mm) est la constante globale de coagulabilité. Au-dessous de 20 mm : hypercoagulabilité, au-dessu de 29 mm : hypocoagulabilité dans les hypoplaquettoses, k est plus grand que r; dans les hyperplaquettoses, r est plus grand que La constance r/k

:

k.

3 s'abaisse en même temps que les plaquettes.

Les branches du diapason normal continuant à s'écarter, elles arrivent à un : 58 mm (valeurs extrèmes 53 à 64 mm) que l'on peut appeler constante dynamique maximum, elle correspond à l'élasticité maxi-

écart maximum a mum du caillot.

«a» est la traduction thromboélastographique du couple fibrinogène + plaquettes, la même mesure effectuée sur la plasma déplaquetté donnera un autre intervalle a1 qui correspond au seul fibrinogène. a - a1 : représente l'énergie, la force due aux plaquettes. normale : 58 - 20 : 38 mm.

Si a1 est au-dessous de 20 mm, il y a hypofibrinémie, au-dessus, il y a hyperfibrinémie. Le temps qui s'écoule entre I'apparition des premiers filaments de fibrine est la formation d'un caillot. Ce phénomène n'a pas lieu avec le plasma déplaquetté et les courbes restent parallèles. ll ne se produit pas normalement de fibrinolyse avant 3 ou 4 jours, la fibrinolyse pathologique peut ne durer que quelques heures. L'appareil permet ces observations prolongées, mais les mesures habituelles durent une heure à une heure et demie environ. 30

L'action de I'hypercoagulation est celle qui augmente les constantes transversales agissant dans ce qu'on peut appeler les états thrombophiliques totaux. L'expérience a montré que les bourgeons agissant sur l'hypercoagulation étaient valables dans l'athérosclérose, ceux qui étaient sans éfficacité sur la coagulation n'avaient que très peu de valeur indépendamment d'une

action éventuelle sur la paroi vasculaire, indication non fournie par

le

thrombélastogramme. L'action sur le thrombélastogramme sera décrite avec chaque bourgeon.

31

METHODE APPROCHE ANATOMOPATHOLOGIOUE DE LA

Enseréférantàladescriptiondel'évolutionpathologiqueduprotéino-

de ces gramme, à la description des lignées cellulaires et à I'intervention

cellulesdanslapathologie,l'onpourra,aveccequ'onpeutappelerla

réactionnelles

possibles cocarde inflammatoire, rappeler toutes les zones la cible pour la nécrose d'une aggression exogène en prenant le centre de liées à des troubles de causale. Les causes de cette nécrose sont soit gangrène humide' soit à des l'irrigation sanguine, infarctus, gangrène sèche' chimiques' bactériencause mécaniques' thermiques, radiations ionisantes'

nes;selonlacauselanécroseévolueverslasclérose'lalyse'l'abcédation'la calcification;lanécrosen,estpasunfacteurindispensableàl'inflammation

commed,ailleurslesontlesautresphasesquivontêtredécrites;elle n,engendredelapartdel,organismequedesfacteursréactionnelsphériqui va pneriques qui la plupart du temps évoluent vers la suppuration est suppuration de zone séquestrer la nécrose avant de l'éliminer' Cette constituéedepolynucléairesneutrophilesouéosinophilesetcorrespondàla stimulationdelalignéemyélocÿaireetpourl'électrophorèseàlaphase

phase aigue de la maladie et est liée hyper alpha; cette zone correspond à la peut avorter par abcédation ou à la phagocytose microcytaire' Cette phase

correspondant à la engendrer par réaction locale une zone de congestion

réactionvasculairelocalestimulantladéfensehistiocytaireouphagocytose réaction immunitaire de macrocytaire limitant la réaction ou informant la histiomonoCette zone de congestion correspond à la lignée l'organisme. aux beta globulines cytaire, zone de la réaction macrophagique liée surtout

del,électrophorèse.Lazonesuivanteestl'inflammationpérifocalelibérantla lignéelymphoplasmocytairestimulantl'immunitégénérale'augmentantles gammaglobulines de l'électrophorèse' Les trois zones réactionnelles postnécrotiques 1) zone de suPPuration; 2\ zone de congestion;

3)zoned,inflammationpérifocalesontbienliéesauxtroislignéesréactiondela de beta et gamma. Au nelles de défense et aux trois globulines alpha,

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ces trois zones il existe celle importante des zones de membranes : zone dysorique avec présence d'oedème contenant des protéines avec lésions parenchymateuses secondaires; c'est la zone pathologique des néphroses, des hépatoses, des encéphaloses qui est liée à une pathologie centrifuge allant du centre vers la périphérie par une aggression sidérante ou mal reconnue de I'organisme, soit en sautant les trois barrières de défense, soit en ayant une origine primitive dysorique à action centripède liée à des troubles de perméabilité entraînant une immunopathie non informatisée irréductible. La cause de cette pathologie est endogène et reflète surtout les phénomènes larvés du vieillissement tissulaire. La pathologie du tissu devient donc une interférence d'action réactionnelle centrifuge d'origine exogène et centripède d'origine endogène et la thérapeutique tissulaire ne peut agir efficacement à ces différents niveaux que par une étude expérimentale et informatique caractérisant le remède au niveau de la réaction des trois zones où une mobilisation effective cellulaire ou humorale s'établit. Ces données cellulohumorales sont liées étroitement au type de dégénerescence protidique liée au tissu. Dans la phase hyperalpha où intervient la lignée myélocytaire, le tissu se trouve en phase exsudative, c'est à dire infiltré de neutrophiles et d'éosinophiles avec une sérosité riche surtout en glycoprotéines (alpha) pouvant réaliser des réactions d'hypersensibilité (allergie) pouvant même créer des épanchements séreux ou des catarrhes muqueux aigus (corysa, gastroentérite, trachéite, bronchite, colite etc.). Les piqures d'iryectes, les coups de soleil, l'oedème laryngoépiglottique, l'oedème du poumon, I'oedème aigu du ceryeau; la néphrite aigue interstitielle, les brûlures sont liées à cette phase exsudative qui, inflammatoire ou du stase, va évoluer vers la sclérose par

réaction

lym

phoplasmocytai re secondai re.

S'il y a exsudation de plasma l'inflammation n'est plus exsudative mais fibrineuse par précipitation de fibrine : c'est la pleurésie fibrineuse, la péricardite fibrineuse, la péritonite fibrineuse des membranes séreuses, ou la pneumonie fibrineuse des organes parenchymateux. L'organisation fait intervenir une phase vasculohistiocytaire qui va évoluer vers la maturation du tissu conjonctif et dominer une sclérose cicatricielle, le syndrome globulinique est ici hyperalpha beta, avec mobilisation micro et macrophagique. Quand I'inflammation arrive au stade lymphoplasmocytaire elle mobilise la troisième barrière de défense et est liée à l'hypergamma et à la présence de

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lymphocytes, de plasmocytes et d'histiocytes réactionnels. Ce type d'inflam-

mation se trouve dans la zone périfocale autour d'un abcès, autour d'un infarctus, d'une tumeur maligne, elle peut-être liée aux reins (néphrite intertubulaire) au foie hépatite interstitielle), idem pour le poumon, le cæur, la surrénale etc.) Ce sont donc des inflammations immunisantes, et le stade terminal de ce type d'inflammation n'est pas l'abcédation mais la sclérose par épaississement des fibres conjonctives mais en gardant la structure parenchymateuse. L'inflammation suppurée (alpha ou alpha beta) provoque une cicatrice mutilante de substitution avec destruction parenchymateuse. L'inflammation lymphoplasmocytaire primitive épaissit seulement les fibres conjonctives sauf si elle est la suite de I'inflammation exsudative et fibrineuse.

L'inflammation hémorragique est liée à une importante érythrodiapédèse, elle peut-être allergique, toxique ou médicamenteuse. Elle complique les références aux trois zones réactionelles et est liée à des bourgeons antihémorragiques (Carpinus Tamarix).

ll est donc reconnu que la fraction

hyperalpha est liée à l'inflammation aigue et aux leucocytes polynucléaires; les lymphoplasmocytes sont caractéristiques de l'inflammation chronique et de la fraction gamma. A partir du moment où la f raction hyper beta liée surtout au tissu de soutien

ou conjonctif est atteinte, on entre de plein pied dans

I'inflammation chronique, donc dans la non résolution naturelle de la pathologie progressive. Par contre, sans I'intervention du tissu conjonctif, donc sans intervention histiomonocytaire hyper beta, la réaction lymphocytaire est une inflammation aigue, elle atteint primitivement la troisième barrière lymphoplasmocytaire et est liée aux maladies interstitielles des organes parenchymateux.

ll faut à cette étude anatomopathologique générale rattacher le problème

du métabolisme et des perturbations protéiques. La protéine est le constituant essentiel des enzymes, des anticorps de certaines hormones; elle est décomposée en acides aminés dans le tube digestif et reconstitue à partir de cette base tous les tissus protéiques des organes. ll existe par I'intermédiaire de la protéine un lien étroit entre la morphologie tissulaire et la dynamique biochimique permettant d'apprécier les échanges métaboliques dans la cellule ainsi que le métabolisme des différentes cellules d'un organe.

La synthèse protéique est en rapport direct avec le taux cytoplasmique d'ARN, les échanges protéiques sont totaux dans les neurones, l'épithélium 34

pancréatique, les cellules principales des glandes fondiques, il est assez important chez les hépatocytes et l'épithélium rénal, presque nul chez les fibrocytes et les cellules musculaires. L'élaboration par I'organisme de protéines spécifiques est forte pour I'albumine et le fibrinogène dans le foie,

pour les globulines dans le système réticulohistiocytaire (moelle osseuse, rate, cellules de Kuppfer. ll est à noter que les androgènes ont un effet anabolisant et les glycocorticoides une action catabolisante sur les protéines.

La dégénérescence protéique est liée à la fibrinose, à I'hyalinose et à si on ajoute le problème de stéatose liée à l'accumulation

I'amylose,

pathologique des graisses et celui plus spécifique au foie de la cirrhose on

trouve, dans l'électrophorèse des protéines, un parallélisme tout à fait logique entre les différentes phases de la dégénérescence protéique et les perturbations de ces fractions protéiques.

L'inflammation exsudative déjà citée est liée aux globulines alpha; la dégénérescence fibrinoïde qui est liée à la perte de l'affinité des fibres conjonctives prenant celle de la fibrine est liée à l'inflammation chronique non résolutive et à des protéines plasmatiques immunocomplexes de ia fraction des gammaglobulines. Cette dégénérescence est liée à l'hyperalphagamma globulinémie et se retrouve dans l'inflammation allergique et dans toute une série d'altérations tissulaires du type collagènose. La transformation hyaline se caractérise par son aspect morphologique de substance amorphe représentant sur les coupes colorées un aspect vitreux homogène (coloration à l'éosine). Malgré un caractère anatomique commun, beaucoup d'infiltrations hyalines correspondent à des dépots de substances chimiques diverses. Elle s'observe surtout au niveau des tissus conjonctifs, elle caractérise également I'inflammation chronique non résolutive liée aux globulines de dépôts beta et faisant souvent suite à des processus inflammatoires alpha gamma ou à des atrophies physiologiques : artères, utérus et ses annexes; il s'agit donc ici de processus centripède endogène. L'hyalinisation est également le carrefour de processus exogènes centrifuges (vieillissement prématuré) et de processus endogènes centripèdes (vieillissement naturel). Elle est caractérisée à l'électrophorèse par une hyper alpha beta gamma globulinémie.

Cette dégénérescence hyaline peut constituer la substance matricielle du 35

dernier type de dégénérescence protéique, l'amylose notamment dans les plaques séniles du cerveau dont le noyau central présente des réactions de l'amyloide. L'amyloide est une substance homogène amorphe qui se dépose dans les tissus interstitiels et qui est caractérisée par une coloration particulière (iode, rouge congo) la nature chimique est encore discutée mais dans sa forme secondaire elle dénote la suppuration chronique ou les destructions cellulaires étendues (tuberculoses, ulcères, bronchectasies suppurées, ostéomyélite chronique, gommes syphilitiques fistulisées, voire entérites chroniques). Le foie, les reins, la rate, les surrénales, intestins sont les principaux organes atteints. ll a été démontré que dans des conditions expérimentales, le dépôt d'amyloide suivait une hyperglobulimie (hyalinose alpha betagamma) et que l'hyperglobulinémie diminuait au fur et à mesure du dépôt d'amyloTde.

On peut donc admettre que I'amyloïdose est due à une précipitation locale des globulines entrainant une fuite de ces dernières dans le sang par rapport aux tissus et en engendrant une hypogammaglobulinémie réactionnelle. Ces globulines s'unissent à des mucopolysaccharides pour former un trop plein de glycoprotéines dont nous savons qu'elles sont du type hyper alpha 2. Le syndrome électroporétique de I'amylose est donc bien un syndrome hyper alpha 2 hypogamma caractéristique de la phase terminale de la dégénérescence protéique. L'amylordose est la conséquence ultime protéique d'une anergie histioplasmocytaire déterminée par un processus inflammatoire évolutif. Si la phase inflammatoire soit par abcédation soit par épaississe-

ment du tissu conjonctif perd son potentiel cellulaire, I'on assiste à

la

fibrosclérose des tissus par atrophie organique. L'amyloïdose et la fibrosclérose forment la phase atrophique de la pathologie alors que I'hyalinose forme la phase hypertrophique de l'organe et de la pathologie. L'ensemble de ces corrélations ainsi définies justifie le bilan protéique, l'électrophorèse, les tests de floculation, comme étant à la fois la meilleure information donnée par le sérum sur les modalités cellulaires dégénératives et pathologiques pouvant servir de base à la prescription.

36

ETUDES BIOLOGIOUES COMPLEMENTAIRES EN VUE D'UNE INFORMA. TION PLUS ELABOREE

L'étude des protéines du sérum : électrophorèse, test de floculations représente la base de la détermination de la prescription, mais la connaissance de I'action biologique des plantes sur I'homme a permis de juger des possibilités parfois énormes de certains végétaux de modifier de nombreux paramètres biologiques.

Cette étude n'a pas été systématique mais dirigée en fonction d'une première connaissance du protéinogramme de la plante. Le protéinogramme a fait l'objet d'une étude expérimentale sur animaux car il déterminait la valeur de la plante sur le rapport albumine globulines. Les autres déterminations biologiques sont le résultat d'études cliniques sur l'homme malade, études qui étaient déterminées par son protéinogramme. Par exemple chez un sujet faisant une hépatite, une étude enzymobiologique avec bilirubine était demandée à I'analyse et en cas de positivité était redemandée dans les délais classiques. Cette étude permettait de juger la plante déterminée par le protéinogramme sur d'autres paramètres. Tout d'abord, cette étude ponctuelle n'est pas soumise aux lois statistiques comme le protéinogramme et a été faite sur l'homme malade quand cela était justifié par la clinique. La connaissance apportée de cette façon ne peut être comprise que comme une orientation complémentaire qui satisfait plus les

indications cliniques qu'informatiques. Je vais seulement citer les paramètres envisagés qui sont pour les enzymes

les deux transaminases; la gamma gT, le LDH, les phosphates alcalines et acides, avec pour la LDH, la chromatographie éventuelle, ainsi que l'électrophorèse des phosphatases, I'ionogramme, sodium potassium, calcium, phosphore, magnésium, les tests inflammatoires liés aux Alpha globulines, orosomucoTde, alpha '1 antitrypsine, ceruloplasmine haptoglobine, alpha 2 macroglobuline, ceux liés aux betaglobulines, le complément C3 la transferrine, et pour les gamma globulines, les 3 lG, lG A, lG M et lg G. Les tests rhumatismaux, c'est-à-dire les ASLO, le CRP, le RA test, leWaaler rose, l'hémogramme complet, numération globulaire, formule leucocytaire, do37

sage des plaquettes, vitesse de sédimentation, dans certains cas, tous les tests spécifiques de la coagulation, les dosages de l'urée, créatine, acide urique, cholestérolet lipidogramme, lipides totaux, triglycérides, la glycémie, les dosages de 17 0H, 17 ceto avec chromatographie, quelques dosages hormonaux, l'immuno-électrophorèse. ll s'avère que tous ces dosages ne sont pas déterminants pour la prescription mais ils permettent une meilleur appréciation de la valeur et des limites de l'extrait étudié. Les dosages protéiques : enzymes, hormones, tests de coagulation sont dérivés de dosages protéiques globaux et ne peuvent être déterminant en tant que paramètres de prescription. L'électrophorèse et les tests de floculations pouvaient être développés à partir des tests inflammatoires protéiques des types alpha, beta et gamma. Ce développement serait certes le plus profitable mais n'est pas réalisable en

pratique pour des raisons de budget.

La détermination à partir de ces éléments de la plante de base par I'ordinateur ou par répertorisation d'après la biologie du malade représente un programme qui est lié à trois normes protéiques, le malade présentant un schéma protéique dont les tests pouvent être en hypo, normo ou hyperréaction avec zones intermédiaires difficilement chiffrables pour la répertorisation mais bien par ordinateur au 1/100 d'unités. La répertorisation est une approche qui garde toute sa valeur quand les différents tests sont bien définis dans leur hypo normo ou hyper réaction. La plante peut être donc définie en gemmothérapie de trois façons : 1er I'ordinateur,

2o

la répertorisation,

3o la clinique.

ll reste la détermination par la clinique. Jusqu'à présent cette détermination par la clinique pour des cas pathologiques précis était bien mince et I'esprit cartésien de notre époque s'accomode mal d'indications empiriques que 2000 ans d'application n'ont pas pu préciser.

Pour la pathologie actuelle les termes de diurétiques, stomachiques, emménagogues n'ont plus de signification. La référence à la pathologie clinique de notre époque se montre beaucoup plus précise quant à la connaissance de la pathologie mais toujours aussi vague quant à la thérapeutique. Des centaines de molécules, des milliers de spécialités se précipitent dans la mémoire du médecin qui réagit par des clichés thérapeutiques toujours incertains. Les clichés du thérapeute, sorti de l'université il y a 20 ou 30 ans, malgré un pénible recyclage, risquent fort de ne pas être ceux des 38

médecins sortis frais et nouvellement conditionnés à la thérapeutique du moment. Une thérapeutique qui évolue tout le temps est un facteur d'insécurité intellectuelle surtout si on sait que la plupart du temps elle n'est que palliative, voire toxique. Ou le malade va tendre par sa maladie hyperalpha vers I'autoguérison, alors son intervention sera de surveillance et de thérapeutique douce; s'il intervient drastiquement, il précipite le malade dans une phase de dégénérescence fibrinoïde des tissus et il grossit le quota des maladies iatrogènes. La guérison naturelle de l'affection est liée à une notion d'ontogènie et de phylogènie des espèces. On ne guérit pas sans respecter la notion d'évolution qui a fait que l'homme actuel trouve son origine dans le comportement de la première cellule, dans le comportement des métazoaires, dans la vie marine des invertébrés, des poissons, puis la vie aérienne des vertébrés. Une structure extrèmement complexe comme I'homme actuel s'est élaborée depuis 600 millions d'années dans un milieu marin dont nous gardons toujours dans nos tissus un rappel ionique. Le milieu marin est par son état liquide physiquement plus protecteur que le milieu aérien. Les molécules liquides forment une meilleur barrière contre l'agresseur.

Les invertébres se sont développés dans ce milieu protecteur élaborant des systèmes de plus en plus sophistiqués, structurant de mieux en mieux leur formule albuminique et devant former pour leur défense et leur développement structuré un nouveau ÿpe protéique, les alpha globulines. Si l'on réalise l'électrophorèse de I'hémocyanine (le sang des invertébrés) on ne trouve que des alpha globulines. La nature protéique des invertébrés leur permettait de réaliser une autorégénération que l'homme actuel a gardée vis à vis de son milieu intérieur. Tant que la maladie est exsudative, donc aqueuse, il tend également vers l'autoguérison. A partir du moment où, dans l'évolution des poissons, leur structuration évolue, se développe et mobilise des phagocytes (macrophages) locaux, la maladie s'informatise et se fixe rendant plus difficile I'autoguérison sans séquelles. Avec les poissons évolués et les vertébrés, l'entrée des gammaglobulines a définitivement marqué la réaction immunittaire de I'individu, la maladie est alors fixée. La thérapeutique qui n'est pas basée sur cette conception évolutive de la cellule ne fait qu'ajouter à la perturbation acquise par un individu, un autre facteur d'agression moléculaire créant la maladie iatrogène.

39

L/A PHYTOSOCIOLOGIE COMME BASE DE LA GEMMOTHERAPIE VEGE'

TALE

Le recensement de la vie antécambrienne (avant 600 millions d'années) permet d'établir que les êtres vivants primitifs étaient des êtres simples qui devaient être des bactéries et des végétaux puisque ces bactéries et végétaux (algues bleues) présentaient des structures cellulaires incomplètes et rudimentaires. Cependant la faune et la flore cambrienne impliquent par leur diversité l'existence avant elles d'un monde fort complexe et varié à l'existence logique mais hypothétique. ll y eut pour la flore une conquête du continent comme pour la faune. Les psilophytales sont les premiers végétaux du type cryptogamique à s'adapter au milieu aérien. Leur conservation par silicification surtout dans les .vieux grès rouges', d'Ecosse et de Scandinavie est Si précise que leur structure anatomique a pû être étudiée au microscope; dépourvus de racines, ils présentent un rhizome tubérisé au dessus duquel se dressent des tiges à ramifications dichotomiques de type archaique, l'extrémité des tiges se dilatant en sporanges (organes reproducteurs) groupés en 4 tétraspores - La présence de stomates montrait que ces plantes n'étaient pas complètement immergées (les stomates n'existent que dans les organes aériens). ll y avait présence de vaisseaux conducteurs nécessaires pour les végétaux qui ne peuvent plus absorber par toute leur surface comme

dans le milieu aquatique. Chez les plus évolués, l'appareil vasculaire est complexe avec formation de feuilles.

Cette flore était associée à de nombreux microorganisme (bactéries et champignons) et ces plantes à aspect d'algues nous montrent comment la végétation primitive aquatique a pu faire la conquête du milieu continental par I'acquisition de caractères adaptifs - On retrouve chez les labiées, ces caractères archaiques : Rhizome tubéreux, dichotomie, inflorescence terminale, feuille adaptative, vaisseaux conducteurs s'organisant en tissu de soutien; les psilophytales n'existent plus actuellement qu'à l'état silicifié mais les labiées ont gardé leur sens de I'adaptation du milieu aérien, elles qui

ont dû s'adapter également à la chaleur et à la lumière. Dans la strate herbacée, les labiées apportent le plus grand génie de l'adaptation à I'air, à la chaleur et à la lumière. Elles ne peuvent former dans la conception phyto40

sociologique de la méthode que la trame structurelle d'une grande adaptation à un milieu-qui est le nôtre. L'établissement sur le continent de la flore se retrouve dans les bassins houillers. Elle passe des lycopodiales aux équisetales, aux filicales, aux ptéridospermes et au développement de la graine qui a donné d'abord les gymnospermes (graines nues) et les angiospermes (graines enfermées). On peut remarquer que I'ordre même de la classification végétale est un ordre de croissante complexité et que les types intermédiaires Psilophytales et Ptéridospernres nous montrent la continuité de l'évolution végétale. L'appareil végétatif ou le mode de reproduction est une progressive adaptation aux conditions extrémement variables et diverses du milieu terrestre. Avec Ia mise en place de tous les groupes de la classification on peut retrouver l'origine de tous les types fondamentaux de l'organisation animale et végétale. Les angiospermes sont les végétaux les plus élaborés et les plus contemporains du mammifère.

L'étude d'ailleurs très succincte de cette évolution nous ramène à une notion clef : La notion de I'adaptation structurelle plus marquée chez certaines plantes conditionnées par un milieu de vie diflicile déterminant un nouveau devenir d'organisation adaptable à la thérapeutique du mammifère par I'intermédiaire d'un dénominateur commun, la protéine.

L'arbre est la plus gigantesque prolifération végétale vers la lumière et I'ensemble de ses feuilles offre la plus grande surface de contact avec l'atmosphère. Quand un corps s'accroît sans changer de forme, le volume croît comme le cube des dimensions linéaires, mais la surface comme le carré, le rapport de la surface au volume va en décroissant; si le végétal est formé d'axes cylindriques, la région capable de photosynthèse est de plus en plus réduite; quand la plante grandit la production de feuilles, au contraire, permet d'augmenter la surface indépendamment de la masse. L'arbre est la plus grande usine actuelle photosynthétique et le bourgeon est la meilleure synthèse de son adaptation embryonnaire à la plus grande production.

4'l

L'arbre est le pilier de la strate arborescente de la forêt définie dans ses potentialités. La labiée est l'herbe la plus caractéristique de la strate herbacée comme complément d'une étude thérapeutique; la strate arbustive

formant intermédiaire indispensable dans de nombreux cas, à la structuration de la formule thérapeutique. L'intervention de quelques autres familles s'est surtout justifiée par le proteino-gramme.

Au stade de l'évolution actuelle des plantes, il faut ajouter une notion importante qui est liée à l'évolution climatique du continent septentrionnal à la suite d'une série de glaciations qui ont refoulé la flore vers le sud et cela depuis 1,5 million d'années pour se terminer il y a 12.000 ans. En Europe on a trouvé des indices probants de cinq glaciations dans les Alpes. La Toundra et la Taïga actuelles se deplacèrent beaucoup plus au sud, I'Espagne et l'ltalie faisant partie à cette époque de notre Taiga actuelle nordique. La flore de l'époque paléontologique a pu être étudiée par le processus de

silification mais la flore récemment réintroduite par l'évolution climatique postglaciaire par l'étude du pollen; chaque espèce de plante ou d'arbre a des

grains de pollen aux formes caractéristiques, protégés par une cuticule conservant intacts à travers les siècles leurs caractères morphologiques, le pollen peut être étudié, analysé et mis en diagramme au fur et à mesure de sa sédimentation dans le sol ou dans la vase au fond des lacs. Le diagramme pollinique permet de reconnaitre depuis le réchauffement climatique d'il y a 12.000 ans les différentes périodes majeures de l'évolution de la forêt post-glaciaire : Cette évolution est divisée en 5 grandes périodes, allant grossièrement de 2.000 en 2.000 ans et partant de 12.000 ans avant JesusChrist avec les arbres pionniers du froid sec, les bouleaux à I'ouest, les pins à l'est avec les plantes accompagnantes sphaignes, saules, empetrum, lichens. La deuxième période, celle du noisetier, climat sec et chaud, puis la période de la chênaie mixte, climat chaud et humide avec frênes, chênes, ormes, tilleuls, érables, la période du hêtre, climat de plus en plus frais et humide avec le hêtre, le charme, le sapin, puis la période de l'Epicea, climat frais et humide. Epicea et pin déterminant une nouvelle descente progressive de la Taiga. L'intervention de l'homme a modifié fortement l'évolution de la forêt surtout depuis 5000 ans par des déboisements massifs et I'enfoncement de la nappe phréatique. 42

Après avoir rappelé la phylogénie des espèces végétales dans ce qu'elle a d'intéressant pour la compréhension de la méthode et montré la réintroduction de certaines de ces espèces dans le climat septentrionnal aflantique, donc après avoir vu l'évolution végétale dans le temps nous allons l'étudier sur le terrain avec la phytosociologie proprement dite. Nous retrouverons le même schéma de base que le schéma palynologique.

Le diagramme pollinique s'est modifié sous l'influence de facteurs extérieurs. Nous allons étudier la succession des végétaux quand ces facteurs extérieurs restent plus ou moins constants et cela pour le ÿpe de forêt qui nous intéresse, la forêt de feuillus médioatlantique. L'unité phytosociologique fondamentale est un groupement végétal à la physionomie caractéristique dont les espèces sont toujours associées de façon déterminée dans un biotope précis. Entre ces unités phytosociologiques ou associations, la limite n'est pas toujours nette. Des associations semblables forment une alliance, plusieurs alliances forment un ordre, plusieurs ordres forment une classe.

ll

existe des espèces différentielles qui existent à l'état restreint dans l'association mais aussi dans d'autres et des espèces compagnes : végétaux qui ne se sont pas liés à une association particulière. Pour la meilleure compréhension, je diviserai la clé de cette identification en groupements forestiers et non forestiers.

Dans les groupements forestiers on distingue les forêts sur sol marécageux ou très humide, les forêts humides, les forêts sur sol frais ou sec qui pour les feuillus se diviserons en forêts denses et sombres et en forêts claires subcontinues et discontinues. Nous verrons dans un autre livre les groupements non forestiers.

ll est à remarquer que le PH du sol évolue de I'acidité (PH3 pHa) dans les tourbières ou forêts sur sol marécageux, forêts pionnières permettant la réintroduction des espèces pour évoluer vers la forêt mixte (PH5 PH5,5) vers la prairie marécageuse (PH5 PH6) vers la prairie sèche (PH6 pH7) pour se terminer dans le champ calcaire (PH7 PH6). Dans ce domaine de l'évolution du PH des divers sols il existe des plantes indicatrices et des associations 43

bien spécifiques qui forment sur le terrain c'est-à-dire dans le domaine spatial un programme d'informations extrémement fouillé que des siècles voire des millénaires, ont inscrit dans un système de rélérences extraordinaires. si I'on compare la réintroduction des plantes dans le temps à l'étude palynologique et au schéma phytosociologique actuel du terrain par rapport aux conditions de l'évolution des sols (eau, pH, ca, si) on remarque un parellélisme étonnant, entre les plantes réintroduites dans le temps et celles fixées dans l'espace. La forêt dans le temps s'est progressivement asséchée avec la diminution du froid et le cadre actuel de la forêt tient compte de ces mêmes facteurs dans les groupements phytosociologiques. La forêt actuelle est l'expression des facteurs spatio-temporels ne formant pratiquement qu'un même programme d'information. c'est l'intervention de l'homme par I'introduction de forêts artificielles liées à ses propres intérêts qui risque de modifier l'équilibre du biotope.

La forêt pionnière est celle qui a pris possession des espaces nus postglaciers, sur un sol froid et extrémement humide, qui a formé les tourbières finalement envahies par des mousses particulières : les sphaignes, qui retiennent I'eau, poussent à des pH très acides et forment des tapis végétaux souvent très épais permettant I'introduction périphérique d'arbres pionniers qui sont l'aulne glutineux si le sol est resté très humide, le bouleau pubescent pour le sol qui s'assèche et le bouleau verruqueux pour un sol sec.

La forêt marécageuse est dominée par l'Alnus Glutinosa; or l,Alnus a lignée myélocytaire qui est la première barrière de

Glutinosa stimule

défense immunitaire créant la phase tissulaire exsudative de la pathologie déterminée à l'électrophorèse par les alpha globulines avec parfois une légère hypergamma globulinémie.

Alnus Glutinosa est donc sur les plans phytosociologiques, tissulaires, cellulaires et humoraux, le bourgeon de la réaction primaire inflammatoire; qu'elle qu'en soit la cause puisqu'il mobilise dans l'organisme les éléments humoraux et cellulaires liés à cette phase. sur le plan phytosociologique il est lié à un arbuste Ribes Nigrum qui est le pionnier de la strate arbustive se développant dans les mêmes conditions qu'Alnus Glutinosa. ll devient donc son complémentaire pour la phase inflammatoire exsudative et celui de Betula Pubescens pour la phase inflammatoire proliférative. Toute infection débutante est donc liée à I'alternance de ces trois bourgeons s'il s'agit d,un 44

terrain, c'est-à-dire d'un malade auparavant en bonne santé. En gemmothérapie végétale la grippe par exemple sera combattue par ces trois bourgeons alternés toutes les 15 minutes à raison de 15 gouttes d'un remède à la fois, (toute association dans un même flacon de ces trois bourgeons étant une erreur).

Le végétal herbacé lié à ce type de terrain est principalement Mentha Aquatica, qui peut croître en partie dans l'eau, en partie dans l'air, voir même peut-être totalement submergé et devient complémentaire d'une, de deux ou des trois plantes citées plus haut quand il y a anergie réactionnelle ce qui implique une notion de début de discrimination clinique, par exemple dans la sinusite suppurative aigue alternance de Alnus Glutinosa et Ribes Nigra, dans la sinusite aigue plus ou moins tarie, alternance de Bétula pubescens et de Ribes Nigra, dans la sinusite subaigue suppurative alternance, Alnus, Ribes, Mentha Aquatica; la sinusite chronique pouvant se manifester sur de nombreux terrains,

il

faudra au départ une information biologique ou

clinique poussée, permettant de déterminer le type de dégradation protéique tissulaire pathologique.

La phase exsudative de I'infection trouve six bourgeons comme base thérapeutique : 1 - ALNUS GLUTINOSA (Aulne glutineux)

23456-

BETULA PUBESCENS (Bouleau pubescent) POPULUS NIGRA (Peuplier noir) FRAXINUS EXCELSIOR (Frêne élevé) ULMUS CAMPESTRIS (Orme champêtre) RIBES NIGRA (CasSis noir)

45

ALNUS GLUTINOSA

Ecologie et phytosociologie Le bourgeon de Alnus Glutinosa est un bourgeon arrondi, collant, poussant sur des rameaux non piquants et d'une façon alternée spiralée.

L'aulne glutineux est une essence robuste indifférente à la nature minéralogique du sol, arbre pionnier et colonisateur des alluvions inondés périodiquement, il protège les autres essences quand le sol est trop humide, il améliore, il régénère les sols tourbeux grâce à des nodosités radiculaires capables d'assimiler l'azote atmosphérique. Par son pouvoir régénérateur sur le sol humide, il est à la sylviculture ce que les légumineuses sont à l'agriculture.

lndications thérapeutiques Remède de tout syndrome inflammatoire à point de départ muqueux en

phase suppurative aigue, rhinite, sinusite, trachéite, bronchite, gastrite, colite, pyélite, cystite, cholecystite. (avec complémentaires) Remède de tout syndrome thrombotique veineux aigu , phlébite, throm-

bophlébite (agit seul). Remède de toute inflammation subaigue à tendance diffusante : pleuropneumonie, ostéomyélite, ostéite, péritonite etc. ... Associé à l'écorce interne (lX) le bourgeon agit dans la calculose biliaire.

Remarque, le remède est complémentaire des antibiotiques dont il soigne les séquelles inflammatoires, mal résolues sur le plan tissulaire et circulatoire et dans les stades peu évolués, il supprime les antibiotiques. 46

Remèdes comp!émentaires Avec Ribes Nigra : Asthme allergique ou atopique d'origine extrinsèque, type I (réaginique), avec augmentation des lgE.

Avec Ribes Nigra et Mentha Aquatica

-

Etats migraineux : écourte et espace les crises

Urticaire par agents figurés : plantes, piqûre etc., médicaments (pénicilline, vaccins, sérum, remèdes antalgiques et allergies alimentaires Urticaire chronique sans étiologie reconnue

Strate arborescente : complémentaires

Betula Pubescens, Betula verrucosa, Fraxinus Excelsior, populus Nigra, Quercus Pedunculata, Corylus Avellana, Ulmus Campestris. Strate arbustive : complémentaire Ribes Nigra Syndrome biologique

Electrophorèse

f

augmentent les globulines les globulines augmentent et diminuent Jf : sans action

J diminuent

Globulines 1 alpha fJ beta J| gamma J

Euglobulines

Alb

alpha

Jf

beta

:

gamma

:

J

Tests floculations

TAJî

:

CAJî

:

CetJ CU

:

B1

:

PhJ

:

ZnJ popJl

:

todJ

: 47

Résumé des lloculations

Hyper

: Ta Ca Cet Ph

Zn Pop

Ca Cet Ph Zn Pop Cet Ph Zn Pop Ph Zn Pop

Hypo

:

Ta Ca B PoP lod Ca B PoP lod

B PoP

lod

Action cytologaque et sur la coagulation

sur l'état Stimule la lignée myélocytaire et la série éosinophilique agit thromboPhilique.

ll existe ainsi une analogie frappante entre l'évolution de la forêt et les stimulationsdeslignéessanguines.Touscesarbresetarbustesdelaforêt

qu,ils poussent pionnière stimulent la lignée myélocytaire et d'autant mieux ces sur un humus humide et peu élaboré; si I'humus s'élabore et s'assèche

arbrespionniersnetrouverontplusleurvraieindicationbiologique.

48

BETULA PUBESCENS Ecologie, phytosociologie Arbre pionnier des terrains tourbeux en voie d'assèchement il peut s'adap-

ter à un climat plus septentrionnal que le Betula Verrucosa drainant le sol moyennement infiltré - ll présente le génie pionnier de la forêt humide en voie

d'expansion ou celui d'être le témoin de la forêt qui se dégrade avant de redevenir le pionnier de la lande permettant la réintroduction d'autres espèces.

!ndications thérapeutiques

Par son action macrophagique (cellules de Kuppfer du foie) Betula Pubescens stimule tous les catabolismes, urée, cholesterol, acide urique agissant sur la fonction antitoxique du foie (test d'Halpern)

Sur le plan inflammatoire il est complémeritaire de Alnus Glutinosa en y ajoutant une note plus chronique dans l'évolution.

Sur le plan thrcmbotique il agit de même et renforce Alnus Glutinosa dans les séquelles évoluant entre six mois à un an par la stimulation des histiocytes locaux. Alors que Alnus Glutinosa agit sur le thrombus intravasculaire, Betula Pubescens domine mieux les phénomènes de parois.

-

Associé à l'essence en 1 cent le bourgeon en 'ler décim agit bien dans les

états goutteux.

Remèdes complémentaires

Les complémentaires de Betula Pubescens sont les mêmes que ceux d'Alnus Glutinosa pour la forêt humide mais il faut ajouter les végétaux de la chênaie sessiliflore 49

Strate arborescente Castanea Sat Quercus Pedunc, Fagus Sylvatica, llex Aquifolium.

Strate arbustive Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus. Cornus Sanguinea Juniperus Communis

Syndrome biologique

Globulines Albl alphaJ:

beta

:

Euglobulines

J gamma:

f

alpfaf :beta:gammal:

Floculations

Tal : Caf : CetJl :

Cu

: BJl:

PhJ zn11

:

PopJf

:

lodf

Résumé des lloculations

Hyper

: Cet B Ph Zn Pop B Ph Zn

Pop

Ph Zn Pop

Hypo

:

Ta Ca Cet B Ca Cet B Cet B B

Zn Pop lod Zn Pop lod Zn Pop lod Zn Pop lod Zn Pop lod

Action cytologique Stimule la cellule de Kuppfer du foie (Halpern) stimule les mastocytes de la moelle osseuse.

Action sur Ia coagulation Lègère action thrombophilique : allonge les constantes longitudinales et

diminue les constantes transversales. 50

POPULUS NIGRA Ecologie et phytosociologie Les peupliers noirs de nos cultures sont actuellement pour la plupart des hybrides euraméricains, dont il est difficile de demêler l'origine, mais que l'on peut dans la méthode identifier avec le populus tremula ou alba qui sont des arbres pionniers de I'humus humide ayant déjà reçu une certaine élaboration.

lndications thérapeutiques

-

Artérite thrombotique évoluant depuis 1 an à plusieurs années avec une

-

Trachéites de I'enfance.

tendance à la stabilisation. En alternance à Betula Pubescens et Alnus Glutinosa il reperméabilise les artères et augmente les oscillations surtout dans les artérites de l'adulte, évoluant précocement.

Remèdes complémentaires Ce sont les complémentaires de Alnus Glutinosa dont il caractérise un type de terrain oscillant entre l'aulnaie et I'ormaie.

Syndrome biologique

Globulines Alb : atpha J| beta :

Euglobulines gamma JJ

:

alpha

:

beta

f:

gamma

Jf

:

Floculations

Tal : Cal :

CetJ CuJ BJ Ph !zn1

:

Popl =

lodl: 5.1

Résumé des floculations

Hyper

Hypo

: Cet Cu B Ph CuBPh

:

Ta Ca Zn Pop lod Ca Zn Pop lod Zn Pop lod

Action cytologique et sur la coagulation Combat la tendance thrombophilique.

52

FRAXINUS EXCELSIOR Ecologie et phytosociologie Parmi les essences hygrophiles Fraxinus Excelsior n'est pas une essence pionnière car c'est une espèce des plus exigeantes à l'égard du sol évitant la stagnation des eaux mais préférants les vallées alluvionnaires fertiles. Fraxinus existe dans un groupement sylvatique sur sol mouillé mais pouvant tolérer une déssication temporaire en été, le drainage trop poussé conduisant à la Chênaie-Charmaie.

lndications thérapeutiques Complémentaires de Alnus et Ribes dans les troubles du catabolisme surtout des nuc!âr protéines. Diminue l'acide urique, le cholestérol, avec légère action sur l'urée. Associé à la feuille (1er décim) le bourgeon agit comme antalgique antiarth ritique.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente AInus Glutinosa, Populus Nigra, Quercus Pedunc. Carpinus Betulus, Ulmus Campestris.

Strate arbustive Ribes Nigra, Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Viburnum Lantana, Ligustrum Vulgare.

Syndrome Biologique

Globulines Alb:alpha: betal:

Euglobulines

gurnru:

alphaJf

betal:

gamma:

53

Floculations

Tal: CaJl:

Cet

:

Cu

: B1:

Ph =

Znl PoP: lodt

Résumé des lloculations

Hyper

:

Hypo

:

CaZn

Ta Ca B lod Ca B lod

Action cytologique et sur la coagulation Pas d'action sur le myélogramme ni le TEG.

54

=

ULMUS CAMPESTRIS

Ecologie et phytosociologie

Très exigeant par rapport au sol, I'orme demande un terrain meuble, profond, frais, riche en humus, les terres alluvionnaires lui conviennent très bien dans un climat tempéré; essence de lumière, il réclame le dégagement complet de la cime, aimant l'état isolé, il peut pousser dans l'aulnaie, peupleraie, les forêts riveraines sur alluvions, les lisières de bois ou I'ormaie rudérale.

lndications thérapeutiques

-

Grand remède de transition en complément avec d'autres bourgeons. Action marquée dans les différents troubles du catabolisme des nucléoprotéines; acide urique, goutte.

-

Action secondaire sur l'urée et le cholestérol.

-

Action marquée dans les tendances de I'organisme à transférer à la peau sous forme d'eczéma vésiculeux non infecté ses troubles endogènes, agissant également sur certaines diarrhées, leucorrhées liées à des métastases fonctionnel les. Ces métastases sont le fait d'un tissu ou de plusieurs tissus arrivant au

début d'une fibrosclérose hypergamma, dont le métabolisme diminue fortement et s'équilibrant par des réactions de suppléance en débloquant les rhacrophages hépatiques.

-

Avec Rosa Canina herpès récidivant, herpes oculaire.

Remèdes complémentaires 55

Strate arborescente Alnus Glutinosa, Populus Nigra, Corylus Avellana, Quercus Pedunc, Fraxinus Excelsior.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Ribes Nigra Syndrome Biologique

Globulines Albl alpha Jf :

Euglobulines

Oetal:

gammaJf

atpha

f : betaJ:

gammaJ

Floculations

raJl: CaJ: Cet: Cul: BJl:

Ph

lznl

popJ

todJ:

Résumé des Floculations

Hyper

: Ta Ca B Ph Zn Pop

lod

CA B Ph Zn Pop tod B Ph Zn Pop tod Ph Zn Pop tod Zn Pop lod Hypo

:

Ta Cu

B

Ââ,tm cÿtÜthOtue ef s.rr rh coegnrrhttm Action sur les macrophages hépatiques (Kuppfer) Action sur la coagulation : légère action thrombophilique

56

RIBES NIGRA Ecologie et phytosociologie Le Cassis est un arbuste pionnier des régions septentrionnales de I'Eurasie s'étant adapté par la culture assez loin de son aire originelle; il était inconnu des Grecs et des Romains, c'est en 1712 que son usage et sa culture se vulgarisent.

"Le traité du Cassis" fut réédité de nombreuses fois vers 1750. Présenté comme une panacée, le cassis tomba dans l'oubli au 18ème siècle pour reprendre au 19ème. ll s'est adapté aux terres tourbeuses et à l'aulnaie frênaie.

lndications thérapeutiques ll domine avec I'Aulne et le Bouleau.

-

La phase primaire inflammatoire et il est déterminant si cette phase est à prédominance allergique. ll agit donc en complémentaire de tous les états inflammatoires muqueux des tractus respiratoires, du tractus digestif et

du tractus urinaire.

-

Par la stimulation des 11 oxystéroides, il stimule le catabolisme de l'urée, de l'acide urique et du cholestérol.

-

ll agit sur certains syndromes urticariens aigus : oèdeme de Quincke, sensi bi I isation médicamenteuse.

-

ll agit sur les accidents anaphylactiques suite d'antibiothérapie et après

-

Dans la glomérulonéphrite aigue post-infectieuse avec séquelles de

-

piqures d'insectes (Alnus Glutinosa). foyer microbien, Ribes accélère fortement le processus de résolution de I'affection. Agit dans les états grippaux avec Alnus Glutinosa (125 gouttes alternées toutes les 2 à 3 heures) (Betula Pubescens).

-

Est complémentaire d'autres bourgeons dans l'arthrose de l'adulte hypométabolisé.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Alnus Glutinosa, Betula Pubscens, Populus Nigra,,Fraxinus Excelsior, Quercus Pedunculata. Strate arbustive Néant

Syndrome biologique Globulines

Euglobulines

Albl

alphaf : betaf :

alphal betaJ: gammal =

Floculations

Taf : CaJl Cetl :

CUJ B1

Phl

zn

Résumé des floculations

Hyper

:

Hypo

:

Ca Cu Zn

Ta Ca Cet B Ph Zn Pop Ca Cet B Ph Zn Pop Cet B Ph Zn Pop B Ph Zn Pop Ph Zn Pop Zn Pop

lod lod

lod lod lod lod

Action cytologique et sur la coagulation Stimule très nettement l'éosinophilie.

58



Popf lod I

gamma

ROSA CANINA Ecologie et phytosoclotogie

lnnombrables sont les variétés de roses sauvages répandues un peu partout, côtes, haies, talus, lisières de forêts de toute l'Europe, le Nord de l'Afrique et une grande partie de l'Asie. Rosa canina peut former à la lisière des bois des barrières impénétrables. Poussant dans les pelouses calcicoles sableuses, les pelouses arides sur pentes rocailleuses exposées au Sud, dans l'Ormaie rudérale, la chênaie frênaie calcicole, la chênaie pubescente, Rosa Canina est caractérisé par son adaptabilité et sa vigueur d'expansion.

lndications thérapeutiques

-

Rosa canina, est un remède d'inflammation localigée à répétition. otite, amygdalite, furonculose, inflammation periunguéale.

-

Rosa Canina trouve également son utilisation comme régénérateur d'inflammations muqueuses récidivantes, pharyngite, trachéobronchite, colite etc ...

-

Chez l'enfant il est le complémentaire des deux remèdes à action ostéoblastique (Betula verrucosa et Abies Pectinae) quand les troubles de croissance sont liés à des inflammations récidivantes. Rhinite, trachéobronch ite chron ique.

-

Avec Cornus Sanguinea, Rosa Canina agit dans le goitre euthyro'idien

-

Avec Buxus Sempervirens (2 x), Rosa Canina agit sur I'eczéma pustuleux palmo-plantaire.

-

Avec Pinus Montana Rosa Canina agit dans l'ostéoporose post-méno-

-

Avec Ulmus Campestris : herpes récidivant et oculaire.

(adénome).

pausique.

Remèdes comp!émentaires 59

Strate arborescente Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Quercus Pedunculata, Ulmus Campestris, Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fagus Sylv. Strate arbustive Cornus Sanguinea, Buxus Sempervirens, Crataegus Oxyc., Ligustrum Vulgare, Viburnum Lantana, Berberis Vulgaris, Juniperus Communis' Syndrome biologQue

Globulines Alb 1 alpha J :

Euglobulines beta

:

gamma



alpha

Jî :

beta

:

gamma

Floculations

Ta

: CaJ:

CetlJ =

CuJl: BlJ:

Résumé des floculations

Hyper

:

Ca Cet Cu B Cet Cu B

Ph Ph

CuBPh Hypo

60

:

Cet Cu B Pop Cu B Pop

p6

lZn:

Popf lod

:

f

CORNUS SANGUINEA Ecologie et phytosociologie

Le cornouiller sanguin se rencontre dans toute I'Europe surtout sur les collines calcaires, son bois est dur et tenace et peut devenir envahissant par ses rejets et ses drageons. C'est un arbuste pionnier du prébois et de l'évolution sylvatique de la lande surtout sur terrain calcaire, il accompagne la chênaie charmaie, vit dans I'ormaie rudérale, la chênaie frênaie calcicole.

lndications thérapeutiques

-

Le grand remàJe des états thrombotiques aigus, de la nécrose aigue tissulaire, de I'infarctus où qu'il soit.

-

Préventif de I'infarctus en formation il résout I'infarctus néoformé, mais n'est indiqué que dans la phase d'invasion car son complémentaire (Alnus Glutinosa) sera le meilleur remède des suites de l'infarctus.

-

ll est très actif également dans les traumatismes fermés du Thorax avec fracture pluricostale et hémopneumothorax suffocant. ll excelle dans toutes les hémorragies posttraumatiques craniennes, thoraciques ou abdominales. (Résorbant non chirurgical)

-

Avec Crataegus Oxyc, il sera un remède de la coronarite thrombotique en résolvant les microthrombus en formation et empéchant I'infarcissement des coronaires.

-

Avec Virbunum Lantana, Cornus Sanguinea est un excellent remède d'hyperthyroiUie (maladie de Basedow) avec signe de thyrotoxicose, tachycardie, amaigrissement, tremblements des extrémités, thermophobie, irritabilité, hyperémotivité, diarrhée modéré diffus vasculaire - Goitre Exophtalmie

-

61

-

Dans les complications cardiaques de la thyro-toxicose, alternance de Cornus sanguinea, Viburnum Lantana, Crataegus Oxyc. (attention pas d'action dans I'adénome thyroidien toxique)

-

Avec Rosa Canina, Cornus Sanguinea, agit dans le goitre simple euthyroidien.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Pubescens, Betula Verrucosa, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Populus Nigra, Carpinus Betulus, Quercus Pedunc., Fagus Sylvatica, Ulmus Campestris, Acer Campestris.

Strate arbustive Juniperus Communis, Crataegus Oxyc., Rosa Ganina, Buxus Sempervirens, Ligustrum Vulg., Mburnum Lantana. Syndrome biologique

Globulines Alb 1 atpha Jî beta J :

Euglobulines gamma



alpha

J

neta

îJ

gamma J

Tests de floculations

ral : Caf :

Cetf

: Cul: B1: PI:

zntr1

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Zn Po Zn

Po

Hypo

:

Ca Cet Cu B P Zn Po lod Cet Cu B P Zn Po lod

CuBPZnPolod BPZnPolod P Zn Po lod 62

eoJllod

: I

Action cytologique Stimule les cellules de la Kuppfer du foie. Stimule les mastocytes et plasmocytes de la moëlle osseuse. Activité sur Ia coagulation Allonge les constantes longitudinales. La strate arborescente, Alnus Glutinosa, Betula Pubescens, populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Ulmus Campestrie, la strate arbustive, Ribes Nigra, Rosa

Canina et Cornus Sanguinea forme les piliers de la phase exsudative inflammatoire tissulaire, phase liée surtout à la lignée myélocytaire et à la dégénérescence fibrinoïde des protéines.

Les remèdes pour la plupart ne sont pas exclusifs de cette phase car il peuvent agir sur plusieurs terrains, les arbres poussant sur dlfférents sols. ll y a donc entre la forêt humide dominée par l'Aulne et ses 4 satellites et la pathologie réactionnelle hyper alpha et hyper alpha gamma de l'individu, pathologie liée à l'agression primaire, un parallélisme frappant dominant la prescription. L'humus est la réaction minérale élaborée en interreaction avec la forêt. L'arbre par sa lignification rappelle au mieux sur le plan d'un premier stade vitalisant cette évagination objective du sol minéral. C'est le méristème structuré de ces arbres et arbustes qui induit une stimulation mésenchymatense liée à la phagocytose micro et macrophagique.

ll existe ainsi une analogie frappante entre l'évolution de la forêt et les stimulations des lignées sanguines. Tous ces arbres et arbustes de la forêt pionnière stimulent la lignée myélocytaire microcytaire ou macrocytaire et d'autant mieux qu'ils poussent sur un humus humide et peu élaboré; si l'humus s'élabore et s'assèche ces arbres ne poussent plus et ne trouvent plus leur vraie indication biologique. Cette forêt pionnière comprenant

12345-

:

L'aulnaie àsphaignes Le taillis tourbeux L'aulnaie frênaie L'aulnaie peupleraie Les forêts riveraines sur alluvions.

63

La forêt mésophile ou mésoxérophile comprend 1) La forêt à bonne nitrification (mull) A) Climat estival chaud et sec - Chênaie-charmaie pubescente - Chênaie B) Climat estival humide et pluvieux

-

:

les hêtraies les Tiliaies - acéries la chenaie frenaie (Ca)

2) Sols très acides (mor)

-

Chênaie oligotrophe

3) Sur tous les sols après action polluante de I'homme

-

Ormaie rudérale

Alors que dans la forêt hygrophile on peut considérer que l'aulne domine, le chêne domine la forêt mésophile alcaline et le hêtre la forêt qui tend vers l'acidification et le froid.

lci la phytosociologie retrouve l'évolution palynologique de la forêt. La phytosociologie et la palynologie se retrouvent dans la stimulation des cellules de la moëlle osseuse.

64

CORYLUS AVELLANA Ecologie et phytosociologie

Très répandu, le noisetier recherche les sols frais meubles et fertiles; robuste, essence de lumière, il a une croissance rapide. Très recommandé dans les sous-étages comme plante améliorante il alcalinise les sols acidifiés. ll pousse à la jonction de l'aulnaie avec la chênaie confirmant sa situation palynologique, on le trouve dans I'aulnaie peupleraie, la chenaiecharmaie et l'ormaie rudérale. lndications thérapeutiques Antiscléreux, artérites des membres inférieurs pouvant a!!er jusqu'à la gangrène sénile localisée. Antianémique, action sur l'erythropoiese, agit dans I'anémie hypochrome ou microcytaire suite d'affection digestive, état cirrhotique ou de saignement digestif.

Anticirrhotique, cirrhose alcoolique non ascitique ou séquelles posthépatiques non aggressives. Associé aux feuilles (lX) le bourgeon agit dans la stase circulatoire : stase pulmonaire, oedème des membres inférieurs, dans les ulcères variqueux, les ulcères nécrotiques.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Alnus Glutinosa, Populus Nigra, Ulmus Camprestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, Quercus Pedunc. Strate arbustive Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rosa Canina

Syndrome biologique

Globulines Alb 1 alpha | : beta Jf :

Euglobulines gamma

J|

alph6

:

beta

:

gamma

Floculations

TalJ: Ca: CetlJ: aJl:

Ph

lznl: Popll: lodl:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Cet B Ph Pop Cet B Ph Pop B Ph Pop

Hypo

:

Ta Cet Cu B Zn Pop lod Cet Cu B Zn Pop lod Cu B Zn Pop lod B Zn Pop lod Zn Pop lod

Action cytologique Action sur Ie myélogramme Stimule l'érythropoTese et la granuloporése Action sur la coagulation Normalise la thrombophilie moyenne.

66

I

QUERCUS PEDUNCU1ÂTA Ecologie et Phytoeociologie

Emblème de la force tranquille, le chêne est indifférent

à la nature

minéralogique du sol : essence de lumière, robuste il possède une grande longévité. C'est une essence qui appelle un sous-étage pour la protection du sol. C'est I'arbre par excellence de la forêt mixte (palynologie) allant des forêts riveraines sur alluvions, la chênaie charmaie, la hêtraie chênaie, la chênaie acidophile, la chênaie sessiliflore calcicole.

lndications thérapeutiques

-

Action cortacosurénalienne : stimulation des hydroxycorticoïdes ('17 -

-

Etats de légère dénutrition, surmenage, fatigue, (associé au gland de Quercus pedunc.) hypotension.

-

Complémentaire de nombreux bourgeons.

OH) urinaires.

Avec Cornus Sanguinea état de choc, cyanose, collapsus vasculaire.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Tous les arbres Strate arbustive Tous les arbustes. Syndrome biologique

Globulines Albl alphaJf :

Euglobulines

betal

: g"rr" =

atphal betal samma = 67

Floculations

Ta,l

:

Ca

: CetJl:

Cu =

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Cet B Zn Cet B Zn

Hypo

68

:

Cet Zn Pop

BJ:

Ph

: znJl:

Popl lod

=

CARPINUS BETULUS Ecologie et phytosociologie Le charme est un arbre social excellent dans le taillis, peu exigeant par rapport au sol, en mélange avec d'autres essences il les protège par son action améliorante sur l'humus, il participe à la chênaie charmaie, à la chênaie frênaie calcicole et la chênaie hêtraie acidophile.

lndications thérapeutiques

-

Thrombopénie acquise surtout par auto immunisation et immuno-aller-

-

Thrombopénie après splénectomie.

gie médicamenteuse.

Thrombopathie acquise surtout post-médicamenteuse.

lntoxication par les anticoagulants. Périartérite noueuse post-médicamenteuse. Avec Cornus Sanguinea : hémorragie par anticoagulant.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Corylus Avellana, Fraxinus Excelsior, Fagus Sylv., Populus Nigra, Quercus Pedunc., llex Aquifolium, Acer Campestris.

Strate arbustive

Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rubus Fructicosus, Rosa Canina, Viburnum Lantana, Rubus ldaeus, Buxus Sempervirens. Syndrome biologique

Albl

alphaJl

:

betal

:

gammaJJ

:

alphaf betaf gammaJ 69

Floculations

rall :

CalJ

:

Cetf Cu :

Bl Ph : Zn:

popJ roa

:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Ca Pop Ca Pop

Hypo

:

Ta Ca Cet B Ca Cet B

Action cytologique et sur la coagulation Action sur myélogramme : stimulation de la lignée mégacaryocytaire. Action sur la coagulation : augmente les constantes tranversales diminuées par augmentation quantitative et qualitative des plaquettes, augmente le PTT, raccourcit les constantes longitudinales, raccourcit le temps de saignement allongé.

70

FAGUS SYLVATICA Ecologie et phytosociologie

Le hêtre, qui peut donner de magnifiques forêts, est un arbre

assez

conditionné, délicat; c'est une essence d'ombre demandant un couvert de longue durée, aimant un climat tempéré avec atmosphère humide, étés sans

trop fortes chaleurs ou sans longues périodes de sécheresses hivers sans froids trop prolongés et rigoureux. lndifférent à la nature minéralogique du sol, il est assez exigeant concernant la richesse en humus. Dans son milieu naturel, son couvert épais et ses détritus abondants exercent une action bienfaisante sur le sol et les autres espèces. Toutefois cette action est limitée, car il constitue un danger pour les essences de lumière, qu'il tend à étouffer, et pour le sol et l'humus qu'il tend à dégrader en I'acidifiant. ll confirme l'étude palynologique, s'inscrivant dans les différentes chênaies

mais ne devenant dominant que dans la hêtraie calcicole (dense) et les chênaies en voie d'acidification. I

ndications thérapeutiques

-

Fagus est le remède de I'hypogammaglobulinémie post lésionnelle c'est-à-dire celle qui est liée à une librosclérose dépendant soit de dysfonction nements neu rogènes soit d'hypoimmunité légère : dépression hypoimmunisante après un choc ou un chagrin que le malade peut difficilement surmonter. ll peut agir aussi dans l'hypoimmunité post-

inflammatoire fibroscléreuse mais non due à des suppurations chroniques avec tendance vers l'amylose. Le hêtre dénote un terrain fibroscléreux qui Se degrade insidieusement par suite de chocs exagérés déprimant les gammaglobulines; il devient complémentaire de Rosa Canina chez les enfants qui à la suite d'une infection vers trois à quatre mois, relèvent difficilement leurs immunoglobulines et sont sensibles, par ce fait, aux infections.

71

,/\

Fibrosclérose respiratoire: alternance de Fagus et Rubus Fructicosus. (tsSS,1

-

Athéromatose à prédominance fibroscléreuse : alternance avec Betula Pubescens.

Néphroangiosclérose : alternance avec llex Aquifolium.

-

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Quercus Peduncalata, Carpinus Betulus, Acer Campestris, Tilia Tomentosa, Betula Verrucosa, Betula Pubescens.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus, Buxus Sempervirens, Rosa Canina, Viburnum Lantana, llex Aquifolium. Syndrome biologique Euglobulines

Globulines

Albl

alphal

:

betal

: gammal

alphaJ: betaJ:gammal

Floculations

ral :

CaJ

:

Cet

:

Cu

:

BJ

:

ph = Znl

:

popf

:

tod

:

Résumé des floculations

Hyper

Hypo

: Ta Ca B

:

Zn Pop

Action cytologique et sur la coagulation Action cytologique : agit sur les macrophages hépatiques (Kuppfer) Action sur la coagulation : mineure et ambivalente.

72

:

CRATAEGUS OXYACANTHA Ecologie et phytososiologie L'aubépine est peu exigeante par rapport au sol. Son bois est dur et lourd. Sa croissance est active et sa longévité assez grande, répandue dans toute l'Europe sauf dans la région de I'olivier, l'aubépine pousse dans la chênaie charmaie, la chênaie frênaie calcicole, la frênaie acéraie sub montagnarde.

lndications thérapeutiques

-

Syndrome neurocardiaque : anxiété précordiale sine materia, angine de poitrine. Sa prédominance d'action se marque sur la phase de repolarisation de l'électrocardiogramme en corrigeant surtout les décalages ST.

-

Arythmie extrasystolique.

-

Avec Viburnum Lantana, asthme à dyspnée continue non allergique d'origine intrinsèque.

-

Associé aux sommités fleuries (lX) le bourgeon agit très bien et longtemps dans les maladies dégénératives et le cæur sénile.

Angine de poitrine (avec Cornus Sanguinea) l'action sur I'E.C.G. est nettement renforcée avec Cornus Sanguinea qui donne une protection en cas de prédisposition à I'infarctus.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellena, Carpinus Betulus, Quercus Pedunc., Acer Campestris, Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Virburnum Lantana.

73

Syndrome biologique

Globulines Albl alphal : betalJ: gammalJ:

Euglobulines

alphaf

:

betaf

:

gamma=

Tests Floculations

rall : Cal :

CetJl

:

Cu

:

BJ

:

Ph

I:

zn

Jl : PopJl: lodJ:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Cet B Ph Zn Pop

lod

Cet B Ph Zn Pop lod B Ph Zn Pop lod Ph Zn Pop lod Hypo

:

Ta Ca Cet Zn Pop Ca Cet Zn Pop Cet Zn Pop

Action cytologique et sur la coagulation Action myélogrammique : augmente légèrement le granulopoTèse par une stimulation myéloblastique. Action sur la coagulation : activité thrombophilique importante.

74

ACER CAMPESTRIS

Ecologie et phytosociologie L'érable champêtre habite I'Europe et l'ouest de l'Asie. Disséminé dans les

taillis des plaines et des collines, l'érable croit assez lentement et donne un bois dur et homogène; I'arbre est assez exigeant par rapport au sol. ll est apprécié dans les taillis pour sa vigueur et I'excellente protection qu'il donne au sol. ll pousse dans la chênaie frênaie calcicole et le frênaie acèraie sub-montagnarde.

lndications thérapeutiques Acer Campestris n'a pas d'activité spécifique sur le plan clinique mais il agit en association.

-

-

avec Fraxinus Excetsior

Lithiase cho!édocienne avec éventuellement angiocholite secondaire par action sur le foie avec formation d'une bile sursaturée en cholestérol entrainant la précipitation de cristaux et calculs microscopiques. avec Tilia Tomentosa Névrose d'angoisse par atteinte craintive d'un danger mal défini.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Fraxinus Excelsior, Carpinus Betulus, Quercus ped., Fagus Sylvatica, Tilia Tomentosa.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rosa Canina, Viburnum Lantana. 75

Syndrome biologQue

Globulines Atb: atphall :

Euglobulines

betalJ

:

gammal

:

atphaf

:

betal

:

gammaJ:

Test de floculation

TalJ

: Cal :

Cetl

: Cul : BlJ:

P

: znJl:

Po

: lodJ:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta B Zn lod B Zn

Hypo

:

lod

Ta Ca Cet Cu B Zn Ca Cet Cu B Zn Cet Cu B Zn

CuBZn Action cytologique et sur la coagulation Action sur la coagulation : légère activité antithrombophilique.

76

TILIA TOMENTOSA Ecologie et phytosociologie Essence robuste, le tilleul réclame un sol profond, divisé, frais. Son bois d'un blanc rougeâtre est de médiocre qualité, il peut vivre plusieurs siècles, il vit dans le chênaie frênaie calcicole, dans la frênaie acéraie sub montagnarde et dans la chênaie sessiliflore calcicole.

lndications thérapeutiques comme Acer, Tilia n'a pas une action déterminante isolée sauf une action antispamodique et hypnotique douce Avec Acer Campestre : Névrose d,angoisse mal définie

: Epilepsie, petit mai par brève suspension de conscience (absences de 5 à 15 secondes) avec des automatismes simples mais sans souvenir. Avec llex Aquifolium

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, euercus pendunc., Fagus Sylvatica, Betula Pubesc, Betula Verrucosa.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Viburnum Lantana, Rosa Canina, llex

Aquifolium, Rubus ldaeus. Syndrome biologique

Globulines Albl atphall :

Euglobulines

betall

:

OammaJl

=

alphaf

:

beta:gamma: 77

Tests des floculations

Tal :

Ca

: Cel : Cul :

BJ P

: Znleof : lodf :

Résumé des floculations

Hyper

Hypo

: B Zn

:

Ta Cet Cu Pop lod Cet Cu Pop lod cu pop lod

r.r

t._/

Action cytologique et sur la coagulation Activité myélogrammique : légère stimulation de la granulopoïèse. Activité sur la coagulation : diminue les constantes tranversales et allonge légèrement les constantes longitudinales.

78

VIBURNUM LANTANA Ecotogie et phytosociologie

La viorne mancienne est un petit arbrisseau aux rameaux très fexibles couverts de poils grisâtres, aux bourgeons revêtus de deux petites écailles caduques; l'écorce fournit de la,glu, ses feuilles sont denticulées, grisâtres et poilues et plissées. Vit surtout dans les haies, les collines de la chênaie frênaie calcicole. !ndications thérapeutiques Action sur I'appareil respiratoire Asthme surinfecté sur terrain allergique.

-

Eczéma atopique avec Melittis Melyssophylum En alternance avec erataegus Oxyc. : asthme non allergique à dyspnée continue d'origine intrinsà1ue. En alternance avec Cornus Sanguinea (Mal de Basedow)

Remèdes complémentaires.

Strate arborescente Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, Quercus Pedonc, Fagus Syl., Tilia Tomentosa, Sorbus Domestica.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Juniperus Communis. Syndrome biologique

Globulines Albl alphalJ :

^) Euglobulines

betal

:

OammaJl

:

alpha:betal

gammaf

79

Tests des floculations

Tal: Cal:

CetJ CuJ

B1:

Ph --

Zn: PoplJ: lodl:

Résumé des floculations

Hyper

: Cet Cu

Hypo

:

Pop

Ta Ca B Pop lod Ca B Pop lod B Pop lod

Action cytologique et sur !a coagulation Stim

80

u

le la gnée granulopoiétique éosinophile. I i

JUNIPERUS COMMUNIS Ecologie, phytosociologie

Le genévrier commun est un arbuste de quelques mètres, touffu, buissonnant, se trouvant dans les clairières, les landes, les pâturages, les côteaux incultes. ll est commun dans tout l'hémisphère boréal. Arbre résistant au froid et à la chaleur il est indifférent à la nature du sol. ll fait partie de la végétation mésoxérophile des pelouses et des landes pour faire partir des plantes du prébois xérophile calcicole.

lndications thérapeutiques

:

hépatite chronique persistante, hépatite

-

lnsuffisance hépato cellulaire médicamenteuse et toxique.

-

Cirrhose alcoolique hypertrophique. Hypertension Portale. Varices oesophagiennes et gastriques. Ascite débutante. Pyélonéphrite chronique. Alterné avec Calluna Vulgaris, Lithiase rénale calcique (oxalatique) Alterné avec Berberis 3

x

, colique hépatique récidivante.

Remèdes comPlémentaires

Strate arborescente Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Sorbus Domestica.

Strate arbustive

Cornus Sanguinea, Berberis Vulgaris, Rosa Canina, Viburnum Lantana, Calluna Vulgaris. 81

Syndrome biologique

Globulines Alb

11

alpha |,1, beta

Euglobulines

|J

gamma

J

atpha

:

beta

Floculations

TaJl: CaJ CetJf Cu = BJ

Pl,ZnJ popl rodJl

Résumé des floculations

Hyper

Hypo

: Ta Ca

Cet B Ph Zn Pop Ca Cet B Ph Zn Pop Cet B Ph Zn Pop B Ph Zn pop Ph Zn Pop

:

tod tod tod tod lod

Ta Cet lod

Action cytologique sur la coagulation Action thrombophilique.

82

=

J

gamma

fJ

RUBUS IDAEUS Ecologie, phytosociologie

Rubus ldaeus ou framboisier, est une plante indicatrice d'une certaine dégradation du sol, par bloquage acide de propriétés fertilisantes de l'humus. ll vit dans la chênaie sessiliflore silicole et le hêtraie chênaie acidophile. C'est la forêt qui se dégrade, s'acidifie, adaptée au sols lessivés, aux sables argileux où les coupes entrainent la poussée des ronces.

lndications thérapeutiques

-

Hypogonadisme féminin (aménorrhée, pilosité) de la puberté.

Ménorrhagie de la ménopause par hyperplasie endométriale. Aménorrhée secondaire des ménopauses précoces iatrogènes.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Verrucosa, Betula Pubesc., Fagus Sylvatica, euercus pedunc, Castanea dent., Carpinus Betulus, Tilia Tomentosa.

Strate arbustive llex Aquifolium, Rubus Fruc. Syndrome biologique Globulines Alb

:

alpha

Euglobulines

J

beta

:

gamma

Jf

alpha

f

beta

:

gamma

I

Tests des floculations

Tat : Cal : Cet : Cu : B1 P 11 : znJ PopJ lodl 83

Résumé des floculations

Hyper

:

Ph Zn Pop

Hypo

:

Ta Ca B Ph lod Ca B Ph lod B Ph lod

Action cytologique et sur la floculation Néant.

84

RUBUS FRUCTICOSUS Ecologie et phytosociologie

Les ronces aux multiples formes sont la signature de la dégradation forestière avec lessivage et acidification du sol. Très abondantes dans les coupes où elles peuvent tout étouffer, elles font partie de la hêtraie chênaie acidophile et peuvent s'installer en bordure de certaines tourbières. I

ndications thérapeutiques

lnsuffisances respiratoires obstructives

-

:

Bronchite chronique obstructive (diminution du VEMS)

et augmentation de V.R. (volume y a augmentation de la CR (Capacité

Emphysème (Diminution du VEMS

résiduel.) Mais n'agit plus s'il respiratoire).

-

Avec Pinus Montana : ostéoporose sénile et arthrose. Avec Fagus Sylvatica : Néphrite interstitielle chronique suite de pyélonéphrite (peu d'action en cas de prise longue de phénacetine)

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Carpinus Betulus, Fagus Sylvatica, Quercus Pendunc., Betula Pubescens, Alnus Glutinosa.

Strate arbustive Ribes Nigra, Rubus ldaeus, llex Aquifolium

Syndrome biologique

Globulines Alb 1 atpha Jf :

Euglobulines beta

I

gamma

J

:

alpha

Jf

beta

J

gamma J

85

Floculation

Tat CaJl : Cetl Cul BJ PJ znlJ : Popl lodf Résumé des floculations

Hyper

Hypo

86

: Ca B Ph Zn BPhZn

:

Ta Ca Cet Cu Zn Ca Cet Cu Zn Cet Cu Zn Cu Zn

Pop Pop Pop Pop

lod lod lod lod

!LEX AQUIFOLIUM Ecologie et phytosociologie Cette espèce tres répandue supporte assez bien le couvert et forme dans certaines forêts un sous-bois complet qui constitue un obstacle à la régénération naturelle; de croissance lente, aux feuilles polymorphes, au sexe parfois variant d'une année à I'autre sur le même pied. Le houx évite les régions calcaires, la haute montagne; l'écorce renferme du tanin, un principe amer, de la résine et une matière visqueuse utilisée pour obtenir de la glu. Arbuste toujours vert, il est le seul représentant en zone tempérée des 300 espèces tropicales et subtropicales. Le houx fait partie de la hêtraie chênaie acidophile, de la hêtraie calcicole, et de la chênaie sessiliflore silicicole.

I

ndications thérapeutiques

Action en complémentaire avec Fagus Sylvaüca : insuffisance rénale par néphroangiosclérose. avec Betula Verrucosa : Hyperphasie fibroadénomateuse des seins d'évolution bénigne. avec Tilia Tomentosa : Epilepsie (petit mal)

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Quercus Pedunc., Carpinus Betulus, Fagus Sylvatica, Betula Verrucosa, Betula Pubes, Castanea Sat., Tilia Tomentosa, Sorbus Domestica.

Strate arbustive Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus. 87

Syndrome biologique Globulines Alb

1

atpha

Euglobulines

Jî =

beta

J samma f

alpha

J

Popl

:

beta

J

Floculations

Tal :

Ca

:

CetJ Cu

Résumé des floculations

Hyper

: Cet B

Ph lod

B Ph lod Ph lod Hypo

88

:

Ta Zn Pop lod Zn Pop lod

:

BJ PJ Znl

:

lodlJ

gamma

JJ

:

CASTANEA SATIVA

Ecologie et phytosociologie Essence demandant un sol calcifuge, le châtaignier s'installe dans la chênaie sessiliflore silicole, dans un variante appauvrie avec régression de la plupart des espèces phanérogamiques. ll serait venu d'lran il y a 25 siècles.

lndications thérapeutiques Une bonne indication avec Aesculus Hippocastanum - Erythème eczématisé périulcéreux ou non des membres inférieurs

-

associé à la feuille (1 x) le bourgeon agit dans la cellulite (angiocapillarite

sous-cutanée)

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Quercus pedunc, Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.

Strate arbustive llex Quifolium, Rubus ldaeus. Syndrome biologique

Globulines Alb 1 atpha Jf :

Euglobulines beta

:

gamma

I

atpha

|J

:

beta

J

gamma

t

Floculations

Ta

:

CaJ CetlJ Cul B1



Zn

:

po

:

todJ

89

Résumé des floculations

Hyper

:

Ca Cet lod

Cet lod Hypo

:

Cet Cu B

Ph

CuBPh

90

SORBUS DOMESTICA Ecologie et phytosociologie Sorbus domestica ou cormier est un arbre méditerranéen de la famille des Pomacées et qui s'est adapté dans la chênaie pubescente de nos forêts. Cette espèce aime la lumière, préférant les sols calcaires, profonds et épais pour son enracinement pivotant; de croissance lente il vit 5 à 600 ans présentant un bois des plus homogènes des plus durs et des plus compacts. Ses bourgeons sont visqueux et sans poils.

lndlcations thérapeutiques Agit dans les syndromes pléthorique veineux avant l'accident thrombotique; lourdeur des membres avec acroparesthésies. Après accident thrombotique veineux : Alnus Glutinosa. Certai ns bourdonnements d'oreille.

Troubles liés à I'hyperviscosité et le ralentissement de la circulation. Remèdes complémentaires

Avec Viburnum Lantana La surdlté par tympanosclérose qui se manifeste dans les deux sexes; elle

débute à tout âge et augmente à chaque rhume, le tympan est souvent épaissi sclérosé, enfoncé avec la trompe plus ou moins obstruée.

La surdité brusque par spasme vasculaire; avec bourdonnements, vertiges légers et plénitude de l'oreille, suite de catarrhe tubotympanique aigu. Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Verrucosa

91

Strate Arbustive Berberis Vulg. Juniperus Communis, Viburnum Lantana, Rosa Canina. Syndrome biologique

Globulines Albl alphall :

Euglobulines betal

:

OammaJl

=

i

alphaJJ: betaf

:

gamma:

Floculations

TaJ

:

Ca

:

J Cetl

: Cul :

B1 = Phl

: Znl :

pop

:

todJ

:

Résumé des llocutations

Hyper

Hypo

: Ta Ca lod

:

Cet Cu B Ph Zn

CuBPhZn BPhZn Action cytologique et sur la coagulation

' Action sur la coagulation : corrige une hypocoagulation,

définie par un fort

allongement des constantes longitudinales avec une incidence ambivalente sur les constantes tranversales.

92

BETULA VERRUCOSA

Ecologie et phytosociologie Betula verrucosa est avec Pinus sylvestris le formateur de l'humus brut, le régénérateur du terrain dégradé, mais Betula dépasse Pinus Sylvestris comme colonisateur de terre inculte. ll a par son système radiculaire le génie de la préparation d'un sol sec. (Alnus Glutinosa humide). ll domine la forêt issue des pelouses héliophiles ou des terrains stériles issus de la lande sèche

ou régénère la forêt silicique en voie de dégradation. lndications thérapeutiques

ll agit dans la phase de croissance ou de régénération

d'un organe

surtout osseux. Remède à donner en alternance

1 - Avec Abies Pectinea; action ostéoblastique nette dans les ostéochondrites juvéniles, I'ostéomyélite chronique, le rachitisme, les caries dentaires infantiles.

2-

Avec llex Aquifolium Hyperplasie fibroadénomateuse des seins d'évolution bénigne.

Remèdes comPlémentaires

Strate arborescente Betula Pubescens, Abies Pectinea, Pinus sylvestris, castanea sat., Quercus Pédunc., Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.

Strate arbustive Cornus Sanguinea, Juniperus Communis, llex Aquifolium, Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus, Calluna Vulgaris, Vaccinium V.l.

Syndrome biologique

Globulines Albl alphal : betalJ :

Euglobulines

gammal

:

alphaf|

: beta:

gamma:

Floculations

TaJ

Ca

j

CetJ

Cul: BJl:

P

:

ZnJ Popl} lodf =

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Ca

Cet B Zn Pop Ca Cet B Zn Pop Cet B Zn Pop

B Zn Pop Hypo

:

Cu B Pop lod B Pop lod

Action cytologique et sur la coagulation Action sur la coagulation : légère action ambivalente. Activité histologique : importante : stimule histologiquement les macrophages kuppferiens et spléniques, ainsi que certaines cellules de la rate, du rein et de I'os.

94

PINUS MONTANA Ecologie et phytosociologie La caractéristique des Pins est de former de I'humus brut et de régénérer

de nombreux terrains dégradés (surtout Pinus Sylvestris). Son exigence faible à l'égard de la richesse du sol en matière nutritive, son indifférence à la nature minéralogique de ce dernier fait que sa plantation est facile mais, par la chute de ses aiguilles acides, Pinus entraine une stérilisation de la plupart des autres espèces.

lndications thérapeutiques Action régénératrice sur les tissus durs os et cartilages, arthrose, ostéoporose.

Remèdes complémentaires

:

Pinus Montana et Rosa Canina sont surtout actifs dans I'ostéoporose post

ménopausique. Pinus Montana et Rubus Fructicosus sont actifs dans I'ostéoporose senile et I'arthrose en général. (Séquioa en cas d'insuffisance surrénale). Pinus Montana, Rosa Canina et Rubus Fructicosus : arthrose spécifique

coxarthrose, gonarthrose, spondylarthrose. Fractures sur terrain sénile.

-

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Vérrucosa, Abies Pectinea, Pinus Sylves., Quercus Pendunc., Fagus Sylv.

Strate arbustive Vaccinium V.1., Crataegus Oxy., Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Rubus Fructicosus, Calluna Vulgaris.

Syndrome biologique

Globulines Albl alphal : betal :

Euglobulines

gammall

:

alphaJ: betalJ: sammaJl:

Floculations

TalJ: CaJCetJl: crl BlJ:

PhJ znJl PopJtodJl

Résumé des floculations

Hyper

Hypo

96

: Ta Ca

Cet B Ph Zn Pop Ca Cet B Ph Zn Pop Cet B Ph Zn Pop B Ph Zn Pop Ph Zn Pop

:

Ta Cet Cu B Zn lod Cet Cu B Zn lod Cu B Zn lod B Zn lod

lod lod lod lod

lod

ABIES PECTINEA Ecologie et phytosociologie Le sapin est un arbre délicat nécessitant un abri; il est de croissance lente pendant sa jeunesse et est assez exigeant quant au climat et sol. Cependant il a un grand pouvoir de régénération naturelle. ll est planté dans nos régions et suit l'écologie des autres conifères vivant en athmosphère humide sur sol silicique. Sambucus Racemosa est un arbre indicateur important d'un climat et d'un sol propice à son développement.

lndications thérapeutiques Troubles de croissance Avec Betula Venucosa Ostéochondrites juvéniles, ostéomyélite, rachitisme, séquelle de fracture infantile, caries dentaires. Avec Betula Verrucosa et Rosa Canina : gros remède pédiatrique, inappé-

tence, rhino pharyngites, trachéobronchites c'hroniques de l'enfant, stimulant de la croissance. Remèdes complémentaires Les mêmes que pour Pinus Montana.

Syndrome biologQue

Globulines albf alpha: OetaJl :

Euglobulines

gammafJ

:

alphaf

:

betal

:

9amma1:

Floculations

Taf : CaJl:

Cet

: Cul:

B

: Phl : Znl:

Popf

: lodf : 97

Résumé des floculations

Hyper

:

Hypo

:

néant

Ta Ca Cu Ph Zn Ca Cu Ph Zn Cu Ph Zn Ph Zn

Pop tod Pop tod Pop tod

pop

tod

Action cytologique et sur la coagulation Activité histologie : stimule la croissance osseuse. Activité sur la coagulation : allonge les constantes longitudinales avec action ambivalente sur les constantes transversales.

98

VACCINIUM VITIS IDAEA Ecologie et phytooociologie

L'airelle est un sous arbrisseau social plus rare que la myrtille, son apparition dénonce une situation à laquelle il faut remédier au plus tôt. L'airelle dénote une certaine dégradation du sol : insuffisamment protégé avec état moins favorable des couches superficielles. L'airelle par son enracinement forme un lacis serré de tiges traçantes et ramifiées sur la partie superficielle du terrain s'opposant au développement et la germination de jeunes plantes. C'est une plante vivace des montagnes, qui tapisse çà et là le sol des forêts de conifères et parsème de ses toulfes buissonnantes les landes ainsi que les pâturages de nos régions jusqu'à la limite des neiges éternelles.

lndications thérapeutiques Nombreux stades de décompensation biologique mais sthénique où I'hya-

linisation du tissu est prédominante.

1) Hyalinose artérielle: athérosclérose hyaline du type sénile où l'élément thrombotique est hyalinisé avec dégénérescence de la paroi. ll agit à la fois dans la nécrose torpide des extrémités, la gangrène sénile ou diabétique et est surtout actif sur les petites artères et artérioles.

2) Hyalinose ovadenne : après la ménopause détermine une réactivation oestrogénique des ovaires hyalinisés. Action donc dans la postménopause remplaçant les hormones chez les personnes suspectes de forma-

tions tumorales. L'extrait hydroalcoolique de jeunes pousses d'airelle contient des doses non négligeables d'oestradiol.

3) Action dans beaucoup de tumeurs bénignes hyalinisées (fibromyome utérin - adénome thyroidien)

4) Hyalinose des exsudats, des thrombus (fibrose hyalinisée), embolie pulmonaire ancienne, glomérules rénaux hyalinisés par hyalinose tubulaire de surcharge.

5) Séquelles hyalines inflammatoires

:

Par la modification de l'équilibre acido-basique, les fibrilles élémentaires sont divisées en protofibrilles. Ces protofibrilles peuvent être scindées en molécules de tropocollagène par les enzymes protéolytiques des polynucléaires, le phénomène est alors réversible. Mais s'il y a apposition de protofibrilles plus nombreuses, elles deviennent des masses épaisses, homogènes, perdant leur structure ondulée caractéristique, c'est I'hyalinose conjonctive sur laquelle agit vaccinium vitis ldaea. Dans cette mesure on peut considérer vaccinium vitis ldaea comme un remède contre le vieillissement prématuré.

6) Normalise les phosphatases acides - adjuvant dans le cancer de

la

prostate.

7) Certains syndromes néphrotiques par hyalinose segmentaire et focale. Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Pubesc., Betula Verrucosa, Pinus Montana, Pinus Sylvestris.

Strate arbustive Calluna Vulgaris, Rubus Fructicosus. Syndrome biologique Alb

1

alpha



beta

J

gamma

J

atpha

Jî :

beta

J

gamma J

Floculations

TaJ

: CaJl: Cetl : Cul : BlJ: PhJ: zn: PoP: lodf

Résumé des floculations

Hyper

100

: Ta Ca B Ph CaBPh

Hypo

:

Ca Cet Cu B lod Cet Cu B lod

Cu B lod Action cytologique et sur Ia coagulation Action thrombophilique.

101

CALLUNA VULGARIS Ecologie et phytosociologie La bruyère est le témoin de la lande c'est-à-dire de la fin de la forêt. Elle envahit I'humus acidifié, usé, décomposé, ses racines infiltrent le terrain au

point de former un lacis impénétrable à I'ensemencement d'autres espèces. C'est la dégradation irréversible du sol où seules deux espèces fécondantes, Betula Verrucosa et Pinus Sylvestris, peuvent réintroduire le cycle forestier; la lande peut être tourbeuse humide et acide, mésophile ou sèche, la bruyère y trouve un terrain de prédilection et son extension est bloquée par le froid.

lndications thérapeutiques Ce qui caractérise Calluna c'est son syndrome hypoimmun post-inflam-

matoire chronique. Remède de scléroamylose quand I'hyalinose (hyper, alpha, beta, gamma) se déprécie vers l'amylose, Calluna Vulgaris est le remède.

Si l'amylose est fixée il est trop tard. Calluna Vulgaris agit dans toute affection en voie de dégénérescence amyloilde : cerveau, foie, rate, reins, muqueuses digestives, glandes endocrines et ramène le malade en état

d'hyalinose. (Vaccimium Vitis ldaea)

Agit donc dans les maladies à suppuration prolongée : ostéomyélite -chronique tuberculose fibreuse, pyélonéphrite chronique, polyarthrite rhumatoide.

-

Remède de néphroamylose. Avec Juniperus Communis : lithiase rénale oxalocalcique.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente Betula Verrucosa, Pinus Sylvest. 102

Strate arbustive et herbacée Vaccinium Vitis ldaea. Syndrome biologique Globulines Alb

1

alpha

Euglobulines

:

beta

t

gamma J

alpha

t = beta J| gamma 1 :

Floculations

Ta: Caf : Cetl:

Cu =

1B: Phl: Zn: PopJ:

lod

:

Résumé des lloculations

Hypo

:

Ca Cet Cu Ph Pop

Cet Cu Ph Pop Cu Ph Pop

L'évolution de la pathologie tissulaire est liée d'une façon formelle

à

l'évolution de la forêt; le cycle forestier, dépendant surtout de l'humus, dans la forêt, médioeuropéenne (climat tempéré) représente un programme thérapeutique parfaitement lié à la dysprotéinémie et aux dégénérescences protidiques tissulaires. L'aulne domine la fibrinose, comme tous les arbres de la chênaie mixte dominent la tendance fibrinostéatosique qui va s'hyaliniser puis se scléroser avec la formation des hêtraies, dégradation qui évolue avec les Rubus, remèdes de l'hyalinosclérose, ou par la disparition de la forêt, la lande et les remèdes de la scléroamylose.

La forêt est une source de vie mais la forêt aussi est une source thérapeutique méconnue.

103

ARBRES OU ARBUSTES INTRODUITS MAIS NON INTEGRES A LA FORET MEDIOEUROPEENNE

VITIS VINIFERA Ecologie et phytosociologie La vigne est un arbuste sarmenteux, grimpant muni de vrilles oppositifoliées. Sa culture attestée en Grèce vers 1700 avant J.C. a formé, en plus du vin, une thérapeutique unaninement reconnue pendant des siècles, pour perdre actuellement toute valeur officielle. Ses rameaux grêles présentent de distance en distance des næuds sur lesquels prennent naissance les feuilles avec leur bourgeon axillaire, puis les vrilles, enfin les grappes de fleurs qui toutes deux se développent, à I'opposé des feuilles. Les tiges peuvent atteindre une longueur considérable; elles sont formées par des portions successives de rameaux placés bout à bout et issus d'un bourgeon terminal, qui avec la poussée de la feuille en opposition deviendra latéral, donnant le

rameau suivant. La vigne donne le raisin, un fruit éminemment adapté à I'individu, réalisant sous forme de jus ou de vin un des dons les plus estimés

de la nature. La vigne fait partie de vastes panoramas dont la limite Nord coincide à peu près à la limite septentrionnale des affleurements tertiaires; la vigne pousse

sur un sol caillouteux mais meuble sur des alluvions anciennes, sableuses et calcaires, à bonne exposition solaire, l'abandon de l'entretien est rapidement suivi par divers rejets d'arbustes, Cornus Sanguinea, Rubus Fructicosus, Rosa Canina, et évolue vers l'ormaie rudérale. La vigne semble originaire

d'Asie mineure. lndications thérapeutiques Vitis Vinifera agit sur toute affection fibrinohyalinique.

Séquelles de rlrumatismes articulaires aigus avec nette action sur les antistreptolysines, elle écou rte l'évolution, évite les compl ications. L'écorce de racines et les radicelles de Vitis Vinifera est un des grands remèdes de la maladie de CRÔHN (Rectocolite granulomateuse) Alternance avec Ajuga Reptans.

104

-

Action nette dans la sarcoildose, avec écorce de racines et radicelles, ainsi que dans toutes les affections fixées en hypergamma (syndrome hyperimmum polyclonal évoluant vers la fibrosclérose).

Remèdes complémentaires Les adventices des vignobles ne peuvent pas être considérés comme des complémentaires valables, mais Cornus Sanguinéa, Rosa Canina et Rubus Fructicosus peuvent être alternés

Syndrome biologique

Globulines Albl atphall :

Euglobulines

betal

:

gammafJ

:

alphal

:

betal

:

gammaJ:

Floculations

T"îJ:

CaJ

Cet: Cul: BJ: PhJ: Zn 'f :PopJl: lodl:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Ca B Ph Zn Pop Ca B Ph Zn Pop B Ph Zn Pop Ph Zn Pop Zn Pop

Hypo

:

Ta Cu Pop lod Cu Pop lod

Action cytologique sur la coagulation Action sur la coagulation : légère action ambivalente sur le TEG.

105

AMPELOPSIS VEITCHII Ecologie et phytosociologie

La vigne vierge présente une particularité assez remarquable : c'est de porter à l'extrémité de ses ramifications des vrilles qui servent de ventouses permettant à la plante d'adhérer fortement aux pierres.

I

ndications thérapeutiques

-

lnduration locale fibreuse lnduration de l'aponévrose palmaire Alternance avec Buxus Sempervirens Adhérences post inflammatoires Toujours en alternance avec Buxus Sempervirens (jeunes pousses). Le buis se rencontre dans la chênaie f rênaie calcicole, dans la tiliaie acéraie sub montagnarde calcicole, mais fait surtout partie des hêtraies calcicoles; il correspond à une fibro hyalinose tissulaire et biologiquement devient complémentaire d'Am pelopsis.

Syndrome biotogique

Globulines Alb 1 alpha f beta :

Euglobulines gamma

Jf

atpha

J beta =

gamma

Jf

Floculations

Ta

: Cal :

CetJl

: CrJ :

Résumé des floculations

Cu Hyper : Cet'Pop 106

B1 =

Ph

1

: Zn:

PopJl too =

Hypo

:

Ca Cet Cu B Ph Pop Cet Cu B Ph Pop

Cu B Ph Pop B Ph Pop Action cytologique et sur la coagulation Action sur la coagulation : légère activité antithrombophilique.

107

JUGLANS REGIA

Ecologie et phytosociologie Originaire du sud est de l'Europe, dont I'aire très vaste s'étend des Balkans à la Crête au Nord de la Chine, le noyer fut chassé d'Europe Occidentale par la dernière glaciation quaternaire. ll réapparait en France dans la région de Grenoble l'an 800 avant J.C. ll fait la jonction entre la forêt médioeuropéenne et la forêt sclérophylle de la région méditeranéenne. Le noyer commun exige le plein découvert et ne peut croître en massif; il demande un sol assez profond, meuble, calcareux et fertile; c'est un arbre non forestier, son bois est dur, tenace, durable, à grain fin.

!

ndications thérapeutiques

-

Diarrhée5, post antibiotiques : selles d'odeur afécale; I'examen copro-

-

Syndrome de malabsorption par insuffisance pancréatique fonction-

-

Pancréatite chronique : séquelles de pancréatite aigue hémorragique.

logique révèle des signes d'insuffisance bactériocolique, flore intestinale.

il

restaure la

nelle.

En alternance avec Cornus Sanguinea (action de deux remèdes sur les macrophages hépatiques et sur les plasmocytes).

Suppuration chronique muqueuse : respiratoire, urologique, dermatologique, gynécologique, oto-rhinolaryngologique, c'est-à-dire bronchite chronique non obstructive, pyélonéphrite chronique, cystite chronique, prostatique chronique, pustulose non folliculaire, impétigo, salpingométrites non gonococciques, non tuberculeuses, otites chroniques suppurées. 108

Syndrome biologique

Globulines Albl alpha: betaJ:

Euglobulines

gammaJf

:

alphaf

:

betal = gammat:

Floculations

TaJ

CaJ: Cetl CulJ BJ Phl znl:

Popf lod

:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Ca Cu B Zn CaCuBZn CuBZn BZN

Hypo

:

Cet Cu Ph Pop Cu Ph Pop

Action cytologique et sur la coagulation Action histologique : nette stimulation des plasmocytes, stimule les macrophages Kuppferiens. Action sur la coagulation : légère ambivalence sur les constantes du TEG.

109

TAMARIS GALLICA Ecologie et phytosociologie Essence de fixation des sols sableux, les tamaris sont des arbrisseaux ou de petits arbres aux jeunes rameaux grêles, allongés, effilés, aux feuilles caduques squamiformes, aux fleurs très nombreuses, petites, rosées et en pannicules. Le Tamaris Gallica est commun sur le littoral de l'océan et de la Méditerranée.

!ndications thérapeutiques

-

Histiocytose ditfuse chronique (mal de Hand - Schüller Christian). Thrombopénie acquise d'origine périphérique suite à une affection virale (oreillons, rubéole, mononucléose infectieuse, hépatite) Mononucléose infectieuse.

avec Ficus Carica : granulome éosinophile.

Syndrome biologique

Globulines Alb 1 alpha J beta f gamma :

Euglobulines atpha

I beta J gamma J

Floculations

TaJ

:

Ca

: CetJl: Cul:

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Cet B Zn Cet B Zn

110

BJ Phl

: Znl popf :

tod =

Hypo

:

Cet Cu Ph Pop Cu Ph Pop

Action cytologique et sur Ia coagulation Action sur le myélogramme : stimule la lignée érythropoiétique et thrombocytaire.

Action sur la coagulation

:

raccourcit les constantes longitudinales et

augmente les constantes transversales.

111

SEQUOIA GIGANTEA Ecologie et phytosociologie

Cette espèce occupe encore une trentaine d'ilots dans une aire assez restreinte sur les versants occidentaux de la Sierra Nevada, dans le centre de la Californie. Pouvant dépasser 100 m dans son pays d'origine il est assez rustique sous le climat de Paris et peut y atteindre 40 m donnant un bois mou, peu résistant et sans grand intérêt. Les restes fossiles sont connus dans la moitié du globe.

!ndications thérapeutiques

-

Adénome prostatique (début)

-

avec Ribes

Maladies des os de Verres (supprime les fractures semi spontanées)

Alternance avec Quercus Pedunculata. Retard de consolidation des fractures chez les adultes

et

Quercus Pendunculata insuffisance surrénalienne

fonctionnelle surmenage, fatigue par excès.

Syndrome biologQue

Globulines Alb 1 alpha f beta : A1 Globulines

1B: Euglobulines

181 j 112

Euglobulines gamma

:

alpha

f beta f gamma j

Floculations

TaJ

: Cal :

Cetf

:

CuJ

:

B

:

PhJt znlJ

:

Popl loo =

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Cu Ph Zn Cu Ph Zn Ph

Hypo

:

Zn

Câ Cet Ph Zn Pop Cet Ph Zn Pop Ph Zn Pop

Activité piologique : remonte les 17 cetostéroTdes urinaires.

113

PLATANUS ORIENTALIS Ecologie et phytosociologie

L'aire des Platanacéés est disjointe en deux parties, l'une au Proche Orient, l'autre en Amérique du Nord. C'est une essence de lumière aimant les sols frais, légers, profonds; le platane souffre des gelées tardives et ne peut germer en graines que sous certains climats. lndications thérapeutiques

-

Vitiligo à donner pendant un temps assez long (6 mois) Séquelles malariques.

Syndrome biologique Globulines Alb

1

alpha

Euglobulines

J beta

:

gamma

:

alpha

f

beta

:

gamma

Floculations

Tal: Ca: CetJ: CuJ: A j Résumé des floculations

Hyper

: Cet Cu B Ph Pop Cu B Ph Pop B Ph Pop

Hypo

114

:

Ta

Ph

en11

Zn:

PopJ

too:

Jf :

CEDRUS LIBAN! Ecologie et phytosociologie

Tcus les arbres d'importation étrangère, cultivés en dehors de leur station naturelle, perdent de leur valeur et de leur qualité sauf cas exceptionnel où ils retrouvent une aire climatique et un sol équivalent. Le cèdre du Liban originaire de cette région est un arbre rustique et de bonne adaptation. lndications thérapeutiques Eczéma Kératosigue Avec Juglans Regia : eczéma kératosique surinfecté.

Syndrome biologique

Albt atphall : betall : g"rr":

beta: betal

:

Oammal

:

Floculations

TalJ

:

CaJ

-

Ce

:

Cu

= B1 : phl : Znl : popf :

tod

:

Résumé des floculations

Hyper

Hypo

: Ta

:

Ca

Ta B Ph Zn Pop B Ph Zn Pop Ph Zn Pop

115

CERCIS SILIQUASTRUM

Ecologie et phytosociologie

L'arbre de Judée pousse dans la région méditerranéenne et est assez rustique dans la région de Paris. Les grappes de fleurs rose vif poussent sur le vieux bois avant la formation des feuilles. lndications thérapeutiques

-

Avec Alnus Gluünosa

Embolie artérielle surtout rétiniennes Thromboses rétiniennes Avec Cornus Sanguinea Maladie de Buèrger: thromboangéité oblitérante juvénile.

Syndrome biologQue

Globulines Albl alphaJl :

Euglobilines

betalJ

: g"rr":

alpha:betaf

:

gammaf

:

lodlJ

Floculations

rall :

CaJ

:

CetJ Cu

:

BJ

:

PhJ

Résumé des floculations

Hyper

116

: Ta Ca

Cet B Ph Zn Ca Cet B Ph Zn Cet B Ph Zn B Ph Zn Ph Zn

Pop lod Pop lod Pop lod Pop lod Pop lod

: Zn!:

PopJ

:

Hypo

:

Ta lod

Action sur la coagulation : nette activité sur l'état thrombophilique, antithrombophilique de première force.

117

FIGUS CARICA Ecologie et phytosociologie

Le Figuier et les Figues paraissent dans toutes les littératures antiques. Originaire de la région méditerranéenne, le figuier s'est naturalisé dans beaucoup de régions de France. Toutes ses parties contiennent un suc laiteux âcre et caustique. ll pousse dans les rocailles, les haies, les endroits incultes et chauds. ll régénère les terres incultes, les rendant propices à d'autres espèces qui peuvent alors s'y implanter. A la suite d'une séculaire sélection, les figuiers cultivés ne portent plus que des fleurs femelles, les fleurs mâles se trouvant sur des figuiers sauvages. Le processus même de la fécondation est des plus complexes et exige I'intermédiaire d'une guêpe minuscule qui transporte le pollen des fleurs mâles sur les fleurs femelles, tout en y déposant ses ceufs.

lndications thérapeutiques

-

Dysphagie oesophagienne par perturbation de la motricité par achalasie.

Gastrite chronique et anémie ferriprive. Gastrite érosive. Epilepsie focale post-traumatique. Absence de perte de conscience, les crises motrices (crise Bravais Jackson) ou sensitives débutent à I'extrémité d'un membre, s'y limitant ou s'étendant de proche en proche. Ce peuvent être aussi des sensations lumineuses élémentaires, des hallucinations sonores ou des sensations olfactives, gustatives ou vertigineuses.

-

Action sur Ia lésorption d'hématome intracranien par suite de trauma-

-

Syndrome subjectif des traumatisé du crâne, céphalées, vertiges, tête

-

Peut devenir un remède très valable dans la polyarthrite de I'adolescent.

118

tisme.

vide, asthénie.

-

Granulome éosinophile (Tamaris Gallica).

Avec Alnus Glutinosa

Ulcères gastroduod4naux

ch ron iques.

Avec Ribes Nigra : allergie solaire Avec Cornus Sanguinea : résorption d'hématomes posttraumatiques. Avec Olea Europoea : névralgie faciale. Syndrome biologique

Globulines Albl alphalJ betaf :

Euglobulines gamma

:

atphal

: beta: gammaJ:

Floculations

Taf Cal Cet

:

Cu

: BlJ en11 ZnJ PoplJ

todl

Résumé des floculations

Hyper

: B Ph Zn Pop Ph Zn Pop

Hypo

:

Ta Ca B Ph Pop Ca B Ph Pop B Ph pop B Pop Ph Pop

lod lod tod tod tod

Actions sur la coagulation Allonge les constantes longitudinales et diminue les constantes transversales.

Activiié myélogrammique Stimule nettement la granulopoïese et légèrement l'éosinophilie, augmente l'hématocrite.

1'19

OLEA EUROPEA Ecologie et phytosociologie Cette espèce originaire de la Syrie est naturalisée dans le midi de la France, en Corse et en Algérie. Elle demande la pleine lumière, recherchant des sols secs, aux expositions chaudes; arbre vigoureux pouvant vivre très longtemps, au bois très compact et très homogène. L'olivier sauvage appelé Oléastre était spontané dans tout le bassin méditerranéen. Les limites de I'olivier sont surtout le froid du Nord ou la trop grande sécheresse (Egypte) mais ses aires possibles pouvant être étendues à la Californie, l'Afrique du Sud et l'Australie.

lndications thérapeutiques

-

Athérosclérose cérébrale non thrombotique

-

artérite diabétique -

gangrène

Avec Prunus Amygdalus Névrose phobique : agarophobie, claustrophobie etc.

-

-

Névrose obsessionnelle compulsive : injonciion qui pousse le sujet effectuer tel ou tel acte. Névralgie faciale (avec Ficus Carica)

Syndrome biologique

Globulines Albl alphaf : betal : gammal:

Euglobulines

alphat

: beta: gammal:

Floculations

Ta 120

: Cal :

Cetl

: Cul : BJl : PhIl :

7n1

:

Popl

: lodl :

à

Résumé des floculations

Hyper Hypo

: B Ph

:

Ca Cet Cu B Ph Zn Pop Cet Cu B Ph Zn Pop Cu B Ph Zn Pop B Ph Zn Pop Ph Zn Pop

lod lod lod lod lod

121

PRUNUS AMYGDALUS Ecologie et phytosociologie L'amandier habite normalement le Nord de l'Afrique et I'ouest de l'Asie; de nombreuses variétés sont cultivées dans le Midi; son bois est très dur, lourd et se polissant bien, mais est sujet à se gercer et à se tourmenter comme la vigne dont il partage l'aire dans le Midi ainsi que celui de l'Olivier.

Indications thérapeutiques Antiscléreux chez le vieillard hyperlipémique et thrombophilique. (avec Olea Europea

:

voir Supra)

Syndrome biologique Euglobulines

Globulines Alb

1

alpha

J

beta

Jf

gamma

I

alpha

J beta

Floculations

TalJ CaJl Cetf Cu :3

:

Ph

: Znf PopJl lod :

Résumé des floculations

Hyper

: Ta Ca Pop

Hypo

:

Ta Ca Cet Zn Pop Ca Cet Zn Pop Cet Zn Pop

Action sur la coagulation Nette tendance thrombophilique. 122

:

gamma

f

CONCLUSIONS La plante est la source protidique universelle et exclusive, I'origine pratiquement de la formation de I'oxygène, principe de vie. Elle détient en son sein toute I'impulsion biologique du genre animal ayant permis son évolution et déterminant sa pérennité.

Le bourgeon ou extrait phytothérapique embryonnaire agit biologiquement sur le tissu réticulo histiocytaire par l'impact spécifique du complexe protéique typique de la plante. Toute plante embryonnaire ou non peut présenter une incidence sur le complexe protidique de l'animal. Cette incidence étudiée expérimentalement sur l'electrophorèse doit déterminer sur l'animal ou l'homme sain une amélioration du rapport albumine globulines.

Dans le cas contraire la plante doit être rejetée pour la méthode. Les quarante bourgeons ou jeunes pousses préconisés ici présentent tous

ce résultat. L'augmentation des albumines répond par la nature de ces dernières aux possibilités qualitatives et quantitatives surtout de résolution des tissus dans un pronostic de l'affection. Les globulines alpha, beta ou gamma présentant, par leur migration et leur accumulation en trois grandes fractions fixées à leur point isoélectrique, une tridispersion liée à une réaction protidique, conséquence d'une agression endo ou exogène. La réponse à cette agression suit un processus lié à l'évolution phylogénique des espèces. La réponse se réalise par les 3 globulines, déterminée par trois processus cellulaires et plusieurs types principaux de réactions tissulaires. L'évolution de ces globulines va des alpha aux beta, des beta aux gamma. La guérison est liée à la normalisation histologique et humorale des tissus lésés et des globulines témoins de la pathologie tissulaire. L'étude des globulines et leur normalisation est liée au diagnostic de l'affection. ll ressort de cette étude macromoléculaire un parallélisme étonnant entre la palynologie, la phytosociologie de la forêt et les réactions protidiques des différents bourgeons d'arbre sur l'individu. Le terrain sur lequel pousse l'arbre, I'arbuste ou la plante herbacée et qui conditionne sa vie est déter123

miné par un ensemble de conditions pédologiques et climatiques. Pour un climat tempéré la nature du sol et son humidité sont déterminantes. Tel arbre ne pourra pousser les pieds dans I'eau et vice versa. La faune et I'homme sont liés très fortement au métabolisme de. l'eau et le degré d'hygrophilie de tissus évolue avec l'âge et avec la pathologie. Plus on viellit plus on perd son eau cellulaire, et plus les tissus se sclérosent et se durcissent. La réaction pathologique des tissus évolue au début par un phénomène de réhydratation (phase exsudative) suivi d'une déshydration progressive. La forêt qui évolue va des terrains humides aux terrains secs puis à la dégradation progressive de I'humus qui rend impossible la vie de la strate arborescente d'abord, puis arbustive puis herbacée en évoluant vers le désert sans eau, ou la lande humide ou sèche. Les arbres ou les plantes adaptées à ces différents terrains présentent un protéinogramme qui suit parfaitement le pathologique humorale, cellulaire et tissulaire de l'individu. Si trois grands types d'arbres caractérisent la forêt : I'aulnaie, la chênaie et

la hêtraie, trois grands types de globulines caractérisent le mammifère. La pathologie tissulaire se retrouve dans l'évolution des trois globulines et l'évolution de la foÉt est le reflet précis de l'évolution de ces trois globulines. L'aulnaie et la flore qui en derive est liée expérimentalement aux alpha gamma (fibrinose), la chênaie et la flore qui en dérive est liée au alpha beta gamma (hyalinose), la hêtraie et sa flore aux gammas (fibrosclérose), et l'amylose hypogamma est représentée par les plantes poussant sur la lande. Nous sommes liés à la forêt par des liens étroits qui s'objectivent parfaitement sur le plan macromoléculaire. L'évidence est telle qu'une plante de la lande (Calluna) : phase scléroamyloide, ne pourra jamais avoir la moindre activité dans la phase exsudative de la pathologie dominée par l'Alnus Glutinosa et vice et versa. La ligne primordiale de l'appréciation des plantes sur le plan thérapeutique est dépendante de la programmation millénaire sur le terrain qui est celle de la phytosociologie. Ce n'est qu'en second lieu que le protéinogramme peut apprécier l'adaptation de la plante au terrain particulier de I'affection et du malade. La synergie des plantes, leur complémentarité est liée à leur compagnonnage sur le sol. Le mélange de plantes qui vivent sur des terrains indépendants les uns des autres est une hérésie thérapeutique. L'arbre avec ses possibilités de stimulation des lignées détermine le terrain, et plus la pathologie est récenie plus on aura à faire a un arbre de I'aulnaie. Les 124

arbustes et les plantes qui poussent avec I'Aulne présentent le même type de protéinogramme; mais plus la pathologie évolue, plus il faut employer un arbre ou arbuste correspondant et chercher dans les plantes ubiquistes qui poussent sur le même terrain les complémentaires couvrant les protéinogrammes intercurrents liés à la pathologie individuelle. Un malade par exemple lié à un syndrome hypergamma a déjà évolué du stade alpha gamma au stade alpha beta gamma pour arriver au stade hyper gamma. ll faut si I'on veut avoir une action sur les stades antérieurs globuliniques trouver des plantes ubiquistes qui poussent sur le même terrain et qui ont des protéinogrammes correspondant aux stades antérieurs de l'évolution pathologique. La strate arborescente, la strate arbustive présentent un parallélisme évident par rapport au terrain mais pas toujours la strate herbacée. cette strate présente des plantes exclusives du terrain mais également des plantes adaptées à plusieurs types de terrain et qui présentent des protéinogrammes ambivalents qui doivent être choisis en correspondance avec la pathologie. Pour la strate herbacée il faut associer la systématique, la phytosociologie et l'évolution du protéinogramme dans un même acte thérapeutique. La conception de la phytosociologie thérapeutique des plantes herbacées sera exposé dans un second volume. Dr. P. Henry

125

TABLE DES MATIERES

-

Préface

5

lntroduction à la méthode

7

Ecologie et phytosociolog ie

11

Les Fondements biologiques de la méthode

14

Electrophorèse des protéi nes Tests de floculations

-

Etude expérimentale cellulaire de la méthode

26

-

Etude des troubles de la coagulation

29

-

Approche anatomopathologique de la méthode

32

-

Etudes biologiques complémentaires en vue d'une information

plus élaborée.

37

-

La Phytosociologie comme base de la gemmothérapie végétale

40

-

Description des bourgeons

Abies Pectinea

97

Acer Campestris

75

Alnus Glutinosa

46

Ampelopsis Veitchii 126

106

Betula Pubescens Betula Verrucosa

93

Calluna Vulgaris

102

Carpinus Betulus

69

Castanea Sativa

89

Cedrus Libani

115

Cercis Siliquastrum

116

Cornus Sanguinea

61

Corylus Avellana

65

Crataegus Oxyacantha

73

Fagus Sylvatica

71

Ficus Carica

118

Fraxinus Excelsior

53

llex Aquifolium

87

Juglans Regia

108

Juniperus Communis Olea Europea Pinus Montana Platanus Orientalis Populus Nigra Prunus Amygdalus

81

120 95 114 51

122

127

Quercus Pedunculata

67

Ribes Nigra

57

Rosa Canina

59

Rubus Fructicosus

85

Rubus ldaeus

83

Sequioa Gigantea

112

Sorbus Domestica

91

Tamaris Gallica

110

Tilia Tomentosa

77

Ulmus Campestris

55

Vaccinium Vitis ldaea

99

Viburnum Lantana

79

Vitis Vinifera

104

Conclusions

123

128

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