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Finance d’Entreprise
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ا ما S.SOLHI
Master GFCF
Finance d’Entreprise
Université Mohammed V- Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales -Rabat
F ILIERE S CIENCES DE G ESTION M ASTER G ESTION FINANCIERE COMPTABLE ET FISCALE
S EMESTRE I
FINANCE D’ENTREPRISE PARTIE 1
FINANCE D’ENTREPRISE PARTIE 1
PROFESSEUR : SANAE SOLHI
Session : Automne-Hiver
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S.SOLHI
Master GFCF
Finance d’Entreprise
S.SOLHI
TABLE DES MATIERES
Master GFCF
3.4.3 4
4.1.1 4.1.2
CHAPITRE I : LA DEMARCHE DE L’ANALYSE ET DU DIAGNOSTIC FINANCIERS . 5 1.
4.2
LES CONTRAINTES DE RENTABILITE ET DE SOLVABILITE. ............................................... 5 1.1
La solvabilité. ......................................................................................................... 5
1.2
La rentabilité.......................................................................................................... 6
2.
L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIERE ................................................................ 6
3.
. OUTILS ET TECHNIQUES D’ANALYSE ET DU DIAGNOSTIC ............................................. 11 3.1
Les outils d’analyse ............................................................................................. 11
3.2 4.
Les Techniques d’analyse ................................................................................... 12
2.
Le cycle d’exploitation............................................................................................. 17
1.3
3.
3.
La répartition du résultat. ................................................................................... 20 Les Provisions pour risque et charges. ............................................................... 25
2.3
Retraitements des écarts de conversion .............................................................. 25
2.4
Le crédit-bail. ....................................................................................................... 26
2.5
Immobilisations en non valeurs liées à l’emprunt Obligataire ......................... 28
ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER A PARTIR DU BILAN FONCTIONNEL .................... 29
3.1
Fonds de roulement fonctionnel. ........................................................................ 29
3.1.1
FDR et politique de financement de l’entreprise.......................................... 30
3.1.2
FDR et politique d’investissement de l’entreprise ........................................ 30
3.2
Le besoin de financement global ........................................................................ 31
3.3
La trésorerie Nette. .............................................................................................. 32
3.4
Les combinaisons possibles de l’équilibre financier .......................................... 33
3.4.1
Besoin de Financement Global Positif ......................................................... 33
3.4.2
Besoin de Financement Global Négatif ........................................................ 34
2
Les retraitements des postes de l’actif. .......................................................... 36
4.2.2
Les retraitements des postes du passif........................................................... 38
INTERET DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION POUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER
Les ratios d’activité et de rendement : ................................................................ 42
2.2
Les ratios de rentabilité ....................................................................................... 42
2.3
Les ratios d’exploitation ...................................................................................... 43
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF) ET L’AUTOFINANCEMENT ........................ 43 3.1 3.1.1 3.1.2
2. LES RETRAITEMENTS DU BILAN COMPTABLE FONCTIONNEL ............................................. 18
2.2
Le passif du bilan ........................................................................................... 35 Les retraitements du bilan financier................................................................... 36
4.2.1
2.1
Les grandes masses du bilan fonctionnel :............................................................. 18
2.1
L’actif du bilan............................................................................................... 35
DE L’ENTREPRISE. ................................................................................................................. 41
1. L’APPROCHE FONCTIONNELLE.......................................................................................... 16
1.2
La structure du bilan financier ........................................................................... 35
1. CALCUL ET INTERPRETATION DU TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (TFR) ......... 40
CHAPITRE II : L’ANALYSE FINANCIERE DU BILAN ............................................................... 15
Les cycles longs d’investissement et de financement : ........................................... 16
Les actions sur le FDR et le BFDR............................................................... 34
CHAPITRE III : L’ANALYSE FINANCIERE DU COMPTE DE RESULTAT (CPC) ....... 40
LES UTILISATEURS DE L’ANALYSE FINANCIERE ............................................................ 13
1.1
S.SOLHI
LE BILAN FINANCIER (LIQUIDE) CONDENSE .................................................................. 35 4.1
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................... 4
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3.2
La Capacité d’Autofinancement ......................................................................... 44 Distinction entre charges et produits constatés ............................................ 44 Elaboration du tableau de calcul de l'autofinancement .............................. 45 L’autofinancement .............................................................................................. 46
CHAPITRE IV : LE TABLEAU DE FINANCEMENT : TABLEAU DES EMPLOIS ET RESSOURCES (TER) ............................................................................................................. 48 1.
Définition du tableau de financement ........................................................................ 49
2.
la synthèse des masses du bilan .................................................................................. 50
3.
Le tableau des emplois et des ressources (TER)......................................................... 51
4.
L’interprétation du T.E.R ........................................................................................... 53
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Master GFCF
Finance d’Entreprise
S.SOLHI
INTRODUCTION GENERALE La finance consiste en une étude des états financiers de l’entreprise afin
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CHAPITRE I : LA DEMARCHE DE L’ANALYSE ET DU DIAGNOSTIC FINANCIERS
d’analyser et de diagnostiquer la situation financière et les performances de l’entreprise, dans l’optique d’une mesure du degré d’atteinte des objectifs et contraintes financières. L’objectif théorique que l’on retient est celui de maximisation de la valeur de la firme. Le degré de réalisation de cet objectif fondamental conduit à mesurer la capacité bénéficiaire de l’entreprise (sa rentabilité, ses flux de trésorerie) sa pérennité dans le temps (risque économique), ainsi que le risque financier qui peut se présenter. L’outil le plus recommandable est l'analyse financière. Elle repose sur un
richesse de ses actionnaires. Cette richesse est étroitement liée à la valeur de l’entreprise qui peut se dégrader si les investissements réalisés ne sont pas rentables. L’objet du diagnostic financier met le point sur la situation financière de l’entreprise en déterminant ses forces et ses faiblesses. Elle vise à trouver les réponses à trois questions fondamentales - Quel type d’actif détenir ?
ensemble de techniques visant : - à connaître la santé financière de l'entreprise ; - détecter les symptômes de dysfonctionnements ; - identifier les causes structurelles ou réversibles et les problèmes occasionnels ou durables et, surtout ; -
L’objectif fondamental de toute entreprise est la maximisation de la
formuler des préconisations visant à améliorer la santé financière ou à maintenir l'entreprise dans son état actuel. Pour mener à bien son diagnostic, l’analyste financier doit disposer d’une
- Quel est le montant de cet actif ? - Quel financement mettre en œuvre ? A côté de l’objectif de maximisation de la valeur de la firme, on retrouve une préoccupation essentiellement centrée sur l’équilibre financier, la rentabilité et la solvabilité de l’entreprise. Cet équilibre est atteint lorsque les espérances de gains dépassent les risques encourus.
1. LES CONTRAINTES DE RENTABILITE ET DE SOLVABILITE.
matière comptable : bilans, comptes de produits et charges, ainsi que des
Le diagnostic financier de l’entreprise commence par l’analyse des
informations complémentaires. Il utilisera ainsi une série d’outils et de
structures financières notamment l’activité (liquidité, trésorerie et solvabilité) et
méthodes.
puis la rentabilité pour s’assurer de la survie de l’entreprise.
1.1 La solvabilité. Initialement, l’analyse financière vise à apprécier la solvabilité c'est-à-dire la capacité à assurer sur les flux de liquidités le service de la dette. Le degré de solvabilité est donc fonction des ressources financières disponibles pour faire face à ses dettes. L’insolvabilité se traduit par l’incapacité du débiteur à honorer
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ses engagements (cessation de paiements) qui peut se traduire par une perte
Pour pouvoir mener à bien une mission d’analyse financière, les
d’autonomie financière de l’entreprise ou encore par sa disparition pure et
informations comptables et financières doivent être regroupées dans des
simple.
schémas simplifiés sous forme de masses ou flux qui renseignent sur la situation financière de l’entreprise.
1.2
La rentabilité
A côté de la solvabilité, l’exigence d’un minimum de rentabilité est une
Pour cette raison, on adoptera ici une approche essentiellement financière
condition essentielle pour la survie et le développement de l’entreprise. En effet,
de la comptabilité générale en introduisant un minimum de notions comptables
la croissance impose à l’entreprise des contraintes, qu’elle ne pourra lever que si
nécessaires à l’élaboration d’un diagnostic financier de société.
elle dégage des flux de résultats suffisants, par exemple pour assurer le maintien
Les principaux états comptables de l’entreprise, bilan et compte de produits
du capital (amortissements) le remboursement des emprunts et la rémunération
et charges, sont des comptes de richesse.
de ses fonds propres. De plus, la rentabilité de l’entreprise conditionne
Le bilan : est une photographie, à un instant donné t, de tout ce que possède
également la solvabilité future de l’entreprise.
l’entreprise (actifs) et tout ce qu’elle doit (passifs) avec pour solde la richesse des propriétaires de l’entreprise (situation nette).
2. L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIERE Afin d’assurer la gestion de l’entreprise, il faut avoir une bonne connaissance du patrimoine de celle-ci, c'est-à-dire des actifs qu’elle possède et des dettes qu’elle a contractées, ainsi que des flux générés par son activité. L’information comptable et financière est la matière première de toute
-
analyse financière effectuée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise. Elle est présentée dans des supports appelés documents comptables ou états de synthèse. L’information financière est donc la plate forme qui permet à l’analyse
-
Emplois (Actif) ACTIF IMMOBILISE Immobilisations en non-valeurs Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières ACTIF CIRCULANT (HT) Stocks Créances de l’actif circulant Titres et valeurs de placement (
Montant
Ressources (Passif) FINANCEMENT PERMANENT - Capitaux propres - Capitaux propres assimilés - Dettes de financement - PPRC durables PASSIF CIRCULANT (HT) - Fournisseurs - Etat et organismes sociaux - Comptes d’associés - PPRC non durables TRESORERIE PASSIF - Crédits d’escompte - Crédits de trésorerie - Banques (soldes créditeurs)
interne ou externe de procéder au diagnostic de la situation financière de l’entreprise afin de pouvoirs ressortir les points forts et les faiblesses de l’entreprise sur le plan financier. Sur la base de ce diagnostic, les responsables financiers au sein de
TRESORERIE ACTIF - Chèques - Banques - Caisse
Montant
l’entreprise peuvent prendre des décisions qui engagent l’avenir de l’entreprise
Le compte de produits et charges : traduit l’accroissement de la richesse de
en tenant compte de ses contraintes internes et celles que présente son
l’entreprise durant la période t-1 à t, du fait de son exploitation normale ou du
environnement externe.
fait d’éléments non courants.
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CHARGES CHARGES D’EXPLOITATION Achats revendus de marchandises Achats consommés de matières et fournitures Autres charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Autres charges d’exploitation Dotations d’exploitation
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Exercice
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PRODUITS
Exercice
PRODUITS D’EXPLOITATION Ventes de marchandises (en l’état) Ventes de biens et services produits Chiffre d’affaires Variation de stocks de produits (±) Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même Subventions d’investissement Autres produits d’exploitation autres produits d’exploitation Reprises d’exploitation ; transferts de charges
CHARGES FINANCIERES Charges d’intérêts Pertes de change Autres charges financières Dotations financières
PRODUITS FINANCIERS Produits des titres de participation et autres titres immobilisés Gains de change Intérêts et autres produits financiers Reprises financières ; transferts de charges
CHARGES NON COURANTES Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées Subventions accordées Autres charges non courantes Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions IMPOT SUR LES RESULTATS (IS)
PRODUITS NON COURANTS Produits des cessions d’immobilisations Subventions d’équilibre Reprises sur subventions d’investissement Autres produits non courants Reprises non courantes ; transferts de charges
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1 2 I II
= +
3 4 5 III
6 7
IV 8 9 10 V 11 12 13
= + =
VI VII
+ + = +
VIII XI
= +
X
=
RESULTAT NET
L’état de solde de gestion qui met en évidence des résultats intermédiaires et donne plus d’explication sur la formation du résultat de l’entreprise par différence entre les produits et les charges. L’ESG est composé de deux tableaux : Le tableau de formation de Résultat (TFR) Le tableau de la Capacité d’autofinancement (CAF/AF)
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Tableau de Formation des Résultats Ventes de marchandises (en l’état) Achats revendus de marchandises MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT PRODUCTION DE L’EXERCICE (3+4+5) Ventes de biens et services produits Variation de stock et de produit Immobilisations produites par l’entreprise pr elle-même. CONSOMMATION DE L’EXERCICE Achats consommés de matières t fournitures Autres charges externes VALEUR AJOUTEE (I+II-III) Subventions d’exploitation Impôts et taxes Charges de personnel EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE) INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION (IBE) Autres produits d’exploitation Reprises d’exploitation Autres charges d’exploitation Dotations d’exploitation RESULTAT D’EXPLOITATION (+ ou -) RESULTAT FINANCIER (+ ou -) (Produits financiers –Charges financières) RESULTAT COURANT RESULTAT NON COURANT (+ ou -) (Produits non courants –Charges non courantes) Impôt sur les résultats RESULTAT DE L’EXERCICE (+ ou -)
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A1
A2
L’état des informations complémentaires qui complète et commente l’information donnée dans le bilan et le compte de produits et de charges. Il met en évidence les faits pouvant avoir une incidence significative sur le jugement du lecteur des documents comptables. Le tableau de financement : C'est l'état de synthèse qui met en évidence l'évolution financière de l'entreprise au cours de l'exercice, en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois qu'elle en a effectué.
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Le tableau de financement est construit donc en deux parties :
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Le diagnostic financier est un processus à plusieurs étapes qui peuvent se
- le tableau des emplois et ressources (TER). 200 a
200 b
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3. . OUTILS ET TECHNIQUES D’ANALYSE ET DU DIAGNOSTIC
- la synthèse des masses de bilan ;
Synthèse des Masse du bilan
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200 c
résumer ainsi : ∆=a–b E R
∆=b–c E R
Financement Permanent (-) Actif Immobilisé = FONDS DE ROULEMENT (A) Actif circulant (-) Passif circulant = BESOIN DE FINANCEMENT (B) TRESORERIE NETTE (A-B)
La collecte de l’information ; Le redressement des comptes ; Le calcul des indicateurs ; L’analyse des résultats. Pour bien mener une mission de diagnostic financier, on peut se référer à une série d’outils et de méthodes capable d’interpréter la situation financière de l’entreprise.
Tableau des Emplois et Ressources
Exercice Exercice précédent Emplois Ressources Emplois Ressources
I- RESSOURCES STABLES DE L’EXERCICE Autofinancement Capacités d’autofinancement -Distribution de bénéfices CESSION ET REDUCTION DES IMMOB Cession des Immob incorporelles Cession des Immob corporelles Cession des Immob financières Récupération sur créances immob AUGMENTATION DES CAPITAUX PROPRES Augmentation du capital, apports Subventions d’investissements Augmentation des dettes de financement -Nettes de prime de remboursement TOTAL I : RESSOURCES STABLES II EMPLOIS STABLES DE L’EXRCICE Acquisition- augmentation d’immob immob incorporelles, immob corporelles immob financières Augmentation des créances immobilières Remboursement des capitaux propres Remboursement des Dettes de Financement Emplois en non valeurs
3.1 Les outils d’analyse On distinguera là deux approches : l’approche globale et l’approche relative :
L’approche globale : les grandes masses Consiste à exploiter les grandes masses du bilan et du CPC et à faire apparaître dans les documents comptables des agrégats ayant une signification financière. Pour le bilan, il s’agira de déterminer les principaux soldes significatifs à savoir le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie Nette (la synthèse des masses des bilans). Pour le compte de produits et charges de l’Etat de soldes de gestion ESG composée en deux tableaux :
- Tableau de formation des résultats (TFR) ou les soldes intermédiaires de gestion à savoir la Marge commerciale (MC), Valeur ajoutée (VA), Excédent brut d’exploitation (EBE)… -
TOTAL II : EMPLOIS STABLES
Capacité d’autofinancement(CAF).
III VARIATION DU BFDR IV VARIATION DE TRESORERIE TOTAL GENERAL
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On aura donc :
L’approche relative : les ratios Les ratios sont bâtis à partir des documents comptables. C’est le rapport de deux grandeurs comptables cherchant à apprécier un point précis ou à
Bénéfice net Bénéfice net Chiffres d' affaires × = Capitaux propres chiffre d' affaires Capitaux propres
La rentabilité = marge commerciale × rotation des capitaux propres
relativiser deux éléments financiers.
3.2 Les Techniques d’analyse A partir des outils disponibles, c’est avec des techniques spécifiques que l’on pourra porter une appréciation sur un outil ou un indicateur.
4. LES UTILISATEURS DE L’ANALYSE FINANCIERE Ils sont multiples, et chacun d’eux a une préoccupation spécifique - L’entreprise elle-même : Les dirigeants de l’entreprise se soucient de l’analyse de leurs comptes pour plusieurs raisons, dont notamment :
La comparaison La comparaison d’un indicateur permettra sa juste appréciation. Un ratio (ou plus précisément tout indicateur d’analyse) n’a pas de signification que si il est comparé dans le temps et dans l’espace. • Dans le temps : l’évolution pluriannuelle des indicateurs permet de
o La validation des choix stratégiques, en particulier les choix financiers o L’anticipation de la réaction de l’environnement, principalement celle des marchés financiers : des actionnaires et des prêteurs - Les acteurs au niveau des marchés de capitaux : il s’agit essentiellement de
déterminer des tendances et des valeurs types spécifiques à l’entreprise
ceux qui financent l’entreprise, à savoir les actionnaires et les banquiers.
en raison de son métier ou de ses grands choix politiques.
o Les actionnaires cherchent à mesurer la rentabilité de leurs placements
• Dans l’espace : on compare les ratios à ceux des autres entreprises du
ainsi que le niveau de risque de leurs portefeuilles. Leur préoccupation principale consiste à mesurer l’accumulation de la valeur atteinte par les
même secteur d’activité.
titres qu’ils détiennent ainsi que le niveau du risque qu’ils supportent. Cela
La décomposition Egalement appelée analyse pyramidale des ratios, cette technique cherche à décomposer un ratio afin de pouvoir en examiner les composantes ainsi que les
leur permettrait de procéder à des comparaisons avec d’autres types de placements pour valoriser leurs patrimoines financiers. o Les prêteurs et les banquiers fournissent à l’entreprise des ressources
déterminants de son évolution
financières qui présentent une double contrainte de rémunération et de
Exemple :
remboursement. Ils ont pour souci d’évaluer la capacité de l’entreprise à
Bénéfice net ratio de rentabilité financière = Capitaux propres peut être décomposé en deux ratios : Bénéfice net ratio de m arg e commercial e = chiffre d' affaires , et
payer les frais financiers et à rembourser le principal de l’emprunt.
-
Chiffres d' affaires ratio de rotation des capitaux propres = Capitaux propres .
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o Les investisseurs potentiels : ils cherchent à mesurer l’éventuel enrichissement qui découlerait de leur participation dans le capital de l’entreprise. Les investisseurs cherchent souvent à être rémunéré pour le risque qu’ils prennent en investissant des les actifs d’une entreprise
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- Les autres partenaires de l’entreprise : Ce sont, essentiellement, les clients, les fournisseurs et les salariés.
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CHAPITRE II : L’ANALYSE FINANCIERE
pour
éviter
tout
risque
de
rupture
de
stocks
et
d’approvisionnement. Cette analyse leur permettra aussi de définir le champ d’une éventuelle négociation commerciale sur les prix et les délais. o Les fournisseurs utilisent l’analyse financière pour apprécier la solvabilité de leurs clients auxquels ils octroient des délais de paiement. La défaillance d’un client peut générer des pertes considérables sur les plans commercial et financier.
DU
BILAN
o Les clients de l’entreprise cherchent à évaluer la pérennité de leurs fournisseurs
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Le bilan reflète la situation de l’entreprise à une date précise et renseigne, par la rubrique «Résultat de l’exercice» sur son degré de profitabilité. C’est un document très utile, dont l’étude permet au chef d’entreprise et aux tiers intéressés de porter un jugement sur la situation actuelle et passée, et de les aider à prendre les décisions qui engagent l’avenir. L’appréciation de l’équilibre financier au bilan est une des composantes du diagnostic financier global de l’entreprise. Cette composante cherche à apprécier la santé financière de
o Les salariés s’intéressent à l’analyse financière de leur entreprise dans une
l’entreprise compte tenu de son histoire.
perspective de conserver leurs emplois et à évaluer la capacité de l’entreprise à sauvegarder le versement de leurs rémunérations (salaires,
Il constitue un document essentiel pour l’appréciation de la solvabilité et l’équilibre financier de l’entreprise. Son analyse ne peut être conduite qu’après
primes …)
avoir regroupé les grandes rubriques et effectué, le cas échéant et selon les objectifs poursuivis, certaines modifications. Il est possible d’interpréter le bilan selon deux approches : - Selon l’approche fonctionnelle : Ainsi, l’expression de l’équilibre financier et de l’activité de l’entreprise sont analysées en cycles, en distinguant les cycles longs d’investissement et de financement et le cycle court d’exploitation. - Selon l’approche patrimoniale : le bilan donne une image statique des biens dont l’entreprise est propriétaire et de la manière dont ils sont financés. Ces deux approches sont souvent complémentaires, notamment pour un diagnostic financier. On obtient alors : Le bilan comptable fonctionnel condensé Le bilan financier (liquidé) condensé.
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1. L’APPROCHE FONCTIONNELLE L’activité de l’entreprise sont analysées en cycles, en distinguant les
Investissement
cycles longs d’investissement et de financement et le cycle court d’exploitation. Les fonds qui entrent et qui sortent d’une entreprise sont classés selon qu’ils résultent : • D’une décision qui, à l’origine, a engagé l’entreprise à long terme (c’est à dire pour plus d’un an) ;
Ressources Stables
Emplois Stables
• Ou d’une décision n’ayant d’effet qu’à court terme (c’est à dire pour moins d’un an). Pour qualifier la décision initiale, il faut tenir compte de la durée de
Bénéfices
l’engagement pris par l’entreprise ou de la durée de conservation de l’élément d’actif et non des durées restant à courir lors de l’établissement du bilan.
1.1 Les cycles longs d’investissement et de financement :
1.2
Le cycle d’exploitation
La décision d’augmenter le capital ou de contracter un emprunt, fixe la
Le cycle court concerne les opérations : achat –stockage –production -
structure du financement de l’entreprise pour plusieurs années, l’entreprise est
vente. Les décisions affectant le cycle d’exploitation n’engagent l’entreprise
engagée à long terme. L’augmentation de capital ou l’emprunt sont des
qu’à court terme. Les créances clients et les dettes fournisseurs apparaissent dans ce cycle
ressources stables. La réalisation d’un investissement fixe également pour longtemps la structure de l’entreprise, l’investissement est un emploi stable. Les ressources et les emplois stables sont souvent qualifiés d’acyclique.
en raison des décalages entre les opérations d’achats, de production et de ventes et leurs règlements. Le volume des transactions peut varier d’un cycle au cycle suivant notamment en raison du caractère saisonnier de certaines activités.
En réalité, ce n’est vrai que dans le court terme : le financement et
Les décisions affectant le cycle d’exploitation (volume des stocks, durée
l’investissement sont soumis à des cycles mais il s'agit de cycles de longue durée
de crédit consenti aux clients….) Peuvent être limitées à la durée d’un cycle :
(l’emprunt finira un jour par être remboursé et on devra alors éventuellement
elle n’engage l’entreprise qu’à court terme.
trouver un nouveau financement, à l’issue d’une période de plusieurs années, les équipements devront être renouvelés et un nouveau cycle d’investissement commencera).
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Achats
STOCKS
DETTES
CREANCES CLIENTS
FOURNISSEURS Paiements
DISPONIBILITES
1.3 Les grandes masses du bilan fonctionnel : Les ressources stables :
-
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Emplois (Actif) ACTIF IMMOBILISE Immobilisations en non-valeurs Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières ACTIF CIRCULANT (HT) Stocks Créances de l’actif circulant Titres et valeurs de placement (
Montant
TRESORERIE ACTIF - Chèques - Banques - Caisse
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Ressources (Passif) FINANCEMENT PERMANENT - Capitaux propres - Capitaux propres assimilés - Dettes de financement - PPRC durables PASSIF CIRCULANT (HT) - Fournisseurs - Etat et organismes sociaux - Comptes d’associés - PPRC non durables TRESORERIE PASSIF - Crédits d’escompte - Crédits de trésorerie - Banques (soldes créditeurs)
Montant
L’affectation des bénéfices consiste à choisir la destination des bénéfices.
- les capitaux propres - les dettes de financements
Résultat Net Comptable
- Le Provisions pour risques et charges durables
Les emplois stables : Résultent des décisions d’investissement. Ils correspondent à l’actif immobilisé brut et figurent en haut de l’actif. Elles figurent en haut du bilan.
L’actif circulant (HT) : montant net des stocks, créances, et autres. Le passif Circulant (HT) : qui ne sont pas financières (dettes fournisseurs,
LES ACTIONNAIRES
L’ENTREPRISE Ressources conservées par l’entreprise pour son autofinancement = RESERVES
Sommes versées pour rémunérer le capital apporté par les actionnaires = DIVIDENDES
N’affectent pas la trésorerie de l’entreprise
Les versements de dividendes affectent la trésorerie de l’entreprise
dettes divers). On peut éventuellement les qualifier de «dettes circulantes »
Trésorerie- Actif Trésorerie-Passif 2. LES RETRAITEMENTS DU BILAN COMPTABLE FONCTIONNEL Le bilan comptable fonctionnel est un bilan comptable après inventaire et après affectation du résultat de l’exercice. Le bénéfice réalisé n’est pas totalement distribué aux associés.
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2.1
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La répartition du résultat.
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•
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Réserves statutaires et/ou facultatives ; Les réserves statutaires sont prévues lors de la constitution de la société.
Les conditions de répartition des bénéfices sont de deux ordres :
Les statuts de chaque société définissent des règles de calcul qui leur
♦ Les conditions de forme : l’assemblée générale ordinaire des actionnaires doit
sont propres.
approuver les comptes de l’exercice et le projet de répartition des bénéfices dans
Les autres réserves prennent souvent le nom de réserves facultatives.
les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice.
Leur montant est laissé au libre choix des actionnaires réunis en
♦ Les conditions de fond : la répartition s’appuie sur des règles légales et
assemblée générale.
statutaires. On trouvera donc des informations dans la loi et dans les statuts de la société concernée par le projet de répartition.
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•
Super dividende ou second dividende : éventuel décidé par l’Assemblée Générale
2.1.1 Contraintes légales
• Report à nouveau1 : C’est la partie de bénéfice non distribué en raison
La répartition de résultat doit obéir à deux contraintes légales
d’arrondis de calcul et qui sera porté au Compte 116 Report à Nouveau. Le solde de ce compte d’attente s’ajoutera au bénéfice à répartir au cours de
A- La constitution de réserves Légales
l'exercice suivant.
Afin de respecter les obligations légales qui s’imposent à toutes les
Le report à nouveau créditeur : on l’appelle aussi report à nouveau
sociétés, il faut constituer une réserve légale pour augmenter les fonds propres.
bénéficiaire ; il s’agit d’une petite fraction des bénéfices de l’année en
Les sociétés doivent affecter chaque année à la réserve légale 5% du bénéfice
cours d’étude que l’entreprise n’a pu affecter du fait des arrondis dans
net de l’exercice. Cette obligation cesse dès que la réserve légale atteint 10% du
les calculs.
capital de la société.
Le report à nouveau débiteur : on l’appelle aussi report à nouveau
B- Les distributions aux actionnaires
déficitaire. Il représente des pertes relatives aux exercices antérieurs.
Les dividendes : ils représentent la part du bénéfice distribuable réellement
Ces pertes figurent dans le report à nouveau débiteur tant qu’elles
versée aux actionnaires. Il s’agit du versement d’un intérêt statutaire ou d’un
n’ont pas pu être compensées par un bénéfice.
premier dividende aux actionnaires, représentant le plus souvent 5% à 6% du
2.1.2 La notion de bénéfice distribuable
nominal de l’action.
Compte-tenu des obligations légales et statutaires soulignées précédemment, le Après avoir satisfait ces deux contraintes, l’assemblée générale des
bénéfice distribuable aux actionnaires doit faire l’objet d’un calcul spécifique.
actionnaires décidera de l’affectation du résultat résiduel en :
1
- c’est la fraction des bénéfices non affectée et peut donc être utilisée les années suivantes pour verser un dividende ou être intégrée aux réserves.
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A l'ouverture des comptes au début de l'exercice comptable suivant, le résultat
Solder le compte 119-Résultat de l’exercice en le débitant
de l'exercice précédent est compris dans le solde du compte 119-Résultat Net de
&
L'exercice et doit faire l’objet d’une affectation. Créditer les comptes représentant
C’est l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires, réunie dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice, qui décide de l’affectation du résultat de l’exercice comptable N.
Les sommes mises en réserves
L'affectation doit porter sur le bénéfice distribuable ou en instance
les sommes distribuées aux actionnaires
d'affectation.
COMPTES ASSOCIES
COMPTES DE CAPITAUX
Classe 4
Classe 1
En conclusion, le résultat de l’exercice doit être répartit entre : - La part qui revient aux associés
comptes associés (Classe 4)
- La réserve légale ; - Les autres réserves ;
comptes de capitaux propres (Classe 1)
- Report à nouveau 119
Résultat Net de l’exercice
1161 Report à nouveau SC Résultat en instance d’affectation
118 118
2.1.3 La comptabilisation de la répartition des bénéfices A l’établissement du bilan provisoire le Bénéfice à répartir figure au
Résultat en instance d’affectation
114
Réserve Légale
115
Autres Réserves
4465
Comptes Associés
116
Report à Nouveau
crédit du compte 119-Résultat de l’exercice. Pour enregistrer la répartition des bénéfices il faudra :
22
23
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2.1.4 Exemple : Répartition des bénéfices Au 31/12/N, La société anonyme « NISSEM » a réalisé un résultat
Master GFCF
Finance d’Entreprise
TRAVAIL A FAIRE : 1 – Déterminer le résultat net après avoir calculer l’IS dû.
comptable avant impôt de 2.400.000 DH. Les statuts de la société prévoient de
2 – Présenter le tableau de répartition du bénéfice de l’exercice N.
répartir le bénéfice net comme suit :
3 – Passer au journal les écritures relatives à :
• Réserve légale dans les limites prévues par la loi ; • Intérêts statutaires : 6 % l’an aux actions sur le capital libéré et non amorti
S.SOLHI
• La constatation de l’IS dû. • La détermination du résultat net.
2.2 Les Provisions pour risque et charges.
(non remboursé) ; • Sur le solde, majoré de reports à nouveau antérieurs éventuels et après
Les provisions pour risques et charges n’ont en aucune manière les
avoir prélevé toute somme jugée utile par l’A.G.O, sera distribué aux
caractéristiques de réserves ou même de provisions réglementées ; de plus, elles
actionnaires à titre de superdividendes sous déduction de la somme
ne peuvent jamais avoir pour objet de corriger la valeur des actifs. Il s’agit en
reportée à nouveau.
fait de dettes probables ou potentielles, ce qui interdit à notre sens de les classer parmi les capitaux propres.
L’A.G.O, réunie le 15/05/N+1, après délibération a décidé de :
Il faut distinguer entre la partie des provisions dont le délai de réalisation
• Doter la réserve facultative de 566.000 DH.
est supérieur à un an (PPRC durables) et qui rejoindront les éléments du
• Distribuer un superdividende par action arrondi au dirham inférieur.
financement permanent. D’un autre côté, les provisions dont le délai est inférieur à un an (PPRC non durables) qui sont des éléments de passif circulant
Informations Complémentaires :
hors trésorerie. - Le capital de la société est constitué par 18.000 actions de 950 DH libérées des ¾ depuis le 01/01/N. - Le report à nouveau de l’exercice précédent s’élève à 35.000 DH (solde créditeur).
2.3 Retraitements des écarts de conversion • Les écarts de conversion-actif concernant un poste d'actif sont à rajouter au poste concerné.
- La réserve légale s’élève, avant répartition du bénéfice net de l’exercice, à 1.660.000 DH.
• Les écarts de conversion-actif concernant un poste de passif sont à soustraire du poste concerné.
- Charges non déductibles 450.000 DH. - Produits non imposables 230.000 DH. - BCM : 4.650.000 DH.
• Les écarts de conversion-passif concernant un poste de passif sont à rajouter au poste concerné. • Les écarts de conversion-passif concernant un poste d'actif sont à
- Taux de la Cotisation minimale : 0.50%
soustraire du poste concerné.
- Taux de l’IS : 30%
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25
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Master GFCF
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2.4 Le crédit-bail.
Quant à la redevance du crédit-bail « autres charges externe » elle sera ventilée
Le crédit-bail consiste en la location d'un bien à une entreprise tierce avec
en :
la particularité de pouvoir lever une option d'achat au terme du contrat. Les
Dotations d’exploitation pour l’amortissement qui aurait pu être réalisé
biens financés par crédit-bail sont souvent comparés à des immobilisations
par l’entreprise dans l’hypothèse de l’achat du bien acquis en leasing
financées par emprunt.
Charges financières pour la rémunération de la dette qui aurait servi à financer cette acquisition.
Le crédit-bail qui, conformément aux normes comptables en vigueur, ne fait pas 1'objet d'une inscription en actif. Seules figurent en effets au compte de produits et charges les redevances correspondantes. D’un point de vue financier, l’appréciation réaliste de l’outil industriel et commercial, ou actif économique de l’entreprise, nécessite la prise en compte
Opération Crédit-bail : Annuité éclatera en : • Partie amortissement • Partie Intérêt
Variation en Augmentation
Variation en Diminution
Dotations aux Amortissements • Charges d’intérêt
Autres charges externes
•
des biens acquis en crédit-bail. En effet, le crédit-bail peut être considéré comme une opération d’investissement financée par endettement. Dans cette optique :
La valeur Ajoutée (Augmentation) Résultat d’exploitation (Diminution) Résultat financier (Diminution)
Exemple :
Le retraitement comptable du crédit-bail peut être effectué selon le procédé suivant :
Incidences sur le Résultat
Soit un bien acquis en crédit-bail par la société depuis deux ans aux conditions suivantes :
Inscription à l’actif (Emploi) des biens financés par crédit-bail pour leur
- Valeur d’origine : 1.000 DH
valeur comptable nette, c'est-à-dire Valeur d’Origine (VO) moins Cumul
- Durée du contrat : 5 ans dont 3 ans restant à couvrir (Amortissement
des amortissements théoriques.
linéaire)
Constatation en dettes de financement au passif d’un emprunt équivalent
- Valeur résiduelle : 20 DH
(Ressource).
- Redevance annuelle : 280 DH
Opération Crédit-bail : L’entreprise est supposée propriétaire du bien financée par emprunt
Variation en Augmentation •Immobilisation (VB) •Dettes de financement •Amortissements
26
Variation en Diminution
Incidences
Sur la synthèse des masses de Bilan (Bilan fonctionnel) Dettes de - Sur le Fonds de financement roulement Sur le TER - Augmentation des Immobilisation - Augmentation des Dettes
Bilan Actif Immobilisé Actif circulant Trésorerie-Actif Total
400.000 Capitaux propres
120.000
200.000 Dettes de financement
80.000
100.000 Passif circulant
500.000
700.000 Total
700.000
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S.SOLHI
Master GFCF
S.SOLHI
Ces primes constituent des pertes définitives lorsqu’il y a une différence en
CPC Charges
Finance d’Entreprise
Montant
Produits
Montant
faveur du souscripteur. Ces primes figurent à l’actif du bilan pour indiquer la
18000
différence entre le montant collecté à l’actif «Trésorerie-Actif» et le montant
Achats de M.P
6000
Ventes de biens et services
Variation de stocks M.P
200
Reprises d’exploitation
200
Autres charges externes
1400
Autres produits d’exploitation
180
Produits financiers
800
d’exploitation parce qu’ils sont liés à l’émission. Alors que les primes
Produits non courants
200
d’émission et de remboursement «2130 Primes de remboursement des
Dont redevance C-B (280)
figurant au passif «1410 Emprunt obligataires ». Cependant,
des
«frais
d’émission»
sont
considérés
des
charges
Impôt et taxes
180
Charges de personnel
7000
Dotations d’exploitation
1900
- Les dotations aux amortissements des frais d’émission sont donc des
Charges financières
800
«6191 dotations d’exploitation aux amortissements» dont la durée varie
Charges non courantes
400
entre 3 à 5 ans.
Impôt sur les Sociétés
300
- Les dotations aux amortissements des primes de remboursement sont des
Résultat Net
1200
«6308 dotations financières» dont la durée est égale à la durée de vie de
Total
obligations» sont une perte financière pour l’entreprise → charges financières.
19380
Total
19380
2.5 Immobilisations en non valeurs liées à l’emprunt Obligataire
l’emprunt.
Prime de remboursement = [Prix remboursement-Valeur Nominal] × nombre d’obligation
L’émission d’un emprunt obligataire est accompagnée par des frais fixes qui peuvent représenter 2 à 3% du capital emprunté. Il s’agit des charges durables (Immobilisations en non valeurs) qu’il faut répartir sur plusieurs exercices :
3. ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER A PARTIR DU BILAN FONCTIONNEL
Frais d’émission dont la durée d’amortissement ne doit pas dépasser 5 ans.
La présentation fonctionnelle du bilan permet de calculer :
- L’émission de l’emprunt obligataire peut être au pair : c'est-à-dire prix
- un fonds de roulement fonctionnel (net global) : FDRF
d’émission égal à la valeur nominale. Cependant, pour encourager les
- un besoin de financement global (BFG)/ besoin en fonds de roulement
souscripteurs, l’entreprise peut fixer le prix d’émission inférieur à la
- Trésorerie nette.
valeur nominale → Prime d’émission
3.1
Fonds de roulement fonctionnel.
- A côté de la prime d’émission, l’entreprise peut également dégager une prime de remboursement (quand le prix de remboursement supérieur à la
Le FDRF est la différence entre le financement permanent et l’actif immobilisé.
FDRF = Financement permanent – Actif Immobilisé
valeur nominale).
Ressources stables
28
– Emplois durables
29
Master GFCF
Finance d’Entreprise
S.SOLHI
Il correspond au montant des ressources longues qui, après financement des emplois durables, demeure pour couvrir les besoins du cycle d’exploitation
Master GFCF
Finance d’Entreprise
S.SOLHI
3.2 Le besoin de financement global Il correspond au besoin de financement ressenti par l’entreprise et qui
(Actif Circulant (HT)) ou besoin de financement global (BFG)
résulte des décalages dans le temps :
Le fonds de roulement fonctionnel permet d’apprécier la situation d’équilibre,
- Décalages entre les achats et les ventes, ceux-ci entraînent la constitution de
en calculant le degré de couverture réel du BFG par le FDRF.
stocks ; - Décalages entre les produits comptables (ventes) et les paiements
3.1.1 FDR et politique de financement de l’entreprise Le FDR est un outil important pour évaluer la politique de financement de l’entreprise. L’existence d’un fonds de roulement positif témoigne d’un
correspondants (paiements des clients) qui donnent naissances à des créances. Ces décalages créent des besoins de financement qui est cependant atténué par le décalage de sens opposé entres les charges (les achats) et les paiements
équilibre financier de l’entreprise. La règle de l’orthodoxie financière stipule, en effet, que les emplois stables (actif immobilisé) doivent être financés par des ressources stables (financement permanent), et que les ressources circulantes (dettes à court terme)
correspondants (paiements aux fournisseurs). Les décalages entre les charges et leurs paiements donnent naissances à des dettes. Délai de stockage
soient affectées à des emplois cycliques (actif circulant). Le FDR positif est une
délai de crédits clients
marge de sécurité dont dispose l’entreprise pour ne pas enfreindre son équilibre financier à court terme.
3.1.2 FDR et politique d’investissement de l’entreprise
Achat
Vente
Opérations
L’investissement par acquisition des biens immobilisés accroît la valeur de l’actif immobilisé. Pour conserver un FDR stable, il faut que les nouvelles acquisitions des immobilisations soient financées par des capitaux permanents (fonds propres ou dettes de financement). Néanmoins, il faut toujours prendre en considération les
Dépense
Recette
autres emplois d’exploitation qui sont liés à la politique d’investissement (les besoins en fonds de roulement (BFDR)) pour ainsi éviter tout problème d’asphyxie financière et sauvegarder un FDR toujours positif pour le
Délai de crédit fournisseurs
Décalage à financer
financement d’une partie de l’exploitation.
30
31
Temps
Master GFCF
Finance d’Entreprise
S.SOLHI
Master GFCF
Finance d’Entreprise
S.SOLHI
- Les besoins d’exploitation sont les stocks et les créances de l’actif
Cette dernière formule découle de l’égalité fondamentale entre l’actif et le
circulant (Clients et comptes rattachés, autres débiteurs, comptes de
passif du bilan. Cette égalité montre le lien entre la trésorerie nette et les
régularisation-actif)
opérations qui affectent à la fois :
- Les ressources d’exploitation sont formées des dettes du passif circulant à savoir les fournisseurs et comptes rattachés et les autres dettes non
L’actif immobilisé et le financement permanent L’actif et le passif circulants hors trésorerie.
financières
3.4 Les combinaisons possibles de l’équilibre financier BFDR = Besoins d’exploitation – Ressources d’exploitation
Plusieurs situations peuvent se présenter selon que le BFG est positif ou négatif.
Quatre facteurs influencent le BFDR d’une entreprise - Le secteur d’activité
- La valeur ajoutée
- Le chiffre d’affaires
- La situation de la trésorerie
3.4.1 Besoin de Financement Global Positif
Cas 1 : FDR > 0, BFG > 0 et Tr N > 0 Cette situation est favorable, le FDR couvre le BFG et dégage par ailleurs
3.3 La trésorerie Nette. La trésorerie nette est une résultante qui provient du rapprochement entre
des liquidités qui sont placées en trésorerie-Actif.
l’équilibre financier dit stable, schématisé par le fond de roulement, et l’équilibre financier dit cyclique schématisé par le besoin en fond de roulement.
Cas 2 : FDR > 0, BFG > 0 et Tr N < 0
Ainsi, la trésorerie entretient une relation très étroite avec le BFDR à
Le BFG est financé à la fois par le financement permanent et par la
travers le FDR. Une trésorerie pléthorique (trop excédentaire) signifie que
trésorerie-passif. C’est le cas de plusieurs PME qui financent leurs besoins
l’entreprise dispose plus de ressources d’exploitation qu’elle en a besoin pour
d’exploitation par des concours bancaires à court terme faute de garanties ou
couvrir les emplois d’exploitation. Elle pourra alors augmenter ses emplois
d’un niveau de rentabilité non satisfaisant.
(stocks, crédits aux clients…). Au contraire, une trésorerie serrée ou négative témoigne d’une difficulté en matière de liquidité. L’entreprise devra alors entreprendre les actions nécessaires pour réduire son BFDR. Si cette trésorerie nette est positive, elle constitue une ressource donc l’entreprise dispose d’une marge de sécurité et si elle est négative elle représente un besoin de financement (recours au crédit). La relation évidente qui s’établit entre le FDR, le BFDR et la Trésorerie
Cette situation de déséquilibre doit s’apprécier en relation avec le risque bancaire couru et la rentabilité de l’entreprise.
Cas 3 : FDR < 0, BFG > 0 et Tr N < 0 Cette situation déséquilibrée est extrêmement dangereuse car la trésoreriepassif couvre non seulement le BFG mais aussi une partie de l’actif immobilisé.
est la suivante :
Trésorerie Nette =FDR fonctionnel – BFG
32
33
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3.4.2 Besoin de Financement Global Négatif
Cas 5 : FDR > 0, BFG < 0 et Tr N > 0 Certes cette situation est favorable, car les ressources de financement dégagées du cycle d’exploitation, ainsi que les excédents du Financement Permanent (le FDR) permettent de dégager une trésorerie positive. Cependant, cette situation est un signe de mauvaise gestion des ressources d’exploitation. Dans ce cas, l’entreprise doit revoir
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4 LE BILAN FINANCIER (LIQUIDE) CONDENSE Le bilan financier ou liquidité a pour objet de calculer la valeur du patrimoine, les postes du bilan doivent être évalués à leur valeur nette. Il est dressé à partir du bilan comptable fonctionnel et de l’état des échéances des créances et des dettes à la clôture de l’exercice. Il s’agit de reclasser les actifs et les passifs en fonction de leur terme de réalisation ou d’exigibilité à plus ou moins d’un an, afin d’apprécier la solvabilité probable au terme d’une année.
• Soit les type et objet des crédits demandés (Long Terme ou Court Terme, de financement ou d’exploitation…). • Les délais fournisseurs ;
4.1 La structure du bilan financier 4.1.1 L’actif du bilan
• Procéder, les cas échéant, à des remboursements anticipés.
Les postes d’actif sont classés par ordre de liquidité croissante. Un élément d’actif est liquide quand on peut le vendre (cas des biens) ou l’encaisser (cas des
Cas 6 : FDR < 0, BFG < 0 et Tr N > 0
créances) rapidement. Il peut être échangé à bref délai contre de la monnaie.
Cette situation est déséquilibrée car les ressources de financement du
- Les immobilisations et les créances à plus d’un an : ce sont les actifs les
cycle d’exploitation couvrent la trésorerie nette et une partie de l’actif immobilisé. Un renforcement du financement permanent et à envisager.
Cas 7 : FDR < 0, BFG < 0 et Tr N < 0 Cette situation est totalement déséquilibrée dans la mesure où le
moins liquides. Ils figurent en haut du bilan. - Les créances à moins d’un an d’échéance restant à courir ; aucune distinction n’est faite entres les créances d’exploitation et les autres créances à moins d’un an d’échéance. - Les disponibilités.
financement permanent ne couvre qu’une partie de l’actif immobilisé (FDR<0), cette insuffisance étant compensée par le passif circulant et par la trésorerie-Passif : absence total d’équilibre financier.
4.1.2 Le passif du bilan Le passif est classé par ordre d’exigibilité croissante. Une dette est exigible quand elle est arrivée à échéance. Par extension, on dit qu’une dette est exigible
3.4.3 Les actions sur le FDR et le BFDR En cas d’un déséquilibre financier flagrant, qui se traduit généralement par un déficit important de trésorerie, l’entreprise peut entreprendre des actions à la fois sur le FDR et sur le BFDR.
quand son échéance est proche. - Les capitaux permanents : ce sont les éléments du passif dont l’échéance est lointaine. Ils figurent en haut du bilan. - Les dettes à moins d’un an : aucune distinction n’est faite entres les dettes d’exploitation et les autres dettes à moins d’un an d’échéance.
34
35
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Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières
Capitaux propres + PPRC durables Dettes à plus d’un an
Les stocks
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immobilisé de l’entreprise. La valeur correspondante vient en déduction du montant des capitaux propres pour ainsi assurer l’équilibre du bilan. B- Les immobilisations financières Certaines immobilisations financières sont liquidables à moins d’un an. Il
Passif Circulant
Actif Circulant
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Au niveau du bilan financier, ces charges doivent disparaître de l’actif
PASSIF Financement Permanent
Actif Immobilisé
ACTIF
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Les créances à moins d’un an Titres et valeurs de placements Disponibilité
Dettes à moins d’un an
comptes de la trésorerie-actif. TOTAL
TOTAL
convient alors de les considérer comme des liquidités et de les transférer vers les
4.2 Les retraitements du bilan financier La comptabilité générale a pour mission de fournir, à travers le bilan comptable, une image de l’entreprise qui répond à une approche juridique et comptable, généralement amplifiée de la préoccupation fiscale. Les pratiques et les normes comptables sont telles, que le financier va être
C- Intégration des effets escomptés non échus Les effets reçus des débiteurs qui sont portés à l’escompte et non encore encaissés par l’entreprise sont considérés, d’un point de vue comptable, comme des engagements hors bilan. Au niveau du bilan financier, leur montant doit être réintégré : - A l’actif, au niveau du compte client - Au passif au compte crédits d’escompte (trésorerie-passif)
obligé de procéder à une série de retraitements pour disposer d’un bilan conforme à ses préoccupations, et qui recense bien toutes les grandeurs dont il a
D- Les créances à plus d’un an Le montant des créances à plus d’un an (clients et autres) doit être pris en
besoin. Le bilan financier ne peut être établi qu’après retraitements des postes de l’actif et du passif. Pour faciliter la tâche, il est préférable de partir du bilan
considération pour l’évaluation de la liquidité de l’actif circulant. Certains analystes estiment qu’il convient alors de le réintégrer au niveau des immobilisations financières en l’éliminant des comptes de l’actif circulant,
comptable fonctionnel.
puisque sa liquidité est condamnée à court terme.
4.2.1 Les retraitements des postes de l’actif. Ainsi, les grandes masses du bilan financier seront telles que :
A- Elimination de l’actif fictif Par actif fictif, on entend l’ensemble des immobilisations en non-valeurs. Il s’agit de certaines charges, comptabilisées au niveau de l’actif immobilisé, vu
Actif immobilisé net : c’est l’ensemble des valeurs immobilisées nettes •
des immobilisations financières réalisables à moins d’un an.
leur caractère durable, en vue de leur amortissement sur plusieurs exercices (au •
plus 5 ans). Il s’agit des frais préliminaires, des charges à répartir sur plusieurs exercices
en diminution des immobilisations en non valeurs (actifs fictifs) et
en augmentation d’une partie des stocks considérée comme immobilisations appelé : Stock-Outil.
et des primes de remboursement des obligations. 36
37
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Les stocks : c’est le montant net des stocks réduit éventuellement du
B- Les provisions pour risques et charges
stock-outil.
Si ces provisions ont un caractère de réserve (présence récurrente), on les
Les créances à moins d’un an : regroupent les valeurs réalisables à moins
intègre en quasi-fonds propres. S’il ne s’agit que de provisions constituées pour
d’un an majoré de la partie des immobilisations financières réalisables à
simple précaution fiscale, il convient de les rattacher aux dettes à court terme.
moins d’un an.
Certains analystes affectent les provisions pour risques aux fonds propres, et
La disponibilité : c’est la trésorerie actif moins les soldes créditeurs banque et caisse. Alors que les crédits d’escompte et de trésorerie rejoignent les dettes à moins d’un an du Passif Circulant.
les provisions pour charges aux dettes à court terme. De même, lorsque l’entreprise gère des comptes courants pour ses actionnaires, et que ces comptes présentent un caractère de permanence, il convient de les assimiler à des fonds propres et de les soustraire des dettes à
4.2.2 Les retraitements des postes du passif
court terme
A- Les capitaux propres Sont assimilés à des fonds propres toutes ressources qui ne présentent pas des contraintes de durée de détention dans le temps (pas de remboursement) ni de rémunération. - Il convient d’abord de ne pas omettre de soustraire le montant de l’actif fictif éliminé au niveau de l’actif immobilisé. .Si une partie du capital souscrit est non appelée, il convient de la déduire du montant du capital social. La même somme est à éliminer au niveau de l’actif immobilisé. L’affectation du résultat de l’exercice : si le montant des dividendes à verser est déterminé, il convient d’affecter le résultat comme suit : o La partie à distribuer aux actionnaires (les dividendes à payer) sont à annexer aux dettes à court terme o Le reste doit être mis en réserves au niveau des capitaux propres.
C- Ventilation des dettes de financement La partie des dettes à long et moyen terme qui viendra à échéance à moins d’un an n’est plus à considérer comme une dette de financement. On doit l’éliminer de cette rubrique et l’annexer aux dettes à court terme. les dettes à plus d’un an : dont l’échéance est mentionnée ultérieurement ; les dettes à moins d’un an : l’ensemble des dettes dont la durée est inférieure à un an, + plus les PPRC lorsqu’ils sont justifiés pour la partie à moins d’un an, + la partie Trésorerie-Passif composé de : crédits d’escompte et crédits de trésorerie. Une fois le bilan financier élaboré, l’analyse de la solvabilité repose quant à elle sur l’approche relative c'est-à-dire sur la méthode des ratios.
En somme, les capitaux propres du bilan financier seront : •
le montant du bilan comptable fonctionnel
•
plus les PPRC durables sans objet réel (réserves occultes),
•
en diminution des immobilisations en non valeurs.
38
39
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S.SOLHI
Master GFCF
CHAPITRE III : L’ANALYSE FINANCIERE DU
1 2
COMPTE DE RESULTAT (CPC) Le C.P.C met en évidence la formation du résultat par le classement des
I II 3 4 5
comptes de gestion (les charges et les produits) selon les critères d’exploitation, financier, courant et non courant. Chaque critère renvoie à un niveau de rentabilité déterminé. Il permet d’analyser et d’apprécier l’activité et le résultat
III
IV 8 9 10
ETAT DES SOLDES DE GESTION V
11 12 13
Fournit une analyse en cascade des différentes étapes de la formation du résultat
Détermine les ressources propres secrétées par l’entreprise à partir de la C.A.F
1. CALCUL ET INTERPRETATION DU TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (TFR) L’ESG permet de visualiser, à travers des indicateurs de gestion, comment l’entreprise a généré son bénéfice et sa capacité d’autofinancement. Il décrit la formation du résultat net et celle de l’autofinancement.
= + =
VALEUR AJOUTEE (I+II-III) Subventions d’exploitation Impôts et taxes Charges de personnel
VI VII VIII XI
= +
X
=
S.SOLHI
A1
A2
MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT PRODUCTION DE L’EXERCICE (3+4+5) Ventes de biens et services produits Variation de stock et de produit Immobilisations produites par l’entreprise pr elle-même. CONSOMMATION DE L’EXERCICE Achats consommés de matières t fournitures Autres charges externes
+ + = +
Tableau de Calcul de l’Autofinancement (A.F)
Tableau de Formation des Résultats (TFR)
Tableau de Formation des Résultats Ventes de marchandises (en l’état) Achats revendus de marchandises
6 7
de l’entreprise à travers notamment l’état de solde de gestion (ESG) prévu par le CGNC2. L’ESG est composé de deux tableaux :
= +
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EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE) INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION (IBE) Autres produits d’exploitation Reprises d’exploitation Autres charges d’exploitation Dotations d’exploitation RESULTAT D’EXPLOITATION (+ ou -) RESULTAT FINANCIER (+ ou -) (Produits financiers –Charges financières) RESULTAT COURANT RESULTAT NON COURANT (+ ou -) (Produits non courants –Charges non courantes) Impôt sur les résultats RESULTAT DE L’EXERCICE (+ ou -)
2. INTERET DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION POUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER DE L’ENTREPRISE. A travers le calcul d’un certain nombre de ratios, les TFR offrent une base importante pour apprécier les performances et les défaillances financières de
•
2 - l’ESG n'est obligatoire que pour les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 7,5 millions de dirhams et donc soumises au régime normal.
40
l’entreprise.
41
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S.SOLHI
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Finance d’Entreprise
S.SOLHI
On distingue entre les ratios d’activité et de rendement et les ratios de
2.3
rentabilité.
Ces ratios sont nombreux et permettent d’apprécier chaque SIG par rapport
Les ratios d’exploitation
au total. Par exemple si on veut mesurer l’importance des charges financières, il
2.1
Les ratios d’activité et de rendement :
Valeur ajoutée Taux de Valeur Ajoutée × 100 Pr oduction Ce ratio mesure le degré d’intégration de l’entreprise dans le processus de production et permet d’apprécier sa contribution dans la production nationale.
Re ndement de la main d' oeuvre =
Valeur ajoutée Effectif moyen des salariés de l' enteprise
Il permet d’évaluer la productivité de la main d’œuvre à travers une appréciation de l’activité de l’entreprise par salarié. Re ndement des équipement s productifs =
Valeur ajoutée Equipement productif moyen
suffit de les rapporter aux charges totales de l’entreprise. Ils permettent ainsi d’expliquer l’évolution d’une période à l’autre et une comparaison sectorielle. En général, les soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs très précieux pour situer une entreprise : - Par rapport à son évolution dans le passé à l’aide d’une comparaison avec les soldes calculés durant les exercices précédents ; - Par rapport à ses concurrents suite à une comparaison avec les indicateurs dégagés par les entreprises opérant dans le même secteur d’activité, ou par rapport à des normes publiées par les syndicats professionnels.
C’est un ratio qui permet de mesure le rendement des biens immobilisés de
3. LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF) ET L’AUTOFINANCEMENT
l’entreprise.
2.2
Rappelons que l’entreprise a des besoins de financement permanent qu’elle
Les ratios de rentabilité
Taux de marge brute d' exploitation =
Excédent brut d' exploitation Chiffres d' affaires (HT)
doit assurer, par exemple l'acquisition d’immobilisations, etc. Pour financer ses besoins, l'entreprise dispose de ressources d'origines différentes :
Origine Externe
Origine Interne
Ce taux qui constitue la base du financement de l’entreprise permet de mettre en évidence les performances industrielles et commerciales de l’entreprise. Elle permet aussi d’apprécier la capacité de l’entreprise à dégager des bénéfices. Taux de rentabilit é économique =
Capacité
• Augmentation de capital par
d'autofinancement
apports des associés
générée par l’activité
• Emprunts
Excédent brut d' exploitati on Capitaux investis
Ce taux permet d’approcher la rentabilité d’exploitation de l’entreprise par rapport aux capitaux à long et moyen terme mis à sa disposition.
• subventions
La capacité d’autofinancement assure à l’entreprise une capacité à autofinancer ses investissements, et entre autres, à rembourser ses dettes financières.
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La capacité d'autofinancement permet de
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E.B.E
• Rémunérer les associés;
+ Autres produits encaissables
• Renouveler et accroître les investissements.
- Autres charges décaissables
• Augmenter le fonds de roulement; • Rembourser les dettes financières; • Mesurer la capacité de développement
• Méthode additive : à partir du résultat net
de l'entreprise ainsi que son
Résultat net l’exercice
indépendance financière
+ Charges non décaissables 3.1 La Capacité d’Autofinancement
- Produits non encaissables
Représente l’aptitude de l’entreprise à secréter par ses activités des
± Résultat sur cessions d’éléments d’actif
ressources de financement internes destinées pour une partie aux associés La CAF est l’indicateur de l’indépendance financière de l’entreprise. C’est
(dividendes) et pour l’autre pour elle-même (autofinancement).
une donnée fondamentale pour la vie et le développement d’une entreprise. 3.1.1 Distinction entre charges et produits constatés 3.1.2 Elaboration du tableau de calcul de l'autofinancement LES CHARGES
Méthode additive : à partir du résultat net de l'exercice
LES PRODUITS
1
Résultat net •
DECAISSABLES
NON DECAISSABLES
ENCAISSABLES
2 3 4 5 6 7 8 9
NON ENCAISSABLES
A partir de cette distinction entre les produits encaissables et non encaissables et les charges décaissables et non décaissables, on peut déduire deux méthodes de calcul de la CAF : en amont ou en aval du CPC ;
I
• Méthode soustractive : A partir de l’EBE ; dans ce cas la CAF est la différence entre les produits encaissables (sauf produits des cessions d'éléments d'actif) et les charges décaissables. 44
10 II
+ + + + -
Bénéfice +
• Perte Dotations d’exploitation (1) Dotations financières (1) Dotations non courantes (1) Reprises d’exploitation (2) Reprises financières (2) Reprises non courantes (2) (3) VNA Produit de cession Capacité d’Autofinancement - Bénéfices distribués Autofinancement
(1) L’exclusion des dotations relatifs aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie (2) L’exclusion des reprises relatifs aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie (3) Y compris reprises aux subventions d’investissement.
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Méthode soustractive : à partir de E.B.E
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AUTOFINANCEMENT = CAF - DISTRIBUTION DE BENEFICES
+ ou –
• E.B.E
_
• Charges décaissables c.à.d. (autres charges d'exploitation, charges financières, charges non courantes et impôts sur les résultats, à l'exclusion des dotations relatives à l’actif immobilisé et au financement permanent et de la valeur nette d'amortissement
+
des immobilisations cédées) • Produits encaissables c.à.d. (Autres produits d'exploitation, transferts de charges, produits financiers et produits non courants à l'exclusion des reprises sur amortissements, sur subventions d'investissement,
sur
provisions
durables
et
provisions
réglementées et à l'exclusion des produits de cession des immobilisations.)
=
Capacité d'autofinancement
-
Distribution de dividendes
=
Autofinancement
3.2 L’autofinancement Correspond aux ressources secrétées par l’exploitation et conservées par l’entreprise après distribution des bénéfices aux associés. C’est un enrichissement et un moyen de financement pour renforcer sa structure financière. Cependant, l’entreprise peut avoir un autofinancement insuffisant et donc une CAF insuffisante se qui se traduit par un appel aux capitaux empruntés. Selon l’affectation de l’autofinancement, on distingue souvent: • L’autofinancement de maintien : financement d’investissement de remplacement. • L’autofinancement de croissance : financement d’investissements nouveau. L’autofinancement résulte de la CAF diminuée de la distribution des bénéfices aux actionnaires. 46
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CHAPITRE IV : LE TABLEAU DE FINANCEMENT : TABLEAU DES EMPLOIS ET RESSOURCES (TER) Pour comprendre l’évolution d’une entreprise, il est nécessaire de disposer, pour chaque exercice comptable, d’un certain nombre d’information que ne fournissent pas ou pas directement les documents classiques : le bilan et
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1. DEFINITION DU TABLEAU DE FINANCEMENT C'est l'état de synthèse qui met en évidence l'évolution financière de l'entreprise au cours de l'exercice, en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois qu'elle en a effectué. Il s'agit des : - ressources de financement de caractère stable (tels que l'autofinancement et les nouveaux emprunts) ou de caractère cyclique ou fortuit (tels l'accroissement du passif circulant ou la réduction de l'actif circulant) ; - emplois financiers de caractère stable et définitif (tels les investissements
le CPC.
réalisés, les remboursements d'emprunts, ou les distributions de Citons à titre d’exemple :
dividendes) ou de caractère cyclique ou fortuit (tels que l'accroissement de
- Le montant des investissements réalisés durant l’exercice, - Le montant de l’endettement contracté durant l’exercice, - Le montant des dividendes distribués durant l’exercice… Il en résulte que le tableau de financement facilite l’analyse des différentes
l'actif circulant ou la réduction du passif circulant). Le TF est généré directement par la comptabilité à partir : - de la capacité d'autofinancement déterminée au niveau de l'ESG ; cette capacité diminuée des dividendes distribués de l'exercice forme l'autofinancement de
stratégies mise en œuvre par l’entreprise : stratégie de croissance, de
l'exercice ;
financement, de distribution des dividendes, de recentrage…
- des mouvements bruts de valeur (ou flux) de ressources ou d'emplois stables
Le tableau de financement est d’un intérêt évident pour la compréhension des
figurant dans les comptes de financement permanent et d'actif immobilisé à la
faits qui se sont produits durant l’exercice, des comportements adoptés face à
fin de l'exercice ;
ces faits et des décisions que les dirigeants ont prises :
- des variations des soldes des comptes d'actif et passif circulants et de trésorerie
Le tableau de financement est défini comme un état des emplois et des
(synthèse des masses du bilan).
ressources d'un exercice, établi de façon à permettre l'analyse des flux financiers affectant le patrimoine de l'établissement. Il précise donc comment les
Le tableau de financement est construit donc en deux parties :
ressources dont a disposé l'établissement ont permis de faire face à ses besoins
- la synthèse des masses de bilan ;
au cours d’une seule année.
- le tableau des emplois et ressources (TER).
Il présente ainsi les variations poste par poste durant l'exercice et assure la liaison entre le bilan d'ouverture et le bilan de clôture avant répartition. Pour cela, il étudie la variation du FDR par le haut du bilan et par le bas du bilan (BFR et TrN).
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Masse du bilan TABLEAU DE FINANCEMENT
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T A
T-1 b
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T-2 c
∆=a–b E R
∆=b–c E R
Financement Permanent (-) Actif Immobilisé = FONDS DE ROULEMENT
1ère
Partie
2ème
Partie
Actif circulant (-) Passif circulant = BESOIN DE FINANCEMENT
TABLEAU DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES
TABLEAU SYNTHESE DES MASSES DE BILAN
TRESORERIE NETTE Ce tableau met en valeur les variations constatées entre deux exercices qui correspondent soit à des emplois financiers, soit à des ressources de
COMPARAISON
UTILISATION
• Des ressources durables • Et des Emplois durables
De la variation du FRNG
financement : interprétation de la variation du fonds de roulement ∆FDR - si la ∆ Financement Permanent > ∆ Actif Immobilisé
∆ FDR =
Ressource Nette ; - si la ∆ Financement Permanent < ∆ Actif Immobilisé
VARIATION DU FDRNG
VARIATION DU FDRNG
∆ FDR = Emploi
Net. interprétation de la variation du besoin en de fonds de roulement ∆ BFR - si la ∆ Actif circulant (HT) > ∆ Passif circulant (HT)
DE SENS CONTRAIRE
Emploi Net; - si la ∆ Actif circulant (HT) < ∆ Passif circulant (HT)
2. LA SYNTHESE DES MASSES DU BILAN La synthèse des masses du bilan met en relief la variation du Fonds de Roulement Fonctionnel (FRF) et celle du Besoin de Financement Global (BFG). Elle a pour objet d’expliquer l’évolution de la situation financière à court terme. Il est exprimé en termes de Besoins – Ressources.
∆ BFR =.
Ressource Nette.
3. LE TABLEAU DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES (TER) Le TER est l’état de synthèse qui met en évidence l’évolution financière de l’entreprise au cours de l’exercice, en décrivant les ressources durables dont elle a disposé et les emplois stables qu’elle en a effectués.
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∆ BFR =
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Ce tableau regroupe les flux permanents de l’exercice dont les soldes
Exercice Exercice précédent Emplois Ressources Emplois Ressources
figurent en «haut» du bilan. Pour établir le TER sur une année, il est commode de remplir un tableau de type de celui-ci. En
Bilan
Bilan
DH
Initial
Final
Variation des Postes
Redressements
Flux financiers
Emplois Ressources Actif Passif
E
R
E
R
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I- RESSOURCES STABLES DE L’EXERCICE Autofinancement CESSION ET REDUCTION DES IMMOBILISATIONS - Cession des Immobilisations incorporelles - Cession des Immobilisations corporelles - Cession des Immobilisations financières - Récupération sur créances immobilisations AUGMENTATION DES CAPITAUX PROPRES Augmentation du capital Augmentation des dettes de financement TOTAL I : RESSOURCES STABLES
II EMPLOIS STABLES DE L’EXERCICE ACQUISITION ET AUGMENTATION D’IMMOBILISATIONS (INCORP, CORP ET FIN) Augmentation des créances immobilières Remboursement des Dettes de Financement Emplois en non valeurs TOTAL II : EMPLOIS STABLES
III VARIATION DU BFDR IV VARIATION DE TRESORERIE TOTAL GENERAL
4. L’INTERPRETATION DU T.E.R Le tableau de financement constitue pour l’analyste financier un document essentiel, en particulier quand il est pluriannuel. Il permet tout d’abord d’apprécier la politique d’investissement et de financement de l’entreprise, et de s’assurer que l’équilibre financier de l’entreprise est satisfaisant, en vérifiant que le fonds de roulement permet de faire face au besoin de financement global de l’entreprise. Le T.E.R traduit donc une synthèse de la politique financière poursuivie par l’entreprise et peut être exploité de diverses manières :
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- expression en valeurs relatives des diverses composantes du tableau par rapport au total pour une approche globale ; - analyse fine de la structure et de l’évolution des emplois en général et des catégories d’investissements en particulier pour identifier la stratégie de croissance ; - appréciation de la politique de désinvestissement ; - analyse de la politique de financement de l’entreprise, e son degré d’autonomie
financière
et
du
taux
d’autofinancement
investissements ; - appréciation de la politique de dividendes de l’entreprise.
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de
ses