Résumé

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Résumé : En premier trimestre 2020, tout le monde est ruiné à cause de la propagation du COVID-19 : une maladie causée par un minuscule virus coronarien dont le foyer est la chine. Il a vu une forte propagation comme un cancer dans le corps. Le Maroc, comme tout le monde, a lui-même vu une crise économique qui impacté différents secteurs. Le tissu industriel se trouve dans le cœur de l’économie marocaine. Il est aussi impacté. …Mot Clés : CIVID-19, Coronavirus, économie, Maroc, industrie Abstract: In the first quarter of 2020, all the world was ruined as result of effect of propagation of COVID-19: A disease causes by a tiny coronary virus whose household is china. He knows a powerful propagation such as the cancer in a body. Morocco, as everywhere, has also known an economic crisis which impacted different sectors. The industrial sector is in the core of Moroccan economy. It is also impacted…

Mots clés : COVID-19, coronavirus, industrie, économie, automobile, AIVAM, impact, production, pandémie,

Introduction La propagation du coronavirus dans le monde contribuera à des changements importants à court et à long terme dans les systèmes de santé, dans les villes, dans le monde du travail, dans le système éducatif, dans les transports publics, dans les relations sociales, dans le secteur industriel, dans le tourisme, dans la société, dans le processus de la mondialisation et l'action des gouvernements du monde entier. Dorénavant Le monde ne sera plus le même L’activité économique et industriel du royaume a été impacté par La propagation de la pandémie covid 19, plusieurs secteurs clés pourraient subir les conséquences de la crise, principalement l’automobile et la fabrication des produits pharmaceutiques, Le secteur industriel est aussi touché d’une manière directe, à cause de la réduction des effectifs ou indirectement à travers l’arrêt des donneurs d’ordre ou le ralentissement des chaînes de logistique et d’approvisionnement, Pour sa part, le secteur pharmaceutique fait face à un problème de demande et de ralentissement de la logistique particulièrement en Europe, voire même un arrêt total de la roue économique. La pandémie du coronavirus a poussé les gouvernements de plus de 200 pays à travers le monde à prendre des mesures préventives drastiques, au détriment de leurs économies Le Maroc mène des efforts pour, d’un côté, pour contenir la propagation du virus sur son sol, et, de l’autre, sauver son économie nationale Le présent travail propose une analyse de l’impact de coronavirus sur le secteur industriel marocain Il s'agit, plus précisément, de répondre à la question suivante : Quel impact de la propagation de la pandémie du Coronavirus sur le secteur industriel, et à quels degrés ?

I)

Analyse du secteur automobile marocain en période de covid 19

Le Maroc s'impose comme un fer de lance de l'automobile sur le continent. L’industrie automobile marocaine a réussi à s’ériger progressivement en secteur d’activité phare au sein du paysage économique nationale, cependant le virus a ravagé le monde a causé des impacts et non des moindres, notamment sur l’automobile 1) Evolution avant coronavirus Le Maroc est devenu le deuxième producteur de véhicules en Afrique après l’Afrique du Sud Suite à un accord avec Renault portant le projet industriel de montage de la voiture familiale « Dacia Logan » destinée aussi bien au marché local qu’à l’export, et un investissement de 6 milliards de dirhams, PSA Peugeot Citroën installera son usine au Maroc, ce qui va permettre d’atteindre la capacité nécessaire en matière de production automobile, La branche automobile a vu son chiffre d’affaires à l’export rebondir significativement pour la quatrième année consécutive, pour s’établir à 58,5 milliards de dirhams en 2017, en progression de 7,3% par rapport à 2016. Sa part dans le total des exportations industrielles se situe désormais à 40%. Cette dynamique s’est poursuivie en 2018, puisque les exportations automobiles ont atteint, à fin octobre de l’année en cours, 53,3 milliards de dirhams, soit une hausse de 11% par rapport à la même période de l’année précédente. Figure 1 : Production de véhicules, 2010-16 (en milliers d'unités)

Source : BMI Avec un volume de production atteignant 376286 véhicules en 2018, le Maroc occupe, pour la cinquième année consécutive, la deuxième place en Afrique après l’Afrique du Sud. Le positionnement régional et international du Maroc devra être renforcé substantiellement avec

l’entrée en production de l’usine PSA à partir de 2019, qui table sur une production initiale de 100000 véhicules avant d’atteindre, à terme, 200000 véhicules1. Tableau 1: exportation des véhicules

Janvier 2020 (MDH) Automobile 7023 Source : Office des changes

2019

Evolution en

Evolution en

(MDH) 7018

valeur (MDH) +5

pourcentage 0.1

A fin janvier 2020, les exportations enregistrent une hausse de 7.023MDH en janvier 2019 contre 7.018MDH en janvier 2020, soit une augmentation de +0,1% ou +5MDH en valeur. Cette croissance impressionnante a permis au secteur de gagner en part dans les exportations totales du pays

Le secteur automobile constitue le principal moteur de création d’emplois, il a créé 405.496 nouveaux emplois entre 2014 et 2018 et réalise ainsi près de 81% de l’objectif fixé par la stratégie industrielle 2) Evolution de l’automobile pendant la pandémie de covid 19 Le secteur automobile n’a pas échappé des effets dévastateurs de la pandémie covid 19,qui subit de plein fouet les conséquences des mesures de prévention et sécurité prises par le gouvernement marocain qui ont ralenti la production de véhicules et ont mis et le commerce automobile a l’arrêt, Le marché automobile a connu une forte chute sur les six premiers mois de l’année 2020, après les décisions de PSA et Renault de suspendre temporairement leurs activités au Maroc.  Après des mois sévères de confinement il semblerait selon les derniers statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) à fin juin 2020, que les ventes des voitures neuves ont enregistré une baisse de -43,3% sur cette période. Au cumul, les véhicules particuliers (VP) sont en diminution de -45,06% à fin juin de l’année en cours. Pour leur part, les véhicules utilitaires légers (VUL) ne sont pas épargnés par la baisse générale (-27,85%), puisqu’à fin juin 2020, on compte 5.934 VUL vendus comparativement à fin juin 2019 le compteur a enregistré 8.225 ventes2.  Cet effondrement revient en partie au confinement sanitaire obligatoire annoncé par le royaume le 20 mars dernier, c’est attendu vu la baisse de la demande dû aux incertitudes actuelles des ménages. 1

HARRAOU Khalid, Tableau de bord sectoriel sur l’économie marocaine, janvier 2019 https://aujourdhui.ma/automobile/ventes-de-voitures-neuves-baisse-de-433-a-fin-juin-2020 consulté le 25/08/2020 2

Cette dynamique de création des emplois dans le secteur automobile se trouve aujourd’hui freinée par la crise pandémique, En effet, pris par le choc suite à la baisse brutale de la demande étrangère, au confinement des clients, à la fermeture des concessionnaires, à l’obligation de réduire les effectifs pour protéger les salariés et aux difficultés de s’approvisionner en intrants auprès des fournisseurs étrangers Renault et PSA ont dû suspendre leurs activités pendant plusieurs semaines avant de décider un redémarrage progressif et partiel de la production.  3) Les mesures proposées par l’AIVAM et CGEM pour relancer le secteur automobile La reprise sera longue et les prévisions actuelles du marché automobile font état d’une baisse du marché en 2020,   Mettre en place un plan de relance pour stimuler l’offre et la demande  Exonération des frais d’immatriculation au profit des acheteurs de voitures peu polluantes hybrides, électriques  Assurer en priorité la survie des entreprises existantes par un Déblocage immédiat et inconditionnel du dispositif Damane Oxygène   L’AIVAM appelle à la dématérialisation et à la simplification, en urgence, du processus de mutation et de revente de véhicules d’occasion (VO)  La CGEM demande aussi d’arrêter les importations de véhicules d’occasion ou la surtaxation (50% au lieu de 25%)  Prime à la casse de 30.000 DH, destinée au renouvellement des voitures particulières et des utilitaires légers âgés de plus de 30 ans

II)

L’impact du Covid19 sur La production sanitaire :

1) L’importance de La production sanitaire : L’industrie pharmaceutique marocaine est née dans les années 1960 par la volonté des

autorités. Au lendemain de l’indépendance, le Maroc importait la quasi-totalité de ses besoins en médicaments (plus de 85%). En 1965, Un circulaire du Ministère de la Santé est venu d’imposer la fabrication locale progressive de différentes formes pharmaceutiques. Les importations ne sont autorisées que pour les produits représentant de faibles quantités consommées ou nécessitant une technologie sophistiquée. Une véritable industrie a été mise en place : 8 unités industrielles en 1960 ; 25 dans les années 80. 35 unités industrielles en

2009. Ce qui permet de découvrir davantage les besoins locaux ( de 15% en 1960 à 70% en 2009) . En 2018, le chiffre d'affaires du marché privé du médicament est de 8,6 milliards de DH. Il est en hausse par rapport à 2016 et 2017 où le marché pesait respectivement 7,8 MMDH et 8,2 MMDH. En volume, ce sont 297 millions d’unités (boîtes, ndlr) qui ont été commercialisées sur le marché privé marocain en 2018 contre 290 millions en 2017 et 283 millions en 2016.  Sur les 297 millions d'unités commercialisées, 61% (182 millions) sont des princeps (molécule d’origine) et 39% (115 millions) sont des génériques. Comparée à des pays dont le développement économique est similaire, la dépense globale de santé au Maroc n’est plus relativement faible. À titre d’exemple, le niveau des dépenses globales de santé s’élève à 6,7% du PIB en Turquie, 6,2% en Tunisie, 4,2% en Algérie, 8% en Jordanie et 7% au Liban Avec 53,6 %, les dépenses directes des ménages restent très importantes (2010) . L’importance de cette part de la dépense de la santé constitue le principal problème du système de financement de la santé au Maroc, et constitue par conséquent une entrave supplémentaire à l’accès aux services de santé et à leur utilisation. D’autre part, le financement collectif et solidaire (fiscal et contributif) est passé de 39,6% en 2006 à 44% en 2010. Ceci est dû principalement à l’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et à l’augmentation du budget alloué au Ministère de la Santé. Considérée comme étant le premier marché économique mondial, l’industrie pharmaceutique a dépassé en 2017 le seuil des 1.000 milliards de dollars de chiffre d’affaires (environ 826 milliards d’euros), en croissance de 6 % par rapport à 2016. Une performance due principalement aux investissements réalisés dans le recherche et développement (R&D) qui s’élèvent à 140 milliards de dollars par an. Un marché à fort potentiel qui attire de plus en plus d’investisseurs. Plus il y a de malades dans le monde, plus le marché de l’industrie pharmaceutique devient attractif. Comme dit l’adage, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dans une note consacrée aux réformes pharmaceutiques, Oxford Business Group est revenu sur le positionnement du Maroc dans ce secteur porteur. « Il est précisé que le Maroc entend bien attirer une plus grande part de ces investissements. Les Entreprises du Médicament au Maroc (LEMM), association composée de sociétés marocaines, filiales de groupes

pharmaceutiques internationaux, a estimé le potentiel de développement du secteur à près d’un milliard de dirhams (105,3 millions de dollars) par an pour les cinq prochaines années », lit-on de cette note.3 Certes la production locale de médicaments couvre 60% de la demande nationale, toutefois la part d’exportation reste faible par rapport au potentiel. Il ressort de cette notre que le Maroc n’exporte que 10 % des médicaments produits localement principalement vers le marché africain. Pis encore, ces débouchés en Afrique sont inefficaces et coûteux vue que les médicaments marocains font un grand détour avec une première escale en Europe avant qu’ils soient réexportées vers l’Afrique. Des obstacles à l’exportation de produits pharmaceutiques, principalement sur le plan de la logistique, existent bel et bien malgré la volonté des autorités à instaurer un système réglementaire plus favorable à la R&D. 2) Impact de SARS2 (COVID19) sur la production pharmaceutique :

Pour aborder ce volet nous pouvons lire un article publié dans le blog économiste : LeBoursier.ma, cet article a analysé l’impact de la crise sanitaire causée par la maladie COVID-19 sur le secteur pharmaceutique e Biochimie. « La crise du coronavirus a entraîné un ralentissement économique dans tous les secteurs, y compris celui du médicament. Sothema, une des deux sociétés pharmaceutiques cotées en bourse, a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 24% au T1 2020 par rapport au T1 2019, imputée à une forte demande anticipée du marché face au covid-19. Aujourd’hui, si aucun chiffre n’est encore disponible pour effectuer un état des lieux à la fin du second trimestre, la directrice générale de Sothema, Lamia Tazi nous confie d’ores et déjà : « tout ce que je peux dire, c’est que la crise du Coronavirus a aussi eu un impact négatif important sur la consommation du médicament au Maroc ». Laissant supposer que tout le secteur a été impacté et présager d’une chute potentielle des résultats au second trimestre 2020. Les premières craintes concernant le milieu pharmaceutique, concernaient l'approvisionnement en matières premières suite à la crise du coronavirus qui a éclaté en Chine. En effet, le pays importe majoritairement les principes actifs et les excipients des médicaments des marchés chinois et indiens. Du côté de Sothema, la dirigeante rassure : « 3

Article sur www.ecoactu.ma publié au 1/08/2018

Sothema n’a pas réellement souffert de problèmes d’approvisionnement pour presque la totalité de ses médicaments. Nous avons réagi très rapidement, et ce, dès les premiers cas survenus dans le monde en constituant un stock de matières premières suffisant ». Cependant, la société concède des perturbations d’approvisionnement et des pertes sur l’énoxaparine, « un anticoagulant vital pour le covid-19 également, utilisé en milieu hospitalier, qui a connu une rupture mondiale et dont le prix de la matière première a presque triplé. Chez Sothema, qui est le seul fabricant au Maroc, il a été nécessaire de maintenir la production locale de ce produit, malgré une marge négative » explique Lamia Tazi.4 » Le HCP a aussi confirmé une augmentation des revenus tirés par ce secteur pendant le premier trimestre en 2020, l’indice relatif à l’industrie pharmaceutique a été de l’ordre de 129.00 contre 109.80 pour le même période dans l’année précédente. C'est-à-dire une augmentation de 17.50%. Parallèlement, l’indice de l’industrie chimique a connu-, à son tour- une augmentation de 8.2%. Pour expliquer cette augmentation, on peut citer un article publié dans le site challenge.ma : « Depuis le 7 Avril, la décision gouvernementale du port obligatoire des masques de protection comme barrière de prévention des contaminations par le Coronavirus et de sa dispensation exclusive par les pharmaciens d’officine, avait attiré l’attention sur le rôle incontournable du pharmacien dans la prévention pour une meilleure éducation sanitaire de la population. Ainsi, on peut extraire de cet article que les produits pharmaceutiques sont toujours nécessaires et demandés même en période de crise ou même de guerre. Le contrôle Etatique, lui-même joue un rôle important dans cette rentabilité de ce secteur. La bonne répartition géographique des pharmacies et la gestion du temps d’ouverture a permis à ce secteur de rester disponible pour tourner la roue de l’économie, et de satisfaire les besoins de la population liés à la santé.

4

Article sur www.leBoursier.ma publié le 16/07/2020

Conclusion : La COVID-19 a venu comme pandémie pour gripper les personnes et diffuser la maladie dans le monde. Or, ce n’est pas seulement la santé des nations qui a été contaminée mais aussi leurs économies. Le Maroc, grâce à des efforts proactifs fournis par les autorités, il a pu alléger un peu l’impact de ce cauchemar. Malgré ces efforts, il y a plusieurs secteurs qui ont connu la baisse des activités, ce qui impacte directement et indirectement l’économie en général. A titre d’exemple : le secteur de la production automobile qui a connu une grave récession, à cause de la fermeture des ports ouvrant sur le reste du monde, mais aussi à cause du confinement imposé par les autorités temporairement pour contrôler la propagation du virus avant qu’il ne soit trop tard. Malgré cet impact négatif ayant grippé l’économie marocaine, il y a des secteurs qui ont pu utiliser cette crise comme opportunité, tel est le cas du secteur pharmaceutique qui a pu conserver son progrès en compensant les conséquences de la recession de certains secteurs qui font partie de l’économie marocaine.

Bibliographie HARRAOU Khalid, Tableau de bord sectoriel sur l’économie marocaine, janvier 2019 https://aujourdhui.ma/automobile/ventes-de-voitures-neuves-baisse-de-433-a-fin-juin-2020 consulté le 25/08/2020 www.ecoactu.ma publié au 1/08/2018 www.leBoursier.ma publié le 16/07/2020

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