7la Coordination

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LES BASES PHYSIOLOGIQUES ET PHYSIQUES DE L’ENTRAINEMENT DES 6-12 ANS  

BASES PHYSIOLOGIQUESET PHYSIQUES DE L’ENTRAINEMENT DES 6-12 ANS. INTRODUCTION :

Les composantes de la performance chez les jeunes

A / L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT  : Pr Georges CAZORLA.

  Chez l’enfant, jeux et activités physiques favorisent le développement harmonieux des systèmes neuromoteurs et des grandes fonctions physiologiques et métaboliques. Ils permettent les premières conquêtes psychomotrices, les prémices du développement cérébral et cognitif, l’acquisition de l’autonomie et de la socialisation. Doté d’un appétit naturel pour une nourriture cinétique la plus riche possible, l’enfant doit trouver dans son environnement toutes les formes d’activités physiques nécessaires à son épanouissement. L’enseignant, bien sûr, mais aussi les parents, le pédiatre, le médecin, peuvent l’y aider.  Habituellement définie comme “ tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation substantielle de la dépense d’énergie par rapport à la dépense de repos ”, l’activité physique de l’enfant ne doit pas être réduite à la

seule sollicitation des effecteurs du mouvement. Ce serait ignorer leur commande et leur régulation au cours de la croissance et du développement, et les multiples interférences de l’activité physique avec le développement psychomoteur et cognitif. L’enfant, comme l’adolescent, a besoin de mouvements pour se construire. L’activité physique va lui permettre les premières conquêtes psychomotrices, intégrées à l’ensemble du développement cérébral et cognitif, avec pour buts l’acquisition de l’autonomie et de la socialisation du futur adulte qu’il deviendra. Ce développement progressif fait appel à un ensemble de phénomènes physiques, psychiques, moteurs et énergétiques. Pour ce faire, l’organisme de l’enfant est capable de s’adapter à toutes les situations que lui offrent les activités physiques, voire sportives, nécessairesà son développement. 1- CROISSANCE ET ACTIVITÉ PHYSIQUE : À partir de 6 ans, la pratique d’activités physiques contribue au bon développement et au renforcement du squelette, des muscles et des articulations. Par les tensions musculaires exercées sur l’os, l’exercice raisonnablement pratiqué accroît l’épaisseur, la densité et la résistance des os, sans aucun effet sur leur croissance en longueur.   Cependant, les charges excessives sur un système osseux, cartilagineux, ligamentaire et tendineux encore insuffisamment adapté aux tractions et pressions intenses, peuvent être préjudiciables à la santé de l’enfant. Les pratiques sportives extrêmes et les entraînements intenses et répétés qu’elles requièrent sont susceptibles de générer des stress psychologiques de compétitions et des microtraumatismes récurrents, qui, au même titre que des carences affectives et familiales, peuvent être à l’origine d’un blocage transitoire de la croissance en poids et en taille, dû aux perturbations des régulations neurohormonales induites au niveau hypothalamique et hypophysaire.   2- SYSTÈME MUSCULAIRE ET ACTIVITÉ PHYSIQUE : L’essentiel de la différenciation et de la distribution des fibres musculaires se réalise au cours de la gestation et jusqu’à deux ans après la naissance. Variant selon le type d’activité physique, les caractéristiques biochimiques des fibres évoluent en majorité dans le sens d’une augmentation de leur pouvoir oxydatif.   La masse musculaire représente 25 % du poids total à la naissance et près de 40 % à l’âge adulte. La majorité de ce gain survient à la puberté, et est favorisé par la pratique physique.   Au cours de la croissance, le nombre de myofibrilles, de myofilaments et de sarcomères augmente, ces derniers entraînant l’allongement des muscles. Ces développements peuvent être accélérés par la pratique régulière d’activités physiques.

  3- DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS MOTRICES : Les capacités motrices se développent surtout pendant les dix-huit premières années de la vie, même si, chez les filles, elles tendent à se stabiliser aux environs de la puberté. La force, la puissance, et la vitesse augmentent proportionnellement à la masse musculaire, elle-même sous la double dépendance des concentrations hormonales (principalement de l’hormone de croissance chez les garçons et les filles et de la testostérone chez les garçons) et du niveau d’activité. Ces qualités se développent donc de façon accélérée en période postpubertaire. La souplesse est, en revanche, une qualité naturelle de l’enfant prépubère. 4- CARACTERISTIQUES PHYSIOLOGIQUES DE L’ENFANT : L’enfant n’est pas un adulte en réduction. Il a des particularités physiologiques dont l’évolution principale représente la croissance. La période charnière est marquée par la puberté. L’âge moyen du début de la puberté est de 11 ans chez la fille, avec des limites physiologiques de 8 à 14 ans, et de 12 ans chez le garçon, avec des limites physiologiques qui vont de 9 à 15 ans. 5- LA CROISSANCE STATURO-PONDERALE : En pré-pubertaire, il se produit une petite accélération de la croissance, mais celle-ci est toujours difficile à mettre en évidence. Jusqu’au début de la puberté, la croissance est lente : 5 centimètres par an en moyenne, puis elle s’accélère. C’est ce qu’on appelle le pic pubertaire, et l’enfant peut alors prendre 10 centimètres dans l’année. La résolution du stade de développement d’un enfant se fait par la mesure de la taille et du poids.Le poids doit être comparé à l’âge statural et non pas à l’âge chronologique. 6-

 LES FACTEURS DE CROISSANCE :

La grande fragilité chez l’enfant est représentée par ses cartilages de croissance. Tous les cartilages de croissance n’ont pas la même importance mais tous fragiles et doivent être protégés dans la pratique du sport. Le stade pubertaire est déterminé selon les stades de Tanner. Il est important d’en connaître les références chronologiques. Les antécédents familiaux ont de l’importance. Il est capital de faire préciser la taille des parents, qui conditionnera généralement la taille des enfants. La maturation osseuse s’apprécie par un bilan radiologique permettant de déterminer ce que l’on appelle l’âge osseux. Il existe chez l’enfant une pathologie chronique liée aux microtraumatismes répétés, qui entraîne des apophysites ou ostéochondrites de croissance ou maladies de croissance d’où la maladie d’osgood Schlatter et la maladie de Sever.

7-  LES ARTICULATIONS : L’enfant possède une hyper-élasticité articulaire, surtout plus marquée chez la fille. Cela explique la survenue fréquente d’entorses bénignes. 8- LES MUSCLES : Dès l’âge de 6 ans, la répartition des fibres musculaires chez l’enfant est de type adulte sédentaire. Le rôle de l’entraînement est encore incertain dans la modification de structure de ces fibres. L’enfant souffre toutefois très rarement de lésions musculaires. A la puberté, l’entraînement musculaire doit se faire par augmentation du nombre des exercices et non pas par accroissement des charges.

9- L’ADAPTATION A L’EFFORT :

L’adaptation pulmonaire à l’exercice n’est jamais un facteur limitant chez l’enfant en bonne santé. Toutefois, l’asthme induit par l’exercice est plus fréquent chez l’enfant que chez l’adulte. Il est toutefois paradoxal de constater que ce même exercice poursuivi dans de bonnes conditions guérira l’enfant. L’état d’équilibre cardiaque chez un enfant est atteint au bout de deux minutes environ, soit beaucoup plus vite que chez un adulte. A l’arrêt de l’effort, la récupération est plus rapide. Le rythme cardiaque chez l’enfant est très influencé par des facteurs internes, tels que le stress, l’émotion ou la peur et la fatigue. 10-LA THERMOREGULATION : Le rapport surface cutanée sur poids corporel de l’enfant est plus élevé que chez l’adulte. L’enfant est donc plus sensible lors de la pratique du sport en ambiance chaude. Risques de déshydratation, d’insolation, de coups de chaleur. Un séjour en altitude chez un enfant de 6 à 8 ans peut entraîner un danger venant de la température extérieure et de ses variations. Attention au rôle du vent lors de la pratique sportive. 11-LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR : Le terme de développement psychomoteur recouvre en réalité l’ensemble de la maturation non somatique. Avant 8 ans, l’enfant se caractérise par une instabilité d’humeur, une impulsivité, un manque de contrôle émotionnel et moteur. L’influence de l’environnement familial est prédominante et primordiale. L’enfant joue comme il veut ; il commence toutefois à pouvoir s’intégrer dans un groupe et comprendre la notion défaite où tout le monde gagne. Avant l’âge de 11 ans, les capacités d’apprentissage deviennent optimales. Le raisonnement logique se développe, la latéralisation est généralement acquise. L’enfant s’ouvre de plus en plus au monde extérieur, l’enfant ressent alors mal l’échec et ne comprend pas toujours la règle du jeu imposée par les adultes. C’est l’âge ou l’enfant est infatigable. Il force rarement et s’arrête souvent lorsqu’il est fatigué. Après 11 ans, les automatismes deviennent plus durs à acquérir mais stratégie, sens du jeu, concentration et motivation liés à la force musculaire sont bien meilleurs que pendant la période précédente.

CARACTERISTIQUES DES ENFANTS 6 – 12 ANS (Football éveil et initiation – école de football) de CEDRIC CATTENOY & FRANCOIS GIL d’après les études du Dr JACQUES BOISSE / EDITION AMPHORA 2003

LA PREVENTION EST LE ROLE DU MEDECIN : L’enfant doit bénéficier de toutes les techniques modernes d’examens médicaux complémentaires, telles qu’on les utiliserait chez l’adulte, mais adaptées à leur morphologie. Par ailleurs, il faut tout mettre en œuvre pour préserver l’intérêt de l’enfant et favoriser son épanouissement, en lui permettant de persévérer dans le sport qu’il a choisi et de faire de la compétition s’il le désire. L’enfant peut également bénéficier du sport en tant que vertu thérapeutique. Cela concerne en pratique et en théorie toutes les pathologies et tous les handicaps. Dans ce cas, il faut se poser la seule question : l’enfant malade a-t-il droit au sport ? ». Cela découle sur deux autres questions : • l’activité sportive met-elle sa vie en danger • cette activité sportive ne risque-t-elle pas d’aggraver sa maladie CONCLUSION :  Pour préconiser une activité physique doit être au courant des méthodes et des principes spécifiques au sport pratiqué, qui prendra en compte l’endurance en général, l’endurance musculaire locale, la force musculaire, la vitesse, l’agilité, la souplesse et le rôle du poids corporel dans la pratique de cette activité sportive. Par ailleurs, le dosage de l’entraînement aura de l’importance en prenant en compte l’intensité, la fréquence, la durée des séances d’entraînement.  Finalement, la pratique des activités physiques et sportives chez l’enfant quelque soit l’âge n’a que des vertus positives, lorsque celle-ci est contrôlée par des adultes compétents, raisonnables et responsables. CONSEILS : 

Le temps de pratique sportive chez l’enfant

L’enfant n’est pas un adulte en réduction. Il a des particularités physiologiques dont l’évolution principale représente la croissance. La période charnière est marquée par la... 

Le certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive chez l’enfant

  La protection de la santé de l’athlète est la préoccupation première de la commission médicale du Comité International Olympique. Celle-ci s’est notamment fixée pour... 

Déclaration de consensus sur l’entraînement au sport d’élite chez l’enfant

La protection de la santé de l’athlète est la préoccupation première de la commission médicale du Comité International Olympique. Celle-ci s’est notamment fixé pour objectif... B / PARTICULARITE DES ETAPES DU DEVELOPPEMENT DES ENFANTS  :

Le rythme de croissance est variable d’un enfant à l’autre, chaque enfant possédant en effet son propre rythme de croissance mais tous les enfants passent par les mêmes étapes : - La petite enfance, de la naissance à deux ans et demi. - La moyenne enfance, de deux ans et demi à sept ans. - La grande enfance, de sept ans aux premières apparitions de la puberté (dix – onze chez les filles et douze – treize ans chez les garçons). - L’adolescence qui dure cinq à six ans et se subdivise en «pré-pubertaire» et «pubertaire » - Le début de l’âge adulte, qui se situe de la fin de la puberté à vingt et un ans chez la fille et vingt-quatre ou vingt-cinq chez le garçon. - La tranche d’âge 6-10 ans : Cette tranche d’âge se caractérise par l’entrée à l’école qui change beaucoup le milieu et les relations.  C’est la phase du meilleur âge d’apprentissage moteur (coordination, vivacité, technique).  L’enfant a une joie naturelle de jouer.  Une aspiration d’apprentissage et de performance.  Apprentissage fortement lie à l’image.  Une forte orientation aux principes et vecteurs éducatifs.  Pas de différence morphologique entre filles et garçons. -

Tranche d’âge 10 – 12 ans

Dans cette tranche d’âge les caractéristiques les plus dominantes sont les suivantes :  Phase du meilleur âge d’apprentissage.  Besoin de mouvement, motivation d’apprendre, joie de jouer et de bouger.  Forte orientation sur l’exécution de mouvement visible (démonstration)  Augmentation des capacités réceptives, intellectuelles et leur rendement.  Intérêt à mesurer ses forces.

- tranche d’âge 12 – 14ans :

Dans cette phase les tendances croissantes du comportement moteur deviennent plus palpables, qui sont avant tout :  Le comportement est marqué par la tendance à l’individualisation dans les intérêts à l’activité sportive.  Le développement corporel de 9cm et jusqu'à 10cm influe beaucoup sur la coordination. 

Disproportion entre la taille est les membres.

- Tranche d’âge 14 – 16ans C’est le début de l’adolescence, qui se manifeste par le début d’une formation consciente de l’identité.  Ainsi l’intérêt pour le football se stabilise.  L’adolescent préserve une pensée égocentrique avec un intérêt aux valeurs sociales.  Manifestation d’un intérêt particulier au sexe opposé.  Harmonie des proportions corporelles(deuxième âge d’apprentissage).

C / BASES DE L’ENTRAINEMENT DE LA CONDITION PHYSIQUE  ET QUALITES PHYSIQUES CHEZ LES ENFANTS DE (6-12ANS) : 1- ENTRAINEMENT SELON CATEGORIES D’AGES : Les 6-8 ans: Coordination : Laissez l'enfant découvrir par lui-même. Il acquière son expérience en jouant. L'entraînement à la coordination peut déjà intervenir de manière spécifique à ce stade: contrôle du corps, mobilité, souplesse (courir, sautiller, sauter, tomber, tourner, ...) et équilibre. La vitesse de réaction: elle spécifique pour les diablotins mais peut varier d'un individu à l'autre. L'endurance: la course pour les enfants de 6 ans est encore très consommatrice d'énergie. Toutefois, ils peuvent déjà s'exercer à l'endurance et ils pourront rapidement courir quelques minutes de manière ininterrompue, afin de les motiver, ne jamais faire courir un enfant sans le ballon aux pieds. Ces enfants sont très souples, surtout au niveau des articulations. Les enfants de cet âge peuvent faire du sport longtemps, à condition de respecter des pauses suffisantes. Ils récupèrent très rapidement après un effort (plus vite qu'un adulte). Ces enfants ont beaucoup de difficultés à rester longtemps concentrés. Aucun exercice de musculation ne pourra lui être imposé. La puissance est uniquement développée par le déplacement du propre poids corporel. Aucun exercice portant sur la résistance. Les 8-10 ans: Coordination :C'est la période idéale pour les techniques de coordination et de mouvement. La vitesse: doit être améliorée, étant donné que les enfants de cet âge disposent d'une meilleure coordination et d'un plus grand potentiel de réaction, on peut à cette étape marquer de gros progrès. L'exercice permet de d'augmenter la fréquence des mouvements et de réagir plus vite à un stimulus. Des efforts de courtes durées (6 à 8 sec) mais à intensité maximale

seront travaillés à l'entraînement. Toutefois, prenez garde de bien respecter les marges de repos (1 à 2 minutes) entre chaque exercice. Dès l'âge de neuf ans, l'extensibilité des ligaments commencera à diminuer faisant qu'un entretien régulier de la souplesse doit être pris en compte. Il est donc du rôle u formateur d'enseigner quelques exercices d'assouplissement pour les jambes, les muscles du dos et les adducteurs. L'endurance: encore limitée mais, des études démontrent que les enfants de cet âge sont capables de courir jusqu'à 30 minutes sans s'arrêter du moment que l'intensité reste faible. Donc, des efforts de longue durée sporadiques ne sont pas contre-indiqués mais ceux-ci doivent toutefois être effectués autant que possible avec la balle et sous la forme de jeux et d'exercices. La puissance: très limitée, ne pas utiliser de charge pour travailler la musculation. Les exercices de musculations utiles sont ceux qui se font avec le poids du corps: sauter, tomber et se relever, corse d'obstacle, ... les exercices de résistance sont une fois de plus exclus  à cet âge.  Les 10-12 ans: Coordination: l'ensemble des comportements moteurs de l'enfant est excellent. A partir de cette catégorie d'âge, on introduit les notions d'échauffement et de retour au calme. Dans l'échauffement, différent types de course seront appliquées. Faire constater la différence entre la fréquence cardiaque au repos et celle pendant l'effort. La vitesse: Un entraînement spécifique sur la vitesse avec ou sans ballon (course de relais) pourra être réalisé avec les enfants de cet âge. Ne pas oublier aussi de continuer à travailler la vitesse de réaction car, celle ci peut évoluer constamment. Toujours bien respecter les temps de repos. L'endurance: A cet âge, les joueurs ont de moins en moins besoin de temps de repos. Le travail sous le seuil anaérobie devient efficace et est très bien supporté même sur des périodes plus longues. Les premiers pas vers en entraînement d'endurance spécifique (avec ballon de préférence) peut être entamé. La puissance: vers l'âge de 11 à 12 ans, le développement musculaire commence ce qui fait qu'une approche prudente vers la puissance de vitesse (changements de rythme et de

direction), de puissance de saut (saut à la corde) et de puissance en général (tirer, pousser) peut être envisagée. Attention car, le développement de la puissance fera immédiatement diminué la souplesse. Le travail en résistance est encore une fois à proscrire. Les 12-14 ans: La coordination: elle se dit être défectueuse par l'accroissement des membres. Elle n'engendre aucun progrès sur le plan technique, il est donc nécessaire de répéter toute la technique de base. Les enfants de 12-14 ans voient leurs ossatures et leurs musculations augmenter mais, comme les os et les muscles ne se développent pas dans la même proportion, des problèmes de souplesse et de vitesse vont apparaître. Chaque entraînement doit donc comporter des exercices d'assouplissements ainsi que des exercices de vitesse sur courte distance pour combler ces pertes. La musculation:celle-ci doit absolument être évitée car les muscles sont attachés à des os qui sont en phase de pleine croissance ou d'extension. Or, quand on fait des exercices de musculation, les muscles se contractent, se rétrécissent. La maladie la plus fréquente à cet âge est celle de OSgood-Schlatter. L'endurance: Les courses de longues durées à intensité faible ou moyenne et les types d'entraînements d'endurance à la balle doivent être utilisées. Toujours pas de résistance. NB / La souplesse : Le développement de la souplesse atteint son apogée à 12 ans puis diminue après. Il faut donc travailler celle-ci dès l'âge de 6-7 ans en restant prudent quant aux sollicitions de la colonne et du bassin.

Modèle des phases sensibles pour le développementDes qualités athlétiques chez les jeunes (d’après Martin, 1982)

LES OBJECTIFS D’ENTRAINEMENT PAR CATEGORIE D’AGE Etapes 6-8 ans Débutants

Acquisitions dominantes

Généralité d’entraînement

Principes Tactique

Activité et structures d’accueilles

Habiletés gestuelles

Jeu, mobilité, coordination

Bien occuper le terrain en longueur et en largeur. Se placer et se déplacer sur le terrain

Football à 5 « Sport scolaire » « Ecole de football »

8-11 ans Poussins

Apprentissage moteur Maîtrise technique et tactique

11-13 ans Benjamins

Apprentissage moteur Maîtrise technique et tactique

Aide aux partenaires Off :appel, appui, soutien Def : couverture, permutation Le joueur sans ballon se place pour : - Percevoir la balle(démarquage) - Pour la reprendre (marquage) Système de jeu : foot 7 : 1-3-3/ 1-2-2-2 foot 9 : 1-3-2-3/ 1-3-3-2

1- Motricité générale (Coordination et vivacité) 2- Initiation aux étirements 3- Endurance avec ballon

-

1- Motricité générale (Coordination et vivacité) 2- Initiation aux étirement 3- Endurance avec ballon

-

Conservation du ballon - Ecarter le jeu Alternance du jeu (cours, long,, largeur et profondeur) - Jeu en triangle - Défendre en zone - Réduire les espaces (situation défensive) - Système de jeu : 4-3-3

Football à 7 ou à 9 « Sport scolaire » « Ecole de football »

Football à 9 ou à 11 « Sport scolaire » « Section préformation » « Pole de wilaya »

2- EFFETS DES COMPETITIONS D’ADULTES APPLIQUES AUX ENFANTS : - la participation inconditionnelle des enfants dans les systèmes de compétions pour adultes , tout en conservant les règlements en vigueur pour les adultes , ceci conduit souvent à des faits grotesques , certains essaient de modifier à leur façon sans qu’ils prennent en considération les exigences réelles de la compétition correspondantes à chaque catégorie d’âges des enfants , les enfants n’ont pas les capacités accommodantes pour jouer conformément aux règles du jeu , alors au lieu d’apprendre aux enfants les coordinations motrices valables que leur organisme exige , ils se voient sans le vouloir par leur ignorance et innocence , harcelés par l’entraînement de la force ,

tant qu’il n’y aura pas de forme de

compétition à la mesure des enfants , leur entraînement n’aura pas de sens . Cependant, s’ils ne devaient pas participer à des compétitions ou à des concours, cela leur occasionnerait inévitablement de la frustration et de la déception, ce sont des besoins et des capacités des enfants qui doivent être servis par une participation adéquate à des confrontations adaptées à leur niveau. il est donc possible de trouver dans combien de disciplines sportives des formes de confrontations ou de comparaisons qui sont à la portée des enfants tout en s’éloignant des formes de compétitions pour les adultes , il est bien meilleur qu’ils pratiquent le mini-basket , mini-volley, le football à 5, à 8 , à 9 , …………..et autres formes de jeu dans les autres disciplines . RECOMMANDATIONS : 1-

Il faut toujours laisser un repos d’au moins 24 heures entre deux séances d’endurance et 36 heures si vous comptez faire du travail technique ou de vitesse lors de la séance suivante.

2-

Chez les plus jeunes, évitez les trop longues distances, car les impacts trop fréquents peuvent être néfastes pour les articulations en pleine croissance. Comme vous travaillez avec des joueurs de soccer, faites les courir sur du gazon le plus possible, vous risquez moins de causer des problèmes osseux.

3-

Le squelette des jeunes n’est pas totalement formé, alors il est primordial de doser l’entraînement que vous proposez à vos joueurs.

4-

Laissez-leur suffisamment de temps pour récupérer, soit de 2 à 4 minutes entre les exécutions, et 48 heures entre les entraînements de force.

5-

Evitez de soumettre la colonne vertébrale à trop de surcharge : le poids du corps ou de celui d’un partenaire peut être trop lourd pour le jeune. Lorsque les mouvements sont mal exécutés, intervenez immédiatement : il est beaucoup plus facile de corriger un nouveau geste que de changer des mauvaises habitudes plus tard.

6-

N’hésitez pas à diminuer vos exigences si vous voyez que les jeunes ont de la difficulté à exécuter les exercices. Prenez note des performances de chacun des jeunes pour lui permettre de se comparer à ses propres performances et non à celles de ses coéquipiers, car cela pourrait le démotiver.

7-

Ne faites pas parcourir de longues distances : sur plus de 40 mètres, l’effort est trop prolongé pour permettre d’améliorer la vitesse et risque de causer une accumulation d’acide lactique que l’organisme d’un jeune ne peut tolérer. N’insistez pas sur des facteurs techniques pointus que le jeune aura de la difficulté à saisir, gardez vos consignes les plus simples possible.

8-

Laissez un minimum de 4 minutes de repos entre les courses sur les distances dépassant 25 mètres; sur une distance plus courte, une minute suffit.

9-

N’exigez jamais des positions d’étirement maximales, car les enfants n’ont pas tous conscience de la limite d’amplitude de leurs gestes. Les exercices avec les genoux tordus (étirement des ischio-jambiers avec la jambe vers l’extérieur) sont à proscrire. Les genoux ne sont pas conçus pour les flexions latérales et ces étirements ne font que mettre sous tension inutilement les ligaments collatéraux du genou. Les recherches les plus récentes ont démontré que la pratique des étirements passifs (se font par la présence d'une personne qui mobilise l'autre dans une posture, la lenteur visant la mise enjeu du système réflexe) avant la pratique d’une activité physique n’a aucun effet préventif sur les risques de blessure et les augmentaient même dans certains cas. Proposez plutôt un échauffement progressif et des étirements dynamiques d’amplitude croissante et de rythme progressif.

10-

il ne faut pas entraîner la coordination en état de fatigue. De plus, l’âge n’est pas le seul repère pour élaborer le contenu des éducatifs : des jeunes sédentaires qui débutent un sport à 14 ans n’ont pas le même bagage que des jeunes qui jouent depuis qu’ils ont 6 ans. Si vous voyez qu’aucune amélioration n’est apparente après une dizaine de réalisations, reprenez avec un exercice plus facile pour que les jeunes développent un sentiment de réussite. Cependant, une fois qu’un geste est acquis, il serait préférable de pratiquer de façon aléatoire (sans séquence établie) ou variable (en variant la distance ou la vitesse à atteindre, sur des tirs par exemple) (GOODE et MAGILL 1986). De cette façon, l’apprentissage est plus durable, car le joueur doit trouver des solutions variées aux situations proposées, contrairement aux exercices ‘machinaux’.

11-

A tous les âges, mais encore plus chez les enfants, il est primordial d'insister sur le travail du renforcement de la sangle abdominale par des exercices de

gainages. Ce genre de travail tient une place très importante dans les programmes de musculation chez les jeunes joueurs. 12-

 Pour connaître les particularités du gainage ainsi que les exercices, il est possible également à partir de la catégorie benjamins (10-12 ans) de travailler le gainage, toutefois il faudra être prudent avec les enfants, et de tenir la position de l’exercice choisi 10 secondes, au départ en partant d’exercices faciles et ajouter du temps progressivement.

REFERENCES BILIOBGRAPHIQUES

4-

1-

Sport chez l'EnfantDr. Patrick Bacquaert Dernière révision du 28.02.2013.

2-

L’entrainement sportif des enfants ERWIN Hahn / édition Vigot 1996.

3-

Football éveil et initiation – école de football) de CEDRIC CATTENOY & FRANCOIS GIL EDITION AMPHORA 2003.

Quel sport pour quel enfant ?Binder M,Éditions Marabout, Paris, 2005. 5- Le développement de l’enfant. Aspects psychosensoriels. Collection Pédiatrie

au quotidien. DE BROCA A. Ed Masson. Paris 2000. 6- Le développement psychomoteur du jeune enfant Idées neuves et approches

actuelles Sous la direction de James RIVIERE Editions Solal, Marseilles, 2000. 7- Le développement psychomoteur de l’enfant normal J.C. CARRIC Editions

Vernazobres-Grego, Paris, 1999.

8- MANUEL D'ENTRAINEMENT - Jurgen Weineck 4èmeEditions Vigot. Date de

parution (MARS 2001). 9- CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT PHYSIQUE de L’enfant : Frédéric

APTEL – avril 2005.

2- GENERALITES SUR LES INTERACTIONS DES QUALITES PHYSIQUES . PLAN DU COURS - INTRODUCTION (Qualités physiques en interactions)

1- Qualités physiques : a- Qualités psychomotrices. b- Qualités neuromusculaires. c- Qualités énergétiques. d- Qualités morphologiques. 2- Qualités technico-tactiques. 3- Qualités mentales.

- FACTEURS CONSTITUTIFS DE LA CAPACITE DE PERFORMANCE.

- DEFINITIONS.

- CLASSIFICATION DES QUALITES PHYSIQUES ET INTERRELATIONS.

1- L’endurance. 2- La force. 3- La vitesse. 4- La souplesse. 5- La coordination. - REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. INTRODUCTION : Les interactions entre les différentes qualités physiques  Extrait d'un ouvrage de M. Pradet " Energie et conduites motrices ", INSEP, 1989 - Selon ZATZIORSKY dans son ouvrage sur les "Qualités physiques du sportif" Une caractéristique importante des qualités physiques concerne les relations de dépendance et d'indépendance qu'elles entretiennent les unes par rapport aux autres, et note bien que les qualités physiques s'individualisent, deviennent de plus en plus indépendantes, en même temps que s'accroît le niveau d'expertise de ceux qui les développent. En effet, plus un système est efficace, plus il fonctionne sur un mode hiérarchisé et intègre et plus il devient spécifique. On peut, là encore, interpréter ce fait en le rapportant à la spécificité qu'acquièrent l'aptitude et l'habileté motrice qui forment une qualité physique, au fur et à mesure de l'apprentissage.  - Le travail d'une qualité physique semble avoir des retombées favorables sur l'ensemble des autres qualités physiques (ex. : le développement de la force influence favorablement l'endurance, la vitesse, etc.), alors qu'à un niveau supérieur, il ne semble plus présenter de transfert favorable. Il finit même par influencer défavorablement les qualités physiques non directement stimulées au plus haut niveau d'expertise. (Ex. : le travail de l'endurance fait régresser la force, la vitesse, etc.).

- Cette approche basée essentiellement sur le « physique », n'est pas totalement satisfaisante pour expliquer la performance de sportif à l'entraînement ou en compétition. En effet, pour être performant dans son activité, le sportif mobilise également d'autres qualités de différentes en interaction à savoir : Des qualités technico-tactiques : efgh-

Des habiletés de technique individuelle Des habiletés tactiques Des habiletés stratégiques Des habiletés bio-informationnelles (capacité à informations pertinentes et à faire les bons choix…).

prendre

des

Des qualités mentales : i- Motivation, concentration, j- Maîtrise émotionnelle, k- Compétences relationnelles. Des qualités physiques: l- Des qualités psychomotrices (équilibre, coordination, dissociation...). m- Des qualités neuromusculaires (souplesse, force, vitesse, détente...). n- Des qualités énergétiques (filières aérobie et anaérobies).

o- Des qualités morphologiques (taille, poids, pourcentage de masse grasse…) Autres facteurs : Hasard, chance, morphologie, conditions extérieures, forme du jour, matériel, nutrition… Facteurs constitutifs de la capacité de performance sportive d'après Weineck (1997)

DEFINITION : Selon R.Manno « les qualités physiques constituent le présupposé ou prérequis moteur de base, sur lequel l’homme et l’athlète construisent leurs propres habiletés techniques». Les bases de l’entraînement sportif, Edition Revue EPS / Paris, 1992. Selon J.Weineck « les qualités physiques représentent le matériau de base des coordinations». Biologie du sport Edition Vigot, Paris, 1992. Les qualités physiques sont des caractéristiques globales mobilisables dans plusieurs situations, elles confèrent de l’efficacité au-delà là du contexte spécifique qui a présidé à leur développement : «Une qualité physique, c'est une caractéristique globale de la motricité, et un individu ne la possède vraiment que s'il est capable de la mobiliser dans la plupart des situations rencontrées. Cette qualité est donc dotée d'un caractère transférable et opérationnel, qui va faciliter l'acquisition et la qualité des apprentissages moteurs aux quels sera soumis l'individu qui en est détenteur». M. Pradet, Les qualités physiques et leur entrainement méthodique, Energie et conduites motrices, INSEP, Paris, 1999. CLASSIFICATION :

R.Manno(1992) distingue trois grands types de capacités motrices: Les capacités conditionnelles se fondent sur l’efficience métabolique des muscles et des appareils : la force, l’endurance et la vitesse. Les capacités de coordination sont déterminées par les mécanismes neuromusculaires permettant d’organiser et de régler le mouvement : l’adresse. Les capacités intermédiaires: la souplesse et la vitesse de réaction simple.

Hiérarchie et combines des différentes qualités physiques « Classification de LETZELTER 1990 »

J.Weineck(1992) distingue deux grands types de qualités physiques: Les facteurs dépendant principalement de la condition physique (et des processus énergétiques) : l’endurance, la force et la vitesse. Les facteurs dépendant principalement des processus de contrôle du système nerveux : la souplesse et la capacité de coordination. REMARQUE: Les différentes qualités physiques sont en interrelations, et les chevauchements sont nombreux.

Selon Pradet (1996) : « La qualité physique / illustration de l’utilisation rationnelle de l’individu fait de ses aptitudes et des habilités qu’il a développées par son apprentissage. »

CLASSIFICATION : Nous développerons les qualités physiques distinguées par Weineck(1992) : L’endurance. La force. La vitesse. La souplesse. La capacité de coordination. L’ENDURANCE  : Il est possible de distinguer :

- Selon la masse musculaire: l’endurance locale (moins de 1/7e de tous les muscles) et l’endurance générale ou globale (plus de 1/7e de tous les muscles). - Selon le métabolisme impliqué: l’endurance anaérobie et l’endurance aérobie. - Selon le type de contraction musculaire: l’endurance statique et l’endurance dynamique. - Selon la durée de l’effort: l’endurance de courte, moyenne et longue durée. - Selon les qualités physiques: l’endurance-force et l’endurance-vitesse.

L’ENDURANCE AEROBIE : - Lorsqu’on parle d’endurance dans le langage courant, on parle en général d’endurance aérobie. L’endurance aérobie peut se définir comme la capacité d’utiliser un pourcentage le plus élevé possible de sa consommation maximale d’oxygène sur une durée la plus longue possible. - L’endurance aérobie est la base de la récupération physiologique. C’est elle en effet qui permet de réitérer les efforts de toute nature et de repousser la fatigue : - Reproduire des sprints. - Enchainer des actions de force explosive. - Prolonger des postures ou des équilibres. - Réitérer des gestes d’adresse, ……..etc. LA FORCE : Il est possible de distinguer: - Selon la masse musculaire : la force localisée et la force générale. - Selon le mode de travail musculaire : la force dynamique (régime anisométriques concentrique, excentrique ou pliomètrique) et la force statique (régime isométrique).  Selon la forme principale d’expression motrice : la force maximale (1RM), la force-vitesse et la force endurance (ou endurance de force).  Selon le poids du corps : la force relative et la force absolue.

On distingue quatre grands types de contraction musculaire:

- La contraction isométrique le muscle se contracte sans modifier sa longueur (=contraction statique). -La contraction anisométrique concentrique = le muscle rapproche ses insertions en se contractant (= il se raccourcit). -La contraction anisométrique excentrique = le muscle résiste à une charge et éloigne ses insertions (= il s’allonge). -La contraction pliomètrique = combinaison d’une contraction excentrique et concentrique. Le muscle emmagasine de l’énergie élastique qu’il restitue lors de la phase concentrique grâce à ses propriétés d’étirabilité (marche, courses, sauts…). On distingue trois grandes formes de force:- La force-vitesse (puissance) = capacité du système neuromusculaire de surmonter des résistances avec la plus grande vitesse de contraction possible .Exemple sprint en cyclisme, en natation.- La force maximale = force la plus élevée lors d’une contraction musculaire volontaire (charge soulevée1seulefois = 1RM). Exemple haltérophilie.L’endurance de force = capacité à maintenir un % de la force maximale pendant une longue période de temps (contraction isométrique), ou pendant un grand nombre de répétitions (contraction anisométrique). Exemple certains sports de combat, des situations en escalade.

LA VITESSE : Modalité de la vitesse : Dans la vitesse motrice, Schiffer (1993), distingue les formes de vitesse "pure" et "complexe". On distingue en matière de vitesse pure : - La vitesse de réaction. - La vitesse gestuelle - La fréquence gestuelle. Et on distingue en matière de vitesse complexe : - Force-vitesse - Vitesse-endurance - Vitesse-endurance maximal. DIFFERENTES FORMES DE VITESSE · La vitesse de réaction à un signal (= réagir à un stimulus externe dans un laps de temps minimum) qui met en jeu des qualités perceptives et décisionnelles (traitement des Informations). On parle de temps de réaction. · La vitesse de démarrage ou d'accélération qui met en jeu des qualités de puissance (force/vitesse). On parle aussi de vitesse acyclique (= vitesse d’un mouvement simple, comme lancer). Les qualités musculaires et neuromusculaires sont ici déterminantes.

La fréquence gestuelle dans lesquels la dimension de coordination motrice (contrôle gestuel à haute fréquence) est déterminante. On parle aussi de vélocité, vitesse cyclique (= répétition rythmique d’une suite d’actions, comme la locomotion).

· L'endurance de vitesse qui va solliciter les qualités énergétiques (puissance et capacité alactique voire puissance lactique) afin de résister à la fatigue à la fin d’une épreuve de vitesse. Il est possible de distinguer :  La vitesse de réaction = réagir à un stimulus externe dans un laps de temps minimum.  Deux sous catégories : la vitesse de réaction simple (signal sonore ou visuel stéréotypé) et la vitesse de réaction complexe (décodage de l’information comme en sport Co.).  La vitesse acyclique ou vitesse gestuelle = vitesse d’un mouvement simple, par exp : vitesse d’un lancer, ou d’une frappe. La vitesse cyclique ou fréquence gestuelle = répétition rythmique d’une suite d’actions, comme la locomotion. L’explosivité est la capacité à déclencher une contraction musculaire maximale en un temps minimum. Elle correspond à la capacité du système neuromusculaire à augmenter rapidement son niveau de force. Elle dépend de la rapidité de la montée de force. Les formes complexes de la vitesse : La force vitesse : Il est basé sur le fait que la qualité de vitesse est directement influencée par la qualité de force du train inférieur surtout en phase de poussée lors des premiers mètres, il s’agit d’effectuer diverses actions rapides tout en étant soumis à une charge préalable (artificielle) pour accentuer ce travail de force (un travail en cote qui doit pas dépasser 10-15%, un harnais de résistance, un parachute, etc.) un travail en montée d’escalier est aussi intéressant, nous devons favoriser un travail à base d’effort de poussée concentrique, de travail isométrique des extenseurs et des fléchisseurs de la jambe et de la hanche. (Dellal, 2013). L’endurance vitesse ou capacité à répéter les sprints et les courses à hautes intensités : C’est la capacité du joueur à effectuer des répétitions de sprints courts ou longs sans perte de vitesse (retour à un meilleur état de fraicheur entre chaque sprint). Ce travail permet d’améliorer la capacité du joueur à répéter des efforts à très haute intensité tout au long du match. Cet entrainement peut permettre d’augmenter les réserves de phosphagène, d’être protégé contre l’acidification lactique (baisse du pH), d’augmenter la capacité aérobie, de retarder l’apparition de la baisse de performance. Il n’y a pas de recommandation précise mais nous relevons que les durées d’effort doivent être inférieures à 7secondes (10-40m) et des temps de récupération de 20-30 seconde entre les répétitions. Le délai de récupération approche 72h. (Ancian, 2008). Vitesse-endurance maximale : Capacité de résister à la perte de vitesse due à la fatigue, capacité à effectuer un nombre maximum de sprinte sans que la vitesse de course ne baisse on la nomme aussi la résistance à la vitesse; il s'agit de mise sur les paramètres force du muscle.

LA SOUPLESSE : On distingue donc deux sous catégories de la souplesse: La souplesse articulaire qui concerne la structure des articulations (appelée souvent laxité), et la capacité d’étirement qui concerne les muscles, les tendons, les ligaments et les structures capsulaires.

Plus spécifiquement, on distingue: - Selon la masse musculaire: la souplesse générale (= mobilité des principaux systèmes articulaires, articulations scapulaire, coxo-fémorale, de la colonne vertébrale) et la souplesse spécifique (capacité de souplesse d’une articulation précise). - Selon le mode de travail musculaire: la souplesse active (= amplitude max. d’une articulation par la contraction des agonistes et l’étirement des antagonistes) et la souplesse passive (= amplitude maximale obtenue sous l’effet d’une force extérieure).

Certaines techniques sportives ont besoin d’amplitude donc de souplesse: - Réaliser un grand écart en gymnastique, - Donner un coup de pied au visage en boxe française, - Utiliser une prise éloignée en escalade, - Réaliser une attaque smashée au VB, - Réaliser un service au tennis, - Réaliser un contrôle sur balle haute au football, - Nager le papillon en natation, - Maintenir une position aérodynamique sur un contre-la-montre en cyclisme, etc. REMARQUE: - La souplesse est une capacité motrice conditionnée, en partie, par la capacité de coordination (= l’amplitude dépend du relâchement des muscles). - La souplesse passive est toujours plus grande que la souplesse active (= réserve de mobilité). - Lorsqu’un muscle est étiré, l’intervention du réflexe myotatique provoque une contraction en retour. - Utilité pour les contractions pliomètrique (lancers, sauts). - Attention à l’action de ce réflexe dans les assouplissements - Exercices d’étirement dynamiques doux et maîtrisés. LA CAPACITE DE COORDINATION : L’équilibre est alors la faculté de se stabiliser dans un milieu donné (terrestre, aérien, aquatique). Il dépend de la gestion proprioceptive des informations sensorielles et des récepteurs vestibulaires. La littérature distingue parfois l’adresse de l’équilibre. La capacité de coordination est une expression de base de l’ensemble des qualités physiques. Elle permet notamment chez les jeunes d’améliorer la force, la vitesse, l’endurance. Elle joue aussi un rôle

dans la prévention des accidents corporels. Elle se développe très tôt en confrontant la motricité à des formes variées et diversifiées = adaptation à la richesse de l’environnement.

La capacité de coordination dépend des facteurs suivants (souvent liés entre eux): - La coordination intramusculaire et inter-musculaire - La force de gainage du corps. - L’état fonctionnel des récepteurs. - La richesse motrice et l’expérience motrice. - La capacité d’adaptation motrice et le transfert. - L’âge. - La fatigue. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES - R.Manno, Les bases de l’entraînement sportif, Editions Revue EPS, Paris, 1989. - M. Pradet, La préparation physique, INSEP, Paris, 1996. - M. Pradet, Les qualités physiques et leur entrainement méthodique, Energie et conduites - motrices, INSEP, Paris, 1999. - J.Weineck, Biologie du sport, Vigot, Paris, 1992. - V. Billât, Physiologie et méthodologie de l’entraînement, De Boeck, Paris, Bruxelles, 1998. - J.Saury, L’entraînement, Editions Revue EPS, Paris, 2004. - Dupont, L.Bosquet, Méthodologie de l’entraînement, Ellipses, Paris, 2007. - F. Aubert, T.Blancon, Préparation physique, Ed. Revue EPS, Paris, 2014. - B.Turpin, Préparation et entrainement du footballeur, Editions amphora tome II 2002. - Mémoire de fin de cycle / université MIRA A/Rahmane Béjaia / « Etude de la relation entre la vitesse et la coordination motrice » 2016-2017.

3- GENERALITES SUR L’ENDURANCE

1. Définition « L’endurance est l’aptitude à résister à la fatigue, qu’elle soit physique, affective, sensorielle, ou mentale, pendant un temps assez prolongé » (Gacon G., 1997). Sur le plan sportif, l'endurance est définie comme « une aptitude à maintenir un effort d'une intensité

relative

donnée

pendant

une

durée

prolongée ».

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Endurance) Selon Platonov V.N., (1988), « l’endurance est le moyen dont doit se doter l’athlète pour parvenir à  utiliser efficacement la totalité du potentiel énergétique dans l’activité de compétition ou d’entraînement. Toutefois, les processus énergétiques ne sont pas les seuls paramètres induisant une baisse de rendement de l’athlète, il faut souligner l’importance de la capacité de supporter mentalement un effort « difficile » …. Et parfois durablement. Une très bonne endurance assure des performances optimales durant toute la saison sportive et permet de mieux gérer les efforts qu’ils soient physiques, mentaux, sensoriels ou émotionnels 2. L'endurance se manifeste de plusieurs façons; elle est dépendante de plusieurs

critères : -

Du type musculaire : l’endurance générale (de base) et l’endurance spécifique (locale),

-

Selon les processus énergétiques : endurance aérobie et endurance anaérobie,

-

En fonction de la durée de l’effort : l’endurance de courte, moyenne et longue durée.

1. Composante de l’endurance : -

Endurance générale est la capacité aérobie fondamentale de base de la performance qui utilise la filière aérobie pendant une période de durée (volume) prolongée et à intensité modérée,

-

Ce système aérobie utilise surtout l’oxygène pour fractionner les glucides et les transformer en énergie durable,

-

Cette capacité aérobie est à la base du développement de l’endurance générale et de tout le système cardio-vasculaire et respiratoire,

-

Chez les enfants, la capacité aérobie contribue à l’augmentation des parois du volume du cœur,

-

Endurance spécifique est la faculté de l’organisme à résister à la fatigue lorsqu’il est soumis aux efforts spécifiques intensifs. Cette endurance comprend aussi bien les filières aérobies et anaérobies pour permettre des efforts dynamiques et intenses pendant des durées prolongées,

-

Ces efforts qui durent souvent de 2 à 10 minutes font appel à la puissance-aérobie (PA) et/ou à la puissance maximale aérobie (PMA) ou selon l’intensité de l’effort.

-

Endurance vitesse est la capacité spécifique du football à fournir des efforts à des vitesses presque maximales (80 à 95% de la vitesse maximale) le plus longtemps possible,

-

Une très bonne endurance (capacité et puissance aérobie) va permettre de répéter plusieurs fois ce type d’effort pendant un match,

-

Endurance locale  est la capacité qui sollicite moins de 1/6 % de la masse musculaire totale permet de résister à la fatigue. Un travail de ce type pour favoriser l’oxygénation

des muscles, ce qui implique les systèmes cardio-vasculaire et respiratoire.

1. Classification des zones d’intensité du développement d’endurance du footballeur Le développement d’endurance est classé en 5 zones d’intensité : Zone d’intensité 1 ZONE D’INTENSITÉ 1 Zone d’endurance Fondamentale - Stimulation des système des conduits cardiovasculaires

Filière aérobie Endurance aérobie Travail d’oxygénation capillarisation

Entraînement de récupération et de remise en forme Intensité faible à modérée Rythme du travail lent à modéré

Intensité aérobie basse Fc 120 - 140 puls /mn FC 60-70% (VMA 50-70%) Lactate > 1-3 mmol/l

Zone d’intensité 2 

Etape 1  : Développement de la capacité aérobie ZONE D’INTENSITÉ 2 Zone foncière de base (endurance générale) Objectif Construction du réservoir

Entraînement Filière aérobie pure aérobie pure Endurance aérobie- Intensité modérée capacité (CA) Rythme Endurance foncière d’entraînement pour travail TE-TA générale de base

Zone d’intensité 3  Étape 2  : Développement de la puissance aérobie (PA)

Intensité aérobie modérée Fc 140 - 160 puls /mn FC 70-80/85% (VMA 70-80%) > 3-4 mmo/l 40-42’ en match/l

ZONE D’INTENSITÉ 3 Zone de développement de travail de durée prolongée > Développement du cylindre

Filière aérobie+ (anaérobie) Endurance aérobiepuissance (PA) Endurance spécifique générale

Entraînement endessous et limite du seuil/ intensité Recrutement des fibres rapides Moyenne de rythme du match

Intensité aérobie élevée Fc 160 - 175 puls /mn FC 80-90% (VMA 85-100%) > 5-8/9 mmol/l 28-30’ en match

Zone d’intensité 4  Etape 3  : Développement de la puissance maximale aérobie (PMA) ZONE D’INTENSITÉ 4 Développement au seuil travail de courte durée > Développement du turbo

Filières aérobie+anaérobie Puissance Max Aérobie (PMA) Endurance spécifique intensive

Entraînement au seuil anaérobie Travail pour déplacer le seuil Intensité élevée à très élevée Rythme intensif du match Sollicitations des fibres rapides

Intensité aérobie/anaérobie Elevée Fc 175–180 puls/mnà+ FC 90-97% (VMA 100-120%) > 9-12 mmol/l 19-20’ en match

Zone d’intensité 5 Etape 3  : Développement de la filière anaérobie lactique ZONE D’INTENSITE 5 « Zone rouge » Travail en dette d’oxygène avec production de lactate > Tolérance au lactate

Filière anaérobielactique Travail de « résistancevolume » Tolérance aux lactates (Volonté, être fort dans sa tête)

Entraînement audessus du seuil anaérobie Travail en dette d’02 Intensité maximale à sur-maximale Travail des fibres rapides

Intensité anaérobie élevée Fc 180 à + puls /mn FC 95-100% (VMA 105-140%) > 11-16 mmol/l 7-8’ en match

1. Avantages du développement de l’endurance du footballeur Avoir de l’endurance : -

Est bénéfique pour la performance en compétition (endurance générale et spécifique) et pour la tolérance de charge pendant l’entraînement,

-

Permet de renouveler rapidement l’énergie vitale et fondamentale du métabolisme général, l’ATP (adénosine-triphosphate),

-

Permet de maintenir les charges et changements de rythme du match ainsi que ceux de l’entraînement,

-

Permet d’éliminer plus rapidement les éléments toxiques provenant de la fatigue,

-

Permet de retarder l’apparition des lactates (acide lactique) et favorise sa tolérance,

-

Permet de garder alerte le système neuromusculaire et notamment les vitesses de perception, d’anticipation et de décision,

-

Permet de réduire les erreurs techniques et tactiques due à la fatigue, notamment en fin de match,

-

Favorise la lucidité mentale,

-

Limite les risques de blessures et améliore les défenses immunitaires,

-

Le système aérobie permet de produire et transporter l’énergie à partir de l’oxygène pour permettre des actions cardio-vasculaires de longue durée (tenir les 90 minutes’ du match ou plus),

-

L’endurance influence les performances d’effort de longue durée, à partir de 5 minutes, et permet de maintenir l’intensité le plus longtemps possible sans baisse de rendement,

-

Système anaérobique (absence d’oxygène) permet une production élevée d’énergie sans utiliser l’oxygène pour des efforts courts et très intenses.

1. Facteurs intervenants en endurance -

Endurance cardiovasculaire et respiratoire : le cœur et la respiration doivent fournir un apport en oxygène suffisant pour maintenir l'intensité voulue,

-

Endurance musculaire : le travail prolongé fait notamment intervenir les fibres musculaires de type 1,

-

Volonté, résistance morale à la fatigue.

1. Importance de l’endurance pour le footballeur -

L’endurance de base (capacité aérobie) a une très grande influence sur toutes les qualités d’endurance,

-

En plus de ces effets bénéfiques sur la santé, l’endurance à une action préventive sur les accidents et blessures des joueurs,

-

Favorise grandement la récupération et l’aisance technique,

-

L’entraînement d’endurance doit donc être orienté dans un premier temps sur l’amélioration de cette endurance de base et de la capacité aérobie (70-80% de la FCmax),

-

Les jeunes qui jouent régulièrement au football et qui pratiquent d’autres activités sportives la développent facilement,

-

Tous les exercices continus avec ballon (intégré), les actions de jeu par intervalle et les formes jouées y concourent efficacement,

-

A intensité modérée (70-80% de FCmax), on construit les capacités aérobies de base, tout le système organique, ainsi que le cœur.

-

Progressivement, dès 14-15 ans, la puissance aérobie (PA) qui agit sur le débit du cœur se développe par intervalle ou par intermittent, ce qui habitue l’organisme à travailler en état de fatigue (80-90% de la FCmax).

-

Les formes jouées sur des surfaces restreintes (3:3/4:4/5:5) sont intégrées pour l’entraînement d’endurance spécifique (aérobie-anaérobie).

1. Méthodes et formes d’entraînement de l’endurance (aérobie et anaérobie) o La méthode continue -

Course variée dans la nature ou sur terrain,

-

30’ à 60’ en maintenant la même intensité sans interruptions,

-

Peu utilisée dans le football actuel ou alors dans certains entraînements en période de préparation mais le plus souvent par intervalles longs (faible intensité / 60-75% de la FC max / 60-70% de la VMA),

-

o

Ce travail sollicite essentiellement les fibres musculaires lentes (ST).

Le fartleck -

Course qui alterne des changements de rythmes (CRV) lents, modérés et rapides, mais souvent d’une façon intuitive,

-

Durée de 12’ à 20’ avec changement de rythme (2-3’ course modérée avec 30’’ à 1’ accélération); intensités de 70 à 85% de la FC max / (60-70% à 80-90% de VMA),

-

Utilisée dans le football régulièrement en période de préparation, alternativement avec la méthode continue,

-

Alternance de temps d’effort et de temps de récupération descendant toujours au niveau de 120-140 bat/min entre les efforts,

-

Course, exercices techniques ou technico-tactique avec répétitions et séries;

-

Durée et intensité selon objectifs d’endurance,

-

Course d’endurance fondamentale à 70% de la FC max de 150 à160 bat/min de 3x 15’ avec une récupération de 1’-2’

o Par intervalle -

Intervalle long avec efforts de 10’-15’-20’ par séries (1-3 selon durée et intensité / Récupération courte,

-

Intervalle moyen avec efforts de 3’ à 8-10’ (3-5 séries) Récupération partielle active ou passive,

-

Intervalle court avec efforts de 30’’ à 2-3’ (3-5 répétitions-2-3 séries) avec une récupération partielle passive ou active,

-

Les intervalles moyens et courts sont utilisés pour l’entraînement de puissance maximale aérobie (niveau intensité 4),

-

Forme joué de conservation 5:5 + 2 jokers, durée 3x4’ (50x40m) est aussi considérée comme un travail par intervalle,

o Forme jouée -

Alternance de jeu avec récupération partielle ou totale,

-

Durée selon objectif physique recherché,

-

5 contre 5 (45x40m) = 5-6’ (2 à 4 séries),

-

3 contre 3 (30x25m) = 3-4’ (3 à 5 séries).

1. Recommandations pratiques du développement de l’endurance chez les jeunes -

Commencer un développement optimal de l’endurance de base (capacité aérobie) avant le deuxième pic de croissance, dès l’âge de 11-12 ans,

-

Dès 12-13 ans, c’est quotidiennement avec des formes jouées et intégrées (conduite du ballon, exercices de passes, situations de jeu) qu’il faut envisager l’entraînement,

-

L’endurance spécifique du football (puissance aérobie) va ensuite pouvoir être travaillée progressivement vers 14 à 15 ans,

-

Progressivement, dès 14-15 ans, la puissance aérobie (PA) qui agit sur le débit du cœur se développe par intervalle ou par intermittent, ce qui habitue l’organisme à travailler en état de fatigue (80-90% de la FCm),

-

La période préférentielle pour l’entraînement de l’endurance chez les hommes pourrait se situer entre 14 et 22 ans et entre 12 et 17- 18 ans chez les femmes.

-

Un travail optimal d’endurance à l’âge de la puberté conditionne la capacité de performance ultérieure, puisqu’à cet âge il existe une plus grande capacité d’effort et une plus grande tolérance à l’effort.

A retenir Le développement de l’endurance du footballeur peut être réalisé sous forme séparée (athlétique) ou intégré 1. Tests dévaluation de l’endurance -

Test Cooper,

-

Test Leger & boucher 20 m navette,

-

Test gacon intermittent 45’’- 15’’.

Bibliographie -

Gacon G. (1997), Amélioration de la force de l'appui et entraînement chez le coureur de demi-fond. AEFA; 146: 19-25 

-

Platonov V.N., (1988), Entrainement sportif : théorie et méthodologie, éd., Amazon, France

-

Weineck J., (1986), Manuel de l’entrainement, éd., vigot, France

-

https://fr.wikipedia.org/wiki/Endurance

-

https://resources.fifa.com/mm/document/footballdevelopment/generic/02/86/6 3/17/fifa_youthfootball_f_french.pdf

-

https://www.google.dz/search? q=Joueur+de+demain&oq=Joueur+de+demain&aqs=chrome..69i57.1654j0j7& sourceid=chrome&ie=UTF-8

4- GENERALITES SUR LA VITESSE 1. Définition La vitesse s’exprime par le rapport du mouvement dans l’espace et dans le temps. Vitesse = longueur / temps Dans le domaine du football : C’est la capacité qui permet au footballeur d’accomplir une ou plusieurs actions motrices avec la plus grande rapidité. 2. Source énergétique C’est l’ATP-CP au niveau musculaire en anaérobie alactique (sans production d’acide l’aclique) 3. Composantes de la vitesse On distingue deux types de vitesses: -

La vitesse cyclique, propre à une succession d’actions motrices répétitives « forme simple » (Ex. courir)

-

La vitesse acyclique propre à une action complexe (Ex. courir-conduite de balle…ou tir)

1. Formes d’entrainement de la vitesse -

Vitesse séparée :



Travail purement athlétique (démarrage, exercices de skipping, jeu des appuis)



Entraînement spécifique (travail des foulées et de la recherche de la vitesse pure maximale, changement de direction).

-

Vitesse intégrée :



Entraînement des différents types de vitesse ou action de jeu mais avec ballon :



Sprint et contrôle du ballon + enchaînement, duel un-contre-un sur 20-30m, action de contre-attaque ;



sprint avec ballon, combinaison de jeu à 3 contre 1 avec conclusion en 7-10’’ max.

-

Vitesse dans les formes jouées :



Transformation de la vitesse athlétique en vitesse en jeu (vitesse optimale) ;



Le jeu favorise la réalité du match avec ses différents types de vitesse et notamment la vitesse d’intervention et gestuelle ;



Toutefois le contrôle de la charge de vitesse est difficile par le jeu. Vitesse maximale :



Vitesse de sprint pure avec la plus grande intensité (100%) qui ne s’atteint pas avant 40 m chez les jeunes et se travaille sans ballon.

-

Vitesse optimale : 

Vitesse du footballeur ;



vitesse de sprint ou d’exécution

1. Facteurs composants la vitesse Schiffe (1993), trois facteurs composants la vitesse: -

La vitesse de réaction : la capacité de réagir à un signal (auditif, visuel)

-

La vitesse d’action ou d’exécution : La vitesse cyclique d’exécuter à une rapidité maximale un mouvement unique,

-

La vitesse de fréquence ou de déplacement : La vitesse acyclique d’exécuter des mouvements à une rapidité maximale.

Dans le domaine du football : -

La vitesse de réaction : Est le laps de temps entre l’impulsion et la réponse par le mouvement, elle dépend de la vitesse des processus nerveux et de la sensibilité des récepteurs (stimulus nerveux) …Visuel, auditif, tactile

-

La vitesse d’exécution des actions simples : Sont les mouvements simples exécutés à vif allure en deux phases, la première au démarrage, la seconde à la course,

-

La vitesse d’exécution des actions complexes : Cette vitesse s’exprime en exécutant des actions de divers natures, l’exécution se réalise avec et sans ballon. La première qui se présente par les pivotements, les courses et les sauts. La seconde par le changement de course, de direction et d’accélération.

A retenir -

C’est la vitesse de démarrage ou d’action qui intéresse le plus en football,

-

La vitesse en football est différente de la vitesse en athlétisme.

-

Le temps de réaction est plus long pour répondre à un signal visuel qu’à un signal sonore.

-

Un entraînement adapté à la vitesse de réaction peut apporter des gains de l’ordre de 5%.

-

Un sprinter de 100 mètres atteint sa vitesse maximale entre 30 et 35 mètres en moyenne. C’est instant correspond à la fin du déséquilibre avant : l’athlète débute son redressement.

-

un match de football exige des qualités de vitesse différentes de celle du sprinter de 100 mètres

-

Le joueur exécute des courses de différentes longueurs 10m – 20m – 30m – 40m mais rarement supérieures à 50 mètres

-

Le joueur de football fait des courses intenses avec des changements de direction : courses brisées, courses en courbe, …

-

Le

déplacement

improvisé

du

ballon

engendre

des

adaptations

comportementales de l’acte moteur. -

Associé à l’entraînement de la vitesse, l’entraînement de la technique favorise la recherche de la vitesse optimale (vitesse intégrée).

-

Les courses sont caractérisées par des déséquilibres permanents, avec des changements de directions, des freinages et des blocages, donc indirectement des contractions excentriques.

1. Bases anatomo-physiologiques de l’entrainement de la vitesse -

La force de la musculature : une amélioration de la vitesse est liée à une amélioration de la force

-

Réserves énergétiques : La vitesse est dépendante des réserves d’énergie de la musculature impliquée dans l’effort de sa vitesse de mobilisation,

-

Capacité d’étirement et de relâchement musculaire

(élasticité) : l’insuffisance

produite par une réduction de l’amplitude gestuelle et une détérioration neuromusculaire de la coordination engendra systématiquement une diminution de la vitesse -

Etat de l’échauffement : un échauffement optimal est nécessaire dans un effort qui met en jeu une fréquence de mouvement élevée. Renforce l’élasticité et améliore le métabolisme qui active les réactions biochimique à des températures élevées.

-

Influence psychique : l’effort de volonté influence non seulement le déroulement du mouvement, mais aussi la capacité interne de mobilisation.

-

L’effet de fatigue : la fatigue provoque la diminution des processus de guidage du système nerveux et diminue la capacité de coordination par une acidité métabolique apparaissant lors de la fatigue

1. Entrainement de la vitesse et l’âge

Dés 9 ans, -

On s’attachera à l’amélioration de la fréquence des foulées (pose d’appui, amplitude) et la vitesse de réaction.

Jusqu’à 12 ans le travail est base sur : -

Les éducatifs et l’apprentissage de la technique de course (montée de genou, poussée du pied, tronc droit, mouvement de bras le long du corps,

-

Le travail de coordination, avec le développement des notions d’appui et de réactivité.

Vers 13 ans -

Intensifier a l’entrainement, l’approche du skipping, avec des lattes, des cerceaux et des cordes,

-

La maitrise des changements de rythme est importante, Comme celle des dissociations segmentaires et de la latéralisation.

Entre 15 et 18 ans, on travaillera -

La vitesse de réaction, à un signal visuel ou acoustique,

-

La vitesse d’accélération grâce à une amélioration de la force.

-

Travailler sur des organismes reposés. (État de fraicheur physique correct),

-

Ne pas travailler sur des distances supérieures à 40 m,

-

Entre chaque répétition, la récupération doit être complète,

-

Entre chaque bloc, la récupération doit être active (jongleries…),

-

Toujours varier pour qu’il y’ait adaptabilité,

-

Toujours sous forme de compétition (en duel),

-

Travailler à deux ou à trois….,

-

Au début de la séance,

-

Au début du microcycle,

A retenir 

1. Méthodes et formes d’entrainement de la vitesse La méthode la plus recommandée pour l’entrainement de la vitesse est celle de l’intervalle ….EFFORT / Repos …EFFORT/ Repos -

La forme simple : Il s’agit d’aller le plus vite possible sans consigne particulière. Il convient de maîtriser les temps de récupération entre les

répétitions et entre les séries pour que la séance soit cohérente sur le plan énergétique. -

La forme pyramidale : Exemple : 10m / 20m / 30 m … conseiller pour les 13 à 16 ans qui progressent au niveau des facteurs nerveux. Les gains peuvent toutefois être plus importants, si le coach intervient sur la technique de course.

-

La méthode de développement du temps de réaction : C’est proposer aux joueurs des exercices de vitesse de réaction avec des stimulis visuels, en faisant varier la distance et l’angle entre le joueur et le coach qui adresse le signal (exemple : à 5 m, à 40 m, de face, à gauche, à droite, …).

-

La forme de travail de la vitesse par la force spécifique : Cette méthode vise à améliorer la vitesse par le biais de la musculation. En rendant le joueur plus fort et plus puissant dans ces courses

1. Exercices pratiques Développement de la vitesse de démarrage -

Sprint après un saut de haie de face, de coté,

-

Sprint après un saut en contrebas depuis un banc,

-

Sprint après un déséquilibre avant départ pieds joints au sol,

-

Sprint après un saut arrière puis un saut avant par-dessus une haie,

-

Sprint avec départ assis sur un banc de face,

-

Sprint avec départ assis sur un banc de coté,

-

Départ assis sur un banc puis saut de haie puis sprint,

-

Sprint classique avec mains dans le dos,

-

Sprint avec médecin balle dans les mains (isoler le travail sur les jambes),

-

Sprint avec départ debout en appui sur une seule jambe,

-

Sprint avec freinage d’un partenaire qui vous tient par la taille puis qui vous lâche,

-

Sprint avec chariot lesté (on parle de « vitesse tractée »).

-

Sprint avec combinaison lestée ou gilet lesté (entre 5 et 8 % du poids du corps)

Développement de changement de direction -

Sprint 5m – pas chassées coté gauche - pas chasées coté droite- sprint

-

Sprint 4m – appuis gauche – appui droite – accélération

-

Sprint 3m – sprint gauche – sprint droite – accélération

-

Sprint 2m – slalom – accélération gauche

-

Sprint 2m – slalom – accélération droite

Développement de la vitesse de fréquence (vélocité) -

Sprint avec alternance vite/lent/vite/lent,

-

Fréquence sur place sans matériel,

-

Course lancée

-

Fréquence en mouvement sans matériel,

-

En mouvement de face avec des lattes,

-

En mouvement avec des lattes mais en passage latéral,

-

Sur place avec des appuis décalés (exemple : un pied dans chaque cerceau),

-

En mouvement de face mais avec des mini haies pour apprendre à courir genou haut sans perdre en fréquence, l’objectif étant de placer le bassin à la verticale de l’appui l’exercice plus dur et augmenter la coordination,

-

Le travail de survitesse en descente, la pente doit être comprise entre 3 et 5 % maximum.

Ceci implique involontairement un travail de fréquence mais attention aux courbatures des quadriceps après la séance, car il y a des sollicitations excentriques. A retenir Le développement de la vitesse du footballeur peut être réalisé sous forme séparée (athlétique) ou intégré 1. Tests dévaluation de la vitesse -

Vitesse 10 mètres

-

Vitesse 20 mètres

-

Vitesse 30 mètres

-

Vitesse 40 mètres

-

Triple saut en longueur

Bibliographie -

Weineck J., (1986), Manuel de l’entrainement, éd., vigot, France

-

https://resources.fifa.com/mm/document/footballdevelopment/generic/02/86/6 3/17/fifa_youthfootball_f_french.pdf

https://www.google.dz/search? q=Joueur+de+demain&oq=Joueur+de+demain&aqs=chrome..69i57.1654j0j7&sourceid=chro me&ie=UTF-8

7- GENERALITES SUR LA COORDINATION I)

Définition :  « C’est la capacité d’une personne à apprendre rapidement de nouveaux mouvements. Adapter son comportement en fonction des exigences de l’environnement »

Être coordonné, c’est exécuter avec vitesse et efficacité un mouvement intentionnel pour résoudre une tache concrète (Kuznetsov)  La coordination est la faculté à exécuter correctement un mouvement complexe adapté au geste et au temps. Elle sert comme base du développement de l’adresse et de la motricité (FIFA 2015) I)

UTILITE DE LA COORDINATION DANS LE FOOTBALL

Les capacités de coordination, appelées aussi “agilité” ou “adresse” ou qualités psychomotrices permettent à :



un footballeur de contrôler et de régler avec précision ses mouvements



apprendre plus rapidement les gestes techniques et technico- tactiques (FIFA 2015)



La coordination motrice n’est pas innée, elle s’acquiert par l’apprentissage



C’est la base de la technique



Développer la motricité générale avant la motricité spécifique de l’activité

(Kuznetsov

Acte moteur

Apprentissage

Adaptation La coordination

I)

La coordination lors de la puberté

Changements morphologiques Accélération irrégulière de la croissance = Conséquences pour l’entraînement ? Comment améliorer la capacité de coordination chez le jeune ? Le système nerveux chez les jeunes est encore au stade de développement et donc ouvert aux stimulations externes. Pour profiter au maximum de cette “ouverture” temporaire du système nerveux, il est conseillé de placer systématiquement les jeunes en situation d’exercices de coordination séparés et intégrés (8-12 ans). En âge de croissance (11-14 ans), ils sont confrontés au phénomène de transformation physique : leurs membres vont s’allonger et leur coordination en pâtir. A cet âge, un entraînement de coordination est donc indispensable. I)

Les différentes capacités de coordination

1) Orientation •est la Faculté de se situer dans l’espace et le temps •Modifier la position du corps en fonction des perceptions et les réorienter. 2) Réaction •est la Capacité qui permet de réagir très vite à des signaux, à des situations de jeu 3) Différenciation •est la Capacité qui permet de traiter de manière différente les informations perçues par les organes des sens. •Le dosage dans les passes.

4) Rythme •Alternance vitesse-lenteur.

Le dribble, la feinte.

5) Equilibre •Capacité qui permet de maintenir l’équilibre pendant une action, ou lors d’un geste.

Retrouver son équilibre après un duel, une charge, et après une feinte. •Le mouvement des appuis dans les gestes techniques Objectifs Maitriser son corps dans l’espace Avoir un contrôle et une régulation du mouvement = Engendre un apprentissage plus rapide du geste sportif

I)

Méthodes de travail employées



Méthodes de development de la coordination générale (avec/sans ballon)



Méthodes de développement de la coordination spécifique (avec ballon)



Chez les jeunes, il est idéal d’avoir un entraînement spécifique de coordination et de

Coordination-vitesse avec un travail des appuis au moins deux fois par semaine. •

IL faut en général consacrer deux à trois fois par semaine de 15 à 20 minutes d’entraînement pour la coordination.



La phase d’échauffement s’y prête bien. Les exercices doivent être répétés, drillés et progressivement intégrés dans des enchaînements multiples faisant appel à toutes les capacités de coordination.



Les exercices de coordination sont donc une excellente phase préparatoire à l’entraînement technique et technico-tactique.

Les méthodes de développement de la coordination générale Varier



travailler

- l’exécution du mouvement - conditions externes

 - Exécution bilatérale

    

 - Combinaison d’habiletés (techniques

- Informations - Les distances

sportives) ex = parcours jonglage

- Les vitesses - Les enchainements - Les formes d’exercices

Le matériel utilisé Le travail de coordination peut se développer avec ou sans matériel. Le matériel que l’on peut utiliser afin de développer la coordination motrice :

I)

Spécificité de la coordination motrice au football

Les changements rapides des situations de jeu

Les positions différentes du corps dans l’espace

Besoin d’un haut niveau de coordination motrice apparaissant dans le jeu.

La combinaison des différentes actions de déplacement avec ou sans ballon

Les duels avec l’adversaire

MAITRISES DES APPUIS ET DEPLACEMENTS C’est la capacité d’enchainer des déplacements dans toutes les directions, le plus rapidement possibles, en conservant le control des mouvements.

Notion de vitesse freinage

Changement de direction

Développement des appuis Déplacements variés

Notion de vitesse blocage

Utilisation de materiel

Conclusion •

Lorsque les qualités de coordination sont acquises précocement, l’entrainement de la technique et de la condition physique est facilité.



L'âge idéal d’apprentissage pour améliorer les qualités de coordination se situe entre 9 et 12 ans (lié au développement précoce chez l’enfant du système nerveux)



Les capacités de coordination s’améliorent par des entraînements complémentaires (autres sports) ou par des entraînements intégrés. Comme la vitesse, l’entraînement de coordination ne devrait pas s’effectuer en état de fatigue, car les processus de contrôle et d’apprentissage y sont imparfaits.



Le joueur talentueux, le bon technicien a souvent des capacités de coordination plus développées que les autres joueurs. Une bonne maîtrise des mouvements, de bonnes qualités de coordination favorisent aussi la confiance du joueur, ce qui influence positivement le développement de sa personnalité



Les capacités de coordination ne sont entraînées d’une manière optimale que si elles sont combinées avec les facteurs de condition physique vitesse, force et endurance



La coordination et la technique à la base de l’entraînement de la préformation

.bibliographies -

Fifa coaching 2015

-

la bible de la préparation physique 2015 DRS pascal prevost

-

Manuel de préparation physique 2013 Raymond veirjhein

-

Football de base fifa

-

Cours faf1

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